Pour saluer Apollinaire
Le dromadaire
Bel hospodar héréditaire
Le prince Mony Vibescu
Conquit Culculine en trois coups
Il fit mieux que j’aurais pu faire
Même avec quatre dromadaires
L’éléphant
Bâti comme un lutteur de foire
Gui gardait une âme d’enfant
Le chat
Je souhaite dans ma chanson
Une femme comme échanson
Un chat qui rit quand je suis ivre
Et des amis à l’unisson
Fêtant Alcools parmi les livres »
CODA
J’ai traversé bien souvent le pont Mirabeau
Sans me pencher sur l’eau
de mes amours et sans
Penser à toi Guillaume Apollinaire
Cent fois j’ai croisé ta bergère ô tour Eiffel
Sans bêler comme un pont
ni jeter en passant
Un œil sous ses jupons métallifères
Mais qu’un colchique rose un seul brin de bruyère
Traversent mon chemin
et me voici roulant
Tambour dans tes pas des vers mirlitaires. »
Hommage extrait de :
Guillaume Apollinaire
Alcools. Poèmes 1898-1913
Publié pour le centenaire d’Alcools avec différents hommages
256 pages,
Folio
10 Réponses pour Pour saluer Apollinaire
Pour saluer Apollinaire, vous n’avez trouvé que Gofette
Qui manie le langage-sexe comme on l’imprime platement sur une gaufrette
Apolline chérie, je t’ en pris, excite lui les nerfs!
Les retouches?
Au vestiaire!
Telle est prise qui croyait prendre, l’ Apolline!
Ça n’a pas fait ni une ni deux, Fédor en avait trois!
« il y en a tant qui fument des cigarettes pour passer le temps »
est le titre donné pléïade
à ce calligramme fluvial de ma mémoire, ma désirade
je ne suis ni de beaubourg où je vous vis
monsieur, monsieur,je dois le dire vit
ni de Méditerranée , ni du gévaudan
mais à la proue de cette barque
je ne suis pas la dame-jeanne de la zbuck
ce n’est pas mon truc.
c’est en peintre qu’ici j’arque
tout, les vers,les cintres, tout à trac
tout, terriblement
de la Zbruck
Je prends « Le chat ».
Et les vers mirlitaires.
une musique d’Hikari*
à ensorceler la minerve
car nous rêvons d’Icarie
mais que la poésie ne soit pas serve
*le fils de Kenzaburo Oé
A parallel composition is Apollinaire Wounded (to Ward Jackson), 1959–60. Here Flavin took his cue from the famous photo of Apollinaire, his head bandaged after receiving a shrapnel wound in WWI. Van Gogh sacrificing himself to his art; Apollinaire reminding us that the artist lives in the real world: for Flavin, these are appropriations of the heroic artistic life.
http://www.artnews.com/2012/05/22/an-artist-whose-autobiography-was-drawing/
une est ma petite retouche à votre haut parler cimbre
puisqu’il faut que je mette encore le timbre
http://www.phil-ouest.com/Timbre.php?Nom_timbre=Apollinaire
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