Pour saluer Bernard de Fallois
Doyen de l’édition encore en activité depuis la mort de Maurice Nadeau, Bernard de Fallois, qui vient de s’éteindre à 91 ans, ne fut pas seulement l’une des figures marquantes de son métier durant le demi-siècle échu : c’était un homme de qualité, dont la vaste culture classique, l’étendue du goût, l’acuité de l’intelligence, le flair appuyé sur une expérience éprouvée des choses de la librairie, la causticité de l’humour, la franchise toujours courtoise, la curiosité intellectuelle inassouvie étaient sans égal dans son milieu. S’il n’avait pas « tout lu », il avait beaucoup lu, en profondeur ; il pouvait soutenir une conversation, improviser une conférence ou prendre part à un débat sur un écrivain ou une œuvre littéraire en réussissant la prouesse de ne jamais émettre une pensée qui fut un lieu commun, une idée marquée du sceau de la doxa, une vue politiquement correcte, au risque de choquer, de provoquer ou de surprendre (fou de cirque, il s’était institué producteur de la troupe Les Muchachos), ce qui l’amusait plutôt tant il lui importait de demeurer avant tout un esprit libre, dépris des idéologies, fût-il classé à droite.
Après des débuts dans la vie comme professeur au cours Stanislas à Paris,, ce qui n’allait pas de soi dans une vieille famille de militaires, il enseigna durant une quinzaine d’années au lendemain de l’agrégation de Lettres classiques. Mais très jeune, avant la trentaine, il emprunta parallèlement des chemins de traverse qui le firent entrer dans l’édition. La préparation de sa thèse sur Proust (son écrivain de chevet, du début à la fin) lui fit connaître sa descendante, Suzy Mante-Proust ; la confiance, ou l’indifférence, fut telle qu’elle lui laissa fouiller dans son tas de vieux papiers qui n’avaient pas encore l’allure d’archives, il s’en faut. Il y fit deux découvertes dont la révélation bouleversa notre intelligence de cette œuvre : les manuscrits inachevés de Jean Santeuil, œuvre de jeunesse constituée de fragments contenant en germe des morceaux de la future Recherche du temps perdu, et un recueil de textes sur la littérature et l’art d’écrire que le jeune chercheur baptisera lui-même Contre Sainte-Beuve en en assurant l’édition chez Gallimard. Il est d’ailleurs assez piquant, en retrouvant le premier numéro du « Bulletin Marcel Proust « (1950), publié sous les auspices de la Société des amis de Marcel Proust et des amis de Combray, de constater que Bernard de Fallois figure au bureau en qualité d’« archiviste » !
Entré chez Hachette où il oeuvra au Livre de poche, il fut directeur général du groupe qu’il quitta pour le groupe rival Les Presses de la Cité où il s’attacha notamment au développement de Presses Pocket et de Julliard. Jusqu’à ce qu’à 61 ans, il se décide à voler de ses propres ailes en fondant les éditions qui portent son nom, y emmenant quelques auteurs (les droits de Marcel Pagnol) pour démarrer, bientôt rejoints par Hubert Monteilhet, Robert Merle, Alain Peyrefitte, Rose Tremain, Kate Atkinson, Françoise Chandernagor, Jacqueline de Romilly, Pascal Jardin, Mgr Lustiger, Vladimir Volkoff, Friedrich Dürrenmatt, Marc Fumaroli, Fernand Braudel qu’il publia avec le même soin qu’il accordait aux mémoires de Raymond Aron ou à l’exhumation des articles et chroniques d’Emmanuel Berl, ou d’autres tels Alain Besançon et ceux trouvés dans le sillage de la revue aronienne Commentaire dont il était un pilier. Attentif à tous et à chacun, il faisait de ses auteurs des amis auxquels il ne marchandait pas son admiration.
Il fallait le voir par exemple s’enflammer à l’évocation des poèmes non moins brûlants que Paul Valéry amoureux adressa à sa maîtresse Jeanne Loviton dite Jean Voilier en littérature. Le recueil de ces poèmes parut sous les auspices de Bernard de Fallois sous le titre Corona et Coronilla. Il avait fallu 63 ans pour qu’ils soient enfin publiés. Un évènement éditorial. Longtemps interdite par la famille du poète qui avait carrément effacé ces traces « »honteuses » » de sa biographie, la publication était envisageable depuis que les manuscrits avaient été mis en vente aux enchères en 1979 et 1981. La patience, l’enthousiasme et la compétence de l’éditeur avaient fini par vaincre les réticences des ayant-droits. La fille de Valéry avait instauré le tabou sur toute cette histoire afin qu’elle n’entachât d’aucune manière le prestige du grand homme ; sa petite-fille l’avait levé. Ce n’était évidemment pas du niveau des vers qui avaient assuré sa gloire, ceux de La Jeune parque (1918), du Cimetière marin (1920) ou de Charmes (1922. Mais Bernard de Fallois tenait ces vers pour « »une des suites élégiaques les plus belles de notre littérature »… Il se disait convaincu qu’un jour, certains de ces poèmes figureraient dans les anthologies. Notant l’évident plaisir que Valéry avait eu à les composer, il s’était persuadé, dans une éclairante préface, que cette publication servirait sa mémoire auprès des lecteurs. Lui permettrait-t-elle de passer de la catégorie des poètes que l’on admire (Malherbe, Mallarmé) à la catégorie de ceux que l’on aime (Nerval, Apollinaire) ? Ils furent jugés splendides ou anodins, légers ou gracieux, touchants de simplicité ou charmants sans plus. Fallois, lui, y croyait dur comme fer jusqu’à s’en faire l’ardent plaideur en s’offrant la volupté de cette préface, chose rare chez un éditeur.
Il fallait le voir sur le plateau d’Apostrophes dissimulé dans le public derrière son auteur Hugo Claus, savourant l’instant avec malice lorsque l’auteur du Chagrin des Belges ait remis à leur place Françoise Sagan et Alain Robbe-Grillet qui venaient de s’extasier devant l’excellence du titre de son roman : « : » »Ah bon… Parce qu’il y en a un parmi vous qui comprend le néerlandais ? », répartie qui les laissa médusés. S’en souvenant longtemps après, Fallois en riait encore.
Il fallait le voir défendre Roger Nimier, dont la publication de la correspondance avec Paul Morand posait problème chez Gallimard en raison de la liberté de ton des épistoliers, parfois misogyne, potinière, xénophobe ou raciste. Bernard de Fallois, exécuteur testamentaire de Roger Nimier, en soutenait naturellement la publication. Lui qui possédait une centaine de lettres que lui avait adressées l’écrivain, témoignait de ce qu’elles étaient souvent marquées par l’esprit du canular car ce ton était son genre.
Il fut aussi l’éditeur de Simenon aux Presses de la Cité et leur relation illustre bien ce que peuvent être les rapports entre un auteur et son éditeur lorsqu’ils sont marqués du sceau de l’amitié et de l’estime réciproque. A bien des égards, Simenon est l’anti-Proust : qu’il s’agisse de la culture, du style, de l’univers, de l’éducation, de la formation, des goûts, des tropismes, tout les opposait. Pourtant on ne s’étonne pas que Georges Simenon l’ait choisi pour lui confier sa manière de comprendre Proust : il lui disait la vérité sur son œuvre. Sa propre vérité de lecteur. Ainsi, après avoir dicté Un homme un autre, Simenon notait :
« J’ai failli le garder dans mes tiroirs sans le laisser publier. Un de mes amis, Bernard de Fallois, qui l’a lu à la maison où il était venu me voir, m’a convaincu du contraire. Je l’ai donc publié, en me souvenant toujours des paroles du père Fayard. Un romancier qui abandonne le roman déçoit fatalement ses lecteurs »
Fallois lui consacra d’ailleurs en 1961 l’une des toutes premières monographies parues sur son œuvre, celle qui donna le « la » tant ses analyses étaient fines et argumentées ; pour autant, jamais il ne réussit à lui faire quitter Les Presses de la Cité pour le rejoindre dans sa propre maison car le romancier l’eut vécu comme une trahison vis à vis de Sven Nielsen. Lorsque Fallois lui rendit visite à Lausanne afin de le débaucher, Simenon l’écouta puis fit venir du champagne et trinqua à l’avenir de sa nouvelle maison en lui faisant comprendre délicatement qu’il ne fallait pas insister car il demeurerait fidèle à son éditeur de l’après-guerre. Il n’en resta pas moins très proche de Fallois :
« C’est celui qui me paraît le meilleur de ceux qui ont été écrits sur moi (y compris les études moins importantes). Il parle moins de moi que de mon oeuvre, ce qui est déjà un soulagement. (…) j’ai été heureux de voir la résonance de mes livres chez un garçon pour qui j’ai beaucoup d’amitié (…) Dans mes testaments successifs, j’ai désigné en dernier ressort, et faute de mieux, la Société des auteurs (j’ai horreur de celle des gens de lettres). Il faudra que je corrige mon testament et que j’écrive le nom de De Fallois à la place. (…) Ce dont je lui suis le plus reconnaissant, c’est de ne pas avoir parlé de « phénomène», de ne pas prétendre analyser le « mécanisme de la création », de ne pas chercher les «sources» mais d’avoir essayé de comprendre un certain nombre de romans — et de les avoir compris. Quand je dis un certain nombre, je veux dire tous mes romans, car il les a tous lus scrupuleusement, certains deux et trois fois. Plus tard, peut-être serai-je capable de lire ces sortes d’ouvrages sans être pris de panique «
Voilà, Bernard de Fallois était quelqu’un comme ça, tout de discrétion (rares sont ses photos et ses interviews) sauf dans l’affirmation de ses convictions, observateur attentif mais très critique et moqueur de la vie politique, toujours disponible pour défendre son catalogue et ses auteurs dans une émission ou un débat, préfaçant Joachim du Bellay ou Brasillach, Jouhandeau ou Mérimée, mais jamais pour parler de lui. Le paradoxe (sauf à ses yeux et son déni était désarmant) est que ces dernières années, sa maison souffrait comme d’autres maisons indépendantes. Ses auteurs avaient vieilli avec lui. Et ceux qui n’étaient pas morts étaient partis ailleurs justement pour ne pas vieillir avec lui.
Et puis il y a quelques années, la silhouette tassée après avoir été très haute mais l’oeil toujours aussi vif dès qu’il s’agissait de juger livres, manuscrits et écrivains, poursuivant sa collaboration avec son regretté ami suisse Vladimir Dimitrijevic, patron de l’Âge d’homme, il publia en co-édition avec elle le roman d’un inconnu nommé Joël Dicker (La vérité sur l’affaire Harry Québert), exprima urbi et orbi un enthousiasme communicatif et fit de cette histoire un immense succès français et international qui renfloua sa maison pour de nombreuses années et lui permit de continuer à publier ce qui lui plaisait sans se soucier de l’avenir, ravi de ce clin d’oeil du destin comme un bon tour joué à la profession qui l’avait déjà enterré, repoussant les offres de grands éditeurs anglais afin de faire monter la pression et rejetant celles d’Hollywood au motif que ce n’était pas à lui mais à eux de se déplacer…
(« Bernard de Fallois et Joël Dicker » photo Passou ; « Marcel Proust » photo D.R.; « Bernard de Fallois » photo Edouard Boubat)
805 Réponses pour Pour saluer Bernard de Fallois
Bien d’ accord avec vous
la confrérie des hincompris..ça fait moins nul que celle des charlots
« Polanski l’obsession de Delaporte… »
Pour qui s’intéresse à l’espèce humaine et à la justice, Polanski est incontournable. J’ai déjà longuement expliqué pourquoi ici même. A suivre…
et le nationalisme juif doit bien plus a fichte que le nsdap..mais t’es telment habitué à cloisonner
Weinstein, Polanski, Woody Allen… Ne manque plus que Paul Haggis pour ce rendez-vous infernal des cinéastes violeurs dans un chalet suisse :
« Le réalisateur canadien oscarisé Paul Haggis est désormais accusé d’abus sexuels par quatre femmes, selon une plainte au civil déposée vendredi à New York, preuve que le torrent d’accusations né de l’affaire Weinstein n’est pas terminé. »
Pour critiquer, ou plutôt abattre, Polanski comme vous le faites, Delaporte, il faut être totalement irréprochable, l’êtes-vous vriament ???
Le quatuor infernal pourrait se retrouver pour des agapes libertines dignes de tous les marquis de Sade. On n’ose imaginer le tableau, et surtout la Suisse qui, une fois de plus, se met au ban de l’humanité !
Pour qui s’intéresse à l’espèce humaine et à la justice, Polanski est incontournable
tu veux héviter les rond point autour des églises dlalourde
il faut être totalement irréprochable, l’êtes-vous vriament ???
et pour accuser dlalourde hon peut ête écorcheur de pti chien..
keupu c’est vraiment l’plus con dlalourde..l’église devrait le reconnaitre comme saint et martyr de son vivant..
@Widergänger dit: 5 janvier 2018 à 21 h 14 min
Très bel arrêt sur les pages 130…
J’ai, pour ma part, savouré la relecture des pages 150… quand il se replonge dans les pages célèbres du sommeil et du réveil (Le côté de Guermantes / Du côté de chez Swann) et ce passage redoutable de la chambre du sommeil à la chambre réelle, cette chaîne d’associations qui va fixer le réel.
Cette citation, alors, (C.G) : Sortant du sommeil, « on n’est plus personne. Comment alors, cherchant sa pensée, sa personnalité comme on cherche un objet perdu, finit-on par retrouver son propre moi plutôt que tout autre ? Pourquoi, quand on se remet à penser, n’est-ce pas alors une autre personnalité que l’antérieure qui s’incarne en nous ? (…) c’est sur celui qu’on était la veille qu’on met juste la main ».
Le sommeil, plus profond que la mémoire même involontaire, le sommeil qui s’enroule dans tous les signes et sa fameuse trouvaille : » la transversale ».
Deleuze termine alors ce chapitre par cette phrase : » Le temps est exactement la transversale de tous les espaces possibles, y compris des espaces de temps. »
Entre temps, il a ausculté l’oubli qui fragmente (émiettement des parties de la Recherche) et le souvenir qui relie ces choses distantes, non communicant avec la première partie. « Parties asymétriques », discontinuité temporelle et « instable opposition » du Temps perdu et du Temps retrouvé. « Le contenu est si bien perdu, n’ayant jamais été possédé, que sa reconquête est une création ». (voir l’excellent rappel de P.E). Extraordinaire « entraînement de parties inaccordées » dans la Recherche, à des rythmes de déploiement différents. Force avec laquelle Proust les insère les unes dans les autres dans son univers en morceaux.
Oui, un bel essai qui nous permet d’explorer La Recherche d’une façon différente et d’approfondir notre relation aux autres par la lecture.
« Pour critiquer, ou plutôt abattre, Polanski comme vous le faites, Delaporte, il faut être totalement irréprochable, l’êtes-vous vriament ??? »
Mais Polanski est vraiment un monstre, recherché par quasi toutes les polices du monde. Il ne peut plus voyager, sauf en Suisse. Il est d’ores et déjà entre quatre murs… traité comme un criminel. Ce qui n’est pas mon cas !
Force avec laquelle Proust les insère les unes dans les autres dans son univers en morceaux
deleuze tout fait ventre pour lui..c’est peut être proust qui henlumine le mieux l’être ses avatars et sa persistence..qui hinteressait telment voltaire par exemple..ça permet a deleuze de parler et brosser rapidement -sa- pensée..c’est un philosophe il ne fait pas oeuvre de critique littéraire..ou de critique..quand il est bon..et il l’est trés souvent
Le directeur de la Cinémathèque blanchit Polanski ! Cette salope se répand dans les journaux en imprécations antiféministes. Il défend même la scène de viol dans Le Dernier tango à Paris. La totale pour l’immonde Bonnaud, qui se prend à lui tout seul pour la Bande à Bonnot :
« Quant à Roman Polanski, il est selon Frédéric Bonnaud le bouc émissaire de circonstance de l’affaire Weinstein. »
que tu sois personnellement hautment soupçonnabe dlalourde c’est pas trés himportant et ça te regarde et oui on est chacun libre d’en parler mais que tu fasse un brouillard idéologique glaireux comme dracul précisément comme il le fait havec heulderline c’est péché..
Delaporte, vous avez l’âme d’un croisé calviniste, prenez une fondue suisse et projetez vous « What ? » pour la digestion, Polanski y donne sa bio, avec Bougreau au scénario.
Le comte Harry Kessler, le grand diplomate allemand, brosse de Valéry dans ses Cahiers un portrait pittoresque : il voit en Paul Valéry le « mélange harmonieux d’un sophiste et d’un marchand »… Quelqu’un a-t-il lu ses Cahiers ? Ils ont été traduits et publiés en 1972. Ils me paraissent fondamentaux pour comprendre la fin d’un monde, celui d’avant 1914.
vous naturalisez vos dingueries hidéologique par concurence baveuses..hévidemment c’est trés ‘bon’ pour un blog comme celui de lassouline..en ce sens il a tout compris de la médiocrité des débat qui est un des puissants moteurs des organes de press bon marché comme le sont haprés tout haussi les blogs littéraires..
Ils me paraissent fondamentaux pour comprendre la fin d’un monde
puisqu’il le dit..bougre de crétin d’abruti de sot de dracul..qu’essais tu donc de faire? préparer ta paraphrase pour t’aproprier ? spèce de chienlit littéraire
« un brouillard idéologique glaireux »
Ce n’est pas du tout ça, ma position est limpide et franche, et d’ailleurs sur Bonnaud comme sur Polanski, Weinstein, Allen et les autres, la presse est unanime. Ce n’est pas un lynchage, parce qu’il y a des preuves, et même des poursuites judiciaires et des procès en préparation. Le dossier est blindé !
Si bouguereau a des couilles d’auroch en rut, delalourde a un vagin qui mouille rien qu’au nom de son maître Polanski.
« Pour critiquer, ou plutôt abattre, Polanski comme vous le faites, Delaporte, il faut être totalement irréprochable, l’êtes-vous vriament ??? »
Delaporte est en voie d’être béatifié à Rome. Je le sais de source sûre…
Si cette petite crapule de Bonnaud se voyait poursuivre en justice, pour ses propos diffamatoires, il mettrait de lui-même le holà à ses scandaleuses déclarations. Car ce n’est pas le courage qui étouffe ce fils de p…, mais bien plutôt le mensonge et le mépris.
Forcément quand on s’appelle delalourde, on voit des dossiers aux portes blindées partout là où en fait il n’y a rien à voir depuis longtemps. Delalourde prend ses fantasmes pour la réalité. Nous aussi on a un ayatolah à la Rdl, il s’appelle delalourde ! Et pas meilleur qu’en Iran. Un vrai inquisiteur, celui qui passe Candide à tabac.
Ce n’est pas un lynchage, parce qu’il y a des preuves, et même des poursuites judiciaires et des procès en préparation. Le dossier est blindé !
qu’a til besoin de toi dlalourde..serais ce que tu veuilles surtout haller au scours des victoires sur le vice ?
« Si bouguereau a des couilles d’auroch en rut, delalourde a un vagin qui mouille rien qu’au nom de son maître Polanski. »
C’est votre version Portier de nuit de l’affaire ? Vous le défenseur de Heidegger et des nazis ? Ce n’est pas beau à voir…
Oui, on finit par se demander lequel des deux est le plus vicieux… Il éjacule loin le bouguereau avec ses couilles d’auroch. Quelle bête !
Delalourde est un grand comique de la Rdl. Le bouffon de la Rdl.
Delaporte est en voie d’être béatifié à Rome. Je le sais de source sûre…
t’es un hâne baté cloclo..pour être béatifié il faut servir..dlalourde sert a rien de ce point de vu..il charge la mule..exacement comme dracul il y a quelques années..maintenant hévidemment il pue trop..mais ça fait un bon charlot incompris de blog..qui a plein dpoto qui contrebande le gras djambon de jéruzalème..la voilà la vérité cloclo..
ed et moi est les seuls a vouloir que tout le monde s’aime..phil et térezoune c’est le couple maudit
La direction de la cinémathèque est aussi politique que l’Avance sur recettes, Bonnaud doit défendre l’héritage Toubiana qui roule pour Polanski. Il se rachète dans ses salles obscures en étant meilleur cinéphile que son prédécesseur.
Je ne veux pas que tout le monde s’aime, je veux simplement que les gens arrêtent de s’insulter. Ignorez ceux qui ne vous plaisent pas, bon sang ! Mais bon, les commentaires de ce blog ont au moins le mérite confirmer ma thèse des réseaux sociaux et plus généralement internet comme exutoire pour névrosés esseulés.
Eh bien, grosse provocation de Polanski qui dit regretter ne pas passer ses vacances avec l’immonde violeur Weinstein. Et pourquoi pas Woody Allen, pendant qu’on y est ? Tous les délinquants sexuels du cinéma seraient enfin au complet :
—
Delaporte, d’où parlez-vous? Vous devriez vous attarder à la purifaction éthique des prêtres délinquants sexuels, puisque vous êtes catholique militant. Ceux qui ont bousillé des vies entières en se réclamant de l’idéologie à laquelle vous souscrivez, malsaine parce que contre nature.
Les stars du cinéma sont tout sauf des anges, mais au moins ils ne se réclament d’aucune spiritualité fumeuse, ce sont des hommes à la fois puissants et bien faibles, faibles parce que puissants. La justice des hommes se chargera de ceux qui ont abusé de leur pouvoir.
Il faudra qu’il y en aille de même pour ceux qui ont été protégés par leur hiérarchie, en Italie, Australie, Irlande, Allemagne, France, et dans les pays pauvres où la chair se vend pour quelques vils deniers. Il leur faudra répondre de leur crimes, ces prêtres pédophiles qui sont les pires des Tartuffes au service d’une escroquerie globalisée et trans-historique qui a du sang ailleurs que sur les plaies du Christ.
« Il leur faudra répondre de leur crimes, ces prêtres pédophiles qui sont les pires des Tartuffes au service d’une escroquerie globalisée et trans-historique qui a du sang ailleurs que sur les plaies du Christ. »
Mais je suis bien d’accord avec vous, je l’ai déjà écrit ici : « il leur faudra répondre de leurs crimes ». C’est ce que je souhaite, tant ils ont fait de mal à la cause qu’ils représentent. Mais la religion, ce n’est pas ça. Ce n’est pas une escroquerie. Il faut s’y intéresser un peu pour voir tout ce qu’elle recèle de bien. Vous avez un parti pris contre la religion, qui vous empêche de voir sa richesse spirituelle, qui a aidé beaucoup d’hommes à vivre depuis 2000 ans ! Là aussi, il y a des preuves : ce sont les textes. Et en premier lieu, les évangiles, lecture ouverte à tous.
Et la question que je me pose depuis des mois : pourquoi personne ne tombe dans le cinéma/show-biz français ? Ils sont sans doute composés exclusivement d’hommes vertueux…
Il y a eu une exposition Kessler au Musée d’Orsay en 2008, un colloque qui a l’air passionnant à lire. Je ne connaissais pas ce comte Kessler jusqu’à aujourd’hui, mais c’est un comte qui compte… Ami de Gide et de beaucoup d’autres artistes. En février 1933, il a même organisé à Berlin un colloque antifasciste ! Il a tnu sur Hitler des propos qui confirment étrangmnt tout ce que j’ai dit sur l’héritage luthérien de l’Allemagne. Un européen de la culture assurément.
Pour la vieille taupe malsaine de bougros, tous les commentateurs sont des cons, des ânes bâtés ou des écorcheurs de p’tit chien, c’est dire le niveau intellectuel de ce radoteur puant qui se prend pour le plus fort alors qu’il est le plus tordu…
sur ce, je retourne en Wales retrouver mes agneaux…
avec le bonjour à Christiane de la part d’un de ses ancien élèves, le p’tit rouquin du fond de la classe, un certain Claude Mauduit, vous vous souvenez ??
En réalité ça fait très longtemps que l’Eglise chrétienne n’a plus rien de religieux ! C’est devenue une administration céleste de fonctionnaires laborieux et pervers… Un instrument de pouvoir parmi tant d’autres. Déjà, en 1777, Lessing posait la question de savoir ce qui restait de la foi religieuse dans les consciences. Il n’en restait pas grand-chose !
Wgg, le journal du comte Kessler (ses carnets) est d’une agréable lecture qui rappelle celui de Green pour la nostalgie d’un monde disparu, sans les tourments intimes de l’écrivain franco-américain. La société de Kessler a fini avec Guillaume II, sa constellation est restée dans la cour de Weimar, sans république ni Buchenwald.
@clopine 21 h 14
je ne me serais pas reconnue dans cette femme, mis à la reflexion……
en tout cas le rapprochement me flatte cette femme d’un grand âge a une beauté intelligente et elle parle un français impeccable
@bouguereau dit: 6 janvier 2018 à 9 h 56 min
Vous écrivez : « ça permet a deleuze de parler et brosser rapidement -sa- pensée..c’est un philosophe il ne fait pas oeuvre de critique littéraire..ou de critique..quand il est bon..et il l’est très souvent »
Oui, c’est ce que je ressens en l’écoutant (pas mal de vidéos) et en le lisant. Il se saisit de « La Recherche » pour mettre de l’ordre dans son propre chaos et dans le nôtre, approchant l’œuvre d’art qui peut servir d’unité (de vérité ?).
Il a besoin que les parties de La Recherche restent morcelées, fragmentées « sans que rien ne leur manque ». (P.E insiste sur cet aspect)
Cette quête de la vérité qui est celle de Proust est aussi la sienne.
Cette citation de « Sodome et Gomorrhe » est éclairante :
« … je savais non certes pas si j’en dégagerais un peu de vérité un jour, mais que si, ce peu de vérité, je pouvais jamais l’extraire, ce ne pourrait être que d’elle, si particulière, si spontanée, qui n’avait été ni tracée par mon intelligence, ni atténuée par ma pusillanimité, mais que la mort elle-même, la brusque révélation de la mort, avait, comme la foudre, creusé en moi, selon un graphique surnaturel et inhumain, un double et mystérieux sillon. »
L’essai, qui s’appuie sur des citations nombreuses de La Recherche, insiste sur la fragmentation (temps perdu mais aussi temps que l’on perd), résonance (temps retrouvé) et la perte passant par l’œuvre d’art pour trouver sa forme.
Œuvre d’art, acte de résistance, la seule qui résiste à la mort, qui n’a rien à faire avec la communication, qui ne peut surgir que de la contrainte.
Quant aux signes, mondains, sensibles et amoureux. L’amour… -toujours tragique – Apprentissage, que Proust sait faire naître d’une suite d’enroulements imaginaires autour de l’aimé(e), amour qui ne peut se révéler que lorsqu’il se retire, où hermaphrodisme originel, mensonges et à la jalousie.
Les questions qu’il se pose, il nous les pose.
« l’homme cherche aussi bien ce qu’il y a d’homme dans la femme, et la femme ce qu’il y a de femme dans l’homme, et cela dans la contiguïté cloisonnée de deux sexes comme objets partiels » (Deleuze -« Devenir »)
D’essai en essai, Anne Sauvagnargues décrypte très bien la démarche de Deleuze dans « Deleuze et l’art, montrant comment, pour Deleuze, la lecture de Proust accompagne constamment la nouvelle théorie du signe.
Bon, merci, Bouguereau. A une prochaine fois.
Widergänger dit: 6 janvier 2018 à 10 h 54 min
En réalité ça fait très longtemps que l’Eglise chrétienne n’a plus rien de religieux ! C’est devenue une administration céleste de fonctionnaires laborieux et pervers… Un instrument de pouvoir parmi tant d’autres. Déjà, en 1777, Lessing posait la question de savoir ce qui restait de la foi religieuse dans les consciences. Il n’en restait pas grand-chose !
–
Voilà bien les paroles d’une personne qui ignore tout de l’Église et s’en est fait l’image qui lui convient, patchwork de clichés. Un grand classique.
Désolant quant on connait la ferveur et l’activité souvent plus qu’intense de la plupart des communautés paroissiales partout dans le monde.
Comme si moi j’allais m’occuper de mesurer la ferveur des rabbins et des juifs à droite et à gauche. Cela ne me regarde aucunement. Complètement indécent, votre discours, WGG. Et vous semblez-même ignorer ou au mieux oublier la définition de L’Église chrétienne qui comprend tous les baptisés et non seulement ce que vous nommez « administration » et qui n’est qu’une infime partie de l’Église.
@Lacenaire dit: 6 janvier 2018 à 10 h 54 min
Sourire au petit rouquin coquin.
Pourquoi faut-il que je pense à La Bruyère quand je lis du Delaporte?
« Un dévot est quelqu’un qui, sous un Roi athée, serait athée ».
Profonde allergie à ce catholicisme de carton-pâte, tartiné à longueur de coms, utilisé comme un épouvantail à artistes, et, au rebours de ce que préconise le Christ, si peu discret!
MC
La civilisation chrétienne est une immense civilisation implantée sur tous tous les continents en 2000 ans. 1 milliard 300 millions de baptisés dans le monde aujourd’hui. Certains continents comme les 2 Amériques, l’Afrique centrale et australe, l’Australie, une partie de l’Asie et bien sûr l’Europe l’ont accueilli. Cela semble beaucoup plus difficile dans des vastes zones de l’Extrême et du Moyen-Orient et en Afrique saharienne où certaines mentalités et régimes présentent une évidente incompatibilité avec les valeurs du Christianisme.
la plupart des communautés paroissiales partout dans le monde
et dans l’hunivers dédé..
https://www.youtube.com/watch?v=oaMGYK5IfhQ
Mais de quoi parle-t-on au juste icite, Ch. ? Des livres qu’on aime et pourquoi on a envie de les défendre parmi un tas ? ou des anticipations sur les réactions des internautes qui parlent de tout et de n’importe quoi, -pas de souci for me-, y compris bouquins qu’ils n’ont jamais lus mais dont ils ont éventuellement entendu causer ?… -ce qui me soucie plus, voyez-…
Bonjour à toussent et à Bilhoreau du Phalanstère, (ED est repassée au rouge ?)
utilisé comme un épouvantail à artistes
hum..les japonais et les chinois sont fou des saintes vierges à tutu..sans jésus charlie hebdo srais ruiné..quant à l’art contemporain américains..il crèvent littéralement de jalousie baroque..dans le vice lui même l’église chrétienne concerve l’himagerie hultime..les viking et shakespeare sont dla flanelle juste bonne a henluminer les sneakers..c’est la panne
Christianisme et bouddhisme sont les deux seules religions qui réunissent amour, charité, tolérance et accueil inconditionnel de l’autre.
Toutes les autres pèchent sur au moins l’un de ces critères. A noter que le bouddhisme est une philosophie et non une religion, Bouddha étant un humain illuminé et non pas Dieu.
J’ai le plus grand respect pour les bouddhistes.
La différence essentielle par rapport au christianisme repose sur la notion d’espérance.
Le bouddhiste va vers de plus en plus de détachement et finalement de négation de lui-même alors que le chrétien considère sa personne comme une œuvre divine éternelle mais bien individuelle et libre, intimement rattachée à Dieu et qui continuera éternellement son existence individuelle et libre, magnifiée dans l’espérance qu’il porte en Dieu. La notion de liberté est essentielle. Le chrétien est avant tout un homme libre, tous les grands saints chrétiens étaient des hommes libres.
alors qu’il est le plus tordu…
c’est pour ça qu’ed me préfère
Indécent et grotesque. Soyons précis.
« Un dévot est quelqu’un qui, sous un Roi athée, serait athée »
j’entends jicé dire qusous macron faut préférer les tendrons..
Barbet Schroeder, un autre cinéaste, pour finir sa trilogie sur les dictateurs (Amine Dada ouvre le bal) vient de faire un film sur un moine bouddhiste lepeniste, dear dédé.
La notion de liberté est essentielle
certainment dédé..mais c’est hune notion péremptoir qui dirait labruyère..la sainte halors préfère rester à 4 pattes cul nu havec des handcuf pour pas passer pour une dévote
un moine bouddhiste lepeniste
quand on est libre on le reste pas trés longtemps..c’est quantique dédé
« l’homme cherche aussi bien ce qu’il y a d’homme dans la femme, et la femme ce qu’il y a de femme dans l’homme, et cela dans la contiguïté cloisonnée de deux sexes comme objets partiels » (Deleuze -« Devenir »)
le gode ceinture est un apparatusse deleuzien cricri..mais faut pas qu’ça dvienne un habitusse comme terzoune havec phil..à noel et à paques c’est hassez
A Widerganger de 1h36, la raison principale pour laquelle le ladino n’est pas le symétrique du yiddish, c’est qu’il ne fut pas une langue qui se parle mais une langue qui se prie. Une béquille liturgique. Les juifs d’Espagne avant l’expulsion parlaient entre eux le castillan, comme tout le monde à l’époque. C’est surtout avec l’exil que leur castillan s’est truffé d’idiomes locaux et d’hébraïsmes : il est devenu Haketiya truffé d’arabe au Maroc et Djudesmo truffé de turc dans l’empire ottoman.Deux versants du judéo-espagnol qui se parle depuis cinq siècles mais qui connait désormais le même sombre destin que le yiddish: celui d’écho assourdi d’une civilisation disparue.
Ed, vous citez souvent les hommes à comparaître et jamais les femmes, auriez-vous souffert de leur comportement? Il est vrai que les sociétés en sont toujours à étaler un sexisme agissant et puissant , on note que l’expression dans tous domaines reste majoritairement masculine même à décrire ou peindre les femmes , des difficultés à réprouver les comportements féminins qui dans ces conditions en vigueur seraient ainsi noyés dans la marée noire des hommes. Est-ce que tous ces internautes à fort potentiel donneraient une autre idée de la femme que vertueuse ou soumise, harcelée, irréprochable ou silencieuse ?
comme exutoire pour névrosés esseulés.
un collutoire, un gargarisme, qu’y insistez vous à semer vos mots? Ces tensions que vous rapportez ont été mille fois débattues, rien n’y fait, inutile de vous y attarder. C’est comme un champ de bataille, avec des combats, des affrontements, des trêves, des engagements et des reprises d’hostilité, une violence verbale qui donne à penser la violence tout court .
JJJ,
Oui. Et j’en suis la première surprise. Pourtant, j’avais eu un réel problème à publier hier.
bérénice dit: 6 janvier 2018 à 12 h 18 min
Ed, vous citez souvent les hommes à comparaître et jamais les femmes, auriez-vous souffert de leur comportement? Il est vrai que les sociétés en sont toujours à étaler un sexisme agissant et puissant , on note que l’expression dans tous domaines reste majoritairement masculine même à décrire ou peindre les femmes , des difficultés à réprouver les comportements féminins qui dans ces conditions en vigueur seraient ainsi noyés dans la marée noire des hommes. Est-ce que tous ces internautes à fort potentiel donneraient une autre idée de la femme que vertueuse ou soumise, harcelée, irréprochable ou silencieuse ?
Pourriez-vous être plus claire dans vos propos ? C’est un peu fouillis. Quelles conditions en vigueur ? Quels internautes à fort potentiel ? Quant à me demander si j’ai déjà souffert de leur comportement, j’espère que vous ne posez pas cette question sérieusement.
@D. dit: 6 janvier 2018 à 11 h 56 min
p.227 d’un essai de Régis Debray Le Feu sacré – fonctions du religieux (Fayard) :
» La religion, sujet qui fâche, thème ultrasensible. Philosophe, journaliste ou témoin – la meilleure façon de se faire des ennemis est d’en traiter. La moindre prise de recul irrite, l’objection horripile, la comparaison indigne. On chipote sur l’économie, on discute de politique, mais sur la chose ineffable, on s’écharpe. D’homme à homme, et pis encore, de groupe à groupe. Les enjeux symboliques rendent les conflits ethno-religieux à la fois insaisissables et intraitables – avec un indice de viscosité bien supérieur à celui des classiques conflits d’intérêts ou de territoires entre États. Impliquant existentiellement chaque membre du groupe, ils libèrent des strates psychiques plus archaïques et féroces que les guerres entre États-nations.(…) l’histoire des hommes, que nos passions taillent dans l’étoffe des songes. »
aucunement un repère à névrosé(e)s, dear Bérénice, plutôt un public intervenant au tropisme woodyalienié. L’honnête homme vient ici goûter la pompe du prestigieux passou pour enterrer les éditeurs bien-pensants vaguement œcuméniques et finit sur la cinquième avenue entre deux séances surfacturées pour crypto-névrosé(e)s.
Bé moi ça remarche pas (avec le lien sur blog)…
@Janssen J-J dit: 6 janvier 2018 à 11 h 48 min
Vous écrivez : « Mais de quoi parle-t-on au juste icite, Ch. ? Des livres qu’on aime et pourquoi on a envie de les défendre parmi un tas ? ou des anticipations sur les réactions des internautes … »
C’est que vous avez absent…
Hier, à 12h25, en écho à trois de vos commentaires, je vous adressais quelques pensées, agrémentées d’une citation de 5 lignes de Deleuze.
Pour des raisons toujours obscures pour moi, Chaloux et clopine sont alors entrés dans jugements négatifs, qui sur Deleuze, qui sur mon commentaire (à vous adressé). Puis Ed, P.Edel, W. sont intervenus pendant que vous besogniez sur Jérusalem d’A. Moore.
Donc, je reprends votre question : de quoi parle-t-on ?
Je parlais de la vérité qui se trahit, sans qu’on l’ait voulu, dans les mots posés ça et là, vérité qui vient doubler pour vous, la liste des livres que vous avez lus en cette année 2017.
Je terminais par ces mots : « Plus que vos livres lus, m’importe la façon dont vous lisez les interventions des uns et des autres, ici ou sur un autre blog, et la façon dont vous réagissez, la transversalité de votre pensée. »
Le bouddhiste va vers de plus en plus de détachement et finalement de négation de lui-même alors que le chrétien considère sa personne comme une œuvre divine éternelle mais bien individuelle et libre, intimement rattachée à Dieu et qui continuera éternellement son existence individuelle et libre, magnifiée dans l’espérance qu’il porte en Dieu.
—
C’est cela, oui. Vous n’avez pas pris vos petites pilules roses ce matin, avant l’ergo-thérapie?
« En réalité ça fait très longtemps que l’Eglise chrétienne n’a plus rien de religieux ! »
Remarque parfaitement, tout le monde peut se rendre compte du contraire. L’a priori de wgg vient de quelqu’un qui raconte n’importe quoi, comme un troll, simplement pour provoquer. Il n’y a rien à lui répondre, sinon le renvoyer à sont néant, qui est immense. Quand il crèvera, cela fera un appel d’air…
« Le ministère de l’éducation nationale a procédé l’an dernier à 30 radiations liées à des cas de pédophilie ou pédopornographie, après 27 cas en 2015, » Le Monde
Zéro écho dans les medias ou presque…L’autre jour au 20 heures, le spiqueur évoquait je ne sais quelle affaire qui ressortait (en procédure pénale) concernant UN ecclésiastique il y a 15 ou 20 ans. Toutes les affaires de pédophilie ecclésiastique évoquées inlassablement pas la presse remontent à 15, 20, 25 ans. Ce qui prouve tout simplement que le ménage a été fait et bien fait.
Mais un curé mis en cause pour des faits remontant à 25 ans sera toujours plus intéressant pour certains que 30 pédophiles PAR AN aujourd’hui à l’EN.
Une chose qui semble échapper à Bloom et WG: il n’existe plus aujourd’hui de fausses vocations à l’entrée en religion. Autrefois, l’entrée dans les ordres était une option sociale plus ou moins imposée pour des fils cadets ou des filles immariables dont les familles ne savaient pas quoi faire. Je peux même admettre que certains homosexuels cachés (ils ne pouvaient sortir du placard à l’époque) y aient vu un échappatoire au mariage et une entrée dans un univers exclusivement masculin, avec certaines facilités…
Aujourd’hui, tout cela est fini et depuis au moins un demi siècle. L’entrée dans la vie ecclésiastique est l’assurance d’une vie matérielle médiocre, de l’absence de toute considération sociale et plus aucun homosexuel n’a besoin d’un alibi pour justifier son refus du mariage avec une femme…
La remarque de WG est donc particulièrement idiote. Jamais dans l’histoire de l’Eglise (sauf aux premiers siècles ou ils risquaient le martyre) les prêtres n’ont été aussi profondément motivés religieusement qu’aujourd’hui, tout simplement parce qu’il n’y a aucun avantage d’aucune sorte à entrer dans cette voie si l’on a pas la foi.
Bloom aussi y va de son idiotie en 13h29.
Le texte de Delaporte est parfait si l’on admet qu’il décrit un idéal qui est loin d’être atteint par tous les chrétiens, naturellement. Mais c’était implicite, sauf pour les mauvais esprits.
A propos du patois, autre civilisation en voie de disparition langue théâtrale, et de tous les jours, d’une richesse lexicales rare, et inégalée pour les sciences de la nature, je ne pense pas que ces dialectes aient eu cours à l’église. Bien au contraire.
Pour le patois judéo-espagnol c’est plus compliqué
« Il faudrait plutôt dire Ibérophonie, puisque outre l’espagnol, la plupart des Juifs partis du Portugal parlaient aussi le portugais. Toutefois, lusophones ou hispanophones, tous avaient en commun la version judéo-espagnole calque ou ladino de la Bible, version résultant de la traduction littérale (mot-à-mot) de l’hébreu en espagnol, qui existait déjà en Espagne avant l’expulsion et se pratiquait au Talmud Torah. Le ladino, de l’hébreu habillé d’espagnol, avait acquis ainsi un statut de langue semi-sacrée. Il ne se parle pas, contrairement à tout ce que continuent d’affirmer tant de gens. En revanche, la langue profane et vernaculaire (de tous les jours) était soit le judéo-espagnol vernaculaire issu des variétés de l’espagnol emportées par les exilés de 1492 et parlées par les tenants des trois religions (djudyo, djidyo, djudezmo ou spanyolit en Orient – haketiya dans le Maroc septentrional -tétuani en Oranie) – soit l’espagnol péninsulaire plus tardif ou le portugais emportés par les marranes installés en France, à Anvers, à Amsterdam, à Londres ou à Hambourg et Altona. Dans leurs migrations ultérieures vers l’Europe à partir de 1850 environ, ou vers le Nouveau Monde, ces Séphardim emporteront, les uns le judéo-espagnol vernaculaire d’Orient ou du Maroc, les autres l’espagnol ou le portugais péninsulaires. »
http://sefarad.org/sefarad/sefarad.php/id/79/
Aujourd’hui les cathos fêtent les Rois Mages.
En espagnol: Reyes Magos
Je précise bien sur qu’il y a toujours eu une grande majorité d’ecclésiastiques irréprochables sur le plan des mœurs. Même chose pour les enseignants laïques.
Il suffit de rassembler ses propres souvenirs et de recueillir ceux des autres. On peut en dire autant de la pédophilie intra familiale et des agressions sexuelles de tout type. C’est fou ce que ces horreurs occupent de place dans les medias et combien la plupart d’entre nous sont incapables de citer des exemples concrets précis dont ils sont absolument certains.
Cette célébration a pour origine le récit de « l’Evangile évoquant la visite des Rois Mages venus rendre hommage à Jésus en lui apportant de l’or, de l’encens et de la myrrhe. En 1885, le gouvernement espagnol décida d’organiser une grande parade à cette occasion. La Cabalgata de los Reyes Magos est la plus ancienne des fêtes traditionnelles en Espagne. »
le lien
https://www.enforex.com/espagnol/culture/reyes-magos.html
Canetti, dont la famille arrivée à Sarajevo venait d’Espagne, parlait ladino.
Nos amis espagnols ont une galette des rois (oublié le nom) en forme de vraie couronne, évidée en son centre, et fourrée à la crème. une seule recette, les autres sont des copies chinoises pour mécréants.
Avec plein de fruits confits de toutes les couleurs, dessus, Phil.
Pour rappelez les joyaux apportés en présents.
Ah, je constate qu’il y a du laisser-aller dans la résolution.
Pour rappeler.
térezoune et phil y glissent toujours comme un couple despion russe sur la glace..
reuzment j’ai mon phusil a lunette et mon silencieux..le monde libe sra sauvé
@wwg
Pour vous WGG suite à ce que vous a écrit Passou
Et peut-être aussi pour Bérénice qui semble s’intéresser au sujet.
c’est un peu long mais vous pouvez ne pas tout lire:
Comme vous le rappelle Passou ce qu’on appelle Ladino que Vidal Haim Sephiah caractérisé comme de l’ »espagnol calque » est une langue artificielle forgée sur un mot a mot et destinée à plaquer sur les textes liturgiques , en en conservant la syntaxe, un vocabulaire espagnol.C’était la langue écrite de la prière. Etle castillan d’avant l’expulsion était la langue ordinaire des juifs espagnols comme le français du 11 eme siècle était pour Rachi la langue de sa vie quotidienne de vigneron
Evidemment avec l’expulsion cette langue du 16eme siècle,que les émigrés emportaient avec eux en même temps que la clé de leur maison, a évolué de manière autonome , un peu comme le français au Quebec , se différenciant notamment selon les régions d’accueil, empire ottoman ou Maghreb, en djudaizmo ou haiketia; ce qui est je crois le processus observé pour le yiddish qui a des traits spécifiques selon qu’il est parlé en lithuanien en Galicie ou dans le reste de la Pologne
Le judéo-espagnol que j’ai entendu dans mon enfance était une langue vivante, même si le bilinguisme était toujours de règle. Je me souviens de conversations autour d’une tasse de thé entre ma grand mère et ses amies ,qui démarraient en français et à un certain moment dérivaient vers l’espagnol. Aussi longtemps que j’étais sensée ne pas comprendre cette langue ,c’était celle dans laquelle les adultes s’exprimaient devant nous pour parler de ce que nous devions ignorer (par exemple : quelle suite donner à ma lettre au père Noel?) Encore aujourd’hui chez moi dans nos « mots de la tribu » il y a des formules ,des substantifs, des proverbes issus de cette langue qui sont de pratique courante
Je crois vous avoir signalé le recueil que Paul Benichou natif de ce milieu a publié, présentant les chansons judéo-espagnoles qui ont bercé son enfance algérienne ,ouvrage dont curieusement j’ai découvert l’existence dans une note de bas de page de la Méditerranée de Braudel
Il faut noter que contrairement a ce qui s’est passé dans le monde Ottoman , les juifs du Maghreb étaient peu nombreux à parler le judéo-espagnol (haiketia), leur effectif se limitant à l’origine aux habitants du Maroc espagnol c’est à dire la région de Tétouan et de Tanger .Ceux qui avaient rejoint d’autres zones du Maroc après l’expulsion se sont fondus dans la population arabophone.
Suite à une vague d’antisémitisme qui a secoué Tétouan vers la fin du 19 eme siècle ,la plupart de ces familles juives ont émigré en Algérie, essentiellement en Oranie où on les retrouve continuant à pratiquer leur langue concurremment avec le français et se percevant, sous le vocable de « tetouanais », comme une aristocratie par rapport aux « souchiens » parlant le judéo-arabe, certaines familles s’interdisant même les mariages avec eux.
Les juifs français originaires du monde Ottoman, ceux qui se désignent comme « Saloniciens » essaient à travers des associations de faire vivre une activité mémorielle centrée sur une conservation du judéo-espagnol et de la culture dans laquelle il s’inscrivait. Ils s’essaient, avec un peu de jalousie et pour l’instant poussivement, à réussir pour le monde englouti judéo-espagnol ce que le Medem a réussi pour le monde yddishophone
Et comme » Passou » les Rois Mages défendent les lgbt à Madrid.
Mais ils défendent les indépendantistes en Catalogne, eh oui.
http://www.liberation.fr/planete/2018/01/05/les-rois-mages-defilent-dans-toute-l-espagne_1620696
la plupart d’entre nous sont incapables de citer des exemples concrets précis dont ils sont absolument certains
cloclo il a rien sentu !
ce sapré lassouline qui sait toujours remettre une petite thune dans le bastringue..on scroirait à la foire de brno
merci lavie pour les joyaux en fruits confits. retrouvé le nom: « roscón de reyes », dear bougreau, à ne pas confondre avec le « Touronne ».. qui vous pète la couronne !
Même chose pour les enseignants laïques
c’est ma fois vrai cloclo..c’est pas ‘la phin d’une civilisation’ comme il dirait lassouline c’est qu’y’en a des mondes hangloutis..des zélandia des atlantides..des mu..hon marche dessus!
JJJ,
J’ajoute à mon post de 13h20 que Passou étend la ramification des commentaires, hors le billet du jour, par la rubrique « à twit’ vitesse » (colonne de droite) et par la rubrique « like » (en haut à droite) où défilent d’autres informations. Je crois qu’il cherche une sorte d’échange pluriel comme autour d’une table de fête où les convives, en aparté, suivent de multiples conversations. Dans le fond, pourquoi pas ? C’est un visage de notre époque, un rapport non magistral avec un intervenant unique. Toutefois, il reste le mystère des sites web des intervenants en lien qui ont disparu. Peut-être une question de responsabilité de celui qui tient blog par rapport aux propos qui sont affichés. Il ne peut agir sur ce que ses confrères autorisent dans leur espace commentaires ou dans leurs billets, ainsi que dans leur liste de liens renvoyant vers d’autres blogs.Et pour ne rien oublier, il offre l’hébergement à 4 autres républiques et au coin du critique SDF et à la version du traducteur !
faut voir la chose comme une esthétique cloclo..elle se cherche et se trouve pas telment..la vaticanerie c’t’un trop gros morceau a avaler pour le biznèce..sauf pour versatché qui va dire phil..c’est vrai mais c’est l’exeption
Je crois qu’il cherche une sorte d’échange pluriel
mon cul cricri..mon cul
interesasnt le post de deachach, même si comporte toujours un fond revanchard de rivalité. Un vieux fond de concours administratif, sans doute…
Mais ça a l’air tellement compliqué, que je me demande comment les juifs expulsés d’Espagne arrivent à communiquer.
http://www.persee.fr/doc/remmm_0035-1474_1967_num_4_1_967
avec le « Touronne »
certes c’est quelquechose..et nos galettes des rois c’est dvenu du marco ferreri..la fève sra bientot une balle de 9mm
et je dirais même plus: intéressant. Même si on comprend bien que deachach et les judéo-arabes, ça fait quand même deux mondes.
Je précise bien sur qu’il y a toujours eu une grande majorité d’ecclésiastiques irréprochables sur le plan des mœurs. Même chose pour les enseignants laïques.
—
La mise sur le même plan des uns et des autres est un procédé de s.lopard, de vicelard de première. Vous démontrez une fois encore que vous êtes un tordu de la pire espèce, Water Closer.
tout simplement parce qu’il n’y a aucun avantage d’aucune sorte à entrer dans cette voie si l’on a pas la foi
refléchis cloclo..nozing personnal..djeust biznèce..ici ça s’applique à la lettre..dailleurs ce mot de ‘religion’ et de son ‘peu’ dit la proie
..mais cloclo sache une chose qu’un bon goudfazeur leur dirait en leur mettant une claque..ils y mettent trop de rage
aucunement un repère à névrosé(e)s, dear Bérénice,Phil__
ce n’est pas de moi, mais ed se plaint d’une certaine mauvaise entente et de l’exacerbation de liens névrotiques, je n’insiste pas car selon elle rien de compréhensible de ce fouillis qui est le mien et lui parvient. Cela dit en d’autres termes, je traduirai par: cette jeune femme commence à me plaire.
@LVDB
en fait c’est à vous dans; la mouvance de votre post et non à Berenice, à qui je l’ai attribué par erreur, que je répondais ainsi qu’a WWGG dans ma trop longue bafouille.
Par ailleurs où y voyez vous quoi que ce soit de revanchard ,et revanchard par rapport à qui?
drh elle touche sa bille pour hembrouiller térezoune..sa ptite thune dans la ptite pogne a la ptite povresse
. Quelles conditions en vigueur ? Quels internautes à fort potentiel ? Quant à me demander si j’ai déjà souffert de leur comportement, j’espère que vous ne posez pas cette question sérieusement.
1)-les conditions: sexisme et phallocratie qu’une parité souhaitée politiquement tente d’affaiblir
2)-les internautes: les gens très cultivés et occupant diverses fonctions qui d’ailleurs ne sont pas toutes en rapport avec la Culture, JJJ avouait hier une carrière de scientifique. Pour une fois je m’exclus de ce lot n’étant pas moi-même une intellectuelle ou se considérant comme telle.
3)- si bien sûr que si je vous pose sérieusement cette question après avoir lu à plusieurs reprises vos reproches envers la gente masculine.
Voilà, est-ce plus clair ?
et bien que je ne mette en doute vos qualités et compétences, pour résumer de ce que je ressens trop souvent à vous lire, vous m’ennuyez avec vos réflexions dignes de réunions tupperware.
« cette jeune femme commence à me plaire. »
Voilà. Encore de l’animosité POUR RIEN. Je vous souhaite sincèrement, à tous, de vous comporter différemment dans la vie. Sinon, ça doit pas être triste !
. Quelles conditions en vigueur ? Quels internautes à fort potentiel ? Quant à me demander si j’ai déjà souffert de leur comportement, j’espère que vous ne posez pas cette question sérieusement.
1)-les conditions: sexisme et phallocratie qu’une parité souhaitée politiquement tente d’affaiblir
2)-les internautes: les gens très cultivés et occupant diverses fonctions qui d’ailleurs ne sont pas toutes en rapport avec la Culture, JJJ avouait hier une carrière de scientifique. Pour une fois je m’exclus de ce lot n’étant pas moi-même une intellectuelle ou se considérant comme telle.
3)- si bien sûr que si je vous pose sérieusement cette question après avoir lu à plusieurs reprises vos reproches envers la gente masculine.
Voilà, est-ce plus clair ?
et bien que je ne mette en doute vos qualités et compétences, pour résumer de ce que je ressens trop souvent à vous lire, vous m’ennuyez avec vos réflexions dignes de réunions tupperware.
1) et 2) Merci pour ces éclaircissements
3) Oui, j’ai un problème avec certains hommes, mais également avec certaines femmes (fraise des bois en est une si je ne m’abuse). Donc un point pour chaque sexe, balle au centre.
Quelles réflexions « dignes de réunions tupperware » ? Vous racontez n’importe quoi. Qu’ai-je à répondre à un tel mépris ? Rien. Puisqu’il n’est fondé sur rien. D’ailleurs je n’ai jamais participé à une réunion tupperware, donc je ne comprends rien. Vous connaissez la phrase de Boileau « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ». Or au vu de la clarté de vos écrits, ça doit être un sacré souc dans votre tête.
t’es belle quand t’es en colère mon amour
béré elle sait pas qu’elle ecrit avec un clavier qwerty..et elle est bigleuse..c’est pas dsa faute mon amour
bouguereau dit: 6 janvier 2018 à 16 h 37 min
t’es belle quand t’es en colère mon amour
Désolée de vous décevoir, cher géronto-libidineux, mais je ne suis point en colère. Je souffle en levant les yeux au ciel.
@ Phil , puisque vous aimez le cinéma de Woody Allen, j’ai retrouvé ceci, de Romain Gary ( une quatrième de couverture des Clowns lyriques):
« Les rapports du comique avec l’anxiété sont connus depuis Bergson, Freud et Chaplin; après Buster Keaton, WC.Fields, les Marx Brothers et bien d’autres, Woody Allen nous en donne aujourd’hui une exemplaire illustration. Le burlesque devient le dernier refuge de l’instinct de conservation.
Je tiens cependant à mettre en garde le lecteur peu familiarisé avec mon genre de drôlerie: je demeure entièrement fidèle aux aspirations que je moque et agresse dans mes livres afin de mieux en éprouver la constance et la solidité. Depuis que j’écris, l’ironie et l’humour ont toujours été pour moi une mise à l’essai de l’authenticité des valeurs, une épreuve par le feu à laquelle un croyant soumet sa foi essentielle, afin qu’elle en sorte plus souriante, plus sûre d’elle-même, plus souveraine. »
Pour ceux qui n’aiment pas WA, précisons que Romain Gary s’est suicidé en 1980 et n’a donc pu aime que les débuts de l’oeuvre cinématographique.
Deachach à 16h15,
Je ne trouve pas votre » bafouille » trop longue.
Elle fait juste ressortir cet empressement à se mouler dans les us et coutumes de l’occupant…
J’ai lu dans le lien que j’ai posté que les Juifs, étaient après les Berbères le peuple le plus important en Afrique du Nord, avant les invasions arabes. Ceux que vous appelez sans doute » les souchiens »…
cher géronto-libidineux
tuperware y’a pas de honte..à condition de pas mépriser la clientèle..un vache de biznèce model qu’avait dlavance sur les ventes privées..hinternet c’est pas que du louse louse mon amour
Quelles réflexions « dignes de réunions tupperware » ? Vous racontez n’importe quoi. Qu’ai-je à répondre à un tel mépris ? Rien. Puisqu’il n’est fondé sur rien. D’ailleurs je n’ai jamais participé à une réunion tupperware, donc je ne comprends rien. Vous connaissez la phrase de Boileau « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ». Or au vu de la clarté de vos écrits, ça doit être un sacré souc dans votre tête.
Beaucoup de choses et ressentis ont à voir avec la subjectivité et la sensibilité, pardonnez-moi mais à l’avenir j’éviterai de vous lire pour ne pas retomber dans le souvenir de certaines séquences tout à fait stériles et ennuyeuses quand on ne peut s’en amuser. Pour moi, l’incident est clôt. c’est dit avec franchise et sans aucun mépris mais vous m’ennuyez.
bou-bouge
La honte, c’est plutôt d’en être réduite à faire des réflexions misogynes (« ouais réflexions de bonnes femmes », donc de bas étage) pour faire croire qu’on est le haut du panier. Les femmes complexées par leur niveau intellectuel (supposé inférieur) aiment bien faire ce genre de réflexions pour se démarquer du deuxième sexe, je le constate souvent.
Classique. Pathétique.
Le judéo-espagnol n’a jamais été revendiquée par les Juifs qui le parlaient comme une langue nationale. C’est essentiellement une langue religieuse et ensuite diasporique, comme le rappelle Passou, qui fonctionne comme telle et dont le statut soico-politique est telle aussi.
Tandis que le yiddish est devenu au fil des siècle tout autre chose, la langue nationale des Juifs d’Europe centrale, une langue aussi de culture (avec au final, tardivement certes, un prix Nobel de littérature, Singer), une langue de presse, de théâtre, une langue enseignée à l’école, langue aussi qui revendique une culture laïque moderne contre l’archaïsme religieux du hassidisme qu’elle combat au plan culturel. Mais Elie Wiesel (béni soit-il) a complètement déformé notre perception des Juifs d’Europe central, ainsi que la création d’Israël après la guerre, et pour finir la Shoah évidemment.
J’ai la ferme conviction, par exemple, que mon grand-père, n’était certainement pas sioniste, et à peine religieux. La religion a consisté pour lui à se marier à la synagogue par conformisme, c’est tout. Ce n’était pas un homme de foi. La génération d’avant, c’était sans doute plus compliqué quand je vois mon arrière grand-père sur des photos avec son caftan et sa barbe, le conformisme religieux devait être plus fort. Ma grand-mère pareille, elle était quasiment athée, voulait que mon père se marie avec une juive par conformisme, c’est tout, pour autant que je comprenne ce qui a dû se passer avant la guerre. Ils appartenaient à une génération déjà très acculturée. Et seul mon grand-père parlait yiddish, le lisait et l’écrivait, mais la classe moyenne d’Odessa à laquelle appartnait ma grand-mère, ne parlait pas yiddish ou à peine, leur langue véhiculaire était simplement le russe. Le yiddish à Odessa n’était parlé que par les Juifs pauvres du quartier juif, alors que ma grand-mère et sa famille habitaient le centre-ville, comme j’ai pu le constater quand j’y suis allé, en 2012. Isaac Babel écrit ses livres en russe, pas en yiddish, c’est très différent de la Pologne.
pas moins que les hommes ne trouvent forcément plaisir mais hintérét a faire bloc..il faut bien haussi que les femmes a un moment voit que leur groupe de pression se mélange..tu sais c’est comme kabloom qui dit qu’un curé devrait être mieux qu’un laic..c’est qu’on espère qu’il soit haussi qui est naturel..sinon c’est qu’on a quelquechose a vendre
Je ne sais pas ce qu’aurait pensé Parvaneh (l’anti-deachach) de ce « gag ».
Probablement qu’elle serait allée manifester, pour les jeunes diplômés…
« La république islamique a réussi une seule chose, c’est l’éducation des jeunes. Mais j’ai souvent rencontré des gens qui étaient médecins, qui avaient un master, mais qui travaillaient dans le bazar chez papa le jour et faisaient le taxi le soir pour arrondir leurs fins de mois »
http://www.europe1.fr/international/manifestations-en-iran-les-tensions-qui-sexpriment-aujourdhui-devraient-sexprimer-encore-longtemps-3538433
..on a toujours besoin d’un gérontolibidineux..vdqs
bouguereau dit: 6 janvier 2018 à 16 h 56 min
pas moins que les hommes ne trouvent forcément plaisir mais hintérét a faire bloc..il faut bien haussi que les femmes a un moment voit que leur groupe de pression se mélange..tu sais c’est comme kabloom qui dit qu’un curé devrait être mieux qu’un laic..c’est qu’on espère qu’il soit haussi qui est naturel..sinon c’est qu’on a quelquechose a vendre
Donc tout le monde écrit avec ses pieds ici ? Pour un blog littéraire, c’est un comble. Je voulais répondre sur le fond en disant que j’étais d’accord et qu’il FAUT se mélanger pour ne pas être entraîné(e) par les abysses de son sexe, mais je ne suis même pas sûre d’avoir compris votre propos.
le pépé et la mémé du boursouflé, franchement, ça va bien 5 min.
« Canetti, dont la famille arrivée à Sarajevo venait d’Espagne, parlait ladino. »
De mémoire, Phil, je crois que la famille Canetti se flattait de parler un « castellano » parfait. Mais il faudrait que je retrouve le livre de ce cher Elias que j’ai rangé il y a fort longtemps…
« La mise sur le même plan des uns et des autres est un procédé de s.lopard, de vicelard de première. »
Il faut lire mes trois posts conjointement Bloom. Votre remarque est d’une profonde bêtise et d’une profonde malhonnêteté intellectuelle.
Au fait, dans Le Monde d’aujourd’hui: agressions sexuelles répétées chez les Jeunesses Communistes. Cela succède entre autres aux Jeunesses Socialistes et à un article mis en ligne par LVDB (je crois; quelle me pardonne si ce n’est pas elle – le problème, c’est que LVDB ne pardonne jamais rien…), il y a plusieurs semaines sur des maltraitances à grande échelle en Israël sur des mineurs. De tout cela on parle 24 ou 48 heures…En revanche l’accusation contre le Cardinal Barbarin de non dénonciation d’actes pédophiles commis il y a 20 ans par UN prêtre revient sans arrêt au premier plan, alors que la justice l’a déjà classée sans suite, mais que les plaignants l’ont ressaisie par un autre biais procédural…
Tout cela pour conclure: deux poids, deux mesures. Et cela est d’autant plus injuste que le ménage a, semble-t-il, été bien fait dans l’Eglise. J’ai expliqué parfaitement pourquoi des faits semblables sont de moins en moins probables. Mais pour comprendre, il faut me lire de bonne foi.
(Re)lire Viol, de Botho Strauss…
(Re)lire Die Stimmen von Marrakesch (Les Voix de Marrakech) , d’Elias Canetti, de culture danubienne (né à Roustchouk, en Bulgarie).
Cela succède entre autres aux Jeunesses Socialistes et à un article mis en ligne par LVDB
C’est exact. Il faisait suite à l’affaire EELV, avec cette pauvre madame Rousseau qui a eu a subir les agressions sexuelles en reunion, de D. Baupin, mari de mme cosse.
widergänger dit: 6 janvier 2018 à 16 h 59 min
wgg se moque de la religion des autres, et en dit des choses horribles, sauf quand il s’agit de celle de ses ancêtres. Là, il est doux comme un agneau, compréhensif. Quel égocentrisme, égoïsme et surtout stupidité !
Il y avait auusi ce lien où était donnés les noms des signataires d’une pétition en faveur de la pédophilie, en france, il y a une trentaine d’années. Tous ces bons gros salauds . Et salopes, d’ailleurs.
Nullement, delalourde ! J’ai au contraire ici ou là toujours souligné l’importance fondamentale de la religion chrétienne et ses grands penseurs du Moyen-Âge, qui, avec Thomas d’Aquin, ont inventé les fondements de l’individualisme européen, un Juif et un musulman : Maïmonide et Averroès.
Le wgg, mon pauvre delalourde, c’est pas du tout ce que tu crois, avec ta naïveté coutumière et tes préjugés qui le font sourire, si tu savais. Quand on te lit, on a toujours l sentiment de lire un enfant, quelqu’un de très immature.
Le début des Voix de Marrakech, d’Elias Canetti commence par un jeu de mots intraduisible entre le parfait du verbe kommen, en allemand, « kam » et le mot « chameau » Kamel, et ce n’est pas sans raison, semble-t-il, puisque Canetti compare souvent homme et animaux. Le chapitre s’intitule d’ailleurs « Begegnungen mit Kamelen » (rencontre avec des chameaux, qui emploie le mot Begegnung qu’on emploie d’ordinaire pour une rencontre avec un être humain). Mais il est vrai aussi qu’en allemand, le mot Schimmel (cheval) est employé assez facilement pour décrire un homme au visage émacié. Ici Elias Canetti écrit :
« Dreimal KAM ICH mit KAMELEN in Berührung und es endete jedesmal auf tragische Weise » : Trois fois, je me suis trouvé en contact avec des chameaux et, chaque fois, cela s’est terminé de façon tragique. En français, on dit aussi de quelqu’un que c’est un chameau…
Elias Canetti entreprit son voyage à Marrakech pendant qu’il rédigeait son Opus magnum, Masse et puissance. Sa lecture éclaire celle de son chef-d’œuvre, notamment tout cet épisode du marché des chameaux à Marrakech, et des ânes qui y sont particulièrement maltraités, qui réapparaissent dans Masse et puissance comme symbole des mauvais traitements que les hommes peuvent infliger à une autre créature.
Tous ces bons gros salauds . Et salopes, d’ailleurs.
Ô vraiment, aucun genre ne rachètera l’autre , une misère.
on dit aussi:
Faire passer un chameau par le chas d’une aiguille
« Nullement, delalourde ! J’ai au contraire ici ou là toujours souligné l’importance fondamentale de la religion chrétienne et ses grands penseurs… »
Que de blabla ! Vous ne voyez même pas que, avec ces grands discours fumeux, vous vous contredisez dans les grandes largeurs, et avez l’air, plus que jamais, d’un abruti complètement pédant et prétentieux !
Il est intéressant de noter que la traduction du passage de l’Évangile qui a donné naissance à cette expression est controversée.
En effet, là où certains lisent ‘kamelos’ (soit ‘chameau’), d’autres voient ‘kamilos’ (soit ‘câble’).
Pour en revenir au yiddish, quand les Juifs ont émigré vers l’Est à partie de la vallée du Rhin et de la Lotharingie, pour s’installer en Franconie, en Thuringe, en Bavière, notamment dans la périphérie de Regensburg, c’est à ctte époque seulement que les différents dialectes locaux se sont peu à peu fondus dans une langue commune qu’on appelle le yiddish. Mais ces dialectes sont très nombreux et divers. Rien qu’en Thuringe il existe une dizaine de dialectes. C’est la première étape dans la constitution du yiddish, autour de l’an mil et jusqu’au XIIèè siècle, où les croisés ont commencé à les fiare fuir vers l’Est à partir de la fin du XIè siècle (Première croisade, 1096).
Dans une seconde étape ils se sont installés en Bohême-Moravie, (XIII-XVè siècle) essentiellement Prague et Brno, les lointains ancêtres de Kafka, avec l’intégration du vieux tchèque dans le yiddish comme un aspect important du yiddish ancien de ces régions. L’allemand des populations chrétiennes venues d’Allemagne, notamment le dialecte bavarois (celui parlé par le dessinateur Fohr dans la nouvelle de Peter Hârtling), a pu influencer aussi cette forme ancienne du yiddish.
Plus tard naît ce yiddish teinté de slavismes, ce que le linguiste Max Weinreich nomme le Kanaan (XVè-XVIè siècle) quand les Juifs remontent vers les cités de Saxe, du Brandebourg, Magdeburg, Merseburg, Halle, et la Silésie (Schesien jusqu’à Auschwitz) vers Cracovie, la Pologne et la Lituanie, ainsi que vers la Biélorussie et l’Ukraine avec la grande communauté de Czernovitz au sud-ouest de l’actuelle Ukraine (communauté de Kiev, Karkov à l’est, Lvov à l’ouest, la Podolie, la volhynie (Loutsk, Jitomir, Rovno, la Ruthénie de Appelfeld). S’y sont incoporés également des Juifs descendants des Khazars convertis au judaïsme, principalement, paraît-il, des Levy, issus de la classe sacerdotale et aristocratique khazar, où la conversion au judaïsme n’a touché que l’aristocratie.
C’est alors que naissent les deux branches du yiddish que reconnaissent les linguistes : le yiddish du nord et du centre-est (grosso-modo le yiddish polonais, qui deviendra le yiddish reconnu comme langue nationale au Congrès de Czernovitz en 1909, la langue d’Isaac Bashevis Singer, prix Nobel de littérature), et d’autre part le yiddish du sud-est de l’Europe, le yiddish parlé à Prague, ou à Odessa par exemple, plus slavophone.
Nullemnt, delalourde ! nullement ! Ne soyez pas si haineux. Je suis un homme cultivé, et honnête, pas un enfant comme vous, totalement immature et haineux.
Il a donc fallu au yiddish quelque six siècles (entre les Xè-XIè siècle en Rhénanie et les XVè-XVIè siècles en Europe orientale) pour que ses traits principaux se stabilisent dans ces deux branches essentielles de la langue yiddish.
Les patois non admis à l’église?Mais si, lv dlb!
la pastorale tridentine telle que définie par Acquaviva « vos Indes sont vos campagnes » exigeait que les missionnaires et leurs Évêques comprissent leurs ouailles, et dans le grand mouvement des cinquante premières années du Dix-septième Siècle, il a bien fallu évangéliser dans tous les patois, et on les a maintenus aussi longtemps qu’ils ont duré. La Bretagne avec Michel Le Nobletz puis le Père Maunoir en a su quelque chose.
Sur la question, entre beaucoup d’autres, Croire et Faire Croire, de Deslandres.
Si le yiddish a eu cette importance dans le monde juif ashkénaze, c’est aussi que l’hébreu était réservé uniquement à la prière, mais inusité par ailleurs.
Une autre raison fondamentale, c’est que le judaïsme antique était largement ignoré en Allemagne chez les savants jusqu’au XVIIIè siècle et chez les Juifs eux-mêmes avant le Judentum né vers 1821 en Allemagne chez les savants juifs allemands sur le mode d’une reconquête de leur identité juive perdue. Et d’autant plus perdue d’ailleurs, l’enseignement de la Haskala de Moses Mendelssohn aidant à partir du foyer berlinois, contrairement à ce qu’on pourrait croire aujourd’hui, que du côté des historiens allemands de l’Antiquité (les trois grands de l’époque : Barthold Georg Niebuhr, Johann Gustav Droysen et le plus connu Theodor Mommsen) la thèse de la continuité de l’histoire juive est battue en brèche par l’absence de documents historiques et de témoignages sûrs concernant la période postérieure à l’exil de Babylone.
L’histoire du Judaïsme est restée longtemps l’apanage de la théologie protestante et de son exégèse biblique, principalement en Allemagne W.M.L. de Wette, W.Vatke et G. Graf , qui mettaient de plus en péril l’intégrité du Pentateuque par une datation post-exilique tardive.
C’est la Wissenschaft des Judentums qui chercha à redonner vie à l’histoire antique des Hébreux que la théologie protestante avait rejetée dans les limbes de l’histoire.
C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre toute l’importance des travaux historiographiques de Heinrich Graetz, qui s’en explique d’un point de vue épistémologique dans son ptit ouvrage, dont j’ai déjà parlé ici, La construction de l’histoire juive, qui appartient de droit à la Wissenschaft des Judentums ou avec Leopold Zunz ou plus tard Abraham Geiger, dont les écrits sont réédités en Allemagne et font l’objet d’un intérêt nouveau dans l’espace de la culture allemande d’aujourd’hui, qui formulent le projet d’une histoire conçue comme le déroulement d’un principe unique (en cela très influencée par les principes de la philosophie de l’histoire chez Hegel), qu’il s’agisse du monothéisme ou de l’universalisme de l’histoire du peuple juif qui se déploie à travers les siècles.
Ce n’est pas sans raison que Heinrich Graetz écrit ses ouvrages d’histoire du peulpe juif en yiddish. Mon grand-père en avait un exemplaire en yiddish dans sa bibliothèque, dont j’ai hérité, en trois volumes, dans une édition de New York.
la période postérieure à l’exil de Babylone>>> antérieure
DHH 11h 07 : c’est ce qu’on appelle « la classe » que vous avez en commun, ainsi que le franc parler !
Ce soir j’ai mangé une pizza margherita de chez Findus.
@Christiane et Widegrenier … Au hasard Balthazar
Donald J. Trump
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Now that Russian collusion, after one year of intense study, has proven to be a total hoax on the American public, the Democrats and their lapdogs, the Fake News Mainstream Media, are taking out the old Ronald Reagan playbook and screaming mental stability and intelligence…..
1:19 PM – Jan 6, 2018
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….Actually, throughout my life, my two greatest assets have been mental stability and being, like, really smart. Crooked Hillary Clinton also played these cards very hard and, as everyone knows, went down in flames. I went from VERY successful businessman, to top T.V. Star…..
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….to President of the United States (on my first try). I think that would qualify as not smart, but genius….and a very stable genius at that!
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@Justine ou les malheurs de la vertu
Alexandre Jean Dubois Drahonet
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this ain’t coming out
https://www.youtube.com/watch?v=Ejr9KBQzQPM
@realDonaldTrump
….to President of the United States (on my first try). I think that would qualify as not smart, but genius….and a very stable genius at that!
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J’ai brièvement vu tout ce patacaisse sur Twitter about Trump being a genius. Si j’avais su que ça allait jaser ici aussi…
D. dit: 6 janvier 2018 à 22 h 57 min
Ce soir j’ai mangé une pizza margherita de chez Findus.
Fake News. Findus ne fait pas dans la pizza margherita.
« marché des chameaux à Marrakech, et des ânes qui y sont particulièrement maltraités, qui réapparaissent dans Masse et puissance comme symbole des mauvais traitements que les hommes peuvent infliger à une autre créature. »
à tel point que ceux qui ne sont jamais allés à ce marché aux chameaux de Marrakech ne peuvent pas imaginer une seconde à quel point les hommes peuvent infliger des mauvais traitements aux autres créatures.
c’est d’ailleurs là le problème : peu de gens ont eu l’occasion d’aller au marché aux chameaux de Marrakech, et donc ils ignorent tout des mauvais traitements que l’homme peut faire subir aux autres créatures.
et nul doute que si plus de gens avaient eu l’occasion d’aller, ne serait-ce qu’une fois dans leur vie, au marché aux chameaux de Marrakech afin de voir de leurs propres yeux les mauvais traitements que l’homme peut faire subir aux autres créatures, alors leur regard sur ce monde en serait bien changé.
au moins que les écoles organisent un voyage par an pour emmener leurs jeunes élèves au marché aux chameaux afin de prendre conscience des mauvais traitements que l’homme peut faire subir aux autres créatures.
ou bien lire Canetti qui avait fait l’effort de se rendre par lui-même au marché aux chameaux de Marrakech pour constater de ses propres yeux les mauvais traitements que l’homme peut faire subir aux autres créatures.
car, entendons nous bien ! Canetti ne s’est pas rendu par hasard au marché aux chameaux de Marrakech, pour y découvrir par hasard les mauvais traitements que l’homme fait subir aux autres créatures.
non ! c’est sur l’insistance de proches qui s’étaient rendus avant lui au marché aux chameaux de Marrakech et qui y avvianet découvert de leurs yeux ahuris les mauvais traitement que l’homme peut faire subir aux autres créatures !
et comme ces proches savaient que Canetti ignorait tout des mauvais traitements que l’homme peut faire subir aux autres créatures, ils ont donc insisité lourdement pour que Canett ise rende par lui-même au marché aux chameaux de Marrakech afin de constater de ses propres yeux les mauvais traitements que l’homme peut subir aux autres créatures !
et ça WGG ne le dit pas ! et l’omettre c’est passer à côté de l’essentiel !
Demain, la lecture de la messe a trait à l’Epiphanie, et à la visite des Rois mages auprès de l’Enfant-Jésus. Très beau texte de saint Matthieu :
« Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient
les précédait,
jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit
où se trouvait l’enfant.
Quand ils virent l’étoile,
ils se réjouirent d’une très grande joie.
Ils entrèrent dans la maison,
ils virent l’enfant avec Marie sa mère ;
et, tombant à ses pieds,
ils se prosternèrent devant lui.
Ils ouvrirent leurs coffrets,
et lui offrirent leurs présents :
de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,
ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. »
Maureen Tucker…
https://www.youtube.com/watch?v=CmpAZ3zkfQw
car le mot « possible » peut se mettre au futur : « ce sera/serait possible » auquel cas possible signifie probable.
ou alors au passé « c’était possible » autrement c’était possible mais nous l’ignorions, nous ignorions tout de cette possibilité, auquel le mot « possible » signifie bien « possible ».
et le problème est que dans ce cas le possible échappe au champs des connaissances de Monsieur WGG, qui imagine être possible que ce qui est probable !
et du coup même s’il était probable qu’en se rendant au marché aux chameaux de Marrakech Cnatti constate les mauvais traitements que l’homme peut faire subir aux autres créatures il n’en reste pas moins qu’avant de s’y rendre cette éventualité n’était pas de l’ordre du possible !
« Delaporte dit: 7 janvier 2018 à 0 h 36 min
Demain, la lecture de la messe a trait à l’Epiphanie, et à la visite des Rois mages auprès de l’Enfant-Jésus. »
merci Monsieur Delaporte d’illustrer d’aussi belle manière la différence entre le possible et le probable.
avant d’y aller ce voyage des rois Mages en Galilée en suivant l’étoile du berger était à vrai peu probable, même pas probable du tout !
et personne n’aurait pu dire 20 ans plus tôt il est possible que les roi Mages se rendent un jour offrir leurs cadeaux !
par contre une fois les bagages enregistrés sur Air Galilée, le voyage réalisé et les cadeaux apportés, alors là on se dit oui ! c’était possible, même cela n’était pas probable !
d’où les implications politiques de telles aventures : même si ce n’est pas probable il reste toujours possible de voir un crétin président des USA ou il reste possible de voir un jour naître un monde juste !
Il y eut tout de meme, Wiederganger, en France, l’Histoire d’Israel de Renan, c’est tardif, je sais. Peut-être daté. Lointains souvenirs.
Pour le reste, et l’articulation Antisémitisme Protestantisme, je crois qu’il faudrait faire entrer en ligne de compte un livre très répandu comme les Propos de Table de Luther, peut-etre plus accessible à la masse que ses thèses. Le Peuple Elu en prend pour son grade, c’est le moins que je puisse écrire.
Bien à vous.
MC
@il reste toujours possible de voir un crétin président des USA ou il reste possible de voir un jour naître un monde juste !
Dieu nous préserve de l’un comme de l’autre
https://www.youtube.com/watch?v=RAJJlD2tnGo
et oui il fut un temps où l’on pouvait apprendre des choses nouvelles sur ce blog en lisant les commentaires, quand j’y venais, maintenant que je n’y viens plus on y apprend plus rien…
Sweet Jane (demo)
https://www.youtube.com/watch?v=zwRmxm9hWp0
Les Propos de table de Luther entre certainement dans le compte de l’antisémiisme allemand. Ceci dit, l’histoire de l’antisémitisme allemand remonte bien en amont de Luther, il est constitutif du morcellement de l’Empire en une « fédération de princes ».
Le statut des Juifs dans le Saint Empire romain germanique a été clairement défini par l’empereur Frédéric II en 1236 : les Juifs sur son territoire sont « serfs de la Chambre impériale », autrement dit placés sous la protection directe de l’empereur. Mais le problème, c’est que le droit régalien est la plupart du temps aliéné aux princes et aux États.
Les Juifs sont donc interdits de séjour dans de nombreuses villes au Moyen-Âge. Le morcellement territorial de l’Empire, l’absence d’autorité centrale mettent les Juifs à la merci des autorités locales et donc en danger bien avant Luther.
Entre 1530 et 1548, les diètes d’Augsbourg tentent vainement de porter remède à cette situation en cherchant à établir une législation pour l’ensemble des Juifs de l’Empire. Le seul résultat, comme le constate d’ailleurs aussi Claude Hagège dans son ouvrage sur le yiddish, est un ensemble de dispositions confinant les Juifs au bas de l’échelle sociale et amorçant déjà le déclin de la langue et de la culture yiddish.
Il y a un bémol malgré tout à cette situation de faiblesse du sort réservé aux Juifs de l’Empire, c’est l’action d’un certain Josel de Rosheim (1478-1554), porte-parole des Juifs de l’Empire, connu pour avoir réussi à adoucir leur sort en obtenant plusieurs diplômes ou chartes commerciales leur accordant des privilèges commerciaux et financiers.
Malgré l’intérêt croissant pour l’hébreu biblique dans le courant humaniste et le rôle de nombreux rabbins dans l’enseignment de l’hébreu et des texts rabbiniques comme le Talmud, objet pourtant de querelles incessantes qui surgissent régulièrement pour en détruire les exemplaires, en dépit de la défense de l’humaniste Johannes Reuchlin (1455-1522), la situation des Juifs n’est pas brillante avant la Réforme.
C’est pourquoi les Juifs accueillent d’abord favorablement la Réforme de Luther, d’autant que Luther vise à un retour à l’Église des origines et voit en Jésus Christ un Juif. Mais cet espoir ne durera qu’une vingtaine d’années. Très vite, dès le début des années 1540, sortent les grands textes de Luther qui stigmatisent les Juifs, constituant le fumier sur lequel prospérera l’antisémitisme des Lumières, malgré Lessing et son amitié avec Moses Mendelssohn.
Au XIXè siècle, tout le courant de la Wissenschaft des Judentums vient redonner espoir à la reconstruction d’une identité juive en passe d’acculturation suite au grand mouvement des Lumières de la Haskala initié par Mendelssohn. Mais cette reconstruction n’est elle-même pas exempte de faiblesse dans la mesure où elle s’opère sur le modèle que propose les grands historiens allemands de l’Antiquité, la Altertumswissenschaft, selon Wolf, qui érige la Grèce et l’Empire romain en modèles. Tous les grands philologues juifs allemands de la Wissenschaft des Judentums (L. Zunz et A. Geiger) ont été les élèves des grands philologues allemands comme F.A. Wolf, A. Bœckh ou Friedrich Creuzer et Karl Friedrich Hermann à l’université de Heidelberg, ou des grands historiens allemands. C’est en vérité la Grèce qui va permettre aux Juifs allemands de concevoir leur propre histoire. Et la pensée de Hegel. D’où une faiblesse constitutive de la Wissenschaft des Judentums dès l’origine.
Dicker et la figure de Candide ?
Ensuite, c’est la guerre de 14-18 qui va à l’évidence aggravé la situation des Juifs dans l’Allemagne de Guillaume II puis de la République faible de Weimar, qui se met en place dans un bain de sang qui frise la guerre civile en 1919 et les Juifs accusés d’avoir planté un poignard dans le dos de l’Allemagne
Mais dès 1916, l’antisémitisme des tranchées est patent avec son apogée dans le recensement des Juifs dans l’armée. C’est ainsi qu’on peut savoir que 12 000 d’entre eux mourront dans cette guerre. N’oublions jamais qu’Einstein n’a pas été admis parce que Juif à l’université de Berlin en dépit de son prix Nobel, après la guerre, et qu’il ne put enseigner que dans l’Institut que Max Planck avait fondé. Les nationalistes allemands, sur lesquels croyait naïvement encore pouvoir compter Martin Buber en février 1933 pour renverser les nazis par un coup d’État, étaient déjà largement infiltré par les idées antisémites dès la révolution de 1919. Il fallait être naïfs comme Liebknecht et Rosa Luxembourg pour ne pas le comprendre. Et la sociale-démocratie allemande était suffisamment lâche pour les laisser se faire assassiner sans broncher, voire même en appuyant sur la détente. Une catastrophe de grande ampleur ne pouvait que se profiler à l’horizon dans une telle situation de faiblesse des Juifs allemands. Hitler et son parti ont simplement su exploiter habilement à leur profit une situation déjà mûre pour l’enfer dès la fin de la guerre.
Ce soir j’ai mangé une pizza margherita de chez Findus.
—
Le résultat final aura toujours la même odeur.
@Petit Rappel dit: 6 janvier 2018 à 19 h 20 min
Oui, merci Court. Mon post initial concernait des campagnes déjà évangélisées, en Europe…
La Compagnie de Jesus a essaimé bien loin dans les « Indes », et tous azimuts, si on peut dire.
A ce sujet, j’ai toujours en tête de ne pas oublier de lire un livre de François Sureau, sur leur fondateur.
Cette citation » vos Indes sont vos campagnes » m’a immédiatement renvoyée vers l’Ouest, une gourance historique…
Dans les Chiapas, il y a des églises où les » patoisants » pratiquent un culte en liaison intime avec la nature.
« Si le yiddish a eu cette importance dans le monde juif ashkénaze, c’est aussi que l’hébreu était réservé uniquement à la prière, mais inusité par ailleurs. »
ça c’est le post du gars qui a mal assimilé ses copier-coller pris à droite, à gauche sur internet.
l’expression Rois Mages proviendraient en fait d’interprétation successives, tant sur leur nombre, que sur leur statut de rois.
Le mot mages, en revanche, est peut-être ce qui subsiste d’une culture orientale historique.
c’est l’expression qui provient, les Mages eux, venaient de l’ Est.
Après avoir écouté l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU (à propos de l’Iran), voilà que l’envie me prend de paraphraser Musil : on ne peut plus éluder la question de savoir qu’est-ce que la stupidité… car, avec ses critères à elle, on pourrait convoquer une réunion du Conseil de Sécurité chaque fois que, animé par ses peurs et sa haine (malveillance, phobie, répugnance, répulsion), un policier États-Unien abat un Afro-Américain — qu’il soit coupable ou pas, et parfois lui tirant dans le dos —. Cela dit, déjà l’ONU est la scène où se joue une adaptation comique de L’invention de Morel, si par-dessus le marché les représentants d’un État qui seraient censés être démocratiques, procéduriers et légalistes, font preuve d’incompétence dans l’usage des instances et des institutions nous ne sommes pas sortis de l’auberge. Malheureusement ce n’est pas de la fiction, mais du pignouflisme ordinaire… Ou peut-être, et plus banalement, la pensée est pour ces gens comme la libellule que dans le bref poème de Tchigetsou-ni, danse sur l’eau, pendant qu’un enfant, en vain, veut la saisir.
la vie dans les bois dit: 7 janvier 2018 à 7 h 58 min
Tu veux dire quoi au juste, mon ange, avec tes insultes puériles ?
Dansant sur l’eau,
la libellule que l’enfant, en vain,
veut saisir.
Tchigetsou-ni
ce que je veux dire ?
Ni plus ni moins.
L’homme de In all languages :
https://blogfigures.blogspot.fr/2013/08/ornette-coleman.html
comme gâteau dzs rois, je ne sais si c’est vendéen, tout est dedans, rizn dehors.
Pâte à brioche étalée comme un large rectangle.
Dedans vous farcissez (hummmm) avec noix cincassées, raisins secs, cerises confite. Un.peu de cannelle sans plus. Du sucrz cassonnade.
Allez-y au pif.
Là c’est délicat : il s’agit de rouler le rectangle en.le refermant de de le former en.couronne qui fermme bien.
Badigonnez de jaune d’ozuf cru
Dans le four chaud à 180°.
Bon ap.
Gaspard
Melchior
et Balthazar
et vous aussi
Oui, tu dis rien, c’est certain. T’y connais rien, mais tu causes, t’insultes, tu jouis…
Dans les Chiappas, ai-je ouï dire, il y a une faune sauvage menaçante alligator, python boa etc.
Le culte de la nature doit être ou bien pour conjurer sa peur ou bien pour se mettre en bons termes avec l’animalier de cette contrée sauvage et inhospitalière.
Données à vérifier.
pardon pour les e en z et le reste. Je ne recommence pas. Bon dimanche.
Les rois mages ne sont qu’une invention géniale, tardive de Matthieu, un épisode narratif qu’on trouve chez les Latins (Suétone, Pline l’Ancien). Les autres évangiles n’en parlent même pas. Celui de Matthieu est le tardif, postérieur aux écrits pauliniens. C’est un épisode de propagande post paulinienne. On en voit des représentations tardives dès le IIIè siècle sur des sarcophages. C’était sans doute une histoire devenue populaire et pittoresque qui se transmettait oralement chez les chrétiens de l’Empire romain. Matthieu est un grand écrivain.
@Dans les Chiappas, ai-je ouï dire ?
For me: Dans les Chiapias, ai-je vu, personnellement.
La sauvageonne des bois se croit au Chiapas ici avec son boa et ses alligators… Et son petit culte de la nature…
On, trouve un sarcophage de Mages en la basilique Sant’Eustorgio, Milan — mais bon, selon certains historiens et biblistes les Mages sont une légende, selon d’autres pas ; si l’on suit la chaine du mot on se retrouve en plein zoroastrisme. Ludolphe le Chartreux — Vita Christi — parle de leur grande compétence dans l’astrologie. Il dit aussi que le Persans appelaient Mages ceux que les Hébreux appelaient Scribes. Et entre vrai et pas vrai on peut écrire plusieurs essais, inutile de s’attarder, donc.
@Les rois mages ne sont qu’une invention géniale, tardive de Matthieu
n’importe quoi.
@Il dit aussi que le Persans appelaient Mages ceux que les Hébreux appelaient Scribes. Et entre vrai et pas vrai on peut écrire plusieurs essais, inutile de s’attarder, donc.
Bonne journée Renato, si vous êtes déjà en retard.
L’Epiphanie, c’est comme le reste, ça revient chaque année…
« Ces mages seraient des savants perses, établis à Babylone, l’actuel Irak, à la fois philosophes et astronomes: «La grande conjonction de Jupiter et de Saturne dans le signe zodiacal des Poissons en 6-7 avant J.-C. semble être un fait vérifié. Elle pouvait orienter des astronomes du milieu culturel babylonien et perse vers le pays de Juda, vers un “roi des juifs”.»
http://croire.la-croix.com/Definitions/Bible/Rois-mages/Qui-etaient-les-Rois-mages
Agnes Martin :
Tiens ! j’avais oublié les Rois Mages selon Savinio :
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/02/alberto-savinio-i-re-magi.html
Un mage n’a rien à voir avec un Mage, mon Ange des bois ! Et les scribes ne sont pas essentiellement hébreux, mais de Sumer et de Babylone. C’est une vraie salade russe, ton orient, là !
Merci Renato c’est fort drôle, cette iluustration.
Et puis cette référence à Zoroastre, mi fa piacere, je ne saurais vous dire pourquoi.
la vie dans les bois dit: 7 janvier 2018 à 8 h 53 min
@Les rois mages ne sont qu’une invention géniale, tardive de Matthieu
n’importe quoi.
___________________
C’est pourtant le savoir wikipédien de base, mon Ange… Toi qu’es tant wikipédiste, tu devrais savoir au lieu de rêvasser sur les scribes hébreux, qui ne t’ont rien fait !
T’as un sacré petit culte, c’est moi qui te le dis…
renato
sur votre réflexion à propos de l’Onu, de l’idiotie etc., ici dessous de l’inanité de comparer Pirandello à Ibsen
Tiens ! j’apprend que Ludolphe le Chartreux est l’inventeur de la salade russe…
s’cusez-moi, lire : illustration.
la vie dans les bois dit: 7 janvier 2018 à 9 h 11 min
mi fa piacere, je ne saurais vous dire pourquoi.
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C’est sûr qu’il serait indécent de te demander de penser…
Oui, le zoroastrisme et le christianisme, on voit très bien le rapport, ça saute aux yeux…!
ceux-ci de Mantegna
http://mini-site.louvre.fr/mantegna/images/section10/zoom/10_02.jpg
Ça vient en réalité de Psaumes 72:10 et d’un passage d’Isaïe ; Matthieu l’a tiré de là pour enjoliver l’histoire du petit Jésus… :
10 Et les rois de Tarsis[a] des îles, des régions côtières lui apporteront des présents.
Et les rois de Saba et de Seba[b] lui présenteront leurs offrandes.
Ésaïe 60:6La Bible du Semeur (BDS)
6 Tu seras submergée par le flot des chameaux.
Les dromadaires de Madian et d’Epha[a] couvriront ton pays.
Tous les habitants de Saba[b] viendront
et ils apporteront de l’or et de l’encens,
et ils proclameront les louanges de l’Eternel.
Footnotes:
60.6 Madian : tribu nomade du sud-est du Jourdain, aux nombreux éleveurs de chameaux, dont l’origine remonte à Abraham. Epha : un fils de Madian (Gn 25.1-2, 4).
60.6 Saba : région opulente du sud de l’Arabie.
les rois-mages : de fameux illusionnistes !
Définition d’un « mage » selon Hérodote :
« Ces usages m’étant connus, je puis en parler d’une manière affirmative ; mais ceux qui se pratiquent relativement aux morts étant cachés, on n’en peut rien dire de certain. Ils prétendent qu’on n’enterre point le corps d’un Perse qu’il n’ait été auparavant déchiré par un oiseau ou par un chien. Quant aux mages, j’ai la certitude qu’ils observent cette coutume, car ils la pratiquent à la vue de tout le monde. Une autre chose que je puis assurer, c’est que les Perses enduisent de cire les corps morts, et qu’ensuite ils les mettent en terre. Les mages diffèrent beaucoup des autres hommes, et particulièrement des prêtres d’Égypte. Ceux-ci ont toujours les mains pures du sang des animaux, et ne tuent que ceux qu’ils immolent aux dieux. Les mages, au contraire, tuent de leurs propres mains toutes sortes d’animaux, à la réserve de l’homme et du chien ; ils se font même gloire de tuer également les fourmis, les serpents et autres animaux, tant reptiles que volatiles. Mais, quant à cet usage, laissons-le tel qu’il a été originairement établi, et reprenons le fil de notre narration. » (wiki)
le pas des chameaux sert à mesurer la circonférence de la terre, vocation de bématiste. Déjà écrit ici. dslée
http://www.google.fr/url?q=https://m.youtube.com/watch%3Fv%3DdZyeKmytFeA&sa=U&ved=0ahUKEwjf7rXkusXYAhUMVxQKHW-cAqsQtwIICzAA&usg=AOvVaw2H_nBtGi5D-J1G78XT3Trq
Jean Langoncet dit: 7 janvier 2018 à 0 h 51 min
@il reste toujours possible de voir un crétin président des USA ou il reste possible de voir un jour naître un monde juste !
Dieu nous préserve de l’un comme de l’autre
https://www.youtube.com/watch?v=RAJJlD2tnGo
Tiens. Un commentateur de la rdl qui poste de la bonne musique…Je vais me recoucher, j’ai dû rêver. Merci pour ce moment, en tout cas.
Phil, le comte Kessler était un comte « rouge » qui finançait les feuilles spartakistes en 1919 et connaissait le « rouge » « Ernst Toller, auteur de la pièce Die Wandlung (La transformation), 1919), où le Juif assimilé Friedrich reste un « étranger » pour ses camarades non juifs, même après avoir été récompensé de la croix de fer.
Les socio-démocrates au gouvernement de l’époque ont tous du sang sur les mains. Mais là encore rien n’est simple en cette période troublée, puisqu’Eduard Bernstein, l’un des principaux leader, juif, de la démocratie allemande en appelle aux Juifs pour arrêter la guerre et définit dans son essai Les Juifs comme médiateurs les Juifs comme des médiateurs parmi les nations pour arrêter la guerre dans une tentative vigoureuse et courageuse de faire de l’expréience historique du peuple juif un contre-poids au chauvinisme régnant.
La fin de la guerre suscite chez les Juifs d’Allemagne, toutes tendances confondues, un vaste débat sur le rôle et l’avenir des Juifs en Allemagne, ainsi que sur les relations entre Juifs de l’Ouest et Juifs de l’Est, qui passent désormais pour les « vrais Juifs » aux yeux mêmes des Juifs de l’Ouest, dans la renaissance de la culture juive qui en résulta, changeant pour la première fois depuis l’époque de Mendelssohn le regard sur la langue yiddish et la culture yiddish, considérée comme un dialecte méprisable devant être remplacée par une langue « pure », comme l’a montré Delphine Bechtel dans son livre important sur la Renaissance juive entre 1897 et 1930.
l’écorcheur de pti chien et dracul se montre leur teub raccourcite..c’est leur droit
dracul et ses bouts dérimés pécho ici et là..un déconstructeur maousse..hon dirait un d11 dans la bande de gaza
Selon le journaliste David Kirkpatrick du New York Times les dirigeants égyptiens sont disposés à accepter Jérusalem comme capitale d’Israël. Un véritable tournant historique !
bouguereau éjacule fort
dès le matin
avec ses couilles en or !
Dieu nous préserve de l’un comme de l’autre
il pousse au crime mon amour..mais ferme les noeils..dans leur sommeil les femmes travaillent au dvenir de l’huhu..de lhuhnivers..c’est une chamane henduite de beurre fermenté qu’il l’a dit..
https://www.dailymotion.com/video/x3uix52
Les mages sont et étaient des pratiquants de la haute magie, magie blanche si vous préférez.
Ce sont des astrologues accomplis, cette magie étant étroitement liée aux astres. L’évocation de l’étoile suivie par les bergers n’est pas un hasard et inutile d’aller spéculer sur ce qu’elle était de façon astronomique cette fois (comète, etc..), il faut comprendre symboliquement une configuration astrologique unique.
Cette haute magie est permise par Dieu uniquement lorsqu’elle est pratiquée par des personnes irréprochables (ou devenues et ayant l’intention de le rester) du point de vue de leur pureté tant corporelle que spirituelle. Les mages sont aussi des personnes qui s’écartent du monde ce qui est contradictoire avec leur royauté pratiquée dans le monde (laquelle fut refusée par Jésus lui-même). Il est donc évident que les « Rois-mages » étaient les « rois des mages », représentants de 3 parties du monde initiées, venant à la rencontre d’un nouveau mage-Roi qui le serait cette-fois ci pour toutes les parties du monde et pour l’Éternité par l’accomplissement de son sacrifice sur la croix qui est une opération magique par excellence tout comme l’est le renouvellement de ce sacrifice par le prêtre dont on exige la pureté, du moins spirituelle, mais corps et esprit sont étroitement liés, n’est-il pas ?
L’apport des présents (or, myrrhe, encens) a constitué l’une des étapes d’un rite de haute magie qui a duré près de 30 ans jusqu’à son accomplissement final.
bougros éjacule fort : seulement deux petites gouttes de saloperie épicétou
L’émancipation des Juifs d’Allemagne à la suite de la Haskala de la Réforme de Mendelssohn les a profondément déstabilisés en l’espace de deux ou trois générations. Car si la minorité juive d’Allemagne n’a plus en Allemagne de statut juridique distinctif et est formellement intégrée à la nation, il en résulte que les limites du groupe et de son identité sociale sont devenues imprécises et existent désormais avant tout à travers un imaginaire partagé par ses membres et qui se constitue dans une négociation perpétuelle, informelle et complexe avec la culture majoritaire.
Qulques semaines après le début de la guerre, Martin Buber, dans sa revue, une des plus importantes de la Wissenschaft des Judentums, Der Jude, en appelle à la solidarité communautaire (Gemeinschaft) pour lutter contre la guerre, où pour la première fois des Juifs vont tirer sur d’autres Juifs en Europe. Il se plaint que le Judaïsme n’est « plus enraciné » et déplore les « racines aériennes » (Lufwurseln, expression qui fait froid dans le dos si l’on songe au célèbre poème de Paul Celan, Todesfuge, où il parle des Juifs qui ont leur tombe dans l’air). Kafka, à Prague, entonne la même déploration quand il écrit dans une de ses lettres à Milna : Les Juifs devaient « tout acquérir, non seulement le présent et le futur, mais encore le passé, cette chose que tout homme reçoit gratuitement au passage. » L’émancipation a de fait profondément déstabilisé les repères dans le monde juif ashkénaze. Et l’intégration à la nation allemande ou tchèque ne fonctionne plus non plus. Leur situation, au sortir de la guerre, était devenue périlleuse à tous points de vue.
…Luftwurzeln…
Schwarze Milch der Frühe wir trinken dich nachts
wir trinken dich mittags der Tod ist ein Meister aus Deutschland
wir trinken dich abends und morgens wir trinken und trinken
der Tod ist ein Meister aus Deutschland sein Auge ist blau
er trifft dich mit bleierner Kugel er trifft dich genau
ein Mann wohnt im Haus dein goldenes Haar Margarete
er hetzt seine Rüden auf uns er schenkt uns ein Grab in der Luft
er spielt mit den Schlangen und träumet der Tod ist ein Meister aus Deutschland
(Paul Celan)
Mais non, DD, l’étoile du berger, c’est en fait une soucoupe volante extraterrestre, c’est évident, voyons !
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