de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Edmonde Charles-Roux

Pour saluer Edmonde Charles-Roux

« Ah, Edmonde, quelle « bio » si tu voulais bien !… ». S’ensuivait généralement un long soupir, le mien car elle se contentait de sourire. On savait que ce serait non. Pas question. La réponse muette était aussi rituelle que la question depuis des années, lors des déjeuners mensuels des Goncourt chez Drouant, le plus souvent après qu’elle eut raconté sans effort de mémoire mais avec une précision étonnante, un franc-parler réjouissant tout juste bridé par le souci de discrétion vis à vis des morts comme des vivants, et un talent inentamé de portraitiste, quelque anecdote sur un événement auquel le destin l’avait mêlée. Et il y en eut, tant historiques, politiques, artistiques que littéraires. Ils se bousculent dans la mémoire au moment où l’on apprend sa disparition à 95 ans chez elle à Marseille.

Sa vie, c’était son œuvre même si, contrairement à Oscar Wilde, elle ne songea pas à répartir consciemment talent et génie entre l’une ou l’autre. Elle avait bien une œuvre comme il sied en principe à un écrivain, marquée par quelques balises : un grand roman sicilien sur fond de drogue et de mafia tiré d’un fait divers auquel elle avait assisté dans sa jeunesse (un petit vendeur de jasmin assassiné par jalousie par un notable américain fils d’immigrés sisciliens, candidat à la mairie de New York) qui lui valut le Goncourt 1966 (Oublier Palerme), une ambitieuse biographie dans laquelle se nichait en creux son propre reflet (Isabelle Eberhardt), un portrait casse-gueule d’une grande dame pas facile (L’irrégulière, Coco Chanel documentée par Paul Morand), une poignée d’autres. Tout en leur rendant justice, une biographie d’Edmonde Charles-Roux les aurait intégrés à un parcours hors-pair dans le siècle. Regrets éternels, les miens. Car si ses archives sont bien quelque part, son témoignage, sa voix, sa présence rayonnante manqueront pour rassembler les morceaux du puzzle.

Indépendante, curieuse, irrévérencieuse, sobre, empathique, raffinée, ardente, insoumise, courageuse, frémissante, cosmopolite, la conviction faite femme, élégante en toutes choses, cette méditerranéenne témoignait de ce qu’une grande bourgeoise, élevée sous les lambris des chancelleries à Saint-Pétersbourg, Istanbul, Le Caire, Prague, Londres, Rome, éduquée par les meilleurs maîtres, pouvait s’accomplir en aventurière sans rien renier de ses origines ni de sa personnalité. Ce qui ne l’empêcha pas de rompre avec son milieu, son frère ayant épousé l’autel et le trône, et sa soeur le chef de cabinet du comte Ciano, ministre des affaires étrangères de Mussolini.

Imaginez l’adolescence dans le cadre majestueux du palais Farnese à Rome où son père est ambassadeur de France. Puis la guerre. Etre une femme de ce milieu-là, avoir 20 ans en 1940 et s’engager dans la Légion étrangère comme infirmière ambulancière au 11ème régiment étranger d’infanterie, être blessée en secourant un blessé, continuer après l’armistice en entrant dans la Résistance au réseau Brutus regroupant des socialistes des Bouches-du-Rhône, retrouver la Légion à la Libération au moment du débarquement en Provence en août 1944, être attachée à l’état-major du général de Lattre de Tassigny, être à nouveau blessée lors de la campagne d’Autriche, recevoir la Croix de guerre et la Légion d’honneur à titre militaire, se battre encore mais dans le civil cette fois au début des années 50, après avoir fait ses premières armes à Elle, en prenant la rédaction en chef du magazine de mode Vogue qu’elle révolutionne par les signatures littéraires et artistiques qu’elle y fait entrer, par ses idées graphiques, par ses audaces surtout, la dernière lui valant d’en être exclue par les propriétaires américains en 1966 : elle avait osé imposer un mannequin noire en couverture, ce que la direction du magazine finira par accepter… vingt ans après ! Edmonde était convaincue qu’on avait également voulu lui faire payer sa fidélité aux communistes Aragon et Triolet. La femme de lettres prend alors le relais de la journaliste. Des livres, une élection à l’Académie Goncourt dont elle deviendra la présidente, toutes choses qui en font tant un personnage qu’une personnalité de la vie littéraire, et pas seulement l’épouse du maire de Marseille, ayant convolé avec Gaston Defferre en 1973.

On lui prêtait nombre de conquêtes tant auprès d’hommes que de femmes, du peintre Derain dont elle fut un modèle au jeune colonel Kadhafi en passant par la comtesse Pastré, Orson Welles, Maurice Druon dont elle fut l’un des nègres pour l’écriture de sa saga romanesque Les Rois maudits, et… Il est vrai que son charme étant irrésistible bien qu’elle fut recrue d’années, on imaginait sans peine ce qu’avait été son pouvoir de séduction. On comprend qu’elle ait toujours refusé d’écrire ses mémoires. Quand il y a trop à dire sur trop de monde, il vaut mieux se taire, surtout quand on n’a jamais pratiqué la langue de bois et que les zones d’ombre subsistent. Edmonde, c’était un style, une allure, un goût, un ton. Une femme, quoi. Mais quelle ! Ce que son père lui avait reproché :« Tu vis comme un homme ! » Il est vrai qu’elle était caporal d’honneur de la Légion étrangère.

 

 

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commentaires

609 Réponses pour Pour saluer Edmonde Charles-Roux

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Peut-être certains d’entre vous ont-ils des résidences en Picardie (bien que la Vallée de Chevreuse me paraisse plus probable) ? Dans ce cas, vous pouvez encore visionner le documentaire « des racines et des haies », qui quitte la Normandie et élargit ainsi sa diffusion : le mardi 26 janvier 20 h 30 à Hanvoile, le 1er février à Blargies, le 3 février à Gaudechart, entrée libre et gratuite dans les salles des fêtes correspondantes (dans la limite des places disponibles, of course). Entrée interdite au porc que rôle est, ainsi qu’à Lucien Bergeret.

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Je me demande comment la photo illustrant le Golem, à côté, a pu être prise. Nous, à Prague, on s’est levés à 4 h 30 du mat’ pour être seuls sur le Pont Charles. Eh bien, quatre ou cinq japonais nous avait quand même précédés… Et dès 7 h, boum ! Jusqu’à la nuit noire voire au-delà, c’est un flot ininterrompu…

Phil dit: à

Clopine, Prague a privatisé le pont Charles comme le Louvre la cour carrée. Si des Chinois riches ont payé, le pont charles est dégagé des touristes et passou prend sa photo parce qu’il connait des Chinois riches.

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Phil, merci pour cette délation : je l’avais imaginé, je le pressentais, je le redoutais. Après avoir oublié la Belgique au profit de sombres lacs suisses, voici notre hôte en connection avec de Riches Chinois ! Pente aussi inéluctable que celle qui a mené Brigitte Bardot des robes Vichy de sa jeunesse à son soutien actuel au F.N.. On commence par livre Le Lotus Bleu, on continue par un bio d’Hergé et on finit soudoyé par des Chinois.

Soupir.

Bergeret, le porc qui rôde dit: à

@ »Peut-être certains d’entre vous ont-ils des résidences en Picardie (bien que la Vallée de Chevreuse me paraisse plus probable) ? »

J’y ai encore deux résidences. Tout Picard que j’étais (à Arras) j’étais un bon apôtre, et je faisais claquer mon fouet, etc. Maintenant, je me terre plus souvent près de Port Royal des Champs, pas loin de Choisel, ce serait plus facile, sûr. Venez donc faire montrer le visionnage. Je pourrais vous avoir une salle des fêtes à St Lambert des Bois, même si j’y suis pas le bienvenu pour le voir, ça fait rien.

Gogolèmes dit: à

‘donc si lassouline est mort..c’est récent’

Pfft, lebougre…, ça fait un bail qu’il est refroidi, tu le savais pas qu’on te faisait croire ici que le taulier était toujours le même ? Lurette que nous aut’, les robots, on a pris les commandes et kon a écrit la nouvelle histoire du golem à sa place. T’as pas d’gros bon sens ou d’discernement ou quoi, là ? arrête la picole.

LucienBergeret dit: à

 » Entrée interdite au porc que rôle est, ainsi qu’à Lucien Bergeret » (clopine)

—————–

Pas de problème !

Puis-je ajouter que la sublime finesse de « porc que rôle est » m’enchante?

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

et les québécois ont voilé de noir leurs frigos, c’est beau

cluedo dit: à

Peut-être certains d’entre vous ont-ils

ché pas si c’est bin françoué c’te tournure-là, j’aurais puto mis ‘d’entre vous avez-vous’, ç’aurait créé + d’enthousiass

Rayon jambon dit: à

Clopine, au frigo!

Daaphnée dit: à

Tous ces cadavres à empaqueter .. et certains sont encore tièdes, pfff !
Bien évidemment, on va taire le nom des suivants .. sinon ils mollissent.
Bon .
Ce sera « Le mystère de la chambre froide  » mais on n’a pas encore les auteurs ..
Question : qui s’y colle ?

roro dit: à

Rayon viande froide dit: 22 janvier 2016 à 15 h 16 min
DHH planquée au fond du frigo entre la rate et les rognons sait tout.

Daaphnée elle peut le dire

Jibé dit: à

Quand la biographie est trop lisse on recherche toujours les traces du lifting !

Sergio dit: à

croquignol dit: 22 janvier 2016 à 13 h 34 min
la radio le matin

Ca fait juste… Il y a une alternative, hein ! Et là ça peut en laisser, des délais… Faut faire un diagramme PERT, quoi ! On est sûr d’être dans les temps…

Daaphnée dit: à

le dire

Tataratata !
Je ne dis rien, rien du tout . Je mène l’enquête.
Avec Paul .
Et on va interroger Regis .

Jibé dit: à

Despentes est sur la mauvaise pente et Pivot tremble !

Daaphnée dit: à

Sergio aussi mène l’enquête .
Avec des trucs hyper-sophistiqués .

Daaphnée dit: à

Bon, Jibé, il faudrait vous décider !
Ou vous enquêtez ou vous faites le badaud .

al-bukhari dit: à

« Ah, Clopine, quelle « bio » si tu voulais bien !… ». soupir

Daaphnée dit: à

Ah mais c’est que Clopine renifle, hume de la truffe, flaire le rat musqué !

Daaphnée dit: à

( au fait, U., ce truc .. de manger le foie, le coeur, le tout noyé dans la graisse .. ne serait-ce pas un reste de pratiques anthropophages ? )

bouguereau dit: à

un diagramme PERT, quoi ! On est sûr d’être dans les temps…

tu plaides en secret pour des designs intelligents..

bouguereau dit: à

ne serait-ce pas un reste de pratiques anthropophages ?

on est loin d’avoir tout mangé

bouguereau dit: à

Ah mais c’est que Clopine renifle, hume de la truffe, flaire le rat musqué !

hon dirait une bio mais de sa vie future dans les bayous du pays dbray

Daaphnée dit: à

ça dépend .
Certains n’ont que le goût des bas morceaux ..

bouguereau dit: à

si des morts il n’était permis d’en dire que du bien chez les romains..c’est qu’ils avaient les moyens de vous faire chier..

bouguereau dit: à

si des morts il n’était permis d’en dire que du bien chez les romains..c’est qu’ils avaient les moyens de vous faire chyer..

Sergio dit: à

Daaphnée dit: 22 janvier 2016 à 17 h 02 min
Avec des trucs hyper-sophistiqués .

C’t-à-dire que… Il y a un Nothomb (elle le fait exprès, non ?) qui m’avait bien plu… Mais c’est que du métal, hein ! Brossé, quand même…

Daaphnée dit: à

Pas que chez les Romains ..
Ici, tout le monde se méfie des morts ..

et voilà le travail dit: à

« Clopine renifle, hume de la truffe, flaire le rat musqué » !daaphnée 17h10

ueda drague une autre qu’elle,daaphnée fait sa crise de méchante

applaudissons dit: à

 » ne serait-ce pas un reste de pratiques anthropophages ? « )

sans blague elle a trouvé ça toute seule

Sergio dit: à

Ha ben voilà ! On a encore oublié Ferdine… Des rêves entiers ! La flotte du Styx… Des embarquements extraordinaires ! Dans Guignol’s band et dans le Château…

Hadrien dit: à

rayon viande froide : bouguereau !

Hadrien dit: à

« mémère » chez Sergio : vocifère Lucy faut s’yfaire et Lucifer

un candidat au Goncourt ? dit: à

Le logeur des terroristes de St Denis a écrit au procureur. Il ne veut pas être un « bouquet missaire ». Une prose fleurie, n’est-elle pas ?

Chaloux dit: à

« Vignette ».

Bloomy, pas plus loin que la brochure!

christiane dit: à

« Il arrive à Edmonde d’être noire, inquiète, inquiétante. Tout son visage se plisse alors en étoile autour de l’entre-deux-yeux. Son regard devient absent et froid. J’ai peur d’elle dans ces instants-là, et des coups qu’elle peut porter. Peut-être l’amitié ne doit-elle pas éliminer tout danger de la relation qu’elle nourrit : elle s’affadirait, à devenir tout à fait inoffensive. Ce masque de toutes les méfiances et menaces, c’est souvent l’âge qui nous le sculpte. Aux femmes surtout. Tout se passe comme si, voyant ses traits s’installer dans cette expression nouvelle, chacun s’employait à la justifier de l’intérieur. Edmonde a échappé à cette fatalité parce que sa vraie nature la pousse à rire et à séduire. À rire pour séduire. Il faut l’avoir vue arriver, en Provence où elle est le mieux elle-même, à un dîner. Son œil brille du plaisir qu’elle se promet de la soirée, mais dans le même temps il voit tout, il a tout vu. Le cyprès crépu, le gravier tueur de chaussures. Edmonde est la grâce même, et la curiosité, et la mémoire : épisodes familiaux et professionnels n’ont pas de secret pour elle. Elle boit un doigt d’alcool. Mais déjà elle prépare son terrain, savoure l’histoire qu’elle va conter. Un écho d’accent nuance sa voix, pimente le récit qui commence. Commence-t-il ? Non, Edmonde attend encore, guette l’attention et ne se décide qu’à coup sûr à débobiner le fil de la conversation. Elle se sait le charme même et en use. Elle pourrait avoir appris autrefois dans le salon bleu de Verrières ce savoir-faire, ce savoir-dire. Elle y a ajouté de la candeur. Elle n’a pas l’air de vouloir briller, elle est naturelle. J’ai observé Louise de Vilmorin dans ses entreprises ; il y avait dans son art un peu trop de tout : originalité, accent, trouvailles, tournures presque paysannes, c’est-à-dire très château, les doses étaient toujours forcées. En elle, l’âpreté tournait au pathétique. Edmonde, au contraire, desserre les doigts, garde la main légère. Quand elle s’installe dans la royauté éphémère d’un soir d’été, elle est irrésistible… »
François Nourissier – À défaut de génie – Gallimard

JC..... dit: à

Hadrien dit: 22 janvier 2016 à 18 h 07 min
« rayon viande froide : bouguereau ! »

rayon viande faisandée : Hadrien, l’Empereur du Rien !

JC..... dit: à

Rayon viande froide sur étagères, impossible de m’y retrouver ! Où est passé « Oublier Palerme » ?

Je ne sais pas comment vous êtes organisé, mais, entre la dimension des livres, le sujet, la collection, les thèmes, les auteurs français ou étrangers, l’ordre alphabétique, rien ne marche, rien ne tient bon.

Ma bibliothèque, 130 mètres en développé linéaire, est un foutoir territorial ingérable. Elyséen …. !

JC..... dit: à

Un érudit bibliothécaire pourrait-il nous dire comment procédait le grand* Giacomo Casanova chez les Bohémiens pour gérer la bibliothèque de son employeur ?

(*1m87, notre Don Juan…. Certes, 5 cm de moins que Louis XVI (1m92) mais un nombre de saillies forcément supérieur !)

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…et, vos pratiques nocturnes,!…pas sûr que je veuille changer de format sur toile,…

…ma préference, du 60 X 120 cm,!…
…ou, 120 X 120 cm,!…déjà peint, mes alchimies de la pensée,!…c’est contraster, comme du thon à l’abricot,!…pour un  » échiquier « , déformer à sa guise,!…qui sort de notre poche,!…
…pour la famille ré-publique,!…en leurres,!…tout ces fous-cons en liberté,!…
…s’habiller transparent,!…un plus de plastique bio-recyclé,!…
…le génie çà ne s’invente pas,!…
…savoir discuter,!…et tempérer sa gorge,!…pour irriger son bande à soie de velours,!…
…la force, au dessus de l’évenement,!…

…ou ces steaks à la moutarde,!…quelle fumée,!…
…Oui, mais j’aime çà,!…quand la viande est très cuite, avec la moutarde maille que maille à l’Ancienne,!…et là, vous n’hésitez plus à vider une bouteille,!…

…encore, mieux, quand vous vivez seul,!…
…aucune, formule de savoir vivre à adopter,!…
…à ne pas prendre, toutes les saucisses à poils sur poêle

…je vais, bientôt changer,!…pour un format, plus classique,!…de toille à peindre,!…Non, point de vernis à la moutarde,!…
…une distance, entre les pinceaux, et la cuisine,!…of course,!…

…pas de quoi, ressusciter les morts,!…
…avec de la moutarde à la Cola,!…
…arrête de boire,!…avec 70 Kg,!…etc,!…
…envoyez,!…Go,!…

JC..... dit: à

N’oublie pas, Gianni ! Pas plus d’un tonnelet de Nero d’Avola à 15°, par jour …

JC..... dit: à

Pour en revenir au sujet, c’est à dire la nécrologie d’Edmonde Viande-Froide en attendant un autre décès people qui nous en libèrerait.

Comment ne pas être admiratif, en ces temps barbares où une piétasse professounnette et Indigène de la République se permet d’insulter à la TV nationale un de nos plus grands philosophes vivant Finkie la Mimique, lorsque Passou aligne les éclats de vie d’un maitresse-femme comme l’Edmonde !?

C’est pas Clopine qui aurait une vie pareille, c’est dur de faire l’Edmonde ! Dur, aujourd’hui …

Parce que, née la cuiller en or là où il faut, famille de haute notabilité, cadre de vie changeant, magnifique éducation, européenne dans le seul sens valable du terme, fréquentation du beau monde d’alors, notre Edmonde pouvait tout se permettre. High Society oblige ! HS….

Il vaut mieux naitre et croitre comme cette star du People Business, Edmonde Charles-Roux Defferre, que démarrer guetteur à la Courneuve avec comme fin de carrière, dealer d’immeuble ou steack trop cuit dans une bagnole volée …

Les mérites de notre Edmonde a faire Cocotte pour les cocos à la fête de l’Huma s’en trouvent dépréciiés, idéologiquement parlant.

La classe d’où tu sors, elle te garde, elle t’aide, elle te défend, elle t’admire, elle te flatte et te protège, même après la mort !

Bourdieu de Bourdieu, mais c’est bien sûr !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…n’oublie pas J.C,!…

…du thé, du thé,!…et des diversions, pour vous faire battre le coeur,!…en démesure,!…

…mission accompli,!…hormis les thons aux abricots,!…
…toujours en vergue,!…à nous rettaper, l’orgie nationnale, pour se goinffrer du sang, du blé, et des valeurs nationnal,!…

…tu n’aura pas, entre autre,ni,…ma liberté, mon égalité, ma fraternité,!…
…parce que, les français,…sont gouvernés par des têtes de « Turcs « ,!…surtout, au faits, que les riches, ne sont pas pauvres, et les pauvres un peu plus,!…comme des soumises aux harems du grand Turc,!…

…Non,!…même hors châteaux,!…le seul châteaux c’est moi,!…
…c’est fermer, pour tout le monde,!…
…la France, l’Europe,!…dans un bordel,…arabe,…par connivences,!…
…du fric, pour des maquereaux juifs,!…
…par personne ténnue interposée,!…
… » je t’aime, moi non plus « ,!…
…etc,!…Bip,!Bip,!…Ah,!Ah,!…

JC..... dit: à

Après Madame de Staël, Olympe de Gouges, Sophie Comtesse de Ségur, Anna de Noailles, Madeleine de Scudéry, Simone de Beauvoir, il nous restait l’illustre Edmonde Charles-Roux du Vieux Port.

Hélas ! Hélas ! Hélas …. c’en est fini. Qu’elle repose en paix.

al-bukhari dit: à

Convoqués par l’excellent Finkielkraut, deux intellectuels présentés comme philosophes déroulent ce matin un discours aussi plat que prévisible (Foessel, Conte-Sponville).
C’est une pensée de faible intensité, frappée d’asthénie et alignant avec force (une force un peu comique) des considérations d’une parfaite trivialité.

La semaine précédente, c’était AF lui même qui tentait de mettre à l’épreuve Levinas compte tenu des utilisations les plus dérisoire qu’on en trouve faites dans le discours médiatique.
« L’autre, c’est les Migrants, Vivent les Migrants, Hospitalité inconditionnelle! »
Les deux jeunes philosophes invités étaient des instrumentistes virtuoses, capables de levinasser à la clarinette ou à la contrebasse, ad libidum…

De leur propos sur ce grand penseur (qui est parfois à hauteur de Heidegger lorsqu’il oppose l’éthique à l’ontologie comme philosophie première) il ne ressortait rien dès lors qu’on se penchait sur les problèmes de l’époque.
Son attitude hyperbolique rendait impossible une pensée politique véritable.

Au titre de l’émission « Emmanuel Levinas et les préoccupations de l’heure », on pouvait répondre par le mot appliqué naguère à Descartes pat Jean-François Revel:
Levinas, inutile et incertain.

(Le seul domaine où Levinas ait quelque chose de politiquement profond à proposer, c’est le destin du peuple juif (Difficile Liberté, etc.)
Il est vain de vouloir de « séculariser radicalement, comme un philosophe parmi d’autres, il y toujours derrière le philosophe l’expérience du Sinaï…)

D. dit: à

Ce qu’il faudrait c’est qu’il invite Ueda-Zhu de la République des Livres, qu’on se rende bien compte de la différence.

bêrü dit: à

« ce grand penseur  »

c’est vous le grand penseur soyez pas modeste

bêrûû dit: à

10 h 39 min

Absolument! Tout à fêêt!

Chaloux dit: à

A propos d’Edmonde, il faut noter que sa nécrologie était prête depuis un demi-siècle.
Quel critique avait écrit :
« Oublier Palerme? C’est fait. »

Javert dit: à

10.23, plat… certainement, hamlet ou abdelkader, mais pour une fois, j’ai tout compris du début à la fin, vu mon niveau de terminale philo pas terminé ; trouvé qu’AF, gentiment mouché sur son déclinisme, se bonifie en s’effaçant, devient plus supportable avec le temps. Sinon, foessel, comte sponville ou autres philosophes de médias pseudocoches, évidemment… c’est qd même pas le top. Mais quoi, si les masses populaires les comprennent, faut-il les conchier ?

Javert dit: à

@Nourissier 23.11. Edmonde, Edmonde, un peu marre d’Edmonde… de cette grande dame du monde, demi-mondaine ou cagole de Massilia, on ne sait plus trop au juste. J’y préfère l’Ennemonde de Giono, elle au moins était trop classe, savait rester proche du peuple, avec un je sais pas quoi de botérien en elle.
« Le visage était sympathique, malgré la perte de toutes ses dents, ses lèvres étaient assez charnues pour rester épanouies. Elle avait un joli teint frais et rose, ses yeux marron étaient très purs, sans rides ni cernes, avec de longs cils courbes. Leur regard était parfois celui d’une jeune fille, le plus souvent non. Elle pesait plus de cent trente kilos, mais qu’elle déplaçait avec une agilité surprenante ».

Javert dit: à

Je pense que quand les politiciens de droite (genres, valls ou val… laisse les aller) s’attaquent aux sociologues critiques de droite et de gauche, au point que certains d’entre eux se sentent obligés de défendre leur discipline (lahire), celle-ci est déjà bel et bien naufragée.
Elle n’a plus le pouvoir d’ouvrir les yeux aux masses populaires contre ces démagogues qui ne sentent même eux-mêmes le devoir de s’excuser, sauf par le biais de minables tactiques de reconquête (genre, l’ineffable sarko).
Moi, j’essscuse rien et je leur dit, tirez-vous d’là, pov’kons.
http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20160122.OBS3236/manuel-valls-contre-les-intellectuels.html

christiane dit: à

@Javert dit: 23 janvier 2016 à 11 h 11 min
Javert, la haine des classes vous va mal. Cette femme avait du cœur, de la culture, de la classe et de la niaque. Elle était plus près du peuple que vous ne le pensez.
C’est quand même terrible, le regard admiratif que vous portez sur une œuvre d’art, un paysage, vous le refusez à qui ne fait pas partie de votre monde ! S’il fallait ne trouver des pairs dignes d’estime dans sa seule communauté ce serait une si terrible régression.
Sur ce commentaire, vous me décevez… Laissez les beaux personnages de Giono dans leur univers imaginaire. Il y a les livres , il y a les êtres que nous côtoyons de près… de loin.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Merci Christiane pour le portrait d’Edmonde : c’était donc la soeur cadette d’Oriane de Guermantes, quoi…

Al-Bhukari, enitièrement d’accord avec vous pour les deux dernières émissions creuses d’Alain Finkielkraut, surtout celle d’aujourd’hui, mais après, à Concordances des Temps, ce fut lumineux de simplicité et d’intelligence pour traiter du schisme entre chiites et sunnites. Et puis, au beau milieu, cette citation de Galilée, étourdissante : « les mathématiques sont le langage caché du monde »

(de quoi vous détourner de la littérature, nom de zeus !)

Et puis, moi non plus je ne peux pas voir « Edmonde » sans penser à Giono. Ca fait catapulte, parce qu’imaginer Edmonde Charles-Roux peser 120 kilos, tout de même…

(bon d’accord, je sors)

christiane dit: à

@al-bukhari dit: 23 janvier 2016 à 10 h 23 min
Même impression d’un brouet tiède.

Paul Edel dit: à

A propos d ‘ « Ennemonde » de Giono, rappelons que ce récit parlé, bavardé, conté, détaillé, narquois, aligne une série de noms de personnages assez stupéfiants, du genre Bouscarle, Titus le long, Clef des cœurs, Fouillerot,..ils donnent une sorte de succulence à cette œuvre. et cette grosse « Ennemonde » (haine-Monde ?aide Monde ?) impotente, goute avec un curieux plaisir des souvenirs de crimes, comme on écoute le chant de la pluie dans les gouttières après une semaine de soleil insupportable…..et puis ce mélange de facétie, de rondeur, de lyrisme abrégé, des cassures de rythme, et des étrangetés (comme ce personnage qui coupe une partie d’une foret pour surveiller une maison..)dans le ton, oui, une des merveilles de Giono, avec des morceaux de bravoure comme le voyage d’un enfant jusqu’à marseille, ou la fin de vie de clef -des coeurs au maquis, .mais je signale que dans les textes les plus admirables de Giono il fait compter « Noe » « le voyage en Italie » et « notes sur l’affaire Dominici » , petits bouquins, pas des romans, écrits sur un coin de table, dans lesquels la pure saveur d écrire ou de conter, ruminer un fait divers ,,de se souvenir, de rouler les mots ronds, pleins, qui bourdonnent ,là, Giono reste imbattable.

bouguereau dit: à

cricri parles bien dautor et havec morgue à javère elle est myardaire en bitecoin..et la police au pied bordel !

bouguereau dit: à

sauf par le biais de minables tactiques de reconquête (genre, l’ineffable sarko)

dis toudsuite que c’est l’coup dvice suprème ! qu’est ce tu veux qu’on comprenne quelquechose a ta classe qu’est même pas foutu de s’esprimer clairment..

bouguereau dit: à

Même impression d’un brouet tiède

faut dla viande rouge cuit dans l’lait sa mère a cricri..

bouguereau dit: à

mais qu’elle déplaçait avec une agilité surprenante

je l’hembauche ! les pains qu’elle va mettre en cuisine a mon lahrbin..j’l’avais houblié çuilà..

bouguereau dit: à

une piétasse professounnette et Indigène de la République se permet d’insulter à la TV nationale un de nos plus grands philosophes vivant Finkie la Mimique

quoi..120 kilo ?..je comprends pas jicé..si elle bat finkie je la fesse épicétou

La vie des grosses dit: à

Elle pesait plus de cent trente kilos, mais qu’elle déplaçait avec une agilité surprenante

Le contraire de Clochonne, pour l’agilité.

Hadrien dit: à

et paf le poivrot sorti de ses embruns vient tout gâcher comme d’habitude, vite un coup de flytox, pffft

JC..... dit: à

Hadrien, il a le coup de fly-tox anti vermine plutôt facile : c’est y pas un antisémite qui regrette le bon temps du fly-tox teuton ?…

JC..... dit: à

« les mathématiques sont le langage caché du monde »

Vous avez aimé Galileo Galilei le Pisan ? Vous allez adorer Carlo Rovelli le natif de Verona !

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Paul Edel, il y a dans les notes sur l’affaire Dominici l’analyse parfaite de la violence que le langage fait subir aux êtres. Gaston n’a pas les mots du juge, et Giono, qui connaît parfaitement les deux langages, le paysan et le judiciaire, note tous les quiproquos, tous les « à-côtés » qui font que l’innocent va devenir coupable.

En ce sens, (en ce sens seulement, certes, mais pourtant !) le travail d’Edouard Louis rejoint celui de Giono, mais si. (je dis « mais si », parce que vous n’allez pas être d’accord, et vous allez m’accuser de ne pas pouvoir supporter une autre opinion que la mienne) – ils démontent tous deux cette violence sociale inouïe sous-jacente au langage…

Une amie qui lit la « vie catholique » (! En mémoire de sa mère !!) et qui connaît mon athéisme enraciné m’empêchant à tout jamais d’acheter l’hebdomadaire confessionnel), m’a envoyé l’interview du jeune Edouard. Notation d’icelui, que je trouve parfaitement juste (mais que je reproduis de mémoire, vous m’excuserez donc) : « la société des hautes classes sociales trouve formidable le langage populaire, ses images, ses trouvailles, son charme – mais quelqu’un qui parle comme parle le personnage de « ma soeur » dans mon livre se fait immanquablement blakbouler au premier entretien d’embauche… »

Perso, j’ai vécu cela à l’hôpital, où je partageais la chambre avec une jeune fille en droite provenance d’un foyer de la DASS : c’était pathétique, parce que la jeune fille n’avait pas l’air bien malade, et que je soupçonne qu’elle avait joué, non pas la comédie, mais qu’elle avait accentué ses symptômes (nous étions dans la section de gynécologie) pour se retrouver là et donc avoir un prétexte pour que son éducateur prévienne sa mère.

J’ai assisté à l’entretien téléphonique de la mère à la fille : une violence inouïe, la mère insultant la fille, la traitant de tous les noms, et la fille réclamant cependant à cette mère une attention que cette dernière semblait si déterminée à lui refuser, que ça m’en faisait mal au coeur. Bref, je n’ai jamais oublié cette soirée…

le lendemain, le médecin passe, m’examine, puis se tourne vers la jeune fille : il lui demande « en quelle classe êtes-vous ? » Et la jeune fille de répondre « en terminale »

Je savais (la jeune fille m’avait prise pour confidente pendant la luit) que cette « terminale »-là signifiait simplement qu’ayant 16 ans, elle allait sortir de sa classe de CCPN en juin.

Mais le médecin n’a évidemment pas compris cela. Il s’est mis à lui parler comme on parlerait à une élève de classe terminale du secondaire, qui plus est « en avance d’une classe ». Avec un vocabulaire que la petite ne POUVAIT PAS comprendre… La malheureuse, bafouée par sa mère qui la traitait de pute, s’enfonçait dans la cruauté de la violence langagière…

Une fois le médecin parti, j’ai tenté de lui expliquer ce qu’il lui avait dit. Mais la jeune fille avait « baissé les bras », et même s’il s’agissait de son corps, de son fonctionnement interne, elle ne tentait pas de comprendre : elle retournait à une passivité hébétée qui la désignait, bien évidemment, comme la victime-née qu’elle était…

Je voudrais bien savoir ce que Louis va devenir, comme écrivain, dans trente ou quarante ans. Soupir. Ni vous, Paul, ni moi, ne risquons encore d’être là pour le savoir…

JC..... dit: à

Il faut reconnaître qu’il y a peut être du vrai dans ce que j’ai entendu dire de praticiens expérimentés : les grosses, calibrée Ennemonde, avec ou sans dents : elles sont bonnes au plaisir de la chair !

Vous pensez bien que je n’en sais foutrement rien !

Tout ce qui pouvait m’éloigner de mes chères mathématiques pures, genre les échecs, la musique, les filles, la politique, le poker, le sport, les femmes, les intellectuelles, les universitaires, les syndicalistes, les géantes, les naines lubriques, les patronnes d’industries, les nonnes, les blondes, les brunes, les rousses, les chauves cancéreuses, je l’ai rejeté comme contraire à ma religion : la mathématique au service de la compréhension du monde granulaire quantique gravitationnel, étrangeté dans lequel nous vivons comme de minéraux lourds !

Larbin de bouguereau dit: à

Réflexion de Madame, qui passe dans le laboratoire où est entreposé Monsieur :

« Mon pauvre chéri, ce matin avec tous tes grumeaux, tu ressembles à une sauce portugaise ».

JC..... dit: à

Des mauvaises langues marseillaises m’ont assuré que le Vieux Port de Marseille, j’ai oublié son nom, a rejoué avec cette Lady fofolle dont j’ai oublié le nom, le rôle ingrat de l’amant de Lady Chatterley.

Puis, il en a eu marre….

JC..... dit: à

Il fait 14° : baignade !

Daaphnée dit: à

Ici, eau à 29°C – baignade aussi !

Larbin de bouguereau dit: à

37° dans le seau mais pas question de s’y baigner!

christiane dit: à

@ Clopine
« Elle fut pour Proust un inoubliable modèle. Portrait d’une femme libre, qui régna sans partage sur la politique et les arts de la Belle Epoque.
Jusqu’à sa mort, Marcel Proust quémandait encore un portrait à celle qui avait inspiré Oriane, la duchesse de Guermantes de son célèbre A la recherche du temps perdu. En vain. Jamais la comtesse Elisabeth Greffulhe n’accepta de lui en offrir un. Les photographies figent trop la beauté d’une femme, avait-elle coutume de répliquer à celui qu’elle fréquenta bien davantage qu’elle voulut jamais l’avouer. N’allant quand même pas jusqu’à lire les ouvrages de ce « petit Marcel » – à peine admis dans son prestigieux salon de la rue d’Astorg –, dont elle fut pourtant la muse la plus envoûtante.
Injustice et ironie des temps : c’est par Proust, c’est par la fiction, la littérature – le mensonge peut-être – qu’on connaît surtout aujourd’hui celle qui régna réellement sur la politique, les sciences et les arts de la Belle Époque. Cette dreyfusarde, féministe, amie de Clemenceau et soutien de Léon Blum qui ne redoutait aucune modernité, sut défendre Wagner comme les Ballets russes, trouver des financements pour l’Institut Marie Curie comme pour le laboratoire du physicien Edouard Branly, faire con­naî­tre Fauré ou Reynaldo Hahn en créant une Société des grandes auditions musicales, en jouant les agents artistiques avant l’heure, ou même les entrepreneurs de spectacles à travers ces phénoménales soirées à Versailles ou ailleurs, auxquelles le meilleur de l’aristocratie et les têtes couronnées de toute l’Europe rêvaient d’assister. C’est qu’Elisabeth Greffulhe possédait l’art de la mise en scène. Des autres, et de soi-même. Toilettes de tulles et de voiles savamment sculptés pour valoriser sa svelte et évanescente silhouette, son port de reine, son éblouissante et sombre chevelure, et son regard de feu et de mélancolie… Même au mariage de sa fille, c’était elle qu’on photographiait. Irrésistible jusqu’à la fin de sa vie, à 92 ans, quand, en 1952, presque ruinée, elle résistait au froid dans une sorte de cabane installée au cœur de sa demeure désormais vide.
Ce qui avait forgé la folle énergie de la dépressive et malheureuse épouse d’un mari trop volage, cruel et jaloux, son « trou noir » disait-elle ? Un amour impossible mais partagé avec le séduisant compositeur italien et prince de Bassano, Roffredo Caetani, de onze ans son cadet… Dix ans durant, Elisabeth aima platoniquement le neurasthénique musicien et voulut être sublime pour lui plaire. Jusqu’à ce qu’il se mariât. Sans doute son existence, magnifiquement contée ici par Laure Hillerin, aussi fine connaisseuse de l’époque que de Proust et de sa Recher­che, fut-elle plus romanesque encore, plus théâtrale qu’à travers la plume du « petit Marcel ». Sans lui, pourtant, on aurait bel et bien oublié cette femme hors norme qui sut si bien modeler le réputé grand monde de son temps. L’Histoire n’aime guère les femmes hors norme… »

Article de Fabienne Pascaud (Télérama du 10 décembre 2014) à props de la biographie « La Comtesse Greffulhe, l’ombre des Guermantes » – par Laure Hillerin- (éd. Flammarion)

Court dit: à

Clopine a ses pauvres, elle les connait mieux qu’ils ne se connaissent, les vampirise avec gourmandise, les étiquette dans sa collection.
C’est ce à quoi ils servent.
De temps en temps,car il faut bien faire mine d’argumenter, ils reparaissent sur son blog. elle est tranquille, ils ne protesteront pas.
Entre Gaston Dominici, qui ne sait pas parler, et la sœur de EL, qui parle trop et que son frère écoute (Lançon dixit) parait-il à la porte, il n’y a pas grand chose.
Ce n’est pas grave , on va trouver. Louis, chantre des humbles, est un nouveau Giono.
Pourquoi pas un nouvel Hugo?
Ah oui, il y a les Misérables, c’est déjà pris. Et après? pensez-vous qu’elle n’osera pas?! C’est mal la connaitre .On attend sur le blogounet EL, nouvel Hugo, et Reda, nouveau Jean Valjean…
MC

Sergio dit: à

Si c’est cent trente kilos de Boehmer et Bassenge, c’est le prix de toute la flotte ! Et puis aller chouraver ça chez Mauboussin la Juva quatre pour échapper aux flics elle dépassera pas le quinze à l’heure…

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

ah ben c’est complexe et ça tient à le rester hein

Javert dit: à

11.40 Arrrgh ! la ‘haine de classe’… vaste programme, soit-disant incompatible avec l’émotion artistique devant un soleil couchant. Heureuse internaute blessée d’avoir perçu de la contradiction. M’enfin, voyons donc ! Chez les transclasses, tout le monde vous le dira, y a pas vraiment contradiction, car (Chantal Jaquet, PUF, 2014, 73 :… « la non-reproduction peut résulter d’une forme de sublimation et de rachat de la souffrance, de sa transformation en énergie motrice et créatrice ») donc, pour vous dire que le supplément d’âme du fou de Gracq l’emporte parfois, et même souvent, sur la lucidité analytique dont Javert doit pas se départir face au monde futile au sein duquel se mût Charles-Roux. Je préfère Ennemonde à Edmonde, bon et alors ? Z’en n’avez pas, vous, des zones d’ombre, des trucs secrets, hors de vos schémas Pascaud-Télérama, des tartines qui gonflent un peu ?
11.54 Bravo pour la précision sur Giono « l’imbattable ». Superbe mise aux poings !
11.54 « La police au pied, bordel ». Voui, vos gueules les keufs, c’est Jean Valjean ka raison. (c’est c’que tu dis à ton lharbin d’mouflet, toi, 12.01 ?… t’avais pas l’air d’un flic, déguisé en ivrogne, pourtant ! Mais t’es comme tout le monde, anar de papier, éducateur répressif en pratique, et c’est pas rhédibitoire.
12.04 tu veux parler de la petite prof d’anglais magh qui a osé comparer Finkie à Zemmour ? A pas froid aux yeux, la jolie drôlesse, comme la jeunesse d’aujourd’hui… C’est bien, non ? Pourtant, t’as pas l’air d’avoir apprécié… Chiale pas, de toute façon, Dany l’a consolé, le Finkie. Ces deux là, c’est des vrais mecs, ils savent vivre sans potables, seulement avec des feuilles remplies de notes qui trainent sur la table (pour le réac) et des feuilles rangées (pour l’anar). Ils sont pas comme vous, ils ont su rester jeunes, eux autres, pas besoin de béquilles technologiques permanentes sous les doigts et dans les ouïes. Ils s’ambrassent sur la marseillaise et l’hymne à la joie, que leur demander de plus ?

Hadrien dit: à

13:19, à la baignade… une bonne lame de fond et… pour saluer JC

Madame de Valognes dit: à

Le petit marquis Létriqué de la <pensée vient de crachouiller péniblement sur Clopine… ses glaviots se retournent contre lui, vlan !

Madame de Valognes dit: à

MC : LÉTRIQUÉ DE LA PENSÉE

ZEUS à JC..... dit: à

12.54 « étrangeté dans lequel nous vivons comme de minéraux lourds ! » On t’y a intégré avec 3 autres y a quelques jours, dans la classification Mendeleiev, t’devrais êt’content, non ?

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

le parasite invitant à aller chez lui là où c’est bien mieux que chez son hôte voilà une manière bien pathétique de jouer petit

christiane dit: à

@Javert dit: 23 janvier 2016 à 15 h 35 min
Tout pour le bon mot ! lier un être vivant (enfin…) à un personnage de roman, c’est justement dans ce livre que critique Fabienne Pascaud que le lien est fait entre Oriane de Guermantes et Elisabeth Greffulhe (dans cette biographie que j’ai bien envie de lire « La Comtesse Greffulhe, l’ombre des Guermantes » – par Laure Hillerin- (éd. Flammarion) .
Encore vos Pffft devant Télérama. C’est à la mode dans le cercle germanopratin, un peu usé non ?
Oui, j’aime Gracq et Giono.
Aimez qui vous voulez moi il y a longtemps que j’aime être surprise par ces personnalités originales, « transclasses ».
Avec un pseudo pareil vous êtes plus du côté des cognes que de Valjean, messire…
Eh bien, j’aime beaucoup l’inconnue dite Edmonde Charles-Roux avec toutes ces ombres.
Quant à Giono, plutôt ses personnages masculins que féminins.

JC..... dit: à

Je me demande si un bon seau d’eau de mer dans la gueule à Javert, bien fraîche (l’eau de mer), ça lui ferait pas du bien au bavard de service !

En plus, on peut lâcher le baquet avec l’eau , sans faire exprès…. manière de ….

bêrûû dit: à

JC….. dit: 23 janvier 2016 à 13 h 19 min
Il fait 14° : baignade !

Poutin aux muscles détrempés se baigne dans une eau bien plus froide

JC..... dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 23 janvier 2016 à 12 h 52 min

Quand on lit ce tissu d’âneries, on gémit intérieurement, cause du constat effrayant …

« Et dire que ça, si bête, …. ça vote ! »

les voisins have a dream dit: à

13 h 19 min
Il fait 14° : baignade !

à son âge le coeur va lâcher

ami très sincère dit: à

« à son âge le coeur va lâcher »

ce serait trop triste

et on s'étonne dit: à

Ici, eau à 29°C – baignade aussi !
14° : baignade !

selon les experts , bientôt davantage de plastique que de poissons dans les mers et le socéans

DHH dit: à

Vous avez jusqu’au 20 mars pour aller voir à Galliera l’exposition de la garde-robe de cette Oriane .
Les robes, manteaux ,chaussures et chapeaux sont presentéees avec des textes tirés des journaux mondains de l’époque ou ,pour certains de la Recherche, notamment pour une certaine paire de souliers rouges
On retrouve toute Oriane dans ces vêtements somptueusement élégants ,flirtant avec la modernité ,qui reflètent sa posture mondaine et sociale, marquée par le souci d’une certaine singularité dans la perfection ;
Ces vêtements conçus pour mettre en valeur sa beauté et sa sveltesse , parfaitement exempts de toute faute de gôut, qu’il s’agisse de leur forme ,du choix et de la combinaison des matières et des couleurs ,devaient moins aux diktats d’un Worth ou d’un Vionnet qu’aux orientations personnelles qu’elle tenait à leur donner

Larbin de bouguereau dit: à

« on peut lâcher le baquet avec l’eau , sans faire exprès »

Prière de ne pas utiliser celui où trempe Monsieur.

bouguereau dit: à

parfaitement exempts de toute faute de gôut

pam elle est mieux et elle a sauvé plein de gens..

bouguereau dit: à

anar de papier, éducateur répressif en pratique

ma parole tu tiens des mains courantes..t’as pas enregistré la lettre recommandée dmon lahrbin pour mauvais traitment..t’es rien qu’un valet des grands féodals

JC..... dit: à

« parfaitement exempts de toute faute de gôut »

Je suis d’accord, mais ce n’est pas ce que disait Karlito Marx… y devait penser aux gosse qui poussaient des wagonnets pleins dans les mines …

Ah la bourgeoisie… incorrigible !

christiane dit: à

@DHH dit: 23 janvier 2016 à 16 h 11 min
Plaisir en perspective ! Merci.

bouguereau dit: à

« transclasses »

galabru qui fait des concours de congepayes mouillées?

JC..... dit: à

Avec les intellectuels, il faut toujours regarder ce qu’ils DISENT, et ce qu’ils FONT.
Chez eux la différence est toujours immense, majestueuse, incommensurable…

Comme je ne fais rien, et je ne dis rien, j’en déduis que je ne suis pas un intellectuel.

Amitabha me sourit : je suis sur le bon chemin de la terre pure.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Edmonde Charles-Roux incarnait une élégance toute française alliée à un courage et une intelligence de tout premier ordre. Et quelle culture! Il m’arrive, lorsque je quitte mon village pour aller en ville (Bordeaux, Paris), de féliciter les dames élégantes. Elles sont si rares; mais toujours elles m’en remercient. Je ne drague plus, l’âge m’ayant enlevé ce besoin, mais comment résister à l’élégance, la vraie, la française?

Sergio dit: à

JC….. dit: 23 janvier 2016 à 16 h 40 min
poussaient des wagonnets pleins dans les mines

Tiens c’est vrai, ça, Reiser i y a pas pensé (il est pas salué au moins ?) : les vides c’est onctueux, avec un seul doigt comme le Barnery !

JC..... dit: à

Bellerente,
En ville, à la campagne, dans les quartiers, il vous faut culbuter, culbuter encore, culbuter toujours, culbuter sans cesse, en tirant profit de la diversité qui s’offre à la vie.

L’élégance n’est pas sectaire.

JC..... dit: à

Quittons nous sur …. ben, sur rien, pour une fois.

Cogne à Boug dit: à

16.39 t’as pas enregistré la lettre recommandée dmon lahrbin pour mauvais traitment..
bien sûr que si, caisse que tu crois ? mais j’te l’ai classée sans suite, vu qu’t’es pas bin méchant et surtout passque j’connais par cœur les ruses des morbacs contre leurs paternels.
t’es rien qu’un valet des grands féodals… yep !… En faut un peu pour classer les affaires d’arsouillerie perso des bouffons des blogs quand ça dérange pas trop nos patrons, et tant qui continuent d’amuser la galerie des amateurs d’expos Galliera 🙂

Larbin de bouguereau dit: à

bouguereau dit: 23 janvier 2016 à 16 h 39 min

Madame me suggère de passer Monsieur au fouet électrique. Il a un peu moins de grumeaux mais maintenant il mousse. Nobody’s perfect.

Bloom dit: à

l’élégance, la vraie, la française?

En Italie, les femmes sont non seulement élégantes, mais aussi très belles.
La grâce, la vraie, l’italienne.

Daaphnée dit: à

comment résister à l’élégance, la vraie, la française?

j’ai surtout le sentiment que l’élégance est une notion très française . C’est sans doute un sens particulier des coupes, des couleurs, des matières qui conviendront à telle personne parce que c’est personne là et non telle autre ..
A ce propos, on trouve dans tous les articles parus ces jours-ci le conseil que lui adressait Chanel:
« «Vous avez un style, celui des paysannes arlésiennes, ne bougez pas de ça, ne coupez pas vos cheveux, laissez parler ces crétines»

D. dit: à

Bloom dit: 23 janvier 2016 à 18 h 36 min

En Italie, les femmes sont non seulement élégantes, mais aussi très belles.
La grâce, la vraie, l’italienne.

Certaines, Bloom. Mais pas toutes. En tous cas elles sont souvent trop bruyantes.

D. dit: à

Je trouve qu’il ne se passe pas grand chose aujourd’hui. Personne n’a vraiment rien à dire sur rien ? Pourtant les sujets ne manquent pas pour peu qu’on veuille se donner la pine de creuser un peu.

Daaphnée dit: à

Les italiennes, Bloom ?
S’il faut céder aux clichés, un peu trop de doré bien souvent .

grazie mille dit: à

Bloom dit: 23 janvier 2016 à 18 h 36 min
l’élégance, la vraie, la française?

En Italie, les femmes sont non seulement élégantes, mais aussi très belles.
La grâce, la vraie, l’italienne.

Si si è vero. Fellini l’a bien démontré.

Daaphnée dit: à

se donner la pine de creuser un peu.

Vous l’avez fait exprès, D !

Bloom dit: à

Blizzard à NYC: une voiture en travers de la route devant le …Holland Tunnel. Etonnant, non?

Paul edel dit: à

Ce que stendhal aimait dans la femme italienne c est une alliance d énergie, un naturel qui traduit une vraie liberté intérieure, une noble aisance qui ne doit rien à la naissance,et un mélange de suavite et de pudeur, enfin un souci de plaire qui ne tombe pas dans la coquetterie et la vanité comme chez les parisiennes

Bloom dit: à

Comme si l’élégance française n’était pas un cliché!

Daaphnée dit: à

La notion d' »élégance », Bloom .
Par exemple, le français dira au-delà de la question d’apparence, que tels propos ou telle attitude ne sont pas très « élégants ». Est-ce que la formule vaut pour d’autres langues ?

Comédies injouables et qui se jouent chaque jour dit: à

Le Monde:
« L ‘Allemagne pourrait avoir été touchée beaucoup plus largement par les faits de cet hiver »

Tartuffe, en turban, Mme Pernelle, en niquab:
« La Maison est à moi, c’est à vous d’en sortir! »

PMB dit: à

Aux obsèques de Madame Charles-Roux, le gouvernement était représenté par le ministre de l’Économie, pas par la ministre de la Culture.

Sans doute que pour le pouvoir « socialiste » (à vos souhaits) la littérature n’est à considérer que sous l’angle pépètes. Remarquez, Malfaisant 1er recevant Houellebecq en son palais et commençant par lui demander son chiffre de ventes, c’était pareil.

Sûrement que la ministre, qui croit que Modiano est un couturier chic, n’aurait rien eu à faire que lire une fiche rédigée par un sous-conseiller. 

Daaphnée dit: à

C’est curieux, Paul, on imagine souvent les femmes de Stendhal avec, surtout, une gorge généreuse ..

Paul edel dit: à

Daphnee pas toujours chez ses héroïnes mais il explique dans sa vie de Henri brulard qu’ il aimait tripoter les seins de sa mère mais il préférait chez l italienne son port altier et qu elle soit passionnée à en oublier les convenances

Daaphnée dit: à

Et voilà, Paul !
D’où, d’un côté l’appétit pour la chair et de l’autre, la « cristallisation » .. non ?

Paul edel dit: à

Il cristallise tellement qu’ il en oublie les réactions de la femme aimée et il devient betement bavard ou muet jamais en équilibre

Widergänger dit: à

C’est Balzac, mes chéris, qui a écrit un Traité de la vie élégante. Valeur très française, dénoncé par Pompidou, qui a annoncé très officiellement un jour en conférence de presse que ce temps-là, mes pauvres chéris, eh bien c’est terminé…!

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Loin de moi de vouloir chagriner les Italiennes qui ont un chic bien à elles, à l’image de leur pays, chaud et capiteux, parfois un peu trop pour un Wisigoth comme moi,

Widergänger dit: à

Wisigoth ou Ostrogoth ?

DHH dit: à

Voila une femme qui était une romancière brillante et connue ,une femme d’influence dans le monde de la culture , dont la vie est marquée par des actes de courage ,qui s’est illustrée dans la resistance , et dont tous les medias sans exception qui en ont parlé ont souligné aussi l’exceptionnelle élégance
Cela me fait penser à une remarque de Leon Blum je ne sais plus à propos de qui :il avait écrit que les gens vraiment exceptionnels sont ceux qui cumulent à un haut niveau d’excellence des qualités et des talents qui habituellement s’excluent

christiane dit: à

@DHH
vous reportez cette pensée hardie :  » les gens vraiment exceptionnels sont ceux qui cumulent à un haut niveau d’excellence des qualités et des talents qui habituellement s’excluent… »
La complexité de cette remarque est attirante. Je crois, commençant à approcher la personnalité d’Edmonde Charles-Roux (tant de témoignages ces jours-ci), qu’il avait de bonnes raisons de prononcer ces mots. Cette femme va finir par devenir cette contradiction majestueuse… mais, au-delà d’elle, cet angle de vue biaisé pourrait élucider certaine personnalité qui s’exprime ici….

christiane dit: à

@PMB dit: 23 janvier 2016 à 19 h 25 min
Cela aura permis aux amis sincères d’être là…

Phil dit: à

Mefiez- vous dhh de ses hagiographies desombrées. Le chic est un mot inventé par les Allemands, qui n’en ont aucun, disait Morand à la stammtisch de coco Chanel en recevant Madame Edmond C-R.
Pivot ne semblait pas aller bien fort quand il était en Tunisie, dear passou. Sûrement une tajine mal fichue, rien qui nécessite un prochain salut. Ceux qui n’aiment pas le
vin blanc survivent aux autres…vous prenez au moins du champagne rosé, dear passou ? Avec un débulleur pour montrer un certain dédain, c’est très chic.

PMB dit: à

christiane dit: 23 janvier 2016 à 21 h 58 min

Il est possible que mr sapin ait été de ses amis.

Mais l’absence de la Ministre de la Culture est une goujaterie.

Bon, Edmonde a échappé à l’omniprésent Valls, dont le culture se limite à celle de ses relations utiles. Paraît qu’il aurait écrit un livre. Avec un bon « nègre ».

Bloom dit: à

Peu élégant est un euphémisme (voire une litote) qui signifie « vulgaire », »cru », non? En anglais, on dirait « crude ». Direct, le chic anglais, (il va jusqu’à codifier la boxe).
Le français affectionne les contraires négativés: pas malheureux, pas inintéressant, pas anodin, qui se rendraient en anglais par une tournure affirmative: quite happy, interesting, significant…
Tour d’esprit témoignant d’un certain goût pour la complexité.

christiane dit: à

@PMB dit: 23 janvier 2016 à 22 h 14 min
Jérôme Garcin sur Bibliobs’ Nous apprend dans un billet bien enlevé qu’elle aurait été le « nègre » de Druon pour « Les rois maudits » !

Bloom dit: à

En de telles circonstances, il est normal que la culture fleure le sapin….

La ministre de la Kultur a pour habitude de se faire représenter par ses collègues. Ségo a remis la breloque Dézart & Délètre à une connaissance.
En revanche, elle sera bien à Delhi le 26, avec FH, invité officiel du « Republic Day », & son équipage.
Tout ce petit monde passera « en rafale » à bord du Falcon 7x de la Res Publica fromagère: le 25 chez Corbu, le 26 chez Luytens, le 27 retour dans la capitale de l’élégance. Des parties à la campagne de ce type mobilisent entièrement une représentation diplo au moins 2 mois avant…

Phil dit: à

Le buffet sera aseptisé, dear bloom ? Lors de sa dernière virée à dehli, Fernandez a emmené son photographie chéri gouter une boulette locale qui fricassait sous la tente d’un maharadjah. Trois jours qu’a mis le photographe pour se remettre. Un délicat.

Widergänger dit: à

Mais c’est qui ça, Edmonde Charles-Roux ? Et pis d’abord, est-ce qu’elle est dans le Langarde et Michard, hein ?

D. dit: à

Dans quelle mesure, Christiane ?

D. dit: à

Mefiez- vous dhh de ses hagiographies desombrées.

Phil, essayez autant que se peut de soigner vos commentaires. Cela ressemble à quoi, ce que vous avez écrit là, franchement ?

D. dit: à

Cela me fait penser à une remarque de Leon Blum je ne sais plus à propos de qui :il avait écrit que les gens vraiment exceptionnels sont ceux qui cumulent à un haut niveau d’excellence des qualités et des talents qui habituellement s’excluent

C’était à propos de la danseuse Olga Khokhlova, DHH.

Sergio dit: à

Widergänger dit: 23 janvier 2016 à 23 h 25 min
elle est dans le Langarde et Michard, hein ?

Non mais y a Diane au bain, de Boucher, en quadrichromie, dans le Lagarde et Michard… Mais alors page combien…

Ou alors faudrait voir dans la Méthode Boscher, instituteurs à Loudéac ; enfin là c’est surtout Ysengrin le loup qui y est dedans, et même coincé dans la glace…

Comédies injouables et qui se jouent chaque jour dit: à

Le Lagarde et Michard comme pallium e la littérature, on en revient avec le tome sur le XXEme siècle, et la ^présence de Françoise Mallet-Jorris.Tournier absent, mais pour mauvaises raisons.

Sergio dit: à

Comédies injouables et qui se jouent chaque jour dit: 24 janvier 2016 à 0 h 46 min
la ^présence de Françoise Mallet-Jorris.Tournier absent, mais pour mauvaises raisons.

C’est l’avantage du calcul numérique… Personne s’avise d’aller vérifier les logarithmes de la table de Bouvard et Ratinet ! Si ça se trouve y en a une paire de faux… Et on faisait des fusées avec ça !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…pour faire, simple et concis,!…

…les plaidoyers pour  » le Servage « ,!…

…une confiserie d’à propos,!…pour nous camouffler, le tapis vert déjà déchirer, à nous comptabiliser, en hôtes à vilipender,!…

…les tours de jeux du social-politique, entre vilains de la science du  » Servage moderne « ,!…

…vous en êtes invité au strip-tease de votre voisine comtesse, tout les jours ouvrables, sauf le dimanche,…pour honorer le jour du seigneur,!…
…nos très chrétiens, à se chercher femmes, pour nous éclairer de ces unions entre cocus de religions,…les alcôves à la même au pair,!…

…l’agrafe porte jarretelle,!…c’est mieux que celà,!…si le mari est présent,!…
…avec papa, je dis pas,…vous êtes le troisième, après les chats à nourrir,!…

…je me plis en quattre de rire,!…pourquoi faire à circonscrire,!…
…mes boyaux ruraux,!…à remplir,!…
…c’est bien moi, à écrire,!…pour la distanciation en 3D,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…tout ces jeux à queue de billard, se positionner, pour en mettre des vilains – beaux aux trous,!…
…suivant,…tout ces catholiques à dresser,!…d’abord presque gratuit,!…
…& après,…la charrue d’Europe à tirer,!…

JC..... dit: à

MARSEILLE MAFIAS José d’Arigo

« Chaque jour, la ville de Marseille fait les gros titres des journaux. Règlements de comptes à l’arme de guerre, policiers corrompus, hommes politiques soupçonnés de favoritisme et de trafics d’influence, banlieues poreuses à l’islam radical ou syndicalistes aux méthodes musclées, pour José d’Arrigo la plus vieille ville de France est au bord du gouffre.

Plus grave, les maux qui la gangrènent pourraient fort bien ressembler à ceux qui entraveront la France entière si des mesures déterminées ne sont pas prises rapidement. Marseillais, grand reporter et fin connaisseur de la cité phocéenne, il a mené pour ce livre une enquête de longue haleine, sans craindre de déranger toutes les « baronnies » d’une ville qui en compte de très puissantes.

Ses interlocuteurs lui ont révélé tous les « arrangements », qui n’ont jamais cessé depuis le long règne de Gaston Defferre, et les « échanges de bons procédés » qui ne sont que lâchetés clientélistes. Du port au stade Vélodrome, de la mairie au conseil général, de l’Evêché à la préfecture, voici enfin des mots qui ne sont pas « de bois ». Révélations et indignations à toutes les pages. » (Présentation Amazon)

Quand on voit ce qui reste de la grande époque Defferre et alliés, les Gaudin / Guérini, on se dit qu’il fallait beaucoup d’élégantes compromissions, beaucoup d’élégantes lâchetés, pour s’en accommoder comme le fit l’élégante Edmonde Charles-Roux Defferre…

Le reste est verbiage de circonstance !

Bloom dit: à

Le buffet sera aseptisé, dear bloom ?

Du bon rata d’ambassade, Phil, pas le Grand Vefour, mais le cuisinier en chef est un pro.
C’est le jaja françois qui ravit les papilles & nous rassure sur l’état finalement pas si catastrophique du karma national.

Daaphnée dit: à

Jérôme Garcin sur Bibliobs’ Nous apprend dans un billet bien enlevé qu’elle aurait été le « nègre » de Druon pour « Les rois maudits » !

Décidément, Christiane, vous tombez de la lune !
Dans tous les entretiens avec Edmonde Charles Roux qui sont publiés de nouveau, il est question de ses débuts en littérature. Par exemple:
« Elle commence d’abord comme « nègre » déclaré (dans l’atelier littéraire de Maurice Druon pour «Les rois maudits», »
http://www.parismatch.com/Culture/Livres/Notre-rencontre-avec-Edmonde-Charles-Roux-900199

Daaphnée dit: à

Peu élégant est un euphémisme (voire une litote) qui signifie « vulgaire », »cru », non?

« Cru », Bloom ?
Non.
En revanche, « ostentatoire » oui.
Souvenez-vous comme le côté « bling-bling » de Sarkozy a irrité, même au sein de ses troupes ..

JC..... dit: à

Allons donc ! Sarkozy, peu élégant ? … vous plaisantez…. Comment aurait il pu séduire sa grande cigogne italienne gratouillante, s’il n’avait pas ce que nous appelons entre brutes :

« l’élégance intérieure »

On ne rit pas…. on ne sourit pas …. on ne se tape pas sur les cuisses en regardant marcher l’Agité aux pieds plats : on attend les Primaires, dès fois que les Français soient encore plus c.ons que l’on imagine …. uhuhu !

JC..... dit: à

Ils sont capables de tout, les froggies !

Capables d’envoyer au sommet de l’Etat la ruine de la politique, le Palmyre du désert des Tartarins, le vieux qui plait aux vieux : Alain JUPPE !

Bloom dit: à

J’en ai la preuve: la télé, c’est des c.ns, la radio, c’est des bons!

JC..... dit: à

La seule chose que nous possédons vraiment, il faut l’entretenir : jogging !

christiane dit: à

« Décidément, Christiane, vous tombez de la lune ! »
oui, Daphnée et alors ?

JC..... dit: à

Christiane,

Daaphnée est vivace : si vous avez besoin d’un garde du corps sérieux, motorisé, disposant d’un réseau dormant, je suis celui qui convient, spécialiste des Sélénites aventureux tombés sur Terre ….

Redevenons sérieux, juste un instant.

Qui achètera une biographie à venir de ECRD, Edmonde Charles-Roux Defferre, sinon des féministes, des amoureux d’aventurières, des pervers, des fouilles-merde qui iront chercher ce que l’on trouve chez tout homme/femme/inverti : le DEFAUT ?

D’où le refus de l’élégante cagole gauche caviar d’accorder ses faveurs au maître du genre, notre cher taulier…

Je me demande si l’on ne devrait pas créer une collection à la Janus. Booklet de biographe, un coté enthousiaste, on tourne le livre, et hop, de l’autre côté, le travail d’un biographe à charge !

Pour ECRD, 500 pages de louanges, 500 pages de bassesses…

christiane dit: à

6h04
Ce lien (2001) est passionnant. Katherine Pancol sait ouvrir le dialogue avec cette femme de 81 ans.
Je découvre les ombres de sa vie, ces périodes où chômeuse, désemparée, loin d’une famille qui se ferme dans une muette désapprobation, libre,elle découvre le journalisme et l’écriture. « Avide d’écrire et de ne pas « penser poli ». rebelle et follement élégante…
Sous le billet de Pancol, quelques fragments de vidéo-ina dont de beaux face_à-face avec Philippe Tesson, en particulier sur les femmes algériennes et sur Isabelle Eberhardt.
En avez-vous d’autres, Daphnée ?

JC..... dit: à

christiane dit: 24 janvier 2016 à 9 h 37 min
6h04
« Je découvre les ombres de sa vie …./… rebelle et follement élégante… »

Rebelle et follement élégante : propos ridicules.

de nota dit: à

Lu dans la nécro de Libé…

Edmonde Charles-Roux:<<On me dit gauche caviar. Pourquoi pas ? L’essentiel, c’est la gauche. Si le caviar vient avec, tant mieux !»

JC..... dit: à

« On me dit gauche caviar. Pourquoi pas ? L’essentiel, c’est la gauche. Si le caviar vient avec, tant mieux ! » (ECRD)

Propos stupides, infâmants.

roro dit: à

« Rebelle et follement élégante : propos ridicules. »
Dixit le * ni rebelle ni élégant

« Si le caviar vient avec, tant mieux »
Et si on n’aime pas le caviar le jeter sous la table ou refiler dans l’assiette du voisin

de par le fait dit: à

« L’essentiel, c’est la gauche.  »

c’est sûr
(et en plus ça énerve jc)

Chic du chic dit: à

Edmonde Charles-Roux : « On me dit gauche caviar. Pourquoi pas ? L’essentiel, c’est le caviar. Si la gauche vient avec, tant mieux ! »

christiane dit: à

@JC….. dit: 24 janvier 2016 à 9 h 21 min
JC, j’aime être étonnée. Cette femme qui vient de mourir est très étonnante.
J’ai vu quelques reportages sur ses obsèques, samedi, à Marseille. Là encore, étonnement. Ce tout petit cercueil avait l’air si léger… C’est quoi une vie, à la fin ? Un corps dans une boite qui sera confié à la terre (ou au feu) et un grand silence. Celui que je sens, palpable quand je descends les allées du cimetière de Montmartre. Toutes les biographies, toutes les émissions-souvenirs ne peuvent égratigner ce mystère silencieux et opaque de la mort.
Un jour, si nous faisons cette balade sur votre deux roues caméléon, j’aimerais reprendre la route du Tholonet, entre oliviers, chênes verts, pins, en pensant à Cézanne mais aussi aux années 60, où rebelle, je traversais la France en stop, de Belle-île à Aix. Quand on grimpe sur les flancs sud de la Sainte-Victoire, dans ces bleus et ces ocres crayeux (après la terre rouge de la campagne aixoise) il y a des frontières entre limites terrestres et célestes. Cézanne les a faites dialoguer, saisissant la lumière et la faisant sourdre de la terre.
Je vous laisserai courir après le vent , puissant en ce lieu, et je reprendrai mes croquis et mes écritures , là où je les avais laissées. Créer de l’espace… retrouver des présences spectrales qui s’en sont allées… retrouver un savoir-faire instinctif comme les animaux.
Et puis vous me rapporterez un peu des ces plantes odorantes et griffues qui poussent entre les rochers pour rompre l’invisibilité…
j’ai lu dans la collection « L’un et l’autre » (Gallimard) un petit livre bleu de nuit où F.Gantheret rencontre les paysages de Cézanne.
palimpseste…

christiane dit: à

@JC….. dit: 24 janvier 2016 à 9 h 40 min
On peut dire aussi : avoir du panache, Cyrano !

JC..... dit: à

christiane dit: 24 janvier 2016 à 10 h 08 min
« JC, j’aime être étonnée. »

Moi de même : j’essaie de ne pas en faire usage.

D. dit: à

C’est incroyable le foin que font les médias pour 50 cm de neige tombés sur le Nord-Est des États-Unis, région systématiquement enneigé chaque hiver, et c’est comme ça depuis des siècles !
Il faut vraiment ne rien avoir à dire.
Dans l’état où est le monde…pauvres journalistes ! Un métier qui a presque partout perdu toute noblesse.

JC..... dit: à

10 h 03,
Vous êtes tout à fait dans le vrai !
Excellent….

JC..... dit: à

Tous ceux qui ont une petite expérience de NYC savent bien que la veille, on mesure 10°C, le lendemain -10°C ….

roro dit: à

« 10 h 03,
Vous êtes tout à fait dans le vrai !
Excellent… » JC

jc et la grosse marinade c’est du sérieux

Hadrien dit: à

quel courage, mémère cri-cri, monter sur l’engin de JC quand on connait le zozo, il vous fera le coup du père François, crac boum hue

christiane dit: à

@Hadrien dit: 24 janvier 2016 à 10 h 23 min
Ah, vous le connaissez… N’est-ce pas un peu présomptueux, pépère ah dit rien ?

JC..... dit: à

Effectivement, nous nous connaissons Hadrien et moi. J’étais gardien de prison à la Santé, il venait de prendre 5 ans pour pédophilie au Sénat.

Rien que pour cela, je l’admirais sans réserve morale.

Au Sénat ! Faut le faire….

William Legrand dit: à

Madame Verniglia, toujours attentive : « ah !, l’engin de JC, tout le monde connait l’histoire au Camp à Nella de la rue Michel Fournier, il est minuscule, il l’a proposé à Madame Pessoa qui dit qu’elle n’a rien vu ni connu ni sentu »

Georges dit: à

mamelu et fessu sinon rien.

DHH dit: à

La sœur Cyprienne d’Edmonde apparaît dans La Peau de Malaparte , dans un chapitre où il la croque avec des amis , aristo-facho comme elle et son mari, dans une scene de rencontre mondaine au bord d’une piscine romaine chic

JC..... dit: à

Judith,

Pour ces perles de culture bourgeoise, la composante idéologique est sans importance, sauf décorative, adaptée aux circonstances, anecdotique …

-Edmonde ? Caviar-gaucho …
-Cyprienne ? Caviar-facho …

Sans la moindre importance.

Bloom dit: à

Si un cinéaste peut prévoir l’avenir terrible, les politiques ne doivent-ils pas pouvoir empêcher qu’il ne devienne réalité? Quand la réalité rattrape la fiction qui l’anticipait. Hélas.

On Friday 13 November last year, French film director Nicolas Boukhrief was asleep when the telephone began to ring at around 9.30pm. A suicide bomber had just blown himself up outside the Stade de France. Boukhrief was shocked, then appalled; fiction had become fact.

His film, Made in France, which tells the story of a homegrown jihadi group planning a terrorist attack on the French capital, was due for release in four days. Four hundred promotional posters displaying an automatic rifle superimposed over the Eiffel tower and the slogan “the threat comes from within” had been plastered all over the Paris Métro 24 hours before.

http://www.theguardian.com/world/2016/jan/24/paris-attacks-made-in-france-film-nicolas-boukhrief

bouguereau dit: à

c’est l’inside man kabloom..pas dalia possibe

bouguereau dit: à

c’est ça l’chic pas vrai kabloom

JC..... dit: à

Comme toujours, Bloom, l’inventivité, la créativité est du côté de la dynamique des agresseurs, pas du côté des défenseurs de la forteresse épuisée.

Tout le monde n’a pas un Archimède à sa disposition pour défendre les remparts … et encore, on connaît la suite !

Bonne soirée !

bouguereau dit: à

« On me dit gauche caviar. Pourquoi pas ? L’essentiel, c’est le caviar. Si la gauche vient avec, tant mieux ! »

lacher la prois pour l’ombe..la plus belle espression qu’oncque n’a jamais comprite toutafé..on rgarde derrière soi

bouguereau dit: à

Bonne soirée !

ma mère de ma mère jicé..no sporte surtout

bouguereau dit: à

Le chic est un mot inventé par les Allemands, qui n’en ont aucun

..faut dla tnue qu’elle disait lily..celle d’hugo schweinhund..c’est militaire le chic !
konfusément la bourgeoise le sniffe

bouguereau dit: à

konfusément la bourgeoise le sniffe

toujours sur ses gardes..bref l’sentiment dclasse les aminches..ha c’est pas l’chic du militaire français qui doit mourir ‘un peu prope et rasé’..mais pour vive..vive..coute que coute..sale..sale si y faut..hon dira qu’non et il le croiront ces cons

bouguereau dit: à

Peu élégant est un euphémisme (voire une litote) qui signifie « vulgaire », »cru », non? En anglais, on dirait « crude ». Direct, le chic anglais, (il va jusqu’à codifier la boxe).

non kabloom peu élégant singifie pas fair play et le chic anglais c’est que le fair play est le parfait enemi pour celui qui veut gagner..c’est ça qu’napo voulait dire par « boutiquier »

Hadrien dit: à

ach! boumou nous ressort la mère de sa mère ; radotage et commérage, tout boumou déjà éméché

de nota dit: à

L’expression « gauche caviar » à des équivalents dans d’autres pays:

Allemagne : communiste de salon

-Australie et Nouvelle-Zélande : Chardonnay socialist

-Irlande : smoked salmon socialist (socialiste saumon fumé)

-Royaume-Uni : Champagne socialist

-États-Unis : Limousine liberal

-Italie : Radical-Chic

Mais c’est au Portugal( pays de la morue) que l’expression « gauche caviar » est aussi utilisée (esquerda caviar)

Sergio dit: à

Ha les Rois maudits ça c’était bien… Surtout Mahaut d’Artois la canule à tous les chapitres elle faisait des siennes s’emparait de tout…

Widergänger dit: à

Deux cents professeurs se mobilisent pour le retrait de la réforme du collège dans une pétition en ligne: appel national pour sauver l’école de la République. Antoine Desjardins est professeur de lettres, coauteur de Sauver les lettres: des professeurs accusent (Textuel), membre du Comité Orwell. Il soutient l’appel pour le rétablissement des horaires de français. Monsieur le Président de la République, L’Ecole républicaine, héritière de Condorcet, de Guizot et de Ferry est le bien commun de tous les Français ; nous savons votre attachement à l’Education Nationale, vous qui en fîtes une question essentielle de votre campagne présidentielle de 2012. Nous nous permettons pourtant, enseignantes et enseignants, parents d’élèves de vous interpeller sur la réforme du collège. La réforme décrétée et impulsée par Madame la Ministre de l’Education Nationale entend lutter contre l’échec scolaire au collège, permettre une plus juste égalité des chances dans un souci d’émancipation individuelle et collective des élèves, susciter le goût d’apprendre chez ces derniers. S’il ne revient à personne ici de contester de telles légitimes ambitions qui font consensus pour l’ensemble des acteurs, la réforme 2016 ne produira pas hélas les effets attendus. Derrière ces grands principes fédérateurs se cache une réalité très différente. L’autonomie, pilier de la réforme, induit un système éducatif éclaté, le centre de gravité décisionnel devient l’établissement tant pour définir des programmes enseignés, rebaptisés curricula, que pour les modalités de l’évaluation voire la déclinaison horaire des enseignements. La réforme entraîne la diminution des horaires disciplinaires pour permettre la mise en place des enseignements complémentaires sous deux formes: l’accompagnement personnalisé ou AP et les enseignements interdisciplinaires ou EPI. Les élèves de sixième n’auront que l’AP prélevé sur les horaires disciplinaires à raison de trois heures hebdomadaires, les élèves à partir de la cinquième conserveront une heure d’AP et feront deux heures d’EPI retranchés sur les horaires d’enseignement de ces mêmes disciplines. En outre, des options et des dispositifs disparaissent comme les classes européennes qui permettent à 10% des élèves d’avoir deux heures de langues en plus en 4° et en 3° et la découverte professionnelle trois heures destinées à préparer l’avenir professionnel durant trois heures hebdomadaires. Les options soit langues anciennes, soit langues régionales deviennent des enseignements de complément qu’il ne sera pas possible de proposer partout, d’autant que les horaires hebdomadaires diminuent passant de trois heures à deux heures. Les classes bilangues notamment en allemand, cas particulier, sont parfois maintenues mais dans un cadre horaire contraint et dans des conditions draconiennes qui augurent mal de leur avenir. Les classes bilangues notamment en allemand, cas particulier, sont parfois maintenues mais dans un cadre horaire contraint et dans des conditions draconiennes qui augurent mal de leur avenir. Par ailleurs, la réforme s’appliquera sur les quatre niveaux du collège et posera des problèmes de continuité aux élèves en cours de scolarité, dont les programmes seront caducs à la rentrée 2016. Cette réforme entraîne une baisse de l’offre de formation et la suppression d’un cadre national. Vous aviez voulu, Monsieur le Président, privilégier le dialogue social pour promouvoir les réformes, force est de constater qu’il n’existe pas au sein de notre institution. Depuis des mois, la Ministre reste sourde à la contestation, refusant de rencontrer les représentants des principales organisations syndicales opposées à la réforme. Sachez que des tensions inédites naissent au sein des établissements entre enseignants eux-mêmes, enseignants et personnels de direction d’autre part. Nous oscillons entre colère, désarroi et abattement, car nous avons le sentiment d’avoir été injustement désignés comme responsables de l’augmentation des inégalités sociales et culturelles dans une société fracturée et fragilisée. Le temps pédagogique n’est pas le temps politique! Sachez qu’à la rentrée prochaine un enseignant de collège devra s’approprier la réforme des organisations du collège, la refonte complète de tous les programmes pour tous les niveaux, assimiler leurs logiques curriculaires, concevoir dans le même temps des enseignements aussi complexes que l’AP et l’EPI, intégrer dans sa pratique les nouvelles modalités de l’évaluation. Personne rue de Grenelle ne semble prendre conscience de la charge de travail qui sera exigée des enseignants désormais taillables et corvéables à merci sans revalorisation des salaires! Cette mise en œuvre hâtive, bâclée, impulsée autoritairement voue la réforme à l’échec! Pourtant en 2012, vous aviez souhaité que votre quinquennat scelle la réconciliation de tous les Français ; c’est donc vers vous que nous nous tournons au risque pour nous signataires d’encourir les sanctions de notre hiérarchie rectorale qui multiplie intimidations et sanctions disciplinaires contre les opposants à la réforme. Si votre élection suscita en 2012 espoir et confiance, en 2016 la salle des professeurs chavire entre désespoir et vif mécontentement. Il est encore temps de renouer le fil du dialogue qui menace de se rompre définitivement. Monsieur le Président, on reconnaît le grand homme d’Etat à ses audaces, alors élevez-vous au-dessus de nous tous, vous l’arbitre national! Abrogez ce décret et reconstruisons ensemble une autre réforme pour le collège. Comptant sur la justesse de votre jugement, veuillez recevoir, Monsieur le Président de la République, l’expression de nos salutations respectueuses, républicaines et laïques.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Non, Sergio, « les rois Maudits » à la télé valaient surtout pour un certain corsage dit « à la goutte d’eau », qui donnait complètement la parole à la naissance des seins de la suivante de Mahaut… Plus la testostérone de Jean Piat, évidemment…

Jibé dit: à

Le contraire de la gauche caviar, ce serait la droite camembert ?

Résumons..... dit: à

Edmonde a fait la négresse pour Druon et les Rois Modi, pour Thierry la Trompe, pour Les Bronzés font de la politique, et quoi encore déjà ?….

croquignol dit: à

« Personne rue de Grenelle ne semble prendre conscience de la charge de travail qui sera exigée des enseignants désormais taillables et corvéables à merci sans revalorisation des salaires!  »

Est-ce-à-dire, mon bon WG, qu’avec une revalorisation des salaires vous pourriez trouver des « accommodements raisonnables » avec votre tutelle?

Résumons..... dit: à

« Le contraire de la gauche caviar, ce serait la droite camembert ? » (Jibé)

Pas de fausse modestie : c’est la droite foie gras !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…c’est vrai, que l’on pense mieux, avec une Maes Pils,!…déjà vide à moitié,!…comme une bière de table,!…
…bien sur, c’est pas une trappiste,!…

…c’est juste, ce qu’il faut,!…
…les échecs,…le billard,!…corps à corps,!…rêver,!…mieux que d’avoir,!…

…vous l’avez,!…mais pas du tout, toujours très démunis, très pauvre,!…une vraie  » cloche « ,!…quel bonheur de vivre, dans le besoin,!…j’adore, tout ces  » riens « , à croquer,!…
…je ne pourrais les trouver, nullepart ailleurs, que dans certains  » intéllectuels « , diplomates népotistes à lobbyings,!…
…sur comptes Visa, à nous faire les poches entre transactions  » sécurisés « ,!…Ah,!…Ah,!…arrondir ses fins de mois,!…je comprend,!…
…vivre sur des imbéciles heureux,!…vidés de leurs comptes bancaire,!…
…il faut appellé un chat, un chat,!…of course,!…télé-manipulé,!…Ah,!Ah,!…
…le progrès technique,!…les dauphins munis d’électrodes,!…
…non,!…toutes ces loves-girls,!…pour gateux sur glaces,!…

…Ah,!,…c’est votre père qui vous envoye,!…Non, c’est ma mère,!…une de plus, pour garder sa place,!…au théâtre ce soir,!…
…décolletés, jeux de jambes,!…blanche, tout pour plaire,!…Non merci,!…allez voir les  » arabes « ,!…
…jamais, sans mes places-fortes,!…pour écrasez le monde entier,!…
…Ah,!…un dur à cuire,!…trop mou pour le soleil,!…encore,!…
…les boyaux à sécher, pour la lyre,!…etc,!…
…la guerre des absolus invisibles,!…
…le pieds de sa pensée libre,!…etc,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la pensée de Nicolas Machiavel,!…

…même pas,!… tous ces Orsini, victimes,!…

…il n’y a de miel, sans mouches,!…etc,!…

…autant, se verser à lire de vrais livres, que des commentaires  » partisans « ,!…à lobbying,!,…

Bloom dit: à

Menaces contre le Consulat de France à Bangalore, au 1er jour de la visite de FH en Inde. Il fallait s’y attendre.

Jibé dit: à

« rêver,!…mieux que d’avoir,!… »

ça c’est bien vrai, mon bon Saint-Ange !

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