de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Pour saluer Eric Holder

Pour saluer Eric Holder

Ce sont souvent les livres qui font le moins de bruit qui provoquent les frémissements les plus durables. Eric Holder, qui vient de nous quitter à 58 ans, était l’un des moins agités. Ses fidèles le savent bien, qui le suivent depuis ses Nouvelles du Nord (1984) et l’ont accompagné sur ses sentiers délicats avec La Belle jardinière, En compagnie des femmes, l’Homme de chevet ou Mademoiselle Chambon (ces deux derniers portés à l’écran de même que Bienvenue parmi nous), La saison des bijoux, La Belle n’a pas sommeil, une trentaine de livres en tout, pour citer les traces les plus immédiates que sa prose discrète a laissées en nous. Ce Lillois pudique et discret nous aura fait voyager au gré de ses déménagements en Provence, à Paris, dans la Brie, le Médoc du côté de Queyrac enfin où il s’est éteint prématurément, quelques semaines après la disparition de sa compagne depuis leur adolescence. Il avait quitté le milieu de nulle part pour le bout du monde, ce qui n’est pas plus pratique et lui ressemblait bien.

Cet homme d’une infinie délicatesse, dans la diction, l’attitude, les gestes, le savoir-vivre, composait des récits à la Holder puisque même anonymes, ses textes sont signés par sa voix. C’est fait de petits riens qui sont la vie même, la brume des lunettes, le bar des Amis, une maisonnette qui croule, des passants sous la pluie, l’ombre d’un regret. Rares sont les auteurs encore capables de les observer. Il y faut non du temps mais une certaine qualité de temps, conjugué au goût des autres avec ce qu’il faut de légèreté poétique. Lorsque dans De loin on dirait une île( Le Dilettante, 2008), l’un de mes préférés,  le narrateur va au marché, il reconnaît ses personnages. Que des têtes de seconds rôles comme il les aime. Ses stars à lui. Mais il est toujours limite. Au bord de la catastrophe par lui provoquée. Ce qui autorise son éditeur à le présenter comme un « friseur d’incidents », ce qui est assez bien vu. Au passage, on apprend même l’origine du mot « vitriol ». Si j’ai bien compris, c’est un acronyme de Visita Interiorem Terrae Rectificando Invenies Operae Lapidem, qui n’est autre, nous l’avions tous compris (évidemment !) que la devise des alchimistes « Visite l’intérieur de la terre, en rectifiant, tu trouveras la pierre d’oeuvre », ce que le narrateur traduit par :

« A l’intérieur de soi, on trouve toujours quelque chose à modifier ».

Il a la tête pleine de livres et de films. Aux funérailles du poète Bernard Manciet, écrivain en gascon noir étudié jusqu’au Tadjikistan, il se croit cerné par des visages à la Kurosawa. Même la Médoquine, sacrée gironde à ce qu’on dit, son genre de beauté en tout cas, qui lui apparaît comme une inaccessible étoile sans autre référence qu’elle-même, semble posée entre Jules et Jim. Quoique, à l’énoncé de son prénom, il songe aussitôt à la compagne de Maqroll el Gaviero, le héros d’Alvaro Mutis. Ilona, celle qui vient avec la pluie, est la jeune patronne du restaurant Le Mocambo ; depuis qu’il l’a vue, il ne cesse de demander au vent quand il la reverra. Ce doit être la proximité de l’Océan, sa fréquentation quotidienne qui « décourage les projets, arase les vanités ». Eric Holder n’avait pas son pareil pour peindre les couleurs de ce morceau de terre béni des Dieux. Lorsqu’on tourne les pages de sa chronique du bonheur à Soulac, on entend le feuillage des arbres. Prêtez l’oreille car en littérature, cette délicatesse entraîne une sensation rare.

Lorsqu’il n’écrivait pas de romans, il donnait de ses nouvelles, y révélant un exceptionnel sens de l’équilibre. L’un des meilleurs dans le genre en France avec Annie Saumont, Franz Bartelt, Paul Fournel, J4559219-exclusif-l-auteur-et-ecrivain-a-succes-950x0-2acques A. Bertrand et quelques autres. A chaque fois, cela forçait à se demander : mais comment critique-t-on un recueil de nouvelles ? En fait, on n’en sait rien. Résumer les histoires ? Aucun intérêt, d’autant que cela gâche la lecture en livrant les effets. Holder était des plus généreux : il pouvait donner sept nouvelles en un volume alors qu’il avait de quoi écrire sept romans en sept volumes. D’autres diront que c’est du gâchis. Laissons-les à leurs comptes et savourons. Car nous tenions là, parmi nos contemporains, l’un des rares écrivains qui se dégustent.

Avec Embrasez-moi (Le Dilettante, 2011), l’un des plus réussis tant on sentait qu’il avait jubilé à l’écrire, qui pourrait être sous-titré « Mémoires charnels », on pouvait déjà noter dans le titre un écho subliminal qui renvoie à « embrasser », « baise » et « embrasure ». Il s’agit pourtant bien d’embrasements. Un mot tout de même de ses héroïnes telles qu’il nous les présente dans l’empire des sens : Cathy, l’étoile filante aux lèvres roses ; Marie, chevauchante Walkyrie aux arômes de lait et de lessive ; Aurore aux amours bipolaires et au cœur lourd ; Blandine au piano, son cou de cygne et son Renato ; Farid aux lèvres fuschia livré à un trio sadien ; Pauline aux yeux pers et Laetitia en son salon du livre. Il les prend et brode autour. De la dentelle ! Les gazettes polies disent que c’est coquin ou canaille alors que c’est beaucoup mieux et bien pire.

Comment renouveler le genre sans se ridiculiser ? Un exemple parmi d’autres car, comme le dit l’un de ses personnages, Da muss man richtig rangehen, où l’on aura compris que quand faut y aller, faut y aller : « Renato l’a persuadée de se masturber pendant qu’il la sodomise. C’est brûlure au-dessus, délice en-dessous. Ce sont hurlements tels que les mères, qui n’en peuvent plus, enferment les bambins dans leur chambre, et augmentent le volume de Radio Monte-Carlo ». Encore cet extrait ne rend-il pas justice à toutes les facettes de l’imagination de ce Toscanini de la métaphore, ce Rothko de la litote, ce Tony Parker de l’understatement, ce Hendrix de la chute.

Doué pour décrire la peau et son grain, les caresses et leur chorégraphie, passé maître dans l’improvisation des succulences, il n’avait pas son pareil pour évoquer, selon ses propres mots (moi, jamais je ne me permettrais, surtout dans un lieu aussi chaste que la « République des livres) , le malaxage de fesses à la consistance de pâte à pizza, des seins qui veulent se rendre utiles, des doigts amassant des dunes en direction du fortin, une chatte mouillant d’abondance jusqu’à dégager une odeur de pain chaud mêlé d’hydromel, un emmanchement jusqu’aux testicules dans un clapotement de ponton, un ruisselet suave courant au milieu de la broussaille, un sabre trouvant son fourreau, un abricot exprimant sa joie par des quasi applaudissements (nos compliments !), un usage de l’huile de l’olive que n’aurait pas dédaigné Marlon Brando dans Le Dernier tango à Paris mais qui condamne ensuite à ne plus cuire les aliments qu’à la plancha, des bestiaux rarement flapis… Lorsqu’on croise un membre dans ces pages, on ne s’attend pas à ce qu’il s’agisse d’un membre d’une profession, et pourtant, c’est bien lui page 95.

De même qu’il y a un ton Minuit et un ton POL, qui, chacun, rendent un son distinctif, il y a désormais un ton Le Dilettante, tout d’ironie, de grâce qu’Eric Holder, avec quelques autres, incarnait en discrète majesté, même si plusieurs de ses livres ont paru au Seuil ou chez Flammarion. C’est la prose chuchotée d’un auteur rare débordant de tendresses, maître dans la douceur, aquarelle dans la peinture des passions, et pour cause : ces qualités lui étaient naturelles. Ainsi écrit-on en Médoc, près de Vendays-Montalivet, sur un air de confidence. Même dans les plus sauvages empoignades amoureuses, sa poésie demeurait ouatée, économe et feutrée. Jamais l’ombre d’une vulgarité, pas davantage de facilités ou de lieux communs, ni le moindre argot, toutes choses d’ordinaire si éloquentes dans la rhétorique du cul. C’est que Holder était tout sauf ordinaire, dans la double acception du terme.

Les holdériens ne sont pas des gens possessifs : ils aiment faire partager leur bonheur. Rarement une secte aura autant aspiré à devenir une foule. Le cul étant la chose au monde la mieux partagée, de si fessus récits devraient emporter l’adhésion du plus grand nombre. Du vécu pour sûr, paradoxes compris : « Quand, au lieu de crier « oui », elle supplia « non », il comprit qu’elle touchait au paroxysme ». Eric Holder aurait risqué la prison pour avoir déployé un tel talent dans l’exploitation littéraire de ses réminiscences érotiques, partout dans le monde sauf aux Etats-Unis, contrée pourtant réputée pour être particulièrement chatouilleuse à cet endroit : c’est que le ministre de la Justice s’y nommait…  Eric Holder ! D’autant qu’Embrasez-moi a paru il y a huit ans. Entretemps, il y a eu un MeToo et BalanceTon Porc. Paraissant aujourd’hui, le livre serait dénoncé par les réseaux sociaux. Autres temps, autre tolérance des mœurs littéraires.

Eric Holder n’avait cessé de dépouiller ses pages manuscrites de leurs mots. Il cherchait à épurer son style. Mais sa fragilité demeurait inentamée, de même que son souci des autres. C’était un maitre en légèreté qui ne se cherchait pas de disciple. Cela n’a l’air de rien mais, pour celui qui écrit, c’est une inaccessible étoile, cette légèreté. J’ai rarement connu d’écrivains aussi attachants.

(Photo Philippe Matsas et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

983

commentaires

983 Réponses pour Pour saluer Eric Holder

closer dit: à

Emouvante sa mort si jeune peu de temps après sa compagne de toujours…ces amours de toute une vie me touchent beaucoup. Je ne le connaissais pas, ni la plupart des noms cités par Passou. C’est l’avantage de n’avoir jamais baigné dans les milieux littéraires, que de temps gagné! Pour moi Holder, c’était le remarquable peintre suisse, Ferdinand Holder, récemment exposé à Marmottan avec Munch et Monet (le voisinage avec Munch étant beaucoup plus pertinent que celui avec Monet). Ceci dit je n’irai pas y voir…trop de q, c’est bon pour Zizzi. Trop de q nuit, sauf si l’on est Houellebcq et encore…

closer dit: à

Remarquable précision des chiffres de la Préfecture de Police: 10500 foulards rouges à Paris hier « en défense de la République » (tu parles!). Je me demande si ce n’était pas plutôt 10550, voire 10600…Justement, les organisateurs macronistes avaient fixé 10000 comme chiffre minimum du succès…et leur ami Préfet de Police leur offre ce chiffre sur un plateau…Ça tombe super bien! La sénatrice Laure Darcos disait ce matin sur LCP que c’était l’une des rares fois où les chiffres de la Préfecture étaient plus élevés que nombre d’évaluations indépendantes…

closer dit: à

Il n’y a personne ce matin?

christiane dit: à

Je suis triste d’être passée à côté de cet écrivain rare. Je n’ai même pas compris que le film de S.Brizé « Mademoiselle Chambon », si remarquablement interprété par S.Kiberlain et V.Lindon, était né de son roman.
En lisant ce beau billet et quelques remarques hier sur le fil du billet précédent (Rose, P.Edel) j’ai fort envie de découvrir cette écriture délicate et précise (et d’une sensualité torride à lire Passou).

closer dit: à

J’écris « trop de q », Christiane écrit « d’une sensualité torride ».

Merveilleuse Christiane!

Bėrėnice dit: à

Closer, je ne connaissais pas non plus Eric Holder. En effectuant quelques recherches, je l’ai écouté et je dirais que ce qui domine dans le billet n’est pas tout ce qui l’inspirait. Voyez par vous même.

closer dit: à

« et je dirais que ce qui domine dans le billet n’est pas tout ce qui l’inspirait. »

Voulez-vous dire, Bérénice, que l’érotisme, voire le porno, n’est pas aussi important dans son œuvre que ce que laisse entendre Passou? Passou aurait insisté là-dessus pour suivre l’air du temps et flatter les obsessions de gens comme J2z?

jazzi dit: à

J’ai reçu un énorme coup de poing dans la gueule, hier, à la projection de « Ayka », le second long métrage du cinéaste kazakh Sergey Dvortsevoy.
Ce matin, j’en suis encore sonné.
Présenté en compétition au dernier Festival de Cannes, ce film pour lequel la critique bourgeoise dans son ensemble déclare forfait, a quand même valu à Samal Yeslyamova, l’actrice principale, le prix d’interprétation féminine, à l’unanimité du jury.
A l’instar de ses consoeurs et confrères de la profession, Bruno Deruisseau des « Inrockuptibles » lui concède bien du mérite « pour avoir enduré l’extase masochiste imposée par son réalisateur », tout en réclamant une médaille pour les spectateurs : « mais nous, quelle récompense aura-t-on si nous parvenons à tenir jusqu’à la fin du film ? »
« Ayka » nous conte les tribulations d’une jeune exilée kirghize de vingt-cinq ans dans le Moscou hivernal, entre tempête de neige et gadoue.
Rarement la fusion entre un cinéaste et son interprète principale n’aura été aussi totale que dans ce film, tourné caméra à l’épaule et improvisé à 90%, selon l’aveu du réalisateur.
Nous y suivons cinq jours durant, son héroïne, traquée comme un bête blessée à mort.
Depuis la maternité où, à peine après avoir accouché, et l’entre jambe sanguinolent, elle abandonne son bébé, les boulots pénibles qu’elle doit enchaîner aussitôt pour payer ses dettes, sous les menaces de la mafia locale et l’exploitation de patrons peu scrupuleux et d’un marchand de sommeil sans pitié, aucun répit n’est laissé à la pauvre Ayka.
Le cinéaste kazakh et son héroïne kirghize nous offrant au passage un portrait sans concession de la dure condition des travailleurs immigrés de l’ex empire soviétique dont les populations d’Asie centrale constituent le gros du réservoir.
Hyperréalisme social, misérabilisme trop appuyé, visiblement inspiré du Rosetta des frères Dardenne, se plaignent les critiques.
Pour ma part, j’y voie plutôt un grand film réaliste, où Zola se mêle à
Dostoïevski pour nous conduire sans complaisance jusqu’aux derniers cercles de l’enfer moscovite, sur les pas de l’infortuné Ayka, soeur naturelle de la pauvre Justine de Sade.
Un film dérangeant et pénible, forcément pénible, qui a le mérite de rendre relatifs nos plaintes et soucis du moment…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19580973&cfilm=264220.html

jazzi dit: à

Bon, je vois que Passou répond par un long billet d’hommage à la question restée sans réponse que j’avais posé à Paul Edel, hier. Holder, par quoi commencer ?

DHH dit: à

Evidemment sans doute comme nombre de non professionnels qui interviennent ici je ne connaissais ni le nom ni l’œuvre d’Eric Holder que Passou nous incite à découvrir avec un article nourri et plein de citations .
Et justement j’ai trouvé aux échantillons de la prose de Q d’EH que nous livre le billet une belle qualité d’écriture et une vraie inventivité littéraire ; et je n’ai pu m’empêcher de faire le rapprochement avec l’écriture convenue de Houellebecq quand il s’installe dans le même registre , avec des scènes erotiques lourdement et inutilement développées, jouant sur l’accumulation de pratiques transgressives , visant la surenchère dans le stupre avec la description complaisante dans un vocabulaire salace de postures à la perversité attendue .
Et le tout dans un style plat et truffé de clichés. Bref le porno le plus conventionnel
Au point qu’on peut légitimement se demander si ces passages érotiques qui n’en finissent pas d’aller inutilement dans le détail et qui lardent Serotonine ne seraient pas des copiés-collés puisés dans des ouvrages X tout-venant , et adaptés pour la longueur prélevée à la necessité d’atteindre les 300 pages nécessaires à la mise sur le marché de l’œuvre commandée à Houellebecq

Janssen J-J dit: à

J’ai évoqué ma déception d’Holder, sachant bien qu’à la lecture d’un seul texte (Hongroise), on est nécessairement injuste quand on l’a congédié. Edel était venu à son secours. Et j’aime assez que Passoul se soit fendu d’un bon billet, ce qui est tout à l’honneur de la rdl. Peut-être incitera-t-il à sa découverte. C’est souvent à cela que servent les écrivains qui trépassent honorés à cette occasion, bien plus que de leur vivant. Ls nécros… ça mange pas de pain et ne fait jamais de mal aux défuncts.
Pendant ce temps, j’ai mis une bafouille à l’intention de rénato, sur le fil de la chaîne précédente. Rien à voir avec Holder ni avec Holder, mais tout avec un BON vivant.
Belle journée à toustes.

Janssen J-J dit: à

(glurps) rien à voir avec Holder ni avec Cohen

Janssen J-J dit: à

Vous me décevez bcp DHH, sur votre lecture de Sérotonine. Je pense que vous ne l’avez pas lu, si vous n’y avez vu que ce que vous dites. Rares sont les écrivains d’aujourd’hui qui savent nous parler d’une façon laide de la laideur de la pornographie. Comparer cela avec l’érotisme dégagé par Passoul des nouvelles de Holter est d’un contresens absolu et fondamental. Et vous venez de tomber dans son panneau, comme la plupart des lecteurs outragés qui usent des poncifls les plus toxiques et bé-bêtes pour dégommer ce pauvre Houellebecq. Je regrette vraiment de vous dire cela, car j’ai par ailleurs bcp d’estime pour vous, et vous le savez. Mais parfois…, hein.

christiane dit: à

@closer dit: 28 janvier 2019 à 11 h 02 min
C’est que dans « Mademoiselle Chambon » (si le film ne trahit pas le roman), la sensualité est retenue du début à la fin entre ce maçon et cette institutrice-violoniste. Elle est torride et non exprimée.
Je ne crois pas qu’Eric Holder s’attarde dans des passages érotiques démonstratifs en écrivant. Une intuition… Je le vois plutôt comme le peintre des possibles qui restent possibles, des désirs non assouvis avec cette attention aux choses, aux êtres simples, aux métiers artisanaux. C’est un discret. Voilà ce que je ressens mais il me faut le lire pour vérifier mes intuitions.
C’est à cause aussi de son rapport aux livres, aux gens, au paysage qu’il aimait.
Peut-être, Passou, s’est-il attardé sur une scène qui, dans son imaginaire, aura pris toute la place… Comme un détail dans une toile, obsédant et qui devient le filtre d’un bonheur ou un mouvement dans une œuvre musicale. Nos chemins vers une création touchent une corde sensible en nous, et hop, on fantasme. L’attention se divise entre l’emprise de l’inconscient en alerte et la poursuite de la découverte de l’œuvre.
Ainsi dans le champ de coquelicots de Monet, peint en 1873, je fais un lien entre la femme et l’enfant au bas du tableau et celle qui apparaît en haut du tableau. Comme si ce couple femme-enfant n’en finissait pas de traverser le champ de coquelicots. arrivés en bas, ils se retrouvent en haut ! Monet a-t-il voulu cela ? Je n’en suis pas certaine. Il devait plutôt chercher une construction. Mais cette impression me vient à la mémoire alors que je n’ai pas la toile devant moi (Je vais la chercher sur Internet). C’était un moment fort au musée d’Orsay. Peut-être en est-il de même pour Passou…
http://www.grandspeintres.com/monet/tableau.php?tableau=coquelicots&id_peintre=1

Phil dit: à

« Hongroise » de Holder aussi décevant que « Bratislava » de Nourissier, peut-être pour les mêmes mauvaises raisons. Les gilets jaunes ont regagné leurs supermarchés, restent les cryptos sur le prestigieux blog à passou (qui « salue-enterre » avec la même formule depuis des annéees), le dernier choc-ciné Baroz, JJJ sur Onfray et Dhh sur les pornographes abusifs. Houellebecq, le premier, a compte-rendu des partouzes embourgeoisées de Lanzarote, dear dhh, ça donne des galons même si le dentier est aujourd’hui émoussé.

Bėrėnice dit: à

Closer, je l’ai découvert sur trois enregistrements audio visuels, ne le connaissant absolument pas je ne peux tirer aucune conclusion mais il a exploré er exposé d’autres tableaux qu’erotiques si l’on se réfère à ce qu’il exprime, ce qu’en disent d’autres critiques littéraires. Ceci étant je ne suis détentrice d’aucune opinion que ce soit à l’égard du billet qui souligne cette note de son travail d’écrivain ou de l’homme trop tôt parti. Comment le pourrais-je.

Janssen J-J dit: à

@ Phil pique 🙂 12.12 En effet on vous compterait difficilement pour un crypto du blog à passoul, car en dehors mettre régulièrment une pincée minimale de sel gris sur les plaies rougies du commentarium blanc, comme sans vouloir y toucher, on dirait que vous engrangez des dividendes. Combien la rdl vous paie-t-elle, au juste, pour mettre du sel à défaut de sucre qui point parfois ?
Où est passé Hamlet, d’ailleurs ?

G S'A dit: à


…belle photo, qui est le monsieur,!…

…etc,!…meubles rénovations,!…

Janssen J-J dit: à

@ qui « salue-enterre » avec la même formule depuis des annéees

oui, et ça lasse un brin, je le reconnais aussi. C’est sans doute que le logiciel de préparation « viande froide » est encalminé depuis des plombes, et qu’a pas eu le temps de faire venir le plombiste, savez bien, vu tout ce qui tombe au champ d’honneur à la rdl, ces derniers tmeps.

Phil dit: à

tout est gratuit (Alles für die Katz (tout pour le chat (virtuel) disent plus justement nos amis allemands) mais tout finit par se payer, dear JJJ. Gilet jaune comprendra un jour ce que foulard rouge sait depuis longtemps. hugh !
un blog n’a d’intérêt que dans ses rebonds, de montaigneàcheval à Bouguereau, et quelques Analyzes bien phrasées, les vôtres, d’autres, celles de pauledel dont nous attendons la publication papier pour feuilletage en voyage; celui qui n’a pas connu la douce violence ressentie à la vue d’une eo Gallimard écrue des années 30..

Bėrėnice dit: à

Phil, pour Info, que sont sensés savoir les foulards rouges pour qui d’ailleurs s’écharpent ministère du comptage et journalistes ironiques

Marie Sasseur dit: à

C’est un auteur pour les auditeurs de France- culture. Avec en bonus, comme présenté, tout sur la sodomie en mots choisis et « delicats »
Bien pour la chaste Claire, l’ancienne copine de Florent Labrouste, lectrice par obligation.

Marie Sasseur dit: à

Houellebecq, le premier, a compte-rendu des partouzes embourgeoisées de Lanzarote.
Des grosses allemandes.

Bėrėnice dit: à

M Sasseur, ça commence à bien faire, si l’on convoquait de ses livres qui n’écrivent pas du c.l ? Personnellement bien que le sexe soit une affaire sérieuse je n’en parle jamais que pour m’en moquer gentiment sans le tourner totalement en derision, jouir m’ennuie!

Bėrėnice dit: à

C’est pas plus dans les particules avec Ag de et ces scènes sordides?

jazzi dit: à

« De loin on dirait une île ( Le Dilettante, 2008), l’un de mes préférés (…) Embrasez-moi (Le Dilettante, 2011), l’un des plus réussis »

OK, vendu, Passou.
C’est vrai qu’ils sont un rien prudes sur la RDL !

renato dit: à

Le remarquable peintre suisse s’appelait Ferdinand Hodler…

Marie Sasseur dit: à

L’argument cul, porno hard, est un argument de vente comme un autre. Pour Houellebecq ce fut ici pour degouter des lecteurs qui de longue date n’ont pas besoin de ce benchmarking.
Et ici pour Eric Holder, mon dieu, tout sur la sodomie devient pretexte à littérature. Et le lectorat ideal de cette bluette à la Delerm, c’est bon pour Claire… la pauvre…

Phil dit: à

des grosses allemandes

Marie Sasseur, la française rouille sur catalogue.

Claudio Bahia dit: à

closer dit: 28 janvier 2019 à 10 h 20 min
Mais, Closer, le peintre suisse, c’est Ferdinand HODLER, pas Holder.
eh, oui, je passais voir s’il y avait du nouveau; il y avait, mais je ne connais pas; je lirai, de loin, de temps à autres (j’aime bien cette expression, surtout à cause du za)

Marie Sasseur dit: à

Bien sur si vous n’avez pas lu Lanzarote autrement que par ouï dure, il vous en coutera 2 euros. Moins cher qu’un billet d’avion, pour acceder au paradis des touristes allemands.

Claudio Bahia dit: à

excusez-moi closer, j’ai été doublé sur le fil par Renato pendant que je tapais sur mon clavier, donc laissez mon message tomber, oubliez

jazzi dit: à

« je n’irai pas y voir…trop de q, c’est bon pour Zizzi. »

Hypocrite closer, mon faux-frère…

DHH dit: à

@Jjj
Desolée de vous decevoir
Mais je viens de finir Serotonoine et ce ne sont passeulement les scenes érotiques que je trouve affligeantes dans ce livre.
Qu’y ai-je trouvé ?
une construction linraire qui enfile les episodes comme des wagons qu’on accroche jusqu’à ce que le train ait une bonne longueur
un heros inconsistant dont la fonction est de servir de fil directeur a des observations sur la médiocrité du monde d’aujourd’hui en ses multiples facettes , flambée de l’immobilier, vanité de l’activité des technocrates, malaise paysan, etc …..Héros dont les déambulations urbaines et rurales s’étirent gratuitement en descriptions à la Robbe-Grillet de lieux divers ou d’itinéraires parisiens enchaînant de noms de rues .
Sur tout cela il est vrai Houellebecq s’efforce de poser son regard aigu ,décapant, distancié et chargé de cette amertume un peu cynique qu’on lui connaît , et que pour ma part j’ai appréciée dans l »extension …..,les particules ,Plateforme
Et pour moi là est la faiblesse de ce livre qui explique que je l’ai trouvé ennuyeux et plat après avoir aimé les précédents :On à sa lecture l’impression que Houellebecq a voulu faire du Houellebecq ,qu’il a produit ,se pastichant lui-même , une sorte de contrefaçon ressemblante avec ce roman délibérément pauvre, fabriqué avec les recettes qui ont fait leurs preuves dans ses œuvres antérieures ;mutatis mutandis ce qu’était sur le tard la production picturale de Bernard Buffet .
Mon point de vue de lectrice qui n’a pas aimé, et donc n’a rien compris, va surement vous confirmer dans votre déception à mon égard ; mais considérez je suis de bonne foi, que j’ai lu le livre avec attention et sans préjugé, me refusant au conformisme de la mode et des idées reçues , et même si j’ai tort dans mes appréciations ,cette sincérité devrait au moins me conserver votre estime

jazzi dit: à

Mais de quoi Eric Holder est-il mort ? Chagrin, suicide ?

« Emmanuel Macron lui a rendu un hommage appuyé : « Ceux qui le connaissaient retiendront la douceur de l’homme, que ses lecteurs retrouvaient dans la bonté d’un écrivain portant toujours sur ses personnages un regard empathique et bienveillant. Lui, dont la plume précise et gracieuse servait le goût des phrases épurées et des mots justes, aimait aussi faire renaître des expressions étonnantes qui participaient de la poésie singulière de son regard et de sa voix. C’était un artisan, un orfèvre, dont l’oeuvre poignante et subtile accompagnera longtemps tous ceux qui aiment la langue française », a réagi le chef de l’Etat. »

Marie Sasseur dit: à

Et puis cette histoire de maçon qui tombe amoureux de l’instit’ , franchement, toutes les semaines sur la tele regionale, ils diffusent ce genre de telefilm.

Marie Sasseur dit: à

C’est Mme Chambon, mutée à la rentrée qui aura eu raison de l’auteur de ces romans- photos.

Paul Edel dit: à

« À Soulac, en hiver, neuf jours sur dix, nous affrontons le rien. S’il faut sortir, nous remontons le col, baissons la tête . Des feux cavernicoles brillent au fond des rares boutiques ouvertes dans la rue de la Plage . Le vent ratisse le crâne nu des dunes et ses implants d’oyats .Le personnel du casino s’ennuie dans le clignotement des machines à sous. « La baïne » de Eric Holder

Marie Sasseur dit: à

Faut descendre zu Cap Ferret, c’est plus animé…

Ed dit: à

À l’instant même où je lis le commentaire de DHH au Thalia de l’Europa-Passage, devinez ce que lit la dame à ma gauche ??? Et oui. Elle a même un petit sourire en coin pendant sa lecture.

Ed dit: à

Et puis elle le lâche pas oulalilalou !

DHH dit: à

@ED *
avec Houellebecq il m’est arrivé une coincidence encore plus inattendue.
c’etait vers septembre 1999 dans un avion Paris Marrakech; je lisais l’extension du domaine de la lutte , quand, surprise, je m’aperçus en lançant un regard indiscret que l’inconnue à côté de moi la place hublot était aussi en train de lire le même livre.

P. comme Paris dit: à

Phil,
écrue, titre rouge, filets rouges puis noirs.
J’en salive encore.

Delaporte dit: à

DHH, vous auriez voulu que Houellebecq écrivît un tout autre livre ? Eh bien, non, il a écrit celui-ci, qui ne vous plaît pas : peut-être parce qu’il y décrit une réalité négative et ardue. C’est un livre sur la dépression, ce n’est pas une partie de plaisir, même si la narration est égayée de clins d’oeil ironiques. DHH, vous devriez relire Sérotonine une seconde fois, afin de mieux le recevoir et le comprendre.

P. comme Paris dit: à

Delaporte, soyez gentil pour une fois.

N’imposez pas une relecture à une Dame qui n’en a pas apprécié la lecture.
On alors, traitez la directement de conne analphabète.

jazzi dit: à

En quatre lignes, Paul, dans ce mini extrait d’Holder, on voit déjà le film et on y décèle un ton…
Superbe !

jazzi dit: à

Ce qui me plait à priori chez Holder, puisque je ne l’ai pas encore lu, c’est qu’ainsi que le dit Passou, il n’est ni estampillé Minuit ou POL. C’est un écrivain libre. Un électron indépendant. J’aime aussi ce portrait de l’écrivain nomade et de ses pittoresques petits boulots, hors écriture. Mais ce qui m’intrigue le plus, c’est cet Amour unique depuis l’adolescence !
D’où ma question, de quoi donc est-il mort ?
Peut-on encore mourir d’amour, aujourd’hui ?
Qu’en dit Michel Onfray, JJJ ?

christiane dit: à

@Paul Edel dit: 28 janvier 2019 à 14 h 12 min
Ces lignes sont si proches de celles du prologue d’Un beau ténébreux de J.Gracq ou encore de certains plans d’un film d’Antonioni dans « Le désert rouge »… détachement… indifférence. Un plan vaste vers l’infini recommencé… une attente ? rue déserte et fantomatique. Quelques lignes de Pavese (Entre femmes seules). Et l’on se glisse auprès du narrateur dans la pénombre des arcades, à Turin. Il y a comme cela des solitudes gémellaires. Vies intérieures de ces films, de ces textes.
Ce soire sur TV5 Monde « Les Plages d’Agnès » (Varda).
Vous citez juste. Merci.

Marie Sasseur dit: à

Que c’est gnangnan tout ça. On peut pas avoir un extrait moins  » je suis seul sur la plage à la morte saison et je m’ennuie comme dans une chanson d’Alain Barrière en regardant la mer »

jazzi dit: à

caulerpa, vous avez une rivale !
D’où elle vient, cette Marie Sasseur ?

Paul Edel dit: à

Belle photo du haut , on sent une existence dilatée par l ‘air marin, une aisance pour respirer, humer,rêver, être en harmonie avec ce paysage océanique; oui on devine un bien- être dans ce paysage cosmique, un plaisir ,une plénitude et peut-être une gratitude..

Marie Sasseur dit: à

Un auteur vulnerable. Mais qu’est-ce que c’est que cet attrappe-gourdes ?

Janssen J-J dit: à

Oui il est mort d’amour, ce qui a bien failli arriver à MO, qui a passé un temps infini à consoler sa compagne lors de sa maladie (et c’est sans doute pourquoi MO a un seul mot de tendresse à l’égard de Cicéron consolant son épouse à la mort de leur fille, alors qu’il fut un vrai salaud d’mafieux en son temps, un carlos goshn puissance 12). C’est elle qui l’a supplié de ne pas l’accompagner. Et MO s’est ressaisi à temps pour nous laisser une oeuvre phénoménale, par compensation. Voilà ce que je ressens. Cela dit, je n’ai jamais rencontré MO ni ne suis son porte-parole ou secrétaire. Je me contente de le lire à travers ses lignes et de boire les hommages qu’il rend constamment à son père qui ressemblait tellement au mien.
Et j’attends que l’on démnte mes interprétations peut-être aventureuses.

D’après mes rgts, EH ne pouvait pas survivre sans « l’amour de sa vie ». Oui, cela existe encore, n’en déplaise aux homos, encore que j’ai pas mal d’exemples en tête de fidélités indéfectibles. Pas la peine d’ironiser.

C’est comme celles ou ceux qui n’ont jamais connu la dépression. Peuvent-ils comprendre quelque chose à la description clinique de ce qu’elle provoque, comme dans Serotonine ?

M’enfin, DHH, 13.45, pourquoi me dites-vous cela ? Je reste votre ami, peu importe notre désaccord, vous êtes d’une grande droiture, mais ne vous accablez pas ainsi, voyhons donc. Vous me mettez horriblement mal à l’aise. Il n’y a pas de méchanceté de ma part, vous le savez bien, même si parfois mes propos sont un peu vifs et ont pu vous heurter, je le regrette, vous ne le méritez aucunement.

Janssen J-J dit: à

@ D’où elle vient, cette Marie Sasseur ?

T’as pas encore compris que c’était LVDLB ? T’es lourd parfois, jazzm, tu vas torp au cinéma. Le pb, c’est que jusqu’à présent, ça allait encore à peu près, mais là, c’est reparti comme en 40, je le crains, jean moulin.

Marie Sasseur dit: à

Même dans les plus sauvages empoignades amoureuses, sa poésie demeurait ouatée, économe et feutrée. Jamais l’ombre d’une vulgarité, pas davantage de facilités ou de lieux communs, ni le moindre argot, toutes choses d’ordinaire si éloquentes dans la rhétorique du cul.

Ca sent le vécu, toute cette connaissance acuculmulee.

Pour Minuit, vous avez raison. Pas le même rivage. Oster et Gailly, par exemple.

Janssen J-J dit: à

Christian Oster, oui, je prends à 250%. Gailly hélas n’a pas eu le temps d’accomplir son oeuvre, l’est parti trop tôt, comme on dit, mais OK, c’était un bon aussi. L’Oivier a bien fait de le prendre à POL. Depuis son propre accident, cette maison est hélas en déclin. Actes-sud rafle tout. Au fait, on en est où avec les deux tibéris du sud du pays ?

jazzi dit: à

Mais LVDLB c’est pas caulerpa, JJJ, toi qui sais tout ?

Janssen J-J dit: à

mais non, rien à voir, enfin quoi ?

jazzi dit: à

Alors, c’est qui caulerpa ?

P. comme Paris dit: à

caulerpa, un zigoto dans le métro qui, par dessus votre épaule, lit et commente à voix haute votre propre journal.

Marie Sasseur dit: à

mais, en saura pas pas plus sur les moeurs du prude citoyen dirigeant la RDL en GJ.
Bernicle, tabernaque et coquecigrues !

C’est pas le sujet. Ou alors pour l’edification des foules, il vous manque un ou deux extraits de livres.
Et il ne s’agit pas lå des contes de La Fontaine, ecrits dans une langue française parfaite, qui puissent faire que l’esprit vous vienne.

Lavande dit: à

Mourir d’amour, oui, ce fut le cas d’André Gorz qui s’est suicidé avec sa femme Dorine atteinte d’une maladie incurable.
Il lui écrivit sa superbe « Lettre à D. »
« Tu viens juste d’avoir quatre-vingt-deux ans. Tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t’aime plus que jamais. Récemment je suis retombé amoureux de toi une nouvelle fois et je porte de nouveau en moi un vide dévorant que ne comble que ton corps serré contre le mien. »

Lavande dit: à

Je trouve à Eric Holder un petit air de Daniel Pennac (autre ami de Passou) sur la première photo.

Janssen J-J dit: à

16.24 C’est pas le sujet
Ah bon ? Alhors ? Que signifiait cette remarque un brin perfide à passoul citant Holder ?
« Ca sent le vécu, toute cette connaissance »

Un peu fastoche de pas vouloir passer pour l’arbire des élégances du cul, après ça… Insinuez, rétractez, accusez… Ah ! on va pas s’emm…. comme au bon vieux temps !
Mais faire gaffe à Passoul, vous a déjà passé à la moulinette avec l’JC, faudra bin vous contrôler, pas vrai, marie masseuse ? ‘tattion, hein !

Janssen J-J dit: à

@ Alors, c’est qui caulerpa ?

J’en sais rin, je sais pas tout. Les grandes oreilles ont leurs limites…, vous le saviez pas ?

Ed dit: à

La peste en survet est de retour. Elle peut étaler sa grande culture autant qu’elle veut, ça ne lui donnera pas l’intelligence du coeur. Marie Sarace.

DHH dit: à

@ Delaporte
il me semble que vous n’avez jamais été confronté à la dépression ,la votre ou celle de vos proches, pour trouver un ton de vérité a ce qu’en dit Houellebecq
aucun des signes cliniques habituels n’est signalé ou décrit a l’exception de sa perte de libido; pas de perte de l’estime de soi, pas de sentiment d’incapacité; pas de capacité de se projeter vers l’avenir , certitude de l’irréversibilité du malheur dans lequel on est englué
Je pense mieux approcher la vérité sur cet état en lisant Flaubert décrivant les épisodes dépressifs de Madame Bovary, ou fritz Zorn expliquant ce qu’il était avant l’administration des drogues euphorisantes entrant dans le traitement de son cancer.
Jusqu’à la visite chez le médecin ,s’il n’y avait pas le titre sérotonine » on ne comprendrait même pas que le roman raconte l’errance morale sociale et affective d’un dépressif .

Delaporte dit: à

Un fait divers qui laisse rêveur : le visiteur d’un musée qui décroche une toile qui lui plaît. Je ne savais pas que c’était encore possible. Un Russe vient de le faire. Comment ne pas le comprendre ? Les tableaux sont-ils faits pour moisir dans des musées ? Et que non ! Ils ont besoin de se faire approprier par de véritables amateurs, qui pourraient en prendre soin chez eux. Ah ! Avoir son tableau préféré constamment sous son regard, dès le matin, au lever, et jusqu’au soir, au coucher. Et se dire que c’est à soi. Apollinaire avait dérobé la Joconde : suivons son exemple !!!

« Les autorités russes ont annoncé, ce lundi, l’interpellation d’un homme de 31 ans accusé d’avoir volé un tableau du XIXème siècle exposé dans la prestigieuse galerie Tretiakov de Moscou. La veille, l’homme aurait dérobé la toile en plein jour et à la barbe de la sécurité du musée, l’un des principaux de la capitale russe, alors qu’il était ouvert. »

Marie Sasseur dit: à

Que signifiait cette remarque un brin perfide à passoul citant Holder ?

Ca y est les poulets sur le rond-point commencent à s’agiter.
Ils n’ont même pas commencé par le début : Lire, un minimum, le bréviaire de celui qui les a postés là.

Et si je devais lire leur Maître comme ce dernier semble avoir lu E. Holder, je vous dis pas … la cata.
En plus il fait pas son boulot, te vend du porno à la marge.

Certes, la compagne, l’épouse , je ne sais de E. Holder n’est pas la femme d’A. Gorz, ni, j’imagine, n’a plus de 80 balais
Pas plus que E. Holder ne peut se confondre avec Pennac.
Chez les vieux d’ici, ça commence à devenir un peu craignos, toute cette confusion mentale.

E. Holder, avait 59 ans, et il vient de décéder.

« Quand il vint prendre son service, l’infirmière lui montra leur chambre.
II y avait un lit et un matelas par terre. Pour ce soir, dit-elle, je resterai avec vous. Faites bien attention à ce que je vous apprendrai. D’abord, il faudra vous débrouiller seul. Elle ajouta : j’ai compté, vous êtes la trente et unième personne que je forme. D’habitude, ce sont des étudiantes. C’est une curieuse idée, d’avoir pris un homme. Muriel est tétraplégique. Toute minute qui passe est pour elle une torture.
Une souffrance que rien ne peut endormir, sauf peut-être l’amour. L’homme de chevet vient d’être porté à l’écran par Alain Monne, avec Sophie Marceau et Christophe Lambert. »

« Dans une grange au milieu de la végétation épaisse, Antoine a installé sa bouquinerie. L’endroit est quasi introuvable, et, sans l’intervention d’une mystérieuse madame Wong, le libraire crèverait de faim.

Antoine paraît heureux dans sa tanière. Il caresse ses spécimens, les habille de papier cristal, nourrit ses chats, s’interroge sur un voleur qui lui chaparde des livres, toujours du même auteur. C’est alors que déboule la blonde Lorraine, une conteuse professionnelle qui tourne de ville en ville. Antoine est vieux, aime se coucher à heure fixe : la belle n’a pas sommeil. »

« Myléna en avait assez. Je n’ai pas attendu qu’elle me largue, c’est moi qui suis parti. Au bord de l’océan, pour en finir. Quand j’ai repris pied sur le rivage, j’étais dessoûlé, nu comme une bête et ne possédais plus rien. Passé un rideau de pin, on voyait des vignes. J’y ai trouvé un emploi d’ouvrier agricole. Franck ne m’a pas épargné, avec lui on ne prend guère de gants. Les mains deviennent comme des pelotes d’aiguilles. J’ai continué à boire. J’ai appris cependant à travailler sans relever la tête. Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Oui, s’il y a un espoir au bout. Le mien était de regarder mes enfants en face. Et de reconquérir ma belle. »

C’est pas du bon roman-photo, ça?

Delaporte dit: à

DHH, je me suis posé la même question que vous, mais pour y répondre en faveur de Houellebecq. Le diagnostic de dépression est un des plus compliqués à poser. Les manuels de psychiatrie donnent les grandes idées de ce qu’est une dépression, mais quand on arrive sur un individu particulier, la dépression peut prendre mille visages. Au moins, Houellebecq a-t-il le mérite de ne pas caricaturer. Son portrait d’un dépressif est tout en nuances. Particulièrement crédible, à mon avis. Tout ce qui arrive au héros du roman est manifestement la conséquence d’une dépression, jusqu’au suicide annoncé. DHH, si vous ne sentez pas cela, c’est que vous êtes passée à côté de votre lecture. J’ai pour ma part étudié dans des livres de psychiatrie ce qu’était la dépression, et aussi dans des oeuvres littéraires (par exemple, le témoignage de William Styron). Je dois dire que Houellebecq aborde le sujet de manière neuve, inédite, splendide, et je conseillerais vivement à tous les psychiatres de le lire.

Lavande dit: à

Sa soeur ? Eh bien il est pas gâté le frère !

renato dit: à

Pourquoi s’obstiner ? Pourquoi chercher qui se cache sous un masque ?

DHH dit: à

@Lavande
le livre d’Andre Gorz que vous citez est magnifique et bouleversant et je l’ai lu avec emotion en me demandant cependant si cette emotion était à la portée de gens plus jeunes que moi.
vous souvenez vous de ce suicide a deux programmé par un ancien ministre dont j’ai oublié le nom mais qui n’a pu vraiment s’accomplir l’épouse pour son malheur ayant survécu au geste létal commun ?
sur le même thème le film Amour de Haneke .magnifique

Bėrėnice dit: à

13h21 à Lanzarote il vente beaucoup trop, quel est ce film qu’Almodovar y réalisa, vous souvenez vous? Une histoire de destin tragique comme souvent. Étreintes brisées.

Marie Sasseur dit: à

j’aime beaucoup la lavande. J’en achète chaque fois que je prends la route de Provence, plus au sud du verrou de Sisteron.
Il y a des petites coopératives agricoles, qui te vendent du bonheur parfumé à mettre dans les armoires.
Pour les ersatz, en flacon, soigneusement mis au point par des laborantines, qu’on te refourgue à la pharmacie, je n’ai pas testé.

Bėrėnice dit: à

Marie Sasseur, un jeu de mots, vive les mariages incestueux?

Bėrėnice dit: à

De plus c’est un bon anti mites. Vous vivez dans ce coin?

Bėrėnice dit: à

Ou Marisa soeur ?

Marie Sasseur dit: à

« vous avez cherché sur la RDL pour Holder »
Et vous n’avez rien trouvé.

Bėrėnice dit: à

Clopine avait pensé à la main de sa soeur etc, ce n’est guère mieux. Vous resterez un mystère, une énigme qu’il nous faudra percer avec les outils adéquats.

Bėrėnice dit: à

Il fut invité à la grande librairie, il semble qu’il aimait aussi beaucoup parler, s’expliquer, il n’etait pas avare de ses mots .

Marie Sasseur dit: à

Un fait divers qui laisse rêveur : le visiteur d’un musée qui décroche une toile qui lui plaît.

un cousin de Stéphane Breitwieser ?

Marie Sasseur dit: à

Non merci, moi les manteaux en laine bouillie, comment dire ?
Je like pas. Ni ne clique.

Bėrėnice dit: à

Un autre fait divers, un jeune homme a pesé son jeu , je ne sais plus comment on les nomme, sur la balance fruits et légumes puis est passé à une caisse sans employé , économie 293 euros. Il s’est fait prendre le lendemain en revisitant.

Bėrėnice dit: à

Et recidivant.

Janssen J-J dit: à

Pourquoi chercher qui se cache sous un masque ?

Pour complaire à celles qui font tout pour être démasquées, qui veulent qu’on les aime pour mieux vous cracher à la g., que l’on compatisse à leurs odes funambulesques et obscénités fuligineuses, pardine…

Bėrėnice dit: à

Le coup du tableau laisse rêveur ,les russes sont équipés eux aussi de cameras de surveillance quand bien même le décrochage d’une toile ne déclencherait aucune alarme.

Soleil vert dit: à

Aperçu le Maitre des lieux dans l’émission de Claire Chazal Entrée libre. Il y évoquait Simenon (on va commémorer le 30eme anniversaire de sa mort cette année) avec cette réflexion que La condition humaine, titre d’un roman de Malraux, s’appliquerait bien à l’œuvre du père de Maigret. De l’homme je ne garde qu’un souvenir indirect, les fleurs et chocolats qu’il offrait annuellement à Juliette Achard. Elle avait invité mon père – cousin de Marcel Achard – dans leur appartement situé derrière l’assemblée nationale, quelques années après le décès de l‘académicien. Je lui avais présenté mon premier recueil. Très droite dans son fauteuil avec un regard tombant sous des paupières immobiles ce qui lui donnait l’air de prendre de haut toute chose, elle m’avait offert un chocolat tout en m’interrogeant sur les nouveaux philosophes…

Marie Sasseur dit: à

les poulets sur le rond-point montrent les crocs.
Ont de la violence à revendre, pardine. Ils viennent d’apprendre, en lisant leur mentor du moment, Onfray qui n’en peut mais de sa sagesse, qu’ils sont mortels. Ils ont été niqués.
Tu penses bien que le rond-point, dans ces conditions , tu peux le prendre à contre-sens, selon eux, les doigts dans le nez.

Janssen J-J dit: à

trop drôle à 19.16 du soir !… Rentrons nous coucher avec l’essence interdite.

Chantal dit: à

En parlant de dépression, « En attendant Bojangles » est une petite merveille, le masque de gaîté, l’inventivité nominale, les toquades évoquées, le besoin de compenser la décadence et la ruine sont présentés comme un motif mélodique, jazzé, sublimé par la danse et les petits matins, ambiance Fitzgeraldienne …

« Le problème avec le nouvel état de maman, c’était que, comme disait Papa, on ne savait plus sur quel pied danser. Dans ce domaine – là, nous pouvions le croire sur parole car c’était une parole d’expert. Pendant des semaines entières, elle n’était prise d’aucun fou-rie triste, d’aucune colère, suffisamment longtemps pour qu’on oublie ses égarements, ses mauvaises manières. Durant ces périodes, elle nous semblait plus
adorable que jamais, même plus formidable qu’avant, ce qui n’était pas aisément faisable, mais elle y parvenait brillamment ».

Olivier Bourdeaut, En attendant Bojangles, Editions Finitude 2015, p 63.

Lavande dit: à

19h : c’est ce qu’on appelle un commentaire à côté de la plaque.

Marie Sasseur dit: à

A cote de la plaque ou pas, ici je commente les articles.

Marie Sasseur dit: à

 D’autant qu’Embrasez-moi a paru il y a huit ans. Entretemps, il y a eu un MeToo et BalanceTon Porc. Paraissant aujourd’hui, le livre serait dénoncé par les réseaux sociaux. Autres temps, autre tolérance des mœurs littéraires.

Cela par exemple est une insinuation digne d’intérêt.
De quoi ça cause ?
Des bonnes histoires pour C. Millet et les frotteurs du metro. Et puis pour Claire qui lit Bataille…

Chaloux dit: à

jazzi dit: 28 janvier 2019 à 13 h 52 min
Mais de quoi Eric Holder est-il mort ? Chagrin, suicide ?
jazzi dit: 28 janvier 2019 à 15 h 44 min
D’où ma question, de quoi donc est-il mort ?

La concierge sonne toujours deux fois.

La mort de cet homme lui appartient. C’est même tout ce qui lui reste aujourd’hui. Laissons-le en paix.
N’en déplaise au canard (j’ai bien écrit canard*) sans tête.

*Blague volée à Daniel Boulanger.

closer dit: à

« aucun des signes cliniques habituels n’est signalé ou décrit a l’exception de sa perte de libido; pas de perte de l’estime de soi, pas de sentiment d’incapacité; pas de capacité de se projeter vers l’avenir , certitude de l’irréversibilité du malheur dans lequel on est englué »

Rassurez-moi DHH, vous avez écrit cela trop rapidement…J’en suis à plus de la moitié de Sérotonine et tous les symptômes que vous décrivez y sont et même surabondamment!

jazzi dit: à

« La mort de cet homme lui appartient »

Eric Holder est un écrivain, Chaloux, qui n’a semble-t-il rien occulté de ce qui concernait son éros. Le citant, Passou nous prévient qu’il n’avait pas son pareil pour évoquer les choses du sexe, précisant : « (moi, jamais je ne me permettrais, surtout dans un lieu aussi chaste que la « République des livres) » Thanatos n’est-il pas le pendant d’éros ?
Laisse ta concierge tranquille, tu as une réaction de petit bourgeois étriqué !

Delaporte dit: à

Sur Sérotonine, il faudrait sûrement avoir l’avis d’un psychiatre, pour ne plus errer comme l’a fait DHH, en lisant ce livre trop superficiellement. Houellebecq est trop malin, de toute façon, pour s’être trompé de sujet. Il faut surtout laisser la place à la dimension novatrice de ce roman, qui renouvelle le sens de la dépression avec une rigueur splendide. Sérotonine est une oeuvre qui innove, et les psychiatres eux-mêmes auront beaucoup à en apprendre.

Bėrėnice dit: à

Jazzi, nous choisissons ce que nous voulons conter, confier. Utiliser comme matériel à transformer. La mort n’ouvre pas ce choix à l’individu, elle ferme l’atelier.

Chaloux dit: à

Nul besoin de cette leçon de bêtise crasse, d’indécence, de bassesse, Jazzi : je te lis presque tous les jours.

Chaloux dit: à

On se demande qui tu serais susceptible de tirer vers le haut avec un pareil bagage.

jazzi dit: à

Chaloux et Bérénice, ne lisez pas !

« Une fois n’est pas habituelle, après plus de 500 articles au Mague sous le pseudo de la Singette, je reprends la plume et signe en tant que Franck dit Bart. En effet, sous le poids de l’émotion, je rends un hommage appuyé à mon ami médocain Eric Holder. Je tiens à adresser de tout cœur mes plus sincères condoléances à Lola sa fille et ses deux fils et son compagnon, à Téo son fils et à la maman d’Eric. D’autant plus, que Delphine Montalant, la compagne d’Eric nous a quittés subitement moins de trois mois plus tôt. !

Eric Holder a rendu son tablier d’écrivain et d’homme sensible, en début de cette semaine. Son fils, Téo a annoncé son décès samedi.

J’ai attendu cette annonce pour à mon tour exprimer mon immense tristesse.

Mercredi midi 23 janvier 2019, avec ma compagne J’Djica nous devions déjeuner avec Eric au resto le plus fameux du Médoc, chez mes amis Gilles et Marika à Vendays Montalivet. Nous avions rendez-vous à 12 h. Ne voyant pas Eric venir, malgré son enthousiasme au téléphone le dimanche précédent lors de notre toute dernière conversation, je me suis rendu à sa maison située à environ 10 minutes du resto. Et là, je frappais à la porte de la cuisine, pièce d’entrée. Sans réponse, la porte n’étant pas fermée à clé, j’entrais et je découvris le corps d’Eric inanimé étendu, la tête à l’orée de l’âtre de la cheminée. Son corps était froid et raide. Je n’en crus pas mes yeux et constatais qu’Eric était décédé. J’appelais les secours qui arrivèrent rapidement et confirmèrent son décès. Ils recouvrirent le corps d’un drap blanc et firent sortir la chienne et les deux chats qui étaient affamés. »

Chaloux dit: à

Ce pauvre crétin de Jazzi, incapable de voir que ce n’est pas ce que choisissent ou pas d’écrire et de rendre publique des gens qui ont côtoyé Holder qui est en cause, mais son attitude de vieille concierge dépravée, indélicate et vulgaire. Impossible d’expliquer cela à cette lie qui se montre incapable de le comprendre.

Chaloux dit: à

On peut tout de même regretter que cet homme n’ait pas été trouvé par un ami capable de se taire.
Se taire. Ce n’est pourtant pas bien compliqué.

jazzi dit: à

Les insultes n’ont jamais remplacé les arguments.
De toute façon, ma question ne s’adressait pas à toi, qui t’es fait la spécialité d’être le roquet de ce blog.
D’autres plus sensibles et délicats ont répondu.
D’amour, le coeur d’Eric Holder s’est vraisemblablement arrêté…
Aimer et être aimer, un sentiment qui t’est totalement étranger mon pauvre Chaloux !

Chaloux dit: à

Maintenant, les grands sentiments…Jazzi, ta sensiblerie de vieille concierge, certes dépravée, vulgaire, mais surtout si terriblement fausse maniérée, ne change rien. Tu demeures sot comme un panier.

jazzi dit: à

Tu devrais lire « Sagesse, savoir vivre au pied d’un volcan ? » de Michel Onfray, Chaloux.

Je ne résiste pas au plaisir de citer quelques questions-réponses du livre, répertoriées généreusement par JJJ :

« quand faut-il quitter la vie (se suicider) ? R/ quand la qualité de la vie n’est plus là et qu’il ne sert à rien de vouloir augmenter sa quantité de vie ; vivre non pas tant qu’on peut mais tant qu’on doit, et on le doit tant qu’on le veut (…)
Qu’est-ce qu’aimer d’amour ? R/ vouloir aimer et non pas être voulu par l’amour – une amitié avec le corps qui peut aller jusqu’à vouloir vieillir et mourir avec une personne
Qu’est-ce qu’aimer d’amitié ? R/ sur l’amour moins le corps – accointance de deux hommes chez qui tout est commun, qui s’entraident pour le bien. Sert à élever ceux qui sont en-dessous. Pas d’amitié avec le tyran, les puissants, les riches »

Chaloux dit: à

Mais je suis précisément en train de le lire. Cela dit, je me demande ce que ça peut changer à ton indécence, ta vulgarité, ton manque de jugeote, ta vocation de concierge et ton absence d’éducation.

Marie Sasseur dit: à

Merci jazzi pour le temoignage relayé de l’ami,d’E. Holder.

Bėrėnice dit: à

Merci Jazzi, on sait qu’il ne s’est pas suicidé . Il reste de mon balcon plusieurs hypotheses ayant causé sa mort: rupture d’anevrisme, AVC, embolie massive, infarctus du myocarde, arrêt cardiaque brutal, problème de rythme paroxystique et comme il était seul, personne n’a pu tenter de lui porter secours. Si les animaux étaient affamés, cela prouve que la mort est intervenue bien avant cette triste découverte.

Bėrėnice dit: à

Embrasez moi, j’ai été surprise de lire que PA y entendait le mot -baise- ou y associé l’idée, l’image. Pour moi cela sonne comme braise et j’imagine la chaleur provoquée par deux corps qui se rencontrant désirant se consument dans les flammes de l’étreinte ou rougeoient jusqu’à ce que le transport s’eteigne dans la douceur des confidences, des regards, des caresses qui s’échangent après la charge.

Bėrėnice dit: à

Mais bon, c’est un point de vue de religieuse, vraisemblablement. De vagues souvenirs qui flottent comme des debris après un naufrage.

caulerpa dit: à

https://theconversation.com/profiles/antoine-pelissolo-278538vous êtes exaucés
La sérotonine joue un grand rôle dans la régulation de nos émotions et de nos humeurs, favorisant calme et stabilité. Mais, n’en déplaise à Michel Houellebecq, lui prêter la faculté de rendre heureux, c’est aller un peu vite en besogne. Par Antoine Pelissolo, Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne (UPEC)
1. Il est impossible de doser la sérotonine pour en déduire un risque de dépression ou refléter un état psychologique.
Les officines qui le prétendent, et facturent très cher des dosages complètement inutiles, se livrent à de réelles pratiques frauduleuses.
Il faut toutefois se souvenir que les systèmes neurobiologiques mis en cause sont complexes : les effets de la sérotonine entrent forcément en interaction avec les multiples autres facteurs en cause dans la souffrance psychique (personnalité, événements de vie, stress quotidien, représentation de soi et du monde, etc.).

Au-delà de ces faits avérés, des hypothèses, crédibles mais encore théoriques à ce jour, peuvent expliquer les effets des antidépresseurs.
À lire aussi : Dire « Secoue-toi un peu » à une personne déprimée, ça ne sert à rien
https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/non-la-serotonine-ne-fait-pas-le-bonheur-802731.html

Bėrėnice dit: à

D’un autre côté, on ne va pas megoter, Virginie Despente nous a offert la possibilité de lire Baise moi qui fut adapté au cinéma.

Marie Sasseur dit: à

Grace à Singette Missdinguette, et l’ histoire de Delphine et Eric, cette violence de la perte qu’il decrit, est précédée d’ une belle  » nouvelle ».
Pour ceux qui connaissent dans la pampa,des Delphine&Eric, qu’ils soient Bruno&Flo, Alain&Odile, Castor&Pollux, le recit de Singette les fait aimer davantage.
http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article9685

caulerpa dit: à

– Vous êtes votre meilleur psy ! (Flammarion)
Antoine Pelissolo

Bėrėnice dit: à

Pablo, si vous passez, avant que la date fatidique soit atteinte(31 janvier) , je vous présente tous mes voeux pour cette nouvelle année, santé, amour, prospérité. Ne faites pas la tête, c’est quand même vrai que vous êtes con en certaines circonstances, nous avons tous des failles.

William Legrand dit: à

Chaloux : faut faire comme pour JC et bouguereau :
Le VIRER, car yen a marre de ce sagouin qui éructe dans cesse

Phil dit: à

Dear Renato, les ministres Di Maio et Salvini connaissent-ils leurs classiques littéraires comme le Président Macron connait les siens ?

Passou dit: à

Par Luc Le Vaillant — 28 janvier 2019 à 17:06 (mis à jour à 18:24)
Lettre aux haineux dissimulés qui veulent continuer à se planquer derrière l’anonymat du Web au lieu d’en faire un forum à visage découvert.

Cher anonyme,

Je vais abattre mon jeu sans tortiller. Parlant en mon nom et signant de mon patronyme, je déclare que je suis pour la levée du «pseudonymat» sur Internet. J’ajoute que c’est parce que je défends la liberté d’expression la plus large que j’insiste pour que celle-ci s’exerce à voix nue et à visage découvert.

Macron a lancé l’affaire en voulant mettre fin aux «torrents de haine déversés en ligne». Mahjoubi, son ministre, a formulé une proposition à double face. Le citoyen participatif devra montrer patte blanche quand l’individu privé pourra continuer à déguiser ses désirs et ses plaisirs. Pourquoi pas ? Je suis pour le secret de la correspondance entre adultes consentants, tant que ce retrait ne se transforme pas en tour de guet dissimulée pour flécher n’importe qui en toute impunité.

Avant d’en arriver là, je voudrais te dire, cher anonyme, combien je n’ai pour toi aucune estime. Je me fiche qu’on te coupe la chique quand je me battrais pour que puissent continuer à s’exprimer des gens dont je déteste les idées mais qui ont le front de les énoncer clairement et en toute lumière.

Souvent rétif à l’américanisation du monde, je suis pourtant un tenant du «free speech». La libre parole est nécessaire à la vie en société avancée. Il faut arrêter de judiciariser les avis déviants, les biais mal-pensants et les dérapages déperlants tant qu’ils sont revendiqués.

Je trouve que la loi Gayssot et autres textes mémoriels sont nocifs et qu’il faut se dispenser de statufier des vérités révélées et des histoires officielles. Mieux vaut accepter d’argumenter encore et encore face à la bêtise crasse, quitte à avoir l’impression d’ânonner des évidences. Car visser le couvercle des cocottes-minute complotistes promet des déflagrations autrement dévastatrices.

J’admets que la controverse puisse être violente, l’assaut sévère et la baffe sonore si l’agresseur accepte de se prendre un retour de revers dans les gencives et si le petit malin consent à ce qui lui revienne derrière la nuque le boomerang de la moquerie.

Et c’est pourquoi, cher anonyme, je veux la peau de ta pleutrerie et de ta défausse. Je n’aime pas la cagoule que tu mets à ta hargne tweeteuse, la burqa qui voile ton but ultime, ni ta blanche face à moustache d’Anonymous qui se la raconte coursé par Big Brother. Et moins encore le postiche humoristique qui déguise un suivisme bêlant, un histrionisme du «qu’est-ce qu’on se marre» et un ricanement de chasse d’eau détraquée.

Tu as le droit de m’insulter, de me vomir et même de me conchier. Mais un peu de panache, s’il te plaît ! Monte sur le ring, enjambe les cordes, tombe la veste ! Tu as le droit de préférer le MMA où tout est permis au noble art qu’est la boxe anglaise à poings de cuir civilisés. Mais le duel exige le face à face, sinon, on est dans le traquenard, l’embuscade et pourquoi pas l’attentat.

Il est encore temps pour toi de tirer l’épée comme d’Artagnan plutôt que de t’allonger dans un grenier de Dallas, pour flinguer Kennedy de haut… et dans le dos. Il est trop facile de jouer les snipers fantômes, de s’embusquer dans une technologie pour mieux armer sa défiance, pour mieux brailler contre les différentes engeances, avant de se rendormir sur le mol édredon de sa pusillanimité après avoir fait bicher les copains retweeteurs.

Cher anonyme, tu me fais doucement marrer quand tu te plains de la mise à mort de ta liberté chérie. Ton patron a autre chose à faire que de perdre son temps à fliquer tes navigations sans lettres de course ni pavillon déployé. Car tu n’es qu’un pirate de comédie, confortablement planqué dans l’irréalité augmentée, loin des tempêtes salées et des abordages sanglants.

Et puis ne te raconte pas d’histoires : dans 99 % des cas, les moralisateurs transis, les envieux aigris ou les militants pourris, qui vivent sous légende comme toi, n’ont rien à voir avec les lanceurs d’alerte. Lesquels, en démocratie, finissent toujours par trouver un relais via les contre-pouvoirs existants.

Ensuite, sache que je n’ai aucune tendresse pour les délateurs et autres balances, surtout quand ils se drapent dans un rideau de fumée. Je plumerai volontiers les corbeaux qui veulent se faire passer pour des alouettes si simplettes, si proprettes, tout en lâchant leur fiente en douce.

Pour finir, me fatiguent les fétichistes d’un Internet chimiquement pur qui ont la nostalgie d’une époque pionnière. Ils n’ont pas compris que, devenus numériques, le débat d’idées et l’élaboration politique exigent des réseauteurs responsables de leurs paroles et de leurs actes.

Allez, anonyme de mon cœur, pseudo de mes deux, sors de l’ambiguïté, tu verras que ce ne sera pas à ton détriment.

LUC LE VAILLANT dans Libé aujourd’hui

renato dit: à

Je ne sais pas, Phil, ne les connais pas DM. Un ami qui fut camarade de S. au lycée Alessandro Manzoni m’a dit qu’il était plutôt moyen. Bon, étant donné qu’il s’agit d’un lycée classiques il doit avoir fait latin et grec. Il le semble qu’après un passage par Sciences Politiques il soit passé à Histoire. Comme tout bon garçon de bonne famille — si son lycée fut À. Manzoni il ne peut être autrement — il est passé par le PCI… Enfin, peu intéressant…

renato dit: à

@Passou, 9 h 28 min

C’est justement le sens du papier que j’ai mis en ligne à 8 h 50 min

Lavande dit: à

Très intéressant le l’article mentionné par Jazzi et dont Marie Sasseur donne le lien. Les 3 videos au bas de l’article, d’Eric Hoder et de Delphine Montalant sont extrêmement intéressantes : de belles personnes !

Marie Sasseur dit: à

Il ecrit tres bien Luc Le Vaillant dans cette charge all over le dark net qui . Il a aussi une fiche wikipedia, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Mais il ne faut pas confondre le message et le messager, car on en prend pour notre grade, surtout les lecteurs… ce qui serait bien, ce serait de mettre un selfie à côté du pseudo. Une sorte de reconnaissance faciale.

Phil dit: à

Merci caro Renato. L’Europe qui connait ses classiques, il en reste, s’interroge sur la culture de ces jeunes politiciens aux allures et parler trumpiens. L’Autrichien Kurz ne semble pas avoir Musil à son chevet et les vieux Romains s’énervent au verbe abusif de Salvini.

Janssen J-J dit: à

N’abolissons pas les blogs littéraires, abolissons les commentaires, le cas échéant, si nous voulons être conséquents avec nous-mêmes, Passoul.
Je me demande bien ce qui vous pousse à copier-coller cette Vaillante tribune moralisante ce matin, qui pose plus du questions qu’elle n’en résoud. Voudriez-vous, Passoul, suggérer à tous vos erdéliens de dévolier leur identité, comme certains l’ont fait sur ce blog pour des raisons généreuses ET intéressées qui les regardent.
Moi, voyez, je ne peux pas me le permettre pour le moment, mais d’une manière générale suis tout à fait hostile à cette suggestion, malgré les effets de manche de LLV.
Je préfère renvoyer chaque erdélien à la responsabilité de ses propos et m’en remettre à l’éventuelle censure du robot et à la décision de virer l’internaute qui irait trop loin. Les régles du jeu sont à peu près claires ici, même si elles nous font râler parfois.
J’ignore si par ailleurs, le vertueux Le Vaillant ne se cache pas icite sour le pseudo de Caulerpa, et je m’en b…, Mais il devrait plutôt commencer à réfléchir à la notion de « transparence » telle qu’elle se pratique dans le journal où il sévit.
BJ à toustes.

Marie Sasseur dit: à

Luc Le Vaillant semble s’en prendre a ses commentateurs qui n’ont pas décliné leurs nom prénom age, donnee à reactualiser, et profession.
Ce qui pas le cas de la RDL. Enfin, je ne le conçois pas autrement.

Chaloux dit: à

« Mais il devrait plutôt commencer à réfléchir à la notion de « transparence » telle qu’elle se pratique dans le journal où il sévit. »

JJ, on se gourme souvent mais on est souvent d’accord!
La fin de l’anonymat -et l’anonymat a créé une forme de contre-pouvoir-, fera émerger d’autres contre-pouvoirs. La faille entre les prétendues élites -qui bien souvent ne sont pas des élites, comme le remarquait Marguerite Yourcenar, qui n’était pas une anonyme du net- et le peuple, ce beau mot, va s’élargir et craquer inéluctablement. Les domestiques du pognon et des idéologies rampantes -parce qu’il n’y a pas que l’extrême droite, hein- ne sont pas contents. On peut les comprendre.

jazzi dit: à

« un ricanement de chasse d’eau détraquée. »

Hurkhurkhuck !

Chaloux dit: à

jazzi dit: 29 janvier 2019 à 10 h 22 min
« un ricanement de chasse d’eau détraquée. »
Hurkhurkhuck !

Jazzi, toujours à son meilleur dans l’autobiographie.
Ah, ces tranches de vie…

Hurkhurkhurk! (sans « c »).

Marie Sasseur dit: à

« La prostitution est visiblement une vraie cause à défendre pour Le Vaillant »

Phil dit: à

Il y a ceux qui pensent et ceux qui ne pensent pas, autre mot de Yourcenar qui me rappelle celui que vous citez, dear Chaloux.

Chaloux dit: à

On voit bien que le problème qui se pose en ce moment, par-delà tous les autres, est celui de la propriété. Qui est propriétaire de quoi et surtout de qui? Il sera résolu, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse. Un grand dévoilement, certes parfois maladroit et anarchique, mais qui n’est pas du tout anonyme, lui. Un gros problème pour certains, une grande jouissance pour d’autres.

Bėrėnice dit: à

JJJ, vu la façon dont Caulerpa squatte le blog, ce monsieur n’aurait pas grand chose à faire dans son journal. Il existe une alternance entre caulerpa et sasseur, quand un pseudo disparait l’autre prend le relai.

jazzi dit: à

Phil, expliquez à Chaloux que Yourcenar n’a jamais été aussi bonne que dans son livre d’entretiens « Les Yeux ouverts ». Sans fausse pudeur et avec panache, elle y parle de l’amour et de la mort. Il faut dire qu’elle était bien titillée par ce concierge hors pair de Matthieu Galey !

Marie Sasseur dit: à

LLV a omis dans sa sociologie, toute une catégorie de  » commentaires »

Chaloux dit: à

Oui, dear Phil.

A chaque époque, il est des gens qui ne pensent pas comme tout le monde, c’est à dire qui ne pensent pas comme ceux qui ne pensent pas.

Marguerite Yourcenar.
Archives du Nord.

Chaloux dit: à

La phrase qui me revient ce matin est de Montherlant.

Je suis la Guerre Civile. Je suis la bonne guerre.

Je ne sais pas pourquoi, je m’en suis toujours souvenu.

Chaloux dit: à

Dear Phil, expliquez à Jazzi que le problème c’est son manque complet d’éducation. Qu’il est un bas-instinct à lui tout seul, disqualifié d’office. Que ce bas-instinct a tué en lui toute faculté de penser.

Hurkhurkhurk!

caulerpa dit: à

Un relais (orthographe traditionnelle) ou relai (orthographe réformée de 19901,2 est un système,

Chaloux dit: à

Bref, et quittons-nous la-dessus :

Approuvons massivement la levée de l’anonymat sur Internet, sur fond de république sans démocratie!

C’est ça, la lepenisation des esprits?

Hurkhurkhurk!

caulerpa dit: à

tenez bérénice bonne journée avecmarie et les autres
Qu’est-ce que penser et savoir? (1/2)
Connaissance SWR2: Aula. Conversation avec Markus Gabriel
Qu’est-ce que la vérité? Peut-on les saisir à l’aide de termes et d’arguments? Le philosophe, le professeur Markus Gabriel, a développé le concept de nouveau réalisme, qui montre que notre pensée produit la vérité.

renato dit: à

Ah, Phil ! depuis une bonne quarantaine d’années déjà l’UE ne produit de politiques — femelles et mâles — d’une quelque valeur et nous sommes désormais arrivés à production zéro : tous partis et pays confondus, il n’y a plus un-e politique digne du nom.

Chaloux dit: à

Olivier Faure tue le cochon!

Hurkhurkhurk!

renato dit: à

« … sur fond de république sans démocratie!

Il ne faudrait quand même pas exagérer : être responsable de ses actes est l’un des fondamentaux de da démocratie, et les mots sont des actes.

Janssen J-J dit: à

Lettre à Philippe, ami par ailleurs ex copain d’Eric Holder dont tu voulus me faire connaître les romans qui ne me convainquirent pas.
Cher Philippe, ne t’étonne pas de me retrouver sur ce blog de P.A, toi qui penses qu’il s’agit de conneries et d’incroyables pertes de temps… Je ne veux pas te convaincre de quoi que ce soit, mais écoute au moins ceci…

… Tout ce qui est dit ici est une trace rassurante du présent, mais de savoir ce que cela deviendra, rien à f.… L’essentiel est que ça ait eu du sens sur le moment pour 2 ou 3 personnes dans le même état d’esprit que le mien. L’an passé, nous avons assisté à la dégradation d’un internaute qui allait mourir (ce qu’il ne dit jamais) et qui publiait régulièrement les chapitres d’un livre où il tenait le plus grand compte des remarques des blogueurs fidélisés. Ce fut une expérience incroyable que nous avons vécue. Et puis il est mort au mois de mai, et son ‘œuvre’ est restée inachevée. Son blog que nous suivions parallèlement à la rdl où il intervenait aussi, a été fermé quelques mois plus tard par sa famille. Mais les 2000 échanges qui eurent lieu dès que nous eûmes la certitude de son décès, fut un moment de communion (virtuelle) incroyable. Son roman déstructuré est resté inachevé, il avait réussi à nous balancer les derniers épisodes qu’il estimait non retravaillés. Mais nous avons gardé toutes les traces de son élaboration progressive… C’est la chose la plus magnifique qu’il m’ait été donnée de vivre sur un « réseau social dédié à la littérature », sans rien connaître de cette personne avec laquelle s’était pourtant enraciné un profond attachement collectif. Bises, à la semaine prochaine, Philippe, tu me parleras d’Eric Holder (JJJ).

Chaloux dit: à

Oui, renato. Si les paroles -plus que les mots- sont des actes, les paroles ambiguës sont des actes ambigus.

Quand on est français, on peut toujours discuter la démocratie, la contester, la critiquer jusqu’à en remettre en cause les fondements ; mais pas la République dans ce qu’elle a de plus totémique, au risque d’être sanctuarisée, car les valeurs républicaines sont ce qui nous unit encore quand tout ce qui faisait lien se dissout.

Bėrėnice dit: à

Caulerpa, je ne connais pas le professeur Gabriel mais tout le monde peut se tromper et certains s’imaginent penser , vous faites bien de poser la question, qu’est ce que penser. Votre -tenez- est du genre tenace.

jazzi dit: à

« Hurkhurkhurk! »

Probablement l’expression de la pensée la plus aboutie (abrutie) de Chaloux, fruit de sa bonne éducation et de son plus haut-instinct ?

jazzi dit: à

« C’est la chose la plus magnifique qu’il m’ait été donnée de vivre sur un « réseau social dédié à la littérature », sans rien connaître de cette personne avec laquelle s’était pourtant enraciné un profond attachement collectif. »

Bel hommage à Sergio, que l’on oublie pas, JJJ !

Phil dit: à

comment faites-vous, dear Chaloux, pour remettre au débotté dans le bon tiroir acajou les mots de Yourcenar ?
à Bruxelles il y a quelques semaines, en attendant de prendre un « cook », remarque mon voisin avec un exemplaire de « Souvenir pieux » en folio à la main (photographie de la mère de Y. en majesté sur une embarcadère).

Bėrėnice dit: à

On nous jette des os à ronger avant de faire semblant de partir comme si nous n’attendions que cela, j’ai cette impression. Je ne suis pas un clebs!

Paul Edel dit: à

A côté des immenses œuvres-cathédrales, genre « la Recherche » de Proust,il y a des petites oeuvres « sacristies » ou « chapelles » faites pour le recueillement,le culte patient, le gardiennage et la collection des fines émotions d’une vie ordinaire et presque miséricordieuse dans son andante provincial.C’est fidèle,juste, murmuré, tenu à l’écart,sournois et tenace comme un souvenir;je pense à ça en lisant Holder.

Marie Sasseur dit: à

Je pense que E. Holder, il vaut mieux l’avoir connu comme ami. Ses romans et nouvelles ne font pas envie, ou disons que la vie est courte et qu’il convient de procéder à des choix.

Marie Sasseur dit: à

Le cul étant la chose au monde la mieux partagée, de si fessus récits devraient emporter l’adhésion du plus grand nombre. 

C’est raté pour cette fois.

closer dit: à

« Non au « Young Adult » à Livre Paris !

(Lire l’article, le scandale ne s’arrête pas là)

jazzi dit: à

Il est des églises romanes plus belles que des cathédrales gothiques, Paul ! Quoiqu’il en soit, ne pas confondre l’abbé Holder avec l’archevêque Proust, le pape Breton ou saint Genet…

jazzi dit: à

« Ses romans et nouvelles ne (me) font pas envie »

Parlez pour vous et évitez de généraliser, Marie Sasseur !

Marie Sasseur dit: à

C’est Umberto Eco qui avait le mieux résumé ce qui nous est donné à lire de bon matin par un journaleux qui veut en venir aux mains… Et qu’Eco n’a pas oublié dans son portrait de la Toile bestiale…

jazzi dit: à

En attendant les sorties de demain, voici les films que je ne serai pas allé voir cette semaine : « Yao » de Philippe Godeau, avec Omar Sy ; « Continuer » de Joachim Lafosse, avec Virginie Effira, que j’aime beaucoup et « Les Fauves » de Vincent Mariette, avec l’incontournable Laurent Lafitte, de la Comédie Française, et la petite Lily-Rose Depp…

jazzi dit: à

C’est Tintine au désert, Chantal !

Ed dit: à

Jazzi is Chaloux’ new WGG

Delaporte dit: à

Parmi les sorties, il y a un film chinois, Un grand voyage vers la nuit. Difficile de se faire une idée d’après la bande-annonce très kitsch. Ce film était allé à Cannes et avait reçu un petit prix. La critique est dithyrambique. Le film fait plus de deux heures, c’est long. Je ne sais ce qui me donnera l’envie d’y aller… Le titre fait peut-être référence à Céline, un point à éclaircir.

Delaporte dit: à

Ce soir, je vais peut-être aller voir la Mule.

christiane dit: à

@Paul Edel dit: 29 janvier 2019 à 12 h 10 min
Vous donnez vraiment envie de le lire, merci.

DHH dit: à

l’article proposé par Passou reste t-il pertinent appliqué à la RDL ?je ne crois pas
Luc Levaillant en effet y parle d’échanges qui ont une portée polémique et où l’injure la violence verbale et l’agressivité ont leur place peuvent s’exprimer sans retenue et en toute impunité à l’abri du lâche confort offert par l’anonymat
Rapporté à la RDL cela ne concernerait qu’une frange marginale des commentaires, ceux qui interrompent parfois par des échanges de vannes le fil les interventions de bonne foi sans visée malfaisante qui y sont la regle ordinaire ;et d’ailleurs ceux qui jouent ainsi à s’agresser en savent en général beaucoup sur l’identité de leurs compères.
En revanche on peut reconnaître de grands avantages à l’anonymat tel qu’il se pratique dans l’espace commentaires de la RDL .En ce qui me concerne, et je pense que je ne suis pas seule dans mon cas , il est la condition sine qua non de mes interventions .
Pourquoi ?
D’abord parce que les pseudos occultent les statuts intellectuels des intervenants dans la vraie vie, et, supprimant en cela toutes les hiérarchies, il met tout le monde sur un pied d’égalité. Chacun peut ainsi s’exprimer sans inhibition, sans honte de la qualité de ce qu’il écrit, avec des gens en face de qui dans la vraie vie il serait paralysé de timidité ou de crainte révérencieuse ;et le blog permet d’entrer en conversation avec eux , de débattre ,ou même de défendre de manière déterminée des opinions ,ce qui serait impossible dans une autre configuration
Ensuite j’ai besoin d’écrire sous pseudo parce que mes écrits peuvent tomber sous les yeux de proches ou de collègues ,et seule cette presentation peut les empêcher de m’identifier comme leur auteur ; Sans cet anonymat, le contenu de mes post , avec les maladresses et les insuffisances qu’ils contiennent qu’il s’agisse de la forme ou du fond ,et aussi avec ce qu’ils peuvent reveler de moi, serait offert à leur regard ,et soumis à leur jugement .Cette situation serait pour moi très inconfortable ,une sorte d’atteinte à ma pudeur et cette perspective me ferait renoncer à poster.

jazzi dit: à

Ou comme ça, Ed ?

Chaloux is Jazzi’ new WGG

closer dit: à

100% d’accord avec DHH.

bouguereau dit: à

ta gueule Chaloux

jazzi dit: à

Je ne sais pas si la violence et l’agressivité ne concerne qu’une frange marginale des erdéliens, DHH, mais elle tient une trop grande place dans les échanges. En revanche, je ne suis pas contre l’anonymat. Mais celui-ci devrait être assorti d’informations à donner au-préalable au responsable du blog. En l’occurence Passou, qui est pénalement responsable des propos tenus sur son blog. Qu’au moins lui sache qui est qui ici et qu’il puisse faire des mises en garde ou des mises en ordre plus efficaces…

Chaloux dit: à

Absence totale d’éducation, privation de la faculté de penser, tout cela relève du constat et non de l’insulte.
Jazzi est vent debout, comme on dit aujourd’hui, face à ce qu’il assimile à de l’agressivité et de l’insulte, sauf quand il en est le promoteur et qu’il croit avoir le dessus. Voir ses insultes -ineptes- très récentes et son agressivité -de bas-étage, comme il sied à une concierge- à l’encontre de Ed qui ne lui demandait rien. Mais quel plaisir -il faut le croire- d’insulter une femme, jeune de surcroit. Dans le cas contraire, il devient vertueux, s’insurge, et saurait même dire si l’adversaire ignore ce que que peut bien être aimer et être aimé. Bref, il se montre -et se démontre- plus sot que jamais. C’est un genre.

Paul Edel dit: à

DHH votre argument: » les pseudos occultent les statuts intellectuels des intervenants dans la vraie vie »,c’ est faux! dans mon cas et dans celui de plusieurs autres sur cette RDL. défendre l’anonymat c’est TOUJOURS défendre le principe de la lettre anonyme. Et son immense courage.Il faut avoir la franchise de ses opinions , et aussi de ses insuffisances et de ses erreurs et de ses sautes d ‘humeur.l anonymat libère les haines,les délations et permet les sentiments les plus bas.soudain, on se retrouve devant des corbeaux.

Ed dit: à

Tu as raison Chaloux. Merci.

Ed dit: à

« l anonymat libère les haines,les délations et permet les sentiments les plus bas.soudain, on se retrouve devant des corbeaux »

Il suffit de faire un tour sur Twitter pour le constater. Le moindre « no life » qui n’est pas d’accord avec vous va vous traiter de « con.nasse », même si d’une vous ne lui avez rien demandé et de deux vous avez exprimé votre opinion sans vulgarité ni agressivité. Les réseaux sociaux où règne l’anonymat sont de véritables fosses sceptiques. Ici, ca pue aussi, mais je reconnais ma part de responsabilité.

DHH dit: à

@closer 12 h 32
et que pensez vous du fait que maintenant, qu’il s »agisse d’un pull over, d’un succès électoral, de l’affluence à un spectacle on ne dit plus « tres grand » mais XXL?

Ed dit: à

« sauf quand il en est le promoteur et qu’il croit avoir le dessus »

À noter que jazzi, constatant qu’il ne fait pas le poids contre la Chaloupe, rétorque peu. Contre moi, il attaquait, se sentant si supérieur. Excellente anaylse Chaloux.

Bėrėnice dit: à

Tout à fait d’accord avec tout le monde.
DHH, ce que vous exprimez me précipite dans un état de malaise cependant je m’abrite derrière le paravent de la provocation ou de l’auto derision bien que cette dernière puisse être ‘assimilee à un négatif.

Chaloux dit: à

Ed, j’ai trouvé son attitude vis-à-vis de toi insupportable.

Bėrėnice dit: à

Chantal, cette philosophe philologue romancière et poète est passionnante. Je consultai sa bibliographie après avoir lu les deux tiers de l’interview proposée, à filer le vertige!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*