de Pierre Assouline

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Pour en finir avec la guerre d’Algérie

Pour en finir avec la guerre d’Algérie

Si Benjamin Stora a fait sienne de longue date la fameuse formule de Pierre Nora (« L’Histoire rassemble, la mémoire divise »), elle ne l’aura jamais autant éclairé que cet été. Il l’aura passé à rédiger le rapport commandé par le président de la République sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ». La lettre de mission invite l’historien internationalement reconnu pour son expertise à dresser « un état des lieux » dans un but de réconciliation entre les peuples.

Eprouvé par des années de controverses et de polémiques, le rapporteur sait d’expérience que son texte se retrouvera pris dans un feu croisé entre, côté français, la droite nationaliste qui ne veut rien avoir à faire avec l’Algérie, et côté algérien, les nationalistes et les islamo-conservateurs qui estiment que leur peuple a été victime d’un génocide et vivent de la mémoire de guerre. Aussi, avant même s’il en ait écrit le premier mot, ses détracteurs (Jean Sévillia en tête dans le Figaro) en ont dénoncé par anticipation le caractère « partial et partiel » sinon « complaisant ». En novembre dernier, quelques 400 intellectuels avaient signé une pétition soutenant Benjamin Stora après que l’hebdomadaire Valeurs actuelles eut publié un portrait abject dans lequel des contre-vérités et des insinuations se mêlaient à des attaques sur son physique, le tout exhalant un fumet typique d’une certaine presse de l’entre-deux-guerres.

Pas question de « mémoire historique » ni de « travail mémoriel » comme on a pu déjà le lire ici ou là- ce qui n’empêchera pas de raviver les tensions entre mémoire et histoire. Pas de commission d’experts, pas de budget, pas de locaux, pas de consultations tous azimuts, pas d’enquête franco-algérienne (à l’annonce de sa mission, il y en a même eus pour lui envoyer des CV de candidature !). Juste le travail bénévole d’un seul historien et professeur des universités dont Emmanuel Macron, qui avait autrefois assisté à quelques unes de ses conférences sur le sujet, attend qu’il use de son expérience (plus de quarante ans de recherches depuis sa maitrise sur Messali Hadj à Paris X en 1974 sous la direction de René Rémond, une dizaine de documentaires, la présidence et la direction d’une vingtaine de thèses, une quarantaine de livres seul ou en collaboration dont le plus récent Une mémoire algérienne en rassemble six dans la collection Bouquins/ Robert Laffont) pour lui faire des « recommandations ». Ce n’est d’ailleurs pas la première fois puisqu’en 2018, Stora ne fut pas étranger (même si l’initiative en revient à Cédric Villani) à la reconnaissance de la responsabilité de l’Armée, et donc de l’Etat français, dans l’assassinat et la disparition du mathématicien et militant communiste Maurice Audin pendant la bataille d’Alger en 1957.

Le chercheur et le président ne sont pas seulement séparés par une génération. Jamais le premier ne parlerait de « crimes contre l’humanité » pour définir la colonisation française de l’Algérie comme le fit le second ; ce propos, énoncé durant la campagne électorale et jamais regretté depuis, n’était pas un propos de campagne mais bien le reflet d’une conviction ; or le pied-noir en Stora se refusera toujours à blesser et humilier ainsi sa propre famille- les siens au sens large. Nul n’est plus conscient que cette guerre touche encore des millions de gens en France. Raison de plus pour que son rapport réponde à tous les groupes : pieds-noirs, harkis, algériens etc sans oublier les historiens sur la question des archives !

A suivre Benjamin Stora (Constantine, 1950), on comprend bien que tout ce qu’il entreprend désormais invite à dépasser la guerre d’Algérie, à considérer ce pays comme un partenaire indispensable de la France sur le plan géopolitique. Ses livres donnent une idée de la direction que ses préconisations prendront : pour sortir de l’amnésie, mettre à distance la martyrologie, aller vers plus de vérité des deux côtés de la Méditerranée, il plaidera pour une vraie reconnaissance des pratiques criminelles de part et d’autre pendant la guerre d’Algérie. On comprendra peut-être mieux le paradoxe selon lequel les mémoires saignent encore à mesure que le travail académique progresse. On peut croire que son rapport, issu d’une réflexion personnelle, appellera à regarder le passé en face. A quoi bon sortir de l’oubli si c’est pour se retrouver dans des conflits mémoriels ? La guerre d’Algérie serait alors une guerre sans fin.

P.S. : rajout du 23 janvier 2021 : on peut lire le rapport Stora ici :  https://bit.ly/2KG9pOB.

(« Alger » photo D.R. ; « Un soldat français à Oran, 15 mai 1962 » photo Horst Faas ; « Des «pieds noirs» dans le le port d’Oran, le 7 juillet 1962. Photo AFP

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1 302 Réponses pour Pour en finir avec la guerre d’Algérie

Marie Sasseur dit: à

Langoncet, si Enrico vous gave, essayez Serge, sauf si vous êtes p4…

https://youtu.be/eL7V4kDBONI

Bonsoir Langoncet, demain, je vais retrouver mon équipe de Zidane, lol.

Jean Langoncet dit: à

Quant à B et les marsouins..,

B dit: à

Quoi les marsouins?

Jean Langoncet dit: à

@Quoi les marsouins?

Une sorte d’infanterie de marine transposée

B dit: à

Jean, pour moi c’est un souvenir . Par de froides vacances de Pâques, nous errions dans une station balnéaire désertée quand soudain les mots Rue des marsouins apparurent. Comme je ris facilement de tout et n’importe quoi, je fis remarquer à mon fils l’incongruité de l’appellation dans ce coin et par ce froid, les mots moquent!

rose dit: à

« DHH dit: à
@Marie Sasseur
pourquoi quand vous me parlez ou quand vous parlez de moi vous obstinez vous  »

>Marie Sasseur

vous vous obstinez salement. C’est du harcèlement moral.
Ensuite, vous mettez coms. ou liens passionants pour que l’on vous accepte telle que vous êtes : et bien non : cela ne passe pas. Et cela ne passera pas par moi.

DHH : c’est un respect minimal de l’écrire ainsi qu’elle l’a choisi.

Jean Langoncet dit: à

Propos de comptoirs.
Cela étant, avec neuf grammes saisi pour 12000 interpellations (tous des suspects a priori, mais comment les distinguer des autres ?) le Maroc est resté le pays qui compte le moins de cocaïnomanes par habitants depuis la naissance de Passou en 1952.

Jean Langoncet dit: à

Bon, il est de 53. Mais l’état civil, dans ces circonstances …

rose dit: à

« Tout deux tout aussi remarquables, ainsi que Penélope Cruz, aussi belle et voluptueuse que Sophia Loren en lavandière napolitaine, dans le rôle de la mère d’Almodóvar. »

Jazzi

Douleur et gloire d’Almodovar.

Cette mère exemplaire et admirable dans cette maison blanchie à la chaux qui ressemble à une grotte, toute arrondie, le ventre de la mère ?
Et cet enfant qui dans cette évocation nous transmet l’amour inaltérable éprouvé.
Stupéfiant.

Oui, également la beauté du maçpn qui provoque le premier émoi amoureux.

Marquée par la beauté de la mère toutefois. Son activité à rendre la maison belle.

Jazzi dit: à

Merci pour votre réponse sur les canons de la virilité, Jibé !

Janssen J-J dit: à

Dominique Simonnot (1953, comme Passoul ou Jzmn), vient d’être nommée DGPL par Macron. Et elle a accepté l’invite, comme EDM au gardiennage des Sceaux !… Le Volatile lui adresse ses félicitations. Présidente d’une AAI, une sacrée promo pour la démocratie des libertés ! Chambard aux prisons à venir, faut pas croire. Et zou. – NB / Mitterrand exécrait la peine de mort, c’est pourquoi il la fit abolir sous Badinter. Il la pratiqua très peu auparavant, eu égard, finalement.
Bàv, MS.

rose dit: à

Mitterrand exécrait la peine de mort, c’est pourquoi il la

N’importe quoi.
Le nombre de suicidés sous son règne est effrayant.

renato dit: à

Je me souviens :
« La tolérance devient un crime lorsqu’elle s’applique au mal. »
Thomas Mann

rose dit: à

L’intérêt de la rencontre amoureuse tient à l’union des contraires et aux différences.
En rien à un du pareil au même.
Les hommes qui se sont targués de revendiquer leur homosexualité – et que chacun soit libre hein de baiser au prorata de ses fantasmes ou plutôt de ses blocages- les hommes vont assister désormais au cauchemar récurrent d’individus sinistres tel Alice Coffin qui n’a pas fini d’en promettre en allant chercher pire que Scylla.

Sans moi.
Et sans mon assentiment.

Et que Houellebecq prône la renonciation au libre arbitre, c bien ds le ton provocateur-délirant de ce qui se lit ici.

Il faut ne pas avoir eu les membres de sa famille échappant à Franco.
Et les démonstrations par l’absurde restent des démonstrations par l’absurde.

Quant au statut d’auto-flaggellan, lors de la monstration théâtrale durant laquelle j’ai dormi samedi aprem.une se la jouait aussi  » je m’auto-balance des pavés sur la tête ». Et y en avait jamais assez.

Faut-il ne pas avoir eu une maman aimante qui était l’âme du foyer.

B dit: à

Mimi, il serait d’un enseignement indispensable que vous livriez intitulé et nom de l’artiste responsable de cette oeuvre abstraite que je prends le temps de découvrir tôt ce matin. La tableau va m’accompagner tout le jour.

Marie Sasseur dit: à

La rosse, ce vieux chameau, qui n’a t elle pas harcelé sur ce blog ?

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à
La rosse, ce vieux chameau, qui n’a t elle pas harcelé sur ce blog ?

Chamelle.
Je suis une femme. Sans problème d’identité, moi.
Vous gagneriez un temps précieux à poser la question différemment.
Qui a- t’elle harcelé ?
Personne.
Je laisse les gens être. Et travaille dur à être respectueuse et à ne pas manier l’injure.

rose dit: à

Paul Klee, B

rose dit: à

B
Pardon.

Joan Miro

Marie Sasseur dit: à

@ je laisse les gens être.

On ne mettra pas ses trous de mémoire, sur le compte de la dinguerie.
Car rarement lu autant d’obscénités sous les auspices de la Bonne Mère.

rose dit: à

faire la soupe au pistou alors que l’été est fini.
Acheter au marché poignées de garicots blancs et de haricots verts.
Mettre ds cocotte minute
Écossés
Haricots blancs
Haricots verts coupés en petits morceaux
Pommes de terre
Une grosse courgette

Téléphoner à sa mère qui donne illico et de mémoire la recette entière de la soupe au pistou. Elle dit que quand il n’y en a plus on peut mettre une boîte de haricots rouges. Normalement, ce sont des cocos frais. Même quantité que les blancs.
Se dire que la mémoire de maman, c’est quelque chose.
Aller ds le placard, les prendre secs.
Les mettre à tremper.

Pas l’ombre d’une carotte ds la soupe au pistou.
Pas même l’idée. Prendre des cours de cuisine si on vient de Bordeaux.

À part, faire cuire petite poignée de coquillettes que l’on rajoutera à la fin.

Trouver aujourd’hui un pied de vasilic.
Au marché de Noailles peut-être.

Voir ma mère 30 mn pour 250 km de trajet aller-retour.
Ne pas se plaindre, jamais.
Vivre la joie au coeur.

rose dit: à

marie sasseur
Connectez votre miroir.
Sondez-vous.
Diminuez aujourd’hui vos oavés sur votre tronche. De moitié.
Ensuite, vous progresserez.
Le premier pas est le plus difficile.

rose dit: à

Un pied de Vassili.

Outre un pied de basilic.

Etc.

Lassasseur

Cela fait des mois que cela dure entre DHH. Si ce n’est des années.
Rompez là.

DHH dit: à

@Rose
Marie Sasseur dit:
« Et puis deachach, estimez-vous heureuse, je ne vous ai pas affublée du suffixe la chiasse »,
Merci Rose d’avoir relevé la délicatesse de ce propos

JiCé..... dit: à

Mardi 6 octobre 2020, 8h23, 15°

L’ami Michel rendant hommage au présidentiel Dom Donald ? Belle indépendance d’esprit ! Remarquable lucidité politique …

rose dit: à

Houellebecq qui déraille.
Sa notoriété qui s’appuie sur les pires exemplaires.
Zemmour.
Poutine.
Trump.
Un équilibre à faire pâlir d’envie les funambules de Zavatta.

C son dernier volume sur ses pensées intimes.
À nous les vacances.

renato dit: à

Covid-19, 26 espèces animales en contact avec l’homme à risque : leurs cellules sont vulnérables à l’infection — est-il possible qu’ils deviennent un réservoir du virus dangereux pour l’homme ? —

https://pin.it/21dtOHy

Janssen J-J dit: à

@vasilic et garicots : « les démonstrations par l’absurde restent des démonstrations par l’absurde ». Une formule mange pas d’pain, comme aurait dit maman… En revanche, « les démonstrations par l’absurde restent des démonstrations absurdes »… là, faut se lever de bonne heure, faudra faire appel à LW, mais elle le connaissait pas, était pas assez cultivée. A juste retenu la recette du pistou charentais avec ses herbes. C’est déjà pas mal, au moins ça nous avait nourri. Belle maman, je vous souhaite bàv, ce matin.
NB/ à r. ; Carla rend hommage à un « garçon triste » et notre pape françois, dans sa nouvelle encyclique, fratelli tutti, à la nécessaire fraternité universelle… inspirée de l’imam Ahmad Al-Tayyeb.
https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Documentation-catholique/Encyclique-Fratelli-Tutti-lappel-pressant-pape-Francois-fraternite-universelle-2020-10-04-1201117503

JiCé..... dit: à

Que celui ou Celle qui n’a jamais déraillé jette vers notre Michel le Houleux la première pierre dérobée dans le jardin de son EHPAD ! Ou se taise humblement…

Janssen J-J dit: à

@ Pat V. – Ne sais point trop quoi penser de cet « artiste » photographique (découvert dans le roman d’alice zeniter).
http://www.erikjanssen.com/pics/#_JA10144.jpg
Qu’en diriez-vous ? A-t-il une bonne réputation ? où, et pourquoi ?
Merci de laissez tomber s’il ne vous dit rien. Bàv,

Jibé dit: à

« Pour ma part, j’ai toujours considéré les féministes comme d’aimables connes, inoffensives dans leur principe, malheureusement rendues dangereuses par leur désarmante absence de lucidité » Michel H. (cité dans le Parisien)
On appréciera le sens de la nuance, ou de la provoc! Ou de l’humour?
…Ahurissant d’écrire un truc pareil: à force de dégommer les femmes avec ce ton désabusé de désespéré désillusionné, il fait vieux con. Il adore faire vieux con d’ailleurs.
Dommage, il n’a pas rien à dire, on aimerait entendre-lire autre chose.

Janssen J-J dit: à

Je découvre Alice Coffin, une lesbienne enragée. On en apprend tous les jours sur ce blog. Même Caroline est indignée. Peut-être est-elle allée un peu trop loin, cette fille-là ? Que ferait-on pas pour se faire remarquer aux jours d’aujourd’hui, hein ?
Bon, je vais ouvrir à mes poules, aux aguets du monde. Je pense aussi à tous les réfugiés climatiques, leur souhaite une meilleur vie. Je peux offrir cinq places temporaires chez moi, à condition qu’ils soient d’une famille bien éduquée. Merci de transmettre à la RDL.

JiCé..... dit: à

ENCYCLIQUE “Fratelli Tutti”

Mon respect pour les religions est à son plus haut niveau : il faut être con comme un pape pour lancer un « appel pressant à la fraternité universelle ». Il est vrai que croire à l’impossible est une spécialité vaticane …

On se marre ! Encyclique ta mère, grand fada !…

Jibé dit: à

IL n’est pas pro-Zemmour, il dit que Z est un personnage intéressant en tant que représentant les cathos sans dieu… Il dit de Trump que, au moins, il nous fiche la paix avec sa politique protectionniste. Oui, bon, ben c’est vrai…sauf que les capitaux US représentent les flux dominants de la mondialisation (vs la Chine par ex, l’Iran,etc), ce qui veut dire que Trump ou pas les Etats-Unis restent une puissance interventionniste. Mais oui, Trump enlève des boys d’Afghanistan.
Des mots à l’emporte-pièce, pas d’analyse vraiment. Et ça va ns faire un barouf d’enfer.

renato dit: à

Encyclique “Fratelli Tutti” : est-ce qu’elle existe en traduction polonaise et hongroise ? Non, parce que en allemand, grec, italien, espagnol, etc., même pas besoin.

Pat V dit: à

Janssen J-J dit: à

@ Pat V. – Ne sais point trop quoi penser de cet « artiste » photographique (découvert dans le roman d’alice zeniter).
http://www.erikjanssen.com/pics/#_JA10144.jpg
Qu’en diriez-vous ? A-t-il une bonne réputation ? où, et pourquoi ?

Chez moi, on dit  » artiste photographe »…
Pour la bonne réputation, voyez Brassens, 3J. 😉
En ce moment je pense à Louis Soutter exposé chez Karsten Greve

https://galerie-karsten-greve.com/fr/exhibition/louis-soutter/un-presage-29-aout-12-octobre-2020-vernissage-samedi-29-aout-accompagne-d,
œuvres de 300 000 à 600 000 euros.
Mais je vous connais des œuvres d’artistes bruts moins chères, mais il faudra attendre encore un peu pour voir leur cote monter!

Janssen J-J dit: à

@ r., Voici une traduction de la nouvelle encyclique de François (dite Fratelli tutti), retrouvée sur un site polonais lié aux éditions du Vatican. Hélas, nos amis de l’Union ne disposent pour l’instant que de l’introduction de cette merveilleuse encyclique. La voici.

__________

„Fratelli tutti” napisał św. Franciszek z Asyżu, zwracając się do wszystkich swoich braci i sióstr, aby zaproponować im sposób życia według smaku Ewangelii. Wśród jego wskazówek chciałbym wyróżnić tę, przez którą zaprasza miłość, która pokonuje bariery geograficzne i przestrzenne. Oświadcza, że jest szczęśliwy, kto kocha drugiego „tak bardzo, gdy jest od niego daleko, jak wtedy, gdy jest z nim”. W kilku prostych słowach wyraża podstawy otwartego braterstwa, które pozwala rozpoznać, docenić i kochać każdego człowieka, niezależnie od jego fizycznej bliskości, bez względu na to, gdzie się urodził lub mieszka.

2. Ten święty braterskiej miłości, prostoty i radości, który zainspirował mnie do napisania encykliki Laudato si´, wzywa mnie tym razem do poświęcenia tej nowej encykliki braterstwu i braterstwu. przyjaźń społeczna. W rzeczywistości święty Franciszek, który czuł się bratem słońca, morza i wiatru, wiedział, że jest jeszcze bardziej zjednoczony z tymi, którzy są z jego własnego ciała. Wszędzie siał pokój i ocierał się o biednych, opuszczonych, chorych, marginalizowanych, ostatnich.

3. Jest taki epizod w jego życiu, który ukazuje nam jego bezgraniczne serce, zdolne do pokonania dystansów związanych z pochodzeniem, narodowością, kolorem czy religią. Była to jego wizyta u sułtana Malik-el-Kamila w Egipcie, która kosztowała go wiele wysiłku ze względu na ubóstwo, skąpe zasoby, dystans i różnice językowe, kulturowe i religijne. Ta podróż, w tym historycznym momencie naznaczonym krucjatami, jeszcze bardziej ujawniła wielkość miłości, którą chciał okazać, pragnąc objąć wszystkich ludzi. Lojalność wobec swego Pana była proporcjonalna do jego miłości do braci i sióstr. Święty Franciszek, choć świadomy trudności i niebezpieczeństw, udał się na spotkanie sułtana, przyjmując taką samą postawę, jakiej żądał od swoich uczniów, mianowicie, nie zaprzeczając ich tożsamości, kiedy są „wśród Saracenów i innych niewiernych … nie po to, by się spierać i kłócić, ale być poddanym każdemu ludzkiemu stworzeniu z powodu Boga ”. W tym kontekście była to niezwykła rekomendacja. Jesteśmy pod wrażeniem, że osiemset lat później Franciszek zachęca nas do unikania wszelkich form agresji lub konfliktu, a także do życia pokornego i braterskiego «  poddania się  », także wobec tych, którzy nie dzielą jego wiara.

4. Nie prowadził wojny dialektycznej przez narzucanie doktryn, ale przekazywał miłość Bożą. Zrozumiał, że „Bóg jest Miłością [i że] ten, kto trwa w miłości, mieszka w Bogu”. Był więc owocnym ojcem, który obudził marzenie o braterskim społeczeństwie, ponieważ „tylko człowiek, który zgadza się przyłączyć inne istoty do ich własnego ruchu, aby nie zatrzymać ich dla siebie, ale pomóc im stać się trochę bardziej sobą, naprawdę zostać ojcem ”.

4. W tym świecie strażnic i murów obronnych miasta były rozdarte krwawymi wojnami między potężnymi klanami, gdy nędzne obszary zmarginalizowanych peryferii rosły. Tam Franciszek uzyskał prawdziwy pokój wewnętrzny, uwolnił się od pragnienia panowania nad innymi, stał się jednym z ostatnich i starał się żyć w harmonii ze wszystkimi. To on zainspirował te strony.

5. Kwestie związane z braterstwem i przyjaźnią społeczną zawsze były przedmiotem moich zmartwień. W ciągu ostatnich kilku lat wspominałem o nich wielokrotnie i w różnych miejscach. Chciałem zebrać w tej encyklice wiele z tych wypowiedzi, umieszczając je w kontekście szerszej refleksji. Ponadto, jeśli za sporządzenie Laudato si ‘Źródłem inspiracji był mój brat Bartholomew, prawosławny patriarcha, który bardzo energicznie promował ochronę stworzenia, w tym przypadku szczególnie zachęcił mnie Wielki Iman Ahmad Al. -Tayyeb, którego spotkałem w Abu Zabi, aby przypomnieć, że Bóg „stworzył wszystkich ludzi równych prawami, obowiązkami i godnością i powołał ich do współistnienia jako braci między sobą”. Nie był to zwykły akt dyplomatyczny, ale refleksja prowadzona w dialogu i oparta na wspólnym zaangażowaniu. Ta encyklika skupia i rozwija ważne tematy poruszone w tym dokumencie, który wspólnie podpisaliśmy. Uwzględniłem również tutaj, w swoim własnym języku, wiele listów i dokumentów zawierających refleksje, które otrzymałem od wielu osób i grup z całego świata.

6. Kolejne strony nie mają na celu streszczenia nauki o miłości braterskiej, ale skupienie się na jej uniwersalnym wymiarze, na jej otwartości na wszystkich ludzi. Przekazuję tę encyklikę społeczną jako skromny przyczynek do refleksji, abyśmy w obliczu różnych i aktualnych sposobów eliminowania lub ignorowania innych byli w stanie odpowiedzieć nowym marzeniem o braterstwie i przyjaźni społecznej, które nie istnieje. nie ogranicza się do słów. Chociaż napisałem go z moich chrześcijańskich przekonań, które mnie wspierają i karmią, starałem się to robić w taki sposób, aby refleksja otwierała się na dialog ze wszystkimi ludźmi dobrej woli.

7. Podobnie, kiedy pisałem ten list, nagle wybuchła pandemia Covid-19, co ujawniło nasze fałszywe przekonania. Poza różnymi reakcjami z różnych krajów, ujawniono niezdolność do wspólnego działania. Chociaż kraje są bardzo połączone, nastąpiło rozdrobnienie, które utrudniło rozwiązywanie problemów, które dotyczą nas wszystkich. Jeśli ktokolwiek wierzy, że chodzi tylko o to, by ulepszyć to, co robiliśmy, lub że jedynym przesłaniem jest to, że powinniśmy ulepszyć obecne systemy i zasady, a ten jest zaprzeczeniem.

8. Mam nadzieję, że w tych czasach, przez które przechodzimy, uznając godność każdej osoby ludzkiej, wszyscy razem możemy ożywić powszechne pragnienie ludzkości. Wszyscy razem: „Oto piękny sekret marzeń i uczynienia z naszego życia wspaniałej przygody. Nikt nie może stawić czoła życiu w izolacji. […] Potrzebujemy wspólnoty, która nas wspiera, pomaga i gdzie pomagamy sobie nawzajem patrzeć w przyszłość. Jak ważne jest wspólne marzenie! […] Sami ryzykujemy, że będziemy mieć miraż, dzięki któremu zobaczysz, czego nie ma; marzenia buduje się razem ”. Śnijmy jako jedna i ta sama ludzkość, jako podróżnicy o tym samym ludzkim ciele, jako dzieci tej samej ziemi, która nas wszystkich chroni, każdy z bogactwem swojej wiary lub przekonań, każdy z własnym głosem, wszyscy bracia.

puck dit: à

DHH dit: @et alii
On dit:mettre / mettable
Pourquoi donc admissible et pas
ad mettre /ad mettable ?
l’usage et la logique ne font pas ici bon ménage.
 »

pourquoi donc chercher si loin ?

inadmettable est simplement un mot qui mixe « inacceptable » et « inadmissible ».

inadmissible + inacceptable = inadmettable

inacceptable + inadmissible = inacceptible

c’est juste de l’arithmétique.

puck dit: à

B dit: à

Pétomane, je suis content que tout le monde voit ici ton admiration éperdue pour Goebbels, dont tu appliques les méthodes avec une perfection tout hitlérienne.

(…) Vous racontez n’importe quoi.
 »

B. surtout pas malheureuse !

ce sont les moments plus drôlatiques sur ce blog : quand notre pedro disjoncte, ça commence par faire des étincelles dans le cerveau et hop ! il disjoncte.

en plus l’autre point qu’il faut absolument conserver c’est sont « tout le monde voit bien que… » suivi d’une ânerie.

cela montre l’idée qu’il se fait des personnes sur ce blog : son « public », dans son petit théâtre de Guignol.

il dirait « tout le monde voit bien que Sasseur est une casse brunes ou que Sasseur a un mauvais carafon » : son public dirait oui c’est vrai il a raison.

mais dire « tout le monde voit bien que Sasseur est nazie » c’est génial, parce qu’il imagine que les gens sont assez cons pour croire que Sasseur est nazie simplement parce qu’il l’affirme.

alors c’est vrai que la plupart des personnes ici présentes ne brillent pas vraiment par leur intelligence, mais de là à imaginer qu’ils vont croire ce qu’il raconte, c’est vraiment prendre les gens pour des cons.

du coup il ne faut surtout pas empêcher le pedro de nous pondre ce genre de Perle quand il nous pète un boulon !

c’est sans doute les moments les moins ennuyeux sur ce blog.

puck dit: à

« casse brunes »…

Janssen J-J dit: à

« En tant que militant et historien, Jérôme Segal s’inscrit dans cette tradition d’intellectuels engagés capables de bâtir, avec rigueur et recul, le récit historique de causes caricaturées ou méconnues. Animal Radical permet ainsi d’entrer dans un mouvement dont les préoccupations nous concernent toutes et tous. Sur fond de crise écologique et sanitaire, c’est en effet une crise morale qui se profile, alors que plus de 70 milliards d’animaux sont abattus chaque année dans le monde, dans des conditions que peu de personnes cautionnent encore ».

Voui, encore un peu de sauce sociologique matinale sur les genèses des mouvements antispécistes.
https://laviedesidees.fr/Jerome-Segal-Animal-Radical-Histoire-sociologie-antispecisme.html

Inintéressés, passez votre chemin ! D’ailleurs, à chaque pigeon suffit sa penne, hein.

Janssen J-J dit: à

@ c’est vrai que la plupart des personnes ici présentes ne brillent pas vraiment par leur intelligence.

Heureusement que notre maître puck relève le niveau-rdl, que serions nous sans sa pédagogie quotidienne en réglements de comptes personnels « anti machin 2 » ? Il en faut des dévoués porte-parole de l’Herdélie, donc merci puck. Cela dit, les demeurés craignent que vous en fassiez un brin de trop. Un conseil : menez plutôt votre combat en solitaire sans les prendre à témoin. Il est bin lassant votre combat, même si on s’en accommode depuis des plombes. Y’en aurait moinsss de tartines que ce serait pas plus mal, et tout à votre honneur. Et l’autre tache de machin 2 finirait par cesser…, n’ayant plus d’autres ressources que de se concentrer sur un dialogue musical avec machin 1, son seul et vrai amoureux covidé, un dialogue arbitré par machin 3, le cas échéant.

Bàv, et à notre amie Du.conne

Janssen J-J dit: à

@ « casse brunes »…
Il persiste et signe, le bougre, mais ma soeur n’est pas brune, que je sache ! c une vraie blonde, et même une goudale !

Janssen J-J dit: à

inacceptable + inadmissible = inacceptible

Trop fort, le mot valise en lape-suce, hein ! Bravi, dexterg !…

renato dit: à

Apparement, JJJ, les polonais n’ont pas lu l’encyclique nouvelle de pape Bergoglio, ce qui permet de suspecter que leur catholicisme soit peu ou point chrétien.

Jazzi dit: à

« Après Interventions (1998) et Interventions 2 (2009), voici Interventions 2020. Mercredi 7 octobre, Michel Houellebecq publiera chez Flammarion la troisième édition de ces recueils d’essais et prises de positions diverses »

Houellebecq a tout pompé sur les Situations 1, 2, 3… de Jean-Paul Sartre !
(sur Valeurs Actuelles il n’y a que des publicités sur les mutuelles pour les séniors !)

Jazzi dit: à

« c une vraie blonde »

Oui, mais elle est bien burnée, JJJ. MS est du genre travelo !

Janssen J-J dit: à

@ PC, On sent parfois chez Philippe Bilger des tentations suicidaires… dans la chute de son papier sur Nicolas de Staël, par exemple. Mais on n’y croit pourtant pas un seul instant. Le narcissisme est devenu une denrée tellement incruste sur les blogs, même les mieux écrits… Que d’auto-complaisances, nom de dieu !…

« Je ne me déferai jamais, toutes proportions gardées, de cette obsession qui m’habite : d’une certaine manière, aussi paradoxale que soit cette hantise, Nicolas de Staël est à la fois, pour moi, une passion et un exemple.
Aller au bout de soi, à la fin de soi quand cela en vaut la peine ».

Janssen J-J dit: à

@ les polonais n’ont pas lu l’encyclique nouvelle de pape Bergoglio

Une affirmation purement gratuite. Et beaucoup de Polonais lisent d’abord le commentarium de la RDL qui sert de boussole à tous les européens de l’UE, comme me le disait Kristof W…ki. Pourquoi suspecteraient-ils le catholicisme gallican implicite de la rdl ? Ils sont de bons citoyens du monde, dans l’ensemble, des frères et des soeurs pas plus pires que les hongrois.es, les portugais.es ou les baltes… (*Mauvais esprit – hashtag*)

Janssen J-J dit: à

@ MS est du genre travelo

Peut-être, kissé ?, mais moi, comme Ch., « j’aime » son genre (son trans-genre pétrole-pompe).

renato dit: à

On peut dire de Nicolas de Staël ce que Barthes a dit de Mondrian, avec la difference que le deuxième était conscient de ses limites et avançait tranquillement ; tandis que le premier se croiait intelligent, mais il était encore dépend de l’opinion d’un critique, on peut donc largement se passer de ce qu’un quelconque untel dit du parcours de NdS.

Janssen J-J dit: à

@ de Passo doble : Dernières rumeurs en date avant la proclamation du prix Nobel de littérature jeudi : Jamaica Kincaid, Anne Carson, Maryse Condé… Si c’est un écrivain et non une écrivaine, tous les parieurs l’ont dans le baba !

Quel scoop Passou. Et vous, c quoi votre pronostic, au juste : H. Murakami, Phil Roth ou M. Houellebecq ?

Moi j’ai parié à mon cercle de bookmakers habituels sur un individu genre homme. Faut dire que y’en a mârre, des prises nobelles !

Pablo75 dit: à

dire « tout le monde voit bien que Sasseur est nazie »
puck dit:

Je traiterais Marie la Chiasse de blatte nazie à chaque fois qu’elle me traitera de franquiste. C’est aussi simple que cela.

Par contre, toi tu es un vrai Stalinien (de ceux qui ont pactisé avec Hitler), un Stalinien aux méthodes goebelessiennes. De cela tout le monde s’est rendu compte ici, y compris ton amie Cricri…

Janssen J-J dit: à

@ / on peut donc largement se passer de ce qu’un quelconque untel dit du parcours de NdS/

au cazou… r. je vous mets le lien, il n’en vaut vraiment pas la peine, mais c’est apparemment un pote à machin1 et à JM Charoulet, al’hors… hein
https://www.philippebilger.com/

Pablo75 dit: à

c’est vrai que la plupart des personnes ici présentes ne brillent pas vraiment par leur intelligence
puck dit:

Parole du plus Con (et de très loin) d’entre nous…

Pablo75 dit: à

Un peu de polémique dans ce blog, qui en manque cruellement et ronronne trop:

« Un auteur espagnol, recensé par La Quinzaine littéraire, soutient que la France est « le poison de l’Europe », idée qui était chère à mon ami Cioran. Le XX siècle à été une calamité car il a glorifié une pensée française qui n’a jamais été qu’un sous-produit frelaté de la phénoménologie et du charabia heideggérien. Et ceci qui désolera mes amis francais : c’est sous Louis XIV que l’esprit français a le mieux montré sa vraie nature. Le caractère superficiel et vaniteux de sa culture a alors atteint son apogée. La mainmise du pouvoir d’ État sur l’art a été un désastre, préfigurant le modèle stalinien. Par la suite, la France s’autoproclamera » modèle mondial « , sans avoir jamais rien produit qui ait une dimension universelle. Je n’insisterai pas pour ne pas blesser ceux qui ont une fibre nationale, voire nationaliste. »

(Roland Jaccard)

et alii dit: à

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Vidéo : Cerveau et psychothérapie par Boris Cyrulnik
le 6 mai 2015
[France Culture] Les performances techniques des images du cerveau associées à la clinique neurologique et à la psychologie permettent aujourd’hui d’aborder le problème d’une manière non dualiste.

Les avancées des neurosciences confirment les intuitions de Freud sur la réalité de l’inconscient. Et les théories analytiques permettent aux neurobiologistes de mieux saisir ce qu’ils observent. D’ailleurs, un nombre croissant de psys s’offrent une formation en neurologie, tandis que les neurologues ont un peu moins peur de s’allonger sur le divan…
http://www.psycom.org/Actualites/Pour-en-savoir-plus/Video-Cerveau-et-psychotherapie-par-Boris-Cyrulnik
bonne suite

Jazzi dit: à

« La mainmise du pouvoir d’ État sur l’art a été un désastre, préfigurant le modèle stalinien. »

Pauvre Roland Jaccard !
Staliniens Racine, Molière, Lully… les architectes architectes François Mansart, Jules Hardouin Mansart, Robert de Cotte, Pierre Le Muet, Charles Perrault et Louis Le Vau. Le paysagiste Le Nôtre, les peintres Le Brun, Mignard ou le Bernin, les ébénistes et autres artisans, puis ensuite les philosophes des Lumières : Voltaire, Diderot, Rousseau !
Pas universelle non plus la Révolution française ?

Jazzi dit: à

Emmanuel Carrère est sorti de la sélection Goncourt, ils n’ont pas osé !

Janssen J-J dit: à

@jzmn / Pauvre Roland Jaccard !…
et surtout… pauvre machin2 qui croit utile de nous abreuver des sottises de son mentor sous prétexte de ronron/rdl. Quand il voit Louis XIV, il nous sort directo son fils Staline et le Goulag. Va falloir inventer un nouveau point Goodwin pour tous ces pauvres types au même panier, qui eussent foutu la honte à Glucksman andré, et c peu dire !…

Janssen J-J dit: à

Herdéliens Herdéliennes !… Préparez vous à être super informés avant tout le monde. Y’a longtemps qu’on a lu cette Jamaica en anglais, pas vrai ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jamaica_Kincaid
Il était grand temps de faire une bonne manière à la Barbade, ce grand pays opprimé et toujours sous représenté dans la sélection féminine des jurés depuis ses débuts… Hein !

Janssen J-J dit: à

@ MS, on a un nouveau délégué à l’IA au gouvernement. Préparez-vous à entrer dans son Cabinet comme conseillère, il cherche des spécialistes du domaine en littératures !

renato dit: à

Une affirmation purement gratuite, JJJ ?! Combien de migrants ont-ils accueilli ? Il est vrai que quelques politiciens crétins ont pondu Dublin, mais est-ce que des bons catholiques ne devraient pas passer outre cette stupide règles qui pénalise les pays plus exposés ? Enfin ! inutile de perdre mon temps avec un ideologisé qui rechigne à tenir en compte les faits.

Alexia Neuhoff dit: à

« La mainmise du pouvoir d’ État [en France sous Louis XIV] sur l’art a été un désastre, préfigurant le modèle stalinien. » dixit le chroniqueur de Causeur cité par Pablo75

Rien de cette dérive en Espagne. Le génie de Velázquez ne doit rien à Philippe IV, par exemple.

renato dit: à

Laissons papes et rois dans leur temps, Jacques. C’est peut-être la sagesse rétrospective toute à lui qui parle chez Jaccard, mais il ne faudrait cependant pas oublier qu’à un moment il y a eu une cassure et qu’avec l’évènement des démocraties le Ministère de la culture est le dernier reliquat d’une pensée qui a effectivement trouvé la réalisation de sa nature dans les systèmes dictatoriaux. En d’autres mots, un régime vraiment démocratique ne devrait pas se doter d’un tel ministère parce que l’art et la science sont libres, et l’État peut tout au plus dicter des règles générales pour l’éducation et crée des écoles publiques — ce qui appartient à l’EN —, rien de plus.

renato dit: à

Libération prochaine de Sophie Pétronin ? otage au Mali depuis 2016.

puck dit: à

Janssen J-J dit: @ c’est vrai que la plupart des personnes ici présentes ne brillent pas vraiment par leur intelligence.
 »

3j désolé, ne le prenez pas personnellement, mon idée n’était pas mettre en place une compétition, ou un concours d’intelligence entre vous. Disons, pour filer une métaphore vélistique que vous représentez globalement un peloton à peu près regroupé. Et que par rapport à ce peloton je me situe personnellement au niveau de l’intelligence à quelques longueurs d’avance. voilà, c’est tout, loin de moi l’idée de polémiquer là-dessus.

et alii dit: à

En plein cœur de ce traumatisme, Anita Lasker-Wallfisch affirme que c’est bel et bien la musique qui a sauvé sa vie. C’est également grâce à elle qu’elle a pu réaliser un voyage en Allemagne, 43 années après avoir été traumatisée par de véritables bourreaux.
Mais les blessures du passé sont profondes et peuvent ressortir à la génération suivante », a ajouté sa fille devenue aujourd’hui psychanalyste spécialisée dans les traumatismes transgénérationnels.

Pablo75 dit: à

« Le génie de Velázquez ne doit rien à Philippe IV, par exemple… »
Alexia Neuhoff dit:

Strictement rien. Velázquez était un génie avant de connaître Felipe IV, à l’âge de 24 ans, comme le montrent certains de ses tableaux d’avant 1623. Par exemple El aguador de Sevilla:

https://es.wikipedia.org/wiki/El_aguador_de_Sevilla

D’ailleurs, on peut dire même le contraire. S’il n’avait pas été peintre officiel du roi, Velázquez, qui a très peu peint en ses 40 ans d’activité à cause des avantages de ce poste, qui lui permettait de vivre sans travailler beaucoup, il aurait sans doute dû peindre bien plus et probablement fait beaucoup plus de chefs-d’oeuvre.

et alii dit: à

La monarchie espagnole à l’épreuve du XXIᵉ siècle
https://theconversation.com/la-monarchie-espagnole-a-lepreuve-du-xxi-siecle-147046?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%206%20octobre%202020%20-%201750416950&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%206%20octobre%202020%20-%201750416950+CID_5b1d7c2373c356e7332c8b15c3e9e5d3&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=La%20monarchie%20espagnole%20%20lpreuve%20du%20XXI%20sicle

D. dit: à

Je ne vois pas trop où se situe le génie chez Velasquez qui est certainement l’un des peintres que j’apprécie le moins.
Il faut bien se rendre à l’évidence : l’Espagne a pu exceller par bien des choses mais fort peu par la peinture. Goya, pzs trop mal, Picasso très bien dans certains cas. Zurbaran bof bof. Et on peut refermer la malle on a tout vu. Alors que chez le voisin méditerranéen italien c’est une profusion de génie artistique.

Janssen J-J dit: à

@ inutile de perdre mon temps avec un ideologisé qui rechigne à tenir en compte les faits (rm).
Oui, inutile de perdre votre temps à charabier. Pourquoi le faites-vous en tant que « non idéologisé connaissant les faits » ?

@ je me situe personnellement au niveau de l’intelligence à quelques longueurs d’avance. voilà, c’est tout, loin de moi l’idée de polémiquer là-dessus (puck).
Oui, pourquoi le primus inter pares voudrait-il polémiquer s’il est comme les autres, et surtout avec qui ?

Au fond…, même les internautes apparemment les plus sympathiques ne valent pas plus cher que les ordures habituelles… Pétrifiés dans leur petit orgueil, et méprisants sous des apparences de tolérance démocratique… ils souffrent de biais perceptifs graves et préfèrent en conséquence accuser les autres de grand n’importe quoi dès qu’ils se sentent menacés.
C’est bin dommage, mais bofl. Pas d’koi fouetter une chatte idéologisée.
Bàv, ast’heure, j’allons voir ailheurs si j’essuie.

D. dit: à

Je veux bien ajouter Murillo.
Et surtout enlever le Greco, dont la peinture est proprement dégueulasse avec ses tons systèmatiquement cadavériques. Il fallait être siphonné pour peindre si laidement tout en possédant des aptitudes pour faire différemment.

D. dit: à

Velasquez maîtrise, c’est une évidence, mais sa peinture n’a aucun charme. Il n’en émane que de la rigidité. Ça n’a quasimment aucun intérêt si ce n’est celui de la curiosité et de la simple connaissance académique. On me filerait un Velasquez à accrocher dans mon salon, je refuserais très nettement.

puck dit: à

Anita Lasker-Wallfisch, très beau livre… le mien est dédicacé, je me demande si ma sœur n’était pas aussi son attachée de presse.

et alii dit: à

pour étudier l’herdélien:
DOSSIER : LES GRANDS ENTRETIENS – 30 ANS DE SCIENCES HUMAINES
Pour une écologie des langues
Rencontre avec Louis-Jean Calvet
Propos recueillis par Karine Philippe
Hors-série N° 25 – Juillet-août 2020

À rebours des spécialistes des langues qui les étudient comme des entités en soi, Louis-Jean Calvet considère que les langues n’existent pas hors de l’environnement dans lequel elles sont pratiquées.

Vous employez le terme d’« écologie des langues », emprunté à Einar Haugen, pour souligner l’importance de l’étude des langues dans leur environnement social, politique, économique ou culturel et vous critiquez les courants linguistiques qui en font abstraction. En quoi cette approche du « terrain » vous semble-t-elle plus pertinente ?

Les langues, tout d’abord, n’existent pas en dehors de rapports historiques et sociaux. Elles sont le produit de pratiques sociales, ce que vous appelez « le terrain ». Pour rendre compte de leur coexistence, de leurs interactions, de ce terrain justement, la notion de « niche » écolinguistique est utile. En outre, les langues n’existent pas en dehors de leurs locuteurs, elles entretiennent avec eux un rapport de type hôte/parasite, dans lequel bien sûr les langues sont les parasites : sans locuteurs, il n’y aurait pas de langues, c’est l’évidence. Enfin les langues entretiennent entre elles des rapports de type proie/prédateur, ce que j’ai appel&ea

D. dit: à

Les musées français qui possèdent toutes ces peintures espagnoles insignifiantes feraient bien de les vendre pour acheter à la place de belles choses. Ou ne rien acheter du tout et renflouer la dette.

D. dit: à

Eh ben oui. Seulement c’est la vérité.

puck dit: à

3j : « Au fond…, même les internautes apparemment les plus sympathiques ne valent pas plus cher que les ordures habituelles… Pétrifiés dans leur petit orgueil, et méprisants sous des apparences de tolérance démocratique… »

ouai bien d’accord avec vous ! incroyable de voir de cet orgueil et cette vanité déballés de cette façon aussi sordide.

ps : 3j rassurez-moi : vous ne parliez pas de moi au moins ?

renato dit: à

Bien, moi je charabies, mais combien de migrants dans la très catholique Pologne ?

Pablo75 dit: à

@ D

Tu es un si bon critique d’art que prophète.

Des que tu sors de ta thématique habituelle (de ta « zone de confort », dirait un snob), tu pétomanes…

Janssen J-J dit: à

@ machin2 / « à chaque fois qu’elle me traitera de franquiste, moi par contre, je te traiterai de vrai Stalinien ».

Tartagueule à la récré !… et moi j’te dis que Franco, c’est la faute à Felipe IV, et que vélaskaise y est pour rin, hein ! mais je polémique pas, je bisque bien au-dessus de tous ces coucous, hein !

lmd dit: à

Renato, je ne me souviens pas à l’instant du nom exact de ce courant libéral socialiste que vous défendez avec fidélité, mais si on peut comprendre que l’art pourrait être laissé absolument dans un périmètre où l’état n’intervient pas, il me semble que la science qui nécessite des investissements énormes ne peut être laissée aux entreprises qui évoluent, elles, dans une configuration d’expansion et de concentration capitaliste, avec des répercutions décisives sur les pratiques individuelles. Cette question a-t-elle été réévaluée ?

Pour Velasquez, on peut facilement faire une distinction entre les peintures de cour, les portraits, et les peintures profanes ou académiques, les deux séries étant aussi brillantes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Tunique_de_Joseph#/media/Fichier:Diego_Vel%C3%A1zquez_065.jpg
Mais le génie se manifeste de façon plus évidente encore dans les Ménines où Velasquez parvient à développer à l’intérieur du cadre de la représentation royale une composition extrêmement complexe et un regard personnel audacieux. Viva Velasquez.
Mais c’est bien l’apogée d’une puissance, mondiale, qui permet l’apparition des génies.
Plus difficile à expliquer.

Pablo75 dit: à

« Je ne vois pas trop où se situe le génie chez Velasquez »
D.

Va voir ton ophtalmo. Peut-être il est encore temps qu’il te rende la vue. Sinon, tu peux essayer Lourdes…

D. dit: à

Tu n’arriveras pas à défendre la cause de la géniale peinture espagnole parce qu’elle n’est pas défendable, Pablo.
C’est pas son truc à l’Espagne et pis c’est tout.

et alii dit: à

pas l’ophtalmo mais
Lucie de Syracuse ou sainte Lucie, vierge et martyre dont le nom est illustré dans l’histoire de l’Église sicilienne, était issue d’une noble et très riche famille de Syracuse. Elle a souffert le martyre au début du ive siècle, lors des persécutions de Dioclétien. Certains la font mourir en 303, d’autres en 304 ou même en 310.

Sainte Lucie figure d’ailleurs parmi les vierges martyres représentées sur les mosaïques de la basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf à Ravenne. Son nom figure dans le canon de la messe, dans la litanie des saints, et dans la litanie des agonisants, de plus une commémoration lui était dédiée le 16 septembre. Le poète Dante, qui lui vouait une intense dévotion, la mentionne à plusieurs reprises dans sa Divine Comédie et la figure assise dans le Paradis juste à côté de saint Jean l’Évangéliste

Pablo75 dit: à

Et toi Pétomane, tu penses quoi de Velázquez (pas le footballeur du Real Madrid, mais le peintre)?

D. dit: à

Oui mais c’est quoi ces yeux dans le bouillon ?

Janssen J-J dit: à

@ RM, Je crois que la Pologne n’a jamais fait rêver aucun migrant (?) africain ou moyen oriental. Pourquoi ce pays de l’UE irait-il les forcer à aller s’entasser auprès de ses anciens camps de concentration ? En quoi les honnêtes citoyens catholiques polonais et hongrois sont-ils aujourd’hui responsables de la culpabilité inhérente aux décisions fraternelles d’une seule locomotive de l’Europe ?
Tout cela est lourdement idéologisé, ce me semble… Or, je peux bien me tromper, mais par dessous tout, ne voudrais point polémiquer ni blesser personne. A quoi bon blesser inutilement toutes les sensibilités démocratiques et insinuer de la duplicité chez pape François de duplicités dans ses encycliques urbi et orbi ? Car, après tout, nous sommes partis de là.
Inutile de répondre, maestro maestri. Tchin !… c’est bientôt l’heure !

Janssen J-J dit: à

qui a dit que le genre humain se partageait entre les tristes et les encolérés, déjà ?

renato dit: à

lmd, l’Etat devrait établir des règles qui protégent la liberté et l’égalité des chances pour tous les citoyens et en garantir le respect* ; fournir les services sociaux de base, réguler du marché et redistribuer les richesses grâce au levier fiscal.

Les investissements de l’industrie, etc., dans la science, en font partie.

Cela dit, le Grand Albert a élaboré sa théorie sans subventions de sorte.

Pablo75 dit: à

Tu n’arriveras pas à défendre la cause de la géniale peinture espagnole parce qu’elle n’est pas défendable, Pablo. C’est pas son truc à l’Espagne et pis c’est tout.
D. dit:

La peinture romane surtout en Catalogne et Castilla-León, la peinture gothique, Berruguete, Juan de Juanes, Morales, Navarrete, Sánchez Coello, el Greco, Velázquez, Ribera, Murillo, Claudio Coello, Alonso Cano, Valdés Leal, Goya, Madrazo, Mariano Fortuny, Sorolla, Rusiñol, Casas, Zuloaga, Solana, Picasso, Juan Gris, Dalí, Antonio López, Barceló, etc, etc, etc.

C’est vrai que ce n’est pas son truc à l’Espagne la peinture…

JiCé..... dit: à

NOBEL

Le Prix NOBEL de Littérature 2020 a été attribué à Marcel ZANINI pour l’ensemble de son oeuvre, dont le chef est sans contexte ce pamphlet célèbre « Tu veux ? ou tu veux pas ? ».

Toutes nos félicitations à l’heureux élu…

https://youtu.be/vAmFrzRnSYI

Pablo75 dit: à

Et j’ai oublié l’un des plus grands: Zurbarán (et certainement d’autres).

renato dit: à

Jamais parlé de duplicité chez Bergoglio, mais peu importe.

D. dit: à

Non ce n’est pas son truc, Pablo, parce que ce n’est pas bien terrible toutes ces peintures. Je suis désolé mais quand tu compares aux italiens, aux nordiques, c’est pas terrible du tout. Et si tu prends les seuls 18ème et 19ème siècles français avec leur profusion de peintres véritablement géniaux, eux, j’aimerais bien savoir qui tu va nous trouver à mettre sur la balance.
C’est tout.

renato dit: à

Oups !
réguler du marché > réguler LE marché
Et un astérisque devant Les investissements de l’industrie.
Pardon, etc.

D. dit: à

Mais tu vas la fermer, renato ?

D. dit: à

Après j’aime beaucoup la musique espagnole, la cuisine espagnole, le cinéma espagnol, voire la litterature espagnole. Moins l’architecture (sauf mauresque) et les arts visuels dont la peinture. C’est tout.

renato dit: à

Fermer quoi, D. ?

D. dit: à

Plaît-il ?

D. dit: à

je ne saisis pas le sens de votre question, renato. À quoi se réfère-t-elle ?

D. dit: à

Ah oui en effet. N’en tenez pas compte. Je vous ai confondu avec un autre qui m’énervait. Je vous présente publiquement mes excuses.

D. dit: à

J’aime beaucoup la paella, je ne sais jamais d’ailleurs si je dois lui mettre un tréma où non, avec des grosses moules et du chorizo en rondelles. J’ai énormément aimé Cria cuervos de Carlos Saura, avec Géraldine Chaplin.

D. dit: à

Par contre Cervantes me fait chier. Je le dis très franchement et sans détour bien qu’à la quasi-unanimité il soit considéré comme un écrivain de grand talent. Ces histoires de moulins à vent, très peu pour moi.

puck dit: à

Vélasquez ? je l’aime bien parce que j’ai bien la station de ski des Ménuires dans la Tarentaise, et les Ménuires c’est le nom d’un tableau à lui, du coup je l’aime bien, et voilà !

et j’en profite pour signaler à l’attention de Mr 3J que c’est justement à ce genre de détail qu’on reconnait l’intelligence d’un commentateur de blog !

puck dit: à

d’ailleurs faut lire l’analyse de ce tableau de Foucault dans son livre « les mots et les choses », seul un esprit français, dans toute sa subtilité, sa finesse, sa pertinence, pouvait réussir une analyse aussi riche de ce table : le pas de côté, la représentation de la représentation etc…

c’est pas un philosophe espagnol qui serait parvenu à ce résultat, d’ailleurs ça n’existe pas, je veux dire il n’y a jamais eu de philosophie en Espagne : ils sont passé directement de l’Inquisition au franquisme.

puck dit: à

à l’exception peut-^tre de Gracian qui n’était pas vraiment espagnol et qui ne représente pas un courant de pensée ni une école de philosophie à lui tout seul bien entendu…

puck dit: à

le seul grand philosophe qu’aurait pu avoir l’Espagne c’est Spinoza !

mais là nous connaissons tous l’histoire : chaque pays a le droit de faire des choix, et aussi de se planter dans ses choix…

puck dit: à

c’est juste pas de bol.

d’ailleurs l’Inquisition a probablement dû zigouiller un tas d’autres penseurs de la carrure de Spinoza.

comme le franquisme a dû aussi dégommer pas mal de grands artistes républicains, catalans, ou pas, qui n’ont pas eu le temps de partir.

heureusement maintenant on a un pedro pour défendre le Vrai et le Beau, vaut mieux tard que jamais…

Marie Sasseur dit: à

Mais c’est une excellente nouvelle, qui nous arrive de Paris.

Emmanuel Carrère sorti de la sélection Goncourt.
Il n’en a pas besoin. Ce grand livre a penser, restera l’expérience de ceux qui l’ont lu. Du coup c’est moins la pression pour rédiger ce commentaire pacifié, que j’ai l’intention de mettre en forme, et de rendre public. Bientôt.

C’est une excellente nouvelle pour Denise, la pauvre, professeur de littérature méprisée par sa sœurette, maintenant reliftee , relookée , va accéder à la célébrité.
En même temps que le policier qui a rédigé un rapport de plus de 1000 pages sur sa mort. Il a aussi droit d’être nominé.

Pablo75 dit: à

« faut lire l’analyse de ce tableau de Foucault dans son livre « les mots et les choses » […] c’est pas un philosophe espagnol qui serait parvenu à ce résultat, »
puck dit:

Ça c’est sûr, Foucault n’ayant rien compris à « Las Meninas ».

« il n’y a jamais eu de philosophie en Espagne : ils sont passé directement de l’Inquisition au franquisme.
puck dit: »

Toujours le Manuel de Philosophie Universelle du Parti Communiste Français, dont l’épigraphe est la phrase de Sartre: « Tout anticommuniste est un chien ».

Il ne sort pas de sa Petite Bibliothèque du Parfait Communiste achetée à crédit à la Fête de l’Humanité pendant sa lointaine jeunesse, notre Pétomane.

puck dit: à

Pablo75 dit:

La peinture romane surtout en Catalogne et Castilla-León, la peinture gothique, Berruguete, Juan de Juanes, Morales, Navarrete, Sánchez Coello, el Greco, Velázquez, Ribera, Murillo, Claudio Coello, Alonso Cano, Valdés Leal, Goya, Madrazo, Mariano Fortuny, Sorolla, Rusiñol, Casas, Zuloaga, Solana, Picasso, Juan Gris, Dalí, Antonio López, Barceló, etc, etc, etc.
 »

n’importe quoi : c’est presque tous des communistes ! voire même des staliniens…

comment ce serait possible d’être à la fois artiste et communiste ?

pedro tu nous racontes n’importe quoi !

trouve-nous plutôt des vrais artistes franquistes !

puck dit: à

Marie Sasseur dit: à

Mais c’est une excellente nouvelle, qui nous arrive de Paris.

Emmanuel Carrère sorti de la sélection Goncourt.
Il n’en a pas besoin. Ce grand livre a penser, restera l’expérience de ceux qui l’ont lu. Du coup c’est moins la pression pour rédiger ce commentaire pacifié, que j’ai l’intention de mettre en forme, et de rendre public. Bientôt.
 »

la Blatte de Blog Nazie qui se la ramène encore avec son Carrère !

Marie Sasseur dit: à

6 octobre 2020, 19h23

MS par-ci, MS par- là. As-tu pensé à faire ton bilan carbone ?

Rien à te raconter.
Je reviens de l’hiver, dans un espace où la géographie est un défi au calendrier, et en passant par le pays de Giono.
J’ai perdu une partie contre l’équipe de Zidane qui etait redoutable today, mais le championnat n’est pas terminé.
Bien sûr que je vais m’enquérir de ces nouvelles Interventions ( III ?) de M. Houellebecq, surtout si ce sont les dernières.

Bonsoir Paris, je quitte l’antenne.

Pablo75 dit: à

« Gracian qui n’était pas vraiment espagnol… »
puck dit:

Non, il était de Marseille, du quartier de Les Borels, mais d’origine corse. En réalité il s’appelait Graciani. Baldassare Graciani. C’est l’Inquisition qui l’a obligé à changer son nom de famille.

« Gracian […] ne représente pas un courant de pensée ni une école de philosophie à lui tout seul bien entendu… »
puck dit:

Et cela d’autant plus qu’il n’a rien d’un philosophe, comme tout le monde le sait sauf le Pétomane, natif pourtant du même quartier marseillais que lui.

et alii dit: à

Un portrait juste et foisonnant d’un monarque méconnu, au prisme d’un maître de la peinture occidentale.

Qui ne connaît pas Vélasquez (1599-1660), un des plus fameux représentants de l’art occidental ? Qui se souvient de Philippe IV (1605-1665), le « Rey Planeta », qui régna de 1621 à 1665 sur l’empire hispanique ? En jouant tout au long du livre sur l’effet de miroir présent dans le célèbre tableau Les Ménines, Alain Hugon dresse le portrait d’un monarque méconnu au prisme de l’œuvre et des fonctions courtisanes du maître du Siècle d’Or, Diego Vélasquez. Plus qu’une simple biographie royale, le Philippe IV d’Alain Hugon, éclaire le théâtre, le décor, les acteurs mais aussi la machinerie (politique, diplomatique et stratégique) d’une période plus connue pour son éclat culturel que pour son contexte social et politique : le Siècle d’Or espagnol. Alain Hugon réussit à mêler savamment la vie du monarque, dont il dresse un subtil portrait psychologique, avec une histoire culturelle, politique, économique et sociale du XVIIe siècle hispanique. Cet ouvrage est une excellente synthèse actualisée sur le Siècle d’Or espagnol qui repose sur une solide connaissance de la période et l’acuité dont l’auteur fait preuve quand il lit les sources.
https://www.nonfiction.fr/article-7036-eclats-baroques-dun-regne-encore-obscur.htm

et alii dit: à

Enfin, la monarchie hispanique garde une influence durable sur la vie politique européenne (« La France espagnole ») et reste au XVIIIe siècle une puissance européenne. Le règne de Philippe IV a également pu être interprété comme la matrice de celui de Louis XIV, avec l’idée de « France espagnole » . Ainsi, le livre d’Alain Hugon, participe à sa manière à l’histoire impériale, si porteuse de renouveaux historiographiques.

Marie Sasseur dit: à

La meilleure critique d’Art pour le tableau des Menines de Velazquez, c’est la chir’ de Ph. Lançon. J’ai vu cette expo parisienne, ah la la à quand la prochaine virée quel vertige..-
Elle avait ainsi montré la très grosse connerie des affabulations de Foucault.

et alii dit: à

Dans l’opinion espagnole actuelle pèse sur Philippe IV une image de décadence morale et politique affublée de légendes et d’anecdotes – souvent graveleuses – le tout reposant sur la consanguinité bien réelle des Habsbourg (en partie avec les Bourbons).

Cette image dégradée est en partie à attribuer aux historiens. De longue date (sans doute faut-il remonter au XVIIe siècle), ces derniers n’ont pas épargné Philippe IV, à l’instar de l’anglais Martin Hume, auteur de La Cour de Philippe IV et la décadence de l’Espagne . En réponse, Henri Hauser appelait à la modération en affirmant que « les historiens se hâtent trop, à la mort de Philippe III (1621), de parler de la décadence irrémédiable de l’Espagne » . Michèle Devèze (spécialiste de

et alii dit: à

Ainsi, Vélasquez devient peintre de la Chambre du roi, mais surtout huissier de la Chambre, aide de chambre et maréchal du Palais, et enfin chevalier de l’ordre de Santiago (une distinction honorifique réservée aux membres de la noblesse) . C’est d’ailleurs sous ces derniers titres, et non celui de peintre, que Vélasquez se présente jusqu’à sa mort (par exemple dans son testament) : Alain Hugon rappelle les supercheries nécessaires à Vélasquez (mais courantes à l’époque) lors de l’enquête pour obtenir l’habit de chevalier et comment il ajouta a posteriori la croix rouge des chevaliers de Santiago dans son autoportrait des Menines (1656). Ce célèbre tableau indique la familiarité du peintre avec la famille royale et l’ambiance détendue qui pouvait régner à la Cour

Janssen J-J dit: à

J’ai découvert une romancière très intéressante que la RDL n’a pas encore souvent évoquée, il s’agit de Marie-France de Palacio.
Son parcours chaotique ressemble un peu à celui de ma soeur, mais il a quand même été un brin plus couronné de succès qu’icelui. Avec raison… Les critiques de Carrère, à vrai dire, elles arriveront toujours trop tard. Et pourquoi en rajouter une couche ?… Bàv,
________________
Marie-France David-de Palacio, née en 1969, a été professeur dans l’enseignement secondaire, puis Maître de Conférences et Professeur des Universités, jusqu’en 2015. Elle est l’auteur d’ouvrages universitaires, de deux traductions (allemand, anglais) et de récits historiques. A la suite d’une crise psycho-spirituelle, en 2013, elle a décidé de quitter l’enseignement et de se consacrer à l’écriture. Elle a relaté cette expérience dans un livre de témoignage paru en 2016 aux éditions Max Milo : « Ta sensibilité te tuera ». Dans le même esprit, son livre « Hypersensibilité et conscience élargie » (éditions Bussière,2017) met en valeur les aptitudes particulières des introvertis et hypersensibles à explorer leur monde intérieur, mais aussi à développer des capacités métaphysiques insoupçonnées.
Elle est aussi l’auteur de deux romans, « L’Eveil de Zoé » (2018) et « La Couleur du parfum » (2019).

Pablo75 dit: à

d’ailleurs l’Inquisition a probablement dû zigouiller un tas d’autres penseurs de la carrure de Spinoza. comme le franquisme a dû aussi dégommer pas mal de grands artistes républicains, catalans, ou pas, qui n’ont pas eu le temps de partir.
Pablo75 dit:

Comment ça « a probablement dû »? Tu n’as pas trouvé aucun nom dans ton Précis d’Histoire Universelle pour les Boy Scouts des Jeunesses Communistes (Moscou, 1950) préfacé par Maurice Thorez?

(Tiens, je viens de comprendre le choix du prénom de ton pseudo de super-romancier finlandais: Maurice pour Thorez).

À propos de Thorez, l’autre jour un ami, sachant que j’aime beaucoup les journaux intimes, m’a envoyé la version électronique de son « Journal 1952-1964 ». Étant d’une inculture absolue en matière de littérature stalinienne, je ne savais
même pas que Thorez avait écrit un journal. À vrai dire, de lui je ne savais, je l’avoue, que son signe astrologique: Taureau, évidemment (comme Robespierre, Marx, Lénine, Hitler, Pol Pot…).

Qu’est-ce que tu en penses, Pétomane, toi qui es le seul dans la salle à avoir lu ce grand chef-d’oeuvre de la littérature française?

rose dit: à

provoc! Ou de l’humour?
…Ahurissant d’écrire un truc pareil: à force de dégommer les femmes avec ce ton désabusé de désespéré désillusionné, il fait vieux con. Il adore faire vieux con d’ailleurs.

Le fait est que si à 20 ans tu fais vieux con, à 30 encore, à quarante toujours, à cinquante cela devient vrai et à 60 c inaliénable.

et alii dit: à

Dans son dernier essai, La Vérité sur « Dix petits nègres » (Éditions de Minuit, 2019) le critique littéraire Pierre Bayard distingue deux groupes opposés dans le camp de ceux qui réfléchissent sur les personnages de fiction : les « ségrégationnistes », qui ne croient pas vraiment en l’existence de ces personnages, et les « intégrationnistes » (dont il fait partie), qui considèrent qu’il est possible d’en parler comme de « personnages vivants », dotés d’une « certaine autonomie ». De ce point de vue, « les personnages bénéficient d’une marge de liberté qui les conduit à prendre des décisions différentes de celles que l’auteur avait prises à leur sujet et qu’il croyait sans appel. » De sorte qu’on peut imaginer que « certains personnages s’échappent de l’œuvre pour se promener dans le monde “réel” ». Et Bayard d’aller jusqu’à réclamer « un statut du personnage littéraire, sur le modèle de celui d’autres minorités persécutées » qui préciserait leurs droits et devoirs et en ferait « des citoyens de plein droit de la cité ».

puck dit: à

pedro, à force d’écrire des conneries vous avez fini par bousiller la base de données du blogapassou.

Je ne vais pas vous reposer cent fois la question : enlevez tous ces artistes communistes qui polluent votre liste !!!

à commencer par Picasso !

lisez ce qu’il écrit en 1937 :

« La guerre d’Espagne est la bataille de la réaction contre le peuple, contre la liberté. Toute ma vie d’artiste n’a été qu’une lutte continuelle contre la réaction et la mort de l’art. Dans le panneau auquel je travaille et que j’appellerai « Guernica », et dans toutes mes œuvres récentes, j’exprime clairement mon horreur de la caste militaire qui a fait sombrer l’Espagne dans un océan de douleur et de mort. »

quelle chance que tous ces communistes ne soinent pas sortis vainqueurs, et que Frano ait gagné cette guerre !

vous imaginez la cata ? si ça se trouve Picasso serait resté en Espagne ! vous imaginez la honte ?

D. dit: à

Et si tu prends les seuls 18ème et 19ème siècles français avec leur profusion de peintres véritablement géniaux, eux, j’aimerais bien savoir qui tu va nous trouver à mettre sur la balance.
C’est tout.

J’attends toujours la réponse.

Jean Langoncet dit: à

@qui tu va nous trouver à mettre sur la balance.

Adam Pollo, descendant en droite ligne de Nicolas Poussin ?

Pablo75 dit: à

Je vois, Pétomane, que tu ne connais rien à la vie et à l’oeuvre de Picasso. Rappelle-toi le mot de Dalí: « Picasso est espagnol, moi aussi. Picasso est un génie, moi aussi. Picasso est communiste, moi non plus. »

Il était tellement communiste qu’il se fait payer son « Guernica » une fortune par le gouvernement républicain espagnol, qui avait pourtant des gros besoins d’argent (d’ailleurs, il est sorti il y a pas longtemps un livre qui montrerait que ce tableau n’est pas une scène de bombardement et que Picasso l’aurait déguisé et aurait mis ce titre pour se conformer à la commande qu’on lui avait faite).

Le communisme de Picasso est l’une des plus grosses blagues de l’art du XXe siècle. Lis tout ce que Cocteau écrit sur son grand ami dans les 8 vols. de son Journal et tu verras ce qu’il pensait de la politique et à quel point il était habile en l’utilisant pour ses propres intérêts. Picasso n’avait strictement rien à branler des communistes français, espagnols ou russes. Comme tant d’espagnols (et Picasso était, comme Buñuel, Lorca ou Valle-Inclán, un pur espagnol, c’est-à-dire, un type qui n’aurait jamais pu naître ailleurs), notre ami Pablo était un anarchiste, un pur anarchiste. Non pas un anarchiste idéologue ou philosophe, mais un anarchiste viscérale, un anarchiste par tempérament, un anarchiste dans l’âme. Cocteau faisait son éloge en disant qu’il était comme un grand gitan espagnol, qu’il vivait avec sa tribu comme un gitan aristocratique, totalement libre, sans Dieu ni maître, sans idéologie, sans s’encombrer avec des idées sur le monde, sans contraintes, totalement concentré sur son travail.

Son communisme ne fut que de l’opportunisme pour avoir la paix. C’était l’adhésion à une mode intellectuelle qui l’arrangeait bien (Picasso a toujours eu très peur qu’on lui pique son fric).

Pablo75 dit: à

il s’est fait

puck dit: à

je ne sais pas jusqu’à quel point le premier crétin venu peut trahir la pensée d’un auteur ou d’un artiste sous prétexte que ce la ne correspond pas à ses propres idées ? à moins bien sûr que chez ce crétin se cache une nature de révisionniste :

voilà ce que dit Picasso, à 63 ans, pour le magazine New Masses :

« Je suis allé au parti communiste sans la moindre hésitation, car, au fond, j’étais avec lui depuis toujours (….). Ces années d’oppression terrible m’ont démontré que je devais combattre non seulement par mon art, mais par ma personne. J’avais tellement hâte de retrouver ma patrie! J’ai toujours été un exilé. Maintenant que je ne le suis plus; en attendant que l’Espagne puisse enfin m’accueillir, le parti communiste m’a ouvert les bras et j’y ai trouvé tous ceux que j’estime (…) et tous ces visages d’insurgés parisiens si beaux que j’ai vus pendant les journées d’août sur les barricades. Je suis de nouveau parmi mes frères.. »

et 10 ans avant sa mort il dit au critique d’art Carlton Lake que le communisme représente toujours pour lui « un certain idéal » dans lequel il croit.

et alii dit: à

Incontestablementl’un des tableaux de la série « Les Ménines » , de Pablo Picasso. Le peintre cubiste a réinterprété le tableau de Velasquez dans 58 toiles peintes entre août et décembre 1957. Comme il l’avait fait auparavant avec Francisco Goya ou Gustave Courbet, il a repris un chef-d’oeuvre de l’histoire de l’art pour le passer à la moulinette de sa vision cubiste de l’art.
https://www.franceinter.fr/emissions/bav-art-dages/bav-art-dages-05-juillet-2015

et alii dit: à

Vous voyez la moustache de Velasquez sur le tableau ? Elle a inspiré… Salvador Dali, pour sa propre moustache ! Comme le révèle Artips, le peintre surréaliste, qui s’incluait dans une liste de « vrais artistes » aux côtés de Vermeer et Velasquez, a voulu montrer qu’il pouvait être aussi reconnu que Velasquez lui-même, en lui empruntant sa moustache. Un signe distinctif qui aura même les honneurs d’un livre de photos cosigné par Philippe Halsman

renato dit: à

Année LvB, Sonate pour piano n 13 en mi bémol majeur, opus 27 n 1 « Quasi una fantasia »

https://youtu.be/GUZuUcHFK0k

7.10 — 5.35

Picasso s’est éloigné du PC en 49 ou 50. En tout cas, les gens doués d’une conscience civile ont adhéré aux PC jusqu’à novembre 56.

JiCé..... dit: à

Mercredi 7 octobre 2020, 5h59, 16°

Pourquoi tant de souci autour du virus de la grippette COVID ?

On a tous attrapé, tout petit, le virus de la VIEILLESSE qui, lui, tue à coup sûr et on s’en accommodait sans générer cette angoisse totalitaire masquée, qui nous emmerde pour rien !

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mercredi 7 octobre 2020 à 6 h 6 min.

…on est ce qu’on est,!…en général, on le doit à soi-même, dans ses ressources – propres, à son environnement immédiat-fidèle,  » structures des parents  » en harmonie avec la société complice ambiante.

…c’est bref, ( rien à voir avec, les nationalismes identitaires divers, mais aujourd’hui,…il y a, trop d’éducations aux persuasions collectives de consommations, pour faire du chiffre.)

…recherche de talents soumis, puces ou esclaves, comme des facteurs électroniques, dans les gadgets,!…
…se payez des foutaises en diversions des pouvoirs voler aux peuples.
…le traité de Lys-bonnes à tout faire des maquereaux de l’Europe à cols blancs.
…envoyez,!…

rose dit: à

Mon meilleur ami se l’est chopé. Comment il ne le sait pas.
Il est vulnérable pck souffre d’hypertension et les symptômes sont sévères.
Pas de quoi rigoler.

rose dit: à

yves montand et simone signoret aussi s’en sont éloignés du PC.
Mais les ouvriers, conscients d’une politique de classe lui sont restés fidèles, un peu bêtement, mais fidèles. Mon grand-père paternel.

rose dit: à

« le communisme représente toujours pour lui « un certain idéal » dans lequel il croit. »

Comme mon grand-père : il n’a jamais renié, il n’a jamais trahi. Un homme bien. Droit comme un i, Barthelémy.

JiCé..... dit: à

On appelle République l’emballage usé d’un cadeau trompeur révolutionnaire, la Démocratie. Qui peut croire à de pareilles sornettes ?….

renato dit: à

Les ouvriers ont longtemps nouri l’illusion que le PC aurait changé le monde — ou au moins leur vie —, avec la repression de la révolte hongroise ils auraientt dû comprendre la vraie nature de cette pensée politique, mais les dirigents du parti ces illusions les cultivaient, ce qui a enfermé les ouvrier dans un cercle vicieux.

rose dit: à

Et alii
Celui qui plonge n’est pas celui qui vend.
Je ne crois pas que le coquillage soit consommable.
G vu un migrant plonger en apnée à Corbières, après l’Estaque.
On en vend sur le Vieux Port.
Je ne sais pas la part donnée à gelui qui fait le boulot.
Souventefois, je me suis assise sur le Vieux Port, à l’ombre, sur un plot bétonné et j’ai piqueniqué en regardant les bavettes partir à l’Estaque. Sans prendre le bateau.

et alii dit: à
l’oeil de sainte lucie
https://www.lesterrassesdaragon.com/fr/blog/tout-sur-l-oeil-de-sainte-lucie-b47.html

rose dit: à

Je ne sais pas qu’elle était l’intelligence politique de mon grand-père. De lui, je sais son honnêteté et son courage et sa rectitude morale.
Et qu’il a été communiste jusqu’à sa mort.
C’était l’époque où ce n’était pas une honte.
C’était surtout l’époque où les cocos ne viraient pas front national.
Hier, ai trouvé des cocos verts et plats. Du basilic et ce n’a pas été sans mal.
Vais terminer ma soupe au pistou.
Sans carottes, bordel.

rose dit: à

Moi, les gens qui massacrent une recette sous des prétextes fallacieux, je les enverrais bien au goulag prendre des cours de cuisine.
Que ce soit les spaghettis carbonara ou la soupe au pistou.

Et pour ceux qui commettent l’irréparable en mettant des carottes dans la soupe au pistou, je doublerai le temps au goulag. Vingt ans.

rose dit: à

Vingt ans à tout le moins.

Quant à ceux qui s’approprient une recette, qu’ils apprennent à cuisiner.
Laisser un petit bol de spaghettis à la tomate dans le frigo immangeable, c’est se griller à long terme.
Nota : apprendre, c donné à tout le monde, y compris aux suisses. Même si particulièrement rigides.

rose dit: à

« Les ouvriers ont longtemps nouri l’illusion que le PC aurait changé le monde — ou au moins leur vie — »

En tout cas, pour mon grand-père aimé, cela a pris toute sa vie, mais celle-ci a changé. Tardivement, il est devenu propriétaire et lui a eu le talent inouï (tréma sur paëlla) de voir la mer de son balcon.

Certes le frigo est immangeable mais les spaghettis aussi.

rose dit: à

« Qu’est-ce que tu en penses, grand timide, toi qui es le seul dans la salle à avoir lu ce grand chef-d’oeuvre de la littérature française? »

Toi qui es le seul, tendre et doux à avoir tout lu.
Jamais on ne te rattapera.
Jamais.

rose dit: à

Ce n’est pas la peine de les catégoriser puisqu’ils sont les mêmes : derrière les encollérés sont les tristes.
Puis, il y a les calmes (gare aux faux calmes) puis ceux qui ont la joie au coeur.

rose dit: à

encolérés

rose dit: à

« Je reviens de l’hiver, dans un espace où la géographie est un défi au calendrier, et en passant par le pays de Giono. »

C chez moi.
Il ne s’est pas arrêté pour me dire bonjour et un jour, on saura ce que signifie cette formule magnifique « un espace où la géographie est un défi au calendrier ».

rose dit: à

« et alii dit: à
En plein cœur de ce traumatisme, Anita Lasker-Wallfisch affirme que c’est bel et bien la musique qui a sauvé sa vie. C’est également grâce à elle qu’elle a pu réaliser un voyage en Allemagne, 43 années après avoir été traumatisée par de véritables bourreaux.
Mais les blessures du passé sont profondes et peuvent ressortir à la génération suivante », a ajouté sa fille devenue aujourd’hui psychanalyste spécialisée dans les traumatismes transgénérationnels. »

Cela doit faire partie de la mémoire traumatique.
Pour d’autre, c le jardin en plantant ses mains dans la terre.

Ma fille a quitté Paris, est venu vivre à 200 mètres de chez moi. 🤗🙆‍♀️🎅. Elle est arrivée dimanche 4 octobre 2020.

À Noël, je vais prendre ma maman quinze jours chez moi.

JiCé..... dit: à

Je ne résiste pas au plaisir de compléter le titre de ce billet passoulinien particulièrement indigeste

« POUR EN FINIR AVEC LA GUERRE D’ALGERIE »…renforçons l’apprentissage de l’arabe dans les écoles de l’EN !

DHH dit: à

Sur les Menines savoureux et savant article de Daniel Arasse intitulé »l’oeil du maître » dans le recueil « On n’y voit rien »
Apres voir encensé l’intelligence de l’archiconnu premier chapitre des » mots et les choses,il montre preuves historiques et analyse esthetique à l’appui que » tout ça c’est bien beau mais que Foucault n’a rien compris, et que ce texte si brillant mais infondé releve du fantasme intellectuel .
Foucault en était sans doute conscient et dans ce cas son texte relèverait du canular et des admirateurs et autres exégètes ne serient que des gogos qu’il se serait plu à mystifier
A propos des Menines ,Semprun expliquait qu’il avait fini par détester ce tableau ,à force d’en avoir fait un point de rencontre risqué pour ses rendez vous secrets avec ses contacts locaux, lorsque opposant actif au régime franquiste installé France, il venait clandestinement pour des missions en Espagne

et alii dit: à

La vieillesse en Afrique noire, par Louis-Vincent Thomas

“En Afrique noire, principalement dans les zones rurales, la vieillesse n’est pas vécue comme une déchéance, le vieillissement se pense avant tout en termes d’acquisition et de progrès, car les sociétés traditionnelles, orales, ont besoin de leurs vieux, symboles de leur continuité en tant que mémoire du groupe. Aussi, la création d’hospices où l’on accumule des vieillards est encore refusée comme “malsaine” ou “scandaleuse”, et jamais le vieux n’est abandonné au dénuement et à la solitude.

Mais en ville, et sans doute aussi dans l’immigration en Europe, le vieillard perd de son utilité sociale. On l’écoute de moins en moins, on récuse sa sagesse et déjà on lui reproche d’être improductif, on lui fait comprendre qu’il est de trop”.

Janssen J-J dit: à

@ Adam Pollo, descendant en droite ligne de Nicolas Poussin.
JMG en a perdu toutes les dents de ses poules.

@ les gens doués d’une conscience civile (si viles ?)… n’étaient pas toujours beaux à voir aux PCE et PCF

@ « un espace où le calendrier est un défi à la géographie »… ça vous le mettrait en collère, le faux calme, d’ainsi voir écorché.es les h.auteurs,

@ J. Ph Toussaint vient encore de pondre des oeufs durs pour ma soeur. Est gâtée en ce moment. Le mérite-t-elle ?
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/10/07/entretien-toussaint-emotions/

@ P. Edel, Ma fille et ma mère sont près de moi, j’en suis si heureux, comme qui dirait… quasi rose de bonheur. Anthony, vient d’être nommé à la fac de Bordeaux, à 120 km de chez nous, après 7 ans passés à Montréal à peaufiner ses masterclasses postdoctorales. A eu une petite fille, une perle ravissante. Ils sont brillants, joyeux et optimistes.

Bàv tous.tes, le 7.10.20_9.14

Jibé dit: à

Je suis justement en train de relire les Ames Fortes de Giono
P. de bouquin!

Pablo75 dit: à

« je ne sais pas jusqu’à quel point le premier crétin venu peut trahir la pensée d’un auteur ou d’un artiste sous prétexte que ce la ne correspond pas à ses propres idées […] voilà ce que dit Picasso, à 63 ans, pour le magazine New Masses  »
puck dit:

Mais qu’il est Con ce Pétomane !! Il croit contredire ce que j’ai dit alors qu’il ne fait que le confirmer !! Picasso ne va pas faire semblant d’être communiste en disant publiquement qu’il a la carte du Parti pour que ses amis, s’ils arrivent un jour au pouvoir, ne lui piquent pas son fric !!

Lis Cocteau et tu verras que tout ce qu’intéressait Picasso dans la politique c’est qu’on lui foute la paix. Si pour cela il fallait qu’il fasse le portrait de Staline ou de Thorez, ou déclare son amour infini pour le Parti et paie sa cotisation chaque année, pas de problème.

Tu peux lire aussi sa biographie par Patrick O’Brian, qui le décrit comme « le communiste le plus apolitique qui a jamais existé »

Et le livre de Gertje Utley, qui parle de son anarchisme: « La investigadora Gertje Utley, autora del libro « Picasso: los años comunistas » (Yale University Press), maneja esta idea ante quienes se preguntan “cómo pudo Picasso –cuyas simpatías políticas estaban con el anarquismo y como artista plástico militó con el modernismo ante el realismo soviético– afiliarse al Partido Comunista (PC)”.“Esto es incomprensible para muchos estadounidenses por lo que sabemos retrospectivamente sobre el comunismo, pero para entenderlo hay que tener en cuenta el peso y la influencia entonces de los intelectuales y de los artistas en la vida pública de Francia”, sostiene la biógrafa. Picasso “no perdonó los crímenes de Stalin y ante los excesos reaccionaba diciendo que, puesto a elegir, escogía el mal menor”, según Utley. El artista tampoco ocultó sus reservas a propósito de “las cosas que los comunistas les hicieron a los anarquistas” en los días de la República y durante la Guerra Civil Española (1936-1939), agregó. »

Tu as lu Pétomane? Picasso connaissait les massacres d’anarchistes perpétrées par les communistes pendant la guerre civile espagnole.

« Picasso s’est éloigné du PC en 49 ou 50. En tout cas, les gens doués d’une conscience civile ont adhéré aux PC jusqu’à novembre 56 »
renato dit:

Oui, quand il a compris qu’il n’arriverait pas au pouvoir.

Jibé dit: à

@ propos de Dali, si quelqu’un peut me retrouver l’article ou l’interview où Dali parle de Velasquez, c’était une merveille, autant que je m’en souvienne
Pas une analyse, tout en « dalinisme » (version dada du dali ds le texte)

« Velasquez, le seul peintre chez qui le noir est une couleur », je crois que c’est de Dali.
En l’occurrence c’est exagéré, cf l’expo sur le Noir au Louvre-Lens
https://www.louvrelens.fr/exhibition/noir/

Jibé dit: à

@ »On appelle République l’emballage usé d’un cadeau trompeur révolutionnaire, la Démocratie »

quand on prend la peine de lire cette phrase en y réfléchissant un brin, elle est complètement idiote.

Janssen J-J dit: à

Pas la peine d’y réfléchir 2′, toutes ses saillies sont complètement idiotes, puisqu’elles ne visent jamais qu’à provoquer du simoun ou du sirocco à travers les portes ouvertes ses barraques de cadet rousselle. Ses gargarismes.
Bàv,

Jibé dit: à

Faut faire gaffe, quand même, qd on manie des concepts comme république-révolution-démocratie. Alors dans la même phrase lapidaire, c’est carrément casse-gueule.
SFCDT, ma seule réponse à part la remarque qui précède.

Jibé dit: à

C’est vrai JJJ, pas la peine, mais là, ça m’a juste un peu fait sursauter
D’habitude je le zappe
et j’ai ben raison, fieu!

Patrice Charoulet dit: à

Témoignage sur Trump

Un homme qui a vu Trump de près déclare ceci :

« (Le débat Trump-Biden) C’était du Trump classique. Ce débat ressemblait à une journée type dans le bureau ovale. C’est comme ça qu’il se comporte la plupart du temps : il bafoue toutes les règles, il
invente des faits et des chiffres. Voilà pourquoi Trump ne doit pas être réélu. S’il se conduit aussi
mal aujourd’hui, imaginez ce qu’il fera lors du second mandat. »

« Les dommages créés ces quatre dernières années sont réparables. Mais huit ans de Trump sera très différent. Sur les dossiers liés à la sécurité nationale, la plupart de ses décisions ont été motivées par les réactions négatives qu’il craignait de provoquer chez son électorat et non par la poursuite d’une stratégie. Cette logique a prévalu pour le retrait des troupes américaines en Syrie, mais aussi sur l’Irak, l’Afghanistan, le programme nucléaire nord-coréen. S’il rempile à la Maison-Blanche, ce garde-fou tombera, car il sera libéré de toute entrave politique. »

« La menace la plus sérieuse concernera l’Otan. En juin 2018, il n’avait pas été loin de se retirer de cette alliance. Je ne suis pas sûr que des deux côtés de l’Atlantique, on s’en rende bien compte. »

« Trump n’a pas de philosophie, pas de stratégie. Travailler à la Maison-Blanche, pour lui, c’est comme se trouver à l’intérieur d’un flipper. »

renato dit: à

« n’étaient pas toujours beaux à voir »

Oui, parce que les stalinistes homophones étaient toujours beaux à voir ! tellement beaux qu’ils sont fini droit dans le mur et, nonobstant, ils dont toujours en train de donner des lessons.

et alii dit: à

a peinture de Vélasquez [1]
[1]
Précisons que je choisis dans ce texte l’orthographe…, pour l’hispaniste que j’ai été, a toujours été un point de référence ultime et mon intérêt ultérieur pour le surréalisme espagnol ne l’a pas supplanté mais au contraire ravivé – le très surréaliste Dali n’a t-il pas toujours clamé haut et fort son enthousiasme pour ce génie de la peinture ? –. De mes années studieuses, ma rétine devait conserver avec émoi et – comme une énigme – la série de portraits de nains et de bouffons que Vélasquez nous a si généreusement « légués ».

2Aujourd’hui en tant qu’analyste, je me plais à constater et à répéter qu’une fois encore le message de l’artiste, comme nous le rappelle Freud, précède celui du chercheur : le regard qu’il porte sur le handicap est riche d’enseignement et de modernité. Tout en nous donnant à voir des êtres aux corps extrêmes, il nous transmet l’idée d’une même communauté humaine. Le regard qu’il porte sur eux ne nous piège pas, nous spectateurs, dans un voyeurisme de mauvais aloi. Il ne produit pas de spectacle mais une œuvre d’art dans laquelle le modèle est seul, gros plan sur un fond dénudé ou dans un vague paysage rappelant les environs du palais royal. L’œil est attiré d’emblée par l’expression des visages pour la plupart graves ou mélancoliques, empreints de dignité et de sérieux, non exempts d’humour et d’esprit pour les bouffons et certains nains. Le corps, bien que mutilé par la nature, n’en est pas moins là dans toute sa vérité d’être sexué sans toutefois être exhibé comme un animal de cirque, et quoiqu’en disent certains critiques qui pensent que le peintre a mis l’accent sur les difformités.
in
La représentation des nains et des bouffons dans l’œuvre de Vélasquez
Monique Zerbib
https://www.cairn.info/revue-champ-psychosomatique-2004-3-page-41.htm

Pat V dit: à

totalement concentré sur son travail.
(En parlant de Picasso.)

Et sur lui-même, surtout!
Picasso a été le peintre le plus photographié durant sa vie.
Même le portrait de Staline publié dans l’ Humanité et son scandale auprès des communistes orthodoxes ne fut que l’illustration de Picasso mieux que le grand idéologue soviétique.

Pat V dit: à

Picasso mieux que le grand idéologue soviétique.

C’était faire rompre Staline à son art!

Il faut garder en tête cette confrontation constante (soulignée par et alii)avec tous les grand peintres. Velasquez, etc. mais aussi Ingres le maitre du dessin, comme on désignait déjà Picassso à l’âge de 17 ans.

Janssen J-J dit: à

@ RM, J’espère que vous n’allez pas vous mettre à me harceler aussite, en prenant au premier degré la légèreté ironique de mes propos sur le tout et n’importe quoi du jour. Car, dans ces conditions…, je vais devoir d’abord corriger votre orthographe bringue-ballante, après quoi on sera plus à l’aise pour causer des origines de votre anticommunisme primaire, secondaire ou tertiaire…. et du mien, le cas échéant. OK ? Bàv,

renato dit: à

3J, je n’harcelle personne, vous n’aviez qu’à ne pas m’envoyer un @ harcellant.

Mon grand-père maternel — un « inte’lectuel » selon les critères du PCI et de Max Weber — abbandona le parti en 56 car il tenait à ne pas se trahir. Certes si vous justifiez la repression des faits d’Hongrie, je comprends votre agassement virginale.

Pour ce qui est des corrections d’orthographe, vous devriez savoir que c’est la dernière resurce des impuissants.

puck dit: à

renato dit: Les ouvriers ont longtemps nouri l’illusion que le PC aurait changé le monde — ou au moins leur vie —, avec la repression de la révolte hongroise ils auraientt dû comprendre la vraie nature de cette pensée politique(…)
 »

c’est vrai pour les ouvriers, mais pour les intellectuels et les artistes c’est différent.
Ce que dit Picasso dans les années 60 (après la Hongrie et le reste) fonctionne quand il dit « je crois en cet idéal communiste ».

Picasso ne suivait pas les directives / ordres du Parti, il n’admirait pas Staline, les communistes le considéraient comme un anarchiste, un électron libre.

C’est peut-être justement cette liberté et ce refus d’être endoctriné qui lui permette de conserver sa carte du parti jusqu’à sa mort et de dire qu’il continue de croire en cet idéal communiste.

Autant dire « je crois en l’idéal national soscialiste » ou « je crois en l’idéal franquiste » n’aurait aucun sens, autant le fait de continuer de dire qu’il croit en cet idéal communiste dans les années 60 continue de faire sens.

Et en creusant un peu on peut même imaginer que cet idéal a nourri tout son travail.

Contrairement à un Miro qui n’a pas suivi Breton sur cette voie, il appartenait au clan de ceux qui pensaient que l’art pouvait changer non pas le monde, mais la vie de chacun (vision plus actuelle), ce qui n’était probablement pas le cas de Picasso.

Janssen J-J dit: à

Ne m’avait jamais autant frappé que dans les deux derniers contes de Le Clezio (chanson bretonne et l’enfant et la guerre), la pauvreté de son style… D’une simplicité… sans doute très étudiée, peaufinée et mise au point depuis des plombes, une écriture accomplie qui éclate aujourd’hui dans ces petits textes autobiographiques. Pour nous dire quoi, au juste, dans sa juste modalité technique ? Que l’enfance dans la guerre est toujours triste, malheureuse, cruelle et obstinément joyeuse ? Qu’elle aura marqué à jamais la vocation de l’homme d’écriture de son empreinte. Et qu’enfin passés des dizaines de romans d’une vie percluse de la recherche des mots justes, il sera enfin parvenu à la sagesse d’écriture de semblables épures ?

Pablo75 dit: à

totalement concentré sur son travail.
(En parlant de Picasso.)
Et sur lui-même, surtout!
Pat V dit:

C’est la même chose. Personne ne peut faire une Grande Oeuvre, dans n’importe quel domaine, s’il n’est pas totalement concentré sur lui-même et son travail. Les femmes diraient: s’il n’est pas un grand égoïste.

La concentration et l’énergie créative qu’il faut, en plus du talent, pour être un Grand Artiste ou un Grand Écrivain (les majuscules c’est pour emmerder le Pétomane), ne peuvent se produire si on passe la journée à s’occuper des autres.

Égotisme et génie vont ensemble, aussi ensemble que Nullité et Maurice Desborels…

Janssen J-J dit: à

@ Pour ce qui est des corrections d’orthographe, vous devriez savoir que c’est la dernière resurce des impuissants.

… voui, c pourkoua je vous n’harcelleraient pas plus lontan, cher amy. Bàv,

puck dit: à

« être concentré sur lui-même » ne signifie pas que ce « lui-même » est un grand vide nourri de rien.

D. dit: à

J’aurais écrit ressource.

puck dit: à

Pat V dit: Picasso mieux que le grand idéologue soviétique.C’était faire rompre Staline à son art!
 »

Picasso se fout complètement de Staline et du Parti, lisez ce qu’il dit, ce dont il parle c’est d’un « idéal communiste », autrement dit un « utopie », autrement dit quelque chose qui transcende ! je me permets le redire : cette phrase « je crois en cet idéal » reste pertinente.

vouloir rabaisser Picasso à une espèce de chose égoïste et cupide sans cette présence de cette chose (idéal) plus forte que lui, qui le transcende est une vision actuelle post-moderne, et donc totalement anachronique au regard de sa vie et de l’histoire qu’il a traversée.

Pat V dit: à

vouloir rabaisser Picasso à une espèce de chose égoïste et cupide sans cette présence de cette chose (idéal) plus forte que lui, qui le transcende est une vision actuelle post-moderne, et donc totalement anachronique au regard de sa vie et de l’histoire qu’il a traversée.Puck.

Le contexte c’est l’influence du parti communiste sur une grande partie de intelligentsia politico culturelle et réciproquement.

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