Pour saluer Jean-Jacques Sempé
L’historien qui fera un jour l’autopsie de la France dans la seconde partie du XXème siècle n’aura rien compris au film s’il néglige l’œuvre de Jean-Jacques Sempé (Pessac, 1932), « le » grand dessinateur d’humour de son époque qui vient de nous quitter à la veille de ses 90 ans. Un grand artiste qui se faisait passer pour un petit artisan. Les documents, les témoignages, les archives, c’est bien mais ce n’est rien sans ce supplément d’âme, cette rumeur d’un pays, cet air du temps qui constituent ses albums de dessins. Il y en a des milliers car il n’a jamais cessé de dessiner. Tous forment un ensemble d’une rare cohérence tant dans le trait que dans l’esprit.
Après Un peu de Paris (Gallimard, 2001), Jean-Jacques Sempé avait récidivé avec Un peu de la France (2005 Gallimard). N’eut été le soupçon d’emphase gaullienne, on dirait volontiers que gît dans ces grandes pages une certaine idée de la France. Pas de texte, pas de légende. Que des dessins d’un homme qui se veut juste dessinateur humoriste de bonne humeur et non poète du bitume, ethnologue urbain, moraliste des petites gens ou sociologue du dimanche comme ses admirateurs l’en accablent.
Un peu de la France n’est pas un reflet de la France des gens de peu. Juste une esquisse de la France ordinaire à travers des gens qui ne le sont pas, du moins pas dans l’acception péjorative du terme. La France de Sempé a toujours le sourire même quand il lui arrive de froncer les sourcils. Elle fleure bon un savoir-vivre qui n’est hélas que rarement de saison. Fanfares municipales, vélos sans prétention et bistros à nappes vichy. D’une page à l’autre, on reprend volontiers un peu de la France. On y boit du vin, on se salue encore dans la rue en soulevant le chapeau, on écosse les petits pois sous l’oeil de la Sainte-Vierge à l’église.
Tout est dans le détail chez ce miniaturiste de génie, dans son grand art du décalage entre le dessin et la légende, dans la disproportion entre la hauteur vertigineuse des immeubles et le minuscule des bonshommes qui circulent entre eux. Pas dans l’anecdote aux effets appuyés, mais dans la fossette, le petit doigt levé ou le haussement d’épaules. On songe à ces mots de Jacques Perret : « On ne va pas cesser d’aimer la France au motif qu’elle a cessé d’être aimable ». Le genre de livre qui réconcilie votre France intérieure avec la France ambiante. Alors la colère s’estompe pour laisser la place à une bouffée de bonheur nostalgique accompagnée d’un délicieux sens de l’humour à base de litote et de troisième degré. L’antidote rêvé par gros temps de vulgarité, de cynisme et de dérision. Et tant pis si la délicatesse n’est plus de saison, on pourra toujours se réfugier dans ses albums pour en ressentir la bise.
Au fond, il faudrait s’interdire de commenter un album de Sempé, ce qui ne serait pas pour lui déplaire. Par un mouvement des sourcils conjugué avec un sourire complice à la commissure des lèvres et un léger mouvement de la main mais qui en dirait long, il suffirait d’encourager l’humanité à se le procurer toutes affaires cessantes, pour son édification personnelle et donc notre bonheur à tous. Sans commentaire, voilà ce qu’il y à dire. Sauf que toutes ces mimiques passent mal même avec le numérique. Sachez donc tout de même que Sentiments distingués (Denoël, 2007) contient 80 dessins dont cinq sont en couleurs, qu’ils ont paru dans Paris-Match et The New Yorker (il a signé plus 70 de ses couvertures), et que, comme d’habitude, il n’y a pas de thème les unifiant. Chacun mène sa vie selon son humeur bien que cette fois, un certain nombre d’entre eux moquent les travers, us et coutumes du petit monde de l’édition, ainsi que les ridicules de l’art contemporain, la comédie sociale qui se déploie dans les vernissages ; quelques uns, particulièrement savoureux, font également un gentil sort au monde enchanté de la psychanalyse.
Là comme ailleurs, le maître du dessin d’humour se joue du rapport de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, avec ses minuscules personnages perdus dans d’immenses décors. Sinon, il s’agit encore et toujours, et on n’est pas près de s’en lasser, de la solitude de l’homme dans la ville, des choses de la vie, de nous mais tout y est dit par le miniaturiste avec un sens de la litote, une ironie sur le monde et une tendresse pour les défauts de nos contemporains. Au théâtre, lorsqu’il assiste à une mise en scène dite moderne, il est du genre à se demander par moments s’il s’agit d’une relecture de la pièce ou d’une intervention des intermittents du spectacle. Jean-Jacques Sempé est un homme d’une rectitude, d’une fidélité, d’une attention aux autres, d’une courtoisie, d’un savoir-vivre d’un autre âge. Il a toujours placé au plus haut Chaval et Steinberg. Chacun de ses albums nous prouve d’année en année qu’il est des leurs.
Sous sa plume ses personnages de petits bourgeois soulèvent leur chapeau en croisant une dame. Les gens y portent des prénoms à la Sempé : Raoul, Roger, Denise, Marceline. Rien de ce qui est français ne lui est étranger. Il ne quitte son coin de ciel que pour se rendre sur la rive droite ou alors à New York, ville debout comme la vit Bardamu, prise dans le tourbillon jaune de ses taxis. Ne lui dites pas qu’il est un poète du bitume, un sociologue du crayon, un moraliste du papier Canson et autres formules qui lui collent à la peau et le hérissent. Il fait du dessin d’humour, point. Ses modèles : Chaval et Saul Steinberg. Il fut leur ami, encore qu’il utilise avec précaution une qualité aussi galvaudée dans un monde où n’importe qui se dit l’ami de n’importe qui aussitôt après l’avoir rencontré. Jean-Jacques Sempé ne se paie pas de mots. Ca commence à se savoir d’un album l’autre. Sempé à New York (entretien avec Marc Lecarpentier, Denoël/ Martine Gossieaux, 2009), ça devait arriver depuis le temps qu’il fait l’aller-retour. Oh, pas trop souvent. Juste ce qu’il faut pour se poser à la rédaction du New Yorker ou dans les clubs de jazz.
Du premier il est l’un des piliers historiques, recordman de couvertures depuis 1978 (l’album en reproduit 101) ; des seconds, il est inconditionnel, le jazz des grands ensembles (Count Basie) des grands pianistes (Duke Ellington) et des grandes voix (Ella Fitzgerald) étant la seule religion dont il ne soit jamais dépris au cours du demi-siècle écoulé ; il ne leur doit pas seulement ses plus grandes émotions et les arrangements de sa propre mélancolie, mais l’essentiel de son lexique lorsqu’il déambule dans New York : son anglais est essentiellement composé des paroles et des titres de morceaux du Duke. Ce qui, à la réflexion, ouvre des horizons illimités. Surtout lorsqu’un miniaturiste se retrouve confronté dans une ville verticale aux immeubles interminables. Après Un peu de Paris, il signe là son « Un peu de New York ». Il y a deux femmes derrière cet album. Françoise Mouly, à la ville Mme Art Spiegelman, directrice artistique du New Yorker, l’hebdomadaire culturel devant la fidélité de Sempé à leur complicité ; là-bas, il est de la famille alors que dans les journaux et magazines français, un dessinateur est le plus souvent un personnage à part, marginal et rarement intégré. Et sa femme Martine Gossieaux, qui dirige la galerie du même nom à Paris ; outre son propre album dans lequel elle exposait La passion du dessin d’humour (Buchet-Chastel/ Martine Gossieaux), elle a été le maître d’oeuvre de ce Sempé à New York composé avec empathie, doigté et finesse. Des dessins aussi colorés que cette ville mythifiée depuis son adolescence bordelaise. Des dessins qui font sourire et réfléchir, plutôt que rire.
Sur la couverture, le cycliste assez fou pour se lancer sur le pont de Brooklyn, c’est Sempé sur le petit vélo de son ami Edward Koren, le dessinateur qui lui prête également la moitié de son bureau au New Yorker. A propos, si vous vous demandez comment on s’y prend pour collaborer au prestigieux magazine des intellos new yorkais lorsqu’on tâte du crayon, c’est simple : « Pour qu’un dessin devienne une couverture du New Yorker, il faut que le New Yorker le reproduise et en fasse sa couverture » fut-il répondu un jour à Sempé qui s’était aventuré à demander à la direction comment il fallait s’y prendre. L’explication lui a paru tellement lumineuse qu’il s’en est contenté. Depuis trente ans, il leur envoie donc des dessins d’ambiance, avec ou sans gag à l’intérieur, et il attend l’imprimatur qui, une fois le dessin accordé spécialement au format du magazine, en fera ce qu’on appelle, avec les yeux qui roulent, partout dans le monde artistique, une couverture du New Yorker. Autant dire un état d’esprit. Ou une sensibilité, selon la couleur des travaux et des jours. Une fois secoué le shaker de son art poétique (élégance, litote, humour, ellipse, tendresse, nostalgie, ironie), on y retrouve ce qui anime toute l’oeuvre de Sempé : la quête de la légèreté. Ne cherchez pas pourquoi, n’essayez même pas comment, oubliez le pourquoi du comment. On ne saura jamais et c’est tant mieux. Sachez juste qu’une certaine sagesse est au bout. Mais pour y parvenir, il lui a fallu gomme ce petit miracle : faire oublier au lecteur fasciné par sa légèreté l’énorme quantité d’efforts et de travail qu’il lui a fallu pour imaginer tout ça et le restituer par la magie du crayon.
Pendant un certain nombre d’années, j’ai eu le privilège de profiter de son amitié au cours d’innnombrables promenades, raccompagnades chez l’un ou chez l’autre, déjeuners, diners, parties d’échecs, voyages en France et à l’étranger, téléphonages… Ma dette vis à vis de son oeuvre est infinie car elle avait le don de réenchanter le monde. Je l’ai beaucoup aimé, lui autant qu’elle. Et puis la vie… J’ignore quelles musiques seront jouées à ses obsèques, si toutefois, mais elles comptaient tellement pour lui que je ne l’imagine pas se retirer du monde terrestre sans elles. Ce que je n’oublie pas tant il me l’a dit, c’est qu’il chérissait en secret une chanson qui avait le don de le mettre en joie chaque matin et qu’il aurait voulu faire partager à toutes les aubes aux auditeurs des radios afin qu’ils partent d’un bon pied.
… Sans amour/ Sans souci/ Sans problème… Hum la belle vie/ On est seul/ On est libre/ Et on s’aime… ».
La chanson de Sacha Distel charrie une insouciance qui rend doucement nostalgique. Et en anglais The Good Life par l’autre crooner Tony Bennett, cela fait encore plus d’effet. L’un ou l’autre, on les entend encore en feuilletant Saint-Tropez forever (Editions Martine Gossieaux, 2010), le dernier album de Sempé. Faut-il que le bonhomme ait du génie (entendez par là un improbable mélange de grâce, de légèreté, de charme au service non d’une vision mais d’un sentiment de son petit monde) pour qu’il réussisse à nous attendrir sur l’un des plus beaux coins du sud que l’époque a réussi (ou plutôt : est parvenue, cela convient mieux) à enlaidir, vulgariser, obscéniser au-delà du nommable. BB, les yachts, les plages, le fric, l’exhibition, l’horreur touristique…
En 1964, lorsqu’il s’est mis à fréquenter, le dessinateur d’humour fut d’abord fasciné par la végétation. Puis vinrent les copains, François de l’Esquinade, Françoise Sagan et toute la bande de fêtards, qu’il suivait avec une naïveté rehaussée par un regard distancié, ironique mais jamais cruel, sur cette comédie humaine. Et pour cause : on ne crache pas sur une société quand on en est un peu, fût-ce avec un pas de côté, en pantalon blanc et chemise Lacoste. Dans un entretien accordé à Marc Lecarpentier et publié en liminaire de l’album, il juge avec le recul que le mélange entre les commerçants locaux et les vacanciers était somme toute « bien sympathique » et même « bon enfant ».
Qu’il croisât Frank Sinatra ou François Mauriac (mais oui !) à la terrasse de Sénéquier où tout le monde portait déjà les mêmes lunettes (et là, son mordant est si proche de celui de son ami Chaval), il jouait le rôle du type assez gauche, plutôt maladroit, à qui l’on pardonne d’être ce qu’il est car les artistes, n’est-ce pas. Il n’était pas comme les autres. Sagan l’avait remarqué qui ne comprenait pas ses longues absences lorsque tout le monde se languissait sur la plage du Club 55 : « Pas possible ! Tu travailles !.. ». Heureusement pour nous, il passait son temps sur sa planche à dessin à croquer, d’un trait un peu plus appuyé qu’aujourd’hui, le bien-être plutôt que le bonheur. Près de cinquante ans ont passé et c’est toujours drôle et émouvant, dans son Saint-Tropez de 1964 comme dans sa douce France éternelle ou dans son New York à lui. Quelque chose comme une vérité de l’ambiance, ou de l’atmosphère. Mais à la seule pensée de Sacha Distel, de son insouciance, de sa gentillesse, de son éclat, de son énergie vitale, Sempé sombre dans la mélancolie ; et s’il arrive que la TSF diffuse Oh la belle vie…, impérissable opus de deux minutes à peine, les larmes lui viennent.
«.. On est triste/ On s’enlace/ Et l’on traîne/ Alors pense que moi je t’aime/ Et quand tu auras compris/ Réveille-toi/ Je serai là/ Pour toi… »
Au fond, Sacha Distel, c’est tout ce qu’il y a à sauver de Saint-Tropez avec les dessins de Sempé, et c’est déjà beaucoup. Voilà un dessinateur d’humour qui travaille avec ses méninges : tout pour l’imagination, rien pour l’observation. Un rêveur éveillé qui n’est pas près de se coucher. Travailleur comme ce n’est pas permis, à la veille de livrer sa feuille hebdomadaire à Match ou au New Yorker, il est angoissé comme au premier jour. La peur panique de ne pas y arriver. Alors il s’accoude, pose son front sur sa paume et il attend que cela vienne : une heure, un jour, une semaine… La technique (plume, encre de Chine, aquarelle, mine de plomb, crayons de couleurs et basta) n’est pas le problème, mais l’idée. La bonne. Celle qui fait dire à un rédacteur en chef isolant un dessin parmi plusieurs : « Ca, c’est un grand ! ». Alors, même quand il pleut à l’intérieur de Sempé, tout devient luxe, calme et volupté.
L’humour lui sert à se tirer d’embarras tout en demeurant assez lucide pour savoir que cela ne le tirera pas d’affaire. Nostalgique des autobus à plate-forme où il faisait bon s’enrhumer, il prend son temps, comme on savait le faire autrefois ; est-ce sa faute si le temps le prend mal ? Quand il était petit, il rêvait de devenir pianiste dans le grand orchestre de Duke Ellington, c’est tout. Les choses se sont passées autrement. Après sa France et son Amérique, cela donne aujourd’hui Un peu de Paris et d’ailleurs (290 pages, 35 euros, éditions Martine Gossieaux), recueil un peu fourre-tout de dessins déjà publiés dans des journaux ou des albums depuis 1955. Marc Lecarpentier y a mis un peu d’ordre dans ses souvenirs. Sempé s’exprime posément et dans un français si correct, n’hésitant pas à user d’expressions telles que « les petites femmes de Paris », tant et si bien que certains se demandent s’il ne s’agit pas d’une langue étrangère. L’adolescence à Bordeaux, les débuts à Sud-Ouest, l’amitié de Bosc, la naissance du Petit Nicolas en 1956 dans les colonnes belges de Moustique, la collaboration avec Paris-Match et avec L’Express…. Chaval fut le premier à lui ouvrir les portes du New Yorker sans même quitter Bordeaux : alors que Sempé démarrait dans le métier, il lui a juste dit : « Vous devriez regarder ce que font ces gens ». Il regarda. Cinquante ans après, son éblouissement est intact. A un détail près : il est désormais du New Yorker ; il est même l’un des rares dessinateurs à avoir réalisé plus de cent couvertures pour l’hebdomadaire.
Puisque ses dessins sont une forme d’écriture, ils se lisent. Tout pour le détail qui change tout et rend extraordinaire le plus banal des bonshommes. Il est vain de tenter de les décrire. Tout de même, parfois, on n’y résiste pas, d’autant que quelques uns ont la délicatesse de se laisser faire. Ils sont proprement irrésistibles. Celui-ci par exemple : un homme et une femme assis à la pointe d’un ponton, contemplant une coucher de soleil sur une haie de yachts dans un petit port de la Côté d’Azur, et lui : « C’est si beau que, dans ces moments-là, un seul mot peut venir à l’esprit : pognon… ». Pas « argent » ou « fric » ou autre, non : pognon, ce qui change tout. Ou encore celui-là : un couple de touristes qui a arrêté sa voiture sur le bas-côté d’une route américaine, qui contemple un immense paysage désertique planté de deux ou trois bicoques très éloignées les uns des autres, et qui commente : « On comprend qu’ils aient le sens de la famille… ».
L’art est dans la suggestion, non dans la monstration, et encore moins dans la démonstration, avec toujours l’infini petit au sein de l’infiniment grand dans l’esprit décalé du pas de côté. Sempé est un grand créateur qui ne regarde pas de haut ses minuscules personnages ; il leur est fraternel. Souvent ses dessins nous expliquent ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. Reconnaissance éternelle. Car il y a sous son coup de crayon une grâce, un supplément d’âme qui touchent, font sourire ou rire et émeuvent sans que l’on soit jamais capable de dire pourquoi -et encore moins de l’écrire. Il admire celui qui a formulé cette pensée qu’il juge géniale : « L’homme est un animal inconsolable et gai ». Lui fait avec les deux. Qui a bien pu écrire cela ? Cela fait penser à du Vialatte, d’autant que celui-ci a écrit naguère de belles choses sur Sempé, du Vialatte pour sa définition de l’’homme : « Animal à chapeau mou qui attend l’autobus 83 au coin de la rue de la Glacière ». A moins que ne soit le 32, qui sait, on tachera d’oublier de vérifier. En chemin, Sempé nous livre sa conception de la mélancolie :
« C’est la conscience profonde que nous ne sommes que de braves petits êtres en quête d’autre chose, mais qu’on ne saura jamais quoi. Et quand on le saura, ce sera grave. »
Jean-Jacques Sempé vit dans un état mélancolique oscillant en permanence entre le grave et le léger. Seul peut nous le faire percevoir un coin de son jardin secret, mais qui est absent de cet album. Ce n’est ni un dessin, ni un livre, ni un film, ni un tableau, ni une photo. Juste un morceau de musique qui n’est pourtant pas de ses chers et admirés Ella et Duke. Alors oui, Oh la belle vie ! , les larmes lui montent et il pleure. N’essayez surtout pas de savoir comment cent vingt secondes de pur bonheur peuvent aider à être un peu mieux malheureux car une explication gâcherait tout. La voix de Sacha Distel pour ces paroles-là le ramène à l’âge d’or de Saint-Tropez, une certaine insouciance et une vraie légèreté. Ecoutez tout en regardant ses dessins et vous comprendrez alors pourquoi cela va de soi. Belle ou pas, la vie, avec davantage de silence que de paroles, est le sujet de cette œuvre. La vie, tout simplement.
(Dessins de Jean-Jacques Sempé, copyright galerie Martine Gossieaux ; « Partie d’échecs avec Passou au jardin du Luxembourg » photo France 3/Ina)
1 509 Réponses pour Pour saluer Jean-Jacques Sempé
Bon, pour en finir avec cette polémique à deux balles, vous avez sans doute raison… puisque vous vous tenez pour autorisé à donner des leçons à tout le monde.
Have a nice trip.
Ah ! incidemment, donnez vos conseil au crétin que vous appréciez tant.
désolé, mais vous avez dit par prétérition qu’il serait un cybercriminel comme d’autres de son acabit, ne jouez pas sur les mots, merd’halors !…
Chacun a son prisme, on vous l’a déja dit…
heureusement pour vous que le qualificiatif de « crétin émérite » ne relève pas d’une maréchaussée, récipiendaire naturelle de votre dépôt de plainte d’internaute offusqué, comme dirait JL. Bàv,
J’ai commencé Chère Connasse.
Voyons donc. On est tenu à accepter qu’un intello présumé nous insulte et calomnie sans réagir et mettre ça dans l’application d’une idée très avancée de liberté d’expression… et d’humour… ça doit être un niveau de civilisation supérieur… connaissant la stature intellectuelle de l’individu il faudra un aggiornamento.
et « le prix de la liberté » que nous promet notre président?
Bonne remarque, B. Je n’y avais pas pensé.
@ RB « Chère Connasse ». Oui, voilà ce qu’on peut dire de gentil et d’affectueux à propos de Rebecca Latté, qui a fait pas mal d’efforts pour nous dépeindre en Oskar, nous autres, les mal aimés de Virginie depuis ses débuts. Elle a commencé à trouver le ton juste en essayant de se mettre dans notre peau de gars qui essaient de se relever de la chape de mitoo… Elle évolue super bien, la Rebecca, mieux que la jeune Zoé, avec qui on a plus de mal
Incroyab’, ce qu’elle réussit là. Chère Connasse. Un roman encore plus fort que tous les Houellebecq réunis…
(comprend pas pkoi elle accepte depuis des plombes les couvertures criardes et vulgaires de ses romans chez Grasset… surtout qu’elle est maintenant con-sacrée comme la plus grande ch_re connasse de nos écrivaines françaises – risque de continuer à rebuter un brin celzéceux qui voudraient la découvrir, plutôt que « la mère Angot »…
Bàv, robert bl. !
@ R…, ne persistez pas dans cette controverse à deux balles (sic)…, vous salissez votre talent.
Cette controverse à deux balles donne bien les limites du sens du réel qu’est le vôtre.
Bon, je relis » le nom de la rose », parce que je trouve fascinante la permanence des questions que les occidentaux se posent depuis le christianisme, et voilà t’y pas que je tombe, page 51, sur « les baumes du Pérou » mentionnés par Adso de Melk. D’accord, tout le livre est une farce d’érudit, de la première énigme (le cheval Brunel, copié sur Voltaire) à la dernière. M’enfin, en 1328 ? D’accord aussi, il faudrait que j’arrête de me prendre pour Guillaume de Baskerville (Doyle !)tel que s’en amuse Eco. Mais cependant… C’est tellement gros, finalement, que cela m’agace ..
A part ça, je fais des rêves tellement fascinants, tellement prégnants, que j’en viens à vouloir dormir avant toute chose. Je sais qu’El Alii n’attend que ça pour fondre sur moi, impatiente qu’elle est de justifier le gâchis fondamental que fut sa vie intellectuelle, pour se repaître de moi, comme un animal se repaît de sa proie : que je les raconte..
Mais bon. Je réserve la primeur à mon psy, un jeune homme bien sous tous rapports, aurait dit ma mère (ahahah).
cessez de vous ridiculiser à 2 balles, RM. C’est de votre prose, que je sache. Merci pour elles.eux. Vous ne gagnerez jamais la guerre avec moi, même s’il vous faut la faire… On le sait bien !
https://www.youtube.com/watch?v=FgxwKEuy-pM
Bàv,
IL M4A SEMBL2 QUE PERSONNE N4AVAIT PENS2 0 9A
» Ce que les programmateurs ne comprendront jamais, c’est ceci : quelque chose dans la vie est plus précieux que la vie. Cela vaut à l’échelle subjective, mais aussi politique. Qu’un Islam dévoyé utilise la carte de la violence ne me surprend pas, étant donné l’évolution des rapports de force dans la société mondiale. L’énigme pour moi, c’est qu’il soit nécessaire d’attendre les drames accomplis pour que les spécialistes (sauf de très rares exceptions) s’interrogent.
Le rapport problématique avec l’Islam est maintenant devenu évident, donc je n’y reviens pas. En revanche, j’ai voulu entraîner le spectateur sur le terrain de ce qui est opaque, montrer l’importance des liturgies inventées par l’humanité et que ça n’a rien à voir avec le folklore. »
« Ce que j’ai pu dire, dans les années 1960, d’un retour violent prévisible de l’Islam, je l’ai dit dans des circonstances bien particulières, quand je devais justifier mon opposition aux méthodes ahurissantes du sociologisme, occidental ou soviétique, en Afrique. Faire table rase des traditions était la doctrine. Avec le bagage qui était le mien, j’ai toujours su qu’il est vain de prétendre planifier les humains et que, quel qu’en soit le prix, ce qui a été piétiné refait surface. J’ai tenu pour une erreur grossière d’appréhender les montages sociaux musulmans à partir des concepts
« P.L. La grande illusion occidentale, exacerbée en France, est de croire que la Globalisation abolit la logique de l’identité.
Par hypothèse, nous sommes dans l’affrontement des civilisations. Simplement jusqu’à la dernière guerre, les Occidentaux trouvaient naturelle la minorisation des autres. La tentative d’un Socialisme planétaire et la Décolonisation avaient déjà ouvert une brèche dans l’édifice ; la nouvelle Mondialisation l’a définitivement élargie. Il faudra que les Euro-américains avalent cette réalité, mais je constate que les intellectuels français, avec leur manie moralisante de droite et peut-être surtout de gauche, ne saisissent pas vraiment ce qui se passe. Il est probable que la séquence de l’Orthodoxie dans mon film agacera ceux qui s’imaginent que la Démocratie doit balayer les montages subjectifs et sociaux de l’identité. Je n’y peux rien.
Seulement, la Démocratie ne désigne peut-être plus un régime politique, mais plutôt un ersatz de religion à l’occidentale.
Après l’effondrement soviétique, une célèbre revue américaine de business titrait : « La Démocratie est inévitable. » Comme on parlerait, dans les sectes millénaristes, du retour du Messie ! Et il suffit d’écouter la radio ; vous entendez des prêches, assortis de propos d’exécration contre ceux qui refusent d’accueillir le Bonheur politique. Reprenant les mots de la papauté adressés aux païens d’Amérique au XVIe siècle, vous diriez : contre ceux qui refusent de « partager la gloire du peuple chrétien » ; remplacez « chrétien » par « démocratique », vous avez le nouveau discours de la foi. » P.L.
L’ENTRETIEN EST SUR SQUIGGLE
La guerre ?! pauvre type.
un coup dhiroshima qu’il dit haussi le squadriss..par ochvitz..c’est hune manie
A part ça, je fais des rêves tellement fascinants, tellement prégnants
bonne clopine s’en reveyrait enceinte jusqu’au yeux que c’est pour rende jaloux polo quil dirait meussieu courte
Bon, votre sens de l’humour ne correspond pas au mien et surtout pas à celui du crétin émérite
que pousseur au suicide d’ado soit dla bonne vanne c’est raccord pour un squadriss
J’ai commencé Chère Connasse.
..kabloom la pris pour lui et lattend dans le couloir
ça doit être un niveau de civilisation supérieur…
pour un squadriss..ça doit être un genre de tabac loto press
Closer, ce doit être parce que vous êtes irrésistible.
non béré quand on dit qu’une fille drague c’est qu’elle drague les autres..et qu’on est jaloux..les cuistre dirait on dirait qu’elle a bon gout..un gentleman qu’elle t’épargne du boulot..bref caisse que chus beau qu’il se dirait rénateau
3J, magnanime, je constate que vous ne connaissez encore pas le tranchant roman de Delaware Dupla, féroce satire de toutes les connasses qu’elle croise depuis l’âge de 9 ans, en 1959, quand une des bonnes soeurs du Rosaire de la Miséricorde Divine l’a forcée à rester agenouillée dans une flaque d’eau parce que la rumeur disait qu’elle n’était pas vraiment croyante.
C’est tès méchant, mais fort drôle aussi, car elle a un l’humour en proportion égale à la rage qui l’habite.
L’inquiétant, c’est l’instabilité de ce blogueur. Pour n’avoir jamais répondu à ses tentatives d’approches, je crains qu’il ne brise quelque jour et sans crier gare les quelques personnes ( une principalement) qui se reposent sur son soutien….
@ »et voilà t’y pas que je tombe, page 51, sur « les baumes du Pérou » mentionnés par Adso de Melk »
« Page 51″ de quelle édition du roman » le nom de la rose », nul ne le saura.
Surprenant à plus d’un titre.
Dans ce roman, Severin, l’herboriste de l’abbaye ne ménage pourtant pas ses efforts pour détailler toutes les herbes et les effets que provoquent les trésors de son jardin. Il n’a pas anticipé celui de la bêtise sans nom.
Et pour qui herborise ou a de très grandes affinités avec cette sorcellerie, -ceux qui la pratiquent-, il ne leur est de cesse d’en avoir le ❤️ net. D’autant que c’est une histoire empoisonnée…
Dans la version revue et corrigée -par l’auteur himself- U. Eco explique avoir éliminé » de rares bévues dues à une traduction hâtive de (ses) sources médiévales », dont un herbier d’époque, soit dit en passant, comme cicerbite par exemple, lue comme cucurbitacee, au lieu de chicorée, alors que les courges n’existaient pas au moyen-âge. Manifestement, elles pullulent aujourd’hui…
Donc pas de baume du Pérou, mais des baumes sylvestres, dans cette édition » Le livre de poche » , 2012 pour la version revue et corrigée, page 106.
Vêtements
Dans un livre de souvenirs, je vois que, dans les années 70, un carton d’invitation pour une réception donnée par le Premier ministre d’alors précisait : « Robe longue. Tenue sombre ».
Cela se conçoit. Pour les dames, éviter la mini-jupe. Pour les hommes éviter l’orange, le rouge, le jaune ou le rose.
P.-S. Monsieur JJJ, vous calomniez Philippe Bilger, assez vilement, en avançant qu’il serait « d’extrême droite ». Il déclare voter LR, depuis des années. Comme moi. L’extrême droite, actuellement, c’est Le
Pen fille ou Zemmour, que je combats. Et vous ? Auriez-vous la franchise de nous dire pour qui vous votez ?
« , admis qu’il n’était sans doute pas le politique exceptionnel qu’il se persuadait d’avoir été mais que son formidable talent était celui d’un essayiste et d’un débatteur hors de pair ? »
Bilger s’interrogeant sur EZ.
Hors pair suffirait, non ?
Marie Sasseur
C’est l’été, vous avez droit à des congés. Cela se nomme vacances d’été.
» Tenter de faire de son existence au moins un poème en prose… »
Magnifique billet de Bilger sur Antoine Blondin à cette nuance près ci-dessus.
Par exemple
Je vous écris d’un pays lointain.
http://www.lesvraisvoyageurs.com/tag/henri-michaux/
Vacances, j’oublie tout ?
“Avete erbe diverse e buone per climi diversi. Come mai?”
“Per un lato lo devo alla misericordia del Signore, che ha posto il nostro altopiano a cavallo di una catena che vede a meridione il mare, e ne riceve i venti caldi, e a settentrione la montagna più alta di cui riceve i balsami silvestri. E per un lato lo devo all’abito dell’arte, che ho indegnamente acquisito per volontà dei miei maestri. Certe piante crescono anche in clima avverso se ne curi il terreno circostante, e il nutrimento, e la crescita.”
https://il-nome-della-rosa.blogspot.com/2008/08/primo-giorno-verso-nona.html?m=1
B, pourquoi reprendre ce cliché du « vieux dégoûtant » qui rêve de séduire des jeunes, voire très jeunes…Je vous assure que beaucoup de « vieux » se sentent parfaitement bien avec des femmes de leur génération.
20/08/2022, 21h49
Ce site propose une traduction systématique des références antiques et médiévales du roman Le Nom de la Rose d’Umberto Eco.
https://lenomdelarose.fr/nom-de-la-rose/premier-jour/vers-none
Vers none
Où Guillaume a un dialogue fort docte avec Séverin l’herboriste.
La dyslexie
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Dysorthographie, dyscalculie, dysgraphie, dysponible, dysqualifié, dyskobole, dyscontinue.
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beaucoup de « vieux » se sentent parfaitement bien avec des femmes de leur génération.
Et réciproquement.
Parce que nous avons beaucoup de sepp.
Marie S’asseoir, mon édition est celle de Grasset 1980, traduite de l’italien par Jean-Noël SChifano, et page 51, les baumes du Pérou terminent une belle énumération de plantes de toute sorte… Merci d’autre part pour le lien sur les traductions du latin (regret de ma vie, ne pas l’avoir étudié). Si vous pouviez vous renseigner sur ce Pérou incroyable sous la plume d’Eco : quand on songe aux milliers voire millions de lecteurs de ce roman, on se dit qu’il n’est pas possible que cette coquille n’ait pas été relevée ?
Il faut écrire à J-N Schifano.
Pas à moi.
Je pense avoir donné les références tres précises de mes commentaires.
De même, page 195,Eco met dans la bouche d’Edso une longue énumération des sobriquets attribués aux charlatans de l’époque. J’ai bien évidemment noté qu’entre les « baguenauds » et les « piedebous », il cite les « trouillefous ». Deux hypothèses : Hugo n’a pas inventé ce nom, mais le connaissait et s’en est emparé. Ou alors Eco a lu Hugo et s’est amusé avec… Mais du coup, le pauvre lecteur, qui a une tendance à croire sur parole Eco quand il utilise des termes du quatorzième siècle, en admirant son érudition, se fait bel et bien berner ! Qu’en pensez vous ? Tout le livre fourmille-t- il d’anachronismes farfelus ?
Je ne pense rien d’une traduction française que je n’ai plus. Pour les autres, il serait bien de donner la référence du chapitre, comme je l’ai fait.
… Parce que tout de même… L’ouverture du récit s’ouvrant sur le cheval Brunel est évidemment plagiée au mot près sur le Zadig de Voltaire, et les réflexions de Guillaume font évidemment très souvent références à nos débats contemporains. Ça, Eco a parfaitement le droit de le faire. Mais mélanger ainsi des termes en faisant croire au pauvre lecteur qu’il s’agit du vocabulaire de l’époque, alors qu’il puise dans le dix neuvième siècle, je trouve cela gonflé de sa part et du coup, je ne sais plus ce qu’il convient de faire pour démêler le vrai du faux. Y’a t’il eu des lecteurs assez curieux pour creuser la question ? J’ai écouté l’autre jour l’émission d’Esnard sur le bouquin (c’est cela qui m’a donné envie de le relire). Pas un mot sur ces invraisemblances ! La « spécialiste médiévale » soulignait au contraire l’exactitude historique du récit !
Ce que vous êtes rêche tout de même ! La page 51 fait partie du » deuxième jour sexte », la 195 du « troisième jour sexte ». Vous ne me croyez pas ? Et puis, Monsieur Schifano est il encore de ce monde ?
« L’ouverture du récit s’ouvrant sur le cheval Brunel est évidemment plagiée au mot près sur le Zadig de Voltaire »
?
Précisez
@La page 51 fait partie du » deuxième jour sexte »
Aucune trace d’herboristerie ni de baume dans ce chapitre. Ni en français, ni en italien.
Bon, Bernardo Gui était déjà mort en 1327. Là encore, on pardonne le tour de passe-passe, un peu comme dans le film Amadeus on pardonne la mensongère figure de Salieri. Mais comment un lecteur lambda, comme Bibi, peut-il s’y retrouver si Eco mélange ainsi, sans même se relire quoi, le vocabulaire employé ? Et ce, sans que les « spécialistes médiévaux » nous le signalent ?
Marie S’asseoir, que faut-il que je fasse ? Vous envoyer la page en la scannant ? Et vous me renverriez la vôtre ?
Zut c’est cette saloperie de logarithme qui transforme ainsi votre nom, Sasseur !
Peut-être lire cela ?
« On le sait, le roman représente un univers médiéval qui n’est pas sans prétention à l’authenticité: lieu (le nord de l’Italie), temps (vers 1327), personnages (Jean XXII, Michel de Césène, Bernard Gui…). Mais si le monde du roman s’édifie sur un fond historique, il vise aussi à l’investir et à le réinventer. Plutôt qu’un catalogue d’infractions par rapport aux données de l’Histoire, c’est leur mode d’aménagement qu’il faut dégager pour saisir la logique de l’invention, c’est-à-dire la technique poétique qui a généré le monde du Nom de la rose. »
J’ai déjà envoyé la page où il est question de baumes sylvestres et non de baume du Pérou, elle est ici :
Primo giorno – Verso nona ( premier jour vers none)
https://il-nome-della-rosa.blogspot.com/2008/08/primo-giorno-verso-nona.html?m=1
Oui. Schifano est né en 44.
Napolitain de ♥️
Les souriceaux se mettraient-ils à danser ?
https://i.pinimg.com/originals/70/e5/44/70e544a82472e2144fc20bfb01513fd0.jpg
Vacances, j’oublie tout ?
Pas forcément. Prison de Fresnes, y a des jeux, par exemple.
Le bar situé à la sortie chande de nom : en face, mieux qu’ici.
Par contre, écrire à Eco, c’est foutu.
change de nom :
« En face 🏎️, mieux qu’ici 🍹 »
Comme g bien raison d’apprendre à calfater les gondoles !
20/08/2022, 23h50
Vacances, j’oublie tout
Notte, notte
La « spécialiste médiévale » est restée tankée au moyen-âge.
C’est comme Andréa Bellalingua, qui est restée tankée aux mots. Jusqu’à épouser un vieux dégoûtant des Belles Lettres.
Bernard Gui a surtout sévi sur Toulouse. Sur le personnage, les extraits de son Livre des Sentences, publiés par Julien Théry. (Biblis, CNRS éditions)
Vacances, j’oublie tout
https://www.instagram.com/p/CharYrShJK4/?igshid=YmMyMTA2M2Y=
On avait aseptisé la version française du « Nom de la rose » lors de sa publication en poche. Eco lui-même avait protesté — en vain. Aujourd’hui, l’auteur n’a plus aucun droit, même pas celui de survivre, d’ailleurs. La ministre de la culture est là pour défendre les artistes, théoriquement. Mais elle ne fait rien. — Sinon, je suis choqué de tout le bruit qu’on fait autour de Despentes, qui est une terroriste sur le papier, puisqu’elle a fait l’éloge décadent des frères Kouachi, les assassins de « Charlie Hebdo ». Ce qui donnait (Despentes dans le texte) cette déclaration d’amour aux deux frères islamistes : « Je les ai aimés dans leur maladresse – quand je les ai vus armes à la main semer la terreur en hurlant “on a vengé le Prophète” et ne pas trouver le ton juste pour le dire. Du mauvais film d’action, du mauvais gangsta-rap. Jusque dans leur acte héroïque, quelque chose qui ne réussissait pas. Il y a eu deux jours comme ça de choc tellement intense que j’ai plané dans un amour de tous – dans un rayon puissant.» Et aujourd’hui, les médias lui font fête ! J’ai feuilleté son bouquin, l’autre jour. Je me suis désinfecté les mains, ensuite. Il y a chez elle un relâchement de tout. On sent qu’elle boit de la bière pour écrire. Kant ne buvait pas de bière, il trouvait que ça engourdissait l’esprit. Despentes devrait faire une cure de Kant, c’est à ça qu’on devrait la condamner. Je vais me dévouer : je propose de recevoir Despentes chaque jour à 14 h chez moi, et de lui faire la lecture. Je suis sûr que ça lui ferait du bien. Peut-être qu’elle arrêterait d’écrire, et irait se confesser à un curé… Elle n’est pas irrécupérable, mais il faudrait arrêter de lui dire qu’elle est géniale et de tout lui passer. Mon message en ce dimanche : « Despentes, redresse-toi ! » Et lis Kant !!!
Avec un titre pareil Virginie Despentes va vendre son livre même à ceux qui ne savent pas lire .
Et lis Kant !!!
plutôt colère que scolaire!
« Despentes, redresse-toi », rhooo cher Damien, quel effort !
En tant que femme, je ne lirai évidemment pas ce roman de Despentes, comme je n’ai lu aucun de ses précédents romans. Despentes sait en revanche raconter des descentes, celles du buveur, comme personne.
Ici elle paraît s’attaquer à la face nord de la beaufitude et a choisi son lectorat: des beaufs qui ont echappé à la mitouïsation médiatique, mais connaîtront la célébrité et une certaine forme de compassion que Despentes leur inflige en devenant copains comme cochons.
Cher Damien , c’est sans doute bien involontairement que vous me ferez aller à la librairie pour un premier achat de rentrée littéraire. Une histoire de terroristes, au féminin.
J’ai idée que cette histoire d’action directe vous plaira. C’est mon souhait pieux, ce 21/08/2022, à 8h10
Clopine dit: à
« De même, page 195,Eco met dans la bouche d’Edso une longue énumération des sobriquets attribués aux charlatans de l’époque. J’ai bien évidemment noté qu’entre les « baguenauds » et les « piedebous », il cite les « trouillefous ». Deux hypothèses : Hugo n’a pas inventé ce nom, mais le connaissait et s’en est emparé. Ou alors Eco a lu Hugo et s’est amusé avec… »
en précisant :
« la 195 du « troisième jour sexte » »
____
La précision demandée sur la référence au texte était nécessaire.
Que lit-on dans ce chapitre troisième jour, sexte, » où Adso reçoit les confidences de Salvatore, qu’on ne peut résumer en quelques mots(…) », qui commence à la page 272, de l’édition revue et corrigée, livre de poche 2012 ( traduction M. Bouzaher)?
On y lit le récit de Salvatore qui voyagea en Europe, traversa maintes contrées , erra par le monde, en mendiant, en maraudant , en se faisant passer pour un malade, parmi les simples, toute une horde de vagabonds, » faux moines, charlatans, dupeurs, besaciers, belitres et gueux, lépreux et estropiats, batteurs d’estrades, marchands et musiciens ambulants », comme les voit Adso.
Dans le récit de Salvatore , ces misérables n’empreintent au vocabulaire de V. Hugo, que par l’impuissance ? des traducteurs in french devant cette énumération :
« Anche dopo i fatti che narro, lungo il corso del Danubio molti ne vidi e ancora ne
vedo di questi ciarlatani che avevano loro nomi e loro suddivisioni in legioni,
come i demoni: accapponi, lotori, protomedici, pauperes verecundi, morghigeri,
affamiglioli, crociarii, alacerbati, reliquiari, affarinati, falpatori, iucchi,
spectini, cochini, appezzenti e attarantati, acconi e admiracti, mutuatori,
attremanti, cagnabaldi, falsibordoni, accadenti, alacrimanti e affarfanti. »
Pas de trouillefou.
« En France, nous ne sommes pas racistes mais je ne me souviens pas avoir jamais vu un homme noir ministre. Pourtant j’ai 50 ans, j’en ai vu, des gouvernements.(…) »
Virginie Despentes, 4 juin 2020
Très mauvaise mémoire, très mauvaise vue. Avant Pap Ndiaye, pour mémoire:
– Félix Eboué, Gouverneur de la Martinique, de Guadeloupe, du Tchad, Gouverneneur général de l’Afrique-Équatoriale française, panthéonisé.
– Gaston Monnerville, sous-secrétaire d’État aux Colonies de 1937 à 1938, président du Conseil de la République de 1947 à 1958 et du Sénat de 1958 à 1968.
– Roger Bambuck, secrétaire d’Etat chargé des sports dans le gouvernement Rocard (1988-1991).
– Kofi Yamgnane, Secrétaire d’État aux Affaires sociales et à l’Intégration, 1991-1993.
– Victorin Lurel, Ministre des Outre-mer 2012 – 2014.
– Harlem Désir, Secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, 2014 – 2017.
Sans parler des femmes puissantes:
– Rama Yade secrétaire d’État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’homme de 2007 à 2009, secrétaire d’État chargée des Sports jusqu’en 2010
– Chritiane Taubira, ministre de la Justice, 2012–2016
Aucune confiance en ce que dit ou écrit cette personne.
Cette écrivain.
Bon, Sasseur, votre défense et illustrations d’Eco tient debout : ce serait donc le traducteur qui en aurait pris tellement à son aise (à cause de la difficulté de l’exercice) qu’il aurait découvert le Pérou avec une bonne longueur d’avance sur n’importe quel conquistador, et qui, faute d’inventivité, aurait fait appel à Victor Hugo. Bon, je me demande ce qu’un Renato dirait de tout cela… Moi ça me semble crédible, mais un peu désolant pour la noble profession des traducteurs. Surtout le coup du Pérou ! Mais si c’est le cas, on comprend la colère d’Eco. Encore une déception sur le milieu littéraire. Le manque de sérieux, non seulement des traducteurs, mais aussi des correcteurs professionnels Il devait bien y en avoir chez Grasset dans les années 80 ? Vous-même, par hasard, non ?
Le manque de sérieux chez un correcteur professionnel cela n’existe pas.
Un correcteur, je l’imagine pire qu’un prof. Il a la tête dans le guidon et il ne lâche rien.
Par contre, la réédition de Guerre de Céline a montré les libertés que se sont permises éditeur et organisateur du manuscrit. Ici, Pascal Fouché. Raconté par Thi, qui a étudié les feuillets de près, des années durant.
Thibaudat
« Défense et illustration » d’Umberto Eco ?
Non, simple relecture de deux chapitres du roman Le nom de la rose. A la suite de vos affirmations.
Et de corriger une erreur mienne: le traducteur des différentes versions en français de ce roman est J-N Schifano .
C’est cette indication sur le mot » trouillefou » présent a la fois dans la version 1980 comme indiqué donc, et révisée 2012, qui m’en a fait prendre conscience.
Meryem Bouzaher n’ayant traduit dans cette dernière édition revue et corrigée, « que » l’apostille.
Voici le texte en français de l’extrait donné ci avant en italien(*), chapitre troisième jour, sexte:
« Même après les faits que je raconte, le long du Danube j’en vis beaucoup et j’en vous encore de ces charlatans qui avaient leurs noms et leurs subdivisions en légions, comme les démons : capons, rifodés, protomedecins, pauperes verecundi( non traduit, note de moi), francs-mitous (tiens…ndm), narquois, archi-suppôts, cagous, petite- flambe, hubins, sabouleux, farinoises, feutrards, baguenauds, trouillefous, piedebous, hapuants et attrantulés, fanouëls et fapasquëtes, mutuelleurs, frezons, trouvains,faubourdons, surdents, surlacrime et surands. »
Voilà de quoi occuper des amateurs des chiffres et des lettres, Scrabble, et autres assidus de la dictée de M.Pivot.
Ce qui est rigolo c’est que trouillefou est en plus de versifications » adaptées « , un ajout purement français, pas même une adaptation, non, un ajout pur et simple.
(*) accapponi, lotori, protomedici, pauperes verecundi, morghigeri, affamiglioli, crociarii, alacerbati, reliquiari, affarinati, falpatori, iucchi, spectini, cochini, appezzenti e attarantati, acconi e admiracti, mutuatori, attremanti, cagnabaldi, falsibordoni, accadenti, alacrimanti e affarfanti.
Guerre n’est pas un roman de Céline
Oui, et puis voir « trouillefous » avec un « s », vous imaginez, Sasseur. D’un seul coup d’un seul, j’entrais dans une famille !!! J’en ai sursauté.
The daughter of an ultranationalist Russian ideologue often referred to as “Putin’s brain” has been killed in a car bomb on the outskirts of Moscow, according to Russia’s investigative committee.
—
Cet attentat ajouté aux attaques sur les bases russes en Crimée (Krim) porte le fer de la guerre au coeur de la société russe.
Qui sème le vent…
« Guerre n’est pas un texte à part entière mais le résultat d’une fabrication éditoriale. »
Thibaudat
Le nom de la rose, énumération des vagabonds,
chap. Troisième jour, sexte : La plupart de ces idiomes intraduisibles donnent l’impression de provenir de dialectes, pour qualifier ces vagabonds , et donner l’impression qu’ils font nombre.
Il y a un mot que j’aurais bien aimé remplacer quand même, trouvères, au lieu de trouvains.
That’s all.
Merci d’avoir rouvert ce roman.
Langoncet, on dirait que vous découvrez l’édition. Tous les livez sont le résultats de fabrication éditoriale. Le final cut, comme on dit au ciné, est très rares, réservé aux grands.
Un de mes amis romanciers est en plein combat avec sa maison d’édition qui refuse de lui laisser publier des passages pas du tout dans l’air du temps #Metoo ‘victimaire Q’. Cédera-t-il car il est à plein temps dans l’écriture? Dat is de question…
Même certains livres d’histoire, les traductions notamment, sont soumis à des fabrications éditoriales (on coupe tel passage, on demande à l’auteur de faire des ponts, etc.).
Rien que de très courant.
livez ==> livres…libros, libri, livros, Bücher, books,bøger, boeken, buku, boko, książki,kitaplar, knihy, knygos, cărți, raamatud, grāmatas…
Des « fabrications éditoriales » de cette qualité, on en voudrait plus souvent…
De la pratique du cut-up ; du travail d’artiste
Cela dit, c’est une manière pour Thibaudat de distinguer Guerre d’autres « inédits » constituant pour lui des « textes à part entière » … et même à les supposer tels, cela suffirait-il à qualifier ces écrits posthumes de « romans inédits de Céline »?
Les noms des fleuves
https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/amazone-amour-connaissez-vous-l-histoire-des-noms-des-fleuves-20220821
Fini Pseudo de Émile Ajar.
Désillusions d’un homme las.
Il est soigné dans un hôpital psychiatrique au Danemark par le docteur Christiansen, homme de foi de par son patronyme.
Pourquoi au Danemark ?
Parce que » […], nous, les danois, le roi Christian en tête, on a sauvé tous nos juifs sous Hitler. […] »
Dit ailleurs, le roi Christian a dit qu’il serait le premier à porter l’étoile jaune et à caracoler dans tout le pays si on obligeait les juifs danois à la porter.
La dernière phrase de ce roman auto-fictif est
« Ceci est mon dernier livre ».
Paris, le 27 janvier 1976
Après ce livre, Émile Ajar écrira « L’angoisse du roi Salomon ».
RIEN QUE POUR VOUS, à la demande de rose:
le ruisseau de Merderie, affluent de l’Eygues dans la Drôme et le Melda, affluent de la Seine dans l’Aube.
Merderie
Le ruisseau de Merderie est un petit affluent rive gauche de l’Eygues long de 3.9 km. Il prend sa source au-dessus de Montréal-les-Sources et se jette en amont de Sahune, dans le département de la Drôme.
c’est sur le blog exceptionnel de toponymie de leveto:
https://vousvoyezletopo.home.blog/2022/08/06/merderie-et-melda-les-repauxdev/
PS : J’avais pensé écrire un autre billet concernant les (autres) déchets dans la toponymie quand je suis tombé sur cet article. Dégoûté fus-je.
« Dégoûté, fus-je », nous dit leveto.
Pas autant que cette française en vacances au Maroc, déchiquetée par des chiens errants.
Y songe à combien cela est difficile en ville, inadéquat et loin du réel.
Pourtant, trier ses poubelles de manière drastique, recycler, composter me paraît être le premier acte important à accomplir, à apprendre.
Fleuve:
Le 10 novembre prochain, à la Maison de l’Unesco, se tiendra une conférence internationale pour célébrer le centenaire de la découverte du site de Mohenjo-Daro, aujourd’hui au Pakistan, qui forma avec Harrappa le coeur urbain de la civilisation de l’Indus, l’une des plus prospère et avancée de l’Antiquité.
Moment opportun pour se souvenir qu’il exista de brillantes civilisations ailleurs qu’en Europe, et que, comme l’écrivait Valéry en 1919,les civilisations savent désormais qu’elles sont mortelles.
Sur l’Indus, ligne de partage entre les mondes irano-afghan et indien, ce que wiki dit
« L’Indus (connu sous le nom de Sindh ou Sindhu dans l’Antiquité, et de སེང་གེ་ཁ་འབབ་ཆུ Senge Khabab en tibétain « qui sort de la bouche du lion » au niveau de sa source) est un fleuve d’Asie qui a donné son nom à l’Inde. Il coule depuis l’Himalaya en direction du sud-ouest et se jette dans la mer d’Oman. L’Indus fait partie des sept rivières sacrées de l’Inde (…) »
De la pratique du cut-up ; du travail d’artiste
toutafé..gestionnaire de contnu peu ou prou c’est revendiquer quelques copeaux et limaille..surtout quand on se fait gardien du temple comme tibaudat..lhindividualisme en socialisant la distribution ruine souvent son essence..j’ai un souvnir d’un galriste refusant dans les années 80 dexposer un singe lisant des sourates..en disant « putain c’est pas toi qui prendrait les risques » en parlant au peintre..qui iranien..ne comprenant pas avait répondu « à newyork il lexpose toudsuite »..le galriss s’était foutu de sa gueule..lui jurant une caisse de champ..l’autocensure y étant bien plus terribe..oeuf course dirait kabloom
qui a dit qu’on ne discute pas le pouvoir de largent
en disant « putain c’est pas toi qui prendrait les risques »
un peu benoît..javais trouvé qu’il en fsait un peu des caisses..et lui même m’avait fait un sourire carnsassier mdisant qu’j’en étais resté aux bonnes soeurs a pouel à gnoux dans les flaques..ou quelquechose comme ça
@des « textes à part entière » … et même à les supposer tels, cela suffirait-il à qualifier ces écrits posthumes de « romans inédits de Céline »?
Indépendamment des questions d’ordre éthique, littéraire (le style !), philologique … la notion d’œuvre au plan juridique n’implique-t-elle un travail “abouti” ?
il me semble que l’on n’a jamais parlé de BHOPAL sur la RDL
Le manque de sérieux, non seulement des traducteurs, mais aussi des correcteurs professionnels Il devait bien y en avoir chez Grasset dans les années 80 ?
hof..c’est le rêve de tout écrivain davoir ce genre de colère et de pouvoir le faire savoir..havec le temps tout est traduction..surtout si y’a en a un pour assurer quil va le faire le travail abouti..un genre de « je suis shakespeare..je suis céline »
Féminicide ?
Je suis tout sauf misogyne. Je suis pour l’égalité hommes-femmes. Je n’ai jamais tué personne.
Je ne comprends pas que l’on puisse tuer quelqu’un.
L’acte de tuer quelqu’un s’appelle en français un homicide. J’insiste , cela ne veut pas dire le meurtre d’une personne de sexe masculin, cela veut dire le meurtre d’un être humain, de sexe féminin ou de sexe masculin. Pourquoi donc nous dire, je le lis dans le journal et je l’entends à la radio ce dimanche matin, qu’il y a eu en France un féminicide ? Il y a eu un meurtre ou un homicide.
Il y a eu 1021 homicides en France en 2021, ce qui fait deux ou trois homicides par jour. Faut-il parler de chaque homicide ? Je pose la question.
J’incite , bien entendu, chacun à renoncer à tout projet de meurtre. Il y a mieux à faire !
si Eco mélange ainsi, sans même se relire quoi, le vocabulaire employé ? Et ce, sans que les « spécialistes médiévaux » nous le signalent ?
éco a à peu prés tout pompé..qu’il ait « bien » pompé lui frait une conduite..intérieure 8 cylinde etc..au temps de tesla on leur dégonfe les pneux avec un flyer écolo sur le parbrise..faut toujours rapler la ligne officiel à bonne clopine..meussieu courte fait pas son boulot qu’il dirait dirfilou
Je suis tout sauf misogyne
keupu reconnait qu’il est con..et rénateau squadriss..faut bien leur laisser un peu de mou hypocrite qu’ils disent
Rose, le tri des déchets est remis en cause, avec ironie mais sagacité, par Frédéric Lordon. Qui pense, comme moi, que le salut des êtres humains sur cette planète ne viendra que par le remplacement du capitalisme par un autre système capitaliste. Même si je ne le suis pas dans son rêve d’un neocommunisme, je pense qu’on a fait plus de mal à la planète (habitée par l’être humain, parce que sinon, la planète s’en fout royalement) en soixante dix ans qu’en tous les autres millénaires réunis.
Non pas « un autre système capitaliste » (ô mes doigts !) mais autre système tout court.
ô mes doigts !
excellent titre bonne clopine..lâche rien
rectificandos..avec les () c’est vachtement plus abouti qu’il dirait lassouline
… et bouguereau n’est qu’un calomniateur, ce qui n’est pas étonnant vu le masque…
je nsuis quun pousseur au suicide d’ado rénateau..pas de beaux restes
PEUT6ON AFFIRMER QU’UNE PERSONNE qui se suicide à un âge déjà avancé (adulte) n’a pas différé un désir de suicide ado?
Lignes d’écoute
Numéro National Souffrance et Prévention du Suicide Une écoute professionnelle et confidentielle 24h/24 • 7j/7 : 31 14
https://www.infosuicide.org/urgences-aide-ressources/lignes-decoute/
clopine:leveto a une formation scientifique (veto d’où son pseudo)
il signale:
« Il m’est apparu intéressant de m’interroger sur ces noms de baptêmes et sur l’origine de ces choix.
La grande majorité de ces catastrophes ont été nommées, et restent encore dans les mémoires, selon le lieu où elles se sont produites.
https://vousvoyezletopo.home.blog/2010/05/30/118/
Un autre système que le capitalisme…les valeurs asiatiques…? Nan.
A supposer qu’un autre système (lequel?) soit envisageable, viable, etc., il va falloir faire sans la Chine & l’Inde (soit 1/3 de l’inhumanité) où ‘le rêve américain’, pour faire simple, est le Graal pour une écrasante majorité de la jeunesse. Il n’y a pas si longtemps, ces peuples crevaient la dalle par millions (famine du Bengale pendant la deuxième guerre, grand bond en arrière & révolution culturelle en Chine).
ah, si seulement les pays communistes n’avaient pas viré en dictature. Leur faute, à ces cons. Ecrasante responsabilité, culpabilité absolue. Le capitalisme n’a gagné que par défaut.
Restent donc les sociétés d’économie mixte, où l’état corrige les pires tremblement de la main invisible, les société comme la nôtre, qui finalement n’est pas la plus pire… Surtout si on compare avec la GB (y vont s’en mordre les doigts de leur nationalisme individualiste, où même les ouvriers ou les petits employés animés par le jingoisme le plus crasse votent conservateur, pov tarés). L’alternative: bouffer ou se chauffer pour des millions cet hiver. The winter of exasperation…
No future, qu’y chantaient les keupons sur deux accords, en avance de 50 ans sur leur temps…
L’Australie recrute à tour de bras, pour ceux qui préfèrent terminer dans les grands expaces plutôt que dans l’engoncement européen.
Bon Mais on explose le nombre de commentaires sur ce blog, non ? Je crois qu’il suffit d’émettre une critique un peu fondée pour que ça se déchaîne. Même quand Sasseur, la plus redoutable des critiques, est partie en week-end. Elle me fait (encore, excusez-moi, je n’ai fini ma lecture qu’aujourd’hui), pensez à Aymaro, avecson rictus éternel contre l’imbécillité du monde. Sans aucune empathie ni compassion. Quant à mes doigts, heureusement qu’ils ne passent pas leur temps au péché d’Onan. Ça m’évite d’être telle que Bouguereau.
Penser !!!
avecson rictus éternel contre l’imbécillité du monde
si j’étais pas complétement sourd bonne clopine celle là m’a crevé l’timpan..mais je te pardonne..c’est pour que meussieu courte te fesse haprés vépres..c’est pas tous les jours dimanche
où ‘le rêve américain’, pour faire simple, est le Graal pour une écrasante majorité de la jeunesse
bon..si le rêve américain c’est un double poulet frites havec un beubeul tea..ses reste à rénateau doivent pas êtes si jojo qu’il dirait dirfilou
Je crois qu’il suffit d’émettre une critique un peu fondée pour que ça se déchaîne
bonne clopine et son monde au balcon..c’est un peu mieux que les pseu à 3 troudbal à keupu
éco a à peu prés tout pompé..
Il avait de quoi faire, à domicile.
Incroyable
Celle là n’est pas de moi, Bouguereau, mais d’Eco. Il l’a met dans la bouche d’Adso pour décrire l’un des plus déplaisants peronnages de son roman. Que j’ai fini. En fait, je me demande qui j’étais quand je l’ai lu pour la première fois. Doit bien y avoir cinquante ans désormais. C’est ça qui est bien quand vous revenez de l’abîme. Vous êtes une autre….
Clopine
Ne connais pas Frédéric Lordon.
Sur les toponymes, on savait que l’Erika, son naufrage c’était Total puisque nous avons boycotté Total. Avant aussi, on le boycottait.
Aujourd’hui, Total participe à payer l’isolation des greniers en laine de verre ou bulles couvrantes (comment va-t-on s’en débarrasser ?).
Les changements prennent du temps et ne sont pas faciles à réaliser.
Commencer à trier sérieusement ses poubelles, c’est déjà un premier pas de responsabilisation de soi.
C’est ça qui est bien quand vous revenez de l’abîme. Vous êtes une autre…
j’ai eu peur qutu plaides ta causes pasque t’avais des trucs a treprocher..tfaçon haprés 50 piges y’a perscription bonne clopine
Commencer à trier sérieusement ses poubelles
c’est une hinvite fraternelle bonne clopine..l’abîme c’est trop fastoche
Rien ne va plus dans la boutique à Dame Clopine, notre narreuse Sasseur rhabillée en Charlotte Rinaldi sous les saillies d’un Bougreau onanisant. de quoi s’encastrer un chamoix. Schifano a toujours eu la prose et pause spumante, Fernandez est plus napolitain avec moins de bulles.
« Mort de ses vingt ans », disait-on chez les canoniers Schneider, dear etalli, pour comptabiliser les spleeneux excessifs.
Le Canada aussi recrute à grands tours de bras.
Vivre en Australie aujourd’hui ce n’est pas la joie.
Les grands espaces : dans le bush, nombre d’espèces sauvages. En bord de mer, les requins bouledogue.
Peut-être lâcher avec le capitalisme et regarder ailleurs.
En Algérie aussi dictature.
Au Chili, y a eu dictature avec Pinochet.
En Argentine pareil.
Au Venezuela.
Au Brésil aujourd’hui m, qu’est Bolso aro si ce n’est un dictateur ?
Le communisme a bon dos.
La réalité est que, lorsque tu es milliardaire, tu n’as qu’un impératif, ne pas partager, avec quiconque.
Et tu te retrouves seul, les poches plein de pèze.
Y aura toujours qqu’un pour s’intéresser à toi.
Gary ne dit pas ça « mort de ses vingt ans ». Il dit grosso modo « mort de la connerie ambiante ». Mais cela ne s’améliorant pas, alors ?
Le seul rictus que j’ai pu avoir, c’est quand on a appris que clopin allait partouzer dans boîte echangiste, où il a trouvé une autre clopine. On a ri, mais on a ri. En pensant à Victor Hugo, tous ces pseudos familiaux.
Y a jamais de prescription puisque le jour du grand départ on te présente la note.
Bonne soeur, à poil, à genoux, dans la flaque.
Pas la mienne.
Convaincue d’avoir raison sur toute la ligne.
Peut être qu’avec un oeil, cela lui ouvrira l’esprit ?
En tout cas, tu n’as plus les 180 degrés des mouches et des abeilles. Finies les facettes, prisme réduit.
Moij.n’ai jamais ri.
Comme quand je lis que Charoulet propose que homicide soit aussi pour les femmes. Alors que féminicide, cela dit bien ce que cela veut dire.
Et mœij. toutes les grandes choses que j’ai faites, cela a toujours été suite à de grosses emmerdes.
Sinon, je serais peut être à Honfleur a regarder les voiles sur le port.
Sassoeur, change ton naturel, il te revient au galop.
Clopine,
Comme cela hein ? je »ai pas l’ombre d’une preuve : ok n ne change jamais autrui, et soi c’est un énorme boulot.
Je crois bcp aux petites choses pour les grands changements, et le tri des poubelles, c’est un peu un dada depuis la lecture du Sauvage, j’avais vingt ans, j’en ai 65.
J’en ris encore de la sortie du confinement de clopin. C’était bien raconté.
Comme cela hein ? je n’ai pas l’ombre d’une preuve : on ne change jamais autrui, et soi c’est un énorme boulot.
P.S autrui, qu’il se démerde, cela ne nous regarde pas.
Les Russes volent les céréales ukrainiennes et les revendent : voilà ce qui se passe pour le blé.
https://www.lindependant.fr/2022/08/20/guerre-en-ukraine-apres-avoir-longtemps-nie-les-russes-avouent-enfin-exporter-des-milliers-de-tonnes-de-cereales-ukrainiennes-10497757.php
« Déjà mis en ligne, mais puisque repetitio mater studiorum est, à propos de la parfaite connerie du pompage : « On raconte que Giacometti était hospitalisé quand un ami lui montra la photo d’une sculpture étrusque qui venait de sortir de terre*. C’était L’ombre du soir, qui exerça immédiatement une grande fascination sur Giacometti (un témoin de la scène parla de fulguration), puis suscita son intérêt au point que, sorti de l’hôpital, il fit le voyage afin de l’étudier.
À propos de la fascination immédiate exercée sur Giacometti par cette sculpture, et de l’intérêt que successivement lui porta, j’aime rappeler qu’il était Grison, et que, selon des découvertes archéologiques, dans l’Antiquité les Étrusques et les Rétiques, partageaient le même lieu d’origine (une île grecque) et faisaient usage d’écritures très proches (recherches relatives aux relations entre Étrusques et Rétiques : université de Venise).
Il y a aussi une statuette rétique de facture plus grossière que L’ombre du soir, mais conçue selon les mêmes critères esthétiques et formels, et le même processus. Statuette sortie de terre dans le canton Grisons, il y a de là quelques années. Ce qui me semble intéressant dans cette histoire, c’est la relation établie par Giacometti avec L’ombre du soir tout en ignorant ces liens entre territoires et cultures depuis longtemps oubliés.
Au-delà de la fascination exercée par L’ombre du soir sur Giacometti, ce à quoi réellement je m’intéresse, c’est le fait qu’il ne pouvait qu’ignorer les liens ‘génétiques’ entre les territoires et les cultures étrusques et rétiques.
Cela dit, on peut se poser la question du plagiat seulement s’il n’y a aucune élaboration des matériaux, ce qui s’apparente au vol. Tandis que se poser la question dans un cas comme celui-ci trahit une approche plutôt superficielle des processus créatifs — une tirade s’imposerait, mais pas envie de dédier du temps à un argument que quiconque s’intéresse aux faits et aux pratiques des arts devrait maîtriser —. Toutefois, puisque la perception de ces faits et pratiques semble parasitée par des drôles de préjugés de provinciaux travaillés par le fait d’avoir perdu la virginité des femmes, voilà une béquille : vers la fin du moyen-âge l’étude de l’antique devint un passage obligé — Giotto, qui poursuivait l’évidence et l’immédiateté des attributs et des qualités des formes, lors de son séjour romain, tira expérience en ce sens de l’étude de quelques pièces archéologiques —. Presque, tous les artistes de la Renaissance travaillèrent sur l’antique — l’anecdote du faux antique sculpté par Michelangelo en début de carrière est connue —. Avec les premières Académies, on peut parler d’institutionnalisation de l’étude de l’antique — étude qui s’est prolongée dans le temps, et personne ne parle de plagiat pour les œuvres créées suite à ces études, car il y a élaboration des matériaux ; comme chez Giacometti, justement. Un ordinaire travail d’artiste, donc.
*Rectificatif.
Où avais-je la tête ? L’ombre du soir ne sortait pas de terre, mais de l’ombre.
En bref :
en 1737, L’ombre est recensée par Anton Francesco Gori dans Museum Etruscum, elle appartenait à Filippo Buonarroti, descendant de Michelangelo ;
1761, entre dans la collection du Musée de Volterra avec la donation Guarnacci ; puis L’ombre retombe dans l’ombre jusqu’au début du XXe (D’Annunzio en parle).
http://buonenotizie.corriere.it/2014/03/09/risolto-lenigma-dellombra-della-sera/ »
« Genèse d’un best-seller
Quelques hypothèses sur un prétendu ‘roman inédit’ de Louis-Ferdinand Céline[1]
par Giulia Mela et Pierluigi Pellini
1. Les raisons de la philologie ne font pas toujours bon ménage avec celles des maisons d’édition, des ayants droit, bref du commerce. Il était impératif de transformer en série de best-sellers les manuscrits céliniens, confisqués en 1944 dans l’appartement de l’écrivain à Montmartre, longtemps disparus et finalement conservés pendant quinze ans par Jean-Pierre Thibaudat, qui en a révélé l’existence en août 2021. L’ébauche d’un épisode du Voyage – même surprenante, et par endroits magnifique – ne faisait pas l’affaire ; il fallait bien un roman autonome et inédit (ou, mieux encore, plusieurs romans autonomes et inédits), afin que Gallimard puisse en épuiser en peu de jours les 80.000 exemplaires du premier tirage, et en écouler en deux mois près de 150.000 volumes.
C’est fait, désormais, avec Guerre[2] : François Gibault, qui signe l’Avant-propos, et Pascal Fouché, qui a édité assez hâtivement le texte (sans tenir compte des variantes, sans établir d’apparat critique, et sans même se servir de la transcription de Jean-Pierre Thibaudat)[3], n’hésitent pas à trancher : Guerre est un roman inédit et autonome, dont la rédaction se situe entre la publication de Voyage au bout de la nuit (1932) et celle de Mort à crédit (1936), plus précisément en 1934. Or, il est évident que la question du titre, celle de la datation et celle du statut même du texte (œuvre autonome, ou brouillon écarté du Voyage ?) ont partie liée avec la stratégie de son exploitation commerciale ; il est également évident que celle-ci pose de nombreuses questions d’ordre aussi bien éthique (et politique) que littéraire – des questions que nous n’aborderons pas ici[4].
C’est pourquoi il nous semble qu’une philologie du best-seller est urgente[5]. Malheureusement, très peu de personnes ont eu accès à l’ensemble des manuscrits retrouvés, ce qui rend toute conclusion quelque peu hasardeuse. Nous prenons le risque d’affirmer que l’hypothèse la plus vraisemblable, en l’état actuel des connaissances, est la suivante : les six séquences composant Guerre appartiennent à l’avant-texte de Voyage au bout de la nuit ; elles ont été écrites avant juillet 1931, probablement entre le printemps 1930 et le début de 1931, et sont restées à l’état de brouillon, de premier jet, car l’écrivain les a retranchées du plan définitif de son roman, sans doute à cause de leur nature scandaleuse (la pornographie y donne la main à une critique très violente de tout héroïsme militaire, de toute bienséance petite-bourgeoise). Selon les méthodes de la philologie et de l’édition scientifique « à l’allemande » (ou « à l’italienne »), ces pages trouveraient donc leur place, en annexe, dans une nouvelle édition du Voyage ; selon les méthodes de la critique génétique, elles seraient considérées comme une étape dans l’écriture du texte et trouveraient leur place dans l’édition complète du dossier génétique du Voyage. En aucun cas, elles ne pourraient faire l’objet d’une édition autonome.
Les indices appuyant cette hypothèse nous semblent solides ; nous ne saurions pourtant exclure que parmi les manuscrits encore inédits, auxquels nous n’avons pas accès, on puisse trouver de nouveaux documents contredisant nos conclusions. Si néanmoins nous prenons le risque de présenter notre hypothèse, c’est pour dénoncer le fait que les manuscrits d’un des plus grands écrivains du XXe siècle sont exploités à des fins purement commerciales avant l’établissement d’une édition critique ou génétique rigoureuse[6], et sans que la communauté des chercheurs puisse en prendre connaissance.(…) »
http://www.item.ens.fr/guerre
Il appert que J-N Schifano bénéficie encore d’une marge de progression pour la traduction de ce roman Le nom de la 🌹 .
Ou à proposer à d’autres.
Il doit bien y avoir un équivalent français pour cagnabaldi, en faux et usage de faux, de même que pour reliquiari en trafic de reliques, sans aller place de Grève, quand même.
(Le « commerce » ne permet pas tout, chacun étant supposé agir de « bonne foi » ; nul besoin de mettre en cause le capitalisme pour caractériser, le cas échéant, des agissements « déloyaux »)
Féminicide, j’ai depuis longtemps déjà établi que Charoulet possède beaucoup de dictionnaires monolingues. Bien à part l’usage du mot dans quelques romans écrits vers la première moitié du XXe siècle, on le trouve (référé au meurtre d’un femme) dans le droit anglais en 1848.
«… je me demande ce qu’un Renato dirait de tout cela… »
Rien, n’ai pas lu le livre en fr.
Vivre en Australie aujourd’hui ce n’est pas la joie.
—
Tout dépend où: Melbourne est une ville très cool, multiculturelle avec une forte composante gréco-italienne et asiatique, qui n’a pas d’équivalent ailleurs (Frisco dans les années 60-70?).
En Australie occidentale (2 de différence horaire avec Sydney), Perth et Margaret River sont de toute beauté, et tournés vers l’Asie du sud-est.
John Coetzee est très heureux à Adélaide. A 81 ans, il a encore parcouru des centaines de kilomètres à vélo en Occitanie cet été.
Les bibites ne sont pas pires que les petites frappes des quartiers. La vigilance préserve.
Le Canada, trop froid, trop proche de la violence étatsunienne.
Alors ça c’est pas banal. Le traducteur en french de ce roman le nom de la rose, aurait pu conserver cagnabaldi choisi par U. Eco, en l’état. Puisqu’il existait en français, déjà dans ce texte :
« Le vagabond ou l’histoire et le charactere de la malice & des fourberies de ceux qui courent le monde aux despens d’autruy. Auec plusieurs recits facetieux sur ce sujet pour deniaiser les simples. Ensemble l’entretien des bonnes compagnies »
creator: Rafaele Frianoro ( pseudo), 1648
https://archive.org/stream/bub_gb_rRgqkOcufW0C/bub_gb_rRgqkOcufW0C_djvu.txt
Sur ce, andiamo ;je me suis fort divertie avec cette rose reloaded.
renato, une petite recherche permet de constater que le terme ‘feminicide’, aurait été employé pour la première fois en 1801 dans un ouvrage de John Corry intitulé ‘A Satirical View of London at the Commencement of the Nineteenth Century’. Bien avant les féminicides dont Jack l’Eventreur ou Dorian Gray furent les auteurs.
Ne pas en demander trop aux monolingues psychorigides.
Oups! XXe > XIXe, pardon…
LE FIGARO. – D’où vient le terme d’uxoricide?
Margot GIACINTI. – Le terme vient du latin uxor, «épouse». C’est un terme très ancien puisqu’il remonte au droit romain. Sous Auguste, il opère comme un droit du mari à tuer l’épouse quand il y a suspicion d’adultère puisque le mari peut être excusé de ce crime. En fonction des époques, le sens et l’interprétation qu’on fait du terme «uxoricide» changent. En droit romain, l’épouse devait être prise en flagrant délit d’adultère dans la maison conjugale pour que l’époux ait le droit de la tuer. Il faut se rappeler que la femme est conçue comme faisant partie intégrante de la propriété maritale. L’adultère était donc perçu comme une violation du droit marital. Tuer la femme était ainsi une réponse au déshonneur qui avait été fait à l’époux.
A-t-il perduré?
Le terme existe entre la période antique et le XVIIIe siècle. On trouve ainsi des crimes qui vont être décrits comme uxoricides dans les archives criminelles de l’Ancien Régime. Cependant, un changement s’opère avec la Révolution française. Les révolutionnaires vont fonder la responsabilité pénale sur la raison et non sur une logique de passion, sous-jacente à l’uxoricide. Le terme d’uxoricide n’apparaît donc pas dans le premier Code pénal, en 1791 mais est discuté un crime de «conjugicide» pour l’élaboration du second Code Pénal de 1810.
https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/faut-il-parler-de-feminicide-ou-d-uxoricide-20190903
et LSP? quant aux dicos nous apprend:
« Le Larousse 2020 ne connaît toujours pas « féminicide »* (dont la première occurrence remonterait au XIXe siècle), alors que ce mot est entré au Robert en 2014.
Cela fait un « gap » de six ans. Reculer pour mieux sauter ? car il est plus que probable que féminicide entrera au Larousse. Pourquoi pas 2021 ? Où l’on voit que les deux dictionnaires ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde, le Robert étant réputé plus « à gauche », plus ouvert en tout cas.23 NOVEMBRE 2019
Uxoricide vs féminicide ? il est toujours question de femmes tuées mais ce sont deux cas un brin différents. On peut avoir affaire au meurt d’une femme ou à celui d’une épouse — dans le premier cas c’est un féminicide, dans le deuxième un uxoricide (il s’agit toujours d’une femme tuée, mais avec une différence pour ce qui est de l’état civil).
Des paroles et des femmes. Le « maricide » comme stratégie de survie
Sylvie Frigon
https://www.cairn.info/la-recherche-feministe-francophone–9782811102777-page-439.htm
C’est quand même fort de café : un état voyou et terroriste qui subit un attentâtes et accuse de terrorisme un autre état sans preuves ! ça doit être l’éducation communiste.
Toute personne qui soutient l’effort de guerre russe est une cible légitime. A la guerre comme à la guerre.
Il serait intéressant de savoir qui a frappé. Si cela vient de l’intérieur, ce qui signalerait l’existe d’une résistance russe clandestine, à la Rose blanche.
Time will tell.
En aucun cas, elles ne pourraient faire l’objet d’une édition autonome
Où sont les spécialistes de la petite musique célienne ? M. Fouché stipendié par le gars Limard, a t il pris bouche avec eux ou les a t il liquidés avec les méthodes de son illustre aïeul enterré à côté de Morand ? Mensch, ein Rätsel. « du bordeaux d’officier » pas un péquin du landerneau littéraire pour dire si ça sonne Céline. Langoncet, qui nous servez le même plat le jour du Seigneur, vous en pensez quelque chose ?
@Indépendamment des questions d’ordre éthique, littéraire (le style !), philologique … la notion d’œuvre au plan juridique n’implique-t-elle un travail “abouti” ?
« À la différence de Guerre, Londres est un ensemble cohérent en trois parties. Céline a corrigé et retravaillé la première partie (dix chapitres) les deux autres sont un tout premier jet. »
Thibaudat
Si c un tout premier jet et pas abouti, je ne vois pas la.difference avec Guerre.
qui nous servez et réservez.
Du coup, moij.fais un effort tenace pour ne pas sombrer dans l’obsession.
Pourtant, il y aurait de quoi.
et resservez
@Si c un tout premier jet et pas abouti, je ne vois pas la.difference avec Guerre
La cohérence de l’ensemble ?
@vous en pensez quelque chose ?
J’en pense que ces écrits posthumes sont une découverte exceptionnelle, qu’ils peuvent être publiés tels quels et rapidement, sous réserve de mener en parallèle le travail de fond qui s’impose pour les situer justement dans l’oeuvre de Céline, et d’informer le public de la nécessité de ce travail de recherche, s’agissant d’un des plus grands écrivains du XXème siècle (qu’on l’aime ou pas)
Je vais vous expliquer Renato pour vous déboucher quelque peu les escourdes :
« semble parasitée par des drôles de préjugés de provinciaux travaillés par le fait d’avoir perdu la virginité des femmes, voilà une béquille »
Ce crachat de venin, alors que je ne me sens pas concernée, fait que j’occulte toute le fin de votre démonstration au même titre que récemment j’ai loupé sciemment et Marcel conche et autre démonstration tellement le contexte était moche.
Sachez-le.
Vous exprimez quelque chose qui vous concerne.
J’ai déjà bcp compris de la viplence sunie et du désagrègement qui s’ensuivit mais stop.
G atteint mon quota.
Les poubelles cela se trie se composte se désagrège se réinvestit.
On peut arriver chacun à une grosse boîte d’allumettes par jour.
les esgourges
les esgourdes
Et m….e
de la violence subie etc.
La cohérence de l’ensemble ? > La cohérence de l’ensemble qui, en ce cas, ne résulterait pas d’une “fabrication éditoriale” ?
Si vous ne vous sentez pas concernée, rose, vous n’avez qu’à passer outre ; mais je maintiens mon propos. Regardez éventuellement quand le public a commencé à prétendre la pureté chez les artistes.
Cela dit, je ne suis pas vous, n’ai donc pas de problèmes relatifs à la sexualité des autres, donc je n’exprime pas quelque chose qui me concerne, simplement une observation. Par ailleurs le fait que vous ayez occulté ma ‘démonstration’ ce n’est vraiment quelque chose qui me contrarie… en d’autres mots, je m’en fous.
J’en pense
Of course dear Langoncet, mais Thibaudat, ptit baudet dirait Céline, a listé des reformulations de Fouché qui ne sont pas les siennes. Le public s’en fout dear Langoncet, fort occupé de la vitrification promise par le poutine, mais nous autres ici voulons de la bonne versification avant la grillade.
Dear Bloom, personne ne vous voit au pays de priscilla folle du désert, miscasting.
et le cas échéant au tribunal on pourra toujours demander au témoin à charge « do you recycle ? »
Dire qu’en fait de romans de Céline, il s’agit, pour celui publié, d’une compilation de textes disparates fabriquée par l’éditeur et, pour celui à paraître, d’un brouillon constitué aux deux tiers d’un premier jet (j’exagère à peine), c’est autre chose que de finasser sur deux trois mots biffés ici ou là, dirphilou ; non ?
Incidemment, si le public s’en foutait, ce ne serait pas une raison pour se foutre de lui
Ah non dear Langoncet, la petite musique est l’essentiel. un mot de travers et tout est fichu. « Un bordeaux d’officier »..doit titiller les lecteurs sérieux. Faut pas se faire refiler du toc, dear Langoncet. Le grand père Céline était prof de rhétorique
@un mot de travers et tout est fichu
Sur ce plan, dans laquelle de ces deux propositions se trouve la petit musique, dirphilou ?
Transcription de Fouché (celle publiée, rapportée par Thibaudat dans son article) : »« Du volé bien sûr, du bordeaux d’officier. Après je me suis dirigé vers l’orient d’où on était venu. »
Transcription de Thibaudat : « « Du volé bien sûr. Le bordeaux s’apprécie. Après je me suis dirigé vers l’endroit d’où on était venu. »
Tout s’éclaire, dans ces textes, Céline nous dit qu’il était en fait originaire d’orient, et qu’il avait pour ancêtres des Juifs de Bordeaux, comme les Gradis ou les Lameyrat. Il en est venu à se détester parce que la famille avait déchu et qu’il n’était pas même pas mort pour la France au champ d’honneur.
Pour un scoop, c’en est un, et un sacré.
« l’endroit », trop pauvre pour du Céline, « l’orient »..? Étonnant. du Bordeaux d’officier, pourquoi pas. Mandez-nous le manuscrit, dear Langoncet
« Je sais, je sais, j’ai l’habitude … C’est ma musique !
Je fais chier tout le monde.
(..) Chaque fois c’est le même pataquès. Ça vocifère et puis ça se calme. Ils aiment jamais ce qu’on leur présente. Ça leur fait mal !…Oh là youyouye !…ou c’est trop long !…et ça les ennuye !… Toujours quelque chose !…C’est jamais ça ! et puis tout d’un coup ils en raffolent !.. Allez-y voir ! »
https://pauledelblog.fr/2022/05/06/celine-perdu-et-retrouve/
C’est tout vu.
Définition : la vente forcée
Le fait de recevoir un bien ou un service sans en avoir émis le souhait constitue une vente forcée. Cette pratique commerciale déloyale est interdite : le vendeur qui commet une vente forcée est sanctionné en vertu des articles R635-2 du Code pénal et L122-3 du Code de la consommation.
Jean Langoncet dit: à
Dire qu’en fait de romans de Céline, il s’agit, pour celui publié, d’une compilation de textes disparates fabriquée par l’éditeur[…]
Excessif, comme d’habitude.
Thibaudat a expliqué les libertés prises par l’éditeur. Et Céline n’a pas été consulté.
Point.
Je passe outre Renato et n’ai pas plus de problème avec ma sexualité qu’avec celle des autres. Je suis quelqu’un qui observe de près le monde en évolution et tout ce que j’ai vu/croisé etc. ces derniers temps confirme mon sentiment/impression de déréliction ambiante.
Comme ici, d’ailleurs.
Je prends qq.distance salvatrice.
Moi aussi je m’en fous de la pureté ou pas des artistes, et du reste autant.
Je vois un mode de fonctionnement et celui-ci me dégoûte.
recevoir un bien ou un service sans en avoir émis le souhait constitue une vente forcée. Cette pratique commerciale déloyale est interdite :
Vous avez un poing levé et vous avez l’ongle, sa rognures du petit doigt. Et pertinemment, vous savez tout ce que vous pratiquez et qui est interdit.
Vautrez-vous dans votre bauge.
Sans moi.
sa rognure
À Palerme, et précédemment aux entours, un temps lointain, avait constaté le débordement scandaleux des poubelles.
Avait décidé ds un lieu idyllique de trier, contenir dans les containers. Me suis abstenue par excès de la tâche à accomplir.
Par réflexion équivalente à celle concernant la sexualité et autres sujets d’importance.
Plus tard, ai appris que c’était le domaine de la Camorra.
Et donc sujet brûlant et dangereux.
Étaler ses poubelles, c’est une méthode pour ne pas se laisser approcher. C’est se maintenir un cercle vertueux de protection drastique.
Que chacun ait ses méthodes qui lui appartiennent.
j’avais constaté
J’avais décidé
Je retiens de la guerre, le témoignage de Pavel Filatiev
« J’ai compris que je ne voulais pas participer à cette folie. Personne n’a besoin de cette guerre, surtout pas la Russie et ses citoyens », détaille-t-il. »
attentat à la voiture piégée en Russie : mais hélas, c’est la fille de Douguine qui est morte, et non son père, idéologue d’exrême-droite… « métastase » de la guerre en Ukraine, dit France Culture ? Si au moins cela signifiait une certaine résistance russe et populaire à Poutine, mais hélas… Mais hélas. Sera-ce simplement un prétexte pour renforcer la guerre ? Bon sang, ce que l’avenir est sombre, tout autour de nous !
La rosse, cachetons et bibine, dans son cantou. Une histoire lassante.
22 août 2022, 8h46
Ô la belle vie
« L’air de rien on n’est pas mal tout là haut »
Rushdie a mis le doigt sur une polémique dans le Coran, lorsqu’il a déterré le problème des versets sataniques. Ce sont des versets du Coran, qu’on peut lire encore aujourd’hui, et qui défendent le polythéisme. Incroyable mais vrai. Voici ce qu’en dit Wiki, et je l’ai vérifié sur mon propre Coran (que je lis chaque jour) :
« L’expression versets sataniques évoque les versets du Coran où Satan aurait fait dire à Mahomet des paroles empreintes de conciliation avec les idées polythéistes. Cet épisode concerne les versets 19 à 23 de la sourate 53, النَجْم An-Najm (L’étoile). Cet incident aurait eu lieu à La Mecque, huit ans avant l’hégire. L’épisode est « rapporté dans de nombreuses sources du commentaire islamique ». L’expression a été inventée par Sir William Muir dans les années 1850 et Salman Rushdie l’a retenue comme titre de son livre « Les Versets Sataniques », ces termes renvoyant explicitement aux versets de la sourate 53. »
On comprend que les musulmans ne soient pas contents d’être taxés de polythéistes, c’est-à-dire de païens. A noter qu’on retrouve cette accusation de polythéisme chez les musulmans envers les chrétiens quand les islamistes accusent les chrétiens d’être eux-mêmes polythéistes, à cause du dogme de la Sainte Trinité, trois personnes en une dans la Trinité d’une même substance. Bien sûr, il faut faire un peu de théologie, pour se rendre compte que cette accusation ne tient pas vraiment. Mais enfin… Donc, il y a dans le Coran la sourate 53 : les musulmans islamistes devraient d’abord balayer devant leur porte ! Et Salman Rushdie, quel à-propos !
Bien sûr, il faut faire un peu de théologie, pour se rendre compte que cette accusation ne tient pas vraiment. Mais enfin…
récemment keupu la langue de pute disoit justement le contraire..
L’assassinat du Roi Abdallah 1er de Jordanie en 1951
Une autre fatwa qui a conduit à un assassinat au sein de la mosquée troisième lieu saint de l’Islam sise à Jérusalem.
Marie Sasseur dit: à
La rosse, cachetons et bibine, dans son cantou. Une histoire lassante.
Hey : comme on est soi-même, on voit les autres. Y a de la place à Fresnes.
@ bloom, à mon cercle et à l’ rdl… Bonjour. Ci dessous, quelque bafouille sur « Cher connard », en attendant de prochains commentaires plus éclairés…
Virginie DESPENTES, Cher connard, Paris, Grasset, 2022.
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Y a-t-il le moindre espoir de bâtir une amitié durable entre deux êtres à l’ego surdimensionné, genre deux célèbres parisiens bobos quinquagénaires cabossés par une vie de merde soigneusement dissimulée à leurs publics respectifs ? C’est la matrice du nouveau roman de Virginie Despentes, situé en 2020, après le choc de la « révolution Metoo », (Trump, Veinstein et Polanski) et le début du confinement de la crise du covid19. Soit, deux personnages échangeant une correspondance électronique : Rebecca, célèbre actrice féministe sur le retour, et Oscar, écrivain en panne, commençant à douter de son succès. Cette correspondance est ponctuée par celle de Zoé, jeune féministe radicale hactiviste et influenceuse sur Instagram, en ex-agent littéraire d’Oscar, victime supposée de harcèlement sexuel. Comment ces trois personnages se débattent-ils dans la défense de leurs positions idéologiques par rapport aux mensonges que chacun d’entre eux entretient soigneusement avec sa trajectoire biographie ?… De fait, rien n’est à vrai dire tellement surprenant dans le portrait des deux femmes solidaires de ce roman, y compris de deux autres personnages secondaires, Corinne, la sœur lesbienne d’Oscar et Clémentine, son ado ingrate de fille. Quoique très différentes, elles restent stéréotypées et en rien différentes des filles composant l’univers habituel de Despentes. Mais un brin plus fragiles aussi, bien qu’apparemment toujours pleines de certitudes sur les bonnes raisons d’être ce qu’elles sont. Cela dit, qu’en est-il du personnage d’Oscar ? Est-il crédible, et le portrait qu’en peint la romancière, est-il juste ? En a-t-elle fait autre chose qu’une caricature facile à dégommer ? Eh bien, OUI. Voilà ce qui sauve ce roman et en fait tout l’intérêt, dans la suite de l’oeuvre de cette écrivaine majeure, je crois.
Ce type, au physique ingrat, s’est battu dans un milieu provoncial difficile pour se voir reconnaître et consacrer en tant qu’écrivain à Paris. Et il y a « réussi », au prix de pas mal de compromissions publiques (Despentes sait de quoi elle parle ! cf. une page savoureuse sur l’obtention des prix littéraires). Sa notoriété lui avait donc suffi jusqu’au jour où tout bascule et l’amener à douter de sa valeur. Passée la haine bloquante que lui renvoie Rebecca, sa vieille copine de jadis dans la correspondance qui s’enclenche progressivement entre eux, Oscar se justifie et se confie sur son besoin de sortir de sa zone de confort de l’alcoolisme et de la dope. Il commence à prendre conscience de la crasse de son attitude envers les femmes de son entourage professionnel, totalement aveuglé par la ‘normalité’ de sa célébrité. Il n’avait jamais eu conscience de les draguer, pris dans l’éducation banale du petit mâle blanc reproduisant sur sa fille qui le méprise le rôle d’un père absent croyant bien faire. Il s’ouvre progressivement les yeux sur un monde que personne ne lui jamais vraiment appris à voir. Cette découverte et prise de conscience serait plutôt banale et un brin screugneugneu si l’apport de ce dévoilement n’avait été activé par la capacité reconnue à Oscar d’ouvrir ses œillères à la terrible et obtuse Rébecca, jamais désarmée d’un argument pour le chambrer et l’enfoncer… Chacun de son côté, va donc s’encourager, en dépit des fâcheries, bouderies et trahisons, à se sortir de leur condition de camés invétérés… Et ce, à l’aide d’une assoce de Narcotiques anonymes, leur révélant un monde riche de paumés qu’ils n’auraient jamais vocation à connaître, semblables et égaux, à l’image de l’indignité respective de chaque être humain à la dérive.
Et voilà bien pmp, la nouveauté et la réussite de ce roman. Le monde noir, violent et sordide de Despentes, (après celui du bon Vernon Subutex), augurerait-il de la possibilité d’une île ?… d’une trêve ?… dans l’inlassable et désespérante guerre des sexes actuelle que nul.le n’a mieux réussi à dépeindre que Despentes ? Ce miracle d’une amitié naissante entre deux insupportables est-il tout simplement imaginable ?…
N’allons point rêver, hein !… Mais accordons-lui au moins quelque chose de nouveau et de précieux, qui s’adresse explicitement à nous autres, pauvres mecs voués à toujours ressembler à Oscar Jayack… Le répit d’un petit réconfort.
Merci pour avoir enfin tendu une main à l’ennemi.e de toujours en nous autres, et cherché à lui lancer une bouée de secours. Assurément, ce n’est pas rien.
Bàv, (22.8.22_9.44)
Augustin Trapenard a fait son coming out avant la rentrée littéraire.
Dit en passant.
Thibaudat a expliqué les libertés prises par l’éditeur. Et Céline n’a pas été consulté.
Point.
rose décrète..bonne clopine chie dans son string..et térezoune découvre que la loi c’est pas elle
L’avenir est sombre. L’été l’a été aussi.
Mais toujours les mêmes s’en foutent plein les poches. Se cooptent, s’attribuent/ se partagent les meilleurs postes, etc. .
Ce n’est pas difficile pour tout le monde.
Ne croyons pas.
Je décrété qu’il n’y a pas de quoi en chier une pendule, du matin jusques au soir.
Question : pourquoi les arabes de Palestine ne se tournent pas vers la Jordanie dont le territoire a été donné par les britanniques suite à leur soutien durant la guerre en 1916 ?
La guerre nourrit ceux qui ne sont pas au front.
Le partage de territoire nourrit ceux qui se l’annexent à leur seul profit.
toutafé..l’officier apprécie mieux..a plus de goût..mérite davantage que la troupe !..jme dmande si hon dvrait pas fusyer langoncet pour l’exempe
La guerre nourrit ceux qui ne sont pas au front.
rosy profite à fond de son double poulet frite..bonne clopine moins
Une femme a la tête de la grande librairie ?
au hasard
« Élisabeth Quin, née le 23 mars 1963 à Paris, est une journaliste et écrivaine française. Elle est l’autrice de plusieurs livres et collabore régulièrement à la presse écrite. »
Et Augustin à Soligny de la Trappe ?
Changer la donne, pour que les choses changent.
Et trier ses poubelles.
Le triple poulet-frites, je vous le laisse bouguereau, avec ketchup.
tweet christique:
A real cyborg using microchip implants in daily life. No law exists to regulate this.
#hybridation #Rfid #IOT
ils l’ont fait!
par ochvitz kabloom attend céline ce cadav maléduqué pour un complet hiroshima sauce teriyaki dans le couloir
sur le tweet christique ;on ajoutera à ceci est mon corps ceci est mon pognon
La rosse, cachetons et bibine, voit tout de sa bauge. Lassant.
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Ô la belle vie
On est bien mieux tout la haut
Barcella, les châteaux de l’ego
sur « HOC EST ENIM CORPUS MEUM »
http://www.psychasoc.com/Textes/Hoc-est-enim-corpus-meum
J’en pense que ces écrits posthumes sont une découverte exceptionnelle, qu’ils peuvent être publiés tels quels et rapidement
faut des préliminaires sacrénom qu’elle dirait bonne clopine
-Docteur, c’est un femme infâme. Je connais maintenant la raison de tous mes efforts pour fuir mon identité, la cause de toutes mes angoisses et pipis de peur, de ma culpabilité et de mon refus de l’hérédité. Je suis juif, docteur, d’où haine de soi-même et racisme à son propre égard. D’où, noeud sur noeud, invention en chaîne d’identités qui n’ont pas donné le Christ au monde et ne risquent donc pas la persécution et la rancœur haineuse des chrétiens qui ne nous pardonnent pas de leur avoir collé sur le dos le Jésus avec toutes ses exigences, une morale, une dignité, une générosité, une fraternité et les servitudes que cela leur impose. Ce n’est pas parce que je me suis branlé, c’est parce que je suis juif !
Pseudo, Émile Ajar, au Mercure de France
c’est les angliches qu’hont hinventé lféminicide..une civilisation dun ote léveul qu’il dit lrénateau
n de soi-même pour haine de soi-même
Et ne sur ne transcris pour noeud sur noeud
Et un femme pour infâme,
L’enregistreur vocal et ses propositions.
Augustin au monastère, bien vu, rose !
ils l’ont fait!
ne dites pas « ils »..dites les « autres »
Je ne vais pas recopier le bouquin !
Pourtant !
« C’est vrai, pensais-je. Et si j’essayais l’espoir ? Non, je refuse de verser dans la banalité. Ça fait peuple. »
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