de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Edmonde Charles-Roux

Pour saluer Edmonde Charles-Roux

« Ah, Edmonde, quelle « bio » si tu voulais bien !… ». S’ensuivait généralement un long soupir, le mien car elle se contentait de sourire. On savait que ce serait non. Pas question. La réponse muette était aussi rituelle que la question depuis des années, lors des déjeuners mensuels des Goncourt chez Drouant, le plus souvent après qu’elle eut raconté sans effort de mémoire mais avec une précision étonnante, un franc-parler réjouissant tout juste bridé par le souci de discrétion vis à vis des morts comme des vivants, et un talent inentamé de portraitiste, quelque anecdote sur un événement auquel le destin l’avait mêlée. Et il y en eut, tant historiques, politiques, artistiques que littéraires. Ils se bousculent dans la mémoire au moment où l’on apprend sa disparition à 95 ans chez elle à Marseille.

Sa vie, c’était son œuvre même si, contrairement à Oscar Wilde, elle ne songea pas à répartir consciemment talent et génie entre l’une ou l’autre. Elle avait bien une œuvre comme il sied en principe à un écrivain, marquée par quelques balises : un grand roman sicilien sur fond de drogue et de mafia tiré d’un fait divers auquel elle avait assisté dans sa jeunesse (un petit vendeur de jasmin assassiné par jalousie par un notable américain fils d’immigrés sisciliens, candidat à la mairie de New York) qui lui valut le Goncourt 1966 (Oublier Palerme), une ambitieuse biographie dans laquelle se nichait en creux son propre reflet (Isabelle Eberhardt), un portrait casse-gueule d’une grande dame pas facile (L’irrégulière, Coco Chanel documentée par Paul Morand), une poignée d’autres. Tout en leur rendant justice, une biographie d’Edmonde Charles-Roux les aurait intégrés à un parcours hors-pair dans le siècle. Regrets éternels, les miens. Car si ses archives sont bien quelque part, son témoignage, sa voix, sa présence rayonnante manqueront pour rassembler les morceaux du puzzle.

Indépendante, curieuse, irrévérencieuse, sobre, empathique, raffinée, ardente, insoumise, courageuse, frémissante, cosmopolite, la conviction faite femme, élégante en toutes choses, cette méditerranéenne témoignait de ce qu’une grande bourgeoise, élevée sous les lambris des chancelleries à Saint-Pétersbourg, Istanbul, Le Caire, Prague, Londres, Rome, éduquée par les meilleurs maîtres, pouvait s’accomplir en aventurière sans rien renier de ses origines ni de sa personnalité. Ce qui ne l’empêcha pas de rompre avec son milieu, son frère ayant épousé l’autel et le trône, et sa soeur le chef de cabinet du comte Ciano, ministre des affaires étrangères de Mussolini.

Imaginez l’adolescence dans le cadre majestueux du palais Farnese à Rome où son père est ambassadeur de France. Puis la guerre. Etre une femme de ce milieu-là, avoir 20 ans en 1940 et s’engager dans la Légion étrangère comme infirmière ambulancière au 11ème régiment étranger d’infanterie, être blessée en secourant un blessé, continuer après l’armistice en entrant dans la Résistance au réseau Brutus regroupant des socialistes des Bouches-du-Rhône, retrouver la Légion à la Libération au moment du débarquement en Provence en août 1944, être attachée à l’état-major du général de Lattre de Tassigny, être à nouveau blessée lors de la campagne d’Autriche, recevoir la Croix de guerre et la Légion d’honneur à titre militaire, se battre encore mais dans le civil cette fois au début des années 50, après avoir fait ses premières armes à Elle, en prenant la rédaction en chef du magazine de mode Vogue qu’elle révolutionne par les signatures littéraires et artistiques qu’elle y fait entrer, par ses idées graphiques, par ses audaces surtout, la dernière lui valant d’en être exclue par les propriétaires américains en 1966 : elle avait osé imposer un mannequin noire en couverture, ce que la direction du magazine finira par accepter… vingt ans après ! Edmonde était convaincue qu’on avait également voulu lui faire payer sa fidélité aux communistes Aragon et Triolet. La femme de lettres prend alors le relais de la journaliste. Des livres, une élection à l’Académie Goncourt dont elle deviendra la présidente, toutes choses qui en font tant un personnage qu’une personnalité de la vie littéraire, et pas seulement l’épouse du maire de Marseille, ayant convolé avec Gaston Defferre en 1973.

On lui prêtait nombre de conquêtes tant auprès d’hommes que de femmes, du peintre Derain dont elle fut un modèle au jeune colonel Kadhafi en passant par la comtesse Pastré, Orson Welles, Maurice Druon dont elle fut l’un des nègres pour l’écriture de sa saga romanesque Les Rois maudits, et… Il est vrai que son charme étant irrésistible bien qu’elle fut recrue d’années, on imaginait sans peine ce qu’avait été son pouvoir de séduction. On comprend qu’elle ait toujours refusé d’écrire ses mémoires. Quand il y a trop à dire sur trop de monde, il vaut mieux se taire, surtout quand on n’a jamais pratiqué la langue de bois et que les zones d’ombre subsistent. Edmonde, c’était un style, une allure, un goût, un ton. Une femme, quoi. Mais quelle ! Ce que son père lui avait reproché :« Tu vis comme un homme ! » Il est vrai qu’elle était caporal d’honneur de la Légion étrangère.

 

 

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commentaires

609 Réponses pour Pour saluer Edmonde Charles-Roux

JC..... dit: 21 janvier 2016 à 11h25

Pour une fois où une femme résiste à votre charme bien connu, Compère Assouline ….Beau billet, tout de même.

Edmonde que le Paradis ne te paraisse pas trop ennuyeux !

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 21 janvier 2016 à 11h53

Une négresse en avance sur son temps qui a, elle aussi si j’ai bien compris, publié son premier livre passée la barre des 40 ans. D’autres femmes dans la légion étrangère ?

Veneziano dit: 21 janvier 2016 à 11h58

Passou, Edmonde s’était passée de la permission de Chanel pour écrire sa biographie : très drôle la scène qu’elle rapporte dans son livre quand celle-ci la surprise prenant des notes pour celui-ci…

Clopine, définitivement un cas à part dit: 21 janvier 2016 à 12h21

Mais enfin, mon hôte, vous n’auriez jamais pu écrire la biographie de la Belle Edmonde, même si celle-ci vous y avait autorisé ! Il n’y a visiblement pas assez de part d’ombre dans elle. Tout ce que vous nous en dites est lumineux, élégant, courageux : vos biographies à vous ne s’élaborent guère que pour évoquer des personnages ambigus, des Janus complexes, des personnalités trop écrasantes pour l’élégance. Ne regrettez donc rien, et tenez, si vous voulez vraiment écrire une biographie féminine, choisissez une personnalité comme Grisélidis Réal : pour l’ombre, elle sera parfaite, surgissant au coin d’un trottoir…

(enfin, ne nous vexez pas, hein. Je dis ça, je dis rien.)

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 21 janvier 2016 à 12h28

ne nous vexez pas

tu dis trop tout sur toi cloclo, hon se demande pourquoi du mendie du jus dans ton bain

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 12h36

Il est vrai que son charme étant irrésistible bien qu’elle fut recrue d’années

mouais..et moyen sur la langue d’edmonde qu’était pas de bois..tiens ça me rappelle une histoire drôle..c’est 007 parachuté qui atterrit dans un potager français..une jardinière de plus de cinquante ans vient vers lui, lui : « je m’appelle bond, james bond » elle.. »moi c’est mond, ed mond »

Phil dit: 21 janvier 2016 à 12h57

pas d’ombre chez Edmonde Charles-Roux ? vous plaisantez, dear clopine. portait lisse de passou qui trouvera bien un carton d’archives pour golemiser la dame. une coco en vichy (eau de chanel numéro aragon) traîne une jolie part d’ombre.

la vie dans les bois dit: 21 janvier 2016 à 13h03

Bel hommage à lire, indeed, pour une belle femme. Avoir eu pour contemporaine une femme de classe et d’élégance, qui n’a rien à prouver, voilà de quoi donner des idées.

la vie dans les bois dit: 21 janvier 2016 à 13h06

Phil, pour passer agréablement l’heure des feux de l’amour, vous trouverez sous le billet  » Aragon » un extrait de journal, qui vous était destiné.

zerbinette dit: 21 janvier 2016 à 13h08

« Mais enfin, MON hôte…. » Possessive la Clopine !
——————-
Passou qui se remet mal :

Elle m’a aimé toute la vie,
Ma légionnaire!
Et me laissant à mon destin,
Elle est partie dans le matin
Pleine de lumière!

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 21 janvier 2016 à 13h25

« je m’appelle bond, james bond » elle.. »moi c’est mond, ed mond »

tu veux pas appeler maman pour faire plaisir à la dame ?

Hadrien dit: 21 janvier 2016 à 13h37

il faut que le JC la ramène, il se croit indispensable, il n’est qu’indice pendable, c’est tout… et tout le monde rigole

JC..... dit: 21 janvier 2016 à 13h40

Ne remuons pas le couteau dans la plaie du cadavre encore chaud, d’autant que c’est le cadavre qui l’y a plongé, mais une question reste en suspend, et la réponse probable inquiète : « Epouser Defferre, c’est coucher avec le Diable, le Parrain de Marseille, l’homme mafieux par excellence ! »

Polémikoeur. dit: 21 janvier 2016 à 13h56

Gare à ce que la répétition des « pour saluer »
ne nivelle pas leurs sujets, même si ce n’est
évidemment pas le cas ces jours-ci !
Epineux défi que pose l’art nécrologique,
dans lequel entre sa part d’exercice biographique.
Quand l’art peut être exercice et réciproquement.
Après, graver le marbre protège-t-il le souvenir ?
Avant même la serpillière d’un commentarium numérisé,
il y avait des pilleurs de tombes dans la vallée des Rois,
des briseurs de gisants dans les temps troubles
et des fours crématoires dans des usines de mort.
Vivre donc sa vie d’abord pour son époque,
riche des leçons apprises de l’Histoire,
sans pour autant laisser trop de ruine
après soi.
Une sorte d’économie raisonnée ?
Pas d’inquiétude, il reste assez de folie en l’Homme pour ne pas risquer l’ennui avant longtemps !
Salutablement.

JC..... dit: 21 janvier 2016 à 14h02

A partir du moment où l’on pense qu’il est civilisé de saluer tout le monde, c’est à dire n’importe qui, il est indispensable de saluer Bowie, Delpech, Boulez, Tournier, Edmonde Roux-Defferre, Ben Laden ou Aimé Césaire.

Vous verrez qu’il nous faudra saluer Hollande, Chirac, Sarko ou Taubira, … un jour !

D. dit: 21 janvier 2016 à 14h12

Bon faisons le point, qui veut prendre la place qu’elle laisse ? Ça vous dirait Jacques-Pierre ?

JC..... dit: 21 janvier 2016 à 14h14

D. dit: 21 janvier 2016 à 15 h 09 min
« Excisez-moi, JC …. »

Je regrette, Dédé, je suis contre l’excision !

Adressez vous à Bouguereau, qui est pervers comme un socialiste, ou Clopine qui castre les rennes du Père Noel avec les dents d’après les légendes brayonnes …

Veneziano dit: 21 janvier 2016 à 14h34

« qui veut prendre la place qu’elle laisse ? »

D., ne pas confondre avec l’Académie française, chez les Goncourt les places sont prises du vivant des membres du jury. La place de Françoise Mallet-Joris est occupée depuis longtemps et elle est toujours en vie, aux dernières nouvelles…

jem dit: 21 janvier 2016 à 14h35

J’ai remarqué que les écrivains nés avant guerre ont une biographie toujours intéressante par rapport ceux qui sont nés après 1945. Avec Charles-Roux, cela aurait été évidemment passionnant. Alors, pourquoi cette réticence (auto)biographique ? Passou n’en donne pas de raison précise.

D. dit: 21 janvier 2016 à 14h42

Qu’est-ce que vous racontez, Jacques ?! Vous n’êtes pas sérieux, je suppose… quel plaisantin ce Jacques !

Veneziano dit: 21 janvier 2016 à 14h45

 » Alors, pourquoi cette réticence (auto)biographique ? »

Parce que l’on verrait bien que la longévité du personnage est inversement proportionnel à son oeuvre, jem ?

D. dit: 21 janvier 2016 à 14h46

Si la place de Françoise Mallet-Joris est prise, c’est soit que ce n’était pas sa place, soit que ce n’est pas la place de celui qui lui prend sa place. Il n’y a aucune autre solution, c’est mathématique.

Veneziano dit: 21 janvier 2016 à 14h49

Je suis un garçon sérieux, D., n’en doutez pas, et demandez plutôt à Passou de qui il occupe la place ?

D. dit: 21 janvier 2016 à 14h53

De toutes façons il va falloir réformer tôt ou tard l’académie Goncourt : trop de monde, pas assez de mètres-carrés. J’y travaille depuis un moment et une solution serait d’échanger avec les locaux du Conseil constitutionnel, mais il faudrait l’inscrire au Journal officiel.

D. dit: 21 janvier 2016 à 14h56

Je ne demande rien à « Passou ». Il a suffisamment à faire que de s’occuper de ça, Jacques.
Parfois j’ai l’impression que vous planez sur un petit nuage bien loin des réalités…

Veneziano dit: 21 janvier 2016 à 14h57

Celui qui prendra votre place à la table de la RDL, D., il aura du pain sur là planche, vue l’étendue des signatures différentes !

Veneziano dit: 21 janvier 2016 à 15h02

« vous planez sur un petit nuage »

Aujourd’hui, le ciel est dégagé et je n’ai plus de shit à ma disposition…

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 21 janvier 2016 à 15h10

qui castre les rennes du Père Noel avec les dents

et toute cela fait des animaux de trait très placides du museau

JC..... dit: 21 janvier 2016 à 15h35

Quittons nous sur une remarque dénuée de toute fondation voire de fondement :

– on s’extasie sur une écrivaine nommée Edmonde, aventurière Carte de Crédit, courageuse comme tant d’autres en temps de guerre, friquée, pistonnée toute sa vie, égocentrique …
Basta les violons !

– on s’extasie sur une écrivaine nommée Eddy Beaucul, aventurière prolo minable, courageuse phiotte comme tant d’autres en temps de disette, facturable, pistonnée toute sa vie par ses amants, ego sans trique…
Basta les violés !

Et bonne soirée à vous, mes petits choux …

jem dit: 21 janvier 2016 à 15h36

« Parce que l’on verrait bien que la longévité du personnage est inversement proportionnel à son oeuvre »

Sa vie paraît plus remplie que son oeuvre, certes. Mais de nos jours, c’est à la fois la vie et l’oeuvre des écrivains qui sont légères et futiles.

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 15h40

Aujourd’hui, le ciel est dégagé et je n’ai plus de shit à ma disposition…

..hier le ciel basélour pesait comme un couvercle et t’as bu ta dernière kro

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 15h43

Mais de nos jours, c’est à la fois la vie et l’oeuvre des écrivains qui sont légères et futiles.

honk honk..dgénéral failure

Veneziano dit: 21 janvier 2016 à 15h44

jem, ne me dites pas que vous êtes un adepte du « c’était mieux avant » !

Non, pas la kro, le boug, une bière fraiche, seulement par les temps de canicule…

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 15h45

et toute cela fait des animaux de trait très placides du museau

lui santa lui a rien apporté et il en fait une djonisse

Clopine, définitivement un cas à part dit: 21 janvier 2016 à 15h47

perso j’aime bien dire « mon hôte ». Ca me fait penser à Galabru « Mon Juge », disait-il dans le Juge et l’Assassin…

Et puis, depuis le temps que je traîne mes guêtres parmi les fous, je peux, de temps en temps, m’arroger quelque prérogatives. Surtout quand je lis ce que « les autres » se permettent, niveau familiarité !!!

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 15h53

une bière fraiche, seulement par les temps de canicule…

la fille de l’orge c’est un soleil..karlos quinto a écrit des beaux trucs sur la bière..il se couchait jamais sans..un espinguoin c’est ouf quand même

D. dit: 21 janvier 2016 à 15h54

Un sondage fait dans les milieux de la droite républicaine française indique que près de 90 p.cent de sondés sont favorables à la révocation de Schengen pour se protéger de l’invasion migratoire.
2016 sera probablement l’année de l’implosion de l’Europe.
La convergence de la chute du pétrole, de la recession chinoise, du redémarrage de l’invasion migratoire aux beaux jours, de nouveaux attentats gravissimes très probables permettent de situer la fin de l’Europe Schengen et la sortie de l’Euro en septembre 2016.

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 16h00

Michel Galabru dans son plus beau rôle

il convainc pas complétement..les français savent pas faire les tueurs en série et c’est leur gloire..hou halors des pisses copies comme fourniret..bref des tueurs en série trés trés chiants..

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 16h07

l’eau du bain se doit d’être sale pour faire propre

ça s’appelle « l’eau humaine » chez les fondus dla cornu meusieu..hévidemment tout dépend de qui a trempé n’dans..si c’est dédé..c’est pas du perrier

Veneziano dit: 21 janvier 2016 à 16h08

A Edinburg, où j’étais ces jours derniers, j’ai vu des bouteilles à plus de 1000 livres sterling, D., j’aurais bien aimé…

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 16h10

galabru il est trés bon quand il fait le communiste..là putain il fait trés trés peur..c’est un peu le golème a jarry galabru..de chair et d’osse..étché homo porno

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 21 janvier 2016 à 16h17

nanmého la nuit des césars de grande misère à baroz c’est du rouge ?

jem dit: 21 janvier 2016 à 16h28

jem, ne me dites pas que vous êtes un adepte du « c’était mieux avant » !

Je suis aussi intéressé par le « il était une fois » que par le « il y a », même si ce dernier n’est pas rassurant.

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 16h29

c’est pas un mauvais fime..le teribilé français il sonne trés particulier..c’est pas du tout mais pas du tout du shakespeare qu’on prend pour un fondu dans l’fond..nous hon est pas maboule..galabru il a jamais vraiment trouvé chaussure..tiens j’laurai vu dans un fime noir..une manière de salaire de la peur..cette facilité qu’il havait au conge paye laissait réveur

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 21 janvier 2016 à 16h36

galabru il a jamais vraiment trouvé chaussure..

au théâtre peut-être, mais je n’en sais rien

Javert dit: 21 janvier 2016 à 16h42

@Mais de nos jours, c’est à la fois la vie et l’oeuvre des écrivains qui sont légères et futiles.

Ouigre. Raison de plus pour ne pas s’y intéresser outre mesure, Passoul a raison dans son refus de biographiser jusqu’à cette dame, même. Comme la vraie vie, elle est sur ce blog, très loin des geeks des bois, dont on attend surtout les biographies de ses principaux lecteurs et animateurs virtuels. Car celle de Passoul, bien trop palpable, on la connaît tous par choeur, personne ne le lâchant depuis une bonne dz d’années. A moinsse que les regards démultipliés et les suppliques adressées finissent par produire le portrait baroque d’un hôte virtuel très ‘augmenté’, par un surprenant effet de composition non vraiment voulu, comme c’est souvent le cas. Si je ne m’abuse, il faudra alors que cette biog new look ère soit néanmoins répertoriée et commentée ailleurs, à sa mort évidemment. Je suggère d’en confier le soin à edward louis à l’ancienne mode nécro… sur les blogs adjacents de ses amis et adorateurs et/ou sur les pages du Monde des Livres et de Télérama, si ces journaux de papier existent encore.

D. dit: 21 janvier 2016 à 16h50

Jacques-Emile a donné son tiercé gagnant en avertissant : « Pour le moment, dit-il, voici ma propre liste, dans laquelle je n’ai rien laissé au hasard ».
L’Éducation sentimentale de Flaubert
Le Neveu de Rameau de Diderot
Lolita de Nabokov
L’Arrêt de mort de Maurice Blanchot
Les Démons de Dostoïevski
Mémoires du cardinal de Retz
Le Neveu de Wittgenstein de Thomas Bernhard
Par-delà bien et mal de Nietzsche
Le Ruban au cou d’Olympia de Michel Leiris
Essais de Montaigne
Je partage entièrement son avis, mais je ne les aurais pas mis dans le même ordre, d’autant qu’il y en a huit que je n’ai jamais lus.

Résumons..... dit: 21 janvier 2016 à 16h51

Sim-pli-fier ! Il suffirait de classer la population en une dizaine de « classe sociale » et hop… tous la même nécro. On s’emmerderait moins à trouver le thon juste…

Résumons..... dit: 21 janvier 2016 à 16h53

Comme la plupart de ceux qui meurent on eut une vie mensongère, qu’importe une bio-nécro mensongère, hein ?!

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 21 janvier 2016 à 16h54

si ces journaux de papier existent encore

twitter leur a fait une sacrée concurrence pour parler de la télé, faut admettre

Résumons..... dit: 21 janvier 2016 à 16h55

De toute façon, vivant on s’en foutait déjà…. alors MORT ! vous pensez …

Résumons..... dit: 21 janvier 2016 à 17h02

Je ne tiens pas à choquer le bolo, cependant entre Edmonde que j’ai lu, et qui ne m’a laissé aucune impression particulière, et un bon plombier, ou un bon médecin, …. vous voyez ce que je veux dire.

La littérature, c’est très très limité, comme discipline intéressante pour l’humain standard. Distrayant. Musso, Levy, Nothomb…

Bon, il faut aussi faire plaisir aux pervers, aux spécialistes, alors on invente des « cas »….

bêrû dit: 21 janvier 2016 à 17h05

« J’ai remarqué que les écrivains nés avant guerre ont une biographie toujours intéressante par rapport ceux qui sont nés après 1945.  »

En effet ! La bio de daaphnée par exemple est passionnante

les voisins dit: 21 janvier 2016 à 17h08

18 h 02 min
l’assisté l’entretenu de pq fait rien qu’à dire du mal de la littérature sur un blog littéraire il a rien à d’autre f ou tre

William Legrand dit: 21 janvier 2016 à 17h10

Madame Verniglia :
« c’est fou le nombre d’écrivains lus par JC, au moins deux livres par jour, et qui ne lui ont laissé aucune impression particulière…
un ami est entrain de relever les bêtises, sottises, niaiseries, stupidités, fadaises, idioties, nullités, sornettes, aboiements, éructations, déjections écrites ici pendant l’année 2015 afin d’en faire une sociologique… l’éditeur est trouvé, on va rigoler au Camp à Nella de la rue Michel Fournier »

robert dit: 21 janvier 2016 à 17h10

« nous hon est pas maboule..galabru il a jamais vraiment trouvé chaussure.. » 17 h 29 min

Les gendarmes de saint-trop, un chef-d’œuvre

Résumons..... dit: 21 janvier 2016 à 17h14

Personne n’écrit de bio-nécro du type qui a grabouillé les murs de ces cavernes puantes où ils étaient obligés de vivre, les sapiens avec des poils partout, espérance de vie 25/30 ans maximum.

Maintenant, les sapiens, ils vivent fous de joie dans des immeubles avec dealer dans le hall du Rdc et ascenseur en panne. On progresse.

Edmonde. 1920, on sait encore des trucs, 1820, on connaît un peu, 1720 on commence à hésiter, 1620 le bolo peut crever tout le monde s’en fout…. et plus tu remontes, plus on divague. J’adore l’Histoire et les historiens qui sont d’excellent romanciers…

la vie ans les bois dit: 21 janvier 2016 à 17h17

Ça va comme cela Javert. Pour une fois que l’hommage est rendu à une personne qui n’est pas dans ton schéma de pensée, tu peux t’abstenir de rappeler ici, le portrait que tu as tiré de tes amis virtuels
___________ _ ____

Oui, un bel hommage . C’est rare. L’aurait-elle seulement voulu l’entendre de son vivant.

Résumons..... dit: 21 janvier 2016 à 17h18

Un blog littéraire ? Littéraire ?…. mais où ça ?… on est entre potes de maison de retraite, là…

Le RCT va jouer le championnat anglais de rugby: ça c’est grand ! Il est bon, le Mourad.

jicé dit: 21 janvier 2016 à 17h36

« des immeubles avec dealer dans le hall du Rdc et ascenseur en panne. »

Surtout à pq!
Les honnêtes gens n’en peuvent plus.
Sûr qu’avec le roy louis 16ème ça se passerait pas comme ça ,et on rigolerait bien et se moquerait pas de lui

de par le fait dit: 21 janvier 2016 à 17h38

« on est entre potes de maison de retraite, là… »

on n’avait pas remarqué

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 17h50

Personne n’écrit de bio-nécro du type qui a grabouillé les murs de ces cavernes puantes où ils étaient obligés de vivre, les sapiens avec des poils partout, espérance de vie 25/30 ans maximum.

dabord c’étaient des femmes..et c’étaient des cavernes à gros numéro..c’est un début prometteur qu’il disait l’abbé breuil

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 17h52

« chimio littéraire »

keupu en sort une comme ça tous les 15 ans entre deux il se grattent le cul

Olivia dit: 21 janvier 2016 à 17h53

Cher Monsieur Assouline,
Une femme telle que Madame Edmonde Charles-Roux ne peut rester sans biographie. Surtout si celle ci est écrite par vous, qui avez eu la chance de la rencontrer et de la connaitre.

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 17h55

Les gendarmes de saint-trop, un chef-d’œuvre

j’ai hentendu dire qu’a saint trop ils allaient ouvrir un musée du cinéma et de la police..j’ai mis baroz sur le coup pour vérifier

de nota dit: 21 janvier 2016 à 17h56

Edmonde Charles-Roux a écrit( éditons Grasset) un Guide du savoir vivre
Au bureau, au théâtre, en week-end, au café, en société, au bal, en chemin de fer, au club, en vacances, en famille, en voiture, à l’hôtel, en affaires, au magasin, au restaurant, en visite, à table, au concert, dans l’intimité, avec l’argent, avec les enfants, avec les fournisseurs, à l’étranger, en Angleterre, en Allemagne, en Suède, en Espagne , au Portugal, au Japon, en Amérique, en Chine, savoir se coiffer, se maquiller, se taire, saluer, inviter, danser, refuser, s’habiller, solliciter, apprécier, recevoir, offrir, présenter, boire, jouer.

Perso, j’aime beaucoup le savoir vivre « en chemin de fer » et « avec les fournisseurs », et si on a bien « s’habiller » rien sur « se déshabiller », pourtant… et rien sur le savoir vivre avec les écrivains! Comme si c’était facile, et puis le savoir vivre à l’étranger, rien sur l’Italie? enfin, c’est délicieusement désuet et c’est pas Despentes qui nous écrira la même chose!

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 17h57

la chance de la rencontrer et de la connaitre

« biblicman » ça sra le titre du prochain bouc de lassouline..baroz est aussi sur le coup

bouguereau dit: 21 janvier 2016 à 18h00

De toute façon, vivant on s’en foutait déjà…. alors MORT ! vous pensez …

faux..le cochon..mort..devient intéressant
c’est qu’un exemple

keupu dit: 21 janvier 2016 à 18h03

« chimio littéraire », pas de danger pour bouguereau, l’alcool ça désinfecte (quoique)

Bloom dit: 21 janvier 2016 à 18h05

A Edinburg,

Baroz, tant qu’à faire le snob, fais le bien: Edinburgh…
Ou alors, joue-là plébéienne: Édimboug, tout simplement….No Mid-Atllantic, que je disais à mes étudiants!

Dis, tu vas encore voter pour Sarko avec tous ses boys corrompus +++? Si c’est le cas, tu ferais un bon Indien…

E C-R dit: 21 janvier 2016 à 18h26

j’croyais qu’y avait aucune place pour des amis virtuels in your schéma d’pensée javert, qu t’en souffrais beaucoup, c à rin y comprend’. allez, vins don voir maman edmonde, a va t’consolé, zelle

Javert dit: 21 janvier 2016 à 18h45

« toutes choses qui en font tant un personnage qu’une personnalité de la vie littéraire, et pas seulement l’épouse du maire de Marseille, ayant convolé avec Gaston Defferre en 1973 ».

On aurait tort de réduire la vie romanesque de Mme Charles-Roux à coco chanel et au jury goncourt, etc… précisément. L’influence de son rôle auprès de Gaston D., bien qu’apparemment très discrète, fut décisive dans le premier processus de modernisation de la police de la Ve République, amorcé sous le premier septennat mitterandien, une influence encore très sous estimée par les historiens spécialisés de la question. Il est vrai qu’ils n’ont pas encore accès aux archives privées du ministre et du ministère de l’intérieur du début des années 1980, encore frappées d’embargo, mais Pierre Assouline pourrait y accéder plus rapidement, vu sa notoriété. Et là, je pense qu’il devenir super compétent pour nous révéler un aspect très enrichissant et totalement inédit de la vie de cette grande dame et de son mari de 1982 à 1984. Je crois qu’il y a pensé mais en garde le projet dans ses cartons.

la vie dans les bois dit: 21 janvier 2016 à 19h08

« Et là, je pense qu’il devenir super compétent pour nous révéler un aspect très enrichissant et totalement inédit de la vie de cette grande dame et de son mari de 1982 à 1984. »

C’est bien Javert, mais là, tu en dis trop ou pas assez sur ces archives qui montreraient qu’à Marseille Madame Edmonde Charles-Roux était maire à la place de son époux. Tu confonds pas avec le couple balkany ?

Veneziano dit: 21 janvier 2016 à 19h18

Oui, Javert, l’acte le plus marquant de Deffere à l’Intérieur, fut la dépénalisation de l’homosexualité et l’invitation à diner de l’ex taulard Jean Genet, place Beauvau. Celui-ci fut ravi de monter le grand escalier du ministère entre deux rangée de gardes républicains au garde à vous !

la vie dans les bois dit: 21 janvier 2016 à 19h22

Si c’est pour saluer Gaston, ton ancien ministre de tutelle, il faut être moins frileux, Javert, que diable !
Dis-nous ton histoire de Brutus.

Phil dit: 21 janvier 2016 à 20h34

Pourquoi n’a-t-elle pas choisi Schwarzenbach plutôt que Eberhard ? Deferre aurait trouvé l’Isabelle trop têtue à son goût. Comme l’autre Gaston, Gallimard, porté sur les lesbiennes à décapotables.

la vie dans les bois dit: 21 janvier 2016 à 21h02

Phil vous versez dans la facilité, en dessous de la ceinture. Point de soumission, forcément lesbiaan.
C’est mesquin.
Et Gaston Lagaffe ?
il aurait préféré Lara Croft à Jeanne ?

N’oubliez pas de rebrancher la radio, et sur la bonne fréquence, please.

Phil dit: 21 janvier 2016 à 21h11

Lavie, ne faites pas votre guindée descendue en télésiège et parlez nous de David- Neel, sans lien tiré du sac.
Dear bloom, ce ne peut être que dans « journal d’un attaché » ? mais je ne peux vérifier au débotté

la vie dans les bois dit: 21 janvier 2016 à 21h25

Phil, je ne supporte pas la fumée de cigare.
Je vous causerai de Una Cameron, Nives Meroi, une autre fois.

Alors vous allez nous la faire partager cette documentation sur la petite robe noire ?

rose dit: 21 janvier 2016 à 22h57

elle a été son amante bien avant d’être son épouse : ils se sont tant aimés, Gastounet et elle.

Sant'Angelo Giovanni dit: 22 janvier 2016 à 0h34


…hier,!…au soir,!…
…j’ai essayez une de ces pipes au genre presque  » bavarois « ,!…
…il faut, presque un chalumeaux, pour y engendrer le feux de pour sa fumée,!…

…Oui,!…Non,!…un parfum de tabac, pour changer l’air, un peu trop sec et froid,!…

…bien sur,!…quelques bouffées,!…pour se prémunir,!…une page à tourner,!…
…content au sublime,!…sur les champs de nos terres,!…

…Ah,!…Oui,!…la mode des jaloux sur piedestal,!…encore articulés,!…les marionnettes sur styles,!…

…les germes du profit sur l’absolu idéal d’abrutis, encore en liberté,!…partout la mauvaise herbe,…drogués d’absolu,!…
…en toutes saisons,!…l’âge à se piquer au vif,!…pour ne rien partager,!…

…des systèmes, aux amitiés à laisser tomber,!…

…encore vivantes et demeurer,!…la bête et ses hommes,!…des histoires, à deviner,!…à en rajouter,!…la classe,!…pour s’en faire foutre  » archiducalement « ,!…le moindre de mes soucis,!…

…la pipe bavaroise,!…rien de tel,!…pour se foutre de tout,!…avec un petit verre de Cointreau,!…l’inséparable hobby,!…
…etc,!…
…pas de quoi en rire,!…une fois de plus,!…
…Ah,!Oui,!…la neuvième planète,!…pour maintenir le train essoufflé…des prix nobel copier/copier des sciences en évolution,!…

…l’analyse A.D.N.,!…garder ses statues de diplomates courtisans,!…le plus en vogue la galère aux vents,!…etc,!…
…à la mode de chez-nous,!…et d’ailleurs,!…
…tous la fleur au fusil,!…( … ), pour la nation,!…
…enfin,!…le plaisir de vivre, contre vents et marée-nous en guise,!…
…la jardinières et son herboristerie d’humanisme,!…des choux, du caviar, l’étang, et ses rivières en dénivellation,!…
…pécher à mains nues,!…la truite entre les alvéoles de pierres et de sable,!…

…n’importe quoi, Dieu merci,!…etc,!…

Bloom dit: 22 janvier 2016 à 2h58

Oui, cela aurait dû, lieber Phil, mais je n’en trouve pas trace ( car je l’ai dans ma bibliothèque itinérante). Quand je serai en France en juin, j’irai passer une journée dans les archives du Maedi.
Merci!

Daaphnée dit: 22 janvier 2016 à 4h23

Très belle photo d’Edmonde Charles-Roux, Pierre Assouline . Très belle femme, en effet .
Et quel hommage !
C’est drôle comme ce choix d’image correspond au ton de votre article: lisse.

Bloom dit: 22 janvier 2016 à 4h33

Wallace & Gromit aux antipodes:
« Flock of sheep helps police end 90 minute car chase in New Zealand » (The Guardian)

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 4h52

La beauté de ce billet nécrologique de Pierre Assouline tient au fait qu’il donne de bonnes réponses à des questions qui, concernant Edmonde Charles-Roux Defferre, ne sont pas les bonnes …

Nécrologie n’est pas biographie. Le respect des convenances passe avant tout …

Il faudra attendre quelques temps pour éclairer les immenses zones d’ombre de cette maitresse femme, avide de pouvoir, navigatrice au mieux de ses seuls intérêts et de ceux de son clan….

On en reparlera ? et de Marseille, aussi ? et de Mémé Guerini, de la bande du Méditerranée et de la SFIO …?

J’en étais sûr !

Gérard-Jean dit: 22 janvier 2016 à 7h35

Avec le retour de quelques semaines d’un véritable hiver, les « pour saluer un(e)tel(le) » se multiplient sur ce blog. A la faveur des frimas, c’est toute une époque qui s’en va. Dans dix ans, qui se souviendra encore d’Edmonde-Charles-Roux, et même de Michel Tournier ? « Tant d’hommes, dont on a tant parlé, qui sont voués à l’oubli ! Tant d’hommes qui les ont célébrés, depuis longtemps disparus.  » (Marc Aurèle, « Pensées pour moi-même)

Sant'Angelo Giovanni dit: 22 janvier 2016 à 7h37


…à ce point là,!…après celui,!…de décès,!…chacun son tour,!…de Mme Claude,!…

…bon dieu,!…dans quelle église faut’il s’adresser pour tirer son coup en silence entre de beaux-draps,!…

…les couvents des immaculées conceptions, avec les tickets de rationement,!…pour nous protéger de la plèbe y cite, présidentiel majoritaire,!…
…notre corps nous appartient,!…les  » os  » instrumentalisés,!…
…bon çà va, arrête ton Couintreau de bon-matin,!…etc,!…

…je vient de manger,!…les premières patisseries, faite, par moi-même,!…
…pas mal,!…des improvisations,!…
…résultats, presque des gelées cuites,!…
…très bon, vu les ingrédients mis en pates,!…etc,!…
…envoyez,!…

renato dit: 22 janvier 2016 à 7h41

Quelqu’un peut me dire comment on appelle en fr. ces papiers que les journalistes gardent dans un tiroir tous prêts pour saluer une personnalité lorsque l’occasion se présente?

(En it. c’est « coccodrillo », et on comprend pourquoi…)

Gérard-Jean dit: 22 janvier 2016 à 7h44

Hier soir, au débat avec Cohn-Bendit, une perle de Finkielkraut. « Nous assistons, énonce-t-il, à un choc de civilisations » (air connu). Et d’ajouter : « Défions-nous des généralités meurtrières ». Le tout avec la même imperturbable gravité. Le comique sera involontaire ou ne sera pas.

bouguereau dit: 22 janvier 2016 à 7h46

En it. c’est « coccodrillo »

en fr c’est « y’a pas que des morts y’a aussi des mortes »

bouguereau dit: 22 janvier 2016 à 7h51

le cours du cochon est au plus bas..j’ai horreur de ça..quand le cochon va tout va

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 7h55

« J’avais pu lui parler, il y a quelques mois, à Gardanne où elle se préparait à la mort en gardant une inaltérable envie de partager toutes les émotions du monde. » (F.Hollande)

Il nous parle aussi, François, à la TV quand nous nous préparons à la mort …

bouguereau dit: 22 janvier 2016 à 7h58

Il faudra attendre quelques temps pour éclairer les immenses zones d’ombre de cette maitresse femme, avide de pouvoir, navigatrice au mieux de ses seuls intérêts et de ceux de son clan….

vas y balance jicé..elle a pourtant l’air d’une femme du peuple..je l’aurais bien vu en bigoudis jouant la femme de galabru

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 8h06

Bougboug, demande à tes amis marseillais, comment Defferre a pris et gardé la Mairie, Madame étant reine de l’échiquier.

Comment, tu n’as pas de ces amitiés là !?

Passou dit: 22 janvier 2016 à 8h06

Renato, Ces papiers-là, dans le jargon du métier, nous les appelons délicatement « des viandes froides ». mais rassurez-vous, ayant à peine le temps d’écrire le temps des billets dans le feu de l’actualité, j’ai encore moins celui d’écrire des billets à venir inévitablement …

Jibé dit: 22 janvier 2016 à 8h16

Oui, Passou, on sent bien que ces billets sont écrits à chaud et ne sortent pas du frigo.

Phil dit: 22 janvier 2016 à 8h31

Bloom, bien possible que cela se trouve dans un de ses nombreux recueils d’articles, sa machine à cash des années 30, malheureusement aux titres insignifiants (réveille matin, papiers d’identité etc…)
Comme disait Gaston à Edmonde en parlant du beau-frère mussolinien, « keep us updated, dear ».

bernardette dit: 22 janvier 2016 à 9h02

« elle a pourtant l’air d’une femme du peuple..je l’aurais bien vu en bigoudis jouant la femme de galabru »

Tout à fait, c’en est même impressionnant


« comment Defferre a pris et gardé la Mairie, Madame étant reine de l’échiquier. »

Par miracle, Jean-claude G est arrivé et demeure

Daaphnée dit: 22 janvier 2016 à 9h07

comment Defferre a pris et gardé la Mairie, Madame étant reine de l’échiquier.

JC va nous en faire une veuve noire !
Tsss ..

Viande froide dit: 22 janvier 2016 à 9h09

Tsé-tsé quoi ? Tant qu’t’auras pas raconté tes rapports avec ta tutelle du temps de l’ENS, t’auras rien du tout pour préparer la nécro à Jajav sur son Brutal réseau d’espionnage en Alsace-Lorraine.

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 9h13

(Jacques va bien, Bernadette ?)

Revenons au sujet : Marseille est une ville où les concepts en usage ailleurs sont inopérants. Point n’est besoin de voyage intergalactique pour ne rien y comprendre, ce qui pèse y est léger, ce qui coûte y est gratuit, ce qui est couteux ne vaut rien, ce qui est à gauche est à droite et vice versa.

Les successions mafieuses se faisaient à la régulière en y associant généreusement les partis de tous bords.

Ce qui compte à Marseille, c’est le client.

Jibé dit: 22 janvier 2016 à 9h39

« Dis, tu vas encore voter pour Sarko ? »

Tu pourrais m’expliquer la différence entre lui, Valls ou Macron, Bloom ?

Panisse dit: 22 janvier 2016 à 9h41

Quel dommage de souiller un tel blog avec les commentaires de celui qui signe JC, quel dommage !

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 9h56

Ce qu’il y a de merveilleusement terrifiant aujourd’hui, c’est que ces vies extraordinaires de privilégiés culturels aristocratiques à la Edmonde Charles-Roux Defferre, Louis Aragon ou Paul Morand, turbulences étranges qui étaient connues et admises d’un tout petit nombre, elles deviennent avec le numérique mondial totalement impossibles à reproduire !

Il nous reste, ainsi, comme successeurs de ces vies peu communes et peu recommandables : Valérie Trierweiler ou Anne Hidalgo, Eddy Beaucul l’Etranglé et Laurent Fabius ….

« Bandant » comme disait l’archer. (non, pas celui-là)

bêru dit: 22 janvier 2016 à 10h13

« ces vies extraordinaires de privilégiés culturels aristocratiques »

ueda l’omni-savant va vous traiter de stalinien si vous continuez sur cette pente

D. dit: 22 janvier 2016 à 10h29

Daaphnée, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais on est en train de taper un alignement planétaire Vénus-Mars-Jupiter-Saturne-Mercure tout a fait chiadé.
Cela aura pour nous les conséquences suivantes : une communication sur le mode de la séduction, laquelle pourra aisément aboutir à un conflit durable et destructeur.

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 10h31

Il y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas.

Ceux qui savent, ont une excuse de loyauté complice.
Ceux qui ne savent pas, n’en ont aucune.

Résumons..... dit: 22 janvier 2016 à 10h49

Une histoire d’alignement de planètes servant un seul objectif : préparer l’alunissage du vaisseau MENTULA.DD sur la planète DAAFDAAF.

Bloom dit: 22 janvier 2016 à 10h53

Will do, cher Phil.
Je compte ajouter la geste de l’étonnant Roger à mes vignettes irlandaises.

François Delpla dit: 22 janvier 2016 à 10h56

Deux précisions à propos de son père, François Charles-Roux :

– il était ambassadeur non « à Rome » mais au Vatican;

– ayant quitté précipitamment ce poste pour le secrétariat général du Quai le 20 mai 40 quand Paul Reynaud réussit à avoir la peau d’Alexis Leger, il resta secrétaire général à Vichy jusqu’à sa démission, le 28 octobre suivant, à la suite de l’entrevue de Montoire. Faisant vers 1995 un livre sur cet événement, je découvris que son rôle avait été plus ambigu qu’il ne voulait bien le raconter dans son livre « Cinq mois tragiques aux Affaires étrangères (Plon 1949) et je fis part de mes réflexions par lettre à Edmonde… qui ne répondit pas.

bouguereau dit: 22 janvier 2016 à 10h59

Ceux qui ne savent pas, n’en ont aucune

tu baises dans la haute et c’est des folles haventures qu’on veut compter « par le menu »..dans l’populo t’es une trainée et hon préfère pas savoir

bouguereau dit: 22 janvier 2016 à 11h01

ces billets sont écrits à chaud

C’est que le charme opère encore ..

lassouline nous rejoue lune froide mais à monaco

bouguereau dit: 22 janvier 2016 à 11h04

l’islamisme sur fond mafieux

tu tagues un turban esplosif pour recycler les affiches pieuvre et nez crochu..

Résumons..... dit: 22 janvier 2016 à 11h14

Que manque t il à l’Europe, pour exister, sinon un Grand Projet ?

Si les nations patafiolles qui la composent, agglutinées comme mouches à miel autour des perdants de 1870, WWI, WWII, Frankreich und Deutschland sont d’accord… en avant !

Partageons-nous, humanistes européens, les continents restant, comme au bon vieux temps : colonisons l’Arabie pétro-saoudite d’abord, puis tous les autres sympa genre Oceania et Asia !

Et mettons nous d’accord : on laisse America Maduro PleinSud aux Ricains, et le limes Russes aux Popov.

Sinon, l’Europe des écrans plats … et Willkommen Refugees, c’est foireux ! Guerroyons, mes frères, guerroyons ! Vive le pétro-jihad !

Hadrien dit: 22 janvier 2016 à 11h19

Ne manquent plus que les considérations du p’tit Court qui va encore nous en sortir une bonne

Phil dit: 22 janvier 2016 à 11h24

M. Delpla, Edmonde n’est plus, peut-être pouvez-vous livrer ici quelques-unes de ces ambigüités par vous trouvées qui auraient fait tourner l’huile de l’aïeul marseillais ?
Bloom, vos vignettes sont un livre ?

Phil dit: 22 janvier 2016 à 11h40

Félicitations, dear bloom. Une idée pour le prestigieux Passou qui salue beaucoup ces derniers temps…(restez vivant !)

cmr17 dit: 22 janvier 2016 à 11h48

J’ignore si Madame y fut pour quelque chose, mais on ne remerciera jamais assez Deferre d’avoir permis au CMR17 de naitre et d’exister 15 ans. Politique culturelle digne de ce nom, inimaginable aujourd’hui puisque sans retour sur investissement dans les votes, qui a abouti par le choix d’un directeur éclairé à une antenne de renom International, avant qu’elle ne soit sacrifiée sur l’autel de l’élargissement prétendument mondial.
Ceci était bon à rappeler.

Bloom dit: 22 janvier 2016 à 12h08

Passou a déjà le premier des 3, Phil. Le second est chez le graphiste.
Pour le reste, c’est le karma : »One day you’re alive, the next day you’re dead », comme l’écrit Auster dans The Invention of Solitude.

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 12h10

1/CMR17, c’est quoi ?
2/votre « Deferre » ? C’est DEFFERRE, le Vieux Port de Marseille ?….

croquignol dit: 22 janvier 2016 à 12h34

C’est pépère le boulot de Passou en ce moment: il ouvre la radio le matin, il note le nom du mort ou de la morte du jour, il sort ses fiches toutes prêtes et pond un billet vite fait!

Sacré Passou!

défenseur des droits du tôlier dit: 22 janvier 2016 à 12h37

13.34 mais non, il a déjà esspliqué qu’il faisait pas dans les viandes froides, faut lire et le croire, hein !

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 12h37

Objectifs du CMR 17
Fondé à Marseille en 1971, avec Roger Duchêne pour président et Arnaud Ramière de Fortanier, directeur des archives de la ville pour secrétaire général, le CMR 17 (Centre Méridional de Rencontres sur le XVIIe siècle) s’est proposé d’intéresser le grand public à cette partie de notre patrimoine culturel, appelée le Grand Siècle au temps de sa faveur, aujourd’hui sinistrée et en voie de disparition dans la mémoire collective. »

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 22 janvier 2016 à 12h39

La mémoire qui flanche, le générique de fin de Santa Barbara c’était pas un truc qui disait à peu près ma plus belle histoire d’amour c’est vous ?

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 12h50

Croquignol,
Vous faites fausse route… !

Pierre Assouline, notre cher Taulier, le Phare de nos pensées, l’Hôte de ces bocages toxiques, ne laisse désormais plus rien au hasard. Il en a assez d’être à l’écoute de France Info ou BFM pour rédiger « à chaud » ses ‘Pour Saluer’ un cadavre !

Sa décision est prise, Edmonde est la première…il planifiera.

Je n’aimerai pas faire partie du jury, actuel et passé, du Goncourt, les jurés tremblent après la disparition d’Edmonde, la veuve noire ! quel sera le prochain ….?

Drouant a peur !

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 12h56

« L’état d’urgence sera prolongé jusqu’à ce que l’on puisse se débarrasser de Daech » (Valls)

Ce type est fou ! Fou à lier !….

La vie de Daech sera longue, l’urgence est une situation singulière, eh c.onnard !

DHH dit: 22 janvier 2016 à 12h58

A notre époque où tout est ouvert aux femmes et notamment les postes de pouvoir , Edmonde Charles Roux me semble avoir représenté la dernière survivante du modele ancien des femmes de pouvoir ,De ces femmes de stature aristocratique , ultraélégantes ,à la conversation brillante nourrie d’une culture et d’une intelligence exceptionnelles ,qui pesaient sur la vie politique de manière indirecte ,par leur influence sur leurs familiers et leurs réseaux et par leur par aisance à mettre en rapport des puissants dans un cadre mondain et raffiné, et y présidant à la maturation des grandes décisions ;De ces femmes dont on disait qu’elles étaient des Egéries ,ce qu’elle a vraisemblablement été aupres de Deferre dans ses rôles de maire de Marseille, de Ministre de l’intérieur ,et d’homme d’influence auprès de Mitterrand
En France on peut ranger parmi les derniers spécimens connus de cette espèce aujourd’hui disparue Suzanne Cremieux ou Madame des Portes ,
Ce profil est esquissé dans le Guépard où on nous dit qu’Angelica devint une des plus vipérines égéries du monde parlementaire né du RIsorgimento
Qui se souvient de cet article de feu de Vianson Ponté ,dans ses livraison s un peu décalées du samedi autrefois dans le Monde , où il imaginait le dejeuner qu’avait voulu offrir un président, pour rencontrer quelques intellectuels choisis et dont la la femme d’un de ses ministres était l’organisatrice ?
Son nom dans ce billet évidemment purement imaginaire :Adrienne- François- Blond

François Delpla dit: 22 janvier 2016 à 13h03

@ Phil 22 janvier 2016 à 12 h 24 min

Charles-Roux laisse entendre qu’il démissionne en raison de Montoire… tout en stoppant curieusement son récit le 21 octobre 1940, soit trois jours avant cette rencontre du 24. Des six jours qui la séparent de sa démission il ne dit pratiquement rien. Le lecteur a tout loisir de penser qu’il désapprouve le remplacement de son ministre, Paul Baudouin, par Laval, survenu le 28, voire qu’il a été purement et simplement remercié par le nouveau ministre, pressé de placer des hommes à lui (sa démission a lieu le 30 et non le 28, comme écrit par erreur plus haut… enfin, ici, plus bas).

En réalité, le très honorable haut fonctionnaire s’est rendu coupable d’une fausse nouvelle alarmiste ! Certes pour la bonne cause. Affolé par Montoire, il a le soir même, avant d’avoir reçu la moindre information, télégraphié (ou laissé un fonctionnaire de son ministère, non repéré à ce jour, télégraphier) à son ambassadeur à Madrid, que le gouvernement français allait délibérer le jour même sur la proposition d’une entrée en guerre aux côtés de l’Allemagne, que Pétait et Baudouin étaient contre, mais Laval et Darlan pour. Bref, il y avait le feu, et La Baume, l’ambassadeur à Madrid, devait le dire à son collègue anglais Hoare, ce qu’il fit… afin d’obtenir un menaçant rappel à l’ordre de Churchill, ce qui eut lieu.

On comprend que les deux responsables du bobard bien intentionné, Baudouin et Charles-Roux, n’aient pu faire de vieux os au ministère.

Détails ici :

http://www.delpla.org/IMG/doc/Montoire.doc

NB.- Je ne déduis rien de la non-réponse d’Edmonde. Tout au plus la rapprocherai-je de ce que Passou nous dit de son peu de goût pour les mémoires et les biographies personnels.

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 13h11

« La nuit où M Gaston Defferre est mort, j’étais Officier de Garde à l’Etat Major (OGEM) des marins pompiers de Marseille. Nous avons été mis au courant tardivement par le médecin personnel du maire de Marseille, le docteur J.L. Sanmarco. Je m’attendais donc dès le lendemain à devoir fournir des indications sur le déroulement de l’intervention des marins pompiers (arrivée sur les lieux, matériel et personnel engagé, écoute des bandes d’enregistrement radio…), mais rien de cela, comme si les conditions de la mort d’un responsable politique de premier plan devaient rester confidentielles…. » (discussion WIKI)

Cherchez la femme ……

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 22 janvier 2016 à 13h17

François il voulait pas faire canoniser Marie-Antoinette ?

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 13h31

Ceux qui ont croisé Passou après le refus de Charles-Roux Defferre de lui accorder toute sa vie, en biographie, témoignent.

« Il était comme halluciné ! Il marmonnait, je la veux , je la veux ! »
« Comment peut-elle ? Comment ose t elle me refuser ? A moi !!! »
« Je l’aurai ! Par Gastounet, je l’aurai, la sal… Elle me le paiera ! »
« Bon dieu, mais c’est pas vrai ! Après le mal que je me suis donné ! Les cinq à sept lugubres, les sourires simulés, on ne mis reprendra plus … Ah ! Maudits jurés … »

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 13h46

GRAND CONCOURS HISTORIQUE VIRTUEL

Bonjour !
Notre question est la suivante :
« SI VOUS ETIEZ REVOLUTIONNAIRE, AURIEZ VOUS COUPE LA TÊTE DE » :
– LOUIS XVI (Tapez 1)
ou
– NICOLAS SARKOZY (Tapez 2)

Question subsidiaire :
« SI CELA ETAIT POSSIBLE, RESSUSCITERIEZ VOUS »:
– JEAN SEBASTIEN BACH (Taper 3)
ou
– DAVID BOWIE (Tapez 4)

DHH dit: 22 janvier 2016 à 13h47

Les Viandes froides :Ces articles nécrologiques attendent sagement que vienne leur heure leur dans les tiroirs de leurs auteur et peuvent ainsi être publiés des que la « triste nouvelle » est annoncée.
Mais si le décès prévu se fait trop attendre, elles appellent une mise à jour à laquelle procèdent de temps en temps les auteurs, qui selon la formule habituelle, filant cette métaphore peu ragoutante, disent alors qu’ils rafraîchissent les viandes froides .
Le décalage entre le moment de l’‘ecriture et la date utile peut avoir des effets cocasses ;je me souviens d’une nécrologie parue à chaud dans le monde ,signée par un journaliste dont on nous précisait qu’il était mort quelques mois auparavant

Phil dit: 22 janvier 2016 à 14h05

Merci M. Delpla pour la chronique perdue plus ou moins volontairement de ces journées particulières. Les mémoires de l’ambassadeur Charles-Roux que vous citez sortiront des presses de « plon » dès 49, un certain empressement. combien de temps avez-vous mis pour retrouver les témoignages de ceux qui les effacent dans leurs mémoires..

roro dit: 22 janvier 2016 à 14h11

JC….. dit: 22 janvier 2016 à 13 h 56 min
l’état durgence à pq ça doit être très-très difficile à supporter
enfin s’il était levé , vous pourriez pas vous empêcher de râler comme d’hab contre les socialos (évidemment vous ralez jamais contre nab e sa cour de truand et médiocres) en disant qu’il faut le maintenir

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 14h17

Enfin, roro ?! N’avez vous pas deviné que j’étais touspourrisphile ? Et que l’Agité de Neuilly ne m’amuse même plus ….

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 14h21

« Mort d’un grand éditeur anglais George Weidenfeld,entrepreneur audacieux au flair très sûr, gentleman mitteleuropéen ».

On attend la fiche sortie du frigo après la dernière touite, elle commence à se faire attendre !

Sergio dit: 22 janvier 2016 à 14h22

JC….. dit: 22 janvier 2016 à 13 h 56 min
La vie de Daech sera longue

Pi toutes manières ça peut toujours repousser, comme dirait Attila…

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 14h24

Mon clone arrive, je m’éclipse !

Bonne nuit petits choux européens ….
(on ne dit plus « de Bruxelles »)

JC..... dit: 22 janvier 2016 à 14h26

@ »je me souviens d’une nécrologie parue à chaud dans le monde ,signée par un journaliste dont on nous précisait qu’il était mort quelques mois auparavant »
Très drôle, DHH…;-), ça c’était de l’anticipation post mortem ! Du grain à moudre pour le futur roman augmenté du golem gambergeant du chapeau sur le pont St Charles.

bouguereau dit: 22 janvier 2016 à 14h39

ne dites pas « Mon clone arrive, je m’éclipse ! » mais je suis un astre avec satelitte

bouguereau dit: 22 janvier 2016 à 14h41

Pi toutes manières ça peut toujours repousser, comme dirait Attila…

atali met à jour sa viande froide lui même..

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