de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Jean-Jacques Sempé

Pour saluer Jean-Jacques Sempé

L’historien qui fera un jour l’autopsie de la France dans la seconde partie du XXème siècle n’aura rien compris au film s’il néglige l’œuvre de Jean-Jacques Sempé (Pessac, 1932), « le » grand dessinateur d’humour de son époque qui vient de nous quitter à la veille de ses 90 ans. Un grand artiste qui se faisait passer pour un petit artisan. Les documents, les témoignages, les archives, c’est bien mais ce n’est rien sans ce supplément d’âme, cette rumeur d’un pays, cet air du temps qui constituent ses albums de dessins. Il y en a des milliers car il n’a jamais cessé de dessiner. Tous forment un ensemble d’une rare cohérence tant dans le trait que dans l’esprit.

Après Un peu de Paris (Gallimard, 2001), Jean-Jacques Sempé avait récidivé avec Un peu de la France (2005 Gallimard). N’eut été le soupçon d’emphase gaullienne, on dirait volontiers que gît dans ces grandes pages une certaine idée de la France. Pas de texte, pas de légende. Que des dessins d’un homme qui se veut juste dessinateur humoriste de bonne humeur et non poète du bitume, ethnologue urbain, moraliste des petites gens ou sociologue du dimanche comme ses admirateurs l’en accablent.

Un peu de la France n’est pas un reflet de la France des gens de peu. Juste une esquisse de la France ordinaire à travers des gens qui ne le sont pas, du moins pas dans l’acception péjorative du terme. La France de Sempé a toujours le sourire même quand il lui arrive de froncer les sourcils. Elle fleure bon un savoir-vivre qui n’est hélas que rarement de saison. Fanfares municipales, vélos sans prétention et bistros à nappes vichy. D’une page à l’autre, on reprend volontiers un peu de la France. On y boit du vin, on se salue encore dans la rue en soulevant le chapeau, on écosse les petits pois sous l’oeil de la Sainte-Vierge à l’église.

Tout est dans le détail chez ce miniaturiste de génie, dans son grand art du décalage entre le dessin et la légende, dans la disproportion entre la hauteur vertigineuse des immeubles et le minuscule des bonshommes qui circulent entre eux. Pas dans l’anecdote aux effets appuyés, mais dans la fossette, le petit doigt levé ou le haussement d’épaules. On songe à ces mots de Jacques Perret : « On ne va pas cesser d’aimer la France au motif qu’elle a cessé d’être aimable ». Le genre de livre qui réconcilie votre France intérieure avec la France ambiante. Alors la colère s’estompe pour laisser la place à une bouffée de bonheur nostalgique accompagnée d’un délicieux sens de l’humour à base de litote et de troisième degré. L’antidote rêvé par gros temps de vulgarité, de cynisme et de dérision. Et tant pis si la délicatesse n’est plus de saison, on pourra toujours se réfugier dans ses albums pour en ressentir la bise.

    Au fond, il faudrait s’interdire de commenter un album de Sempé, ce qui ne serait pas pour lui déplaire. Par un mouvement des sourcils conjugué avec un sourire complice à la commissure des lèvres et un léger mouvement de la main mais qui en dirait long, il suffirait d’encourager l’humanité à se le procurer toutes affaires cessantes, pour son édification personnelle et donc notre bonheur à tous. Sans commentaire, voilà ce qu’il y à dire. Sauf que toutes ces mimiques passent mal même avec le numérique. Sachez donc tout de même que Sentiments distingués (Denoël, 2007) contient 80 dessins dont cinq sont en couleurs, qu’ils ont paru dans Paris-Match et The New Yorker (il a signé plus 70 de ses couvertures), et que, comme d’habitude, il n’y a pas de thème les unifiant. Chacun mène sa vie selon son humeur bien que cette fois, un certain nombre d’entre eux moquent les travers, us et coutumes du petit monde de l’édition, ainsi que les ridicules de l’art contemporain, la comédie sociale qui se déploie dans les vernissages ; quelques uns, particulièrement savoureux, font également un gentil sort au monde enchanté de la psychanalyse.

Là comme ailleurs, le maître du dessin d’humour se joue du rapport de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, avec ses minuscules personnages perdus dans d’immenses décors. Sinon, il s’agit encore et toujours, et on n’est pas près de s’en lasser, de la solitude de l’homme dans la ville, des choses de la vie, de nous mais tout y est dit par le miniaturiste avec un sens de la litote, une ironie sur le monde et une tendresse pour les défauts de nos contemporains. Au théâtre, lorsqu’il assiste à une mise en scène dite moderne, il est du genre à se demander par moments s’il s’agit d’une relecture de la pièce ou d’une intervention des intermittents du spectacle. Jean-Jacques Sempé est un homme d’une rectitude, d’une fidélité, d’une attention aux autres, d’une courtoisie, d’un savoir-vivre d’un autre âge. Il a toujours placé au plus haut Chaval et Steinberg. Chacun de ses albums nous prouve d’année en année qu’il est des leurs.

Sous sa plume ses personnages de petits bourgeois soulèvent leur chapeau en croisant une dame. Les gens y portent des prénoms à la Sempé : Raoul, Roger, Denise, Marceline. Rien de ce qui est français ne lui est étranger. Il ne quitte son coin de ciel que pour se rendre sur la rive droite ou alors à New York, ville debout comme la vit Bardamu, prise dans le tourbillon jaune de ses taxis. Ne lui dites pas qu’il est un poète du bitume, un sociologue du crayon, un moraliste du papier Canson et autres formules qui lui collent à la peau et le hérissent. Il fait du dessin d’humour, point. Ses modèles : Chaval et Saul Steinberg. Il fut leur ami, encore qu’il utilise avec précaution une qualité aussi galvaudée dans un monde où n’importe qui se dit l’ami de n’importe qui aussitôt après l’avoir rencontré. Jean-Jacques Sempé ne se paie pas de mots. Ca commence à se savoir d’un album l’autre. Sempé à New York (entretien avec Marc Lecarpentier, Denoël/ Martine Gossieaux, 2009), ça devait arriver depuis le temps qu’il fait l’aller-retour. Oh, pas trop souvent. Juste ce qu’il faut pour se poser à la rédaction du New Yorker ou dans les clubs de jazz.

Du premier il est l’un des piliers historiques, recordman de couvertures depuis 1978 (l’album en reproduit 101) ; des seconds, il est inconditionnel, le jazz des grands ensembles (Count Basie) des grands pianistes (Duke Ellington) et des grandes voix (Ella Fitzgerald) étant la seule religion dont il ne soit jamais dépris au cours du demi-siècle écoulé ; il ne leur doit pas seulement ses plus grandes émotions et les arrangements de sa propre mélancolie, mais l’essentiel de son lexique lorsqu’il déambule dans New York : son anglais est essentiellement composé des paroles et des titres de morceaux du Duke. Ce qui, à la réflexion, ouvre des horizons illimités. Surtout lorsqu’un miniaturiste se retrouve confronté dans une ville verticale aux immeubles interminables. Après Un peu de Paris, il signe là son « Un peu de New York ». Il y a deux femmes derrière cet album. Françoise Mouly, à la ville Mme Art Spiegelman, directrice artistique du New Yorker, l’hebdomadaire culturel devant la fidélité de Sempé à leur complicité ; là-bas, il est de la famille alors que dans les journaux et magazines français, un dessinateur est le plus souvent un personnage à part, marginal et rarement intégré. Et sa femme Martine Gossieaux, qui dirige la galerie du même nom à Paris ; outre son propre album dans lequel elle exposait La passion du dessin d’humour (Buchet-Chastel/ Martine Gossieaux), elle a été le maître d’oeuvre de ce Sempé à New York composé avec empathie, doigté et finesse. Des dessins aussi colorés que cette ville mythifiée depuis son adolescence bordelaise. Des dessins qui font sourire et réfléchir, plutôt que rire.

Sur la couverture, le cycliste assez fou pour se lancer sur le pont de Brooklyn, c’est Sempé sur le petit vélo de son ami Edward Koren, le dessinateur qui lui prête également la moitié de son bureau au New Yorker. A propos, si vous vous demandez comment on s’y prend pour collaborer au prestigieux magazine des intellos new yorkais lorsqu’on tâte du crayon, c’est simple : « Pour qu’un dessin devienne une couverture du New Yorker, il faut que le  New Yorker le reproduise et en fasse sa couverture » fut-il répondu un jour à Sempé qui s’était aventuré à demander à la direction comment il fallait s’y prendre. L’explication lui a paru tellement lumineuse qu’il s’en est contenté. Depuis trente ans, il leur envoie donc des dessins d’ambiance, avec ou sans gag à l’intérieur, et il attend l’imprimatur qui, une fois le dessin accordé spécialement au format du magazine, en fera ce qu’on appelle, avec les yeux qui roulent, partout dans le monde artistique, une couverture du New Yorker. Autant dire un état d’esprit. Ou une sensibilité, selon la couleur des travaux et des jours. Une fois secoué le shaker de son art poétique (élégance, litote, humour, ellipse, tendresse, nostalgie, ironie), on y retrouve ce qui anime toute l’oeuvre de Sempé : la quête de la légèreté. Ne cherchez pas pourquoi, n’essayez même pas comment, oubliez le pourquoi du comment. On ne saura jamais et c’est tant mieux. Sachez juste qu’une certaine sagesse est au bout. Mais pour y parvenir, il lui a fallu gomme ce petit miracle : faire oublier au lecteur fasciné par sa légèreté l’énorme quantité d’efforts et de travail qu’il lui a fallu pour imaginer tout ça et le restituer par la magie du crayon.

Pendant un certain nombre d’années, j’ai eu le privilège de profiter de son amitié au cours d’innnombrables promenades, raccompagnades chez l’un ou chez l’autre, déjeuners, diners, parties d’échecs, voyages en France et à l’étranger, téléphonages… Ma dette vis à vis de son oeuvre  est infinie car elle avait le don de réenchanter le monde. Je l’ai beaucoup aimé, lui autant qu’elle. Et puis la vie… J’ignore quelles musiques seront jouées à ses obsèques, si toutefois, mais elles comptaient tellement pour lui que je ne l’imagine pas se retirer du monde terrestre sans elles. Ce que je n’oublie pas tant il me l’a dit, c’est qu’il chérissait en secret une chanson qui avait le don de le mettre en joie chaque matin et qu’il aurait voulu faire partager à toutes les aubes aux auditeurs des radios afin qu’ils partent d’un bon pied.

… Sans amour/ Sans souci/ Sans problème… Hum la belle vie/ On est seul/ On est libre/ Et on s’aime… ».

 La chanson de Sacha Distel charrie une insouciance qui rend doucement nostalgique. Et en anglais The Good Life par l’autre crooner Tony Bennett, cela fait encore plus d’effet. L’un ou l’autre, on les entend encore en feuilletant Saint-Tropez forever (Editions Martine Gossieaux, 2010), le dernier album de Sempé. Faut-il que le bonhomme ait du génie (entendez par là un improbable mélange de grâce, de légèreté, de charme au service non d’une vision mais d’un sentiment de son petit monde) pour qu’il réussisse à nous attendrir sur l’un des plus beaux coins du sud que l’époque a réussi (ou plutôt : est parvenue, cela convient mieux) à enlaidir, vulgariser, obscéniser au-delà du nommable. BB, les yachts, les plages, le fric, l’exhibition, l’horreur touristique…

En 1964, lorsqu’il s’est mis à fréquenter, le dessinateur d’humour fut d’abord fasciné par la végétation. Puis vinrent les copains, François de l’Esquinade, Françoise Sagan et toute la bande de fêtards, qu’il suivait avec une naïveté rehaussée par un regard distancié, ironique mais jamais cruel, sur cette comédie humaine. Et pour cause : on ne crache pas sur une société quand on en est un peu, fût-ce avec un pas de côté, en pantalon blanc et chemise Lacoste. Dans un entretien accordé à Marc Lecarpentier et publié en liminaire de l’album, il juge avec le recul que le mélange entre les commerçants locaux et les vacanciers était somme toute « bien sympathique » et même « bon enfant ».

Qu’il croisât Frank Sinatra ou François Mauriac (mais oui !) à la terrasse de Sénéquier où tout le monde portait déjà les mêmes lunettes (et là, son mordant est si proche de celui de son ami Chaval), il jouait le rôle du type assez gauche, plutôt maladroit, à qui l’on pardonne d’être ce qu’il est car les artistes, n’est-ce pas. Il n’était pas comme les autres. Sagan l’avait remarqué qui ne comprenait pas ses longues absences lorsque tout le monde se languissait sur la plage du Club 55 : « Pas possible ! Tu travailles !.. ». Heureusement pour nous, il passait son temps sur sa planche à dessin à croquer, d’un trait un peu plus appuyé qu’aujourd’hui, le bien-être plutôt que le bonheur. Près de cinquante ans ont passé et c’est toujours drôle et émouvant, dans son Saint-Tropez de 1964 comme dans sa douce France éternelle ou dans son New York à lui. Quelque chose comme une vérité de l’ambiance, ou de l’atmosphère. Mais à la seule pensée de Sacha Distel, de son insouciance, de sa gentillesse, de son éclat, de son énergie vitale, Sempé sombre dans la mélancolie ; et s’il arrive que la TSF diffuse Oh la belle vie…, impérissable opus de deux minutes à peine, les larmes lui viennent.

«.. On est triste/ On s’enlace/ Et l’on traîne/ Alors pense que moi je t’aime/ Et quand tu auras compris/  Réveille-toi/ Je serai là/ Pour toi… »

Au fond, Sacha Distel, c’est tout ce qu’il y a à sauver de Saint-Tropez avec les dessins de Sempé, et c’est déjà beaucoup. Voilà un dessinateur d’humour qui travaille avec ses méninges : tout pour l’imagination, rien pour l’observation. Un rêveur éveillé qui n’est pas près de se coucher. Travailleur comme ce n’est pas permis, à la veille de livrer sa feuille hebdomadaire à Match ou au New Yorker, il est angoissé comme au premier jour. La peur panique de ne pas y arriver. Alors il s’accoude, pose son front sur sa paume et il attend que cela vienne : une heure, un jour, une semaine… La technique (plume, encre de Chine, aquarelle, mine de plomb, crayons de couleurs et basta) n’est pas le problème, mais l’idée. La bonne. Celle qui fait dire à un rédacteur en chef isolant un dessin parmi plusieurs : « Ca, c’est un grand ! ».  Alors, même quand il pleut à l’intérieur de Sempé, tout devient luxe, calme et volupté.

L’humour lui sert à se tirer d’embarras tout en demeurant assez lucide pour savoir que cela ne le tirera pas d’affaire. Nostalgique des autobus à plate-forme où il faisait bon s’enrhumer, il prend son temps, comme on savait le faire autrefois ; est-ce sa faute si le temps le prend mal ? Quand il était petit, il rêvait de devenir pianiste dans le grand orchestre de Duke Ellington, c’est tout. Les choses se sont passées autrement. Après sa France et son Amérique, cela donne aujourd’hui Un peu de Paris et d’ailleurs (290 pages, 35 euros, éditions Martine Gossieaux), recueil un peu fourre-tout de dessins déjà publiés dans des journaux ou des albums depuis 1955. Marc Lecarpentier y a mis un peu d’ordre dans ses souvenirs. Sempé s’exprime posément et dans un français si correct, n’hésitant pas à user d’expressions telles que « les petites femmes de Paris », tant et si bien que certains se demandent s’il ne s’agit pas d’une langue étrangère. L’adolescence à Bordeaux, les débuts à Sud-Ouest, l’amitié de Bosc, la naissance du Petit Nicolas en 1956 dans les colonnes belges de Moustique, la collaboration avec Paris-Match et avec L’Express…. Chaval fut le premier à lui ouvrir les portes du New Yorker sans même quitter Bordeaux : alors que Sempé démarrait dans le métier, il lui a juste dit : « Vous devriez regarder ce que font ces gens ». Il regarda. Cinquante ans après, son éblouissement est intact. A un détail près : il est désormais du New Yorker ; il est même l’un des rares dessinateurs à avoir réalisé plus de cent couvertures pour l’hebdomadaire.

Puisque ses dessins sont une forme d’écriture, ils se lisent. Tout pour le détail qui change tout et rend extraordinaire le plus banal des bonshommes. Il est vain de tenter de les décrire. Tout de même, parfois, on n’y résiste pas, d’autant que quelques uns ont la délicatesse de se laisser faire. Ils sont proprement irrésistibles. Celui-ci par exemple : un homme et une femme assis à la pointe d’un ponton, contemplant une coucher de soleil sur une haie de yachts dans un petit port de la Côté d’Azur, et lui : « C’est si beau que, dans ces moments-là, un seul mot peut venir à l’esprit : pognon… ». Pas « argent » ou « fric » ou autre, non : pognon, ce qui change tout. Ou encore celui-là : un couple de touristes qui a arrêté sa voiture sur le bas-côté d’une route américaine, qui contemple un immense paysage désertique planté de deux ou trois bicoques très éloignées les uns des autres, et qui commente : « On comprend qu’ils aient le sens de la famille… ».

L’art est dans la suggestion, non dans la monstration, et encore moins dans la démonstration, avec toujours l’infini petit au sein de l’infiniment grand dans l’esprit décalé du pas de côté. Sempé est un grand créateur qui ne regarde pas de haut ses minuscules personnages ; il leur est fraternel. Souvent ses dessins nous expliquent ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. Reconnaissance éternelle. Car il y a sous son coup de crayon une grâce, un supplément d’âme qui touchent, font sourire ou rire et émeuvent sans que l’on soit jamais capable de dire pourquoi -et encore moins de l’écrire. Il admire celui qui a formulé cette pensée qu’il juge géniale : « L’homme est un animal inconsolable et gai ». Lui fait avec les deux. Qui a bien pu écrire cela ? Cela fait penser à du Vialatte, d’autant que celui-ci a écrit naguère de belles choses sur Sempé, du Vialatte pour sa définition de l’’homme : « Animal à chapeau mou qui attend l’autobus 83 au coin de la rue de la Glacière ». A moins que ne soit le 32, qui sait, on tachera d’oublier de vérifier. En chemin, Sempé nous livre sa conception de la mélancolie :

« C’est la conscience profonde que nous ne sommes que de braves petits êtres en quête d’autre chose, mais qu’on ne saura jamais quoi. Et quand on le saura, ce sera grave. »

Jean-Jacques Sempé vit dans un état mélancolique oscillant en permanence entre le grave et le léger. Seul peut nous le faire percevoir un coin de son jardin secret, mais qui est absent de cet album. Ce n’est ni un dessin, ni un livre, ni un film, ni un tableau, ni une photo. Juste un morceau de musique qui n’est pourtant pas de ses chers et admirés Ella et Duke. Alors oui, Oh la belle vie ! , les larmes lui montent et il pleure. N’essayez surtout pas de savoir comment cent vingt secondes de pur bonheur peuvent aider à être un peu mieux malheureux car une explication gâcherait tout. La voix de Sacha Distel pour ces paroles-là le ramène à l’âge d’or de Saint-Tropez, une certaine insouciance et une vraie légèreté. Ecoutez tout en regardant ses dessins et vous comprendrez alors pourquoi cela va de soi. Belle ou pas, la vie, avec davantage de silence que de paroles, est le sujet de cette œuvre. La vie, tout simplement.

(Dessins de Jean-Jacques Sempé, copyright galerie Martine Gossieaux ; « Partie d’échecs avec Passou au jardin du Luxembourg » photo France 3/Ina)

Cette entrée a été publiée dans arts, vie littéraire.

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commentaires

1 509 Réponses pour Pour saluer Jean-Jacques Sempé

rose dit: à

Ben oui.
Quand tu le lis la première fois, c’est une nouveauté pour toi.
Pas pour la terre entière.
Pareil pour les lieux.

rose dit: à

Elle vous ronge intérieurement.
La haine.
La colère.
La peur/l’angoisse.
Itou.
S’agit de ne pas.

Un m’a dit « c’est comme la rouille, ça corrode. »

Chantal L dit: à

Esprit d’escalier…
« Il n’y a qu’Amélie, l’Aimée de son père, la même, la pareille, qui puisse nous en dire plus. »
Dans « Premier sang », Amélie Nothomb parle de son père, parle au nom de son père, elle est « son père ». Il parle au travers d’elle…
Alors elle nous a expliqué, ce jour-là, sur scène… que son prénom n’était pas loin de l’anagramme du mot « Aimée ». Elle y voit bien sûr une preuve d’amour de la part de son père. Dans le livre elle nous en dit un peu plus aussi sur les circonstances de sa naissance… Il s’agit donc bien de la fille et non de l’épouse.
Merci pour votre attention et votre grand intérêt pour mes notes, Rose…
Quant aux kilos, en trop, il faudrait s’abstraire de tout jugement extérieur pour bien le vivre, ce qui n’est pas aisé, et quelque soit l’âge je crois bien (point de vue féminin !).
Signé : une indolente qui a plutôt tendance à remplacer la lecture par les friandises en ce moment !

B dit: à

La fatwa concernant Salman Rushdie a été émise sur radio Téhéran le14 février 1989 :

L’islam des fondamentalistes est une prison avec ses caïds qui ont pour fonction d’ordonner les meurtres de ceux qui s’éloignent du dogme. Dans quel verset s’il existe est il écrit que ces assassinats soient des actes de foi et s’ils existaient sans qu’aucuns doutes n’apparaissent à leur lecture je me demanderais si cette religion n’a pas été faite sur mesure pour des peuples de mâles frustrés et puisque des femmes approuvent et en redemandent de la prison au carré cela me laisse absolument dubitative quant à l’intelligence des brebis vengeresses .

Clopine dit: à

Je vous remercie, Jansen J-J, de votre commentaire bienveillant. Mais je ne crois pas mériter ni tant d’éloges, ni tant d’opprobre ! Et c’est vrai que je m’accorde à moi-même la qualité de lectrice… A tort ou raison. Quant aux auteurs russes, je les ai fréquentés un peu, bien sûr. Surtout Dostoïevski, plus que Tolstoï, car question humiliation des humbles, Dosto n’a pas son pareil. Mais il m’impressionne aussi pour tout le reste ! D’ailleurs, j’ai pensé à Proust la dernière fois que j’ai relu les frères Karaùazov : il y a une page qui traite de la jalousie, en distinguant deux catégories pour cette dernière, qui en dit (presque, enfin en forçant un peu) autant que tout ce que peut en dire Proust.

Allez, pour me faire pardonner, je viens d’aller chercher ce passage chez Dosto. Il commence en évoquant Othello… Bon, je copie :

« mais (Othello) n’ira pas se cacher, espionner, écouter aux portes : il est confiant. (…) Tel n’est pas le vrai jaloux. On ne peut s’imaginer l’infamie et la dégradation dont un jaloux est capable de s’accommoder sans remords. Et ce ne sont pas toujours des âmes viles qui agissent de la sorte. Au contraire, tout en ayant des sentiments élevés, un amour pur et dévoué, on peut se cacher sous les tables, acheter des coquins, se prêter au plus ignoble espionnage. (…) On a peine à se figurer les compromis et l’indulgence dont certains (« les vrai jaloux », ndlr) sont capables. Les jaloux sont les premiers à pardonner, toutes les femmes le savent. Ils pardonneraient (après une scène terrible, bien entendu) une trahison presque flagrante, les étreintes et les baisers dont ils ont été témoins, si c’était « la dernière fois », si leur rival disparaissait, s’en allait au bout du monde, et si eux-mêmes partaient avec la bien-aimée dans un lieu où elle ne rencontrera plus l’autre. La réconciliation, naturellement, n’est que de courte durée, car en l’absence d’un rival, le jaloux en inventerait un second. Or, que vaut un tel amour, objet d’une surveillance incessante ? Mais un vrai jaloux ne le comprendra jamais. »

(ne croirait-on pas un résumé de « la prisonnière » ?)

B dit: à

Quant aux kilos, en trop, il faudrait s’abstraire de tout jugement extérieur pour bien le vivre, ce qui n’est pas aisé, et quelque soit l’âge je crois bien (point de vue féminin !).

La France est en surpoids, problème de santé publique auquel il faudrait à mon avis s’attacher . Le pourcentage sur les plages me parait inquiétant. Cela devient une norme .

closer dit: à

D’ailleurs le fait que la première image qui vous vient à l’esprit est celle de Koutousov montre que vous auriez besoin de le lire vraiment.
A moins que vous ne confondiez avec le film ?

Jean Langoncet dit: à

lmd, j’ai lu la fiche Wikipédia après avoir posé quelques questions, auxquelles cette fatwa du 14 février 1989 ne répond pas ; sauf à considérer que Khomeini y a répondu par une large anticipation et de manière définitive

Jean Langoncet dit: à

Hormis des fondamentalistes et lesquels, qui s’est revendiqué de cette fatwa hier et qui s’en revendique aujourd’hui ? L’agresseur de Rushdie s’en revendique-t-il ? (ses premières déclarations sont assez étranges)

et alii dit: à

pour certaines personnes, humilier et offenser est une pratique « normale » de gouvernance,;et j’en connais beaucoup, tant hommes que femmes;

et alii dit: à

une remarque de S.R qui vaut toutes les leçons de commenta&teurs d’aujourd’huy/

 » Il est significatif que, les années où j’ai pu parler librement, la campagne a connu un regain d’intérêt. Il est dommage que ce soit moi qui aie à le dire. »
c’est effectivement tres regrettable!

DHH dit: à

Je n’ai lu qu’une fois la Recherche in extenso, ne lisant que ça et rien d’autre ,des semaines d’affilée. Antérieurement je n’avais eu sous les yeux que des extraits qui m’avaient laissée indifférente ou plutôt dubitative « et si je passais à côté d’un grand moment de la littérature ? Aussi un jour j’ai voulu plonger dans le maelstrom et j’y suis restée , totalement immergée, devenue accro .
Les circonstances m’ont servie ; je faisais tous les jours de longs voyages pendulaires en train entre Paris et Blois , plus tard Paris et Chartres et cette lecture ,que je pratiquais calée au chaud dans le confort d’u compartiment où j’etais le plus souvent seule ,m’installait dans un somptueux cocon où ,toute à ma confortable jouissance ,j’oubliais tout ,et surtout que je devrais m’en extraire , pour débarquer dans le petit matin laiteux , sur un quai de gare venteux et glacial, où certains jours , selon le vent, m’attendaient, nauséeux , les effluves écœurants de la chocolaterie proche
Ainsi engrangé , Proust reste pour toujours un petit trésor personnel accumulé au fil de ces voyages ,que je garde ,enfermé dans mes trois volumes usés de la Pleiade .
Et si je ne l’ai plus relu de manière cursive ,le diaporama de ma vieille edition aidant, j’en extrais souvent, pour les déguster comme une gourmandise, des morceaux que j’ai mille fois lus et relus , savourant leur élégance, leur subtilité, souvent aussi leur tendresse ou leur comique ,et je retrouve aussi toujours la même fascination pour la décapante cruauté sur le monde et les gens qui se déploie dans l’œuvre , autour de variations sur les différentes nuances du snobisme
:Ainsi j’aime les souliers rouges ,le bœuf en gelée et Michel –Ange ,le changement de statut social de Bloch devenu Rozier, la recherche laborieuse d’une clé par le prince de Faffenheim , la maladie de la Grand mère ,le dialogue entre Swan et Basin autour d’un tableau et tant d’autres pages qui m’accompagnent depuis des années

Marie Sasseur dit: à

Bonjour Passou

« Des centaines d’écrivains se succèderont toute la journée de vendredi pour lire des textes de Salman Rushdie sur le… » ?

Et avant, sontaient où ces écrivains ?

Neauphle-le-Château (France)

Quand l’imam Khomeiny préparait près de Paris la révolution islamique en IranNeauphle-le-Château (France) – Il y a 40 ans, l’imam Rouhollah Khomeiny séjournait dans ce village près de Paris avant son retour triomphal à Téhéran: plusieurs centaines de fidèles chiites se sont rassemblés dimanche à Neauphle-le-Château où le père de la Révolution islamique passa ses 117 derniers jours d’exil.

haque premier dimanche de février, l’ambassade d’Iran organise une cérémonie dans cette bourgade cossue des Yvelines qui comptait à peine 2.000 âmes en 1979. Mais ce pèlerinage a pris une dimension particulière cette année où l’Iran célèbre le 40e anniversaire de sa révolution. 

Venus de France, d’Allemagne, d’Italie ou des Pays-Bas, plusieurs centaines de sympathisants du pouvoir à Téhéran -300 à 400, selon les organisateurs- se sont recueillis dimanche dans le petit jardin en pente autrefois planté de pommiers où l’imam Khomeiny a prié et tenu audience, préparant méthodiquement le renversement du régime pro-occidental du chah Mohamed Reza Pahlavi. 

C’est là qu’il a passé ses derniers mois d’exil, après être passé par la Turquie et l’Irak, avant de regagner l’Iran après presque 15 ans d’éloignement imposé par le chah. 

– « Avant lui, j’étais perdu » – 

« L’image de l’imam, assis sous un pommier, est toujours une image vivante pour nous », souligne Hamid Moradkhani, premier conseiller de l’ambassade. 

Cette image, le photographe français Michel Setboun, présent à la cérémonie, a contribué à la populariser. Ce fin connaisseur de la Révolution islamique avait 26 ans lorsqu’il assiste à l’arrivée de Khomeiny à Neauphle: « C’était comme une apparition, sous son arbre, dans ce minuscule jardin. C’était Saint Louis! Il était serein, il avait la certitude qu’il allait gagner », relate-t-il. 

En janvier 1979, un reporter de l’AFP présent à Neauphle décrit lui aussi l’effervescence qui règne dans le jardin où se réunissent « deux fois par jour » autour du religieux « quelques dizaines d’Iraniens venus de divers pays d’Europe ». 

« Le silence se fait tandis que tout le monde observe de l’autre côté de la route » l’entrée du pavillon où loge le septuagénaire, écrivait ce journaliste. 

Dans une maison attenante, poursuivait-il, se trouve le « quartier général » où ses partisans enregistrent des milliers de cassettes contenant les « mots d’ordre » de l’ayatollah « qui seront diffusées en Iran via les téléphones ». 

Aujourd’hui, rien ne subsiste ou presque de l’époque. L’ancien QG a été pulvérisé par une explosion une nuit de février 1980. Le pommier sous lequel le religieux, décédé en 1989, aimait à s’asseoir est mort.  

Un nouvel arbre chargé de fruits factices l’a remplacé, flanqué de l’image grandeur nature du « guide » assis en tailleur, auprès duquel les pèlerins d’un jour se font photographier.  

Sous une tente blanche, où résonnent l’hymne iranien et des versets coraniques avant les discours de dignitaires, se pressent des expatriés iraniens mais aussi des croyants chiites de tous horizons.  

Abi, 34 ans, musulmane d’origine mauritanienne, s’est convertie au chiisme en découvrant les écrits de Khomeiny. Pour cette Parisienne, Khomeiny reste « une grande figure spirituelle de l’islam ».  

Jafar, 63 ans, qui habite à quelques dizaines de kilomètres de là, est lui déjà venu « une dizaine de fois » à Neauphle. Il a vécu à plein les événements qui ont changé l’Iran. Et l’ont changé lui: « L’imam Khomeiny a comblé ma soif de connaître le sens de la vie. Avant lui, j’étais perdu, j’étais un zombie, j’étais mort ». 

« Son message est toujours actuel, vivant », abondent deux Kurdes de Turquie venus de Brême (Allemagne). « Entre la démocratie libérale et le communisme de l’époque, il a amené une troisième voie », assure Mohamed Ali, 40 ans. 

Au dehors, des habitantes se souviennent elles aussi de cette période d’effervescence dans leur village. 

« On pensait qu’il allait sauver l’Iran du capitalisme », se rappelle Ghislaine, 72 ans, qui se dit « de gauche » et « absolument pas religieuse ». « On a vite déchanté après », poursuit-elle. 

L’application L’Express

Pour suivre l’analyse et le décryptage où que vous soyez

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Corinne, 69 ans, garde elle un bon souvenir de cette époque: « Ca s’est très bien passé, ils ne gênaient personne ». Mais elle avoue avoir mésestimé l’importance du moment: « Les journalistes anglais installés près de chez nous disaient qu’on n’y comprenait rien. C’est vrai qu’on pensait n’avoir affaire qu’à un chef spirituel. On ne pensait vraiment pas qu’il allait renverser le chah. » 

https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/quand-l-imam-khomeiny-preparait-pres-de-paris-la-revolution-islamique-en-iran_2060583.html

et alii dit: à

JE TROUVE TRES EMOUVANTE
la réponse de S.R. QUI SUIT
 » Ce que j’essaie de retrouver maintenant est le sens, le goût de mon moi… non-symbolique ; le sens de mon occurrence en tant qu’être humain et écrivain. Parce que si vous vous asseyez pour travailler en tant qu’écrivain, il est impossible de vous dire : « Voilà, maintenant, ici, je vais me produire en tant qu’écrivain symbolique ». Les symboles n’écrivent pas de roman, les gens en chair et en os, oui. Cet aspect symbolique de ma vie n’est pas important pour moi. Ce l’est peut-être pour les autres, pour la campagne « Rushdie ».

MC dit: à

Je suis peut être pédant, futile, et anecdotique, mais, du moins, accordez-moi que je ne confonds pas l’incendie de Moscou avec celui de St Petersbourg St P dans votre charabia), JJJ. Ni la même époque, ni le même lieu..,Bien à vous. MC

closer dit: à

Bien vu MC…le « StP » m’avait échappé.

lmd dit: à

Jean langoncet, vous dites :
«Hormis des fondamentalistes et lesquels, qui s’est revendiqué de cette fatwa hier et qui s’en revendique aujourd’hui ? L’agresseur de Rushdie s’en revendique-t-il ? (ses premières déclarations sont assez étranges)»

Ne peuvent se revendiquer de cette fatwa que ceux qui sont allés, effectivement, assassiner les traducteurs, etc. et que je sache il n’y a pas eu de procès pour ces crimes. Je pense qu’en droit (!) on ne pourrait se revendiquer de cette fatwa que devant un tribunal l’admettant comme une réalité sur le plan judiciaire. Concernant l’agresseur de Salman Rushdie, son avocat lui a conseillé de ne rien dire du tout (et sans doute surtout pas de Khomeiny, ce qui est un conseil d’avocat avisé) et de plaider non coupable . Peut être que lors du procès  les choses seront clarifiées…
L’agresseur n’a pas réussi, il n’aura pas la prime promise, ni les millions ni le paradis.

Jean Langoncet dit: à

lmd, je ne voudrais pas ergoter, mais s’en revendiquer, au sens de s’en prévaloir, ne me semble pas, en l’occurrence, se limiter à l’acte une fois accompli ; ce peut être une marque d’approbation du funeste projet, une manière de participer à sa réalisation. Bref, cela ne me semble pas signifier : revendiquer un meurtre

Janssen J-J dit: à

1 – bon, nos deux grands esprits se rencontrent à Moscou, anéfé, au temps pour moi… (et Germaine de Stael en fut le témoin chez le tsar en 1812, bien plus que notre Tolstoï. Je vous la recommande)…
2 – J’ai lu GetP pour la première fois il y a 8 ans, et Koutousov n’est pas la première image qui m’en est restée, cher monsieur… Non, moi, ce serait plutôt le dépit de son père pour la princesse Marie Bolkonsky, le laideron un peu gauche, qui m’a premièrement marqué…
Peu importe, cela dit, je vous défie de venir devant un auditoire oralement exposer votre récente lecture sans oublier aucun détail et aucun nom et personnage, à la manière dont cette fiche, -que je n’avais évidemment pas consultée avant de poster-, l’a excellemment résumé…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_et_Paix
On peut toujours parader et donner des conseils sentencieux aux gens, ça, c’est la grande spécialité des cuistres de ce blog, incapables de faire appel à de la mémorisation floue, et toujours à donner leurs leçons aux herdéliens tels des profs un brin besogneux et tjs forts auto-satisfaits d’eux-mêmes. Mais alors, quoi ?…

3 @ CT / je ne crois pas mériter ni tant d’éloges, ni tant d’opprobre ! /
La bienveillance, très certainement, pmp. Pour le reste, ne m’imputez rien, n’est-ce pas…

4 @ De tous les tomes RDTP (également lu en intégrale pour la 1ère fois il y a 5 ans), j’avais détesté les tartines invraisemblables du 5e sur la jalousie maladive et perverse du narrateur vouée à Albertine. Le moment le plus pénible de la saga, surtout quand on ne veut rien sauter…
Et l’an dernier, ayant lu les frères Karama… pas fait de rapprochement avec Proust…
M’aperçois-j que…, bref, mentalement plongé dans des univers romanesques totalement différents les uns des autres, je ne pratique pas l’intertextualité spontanée, sauf si je pressens parfois de la plagiature ou de l’influcence directe d’un écrivain l’autre…

5 – On ne sait(je ne sais rien) ou pas grand chose de l’attitude de Marguerite Duras à Neauphle, du temps où y séjournait l’ayatollah… Il faut dire qu’elle n’était pas en très bon état, d’après les souvenirs de Y.A. Mais là encore, on va me reprocher un anachronisme historique et géographique… Bon, et bien qu’on ne gêne pas.

@ « Les enfants de minuit », devraient être l’une de mes prochaines lectures, vu l’enthousiasme de notre collègue… Je suis tenté.

Sinon, rien d’autre. Bonjour à Alexia N. Oui.

Janssen J-J dit: à

@ St P dans votre charabia

Merci MC de faire l’effort de savoir lire à travers mon charabia. Un point pour vous. Je ne vous ferai pas l’affront de dire que dans « St P », il fallait lire Moscou. Hein ! Cela contredirais le présent éloge… Voyez des fleurets mouchetés. Bàv (je vous petit rappelle que ce sigle vient de moij, comme dirait votre soeur marie alacoque).

Clopine dit: à

Eh oui, Dhh, qui n’a depuis longtemps plus rien à prouver, est encore très intéressante quand elle parle de sa lecture de Proust. Dhh fait toujours preuve d’une exactitude mesurée, comme s’il y avait une balance entre le témoignage et l’impression ressentie. J’ai toujours admiré ce type de mesure de soi, dont je suis bien évidemment le contre exemple. Vous me direz qu’il s’agit de classe sociale, de déterminisme, d’éducation..
Un truc genre « Nevers explain, Nevers complain ». Bah. Je crois surtout que c’est le résultat, non d’une marque d’appartenance à d’une longue expérience à un milieu privilégié, mais d’une faculté de distanciation. Dont si peu, ici, font preuve. A part notre hôte, évidemment.

closer dit: à

Vous avez abordé ces monuments très tard JJJ. Ce n’est pas du tout un reproche.
Entièrement d’accord avec vous sur Albertine ! Le meilleur de la RTP, c’est quand on perçoit le Saint Simon ou le Balzac en arrière plan.

bouguereau dit: à

une exactitude mesurée

qu’on voudrait l’hinventer on nsaurait pas..sapré bonne clopine..et pour drh..c’est comment dire..bon poids

bouguereau dit: à

je vous petit rappelle que ce sigle vient de moij

anéfé

bouguereau dit: à

Mais je ne crois pas mériter ni tant d’éloges, ni tant d’opprobre !

que ses opprobreurs vivassent a ses dépends..passe encore..mais ses flatteurs..ça lui est encore moins supportabe a bonne clopine..on ne prouve son reste de lucidité qu’a ses dépends qu’il dirait meussieu courte

bouguereau dit: à

« c’était sur ce même canapé que bien des années auparavant j’avais connu pour la première fois les plaisirs de l’amour avec une de mes petites cousines.. »

à faire niqer sa mère morte à chaîne polo..larochfouco aurait rapler tout lmal qu’on se donne pour se faire passer pour un homme de bien..mais en litterature ne reste que tout le mal..son bénéfice..le lecteur s’assoit dsus..pas vrai polo

Jean Langoncet dit: à

@Nota : Rushdie est musulman
Nota 2 : les musulmans sont les premières victimes du fondamentalisme islamiste

« – De nombreux actes de violence qui ont secoué le Moyen-Orient depuis 1979 peuvent être attribués à l’idéologie constitutive de la République islamique

– L’exportation de la révolution islamique semble être l’objectif primordial du régime iranien pour les cinquante ans à venir [16 mars 2021 ]

LE CAIRE: Le 6 octobre 1981, le président égyptien Anouar el-Sadate est assassiné par des islamistes lors d’une parade militaire commémorant la guerre israélo-arabe de 1979. Alors que le monde entier condamnait l’attentat, l’Iran l’applaudissait.

C’est un commando d’officiers dissidents de l’armée affiliés au mouvement du Jihad islamique égyptien qui a mené l’attaque. Ils espéraient déclencher un soulèvement islamiste. En effet, une courte insurrection a éclaté à Assiout, en Haute-Égypte, avant d’être bientôt matée.

Si l’Iran n’est pas directement impliqué dans le complot de l’assassinat de Sadate, l’ayatollah Khomeini, architecte de la révolution islamique de 1979 qui a renversé le Chah, a cependant joué un rôle en incitant à cet acte de violence.

En raison de l’accord de paix qu’il avait conclu avec Israël, M. Sadate était devenu la cible des islamistes purs et durs. Il a maintes fois fustigé le régime théocratique iranien, qualifiant Khomeini de «fou» qui dénature l’islam.

Pour leur part, les nouveaux dirigeants iraniens ont accusé l’Égypte de «trahir» le peuple palestinien et ils ont commencé à formuler de terribles diatribes contre Sadate, lui reprochant d’avoir offert l’asile au Chah et d’avoir organisé des funérailles nationales pour le monarque déchu.

«Les Égyptiens doivent comprendre que, s’ils s’étaient révoltés comme les Iraniens l’ont fait, ils seraient parvenus à déjouer les conspirations», a déclaré Khomeini après l’accord de Sadate avec Israël.

«Le peuple d’Égypte ne doit pas craindre son gouvernement ni se soucier de ses lois. Puisque notre peuple a brisé la barrière de la peur, il doit envahir les rues, faire fuir cette arrogance et ne pas faire de compromis en faveur de cette autorité qu’il déteste.»

L’Iran fut à ce point reconnaissant que Sadate ait été assassiné qu’il a glorifié son assassin, Khalid Islambouli. Il est allé jusqu’à donner son nom à une rue de Téhéran.

Mais, une fois encore, l’incitation, l’exportation et la célébration du fondamentalisme violent fait partie de l’ADN de la révolution de 1979.

L’interventionnisme de l’Iran, alimenté par des guerres par procuration et des comportements malveillants, est lié aux valeurs mêmes de Khomeini qui perdurent aujourd’hui avec son successeur, le Guide suprême Ali Khamenei.

«Quand nous affirmons que nous devons répandre notre révolution partout, cela ne doit pas être mal interprété; cela ne veut pas dire que nous souhaitons étendre nos frontières», a déclaré Khomeini dans un sermon peu après son arrivée au pouvoir.

«Nous considérons que tous les pays islamiques font partie de notre nation. Nous respectons tous les pays. Nous souhaitons étendre la portée des événements survenus en Iran ainsi que le réveil qui a éloigné le peuple des grandes puissances.»

En outre, la Constitution de l’Iran stipule que le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) est chargé de répandre le règne de Dieu sur terre et de construire une société mondiale unifiée, fondée sur la lutte pour la libération des opprimés de la terre. Elle prévoit également que la politique étrangère de l’Iran a pour mission de soutenir le «djihad légitime».

Aussi l’Iran a-t-il inspiré, en 1979, l’organisation extrémiste la plus ancienne en Palestine, le mouvement du Jihad islamique. Dans les années 1980, il a également soutenu le Hezbollah libanais ainsi que le parti islamique Dawa en Irak.

Le Corps des gardiens de la révolution islamique et son sous-fifre qu’est le Hezbollah ont entraîné des agents d’Al-Qaïda dans les années 1990 et ils continuent d’attiser les flammes du «djihad légitime» en Irak, en Afghanistan et au Yémen.

Dans la foulée, l’incitation de l’Iran a conduit au meurtre d’éminents intellectuels libanais. Hussein Mroué, Mahdi Amel et Lokman Slim ne sont que quelques exemples parmi d’autres.

Le département d’État américain ne cesse de désigner l’Iran comme le premier commanditaire du terrorisme dans le monde, mettant en lumière l’exécution de dissidents dans le pays et le ciblage d’opposants à l’étranger.

Alors que le monde entier condamnait les assassinats, l’Iran les applaudissait. (AFP)
Khomeini a loué les sacrifices consentis par de jeunes hommes influençables comme Islambouli, qui remplissent les rangs des armées mandataires de l’Iran. Il a invité d’autres personnes à se battre et à mourir au nom du «djihad» et des objectifs de la révolution.

«Parce que Dieu est mon témoin, à chaque fois que je regarde ces jeunes gens qui combattent sur les lignes de front avec passion et vigueur, je rougis de honte», a déclaré Khomeini dans un sermon. «Qui êtes-vous donc? Que sommes-nous? Nous vivons en ce monde depuis près de quatre-vingts ans – je parle pour moi – sans parvenir à faire ce que ces hommes ont fait en quelques jours», a-t-il poursuivi.

«Nous n’avons pas réussi à nous discipliner. Il est trop tard pour moi; mais vous, vous devez vous discipliner. Veillez à ne pas échanger ce monde contre autre chose. Nous sommes tous mortels, nous devons donc nous rapprocher de Dieu pour qu’il nous réserve une place dans l’autre monde», affirme le Guide suprême iranien.

L’idéologie déployée aujourd’hui pour inciter à la violence et motiver les soldats du régime a été en grande partie conçue bien avant que Khomeini et ses acolytes ne s’emparent du pouvoir.

Dans son livre intitulé Le Gouvernement islamique, qui reprend une série de sermons prononcés au mois de février 1970 à Nadjaf, ville sainte d’Irak, Khomeini a élaboré le modèle du velayat-e faqih – ou tutelle du juriste islamique – qui règne aujourd’hui en Iran.

Ce livre est un véritable méli-mélo de jurisprudence provocatrice et de principes islamiques radicaux. Il a pour objectif ultime d’inciter au djihad pour parvenir à renforcer les fondements de l’État révolutionnaire et d’affaiblir ceux des «tyrans» et des «polythéistes» qui sont à la tête des régimes non islamiques qui méritent d’être renversés.

«Si ces gouvernements persistent, cela perturberait le règne et les dispositions de l’islam», a écrit Khomeini. «Un grand nombre de textes qualifient chaque régime non islamique de polythéiste et son dirigeant ou son autorité de tyran. Il nous incombe d’éradiquer les retombées du polythéisme dans notre société musulmane et de les supprimer de nos vies.»

En clair, Khomeini a affirmé, sans la moindre preuve, qu’une vaste conspiration juive était en cours et que les régimes non islamistes, qui comprennent les monarchies du Golfe, étaient de mèche avec Israël et les puissances occidentales.

«Nous nous devons de dénoncer cette trahison et de crier à pleins poumons pour que le monde comprenne que les juifs, ainsi que leurs maîtres étrangers, manigancent contre l’islam et pavent la voie à la domination des juifs sur le monde entier», a-t-il affirmé.

Par ailleurs, Khomeini s’est insurgé contre ce qu’il considère comme l’influence de la laïcité sur les gouvernements régionaux. «Toutes les institutions coloniales ont fait croire aux gens que la religion ne doit pas se mêler à la politique, que la spiritualité n’a pas à s’immiscer dans la vie sociale, et que les juristes n’ont pas le droit de déterminer le destin de la nation», a-t-il prétendu, sans que son discours ne se fonde sur le moindre fondement.

«Il est fort regrettable que certains d’entre nous aient cru à ces mensonges, ce qui a permis de voir réalisé l’espoir le plus cher des colonisateurs», poursuit-il.

Pour Khomeini, si les islamistes parvenaient à infiltrer ces institutions laïques, ils pourraient les renverser. «Il est tout normal que l’islam s’infiltre dans les organismes des oppresseurs si le but réel est d’atténuer les griefs ou de provoquer un coup d’État contre ceux qui sont aux commandes. Dans ce cas, cette infiltration constitue plutôt un acte impératif que personne ne peut contester», écrit-il encore.

En fait, il reprend là les arguments de Sayyid Qutb, l’un des principaux membres des Frères musulmans, condamné et pendu en 1966 pour avoir organisé l’assassinat du président égyptien Gamal Abdel Nasser. «Nous sommes tenus de combattre le règne du tyran, car Dieu tout-puissant l’a ordonné et nous a interdit d’obéir au tyran», écrit Khomeini.

Quelques décennies plus tard, à la veille du 40e anniversaire de la révolution islamique, Ali Khamenei, élève de Khomeini, a publié son Programme fondamental islamo-iranien pour le progrès.

Ce document, composé de cinquante-six points et publié le 14 octobre 2018, énonce la vision du dirigeant suprême pour les cinquante prochaines années, notamment «la propagation du raisonnement et de l’esprit du “djihad” dans le monde islamique, le soutien aux mouvements de libération islamique et la revendication des droits du peuple palestinien».

Cinquante ans se sont écoulés depuis que Khomeini a publié Le Gouvernement islamique. De toute évidence, les mêmes principes d’interventionnisme et d’incitation façonnent la vision du régime iranien pour les cinquante années à venir. »

Source : https://www.arabnews.fr/node/71651/monde-arabe
A propos de la source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arab_News

Nota : la société iranienne n’est pas uniforme et les fondamentalistes y sont minoritaires : de la tyrannie et de la liberté

bouguereau dit: à

J’ai lu Proust partout, dans ma chambre de jeune fille d’abord, puis dans les différentes demeures de ma vie. Mais il me semble qu’il doit rester dans ce passé. Il me serait trop douloureux de m’y revoir moi-même, avec mon infinie naïveté.

un lecteur et une lectrice ne peut pas toucher aucun bénéfice bonne clopine..faut hassumer l’viol de sa mère morte..pardon « faire violer »

bouguereau dit: à

On n’est hélas pas en cours de droit, Langoncet, mais dans la vraie vie, où la mort frappe au coin de la rue

la vérité de la vraie vie kabloom c’est quen pakistan il y a la loi afghane ha moins qutu veuilles nous y faire une guerre ptête..à niouyork avec une victime et un prévnu américain c’est la loi américaine qui prévaut..je te rappelle tout ce qu’a dit margarette sur salman dont elle trouvait les propos repoussant..et cependant qu’il était de toute première himportance de protéger un ressortissant britanique..la voilà la vraie vie et des coin de rues sur ce monde y’en a cent et mille..et tes torrent d’histoire y valent -rien-..le reste est vent mauvais feuilles morte et litterature

bouguereau dit: à

quen pakistan il y a la loi afghane

pakis bien sur..

Bloom dit: à

mader chod.

bouguereau dit: à

à niouyork avec une victime et un prévnu américain c’est la loi américaine qui prévaut..

quand qu’on bombaste c’est qu’on est souvent adossé a quelque portavion en rade..mais le selfie est telment serré qu’on léclipse..qu’il dirait paul valéry rilodid..un mensch est -seul- kabloom

rose dit: à

Chantal L.

Grande nouvelle : l’Aimée est donc elle-même. Quelle force, quelle puissance à décupler !
Je vais le lire, à la rentrée, vous en reparlerai.
Pour l’instant, d’elle, je vais lire Le sabotage amoureux.

Jean Langoncet dit: à

(règle # 1 : jamais plus d’un lien par commentaire ; envoi au purgatoire)

closer dit: à

Dans G et P, il y a beaucoup d’observation et de satire sociale très aigües. On n’en parle jamais. Borodino, Koutousov, la Bérézina, voilà ce qui obsède les lecteurs français…Certaines scènes mondaines ou de courtisanerie sont dignes de Balzac ou de Proust.

rose dit: à

B et Chantal L.
Du coup, ai fait mon IMC cette nuit je suis effectivement en surpoids et loin de l’obésité.🫣 Et me suis repesée courageusement ce matin, ai perdu 1 kg en trois jours ; et ai acheté 18 madeleines de Proust tout à l’heure.
Derrière moi, suite au décès de mon père, de grosses crises d’angoisse ; comme à Bombay ou devant une telle vie, mes règles également s’étaient stoppées. Je comprends les choses, ne les domine pas trop, suis submergée par de grosses vagues.
Mais ça va mieux. Bien mieux. De mieux en mieux. Le premier que j’ai récupéré est mon sommeil.
Le second sera mon poids. G du boulot.

Bloom dit: à

Je viens de terminer Small Things Like These / Ce genre de petites choses, le dernier roman de Claire Keegan, en course pour le Booker Prize. Du très grand art.
‘It was a winter of crows…’

renato dit: à

Il faudrait, peut-être, essayer le jeûne intermittent, rose.

Marie Sasseur dit: à

Petite « muse » au point.
Ne pas être Charlie ni Rushdie ne signifie pas cautionner les fanatiques de l’islam radical et cette tentative d’assassinat contre Rushdie.

Je ne suis pas Charlie, ni Rushdie.

Pour les musulmans, aucun ne s’exprime sur ce blog a la connaissance, dommage ! s’il n’ont que  » les versets sataniques  » comme exégèse du Coran, on comprend que l’obscurantisme n’est pas que du côté que l’on bien-pense.

Comment parlez-vous d’un bouquin que vous n’avez pas lu ?

 » confus  » a -t-on lu, a propos de ces  » versets  » sur ce fil commentaires d’un autorisé. Un gros con, oui.
Voilà la critique d’un lecteur.
Il y en a peu de cette trempe sur le net:

« J’ai lu les Versets Sataniques de Salman Rushdie [article]
Jean-Marie Gaudeul
Hommes & Migrations  Année 1989  1122  pp. 32-36 »

https://www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_1989_num_1122_1_1304

Bonne nouvelle: les ventes de ce livre dont tout le monde parle repartent à la hausse.

rose dit: à

Pas en situation de me mettre à jeûner pour l’instant Renato.
Mais super bon conseil ! Je note.
Tout en sachant que le but du jeûne est un nettoyage intérieur et non pas un amaigrissement.

bouguereau dit: à

Bonne nouvelle: les ventes de ce livre dont tout le monde parle repartent à la hausse.

il vont en être fort déçu sur le croustillant de blasphème qu’il y cherche..ils ne comprendront surment pas quel est la « menace »..un voltaire dans les torrents d’histoires est beaucoup plus saignant..sinon quil est français on ne comprend pas qu’il n’y en ait jamais été fait autodafé dans un coin de rue quelquepart loin dici..mais peut être que tout prés ça peut menacer..puisqu’il est question dargent chez kabloom j’ai essayé de retrouver le fameux « pour 50 balles moi jle fume » juste sous son pauvre nez effaré..et de quelquun qui navait pas bzoin de thune..mais il nexiste plus

rose dit: à

et alii dit: à
pour certaines personnes, humilier et offenser est une pratique « normale » de gouvernance,;et

C’était le cas de mon père.
De manière générale, les faibles et ceux qui ne bâtissent pas leur autorité sur l’intelligence humilient autrui pour le casser.

Mais, je répète, on se remet de l’humiliation.
D’autres drames dont la perte d’un enfant ou bien la perte d’un/e être aimé/e, parti/e jeune, ou le viol sont des faits bien plus difficiles à surmonter. Pck l’humiliation est très liée à l’orgueil (qui ne sert pas à grand chose : on tient debout sans.).

Et puis, ce qui est difficile, c le cumul. C pour cela, en cela, que je trouve absolument passionnante (même si elle a gravement dégénéré) de la naissance de la fondation Maeght autour de la fédération d’artistes ayant vécu des drames insurmontables.
Quoi de plus riche que le créatif ?

Patrice Charoulet dit: à

VARIA

Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent. (Voltaire)

Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable…Déclaré coupable non par la presse, mais par la justice.

Le doute doit toujours, obstinément, profiter à l’accusé.

Un journaliste digne de ce nom tient la calomnie, les accusations sans preuve, l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles.
Et ne confond pas son rôle avec celui du policier.

Tout vérifier. Y compris les dépêches AFP.

La croyance de tous ne vaut pas certitude.

Les mutins de Panurge…(Philippe Muray)

Il y quelque chose de profondément moral dans le conditionnel. Parfois, dans la presse, au lieu d’employer le conditionnel, on emploie l’indicatif pour signifier qu’il n’y a aucun doute pour les faits dont on parle.

Parfois les témoins raisonnent, les gendarmes interprètent, les journalistes conceptualisent, les
intellectuels élucubrent et les politiques divaguent.

A la phrase bien connue de Beuve-Méry « Les faits sont sacrés, les opinions sont libres. », on substitue parfois dans la presse actuelle « L’opinion est sacrée, les faits sont libres. »

rose dit: à

L’agresseur n’a pas réussi, il n’aura pas la prime promise, ni les millions ni le paradis.

Ah.
Une croix sur les cinquante mille vierges.
Après ses sept ans de prison, retrouvera bobonne à qui il a fait quatre enfants déjà et qui les aura élevés péniblement. Faudra encore qu’il trouve un autre sens à sa vie qu’être révolutionnaire.

bouguereau dit: à

1000..ya fellation rose

Anthime dit: à

Si l’assassin n’a pas sa prime, on peut songer à lui offrir une déprime: au al-ahzar, recopier le livre de Salman Rushdie ad vitam aeternam.

MC dit: à

C’est quoi cette mémoire floue à laquelle « les cuistres de ce blog »entendez. Les gens precis- sont » incapables de faire appel »? Et cela sert à quoi? On pense malgré soi au nuage d’encre de la seiche, qui a ses raisons quand elle le lache….

MC dit: à

Ces délires sur Neauphle en rappellent un autre; L’Ayatollah Khomeiny est le seul à pouvoir intervenir dans le processus révolutionnaire,etc «  Non pas Michel Foucault mais Valéry Giscard d’ Estaing…,

Bloom dit: à

Une croix sur les cinquante mille vierges

Chez Jannah, le pénis de l’élu jamais ne faiblit…

Janssen J-J dit: à

la mémoire floue ?… c’est celle qui fait écrire sans le recours préalable d’une précision factuelle exactement vérifiée sept fois, destinée à en remontrer à un interlocuteur censé être renvoyé à ses approximations pour ne pas dire ses chères études… Comme si le moindre cuistre « épinglé », avec ses jugements hâtifs sur tout et n’importe quoi et ses préjugés définitifs sur nombre d’internautes, était lui-même toujours exempt du trimballage d’une mémoire à l’érudition vaine et à trous abyssaux…
(pour preuve… supra, cette confusion volontaire ou incompréhensible entre MF et VGE – ; et les « délires de Neauphle » dont on se demande s’il ne s’agirait pas d’une spécialité patissière locale ?…. brefl, de quoi se perdre dans tout un charabia fatrasique où les connexions disruptent nécessairement, au point de joncher le sol et dissimuler leur rage baveuse dans la moquette à James.
Bàv,

closer dit: à

Pas 50000 Rose, 72, c’est déja ça…

Bloom dit: à

Merci à Passou d’avoir gazouillé l’événement de demain à la NYPL.
J’enverrai ma lecture du passage, autobiographique, où Saladin Chamcha met une heure et demie à manger le kipper servi aux élèves de la public school où ses parents l’ont envoyé, yaar!

rose dit: à

au nuage d’encre de la seiche, qui a ses raisons quand elle le lache….

Elle se défend de l’agresseur.

rose dit: à

closer dit: à
Pas 50000 Rose, 72, c’est déja ça…
Oui. C 71 de trop.

closer dit: à

Où voyez vous un cuistre sur la RdL JJJ? Vous devez vous tromper de blog.

DHH dit: à

@ M .Charoulet
vous écrivez:
« Parfois, dans la presse, au lieu d’employer le conditionnel, on emploie l’indicatif pour signifier qu’il n’y a aucun doute pour les faits dont on parle. »
C’est parce que le conditionnel est un mode mal nommé qui n’exprime pas la condition mais l’éventualité
D’où des emplois divers que certains locuteurs hésitent à lui attribuer à savoir
-ce qu’on rapporte avec des reserves: »l’assassin de SR serait un islamiste’
-les situations imaginaires :je serais la marchande et tu serais le client
-le futur dans le passé
_le verbe dans la principale(apodose) d’un système conditionnel, où la condition peut, mais pas nécessairement ,être exprimée par une proposition introduite par « SI » à l’imparfait de l’indicatif
Je me trompe peut-être ,et vous me le direz , mais je ne vois qu’un un seul cas où l’éventuel exprimerait la condition ,c’est lorsque qu’un système conditionnel se présente sous forme de deux propositions juxtaposées non subordonnées l’une à l’autre, par exemple : « il serait ici aujourd’hui, je lui casserais la figure »

J J-J dit: à

@ « il serait ici aujourd’hui, je lui casserais la figure »
ô DHH !, vous ne lui feriez quand même pas çà, à votre âge !? 🙂
Tbàv,

Janssen J-J dit: à

@ s’il se présentait devant moij au jour d’aujourd’hui, j’y casserais bin la gueule, hein !…
-< Et ça, c pas du vrai conditionnel, at'tation ! c juss'de la riposte offensive à l'encre séchée

MC dit: à

Eh non, la mémoire floue se distingue par son approximation, au rebours d’une mémoire précise, elle, sans qu’il y ait nécessairement sept vérifications!
Ce serait peut-être rendre service à la communauté Foucaldienne que de pointer les délires de son grand homme, dont ceux sur l’Iran, et les inexactitudes de son « erudition ». Mais vous ne nous rendrez pas ce service là. Savez-vous qu’on commence à se poser des questions sur ladite érudition, aux USA?
Je ne vous demande pas si vous savez lire. Le sort réservé à mon point d’interrogation montre à l’évidence le contraire. » « Nombres d’internautes » est une amplification rhétorique qui ne peut guère renvoyer qu’à deux personnes, lesquelles ont certes, au moins d’aprés vous, fait leurs preuves dans le domaine exquis de la haute intelligence. Admirez-les si vous le voulez, mais ne me forcez pas à vous suivre sur ce terrain des plus fangeux…
Bonne soirée. MC

rose dit: à

L’apodose.

Sans parler de l’épanadipose chère à Gaby.🙄
DHH
Vous recensez les belles subtilités du conditionnel des lors qu’il y a suppression du si.

Merci pour votre beau souvenir sur Proust ! Quel bonheur dans le train en allant travailler !

rose dit: à

Notre DHH nationale !
« Il serait ici aujourd’hui, je lui casserais la figure ».
Pays de Galles en octobre 2007, all blacks contre le 15 de France.
DHH = Chabal + Michalak.
Dormons sur nos deux oreilles.
https://youtu.be/QbRUwy2C0Gc

rose dit: à

In the mood « les jeunes au bal et les vieux à la guerre, « retour à la maison, baby »
https://youtu.be/uCb-vd6UGiU

(Pourtant très bien chez les Indiens d’Amérique, et va falloir se re-civiliser, ah grrr).

rose dit: à

Figure rhétorique jouant sur la répétition et le croisement d’un même terme . elle apparaît lorsque dans deux propositions corrélatives, l’une commence et l’autre finit par le même mot. Par exemple, « il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger ».

C’est aussi un excellent moyen pour exprimer sa pensée en l’affinant.
Beaucoup d’épanadiplose dans Juste la fin du monde de Jean Luc Lagarce. Dans le soliloque de Suzanne, ou dans celui d’Antoine, qui les deux tentent de parler à Louis, avant qu’il ne meure.

poussière dit: à

Le remède il est simplissime: vivre sa vie

poussière dit: à

ça c’est pour le rongé JJJ…

Bloom dit: à

L’icône se fait moins conne – Imran Khan, sur la tentative d’assassinat de Rushdie: ‘It’s no cricket’.
Dont acte.

Sur les traces des ancêtres de Beyoncé, à Bangor, Belle-Ile.

Janssen J-J dit: à

@ « Nombres (sic) d’internautes » est une amplification rhétorique qui ne peut guère renvoyer qu’à deux personnes, lesquelles ont certes, au moins d’aprés vous, fait leurs preuves dans le domaine exquis de la haute intelligence »
Je trouve pmp cette phraséologie très très cuistre, mais sans doute me trompéje de vocabulaire, disons précieux, pédant, affecté, suffisant, hautain, méprisant, controuvé, emberlificoté,… Brefl, si vous voulez dire que je prends la défense de CT ou MS ou Ch. contre qui vous ne dites pis que pendre depuis des années… et bé, dites le ainsi, c’est exact, au moinss que tout le monde comprenne qui sont les cibles éternelles de vos allusions misogynes.
Anéfé, y’a pas de mal pour les ombrageux de la mémoire non sélective à dégommer les gonzesses qui leur feraient de l’ombre dans la maîtrise de leur propre rhétorique, hein, si ça peut leur faire du bien.
Moij ne veux de mal à personne même dans mes épinglettes… Tout le monde a le droit d’avois une place égale sur cette terre et sur ce blog. N’en déplaise à ces connards d’internautes qui en appellent sans cesse à la censure du robot passoulinesque.
Je vous le p’tit rappelle, ce n’est pas de vous dont je parle : Bàv, Marc Court !

Une main... dit: à

les cibles éternelles de vos allusions misogynes.JJJ.

Ajoutons y l’homophobie à peine larvée envers Michel Foucault- et son aversion pour les néo-nobles comme Giscard – et nous avons un peu de l’ombre portée de l’ensoutané du blog! 🙂

et alii dit: à

« Si Dieu existe ? Je lui demanderais de s’écarter, parce qu’il m’a déjà fait beaucoup de problèmes comme ça… » rushdie ( la journée lui est dédiée)

et alii dit: à

EST6CE QU4IL PREND DES TAXIS JAUNES, S.R?
prudence!

Une main... dit: à

se poser des questions sur ladite érudition, aux USA?

A quoi bon jouer à VOICI tendance érudite à la Paris- Match alors qu’il y a belle lurette que Paris, tout simplement, a laissé toutes ses illusions de French Theory derrière elle! 🙂

bouguereau dit: à

« Nombres (sic) d’internautes »

keupu et ses pseu d’orcs à 3 troudballs chacun

Janssen J-J dit: à

@ la communauté Foucaldienne que de pointer les délires de son grand homme, dont ceux sur l’Iran (…) Mais vous ne nous rendrez pas ce service là (…)
Il me semble avoir lu supra d’un certain JJJ-Rongé ceci, sur la bévue iranienne de Foucault : (et zut’merdre, je retrouve plus la citation, cherchez la vous-même, et on s’en tape).

@ um -> ouij, le terme de « communauté Foucaldienne » m’a bin fait un brin glousser sur le moment. Et par dérivation, eus-j envie d’y rétorquer : il est bin clair que je ne ferai jamais partie, pmp, de l’éminente « communauté Giralducienne », hein…!, de crainte d’y voir sévir en petit maître notre collègue en soutane pas des plus nettes sur le devant.
Niktalope !
et Bàv, mes braves !…
(19.8.22_10.19, déjà)

bouguereau dit: à

la mémoire floue se distingue par son approximation, au rebours d’une mémoire précise, elle, sans qu’il y ait nécessairement sept vérifications!

elle est la maitresse des libres associations meussieu courte..le pilier millénaire de l’himagination..laquelle peut être fée ou dinguotte

J J-J dit: à

@ il y a belle lurette que Paris, tout simplement, a laissé toutes ses illusions de French Theory derrière elle

Certes, mais vivant en lointaine banlieue provinciale, dans les vieux grimoires du 17e s., l’est pas encore tout à fait au courant… La communauté foucaldienne vient juste de débarquer aux veilles charoules de basse bretagne…
hé hé keupuk, talaniaque ? 😉

bouguereau dit: à

le terme de « communauté Foucaldienne »

je me souviens d’une interview d’édouard leclerc..au tout début osant comparer layatola khomény à lénine..et qu’il faudra des années pour évaluer ce copernique la mère a keupu..et que tout le monde s’en marrait joliment..de ce édouard leclerc frinchmin..l’esprit souffle -vraiment- où il veut

et alii dit: à

en choisissant un banian, S.R n’a pas choisi n’importe quel arbre:
« En fait, malgré un urbanisme sauvage, de nombreux projets évitent de toucher à cet arbre. La sacralité de l’arbre et son pouvoir symbolique demeurent toujours aujourd’hui, entretenus quotidiennement par des riverains qui viennent déposer quelques présents ou faire des actions de grâce. L’animisme et la croyance en général apparaissent comme de bons remparts aux promoteurs insouciants. »
https://theo-courant.com/le-banian-larbre-sacre-larbre-qui-marche/

bouguereau dit: à

« il serait ici aujourd’hui, je lui casserais la figure »

..il arrive même a drh d’en havoir de l’esprit..je prédis une conversion à l’islam dans les 48 heures..sinon je jure de rende la clef du frigo de bodjo à kabloom..il en peut pus

Janssen J-J dit: à

mais ce leclerc est bcp plus fin qu’ion le croit. Déjà, dans son essai « laronde des caddies », il y avait des vues pénétrantes sur la société de conso. Et ce gars là a su sponsoriser des peintres qu’aucun germanopratin n’aurait osé… Oui le souffle de l’esprit, même chez les « demeurés », il souffle ses approximations… Par contre, chez les précis de la mémoire, on trouve guère de grandes innovations prophétiques. Tu m’étonnes… hein

bouguereau dit: à

On pense malgré soi au nuage d’encre de la seiche, qui a ses raisons quand elle le lache….

t’es un dangeureux prédateur meussieu courte

bouguereau dit: à

Oui le souffle de l’esprit, même chez les « demeurés », il souffle ses approximations

dpuis platon le ressouvnir est l’un des pilar de la connaissance..les angliches en on fait une quasi mystique..quelquefois c’est trés trés bien..souvent c’est une vulgaire..trés vulgaire machine a cash qu’il dirait ruskin

et alii dit: à

Sempé:
 » La générosité, l’humour et la poésie le motivaient seuls. « Il m’est arrivé par moments de devenir raisonnable, disait-il, mais jamais adulte. » »
ouf, un peu de lucidité sur les buts à atteindre!

Amanda Lire dit: à

mais ce leclerc est bcp plus fin qu’ion le croit. Déjà, dans son essai « laronde des caddies »

Ne pas confondre Edouard et Michel, même 😉 si le second s’est fait appeler Michel-Edouard pour que l’on ne le confonde pas avec le cousin croque-mort! 🙂

pourmapar dit: à

Michel, c’est mon pote de pension! 🙂

DHH dit: à

j’ai eu beaucoup de contacts avec Michel Edouard Leclerc dans ma vie professionnelle ;il n’a rien de la brute manageriale, du « specialiste »d’Ortega y Gasset , à l’esprit étriqué incapable de prendre de la hauteur pa rapport à un univers mercatique où il brille par ses capacités
j’ai le souvenir d’un garçon cultivé ,soucieux avec bon sens et réalisme de développer une analyse pertinente et éclairée sur l’evolution de la société et des mœurs , et capable sur cette base d’y définir avec intelligence et sens de l’innovation ce que doit y être sa place et celle des autres locomotives du secteur de la distribution ,

renato dit: à

Rushdie : « Dieu, Satan, le Paradis et l’enfer ont tous disparu un jour de ma quinzième année, lorsque j’ai brusquement perdu ma foi… et après, pour prouver mon nouvel athéisme, je me suis acheté un sandwich au jambon plutôt insipide, et j’ai ainsi participé pour la première fois à la chair interdite des porcs. Aucun coup de foudre n’est arrivé pour me frapper. …Depuis ce jour, je me suis considéré comme une personne entièrement laïque », 1985.

Plus récemment, 13 février 1998, Rushdie s’est identifié comme athée, et il a essayé de s’établir en tant que « musulman laïque » pour maintenir son identité culturelle séparée d’une identité religieuse. Ce serait dans le même sens qu’un juif athée se désignera comme un « juif laïque ».

bouguereau dit: à

putain drh t’as du en faire des mémos de conseil dadministration chiant comme la pluie..il faut bien gagner sa croute comme on dit a héninbeaumont

bouguereau dit: à

j’ai ainsi participé pour la première fois à la chair interdite des porcs. Aucun coup de foudre n’est arrivé pour me frapper. …Depuis ce jour, je me suis considéré comme une personne entièrement laïque

n’importe quel saint des carpates te dira rénateau le squadriss qu’on tient beaucoup plus à la superstition qu’a la religion..

bouguereau dit: à

Aucun coup de foudre n’est arrivé pour me frapper

il y a un propos..semblabe mais seulment dans la forme de louis ferdinand..qui te troue lcul un peu plus..où on est pas que dépaysé à gnève en suisse..tu comprends rénateau

Janssen J-J dit: à

la maladresse de p. dumayet face à lindon et simon… Faire parler des écrivains de ce qu’ils ont écrit avec leur éditeur, se sentir « bêtass » de les trouver difficiles, concéder que d’autres ont trouvé sa littérature facile.
On y projette une sorte de mal-être, mais alors, on se dit que ce journaliste littéraire, il fallait oser se coltiner…
https://www.youtube.com/watch?v=9O5lQDSXLps
Car aujourd’hui on est heureux de voir que de tels documents audiovisuels existent… surtout, après une plongée dans ce Simon, cet écrivain merveilleux, si facile à relire et à découvrir.
Bàv

Janssen J-J dit: à

@ rénateau le squadriss
une explication, si possib’ ?… je bute depuis qq temps. Merci par avance (mais, nulle oblig…, jmb)

DHH dit: à

@bouguereau
faire le PV d’un conseil d’administration est effectivement un boulot très chillant
Heureusement pour moi c’est un pensum qui n’est jamais entré dans mes attributions

Amanda Lire dit: à

Heureusement pour moi c’est un pensum qui n’est jamais entré dans mes attributions

DHH, c’était la patronne qui donnait les ordres! 🙂

renato dit: à

« une explication, si possib’ ? »

L’écrivant en question étant un crétin honorifique, inutile de lui demander quoi que ce soit.

DHH dit: à

@JJJ
vous écrivez de Claude Simon
« Simon, cet écrivain merveilleux, si facile à relire et à découvrir ».
et vous avez raison :Proust Joyce Virginia Woolf sont depuis cette interview passés par là, et ont installé dans un public élargi, celui des livres de poche , une familiarité avec les écritures innovantes, mettant ces nouveaux lecteurs de plain pied avec l’oeuvre de CS ; et effectivement comme vous le constatez il ne viendrait a personne aujourd’hui de considérer Histoire ou l’Acacia comme des oeuvres d’accès difficile.
je souviens qu’en 1980 ,le prof de français de mon fils en prépa HEC -donc pas avec des élèves intellos – leur a fait étudier Les Georgiques comme une des illustration du theme au programme ,l’histoire ; et je ne me souviens pas que cette lecture l’ait rebuté

Janssen J-J dit: à

@ crétin honorifique
non non, je crois qu’il répondra à cette question d’une manière détournée… Il ne me laisse pas coi, en général, tout émérite qu’il soit…
… en attendant, j’essaie pmp une hypothèse TAF gratuite : RM, le conducteur d’un squad aquatique (drisser un squad) sur le lac Léman ?
Bàv,

Phil dit: à

en prépa HEC -donc pas avec des élèves intellos

toujours de bien bonnes, enlisantes en passant sur le prestigieux blog à passou. Les prépas ashécé justement bien trop intellos pour ne pas finir rétamés par le manager us sorti de la dallas university.

closer dit: à

Phil m’a coiffé sur le poteau DHH…

Votre remarque semble impliquer que seuls les étudiants purement littéraires sont des « intellos ». Pour le moins discutable (sans préjuger du contenu positif ou négatif du terme « intello »).

Bloom dit: à

Un jour, peu de temps après son arrivée à l’école, il descendit pour le petit-déjeuner et trouva dans son assiette un hareng fumé . Il regarda fixement la chose, sans savoir par où commencer. Il en coupa un morceau et se retrouva avec de petites arêtes plein la bouche. Après les avoir extraites une à une, ce fut une nouvelle bouchée, et de nouveau des arêtes. Ses condisciples le regardaient souffrir en silence. Pas un seul pour lui dire, attends, je vais te montrer, ça se mange comme ça. Il lui fallut une heure et demie pour venir à bout du poisson et pendant tout ce temps, il lui était interdit de se lever avant d’avoir fini. Il tremblait de tous ses membres, et s’il avait eu la force de pleurer, il se serait laissé aller. C’est alors qu’il s’aperçut qu’il venait de recevoir une leçon de toute première importance. L’Angleterre était un poisson fumé au goût bizarre bourré de piquants et d’arêtes, que personne ne lui apprendrait jamais comment manger. Il comprit qu’il n’était pas du genre à se laisser faire. « Je vais leur montrer », jura-t-il. « Ils vont voir ce qu’ils vont voir ». Manger le hareng était sa première victoire, la première étape de sa conquête de l’Angleterre.
D’après la légende, Guillaume le conquérant avait commencé la sienne en avalant une pleine bouchée de sable.

P. 44 in Salman Rushdie, The Satanic Verses, London: Viking, 1988, 550p.

et alii dit: à

je ne comprends pas qu’on dise en français d’une « simplicité biblique » peut-être parce que je ne suis pas « intello »? (mais plutôt une manuelle)

Janssen J-J dit: à

anne éfé, manuellita, on n’aurait jamais imaginé que vous fussiez une intello juive à la simplicité bibliophilique…
un peu dans la manière de cette prière de la pieuse jeune fille italienne disant Sainte Vierge qui avez conçu sans pêcher et qui pouvez tout, faites que j’ai pêché sans concev…

et alii dit: à

j’ai compris qu’il était interdit , au moins à moi, de citer ce que le « pur people français erdélien » nomme la bible, et que ce serait à ses yeux de ppf blasphémer et passible de peine de mort sur dénonciation au maître -es -gode!

et alii dit: à

excuse :pure people (franco erdélien)

MC dit: à

Cette « Ronde des Caddies » parait être en fait une « Fronde », ce qui n’est pas tout à fait la même chose, mais chut! On pourrait croire qu’il ne l’a pas lue…

Paul Edel dit: à

Connaissez-vous l’histoire des dessins de Claude Simon, lui qui, pendant une partie de sa vie se destinait à la peinture ?
Claude Simon, prix Nobel, a été prisonnier de guerre en 1940 (comme un autre prix Nobel Sartre).Il fut interné cinq mois en 1940.Il s’agit du camp de Mühlberg – plus précisément : du camp pour hommes de troupe, Mannschafts-Stammlager IV B, en abrégé Stalag IV B, Mühlberg sur Elbe . Il parle de cet épisode vers la fin de son roman « l’Acacia » qui est le roman dans lequel il reprend les histoires et les personnages des différentes époques de son œuvre et de sa vie. C’est dans le dernier chapitre XII sous-titré 1940 (page 1224 en pléiade).
Extrait :
« Pendant des mois, chaque dimanche, il avait exécuté au crayon des dessins que par l’intermédiaire d’un souteneur juif d’Oran il vendait à leurs gardiens contre les paquets de tabac qui constituaient la monnaie du camp .Patiemment, chaque dimanche il répétait les images du même couple ou de la même femme(il avait appris à leur donner un visage enfantin encadré de chevelures soyeuses) dans les postures du coït, de sodomisation ou de fellation (et à la fin c’était celle qui avait le plus de succès- la même posture :la femme à genoux, cambrée, offrant sa croupe)quelque chose qui était au dessin à peu près ce qu’une savonnette est à une pierre ou à une racine, prenant peu à peu avec une morne perversité à fignoler les détails, les ombres, dessiner les poils avec minutie, faisant cela machinalement comme il aurait poli des lentilles ou ratissé une cour, se reculant pour apprécier les dégradés et juger de l’ensemble ainsi que peut le faire un émondeur ou un plâtrier, se demandant parfois-puis cessant même de se le demander- comment on pouvait bien payer des sommes aussi énormes que trois ou quatre paquets de tabac(ce qui dans l’univers où il vivait, représentait une petite fortune) pour des choses aussi dénuées d’intérêt tant à ses yeux qu’à ceux du souteneur oranais qui appréciait d’un œil seulement pensif, convertissant mentalement fesses, vulves, langues et pines en leurs équivalents de « Porto-Rico »(c’était la marque du meilleur tabac dessinée en caractères rouges au-dessus des palmiers qui se balançaient dans un ciel jaune) ou de rations de pain… »
Or, ces dessins ,Claude Simon a émis l’hypothèse(en souriant au cours d’un entretien) qu’ils existent peut-être quelque part… Imaginons qu’on les retrouve puisqu’on vient bien de retrouver des manuscrits de Céline.

bouguereau dit: à

Imaginons qu’on les retrouve puisqu’on vient bien de retrouver des manuscrits de Céline

avant les bouquins dcul et le téléphone en taule ceux qui « savaient » dessiner et « écrire de manière chatié comme un poéte » avaient de quoi cantiner polo..ça laisse à penser dailleurs..les dessins « pornos » de taulards sont encore un classique de collectionneur..je doute que ceux de claude simon aient fait date..mais je suis surment méchant

renato dit: à

«… conducteur d’un squad aquatique… »

Je trouve plutôt amusant que sur la RdL, blog qui semble fréquenté surtout par des « administrateurs de la culture du peuple » l’on se plaise à imaginer l’autre : un me voit en bermuda ; l’autre en moto avec bandana ; maintenant « squad aquatique » !
Donc, pas de bermuda dans ma garde-robe ; pas de bandana, mais un casque (depuis ma première moto) ; rame plutôt qu’un moteur sur les eaux pacifiques (!) d’un lac… enfin bref, si l’on veut faire de la science-fiction on choisit mieux la nature de ses personnages.

renato dit: à

… « administrateurs de la culture du peuple », Nietzsche naturellement.

bouguereau dit: à

Les prépas ashécé justement bien trop intellos pour ne pas finir rétamés par le manager us sorti de la dallas university

y’a pas que la clef du frigo à bodjo qui ouvrent les portes de la réussite et des pénitenciers dirfilou

bouguereau dit: à

saquadriis rénateau c’est ta promotion de ton buste taillé ici à la force de tes ptis doigts sur ton clavier..

bouguereau dit: à

je ne comprends pas qu’on dise en français d’une « simplicité biblique »

t’es nul en réduction de pilpoul..cherche pas plus loin..pas de quoi te pendre avec tes draps renfield..t’as essayé dgribouiller des bites?

bouguereau dit: à

ça frait l’plus grand bien a rénateau..mais voilà..hinternet et les liens ont ruiné son talent

Jean Langoncet dit: à

@mais un casque (depuis ma première moto)

Je ne voudrais pas insinuer que vous avez pris la grosse tête, mais cette confidence est surprenante. Voulez-vous dire que vous avez toujours porté le même casque durant toute votre vie de motard ou que vous porter un casque depuis que vous faîtes de la moto ? Enfin, il fut un temps où le port du casque n’était pas obligatoire … le vrai plaisir de la moto était là

Jean Langoncet dit: à

vous porter > vous portez
salut salut

bouguereau dit: à

faire le PV d’un conseil d’administration est effectivement un boulot très chillant
Heureusement pour moi c’est un pensum qui n’est jamais entré dans mes attributions

en france y’a pas dsots métiers drh..mais hailleurs..que boulchite djob et sottes gens

renato dit: à

«… c’est ta promotion de ton buste taillé ici à la force de tes ptis doigts… »

Tes petits doigts révèlent un instruit pas cultivé, c’est-à-dire le nouveau fascisme.

Janssen J-J dit: à

@etalii / j’ai compris qu’il était interdit , au moins à moi,

… comme d’hab, vous comprenez tout de traviolle… impressionnants !… les ravages de la paranoïa… alors que vous êtes des nôôôôô^^oôtres, quoiqu’il vous en coûtât, à votre corps d’Emmanuelle défendant… et On vous laissera jamais tomber, du moins moij.

@RM / devriez être flatté, RM… Tant d’internautes erdéliens vous imaginant beau comme ange de cocteau à poils ras !… Lequel des trois fantamses a la main la plus chaude ?…
c’est mon choix culturel populaire, nitchtzzzzzz, naturlitch, des foik’on irait croire à la vulgarité des erdéliens du prestigieux blog, hein

@ PE – connaissez-vous ce passage de claude simon où il imagine que Montès (de plus en plus ressemblant à patrick modiano devant bernard pivot sur la télévision d’apostrophes), s’étrangle d’indignation et de stupéfaction devant les insinuations de Maurice dans sa turne pourrie, puis divague au narrateur sur le destin des « bonnes » vues par la petite bourgeoisie provinciale des années 50…
(citation) comme toutes les personnes au-dessous d’une certaine condition sociale, étant naturellement paresseuses, voleuses et vicieuses, càd postulant paresse vol ou vice comme le nuage postule la pluie et l’oeuf son jaune, la question n’était pas de s’indigner que la bonne ait un amant, ou vous vole, mais de veiller à limiter les inconvénients qu’entraine le fait d’être obligé d’employer pour se faire servir des gens fondamentalement vicieux et malhonnêtes. Et peut-être le type était-il simplement le garçon boucher du coin ou un livreur quelconque. Mais pour elle, c’était de toute façon un gitan, et de toute façon la bonne n’avait pas besoin de pleurer et de se couvrir les seins ou le ventre avec le drap, parce que de toute façon elle n’existait déjà plus (…)

Janssen J-J dit: à

@ le nouveau fascisme
c compliqué, par rapport à l’ancien, même que virginie le reconnaît. Je viens d’enfourcher « cher connard »…, et nej pense à aucun erdélien en particuier… Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ Imaginons qu’on les retrouve puisqu’on vient bien de retrouver des manuscrits de Céline

de quoi faire baver tous les thibodats du monde et trembler sur leurs bases les poussiéreux tomes de finlande 😉

renato dit: à

« le vrai plaisir de la moto était là… »

Déjà ils étaient des acteurs sans aucune épaisseur qui jouaient un rôle, puis il fallait voir la quantité de tétraplégiques et assimilés dans les hôpitaux.

renato dit: à

L’ancien était déclaré, JJJ, le nouveau est mimétique : comme chez le caméléon, la raison de mimer l’environnement peut être due au désir de passer inaperçu.

Paul Edel dit: à

Janssen J-J dans monblog « carnet », j’ai souvent parlé de Claude Simon. et notamment récemment « Passion Simon »le 17 JUILLET dernier pour dire combien j’avais de tendresse et d’admiration pour « Le vent » -peut-être mon préféré. Merci pour le document INA où l’on sent Claude Simon un peu surpris, voire agacé, que ce soit Jérôme Lindon qui parle à sa place et réponde à Dumayet. Les réponses de Claude Simon, s’il avait pu parler auraient sans doute été plus précises et plus nettes, voire tranchantes.. …. curieuse situation..

renato dit: à

« Tant d’internautes erdéliens vous imaginant beau comme ange… »

Par le passé sans doute, ce qui m’évitait l’ennuyeux rituel de la drague… maintenant ne restent que des restes, beaux peut-être ma des restes !
is

et alii dit: à

dgribouiller des bites?
je ne « modèle » que des « choses »qui m’intéressent nau plus haut point;
bonsoir

renato dit: à

ma > maIS

closer dit: à

La lecture le même jour de l’entretien avec Boualem Samsal dans le Figaro et de l »Opinion » de Margaret Atwood dans le Guardian Weekly du 19/8 est instructive.

Le premier ne mâche pas ses mots sur l’islam et met sa vie en jeu.

La seconde nous sert une soupe vague et générale sur la liberté d’expression dans laquelle le mot islam n’apparaît jamais et où seule le nom de l’Ayatollah Khomeni et le mot fatwa permet de savoir à peu près de quoi on parle. La seule religion qu’elle cite est le catholicisme pour rapprocher la fatwa des bulles d’excommunication papales du Moyen Age, ce qui est une parfaite imbécillité historique, l’excommunication n’entraînant jamais l’appel au meurtre et pouvant à tout moment être levée par le repentir…

closer dit: à

seuls…

Jean Langoncet dit: à

(on ne remerciera pas tous ceux qui croyant bien faire – « la campagne Rushdie » – remettent sous l’eau, après vingt ans de relative accalmie, la tête de Salman « le symbole » pour si longtemps qu’il n’en verra pas la fin ; quant aux autres …)

Jean Langoncet dit: à

(le commentaire le plus sensible lu sous ce fil à propos cette affaire : » Ce que j’essaie de retrouver maintenant est le sens, le goût de mon moi… non-symbolique ; le sens de mon occurrence en tant qu’être humain et écrivain. Parce que si vous vous asseyez pour travailler en tant qu’écrivain, il est impossible de vous dire : « Voilà, maintenant, ici, je vais me produire en tant qu’écrivain symbolique ». Les symboles n’écrivent pas de roman, les gens en chair et en os, oui. Cet aspect symbolique de ma vie n’est pas important pour moi. Ce l’est peut-être pour les autres, pour la campagne « Rushdie ». S.R.)

Jean Langoncet dit: à

(Nota : revoir quelques notions ; le droit et le fait, le temporel et le spirituel – leurs déclinaisons)

Jean Langoncet dit: à

(@quant aux autres …
quelques lignes de « La lettre de Céline sur Sartre et l’existentialisme » autrement dit de A l’agité du bocal, suffisent à les confondre … servies tout d’un bloc :
Je ne lis pas grand-chose, je n’ai pas le temps. Trop d’années perdues
déjà en tant de bêtises et de prison ! Mais on me presse, adjure, tarabuste. Il
faut que je lise absolument, paraît-il, une sorte d’article, le Portrait d’un
Antisémite, par Jean-Baptiste Sartre (Temps modernes, décembre 1945). Je
parcours ce long devoir, jette un œil, ce n’est ni bon ni mauvais, ce n’est rien
du tout, pastiche… une façon de « Lamanièredeux »… Ce petit J.-B. S. a lu
l’Etourdi, l’Amateur de Tulipes, etc. Il s’y est pris, évidemment, il n’en sort
plus… Toujours au lycée, ce J.-B. S. ! toujours aux pastiches, aux
« Lamanièredeux »… La manière de Céline aussi… et puis de bien d’autres…
« Putains », etc… « Têtes de rechange »… « Maia »… Rien de grave, bien sûr. J’en
traîne un certain nombre au cul de ces petits « Lamanièredeux »… Qu’y puisje ? Etouffants, haineux, foireux, bien traîtres, demi-sangsues, demi-ténias,
ils ne me font point d’honneur, je n’en parle jamais, c’est tout. Progéniture de
l’ombre. Décence ! Oh ! je ne veux aucun mal au petit J.-B. S. ! Son sort où il
est placé est bien assez cruel ! Puisqu’il s’agit d’un devoir, je lui aurais donné
volontiers sept sur vingt et n’en parlerais plus… Mais page 462, la petite
fiente, il m’interloque ! Ah ! le damné pourri croupion ! Qu’ose-t-il écrire ?
« Si Céline a pu soutenir les thèses socialistes des nazis c’est qu’il était payé.  »
Textuel. Holà ! Voici donc ce qu’écrivait ce petit bousier pendant que j’étais
en prison en plein péril qu’on me pende. Satanée petite saloperie gavée de
merde, tu me sors de l’entre-fesse pour me salir au dehors ! Anus Caïn pfoui.
Que cherches-tu ? Qu’on m’assassine ! C’est l’évidence ! Ici ! Que je
t’écrabouille ! Oui !… Je le vois en photo, ces gros yeux… ce crochet… cette
ventouse baveuse… c’est un cestode ! Que n’inventerait-il, le monstre, pour
qu’on m’assassine ! A peine sorti de mon caca, le voici qui me dénonce ! Le
plus fort est que page 451 il a le fiel de nous prévenir: « Un homme qui trouve
naturel de dénoncer des hommes ne peut avoir notre conception de l’honneur,
même ceux dont il se fait le bienfaiteur, il ne les voit pas avec nos yeux, sa
générosité, sa douceur, ne sont pas semblables à notre douceur, à notre
générosité, on ne peut pas localiser la passion. »
Dans mon cul où il se trouve, on ne peut pas demander à J.-B. S. d’y
voir bien clair, ni de s’exprimer nettement, J.-B. S. a semble-t-il cependant
prévu le cas de la solitude et de l’obscurité dans mon anus… J.-B. S. parle
évidemment de lui-même lorsqu’il écrit page 451: « Cet homme redoute toute
espèce de solitude, celle du génie comme celle de l’assassin. » Comprenons ce
que parler veut dire… Sur la foi des hebdomadaires J.-B. S. ne se voit plus que
dans la peau du génie. Pour ma part et sur la foi de ses propres textes, je suis
bien forcé de ne plus voir J.-B. S. que dans la peau d’un assassin, et encore
mieux, d’un foutu donneur, maudit, hideux, chiant pourvoyeur, bourrique à
lunettes. Voici que je m’emballe ! Ce n’est pas de mon âge, ni de mon état…
J’allais clore là… dégoûté, c’est tout… Je réfléchis… Assassin et génial ? Cela
s’est vu… Après tout… C’est peut-être le cas de Sartre ? Assassin il est, il
voudrait l’être, c’est entendu mais, génial ? Petite crotte à mon cul génial ?
hum ?… c’est à voir… oui certes, cela peut éclore… se déclarer… mais J.-B.
S. ? Ces yeux d’embryonnaire ? ces mesquines épaules ?… ce gros petit
bidon ? Ténia bien sûr, ténia d’homme, situé où vous savez… et
philosophe !… c’est bien des choses… Il a délivré, parait-il, Paris à bicyclette.
Il a fait joujou… au Théâtre, à la Ville, avec les horreurs de l’époque, la
guerre, les supplices, les fers, le feu. Mais les temps évoluent, et le voici qui
croît, gonfle énormément, J.-B. S. ! Il ne se possède plus… il ne se connaît
plus… d’embryon qu’il est il tend à passer créature… le cycle… il en a assez
du joujou, des tricheries… il court après les épreuves, les vraies épreuves… la
prison, l’expiation, le bâton, et le plus gros de tous les bâtons: le Poteau… le
Sort entreprend J.B.-S… les Furies ! finies les bagatelles… Il veut passer tout à
fait monstre ! Il engueule de Gaulle du coup !
Quel moyen ! Il veut commettre l’irréparable ! Il y tient ! Les
sorcières vont le rendre fou, il est venu les taquiner, elles ne le lâcheront
plus… Ténia des étrons, faux têtard, tu vas bouffer la Mandragore ! Tu
passeras succube ! La maladie d’être maudit évolue chez Sartre… Vieille
maladie, vieille comme le monde, dont toute la littérature est pourrie…
Attendez J.-B. S. avant que de commettre les gaffes suprêmes !… Tâtezvous ! Réfléchissez que l’horreur n’est rien sans le Songe et sans la
Musique… Je vous vois bien ténia, certes, mais pas cobra, pas cobra du tout…
nul à la flûte ! Macbeth n’est que du Grand-Guignol, et des mauvais jours,
sans musique, sans rêve… Vous êtes méchant, sale, ingrat, haineux,
bourrique, ce n’est pas tout J.-B. S. ! Cela ne suffit pas… Il faut danser encore
!… Je veux bien me tromper bien sûr… Je ne demande pas mieux… J’irai vous
applaudir lorsque vous serez enfin devenu un vrai monstre, que vous aurez
payé, aux sorcières, ce qu’il faut, leur prix, pour qu’elles vous transmutent,
éclosent, en vrai phénomène. En ténia qui joue de la flûte.
M’avez-vous assez prié et fait prier par Dullin, par Denoël, supplié
« sous la botte » de bien vouloir descendre vous applaudir ! Je ne vous
trouvais ni dansant, ni flûtant, vice terrible à mon sens, je l’avoue… Mais
oublions tout ceci ! Ne pensons plus qu’à l’avenir ! Tâchez que vos démons
vous inculquent la flûte ! Flûte d’abord ! Retardez Shakespeare, lycéen ! 3/4
de flûte, 1/4 de sang… 1/4 suffit je vous assure… mais du vôtre d’abord !
avant tous les autres sangs. L’Alchimie a ses lois… le « sang des autres » ne
plaît point aux Muses… Réfléchissons… Vous avez emporté tout de même
votre petit succès au « Sarah », sous la Botte, avec vos Mouches… Que ne
troussez-vous maintenant trois petits actes, en vitesse, de circonstance, sur
le pouce, Les Mouchards ? Revuette rétrospective… L’on vous y verrait en
personne, avec vos petits potes, en train d’envoyer vos confrères détestés,
dits « Collaborateurs » au bagne, au poteau, en exil… Serait-ce assez cocasse ?
Vous-même, bien entendu, fort de votre texte au tout premier rôle… en ténia
persifleur et philosophe… Il est facile d’imaginer cent coups de théâtre,
péripéties et rebondissements des plus farces dans le cours d’une féerie de
ce genre… et puis au tableau final un de ces « Massacre Général » qui secouera
toute l’Europe de folle rigolade ! (Il est temps !) Le plus joyeux de la
décade ! Qu’ils en pisseront, foireront encore à la 500e !… et bien au-delà !
(L’au-delà ! Hi ! Hi !) L’assassinat des « Signataires », les uns par les autres !…
vous-même par Cassou… cestuy par Eluard ! l’autre par sa femme et
Mauriac ! et ainsi de suite jusqu’au dernier !… Vous vous rendez compte !
L’Hécatombe d’Apothéose ! Sans oublier la chair, bien sûr !… Grand défilé de
filles superbes, nues, absolument dandinantes… orchestre du Grand
Tabarin… Jazz des « Constructeurs du Mur »… « Atlantist Boys »… concours
assuré… et la grande partouze des fantômes en surimpression lumineuse…
200.000 assassinés, forçats, choléras, indignes… et tondues ! à la farandole !
du parterre du Ciel ! Chœur des « Pendeurs de Nuremberg »… Et dans le ton
vous concevez plus-qu’existence, instantaniste, massacriste… Ambiance par
hoquets d’agonie, bruits de coliques, sanglots, ferrailles… « Au secours ! »…
Fond sonore: « Machines à Hurrahs ! »… Vous voyez ça ? Et puis pour le clou,
à l’entr’acte: Enchères de menottes ! et Buvette au sang. Le Bar futuriste
absolu. Rien que du vrai sang ! au bock, cru, certifié des hôpitaux… du matin
même ! sang d’aorte, sang de fœtus, sang d’hymen, sang de fusillés !… Tous
les goûts ! Ah ! quel avenir J.-B. S. ! Que vous en ferez des merveilles quand
vous serez éclos Vrai Monstre ! Je vous vois déjà hors de fiente, jouant déjà
presque de la flûte, de la vraie petite flûte ! à ravir !… déjà presque un vrai
petit artiste ! Sacré J.-B. S.
L.-F. Céline.

Jean Langoncet dit: à

).

Jean Langoncet dit: à

À l’agité du bocal est-il toujours publié ? Par quelle maison d’édition ? C’est pour offrir. Le cas échéant, un prix de gros devrait pouvoir se négocier

Jean Langoncet dit: à

(je ne veux pas contester la prééminence des pilotes de motos-crotte du blog qui servent brillamment sous le précédent billet ; mais enfin, le génie des lieux n’est jamais tout à fait là où on l’attend … https://www.youtube.com/watch?v=z-2CKsaq5r8 )

poussière dit: à

Ô la belle vie
Sans insta
Sans tweets
Sans problèmes
Hm la belle vie
On est seul
On est libre
Et l’on traîne

rose dit: à

Paul

Il aurait poli des lentilles
Ou bien il aurait trié des lentilles ?

rose dit: à

Plus récemment, 13 février 1998, Rushdie s’est identifié comme athée, et il a essayé de s’établir en tant que « musulman laïque » pour maintenir son identité culturelle séparée d’une identité religieuse. Ce serait dans le même sens qu’un juif athée se désignera comme un « juif laïque ».

Sujet très intéressant.

Je me questionne.
À partir du moment où il y a laïque (j’ai saisi la notion de culture), quel est l’intérêt de précéder par juif musulman ou autre chose puisque notre culture athée est comparative et polythéiste ?
Je suis laïque.

Et ma confession ne regarde que moi, est dans ma sphère privée et intime.

Et volontiers, je mettrai également l’orientation sexuelle et ou genrée dans la sphère privée et intime.

Ce qui aiderait beaucoup ce me semble à l’avancée sur l’égalité des droits et des devoirs.

rose dit: à

Le vent à Venise sur la place Saint Marc.
Ai passé la journée d’aujourd’hui avec des gondoles coulées. Bcp pensé à JP D-R aussi.
Sempé n’était pas qqu’un de méchant.
Et son enfance gâchée, pas trop bien compris le contenu, il l’a sublimée.

rose dit: à

Moij. n’ai pas besoin de maintenir mon identité culturelle, ni par chrétienne, ni par catholique.

rose dit: à

Morts bien plus que tétraplégiques.
Y a eu le casque pour la moto et la ceinture de sécurité obligatoire dans les voitures.

rose dit: à

: comme chez le caméléon, la raison de mimer l’environnement peut être due au désir de passer inaperçu.

Certains environnements, Renato, est-il bien nécessaire de les mimer ?

rose dit: à

J’étais tellement que cela m’a évité la pénibilité de draguer.

Ouaip, les femmes ont cet abrutissement là.
Mais nous nous soignons.

renato dit: à

« J’étais tellement [beau] que cela m’a évité la pénibilité de draguer. »

Je n’ai pas écrit ça ! ce n’est pas un résumé et comme paraphrase laisse à désirer.

20.8 — 6.57

Patrice Charoulet dit: à

ALCOOL

Sur le blog de Philipe Bilger, je réponds ainsi à une commentatrice :

Dans ce nouveau texte , vous dites notamment avoir entendu la nuit d’avant ceci :
« – Vas-y Patrick ! Pète-lui la gueule à cette salope !
Elle est où ? Elle est où ? Connaaaaassse ! Viens ici !
Vas-y Patrick ! Elle est derrière la bagnole !
Viens ici, ch’te dis ! Viens ici, putain que je t’écrive sur la figure un poème ! »
Vous conjecturez que ces propos ont été tenus sous l’empire d’une boisson alcoolisée.
Seul , triste et pitoyable buveur d’eau de ce blog, en butte à des plaisanteries périodiques d’une vingtaine de confrères, compte non tenu de tous ceux qui n’ont rien dit mais n’en pensent pas moins,je trouve bien téméraire votre supposition. Je reconnais tout à fait ce que je pourrais dire, un soir de colère, après avoir ingurgité follement mon litron d’eau de source de montagne. J’ajoute que l’humanité dont il s’agit me paraît être du meilleur monde, celui dont je raffole.

Phil dit: à

Qui est ce M. Bilger dont vous vous faites ici l’inlassable héraut, M. Charoulet ? Mandez-nous son profil, nous jugerons s’il est fréquentable.

Janssen J-J dit: à

@ dirfil, Mon dieu, mon dieu, il a réussi à nous importer la poisse de son bilgère icite !… C’est un vieux magistrat d’extrême-droite à la retraite, moralisateur et TDCS, qui commente l’actualité politique et se pique d’enseigner aux gens le « bien parler » TDCS, le ceveux sur la langue. C’est la copie conforme à Charoule…, physiquement et mentalement… On peut passer donc allègrement passer son chemin, et revenir au SUJET…, je pense, voilà, c compliké, et ckoi ta pblmtq…
https://theconversation.com/de-quoi-salman-rushdie-est-il-le-symbole-188844?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20du%20week-end%20de%20The%20Conversation%20France%20-%202378823739&utm_content=La%20lettre%20du%20week-end%20de%20The%20Conversation%20France%20-%202378823739+CID_9d1c87f42d477f8e14fbf22832eb4c51&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=De%20quoi%20Salman%20Rushdie%20est-il%20le%20symbole
Bàv,

rose dit: à

Renato

Par mon prisme, je l’ai lu ainsi.
Vous, vous avez écrit :

renato dit: à
« Tant d’internautes erdéliens vous imaginant beau comme ange… »

Par le passé sans doute, ce qui m’évitait l’ennuyeux rituel de la drague… maintenant ne restent que des restes, beaux peut-être mais des restes !

rose dit: à

Or, la drague, quelle que soit la manière dont elle est appliquée consiste à conquérir une femme, ce qui est fabuleux.

Janssen J-J dit: à

LUMIERES PALES SUR LES TALUS (@ RM, MT et PE)
___
en effet, il n’a plus que de beaux restes…
et c’est heureux car icite, nous ne supportons pas d’imaginer le présence de laids et des led.
___
La scène inaugurale de la rencontre de AM chez le notaire de Perpignan (le Vent)…. à se rouler par terre. Molière n’aurait pas osé la mettre en scène 😉
___
Virginie Daget. – Je pense voilà qu’on peut lui donner le prix Goncourt 22, tout de suite.

(20.8.22-9.12)

Janssen J-J dit: à

@ la drague, quelle que soit la manière dont elle est appliquée consiste à conquérir une femme, ce qui est fabuleux

bouh… bouh… c de la provocation matinale, là, je pense, non ?, même si vous pensez peut-être à une dragueuse…

Pmp féministe, ne me suis jamais remis de la lecture de cet essai,
https://www.google.com/search?q=sociologie+du+dragueur&ei=CYoAY-
le plus abominable de ma toute carrière naissante, sans même compter ce que devint ce sinistre individu. A côté, le Y. Moix fut du pipi de châs… Parfois je ne vous comprend pas, mais faut-il toujours chercher en nous ce que sont les autres, que l’on aime sans avoir eu à les draguer ?

bouguereau dit: à

et comme paraphrase laisse à désirer

c’est plus fort que lui le squadrissta..

Janssen J-J dit: à

Voici les résultats d’un test stupide de 4 réponses possibles à cliquer dans un jeu 20 questions paru sur le magazine de l’OBS… (auquel tout erdélien peut s’essayr 5 minutes sans divulguer ses résultats)…
https://www.nouvelobs.com/societe/20220819.OBS62165/test-quel-haut-potentiel-etes-vous.html
______________________
VOUS ÊTES PLUTÔT…
Vous êtes tellement différent
Vos pensées ont tendance à s’emballer. Vos émotions aussi. Au point que cette surcapacité intellectuelle et/ou émotionnelle nuit à votre épanouissement. Vous vous identifiez à l’albatros (le poète selon Baudelaire !) : « Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. » Peut-être avez-vous en effet des capacités au-dessus de la moyenne. Pour s’en assurer un véritable test de QI s’impose. Et si vous preniez rendez-vous avec un psy pour mettre des mots sur cette différence et vous aider à être vous-même ?
VOTRE RÉSULTAT EN DÉTAIL
Vous Êtes Tellement Différent : 8 points
Vous Planez Au-Dessus Du Lot : 5 points
Vous Êtes Premier De Cordée : 4 points
Vous Vivez Dans Votre Bulle : 3 points

bouguereau dit: à

Or, la drague, quelle que soit la manière dont elle est appliquée consiste à conquérir une femme, ce qui est fabuleux

et dire que tu m’coutes la peau des couilles qu’il a dit dsk en handcuff à son baveux

bouguereau dit: à

vous avez la plus grosse: 400points

bouguereau dit: à

Ô la belle vie
Sans insta
Sans tweets
Sans problèmes

sans keupu

et alii dit: à

encore un rat oublié!
2. « Blek Le Rat » au West Chelsea Contemporary, New York

L’artiste français Blek Le Rat a développé son mélange unique de gravure et de graffiti à Paris au début des années 1980 après avoir rencontré le street art à New York et le travail de Richard « Shadowman » Hambleton. Son symbole était un petit rat noir : un anagramme du mot « art » qu’il a répandu l’art dans toute la ville de la même manière que les rats transmettent la maladie. Les graffitis au pochoir imprégnés de culture pop de Blek ont ​​contribué à la

et alii dit: à

une longue vie, des artistes et un « Marcel »
Quand je vivais au Mexique, je restais chez mon amie Jeanne Reynal chaque fois que j’allais à New York. C’était une artiste qui faisait des mosaïques et elle connaissait tout le monde. Marcel était un ami très proche [à elle], et j’ai toujours apprécié ses conversations.

Ce jour-là, j’avais enlevé mes chaussures et j’étais assis sur ce petit canapé. Marcel s’est assis à côté de moi et il a commencé à me masser les pieds. Les gens s’intéressaient à ces choses, vous savez, et il y avait toutes ces discussions… « Oh, vous avez vu ? C’est un gros problème ! » – mais je ne l’ai pas mal pris. Il n’y avait rien entre nous : il voulait me masser les pieds et c’est tout.

J’ai aimé ça! Qui n’aime pas se faire masser les pieds ?
https://news.artnet.com/art-world/luchita-hurtado-interview-1298663

closer dit: à

Les fille draguent aussi Rose et pas qu’un peu…

Clopine dit: à

J J-J, j’ai fait votre test, là. Il paraît que je plane au-dessus du lot… au risque d’une pédantise qui masquerait un certain manque de confiance en soi… Ca se trouve, et au vu du résultat, je fais partie de la même catégorie que MC. Wouarf. Ce que c’est que de nous !

rose dit: à

Oui.
MC plane aussi au-dessus du lot.
Et n’a strictement aucune confiance en lui.
Vu de mon prisme.

=> Les grands esprits se rencontrent.

et alii dit: à

ce matin, j’ai retrouvé un mot injurieux (toulousain) un peu rare mais sur la toile! c’est mieux que de la mémoire! c’est la page*** de mon roman familial!
bonne journée!

B dit: à

Closer, ce doit être parce que vous êtes irrésistible.

Janssen J-J dit: à

@ Vu de mon prisme.

Interloqué par cette ex-pression, suisj. Betty m’a récemment raconté que chaque être humain était doté de 12 prismes différents pour appréhender le monde environnant… Voilà pourquoi on aurait du mal à se comprendre les uns les autres, car on ne sait jamais trop sur lequel on est connecté quand on veut communiquer ce qu’on voit de son prisme… Lequel, d’abord ?… Je sais pas si elle plane et manque de confiance en soi… Mais moij ai bêtement pensé qu’elle se prenait pour une mouche à facettes latérales… Qu’en pensez-vous, rz ? (le cas échouwant)
https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/zoologie-voit-mouche-5982/
Bàv,

B dit: à

Cela dit votre espérance de vi comme séducteur s’amenuise, profitez en parce qu’ensuite vous passerez pour un vieux dégoûtant bien que la société nous offre de beaux exemples d’unions mixtes versus vieux/jeune .

renato dit: à

« Or, la drague, quelle que soit la manière dont elle est appliquée consiste à conquérir une femme, ce qui est fabuleux. »

Je laisse volontiers ça aux archaïques ; ma perception va se régler ailleurs !

renato dit: à

«… squadrissta… »

Il fait quoi le crétin émérite, il cherche des complice ou il projette sa nature sur l’autre ?

renato dit: à

complice > compliceS

Janssen J-J dit: à

on n’a toujours pas compris où il voulait en venir entre nous… et tant qu’on le saura pas, l’trouvera pas de complices… hein… il garde des registres secrets a-projectifs. C’est son droâ epices et tout.

J J-J dit: à

@ votre espérance de vi
pmp, jamais eu aucune en vi de mesurer 400 points, hein ! 🙂 Bàv,

Janssen J-J dit: à

au fait, aij’ amais eu l’envie de calfater un canoe en écorce de bouleau. Juste de m’en fabriquer un étui pénien, mais aij’pas réussi. Suis’j pas doué pour toutes ces choses de protections sexuelles. Bàv,

renato dit: à

« C’est son droâ epices et tout. »

Donc la calomnie est un droit ? bon, le crétin émérite il revient avec ses tocs avec une périodicité d’un gamin de onze ans un brin en retard tellement branleur que j’évite généralement de mentionner.
Cela dit, je me fous largement de ses opinions de frustré mal baisant, j’ai eu affaire à des plus agressifs que ça dans ma vie ; mais je tiens à relever le fait que c’est à cause de petits cybercriminels de son acabit que l’on a les suicides d’adolescents, la persécution de Mila, etc.

et alii dit: à

RENATO, bon alerte!ce matin, je lisais que la maison blanche ét-ait initialement construite sans tout à l’égout,ce qui avait été cause de maladies quasi mortelles, et je me suis inquiétée pour la RDL.
QU’EN PENSEZ VOUS DE CETTE AFFAIRE DE TOUT A L’EGOUT?
SURTOUT PARE CE TEMPS DE pandémie et de canicule!

et alii dit: à

bonne alerte

Janssen J-J dit: à

franchement RM, vous dramatiser tout dans on ne sait quelle intention…
non, pas de droit à la calomnie. Vous donner du squadrista n’est pas vous calomnier, allons donc !…, à moinss que tous les italiens qui vous connaissent aient compris ce gerne d’allusion et que vous en ayez souffert au plan réputationnel. Ce dont je doute…

jmb ? un cybercriminel de son acabit… qui pousserait les ados au suicide… ? N’importe quoi, et permettez-moi de vous le dire… Voulez vous bien nous expliquer qui il harcèlerait à ce point icite, le jean m’harcèle ?…
Quant à la formule c’est son drôa, il faut juste en conclure que de son cru, elle manifeste son extrême libéralisme à l’égard de chacun…
Vous persistez vraiment à n’avoir aucun humour et à prendre tout propos au premier degré, cher maître ! Beau et con à la fois, en somme ? mais justin brin éméritique, et n’allez pas me poursuivre en justice pour cette cyber attaque ! 🙂

Janssen J-J dit: à

un gamin de 11 ans branleur avec des tocs qui en font un frustré mal baisant…
Songez à contrôler vos réactions, elles ne sont pas toujours bien belles, quand elles dépassent les cases prévues… cher ami, nul n’est parfait, même avec de beaux restes… Hélass,

renato dit: à

Je n’ai pas dit que ce crétin pousserait les ados au suicide… mais « que c’est à cause de petits cybercriminels de son acabit que l’on a les suicides d’adolescents, la persécution de Mila, etc. ».

Bon, votre sens de l’humour ne correspond pas au mien et surtout pas à celui du crétin émérite.

Franchement !

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