de Pierre Assouline

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Poncifs de rentrée

Poncifs de rentrée

589 : surtout, ne retenez pas ce chiffre. On hésite à l’achever d’un point d’exclamation ou de trois points de suspension. Dans le premier cas, on oscillerait entre l’admiration et l’exaspération ; dans le second, on inclinerait tant au soulagement qu’à la complicité. Toutes choses trop ambiguës. Le fait est que ce chiffre est de nature à vous dégoûter des livres. C’est le nombre de nouveaux romans français et étrangers qui vont nous tomber dessus entre la mi-août et la fin octobre. On connaît de pires épreuves. Le reste du monde nous envie celle-ci. Car s’il est un rituel typiquement français, c’est bien notre rentrée littéraire.

C’est aussi un marronnier. Ce qui signifie que ses branches ploient sous les lieux communs. Alors de grâce, évitons-en quelques uns.

  1. On prend presque les mêmes et on recommence. Mais non ! (enfin, pas tout à fait). Il est certes inévitable que lorsqu’on suit dès ses débuts une œuvre en devenir, et que son auteur se manifeste en moyenne tous les trois ans, les mêmes noms reviennent régulièrement dans les librairies et les journaux. Mais la découverte étant (enfin, en principe) la vocation d’un éditeur, la plupart des maisons s’attache à publier des premiers romans dont les auteurs sont par définition des inconnus, du moins lorsqu’il s’agit de littérature et non de coup médiatique.
  2. La moisson est médiocre. Une partie de la critique littéraire, toujours la même, a le monopole de cette complainte. Laissons-la lui. La rentrée ne peut pas être médiocre pour deux raisons : d’une part parce qu’étant donné l’extrême diversité des grandes et petites maisons(mais non, toutes ne sont pas dans le triangle des Bermudes de Saint-Germain-des-Prés), de l’origine des auteurs qui y sont publiés (beaucoup plus de manuscrits arrivés par la Poste qu’on ne le croit), des genres pratiqués (il n’y a plus que l’auto-journal pour croire encore à l’auto-fiction), on ouvre enfin les fenêtres depuis quelques années ; d’autre part parce que ce qui nous arrive de l’étranger traduit dans notre langue étant déjà passé là-bas par le tamis de la critique et du public, on nous envoie donc le meilleur (enfin, il faut l’espérer). On ne nous fera pas croire qu’il n’y a rien à sauver, rien de remarquable, dans ces centaines de nouveautés.
  3. Tout est joué d’avance. Vaste blague à laquelle les forums sur la Toile et l’obsession du complot donnent un nouvel élan, hélas. Or tout éditeur en fait l’expérience à chaque rentrée : on ne sait jamais rien du sort d’un livre. Après coup, il y a toujours un monde fou pour expliquer pourquoi il était évident que tel ou tel rencontrerait le succès ; mais avant, personne, et pour cause. Tout membre d’un des jurys littéraires de l’automne vous le confirmera à commencer par ceux du Goncourt : le plus souvent, tout se joue sur le fil à la dernière seconde. Ce qui n’empêchera pas certains observateurs, toujours les mêmes, d’affirmer avec beaucoup d’assurance et un air entendu que « c’était plié » depuis le mois de juin, avant même que les jurés aient lu. Les jurés ont d’ailleurs établi leur liste ce matin et bien malin celui qui se risquerait à un pronostic. (lire ci-dessous)
  4. La rentrée est sans surprise. Quand on est blasé à ce point, et que cette lassitude est récurrente d’année en année, que l’on soit critique, libraire, éditeur ou simple lecteur (enfin, cochon de payant), c’est signe qu’il est temps de passer à autre chose. Mais si nul n’est obligé de lire, nul ne doit nous en détourner. Toute rentrée littéraire recèle des pépites pour qui sait les espérer sans les guetter. Ce qui est le propre de l’inattendu.
  5. On publie trop de livres. Mais qui s’aventurerait à fixer un chiffre raisonnable ? Et au nom de quoi ? De quel critère ? Nonobstant les pratiques de cavalerie de certains éditeurs, décréter dans un monde en crise qu’on publie trop de romans est un réflexe d’enfant gâté et de nation riche. Pourvu que ça dure.

Alors oubliez le chiffre de l’avalanche annoncée, oubliez les poncifs de la rentrée, et appropriez-vous plutôt le beau mot de Borges : « Que d’autres se flattent des livres qu’ils ont écrits, moi je suis fier de ceux que j’ai lus ».

(Illustration Dear Gorrisen)

P.S. La première sélection de l’Académie Goncourt (par ordre alphabétique)

Christine Angot Un amour impossible Flammarion
Isabelle Autissier Soudain, seuls Stock
Nathalie Azoulai Titus n’aimait pas Bérénice P.O.L.
Olivier Bleys Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes Albin Michel
Mathias Enard Boussole Actes Sud.
Nicolas Fargues Au pays du p’tit P.O.L.
Jean Hatzfeld Un papa de sang Gallimard
Hédi Kaddour Les Prépondérants Gallimard
Simon Liberati Eva Stock
Alain Mabanckou Petit piment Seuil
Tobie Nathan Ce pays qui te ressemble Stock
Thomas B. Reverdy Il était une ville Flammarion
Boualem Sansal 2084 Gallimard.
Denis Tillinac Retiens ma nuit Plon
Delphine de Vigan D’après une histoire vraie JC Lattès

 

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commentaires

883 Réponses pour Poncifs de rentrée

D. dit: à

Je m’explique : pour moi il y a un abime entre les deux. D’un côté une sensibilité et une intelligente finesse, et beaucoup de retenue; de l’autre de la philosophie à la petite semaine, du déballage et des règlements de compte. La lecture de quelques pages de Christine Angot est bien plus profitable que toute l’œuvre de Michel Onfray, à mon sens.

infoblog dit: à

Cette année, il faudra s’attendre à un prix Goncourt sous haute surveillance.

Après les menaces d’attentat qui ont suivi la première sélection de l’Académie Goncourt, Bernard Cazeneuve a promis de doubler les services de sécurité afin de garantir le bon déroulement de la remise du plus-prestigieux-prix-littéraire-français.

Pierre Assouline, menacé de décapitation pour son soutien éhonté à Christine Angot, a déclaré à l’AFP : « Nous ne laisserons pas intimider par un quarteron de cruciverbistes en retraite ! Qu’ils y viennent, ils trouveront à qui parler ! »

La rentrée sera chaude ! (encore un poncif !)

JC..... dit: à

La fille Angot, elle était complice …. parce que n’importe qui aurait été voir sa maman en disant :

« Maman, fait ton boulot, sinon Papa va encore me niquer ! »

adrian monk dit: à

« ce qui compte c’est la vérité du texte… »

Yann Moix : « c’est un livre d’une complexité infinie, écrit avec une économie de moyens… il y a une distorsion entre le contenu qui est d’une puissance inouïe et la simplicité de l’écriture… »

Angot seule mérite le Goncourt, car elle seule incarne de la plus belle manière la littérature de notre époque, après ça il ne pourra plus rien arriver de pire :

https://www.youtube.com/watch?v=YiYKQMyXPBE

rust cohle dit: à

« D. dit: 4 septembre 2015 à 18 h 52 min
Je m’explique : pour moi il y a un abime entre les deux. D’un côté une sensibilité et une intelligente finesse, et beaucoup de retenue; de l’autre de la philosophie à la petite semaine, du déballage et des règlements de compte. La lecture de quelques pages de Christine Angot est bien plus profitable que toute l’œuvre de Michel Onfray, à mon sens. »

vous avez bien fait de vous expliquer. « Tout ça pour réaliser que toute ta vie – tu sais, tout ton amour, ta haine, tes souvenirs, ton chagrin –, c’était la même chose. Le même rêve. Un rêve enfermé dans une pièce verrouillée. Le rêve d’être une personne. Et comme dans beaucoup de rêves, il y a un monstre à la fin. »

rust cohle dit: à

La première sélection de l’Académie Goncourt (par ordre alphabétique)

1 – Christine Angot Un amour impossible Flammarion
2 – Isabelle Aeutissier Soudain, seuls Stock

ordre alphabétique mon oeil….

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Vraiment à se demander pourquoi des mémères font détourner les regards vers de la m. pour planquer leurs gros bébés à gros pampers…

la vie dans les bois dit: à

Javert arrête un peu ton cinéma. Tu gonfles.
Fais comme d’autres et JB: mets toi une vidéo porno, sur internet et qu’on n’en parle plus.

C’est la première fois que j’entendais la voix de Christine Angot. C’était ce matin, sur la route.
Elle ne va pas tenir longtemps la distance, avec des puants, comme B. Lehut.
Le journaliste qui pousse du coude les auditeurs, hein t’as vu, et en substance: « J’ai toujours renâclé à vous lire. Et puis là, quand même c’est la première fois que vous parlez de votre mère. Ah l’amour d’une mère. Comme vous le lui avez montré, bien triste de ne pouvoir lui offrir qu’un collier de nouilles le jour de sa fête.Mais et l’histoire de votre père et de votre mère c’était quand même une histoire d’amour ? Ah mais vous pensez vraiment que la différence de classe sociale est une frontière infranchissable ? Allez lisez-nous la page 87, c’est celle que je préfère, l’annonciation faite à Marie »

Oeuf habite dit: à

Comment il a ses nitrates Kekraut?

JC..... dit: à

Je me demande si je ne vais pas quitter ce blog de prestige, …. définitivement !

Angot m’angoisse.

Phil dit: à

Onfray tient bhl responsable de l’enfant échoué. La philosophie va enfin sortir de Caen.
Rappelons à cette occasion que le prix Goncourt avait d’abord un objectif social. La marotte littéraire était laissée aux fumeurs d’opium.

vani dit: à

« Angot m’angoisse »

Pourquoi être angoissé ?
On l’écoute pas, on la voit pas,on la kiffe pas, on la lit pas?
Facile, simple, de bon goût.
Dommage pour Télérama, Le Monde, Ruquier et compagnie, ils ne sont pas indispensables.

La vie est belle sans Angot, profitons de la vie.
Et vive de nota et Drillon.

Widergänger dit: à

Triste époque, de toute façon, mes pauvres chéris, que celle où s’expriment sur tous les sujets de la planète en train de brûler des Bhl et des Onfray ! Qu’est-ce qu’ils viennent nous em… avec leur moraline à la c… ? Ce ne sont que de pauvres impuissants qui croient exister parce qu’il ont le pouvoir médiatique de dire ce qu’il faudrait penser de la Lybie ou d’un enfant mort. Non, mais pour qui ils se prennent ? La grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf ! Qu’ils nous f…la paix, m…!

JC..... dit: à

Phil,

Quittons nous sur une note gaie : pourquoi s’en faire pour un gamin mort sur une plage ?

On a rien à foutre de 5 millions de gosses qui meurent de faim dans le monde chaque année, et on flashe sur un seul ?!

Un de plus, un de moins… où est le problème ?! A oui ! … les media de mierde !

Bonne nuit, les zombies.

tonton dit: à

« Onfray tient bhl responsable de l’enfant échoué »

Deux crétins français se disputent un enfant syrien.
Jusqu’où l’ignominie pourra-t-elle aller chez nos « intellectuels » aoto-proclamés?

lettre à un ami allemand dit: à

« Le reste du monde nous envie celle-ci. Car s’il est un rituel typiquement français, c’est bien notre rentrée littéraire. »

c’est exact !
justement j’en discutais dernièrement avec un ami allemand qui me disait : vous les français vous la chance d’avoir la rentrée littéraire !

je lui dis : ouai mais la rentrée littéraire ça fait juste travailler 30 personnes dans 3 arrondissements à Paris alors que vous avez l’industrie.

il me répond : ah mais l’industrie c’est rien à côté de la richesse de vos débats d’idées littéraires !

j’y dis : ouai les débats d’idées c’est bien, mais avec 5 millions de chômeurs, 10 millions de précaires et 20 millions de pauvres, ce serait quand même mieux d’avoir des BMW…

il me répond : ach ! toujours dévaitistes les français, c’est pour ça que vous perdez toujours contre la mannschaft !

j’y répond : ouai en plus vous avez une bonne équipe de foot et en plus vous fabriquez des bmw

il m’dit : c’est vrai nous on a des Porsche, des Mercedes et des BMW, mais vous avez Angot, Enard et Droopy ! c’est ça la vraie richesse du débat d’idées ! avec des BMW on crée des emplois mais pas des débats d’idées !

qu’est-ce que vous voulez répondre à ça, en plus ils ont Merkel et nous on a le président culbuto…

même si on perd en foot question débats d’idées c’est vrai qu’on est meilleurs qu’eux.

rust cohle dit: à

« la vie dans les bois dit: 4 septembre 2015 à 20 h 36 min
Javert arrête un peu ton cinéma. Tu gonfles. »

ah ma copine !
elle est revenue mettre un peu d’ordre sur le blog de Mr Assouline, dire qui a le droit de… et qui n’a pas le droit de…

c’est qu’elle aime bien géré l’administration des blogs notre petite Eichmann.

allez vas-y Eichmann, dis-nous qui tu admets dans ton clan.

et après tu iras chercher tes petits liens sur internet, pour les mettre sur le blog de Mr Assouline, pour montrer que la petite Eichmann elle pense aussi.

tata dit: à

La « modération » refuse un avis sur Onfray et BHL.
Les colargols aiment les « penseurs »

tata dit: à

Surtout les « penseurs » français qui se disputent un enfant syrien.

rust cohle dit: à

« la vie dans les bois dit: 4 septembre 2015 à 20 h 36 min
Javert arrête un peu ton cinéma. Tu gonfles. »

t’as oublié les !!! ma petite fliquette.

je gonfle qui ? toi ?
parce que si je te gonfle c’est une bonne raison de continuer.

j’adore gonfler les petites fliquettes qui veulent faire régner l’ordre, accorder des laisser passer.

tu sais où tu peux te le carrer ton laisser passer ?

rust cohle dit: à

« la vie dans les bois dit: 4 septembre 2015 à 20 h 36 min
Javert arrête un peu ton cinéma. Tu gonfles. »

tu crois que c’est ton blog ici ?
que tu peux dire qui le droit de… et qui n’a pas le droit de…

dommage, dans les années 30 et 40 tes compétences de fliquettes auraient bien été utiles, mais maintenant c’est fini ma fliquette.

rust cohle dit: à

« la vie dans les bois dit: 4 septembre 2015 à 20 h 36 min
Javert arrête un peu ton cinéma. Tu gonfles. »

c’est que notre petite fliquette a des choses intéressantes à dire, elle !
elle va commencer par mettre ses petits liens internet pour montrer qu’elle sait tout plein de choses intéressantes, et ensuite…

allez, vas-y fliquette ! sors-nous une des tes pensées profondes comme tu en as l’habitude !

la vie dans les bois dit: à

Dis, Javert, tu fais du copier-coller de tes posts préparés à l’avance, ou alors tu es une dactylo hors pair ?

Non parce qu’à ce niveau de dexterité, sur la forme: chapeau !
Sur le fond, ma foi, tu t’es retrouvé avec un costume, trop grand taillé.

rust cohle dit: à

« la vie dans les bois dit: 4 septembre 2015 à 20 h 36 min
Javert arrête un peu ton cinéma. Tu gonfles. »

hého fliquette, tu es partie ?

allez, vas-y on attend ton commentaire !

rust cohle dit: à

« la vie dans les bois dit: 4 septembre 2015 à 21 h 23 min

Dis, Javert, tu fais du copier-coller de tes posts préparés à l’avance, ou alors tu es une dactylo hors pair ?
Non parce qu’à ce niveau de dexterité, sur la forme: chapeau !
Sur le fond, ma foi, tu t’es retrouvé avec un costume, trop grand taillé. »

non ça c’est nul, c’est de l’attaque ad hominem, ça vaut pas un clou.

sors nous plutôt une pensée comme tu en as l’habitude, qu’on rigole un peu, parce qu’avec toutes ces nouvelles tristes, il faut bien un peu rigoler ma petite SS.

Claudia dit: à

« en plus vous fabriquez des bmw »

Voiture matuvu pour commercial Pernod-Ricard.
Le bob est offert en prime.

Brigitte Fachot dit: à

Qu’attendent donc The Independant, Le Monde, Libération pour diffuser en première page des photos de décapitations de Daesh, que le monde prenne conscience de ce qui se passe tous les jours en Syrie¨et en Iraq ? Comment ? C’est du sensationnalisme ? de la démagogie ? Bon, bon, si vous le dites..

Phil dit: à

Faut avoir vendu quand même quelques bouteilles de Pernod avant de se payer la BM, miss claudia
Et les Renault, c’est des pédalos ?

Zoon dit: à

La rentrée littéraire, c’est tous les jours de l’année. La fameuse rentrée littéraire de l’automne avec sa ribambelle de prix et tout son battage n’a d’autre justification que commerciale. C’est le moment de l’année où, tels les plagistes ou les vendeurs de doudounes polaires, les éditeurs et les revues « littéraires » font le maximum de leur chiffre d’affaire. Par ailleurs, la question des hiérarchies en littérature est une complète foutaise. La question de savoir ce qu’il urge de lire, on s’en fout complètement. La seule chose qui compte, en littérature comme dans toutes les formes de divertissement, de l’Opéra Garnier à la fête à Neuneu, c’est de prendre son pied. Et que les gens prennent leur pied avec la soixantième nuance de grey, les poèmes de Mallarmé ou le premier nanard du jeune Tartempion, salué comme la révélation de la quinzaine par « la Quinzaine », c’est leur droit le plus strict.

rust cohle dit: à

« la vie dans les bois dit: 4 septembre 2015 à 20 h 36 min
Javert arrête un peu ton cinéma. Tu gonfles.
Fais comme d’autres et JB: mets toi une vidéo porno, sur internet et qu’on n’en parle plus. »

c’est dommage je t’ai coupé dans ton élan :

« C’est la première fois que j’entendais la voix de Christine Angot. C’était ce matin, sur la route. »

ça c’était passionnant.

« Elle ne va pas tenir longtemps la distance, avec des puants, comme B. Lehut. »

pourquoi tu l’écoutes s’il est puant ?

« Le journaliste qui pousse du coude les auditeurs »

comme toi ?

« hein t’as vu, et en substance »

et oui en substance…

: « J’ai toujours renâclé à vous lire. Et puis là, quand même c’est la première fois que vous parlez de votre mère. Ah l’amour d’une mère. Comme vous le lui avez montré, bien triste de ne pouvoir lui offrir qu’un collier de nouilles le jour de sa fête.Mais et l’histoire de votre père et de votre mère c’était quand même une histoire d’amour ? Ah mais vous pensez vraiment que la différence de classe sociale est une frontière infranchissable ? Allez lisez-nous la page 87, c’est celle que je préfère, l’annonciation faite à Marie »

vraiment désolé, j’aurais pas dû t’interrompre, c’est vraiment une histoire passionnante.

tu sais quoi la fliquette ? c’est passionnant, ébouriffant, époustouflant !

c’est une magnifique expérience de vie dans les arbres quand les singes écoutent la radio…

sors-nous en une autre, on s’en lasse pas.

D. dit: à

JC….. dit: 4 septembre 2015 à 21 h 03 min
_
image insoutenable, doublement, car culpabilisant des populations occidentales innocentes, relayée par des médias de merde, effectivement, beaucoup de planqués qui se tiennent très loin des souffrances qu’endurent une bonne partie des Français au quotidien. J’entendais il y a quelques minutes, sur France Info, un maire socialiste de Dordogne dire que les Français, majoritairement positionnés contre l’accueil massif de migrants issus de cultures radicalement différentes de la nôtre, et donc peu intégrables même à long terme, ces Français sont des gens « désorientés ». Ces propos sont absolument inadmissibles, il s’agit d’un renversement inédit; celui qui pense justement devient le « désorienté » et le véritable désorienté passe pour le juste. Intolérable. Les « migrants » ne peuvent être accueillis qu’après avoir vérifié qu’il sont effectivement des réfugiés, et pour une durée déterminée et courte, tout autre processus conduira évidemment à un chaos incontrôlable dans un pays déjà fortement malade de ses problèmes migratoires.

la vie dans les bois dit: à

Mes commentaires sur le livre de Christine Angot sont done.
Mes commentaires sur Eva sont done.

Les livres d’Azoulai et Enard, c’est fait: pas lus. Mais je sais pourquoi.

Et puis je vais prendre le temps d’explorer les livres des autres bienheureux.

A plus tard.

Claudia dit: à

Phil dit: 4 septembre 2015 à 21 h 31 min

Mais non, ya d’la BM pas très chère pour frimer au supermarket,en 60 mois ça le fait.

Vous avez une bmw Phil ?
Paraît qu’à part les comerciaux Pernod-Ricard ya aussi les vieux plus ou moins beaux qui cotisent.

Zoon dit: à

Faudrait pas croire que la littérature se confond avec les catalogues des maisons d’édition. Tiens, par exemple, dans « le Monde » daté du vendredi 4 septembre, j’ai lu une libre opinion de Guy Sorman (que je ne connais pas par ailleurs), qui, bien que tenant sur deux colonnes, me paraît à elle seule plus importante et signifiante que les oeuvres de M. Jean d’Ormesson publiées dans la Pléiade. La littérature, on s’en fout. Ce qui compte, c’est ce que les gens écrivent, la force, la vérité, la beauté de ce qu’ils écrivent, et rien d’autre.

Phil dit: à

Gnädige Claudia, certaines BM sont des aspirateurs à bonnes femmes. Vous avez dû rester coincée dans le tuyau.

rust cohle dit: à

« Phil dit: 4 septembre 2015 à 21 h 31 min
Faut avoir vendu quand même quelques bouteilles de Pernod avant de se payer la BM, miss claudia
Et les Renault, c’est des pédalos ? »

ne rigolez pas avec ça Phil !

si la rentrée littéraire est une richesse française il faut que les auteurs français fassent usage de leurs droits d’auteur pour acheter français !

c’est le minimum que nous puissions exiger.

regardez droopy, il roule en Bentley !
vous trouvez ça normal qu’un auteur français roule dans une voiture anglaise ?

elle est où l’exception culturelle française si dès que nos auteurs ont du pognon ils roulent dans des bagnoles anglaises ?

ne croyez pas qu’il s’agisse de protectionnisme commercial, il s’agit juste d’avoir un minimum de cohérence dans notre industrie éditoriale : un auteur français doit utiliser ses droits d’auteur pour rouler dans une voiture française, il n’y a qu’à légiférer, le rendre obligatoire, afin de retrouver un minimum de cohérence : à quoi ça sert d’avoir une richesse dans nos débats d’idées si cette richesse profite à l’industrie anglaise ou alleamnde ?

c’est comme Onfray qui roule en coccinelle, un VW, c’est son côté nietzschéen, il roule dans sa WV en écoutant du Wagner, est-ce que c’est sérieux ?

légiférons ! s’il n’y a que ça à faire, légiférons !
le peuple le demande !

rust cohle dit: à

c’est pas moi qui le dit c’est Monsieur Assouline !

tous les pays nous envient notre rentrée littéraire !
montrons-leur l’exemple !
que nos écrivains montrent l’exemple aux auteurs étrangers passent leur temps dans des françaises !
je veux dire dans des voitures françaises !

Widergänger dit: à

Je viens de lire le papier qu’Angot a publié en janvier dernier sur Houellebecq. Je dois dire que c’est sacrément futé comme analyse, remarquable. Et en lisant ce que Angot dit d’elle-même à travers ce qui la différencie de Houellebecq, j’ai pensé immédiatement à ce qu’écrit Eric Auerbach dans Mimesis sur la Bible et l’esprit juif. Et Angot, c’est d’une telle évidence dans tout ce qu’elle dit, elle vient du monde juif, parce qu’elle cherche à liore derrière les choses visibles les invisibles, tandis que Houellebecq les nie. Et en lisant Angot (qui est vraiment extrêmement intelligente) sur Houellebecq, j’ai compris pourquoi je n’aime pas Houellebecq. Au-delà du personnage, que je n’apprécie pas beaucoup non plus, c’est son mode d’être qui m’est profondément étranger. Parce que je suis comme Angot, je cherche à savoir, en général, ce que cachent les choses visibles pour aller vers les invisibles. J’ai le tempérament juif et romantique. Alors que Houellebecq c’est le contraire même du romantisme. Il s’en tient à la surface des choses parce qu’à ses yeux il n’existe rien d’autre que la surface des choses. Mais c’est une vraie vision du monde, qui remonte aux sophistes grecs et qui a aujourd’hui aussi pour penseur un penseur comme Clément Rosset.

Je n’avais pas vu le ONPC sur Angot. Mais c’était de haute tenue du point de vue critique littéraire. Et ça m’a convaincu que le roman d’Angot est vraiment un très grand roman. C’est lui qui mérite le Goncourt, c’est certain. L’aura-t-elle ?

En tout cas, il y a vraiment (c’est en regardant ONPC que je l’ai compris) deux grands courants de la littérature contemporaine française. C’est le courant juif romantique à la Angot (qui appartient à une certaine tradition française qui remonte dison à Mme de La Fayette avec l’analyse des causes des choses visibles dans l’anlyse psychologique) et il y a le courant Clément Rosset que représente Houellebecq en tant que romancier, qui nie qu’il y ait autre chose que le visible. Pas de double, comme dirait Clément Rosset. Pas d’arrière-monde, comme dirait Nietzsche. Angot c’est l’exacte contraire parce qu’elle vient de ses origines juives.

Les analyses de Yann Moix sont remarquables à la fois sur Angot et sur Houellebecq. Vraiment je suis agréablement surpris de la haute tenue intellectuelle et littéraire de cette émission que je méprisais un peu jusqu’à présent. Le niveau s’est nettement relevé. Tant mieux.

Phil dit: à

Rustcohle, la Bentley c’est la Rolls du pauvre. « Droppy » n’est pas loin d’une VW.

La vie des autres dit: à

Zoon dit: 4 septembre 2015 à 21 h 45 min

Je sens que Jeannot va bientôt nous vanter la joie suprême de lire un auteur né outre-atlantique élevé au Macdo et au Coca.
La vie en Provence doit être bien triste pour rêver d’un pavillon suburbain en bois, garage pour 2 voitures et pelouse.

La vie des autres dit: à

Phil dit: 4 septembre 2015 à 21 h 50 min
aspirateur à bonnes femmes.

Phil, rassurez-moi,vous ne les fréquentez pas.
J’espère que vous avez toujours respecté vos secrétaires, quelque soit leur sexe bien entendu.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il n’en reste pas moins,…qu’il y a trop de tapage,!…pour toujours tout nous en amener, les poubelles du monde en décharge sur l’Europe,!…
…et, puis on parle des verts, des dons, du commerce équitable,!…
…à chacun de tout les peuples, vous en avez à vous en prendre qu’à vous même,!…

…à la chasse,…libérez-vous de vos tyrans,…de surplus inventez vous en un, tout les matin,…pour précéder le chant du coq,!…aux leurres du bonheur au beurres,!…etc,!…pas mieux,!…

…vive la gloire éternelle de se foutre de  » tout « , dans l’univers colossal,…
…suivant,…
…aux  » augures « , du Goncourt,…etc,!…
…se pincé le nez déjà,…attendre qu’il pleut,!…ouf,!…tout est partis,!…au soleil,!…etc,…tout nu, tout bronzé, à nos saunas domestiqués,!…aux infra-rouge,…
…les marbres éternels de chairs  » Jacuzzi « ,…
…pas de cigare chérie, il y a des enfants,!…en plus avec la l’Angot qui se pointe, persiste, inceste et signe des livres,…
…les vacances aux jacuzzi-citron-endouille de la rentrée,…etc,!…
…mais, qu’est ce qu’on s’ennuie,…déjà,…
…entre deux courants d’air, mesurés équilibrés,…la porte du deuxième, Oui, ouverte en gondole,!…
…elle bouge toute seule,…c’est parfait,…l’équilibre aux vents pour laisser parler les dieux,!…que du tonnerre de Brest,!…enfin,!…

rust cohle dit: à

Phil et pas que les écrivains ! tous nos artistes !

je vais vous raconter une petite anecdote.
j’ai été écouté Minkowski, les musiciens du Louvre, je sais si vous êtes au courant le maire écolo de Grenoble leur a coupé leurs subventions (à raison).

je vais le voir à la fin d’une représentation et je lui demande « qu’est-ce vous conduisez ? ».
et là il le prend de haut, en me répondant « vous avez assisté au concert, je conduis un petit orchestre de 30 musiciens ».
Phil ,autant question livres je suis nul mais pour la musique il faut pas me prendre de haut ! on a failli en venir aux mains !
je lui dis « vous avez très bien compris ma question, vous conduisez quoi comme voiture ? »
vous savez ce qu’il répond ? une Audi !
mon sang n’a fait qu’un tour ! il a fallu qu’il me sorte de l’opéra manu militari sinon je lui en collais une ! un chef d’orchestre français qui roule en Audi !!!
vous y croyez vous ?
c’est ça la richesse culturelle française ?

il ne faut pas rigoler avec ça, c’est des questions hyper sérieuses, il faut légiférer pour obliger nos artistes à rouler dans des voitures françaises, point barre !

la vie dans les bois dit: à

4 sur 15.
J’imagine que c’était pour tenter de respecter la parité. Encore que dans le lot, il y en a bien 3 en trop. C’est triste à dire.

l'âge fatal dit: à

Widergänger dit: 4 septembre 2015 à 21 h 57 min

Pauvre petit vieux qui change d’avis à la vue d’une émission de divertissement.
Lecteur il se disait.

Widergänger dit: à

On pourrait presque écrire un nouveau chapitre de Mimesis du bouquin d’Erich Auerbach sur la manière de Houellebecq.

On pourrait aussi comparer Houellebecq et Georges Perec, et on se rendrait compte, me semble-il, que Perec, en dépit du point commun qui le rapproche de Houellebecq, à savoir l’analyse sociologique, il me semble tout de même évident que Perec appartient au courant juif romantique de la littérature française traditionnelle depuis le XVIIè siècle. Perec cherche à comprendre l’invisible derrière le visible, c’est tout à fait évident, je crois.

Widergänger dit: à

Pourquoi changer d’avis ? Non, j’ai pas changé d’avis.

dupont dit: à

Ben alors WG…vous avez toujours exprimé le plus grand respect, voire la plus grande admiration, pour Clément Rosset!

Que se passe-t-il?

Sergio dit: à

lettre à un ami allemand dit: 4 septembre 2015 à 21 h 05 min
vous fabriquez des bmw

Ils les fabriquent pas ils les creusent dans le sol…

Widergänger dit: à

Ben oui ! Mais Clément Rosset est un grand penseur. Je le pense toujours. Ce n’est pas pour autant que j’adhère à ce qu’il dit…! Vous voyez la nuance…?

rust cohle dit: à

Alba, rassurez-moi sur un point : vous ne défendez tout de même pas Angot à cause de ses « origines » juives ?

parce qu’entre Angot et welbec y’a quand même pas photo : welbec est un vrai écrivain, et Angot non !

Phil dit: à

En fait, dear Widergänger, vous adhériez manière post-it.

Widergänger dit: à

Je le dis souvent ici. Le plus grand penseur, à mes yeux, c’est Pascal. Pas Clément Rosset. Pascal parce qu’il pense qu’on n’a pas les moyens de penser.

On ne peut pas savoir qui de la Bible avec le courant juif romantique qui cherche l’invisible derrière le visible, ou du courant béhaviouriste à la Houellebecq/ Clément Rosset, a raison. On ne peut pas le savoir.

C’est pourquoi, d’ailleurs, Angot a tout à fait raison de dire qu’on peut aimer à la fois Angot et Houellebecq, quand bien même ils sont radicalement le contraire l’un de l’autre, dans leur manière d’écrivain et leur vision du monde.

Widergänger dit: à

J’adhère pas plus à Clément Rosset que je n’adhère aux sophistes grecs même si force est de constater que les Sophistes grecs sont de très grands penseurs.

Sergio dit: à

rust cohle dit: 4 septembre 2015 à 21 h 50 min
un auteur français doit utiliser ses droits d’auteur pour rouler dans une voiture française,

Evidemment ! Et je le prouve : si jamais i tombe en panne le soir il est pas loin des huit cents pages non prévues ça fait tourner l’édition et on est débarrassé d’une guimbarde…

Widergänger dit: à

Je ne pense pas qu’Angot soit juive au sens rabbinique du terme. Mais elle est tout à fait juive d’esprit. C’est à l’esprit juif que j’adhère. Non par choix mais parce que je pense instinctivement de cette façon. Alors, oui, j’adhère à Angot, en ce sens-là, parce qu’elle vient du monde juif.

rust cohle dit: à

Alba alors ça c’est ce qu’on appelle du clientelisme.

si Angot était goy et droopy jui vous défendriez droopy ?

j’y crois pas, vous seriez capable de lui trouver des accointances avec Rosset, tout autant qu’Angot, vous jouez avec les représentations Alba, vous êtes encore pire que ce que je l’imaginais.

rust cohle dit: à

ne me parlez de juiveries Alba, je suis mille fois plus juif que vous et vous me répugnez !

rust cohle dit: à

il y a une chose que vous n’avez pas compris parce que vous n’êtes pas vraiment juif Alba, c’est qu’être juif implique d’avoir une éthique !

l'âge fatal dit: à

Angot était nulle, depuis « elle vient du monde juif », donc elle est géniale et Rosset n’a qu’à bien se tenir.
Pauvre petit vieux.

Widergänger dit: à

L’âge fatal souffre de psittacisme aigu… C’est normal, c’est fatal quand on s’appelle Cheloux…

Widergänger dit: à

Laissez tomber, ça vous dépasse. N’êtes à la hauteur.

Widergänger dit: à

Qu’est-ce que j’en ai à faire que vous soyez plus juif que moi. Plus juif et en plus plus c…! Ça vous fait une belle jambe…

rust cohle dit: à

je ne m’appelle pas cheloux, arrêtez de me confondre avec tout le monde, ce que je veux vous dire c’est que si le peuple juif était à votre image il n’aurait jamais survécu 4000 ans !
l’éthique !

et c’est aussi ce que je reproche à Pierre Assouline : il sait pertinemment qu’Angot ne vaut pas un clou comme écrivain !

si vous voulez être juif il faut rester fidèle Alba !

le livre, l’écriture ce n’est pas pas du pipi de chat c’est une chose importante, c’est une chose sacrée !
l’écriture est sacrée Alba !

on ne peut pas dire n’importe quoi, naviguer à vue ne fonction des époques, il faut garder le cap et garder le soucis de l’exigence !
c’est ça être juif !

l'âge fatal dit: à

Widergänger dit: 4 septembre 2015 à 22 h 38 min
L’âge fatal souffre de psittacisme aigu… C’est normal, c’est fatal quand on s’appelle Cheloux…

Pauvre petit vieux, il ne sait même plus lire.

Widergänger dit: à

La différence entre un juif et vous, c’est que vous vous savez ce qu’est un juif !

la vie dans les bois dit: à

à 22 h 42 min

Franchement, prends une camomille, là.
Je ne vais pas trop te rappeler ces livres qui t’ont dépassé, dont les lecteurs se sont faire honnir.

Tu veux des noms ? ou le lien ?

hamlet dit: à

je sais bien mieux que vous ce que c’est d’être juif, c’est même pour ça que je n’ai jamais voulu l’être, je n’ai jamais voulu l’être parce que je ne sais que trop ce que c’est que l’être.

il faut pas jouer avec ces histoires, ce n’est pas drôle, nous ne sommes qu’une génération appartenant au cycle de toutes les générations, toute cette mascarade est un affront fait à ces générations, au lieu de lire Rosset relisez le livre d’Isaïe, le livre des consolations, mais moi je ne suis pas juif.
bah ce n’est pas grave Alba, Rosset-angot, Angot-Rosset, qu’importe, nous avons péché, d’autres générations viendront après la nôtre, et nous serons oubliés.

Widergänger dit: à

hamlet, ça métonnerait qu’on vous oublie. Vous savez bien qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.

Sergio dit: à

Ha ben vla autechose elle fait du bon travail elle se spécialise dans l’inceste c’est quand même un casuel déjà bien rembourré, ben en plus on lui en remet dessus juive communiste hezbollah colombophile scootériste polyglotte… On est jamais tranquille à ronger son os dans son coin dans ce bas monde… Finalement elle va laisser tomber l’inceste !

rust cohle dit: à

« la vie dans les bois dit: 4 septembre 2015 à 22 h 51 min
à 22 h 42 min
Franchement, prends une camomille, là. »

ma petite SS est revenue ?
alors tu en es où avec tes passe droits ?

tu distribues toujours les cartes ?
l’administration SS ?

tu te prends toujours pour Dieu ? toi tu as le droit ! toi tu n’as pas le droit !

mais tu nous as toujours pas sorti une petite pensée profonde comme tu les collectionnes ?

un petit coup de pompe ?
va prendre un petit jus d’orange, la vitamine C, tu vas voir tes pensées profondes vont ressurgir !

l'âge fatal dit: à

Widergänger dit: 25 août 2015 à 10 h 28 min
ni que Christine Angot soit juive ni qu’elle se définisse comme telle ni que la judéité joue un quelconque rôle dans son roman

Widergänger dit: 4 septembre 2015 à 21 h 57 min
Et Angot, c’est d’une telle évidence dans tout ce qu’elle dit, elle vient du monde juif,

Quoi entre les deux ?
Ruquier.

L’âge est ingrat

rust cohle dit: à

bon, c’est gonflant cette modération qui m’empêche d’insulter ma petite fliquette.

Widergänger dit: à

Oui, et alors; C’est nullement contradictoire quand on sait bien lire. C’est pas votre cas. C’est tout. Z’êtes incompétent, je vous l’ai déjà dit. Un C…pétant…

l'âge fatal dit: à

la vie dans les bois dit: 4 septembre 2015 à 22 h 51 min

Surtout ne changez rien Lavie, restez comme vous êtes, on vous aime ainsi.
votre babillage inepte nous fait du bien.
Vous êtes un bonheur somnifère pour nous tous.

l'âge fatal dit: à

Widergänger dit: 4 septembre 2015 à 23 h 13 min
C’est nullement contradictoire

Ah bon ! Vous pouvez développer ou vous dites cela par fanfaronade de petit garçon pris la main dans le pot de confiture.

L’âge est cruel mon pauvre WGG.

rust cohle dit: à

« Widergänger dit: 4 septembre 2015 à 23 h 02 min
hamlet, ça métonnerait qu’on vous oublie. Vous savez bien qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. »

redites moi juste qui est le borgne et qui est l’aveugle ?

parce que c’est ça le coeur de notre temps Alba : confondre l’aveugle et le borgne !

comment s’est passée votre rentrée ? vos asperger ?

vous oyez Alba, j’ai bien compris (je crois) le mécanisme qui rend déficient le fonctionnement de notre monde, mais il me manque encre un chainon, la fiction et le réel ne sont pas opérants dans la mesure où le seul paramètre qui joue c’est l’adhésion, l’adhésion est en soi plus importante que le fait de parler de fiction ou de réel, jusque là j’arrive à suivre mais il me manque encore un élément pour résoudre l’équation humaine, dommage que nous nous connaissions pas, vous auriez pu m’aider à écrire l’oeuvre qui permet de résoudre cette équation, nous aurions pu être amis, je crois, parce que même si vous ne m’aimez pas moi je vous aime bien, mais il y a un truc important à côté duquel nous sommes tous passés, un truc essentiel, qui permet de remette toutes les pièces du puzzle en place, la critique, la connaissance, le joie, le bonheur, la béatitude, la croyance, le savoir, la connaissance, le manque de lucidité, l’immaturité, l’infantilisme… tout ça c’est bon, c’est connu, mais il reste une chose importante, une chose évidente, qui est là devant nos yeux, à tous, mais nous n’arrivons pas à la voir, le problème est que nous nous perdons dans les détails, nos disputes portent sur des détails, mais là c’est différent, il ne s’agit pas d’un détail, mais quoi ? je vais réussir à trouver, même sans votre aide je trouverai.

Widergänger dit: à

L’âge est cruel en effet. Ya même des jeunes c… comme vous qui sont déjà concernés… Apprenez à lire.

l'âge fatal dit: à

Widergänger dit: 4 septembre 2015 à 23 h 22 min
Apprenez à lire.

Réponse non valable mon pauvre WGG,
c’est ce dont vous êtes accusé.

L’âge est ingrat même pour ceux qui rêvent lesmeilleurs d’entre nous.

l'âge fatal dit: à

P’tain de clavier

qui se rêvent les meilleurs d’entre nous.

Attila dit: à

« on peut aimer à la fois Angot et Houellebecq »

C’est mon cas, je les lis toujours avec plaisir et intérêt, et, pour la première, nul besoin d’être Juif pour cela : l’une et l’autre me parle d’ici et maintenant, je les comprends, me reconnais en eux et y trouve mon compte : l’une est pince sans rire, pas vraiment de l’humour juif, et l’autre franchement comique et désenchanté, l’un expliquant l’autre…

Widergänger dit: à

Ce que vous dites, Attila, est très juste aussi.

Pauvre France et voisins... dit: à

C’est vrai qu’il est fatigant l’autre taré coincé dans ses éternelles simagrées gniard n’ayant rien d’autre à seriner que l’éternelle complainte des carburant au facile et bien promu (par les bonnes écoles de today) soi-disant opprimés mais on se demande bien où. Une manière comme une autre d’avoir 40 ans de retard. D’ailleurs depuis le temps on se doute bien qu’il doit avoir l’âge politiquement correct requis pour jouer aux enfants rois (on n’avancera pas de chiffre vu que cela permet en prime de faire jouer aux grands donneurs de leçons ceux qui se font encore laver leur linge par maman). La misère la plus criarde reste ce qu’elle est, pas étonnant que l’autre puisse bien crever dans l’indifférence (et sans même se rendre compte pourquoi).

D. dit: à

Je confirme que Christine Angot est extrêmement intelligente, mais j’aime bien Houellebecq quand même. Je lis l’un et l’autre avec autant de plaisir et d’admiration pour l’œuvre, même s’il ne s’agit effectivement pas de la même chose.

D. dit: à

« Je ne pense pas qu’Angot soit juive au sens rabbinique du terme. Mais elle est tout à fait juive d’esprit. »

donc elle est très bien, et d’ailleurs très intelligente. on a compris mon Mimi.

D. dit: à

Tiens ben vous voyez, Attila, qu’on peut se rejoindre sur certaines choses, parfois.

D. dit: à

Bon je vais me coucher.

D. dit: à

Il y a quelque chose que j’adore chez Christine Angot, c’est ce côté petite fille qu’elle est restée, qui n’est pas sans rappeler Françoise Sagan par certains aspects, mais petite fille extraordinairement douée et fine.
Lorsqu’on pose une question à Christine, vous pouvez être sûre que la réponse sera celle d’un grand joueur d’échec. Elle joue 10 coups à l’avance et vous vous ferez surprendre de façon certaine.

D. dit: à

Je vais me pieuter. J’aime bien ce Rust cole, je ne sais pas d’où il sort, mais il est prometteur. Ce fut un plaisir de le lire aujourd’hui.

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Puisque ça angotise à donf vais vous donnez des nouvelles de par ici (enfin presque): chez les « nouvelles » élites politiques du pays après la phase d’adoration sarkozyenne des lumineux de la frange un bellâtre aimant se la jouer champion du cul en chaussettes sur commode dans le parti des cerveaux libres et responsables nous a fait dans le sous-Macron à Las Vegas. L’hystérie du copié-collé pro dans toute sa splendeur. Nous sommes tous sauvés. Amen.

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Ce fut un plaisir de le lire aujourd’hui.

Votre faible pour les petits points d’exclamation vous perdra.

sky sports dit: à

résultat du match: fliquette 0 – p’tit chef 0

Ouroboros dit: à

Vivent Marc-Édouard Nabe et Michel Bounan : ils sont l’honneur de ce pays de faux-derches et de trouillards !

Ouroboros dit: à

« Caroline Fourest, qui avait été pour beaucoup dans la noyade progressive du journal dans le racisme boueux, pouvait s’en donner à coeur joie, bien baver sur les Arabes. Quand on lui montra les têtes des deux frères Kouachi, elle dit : « Généralement, je travaille plutôt sur les cerveaux islamistes, vous voyez. Je ne travaille pas trop sur ceux-là. »
Elle avait l’habitude de « travailler » sur Ramadan, ma chère ! C’est-à-dire sur un prof, un universitaire, un bourgeois avec qui elle avait pu se mesurer chez Taddeï avant de cracher sur Frédéric bien qu’il lui eût offert ce plateau. En comparaison, les Kouachi n’étaient que des racailles, des pauvres. » – M.-E. Nabe, Patience nº2.

« Pas beaucoup de différence entre les dessins de Charb et les Guignols de Canal+, où Ben Laden parle avec l’accent de Barbès. Ils font croire que c’est de l’humour alors que c’est juste du racisme de beauf de gauche français. Le beauf de droite est raciste au nom du Front national, celui de gauche l’est au nom de la liberté d’expression… Au moins, Minute ne déguise pas son racisme en « droit au blasphème ». – M.-E. Nabe, Patience nº2.

« Pour cette couillophobe notoire de Fourest, un islamiste est forcément un bande-mou, un peine-à-jouir, un malbaisé… J’aime bien quand les Blancs racistes donnent des leçons de liberté sexuelle aux musulmans, expliquant tout leur « terrorisme » par la seule « frustration ». Alors que le frustré c’est Houellebecq qui se dégoûte lui-même tellement il a mal baisé toute sa vie ! C’est Onfray, le cul-serré qui a cherché toute sa vie à échapper à sa bobonne cancéreuse, et qui déteste le marquis de Sade pour ça ! C’est Zemmour qui est frustré parce qu’il s’est fait baffer toute sa jeunesse dans les cours de récré, et qu’il voyait les « bicots » partir baiser des filles à sa place ! Sans parler de Caroline, superfrustrée de pas pouvoir bouffer la chatte de toutes les Femens du monde, et surtout de ne pas avoir de bite pour mieux les fourrer ! » – M.-E. Nabe, Patience nº2.

JC..... dit: à

Avec le Marc-Edouard Nabe, je me heurte à un concurrent sérieux pour le titre envié de Prince des Cons …

Tout à une fin…

Me voici archi battu dans un domaine où je régnais sans partage. Quel glandu, le Nab’ !

Bloom dit: à

Vivent Marc-Édouard Nabe et Michel Bounan : ils sont l’honneur de ce pays de faux-derches et de trouillards !

Oui. Ce sont des visionnaires, des bâtisseurs, de grands voyageurs aussi, en permanence au contact du monde, qui parlent au moins 5 langues et aiment l’humanité dans son tremblé saltatoire. Et puis, pas franco-français pour 2 balles, ils ont le vaste monde pour terrain de leur JE. Lus par au moins 35 personnes, un signe certain de leur élection, il y lieu de penser que s’il existait un Panthéon pour mal-vivants, ils mériteraient tout de go d’y reposer, dans le fond glacial de ses bas-fonds, sous l’épaisse dalle, derrière les lourdes grilles.
Baveux homuncules que leurs thuriféraires!

JC..... dit: à

Eu égard aux mouvements qui agitent le monde en ce moment, tout ce tralala antique des Prix Littéraires Bidons divers et variés…. ça vous a un côté suranné, médiocre, trafiqué, tout à fait pitoyable.

Bonne journée !

Zoon dit: à

Il est dommage que, vu la proximité de la rentrée littéraire automnale, Michel Houllebecq ne soit pas en mesure de proposer au public son prochain livre, qui ne devrait paraître qu’en janvier prochain (espérons que cette fois, aucune coïncidence fâcheuse n’en perturbera la réception). Sous le titre de « Rémission », il s’agit d’une rétro-fiction anticipative : en 2027, suite à la programmation obligatoire des oeuvres de Joris-Karl Huysmans dans tous les établissements scolaires de France, la jeunesse d’origine musulmane se convertit massivement au catholicisme. Elu dès le premier tour avec le score impressionnant de 75,2 % des voix, le nouveau Président Gérald Ben Brasillach proclame la fin de la Ve République et l’avènement de l’Etat Français. Une série de mesures est immédiatement adoptée : rétablissement de la peine de mort; interdiction de l’avortement (passible de la peine capitale) et de toute forme de contraception; incitations financières au retour à la terre et aux familles nombreuses de plus de dix enfants; mise en place d’une politique discrètement antisémite (port de l’étoile jaune, exclusion de la fonction publique etc.). Ouverture de camps de rééducation pour les athées et les francs-maçons. Au cours de la grandiose cérémonie du transfert des cendres du Maréchal au Panthéon, le narrateur, déjà spécialiste de Drumont, se voit offrir par le représentant de Gallimard de diriger pour la PLéiade l’édition des oeuvres de Darquier de Pellepoix.

JC..... dit: à

Zoon-Jambrun,
votre scénario est, d’un point de vue prospectif, d’une banalité rare !…

Aucune étrangeté dans ce que vous imaginez. Fort peu d’imagination : Pétain au Panthéon ? et alors, l’endroit est plein à craquer de glands, y a même des femmes ! … Vous pouvez mieux faire !

t'en reveux ou t'en reveux pas ? dit: à

Pauvre Nabe !
Petit, maigre, sec, nerveux, binocles rondes de fonctionnaire nazi, regard d’enfant méchant qui a pris trop de taloches et médite sa vengeance dans son coin : le physique du collabo tel qu’on se l’imagine !
N’ayant pas eu l’occasion d’écrire dans Je suis partout (le drame de sa vie), il a finalement créé sa propre feuille de chou où il peut étaler sa bassesse morale et ses petites haines cuites et recuites.
Il aura couru toute sa vie après le scandale comme son maître en abjection Céline, afin de laisser une trace dans l’histoire littéraire.
Nabe ?? Le seul Aryen à s’être laissé gifler par un Juif sans broncher… La honte originelle, la tare fondatrice qui ne cesse de lui brûler les joues et explique tout son antisémitisme actuel. Parlez d’un courage ! Un couard qui fait l’apologie du dernier fascisme à la mode pour se prouver qu’il en a. Le fils d’un bouffon ne peut prétendre à autre chose que d’être un bouffon à son tour. Voilà votre héros, à votre image n’en doutons pas.

JC..... dit: à

Je veux bien que l’on considère les idées de Nabe comme concon (effectivement, il est trop à gauche pour mon goût…), mais ce qui est incontestable, c’est qu’il est BEAU ! J’ai été voir sa gueule sur Wiki : il ressemble à Dustin Hoffman.

Ce qui prouve que l’on peut être concon et bobo à la fois.

renato dit: à

« Un peu comme JB dit: 4 septembre 2015 à 8 h 50 min
renato dit: 4 septembre 2015 à 8 h 31 min
renato se réveille pour cracher.
L’âge ? »

Tiens, en voilà un qui nous fait son petit vomi nerveaux.

Bob dit: à

t’en reveux ou t’en reveux pas ? dit: 5 septembre 2015 à 8 h 05 min
Le fils d’un bouffon

Que Nabe soit un c.. d’accord, mais en quoi son père est-il un bouffon ?
Vous n’aimez pas la clarinette ?
C’est bien dommage.

Phil dit: à

Nabe a la verve décomplexée des fils d’immigrés ultramontains qui ont su entrevoir l’accès au pouvoir en moins de deux générations, comme ce premier belge inspiré d’Hadrien et Yourcenar. Ce n’est pas sans rappeler le destin familial d’une boutiquière fixée passage Choiseul pris dans les revers de la belle époque.
Reste que Nabe nous rappelle que ses passages dans l’émission de Polac années 80 voudront toujours mieux que les lamentables agitations d’un Ruquier à la solde de penseurs laquaïsés.

Le pauvre est un peu seul dit: à

renato dit: 5 septembre 2015 à 8 h 20 min

renato se réveille pour cracher.
L’âge ? »

renato dit: à

Tiens! un autre gamin nerveaux.

renato dit: à

Nerveaux ou bêtement merdeaux?

JC..... dit: à

Renato, toi pas français, hein ? un nerveau, des nervis …

renato dit: à

Bravo le soi disant scientifique!

JC..... dit: à

T’es nul, Renato, nul de chez nul…

renato dit: à

Scientifique? pfft! Pauvre petit mythomane…

Bien, assez joué, à demain.

JC..... dit: à

Aaaaah ! la p’tite mite mitée qui traite les Templiers du Calcul de mytho… ahahahaha !

t'en reveux ou t'en reveux pas ? dit: à

Marcel Zannini n’aura fait que singer les grands jazzmen, ses chansonnettes ne sont qu’une immonde parodie franchouillarde des grands standards du jazz. Un saltimbanque de cinquante-quatrième zone, comme son fils qui court après Céline et les géants de la littérature. Des bouffons de père en fils, donc, condamnés à faire des singeries toute leur vie pour amuser leur public. Malédiction familiale…

cqfd dit: à

Phil
 » à la solde de penseurs laquaïsés. »

phil n’est pas un penseur laïquisé

A chaque jour sa découverte dit: à

t’en reveux ou t’en reveux pas ? dit: 5 septembre 2015 à 8 h 55 min

Tiens une nouvelle burne.

ça s'arrange pas dit: à

hamlet va de mal en pis ces temps-ci-

JC..... dit: à

Faux.
Marcel Zanini était un brave gars, honorable joueur de biniou à l’époque, son fils lui apportant désormais, toute la joie nécessaire à un sympathique vieillard aux portes du Paradis.

de par le fait dit: à

« il peut étaler sa bassesse morale et ses petites haines cuites et recuites. »

c’est tout JC

Alex dit: à

t’en reveux ou t’en reveux pas ? dit: 5 septembre 2015 à 8 h 55 min
ses chansonnettes ne sont qu’une immonde parodie franchouillarde des grands standards du jazz.

Si vous évoquez « tu veux ou tu veux pas » (non-écrite par Marcel) comme un grand standard du jazz j’avoue être baba devant vos compétences dans le domaine.
Félicitations.

poncivement dit: à

le très saint souverain poncif n’a pas encore parlé d’ouvrir les portes de son immense palais luxueux aux malheureux dont les réfugiés, ni même de leur distribuer un peu de ses richesses mais il va sûrement y penser avec ses nouvelles lunettes

Enfin je crois dit: à

poncivement dit: 5 septembre 2015 à 9 h 29 min

Pourquoi ouvrir son palais alors que toutes les mosquées du Moyen-Orient sont grandes ouvertes à ces réfugiés.

poncivement dit: à

« Pourquoi ouvrir son palais »

Par charité chértienne bien connue voyons

« toutes les mosquées du Moyen-Orient sont grandes ouvertes à ces réfugiés. »
très drôle en effet pas un pour rattraper l’autre

christiane dit: à

Voici la fameuse chronique de janvier 2015 où Christine Angot dit ce qu’elle pense des romans de Michel Houellebecq :
http://www.christineangot.com/rendez-vous/presse/christine-angot-c%E2%80%99est-pas-le-moment-de-chroniquer-houellebecq
Plus que ce qui se cache derrière le réel, j’y ressens son aversion de l’humiliation (personnage de la mère dans son dernier livre, tout en expliquant son absence de révolte face à cet homme séduisant et cynique par un manque de confiance en elle qui l’aveugle dans ses jugements). Je pense aux deux séquences remarquées par W. dans l’émission de Ruquier On n’est pas couchés – bien qu’habituellement, elle cherche à susciter, à manier le scandale – concernant M. Houellebecq et C. Angot. Je viens donc de les regarder grâce au commentaire de W.
Les livres de C.Angot ? Comment traverser l’humiliation en tentant d’explorer ce qu’il y a dans la tête de celui qui écrase, humilie d’une façon perverse. Et cet impossible quand ce personnage – le père – est celui qui devait la faire rêver, lui permettre de sortir du « noir » de son patronyme pour aller vers plus de lumière. La reconnaissance d’un père « inconnu » aurait été alors réparation. C’est l’inverse qui s’est produit : il l’a enfoncée encore plus dans le « noir » et la boue. Son retour amont sur tous ces évènements en deçà de sa naissance lui permet de lui voler ce rôle de marionnettiste. L’écrivain est plus fort que ses personnages puisqu’il les crée, les dissèque, les fait parler. Dans la match « père-fille », elle l’emporte haut la main et ce faisant, innocentant sa mère avec tendresse.
Reste à explorer son écriture, si différente des livres coups-de-poing qui ont précédé. La prose hachée, minimaliste, percutante de ses précédents livres (je viens de lire L’inceste et Une semaine de vacances) semble avoir fait place à une écriture apaisée, différente, qui m’accroche moins… Le parcours en littérature de cet écrivain est balancé par ce qu’elle entreprend de difficile, de douloureux pour donner un sens à sa vie, la comprendre.
Tout cela mis en lumière par les entretiens dans la presse ou dans les médias à l’approche des prix littéraires. Ces prix et leurs batailles me laissent indifférente mais approfondir, grâce à leur répercussion, le travail d’écriture des écrivains est tout à fait passionnant.

J’ai toutefois une préférence pour les entretiens radiophoniques (mis à part B.Pivot Apostrophes, Max-Paul Fouchet, Pierre Desgraupes et Pierre Dumayet Lectures pour tous (entretiens que l’on peut revoir et écouter grâce au très riche catalogue de l’Institut National de l’Audiovisuel, où l’on était plus près de la conversation,).
A la radio, je me souviens, loin de l’obsession des visages, de ceux d’Alain Veinstein Les mots de minuit et Du jour au lendemain.

Quelques florilèges de Lectures pour tous :
Pierre Desgraupes :  » le visage d’un auteur pouvait, s’il exprimait vraiment quelque chose, être passionnant. »
J.Green : « Je crois que le roman se passe ou la source d’inspiration des romans se trouve dans les régions que nous connaissons très mal : c’est l’inconscient. Cette région très riche, très fertile, où nous ne voyons pas grand-chose au fond ».
Nabokov : « Eh bien moi, moi j’écris ce que je veux. J’ai écrit Lolita puisque je voulais l’écrire et je l’ai écrit. J’écris ce que je veux sans songer à un public éphémère. Mes lecteurs, mes lecteurs favoris, savourent le livre sans se préoccuper, je l’espère, de l’auteur qui est un gros bonhomme chauve, pas intéressant du tout. »

Les mots passent de l’écrivain à celui ou celle qui l’accueille et ensemble ils essaient d’élucider ce qu’est l’écriture du roman dont on parle mais la personnalité de l’auteur doit-elle l’emporter sur son œuvre ?

coup de chaud dit: à

JC a écrit : « Nabe trop à gauche pour mon goût »… ça on le savait déjà, tu radodotes… comme ton popote bouguereau le nabobot

likomenas dit: à

il y a aussi les auteurs laÏkisés like, like like trou la laÏkitou

coup de chaud dit: à

le grand spécialiste du jazz collabo sur ce blog c’est Benitoto le facho porquerollo

Température dit: à

Qu’il soit froid ou chaud le coup est toujours aussi ridicule.

la vie dans les bois dit: à

À quel moment, dans ce livre, « un amour impossible » , Rachel manifeste-t-elle un sentiment d’humiliation, à travers une phrase ou une action , même anodine, et raconté par sa fille?

likomenas dit: à

alors de grâce
P.ASSOULINE supplie qu’on lui épargne les poncifs, même ceux de la RDl

Soulmonster dit: à

Nabe est l’honneur de ce pays de collabos, de faux-derches et de trouillards ! Vive Nabe ! A bas Fourest, Val et tous les autres racistes !

Nabe est la seule lueur d’espoir de cette calamiteuse rentrée littéraire !

la vie dans les bois dit: à

Autre question. Que pensez- vous du fait de conserver , pour la fille devenue majeure, le patronyme du père, ici Angot, plutôt que celui de sa maman ? À part le fait de se trouver alphabétiquement en tête de listes, scolaires, administratives, ou autres.
Signalons à Moix, qui à defaut de dire des trucs intelligents, se pique d’un obscur concept d’onomastique, que noir ou obscur, en allemand s’écrit schwarz. Et pas Schwartz.

la vie dans les bois dit: à

Ma question subsidiaire de 11h13 est plus difficile. Pour Christine.

Soulmonster dit: à

Nabe ne fait pas l’apologie du « dernier fascisme à la mode ». S’il défend Daech c’est parce qu’il considère que les Arabes ont raison de se battre contre l’emprise occidentale sur leur territoire. Daech se bat contre le colonialisme, ce n’est pas du fascisme. Les fascistes sont ceux qui crachent sur les Arabes, comme la Fourest, Val et leurs complices.

Widergänger dit: à

Non, c’est vous qui crachez sur les Arabes en défendant Daech !

Widergänger dit: à

La vie dans les bois commence à se poser des questions sur ses capacités de lectrice. Bien. On progresse…

Attila dit: à

Merci Christiane, bougrement intelligente en effet, WGG, la critique de Houellebecq par Angot : Le premier nous tend un miroir, la seconde s’y baigne en profondeur !

Attila dit: à

Puisqu’on en est aux confidences, il y en a une aussi dont on ne parle jamais ici, que j’aime bien également : Amélie Nothomb !
D’ailleurs, ces trois-là figurent dans mes goûts de…
Mes petits ready digest qui sont un peu comme ma bibliothèque idéale ?

sam dit: à

Widergänger dit: 5 septembre 2015 à 11 h 36 min

daech fasciste

Zoon dit: à

Nabe ne fait pas l’apologie du « dernier fascisme à la mode ». S’il défend Daech c’est parce qu’il considère que les Arabes ont raison de se battre contre l’emprise occidentale sur leur territoire. Daech se bat contre le colonialisme, ce n’est pas du fascisme. (Soulmonster)

Daech est l’un des produits de la politique des conservateurs américains au Proche-Orient, politique dont les sommets d’imbécillité ont été atteints à l’époque des Bush, père et surtout fils, copiés, un peu plus tard, en Libye, par Sarko. Honneur à Chirac pour ne pas avoir emboîté le pas de Bush fils dans son équipée irakienne. La moindre des choses, pour les Occidentaux, serait en effet d’accueillir tous ces malheureux réfugiés que les politiques aberrantes de leurs dirigeants ont jetés sur les routes. Enfin, il semble que les Républicains et le lobby pro-israélien en seront pour leurs frais dans l’affaire de l’accord avec l’Iran; c’est toujours ça de pris.

Widergänger dit: à

Pour une fois Zon Zon ne dit pas que des bêtises…

la vie dans les bois dit: à

Je vais formuler autrement, car il faut penser à ceux qui sont en classe maternelle en 5eme transition
La fille de Rachel nous raconte à la télé ke sa maman à été humiliée. Illustrez à l’aide de passages de son livre, comment sa maman manifeste ce sentiment d’humiliation.

Question pour les champions, ceux qui ont lu :que pensez vous du fait que Christine n’ait pas souhaité reprendre son nom de naissance si le nom de son papa lui a été imposé?

Et enfin pour ceux qui regardent la télé le samedi couchés: comment Moix traduit obscur en allemand ? schwarz où Schwartz?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…alors, sur ce cadavre de la république de toutes les hontes sous tapis,!…
…elles sont bonnes, les mêmes voies du seigneur,!…
..toutes ces contrariétés sataniques au Goncourt que diable,…à se dégouter de toucher un livre,…
…le mieux, encore des carottes et des cornichons,!…etc,!…
…voir savoir ignorer,…d’abord la santé,…etc,…

CQFD dit: à

Comme d’habitude, beaucoup de commentaires en direct de… Marseille… Les travaux de certaine « université » d’été n’ont pas dû démarrer.

Attila dit: à

L’Europe devrait envoyer tous les émigrants aux Etats-Unis ?

Attila dit: à

Le patronat, notamment allemand, se frotte les mains : laissez venir à nous toute cette main d’oeuvre bon marché !

pfff dit: à

laissez venir à nous toute cette main d’oeuvre bon marché !

ah vous croyez qu’ils seront sous-payés ? ( et qu’il vaudrait mieux les virer)

Phil dit: à

En France, dear baroz, il y a de quoi construire mais pas d’argent pour payer.
Sûrement de nombreux ouvriers qualifiés parmi ces migrants, qui feront souche en Bavière ou Bade-Wurtemberg et contribueront a creuser l’écart avec la France.

dupond dit: à

La lecture du texte d’Angot mis en ligne par Christiane décourage la critique, tellement les niaiseries et les contre-vérités y abondent. Un exemple: quand MH dit que « quand on écrit » on ne juge pas, on ne peut pas juger, évidemment qu’il a raison…Si l’écrivain jugeait en écrivant, le roman deviendrait un prêche engagé, autrement dit un roman raté.

Voir aussi son commentaire sur « la panne érectile et la sécheresse vaginale ». Pourquoi se sentirait-elle humiliée par cette observation qui concerne autant l’homme que la femme et pose tout simplement d’une manière crue et lapidaire la question du vieillissement à deux?

Ah oui, que ceux qui viennent « chercher dans un livre, le sentiment, réciproque, que quelqu’un qui n’a rien à voir avec soi est son frère humain » lèvent le doigt…

Quant au romantisme juif (s’il existe) dont a parlé WG, c’est en avoir une idée très médiocre que de le voir dans l’exposé d’une banalité crasse qu’il faudrait aller au-delà des apparences et lancer des grands seaux dans le vide…

Tout est comme ça et nos grands intellos de la RdL la trouve très intelligente.

La vérité et le non dit de tout cela est le bon vieux principe « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». La haine de Houellebecq, insupportable de talent et de succès et auquel on prête des idées « nauséabondes », est la chose du monde la mieux partagée…

william dit: à

« Sûrement de nombreux ouvriers qualifiés parmi ces migrants,  »

beaucoup d’intellectuels paraît-il, parmi ces réfugiés

william dit: à

christiane dit: 5 septembre 2015 à 10 h 01 min

merci pour le lien

Parmi d'autres dit: à

william dit: 5 septembre 2015 à 13 h 07 min
beaucoup d’intellectuels paraît-il, parmi ces réfugiés

Environ la moitié de la population syrienne est considérée comme réfugiée (près de 12 millions) qu’ils se trouvent parmi eux des ouvriers qualifiés et des intellectuels paraît assez logique.

Phil dit: à

Beaucoup d’intellectuels iraniens sont arrivés en France après le départ du Shah. La plupart n’ont pas retrouvé une activité « d’intellectuel ».

Nollet dit: à

« La haine de Houellebecq »
Dupont.

Pourquoi la haine?
Seulement la constatation que c’est un écrivain assez banal (après 150 pages) qui sait parfaitement organiser sa promotion.

Angot se situe d’ailleurs sur le même créneau et maîtrise elle aussi son sujet.

Les médias ont besoin d’eux pour vendre, ils ont besoin des médias pour exister.
Le monde littéraire est donc parfait.

Le duo Onfray/BHL fonctionne d’ailleurs à l’identique..

Zoon dit: à

MH dit que « quand on écrit » on ne juge pas, on ne peut pas juger, évidemment qu’il a raison…( Dupond)

Ouais… Quand, dans ses livres, Houellebecq décrit l’inanité et la sottise des recettes de bonheur dont nos sociétés consuméristes nous incitent à nous contenter, évidemment qu’il nous incite à les juger, les ayant déjà jugées lui-même. Quand, dans « Une semaine de vacances », Christine Angot raconte, de la façon la plus neutre, ce qui s’est passé entre son père et elle, évidemment que son récit prépare à porter sur le comportement du père un jugement légitimement impitoyable. Tous les grands romanciers avant eux ont fait de même, Gide, Mauriac, Bernanos, et, avant eux, Stendhal ou Balzac. Ils nous invitent à juger… sur pièces, et le jugement auquel ils nous préparent, c’est celui que, les premiers, ils ont porté. Toute grande littérature est une littérature engagée mais ce qu’on appelle d’habitude « littérature engagée » n’est que la réduction simpliste de cet engagement-là, qui n’est sans doute rien d’autre que l’engagement de l’écrivain au service de la vérité.

Nollet dit: à

« Au lendemain des attentats, je me suis dit, tant pis »
Angot

Elle s’est surtout dit Ouf !
Enfin une bonne raison, surtout ne pas la louper, ce serait trop bête.

la vie dans les bois dit: à

« La lecture du texte d’Angot mis en ligne par Christiane décourage la critique, tellement les niaiseries et les contre-vérités y abondent. »

de quelle critique s’agit-il ?

Si on lit bien, C.A. a refusé de faire une chronique de commande sur les ouvrages de Houellebecq. Un mois avant qu’un hasard criminel vienne renforcer des sentiments exacerbés.
Elle ne l’aime pas.
Elle le dit.
Elle ne le lit pas.
Elle l’explique même. Se basant sur d’autres éditoriaux people à scandale…

En conclure que pour faire une chronique littéraire, il faut aimer, eh bien … Comment ? Il faut aimer l’auteur ?

Alors elle dit un gros mot aux lecteurs de Houellebecq. Et ça c’est pas gentil.

Car moi, je la lis aussi Christine. Mais j’ai bien l’impression que personne ici, n’a lu son dernier roman.
Sinon, j’aurai eu au moins une réponse à mes questions.

la vie dans les bois dit: à

J’aurais zeu, car pour l’instant je ne l’ai pas zeue.

la vie dans les bois dit: à

C’est vite fait Phil, ce reportage à 12 h 58 min.

Bloom dit: à

Le duo Onfray/BHL

N’importe nawak.
Le premier est totalement inconnu hors de France, et n’arrive pas à la cheville existentielle et intellectuelle du second.

Béfer dit: à

vous avez autre chose qu’un troll qui farte?

Attila dit: à

« Houellebecq, lui, à partir du moment où il arrive à définir des types sociaux qu’il réduit à leur physique et à leur discours ça lui suffit, il les promène dans son dispositif comme des Playmobil »

Non, non, LVDLB, elle a bien lu Houellebecq, Angot, et elle en fait une critique en profondeur, comme on aimerait plus souvent en lire sous la plume des critiques professionnels (suivez mon regard).
Ce qu’elle dit des personnages de Houellebecq est assez juste, qu’ils s’appellent Pierre, Paul ou Michel, ses héros, ses narrateurs surfent tous sur la vague. Un peu comme les hétéronymes de celui que par commodité on appellera ici D. (qu’il le prenne comme un compliment !). Sous ses divers pseudonymes on trouve des personnages de papiers un peu inconsistants et des sempiternelles variations de toutes ses frustrations : il y a D., le puceau-catho ; JC, le libéral-facho ; ueda, l’universitaire sinologue ; Chaloux, le pianiste contrarié ; Hamlet, le philosophe anti nietzschéen et anti Onfray…

Bloom dit: à

S’il défend Daech c’est parce qu’il considère que les Arabes ont raison de se battre contre l’emprise occidentale sur leur territoire. Daech se bat contre le colonialisme, ce n’est pas du fascisme

Pantin. Daech tue des Arabes, chrétiens, musulmans, chiites, sunnites. Ils ont décapité un des tout meilleurs archéologues au monde. Ce sont des fascistes et comme tous les fascistes, ils sont responsables de massacres à grande échelle contre leur propre peuple; comme tous les fascistes ils seront vaincus par plus fort qu’eux. T’auras plus que tes yeux pour pleurer, DuNabe.

Attila dit: à

Et le point commun à tous ces personnages, leur muse de caniveau, Daaphnée, elle, pour le coup, mieux définie, plus réellement palpable !

la vie dans les bois dit: à

Barozzi, si vous appelez un « point de vue épidermique » de la critique littéraire, libre à vous.
J’ai une autre idée de la critique littéraire.
Les personnages de Houellebecq ?, mais de quel Daniel causez-vous donc ?

la vie dans les bois dit: à

… Il ne faut pas oublier, -non plus !- que Christine Angot est allée à « bonne » école, pour ce qui est de la chronique journaleuse parisienne…

Les intellos de Bloomy dit: à

« la cheville existentielle et intellectuelle du second. »
Bloom

Une marionnette qui s’agite et qui malheureusement peut mener à des désastres.

Attila dit: à

« D’après le narrateur de Soumission, la littérature, art majeur de l’Occident, est en train de mourir. Il n’explique pas pourquoi. Houellebecq non plus. Ils le décrètent. »

Attila dit: à

« point de vue épidermique » dites-vous, LVDLB ?

Pauvre de lui dit: à

« Sous ses divers pseudonymes on trouve des personnages de papiers un peu inconsistants et des sempiternelles variations de toutes ses frustrations : il y a D., le puceau-catho ; JC, le libéral-facho ; ueda, l’universitaire sinologue ; Chaloux, le pianiste contrarié ; Hamlet, le philosophe anti nietzschéen et anti Onfray… »
Barozzi

Et sous Barozzi il y a quoi ?
Rien, un néant recopieur.

la vie dans les bois dit: à

barozzi, oui, et alors ?
Une fiction politique en 2022, dont vous n’avez rien lu ? Que des extraits pour vos « goûts » ?

Attila dit: à

On y apprend de bonnes choses à l’école des journaux, LVDLB !

« Le but, à travers la littérature, n’est pas de nier l’humain ni de l’humilier. Le roman c’est la suspension du mépris. La société a des pulsions mortifères qui l’ont conduite à porter aux nues Marine Le Pen, Zemmour et Houellebecq, dans une suite logique, MLP, l’action, Z, le raisonnement, H, la rêverie, ça ne nous oblige pas à faire le même choix. »

la vie dans les bois dit: à

Michel Houellebecq a indiqué que son roman aurait été plus méchant, si écrit après janvier 2015. Vous imaginez ce miroir qu’il vous aurait tendu ? Déjà qu’entre grandes gueules et moi-je, il y a trop de monde .

Attila dit: à

« Et sous Barozzi il y a quoi ? »

Une personne bien définie, qui, avec Annibal et Attila, te la met en profondeur !

la vie dans les bois dit: à

Et puis quoi, pour un écrivain, faire en sorte d’éviter sur un plateau télé, un autre écrivain, au motif qu’on ne l’aime pas. Pourquoi pas ?

Attention barozzi, je n’ai pas comparé Christine Angot avec Eddy taque d’la geule.

Ou ya pa gou ya pa ga dit: à

Pour Nabe, Daech est le vrai islam. Il l’écrit noir sur blanc. Il se réjouit des exactions contre les chrétiens, chiites et mécréants, souhaite la défaite des Kurdes, rêve de l’anéantissement d’Israël, bref c’est un porc et un lâche, qui, sentant le vent tourner, et devant la résistible ascension du Califat, parie sur la victoire de l’ennemi, pour ne pas finir sous le couteau de Djihad John.
Nabe préfère vivre à genoux que mourir debout. Il finira en fuite dans les zones tribales du Waziristan, où avec un peu de chance on le retrouvera décapité et les couilles dans la bouche (s’il en a). Cela fera une belle photo-souvenir. Je vous souhaite le même sort.

Bloom dit: à

指鹿為馬 (zhǐ lù wéi mǎ) = « faire passer un daim pour un cheval », célèbre proverbe chinois sur le maniement du mensonge.
Le premier ministre du deuxième empereur Qin (IIIe s. av JC), voulant tester la loyauté de ses fonctionnaires, leur présenta un daim en déclarant « voici un cheval ». Ceux qui refusèrent de voir autre chose qu’un daim furent immédiatement mis à mort.

la vie dans les bois dit: à

C’est qui Nabe ?

Tetram dit: à

Attila dit: 5 septembre 2015 à 14 h 38 min
« Sous ses divers pseudonymes »

Pour nous les trolls il ne reste que Clo-clo et baroz pour sortir les pires âneries à notre sujet.
Tristesse,
TKT nous manque, beaucoup.
Bien sûr sa couche était épaisse, mais parfois une lueur d’humour venait égayer ses propos et ses récits de voyages ne manquaient pas de charme (même à l’insu de son plein gré)
Maintenant il nous reste les ersatz.
Uniquement stupides.

la vie dans les bois dit: à

En maths, les dilemmes donnent lieu à de sacrées formulations.

Du temps où..... dit: à

« Annibal et Attila »

Jacky se rêve (rêvait) grand et puissant,
mais toujours vaincu.

Le secrétaire du Boug' dit: à

« mais toujours vaincu »

Pourquoi se limiter à vingt ?

Sergio dit: à

Attila dit: 5 septembre 2015 à 12 h 47 min
Le patronat, notamment allemand, se frotte les mains : laissez venir à nous toute cette main d’oeuvre bon marché !

Houi mais ça va durer un quart d’heure… Après ils auront des grosses Corvette comme tout le monde !

la vie dans les bois dit: à

Ce qui me fait rire, vous allez trouver cela très bête, c’est que Angot-Houellebecq à la télé, était en quelque sorte la « rencontre évitable ».
P’tit clin d’oeil page 14.

Et la réponse à l’une de mes questions, je vais vous la donner.
Oui, Rachel a été humiliée.
Une fois. Mais terrible.
Par son père.

Sergio dit: à

Caniveau caniveau ça dépend y en a qui sont hauts comme les bouquins de la photo, là… Ca me fait râper le sabot de ma Yam !

Jacques Chesnel dit: à

en passant… personne ici pour commenter « Les trois sœurs », remarquable film de Valéria Bruni-Tedeschi avec trois merveilleuses interprètes ; à noter la dédicace bienvenue à Patrice Chéreau n’en déplaise au ratiocineur de service

la vie dans les bois dit: à

Pour ceux qui suivent, c’est page 36.

JC..... dit: à

Ou ya pa gou ya pa ga dit: 5 septembre 2015 à 15 h 09 min
« Pour Nabe, Daech est le vrai islam. »

Pour moi aussi !
Les autres n’ont qu’à se reporter au Livre …! Une lecture saine.

question dit: à

des pages sur le mensonge aussi ?

likomenas dit: à

hatzfeld a répondu que son travail sur le rwanda avec les enfants l’avaient éclairé sur le mensonge:j’ai l’intention de le lire celui-là aussi

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: à

en passant…

Et en attendant de pouvoir le faire ailleurs que sur… quoi en fait ?

JC..... dit: à

« en passant… personne ici pour commenter « Les trois sœurs », remarquable film de Valéria Bruni-Tedeschi avec trois merveilleuses interprètes ; à noter la dédicace bienvenue à Patrice Chéreau n’en déplaise au ratiocineur de service » (Chesnel, roi de la rillette)

T’es une langue de péripatéticienne, Jacques !

Le ratiocineur est un bon homme, alors que tu n’es qu’un fourbe à bout de souffle…uhuhu !

likomenas dit: à

l’avait éclairé (le travail)

Sergio dit: à

« pour qui sait les espérer sans les guetter. Ce qui est le propre de l’inattendu. »

Serait-ce une des multiples manières de définir la zone grise ?

Parce que si on guette, on guette. On n’espère dans aucun sens… Au pire on boit ! Et comme cela l’inattendu n’existe pas. Tiens ça me fait penser que c’est un terme fort prisé de la littérature russe : quand on a dit « неожиданный », on a tout dit comme on dit…

JC..... dit: à

Il est clair que l’Europe mérite son destin : la Soumission la plus dégradante à l’Islam des Envahisseurs, le plus liberticide des système totalitaire.

Bravo, les nains humanistes ! Vous avez gagné.

Jusqu’à la prochaine fois …!

Colportage de légende dit: à

Bloom dit: 5 septembre 2015 à 15 h 09 min
Ceux qui refusèrent de voir autre chose qu’un daim furent immédiatement mis à mort.

Légende à la c..

Ceux !
Celui qui refusa de voir autre chose qu’un daim fut immédiatement mis à mort.

Les autres pas si c… ont immédiatement vu un cheval.

Il n'est pas très clair dit: à

JC….. dit: 5 septembre 2015 à 16 h 57 min
Vous avez gagné

Ils ont gagné quoi ?
Ou perdu quoi ?

JC..... dit: à

En terre de soumission, les nains humanistes ont gagné ce qui constitue leur credo de crétins érudits : l’égalité rêvée !

C’est à dire pour leur maître, plus pragmatiques, l’esclavage et la servitude !

de nota dit: à

dans l’article teleramesque, Angot dit:

« la perception que chacun peur ressentir infiniment le fait d’être un humain. »

C’est très joli; mais ce qui me turlupine c’est l’emploi du mot « humain » , hier on aurait dit: le fait d’être un homme…depuis quelques années on utilise beaucoup le mot « humain » et aussi bien pour qualifier un livre: les écrivains écrivent des livres humains, très humains, voire d’une vraie humanité.

En voici une illustration assez édifiente et pas seulement parce qu’on y trouve employé le mot « humain »…

Article du Monde, le 03-11-2005

Le prix Renaudot 2005 a été attribué à Nina Bouraoui pour « Mes mauvaises pensées » (Stock), a annoncé, jeudi 3 novembre, le jury au restaurant Drouant à Paris. Elle a obtenu 6 voix contre 5 à Alain Mabanckou pour « Verre cassé » (Le Seuil). Le jury compte 10 membres mais la voix du président compte double en cas d’égalité.

« Mes mauvaises pensées » est le récit d’une confession dans le huis-clos du cabinet d’un psychanalyste, où il est question de l’enfance algérienne de l’auteur et des aléas de sa vie amoureuse. Nina Bouraoui, qui a passé les 14 premières années de sa vie en Algérie après être née en 1967 à Rennes d’un père breton et d’une mère algérienne, parle aussi dans son livre des questions qui la hantent depuis toujours comme l’amour, l’homosexualité, la famille.

« Je suis assez bouleversée, je ne me rends pas vraiment compte », a confié Nina Bouraoui. « C’est une longue déclaration d’amour de 300 pages à la vie, à l’Algérie, à la France, à l’écriture. C’est un livre très humain, sur les séparations, sur les rencontres, et surtout c’est un long travail littéraire, et ça j’y tiens beaucoup ».
« Nina Bouraoui est un grand écrivain, c’est quelqu’un qui a une carrière devant elle. C’est une voix forte de la littérature d’aujourd’hui », a commenté l’écrivain JMG Le Clézio, membre du jury. « C’est un roman très spontané, très authentique, très près de la vie », a-t-il ajouté, soulignant la « sincérité » du livre.

Il n'est VRAIMENT pas très clair dit: à

JC….. dit: 5 septembre 2015 à 17 h 11 min

Mais s’il y a égalité, il n’y a pas de maître.

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