de Pierre Assouline

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La République des livres
Pouchkine, c’est la Russie

Pouchkine, c’est la Russie

La Maison Pouchkine à Pétersbourg, qui est bien davantage qu’un musée à sa gloire, a été inaugurée en 1905. On y trouve ses manuscrits, sa bibliothèque, ses objets, des gravures et tableaux et de quoi organiser des rencontres culturelles et des colloques qui dépasse sa seule personne car Pouchkine, c’est la Russie, ou du moins la littérature russe, tout simplement. Son œuvre recèle des expressions ou des morceaux de phrases qui sont devenus des mots de passe entre les Russes. Ainsi « la nuit du 3 » (Eugène Onéguine) est-elle un schibboleth, un signe d’appartenance ou de reconnaissance, il n’y a pas à expliquer. Pouchkine relève du fonds et le socle communs des Russes jusqu’à en être devenu le lieu commun et le synonyme de tout, le seul capable de mettre d’accord occidentalistes et slavophiles tout en conservant un écho universel, l’incarnation de la liberté secrète, il se situe à sa juste place à l’origine de la littérature russe moderne- et du métier d’écrivain au sens moderne de l’expression puisqu’il disait écrire pour lui et publier pour gagner sa vie. Toutes choses qui sourdent de chaque page du Dictionnaire amoureux de Pouchkine (580 pages, 28 euros, Plon), une fête de l’esprit.

Son auteur André Markowicz a traduit l’ensemble de son théâtre, nombre de ses poèmes lyriques ainsi que les principaux poètes de sa génération, la première de l’histoire de la littérature russe à se regarder comme telle, constituée d’artistes qui avaient entretenu une conversation permanente, rassemblés dans un essai qui fit grande impression sous le titre Le Soleil d’Alexandre. Il compagnonne intimement avec Pouchkine depuis qu’il est âgé d’une vingtaine d’années ; alors qu’il venait juste d’obtenir sa licence, les maitres d’œuvre de la grande Histoire de la littérature russe en plusieurs volumes publiée par Fayard dans les années 90 lui commandèrent le chapitre qui lui était consacré. L’ode « Napoléon », l’exilé du genre humain comme il l’appelle, mort en martyr selon lui, lui est venu sous la plume au lendemain de sa mort. Markowicz l’a traduite à 17 ans. Depuis, cent fois il l’a remise sur le métier encore et encore. Et il se dit prêt à recommencer jusqu’à la consommation des siècles :

« Je vivrai toujours avec ».

C’est peu dire qu’André Markowicz ne doute pas du génie de son héros. Jamais avare de superlatifs, il élève « Le Cavalier de bronze », hymne à la beauté de Pétersbourg et à ses nuits blanches, au rang de « plus grand poème jamais écrit en russe » ; et les 7000 vers d’Eugène Onéguine, « indiscutable et indiscuté, le plus grand livre jamais écrit en langue russe ». Mais outre son tempérament parfois porté à l’hyperbole, comment ne pas lui donner raison. Non seulement il connait comme peu d’autres la littérature et la poésie russes de l’intérieur de la langue, et pour cause (« Traduire, c’est vraiment lire »), mais cette vision panoramique lui donne les moyens de la comparaison. Markowicz ne doute pas mais, outre qu’il n’est pas inconditionnel de la grandeur de la totalité de l’œuvre, lorsqu’ il est confronté à un obstacle, il l’avoue : non, il ne parvient toujours pas à traduire son grand poème sur la négation de Dieu « Le démon » (et soudain il nous revient en mémoire que Jacques Chirac prétendait avoir traduit toute l’oeuvre de Pouchkine dans sa jeunesse grâce aux leçons d’un vieil excentrique !) ; non, il s’avère incapable de définir le fameux « esprit russe » ; non, il ne lui pardonne pas d’avoir « honteusement » chanté la répression de la révolte polonaise de 1830-1831 ; non, il n’a pas pu traduire certains fragments inédits car inachevés ; non, il l’avoue, il est incapable de traduire « ça », la présence de Pouchkine qui s’impose au visiteur de la Maison Pouchkine à Pétersbourg, envahi par des remontées d’enfance et les émotions qui lui font cortège car « ça » n’a pas de nom c’est indestructible. Ces aveux d’impuissance sont l’une des multiples facettes de la qualité de ce livre passionnant qui joint des touches très personnelles, le ressenti du lecteur et du traducteur, à une érudition sans faille.

« La Russie de Poutine est monstrueuse en ceci qu’elle allie l’indifférence à la culture naturelle au capitalisme et à la dictature mafieuse. Je ne suis pas sûr que cette dictature, même si, un jour ou l’autre, elle finit par s’effondrer, mette en grand danger ce « ça » qui fait ma Russie »

Depuis des années, le Kremlin et ses associés mafieux organisent le vol systématique de manuscrits de Gogol, Lermontov et surtout Pouchkine dans les réserves des grandes bibliothèques occidentales dont la BnF à Paris et surtout celle de Varsovie. Le protocole est toujours le même : un petit réseau de voleurs géorgiens se présente avec de fausses cartes de chercheurs, passent plusieurs jours à « étudier » les documents et remplacent l’original par un fac similé si bien fabriqué qu’il trompe les conservateurs. 170 oeuvres ont ainsi été subtilisées dans les collections. Ce que c’est de demeurer l’incarnation éternelle de la Russie…

Il y a des entrées bienvenues sur le bilinguisme russe/français, une manière de diglossie en fait, qui régnait dans l’aristocratie russe jusqu’à 1914, le français n’étant pas seulement la langue de la conversation mais celle de la réflexion sinon de l’écriture, le russe étant par eux considérés comme la langue vulgaire des journaux. Au lycée, ses camarades avaient surnommé Pouchkine « le Français ». Une place est faite naturellement à Boldino, un village de la province de Nijni Novgorod qui appartenait à sa famille ; une épidémie de choléra l’y confina une première fois pendant trois mois, puis à nouveau un peu plus tard, confinement des plus stimulants et des plus féconds puisque nombre de ses chefs d’œuvre furent composés, complétés ou achevés dans ce splendide et misérable isolement absolu.

André Markowicz appartient à la catégorie des traducteurs que je qualifierais d’empathiques. Il ne lui suffit pas d’être porté par l’admiration, encore lui faut-il n’éprouver aucune répulsion. S’il a bien été l’audacieux et si novateur traducteur de Dostoïevski, il s’est contenté, si j’ose dire, de rendre en français ses 31 œuvres de fiction en 45 volumes mais s’est bien gardé de toucher à ses lettres et à ses articles (y compris son admirable discours prononcé lors de l’inauguration d’un monument à Pouchkine) à cause de son nationalisme et de son mysticisme ; certes, et il n’en disconvient pas, ceux-ci ont également irrigué ses romans mais leur structure les mettait à distance (en situation, dans la bouche des personnages etc).

On dit parfois à propos des grands poètes suicidés que leur mort volontaire éclaire rétroactivement leur vie à mort ou à raison. Pouchkine, c’est son duel avec Georges d’Anthès. Même ceux qui n’ont jamais rien lu de lui savent au moins cela. Blessé, agonisant, Pouchkine fut transporté dans sa bibliothèque aux trois mille volumes. Mais on ne sait à qui il s’adressait, aux hommes ou aux livres, lorsqu’il murmura :

« Adieu, les amis ».

Issu d’une illustre famille aristocratique ruinée, il fréquentait les grands bals depuis toujours, chantait l’empire russe… En permanence hanté par la folie, ce joueur addictif mourut endetté jusqu’au cou à cause de passion pour les cartes (il avait même joué et perdu ses manuscrits à deux reprises)… André Chénier était le poète français dont il se sentait le plus proche… Il était obsédé par les pieds des femmes (il est même question de petons du côté de chez Onéguine ce qui indignait Soljénitsyne qui y voyait l’origine de la perte du sacré dans les démocraties !). Mais comment rendre nojki, diminutif de nogui, autrement que par « petits pieds » dans les strophes 30 et 34 du premier chapitre ? Il y a donc « petons », mais c’est risqué de ramener la Valentine de Maurice Chevalier dans la grande poésie russe du XIX ème ce qui ferait désordre ; la consultation du Dictionnaire de l’Académie (1802) libéra d’un cas de conscience…

Markowicz aura passé sa vie d’adulte en compagnie de Pouchkine et ce n’est pas fini. De son propre aveu, il y a encore beaucoup à découvrir du côté des variantes, de la ponctuation et même du papier sur lequel il écrivait. Ce Dictionnaire n’a pas de dédicataire. Mais le linguiste Efim Etkind (1918-1999), grand savant, professeur, passeur et traducteur, aurait pu l’être. Il fut le maître admiré et l’ami cher de Markowicz jusqu’à ce qu’ils se fâchent à jamais. Il n’empêche… :

« C’est lui qui m’a fait. Si vous lisez ce Dictionnaire amoureux de Pouchkine, c’est qu’il y a eu Etkind ».

Après un aussi bel élan de gratitude, on a hâte de retrouver son exemplaire d’Eugène Onéguine dans la traduction de devinez qui avant d’attaquer le massif Pouchkine par la face nord, celle du splendide témoignage sur le quotidien de l’aristocratie russe entre 1819 et 1825 (promenades, fêtes, bals et ballets) ou par la face sud et se laisser emporter vers l’ivresse des sommets dans une quête infinie de sa légendaire légèreté.

« Je n’estime pas cher tous ces droits souverains
Qui font tourner la tête à mes contemporains.
Je ne murmure pas si les dieux me retirent
Le pouvoir d’amender le budget de l’Empire
Ou d’empêcher les rois de lever des armées.
Et je ne pleure pas qu’on ne puisse imprimer
Dans une presse libre un tombereau d’ordures
Sans tomber sous le coup d’une acerbe censure.
Cela, c’est, voyez-vous, « des mots, des mots, des mots. »
Il me faut d’autres droits, plus secrets et plus hauts.
Une autre liberté, plus haute, me transporte :
Dépendre du monarque ou du peuple, qu’importe ?
C’est dépendre toujours. Chacun son dû.
——————————————N’avoir
Pour maître que soi seul. Être en repos. Devoir
Ne contenter que soi ; pour quelque honneur infâme,
Ne rien devoir courber, le cou, les rêves, l’âme.
Selon sa fantaisie, vagabonder, errer,
Contempler la nature en sa splendeur sacrée
Et frissonner de joie, plein de larmes sereines,
Face aux créations de la pensée humaines.
O vrai bonheur ! droits vrais !…. »
( « Dépendre du monarque ou du peuple… » Pouchkine, été 1836)

(« Pouchkine récitant à un ami poète devant Derjavine », huile sur toile d’Ilia Répine, 1911, Maison Pouchkine ; « Portrait d’Alexandre Pouchkine. huile sur toile, 1827, Maison Pouchkine; « Le dernier tir d’Alexandre Pouchkine » huile sur toile d’Adrian Markovitch Volkov, Maison Pouchkine )

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 372 Réponses pour Pouchkine, c’est la Russie

Rosanette dit: 17 juin 2025 à 12h51

@et alii hier 19 h 52
vous avez été à juste titre choquée par « le livre qui vous plairez »figurant dans un commentaire, et vous en tirez une interrogation sur le niveau en orthogrphe de la personne qui a posté ce monstre grammatical
c’est de toute évidence non pas une bourde de l’internaute, mais une bourde du moteur orthographique qui a lu sottement « vous » comme le sujet dru verbe et non son complément indirect

Bolibongo dit: 17 juin 2025 à 13h07

lance une pétition pour demander à passou

Je suis systématiquement contre toute pétition, même contre le fait possible de signer une pétition pour supprimer les pétitions!

FL dit: 17 juin 2025 à 13h08

* Il m’avait semblé qu’il devait être bien beau de lire « Les Misérables » en écoutant Verdi.

FL dit: 17 juin 2025 à 13h09

Avant le petit intermède musical de Trump à Washington je n’avais pas compris combien « Les Misérables » est finalement une oeuvre politique subversive.

Merci Donald.

MC dit: 17 juin 2025 à 13h30

Puisqu’on parle de Napoléon, recommandons le Fouche d’ Emmanuel de Waresquiel. Je suis à la page 557, et ça se déguste..,, MC

MC dit: 17 juin 2025 à 13h39

Au vrai, je ne vois pas qui se serait suicide pour Napoléon. Millevoye? Chênedollé? Ou autres poètes de troisième ordre.Il y a eu bien sur des dégâts collatéraux comme le Maréchal Brune,le Maréchal Ney, mais parler d’ auteurs à ce propos me semble quelque peu abusif…

renato dit: 17 juin 2025 à 13h49

Robert Walser aurait dit, selon ma mémoire : « Je me suis coupé les cheveux, mais, dans ma tête, je fais tout un tas de trucs fous. »

J J-J dit: 17 juin 2025 à 14h10

Le Zweig fut pas mal intéressant en son temps. Quid de nouveau, chez Waresquiel, sur son Fouché ? Quant à Toussaint Louverture, voy. Sudhir Hazareesingh. Superbe et définitif, jusqu’à la p. 572. Bàv,
(***fait chaud sur le sable, attention. Un plongeon dans la fraiche, toutes les demi heures, je recommande).

MC dit: 17 juin 2025 à 14h47

Vous ne pensez pas que Zweig date tout de même un peu? Et il ne donne pas toutes les lettres. Notez , Waresquiel non plus, vu les destructions faites du vivant de Fouche…

puck dit: 17 juin 2025 à 15h23

@ »Au vrai, je ne vois pas qui se serait suicide pour Napoléon. »

en fait ils n’ont pas tous osé l’avouer.
peut-être Hazlitt l’a dit ?

Byron aussi ? pas directement, mais quand on lit ça on voit qu’il en est à 2 doigts, n’est-il pas ?

C’en est fait de toi, hier encore un très grand roi,
Armé contre l’Europe pour lutter,
Maintenant dégradé, chose sans nom, oui, toi,
Roi tombé, mais vivant, ô fier guerrier!
Es-tu donc le héros, l’homme de mille trônes,
Des os des ennemis vaincus jonchant les zones?
Si déchu, peux-tu pourtant exister?
Depuis l’Ange à tort nommé l’Astre du Matin,
Homme ou Démon n’eut une telle fin!
Homme à l’esprit mauvais, pourquoi donc châtier
Ceux qui si bas plièrent les genoux?
Tu fus aveugle; à force de te regarder,
Tu enseignas à voir à tes jaloux.
Pour sauver ton pouvoir, en ton immense orgueil,
Ton seul cadeau royal fut toujours le cercueil
Pour ces héros qui surent t’adorer,
Et jusqu’à ta chute, on n’a jamais deviné
Qu’ambition vaut bien moins qu’obscurité!
Désormais je n’ai plus qu’à me flinguer…

Jazzi dit: 17 juin 2025 à 15h27

« Redonnez à vos lecteurs un espace libre du règne de la jeune chienne mythifiée. »

Merci, D., c’est digne d’une critique d’Angelo Rinaldi à propos de la littérature de Marguerite Duras !
Vita, en jeune parque valéryenne, en remue la queue d’aise…

puck dit: 17 juin 2025 à 15h33

D. tu sais que c’est beau quand tu écris ?
j’aimerais bien écrire comme toi, tu veux pas m’aider ? je suis en train d’écrire un « Dictionnaire Amoureux de Pedro » j’aimerais que ce soit hyper lyrique, mais le lyrisme c’est pas trop mon truc si tu vois ce que je veux dire.

MC dit: 17 juin 2025 à 15h34

Je n’ai pas trouvé « la Saint Napoléon «  définitive , ni même intéressante, mais si vous l’aimez…. MC

puck dit: 17 juin 2025 à 15h42

@ »Merci, D., c’est digne d’une critique d’Angelo Rinaldi à propos de la littérature de Marguerite Duras ! »

pas du tout ! moi je dirais plus que ça ressemble à la Martine (Martine c’était son prénom ?) : ô temps suspend ton vol – aimons-nous, aimons-nous donc ! hâtons-nous jouissons ! l’homme n’a point de porc point de gencives…

c’est le genre de truc que je voulais écrire dans mon dictionnaire amoureux de pedro, c’est pour lui offrir pour son anniversaire.

J J-J dit: 17 juin 2025 à 15h44

14.48 – et alors ? y’a quoi,… en plus ? Vous ne vous trouvez pas être un peu marc-court en cette réponse ? Etait-elle franchement nécessaire, du reste ? Peu importe. Allons nous tremper encore un brin & bastak SVP, merci. Bàv,

D. dit: 17 juin 2025 à 15h48

puck dit: 17 juin 2025 à 15h33
D. tu sais que c’est beau quand tu écris ?

Tu vois ce qu’une IA bien briefée est capable de faire ? La monture et son cavalier. Bon canasson, le chatGpt.

Christiane dit: 17 juin 2025 à 17h02

Rosanette, rien ne vous échappe. Que c’est subtilement analysé.
Jazzi,merci aussi.
D. s’est surpassé pour faire de sa satire un compliment bien monté et bienveillant.

Chaloux dit: 17 juin 2025 à 18h10

Le gros vers blanc des Charentes toisant Emmanuel de Waresquiel. Rien ne nous sera épargné par ce minable.

Alfred Brendel, excellent pianiste. Un des rares Bosendorfer contre Steinway.

puck dit: 17 juin 2025 à 19h22

@ »Impossible de comprimer ce que j’aurais eu à dire sur « Jane Austen and Empire » d’Edward Said, pourquoi les inexactitudes et les pétitions de cet article à propos du roman sapent quelque peu la thèse défendue. Ça tombe bien, tout le monde s’en fout. »

pas moi svp ! pas que sur le roman en lui-même, mais aussi sur le fond, c’est d’actualité et je ne sais pas quoi en penser.
autre question : est-ce pertinent de faire le lien entre ce que dit Saïd et la pouchkinopad en Urkaine ?

D. dit: 17 juin 2025 à 19h38

Ô Bombe, fleur d’acier, raison de nos armées,
GBU quarante-sept, aux formes calibrées,
Tu pèses, nous dit-on, plus de deux quintaux pleins —
Neuf cents kilos d’amour, bien rangés, bien humains.

Ton ventre long de trois bons mètres et des cendres,
Ne loge point de fiel, ni poudre à se méprendre.
Mais un doux cœur d’uranium, dit-on, appauvri,
Comme un marquis vieilli, mais toujours très servi.

Guidée par le rayon d’un œil d’ange sans voix,
Un laser, point divin, mais fort juste, ma foi,
Tu files droit au but, sans haine et sans fracas,
Et tu frappes, polie, là où l’on ne t’attend pas.

Tu n’es point comme Orphée aux gestes désordonnés,
Mais comme Minerve au casque bien dompté.
Pas d’effusion grossière, pas de boucherie sale :
Ton cratère est soigné, net, et presque idéal.

Quand tu chantes aux drones ton hymne incandescent,
Le sol se fait docile, l’humain devient absent.
Et nos grands ingénieurs, ces philosophes d’ombre,
T’admirent en conclave, leur génie dans ta bombe.

Tu es bombe des rois, des présidents prudents,
Qui veulent bien punir, mais de loin, décemment.
Tu poses sur la guerre un voile de savoir,
Où l’on tue sans toucher, et sans même s’émouvoir.

Ô GBU des Lumières, prodige balistique,
Tu fais rimer carnage avec « propre » et « logique ».
Et dans l’Encyclopédie, si Diderot vivait,
Il t’eût rangée sans doute entre Art et Progrès.

closer dit: 17 juin 2025 à 20h02

Curieux que personne n’ait associé le nom de Brendel à celui de Schubert.
Il m’a littéralement révélé Schubert du jour au lendemain.
Je me souviens l’avoir écouté dans le grand amphi de la rue d’Assas. Des étudiants étaient assis sur la scène autour de son piano!!! Inimaginable quelques années plus tard.
Souvenir inoubliable.

MC dit: 17 juin 2025 à 20h34

Byron, je veux bien. Préférence personnelle, cependant, pour le faste funéraire du père Hugo: » Sire vous reviendrez dans votre capitale, Sans tocsin, sans combat, sans bruit et sans fureur,/. Traine par huit chevaux, sous l’ arche triomphale, En habit d’empereur »…. MC

renato dit: 17 juin 2025 à 20h45

Chez Apolline de Malherbe Borloo se lâche sur le besoin de simplification :

“Lorsque l’hôpital public était dirigé par des médecins on était à 5% de frais de structure. On a décidé de confier la gestion à des administratifs on est à 34%”.

Jean Langoncet dit: 17 juin 2025 à 20h52

@9OO euros pour apprendre à écrire correctement le bon frnaçais sans la chatGPT durant 6 heures avec Pierre, c’est donné !… Réservez votre place pour novembre en prévoyant de faire garder les poules. La RDL vous en sera reconnoissante. Bàv @ D. & alii
https://boutique.lefigaro.fr/produit/140413-les-ateliers-d-ecriture-pierre-assouline

Bonne initiative ; à la manière anglo-saxonne 😉 Carver, évoqué ici récemment est passé par des ateliers d’écriture … en espérant que d’ici novembre Bibi et ses sbires auront été déférés devant la CPI

puck dit: 17 juin 2025 à 21h11

Curieux que personne n’ait associé le nom de Brendel à celui de Mozart.
Il m’a littéralement révélé la sonate 576 en Ré majeur du jour au lendemain.
Il faut écouter à 1’20 » on entend l’aube se lever et la lumière poindre à travers les feuillages d’où coule une rosée, ces notes arrivent avec une parfaite syncope comme les gouttes qui semblent comme étonnée de découvrir cette lumières après avoir ruisselé le long des larges feuilles des arbres immenses tombent sur le sol épuisée… pedro aide-moi stp !

https://www.youtube.com/watch?v=eFSFOi6fXeM

MC dit: 17 juin 2025 à 21h32

Bon, vous me direz que le poème paraît à petit tirage pour le Retour des Cendres en 1841 me semble-t-il…

vedo dit: 18 juin 2025 à 0h40

Brendel, les Diabelli oui, mais Brahms 2? Je ne le connais pas mais il me semble qu’il y en a d’autres, plus fougueux. En effet Schubert, évidemment. Mais pour beaucoup d’oeuvres, il n’est pas celui vers qui j’irais en premier. Entendu deux fois, la première, raté (il l’a avoué à un ami en coulisses); la deuxième, Op 109, 110, 111. Pas très bon début, puis de mieux en mieux. En fait, pour mon humble part, si je devais l’associer à une pièce, ce serait l’Op 111.

Paul Edel dit: 18 juin 2025 à 3h52

J’aime beaucoup le Brendel des sonates de Joseph Haydn enregistrées en 1986, et aussi tous ses Liszt. La nécrologie du Monde a quelque chose de distant et comporte quelques inexactitudes. Le site du Guardian offre quelques uns de ses plus beaux enregistrements..

Chaloux dit: 18 juin 2025 à 3h56

Retour des cendres. Hugo s’approche du décor qui doit recevoir l’empereur. C’est de carton.

Déjà.

renato dit: 18 juin 2025 à 5h00

Lorsqu’on observe un polygone régulier, vedo, aussi régulier soit-il, la perception sera différente selon le point de vue et l’origine de la lumière. Alors pourquoi pas Brahms-Brendel ?

Cela dit, je me souviens particulièrement de celui-ci de son concert pour piano n 3 à Lucerne.

renato dit: 18 juin 2025 à 5h19

particulièrement de celui-ci de son concert > particulièrement de son concert

vedo dit: 18 juin 2025 à 6h22

Renato, nous sommes bien en accord sur l’analogie du prisme, et c’est pourquoi j’ai clairement indiqué que mon point de vue était personnel et limité. Brendel était bien sûr l’un des plus grands et même un ratage était intéressant. L’associer à l’Op 111, notamment pour un concert à côté d’une personne qui avait une perception très sûre (et dans ce cas identique), une oeuvre que je place–mon expérience personnelle–au plus haut, n’était pas anodin. Mais par exemple Schubert, D960, je préfère nettement Perahia–qui m’a bouleversé–surtout pour le premier mouvement (le plus intéressant; le mvt lent il ne faut pas l’écouter, il faut le jouer, et de préférence sur un très bon piano). Ceci dit, j’écouterai volontiers les suggestions qui ont été faites ici, quand je serai de retour dans un pays où la censure ne m’en privera pas. (Mon VPN ne semble pas très bien marcher). Intéressant d’observer que la RdL n’est pas censurée, contrairement à presque tous les médias occidentaux, mais arrive avec un peu plus de 2h de retard. Sans doute le temps nécessaire pour son examen par des intelligences, probablement artificielles. Seul journal non censuré, le Corriere, et cela tombe bien. Je découvre qu’avec des horreurs partout, le filtre de l’italien les rend moins oppressantes.

vedo dit: 18 juin 2025 à 8h08

C’est joli Phil, mais j’en suis bien loin avec mes chinoise(rie)s. Toutefois cela me rappelle un souvenir de jeunesse. Un palais universitaire tout en fièvre, la fumée des grenades lacrymogènes, les cris et le vacarme des étudiants cassant des chaises pour en faire des bátons, dans la grande salle de la façade, sur la scène un piano de concert, quelqu’un jouait l’étude « Révolutionnaire » de Chopin. On peut dire que cela avait de la gueule.

Chaloux dit: 18 juin 2025 à 8h17

Pour moi un des sommets du deuxième concerto de Brahms. Avoir l’extrême tact de ne jamais dire plus que ne dit la musique, sans aucun besoin de se faire valoir et sans l’écraser de sa personne, avec (plus qu’)un immense talent: un des plus haut degré de civilisation, qui semble difficilement perceptible aujourd’hui.

Joseph Krips et Arthur Rubinstein.

https://www.youtube.com/watch?v=wlAIGISjJtY

puck dit: 18 juin 2025 à 9h20

« Le site du Guardian offre quelques uns de ses plus beaux enregistrements.. »

pas sûr parce que la Guardian est devenu le pire du pire des médias de propagande.
par exemple je suis sûr que dans cette liste il y a aura Schubert parce qu’il est allemand et que l’Allemagne fait partie de la coalition des volontaires unis contre la Russie, mais y aura-t-il Liszt ? qui lui est hongrois et on connait les réticences de la Hongrie à alimenter le conflit en Ukraine !

perso le Guardian je prendrais ça plutôt avec des pincettes…

puck dit: 18 juin 2025 à 9h23

dans les sujets du Bac philo il y avait un assez marrant du genre la vérité doit-elle toujours être convaincante.

tous les gamins qui ont plus de 15/20 doivent absolument faire des études pour devenir journaliste… et pas qu’au Guardian d’ailleurs.

puck dit: 18 juin 2025 à 9h32

perso je pensais que le conflit en Ukraine était celui où la propagande des médias a joué un rôle essentiel, en fait non, parce que là avec l’Iran ils arrivent à faire encore pire.

en fait déjà avec la Russie et Poutine ils répétaient à peu près le même discours qu’avec l’Irak, la Serbie ou l’Irak ou les talibans.

mais là avec l’Iran on se demande s’ils n’ont pas carrément ressorti leurs vieux articles sur l’Irak de Saddam et la Libye de Kadhafi pour faire juste un copié collé.

ils vont nous refaire la même guerre préventive, avec les mêmes carnages, et ils auront les mêmes effets, et quand dans 6 mois des types feront sauter la tour Eiffel les journalistes diront « vous voyez on vous l’avait bien dit qu’ils incarnent le mal absolu… »

D. dit: 18 juin 2025 à 9h38

Franchement au delà des transcriptions d’oeuvres d’autres musiciens, je ne connais pas de pièces composées par Lizst qui ne soient ennuyeuses. Voire pénibles.

puck dit: 18 juin 2025 à 9h42

comme cette phrase :

La Russie de Poutine est monstrueuse en ceci qu’elle allie l’indifférence à la culture naturelle au capitalisme et à la dictature mafieuse.

on peut la décliner à l’infini :

exemple : La Chine de Xi est monstrueuse en ceci qu’elle allie l’indifférence à la culture naturelle au capitalisme et à la dictature mafieuse.

par contre l’Angleterre de Tony Blair ou l’Amérique De Bush ou Israël de Netanyahu n’ont rien de monstrueux même avec le sang de centaines de milliers d’enfants palestiniens ou irakiens ou afghans qu’ils ont sur les mains.

Pourquoi Tony Blair mériterait-il moins d’aller en enfer que Poutine ?

juste parce que les médias nous le disent ?

parce que le Guardian nous le dit ? du coup c’est la Vérité ?

c’est quoi ce putain de monde de dégénérés ?
ou même des super traducteurs ne savent pas compter jusqu’à 3 sans leurs doigts ? en fait ce type il a traduit tous ces livres mais ça lui a servi à absolument rien !
peut-être que quand on traduit on ne lit pas ce qu’on traduit ?

D. dit: 18 juin 2025 à 9h48

Lizst à la fin de sa vie était un bon catholique mais il n’a jamais été prêtre. On l’appelait l’Abbé Lizst mais il n’avait reçu que les quatre ordres mineurs qui ne sont pas des sacrements.

FL dit: 18 juin 2025 à 9h55

Il y a une frange qui est plus voyante que les autres, c’est celle de Marc-Antoine, joué par Marlon Brandon. C’est elle à mon avis qui a attiré le regard de Barthes en premier lieu.

FL dit: 18 juin 2025 à 9h58

Ce à quoi pense Barthes c’est pas tellement que les Romains n’aient pas été fous des petites franges. C’est surtout qu’il y avait aussi des chauves. Il y en a peu chez Mankiewicz.

Bon. On pourrait commenter bien sûr.

Bolibongo dit: 18 juin 2025 à 9h58

dans les sujets du Bac philo il y avait un assez marrant du genre la vérité doit-elle toujours être convaincante.

Et alors?

D. dit: 18 juin 2025 à 10h11

Et alors la vérité est que vous venez de commettre le 666ème commentaire, Bolibongo. Je n’aimerais pas être à votre place.

B dit: 18 juin 2025 à 10h11

Bolibongo, vérité repose sur réalité, je crois . Ensuite quoiqu’il en soit vient de poser un discours qui s’appuiera ou non sur une analyse , ce discours de voudra toujours objectif et comme pour le verre à moitié vide ou à moitié plein révélera l’opinion, l’orientation idéologique de celui qui s’exprime sur cette réalité en tentant d’enoncer une vérité, la vérité énoncée n’est-elle pas souvent qu’une interprétation ? Ceci étant, quand on nous annonce 50 O00 morts depuis le début d’un conflit ou un million impossible de n’être pas convaincu de la connerie des hommes.

D. dit: 18 juin 2025 à 10h12

Liszt en soutane… moi je ne me promène pas en soutane aux dernières nouvelles.

D. dit: 18 juin 2025 à 10h15

La photographie de Nadar de 1886 est superbe mais elle met en évidence de façon spectaculaire les poireaux de Liszt qui ont sans doute poussé durant toute sa vie jusqu’à devenir vraiment disgracieux.

D. dit: 18 juin 2025 à 10h32

Bien entendu, Liszt avait une autre caractéristique morphologique : des mains immenses et des grands bras,ce qui lui permettait de faire des choses presque impossibles sur le piano. Comme par hasard, à un moment il était cul et chemise avec Paganini, autre monstre mais violoneux.

D. dit: 18 juin 2025 à 10h34

Vous avez des grandes mains, vous, Chaloux ? Les miennes sont normales. Tout est normal chez moi.

puck dit: 18 juin 2025 à 10h37

@ »vérité repose sur réalité, je crois(…) »

très bon travail, bien documenté, de très belles références citées au bon moment, le mets 18/20…

quand j’étais jeune, dans ma jeunesse, il y a longtemps, si on voulait se faire un avis sur une question on achetait par exemple 5 journaux de bords politiques différents : droite, centre, gauche, communiste etc…

et là on trouvait sur une question donnée 5 points de vue différents suivant la sensibilité politique.

aujourd’hui vous pouvez acheter 20 journaux vous trouverez exactement la même informations.

aujourd’hui si vous voulez créer un média, pour avoir votre habilitation il faut vous engager à recopier ce que dit l’AFP !

du coup tout le monde répète ce que dit l’AFP.

donc l’AFP représente notre vérité à tous.

si vous regardez sur YUT la désignation de RT (Russia Today) il est dit que c’est un média d’état.

si vous regarder la désignation d’Antenne2 il est dit que c’est un média « public ».

si on prend le conflit en Ukraine les médias ne diffusent pas une propagande, carrément ils mentent ! ils font de la désinformation ! ça veut dire que même quand les journalistes savent que ce qu’ils racontent est faux ils le disent, alors que ceux qui font de la propagande croient en ce qu’ils racontent !

et si une personne, invitée dans des émissions ou des débats, a le malheur de dire le contraire du discours officiel il est blacklisté !

d’où cette impression d’uniformité !

pourquoi ? parce que c’est la preuve d’une insécurité ! et cette censure continuera de s’amplifier au fur et à mesure que cette insécurité augmentera, ce qui est inévitable parce qu’un jour où l’autre le réel finit toujours par s’imposer !

l’imprtant est de placer ce problème dans un constexte global qui met en jeu le silence des écrivains, des intellectuels, des philosophes etc… et donc de leur adhésion à ce système médiatique, et là croyez-moi ça devient très flippant !

D. dit: 18 juin 2025 à 10h41

Les harmonies poétiques et religieuses, je les ai en disques. C’est tellement chiant et emphatique que je les écoute une fois tous les 20 ans, pour me souvenir que oui, c’est chiant et emphatique, merci et à bientôt dans 20 ans.

Jazzi dit: 18 juin 2025 à 10h56

« la vérité doit-elle toujours être convaincante. »

Vous ne répondez pas à la question, B.
Il y a des vérités qui ne sont pas convaincantes et des mensonges qui le sont.
Et cela dépend aussi de l’époque.
Dire que la terre est plate ou ronde était convaincant à une époque et pas à l’autre…

Jazzi dit: 18 juin 2025 à 11h01

Nouveauté le 20 août 2025 :

« Yann dans la nuit » de Julie Brafman (320 PAGES, Éditions Flammarion)

« Il est l’étudiant en philosophie qui pense comme Adamov que le rêve de la nuit nous venge du désespoir des jours. Il est l’aquoiboniste du 26, rue Saint-Benoît, disparu un jour non établi de 2014. Il est le héros d’une autre vie que la sienne. Un être de spleen et de nuage. Évidemment qu’il ne reste aucune preuve tangible de son existence, c’est à peine s’il a habité le monde. » De Yann Andréa, on sait qu’il a vécu seize ans avec Marguerite Duras, chez qui il s’était présenté à l’été 1980. Il avait vingt-huit ans et elle soixante-six. Cet amour-là, il l’a lui-même écrit dans un livre. Mais de sa vie d’avant et de sa vie d’après, on connaît peu de choses. Julie Brafman est partie sur les traces de ce personnage énigmatique, jusqu’à trouver, dans une chambre rose, des photos, des journaux, des carnets qu’il a laissés avant de disparaître dans la nuit. Avec une écriture élégante et envoûtante, l’autrice fait revivre cet homme aussi singulier qu’émouvant et, en entrelaçant le récit intime, l’enquête et des archives inédites, elle raconte une histoire d’amour et de littérature.

B dit: 18 juin 2025 à 11h10

Jazzi, qu’est-ce ce que la Vérité, puisque apparemment vous en avez une définition juste. Le petit chat est mort? Vous ne pouvez rien objecter à ceci. La vérité historique reste souvent sujet à diverses versions, la science en revanche évolue et de tous temps s’est opposé à des détracteurs actuellement nous avons affaire aux aux complotistes qui contrairement aux religieux de Galilée ont tout de même eu vent de l’incroyable diversité de nos instruments d’observation, de recherche et de leur precision.

B dit: 18 juin 2025 à 11h22

Puck, avez-vous vu cette série sûrement un peu caricaturale mais cependant burlesque, Soviet-jeans? Il faisait bon vivre dans ces républiques soviétiques, sûrement est-ce que les russes n’en veulent pas trop à leurs dirigeants de s’être séparés de certains appareils d’état ou structures comme le KGB, les goulags, et qu’ils chérissent leurs presses redevenue indépendante.

MC dit: 18 juin 2025 à 11h51

Liszt a tout de même écrit Christus. Plus les trois variations ( un autre trouvera le terme exact ) pour orgue . Respect à cet Abbé la!

Jazzi dit: 18 juin 2025 à 12h13

C’est quoi une vérité judiciaire, B ?
Dans cette épreuve de philo, on ne pouvait pas en effet faire l’économie de ne pas donner une définition de la vérité (non, je n’en ai pas une définition juste) mais il fallait surtout répondre à la question « doit-elle toujours être convaincante », sous peine de frôler le hors sujet…
Deux de mes petits neveux et nièces passent le bac cette année.

B dit: 18 juin 2025 à 12h20

De quoi une vérité historique, judiciaire, scientifique devrait-elle nous convaincre ? D’être vraie? Face à une vérité il reste à en prendre note et si cette vérité pose problème et lorsqu’une solution est envisageable, à partir de cette vérité établie mettre en place ou projeter de la mettre en oeuvre .

B dit: 18 juin 2025 à 12h31

Il sera possible par exemple de remettre en cause une vérité dont on peut douter, Chirac par exemple n’a pas cru aux armes chimiques de l’Irak et a refusé de s’engager dans un conflit militaire. N’être pas convaincu revient à douter ou a remettre en cause ce qui est servi en tant que vérité prouvée. Actuellement, il est possible de douter de la sincérité des motifs qui ont mené à l’ampleur et le désastre des conflits dans certaines régions. Sur un autre plan,personnellement, bien que des personnes auxquelles je pense aient été disculpées, je conserve des doutes quant à leur innocence . ..

D. dit: 18 juin 2025 à 12h48

Une vérité scientifique est établie par la preuve et la preuve est valable dans un contexte préalablement défini.
On peut l’appeler si on veut modèle. Il n’y a pas grand chose à discuter là-dessus.
Si j’écris que 2 + 2 = 4, c’est incontestable car prouvé dans le modèle standard des entiers naturels.

B dit: 18 juin 2025 à 12h50

Jazzi

L’obligation générale de témoigner découle de l’obligation, pour tout citoyen, d’apporter son concours à la justice en vue de la manifestation de la vérité. L’obligation consistant pour le témoin à comparaître, à prêter serment et à déposer ne concerne que les cas où sa présence a été requise par l’autorité judiciaire.5 avr. 2022

D. dit: 18 juin 2025 à 12h56

Une vérité judiciaire utilise également la preuve, mais la preuve est toujours contestable parce que la preuve incontestable n’existe pas dans le domaine judiciaire. On ne peut que parler de probabilité qui tendent vers… Les aveux ne peuvent être en eux-mêmes considérés comme strictement vrais, ni les témoignages même multiples et concordants. Franchement il n’y a rien de nouveau là-dedans. Tout le monde est sensé savoir ça.

Jazzi dit: 18 juin 2025 à 12h57

Exemple d’une vérité peu convaincante, B.

« JE SUIS CANDIDATE À LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE »

CLÉMENTINE AUTAIN DÉPUTÉE DE SEINE SAINT-DENIS ET
CO-FONDATRICE DE L’APRÈS

Sibil Pythie dit: 18 juin 2025 à 13h34

L’époux de Pénélope condamné à 4 années de prison avec sursis.
Le père de Léon exclu de la Légion d’honneur.
Pour compléter l’attelage calamiteux, la sinistre de l’inculture oublieuse de ses rivières de diamants attend de savoir quel bruit feront toutes les casseroles qui lui traine au séant.
L’est pas belle la plus bête des droites au monde?

puck dit: 18 juin 2025 à 13h54

exemple de vérité non convaincante : MAïdan 2014 :
1 manifestations populaires
2 manifestations démocratiques
3 coup d’état en place par Victoria Nuland
?

pour le cinéaste américain Oliver Stone (cf son film Ukraine on Fire) c’est un coup d’état et un changement de régime organisé par les américains.

et selon vous ?
dites-moi quelle est votre vérité ?

puck dit: 18 juin 2025 à 13h58

exemple de vérité non convaincante :

tous les médias disent que les russes n’ont pas respect les accords de Minsk.

pourtant Merkel et Hollande disent qu’ils n’avaient pas l’intention de respecter ces accords, c’était juste un moyen pour armer l’Ukraine.

qui dit la vérité : Merkel ? Hollande ? ou les journalistes ?

puck dit: 18 juin 2025 à 14h02

exemple de vérité non convaincante :

le conflit en Ukraine a commencé en février 2022 quand les russes sont entrés dans le territoire ukrainien ou en 2014 quand les ukrainiens ont commencé à bombardé les populations russes du Donbass ?

suivant la date choisie cela change la réponse à la question : qui est l’agresseur et qui est l’agressé.

Bolibongo dit: 18 juin 2025 à 14h10

B dit: 18 juin 2025 à 10h11

Le sujet est vaste et complexe:
Différence entre véracité et vérité,
vérité versus relativisme,
la vérité s’oppose aux croyances, mais il existe de « bonnes » croyances et des  » mauvaises » croyances…
Cf. les cours au Collège de France du professeur Claudine Tiercelin ( tous est sur le web…) et les essais du philosophe Pascal Engel, notamment son dernier ouvrage la notion de vérité ( s’il y en a une…) chez Michel Foucault.

Bolibongo dit: 18 juin 2025 à 14h17

Pascal ­Engel : « L’indifférence envers la vérité est la mère de tous les vices intellectuels »

Formé à la philosophie analytique américaine, Pascal Engel place la logique et la vérité au centre de ses recherches. Une démarche exigeante qui le conduit aujourd’hui à s’interroger sur l’éthique intellectuelle, dans « Les Vices du savoir ».

https://www.lemonde.fr/livres/article/2019/06/30/pascal-engel-l-indifference-envers-la-verite-est-la-mere-de-tous-les-vices-intellectuels_5483375_3260.html

Bolibongo dit: 18 juin 2025 à 14h21

Bon, on ne demande pas à un élève du niveau du baccalauréat d’ être à la fine pointe des recherches mondiales en philosophie sur la vérité, quoique…

MC dit: 18 juin 2025 à 14h59

« Du carton » . Certes, mais « Choses Vues « est un recueil posthume, agence par les héritiers autour de 1887, lesquels ont en main une certaine vision d’ Hugo Mage Républicain…Prudence donc! MC

D. dit: 18 juin 2025 à 15h09

Chaque année, une multitude de professeurs de lycée, collège et école primaire cessent à la mi-juin d’enseigner correctement le programme scolaire pourtant non terminé, sous différents prétextes : clôture des notes, climat moins propice, examens (ne concernent pourtant que terminale, 1ère et seconde) ; aussi parfois leur départ en vacances anticipé couvert par un arrêt-maladie complaisant. J’ai deux exemples autour de moi, rassurez-vous, les professeurs vont bien, l’un d’entre eux est déjà dans sa piscine en Haute-Garonne, où les fortes chaleurs lui seront plus supportables. J’espère qu’il a aussi invité son médecin traitant de complaisance malhonnête.
Soit 3 semaines de pré-vacances, très improductives.
Les élèves et parents d’élèves sont aussi très complices de cette situation scandaleuse et récurrente.
Pourtant, ils se plaindront ensuite à droite et à gauche des programmes scolaires non terminés. A la rentrée, ce seront les professeurs évaporés dès la mi-juin qui s’en plaindront.
Tout ceci coûtant énormément d’argent, l’argent qui manque, l’argent des contribuables.
A quand de vrais contrôles, de vrais inspections, de vraies sanctions et des saisies sur salaire ?

D. dit: 18 juin 2025 à 15h13

Et ceux qui diront que ce n’est pas vrai, c’est qu’ils se seront reconnus d’une façon ou d’une autre.

Chaloux dit: 18 juin 2025 à 15h22

Oubliez-moi, Court-circuit. Les erreurs d’Hugo valent toujours mieux que les vôtres.

D. dit: 18 juin 2025 à 15h25

Dénonçons aussi l’inadaptation des périodes de vacances officielles.
En 2025, les « grandes vacances » auraient dû commencer le 14 juin et se terminer le 17 août, avec une reprise des cours dès le 18 août. Le ministère du Travail imposant alors aux entreprises fermant 1 mois de le faire du 14 juillet au 17 août. C’est pourtant facile !
Ensuite, pas question de donner 15 jours à la Toussaint ! C’est beaucoup trop à une période où les enfants je partent pas ou peu et ne sont pas très fatigués. Idem en février. 1 semaine et terminé. La récupération de ces 2 semaines et la poursuite d’un enseignement normal les 3 dernières semaines de l’année scolaire font 5 semaines permettant assurément de terminer les programmes.

puck dit: 18 juin 2025 à 15h30

« Vous confondez » vérité non convaincante » et croyance, puck.. »

dites m’en plus : où se trouve la croyance exactement ?

parce que lorsqu’on parle de vérités et croyances le point de départ c’est l’exactitude : on ne peut pas dire vous confondez vérités et croyances et simplement s’arrêter là.

soyez plus précis.

D. dit: 18 juin 2025 à 15h40

On pourrait objecter que cela fait 11 semaine d’affilée pour les élèves en début d’année
Soit. Alors célébrons l’entrée en autommne en donnant aux élèves le jeudi 19 et le vendredi 20 septembre et ces deux journées soit en formation pédagogique pour les professeurs, soit déduites de leur salaire si formation non effectuée.

Rosanette dit: 18 juin 2025 à 16h19

il y deux sortes de vérités
le verum et le certum
le cerium , c’est qui se démontre par une démarche de déduction incontestable et qui ne peut etre mis en cause sans bafouer la logique:personne de sensé ne peut remettre en question le théorème de pythagore et le raisonnement dont il découle
le Verum c’est ce qu’on considère comme vrai ,et dont la preuve relève de l’argumentation , ce qui le rend susceptible d’être mis en cause par des considérations diverses

MC dit: 18 juin 2025 à 16h34

Ce n’était qu’une remarque, Chaloux. Mais c’est encore trop, semble-t-il ! Cela dit, Il ne s’agit pas d’erreurs, mais du développement de la pensée hugolienne. Choses Vues est un chantier remis par la suite à jour, alors que son auteur a prêché pour la régence de la Duchesse d’ Orléans en 1848…Le carton et le reste sont à prendre en conséquence et en fonction de cet élargissement. Si vous vous contentez des Funérailles. De l’ Empereur, il n’y en a pas!

Chaloux dit: 18 juin 2025 à 16h50

Mon pauvre MC, vos renseignements sont habituellement si faux ou si biaisés qu’il m’est devenu impossible de vous faire confiance. Je me demande quel genre de chercheur vous êtes. Si j’ai besoin d’un complément d’information, j’irai le chercher dans les notes mais certainement pas à votre guichet.

Qui a écrit que « Choses vues » est le plus grand livre du XIXe siècle?
( Je ne vous pose pas la question).

MC dit: 18 juin 2025 à 16h58

« Le plus grand livre du Dix Neuvième »…fabriqué par les héritiers? On vous signale qu’entre temps, ( 1967) , Massin a détruit les recueils dits posthumes, d’où une reconquête des dates qui vaut d’être vue…

puck dit: 18 juin 2025 à 17h20

@ »il y deux sortes de vérités
le verum et le certum »

yep !!! ça c’était la super critique de Vico du cartésianisme : verum-certum vs verum-factum.
le truc marrant c’est que de cette querelle durant les siècles qui ont suivi Descartes en est sorti vainqueur parce que personne ne comprenait de quoi Vico pouvait bien parler, il a fallu attendre la philosophie du langage au 20è siècle pour le comprendre Vico et voir que sa critique du cartésianisme était fondée, en fait Vico est juste né qq siècles trop tôt du coup personne n’a compris ce qu’il voulait dire, limite ce qu’il disait s’applique plus à la physique quantique, ce type est probablement une des plus grosses drôleries de l’histoire des idées.

puck dit: 18 juin 2025 à 17h34

on dit même de Vico que c’est un « constructiviste », probablement le premier parce qu’il est né au 17è.
du coup il a fait une critique « constructiviste » du cartésianisme, pour ça que personne n’a compris ce qu’il voulait dire.

en fait il reproche à Descartes de séparer les choses pour les regarder isolément avec l’impossibilité ensuite de les remettre ensemble, alors que Vico est plus dans ce qui relie les choses entre elles, leurs interdépendances parce que chaque élément ne peut pas être vu sans le penser dans son environnement, et c’est pour ça qu’il fait cette distinction entre le verum certum et le verum factum où il dit qu’il faut prendre les faits dans leur contexte génaral et non pas isolément, du coup il est vachement plus moderne que Descartes qui lui avait une vision plus arriérée.

MC dit: 18 juin 2025 à 17h36

Il me semble que Michelet ne l’avait pas si mal compris, Vico, avec ses limites à lui, Michelet . Cf Introduction à l’ Hostoire de France ….

MC dit: 18 juin 2025 à 17h36

Il me semble que Michelet ne l’avait pas si mal compris, Vico, avec ses limites à lui, Michelet . Cf Introduction à l’ Hostoire de France ….

MC dit: 18 juin 2025 à 18h33

Au vrai, ces renseignements dits par vous « faux ou biaisés «  m’ont tout de même valu par Max Milner mention très bien en Sorbonne, mais je ne vous oblige pas à me croire! MC

Christiane dit: 18 juin 2025 à 18h42

Où êtes-vous, Rose ? C’est triste ici sans vous… Lundi, je n’ai pas bougé. Pas la grande forme. Je me sentais incapable avec cette chaleur d’arpenter le métro jusqu’à la gare.
On se rattrapera plus tard et dans un lieu plus sympa et avec plus de temps à condition qu’on ne parle pas du blog de Passou et de ses contributeurs. Nous avons une conversation inachevée sur la construction des abbayes avec des mesures prises à partir du corps.
Revenez vite.

puck dit: 18 juin 2025 à 19h20

« Il me semble que Michelet ne l’avait pas si mal compris, Vico, avec ses limites à lui, Michelet. »

peut-être parce qu’il partage cette vision « constructiviste » de voir l’Histoire avec le soucis de toujours la mettre, vis à vis de celui qui la lit, en lien avec des choses qui ne relèvent pas forcément de l’Histoire elle-même : on ne parle pas du passé de la Nation, mais de son avenir en faisant en sorte que l’individu s’approprie cette histoire.

D. dit: 18 juin 2025 à 19h28

Je me demande quel genre de chercheur vous êtes.

Ben à vrai dire, moi aussi.

D. dit: 18 juin 2025 à 19h31

Une fois il m’a dit de réviser mes classiques. Manque de bol je benais juste de les réviser. J’ai rien dit pour ne pas envenimer le débat, j’ai horreur de ça, mais je n’en pensais pas moins.

Jean Langoncet dit: 18 juin 2025 à 19h44

@Rosanette dit: 18 juin 2025 à 16h19
il y deux sortes de vérités
le verum et le certum

Le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé, les sionistes religieux, et ceux qui creusent, tous ceux qui n’en sont pas ; toi tu creuses (ou tu comptes les missiles perses avec dirphilou pour t’occuper et te distraire des notes en bas de page des mélomanes trumpistes de ce cul de basse fosse) …
https://youtu.be/P2W4FsDVKMY?si=i077OyIbsBapzvbA

Christiane dit: 18 juin 2025 à 19h45

C’était à propos des abbayes cisterciennes de Provence. Le Thoronet er Sénanque à côté de Gordes. On se régalait. On avait évoqué le livre du père de Christian Pouillon. Un formidable roman documentaire évoquant la rude vie des abbés, les accidents quand ils levaient les pierres, les taillaient.
Ça c’est bien. De la vraie amitié hors blog, hors de tous ces échanges pas toujours francs du collier.
Rose, vous êtes quelqu’un d’epatant. On doit pouvoir rire et se passionner hors de ces espaces piégeux. Même si j’aime lire les billets de Passou et certains contributeurs.
Et puis vous m’aviez envoyé un livre étonnant. C’était terrible. Un éboulement dans la montagne. Plein de morts et un qui retournait pour retrouver la trace d’un être aimé. Je n’ai pas retrouvé le livre après le déménagement. Je l’aimais beaucoup. M.C avait évoqué un roman SF, La grande peur dans la montagne. Bref, un chantier nous attend. Bonne soirée.

Christiane dit: 18 juin 2025 à 19h49

Ah oui, c’était Fernand Pouillon pour l’abbaye du Thoronet. Comme cet homme aimait la pierre. Noble matériau.

MC dit: 18 juin 2025 à 20h02

« La Grande Peur dans la Montagne », c’est plutôt de Ramuz que de la SF, je crois!

Chaloux dit: 18 juin 2025 à 20h02

MC, c’est sans doute qu’à l’époque de Milner vous aviez toute votre tête.

Armand Constant dit: 18 juin 2025 à 20h11

Tout est vieux chez Marc Court. Tout.
Dans sa jeunesse déjà, il sentait le remugle des vieilles idées, le moisi des antiques pensées qui correspondaient parfaitement d’ailleurs à son physique de moine ténébreux égaré dans le siècle des lumières cybernétiques.
Aujourd’hui, il est enfin vieux. Pour de bon. Et il ne sent rien.

Jazzi dit: 18 juin 2025 à 20h15

Toutes vérités sont-elles bonnes à dire ?

« Un directeur d’école affiche le nom de huit professeurs absents pour l’Aïd, tollé général à La Courneuve
« Une publication non réglementaire et inacceptable » pour le rectorat, qui rappelle que ces absences pour les fêtes religieuses sont « de droit ». Les syndicats sont vent debout et dénoncent « une mise en danger » de leurs collègues. »
https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/un-directeur-decole-affiche-le-nom-de-huit-enseignants-absents-pour-laid-tolle-general-a-la-courneuve-17-06-2025-3SUSAHH2ZZCFDJ72JJUEI3SCCU.php

Armand Constant dit: 18 juin 2025 à 20h16

Ramuz est très surestimé. Même les suisses le pensent et le disent.
J’ai lu il y a longtemps ses livres.
Pour moi Ramuz, c’est du Giono à la sauce romande.

Armand Constant dit: 18 juin 2025 à 20h20

Vous êtes trop naïf, Monsieur D., vous me faites penser justement au Naïf de Paul Guth !

MC dit: 18 juin 2025 à 20h23

On peut difficilement ne pas penser à un ancêtre commun dans cette lettre citée par le Duc de La Tremouille à sa femme. La transcription est celle des années 1880-1890: « Je confie tout ceci à votre cœur , et je vous prie d’en garder le plus profond secret; vous gâteriez mes affaires encore plus qu’elles ne sont , et assurément, c’est tout dire; ne vous laissez aller à aucune confidence vis-à-vis du Comte Pouschkin; sa mère me témoigne intérêt,mais il ne faut pas parler de ses affaires,le moins qu’on peut; au moins est-il le mieux; j’ai prié la Comtesse Pouschkin de vous recommander à son fils, comme le mari d’une personne pour laquelle elle avoit de la bonté…Adieu mon cher, brûlez ma lettre, etc. » Ce Pouchkine là est Ministre de Russie à Naples , la lettre date du 20 Août 1798…

Christiane dit: 18 juin 2025 à 20h32

MC, vous dîtes :
« La Grande Peur dans la Montagne », c’est plutôt de Ramuz que de la SF, je crois! »

Ah, certainement, MC. Tout cela est enfoui dans le passé… Quel était donc ce roman SF. Rappelez-vous. Des habitants disparaissaient dans un village. Plus tard on découvrait des êtres venus d’ailleurs. Ils pêchaient les humains comme on pêche des poissons, sans malice… Pourquoi Ramuz ? Parlez-moi de ce roman. Ça va peut-être me revenir…
J’aime beaucoup ces lambeaux de fiction qui peuplent ma mémoire embrouillée. C’est comme un négatif dans le révélateur. L’image capturée naît peu à peu….
Ne vous souciez pas de ces deux teignes. Ils disent des « hénaurmités »… Ça ne vaut pas le temps d’une réponse. Ils iront courtisé ailleurs…

rose dit: 18 juin 2025 à 20h37

Christiane
Lundi, mon train avait deux heures de retard, je suis allée à la ménagerie voir les axolotl, puis vu mon amie Janine qui aura 99 ans le 10 novembre.
Nous avons passé deux heures ensemble.
Aujourd’hui passé du temps avec Artemisia Gentileschi et demain pars à Giverny avec mon amie d’enfance voir la collection de David Nahmad.
Je suis une paysanne à Paris.
Une prend soin de mon jardin chez moi.
Superbe souvenir que nos discussions dur les abbayes. Ai découvert Silvacane il y a peu, fermée car c’était un lundi. Ai fait la sieste devant.

rose dit: 18 juin 2025 à 20h39

Superbe souvenir que nos discussions sur les abbayes, et la courtoisie de notre relation de manière générale.

rose dit: 18 juin 2025 à 20h40

L’histoire de Ramuz Christiane, c’est une histoire vraie.
Depuis, cela s’est accentué de manière dramatique.

D. dit: 18 juin 2025 à 20h49

suis allée à la ménagerie voir les axolotl, puis vu mon amie Janine qui aura 99 ans le 10 novembre.

(…)

Christiane dit: 18 juin 2025 à 21h01

Rose,
Artemisia Gentileschi. Ah, la
belle rebelle que
voilà ! Immensément
douée. (Plus que son
père !) Ses toiles
sont magnifiques.
Elle fut une des
premières à peindre
des nus, à fréquenter les ateliers. Violée,
elle subit un procès
inique, malmenée car
on aurait bien voulu
qu’elle renonce à
ses accusations. On
obligea le violeur à
l’épouser. Elle sut
transformer cette
corvée en
indépendance et en
voyages. Bon choix,
Rose !
Quant à Giverny, outre la maison et le jardin aux Nymphéas, il y a une auberge proche du musée où l’on voit la palette de ce peintre passionnant encore couverte de pigments séchés bien sûr. Le musée, ne le ratée pas. Des collections à couper le souffle.
Donc je n’ai rien compris au votre voyage, je vous croyais rentrant à Marseille. Je suis heureuse de vous sentir heureuse. Il faudra que l’on trouve un moyen de se coordonner (adresses, téléphone, email….) . Si vous avez une idée, je suis preneuse !
Chic, alors, cay fait rudement plaisir de vous lire.

rose dit: 18 juin 2025 à 21h10

(…)
Tu es amie depuis plus de vingt cinq avec une femme qui a toute sa tête et avec qui tu as partagé depuis toujours des conversations passionnantes.

Ben oui.
Axolotls, deux amis. Moins malheureux qu’avant. Janine et moi.

rose dit: 18 juin 2025 à 21h16

 » On
obligea le violeur à
l’épouser. » *
Je la fréquente depuis longtemps. Ai découvert des toiles d’elle que je ne connaissais pas et en // son père et elle, et une fois Le Caravage et son père.
* Dans l’expo il est écrit, je suis encore outrée, que le violeur lui ayant promis le mariage, il a pu maintenir la relation durant un an.
Le père a porté plainte. Le pape aurait soutenu le violeur.
Elle s’est mariée avec un qui s’est carapaté, je ne le savais pas. A eu cinq enfants. Je ne le savais pas non plus. Seule Prudenzia a survécu. Elle a été chef de famille et chef d’entreprise il était écrit.
Splendide expo. Seulement huit petites salles.

rose dit: 18 juin 2025 à 21h18

vingt cinq ans au moins. Plus sans doute.

Je ne savais pas non plus qu’elle avait voyagé à Naples, à Londres. Elle est restée dix huit ans sans voir son père.

MC dit: 18 juin 2025 à 21h41

Christiane, je crois que vous confondez avec » Le Péril Bleu », de Maurice Renard. En tous cas selon le résumé que vous en faites, et selon la tête que j’ai aujourd’hui…

MC dit: 18 juin 2025 à 21h43

Quant au « Ramuz-Giono-mediocre «  du Constant, mieux vaut n’en pas parler!

Christiane dit: 18 juin 2025 à 21h52

Oui, MC, c’est exactement cela. Merci. Mais je relirai le roman de Ramuz.

rose dit: 18 juin 2025 à 21h52

D’après son père Orazio, elle aurait commencé à peindre à seize ans dans l’atelier d’icelui.

Christiane dit: 18 juin 2025 à 21h56

Sacrée Rose ! Vous en faites des voyages ! Vous avez raison, jeunette !

renato dit: 18 juin 2025 à 22h16

Longhi est l’historien qui l’a sortie de l’oubli en 1916, Christiane.

x dit: 19 juin 2025 à 0h06

Lecture récente :
Gianna Manzini Ritratto in piedi (1971)
(Portrait en pied — traduit en français par Marilène Raiola en 2002 aux éditions Mille et une nuits. Je ne peux rien dire de cette traduction que je n’ai pas lue.)

Je ne sais pas si Gianna Manzini c’est l’Italie, ni si Giuseppe Manzini (le père portraituré) c’est l’anarchie — ni non plus si sa traductrice est très suivie sur Facebook.

vedo dit: 19 juin 2025 à 1h04

Christiane, Les Pierres Sauvages, écrit en prison, comment ne pas être ému en repensant à ce livre. Maintenant que les envieux méchants sont oubliés, Fernand Pouillon revient, en majesté pourrait-on dire. Quand vous alliiez sur la route du Tholonet pour peindre, vous deviez passer devant sa propriété dans laquelle se trouvait une maison de rêve, au crépis incrusté de coquillages, centrée autour d’une piscine où il était interdit de plonger de peur d’éclabousser les tapis tout autour.

Christiane dit: 19 juin 2025 à 4h30

o merci Vedo pour ce beau souvenir. C’était la lecture idéale pour découvrir ces abbayes cisterciennes. Je faisais à l’époque un stage de taille de Pierre avec les maisons de la Jeunesse et des Étudiants. Cette belle pierre blonde si docile sous l’outil. J’ai encore le chant de la pierre dans l’oreille. Ceivre était magnifiquement écrit.

Christiane dit: 19 juin 2025 à 4h38

Renato, sa vie m’avait subjuguée. Les heures du procès font bouillir de rage. Quand je pense qu’elle avait dû subir des mauvais traitements dont élongation des doigts. Terrible pour elle qui était peintre. Les femmes, à l’époque n’étaient guère encouragées à dénoncer un viol. Je crois me souvenir que l’homme en question travaillait aussi à l’atelier de son père où elle avait tant de bonheur à apprendre le métier. C’était une belle personnalités. J’avais vu, il y a quelques années une exposition de ses œuvres. Moment rare.

MC dit: 19 juin 2025 à 6h10

Il faudrait savoir: est-ce un grand peintre ou une bonne cause? Je m’avoue très partagé…

renato dit: 19 juin 2025 à 6h13

L’homme portraituré, x, est son mari Bruno Fallaci, oncle d’Oriana.

renato dit: 19 juin 2025 à 6h18

MC, selon Longhi, qui savait bien ce qu’est la peinture, elle était « la seule femme en Italie à savoir ce qu’était la peinture », donc pas une cause. C’est ce temps d’imbéciles qui en a fait une cause.

Jazzi dit: 19 juin 2025 à 6h29

J’admire la logique de la condamnation du violeur de Artemisia Gentileschi.
Quand on sait qu’une femme non vierge était une fille perdue pour la société, qu’elle autre peine possible pour le coupable que d’épouser sa victime et lui rendre toute dignité, à défaut de sa virginité ?
Portrait et identité du criminel, qui en avait visiblement plus dans la culotte que dans le pinceau ?
https://www.wikiart.org/fr/agostino-tassi

Jazzi dit: 19 juin 2025 à 6h43

L’art de la vengeance éternelle ou le violeur violé !

« La force subversive de son pinceau dépasse parfois celle du Caravage, comme en témoignent le réalisme sanglant et la force dramatique de la toile Judith décapitant Holopherne. Habile dans l’art du portrait, Artemisia y prête ses traits à Judith, et ceux de Tassi à Holopherne, comme pour conjurer l’injustice dont elle a été victime. »
https://www.connaissancedesarts.com/wp-content/uploads/2012/03/94326_1330941755_liste-24-giuditta-e-oloferne-capodimonte.gif

closer dit: 19 juin 2025 à 7h31

L’exposition continue encore plus d’un mois, Christiane. Mais Renato a raison de rappeler que l’on doit s’attacher à sa peinture, remarquable sans aucun doute, plus qu’à sa biographie, même si celle-ci est hors du commun pour l’époque.

A ce propos, je suis convaincu, même si cela doit me faire haïr, que Gabriele Munter n’aurait pas eu droit à une grande expo au côté de Matisse au Musée d’Art Moderne si elle n’avait pas été une femme. A part deux ou trois portraits (dont l’affiche), franchement…

closer dit: 19 juin 2025 à 7h37

La citation de JB sur la « force subversive » d’Artemisia est bien typique de notre époque. Je me fiche complètement de la force subversive de « Judith et Holopherne ». Je vois un tableau magnifique dont la force des couleurs m’intéresse plus que la force « subversive ».
Il faut voir cette exposition.

renato dit: 19 juin 2025 à 7h42

Fragment du texte de Longhi, à propos de Judith et Holopherne, qui ha fait tomber le voile jeté sur elle par le temps et fait d’elle un vrai peintre au-delà du « paradigme de la souffrance, de l’affirmation et de l’indépendance de la femme » : « Mais on a envie de dire que c’est une femme terrible ! Une femme a peint tout cela ! Rien de sadique ici, mais ce qui est surprenant, c’est l’impassibilité sauvage de celle qui a peint tout cela et qui a même réussi à découvrir que le sang jaillissant violemment peut orner le jet central de deux bords de gouttelettes volantes ! Incroyable, je vous le dis ! Et puis, s’il vous plaît, laissez à la Signora Schiattesi (nom de mariée d’Artemisia) le temps de choisir la poignée de l’épée qui doit servir à cet usage ! Finalement, ne pensez-vous pas que le seul geste de Judith est de s’éloigner le plus possible pour que le sang ne tache pas sa robe de soie jaune flambant neuve ? Imaginons en tout cas qu’il s’agisse d’une robe de la maison Gentileschi, la plus belle garde-robe de soie du XVIIe siècle en Europe, d’après Van Dyck. »

Christiane dit: 19 juin 2025 à 7h51

Formidable extrait. Il manque la complicité de Judith et sa servante.
Oui, une oeuvre insolite pour une femme artiste. Je préfère son allégorie de la musique avec les doigts se posant, légers, sur les cordes du luth .
Merci Renato. Quel science aussi des couleurs, des lumières et des ombres. On pense à celles du Caravage.

Christiane dit: 19 juin 2025 à 7h54

Certains autistes ne peuvent pas mentir. Cela crée des quiproquos. On les croit insensibles. Ils ne peuvent tout simplement pas mentir.

Phil dit: 19 juin 2025 à 8h05

La bossa nova n’a rien à voir avec la saudade

fixette contre déprimette

Christiane dit: 19 juin 2025 à 8h38

Oui, Closer, les couleurs, la composition.
J’avais eu le
bonheur, en juillet 2012, de passer un
bon moment au Musée
Maillol, rue de
Grenelle, à Paris.
Quelques toiles de
son père étaient
exposées aussi. Je
préférais les
siennes pour les
raisons que vous
dîtes.
Je n’ai connu sa vie
que plus tard. Une
amie écrivain me la
faisant découvrir.
Femme, je ne pouvais
rester insensible à
sa lutte pour
exister. Les femmes
dans l’art… Quel
combat ! Dans
l’écriture aussi et
dans les sciences
donc !
Et pourtant, il n’y
a rien de plus
parfait qu’un homme
et une femme qui se
sont trouvés.
En art, j’ai la chance d’être passée
à travers ces
combats, intacte.
Parfois vous me
faites penser à Alain Duhamel, un
journaliste écrivain très fin qui ne
parle pas pour ne
rien dire. 85 ans !
On ne le dirait pas.
Et quelle élégance !
Quelle parole
mesurée et lucide et
quelle connaissance
du monde politique
et de ses arcanes.
Bon, je sors de ce
hors-sujet et puis
vous n’avez pas 85
ans.

puck dit: 19 juin 2025 à 8h46

wow magnifique ce tableau ! j’adore la carrure de cette femme, elle a des bras et des mains hyper balèzes, aussi sa façon de plaquer sa tête contre le lit : elle se met à distance pour avoir plus de force dans le bras comme quand on égorge un veau.

pour moi ce magnifique tableau évoque toute la souffrance des femmes homosexuelles durant des siècles où on les obligées a subir la présence des hommes.

du coup toutes femmes ont subi pendant des siècles des souffrances que l’on a du mal à imaginer : être obligées de supporter un homme dans leur lit.

obliger une femme homo à se marier c’est du viol autorisé où le crime échappe à la loi !!!

quand on y pense c’est terrifiant et pour moi ce tableau représente cet aspect terrifiant.

ce qui rend ce tableau actuel : c’est un tableau militant pour défendre la cause des millions de femmes qui subissent chaque jour un viol légal.

closer dit: 19 juin 2025 à 9h30

J’ai bien le droit de ressentir de la saudade en écoutant une bossa nova, JB!

x dit: 19 juin 2025 à 9h30

renato à 6h13
avec « portraituré » je filais la métaphore du portrait moral, de l’éthopée.

renato dit: 19 juin 2025 à 9h39

La saudade est un sentiment lié à la nostalgie, comme le souvenir de quelque chose qui a été perdu mais qui perdure. Une chanson populaire française, anglaise ou italienne peut donc l’évoquer.

renato dit: 19 juin 2025 à 9h46

x, Bruno Fallaci, mari de Gianna Manzini, était un grand journaliste, la formation d’Oriana bien à part, on lui doit la « découverte » de Cavallari e de Biagi.

FL dit: 19 juin 2025 à 10h02

 » ‘ Yann dans la nuit ‘ de Julie Brafman (320 PAGES, Éditions Flammarion) »

Mais voilà qui semble bien intéressant. Merci Jazzi.

Ca aurait mérité 70 pages en moins tout de même. Le sujet c’est pas Victor Hugo. Il faut toujours penser au lecteur.

FL dit: 19 juin 2025 à 10h04

« Pour moi Ramuz, c’est du Giono à la sauce romande. »

Il a pas collaboré lui !

Pablo75 dit: 19 juin 2025 à 10h35

@Pablo, dans le Baudelaire d’Eugène Crépet, dans les additions qui suivent la biographie, les quelques pages d’anecdotes racontées par Charles Asselineau forment peut-être le portrait le plus vivant de Baudelaire que j’aie jamais lu.
Chaloux dit: 16 juin 2025 à 19h34

Moi je connaissais déjà ces pages étonnantes d’Asselineau, peut-être lues dans le très intéressant « Baudelaire devant ses contemporains » de W. T. Bandy et Claude Pichois (Ed. 10/18, 1967), trouvé et acheté pour rien d’occasion deux fois, parce que le premier exemplaire était en mauvais état – impossible de trouver aucun des exemplaires maintenant pour vérifier (et pourtant j’ai un coin de bibliothèque dédié à Baudelaire).

Tu peux trouver ici son édition originale de 1957 pour 9 € + 7 € de transport (sur Abebooks il est encore plus cher):

https://www.amazon.fr/Baudelaire-Devant-Ses-Contemporains-Bandy/dp/0320051293/

Pablo75 dit: 19 juin 2025 à 10h37

Fauré: « Au bord de l’eau » (sur un poème de Sully Prudhomme), de « 3 Mélodies, Op. 8 ».

Barbara Hendricks · Michel Dalberto

https://www.youtube.com/watch?v=Joq3J_hE9gU&list=RDJoq3J_hE9gU&start_radio=1

La chanson ne suit pas à la lettre le poème de Sully Prudhomme:

« S’asseoir tous deux au bord d’un flot qui passe,
Le voir passer ;
Tous deux, s’il glisse un nuage en l’espace,
Le voir glisser ;
À l’horizon, s’il fume un toit de chaume,
Le voir fumer ;
Aux alentours, si quelque fleur embaume,
S’en embaumer ;
Si quelque fruit, où les abeilles goûtent,
Tente, y goûter ;
Si quelque oiseau, dans les bois qui l’écoutent,
Chante, écouter…
Entendre au pied du saule où l’eau murmure
L’eau murmurer ;
Ne pas sentir, tant que ce rêve dure,
Le temps durer ;
Mais n’apportant de passion profonde
Qu’à s’adorer ;
Sans nul souci des querelles du monde,
Les ignorer ;
Et seuls, heureux devant tout ce qui lasse,
Sans se lasser,
Sentir l’amour, devant tout ce qui passe,
Ne point passer ! »

Claudio Bahia dit: 19 juin 2025 à 10h40

azzi dit: 19 juin 2025 à 7h38
La bossa nova n’a rien à voir avec la saudade, closer !
vous êtes de plus en plus déplorable, Jazzi
Bien sûr que cela peut voir avec la Bossa Nova, surtout si c’est Chico Buarque, Copacabana, la bière et la batida, les chaises basses en bois lourd, le sable, les « sanduiche natural », les filles et les mauvais garçons qui descendent des morros….
Après avoir insulté les pélerins qui font le Caminho de Compostele, je n’ai plus une grande opinion de vous, dommage

puck dit: 19 juin 2025 à 10h41

le saudade est un truc hyper complexe, je veux dire étant moi-même porté porté par une nature encline de façon spontanée à la mélancolie, la tristesse, souvent même le désespoir et un tas d’autres trucs du même genre je me suis penché sur ce mot à la fois mythique et énigmatique « saudade ».

puck dit: 19 juin 2025 à 10h42

déjà sur l’origine du mot il y a un tas de versions qui vont du mot « solitude » en latin au mot « tristesse en arabe en passant par l’acédie et autres explications multiples qui ont pour intérêt essentiel de plonger celui qui comme moi sont prédisposés à la mélancolie, la tristesse, le spleen et la mélancolie à avoir la capacité d’en sortir au moins le temps de se divertir l’esprit en étudiant l’origine de ce mot.

ce que je veux dire c’est que le saudade quand on le ressent c’est tristounet mais quand on l’étudie c’est hyper divertissant…

Armand Constant dit: 19 juin 2025 à 10h42

FL dit merci, comme Christiane.
Elles feignent d’être polies toutes les deux.
Il y a des « mercis » qui sonnent comme des fausses amabilités pleines d’hypocrisie.
Une hypocrisie sans merci !
(Et pendant ce temps, cette gargouille bretonne de MC continue de baver sur la Rdl comme un vieux démon damné).

puck dit: 19 juin 2025 à 10h43

Janké parle des poèmes de Pessoa qui eux même parlent du saudade.

Parce que seul un portugais peut vraiment parler du saudade parce que le portugais est de nature triste (je le dis pas trop fort parce qu’il y a ma femme de ménage qui est là et elle est portugaise), je veux dire quand on passe un soirée en compagnie d’un portugais quand on rentre chez soi limite on a des envies de suicide.

donc le portugais est triste. Baudelaire aussi, mais lui il n’était pas portugais on peut imaginer que son spleen c’est tout du flan, parce qu’à ma connaissance et jusqu’à preuve du contraire Baudelaire n’est pas portugais.

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