Poncifs de rentrée
589 : surtout, ne retenez pas ce chiffre. On hésite à l’achever d’un point d’exclamation ou de trois points de suspension. Dans le premier cas, on oscillerait entre l’admiration et l’exaspération ; dans le second, on inclinerait tant au soulagement qu’à la complicité. Toutes choses trop ambiguës. Le fait est que ce chiffre est de nature à vous dégoûter des livres. C’est le nombre de nouveaux romans français et étrangers qui vont nous tomber dessus entre la mi-août et la fin octobre. On connaît de pires épreuves. Le reste du monde nous envie celle-ci. Car s’il est un rituel typiquement français, c’est bien notre rentrée littéraire.
C’est aussi un marronnier. Ce qui signifie que ses branches ploient sous les lieux communs. Alors de grâce, évitons-en quelques uns.
- On prend presque les mêmes et on recommence. Mais non ! (enfin, pas tout à fait). Il est certes inévitable que lorsqu’on suit dès ses débuts une œuvre en devenir, et que son auteur se manifeste en moyenne tous les trois ans, les mêmes noms reviennent régulièrement dans les librairies et les journaux. Mais la découverte étant (enfin, en principe) la vocation d’un éditeur, la plupart des maisons s’attache à publier des premiers romans dont les auteurs sont par définition des inconnus, du moins lorsqu’il s’agit de littérature et non de coup médiatique.
- La moisson est médiocre. Une partie de la critique littéraire, toujours la même, a le monopole de cette complainte. Laissons-la lui. La rentrée ne peut pas être médiocre pour deux raisons : d’une part parce qu’étant donné l’extrême diversité des grandes et petites maisons(mais non, toutes ne sont pas dans le triangle des Bermudes de Saint-Germain-des-Prés), de l’origine des auteurs qui y sont publiés (beaucoup plus de manuscrits arrivés par la Poste qu’on ne le croit), des genres pratiqués (il n’y a plus que l’auto-journal pour croire encore à l’auto-fiction), on ouvre enfin les fenêtres depuis quelques années ; d’autre part parce que ce qui nous arrive de l’étranger traduit dans notre langue étant déjà passé là-bas par le tamis de la critique et du public, on nous envoie donc le meilleur (enfin, il faut l’espérer). On ne nous fera pas croire qu’il n’y a rien à sauver, rien de remarquable, dans ces centaines de nouveautés.
- Tout est joué d’avance. Vaste blague à laquelle les forums sur la Toile et l’obsession du complot donnent un nouvel élan, hélas. Or tout éditeur en fait l’expérience à chaque rentrée : on ne sait jamais rien du sort d’un livre. Après coup, il y a toujours un monde fou pour expliquer pourquoi il était évident que tel ou tel rencontrerait le succès ; mais avant, personne, et pour cause. Tout membre d’un des jurys littéraires de l’automne vous le confirmera à commencer par ceux du Goncourt : le plus souvent, tout se joue sur le fil à la dernière seconde. Ce qui n’empêchera pas certains observateurs, toujours les mêmes, d’affirmer avec beaucoup d’assurance et un air entendu que « c’était plié » depuis le mois de juin, avant même que les jurés aient lu. Les jurés ont d’ailleurs établi leur liste ce matin et bien malin celui qui se risquerait à un pronostic. (lire ci-dessous)
- La rentrée est sans surprise. Quand on est blasé à ce point, et que cette lassitude est récurrente d’année en année, que l’on soit critique, libraire, éditeur ou simple lecteur (enfin, cochon de payant), c’est signe qu’il est temps de passer à autre chose. Mais si nul n’est obligé de lire, nul ne doit nous en détourner. Toute rentrée littéraire recèle des pépites pour qui sait les espérer sans les guetter. Ce qui est le propre de l’inattendu.
- On publie trop de livres. Mais qui s’aventurerait à fixer un chiffre raisonnable ? Et au nom de quoi ? De quel critère ? Nonobstant les pratiques de cavalerie de certains éditeurs, décréter dans un monde en crise qu’on publie trop de romans est un réflexe d’enfant gâté et de nation riche. Pourvu que ça dure.
Alors oubliez le chiffre de l’avalanche annoncée, oubliez les poncifs de la rentrée, et appropriez-vous plutôt le beau mot de Borges : « Que d’autres se flattent des livres qu’ils ont écrits, moi je suis fier de ceux que j’ai lus ».
P.S. La première sélection de l’Académie Goncourt (par ordre alphabétique)
Christine Angot Un amour impossible Flammarion
Isabelle Autissier Soudain, seuls Stock
Nathalie Azoulai Titus n’aimait pas Bérénice P.O.L.
Olivier Bleys Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes Albin Michel
Mathias Enard Boussole Actes Sud.
Nicolas Fargues Au pays du p’tit P.O.L.
Jean Hatzfeld Un papa de sang Gallimard
Hédi Kaddour Les Prépondérants Gallimard
Simon Liberati Eva Stock
Alain Mabanckou Petit piment Seuil
Tobie Nathan Ce pays qui te ressemble Stock
Thomas B. Reverdy Il était une ville Flammarion
Boualem Sansal 2084 Gallimard.
Denis Tillinac Retiens ma nuit Plon
Delphine de Vigan D’après une histoire vraie JC Lattès
883 Réponses pour Poncifs de rentrée
Merci Doc’. C’est noté.
http://www.jeuneafrique.com/mag/260667/culture/genocide-rwandais-un-papa-de-sang-de-jean-hatzfeld/
Eh, grand couillon !
En Egalité, tu n’as jamais entendu dire qu’il y en a qui sont plus égaux que d’autres ?
Cherche bien …oui, c’est lui qui a dit ça !
« edifiente » me semble un merveilleux lapsus , De Nota! Je prédis à cette création un bel avenir!
MC
JC….. dit: 5 septembre 2015 à 17 h 22 min
JC pas de perversion,
interdiction de lire des bouquins écrits par des crypto-socialistes.
Vous êtes en danger.
Texte d’Angot sur MH: beaucoup de bruit pour rien.
Le fait qu’elle n’ai pas ri en lisant ‘Soumission’ la disqualifie à mes yeux comme critique.
Soumission reste un livre remarquablement sarcastique, quoique baclé sur le tard.
« Il faut creuser, dit-elle, il faut toujours creuser davantage ».
Pourquoi pas?
Je ne sais pas si elle creuse profond, mais elle creuse étroit, et si elle a raison dans son explication, alors vive la surface!
Elle reste prisonnière d’obsessions individuelles et familiales, là où MH nous dit quelque chose sur le siècle.
Sa perception politique du monde reste d’un conformisme accablant.
Dans l’émission de Ruquier, derrière une apparence bredouillantes, MH énonce des vues simples, fermes et plutôt justes.
Citons en une: l’idéologie dominante dans les média reste de cebntre-gauche, au sein d’un pays qui se droitise.
Le sommet du comique est atteint lorsque ses interlocuteurs lèvent les bras aux ciel, sans se rendre compte qu’il lui fournissent ainsi un témoignage supplémentaire de la justesse de ses propos.
(La nommée Lea Salamé est une caricature!)
Le danger est un ami.
Court dit: 5 septembre 2015 à 17 h 30 min
Etonnant, habituellement vous écrivez « Eddy fiente ».
Mieux vaut être roi de la rillette que l’empereur des braillards qui n’a rien à dire sinon injurier
Ueda dit: 5 septembre 2015 à 17 h 32 min
Citons en une: l’idéologie dominante dans les média reste de cebntre-gauche, au sein d’un pays qui se droitise
C’est bien vrai ça !
Et c’est vraiment fort, quel analyste politique, quelle clairvoyance, quelle profondeur,
j’en suis baba.
Et Zouzou de se pâmer,
les intellectuels ne sont plus ce qu’ils étaient.
« Le fait qu’elle n’ai pas ri en lisant ‘Soumission’ la disqualifie à mes yeux comme critique. »
tout le monde ne peut pas tourner à vide et trouver ça drôle! la pauvre elle n’a pas le sens de l’humour reptilien
« Sa perception politique du monde reste d’un conformisme accablant. »
Plus conformiste que l’accro au figa r o ya pas
« MH nous dit quelque chose sur le siècle. »
ya pa sà dire on apprend des trucs
Ueda dit: 5 septembre 2015 à 17 h 32 min
quoique baclé sur le tard
Comme dab quoi.
Petite vacherie entre ennemis : Houellebecq est venu sur le plateau de Ruquier pour présenter le roman « 2084 » de Boualem Sansal : à lui le Goncourt, pas à Angot !
« Citons en une: l’idéologie dominante dans les média reste de cebntre-gauche, au sein d’un pays qui se droitise »
la foule a raison et les médias doivent dire comme la foule.
Bravo Ueda.
Quoiqu’en dise Ueda, chez Ruquier, Angot (limpide) a été meilleure à l’oral que Houellebecq (confus)…
Les rillettes c’est encore un truc qu’on va nous interdire ! Y a qu’à regarder dans le Soumission si c’est sur la liste… Et pourtant c’est hachement bon ! Et en plus, mais là je suis pas trop sûr, on doit pouvoir mettre ça dans le moteur comme la banane quand y a plus d’huile…
Les rillettes du Mans, idéales pour les 24 heures
Et personne n’ose refiler le Goncourt à Raspail ? C’est pourtant du houellebecq avec quarante ans d’avance. Sans aucune touche d’Angot, il est vrai. L’époque préférait les histoires à la Gabrielle Russier, tout de même plus Rome antique, plus clean, dirait- on aujourd’hui.
Dans le monde, chaque jour, il meurt des tapées d’enfants qui n’aurant jamais goûté à la Rillette Chesnel.
POURQUOI CETTE INJUSTICE ? POURQUOI…. ?
Mon cœur saigne devant tant d’injustice !
C’est pourtant du houellebecq avec quarante ans d’avance.
Cela serait plus crédible sans passer sous silence les années écoulées depuis la parution de son livre à plus grand succès chez les plooks de la rdl…
Je l’aurai le Goncourt, je l’aurai …..!
Un, Passou est un ami de la famille, et il aime la nouveauté
Deux, j’ai un talent fabuleux pour coller au monde actuel en faisant ressortir le pire, le suint
Trois, j’ai des histoires d’inceste en kayak, en trampoline, en train, en montgolfière, fabuleuse à raconter
Quatre, des turpitudes interraciales prodigieuses de malfaisance
Cinq, des saletés interreligieuses, à se jeter au cou d’un évêque, d’un imam, d’un rabbin puant
Six, je ne cacherai rien, surtout aux erdéeliens qui m’aiment, j’en connais. Peu.
Sept, demain, à la première heure, vous aurez un extrait du futur Goncourt « Le vit, mode d’emploi »
Je l’aurai le Goncourt ! je l’aurai …..
Vieux garçon, comme disait grand-père, y’a des Goncourt qui se perdent !
Benito le facho me trouve à bout de souffle : à lire 4 publications par mois sur mon blog depuis 8 ans… et lui ?
acques Chesnel dit: 5 septembre 2015 à 18 h 49 min
Benito le facho
Découverte d’un troll.
Bon celui-là Clopine l’aime bien, ça compte pas.
La Rillette, mon ami, quand comprendras tu, toi et les cloportes bobo de ton acabit, que l’humanisme imbécile, soumis, aveugle et faiblard, que vous agitez comme une mentule atrophiée, est le pire des fascismes ?
A ton âge …. ! Bonne soirée, mon vieux …
Pour vos certitudes cela restera à jamais difficile dans la douce consolation de ne pas être seul, c’est com ça.
Phil dit: 5 septembre 2015 à 18 h 14 min
Les rillettes du Mans, idéales pour les 24 heures
Et le Bol d’or alor ? Nous au moins on fournit le récipient…
Un imam c’est comme un évêque ? Parce que faut faire attention dans la SS les grades sont différents…
La situation actuelle est orwellienne en Europa : c’est génial à vivre !
Que dieu ait eu l’astuce de charger allah de nous éliminer, nous les meilleurs, les libres, les lumineux, les voltairiens, en ayant raté la shoah malgré la deutsche qualität, me stupéfie !
Dieu est grand : ce type est plus fort que Juncker !
Elle reste prisonnière d’obsessions individuelles et familiales (Ueda sur Angot)
__________
Encore un qu’a rien compris au schmilblic, mes pauvres chéris !
Un imam c’est comme un évêque ?
Il y a plus d’un quart de siècle j’ai de mes yeux et mes oreilles vu en live soeur Emmanuelle dire « Allah akbar » (ou en tout cas un truc d’approchant). C’est pas demain qu’on risque d’en revoir des pareilles. Même si à l’époque cela n’a probablement pas fait rire tout le monde…
Pour qui douterait du bons sens des propos du père tranquille Huellebecq, il suffirait d’observer la manière tragi-comique avec laquelle nos média, de TF1 à Arte, informe le public sur « la questions des migrants ».
Je conseille, pour apercevoir le revers de cette triste histoire, d’écouter Al Jazeera en anglais.
C’est extrêmement clair.
Comme on faisait observer, sous le totalitarisme précédent, « Le pacifisme est à l’ouest et les missiles à l’Est »!
Malheureux Européens!
Avant de vous quitter, ce qui me coûte car, cornecul, j’ai si peu d’amis sûrs…, je voudrais qu’on soulage ma peine en répondant à une question simple : que devient le chouchou des viscérales, Eddy Beauf Fion, le mauvais fils ?
Qui l’intuite, en ces jours venteux ? Dans quelle chaumière ?… Quel sera le sujet de sa prochaine fiente ?
Phil à 18h25, c’est assez étonnant comme vous arrivez à faire des ronds de fumée avec votre cigare.
Mais avec le temps vous devenez moins fiable.
Tenez, c’est pour vous:
http://fr.wikihow.com/faire-des-ronds-de-fum%C3%A9e
A ton âge ! me reproche JC ? je suis né en 1982 ! alors ???
Phil dit: 5 septembre 2015 à 14 h 07 min
Beaucoup d’intellectuels iraniens sont arrivés en France après le départ du Shah. La plupart n’ont pas retrouvé une activité « d’intellectuel ».
___________
En effet. Un ami qui était prof de physique en Iran se retrouve marchand de tapis…perses bien sûr.
Lundi24 août 2015 Christine Angot était l’invitée de « Boomerang », l’émission matinale d’Augustin Trapenard. A la fin de l’émission, (pendant une minute), elle lit magnifiquement à sa demande la page 202 de son roman Un amour impossible, ces lignes où elle évoque l’humiliation subie par sa mère :
http://www.dailymotion.com/video/x335xxa
http://www.dailymotion.com/video/x335xxa
Voilà qu’on croit que j’ai parlé de romantisme juif maintenant !
Ah décidément, je suis un grand incompris à la Rdl. Je suis accablé !
Mais non, j’ai jamais parlé de « romantisme juif ». Faites l’effort de lire votre Mimi quand même…
Est-ce que la non-fiction entre dans les critères de sélection de la liste Goncourt ?
Je vous demande cela, car manifestement, le livre de Jean Hastzfeld n’est pas un roman.
Il se présente en fait comme un vrai récit. C’est rare.
Cérémonie
« Les obsèques de Jacques CHESNEL seront célébrées le samedi 5 septembre 2015, à 14 h 30, en l’église de Bonnemain. »
La Rillette, non seulement tu n’es pas né en 82, mais tu es mort ! Longue vie à toi, mon ami !
Est-ce que Hatzfeld reverse des ronds au Rwanda ? Tous ces prix littéraires montent vite à la tête, faut pas se prendre pour Stromae.
Chesseix. Lavie, il est connu dans votre usine à liens ? Un Suisse ! Comme quoi le Goncourt 73 était un beau fromage.
Vous apprendrez mon ami, qu’un « vrai récit » n’est pas un « récit vrai ».
Vous me donnez là l’occasion inespérée de faire mon petit cuistre.
En effet, mon petit chéri, les adjectifs placés à gauche perdent leur valeur classifiante (comme dirait Eddy) pour prendre une valeur intensive.
Donc, tu vois, un « vrai récit », c’est un récit particulièrement récit. Ça n’a rien à voir avec la vérité. Or, un « récit de vie » n’a rien à voir avec l’art du récit. Tu me suis ou je suis obligé de réexpliquer ?
Bouh, Phil, vous êtes en train d’avaler la fumée. C’est pas bon ça.
André Versaille, éditeur belge a donné un très bon article dans le magazine littéraire du mois de septembre . 2015, Phil. A propos de cet ouvrage d’un grand reporter de guerre.
C’est sûr, que ce monsieur n’a peut-être pas trop passé de temps dans les salons, et que son salonfähig ne va pas plaire à tout le monde … parisien.
http://www.magazine-litteraire.com/mensuel/559/au-rwanda-voix-apres-25-08-2015-136671
« Vous apprendrez mon ami, qu’un « vrai récit » n’est pas un « récit vrai ». »
je ne sais à qui s’adresse le poltergeist. A môssieur pivot ?
Faudra bien un jour admettre que la ponctuation par apostrophes a quelque peu (…) tendance à aimer prendre de haut sur talonettes m.rdeuses…
Et c’est bien connu aussi, si mon oncle vieux garçon en avait, il serait ma tante.
Verser de l’eau sur de l’huile enflammée il en est pourtant encore beaucoup pour prétendre que cela va calmer le feu…
Sur ARTE ils ne manquent pas d’humour. Le sujetd e ce soir est la « migration des grues au Bouhtan »…
Enfin, bref, laissons les grosses poules faire mine de couver des oeufs…
Ne dites pas: « As-tu mis une capote? »
Dites: « Je crains que cette rentrée me gonfle ».
Vous vous êtes mis à la page Phil.
Musique djeune ipodée, Whahoo, quel bond spatio-temporel, vous faites.
Stromae n’a pas écrit son histoire; enfin, je ne pense pas.
Mais il la chante.
https://www.youtube.com/watch?v=oiKj0Z_Xnjc
Pour l’accueil des migrants en Europe, la solution optimale semble en effet l’option allemande. L’Allemagne dispose en effet d’un ensemble de vastes structures d’accueil, conçues pour y concentrer des populations nombreuses ; structures un peu anciennes sans doute, amis faciles à remettre en état, et qui devraient être rapidement opérationnelles.
Comme vous dites bien, Zoon…les amis de l’Allemagne devraient être facilement remis en état …pour la seconder dans cette affaire de migrants.
Comme vous dites bien, Zoon…les amis de l’Allemagne devraient être facilement remis en état …pour la seconder dans cette affaire de migrants. (Phil)
Il s’agit en fait d’une faute de frappe, « amis » ayant été tapé pour « mais ». Votre commentaire n’en est pas moins intuitivement pertinent. Il s’agit en effet d’un projet européen, faisant notamment appel à des entreprises françaises. D’après mes informations,Bouygues se chargerait de la reconstruction de structures dites (provisoirement) « d’accueil expéditif », Rhône-Poulenc recevant la responsabilité des aspects, euh…, comment dire….– chimiques.
Bien sûr les structures d’accueil, mais Picador 1er préfère mettre la population en cellule psy.
Et aussi à leur si grand respect des créatifs !
(l’omelette nous a réinventé le jappsus ?)
JB, j’espère que le moment venu vous aurez au moins une chambre de libre.
JB, j’espère que le moment venu vous aurez au moins une chambre de libre. (la Vie dans les bois)
Pour vous ? je ne demanderais pas mieux mais il faut pour cela que je contacte mes informateurs, rencontrés dimanche dernier dans une brasserie munichoise, vers trois heures du matin, et qui se sont présentés à moi (si ma mémoire est bonne) comme deux anciens de la DGRI. Dès que je les retrouve, je leur pose la question et je vous tiens au courant.
« Pour vous ? »
Certes, non. C’est pour quand les ONG vont se mobiliser en France, en lieu et place des beaux parleurs.
Pour vous demander si des fois, vous n’auriez pas à offrir le gite et le couvert; vous savez cette vieille tradition d’hospitalité que des salopards avaient mal appliquée il y a un peu plus de 70 ans, en France, et surtout à Paris.
…
…à l’heure du Goncourt,!…poncifs de rentrée,…
…
…payés fort cher l’honneur d’en être des hôtes du divin,!…
…
…les violents parfums voluptueux en musique,!…
…
…toujours à nos théâtres, de nos dures stratifications,…
…à nos distingués aux pouvoirs,!…
…l’obscurantisme aux médailles d’honneurs à tout foutre en l’air,!…
…à trop en faire, se dévoiler d’aimer çà,!…les turpitudes de diversion en concurrences,!…
…
…déjà, se bouger,…le cul,!…pour des religions à ses adeptes,!…et à nos cavernes,!…etc,!…
…
…pas inspiré, dans ce merdier d’Europe,!…
…
…des tableaux, sans châteaux sans en être milliardaires,…des pinceaux aux illusions à se trempées,!…
…tu en jette,…en reliefs des couleurs,!…aux Vents de Goths en Hollandie à ce plat-plat pays,…de bourgeois comme des cochons,!…l’aube des empires pour ses vendanges,!…etc,!…
…etc,…
Lundi24 août 2015 Christine Angot était l’invitée de « Boomerang », l’émission matinale d’Augustin Trapenard. A la fin de l’émission, (pendant une minute), elle lit magnifiquement à sa demande la page 202 de son roman Un amour impossible, ces lignes où elle évoque l’humiliation subie par sa mère :
http://www.dailymotion.com/video/x335xxa
La rillette, La rillette… On a dit qu’i faut pas jouer avec la nourriture !
Widergänger dit: 5 septembre 2015 à 20 h 11 min
« migration des grues au Bouhtan »…
Cécombien ?
Hon va pas encore nous ramener ça dans le Larzac, hein ! On est pas le Maëlstrom on peut pas faire disparaître la Terre entière…
« Elle le lit magnifiquement »
Je viens de l’écouter .Non. elle tente de sauver par une lecture correcte,la pauvrette, son kilo d’anaphores et de répétitions. Et elle n’y arrive pas car tout ce prêchi-prêcha ne s’élève pas plus haut que le moi de la demoiselle. L’inceste reste sa carte de visite, come le cigare pour George Sand, et le principal mérite de la performance réside dans sa brièveté. Une minute vingt sept secondes de texte à peu près sortable, mais guère plus! On n’ose pas penser à ce qu’est le reste. C’est Augustin Traquenard qu’ il faut lire.
Bonne nuit.
MC
Zoon dit: 5 septembre 2015 à 20 h 20 min
Pour l’accueil des migrants en Europe, la solution optimale semble en effet l’option allemande. L’Allemagne dispose en effet d’un ensemble de vastes structures d’accueil
Ben oui mais la documentation est en allemand ça complique… Faudrait demander à Путин s’il a de la place, lui…
Cécombien ?
t’es con c’est gratuit
comme les invitation gmail à l’époque..
sinon pour le pourcentage à l’arrivée faut regarder la télé
mais kesskila le Sergio a s’agiter ainsi ? dit: 5 septembre 2015 à 23 h 14 min
c’est gratuit
Houi mais attends le Bhoutan je sais où c’est c’est là où i a le Migou ! D’ailleurs les autres, là, qui savent pas où aller, ils pourraient bien y faire un tour… Avec la Mendiante du Gange !
Bon je rentre à la base…
Bon je rentre à la base…
oublie pas tes bottes
Qu’est-ce qu’il est méchant, notre Court ! Oh lala, qu’est-ce qu’il est méchant.
Et pis, y s’trompe drôlement en plus sur le texte et sur la portée du texte. Pas d’anaphore. Et pis, imaginons Thomas Bernhard sans anaphores, ce ne serait plus Thomas Barnhard. La présence d’anaphores dans un texte, de toute façon, mon cher Court, ce n’est pas un critère de critique, voyons.
Et pis, il est paradoxale, notre Court. Soit elle est prêchi-prêcha et ça veut quand même dire qu’elle dépasse son cas privé, soit elle ne dépasse pas son cas privé et dans ce cas on voit mal comment elle pourrait être prêchi-prêcha dans un tel texte qui parle du fonctionnement de la société.
Court adresse à Angot le même genre de critique que Nourissier en 1965 à Georges Perec. C’est tout juste s’il ne va pas l’exclure de la littérature française comme avait fait Nourissier à l’égard de Georges Perec (Nourissier devait bien se douter tout de même que Perec c’était un nom juif, un nom juif polonais ou alors était-il ignare à ce point-là ?).
Non, non, Court, sur ce coup, vous avez complètement tort. Vous pouvez ne pas aimer ; le texte d’Angot peut vous irriter pour toutes sortes de raisons (ce qui semble être le cas, c’est le moins qu’on puisse dire, irritation d’ailleurs intéressante et à interroger). Mais vous vous trompez dans votre analyse. Vous n’expliquez pas la vraie cause de votre irritation. Mais moi, j’aimerais la connaître la vraie cause de votre irritation. Je crois que ça en vaut la peine parce que ça nous dirait quelque chose certainement d’intéressant sur la littérature contemporaine qui irrite des gens comme Court. Il y a quelque chose de profond dans cette irritation, et j’aimerais que vous approfondissiez votre sentiment, plus clairement que vous ne l’avez fait, en allant au fond de votre pensée.
À mon avis, l’expression « prêchi-prêcha » que vous employez (à tort, selon moi), c’est là que ça coince. Et j’aimerais bien comprendre ce qui se passe, là. Parce que c’est tout le contraire d’un prêchi-prêcha justement. Et c’est tout le contraire aussi de quelque chose de privé. C’est dans ce passage justement qu’elle décolle du privé pour tendre vers l’analyse universelle, pour s’élever à une dimension universelle qui dit quelque chose de profond sur l’organisation sociale.
Je pense que ce qui vous choque dans ce texte, ce n’est pas son contenu, c’est le mélange des genre : elle mélange le romanesque et le discours sociologique, comme le faisait Georges Perec dans Les choses. À mon avis, c’est ce mélange qui a le don de vous irriter et même de vous foutre dans une colère noire. Et je trouve ça passionnant à regarder de plus près, ce genre de colère. Parce que derrière, il y a toute la littérature moderne…
Ne le prenez pas mal. Je ne me moque pas de vous. Je voudrais comprendre.
Moi, je suis comme Christiane, je trouve qu’elle la lit magnifiquement bien, la page 102 de son roman. Christine Angot est une excellente lectrice, en général, de ses romans, je dois dire au passage.
Mais ça aussi c’est intéressant. Parce que ça montre combien son œuvre est orale, bien plus orale qu’écrite, et que le mot « écriture » est tout à fait inapproprié pour parler de ses romans. Il y a une part importante d’oralité, de déclamation, comme au théâtre. Ça compte énormément dans son esthétique.
À mon sens, ce n’est pas tant de l’humiliation de sa mère dont parle Christine Angot dans cette fameuse page 102, qui est la clé du roman. Elle parle plus essentiellement du fonctionnement de la sélection des classes dans la société, sélection qui repose sur un moyen très efficace, qui est l’humiliation sociale pour faire en sorte qu’on ne se retrouve pas avec des torchons mélangés avec des serviettes dans le même placard, ça ne se fait pas. L’humiliation, c’est d’ailleurs moins le fait des autres qu’une forme d’auto-humiliation, de fonctionnement quasiment inconscient de l’humiliation. D’intériorisation du processus d’humiliation qui aboutit in fine à une humiliation sociale effective et bien réelle chez une personne comme sa mère.
Court ne comprend peut-être pas instinctivement de quoi parle Christine Angot dans ces lignes très denses, très fortes. Parce qu’il a eu la chance peut-être de naître dans une famille bourgeoise. Mais moi, je comprends fort bien de quoi elle parle. Ma mère était une femme qui avait aussi intériorisé son humiliation sociale et qui l’a payé cher toute sa vie et surtout à la fin de sa vie à cause de mon frère aîné qui ne l’a pas comprise et lui a fait du mal. Moi, je comprends très très bien ce que nous dit Christine Angot, c’est très général, un mal universel.
@Court dit: 5 septembre 2015 à 22 h 38 min
Vous vous trompez M. Court. Eh oui, ça peut vous arriver ! Non, ce livre que je viens de terminer n’est pas construit sur l’inceste, encore qu’il est abordé à la fin du livre, non comme l’acte innommable (pour un père) qu’il a été mais comme le symbole de ce mépris qu’il avait pour Rachel et la perversion jointe à ce mépris d’abuser de sa fille en toute impunité pour la rabaisser encore plus, parce qu’elle était juive, pauvre et non cultivée. Ce livre (certainement difficile à écrire est un chemin vers la mère, qu’elle ose appeler de ce mot enfantin « maman » à la fin du livre. Les lettres du père n’éblouissent que la mère. Elles sont d’une platitude policée et d’une lâcheté effrayante. Quel sale type ! Heureusement que la gamine est devenue une femme capable de prendre du recul de voir son père comme le pervers toxique qu’il était, de se révolter et sa mère comme une victime plus que l’indifférente ou la complice qu’elle pensait avoir décelé en elle. Un beau livre. Un sacré travail d’introspection, de regard sur les autres et sur la société. Un livre apaisé aussi après les morts qui emportent tout cela au loin. Comme le dit la mère , à la fin du livre, c’est ici et maintenant.
La partie faible serait l’enfance avec un style un peu maladroit dans les dialogues bourrés de répétitions. Mais le début, très fort. On pourrait, si on ne connaissait l’histoire de Christine Swartz-Angot, ne pas comprendre ce qui va suivre. Et là, première faille : il la reprend dans sa façon de parler, corrigeant sa syntaxe, son vocabulaire. La fille jouera le même rôle plus tard, tant elle est une pâte malléable pour son père… jusqu’au viol, justement, où elle entrera progressivement en révolte. Augustin Trapenard (et non traquenard, mais je sais que cette coquille est volontaire !) est sincère quand il lui demande de relire cette page 102. La 103 est encore plus dure. Je trouve qu’elle la lit magnifiquement, revivant cette émotion (qui lui fait rater la prononciation d’un mot et quel mot…) doublée de colère.
Vous êtes un homme M.Court parfois méprisant pour les femmes, Dommage…
Cela n’a rien à voir avec votre culture immense mais diantre peu de femmes (amies – collègues) ont dû dialoguer avec vous, un peu pour vous secouer…
Allez, j’arrête car la moutarde me monte au nez.
Bonne soirée.
Je viens de lire les trois commentaires de W.
(C’est la fête à >M.Court ce soir…)
W. vous avez raison sur la sélection des gens entre eux mais la page 103 est vraiment explicite, aussi, sur « l’humiliation » (je copie les deux !) :
« Pour humilier quelqu’un, le mieux c’est de lui faire honte, tu le sais. Et qu’est-ce qui pouvait te rendre plus honteuse que ça, que de devenir, en plus de tout le reste, la mère d’une fille à qui son père a fait ça.(…). Ç’a a été jusqu’à là. Ç’a a été loin. Tout ça s’inscrivait dans une même logique. Et il a fallu que la logique soit poussée jusqu’au bout. Puisque tu as essayé de le contrer. Tu ne devais pas sortir de ton tunnel. Tu pouvais juste rêver d’en sortir. Quelqu’un comme toi devait rester dans la voie sans issue. A l’intérieur du tunnel, là où on ne voit rien justement. (…) Vous apparteniez à deux mondes différents, étrangers l’un à l’autre, en tout cas c’est comme ça que les choses ont été posées dès le départ. Et tu as accepté qu’elles soient posées comme ça. Parce que tu étais seule, parce que tu étais pauvre, parce que tu étais juive.(…)
Il n’était pas question que vos deux identités se rejoignent. Elles ne devaient pas être en contact. Il te faisait des compliments sur toi, certes, mais en prenant soin de dénigrer, en même temps, les traces sociales accrochées à toi par la culture et le langage. »
SPLENDIDE !
(sur ce bonne nuit à Prof et à Grincheux.)
Oui, merci Christiane pour ces deux extraits. Qui analysent fort bien ce qu’il en est de l’humiliation et de la sélection sociale qui empêche le mélange des classes sociales. C’est aussi pourquoi — c’est du moins mon interprétation — elle, en tant qu’écrivain, se complaît à mélanger des types de discours, mélangeant l’analyse sociologique et le discours parlé avec des « ça » qui relèvent à la fois de l’ironie et d’une forme de réprobation, de rébellion contre les codes du beau parler bourgeois, huppé, qui en cachette, viole les petites filles de 14 ans. C’est pourquoi elle mélange les genres, le romanesque, le discours sociologique, le français parlé, la langue d’un registre plus soutenu, etc.
Et c’est ça précisément qui irrite profondément quelqu’un comme Court, qui ne veut rien comprendre à l’art romanesque d’Angot, parce qu’il en est resté aux vieilles lunes de l’ancienne esthétique. Il n’accepte pas cette évolution de l’art romanesque. C’est profondément ce qu’on appelle, en art comme en politique, un réactionnaire…
Savez-vous, W., que c’est votre commentaire (posé après que vous ayez visionné l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché » du 5/09/2015) qui m’a donné envie, et de la regarder, et de lire le livre de Christine Angot Un amour impossible dont les premières pages (offertes par l’éditeur) m’avaient engagée sur une vision fausse du livre.
C’est un très beau livre dont elle peut être fière.
Les prix c’est autre chose… L’essentiel est qu’elle a fait ce chemin d’écriture d’elle à elle, d’elle à sa mère.
Je crois que vous vous trompez M. Court…
…
…des lois, pour que le sens des familles s’encadrent mieux en privé,…
…déjà que tout le doit s’exhiber, en tout lieux,…à tout moments,…docteurs, gymnastiques, natation, théâtres et toutes scènes, de carnavals, changer de costumes,!…
…apprendre les bonnes manières des touchés en films et autres glands de tout milieu,!…
…et, encore, tout ce qu’on ignore, et qui se pratique, déjà, la toilette en famille,…
…le W.C.,…chacun son tour, vite, dépêche-toi,!…
…et, alors,…franchement, comment éviter la promiscuité,…dans des appartements, qui ne sont plus de notre époque,!…
…déjà, avec un simple équipement de locataire,…en plus à imaginer les conditions humaines de chacun dans l’étroitesse de nos conforts,…Non,…
…
…les coupables, ne sont pas,!…le père, le fils, ou le saint esprit,…
…le coupable, c’est le profit des uns, aux facilités tout aussi vulgaires des autres,!…
…les leçons des choses, par l’état,…
…l’état, de tout laisser courir à ses administrer,…en coupoles,!…Ah,!Ah,!…
…
…toute la complexité, de sa vie, ses solutions et de concert avec les autres en obstacles,!…vivre le mieux possible,…participer, Oui,!…en dignité,…
…rien à foutre avec les vies d’humiliations, un concept qui n’est pas républicain,…qu’on use pour en découdre,!…
…l’humiliation, d’être dans la zone Euro, forcée, contre la volonté du peuple, déjà;…
…l’état, et les états,…tout ces tyrans qui s’ignorent pour » notre » bien,!…le leurre,!…etc,!…un thé,!…
…etc,!…Go,!…Bip,!Bip,!…etc,!…
…
Je recommande la lecture de « L’illusion délirante d’être aimé », de Florence Noiville (analysé ci-contre), thriller psychologique passionnant, mêlant finesse d’analyse, érudition au service d’un récit. Un vrai « page-turner », servi par une intelligence hors du commun.
» Pour humilier quelqu’un, le mieux c’est de lui faire honte, tu le sais. Et qu’est-ce qui pouvait te rendre plus honteuse que ça, que de devenir, en plus de tout le reste, la mère d’une fille à qui son père a fait ça.(…). Ç’a a été jusqu’à là. Ç’a a été loin. Tout ça s’inscrivait dans une même logique. Et il a fallu que la logique soit poussée jusqu’au bout. Puisque tu as essayé de le contrer. Tu ne devais pas sortir de ton tunnel. Tu pouvais juste rêver d’en sortir. Quelqu’un comme toi devait rester dans la voie sans issue. A l’intérieur du tunnel, là où on ne voit rien justement. (…) Vous apparteniez à deux mondes différents, étrangers l’un à l’autre, en tout cas c’est comme ça que les choses ont été posées dès le départ. Et tu as accepté qu’elles soient posées comme ça. Parce que tu étais seule, parce que tu étais pauvre, parce que tu étais juive.(…)
Il n’était pas question que vos deux identités se rejoignent. Elles ne devaient pas être en contact. Il te faisait des compliments sur toi, certes, mais en prenant soin de dénigrer, en même temps, les traces sociales accrochées à toi par la culture et le langage. »
Ce texte d »Angot est non seulement écrit n’importe comment, mais c’est un infâme blablabla sans le moindre intérêt, d’une nullité effarante.
Ce serait « ça », la littérature goncourable ? Misère…. ! Réveillez vous, nom de dieu !!!
Je n’ai pas qualité à « analyser », « argumenter » « disséquer » comme les spécialiste littéraires doivent pouvoir le faire par formation, ou déformation. Je ne suis qu’une pauvre bête de lecture de formation matheuse.
Mais un extrait comme celui là fait jaillir de mes viscères un cri d’alerte, empreint de la plus grande franchise spontanée :
« N’achetez pas cet Angot là ! Ne lisez pas une m.erde pareille. c’est honteux de vous infliger ça ! »
Ce prêchi-prêcha pour concierge* est véritablement à vomir : je ne me lasse pas de le relire, une bassine blanche à bord bleu à portée de gosier, gargouillant des « Angot ! Angot ! » tout à fait déplaisants.
*je prie l’honorable corporation des pipelettes de me pardonner ce jugement abrupt sur leur goût littéraire … Merci.
Bon dimanche, joyeux compères, accortes commères …!
« Ne le prenez pas mal. Je ne me moque pas de vous. Je voudrais comprendre. »
Il ne me semble pas que dans ce roman « un amour impossible », pas plus le lecteur que Christine, n’ait tourné la dernière page en disant: » j’ai compris ».
S’attacher à une page du roman, la page 202, qui, cela ne vous est pas expliqué, se situe dans le dernier chapitre du roman, c’est vouloir se rassurer à bon compte, et puis, ouf, l’humiliation, pour la pièta, la redemption du péché, c’est son trip.
Elle te refile du papier cul au kilomètre.
Dans le dernier chapitre, ce n’est plus Christine jeune fille qui raconte.
C’est Christine adulte, une femme qui a une vie de femme active, une vie de mère, qui a eu une vie d’épouse.
C’est Christine adulte, qui retrouve, après des années de rapports devenus distants, une dame à l’age respectable. Dont on comprend qu’elle a eu une vie sociale, professionnelle, également conjugale. Une vie comme elle va, enfin, pour ainsi dire, comme elle allait à Rachel. Qui a vécu avec ce sentiment de faute. Elle est là, elle est énorme.
C’est une conversation à bâtons rompus qui s’installe alors. De vive voix, et puis par mails. Une conversation intime, une relecture absolument complète, des quatre chapitres précédents.
Extraordinaire construction du roman. Où l’effort est demandé au lecteur. Car Christine par cette « conversation avec la mère » redéploie totalement le récit de Christine enfant.
Mais maintenant face à sa mère, elle lui propose de remettre leur histoire particulière dans un contexte social, proposant des pistes, comme celle de « la logique » . C’est peut-être le passage le plus étouffant du roman. Car Rachel accepte sans broncher. De se taire à nouveau.
C’est peut-être la toute fin du roman qui apporte un espoir. Une libération.
Les mémères Harlequin achèteront ANGOT et sa cuvette de WC, déjections familiales et papier culte nombriliste compris.
Les gens intelligents, ceux qui s’intéressent au monde à venir, à la guerre en cours, plongeront dans le bouquin d’un honnête homme, lucide et courageux : 2084, de BOUALEM SANSAL.
Moralité du bouquin d’Angot : jolies jeunes juives, n’épousez pas des goys, ils vous rendront malheureuses et, cruels comme ils sont, ils sodomiseront vos filles !
Bonne journée, mes petits choux !
Eh ! Faux JC de 7:58, c’est rudement bien imité, votre commentaire …
Vous pourriez me remplacer durant huit jours ? un peu de vacance ferait du bien à tout le monde.
Je verrai ce que je peux faire, vrai JC…. ! Mais c’est pas facile d’être aussi dégueu que vous, faut puiser loin en soi !
« Les mémères Harlequin achèteront »
C’est drôle, maintenant- et depuis quelques années-quand je lis le mot: collection Harlequin, je pense à JP Kauffmann. Je crois me souvenir que ce sont des bouquins comme ça qu’il avait été autorisé à lire durant sa captivité.
Pour le reste, je voudrais préciser que Rachel n’a pas non plus vécu sa vie personnelle et familiale, avec une culture juive. Pour la simple et bonne raison que son père le lui a, comment dire: refusé ?
« C’est drôle, maintenant- et depuis quelques années-quand je lis le mot: collection Harlequin, je pense à JP Kauffmann. Je crois me souvenir que ce sont des bouquins comme ça qu’il avait été autorisé à lire durant sa captivité. »
Kaufman a pu, durant sa détention, obtenir deux livres que ses geôliers lui ont donné:
La Bible et le tome II de Guerre et Paix.
De nota, si ce souvenir confus m’est revenu, et concernant JP. Kauffmann, c’est que je dois pouvoir en retrouver trace.
Peut-être était-ce dans la maison des tilleuls ?
Simplement, là tout de suite, j’ai ma bibliothèque totalement déménagée, qu’il me faut remettre en place.
la vie dans les bois dit: 6 septembre 2015 à 8 h 50 min
Simplement, là tout de suite, j’ai ma bibliothèque totalement déménagée, qu’il me faut remettre en place
Comme dirait JC : agissez.
Mettez-vous immédiatement à ce rangement ça vous libérera et vous arrêterez de nous gonfler avec vos obsessions, vos liens et insomnies.
TOUT DE SUITE.
javert et Cie, lâchez-moi les baskets; il fait un splendide temps d’automne, et j’ai bien l’intention d’en profiter.
JP Kauffmann ne dit pas: détention, mais : captivité. C’est dans : » la maison du retour ».
C’est certainement là, que vous trouverez ses livres oubliés.
LVDLB,
vous avez raison, Kaufman a lu au moins un livre de la collection harlequin lors de sa captivité… mes plus plates excuses, donc.
Kauffmann!
Les commentaires de WGG sur le dernier Angot, appuyés par les citations qu’en fait Christiane, me paraissent particulièrement pertinents et donnent vraiment envie de le lire. Quant à ceux de JC, ils sont ineptes, comme d’habitude.
Dans son journal Peter Handke ne raconte pas d’évènements mais fait part de toutes les impressions ressenties.
Ainsi en novembre 1975, celles-ci :
« Le visage de Mme F., méchant à force d’incapacité de penser et de besoin de « vous rendre la pareille » : lorsque X. lui reproche quelque chose elle lui reproche tout de suite autre chose sans même prendre sa remarque en considération (…).
Quelqu’un dit quelque chose de borné et c’est comme si, au même moment, on prenait figure d’un seul coup, comme si on devenait tranquille, et comme si les objets tout autour, en une secousse muette, se distanciaient de cet être borné qui serait tout à coup devenu quelque chose d’informel, une vague surface(…).
Ouvrir les battants de la fenêtre et les évènements de la nuit s’envolent sous la forme d’une petite mouche. »
…
…replay, de mon commentaire en modération » censuré « ,!…6 septembre 2015 à 3 h 04 min,..
…des lois, pour que le sens des familles mieux en privé,…
…déjà que tout le monde doit s’exhiber, en tout lieux,…à tout moments,…Bref,…
…
…mon opinion,…objective,!…sur l’inceste,!…
…
…papa, la famille, les autres milieux,…
…questions d’héritages,…les plus valus,!…pourquoi, si bref,!…
…
…un nouveau livre dans ma collection,!…
…par Pr. Roland Gagey,…Satan et l’Amour( encore à lire,!… )
…
…encore absent,!…Histoire scandaleuse des Papes,!…
…le visage sexuel de l’inquisition,…
…la vie secrète des couvents,…du même auteur.
…
…à quoi sa sert de censure, la nature déviante des gens,…c’est pas écris sur le front, avant ces raretés pour mousser au Cinéma,!…
…Angot, Angot,…j’ai acheté le livre,!…
…pour se masturber,!…il y mieux ailleurs,…s’en cet auteur d’état à glader le vermicelle aux autres,!…
…
…modération, objective,…allez voir ailleurs mon cul du maintien littéraire aux Con-court,!…
…Théâtre de l’Absurde,…l’état et ses diversions au beurre,!…etc,!…
…bon dimanche,!…
Très pliant, Giovanni, votre dernier commentaire.
Pour le bouquin du Dr Gagey sur les papes pervers, attendons les lumières de M. Court.
la vie dans les bois dit: 6 septembre 2015 à 9 h 17 min
il fait un splendide temps d’automne, et j’ai bien l’intention d’en profiter.
Autre solution : Sortez.
TOUT DE SUITE
Les Goncourt rapportent dans leur journal des histoires de bonnes soeurs qui pètent dans des bouteilles.
…
…@,…Phil,…9 h 49 min,…
…
…enfin,!…merci,!…
…………………..mais, déjà, savoir se respecter en familles,!…c’est évident,!…
…
…maintenant,…que faire de tout ces gens, qui ne savent même pas, se contrôler face à la nudité de leur progéniture,!…
…
…déjà, à évitez, pour ses liens matrimoniaux,…
…ou déjà, le retour aux hommes-singes des cavernes,!…
…
…comme dirait l’autre,…ma fille est encore bonne,!…elle vous plait,…en échange de votre silence,!…et bordel des connivences des feux aux culs, la grande tribut en expansion,…Go,!…
…c’est pas, mon problème,!…à mes dessins,!…etc,…les pervers-profits c’est autre chose,!…of course,!…etc,…
…
attendez attendez donc, en matière et manière de dégueu le vrai JC n’en est à ses débuts, la suite est prometteuse
Phil dit: 6 septembre 2015 à 10 h 02 min
« Les Goncourt rapportent dans leur journal des histoires de bonnes soeurs qui pètent dans des bouteilles. »
Véridique ! Nous continuons à équilibrer* notre champagne de la sorte : le résultat est magnifique, nos bonnes sœurs aux paires faisant merveille…
*nous sommes en joint-venture avec les Ets Spangherro, les rois du cassoulet
M. Court,
Je vous ai répondu à 0h38. Le commentaire vient d’apparaitre… Il était en attente de modération. (merci à celui qui l’a libéré du filet à papillons) !
(D’où mon commentaire de 1h34 suivi de trois points de suspension.)
christiane WG
elle ramène quand même pas tout à la différence de classe sociale ?
Qu’on nous raconte pas d’histoires ! Assez de prudences, de circonlocutions, de précautions oratoires !
Le bouquin de CHRISTine Schwartz-Angott, au-delà du blabla bourdieusien ridicule et périmé, est le roman (peut-être réussi) d’UNE MESALLIANCE entre une juive et un chrétien. Et cette mésalliance n’est pas banalement idiosyncrasique, sociale, politique, ni même religieuse (la foi religieuse compte pour rien ici), elle est ontologique ! C’est une mésalliance dont la cause dépasse les protagonistes, par sa nature même !
Et c’est cela qui plaît tant aux critiques AOC comme Pierre A., Jean B., Marc W., et tous ceux qui voient dans cette mésalliance une justification à leur endogamie.
On retrouve ici l’obsession typiquement juive de l’Origine, de la filiation, c’est-à-dire, en dernier ressort, du SANG – ce mauvais sang qu’il faut parfois purger, à l’aide de saignées pas toujours métaphoriques. Car oui, c’est bien le sang qui fait le Juif ! Ce sang qu’il est toujours dangereux de trahir ! On ne devient pas Juif, on le naît ! C’est le grand tabou ! Et ça, les nazis l’avaient bien compris, qui partageaient avec les Juifs cette névrose identitaire, ce culte de la race élue !
Angot est donc juive, juive malgré elle, mais juive quand même… Quelle divine surprise ! Tapis rouge pour ce magnifique coming out, qui est bien sûr le vrai sujet du livre, bande de bananes !
Et qu’on ne me fasse pas de procès d’intention ! Suffit d’entendre Moix, le pseudo-marane et chien de garde personnel de BHL ! Ce type n’a que le mot juif juif juif à la bouche, pire que Nabe, Soral et Dieudonné réunis ! Que Dieu nous protège de ces philosémites-là ! Moix se fiche complètement de la dimension sociale des rapports entre Rachel et Pierre, et il n’a pas tout à fait tort, c’est ce qu’il y a de plus superficiel, de plus bateau, c’est nul, c’est bon pour vous, les bas de plafond !
Maline au demeurant, la mère Angot, maline et sacrément perverse, elle sait comment appâter le chaland…
– un peu de cul déviant (pour les obsédés),
– un chouïa de roman familial (la relation fille-mère, ça plait toujours aux bonnes femmes qui forment le gros des lecteurs et trouvent là matière à comparaison, voyez le niveau de lecture pitoyable de la vie dans les bois),
– un soupçon d’antisémitime refoulé (ça plait à tout le monde, ça !),
– une pincée de lutte des classes (pour passer sur France Culture, ben oui quoi, on est de centre-gauche nous aussi, on a le droit, merdre !)
Tous les ingrédients d’un bon Goncourt, quoi ! et tout le reste est littérature.
Christiane, chère amie !
Qu’est ce que c’est que cette moutarde qui vous monte au nez, à 0:38, parce que le noble Court, un homme méprisant les femmes (!)…, ne voit pas ce livre d’histoires familiales judéo-franchouillardes d’un bon œil !
C’est qu’elle me monte au nez, la moutarde, quand je lis votre 0:38 !
Elle est bidon, son histoire à l’Angot… c’est du gnagnagna de petite fille qui ressasse son aventure paternelle incestueuse.
Quel sujet à la c.on !!!
Vous allez voir ce que vous allez voir !
L’inceste, arme de destruction massive d’un enfant, va donner naissance à des dommages collatéraux somptueux, tortueux, travaillés à fond, subtils, bandants, intelligents, sincères, et tout et tout, et par dessus tout bancables : papa, maman, la bonne et moi, la mauvaise fille, qui écrit pour vous, les lecteurs Harlequin assez c.ons pour aimer la m.erde réchauffée… !
Y a rien à voir dans ce micmac dégueulasse ! CIRCULEZ !
le psy JAM sur la règle du jeu a bien vu que la question de la mère et non du père n’était pas insignifiante dans le livre de C.A. inutile de le rabattre qur une obsession individuelle ou meercantile quand il s’agit d’une question de culture. et pas seulement de judéité.Vous ne me convaincrez pas.
J’aime votre commentaire de 10:40, Les pieds dans le plat ! A une exception : votre dernière phrase.
La perverse Angot use de tous les ingrédients que vous énumérez fort justement, mais … tout le reste n’est PAS littérature.
Sorti des ingrédients goncourables, je suis persuadé qu’il ne doit plus rester de littérature, du tout !
@Les pieds dans le plat
Toi, « je n’sais po », mais me semble ke tu t’exprime comme un bedonnant de Corrèze. Tu as la cravate de traviole; tu dis des mots tu sais même pas qu’est-ce qu’ils veulent dire. Et puis tu regardes trop la télé. Et puis tu es un débraillé du langage.
Il ne t’avait pas plus mon petit scénario social ?
Tu veux que je te le refasse sans passer par la case de Marguerite ?
Tu prépares quoi pour le déjeuner ?
Dépêche-toi. Les poireaux, c’est vingt minutes. Pas plus.
…
…@,…à 10 h 55 min,…
…il m’en a fallu du temps,!…etc,!…
…à la boussole, et le doigt aux vents à voiles,!…
…
Marrant, ce trépignement hargneux et hystérique en choeur des duc onslajoie contre ce livre et son auteure
la vie dans les bois dit: 6 septembre 2015 à 11 h 06 min
Qu’est-ce que t’es vulgaire Lavie quand tu ne comprends pas.
Une petite boule de haine, bien huileuse.
Prends exemple sur christiane, elle aussi elle crache mais sans vulgarité.
JC, 10h49
Oui, beaucoup d’expériences et de pensées nous séparent. Nous nous rejoignons parfois sur « le refus » dont M. Blanchot pensait (article pour une revue (?) en 1958):
« À un certain moment, face aux événements publics, nous savons que nous devons refuser. Le refus est absolu, catégorique. Il ne discute pas, ni ne fait entendre ses raisons. Quoiqu’il reste silencieux et solitaire, même lorsqu’il s’affirme, comme il le faut, au grand jour. Les hommes qui refusent et qui sont liés par la force du refus, savent qu’ils ne sont pas encore ensemble. Le temps de l’affirmation commune leur a précisément été enlevé. Ce qui leur reste, c’est l’irréductible refus, l’amitié de ce Non certain, inébranlable, rigoureux, qui les rend unis et solidaires. »
Cet enfant mort sur une plage dont vous vous êtes éloigné, il est difficile d’en parler quand on sait tous les autres enfants avalés par cette mer monstrueuse à traverser dans une barque ou un canot pneumatique. Quand on sait que sur une plage voisine, personne n’a photographié ni parlé de cette jeune femme dont le corps avait été rejetée par la mer, dépouillée de ses pauvres bijoux et laissée là avec indifférence. Personne comme vous le dîtes n’évoque ces autres enfants inconnus ici ou ailleurs qui meurent de faim, de manque de soins, de la rue comme cadre de vie. Oui, personne ou peu. Ne pas savoir endort nos peurs. Celles-ci et bien d’autres… et le refus des réfugiés, des immigrés en France et ailleurs est encore bien vivace !
Mais votre indifférence passe mal.
Pour ce qui est du livre de Christine Angot, contrairement à d’autres livres qu’elle a écrit celui-ci m’a paru vraiment intéressant, pas pour l’écriture mais pour la parole qu’elle ose y inscrire. Vous êtes un homme (je crois…), père (pourtant !) ceci explique peut-être votre refus de ce livre… Moi, femme, il me parle…
Et comme vous je me moque des prix littéraires, mon chemin de lecture est plutôt une école buissonnière à la Prévert, avec des manques, si vous saviez… (le temps de regarder sur mon petit balcon, les toits de Paris ou l’hibiscus qui ouvre ses fleurs incroyables, ou les tentes closes des SDF qui couvrent l’allée centrale de l’avenue R. Coty quand je vais au parc Montsouris voir mon ami le héron blanc.
Dites, cher JC, qu’est-ce que vous écrivez comme c… !
Roger ? mais…. c’est un prénom de boucher, ça !
Casher ? Hallal ? Pascher ? Chômeur ?…
@ à 11 h 22 min
Oh toi tout petit déjà tu as du suivre l’exemple de tes parents: filer droit, au pas de l’oie.
Parisien ?
Moix me fait l’effet une intelligence limitée mais qui bande désespérément ses muscles pour tenter de passer à l’échelon superieur.
Amuseur chez Ruquier, ce n’est pas une mauvaise idée.
Je viens d’écouter le lien donné (une fois de plus, merci à elle) par Christiane.
On est un peu sévère en se référant à Harlequin. Ce serait un Harlequin qui aurait entendu parlé de Bourdieu tout de même…C’est un tout petit peu au-dessus de Harlequin. On apprend plein de choses sur la lutte des classes et l’humiliation, sauf qu’Annie Ernaux et Clopine Trouillefou (deux normandes, comme Michel Onfray un autre fils de pauvre) ont dit la même chose en mieux écrit, mille fois mieux écrit.
Je ne crois pas une seule seconde à son discours sociologique. Son père était un pervers, point. Il aurait fait exactement la même chose s’il avait été ouvrier. D’ailleurs je ne sache pas que l’inceste soit moins répandu dans les milieux défavorisés, au contraire. Une autre niaiserie d’Angot dans son article sur MH: ce serait notre société patriarcale qui permettrait l’inceste! Aucune société historique n’est moins patriarcale que celle qui est née en occident après la guerre. C’est même la fixette obsessionnelle de Zemmour. Selon le postulat d’Angot l’inceste devrait être omniprésent dans les sociétés plus patriarcales que la nôtre, notamment musulmanes, mais aussi chinoises, hindoues. Or rien ne l’indique.
Angot, c’est le degré zéro de la pensée.
Je conseille vivement la lecture de la critique du Canard Enchaîné de cette semaine sur le livre d’Angot, signée Frédéric Pagès. Elle s’intitule « Hypertrophie de l’Angot » et est très savoureuse.
roger dit: 6 septembre 2015 à 11 h 19 min
Marrant, ce trépignement hargneux et hystérique en choeur des duc onslajoie contre ce livre et son auteure
Marrant, ce trépignement hargneux et hystérique en choeur des duc onslajoie pour ce livre et son auteure
« Moi femme, ce livre me parle. »
Tu parles Charles… De non assistance à mère en danger.
« Je ne crois pas une seule seconde à son discours sociologique. »
Eh bien nous sommes plusieurs. A ne pas croire cette piste que Christine impose à sa mère.
Mais pour quelle raison le fait-elle ?
…
…remuons les braises à la fumée sans feux,!…
…et des étincelles pour la réanimations,!…
…
…des faux livres, en Amont,…pour les en Aval,!…en manque de turpitudes en équipes,!…
…pourvoir à tout,!…encore,!…des libations,!…Ah,!Ah,!…
…
la mère d’Angot s’est fait rouler dessus socialement par le père, ensuite il reproduit sur la fille en passant outre sur le tabou de l’inceste. Moi je ne juge pas Angot d’avoir écrit ce livre, quelque part elle assume jusqu’au bout, elle a réfléchi.
comparer avec le 2084 de Sansal c’est percuter les problèmes, écrire l’intime n’est pas la même chose qu’écrire un roman d’anticipation. On a encore le droit de choisir ce qu’on lit …
Qui a lu le Despentes ? Vernon Subutex ?
Monsieur Court ? HA HA HA !!!
« Dites, cher JC, qu’est-ce que vous écrivez comme c… ! » (Christiane)
… chattemiteries …?
Non, c’est pas aussi simple, ce schéma de différence de classe sociale que vous voulez imprimer à ce livre.
Autrement, Christine n’aurait pas autant pleuré.
« Quand on sait que sur une plage voisine, personne n’a photographié ni parlé de cette jeune femme dont le corps avait été rejetée par la mer, dépouillée de ses pauvres bijoux et laissée là avec indifférence. »
christiane
Mindieu de mindieu christiane que vous êtes naïve.
Essayez de vérifier avant de croire (quoique M Court ne laissait aucun doute sur la réalité de la photo)
Faites de même pour Angot et pensez à son sens du marketing.
Le mot-juif chez Moix, pour faire du quasi-Milner, occupe la fonction d’un « presque ça ».
C’est la session de rattrapage de l’autodidacte, l’échappée enfin promise aux Poulidors de ce monde, la savonnette à vilain d’un être né dans l’idée absurde qu’il était bon d’être un Intellectuel.
La trop grande bonté de Levy lui a permis de jouir des paraphernalia de ce magistere sous les espèces d’un quasi généralisé: une quasi-tribune, un quasi-seminaire, une quasi-pensée…
À part Zon Zon et quelques autres, vous n’êtes pas dignes de lire des romans, mes petits chéris !
Moi qui suis un pro du pot, je peux vous le dire : Vous NE SAVEZ PAS lire ! Retournez à vos tablettes, z’êtes bon qu’à ça !
N’oublions pas non plus, pour bien comprendre le roman de Christine Angot (qui est un roman du même niveau remarquable que Les Choses, de G. Perec, eh oui, mes braves petits chéris qui ne savent pas lire !), qu’elle nous parle d’une histoire de la fin des années 50. C’est un milliard de fois mieux que les romans assez insignifiants de la mère Sagan ! C’est bien plus profond et intéressant. On ne peut pas comprendre non plus le comportement de ses parents, de sa mère surtout, sans les replacer dans le contexte des années 50. C’était quand même une période très dure, très pénible, avec des tensions sociales très importantes, notamment avec le parti communiste, et des menaces larvées de coup d’état militaire qui planaient dans l’air. Il ne faut pas l’oublier.
Pour donner une idée personnelle de cette période (avec la fin des années 40), ma mère m’a raconté, par exemple, que quand elle a annoncé à sa propre mère qu’elle avait rencontré un juif qu’elle voulait épouser, ma grand-mère maternelle lui en a fait presque le reproche avec des propos peu amènes sur son choix d’élection ; c’était en 1947. Et pourtant qui était ma grand-mère pour avoir la tête aussi mal faite ? Ni plus ni moins qu’une brave femme, une couturière, montée de sa province natale dans les années 1910 parce qu’elle ne voulait surtout pas devenir une paysanne comme ses frère et sœurs. Est-ce qu’elle était pour autant antisémite ? Bien sûr que non ! Elle était simplement victime d’un certain discours ambiant, qui lui a mis des préjugés dans la tête. Une fois qu’elle eut connu mon père, elle le trouvait très bien et il n’y eut jamais le moindre problème entre eux. On était en 1947 ! Après la Shoah, dont les gens comme ma grand-mère n’avait pas la moindre conscience. Pas la moindre. Ils avaient passé toute la guerre en essayant de survivre et ne s’était absolument pas aperçu qu’on raflait des juifs à tout-va et qu’on les déportait pour les assassiner. Et pourtant elle avait sous les yeux l’exemple de la propre mère de mon père et de sa tante ! Mais je pense que mon père n’en parlait quasiment jamais à ce moment-là non plus, pas plus que plus tard. Pire, je pense que mon père n’avait pas plus conscience que les autres de ce que représentait ce qu’on appelle aujourd’hui la Shoah. Il mettait la mort de sa mère et de sa tante sur le compte de la guerre, comme le discours actuel de l’extrême droite française. Les repères, à cette époque, n’étaient pas du tout les même qu’aujourd’hui. Il faut bien comprendre ça. Il ne faut pas faire d’anachronisme. Depuis le temps a passé et ça compte.
D4AILLEURS? OUI? CE SONT LES FEMMESqui sont majoritaitement les personnes qui lisent mais qui écrit les critiques et prescrit ? des femmes ou des hommes?
Maline au demeurant, la mère Angot, maline et sacrément perverse, elle sait comment appâter le chaland… (Les pieds dans le plat)
La mère de la « mère Angot », comme vous dites, est juive, c’est un fait. Cela n’empêche pas le dénommé Pierre Angot, ineffable specimen de salaud, antisémite et qui ne s’en cache pas, de coucher avec elle, de refuser de reconnaître l’enfant qu’il lui a fait, puis de coucher avec ladite enfant. C’est vraiment énorme, tout de même, vous ne trouvez pas ? Les livres de Christine Angot vident cet énorme abcès-là, avec lucidité et talent. Il faut peut-être toute une vie pour vider ce genre d’abcès. Après tout, Gide a consacré la majeure partie de son oeuvre à vider un abcès qui n’était pas du même genre mais qu’il urgeait de vider, lui aussi.
Christine a un problème avec sa maman. Elle le reconnait. Une rivalité.
@Zoon dit: 6 septembre 2015 à 11 h 35 min
Bien dit !
« La mère de la « mère Angot », comme vous dites, est juive, c’est un fait. »
Pas du tout. La mère de Rachel est catholique.
C’est le père de Rachel qui est juif. Faut suivre les p’tis chéris du poltergeist.
Dieu qu’il est bête, le Ueda de 11h35 !
Mon petit Ueda, non ! Tu vaux mieux que ça quand même !
…
…comme Ponce Pilate,…tirer votre plan,!…
…mettez vous en croix, pour la gloire aux cieux,!…
…jamais, sans châteaux et milliardaires,!…
…faut vous en faire une raison,…top-là,!…
…etc,!…les détails, pour se faire chier,!…avec tourelles,!…of course,!…
…pont levis,!…arête de nous bassiner, entre l’enclume et le marteau,!…nous n’y somme pas,!…etc,!…
…
Je l’ai déjà dit que Christine Angot n’est pas juive au sens rabbinique du terme. Mais on ne veut jamais me croire…!
Mais ça n’a en fait aucune importance. Les origines juives de sa mère jouent tout de même un rôle dans l’histoire, mais un rôle marginal. Ce n’est pas le propos de Christine Angot.
Qui, je pense, n’a pas encore bien pris elle-même conscience de ses origines juives. Ce roman est un début, à mon avis, de prise de conscience. Et vous verrez, son prochain roman en tiendra plus compte. J’en ai comme l’intuition.
Que de beaufs et bidochon se croyant penseurs ici!
Heureusement que WG Christiane et JB sont là !
pas seulement juif :achkénaze ; ce qui donne un autre recul culturel de dates comme l’a bien vu WG
wg le dit bien : la question est d’abord -enfin! pour la critique- le propos de C.A. et il me semble que c’est à quoi elle peut atteindre et faire rendre de vérité par l’écriture , en commençant pas sa propre histoire, au leiu d’en abuser
J’en rajoute: si Angot avait été une véritable romancière, personne n’aurait jamais su qu’elle avait été victime d’un inceste.
Christiane appelant JC : « mon cher JC » m’étonne et m’inquiète, elle ne sait pas lire ses commentaires ?
Ah ! le dupond la joie ! Manquait plus que lui !
Widergänger dit: 25 août 2015 à 10 h 28 min
ni que Christine Angot soit juive ni qu’elle se définisse comme telle ni que la judéité joue un quelconque rôle dans son roman
Widergänger dit: 4 septembre 2015 à 21 h 57 min
Et Angot, c’est d’une telle évidence dans tout ce qu’elle dit, elle vient du monde juif
Widergänger dit: 6 septembre 2015 à 11 h 50 min
Les origines juives de sa mère jouent tout de même un rôle dans l’histoire, mais un rôle marginal.
Je vais et je viens….
L’âge est ingrat.
Résumons, la Vie…, pour ceux, comme moi, qui n’ont pas encore lu le dernier livre de Christine Angot.
Sa mère, Rachel, est donc la fille d’un Juif, M. Schwartz, et d’une catholique. En quoi, serait-elle juive ? Et à fortiori sa fille Christine ? Par le nom du père et grand-père ?
Ce n’est donc pas sa judéité qui fait problème au père de Christine, mais plutôt sa pauvreté, son appartenance à une classe sociale moins importante que la sienne ?
Pour retourner à l’enfance, à d’autres enfances saccagées : Céline Voyage au bout de la nuit :
« Il y a un bout à tout. Ce n’est pas toujours la mort, c’est souvent quelque chose d’autre et d’assez pire, surtout avec les enfants. (…)
Ça se préparait. On en avait après la petite fille d’abord, on la faisait venir. Elle le savait. Elle pleurnichait tout de suite. elle savait ce qui l’attendait. D’après sa voix, elle devait bien avoir dans les dix ans. J’ai fini par comprendre après bien des fois ce qu’ils lui faisaient tous les deux.(…) Ils l’attachaient d’abord, c’était long à l’attacher, comme pour une opération. Ça les excitait. « Petite charogne » qu’il tirait lui. « Ah ! la petite salope » qu’elle faisait la mère (…) Pendant ce temps-là, l’enfant se plaignotait, comme une souris prise au piège. « T’auras beau faire petite vache, t’y couperas pas. Va !(…) » qu’elle reprenait la mère, puis avec toute une bordée d’insultes comme pour un cheval. « Tais-toi maman, que répondait la petite doucement. tais-toi maman ! Bats-moi maman ! Mais tais-toi maman » Elle n’y coupait pas et elle prenait quelque chose comme raclée (…).
J’écoutais jusqu’au bout pour être bien certain que je ne me trompais pas, que c’était bien ça qui se passait. J’aurais pas pu manger mes haricots tant que ça se passait. Je ne pouvais pas fermer la fenêtre non plus. Je n’étais bon à rien. Je ne pouvais rien faire. Je restais à écouter seulement comme toujours, partout… »
(p:284 dans l’édition « folioplus classiques du XXe siècle ».)
@Roberto dit: 6 septembre 2015 à 12 h 03 min
Ce n’était qu’un phénomène d’écho répondant au « chère christiane » entendu !
Oui, Ashkénase, très juste ! Ça compte évidemment puisque ce sont les Ashkénases surtout, essentiellement, qui ont trinqué pendant la Shoah. Mais aussi le nom juif « Schwartz », avec ce fameux « t » sur lequel Yann Moix dit des trucs très intelligents, contrairement à ce que croit, à tort, notre Ueda. Noir, c’est noir, effectivement et elle est dans le noir, sa mère. Elle est dans l’obscurité, et Angot vient la sortir de cette obscurité mais pour l’y replonger de plus belle, si je puis dire. C’est là où il y a une vraie tragédie des noms, puisque Angot fait « an Gott » (an Gott glauben, croire en D.ieu ; il est en effet comme un dieu pour elle). Une tragédie au sens racinien du terme. Une tragédie sociale et aussi cosmique, divine, qui met en jeu les origines juives de la mère de Christine et les siennes propres. Eh oui ! Ce n’est pas ce qui le plus, aux yeux de la narratrice, mais c’est quand même là dans le roman.
C.A. sait qu’elle s’est appelée comme ce grand père au nom allemand :je ne rappellerai pas le slogan lancé en 68 mais qui a dû la frapper.
cette histoire du judaÏsme rabbiniqie est une plaisanterie pour colloques , rencontres mais que vaut-elle pour un rituel typiquement français et ses éclats sur blogs?
C’est très complexe, cette histoire qui aboutit à elle !
Le père et la mère de Christine ont inversé la situation créée par son grand-père et sa grand-mère maternelles.
Finalement, au bout de cette double inversion d’alliance ou mésalliance goy-juif, mâtinée d’un inceste père-fille, on a un écrivain qui sauve la mise, sans doute au prix de beaucoup de souffrances, se distingue et triomphe !
Merci qui ? Papa ET maman ?
merci C.Angot
Ce n’est pas une plaisanterie rabbinique. Il y a ici de véritable culs bénis qui tiennent absolument à ce qu’un juif soit juif au sens rabbinique du terme. Et gare à celui qui transgresse la Loi. Plus ultraorthdoxe tu meurs… !
Ah ! les braves petits chéris, athées d’un côté et plus cinglés que les pires des rabbins de l’autre ! Et c’est ça la France, mes petits chéris !
En tous cas, le titre du futur Goncourt est parfait : Un amour impossible !
« Ouais… Quand, dans ses livres, Houellebecq décrit l’inanité et la sottise des recettes de bonheur dont nos sociétés consuméristes nous incitent à nous contenter, évidemment qu’il nous incite à les juger, les ayant déjà jugées lui-même. »
Oui mon cher Zonzon, vous ne sauriez mieux dire qu’Angot se plante lamentablement quand elle reproche à MH son absence de jugement et d’esprit critique.
Mais son cas est pire. Pour autant que l’on comprenne bien son propos confus, je crains qu’elle reproche à MH de ne pas juger explicitement ses personnages dans le cours de son écriture ou au moins ensuite (l’allusion à l’interview de Pujadas). MH devrait clairement indiquer qui sont les gentils, qui sont les méchants. C’est évidemment bête à pleurer.
Elle fait de plus une comparaison malhonnête avec le personnage de son père. Evidemment que l’on va juger et condamner un père pédophile et violeur! Rien à voir avec les personnages ambigus de Houellbecq qui ne permettent pas un jugement aussi tranché.
La grande supériorité de Houellebecq sur Angot, c’est, entre autres choses, qu’il ne raconte pas sa vie. Chaque roman est une création, généralement surprenante. Dites moi si je me trompe, mais j’ai l »impression que c’est aussi le cas de Pérec, ce qui invaliderait complètement le rapprochement que fait WG, sous prétexte d’une approche sociologique commune.
D’ailleurs, tous les romanciers font de la sociologie. Chez les bons cela ne se voit pas. Tenez par exemple, je suis en train de lire Isabel Allende. On en trouve de la sociologie dans son roman (l’un de ses premiers) et de la bonne!
WG se demande pourquoi Court est en colère. J’ai mon hypothèse. C’est toujours exaspérant de voir porté aux nues quelqu’un qui nie la littérature.
Ne reste-t-il plus à Christine qu’à se convertir, soumettre, à l’Islam ?
Oui, mais par amour !
Si j’en crois l’évolution qui va de Céline à Angot, on est passé du martinet à la verge…
@Attila dit: 6 septembre 2015 à 12 h 17 min
@Widergänger dit: 6 septembre 2015 à 12 h 11 min
@chantal dit: 6 septembre 2015 à 11 h 32 min
Des commentaires pour lesquels je viens ici.
Angot, comme Perec, comme Rousseau parlent de leur vie. Y en a un ici qui découvre l’eau chaude. Pour se laver c’est plus commode, il est vrai, que la froide…
Barozzi à 12 h 06 min
C’est un bon début.
Sauf que le père de Rachel n’était pas pauvre et plutôt lettré. Et absent.
Il y a un triumvirat (*) ligué à un moment ou un autre contre Rachel.
Saurez-vous le nommer ?
Et quelles sont leurs motivations ?
(*) ce terme est impropre. Il y a une femme parmi eux.
Houellebecq ne fait que parler de lui dans ses romans, dupond, mais, comme toi, sous différents masques qui ne trompent personne…
c’est triste d’en arriver là pour « triompher », je ne sais pas si c’est le mot approprié …
j’ai regardé l’émission de Ruquier par curiosité, j’ai pensé qu’on arrivait à un stade glaçant de « professionnalisme » dans l’émission populaire, comme si ONPC devenait une sorte d’Apostrophes pour les 20 prochaines années. Yann Moix tirant d’Houellebecq et d’Angot ce qui pouvait lui servir de tabouret pour se faire mousser, laissant Salamé s’égosiller entre son envie de défendre Angot et celle de lire son texte mieux qu’elle. Un summum d’hypocrisie.
WG se demande pourquoi Court est en colère. J’ai mon hypothèse. C’est toujours exaspérant de voir porté aux nues quelqu’un qui nie la littérature.
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Toujours la même rengaine depuis Nourissier parlant des Choses en 1965 !
Faut évoluer un peu, mon pauvre chéri !
@Widergänger dit: 6 septembre 2015 à 12 h 28 min
Le point commun : les insultes, le mépris font plus mal à l’enfant que les blessures physiques.
Proust aussi, mon pauvre chéri, fait de la sociologie, tient un discours sociologique au début de Sodome et Gomorrhe !
Mais comme c’est Proust, reconnu comme un génie des lettres sur toute la planète, tu ne rechigne pas à considérer que Proust est digne de tes yeux pour le lire…!
Tu montres simplement, par tes commentaires sur Angot, que t’as la tête farcie des plus médiocres préjugés ! Et que t’es un brave ignare !
Certainement Christiane, j’en suis tout à fait convaincu.
« Sauf que le père de Rachel n’était pas pauvre et plutôt lettré »
De mieux en mieux, la Vie…, c’est sinusoïdal cette histoire et ça se mord la queue comme dans un 8 couché !
Très juste, Baroz ! Vos lumières nous éclairent. Un ruban de möbius à l’infini. C’est vous qui l’avez trouvé. Très très juste ! L’infini en littérature. Si après ça, elle n’a pas le Goncourt, c’est vraiment que notre bon Passou aura raté son affaire.
C’est un triomphe que de survivre à ça et d’en faire une oeuvre, Chantal !
Les insultes, le mépris,
n’excluent pas les violences physiques.
Versavicieusement.
Par amour de la littérature, c’est impossible qu’elle ne l’ait pas, WGG…
Oui, je trouve aussi ! J’ai été frappé par la tranquillité d’esprit avec lequelle Christine Angot parle de « tout ça ».
Si j’avais à parler de mon fantôme d’Auschwitz, je ne serais pas sûr de ne pas éclater en sanglots.
D’elle à moi, il y a manifestement le travail de l’écriture qui a joué.
Oui, j’espère, Baroz, que les Goncourt ne vont pas « rater » Angot comme ils ont jadis « raté » Perec. Ce ne serait pas bien. C’est vraiment un chef-d’œuvre moderne qui en dit long sur les années 50.
D’après ses questions, Ruquier s’est révélé un bon lecteur d’Angot et de Houellebecq. Mis à part cette façon ridicule de dire « votre papa » ou « votre maman » au lieu de père et mère !
Et Céline, aussi, WGG. Mais Passou, comme jadis Léon Daudet pour Proust, veillera à sauver l’honneur des Goncourt !
En effet, Baroz.
Contrairement à ce que dit Ueda, je trouve, pour ma part, que depuis que Yann Moix a pris le relais, l’émission de Ruquier a gagné en qualité, en intérêt et en valeur critique au sujet de la littérature. Yann Moix bosse dur, il lit tout, il y passe du temps. Il gagne 6000 €/mois mais il les mérite manifestement. Et il est très intelligent contrairement à ce que je pensais de lui autrefois. Et on a plaisir à l’entendre commenter les livres dont il parle.
Widergänger dit: 6 septembre 2015 à 12 h 37 min
commentaires sur Angot, que t’as la tête farcie
C’est très curieux, mon bon WGG, et parfaitement déplacé, mais votre phrase m’évoque les mots « ail » et gigot ».
L’heure du déjeuner?
Baroz et Mimi nous font le Muppets show.
Deux vieux tromblons ont trouvé la poule aux oeufs d’or.
Hilarant mais triste.
Widergänger dit: 6 septembre 2015 à 13 h 00 min
Contrairement à ce que dit Ueda, je trouve, pour ma part, que depuis que Yann Moix a pris le relais, l’émission de Ruquier a gagné en qualité,
C’est probablement vrai.
Il est vrai qu’il triomphe sans péril si je me rappelle la tête de son précécesseur.
Un sot à l’idéologie presse-bouton? en costard? toiletté comme un caniche?
J’ai bon?
Attends voir, cette liste du Goncourt…
Boualem Sansal, bien sûr!
Au premier tour!
L’émerveillement ici partagé – pourvu qu’il soit sincère –
autour d’une poignée de favoris vedettisés
et consubstantiel de la couverture médiatique
exorbitante dont ils bénéficient ne s’explique
que par oubli ou absence de la connaissance
la plus élémentaire de l’existence, pourtant
largement présente, dans la littérature
en particulier.
Comment, sinon, le cuir un minimum tanné,
peut-on découvrir le monde et la vie
à travers si médiocres maître à penser,
lauréats de la culture du micro trottoir
et de la cote à l’agence de notation Ruquier ?
Incréduliquement.
Le plus drôle durant l’émission de Ruquier, lorsque Angot et Houellebecq parlaient, c’était de voir des jeunes gens, parmi le public, bailler à se décrocher la mâchoire !
« pourvu qu’il soit sincère »
Le propre du faux-cul n’est-il pas de douter de la sincérité des autres ?
en effet Ueda, je vois mal le livre d’Olivier Bleys, Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes Albin Michel l’emporter dans cette année pourtant j’ai lu les bonnes feuilles, cela m’a intéressée.
@ christiane merci pour les extraits, bonne journée.
@Polémikoeur. dit: 6 septembre 2015 à 12 h 48 min
Bien sûr, mais les mots sont aussi une arme redoutable, d’une grand violence quand ils sont maniés par les êtres de pouvoir. Les mots peuvent détruire un être et c’est tout le contenu de ce livre. Les mots aussi peuvent permettre à un être de se reconstruire et c’est aussi l’histoire de ce livre. Et cette vie, ces vies nous parviennent par les mots.
Les mots sont notre lien, ici.
On peut devenir fou sans l’autre, sans l’échange avec l’autre (comment aller à l’autre sans se perdre soi-même… mais la vie peut aussi perdre du sens à cause de l’absence de paroles.
Écrivant C. Angot a un regard et cesse d’être regardée. Pour casser son histoire, elle a inscrit d’autres mots.
ONPC (j’ai appris ça)
C’est une émission « emblématique » de notre temps, comme disent les bonimenteurs.
Un large forum opposant le centre-gauche à l’extrême-gauche, sous la houlette d’un queutard sociétal.
Widergänger dit: 6 septembre 2015 à 11 h 35 min
« À part Zon Zon et quelques autres, vous n’êtes pas dignes de lire des romans, mes petits chéris ! »
Propos malhonnêtes, car fasciste d’esprit. Dignité ? Indignité … de dire cela !
« comme d’hab’, je vais être la seule à participer, z’allez voir. Soupir. »
Pour Clopine d’ours, « je vais être la seule » est un stimuli orgasmatique…. uhuhuhu !
Rêve de concierge.
Wgg vous deformez l’article de nourissier très nuancé et qui aime par exemple je cite
: »lucidité l ironie. « Et sui dit l a nouveauté de l’entreprise mais il a le droit de dire que ce n est pas ce qu’ il préfère vous n êtes pas un ami des nuances les analyses de nourissier ne les deformez pas
Moix fait de la retape, il s’agit d’effacer le souvenir du chevelu qui l’a précédé. Sa formation commerciale l’aide.
L’auteur algérien orwelien nous prédit la guerre civile du haut de ses prédictions califatiques.
Pour les années 50, Sagan nous contente. Pas de « papa maman » et l’on vouvoie son paternel. Un minimum d’endogamie a du bon.
Bon, si c’est un américain, pourquoi pas Roth ?
Si c’est anglais : Christie.
Si c’est américain : Roth.
(mais ça me fait aussi penser à Dylan Thomas).
allons bon, la Russie !
non, ce n’est pas Ma cullers ! C’est un homme !
Sinon, sur Christine Angot, Paul, vous en dites quoi ?
bon ben tant pis je descends écouter la fin dans la cuisine. Salut;
Transmettez mes amitiés à madame votre mère, Phil !
« Houellebecq ne fait que parler de lui dans ses romans, dupond, mais, comme toi, sous différents masques qui ne trompent personne… »
Ben oui mes braves Attila et WG! En voilà une découverte! « Madame Bovary c’est moi », etc
Sauf que c’est un peu plus difficile et intéressant pour le lecteur d’écrire Bovary ou Le Voyage ou La Recherche que de la confession familiale sociologisante…
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