Pour saluer Jean-Jacques Sempé
L’historien qui fera un jour l’autopsie de la France dans la seconde partie du XXème siècle n’aura rien compris au film s’il néglige l’œuvre de Jean-Jacques Sempé (Pessac, 1932), « le » grand dessinateur d’humour de son époque qui vient de nous quitter à la veille de ses 90 ans. Un grand artiste qui se faisait passer pour un petit artisan. Les documents, les témoignages, les archives, c’est bien mais ce n’est rien sans ce supplément d’âme, cette rumeur d’un pays, cet air du temps qui constituent ses albums de dessins. Il y en a des milliers car il n’a jamais cessé de dessiner. Tous forment un ensemble d’une rare cohérence tant dans le trait que dans l’esprit.
Après Un peu de Paris (Gallimard, 2001), Jean-Jacques Sempé avait récidivé avec Un peu de la France (2005 Gallimard). N’eut été le soupçon d’emphase gaullienne, on dirait volontiers que gît dans ces grandes pages une certaine idée de la France. Pas de texte, pas de légende. Que des dessins d’un homme qui se veut juste dessinateur humoriste de bonne humeur et non poète du bitume, ethnologue urbain, moraliste des petites gens ou sociologue du dimanche comme ses admirateurs l’en accablent.
Un peu de la France n’est pas un reflet de la France des gens de peu. Juste une esquisse de la France ordinaire à travers des gens qui ne le sont pas, du moins pas dans l’acception péjorative du terme. La France de Sempé a toujours le sourire même quand il lui arrive de froncer les sourcils. Elle fleure bon un savoir-vivre qui n’est hélas que rarement de saison. Fanfares municipales, vélos sans prétention et bistros à nappes vichy. D’une page à l’autre, on reprend volontiers un peu de la France. On y boit du vin, on se salue encore dans la rue en soulevant le chapeau, on écosse les petits pois sous l’oeil de la Sainte-Vierge à l’église.
Tout est dans le détail chez ce miniaturiste de génie, dans son grand art du décalage entre le dessin et la légende, dans la disproportion entre la hauteur vertigineuse des immeubles et le minuscule des bonshommes qui circulent entre eux. Pas dans l’anecdote aux effets appuyés, mais dans la fossette, le petit doigt levé ou le haussement d’épaules. On songe à ces mots de Jacques Perret : « On ne va pas cesser d’aimer la France au motif qu’elle a cessé d’être aimable ». Le genre de livre qui réconcilie votre France intérieure avec la France ambiante. Alors la colère s’estompe pour laisser la place à une bouffée de bonheur nostalgique accompagnée d’un délicieux sens de l’humour à base de litote et de troisième degré. L’antidote rêvé par gros temps de vulgarité, de cynisme et de dérision. Et tant pis si la délicatesse n’est plus de saison, on pourra toujours se réfugier dans ses albums pour en ressentir la bise.
Au fond, il faudrait s’interdire de commenter un album de Sempé, ce qui ne serait pas pour lui déplaire. Par un mouvement des sourcils conjugué avec un sourire complice à la commissure des lèvres et un léger mouvement de la main mais qui en dirait long, il suffirait d’encourager l’humanité à se le procurer toutes affaires cessantes, pour son édification personnelle et donc notre bonheur à tous. Sans commentaire, voilà ce qu’il y à dire. Sauf que toutes ces mimiques passent mal même avec le numérique. Sachez donc tout de même que Sentiments distingués (Denoël, 2007) contient 80 dessins dont cinq sont en couleurs, qu’ils ont paru dans Paris-Match et The New Yorker (il a signé plus 70 de ses couvertures), et que, comme d’habitude, il n’y a pas de thème les unifiant. Chacun mène sa vie selon son humeur bien que cette fois, un certain nombre d’entre eux moquent les travers, us et coutumes du petit monde de l’édition, ainsi que les ridicules de l’art contemporain, la comédie sociale qui se déploie dans les vernissages ; quelques uns, particulièrement savoureux, font également un gentil sort au monde enchanté de la psychanalyse.
Là comme ailleurs, le maître du dessin d’humour se joue du rapport de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, avec ses minuscules personnages perdus dans d’immenses décors. Sinon, il s’agit encore et toujours, et on n’est pas près de s’en lasser, de la solitude de l’homme dans la ville, des choses de la vie, de nous mais tout y est dit par le miniaturiste avec un sens de la litote, une ironie sur le monde et une tendresse pour les défauts de nos contemporains. Au théâtre, lorsqu’il assiste à une mise en scène dite moderne, il est du genre à se demander par moments s’il s’agit d’une relecture de la pièce ou d’une intervention des intermittents du spectacle. Jean-Jacques Sempé est un homme d’une rectitude, d’une fidélité, d’une attention aux autres, d’une courtoisie, d’un savoir-vivre d’un autre âge. Il a toujours placé au plus haut Chaval et Steinberg. Chacun de ses albums nous prouve d’année en année qu’il est des leurs.
Sous sa plume ses personnages de petits bourgeois soulèvent leur chapeau en croisant une dame. Les gens y portent des prénoms à la Sempé : Raoul, Roger, Denise, Marceline. Rien de ce qui est français ne lui est étranger. Il ne quitte son coin de ciel que pour se rendre sur la rive droite ou alors à New York, ville debout comme la vit Bardamu, prise dans le tourbillon jaune de ses taxis. Ne lui dites pas qu’il est un poète du bitume, un sociologue du crayon, un moraliste du papier Canson et autres formules qui lui collent à la peau et le hérissent. Il fait du dessin d’humour, point. Ses modèles : Chaval et Saul Steinberg. Il fut leur ami, encore qu’il utilise avec précaution une qualité aussi galvaudée dans un monde où n’importe qui se dit l’ami de n’importe qui aussitôt après l’avoir rencontré. Jean-Jacques Sempé ne se paie pas de mots. Ca commence à se savoir d’un album l’autre. Sempé à New York (entretien avec Marc Lecarpentier, Denoël/ Martine Gossieaux, 2009), ça devait arriver depuis le temps qu’il fait l’aller-retour. Oh, pas trop souvent. Juste ce qu’il faut pour se poser à la rédaction du New Yorker ou dans les clubs de jazz.
Du premier il est l’un des piliers historiques, recordman de couvertures depuis 1978 (l’album en reproduit 101) ; des seconds, il est inconditionnel, le jazz des grands ensembles (Count Basie) des grands pianistes (Duke Ellington) et des grandes voix (Ella Fitzgerald) étant la seule religion dont il ne soit jamais dépris au cours du demi-siècle écoulé ; il ne leur doit pas seulement ses plus grandes émotions et les arrangements de sa propre mélancolie, mais l’essentiel de son lexique lorsqu’il déambule dans New York : son anglais est essentiellement composé des paroles et des titres de morceaux du Duke. Ce qui, à la réflexion, ouvre des horizons illimités. Surtout lorsqu’un miniaturiste se retrouve confronté dans une ville verticale aux immeubles interminables. Après Un peu de Paris, il signe là son « Un peu de New York ». Il y a deux femmes derrière cet album. Françoise Mouly, à la ville Mme Art Spiegelman, directrice artistique du New Yorker, l’hebdomadaire culturel devant la fidélité de Sempé à leur complicité ; là-bas, il est de la famille alors que dans les journaux et magazines français, un dessinateur est le plus souvent un personnage à part, marginal et rarement intégré. Et sa femme Martine Gossieaux, qui dirige la galerie du même nom à Paris ; outre son propre album dans lequel elle exposait La passion du dessin d’humour (Buchet-Chastel/ Martine Gossieaux), elle a été le maître d’oeuvre de ce Sempé à New York composé avec empathie, doigté et finesse. Des dessins aussi colorés que cette ville mythifiée depuis son adolescence bordelaise. Des dessins qui font sourire et réfléchir, plutôt que rire.
Sur la couverture, le cycliste assez fou pour se lancer sur le pont de Brooklyn, c’est Sempé sur le petit vélo de son ami Edward Koren, le dessinateur qui lui prête également la moitié de son bureau au New Yorker. A propos, si vous vous demandez comment on s’y prend pour collaborer au prestigieux magazine des intellos new yorkais lorsqu’on tâte du crayon, c’est simple : « Pour qu’un dessin devienne une couverture du New Yorker, il faut que le New Yorker le reproduise et en fasse sa couverture » fut-il répondu un jour à Sempé qui s’était aventuré à demander à la direction comment il fallait s’y prendre. L’explication lui a paru tellement lumineuse qu’il s’en est contenté. Depuis trente ans, il leur envoie donc des dessins d’ambiance, avec ou sans gag à l’intérieur, et il attend l’imprimatur qui, une fois le dessin accordé spécialement au format du magazine, en fera ce qu’on appelle, avec les yeux qui roulent, partout dans le monde artistique, une couverture du New Yorker. Autant dire un état d’esprit. Ou une sensibilité, selon la couleur des travaux et des jours. Une fois secoué le shaker de son art poétique (élégance, litote, humour, ellipse, tendresse, nostalgie, ironie), on y retrouve ce qui anime toute l’oeuvre de Sempé : la quête de la légèreté. Ne cherchez pas pourquoi, n’essayez même pas comment, oubliez le pourquoi du comment. On ne saura jamais et c’est tant mieux. Sachez juste qu’une certaine sagesse est au bout. Mais pour y parvenir, il lui a fallu gomme ce petit miracle : faire oublier au lecteur fasciné par sa légèreté l’énorme quantité d’efforts et de travail qu’il lui a fallu pour imaginer tout ça et le restituer par la magie du crayon.
Pendant un certain nombre d’années, j’ai eu le privilège de profiter de son amitié au cours d’innnombrables promenades, raccompagnades chez l’un ou chez l’autre, déjeuners, diners, parties d’échecs, voyages en France et à l’étranger, téléphonages… Ma dette vis à vis de son oeuvre est infinie car elle avait le don de réenchanter le monde. Je l’ai beaucoup aimé, lui autant qu’elle. Et puis la vie… J’ignore quelles musiques seront jouées à ses obsèques, si toutefois, mais elles comptaient tellement pour lui que je ne l’imagine pas se retirer du monde terrestre sans elles. Ce que je n’oublie pas tant il me l’a dit, c’est qu’il chérissait en secret une chanson qui avait le don de le mettre en joie chaque matin et qu’il aurait voulu faire partager à toutes les aubes aux auditeurs des radios afin qu’ils partent d’un bon pied.
… Sans amour/ Sans souci/ Sans problème… Hum la belle vie/ On est seul/ On est libre/ Et on s’aime… ».
La chanson de Sacha Distel charrie une insouciance qui rend doucement nostalgique. Et en anglais The Good Life par l’autre crooner Tony Bennett, cela fait encore plus d’effet. L’un ou l’autre, on les entend encore en feuilletant Saint-Tropez forever (Editions Martine Gossieaux, 2010), le dernier album de Sempé. Faut-il que le bonhomme ait du génie (entendez par là un improbable mélange de grâce, de légèreté, de charme au service non d’une vision mais d’un sentiment de son petit monde) pour qu’il réussisse à nous attendrir sur l’un des plus beaux coins du sud que l’époque a réussi (ou plutôt : est parvenue, cela convient mieux) à enlaidir, vulgariser, obscéniser au-delà du nommable. BB, les yachts, les plages, le fric, l’exhibition, l’horreur touristique…
En 1964, lorsqu’il s’est mis à fréquenter, le dessinateur d’humour fut d’abord fasciné par la végétation. Puis vinrent les copains, François de l’Esquinade, Françoise Sagan et toute la bande de fêtards, qu’il suivait avec une naïveté rehaussée par un regard distancié, ironique mais jamais cruel, sur cette comédie humaine. Et pour cause : on ne crache pas sur une société quand on en est un peu, fût-ce avec un pas de côté, en pantalon blanc et chemise Lacoste. Dans un entretien accordé à Marc Lecarpentier et publié en liminaire de l’album, il juge avec le recul que le mélange entre les commerçants locaux et les vacanciers était somme toute « bien sympathique » et même « bon enfant ».
Qu’il croisât Frank Sinatra ou François Mauriac (mais oui !) à la terrasse de Sénéquier où tout le monde portait déjà les mêmes lunettes (et là, son mordant est si proche de celui de son ami Chaval), il jouait le rôle du type assez gauche, plutôt maladroit, à qui l’on pardonne d’être ce qu’il est car les artistes, n’est-ce pas. Il n’était pas comme les autres. Sagan l’avait remarqué qui ne comprenait pas ses longues absences lorsque tout le monde se languissait sur la plage du Club 55 : « Pas possible ! Tu travailles !.. ». Heureusement pour nous, il passait son temps sur sa planche à dessin à croquer, d’un trait un peu plus appuyé qu’aujourd’hui, le bien-être plutôt que le bonheur. Près de cinquante ans ont passé et c’est toujours drôle et émouvant, dans son Saint-Tropez de 1964 comme dans sa douce France éternelle ou dans son New York à lui. Quelque chose comme une vérité de l’ambiance, ou de l’atmosphère. Mais à la seule pensée de Sacha Distel, de son insouciance, de sa gentillesse, de son éclat, de son énergie vitale, Sempé sombre dans la mélancolie ; et s’il arrive que la TSF diffuse Oh la belle vie…, impérissable opus de deux minutes à peine, les larmes lui viennent.
«.. On est triste/ On s’enlace/ Et l’on traîne/ Alors pense que moi je t’aime/ Et quand tu auras compris/ Réveille-toi/ Je serai là/ Pour toi… »
Au fond, Sacha Distel, c’est tout ce qu’il y a à sauver de Saint-Tropez avec les dessins de Sempé, et c’est déjà beaucoup. Voilà un dessinateur d’humour qui travaille avec ses méninges : tout pour l’imagination, rien pour l’observation. Un rêveur éveillé qui n’est pas près de se coucher. Travailleur comme ce n’est pas permis, à la veille de livrer sa feuille hebdomadaire à Match ou au New Yorker, il est angoissé comme au premier jour. La peur panique de ne pas y arriver. Alors il s’accoude, pose son front sur sa paume et il attend que cela vienne : une heure, un jour, une semaine… La technique (plume, encre de Chine, aquarelle, mine de plomb, crayons de couleurs et basta) n’est pas le problème, mais l’idée. La bonne. Celle qui fait dire à un rédacteur en chef isolant un dessin parmi plusieurs : « Ca, c’est un grand ! ». Alors, même quand il pleut à l’intérieur de Sempé, tout devient luxe, calme et volupté.
L’humour lui sert à se tirer d’embarras tout en demeurant assez lucide pour savoir que cela ne le tirera pas d’affaire. Nostalgique des autobus à plate-forme où il faisait bon s’enrhumer, il prend son temps, comme on savait le faire autrefois ; est-ce sa faute si le temps le prend mal ? Quand il était petit, il rêvait de devenir pianiste dans le grand orchestre de Duke Ellington, c’est tout. Les choses se sont passées autrement. Après sa France et son Amérique, cela donne aujourd’hui Un peu de Paris et d’ailleurs (290 pages, 35 euros, éditions Martine Gossieaux), recueil un peu fourre-tout de dessins déjà publiés dans des journaux ou des albums depuis 1955. Marc Lecarpentier y a mis un peu d’ordre dans ses souvenirs. Sempé s’exprime posément et dans un français si correct, n’hésitant pas à user d’expressions telles que « les petites femmes de Paris », tant et si bien que certains se demandent s’il ne s’agit pas d’une langue étrangère. L’adolescence à Bordeaux, les débuts à Sud-Ouest, l’amitié de Bosc, la naissance du Petit Nicolas en 1956 dans les colonnes belges de Moustique, la collaboration avec Paris-Match et avec L’Express…. Chaval fut le premier à lui ouvrir les portes du New Yorker sans même quitter Bordeaux : alors que Sempé démarrait dans le métier, il lui a juste dit : « Vous devriez regarder ce que font ces gens ». Il regarda. Cinquante ans après, son éblouissement est intact. A un détail près : il est désormais du New Yorker ; il est même l’un des rares dessinateurs à avoir réalisé plus de cent couvertures pour l’hebdomadaire.
Puisque ses dessins sont une forme d’écriture, ils se lisent. Tout pour le détail qui change tout et rend extraordinaire le plus banal des bonshommes. Il est vain de tenter de les décrire. Tout de même, parfois, on n’y résiste pas, d’autant que quelques uns ont la délicatesse de se laisser faire. Ils sont proprement irrésistibles. Celui-ci par exemple : un homme et une femme assis à la pointe d’un ponton, contemplant une coucher de soleil sur une haie de yachts dans un petit port de la Côté d’Azur, et lui : « C’est si beau que, dans ces moments-là, un seul mot peut venir à l’esprit : pognon… ». Pas « argent » ou « fric » ou autre, non : pognon, ce qui change tout. Ou encore celui-là : un couple de touristes qui a arrêté sa voiture sur le bas-côté d’une route américaine, qui contemple un immense paysage désertique planté de deux ou trois bicoques très éloignées les uns des autres, et qui commente : « On comprend qu’ils aient le sens de la famille… ».
L’art est dans la suggestion, non dans la monstration, et encore moins dans la démonstration, avec toujours l’infini petit au sein de l’infiniment grand dans l’esprit décalé du pas de côté. Sempé est un grand créateur qui ne regarde pas de haut ses minuscules personnages ; il leur est fraternel. Souvent ses dessins nous expliquent ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. Reconnaissance éternelle. Car il y a sous son coup de crayon une grâce, un supplément d’âme qui touchent, font sourire ou rire et émeuvent sans que l’on soit jamais capable de dire pourquoi -et encore moins de l’écrire. Il admire celui qui a formulé cette pensée qu’il juge géniale : « L’homme est un animal inconsolable et gai ». Lui fait avec les deux. Qui a bien pu écrire cela ? Cela fait penser à du Vialatte, d’autant que celui-ci a écrit naguère de belles choses sur Sempé, du Vialatte pour sa définition de l’’homme : « Animal à chapeau mou qui attend l’autobus 83 au coin de la rue de la Glacière ». A moins que ne soit le 32, qui sait, on tachera d’oublier de vérifier. En chemin, Sempé nous livre sa conception de la mélancolie :
« C’est la conscience profonde que nous ne sommes que de braves petits êtres en quête d’autre chose, mais qu’on ne saura jamais quoi. Et quand on le saura, ce sera grave. »
Jean-Jacques Sempé vit dans un état mélancolique oscillant en permanence entre le grave et le léger. Seul peut nous le faire percevoir un coin de son jardin secret, mais qui est absent de cet album. Ce n’est ni un dessin, ni un livre, ni un film, ni un tableau, ni une photo. Juste un morceau de musique qui n’est pourtant pas de ses chers et admirés Ella et Duke. Alors oui, Oh la belle vie ! , les larmes lui montent et il pleure. N’essayez surtout pas de savoir comment cent vingt secondes de pur bonheur peuvent aider à être un peu mieux malheureux car une explication gâcherait tout. La voix de Sacha Distel pour ces paroles-là le ramène à l’âge d’or de Saint-Tropez, une certaine insouciance et une vraie légèreté. Ecoutez tout en regardant ses dessins et vous comprendrez alors pourquoi cela va de soi. Belle ou pas, la vie, avec davantage de silence que de paroles, est le sujet de cette œuvre. La vie, tout simplement.
(Dessins de Jean-Jacques Sempé, copyright galerie Martine Gossieaux ; « Partie d’échecs avec Passou au jardin du Luxembourg » photo France 3/Ina)
1 509 Réponses pour Pour saluer Jean-Jacques Sempé
à qui je voue
P.de b de m.de correcteur au-to-ma-ti-que.
Les homosexuels, je ne leur veux pas de mal, et ne les voue pas aux gémonies.
Je constate simplement -et je ne me trompe pas, à l’instant T- qu’ils ne sont pas du côté des femmes. Et la condition féminine est un sujet qui me tient beaucoup à cœur. Lorsque je viens d’apprendre, avant hier, que nous en avons encore pour cent ans de solitude, eh oui, mon coeur se serre. Mais je mets toute ma foi de vieille dame en nos petites jeunes qui sont des battantes. Feront mieux que nous.
Sans compter -ah ça non- sur le soutien des homosexuels qui ne nous ont collées que parce qu’ils avaient besoin de nous lorsqu’ils étaient honnis et conspués.
Ce temps là est révolu.
Nous allons nous battre seules. Ne comptons pas sur des alliés.
« je trouve les homos envahissants. »
Et quand en plus ils sont juifs, ça doit être insupportable pour vous, rose !
« ils ne sont pas du côté des femmes »
Qu’est-ce que vous pouvez aligner comme conneries, rose.
Body as Canvas :
@ vous êtes libre de vos associations d’idées
JL, 1 – encore heureux, merci pour votre libéralisme légendaire
JL, 2 – mais je ne vous les impute pas
JL, 3 – elles vous déplaisent, mais vous n’osez pas le dire directement
JL, 4 – elles vous plaisent beaucoup, alors dites le clairement.
JL, 5 – je ne comprends pas le sens de votre remarque
Voilà,
Bàv et BN,
Certes. Jazzi. Mais au cinéma, je trie moij.et évite d’en voir.
La dormition de Nicolas Poussin et St Paul de Vence.
https://www.instagram.com/p/ChRhA3hAfrZ/?igshid=YmMyMTA2M2Y=
Et quand en plus ils sont juifs, ça doit être insupportable pour vous, rose !
Pck après homophobe, vous allez me faire passer pour antisémite et ensuite raciste ?
Vivement les vacances pour vous jazzi !
De facto, il n’y a pas grand chose d’insupportable pour moi.
(De la dormition. C’était il y a une éternité : https://focus.telerama.fr/2022/03/22/0/0/2000/1000/1200/0/60/0/bca4298_4268298-2foehywcwuagj-v.jpg )
(Marioupol > la cité de Marie)
Et bien ! Un autre de Hazebrouck
Aimé Maeght rêvait d’être un artiste. Il grandit à Hazebrouck, près de Lille,
Marioupol, la ville de Marie, fêtée hier.
C’était hier, l’éternité.
Rajoutez les arabes, les corses, les bretons, jazzi et si ça suffit pas, je vous en remets une louche puisque je revendique bêtement la liberté d’expression.
@ vous êtes libre de vos associations d’idées
Hé, les associations d’idées se font toujours librement.
La dormition de Poussin, rose, c’était évoqué par vous et c’était il y a une demi-heure ; bonne soirée aux calimeros qui n’en sortent pas du toc et du plastoc
@Hé
Vous voyez, quand vous voulez … ça va pas nous rajeunir :
Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement …
Ça va pas nous rajeunir :
Hé, Pierre Bonnard, veuf, peiné, continue à travailler.
Il dit
« Tant que le cerveau continue à travailler, il ne vieillit pas. »
À bon entendeur,
Une amie me dit :
C’est le contraire « des piles Wonder qui ne s’usent que si l’on s’en sert ».
1789.
DDH & du C.
Et la femme ?
L’est patiente, comme les indiens d’Amerique.
Isabelle Maeght a fait fort pour se débarrasser de Yoyo sa soeur cadette.
Franchement très douée !
Y a un grand lien entre Aimé Maeght et Pierre Bonnard pck celui a perdu sa femme qui était son modèle depuis 50 ans.
Et Maillol, Aristide, le sculpteur a épousé une de ses tapissières Clotilde Narcis et elle a été son modèle mais aussi il a peint pour elle des « patrons » pour qu’elle en fasse des tapisseries.
Pfiou…quelle vie !
Enfin brèfle, toute cette construction pour que les petits enfants ne se parlent plus !
Bàv et BN.
Faites tout pour être heureux, hein ! Et sortir de vos vieilles douleurs recuites…
Le « Duracell Bunny », comme on le qualifiait outre-Manche (notre « casse toi po’v con » bien de chez nous) a encore du ressort, dit-on, rose … gardez la foi sans basculer dans l’outrance
Et avec tous ces moyens mis à ta disposition, que fais-tu de ton talent ?
Deux choses sont un désastre pour les créatifs : le pouvoir et le talent. Le premier facilite la vie, le deuxième nourrit les illusions.
17.8 — 6.24
Des sentencieux.
Certes, pour des gens qui vivent habituellement de subventions toute vérité n’est pas bonne à lire.
Boualem Sansal s’offusque.
https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/boualem-sansal-une-progression-vertigineuse-des-personnes-menacees-au-nom-de-l-islam_2178636.html
Le pouvoir, je le comprends bien.
Le talent je ne saisis pas : serait-ce parce qu’il conduit à la paresse ?
Trouvé le Duracell Bunny, au point du jour.
https://youtu.be/4AZg11VPKow
Orhan Pamuk aussi se mobilise pour SR.
« je revendique bêtement la liberté d’expression. »
Vous vouliez dire la liberté d’expressions bêtes, rose !
Langue française
A la radio, comme à la télé, je ne supporte plus « effectivement », « finalement » et « justement », qui servent de bouche-trous. Je suggère à tous les parleurs de supprimer ces trois adverbes inutiles.
Certains champions parviennent à caser trente « effectivement » en un quart d’heure de parlote.
« Je suggère à tous les parleurs de supprimer ces trois adverbes inutiles. »
Et de les remplacer par putain, con, merde !
Il y a en effet un lien entre Margot jeune et Bonnard vieux,, et il n’est pas glorieux. Lors de la découverte de l’état-civil reel de Marthe. Voir à ce sujet la plaidoirie de Maurice Garçon, me semble-t-il.
A l’époque le jeune Maeght se fait les dents et n’est pas devenu une institution…
MC dit: à
Il y a en effet un lien entre Margot jeune et Bonnard vieux,, et il n’est pas glorieux. Lors de la découverte de l’état-civil reel de Marthe. Voir à ce sujet la plaidoirie de Maurice Garçon, me semble-t-il.
Jeu de piste, Marc Court ?
jzmn, effectivement, ne vous en prenez pas à rose ! finalement, elle nous dit de sortir des vieilles douleurs recuites, et justement, de célébrer la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, putaing cong !… On va le faire pour Salman, nous autres les Boualem, Orhan, Kamel… Courage les p’tits gars et les pt’ties filles de Kaboul, ils ne gagneront JAMAIS !
Bàv
Yoyo Maeght pose la question sur son Instagram (où l’on peut à loisir raconter sa vie et l’ouvrir au public ; soi-même le décidant et autrui en bénéficiant) : elle demande « est-ce que mon grand-père (Aimé) aurait en 2013 laissé monter une exposition avec BHL en tant que commissaire d’exposition ?
Pour l’avoir vue en 2013, je lui réponds « Yoyo, non. Ton grand-père n’aurait pas laisse BHL qui est tout, un pourfendeur de la liberté à Sarajevo etc., sauf un commissaire d’exposition. » Cela n’engage pas Aimé à qui personne ne demande plus son avis.
Il y a de cela Rose, mais pas que. Lorsque le jet d’eau d’une fête nocturne s’affole, il y a de l’observation sur le vif. Les calembours de Cottard, la silhouette de Bloch, ne sont en rien nostalgiques.Chateaubriandt parodié cent ans après par Legrandin non plus..,,il y a de la nostalgie dans le Temps Retrouvé, oui, mais elle fait bon ménage avec le côté querelle des rites du noble Faubourg. Peut être même l’un ne va -t-il pas sans l’autre…
Finalement, elle nous dit, Janssen J-J : elle essaie elle-même, elle fait tout pour. Elle sait que cela colle à la peau, mais elle tente en tout cas.
Jamais.
Jamais.
Ne gagnera l’obscurantisme.
Il ne s’offusque pas Rose, il s’insurge! Avec un courage impressionnant quand on sait ce qu’il risque.
Marc Court
J’admets une combinatoire entre tel et tel élément, ainsi une vous le soulignez.
Ai lu en entier le lien d’Et alii, hier au soir
et alii dit: à
Le rire dans l’œuvre de Proust [article]
sem-linkF.-C. Green
https://www.persee.fr/doc/caief_0571-5865_1960_num_12_1_2180
En entier.
N’ai pas trouvé cela risible. Sont brocardés par Proust les tics d’une classe sociale. Les travers. Une dérision terrible.
Ne peux pas en parler en connaissant bien le sujet.
P.S : le bas prolétariat a autre chose à foutre que se gausser des grands bourgeois qui dégringolent : il voudrait une part du gâteau.
Ex: le salaire de Dupont-Moretti de 70 000 euros par mois. Soit 840 000 euros par an.
Esprit d’escalier.
Tous, ils risquent beaucoup Closer.
D’accord pour s’insurge. Plus puissant.
Pour Ray, commencez avec « Charulata », Rose. Une magnifique histoire d’amour dans la bourgeoisie intellectuelle bengalie du début du 20ième siècle. Le trio classique, mari, femme, amant (au sens 17ième siècle); ce qui est audacieux chez Ray, c’est que les trois sont intelligents et sympathiques…
On y perçoit aussi la relation opposition/fascination des indiens avec la Grande Bretagne. Ils rêvent tous de faire des études à Oxford, mais luttent pour plus de liberté.
Un film exceptionnel.
Marc Court
Je ramène ce sujet à plus tard ; ai trouvé ceci qui loue son talent d’orateur.
https://lesbelleslettresblog.com/2019/04/10/lart-de-maurice-garcon-en-quatre-proces-historiques/
Me questionnant toutefois sur pourquoi les frères Nahmad Ezra et David marchands d’art et collectionneurs ne sont pas devenus mécènes en ouvrant leur fondation ? Chaque parcours est très personnel.
Je note Closer.
Charulata. Ray.
G un agenda rempli.
1/ Ritwik Ghatak, A River Called Titas, 1973 (existe en DVD)
https://www.youtube.com/watch?v=5a8nYE9Q_Vg
2/ Une des actrices les plus intéressantes en Inde actuellement est une française élevée dans les Nilgiris, Kalki Koechlin, connue sous le nom de Kalki – capable de jouer dans des productions stéréotypées de Bollywood mais aussi dans des films beaucoup plus engagés socialement.
Elle revient périodiquement à Pondy, où elle décompresse entre deux trounages. Belle personne, au propre comme au figuré.
tournages
« Jamais.
Ne gagnera l’obscurantisme. »
La bêtise mène directement à l’obscurantisme, rose.
Ce qui est bête c’est l’essentialisation, qui vous fait dire « les homos sont envahissants ».
Formule qui fait écho aux « les Juifs sont partout », de sinistre mémoire.
Comment pourriez-vous qualifier par exemple et de façon générique l’hétérosexualité bon teint de personnes aussi différentes que : Passou, Paul Edel, Bloom, renato, JJJ, etc. ?
‘élevée’ fait un peu bétail, c’est un anglicisime – sorry Kalki – ‘qui passa son enfance et son adolescence dans les Nilgiris (montages du Tamil Nadu)’.
Suis pressé – au boulot!
En 1893, lorsque Pierre Bonnard rencontre une jeune femme pour qu’elle devienne son modèle, elle se présente sous le nom de Marthe de Méligny. Elle raconte au peintre qu’elle est d’origine italienne, qu’elle est orpheline et qu’elle n’a plus aucune famille.3 août 2018
Eh bien Marc Court, quel sac de nœuds !
Jazzi
Je vous réponds plus tard.
Pas si hétérosexuels que cela, me semble-t-il, ceux que vous citez.
En attendant, lorsque qqu’un prend beaucoup de place, il écrasé les autres. C le sens de mon « envahissants ».
Me suis réveillée de bonne humeur et loin de la disputatio de hier au soir.
Comment pourriez-vous qualifier par exemple et de façon générique l’hétérosexualité bon teint de personnes aussi différentes que : Passou, Paul Edel, Bloom, renato, JJJ, etc. ?
ils décompressent entre 2 trounage
Il écrase.
Marc Court
Qq avancées : ah le mensonge !
Tant que l’on finit par y croire !
https://galeriebouscayrol.com/pierre-bonnard-peintre-du-bonheur/
Je vais décortiquer encore du côté de Margot. Marguerite Maeght ?
Ils décompressent entre deux tournages à Pondichéry.
Ouaip.
Élevage = éducation = jeux et apprentissage et nourrissage et tendresse.
Au lieu de balayer en tous sens, arrêtez-vous un peu, rose, et réfléchissez à la définition du mot essentialisation !
essentialisation :
« Acte de réduire un individu, une entité, à une seule de ses dimensions.
Cette essentialisation enferme l’individu : on connaîtrait tout de lui d’après son origine présupposée. Alors que toute personne doit pouvoir être libre de mettre en avant les éléments souhaités de son identité,
l’essentialisation l’aliène dans l’étiquette qui lui est assignée. »
(Évelyne Heyer, L’odyssée des gènes, Éditions Flammarion, 2020, page 300)
« Pas si hétérosexuels que cela, me semble-t-il, ceux que vous citez. »
Ils apprécieront, rose !
A part JJJ, qui est un peu beaucoup gouine, je ne vois pas ?
putain, merde, ce n’est pas de la liberté d’expression; c’est formidablement « scolaire »
« ils décompressent entre 2 trounage »
Ils désenvahissent, le boug, au point que rose pourrait écrire : « les hétéros sont désenvahissants » !
Pour Ray, commencez avec « Charulata », Rose.
Comment y accéder?
On pourrait penser que pour rose, la fonction première des hommes est d’être des bouches trous ?
Il y a des hétéros, mâles et femelles, très envahissants… je dirais même plus : emmerdeurs.
« Le Salon de Musique » est d’une tonalité toute différente. Il nous parle de la décadence de l’aristocratie terrienne raffinée et amoureuse des arts au profit d’une bourgeoisie industrielle et commerçante mal élevée et amoureuse de l’argent…
Une thématique bien connue en Occident (comme celle du triangle amoureux) et souvent traitée.
Le Salon de Musique est sombre, tragique. Rien à voir avec l’ambiance lumineuse de Charulata, même si celle-ci dissimule des drames intimes et comporte des épisodes difficiles…
Le vieux seigneur qui régnait sur d’immenses territoires et se comportait comme une sorte de père pour des milliers de « sujets », se voit peu à peu ruiné. Son cher fils ne lui succédera pas. Sa seule consolation, la musique, devient hors de sa portée, trop chère…Son voisin bourgeois l’humilie par sa richesse et sa vulgarité.
Cette tragédie ne pouvait avoir qu’un dénouement.
Admirable d’un bout à l’autre. Les images, la danse, la musique sont fascinantes.
J’ai vu d’autres films de Satyajit Ray. Aucun n’atteint la perfection formelle et l’intensité dramatique de ces deux là.
J’ai Charulata et Le Salon de Musique en DVD, B.
Vous vouliez dire la liberté d’expressions bêtes, rose !
putain con merde..effectivement
Bernard-Henri Lévy : « oui, battons-nous pour que Salman Rushdie obtienne le prochain Prix Nobel de Littérature. »
Comment se fait-il qu’il ne l’ait pas déjà obtenu ?
effectivmpent satiajit ray c’est le bouche trou des dead claude jean filip comme keupu putain merde
effectivment haprés harry potère c’est la chmise blanche..comme keupu ils sont tous salman..c’est du papier dsalon a musique
Renato, les emmerdeurs sont possiblement évitables quand on les a dûment reconnus. Il en est d’autres un brin plus pernicieux, plus conséquents. Le genre n’y est pour rien, une espèce invasive .
@jzman, /un peu beaucoup gouine//
Arrêtez de m’essence-y’alizés ! réfléchissez un brin itou ! Et soyez plus précis sur le sens « d’hétérosexualité bon teint », voulez-vous dire : gay friendly ?
invasif..envahissant..propos dassessuels..y sont chiants qu’il dit baroz
@ Comment se fait-il qu’il ne l’ait pas déjà obtenu ?
bernard l’ermithenry avait oublié de le lui passer commande… Peut pas envahir partout, hein ?
gouins c’était pas mal baroz..je sais pas si c’est encore dans l’vent..faudrait dmander a dirfilou si ça passe le woke
@ Il en est d’autres un brin plus pernicieux,
Soyez plus explicite en me visant-j, jmb, il y a des gens icite qui risquent de ne pas toujours vous suivre car ils ne lisent pas votre blog culturel, un brin hélas noyé parmi les 5 700 utiles.
Bàv, Clopine T & Marc C.
Pas d’souci, ça passe encore le woke, félix !
https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_Gouin
c’est le mois des empapaouteurs
parfaitement, c’est un mot politique:la preuve;
Aubry «Ces gens là essaient de nous empapaouter» – Le Figaro
toujours pas compris le lien Achille-Léon/Sadi-Carnot
et ce n’est pas Céline qui me contredira puisque LSP RAPPELLE/
e vous empapaoute tous ! Voilà son* invective finale ! Et, dansant toujours ! Provoquant, faraud, narquois… ça menace de s’envenimer terrible…
https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/2011/06/28/un-monde-de-perdition/
Le nazi Poutine cherche à élargir le conflit par tous les moyens et les crétins anti-atlantistes gardent ‘respectueusement’ le silence.
Yuliana
les crétins anti-atlantistes gardent ‘respectueusement’ le silence
halors que finalement un putain con merde suffit a tsentir bien justement..sans poutine le squadriss assessuel aurait rien a dire
Soyez plus explicite en me visant-j, jmb
va donc tfaire envahir par la rondelle
Comment se fait-il qu’il ne l’ait pas déjà obtenu ?
effectivment baroz y se dit salman..bernard..et haprés putain con merde moi ptête..polo il attendra finalment
« putain con merde »
Il suffit de trois mots bien choisis et le boug est ravi !
ravi de la grèche…, comme diraient finkie et WGG à Stringes
pas de nouvelles de ma soeur, c’est bon signe !
Pour en revenir à Jean-Jacques Sempé, sa mort me fait percevoir en cascade d’autres disparitions ; les publications françaises font de moins en moins appel aux dessinateurs de presse (sauf le Canard enchainé et Charlie) ; il y de moins en moins de Maison de la presse où on peut feuilleter (et acheter) tous les journaux, magasines et revues françaises et étrangères ; à la gare on peut ; mais on ne va pas à la gare rien que pour lire les journaux.
D’ailleurs il n’y a plus non plus de drogueries et de quincailleries, ni de magasins de farces et attrapes. S’il me venait l’envie de lancer des pétards, je ne sais pas où je les achèterais.
Sempè en aurait fait un dessins, des collégiens achetant des pétards chez Amazon.fr.
finalement jiji et baroz cause comme un vieux couple..effectivment en voilà 2 de casés qu’elle dirait bonne clopine
pas de nouvelles de ma soeur, c’est bon signe !
les égoïste ne pensent à lavnir de meussieu courte
Ne sois pas jaloux, le boug. Ton oreiller t’attend !
m’enfin on va pas non plus se coucher à trois sur le même oreiller, merd’alhors !… moi, me faut dla place, hein !
qu’on lui offre un oreiller ergonomique à mémoire de forme!
N’en rajoutez pas, JJJ !
rose est à deux doigts de découvrir le pot aux roses, à savoir que la RDL est un blog goy et gay et M. Court ne sait pas encore que Marie Sasseur est la plus flamboyante des drag Queens…
Pour Rose
« En 1893… »
Pour en savoir plus.
Comme ça, en passant…
Oh la la la vie en rose
Le rose qu’on nous propose
D’avoir les quantités d’choses
Qui donnent envie d’autres choses
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c’est d’avoir
De l’avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car
[Refrain]
Foule sentimentale
On a soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
Il se dégage
De ces cartons d’emballage
Des gens lavés, hors d’usage
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend – faut pas déconner – dès qu’on est né
Pour des cons alors qu’on est
[Refrain]
Foule sentimentale
Avec soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
On nous Claudia Schieffer
On nous Paul-Loup Sulitzer
Ah le mal qu’on peut nous faire
Et qui ravagea la moukère
Du ciel dévale
Un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pâles
Un mieux, un rêve, un cheval
[Refrain]
Foule sentimentale
On a soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
Foule sentimentale (la vie en rose)
On a soif d’idéal (le rose qu’on nous propose)
Attirée par les étoiles, les voiles (d’avoir les quantités d’choses)
Que des choses pas commerciales (qui donnent envie d’autres choses)
Foule sentimentale (on nous fait croire)
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
Foule sentimentale (On nous Claudia Schieffer)
On a soif d’idéal (On nous Paul-Loup Sulitzer)
Attirée par les étoiles, les voiles (Ah le mal qu’on peut nous faire)
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
Beau papier, Chantal L !
Merci.
selon le CNRTL, « goy » est entré dans la langue française au XVI siècle;
cela autorise à conclure qu’il prohibe toute contribution postérieure à cette date, comme contraire ou insulte à ses « principes » (identitaires) sans la validation du vatican ;
merci d’avoir prévenu;
il prohibe: ce blog goy!
Comment se fait-il qu’il ne l’ait pas déjà obtenu ?
—
La trouille, Baroz, dans un premier temps, puis le syndrome Philip Roth, sur le mode ‘Il est tellement au-dessus du lot qu’il n’en a pas besoin.’ Cela se défendait avant que le monstre islamiste, sous la forme d’un loser de 24 ans, exact pendant du sénile Khomeni, se réveille, sans doute dopé par la prime à l’asssinat.
A défaut d’avoir du génie, les jurés du Comité Nobel ont-il d’autre choix que le courage? Voilà qui qui les rapprocherait pour une part de Rushdie. Et des Ukrainiens.
Pas si hétérosexuels que cela, me semble-t-il, ceux que vous citez.
rose
—
Vrai, je suis aussi lesbien.
Les DVD, B. Tout Ray est en DVD. A emprunter dans une bonne médiathèque…
Satyajit Ray fut l’assistant de Renoir sur le tournage du Fleuve; Arnaud Mandagaran a réalisé un relmarquable documentaire sur le sujet, ‘Autour du Fleuve’.
Blurb du DVD Carlotta-Films: « En 1949, après neuf ans d’exil aux États-Unis, Jean Renoir s’envole pour l’Inde afin d’y réaliser un film hors normes en Technicolor : Le Fleuve. Cinquante ans après, de Calcutta à Los Angeles, au gré de nombreux documents inédits et témoignages, Autour du Fleuve retrace la genèse d’un chef-d’oeuvre ».
Ray consacre un chapitre de ses ‘Ecrits sur le cinéma’ à sa rencontre avec Renoir. Rencontre au sommet.
Un peu d’histoire:
1/ Les écrivains qui considérènt que Rushdie l’avait bien cherché:
Russell Banks
Roald Dahl
John Berger (contre la fatwa)
John Le Carré (“Nobody has a God-given right to insult a great religion and be published with impunity”)
Germaine Greer
2/Chez les « politiques »:
Robert Runcie, archevêque de Canterbury
Le Prince Charles
Jimmy Carter (condamna la fatwa)
Jacques Chirac
(Roland Dumas se prononça contre sa venue en France)
3/ Les soutiens indéfectibles de Rushdie, dès le premier jour:
Martin Amis
Graham Swift
Christopher Hitchens
BHL
Claude Lefort
Abdelwahab Meddeb
@@L’attaque contre Rushdie
Ce que la télévision oublie de dire, sauf Christian Makarian sur LCI ce soir :
Le 11 juillet 1991, le traducteur japonais de Rushdie Hitoshi Igarashi est poignardé à mort à l’université de Tsukuba, province d’Ibaraki, où il enseignait.
Son traducteur italien, Ettore Capriolo a été poignardé à Milan quelques jours plus tôt.
En 1993, à Oslo, l’éditeur norvégien de Rushdie, William Nygaard, survit de justesse à plusieurs coups de feu.
Le 2 juillet 1993, trente-sept personnes sont tuées lorsque leur hôtel à Sivas en Turquie est incendié par des manifestants contre Aziz Nesin, le traducteur turc de Rushdie.
Deux ecclésiastiques, un saoudien et un tunisien, qui avaient dénoncé la fatwa sont abattus à Bruxelles en 1989.
Rien entre 1993 et … 2022 ?
Incidemment, quelle est la teneur de cette fatwa contre Rushdie ? Hormis les fondamentalistes (tous ?), qui lui reconnaît une autorité ? Le meurtrier s’en est-il revendiqué ?
Dans ce blog, il y a deux langues de pute, Jazzi et Janssen J-J, et une langue de merde, bouguereau.
Et monsieur Assouline laisse faire, laisse parler.
….et un dénonciateur aux autorités.
manque lavis de dédé une autre des sousface de merde à keupu
Et monsieur Assouline laisse faire, laisse parler
si quil le croise..il lhiroshime
Le meurtrier s’en est-il revendiqué ?
c’est en cours langoncet..wait and see comme il disent dans les hambassades
Pour en revenir à Jean Jacques Siné, sa mort me fait percevoir, en cascade, d’autres disparitions , Il y a de moins en moins de publications françaises qui font appel aux dessinateurs de presse (sauf le Canard enchainé et Charlie) ; il y a de moins en moins de Maison de la Presse où on peut feuilleter (et acheter) tous les journaux et revues françaises et étrangères ; il reste les gares ; mais on ne peut pas aller à la gare simplement pour acheter le journal.
D’ailleurs il n’y a plus non plus de drogueries, ni de quincailleries, ni de magasins de farces et attrapes ; s’il me venait l’envie de lancer des pétards, je ne sais pas où j’irais les acheter.
Siné aurait su faire un dessin, des collégiens affairés qui achètent des pétards chez Amazon.fr Mise au point du projet de permis de construire.
Ssiné! Sempé
sans doute dopé par la prime à l’asssinat
si c’est une affaire d’argent..
et M. Court ne sait pas encore que Marie Sasseur est la plus flamboyante des drag Queens…
la vérité baroz..c’est quil a déjà envisagé la truie le babouin..mais quand que t’en pinces tu t’es fait à l’idée de manger nimporte quelle grenouille
@les journaux et revues françaises et étrangères ; il reste les gares ; mais on ne peut pas aller à la gare simplement pour acheter le journal.
Si, voire les aéroports ; et ce n’est pas nouveau
… souvent avec un jour ou deux de retard pour les quotidiens …
Le meurtrier s’en est-il revendiqué ?
—
Non, il était en colère à cause de la hausse du coût de la vie. Mobile évident.
Et vous, l’avez-vous lue cette fatwa ? Puisque vous semblez qualifié, hormis les fondamentalistes (tous?), qui lui reconnaît une autorité ? Autrement dit, qui pourrait s’en recommander en connaissance de cause ?
Vos propos laissent entendre que tous les musulmans pourraient s’en revendiquer, ce qui bien sûr absurde ; vos éclairages seraient bienvenus, Bloom
Incidemment, l’agresseur de Rushdie est-il seulement musulman ?
On n’est hélas pas en cours de droit, Langoncet, mais dans la vraie vie, où la mort frappe au coin de la rue, parfois après avoir été longuement planifiée à force de macérations et fermentations dont seule la religion peut en inspirer.
La fatwa est en farsi. Personne ne l’a lue, mais tout le monde en a entendu parler. Et celui qui l’a édictée n’avait pas lu les Versets mais en avait entendu parler.
Mon ancien collègue et ami A. a eu 15 jours pour quitter son Pakistan natal afin de sauver sa peau et celle de sa femme et de ses trois enfants. Pas besoin de fatwa, la haine suffit. ‘Le cheveu du Prophète’ (‘Est,Ouest’ Folio), est une nouvelle de Rusdhie que je vous recommande.
Hari Matar, c’est un nom écossais, c’est l’alias de Harry Mathar. Blond aux yeux bleus comme il est, il doit être presbytérien.
Est-il seulement humain? serait une question pertinente, inspecteur Poilokuq.
Mille pardons. Journée Gallo-Romaine avec des amis. Pas un jeu de piste, Rose, mais un correcteur automatique fou qui transforme Maeght ( Aimé) en Margot!
Une fatwa étant semble-t-il un avis « juridique » sur une question posée, il peut-être intéressant de savoir ce qu’elle dit et qui peut s’en revendiquer, Bloom
Merci MC. Cela devenait compliqué (mot que je déteste autant que clairement).
Y retourne.
Chantal L.
Vous auriez le lien sans les cookies/ en ligne directe sur Pierre Bonnard et sa femme ?
Merci à vous
… autrement on risque de ne rien faire d’autre que participer à une nébuleuse de l’ignorance et de la haine
Bloom, Janssen J-J, Jazzi,
Je vous ai lus.
Chacun se revendique comme il le souhaite.
Avec les jeux de scène impliqués.
Bouguereau, un jour antérieur m’a dit ouvertement en avoir ras le bol que je représente à moi toute seule Marseille.
J’ai, de ce fait, freiné grandement mon enthousiasme.
Vous vous représentez tels que vous le désirez.
Libre à vous.
Si ce blog est goy et gay, cela a une signification.
Et bonne suite, dans vos projets et vos équilibres de vie.
Qui sait ce que l’avenir nous réserve ?
Selon Garçon, Maeght avait joué sur les nerfs de la famille Terrasse ,alors parente de Bonnard, en soufflant le feu entre les deux camps. Voir aussi pour Garçon son ouvrage « Histoire Judiciaire de la III eme republique ». Et comme cet homme était aussi un historien, son ultime opus: « Louis XVII ou la Fausse énigme. « Bien à vous. MC
« L’éternité, comme dans les livres, faut pas rêver … »
Oui Patrick, n’empêche que
Le Monde du Fleuve – P.J Farmer
Nota : Rushdie est musulman
Nota 2 : les musulmans sont les premières victimes du fondamentalisme islamiste
Nous sommes aussi victimes du fondamentalisme et de la violence, prégnante, qui règne dans notre société.
La violence s’exprime quotidiennement et il ne tient qu’à nous de nous en extraire.
Tout repli frileux sur soi est originé par la peur de l’autre.
Je n’en suis pas extraite.
MC
Je vous ai lu.
Soirée détachée ; je reprends demain.
Rose, dans 90% des cas, « compliqué » peut (et doit) être remplacé par « difficile », qui est le mot exact.
C’est peut-être cela, ci-dessous, la quatrième de couv.de « Cher connard », le dernier roman de Virginie Des pentes, qui correspond le plus à mon sentiment concernant la disputatio commencée hier au soir.
Sentiment qu’il y a tant de choses si difficiles et si compliquées (merci Closer) et si violentes, que, pas envie de me battre.
« Il est question de violence des rapports humains, de postures idéologiques auxquelles on s’accroche quand elles échouent depuis longtemps à saisir la réalité, de la rapidité et de l’irréversibilité du changement. Roman de rage et de consolation, de colère et d’acceptation, Cher connard présente une galerie de portraits d’êtres humains condamnés à bricoler comme ils peuvent avec leurs angoisses, leurs névroses, leurs addictions aux conflits de tous ordres, l’héritage de la guerre, leurs complexes, leurs hontes, leurs peurs intimes et finalement – ce moment où l’amitié est plus forte que la faiblesse humaine.
ISBN 9782246826514 »
Votre vie est un roman, rose
Closer
« C compliqué », dans beaucoup de contextes signifie que l’on ne va pas trouver la solution facilement. Comme le nœud gordien.
Je trouve cette expression archi-décourageante.
Sinon les deux films sont disponibles actuellement sur:
C’est pourtant pas difficile à comprendre : on complique souvent à dessein
https://media.adeo.com/marketplace/LMFR/82280695/81e1a8a3-2d5e-4a9c-be1e-b5f3c4586e5b.jpeg?width=650&height=650&format=jpg&quality=80&fit=bounds
Jean Langoncet,
Hier, je rappelle à ma maman qu’elle aura aujourd’hui atelier de zoothérapie. La psy.de l’Ehpad m’avait prévenue. Une très jeune femme, fraîchement diplômée, adorable.
Nous discutons ma mère et moi de l’animal qui pourra participer à l’atelier. On envisage un chat, un chien, je propose un cheval, ma mère elle un éléphant.
Aujourd’hui, ce matin, ce furent trois lapins qui furent emmenés par la thérapeute, très jolis. Je ne sais pas ce qu’ils ont fait. Ma mère ne s’en souvient plus.
La fin de semaine prochaine, je la prendrai qq.jours en vacances chez moi. J’avais prévu des lasagnes et du lapin. Je vais changer le menu.
Bien cordialement à vous ; j’ai une vie simple et paisible : c’est un acquis.
Quand l’esprit capitule, qu’on se sent un perdu devant la complexité du monde, on sait retrouver les valeurs sûres, les voix de la spiritualité ; elles sont toujours là, tapies au coin du bois
https://www.actuabd.com/local/cache-vignettes/L425xH299/sinereligion-6b61a.jpg?1580027209
@Quand l’esprit capitule, qu’on se sent un perdu devant la complexité du monde, on sait retrouver les valeurs sûres, les voix de la spiritualité ; elles sont toujours là, tapies au coin du bois
https://www.actuabd.com/local/cache-vignettes/L425xH299/sinereligion-6b61a.jpg?1580027209
Ce dessin date de 1988. Pas d’outrance, d’aucune sorte. Quel quotidien ou hebdomadaire oserait le publier aujourd’hui ?
@ rose est à deux doigts de découvrir le pot aux roses,/// oui…, elle s’en fiche. Sa vie est simple et paisible. Un acquis à consolider avec ses ami.es.
@ Jejjj ne me reconnais pas dans ce blog prétendu goy&gay, et notamment en tant que langue de pute moyennement farcie. La solution est bien plus compliquée à trouver, vu comme le diagnostic est mal posé. Bàv et BN, cette journée fut rhude.
@la solution
Hâtez vous lentement (j’en viens à me demander si l’agresseur de Rushdie, revenu transformé de son séjour au Liban, selon sa mère, n’y a pas croisé le fantôme d’Ariel Sharon)
@cette journée fut rhude.
En effet, et par surcroît, on a eu droit à la ballade de Charoulet, pleurant sur le cuir de sa Chrysler
Je voudrais remercier Paul Edel du soin qu’il a mis à me répondre. Certes, le passage de la recherche dont je me souviens, où le narrateur « avoue » la honte qu’il ressentait, jeune, quand il commençait à fréquenter les Guermantes, pour ses origines combraysiennes, et que je situais dans « le temps retrouvé », semble à l’en croire ne pas y être…
Paul, je vais vous avouer quelque chose. Il fut un temps où vos remarques érudites m’auraient conduite tout droit à retrouver ce passage… Pour continuer la discussion. Mais voilà : je crois qu’hélas, j’en ai fini avec la Recherche. Je crois que je n’y reviendrai plus, et en tout cas, l’idée de m’y replonger rien que pour avoir raison (eh oui, je me suis toujours identifiée à Guillaume de Baskerville et son « j’ai raison » qui le mettait toujours en danger, notamment vis-à-vis de la sainte inquisition), cette idée, dis-je, me rebute absolument.
J’ai lu vraiment beaucoup de fois la Recherche, mais je ne suis plus cette lectrice désormais. Il me semble même que mes agacements, s’ils continuent encore, me détournent encore un peu plus du texte. Comme si j’étais en danger, si j’y retournais encore une fois, de trouver dans les pages de Proust un « moi » qui n’existe plus, ou, pour mieux dire, un moi que je dois quitter si je veux encore vivre (un peu).
J’ai lu Proust partout, dans ma chambre de jeune fille d’abord, puis dans les différentes demeures de ma vie. Mais il me semble qu’il doit rester dans ce passé. Il me serait trop douloureux de m’y revoir moi-même, avec mon infinie naïveté.
Tout cela pour vous expliquer que non, je n’irai pas vérifier, je ne retrouverai pas le passage qui m’avait marquée, comme l’expression d’une sorte de remords qu’on trouve rarement dans les mots du narrateur, sinon à l’égard de sa grand’mère et des espoirs déçus de son père… Tant pis. Je vais me contenter des souvenirs de mes lectures précédentes, ne renouvellerai pas le geste d’ouvrir les tomes fatigués qui m’ont accompagnée si longtemps. Sans doute parce que je ne sais plus vraiment qui je suis, cela devient douloureux de répéter les gestes de celle que j’étais.
Je vous en demande pardon, bien sûr.
Et quand on ne va pas verifier, Âme bonne et simple ou réputée telle, on ne trouve rien, c’est bien connu, que ce qu’on a déjà exhumé….
A Rose…
« Vous auriez le lien sans les cookies/ en ligne directe sur Pierre Bonnard et sa femme ? »
Je ne vous savais pas au régime, Rose ! (sourire)
Essayez le lien direct sur le blog :
http://vendangeslitteraires.overblog.com/
Puis tapez dans « Recherche », en haut :
« Pierre Bonnard et sa femme ».
Vous tomberez sur la note de lecture et la toile de Marthe en son bain…
Peut-être sans !
Je crois me rappeler que dans le film tourné, Clopine dit avoir lu sept fois La recherche en entier.
Chantal L.
Trouvé et lu en amont votre critique d’Amélie Nothomb.
WWqq
Premier sang, éditions Albin Michel, 173 pages, 17€
« C’est un énorme soupir de déception, parfaitement audible de tous, qui a parcouru la salle dès que le journaliste a annoncé la fin de l’interview*. Depuis presqu’une heure, dans cet ancien théâtre alsacien, le public était suspendu aux lèvres d’Amélie Nothomb venue présenter son dernier livre Premier sang, prix Renaudot de l’année. Beaucoup se sont ensuite précipités vers le grand escalier qui menait à la salle des dédicaces. Deux heures plus tard, il était toujours aussi encombré. […]
Pouvez-vous me dire qui est l’Aimée ? Est-ce l’épouse ou la fille aînée ?
Oui cela semble être, de facto, un vrai bouleversement la mort du père. Ou peut-être la mort en général, et celle du père en particulier.
Chantal L
Non, je ne suis pas au régime, mais me suis pesée il y a trois jours -courageusement- et ai attrapé peur.
N’ai jamais de ma vie atteint ce poids là, sauf à 24 ans lors de mon retour en France après neuf mois de séjour en Inde.
Même angoisse, même stress, raisons différentes.
Je viens d’ailleurs de manger une barre de céréales au lieu des cookies évités bien heureusement. Ai suivi votre chemin d’entrée, en refusant tous les cookies.
Chantal L.
Lu votre critique sur Marthe Bonnard avec grand intérêt. À l’instant, ne peux pas vous dire la toile que je préfère de lui.
Il existe un film fait, je vais tâcher de vous trouver les références, et Marthe n’est pas mon sujet d’intérêt : elle s’est présentée à lui comme ayant 16 ans, elle en avait 24. Orpheline et d’une famille d’aristocrates. La réalité était autre. Elle n’a jamais craché le morceau durant leurs longues années de vie de couple, avec ce mariage tardif, pourquoi ?
Ce sont les quatre filles de sa soeur qui ont bataillé pour l’héritage. Dieu merci, Bonnard n’était plus là pour assister à ce carnage. Ce n’était pas son sujet.
Ce qui m’a intéressée, c’est le chagrin éprouvé par son veuvage à lui, elle meurt la première, qui l’a poussé à se rapprocher d’Aimé Maeght ; Aimé, marchand d’art, mécène, qui avait acheté ce terrain pour la santé de Bernard son fils, qui meurt d’une leucémie à 14 ans.
La chapelle, en ruines, sur ce terrain vallonné, était dédiée à Saint Bernard.
Ce qu’est la vie, quand même !
Puis les artistes lui demandant un lieu moderne, à l’image de leurs peintures, où exposer leur travail.
D’où la naissance de la fondation Maeght.
Non, ils n’ont pas eu d’enfant, le couple Bonnard. Lui aussi a pu être stérile. Il a peint moult fois ceux de sa soeur qui a épousé Claude Terrasse. Ses amis aussi, ont peint des enfants. Maurice Denis, de splendides portraits.Il a eu neuf enfants, lui.
Édouard Vuillard.
Seul Félix Vallotton semblait d’une hyper lucidité sur la réalité intrinsèque des enfants et gardait une méfiance instinctive.
Expo.en ce moment chez Bonnard
au Cannet, Enfances rêvées, ou ces amis de métier sont regroupés.
Votre critique sur L’indolente de Françoise Cloarec.
Sur le mystère que recèle Marthe Bonnard. Mais lui a été reconnu de bonne foi. Non seulement il ne savait rien, mais en plus, il semblait fort désireux de ne rien savoir, tout absorbé qu’il fut par son art.
Clopine nous dit qu’elle en a fini avec Proust. C’est la meilleure vraiment ! Ainsi, elle aurait relu 7 fois « La recherche », pour revenir à son point de départ, et comprendre qu’elle n’avait strictement rien à voir avec ce livre… Quelle lucidité ! Elle n’a même plus la force d’ouvrir un volume pour retrouver une référence pour Paul Edel. C’est dire l’état d’harrassement et de fatigue mentale de la dame trotte-menu, qui semblait si à son affaire avec la littérature, et qui s’est dégonflée comme la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que la vache à lait de sa ferme agricole. Non, dame Clopine, en effet, Proust n’était pas fait pour vous. C’était un malentendu, une prétention de votre aveugle jeunesse qui a fait long feu. La vérité vous apparaît enfin, lamentable, nihiliste, sale, punk : comme Swann qui a perdu sa vie pour une femme qu’il n’aimait pas : Clopine a perdu son temps pour un livre qui ne lui était pas destiné ! Quelle outrecuidence !!! Je suis révolté, bien sûr.
la curée n’aura pas été longue à advenir ce matin,
… quand ce vibrant témoignage intime de CT constitue un magnifique geste de déprise et d’adieu au grand amour de sa vie.
Infini respect, chère madame, recevez mon
Bàv
a – avais-je cru comprendre que le nouveau et avant dernier roman d’AN s’appelait « le livre des soeurs »
b – (chronique « abolissons les genres »). Heureux de percevoir Valérie se calmer un brin et ne pas être allée où on voulait bien l’attendre… Elle dit ceci, qui me plait infiniment et me la rends encore plus fraternelle qu’Alice C. : « je ne suis pas tout le temps une femme et rien d’autre qu’une femme. Et avec l’âge, cette question d’être un homme ou une femme m’intéresse de moins en moins ». Sur une bonne Pente, êtes.
c – La mémoire floue des lectures magasinée, c’est la bonne pâte qui reste en chacun de nous, une fois congédiés les dictionnaires boucliers court-charoulesques rongés par les mites. On peut alors commencer à écrire pour soi, voire se lancer dans une carrière littéraire. Jamais trop tard…
… pour anne-frankiser, comme l’a fait Lola Lafon.
Belle rentrée littéraire féminine en perspectives, et ce matin, du brouillard pré-automnal. Il y a comme un drôle de parfum sur l’île,
(J. Ext, 18.8.22_8.10)
Bonnard,
Relu le Antoine Terrasse NRF/Gallimard de 1967.
Autre chose que les « chiens écrasés » lus sur ce blog.
» Mais celui-là m’enrichit qui me fait voir tout autrement ce que je vois tous les jours. » Paul Valéry.
Phrase mise en liminaire par Antoine terrasse.
« une sorte de remords qu’on trouve rarement dans les mots du narrateur, sinon à l’égard de sa grand’mère et des espoirs déçus de son père… »
Il était plutôt cool le père du narrateur, Clopine, plus que sa mère :
« – Ma mère ne parut pas très satisfaite que mon père ne songeât plus pour moi à la « carrière ». Je crois que, soucieuse avant tout qu’une règle d’existence disciplinât les caprices de mes nerfs, ce qu’elle regrettait, c’était moins de me voir renoncer à la diplomatie que m’adonner à la littérature.
« Mais laisse donc, s’écria mon père, il faut avant tout prendre du plaisir à ce qu’on fait. Or, il n’est plus un enfant. Il sait bien maintenant ce qu’il aime, il est peu probable qu’il change, et il est capable de se rendre compte de ce qui le rendra heureux dans l’existence. »
En attendant que, grâce à la liberté qu’elles m’octroyaient, je fusse, ou non, heureux dans l’existence, les paroles de mon père me firent ce soir-là bien de la peine. De tout temps ses gentillesses imprévues m’avaient, quand elles se produisaient, donné une telle envie d’embrasser au-dessus de sa barbe ses joues colorées que si je n’y cédais pas, c’était seulement par peur de lui déplaire.
Aujourd’hui, comme un auteur s’effraye de voir ses propres rêveries qui lui paraissent sans grande valeur parce qu’il ne les sépare pas de lui-même, obliger un éditeur à choisir un papier, à employer des caractères peut-être trop beaux pour elles, je me demandais si mon désir d’écrire était quelque chose d’assez important pour que mon père dépensât à cause de cela tant de bonté. »
(Marcel Proust : À l’ombre des jeunes filles en fleurs, NRF tome II (édition 1992), p.55-56)
Avis à la population, le léZard part en vacances !
Il en oublie le lien !
@ bonnes vacances, jzmn…
@ ma soeur en revient, elle… ///la vie dans les bois dit: à Les militaires ne font pas carrière pour faire comme JChrist. C’est de moi… C’est de moi, à la suite d’un commentaire, qui disait la douleur de ses proches, mais qui sera peut-être accompagnée de la fierté de l’acte héroique accompli///
Bàv, les ldp.
Rose, il ne faut jamais se peser, c’est trop stressant. Tant que vous rentrez dans vos vêtements sans trop d’effort, c’est bon. Quand vous êtes vraiment trop serrée, vous commencez le régime…
Merci JB pour ce rappel de l’existence du père de Proust. On finissait par oublier que sa mère ne l’avait pas fait toute seule.
« Je bénis maintenant ces heures de maladie passées à la maison qui m’ont fait tant profiter de l’affection et de la compagnie de papa ces dernières années. Elles me semblent maintenant les années les plus heureuses, celles où j’ai été le plus près de lui. » lettre de Marcel à Montesquiou.
Adrien était un grand bonhomme, grand savant ouvert sur le monde (voir sa notice wiki).
A quand une exposition « Proust, côté Proust » ?
Adrien Proust servit aussi quelques théories loufoques de la Troisième, telles que surcharge la propagation du choléra par les anglais en Égypte. A sa mort parut une brochure monographique que j’ai. Je n’ y ai pas été frappé par ses découvertes. Dans les loufoques, n’oublions pas côté Bonnard Claude Terrasse et sa « Fiancée du Scaphandrier »…
N42TANT NI GOY NI GAY? ET de ce fait juste exclue de ce blog,je vous salue,
j’ai compris que ROSE VEUT ICI concourir et cherche le challenge; Clopine cherchait à être leader de femmes:la liberté défendue par Salman Rushdie me suffirait ;
aujourd’hui 18 AOUT:
18 août 1492 : Première grammaire castillane
Le 18 août 1492 (année admirable !), l’humaniste Antonio de Nebrija publie une Grammaire castillane. Cette première grammaire de langue vernaculaire éditée en Europe signe l’acte de décès du latin comme langue des élites et des dirigeants. »
https://www.herodote.net/almanach-jour-0818.php
…jeudi 18 août 2022 à 10 h 51 min.
…
…larepubliquedeslivres.com !…
…
…tout comme, une rédaction de » brainstorming « , Charles CLARK Dunod Paris 1971.
…
…des rénovations à actualisés,!…pour quels contextes,!…quels motifs, du lucre,!…
…
…se faire » exploiter » à tour de bras,!…
…
…en faisant les malins, évoluer, dans les » disgrâces » au quotidien,!…& managements,!
…
…ainsi font, font les marionnettes d’Albi ou d’ailleurs, des cacas d’ingénieurs » haut de gammes » en » bondages « , sapristi « ,!…
…
…diplômés des très hautes- cours d’ingéniosités adoubées,!…du lucres,!…
…
…travailler pour soit-même, malgré les » échecs » les consortiums d’états, des banques et fiscs,!…
…
…ma liberté,!…n’en faire qu’à ma bonne tête,!…contre les conglomérats industriels des états du monde,!…soumis en » Trusts-merdes » à Judas,!…
…
…pas assez de châteaux et autres de pensions pour vivre, donc zéro de participation collective,!…
…ingénieurs » nazis « , dans leurs problèmes de merdes haut de gammes à » usuriers « ,!…
…
…et personnalité » écraser « ,…tient voilà du boudin,!…vite fait,!…Ah,! Ah,!…
…
…rester dans vos critères de gestions des merdes, spécialistes,spéculatives!…Hop lady, hop – la da,!…
…vous en avez pour vos oignons en somme,!…
…etc,!…
…pas encore célèbres,!…chacun ses » cacas » aux bornes » asymétriques,…
…
…universités des cons, pour ministères d’états,!…
…autant jouer, avec » Tropico « ,
…
…le nationalisme ou comment se faire exploiter , trahis à gogos » Métropolis « ,!…
…film,!…
Qu’est-ce qu’il a de pire qu’un terroriste?
Un terroriste raté.
L’assassin qui a attaqué Rushdie s’étonne qu’il soit encore en vie après qu’il lui a asséné 10 coups de couteau.
La Honte.
Demain, sur les marches de la New York Public Library, des centaines d’auteurs se relaieront pour lire des extraits de l’œuvre de Rushdie.
Paul Auster, Tina Brown, Kiran Desai, Amanda Foreman, AM Homes, Siri Hustvedt, Hari Kunzru et Gay Talese, et des dizaines d’autres participeront à ce Soutien à Salman (‘Stand with Salman’), initiative qui fait honneur aux écrivains de langue anglaise.
Jamais la Mer des histoires ne s’assèchera.
La Mer des histoires jamais ne s’assèchera.
Je ne dis pas que le professeur Proust a fait des découvertes bouleversantes, type Pasteur, Curie ou Fleming, mais son parcours français et international est très impressionnant. Il était reconnu comme un spécialiste mondial des épidémies. Il fustigeait la défense du libre échange des anglais et défendait les contrôles et le confinement en cas d’apparition d’une épidémie.
Très actuel, non ?
Jean Languoncet, je n’ai pas bien compris le sens général de vos commentaires concernant la fatwa en question.
La fatwa concernant Salman Rushdie a été émise sur radio Téhéran le14 février 1989 :
« Au nom de Dieu tout puissant. Il n’y a qu’un Dieu à qui nous retournerons tous. Je veux informer tous les musulmans que l’auteur du livre intitulé Les Versets sataniques, qui a été écrit, imprimé et publié en opposition à l’Islam, au prophète et au Coran, aussi bien que ceux qui l’ont publié ou connaissent son contenu, ont été condamnés à mort. J’appelle tous les musulmans zélés à les exécuter rapidement, où qu’ils les trouvent, afin que personne n’insulte les saintetés islamiques. Celui qui sera tué sur son chemin sera considéré comme un martyr. C’est la volonté de Dieu. De plus, quiconque approchera l’auteur du livre, sans avoir le pouvoir de l’exécuter, devra le traduire devant le peuple afin qu’il soit puni pour ses actions. Que Dieu vous bénisse tous. »
— Rouhollah Musavi Khomeini
Ce texte répond me semble-t-il à l’ensemble des questions que vous posiez.
1/ Langoncet, je vous suggère de méditer ce tweet de Rushdie:
Salman Rushdie
@SalmanRushdie
In the immortal words of Popeye the Sailor Man: I yam what I yam and that’s all that I yam.
2/Le 9 février 2023, parution du prochain roman de Rushdie, Victory City. Tout simplement.
3/Colm McCann participera au ‘Soutien à Salman’.
4/ Tout le monde peut envoyer une vidéo perso de sa lecture d’un extrait de Rushdie à #StandWithSalman @penamerica
Damien, je me permets de trouver votre commentaire sur Clopine/Recherche parfaitement minable.
Sur le blog de Philippe Bilger, je mets ceci :
Estime
Le mot « amitié », vous avez raison, Madame Duvent, est d’emploi délicat. Me permettrez-vous de parler d’autre chose, d’estime par exemple ? Accepterez-vous que je dise que j’ai de l’estime pour vous? Ne voyez aucune flatterie là-dedans. Et j’aurai de l’estime pour vous, que vous le vouliez ou non. Ce qui ne veut nullement dire que vous devez en avoir pour moi et si vous n’en avez pas, cela ne changera rien à mon jugement.Certes je n’ai pas, sur ce blog, de l’estime que pour vous. Ceux que j’estime ici, qu’ils aient leur vrai patronyme ou non, se connaissent.
P.-S . Grand merci, cher Aliocha, de vos propos aimables et intelligents.
Autre P.-S. Sur le blog littéraire de Pierre Assouline, nef des fous, où il y a parfois plus de mille commentaires par texte, avec 99% de digressions anonymes, parfois ordurières, je ne parviens pas avoir de l’estime pour quelqu’un. C’est ainsi.
Parmi les passages drôles de « La Recherche », j’aime le comique de situation dans la première partie de « A l’ombre des jeunes filles en fleurs ».
Dans le bordel que fréquente régulièrement le narrateur, très familier avec la mère maquerelle -qui lui recommande tout particulièrement cette Rachel- (« pensez donc mon petit, une Juive, il me semble que ça doit être affolant ! Rah ! » la raison pour laquelle le narrateur décide de ne plus fréquenter cette maison close est assez marrante.
C’est que voulant se faire bien voir de la mère maquerelle, ou lui témoigner de sa générosité, le narrateur, bon client, sachant que la patronne cherchait des nouveaux meubles, refile quelques meubles de la maison de Tante Léonie qui étaient entassés dans un hangar .Et notamment un superbe canapé ! Mais il s’aperçoit soudain que ces meubles installés dans le bordel, au milieu de ces jeunes filles nues assises dessus (« nudité partielle ou complète ») détonnent car ces meubles sont encore imprégnés de « toutes les vertus qu’on respirait dans la chambre de Tante Léonie ».Et ces vertus « m’apparurent suppliciées par le contact cruel auquel je les avais livrées sans défense ! »
Il ajoute tranquillement : » J’aurais fait violer une morte que je n’aurais pas souffert davantage. » Le plus drôle est que l’écrivain ajoute, quelques lignes plus bas, que la mémoire -qui ne suit pas une ligne chronologique- lui rappelle un peu plus tard que « c’était sur ce même canapé que bien des années auparavant j’avais connu pour la première fois les plaisirs de l’amour avec une de mes petites cousines.. »
Proust n’a jamais déploré les jeunes filles en fleurs.
@Ce texte répond me semble-t-il à l’ensemble des questions que vous posiez.
Merci lmd, ce texte se trouve dans la fiche Wikipedia de Rushdie. Non, il ne répond pas aux questions que je posais
Proust n’a jamais défloré les jeunes filles en fleurs.
L’INCITATION AU MEURTRE, a fortiori explicitement « au nom de Dieu » est à mes yeux toujours abjecte;
Les jeunes filles en pleurs.
Clopine, si vous voulez changer d’air, pourquoi ne pas retourner à un fondamental? « Guerre et Paix », par exemple, « un hymne à la vie » selon sa traductrice anglaise Rosemary Edmonds, un formidable roman, à l’humble avis de quelqu’un qui vient de le terminer.
Pour votre information, M Court ne l’aime pas. Il trouve que Tolstoï dit trop de mal de Napoléon. Je pense qu’il est aussi impartial que possible pour un russe et qu’il en dit juste assez de mal. De toute façon, ni vous, ni moi, ne lirons Guerre et Paix pour ce qu’il raconte de Napoléon, mais pour la pâte humaine extraordinaire qu’il charrie…
je ne crois pas que l’on entreprenne un travail personnel (en son nom) en vue d' »estime » ou d' »amitié »,mais qu’on le fait « par conscience »,sa conscience d’homme, à laquelle fait appel S.Rushdie:
» rappeler la dimension humaine du problème, leur donner le loisir de répondre en tant qu’êtres humains à un autre être humain, pas seulement de s’intéresser à une « affaire » abstraite.
@ Sur le blog littéraire de Pierre Assouline, nef des fous, où il y a parfois plus de mille commentaires par texte, avec 99% de digressions anonymes, parfois ordurières, je ne parviens pas avoir de l’estime pour quelqu’un. C’est ainsi. (robert marche noire).
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Il faut vous forcer, mon ami, nous avons tous un vrai patronyme et ne croyons pas au vôtre. Car ici, les chats roulent pour tout le monde, ils sont joyeux et plutôt heureux de vivre. Que ceux qui ne les apprécient guère s’en aillent bilgériser ailleurs, non ?
@ est à mes yeux toujours abjecte
bof, si ce n’est qu’à vos yeux…, al’hors,
Proust n’a jamais déploré les jeunes filles en coeur.
L’humiliation, on s’en remet.
@ pmp et rptv, Recommander à CT un roman que MC n’aime pas m’a tout l’air d’une méchante provocation gratuite… Il y a toujours des conseilleurs pour réorienter les gens dans leurs propres lectures. Comme si elle n’avait jamais lu ce roman et apprécié le regard de Koutousov sur le repli bérézinien désastreux de Napoléon, après l’incendie de St P., et le lâcher de ses troupes pour regagner Paris fissa.
Nous en discutâmes beaucoup icite avant votre apparition guère épaisse… L’avis de MC parut très secondaire à l’époque et comme toujours, pédant, futile et anecdotique, me semble-t-il.
Bàv,
« Je me permets de trouver votre commentaire sur Clopine/Recherche parfaitement minable. » Imd
C’est dommage, Imd. J’écris ici pour être aimé, y compris de Clopine, malgré l’aversion radicale que j’ai pour elle. J’ai du mal à supporter qu’une tête de linotte nous accable de ses raisonnements saugrenus avec Proust. Qu’elle le laisse à ceux qui savent. Est-ce que je vous parle de Proust, moi, que j’ai pourtant lu et relu ? Je suis accablé, scié en deux, asommé… Enfin, on s’en remettra. Comme le disait à un élève un prof que je connaissais, après lui avoir mis une mauvaise note : « Allez, bisou maintenant !!! » Love and peace.
JJJ, excusez-moi de ne pas vous avoir remercié pour vos remarques sur le livre précédent, mais je limite mes interventions ici.
Résident de la République (des livres)
J’sais pas pas pas pas pas
@ L’humiliation, on s’en remet.
Pas TAF d’accord… Elle vous ronge de l’intérieur toute votre vie…, surtout si elle se manifeste sous la carrure d’une névrose de classe, et même si elle peut s’apaiser avec le temps, dans la mesure où vous auriez su justement la diagnistiquer. Mais une fois qu’elle a structuré votre personnalité, vous pouvez toujours entrer en analyse analysante, vous aurez dépensé vos pognons pour rien… sauf à engraisser le.la prétendu.e transféré.e. Et on n’a pas encore trouvé le remède chimique miracle de l’apaisement définitif…
La RDL, éventuellement. Il faudra en obtenir plus de témoignages.
Merci aux volontaires ldp …
J’ai remarqué que votre nouveau binôme était productif. Ne vous excusez surtout pas?
Il semblerait que Jasper FFORDE ne soit pas trop chatouilleux sur son patronyme. Qu’il en coûte, grassàvous, me suis replongé dans « l’affaire Jane Eyre… », que je tiens pour un roman génial, tant la sour Brontë lue à 13 ans par le plus pur des hasards me marque durablement, tel un gone du shaaba découvrant une pépite dans une montagne d’ordures.
Bien à vous, SV !
Jean Langoncet, puisque vous avez lu la notice Wiki et ses informations assez complètes, je comprends encore moins le sens général de vos commentaires concernant la fatwa en question ; je me demande quelle est la vrai question que vous posez? ou plutôt votre opinion ?
@ Soleil vert, … quoiqu’il m’en coûte – grâce à vous – la soeur – marqua (etc. et sans excuses, hein… ai pas de correcteur électronique)…
Ajar, in Pseudo (au Mercure de France)
« On m’a mis de nouveau chez les non-conformistes. J’étais tranquille. Plus de messages téléphoniques. Comme python, j’avais droit à l’incommunicabilité ».
Tout le monde connaît Guerre et Paix JJJ! Qui vous dit le contraire? Mais le relire intégralement à 60 ou 70 ans, ça n’a rien à voir avec une première lecture généralement par devoir et abrégée à l’adolescence. Ici même quelqu’un a parlé avec enthousiasme des « Misérables », comme si c’était une nouveauté!
Et page 13
« Je ne me suis pas fait moi-même. Il y a l’hérédité papa-maman, l’alcoolisme, le sclérose cérébrale, et un peu plus haut, la tuberculose et le diabète. Mais il faut remonter beaucoup plus loin, car c’est à la source originelle que l’on trouve le vrai sans-nom. »
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