de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Jean-Jacques Sempé

Pour saluer Jean-Jacques Sempé

L’historien qui fera un jour l’autopsie de la France dans la seconde partie du XXème siècle n’aura rien compris au film s’il néglige l’œuvre de Jean-Jacques Sempé (Pessac, 1932), « le » grand dessinateur d’humour de son époque qui vient de nous quitter à la veille de ses 90 ans. Un grand artiste qui se faisait passer pour un petit artisan. Les documents, les témoignages, les archives, c’est bien mais ce n’est rien sans ce supplément d’âme, cette rumeur d’un pays, cet air du temps qui constituent ses albums de dessins. Il y en a des milliers car il n’a jamais cessé de dessiner. Tous forment un ensemble d’une rare cohérence tant dans le trait que dans l’esprit.

Après Un peu de Paris (Gallimard, 2001), Jean-Jacques Sempé avait récidivé avec Un peu de la France (2005 Gallimard). N’eut été le soupçon d’emphase gaullienne, on dirait volontiers que gît dans ces grandes pages une certaine idée de la France. Pas de texte, pas de légende. Que des dessins d’un homme qui se veut juste dessinateur humoriste de bonne humeur et non poète du bitume, ethnologue urbain, moraliste des petites gens ou sociologue du dimanche comme ses admirateurs l’en accablent.

Un peu de la France n’est pas un reflet de la France des gens de peu. Juste une esquisse de la France ordinaire à travers des gens qui ne le sont pas, du moins pas dans l’acception péjorative du terme. La France de Sempé a toujours le sourire même quand il lui arrive de froncer les sourcils. Elle fleure bon un savoir-vivre qui n’est hélas que rarement de saison. Fanfares municipales, vélos sans prétention et bistros à nappes vichy. D’une page à l’autre, on reprend volontiers un peu de la France. On y boit du vin, on se salue encore dans la rue en soulevant le chapeau, on écosse les petits pois sous l’oeil de la Sainte-Vierge à l’église.

Tout est dans le détail chez ce miniaturiste de génie, dans son grand art du décalage entre le dessin et la légende, dans la disproportion entre la hauteur vertigineuse des immeubles et le minuscule des bonshommes qui circulent entre eux. Pas dans l’anecdote aux effets appuyés, mais dans la fossette, le petit doigt levé ou le haussement d’épaules. On songe à ces mots de Jacques Perret : « On ne va pas cesser d’aimer la France au motif qu’elle a cessé d’être aimable ». Le genre de livre qui réconcilie votre France intérieure avec la France ambiante. Alors la colère s’estompe pour laisser la place à une bouffée de bonheur nostalgique accompagnée d’un délicieux sens de l’humour à base de litote et de troisième degré. L’antidote rêvé par gros temps de vulgarité, de cynisme et de dérision. Et tant pis si la délicatesse n’est plus de saison, on pourra toujours se réfugier dans ses albums pour en ressentir la bise.

    Au fond, il faudrait s’interdire de commenter un album de Sempé, ce qui ne serait pas pour lui déplaire. Par un mouvement des sourcils conjugué avec un sourire complice à la commissure des lèvres et un léger mouvement de la main mais qui en dirait long, il suffirait d’encourager l’humanité à se le procurer toutes affaires cessantes, pour son édification personnelle et donc notre bonheur à tous. Sans commentaire, voilà ce qu’il y à dire. Sauf que toutes ces mimiques passent mal même avec le numérique. Sachez donc tout de même que Sentiments distingués (Denoël, 2007) contient 80 dessins dont cinq sont en couleurs, qu’ils ont paru dans Paris-Match et The New Yorker (il a signé plus 70 de ses couvertures), et que, comme d’habitude, il n’y a pas de thème les unifiant. Chacun mène sa vie selon son humeur bien que cette fois, un certain nombre d’entre eux moquent les travers, us et coutumes du petit monde de l’édition, ainsi que les ridicules de l’art contemporain, la comédie sociale qui se déploie dans les vernissages ; quelques uns, particulièrement savoureux, font également un gentil sort au monde enchanté de la psychanalyse.

Là comme ailleurs, le maître du dessin d’humour se joue du rapport de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, avec ses minuscules personnages perdus dans d’immenses décors. Sinon, il s’agit encore et toujours, et on n’est pas près de s’en lasser, de la solitude de l’homme dans la ville, des choses de la vie, de nous mais tout y est dit par le miniaturiste avec un sens de la litote, une ironie sur le monde et une tendresse pour les défauts de nos contemporains. Au théâtre, lorsqu’il assiste à une mise en scène dite moderne, il est du genre à se demander par moments s’il s’agit d’une relecture de la pièce ou d’une intervention des intermittents du spectacle. Jean-Jacques Sempé est un homme d’une rectitude, d’une fidélité, d’une attention aux autres, d’une courtoisie, d’un savoir-vivre d’un autre âge. Il a toujours placé au plus haut Chaval et Steinberg. Chacun de ses albums nous prouve d’année en année qu’il est des leurs.

Sous sa plume ses personnages de petits bourgeois soulèvent leur chapeau en croisant une dame. Les gens y portent des prénoms à la Sempé : Raoul, Roger, Denise, Marceline. Rien de ce qui est français ne lui est étranger. Il ne quitte son coin de ciel que pour se rendre sur la rive droite ou alors à New York, ville debout comme la vit Bardamu, prise dans le tourbillon jaune de ses taxis. Ne lui dites pas qu’il est un poète du bitume, un sociologue du crayon, un moraliste du papier Canson et autres formules qui lui collent à la peau et le hérissent. Il fait du dessin d’humour, point. Ses modèles : Chaval et Saul Steinberg. Il fut leur ami, encore qu’il utilise avec précaution une qualité aussi galvaudée dans un monde où n’importe qui se dit l’ami de n’importe qui aussitôt après l’avoir rencontré. Jean-Jacques Sempé ne se paie pas de mots. Ca commence à se savoir d’un album l’autre. Sempé à New York (entretien avec Marc Lecarpentier, Denoël/ Martine Gossieaux, 2009), ça devait arriver depuis le temps qu’il fait l’aller-retour. Oh, pas trop souvent. Juste ce qu’il faut pour se poser à la rédaction du New Yorker ou dans les clubs de jazz.

Du premier il est l’un des piliers historiques, recordman de couvertures depuis 1978 (l’album en reproduit 101) ; des seconds, il est inconditionnel, le jazz des grands ensembles (Count Basie) des grands pianistes (Duke Ellington) et des grandes voix (Ella Fitzgerald) étant la seule religion dont il ne soit jamais dépris au cours du demi-siècle écoulé ; il ne leur doit pas seulement ses plus grandes émotions et les arrangements de sa propre mélancolie, mais l’essentiel de son lexique lorsqu’il déambule dans New York : son anglais est essentiellement composé des paroles et des titres de morceaux du Duke. Ce qui, à la réflexion, ouvre des horizons illimités. Surtout lorsqu’un miniaturiste se retrouve confronté dans une ville verticale aux immeubles interminables. Après Un peu de Paris, il signe là son « Un peu de New York ». Il y a deux femmes derrière cet album. Françoise Mouly, à la ville Mme Art Spiegelman, directrice artistique du New Yorker, l’hebdomadaire culturel devant la fidélité de Sempé à leur complicité ; là-bas, il est de la famille alors que dans les journaux et magazines français, un dessinateur est le plus souvent un personnage à part, marginal et rarement intégré. Et sa femme Martine Gossieaux, qui dirige la galerie du même nom à Paris ; outre son propre album dans lequel elle exposait La passion du dessin d’humour (Buchet-Chastel/ Martine Gossieaux), elle a été le maître d’oeuvre de ce Sempé à New York composé avec empathie, doigté et finesse. Des dessins aussi colorés que cette ville mythifiée depuis son adolescence bordelaise. Des dessins qui font sourire et réfléchir, plutôt que rire.

Sur la couverture, le cycliste assez fou pour se lancer sur le pont de Brooklyn, c’est Sempé sur le petit vélo de son ami Edward Koren, le dessinateur qui lui prête également la moitié de son bureau au New Yorker. A propos, si vous vous demandez comment on s’y prend pour collaborer au prestigieux magazine des intellos new yorkais lorsqu’on tâte du crayon, c’est simple : « Pour qu’un dessin devienne une couverture du New Yorker, il faut que le  New Yorker le reproduise et en fasse sa couverture » fut-il répondu un jour à Sempé qui s’était aventuré à demander à la direction comment il fallait s’y prendre. L’explication lui a paru tellement lumineuse qu’il s’en est contenté. Depuis trente ans, il leur envoie donc des dessins d’ambiance, avec ou sans gag à l’intérieur, et il attend l’imprimatur qui, une fois le dessin accordé spécialement au format du magazine, en fera ce qu’on appelle, avec les yeux qui roulent, partout dans le monde artistique, une couverture du New Yorker. Autant dire un état d’esprit. Ou une sensibilité, selon la couleur des travaux et des jours. Une fois secoué le shaker de son art poétique (élégance, litote, humour, ellipse, tendresse, nostalgie, ironie), on y retrouve ce qui anime toute l’oeuvre de Sempé : la quête de la légèreté. Ne cherchez pas pourquoi, n’essayez même pas comment, oubliez le pourquoi du comment. On ne saura jamais et c’est tant mieux. Sachez juste qu’une certaine sagesse est au bout. Mais pour y parvenir, il lui a fallu gomme ce petit miracle : faire oublier au lecteur fasciné par sa légèreté l’énorme quantité d’efforts et de travail qu’il lui a fallu pour imaginer tout ça et le restituer par la magie du crayon.

Pendant un certain nombre d’années, j’ai eu le privilège de profiter de son amitié au cours d’innnombrables promenades, raccompagnades chez l’un ou chez l’autre, déjeuners, diners, parties d’échecs, voyages en France et à l’étranger, téléphonages… Ma dette vis à vis de son oeuvre  est infinie car elle avait le don de réenchanter le monde. Je l’ai beaucoup aimé, lui autant qu’elle. Et puis la vie… J’ignore quelles musiques seront jouées à ses obsèques, si toutefois, mais elles comptaient tellement pour lui que je ne l’imagine pas se retirer du monde terrestre sans elles. Ce que je n’oublie pas tant il me l’a dit, c’est qu’il chérissait en secret une chanson qui avait le don de le mettre en joie chaque matin et qu’il aurait voulu faire partager à toutes les aubes aux auditeurs des radios afin qu’ils partent d’un bon pied.

… Sans amour/ Sans souci/ Sans problème… Hum la belle vie/ On est seul/ On est libre/ Et on s’aime… ».

 La chanson de Sacha Distel charrie une insouciance qui rend doucement nostalgique. Et en anglais The Good Life par l’autre crooner Tony Bennett, cela fait encore plus d’effet. L’un ou l’autre, on les entend encore en feuilletant Saint-Tropez forever (Editions Martine Gossieaux, 2010), le dernier album de Sempé. Faut-il que le bonhomme ait du génie (entendez par là un improbable mélange de grâce, de légèreté, de charme au service non d’une vision mais d’un sentiment de son petit monde) pour qu’il réussisse à nous attendrir sur l’un des plus beaux coins du sud que l’époque a réussi (ou plutôt : est parvenue, cela convient mieux) à enlaidir, vulgariser, obscéniser au-delà du nommable. BB, les yachts, les plages, le fric, l’exhibition, l’horreur touristique…

En 1964, lorsqu’il s’est mis à fréquenter, le dessinateur d’humour fut d’abord fasciné par la végétation. Puis vinrent les copains, François de l’Esquinade, Françoise Sagan et toute la bande de fêtards, qu’il suivait avec une naïveté rehaussée par un regard distancié, ironique mais jamais cruel, sur cette comédie humaine. Et pour cause : on ne crache pas sur une société quand on en est un peu, fût-ce avec un pas de côté, en pantalon blanc et chemise Lacoste. Dans un entretien accordé à Marc Lecarpentier et publié en liminaire de l’album, il juge avec le recul que le mélange entre les commerçants locaux et les vacanciers était somme toute « bien sympathique » et même « bon enfant ».

Qu’il croisât Frank Sinatra ou François Mauriac (mais oui !) à la terrasse de Sénéquier où tout le monde portait déjà les mêmes lunettes (et là, son mordant est si proche de celui de son ami Chaval), il jouait le rôle du type assez gauche, plutôt maladroit, à qui l’on pardonne d’être ce qu’il est car les artistes, n’est-ce pas. Il n’était pas comme les autres. Sagan l’avait remarqué qui ne comprenait pas ses longues absences lorsque tout le monde se languissait sur la plage du Club 55 : « Pas possible ! Tu travailles !.. ». Heureusement pour nous, il passait son temps sur sa planche à dessin à croquer, d’un trait un peu plus appuyé qu’aujourd’hui, le bien-être plutôt que le bonheur. Près de cinquante ans ont passé et c’est toujours drôle et émouvant, dans son Saint-Tropez de 1964 comme dans sa douce France éternelle ou dans son New York à lui. Quelque chose comme une vérité de l’ambiance, ou de l’atmosphère. Mais à la seule pensée de Sacha Distel, de son insouciance, de sa gentillesse, de son éclat, de son énergie vitale, Sempé sombre dans la mélancolie ; et s’il arrive que la TSF diffuse Oh la belle vie…, impérissable opus de deux minutes à peine, les larmes lui viennent.

«.. On est triste/ On s’enlace/ Et l’on traîne/ Alors pense que moi je t’aime/ Et quand tu auras compris/  Réveille-toi/ Je serai là/ Pour toi… »

Au fond, Sacha Distel, c’est tout ce qu’il y a à sauver de Saint-Tropez avec les dessins de Sempé, et c’est déjà beaucoup. Voilà un dessinateur d’humour qui travaille avec ses méninges : tout pour l’imagination, rien pour l’observation. Un rêveur éveillé qui n’est pas près de se coucher. Travailleur comme ce n’est pas permis, à la veille de livrer sa feuille hebdomadaire à Match ou au New Yorker, il est angoissé comme au premier jour. La peur panique de ne pas y arriver. Alors il s’accoude, pose son front sur sa paume et il attend que cela vienne : une heure, un jour, une semaine… La technique (plume, encre de Chine, aquarelle, mine de plomb, crayons de couleurs et basta) n’est pas le problème, mais l’idée. La bonne. Celle qui fait dire à un rédacteur en chef isolant un dessin parmi plusieurs : « Ca, c’est un grand ! ».  Alors, même quand il pleut à l’intérieur de Sempé, tout devient luxe, calme et volupté.

L’humour lui sert à se tirer d’embarras tout en demeurant assez lucide pour savoir que cela ne le tirera pas d’affaire. Nostalgique des autobus à plate-forme où il faisait bon s’enrhumer, il prend son temps, comme on savait le faire autrefois ; est-ce sa faute si le temps le prend mal ? Quand il était petit, il rêvait de devenir pianiste dans le grand orchestre de Duke Ellington, c’est tout. Les choses se sont passées autrement. Après sa France et son Amérique, cela donne aujourd’hui Un peu de Paris et d’ailleurs (290 pages, 35 euros, éditions Martine Gossieaux), recueil un peu fourre-tout de dessins déjà publiés dans des journaux ou des albums depuis 1955. Marc Lecarpentier y a mis un peu d’ordre dans ses souvenirs. Sempé s’exprime posément et dans un français si correct, n’hésitant pas à user d’expressions telles que « les petites femmes de Paris », tant et si bien que certains se demandent s’il ne s’agit pas d’une langue étrangère. L’adolescence à Bordeaux, les débuts à Sud-Ouest, l’amitié de Bosc, la naissance du Petit Nicolas en 1956 dans les colonnes belges de Moustique, la collaboration avec Paris-Match et avec L’Express…. Chaval fut le premier à lui ouvrir les portes du New Yorker sans même quitter Bordeaux : alors que Sempé démarrait dans le métier, il lui a juste dit : « Vous devriez regarder ce que font ces gens ». Il regarda. Cinquante ans après, son éblouissement est intact. A un détail près : il est désormais du New Yorker ; il est même l’un des rares dessinateurs à avoir réalisé plus de cent couvertures pour l’hebdomadaire.

Puisque ses dessins sont une forme d’écriture, ils se lisent. Tout pour le détail qui change tout et rend extraordinaire le plus banal des bonshommes. Il est vain de tenter de les décrire. Tout de même, parfois, on n’y résiste pas, d’autant que quelques uns ont la délicatesse de se laisser faire. Ils sont proprement irrésistibles. Celui-ci par exemple : un homme et une femme assis à la pointe d’un ponton, contemplant une coucher de soleil sur une haie de yachts dans un petit port de la Côté d’Azur, et lui : « C’est si beau que, dans ces moments-là, un seul mot peut venir à l’esprit : pognon… ». Pas « argent » ou « fric » ou autre, non : pognon, ce qui change tout. Ou encore celui-là : un couple de touristes qui a arrêté sa voiture sur le bas-côté d’une route américaine, qui contemple un immense paysage désertique planté de deux ou trois bicoques très éloignées les uns des autres, et qui commente : « On comprend qu’ils aient le sens de la famille… ».

L’art est dans la suggestion, non dans la monstration, et encore moins dans la démonstration, avec toujours l’infini petit au sein de l’infiniment grand dans l’esprit décalé du pas de côté. Sempé est un grand créateur qui ne regarde pas de haut ses minuscules personnages ; il leur est fraternel. Souvent ses dessins nous expliquent ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. Reconnaissance éternelle. Car il y a sous son coup de crayon une grâce, un supplément d’âme qui touchent, font sourire ou rire et émeuvent sans que l’on soit jamais capable de dire pourquoi -et encore moins de l’écrire. Il admire celui qui a formulé cette pensée qu’il juge géniale : « L’homme est un animal inconsolable et gai ». Lui fait avec les deux. Qui a bien pu écrire cela ? Cela fait penser à du Vialatte, d’autant que celui-ci a écrit naguère de belles choses sur Sempé, du Vialatte pour sa définition de l’’homme : « Animal à chapeau mou qui attend l’autobus 83 au coin de la rue de la Glacière ». A moins que ne soit le 32, qui sait, on tachera d’oublier de vérifier. En chemin, Sempé nous livre sa conception de la mélancolie :

« C’est la conscience profonde que nous ne sommes que de braves petits êtres en quête d’autre chose, mais qu’on ne saura jamais quoi. Et quand on le saura, ce sera grave. »

Jean-Jacques Sempé vit dans un état mélancolique oscillant en permanence entre le grave et le léger. Seul peut nous le faire percevoir un coin de son jardin secret, mais qui est absent de cet album. Ce n’est ni un dessin, ni un livre, ni un film, ni un tableau, ni une photo. Juste un morceau de musique qui n’est pourtant pas de ses chers et admirés Ella et Duke. Alors oui, Oh la belle vie ! , les larmes lui montent et il pleure. N’essayez surtout pas de savoir comment cent vingt secondes de pur bonheur peuvent aider à être un peu mieux malheureux car une explication gâcherait tout. La voix de Sacha Distel pour ces paroles-là le ramène à l’âge d’or de Saint-Tropez, une certaine insouciance et une vraie légèreté. Ecoutez tout en regardant ses dessins et vous comprendrez alors pourquoi cela va de soi. Belle ou pas, la vie, avec davantage de silence que de paroles, est le sujet de cette œuvre. La vie, tout simplement.

(Dessins de Jean-Jacques Sempé, copyright galerie Martine Gossieaux ; « Partie d’échecs avec Passou au jardin du Luxembourg » photo France 3/Ina)

Cette entrée a été publiée dans arts, vie littéraire.

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commentaires

1 509 Réponses pour Pour saluer Jean-Jacques Sempé

rose dit: à

P.S ; Pseudo n’est pas un roman d’Émile Ajar.

C’est une masturbation intellectuelle. (Pas seulement). Jouissive pour celui qui la pratique.
Les autres (je) assistent (e): totalement impuissants(0).

rose dit: à

« avec toutes ses exigences, une morale, une dignité, une générosité, une fraternité et les servitudes »

C bcp quand même ce que les juifs nous ont collé sur le dos, non ?
C énorme mais on assume.

renato dit: à

« la notion d’œuvre au plan juridique n’implique-t-elle un travail “abouti” ? »

Pas nécessairement, la Pietà Bandini par exemple, laissée inachevée à cause d’un défaut du bloc, tient bien la route et personne ne songe à la déclasser ; de même la Rondanini.

https://duomo.firenze.it/getImage.php?id=1668&w=1080&h=720&c=0&co=1&f=0&t=0&.jpg

En littérature, pour ne faire qu’un exemple, La connaissance de la douleur a été publié bien qu’inachevé.

Par ailleurs, bien à part les formes pré-faites dans lesquelles on peut verser des contenu (le sonnet ou la forme sonate, p. ex.), solement l’auteur peut décider quand le travail est fini.

et alii dit: à

rose,la spécialiste des abréviations:
Dans un sketch, l’humoriste Blanche Gardin explique que Pas de souci ! serait l’expression d’un « cocktail parano-mégalo ». Les personnes employant l’expression auraient selon elle « la sensibilité affective d’un nourrisson de 6 mois ». On retrouve le même reproche sous la plume d’autres critiques. L’hypothèse sous-jacente ? Quand on dit Pas de souci !, on suggérerait qu’on aurait pu prendre ombrage de l’intention exprimée, et que dans ce cas, on aurait demandé à l’autre d’y renoncer. Cette formule serait donc très égocentrique.
https://theconversation.com/pas-de-souci-retour-sur-une-expression-mal-aimee-164361?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2021%20aot%202022%20-%202380223760&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2021%20aot%202022%20-%202380223760+CID_9c486c6db5a5462c577c7763bdbc737f&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Pas%20de%20souci%20%20%20retour%20sur%20une%20expression%20mal-aime

Clopine dit: à

Rose, voici le lien où vous pouvez entendre la provocation de Lordon sur les déchets :

https://www.youtube.com/watch?v=l-yHD8hwukc&t=2880s

Si vous ne voulez pas tout vous taper (ça dure deux heures, moi ça m’intéresse plus que fortement, mais bon, je comprends que cela puisse tant irriter les oreilles qu’il vaut mieux se les boucher), vous pouvez aller directement à 43:25 du début jusqu’à 48:15. Mais évidemment, vous risquez alors de ne pas tout-à-fait comprendre la logique de Lordon, qui considère qu’en triant nos déchets nous faisons le jeu du capitalisme (le capitalisme étant la structure économique qui engendre l’écocide que nous vivons, puisqu’il suppose une croissance infinie alors que notre monde est fini), puisque nous ne faisons rien d’autre que d’augmenter les profits de Veolia etc. Bien entendu, c’est provocateur, voire même un brin réducteur (car le monde rêvé par Lordon repose pour une grande part sur le sentiment de citoyenneté des gens, or ce sentiment n’est pas inné, et des comportements comme le tri des déchets permettent de faire éclore cette citoyenneté qui devrait nous amener à rejeter dare-dare le capitalisme…) Bref. Au moins, c’est un pavé dans la mare aux grenouilles ! Bien à vous

Bloom dit: à

Et Salman Rushdie, quel à-propos !

Rushdie est avant tout un conteur, qui ne jure que par quelques textes fondateurs de son imagination créatrice: Les Mille et une nuits (aussi persanes & indiennes qu’arabes), le Quichote et le Tristam Shandy de Sterne, ‘the ultimate shaggy dog story’. Viennent ensuite s’agréger les premiers films parlants indiens (les Bombay talkies) et la foisonnante matière que constitue l’histoire de la pennisule indienne dans ses multiples traditions. Quel autre écrivain a consacré un roman à la communauté juive de Cochin (The Moor’s Last Sigh)? Aucun à ma connaissance.

Cela a été dit & redit, ‘Les Versets sataniques’ sont avant tout un livre sur les heurs et malheurs du multiculturalisme britannique,les difficultés d’intégration rencontrées par les immigrants issus du Nouveau Commonwealth (anciennes colonies d’Asie & d’Afrique). C’est un livre plein d’humour et d’irréverence, où
seul un chapitre est consacré aux Versets, Mahound (Mahomet), le deuxième, et ce sous la forme d’une vision rêvée par l’un des deux protagonistes, Gibreel (Gabriel) Farishta (l’ange).
Ce roman se serait intitulé « Gibreel’s Dream » qu’il n’aurait pas attiré l’attention de ceux qui ne l’ont jamais lu et ne le liront jamais (on a assez glosé sur le primat de l’instrumentalisation politique qui en a été faite).

On ne répétera jamais assez que Rushdie est un écrivain majeur qui a profondément influencé la culture britannique depuis la publication des Enfants de minuit en 1981, véritable séisme qui parcourut toute la société et propulsa son auteur au-devant de la scène littéraire et médiatique (sur un mode mineur, Welbeck serait un peu son équivalent ici).
Rien d’étonnant donc, à ce que Rushdie fasse partie des ‘nouveaux Elisabéthains’, ces 60 personnalités de premier plan qui ont marqué le long règne de la reine actuelle, et auxquelles la BBC a consacré une série mémorable en 2012 (George Best, Bowie, Lennon & McCartney,Thatcher Hockney, Bacon, Hitchcock, Diana, etc.).
Ci-dessous l’excellent portrait que dresse de lui James Naughtie, à écouter encore plus attentivement depuis l’attentat.

https://www.bbc.co.uk/programmes/b01m0h65

Janssen J-J dit: à

moi, j’aime bien Fred Lordon qui énonce des évidences même pas provocatrices à mes yeux… Mais quand on connaît une birn la vie réelle de ce collège apparemment jamais éprouvé par le doute, on est un brin comme chez Despentes : c’est un tout autre autre gars malheureux et désemparé depuis la mort de Bourdieu, dont les enfants doivent apprendre à leur père à trier ses propres merdes. Car ils ne supportent pas vraiment de les voir se répandre autour d’eux, s’ils ne lui contestent pas ses options idéologiques radicales sur le papier. C’est qu’il leur faut bien vivre par tous les moyens utile de la propagande néo capitaliste, et donc, pas forcément sur l’ile déserte de la décroissance heureuse sans aucune connexion smartphonesque liée aux satellites d’égonmusk ou autres gafam de charmante compagnie.
Bien à Fred, – et croyez bien que je ne veux point vous accabler, CT, en ce triste lundi matin.
« C’est compliqué, et y’a du souci »… « acab », comme ils disent, noss d’jeunes. Voilàj.
(

Damien dit: à

Je n’ai pas lu « Les Versets sataniques », j’ai lu seulement « Les Golden », une histoire qui se passe à New York chez les « rupins » (comme les appelait une jeune étudiante en lettres que j’ai connue autrefois dans un train). Mais je vais me mettre aux « Versets » quand j’aurai le temps — dans l’espoir de mieux comprendre mon époque. Cela ne m’étonne pas que Rushdie ait été influencé par Sterne, comme d’autres le seront par Diderot. Moi, j’ai une passion plus pour Diderot. A travers Sterne, Rushdie se plaît à devenir « postmoderne », je ne sais pas si c’est bien. Je pose la question. Par contre, « Le Quichotte », oui c’est une bonne influence. Son dernier roman, sorti récemment en poche, s’en inspire. Je l’ai feuilleté : 500 pages !

et alii dit: à

brothers

lmd dit: à

Chacun suit son chemin, je ne vais pas relire le Nom de la rose, ni lire Cher connard, ni les nouveaux L.F. Céline bricolés ; mais Bloom parle de  Mohenjo-Daro, alors que je viens de lire tout un chapitre d’un livre important (Au commencement était… de Graeber et Wengrow) qui prend cette ville, avec d’autres, comme exemple d’une très grande ville bâtie de façon concertée, sans aucun pouvoir politique hiérarchique fort. Graeber et Wengrow envisagent avec beaucoup d’arguments la possibilité que des sociétés de cueilleurs chasseurs aient construit de véritables villes sans passer par les phases (académiques) de l’agriculture /accaparement du sol /apparition des propriétaires exploiteurs et d’un pouvoir politique hierarchisé. (Possibilités de démocraties ou même d’anarchies opérationnelles ).
Beau livre mais qui nécessite du temps…

renato dit: à

Rose, pour info: la mafia c’est la Sicile; la camorra Naples; la ‘ndrangheta la Calabre.

Pour la poubelle voire Marseille et Paris… éventuellement.

Cela dit, rappelez-vous de ce que vous avez écrit à propos des homos ; de l’habillement de quelques femmes ; du fait que vous conseillez de « faire artiste » à quelqu’un qui vous tenez pour incapable — vous devriez plutôt lui conseiller de « faire prof », vu les avantages ! —

Enfin, lorsque vous ne regarderez plus le monde par la fenêtre de la maison de paroisse comme une bonne philistine, vous pourrez parler de dégout, pour le moment contentez vous des limites de votre verre.

et alii dit: à

à propos de :
ancien billet:
Aude Lancelin a trouvé un Obs à ronger
LE 11 NOVEMBRE 2016
Une étrange impression nous gagne à l’issue de la lecture du Monde libre (230 pages, 19 euros, Les liens qui libèrent) d’Aude Lancelin. Etrange car paradoxale : on ne sait s’il faut la recommander absolument aux étudiants des écoles de journalisme afin de les mettre au parfum ou s’il faut au contraire les en dissuader absolument de crainte qu’ils n’aient une image déformée

Jean Langoncet dit: à

renato, je sais bien qu’il existe des œuvres inachevées, dans tous les domaines. Vous vous placez sur le plan esthétique, alors que j’évoquais les conditions de formes et d’originalité caractérisant une œuvre au plan juridique et, en conséquence, les droits qui y sont attachés

rose dit: à

Renato
Je suis très bien au courant de/je vois de mes yeux, ce qui se passe à Marseille en termes de poubelles : une nuisance sociale et sanitaire de haut niveau : une honte.
Pour Paris, jazzi raconte souvent. Je me tiens au courant.

rose dit: à

« vous conseillez de « faire artiste » à quelqu’un qui vous tenez pour incapable —  »

Pas de souvenir ni de l’avoir pensé ni de l’avoir écrit.
Sous cachets et sous bibine ?

rose dit: à

Je ne connais pas et je n’emploie pas ce mot.
plus
philistin

nom masculin et adjectif masculin
LITTÉRAIRE
Personne de goût vulgaire, fermée aux arts et aux lettres, aux nouveautés.

Chacun ici défend bec et ongles sa paroisse
Moi aussi.
Seule et moins férocement que multipseudos.

renato dit: à

Jean Langoncet, je ne crois simplement pas qu’il soit possible d’établir juridiquement qu’une œuvre est finie ; de mon point de vue, elle est finie dès qu’elle est publiée. Et encore ! un écrivain peut remanier un texte ou un peintre un tableau qui ne lui appartient plus (voyez Degas).
Pour ce qui est des choses retrouvées de Céline, toute publication qui ne soit pas en facsimile me semble inopportune, mais enfin-bref : les voies du commerce sont mystérieuses et les morts ont toujours tort (voyez le scandale de la Xe de LvB !)

et alii dit: à

rose, lesn »intellos » disenr « béotiens » ,ou philistins

et alii dit: à

disent

renato dit: à

La mémoire courte est une bonne excuse: tenez un journal!

Jean Langoncet dit: à

renato, j’ai évoqué des travaux suffisamment aboutis pour être qualifiés d’oeuvres. Rapportée aux inédits de Céline, la question étant : un brouillon peut-il être qualifié de roman achevé par des tiers et commercialisé comme tel ?

et alii dit: à

ce qui est certain,c’est que béotien faitréférence à des grecs:
ÉTYMOL. ET HIST. − 1715 adj. « indifférent à la beauté artistique » (Les., Gil Blas, VII, 3 dans DG : Tu n’as pas, je t’assure, l’oreille béotienne); 1831-32 subst. « pers. à l’esprit lourd », supra, L. Desnoyers. Par synecdoque à partir de Béotien « habitant de la Béotie, province centrale de la Grèce » 1530 (Diodore, trad. Ch. de Seyssel, 7bdans Revue du XVIes., t. 8, p. 256 : Quand Alexandre deffist Thebes, il bailla leurs terres aux Beociens, qui estoient alentour); dér. de Béotie, suff. -ien*. Le gr. β ο ι ω ́ τ ι ο ς « de Béotie » (Iliade, 17, 597 dans Bailly) est déjà attesté au sens de « lourdaud » (Plutarque, M. 995 e, ibid.).
pas les philistins

Jean Langoncet dit: à

qualifié de roman achevé par des tiers > qualifié par des tiers de roman achevé …

renato dit: à

Comme dit, Jean Langoncet, les voies du commerce sont mystérieuses et les morts ont toujours tort (voyez le scandale de la Xe de LvB !).

et alii dit: à

Depuis l’Antiquité, les Béotiens traînent une réputation de campagnards grossiers. Un colloque international, organisé à l’Université de Fribourg du 7 au 9 juin s’attache à dépoussiérer ces clichés en examinant les relations que le plus ancien état fédéral de l’Histoire entretenait avec ses voisins. Fabienne Marchand, professeure à l’Institut du monde antique et byzantin, répond à nos questions.
https://www.unifr.ch/alma-georges/articles/2017/nos-chers-voisins

Jean Langoncet dit: à

Comme dit encore, renato, le “commerce” ne permet pas tout

Jean Langoncet dit: à

Comme dit encore, renato, selon Thibaudat, les deux tiers des écrits réunis sous le titre de Londres, à paraître en octobre, sont “un tout premier jet”

rose dit: à

Clopine

Le tri des déchets il en parle réellement à la 47 ème minute.
Avant c’est sur les salaires et mettre telle tâche à la corvée.
Je vais essayer plus tard de l’écouter en entier.

Sur le tri des déchets son arguments ne tient pas.
C’est l’accumulation des responsabilités individuelles qui permet une modification collective de prise de responsabilité.
Or, les économies faites par Veolia sont les mêmes faites par ttes les gardes entreprises qui économisent sur notre dos à nous, ou bien en nous faisant faire le boulot ou bien avec des appareils automatiques et aucun humain « relai ».
Les sommes économisées vont ds les poches des entreprises de plus en plus gourmandes et jamais ds celles des usagers ni des salariés.
Deux exemples : les sociétés de péage d’autoroute
Les gares : Marseille, Nice, Cannes.
Au hasard.

Je connais perso deux personnes qui refusent obstinément de trier leurs poubelles, un berger, un milliardaire. Un « je paie des impôts, ce n’est pas à moi de le faire ». L’autre, je m’enfoutiste complet « Après moi, le déluge ».

Merci pour le lien Clopine, j’y reviendrai.

rose dit: à

son argument

ttes les grandes entreprises Vinci, SNCF etc.

et alii dit: à

Le philistinisme inculte est une notion définie par Arendt telle qu’un « état d’esprit qui juge de tout en termes d’utilité immédiate et de valeurs matérielles et n’a donc pas d’yeux pour des objets et des occupations aussi inutiles que ceux relevant de la nature et de l’art ».

rose dit: à

renato dit: à
La mémoire courte est une bonne excuse: tenez un journal.

J’ai choisi de cultiver mon jardin.
C’est un droit.
Un m’a dit en voyant le premier « tu peux arrêter là, ce que tu as fait est extraordinaire ».(ou formidable, ou magnifique : je n’ai pas note ».
J’ai été fort émue.

J’ai attaqué, depuis, le second, sur pile poil la même surface, soit environ 678 m².
Cela prend un temps énorme. M’apporte une satisfaction énorme. À la hauteur de l’investissement.

renato dit: à

Le problème n’est pas ce que le commerce permet, Jean Langoncet, mais ce que les commerçants se permettent.

Jean Langoncet dit: à

D’où quelques questions d’ordre juridique, renato. Enfin, on en a au moins pour trente ans avec cette affaire. Sacré Ferdine … ce qui ne dispense pas la critique distinguée et les céliniens chevronnés de nous dire si elle y est la petite musique, dans ce fatras de “pelures” et de “brouillons”

Jean Langoncet dit: à

“pelures” et “brouillons”, c’est de Céline pour qualifier ces documents quand on lui a proposé de les récupérer

bouguereau dit: à

pépèpe..une oeuvre « interrompue » par le décés ou l’abandon ou la grèle..l’est par désir ou cas de force majeu..et n’est pas une oeuvre non abouti..ce peut être un produit « non authorisé » a être produit..par exemple l’interprétation d’une « pelure »..où un produit je répète en cours..non abouti serait le mot plausible d’un commanditaire qui a un cahier des charges..ce que rénateau n’est pas..ou de la « critique » d’un gars qui s’authorisant se donne de la science a pas cher..

Une main... dit: à

à Langoncet

Qu’est-ce qu’il dit exactement renateau?

bouguereau dit: à

“pelures” et “brouillons”, c’est de Céline pour qualifier ces documents quand on lui a proposé de les récupérer

c’est vraisemblable seulement..les raisons que céline a de les qualifier ainsi sont multiple et diverses et carambouillées vu l’arsouille..
un scan sous blockchain comme qumran aurait été idouine..et un workinprogress de déchiffrage des tentés..façon traçable de contribe wikipédia..folklo

Bloom dit: à

Tri des déchets: les pelures de Cénile, dans quelle poubelle, la marron ou la jaune?

bouguereau dit: à

Le problème n’est pas ce que le commerce permet, Jean Langoncet, mais ce que les commerçants se permettent

toi c’est un double poulet..incidemment

Jean Langoncet dit: à

Les motifs invoqués par Thibaudat (6/9) pour expliquer ce refus de Céline sont peu convaincants. Ai-je lu quelque part que Yvon Morandat avait proposé à Céline de reprendre possession de ses documents personnels, via son éditeur ? Peut-être sous la plume de bécassine ?

MC dit: à

Ces Philistins ne remontent-ils pas aussi , avant Arendt,à Schumann? MC

MC dit: à

Et Eusebius et Florestan ne rejoignent-ils pas un peu les bonshommes de Sempe?

bouguereau dit: à

sans déconner..ce que dit céline on s’assoit dsus langoncet..bien sûr on en fait mention avec henluminure et virgule de chiottes..et force considérations..mais c’est le moulin de pantin..ça lui aurait pas plu..mais à nous si

bouguereau dit: à

y’a qu’avait faire gaffe à son ours ou l’emmner au crématoire à vélo..si y’en a des qui veulent venger jean sebastien bach l’agité et faire dulamanièrede..et ben on va pas leur gacher leur plaisir..moi je mets des points au finiches

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Une épigramme

Ce lundi matin, sur France Culture, avant midi, on fait assaut d’érudition : Platon, Pline l’Ancien…
Soudain, l’on entend : « Vous avez tenu à ce qu’on lise ce long épigramme… ».
Manque de chance : « épigramme » est un nom féminin. Mais le parleur de me lira pas.

bouguereau dit: à

Tri des déchets: les pelures de Cénile, dans quelle poubelle, la marron ou la jaune?

cettemanièrelà..on la connait langoncet

Marie Sasseur dit: à

Ce vieux toxico de Langoncet, hs h24, avec Céline comme un moulin à crécelle, qu’il aille donc dépenser 20 euros à la librairie pour lire ce bouquin qu’il n’a même pas lu !
au lieu d’ouvrir sa grande gueule pour recycler hors contexte des commentaires qui ne lui appartiennent pas.

Jean Langoncet dit: à

je n’ai pas l’intention de faire les poubelles, bécassine, mais il me semble bien que ce détail se trouve ici, parmi vos commentaires du 6/9 de Thibaut, article où il a révélé la source Morandat et cet épisode de la restitution à Céline de ses documents personnels

Jean Langoncet dit: à

Thibaudat

bouguereau dit: à

Les Mille et une nuits (aussi persanes & indiennes qu’arabes)

et sans un certain français..et hincidemment gros carambouilleur de manuscrit..elle aurait été dans ta poubelle marron kabloom

bouguereau dit: à

au lieu d’ouvrir sa grande gueule pour recycler hors contexte des commentaires qui ne lui appartiennent pas

non seulment tu voles michel édouard mais terezoune appelle la sécu pour une fouille à corps pour savoir si t’en as une aussi grosse que meussieu courte

bouguereau dit: à

s’ils ne lui contestent pas ses options idéologiques radicales sur le papier

jiji dans ses oeuvres avortées

lmd dit: à

Le papier pelure A4 blanc de la marque Eléphant était très commode pour dessiner au crayon et il obligeait à être soigneux et concentré .
Comme plus personne n’a besoin de faire de doubles à la machine à écrire (blanc rose vert ), les papeteries n’en ont plus  (mais chacun s’est fait sa réserve).

Jean Langoncet dit: à

@il me semble bien que ce détail se trouve ici, parmi vos commentaires du 6/9 de Thibaut, article où il a révélé la source Morandat et cet épisode de la restitution à Céline de ses documents personnels

S’il est avéré, ce détail pourrait n’être pas anodin, puisqu’il impliquerait que l’éditeur de Céline ait été informé de l’existence de ces documents depuis l’origine.
Cela dit, le vieux toxico ne jouera pas à Guillaume Tell avec vous, bécassine ; des fois que vous finissiez avec une balle en pleine pomme qu’il dirait le vieux Bill

Marie Sasseur dit: à

Ce vieux toxico de langoncet, becassin cherche becassine, trolleur plein de hargne imbécile, veut tout savoir et rien payer.
Je m’oppose à ce qu’il se serve de mes commentaires, toujours en ligne , pour se livrer à des insinuations, des ragots de pilier de bar, qui n’engagent que lui.
J’ai donné le nom de cet éditeur,et mon message est TOUJOURS en ligne et COMPLET.

Marie Sasseur dit: à

Je rappelle que contrairement à ce toxico de langoncet, j’ai lu personnellement ce livre de Céline.

et alii dit: à

@Bloom
Un artiste israélien explore son héritage juif indien effacé
Meydad Eliyahu a fait des recherches sur les racines des Juifs de Cochin et a découvert que l’histoire de sa famille avait presque disparu lorsqu’ils sont arrivés en Israël. « C’est un rappel que quelque chose était autrefois ici », dit-il à Haaretz

Paul Edel dit: à

A propos des « pelures » de Céline…
Il ne faut pas s’y tromper, quand Céline écrit ou dit « pelure » ce ne sont pas des écrits sans intérêt. C’est toujours le mot qu’il utilise sans ses lettres pour désigner les textes tapés à la machine, au propre, par les soins de Marie Canavaggia.Ca n’a rien de péjoratif. C’est sa manière de désigner un certain état de la dactylographie. Il tient tellement à ces « pelures » qu’il demande à sa secrétaire à Paris de les taper en plusieurs exemplaires pour bien être sûr qu’ils ne soient ni perdus ni dérobés et que l’un des exemplaires aille « au coffre » .
Le 4 octobre 1950 , du Danemark, Céline expédie « en recommandé » à la poste danoise les cinquante-six premières pages de « Féérie pour une autre fois. » (« le reste suivra peu à peu « écrit-il) .Il tient tellement à ces « pelures » en octobre 1950 qu’il supplie Marie Canavaggia de lui accuser réception très vite de ces 56 pages. Dans cette lettre il écrit aussi :« Je crois qu’il faut que vous gardiez par-devers vous la première frappe- (la belle-) vous m’enverrez : une pelure vous placerez une autre pelure dans votre coffre- et enfin la quatrième pelure imaginez à qui la confier en lieu certain. A votre sœur à l’Observatoire si elle a un endroit très personnel ? je ne sais pas..
Votre bien affectueux LF »
Et Marie Canavaggia a suivi les recommandations de Céline puisque sa sœur Renée Canavaggia se souvenait très bien d’avoir conservé les dactylographies d’œuvres de Céline dans son bureau de l’Observatoire de Paris.

Le 15 octobre 1950, dans une lettre à Roger Nimier, Céline fait allusion ,une fois de plus à ses manuscrits disparus :
« Allez pas croire que Casse-Pipe c’était seulement ce prélude ! Diantre il y en avait 600 pages- ! Mes Epurateurs (il met une majuscule à Epurateurs) ont tout foutu aux ruisseaux-plein la Butte-le milieu, la fin, le plus beau, le sublime- ! Une bite ! l’impression qui me reste ! l’Abélard ! Châtré de l’œuvre ! Suis ! C’est affreux ce qu’ils osent ! Déjà à Alexandrie, (en 390 !)
Votre admiratif LF Céline »
Fin octobre 1950, LFC secoue « la môme Marie » pour qu’elle tape plus vite ses textes -il parle de « Féérie pour une autre fois « : « Voilà des années que je suis et dans quelles conditions sur ce manuscrit. Il me tarde de le voir tapé (il écrit le mot en le soulignant) Et zoust ! lambine ! »

Le 28 octobre 1950, Céline écrit à Marie Canavaggia :
« Heureux de recevoir ces premières pelures. Je dirai bravo quand j’aurai reçu tout le paquet et vous expédierai la suite. Dans la suite de la lettre il la prévient qu’il lui expédie un forfait « en tranche de 10 000(francs) -par Monnier.
Le 21 mars 1951 Céline écrit à Marie Canavaggia :
« Chère Marie
Je vais vous envoyer mardi, 151 à 210 inclus, recommandé-vous partirez donc, vous, de 73-tapés et me renverrez aussitôt-le tapage pelure-. »(il s’agit de morceaux de « Féérie 1)

Jean Langoncet dit: à

Faut-il en déduire qu’il ne saurait y avoir de « pelures » autres que soigneusement dactylographiées ? Un « tout premier jet » est-il toujours manuscrit ? …

Jean Langoncet dit: à

Comment qualifier le stade d’écriture avant la pelure, Paul Edel ?

bouguereau dit: à

le prope de la langue argotique c’est dinphiniment cochonner son orgueil de marronasse polo..de sorte qu’il puisse circuler transparent jusqu’aux affranchis..si qu’on la fait trop apparaitre c’est pour motiver les poubelleux à leur besogne..afin qule secret reste entché

bouguereau dit: à

Comment qualifier le stade d’écriture avant la pelure, Paul Edel ?

pelure c’est « tapé » qu’il dit lpolo..c’est une vieilles combine du cerf aussi de faire remonter les piss aux clebs..en fsant un peu machine arrière..la meute phinit pas se sniffer son prope cul..ça flatte de le savoir dans ctétat qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

les papeteries n’en ont plus (mais chacun s’est fait sa réserve)

faire du stock de papier cul ça fait con de texan..chacun ses trucs pour faire hintello qu’il dit keupu

bouguereau dit: à

Je m’oppose à ce qu’il se serve de mes commentaires

c’est une épitaphe un peu longue mais en bandeau led défilant sur l’urne ça peut le faire..une bonne pile a combustible devrait durer 10 000 ans..on pourra commenter haprés

closer dit: à

 » à l’époque, on prenait la feuille de papier blanc, on mettait dessous un carbone (marque K, on les achetait dans des boîtes de carton plat, ou par bloc détachable), puis une feuille de papier pelure très mince, voire deux s’il s’agissait d’un courrier ou d’un acte. On devait veiller, en dactylographiant, à une force suffisante pour marquer aussi le double. » (Le Tiers Livre)

Le papier pelure est tout simplement un double imprimé en même temps que la frappe sur le papier blanc.

Jean Langoncet dit: à

@qu’il aille donc dépenser 20 euros à la librairie

De la vente. 20 euros, c’est une somme ; je n’ai rien contre le fait de la dépenser dans une librairie, bien au contraire. Mais, as far as I know, certainement pas pour encourager ce genre d’entreprise

Jean Langoncet dit: à

@Comment qualifier le stade d’écriture avant la pelure

Sans doute de brouillon ; le stade le moins avancé du brouillon étant, je suppose, le « tout premier jet » (une pensée pour les potes du vieux Bill qui ont surmonté avec un certain succès l’épreuve d’une mise en page des milliers de feuilles du Festin …)

Paul Edel dit: à

D’après une lettre du 16 septembre 1950 on comprend mieux comment Céline écrivait et procédait avec sa secrétaire à Paris:
« Chère Marie
Je vais dans une quinzaine vous envoyer un fort paquet recommandé de « Féérie » -un manuscrit à peu prés 175 pages-(grosse écriture) à faire taper. J’ai le double ici(un double au carbone!) Ce n’est qu’un tout petit début du premier Tome! Ca va être encore un de ces « inachevés » que je laisse partout au caprice des catastrophes!
votre affectueux LFC »
Cette technique de copie au carbone lui permet donc de conserver un exemplaire de ce début de « Féérie 1 » dans la maison danoise à toit de chaume de Klarkovgaard. En 2009, dans l’Edition des lettres de Céline en Pléiade, édition établie par Henri Godard et Jean-Paul Louis , une note précise qu’aucun double de carbone des manuscrits de Féérie n’est connu- ce qui laisse perplexe .

Jean Langoncet dit: à

mise en page > mise en forme

Anthime dit: à

Ce truc repoussant, boug’rot ou boutd’gros, c’est la bouche d’ombre qui bâille au fond du cimetière de Montmartre en recueillant les miasmes de la morgue de Bretonneau.
Un anus mundi, j’vous dis.
Allez, aux Petites-Maisons et fissa, la coulure!

Paul Edel dit: à

Donc Celine gardait un double au carbone de son manuscrit averc sa grande écriture tres large au stylo -quand ce lanuscruit estconsidéré comme défintif par Celine définitif il l’expédie en recommandé à Marie pour qu’elle le tape à la machine tout en lui précisant bien de ne pas oublier de faire ensuite ce qu’il nomme des « pelures », donc des copies carbone du texte tapé à la machine. Donc, il y a deux types de « pelures.. « Pelures « carbone du manuscrit qui restent au Danemark, et « pelures » carbone du texte tapé à la machine, à Paris chez Marie et sa soeur.

Jean Langoncet dit: à

@bordeaux d’officier

pelure d’oignon pour désigner la robe tuilée d’un vin toujours délectable ayant atteint un certain âge

Paul Edel dit: à

Langoncet, Céline n’expédie pas « un premier jet » ou un brouillon à Marie Canavaggia,mais un manuscrit qu’il a revu, corrigé, définitif, mis au propre et que sa secrétaire doit taper.

Jean Langoncet dit: à

@« À la différence de Guerre, Londres est un ensemble cohérent en trois parties. Céline a corrigé et retravaillé la première partie (dix chapitres) les deux autres sont un tout premier jet. »
Thibaudat

Chaque « jet » étant unique, du moins à ça peut se plaider, ça va nous en faire des romans inédits de Céline

rose dit: à

« sublime- ! Une bite ! l’impression qui me reste ! l’Abélard ! Châtré de l’œuvre ! Suis ! C’est affreux ce qu’ils osent ! Déjà à Alexandrie, (en 390 !) »

Et on voudrait nous priver sous le prétexte que ce n’est qu’un brouillon ?
L’Àbélard ! Châtré de l’œuvre !Suis ! /b

Nous dire que ce n’est qu’une pelure et réservé aux ayants-droits et aux étudiants en littérature ? On va te faire la révolution, oui.

rose dit: à

[…] » Une bite ! l’impression qui me reste ! l’Abélard ! Châtré de l’œuvre ! Suis ! C’est affreux ce qu’ils osent ! Déjà à Alexandrie, (en 390 !) » »

Et on voudrait nous priver sous le prétexte que ce n’est qu’un brouillon ?
L’Àbélard ! Châtré de l’œuvre !Suis !

Nous dire que ce n’est qu’une pelure et réservé aux ayants-droits et aux étudiants en littérature ? On va te faire la révolution, oui.

Jean Langoncet dit: à

C’est un Warhol qu’il lui aurait fallu à Céline pour assurer ses arrières ; à quelques années près, c’était jouable. Au lieu de quoi …

rose dit: à

Ce ne sont pas trois jets uniques, c’est un roman, dont seul le premier jet a été corrigé.
Les deux suivants sont bruts de décoffrage.

Si vous étiez du comité Langoncet, on les aurait en 2033. En priant.

rose dit: à

Non : nous n’avons pas fait de stock de papier pelure.

Jean Langoncet dit: à

On les aura en 33, no worries rose

Jean Langoncet dit: à

En attendant, faire passer des brouillons pour des romans aboutis et les inscrire tels quels dans l’oeuvre du « plus grand écrivain du monde » (Kerouac dixit), ne peut qu’affaiblir l’oeuvre, temporairement

rose dit: à

par Celine définitif il l’expédie en recommandé à Marie pour qu’elle le tape à la machine tout en lui précisant bien de ne pas oublier de faire ensuite ce qu’il nomme des « pelures », donc des copies carbone du texte tapé à la machine. Donc, il y a deux types de « pelures.. « Pelures « carbone du manuscrit qui restent au Danemark, et « pelures » carbone du texte tapé à la machine, à Paris chez Marie et sa soeur.

Paul

On y voit plus clair.
Grand merci.
Donc les textes retrouvés n’étaient pas tous au même stade.
Pas tapes par Marie, la secrétaire.
Pas encore tapes au carbone par Céline.
C’était vraiment un premier jet alors !

Paul

Savez-vous combien de temps ont-ils passé au Danemark Lucette et lui ?

Avez-vous une idée de pourquoi Céline refusé de retrouver ses manuscrits en échange de payer le garde-meuble, chose proposée, d’après Thibaudat par Yvon Morandat ? Y a -t’il des hypothèses que l’on puisse faire à ce sujet ?

rose dit: à

Pas tapés par Marie, la secrétaire.
Pas encore tapés au carbone par Céline.
C’était des brouillons.

Jean Langoncet dit: à

Et par Saint Wiki :

Romans

Voyage au bout de la nuit, éditions Denoël & Steele, 1932 – Éditions Gallimard poche, 1972, 505 p. (ISBN 978-2-2530-3022-5)
Mort à crédit, Paris, Denoël & Steele, 1936
Guignol’s Band, Paris, Denoël, 1944
Casse-pipe, Paris, éditions Chambriand, 1949
Féerie pour une autre fois, Paris, éditions Gallimard, 1952
Normance : Féerie pour une autre fois II, Paris, Gallimard, 1954
D’un château l’autre, Paris, Gallimard, 1957
Nord, Paris, Gallimard, 1960
Le Pont de Londres / Guignol’s Band II, Paris, Gallimard, 1964
Rigodon, Paris, Gallimard, 1969
Londres, inédit
Guerre, Gallimard, 2022, 192 p. (ISBN 978-2-0729-8322-1)194,160

renato dit: à

Selon Duchamp, l’art est un objet inutile* qui est mis à la disposition du spectateur à des fins récréatif méta-sensoriel, qui se manifeste lorsqu’un élément étrange et imprévisible au sein de l’œuvre provoque une trouble chez le spectateur ou suscite une séquence de ses propres souvenirs lointains et oubliés.

Dans cet ordre d’idée ce Céline retrouvé est évidemment un « objet inutile ».

*Montale : «… je suis ici (à Stockholm) parce que j’ai écrit de la poésie, un produit absolument inutile, mais presque jamais nuisible et c’est un de ses titres de noblesse. Mais il n’est pas le seul, puisque la poésie est une production ou une maladie absolument endémique et incurable. »

Marie Sasseur dit: à

@Dans cet ordre d’idée ce Céline retrouvé est évidemment un « objet inutile ».

A plusieurs millions d’euros, ça se discute.
Des manusrits il en resurgit épisodiquement, il faut dire qu’avec pareil cacographe, le fonds est fourni. Voici l’histoire du manuscrit autographe du voyage , ressorti comme par miracle :

http://louisferdinandceline.free.fr/indexthe/voyage/vente.htm

Quantité de papiers de Céline sont sur le marché. In marché de niche.

Marie Sasseur dit: à

Un marché , comme un autre

Jean Langoncet dit: à

@C’est un Warhol qu’il lui aurait fallu à Céline pour assurer ses arrières ; à quelques années près, c’était jouable. Au lieu de quoi …

Au lieu de quoi, on réduit trop souvent son oeuvre aux fantasmes des aigris et des haineux de tous bords qu’elle a réussi – à ce point c’est une performance !- à agréger autour d’elle

Paul Edel dit: à

A propos de Morandat.
Il y a quatre lettres de Céline publiées en pléiade qui font mention de Yvon Morandat.
Dans la première écrite le 25 aout 1947 à Antonio Zuloaga, Céline dit ceci :
« Morandat, mon occupant, écrit dans « La Seine », c’est un journal pour macchabée ! Il finira entre deux eaux -c’est fatal ! Ah dis donc ! Et contre les communistes ! «
La Seine » était une publication de tendance gaulliste.
Dans une seconde lettre du 4 septembre 1947 Céline écrit : » Mon occupant rue Girardon m’a foutu à la poubelle-la suite manuscrite de Guignol’s- et encore 3 autres romans en train ! C’est un dénommé Morandat ami de De Gaulle. Il écrit dans « La Seine », l’organe des noyés ? Il me hait ce Morandat parait-il- Hanté sans doute-«
En note commentaire de cette lettre on peut lire ceci » Le pillard de la rue Girardon n’est pas Morandat mais Rosembly. Quant au mobilier laissé par Céline, il a été placé en partie au garde-meubles par Yvon Morandat, et pour le reste chez son frère. »
La troisième lettre où apparait le nom de Morandat :
» Yvon Morandat occupe mon local 4 rue Girardon- voilà un homme qui doit tout à Hitler-sans Hitler ce pignouf n’aurait jamais songé à venir faire des enfants dans mon lit- «
Enfin dernière mention de Morandat,c’est une lettre adressé » à Jean-Louis Tixier Vignancour l’avocat de Céline, le 30 novembre 1953 :
« mon cher Ami
1° Je suis averti par Gallimard que le manuscrit recommandé par vous reçoit toute son attention.
2° Je joins la notification d’huissier qui me somme etc. de la part d’Yvon Morandat. Bien entendu je ne fais rien, je n’écris rien, je ne paye rien ? Qu’ils vendent donc ce qui reste du pillage !
Pensez si j’ai fait mon deuil de toute ceci ! Effractions, pillages, subis mais non consentis (embarbouillés de mensonges !)
Ces meubles, ces manuscrits étaient chez moi en 1944(juin) garantie de propriétaire-Le logement lui-même a été « échangé » par Morandat sans aucun droit !
J’ai perdu, j’ai été volé d’environ 10 millions (valeur de ce jour) Rue Girardon ! ces voleurs veulent régulariser en me faisant payer 36739 francs ! L’astuce est lourde.. »
Pour comprendre ce que réclame Yvon Morandat, il faut savoir qu’il avait placé de son propre chef une partie du mobilier laissé par Céline chez un garde-meuble. Ce dernier réclame donc 36739 francs. La phrase capitale est donc : « Qu’ils vendent donc ce qui reste du pillage ! »

renato dit: à

Quelques « objets inutiles » :

Amedeo Modigliani, Nu couché, 1917: $170,4 millions;
Pablo Picasso, Les Femmes d’Alger – version O, 1955: $179,365.000 millions;
Mark Rothko, No. 6 (Violet, Green and Red), 1951: $186 millions;
Jackson Pollock, Number 17A, 1948: $200 millions;
Andy Warhol, Orange Marilyn, 1964: $250 millions;
Paul Cézanne, Les joueurs de cartes, 1890: $250 millions;
Willem de Kooning, Interchange, 1955: $300 millions.

Cela dit, c’est vrai : « un marché comme un autre ».

Marie Sasseur dit: à

Celine à écrit 3000 lettres en 4 ans. Ou 4000 en 3 ans. De quoi faire plusieurs volumes de pléiade Gallimard.
Les manuscrits qu’a remisés Y Morandat n’étaient pas dans le garde-meubles. Ils ont fait l’objet d’une transaction distincte et pas avec les mêmes personnes et pas la même année.
Si Edel tient pour parole d’evangile les bobards d’un collabo qui cherche à sauver sa peau, c’est son droit.

Paul Edel dit: à

Marie vous déraillez. Je cite des lettres de Céline, un point c’est tout.

Jean Langoncet dit: à

@La phrase capitale est donc : « Qu’ils vendent donc ce qui reste du pillage ! »

Testament olographe en bonne et due forme

Jean Langoncet dit: à

Et maintenant, la saga de Céline graphomane

Bloom dit: à

Pour du solide sur Céline, on peut lire ses biographes, F. Vitoux, E. Brami et H.Godard, que ses étudiants appelaient « God ».
Terrain labouré et relabouré. Ces manuscrits sont une aubaine pour Gallimard, quels que soient les arguties autour de leur publication.
La question des textes définitifs des pièces de Shakespeare, génie universel celui-là, n’est toujours pas réglée après plus de 400 ans, ce qui ne l’empêche pas d’être lu, joué, adapté, déformé, etc. chaque jour quelque part dans le monde, dans des dizaines de langues.
Beaucoup de bruit (Ado) pour rien.

=======

Damien, pour Rushdie, un conseil, lisez les premiers romans (Enfants de minuit, La honte, Les Versets, Le Soupir, Furie) ainsi que sa magistrale autobiographie à la 3e personne, Joseph Anton, de préférence aux derniers, intéressants mais pas géniaux.
Les nouvelles et les essais littéraires sont aussi de très haute tenue.
Stand With Salman. Je vous fais confiance.

Clopine dit: à

Bref, Céline est une patate.

Marie Sasseur dit: à

Edel, c’est un peu la technique dite du doigt mouillé, permet de voir d’où vient le vent. Commence par discréditer M.Thibaudat puis le vent commençant à changer de direction, s’empresse de le féliciter sur son blog.

Allez, allez, tristes sires.

Marie Sasseur dit: à

La palme revient à Me Gibault.
Ayant appris, comme tout le monde, que les manuscrits confiés à M. Thibaudat, provenaient de Y. Morandat, qui d’ailleurs n’a fait aucun cas de ces paquets encombrants, pas plus que Céline d’ailleurs, qui a refusé oui refusé, de les reprendre.
Donc Yvon Morandat. Devant lequel le dépôt de plainte pour vol, ne tenait bien évidemment plus. Ce que Me Gibault a avoué en catimini. Bien plus discrètement que lorsqu’il a lancé des baveux aux trousses de M. Thibaudat.

Un remords de conscience, peut-être, va savoir. C’est peut-être possible chez ces gens- là.

Jean Langoncet dit: à

@La question des textes définitifs des pièces de Shakespeare, génie universel celui-là, n’est toujours pas réglée après plus de 400 ans

Il me plaît de penser que nos descendants, les vôtres, les miens, les autres, diront cela de Céline dans 400 ans ; que diront-ils des ses ayants droit et de son éditeur d’aujourd’hui ?

Phil dit: à

Bref, Céline est une patate.

Prou(s)t

Bloom dit: à

L’humanité ne sera plus de ce monde dans 400 ans, Langoncet. Relisez ce bon Cormac et écoutez la BBC.
L’apathie généralisée permettra une extinction sans rébellion.
Veinard de Shakespeare, au soleil de l’éternelle jeunesse. Céline l’orageux, marabouté par les avides.

Paul Edel dit: à

Marie Sasseur, oui je félicite Thibaudat du récit qu’il a donné dans Mediapart. Et alors? Où est le problème? Avec vous on devient « collabo » si on précise ce que Céline nomme « pelure » un certain état de ses dactylographies? on devient « collabo » si on cite le délire de ce qu’écrit Céline a propos de ce gaulliste Morandat ?cette confusion est pathétique et venimeuse. Mais vous ne lisez pas les autres en pensant que vous êtes moraliste. vous préférez accuser en étant confuse, et d’une violence qui fait peur car vous inventez, vous déformez, vous soupçonnez, vous insinuez, bref vous êtes tordue.

rose dit: à

Lu Amélie Nothomb le sabotage amoureux, 1993, chez Albin Michel.

Une histoire d’enfance, en Chine, et d’amour qui marque la fin des illusions.

Jean Langoncet dit: à

bécassine, je vous demande d’arrêter de faire peur à Paul Edel

Marie Sasseur dit: à

22/08/2022 20h04

Edel dit: à

Marie Sasseur, oui je félicite Thibaudat du récit qu’il a donné dans Mediapart. Et alors? Où est le problème? 
____

Aucun problème, si on oublie vos messages postés sur CE blog, auparavant.

rose dit: à

Pour comprendre ce que réclame Yvon Morandat, il faut savoir qu’il avait placé de son propre chef une partie du mobilier laissé par Céline chez un garde-meuble. Ce dernier réclame donc 36739 francs. La phrase capitale est donc : « Qu’ils vendent donc ce qui reste du pillage ! »

Une partie du mobilier et les manuscrits.

Marie Sasseur dit: à

Je précise l’heure, car a partir de la fin de journée , sur ce blog, ça craint,
font tous virer le ballon au rouge… alors ça devient confus, une tendance à tout mélanger… comme le dernier post d’Edel.

rose dit: à

Yvon Morandat est dcd à 58 ans.
Peut être lui foutre la paix, non ?

Jean Langoncet dit: à

@vente forcée

Curieuse qualification de diversion.

Pour rester sur le plan du droit de la consommation, que penser de celle-ci ?

« Qu’est-ce que le délit de tromperie ?

Le délit de tromperie sanctionne le fait, pour toute personne, partie ou non au contrat, de tromper un contractant, par quelque moyen ou procédé que ce soit, même par l’intermédiaire d’un tiers. Il concerne les contrats à titre onéreux, qu’ils aient été exécutés ou non, la tentative de tromperie étant également sanctionnée. Le délit de tromperie s’applique aux marchandises mais aussi aux prestations de service.

Le délit peut être commis à l’occasion de relations entre professionnels et consommateurs, mais également entre particuliers ou entre professionnels.

La tromperie est une infraction intentionnelle qui suppose nécessairement la mauvaise foi, ou la négligence de l’auteur ; le juge apprécie au cas par cas en fonction des circonstances. Elle peut être déduite de toute action, allégation ou présentation susceptible de masquer la réalité, voire du fait de garder le silence sur certains défauts ou caractéristiques du produit.

La tromperie porte sur un des éléments énumérés à l’article L. 441-1 du Code de la consommation :

soit sur la nature, l’espèce, l’origine, les qualités substantielles, la composition ou la teneur en principes utiles de toutes marchandises ;
soit sur la quantité des choses livrées ou sur leur identité par la livraison d’une marchandise autre que la chose déterminée qui a fait l’objet du contrat ;
soit sur l’aptitude à l’emploi, les risques inhérents à l’utilisation du produit, les contrôles effectués, les modes d’emploi ou les précautions à prendre. »

Jean Langoncet dit: à

@Je précise l’heure, car a partir de la fin de journée , sur ce blog, ça craint,
font tous virer le ballon au rouge…

Votre avis peut attendre

Marie Sasseur dit: à

 » Guerre  » est toujours en librairie ce jour, il n’y a pas de rupture de stock.
Ça se vend peut-être pas si bien. Comme du vivant de LF Céline, où il n’était quasi pas lu. Il faudra aussi se pencher dans un avenir où il n’y aura plus d’ayant droit, sur cette mystification littéraire qui a pu faire que cet écrivain soit surcoté à un point absolument indécent.

Jean Langoncet dit: à

@mon message est TOUJOURS en ligne et COMPLET.

Voilà :

Marie Sasseur dit: à
C’est tout vu.

Définition : la vente forcée

Le fait de recevoir un bien ou un service sans en avoir émis le souhait constitue une vente forcée. Cette pratique commerciale déloyale est interdite : le vendeur qui commet une vente forcée est sanctionné en vertu des articles R635-2 du Code pénal et L122-3 du Code de la consommation.

Jean Langoncet dit: à

Bullshit

Marie Sasseur dit: à

22/08/2022, 20h28

A la librairie , les étals  » rentrée littéraire  » sont prêts, encore peu achalandés ce jour.
J’étais venue pour ce roman de M. Sabolo,  » vie clandestine » et de fait, je l’ai trouvé. Le peu que j’ai lu sur sa démarche pour écrire ce livre m’a plu.
J’ai laissé, pour la 2ème année consécutive, Amélie sur l’étagère. C’est écrit de plus en plus gros, et en ces temps de pénurie de papier, il va falloir condenser…
je retournerai à la librairie pour le 1er septembre, avec la rentrée Minuit.

Damien dit: à

Je veux en effet depuis longtemps lire « Joseph Anton » de Rushdie. Aujourd’hui, je suis passé dans ma librairie, et il y avait une pile des « Versets » en « Folio ». Un gros livre, plusieurs semaines de lecture au moins. — Demain sort au cinéma « Les Volets verts », avec Depardieu, et d’après un excellent roman de Simenon que je recommande. En le lisant, et sachant qui allait jouer le rôle principal (celui d’un acteur alcoolique à succès, qui sur le point de mourir), je me disais que ça allait être formidable. Que vaut le metteur en scène ? C’est un bon adaptateur, surtout avec Dabadie pour le scénario : enfin on verra. Et Fanny Ardant, avec sa grande bouche. C’est quand même une bonne actrice, et toujours jolie. Elle a joué, dans un film récent, le personnage d’une femme très mûre dont un jeunot tombe amoureux et avec qui elle va vivre une passion folle. Je n’ai pas vu le film, mais il fallait oser ! Une fois, il y a trente ans au moins, je m’étais abrité de la pluie dans un cinéma du Quartier latin, et j’étais tombé sur un film espagnol sans queue ni tête. Elle jouait dedans. On la voyait dans un champ de blé, l’été, se donner du plaisir toute seule. Par sa seule présence, elle sauvait le film, dont je ne me souviens de rien d’autre… Elle sera sans doute excellente aussi dans « Les Volets verts », même si la bande-annonce laisse présager du pire, avec un Poelwoorde dans un rôle sérieux. Bref, je vous conseille surtout de lire le roman de Simenon, qu’on trouve facilement d’occasion, et qui sera peut-être réédité pour le coup. Et peut-être que la prochaine chronique de Passou en parlera.

bouguereau dit: à

La tromperie est une infraction intentionnelle qui suppose nécessairement la mauvaise foi, ou la négligence de l’auteur ; le juge apprécie au cas par cas en fonction des circonstances

dans les 15 pages en tout petit des conditions de vente..je vois « par la présente signature laplé langoncet donne son corps a la science militaire et dira chef oui chef à tout rempouilles qui peuvent user de lui sans jamais en abuser..en contrepartie il buvra du picrate de tous les pays de la communauté et mangra du pain kk et dla saucisse de chval etc.. »

bouguereau dit: à

térezoune a donné son corps mais pas personne ne veut en abuser..le contrat dit seulement « au bon vouloir de la troupe » qui dira ljuge.. »et la troupe française est constitué de citoyen libre qui conserve leur libe arbite »

Jean Langoncet dit: à

C’est que du temps des grandes heures, l’escroquerie, ça avait encore du panache qu’il dirait Céline le cavalo

bouguereau dit: à

La question des textes définitifs des pièces de Shakespeare, génie universel celui-là

raplez vous bien dce nom bientôt vous n’en entendrez pus jamais parler qu’il disent à la bibici

bouguereau dit: à

Quantité de papiers de Céline sont sur le marché. In marché de niche.

cavé canème

Clopine dit: à

Ne jamais oublier que ce monde est régi par et pour les hommes. Leurs petites bites et leurs gros ego. J’ai failli y passer, rien que parce que j’avais l’orgueil de croire que j’étais au-dessus de tout ça. Des petites bites et des gros égo.

closer dit: à

« George, j’pourrai quand même m’occuper des lapins? »

D’où ça vient?

Bloom dit: à

Dans Le Monde, aujourd’hui, pour le monde d’aujourd’hui aussi.

« Liberté » : le poème d’Eluard est encore bien vivant

II y a quatre-vingts ans, en avril 1942, paraissait clandestinement le recueil Poésie et vérité 1942, de Paul Eluard. Il s’ouvrait par un poème, Liberté, qui allait devenir un hymne à la résistance et dont Le Monde s’est inspiré pour le titre de cette série concernant justement la quête de liberté, sous toutes ses formes. C’était au départ un poème d’amour qu’Eluard avait appelé Une seule pensée et qu’il dédiait à Nusch, son épouse. Mais la guerre a changé l’obsession du poète engagé. Et le mot « liberté » a pris la place du prénom à la fin du poème.

Publié deux mois plus tard dans la revue Fontaine, à Alger, il sera diffusé dans les réseaux de la Résistance et repris à Londres dans la revue La France libre créée par le général de Gaulle. Imprimé sur des milliers de tracts, il sera embarqué dans des avions de la RAF et parachuté avec des conteneurs d’armes sur le sol français. Il passera ainsi de main en main, lu et glorifié dans les maquis, avant d’être traduit à travers l’Europe.

Quatre-vingts ans après sa publication, le poème d’Eluard est encore bien vivant. Il n’est pas de tragédies, de guerres, de révolutions sans que l’on s’y réfère. Mais il est aussi des aventures personnelles qui, par le courage, la force, la détermination qu’elles exigent, évoquent irrésistiblement ses derniers vers :

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.

poussière dit: à

« L’art est dans la suggestion, non dans la monstration, et encore moins dans la démonstration, avec toujours l’infini petit au sein de l’infiniment grand dans l’esprit décalé du pas de côté. Sempé est un grand créateur qui ne regarde pas de haut ses minuscules personnages ; il leur est fraternel. Souvent ses dessins nous expliquent ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. »

https://ar.pinterest.com/pin/753649318884954708

Jean Langoncet dit: à

@L’art est dans la suggestion, non dans la monstration, et encore moins dans la démonstration, avec toujours l’infini petit au sein de l’infiniment grand dans l’esprit décalé du pas de côté

Pour saluer Sempé d’un pas de côté
https://www.dailymotion.com/video/x20t47p

Jean Langoncet dit: à

(plus qu’un mois et demi pour lire La critique sur Londres, le dernier opus magnum de Céline et faire connaissance avec ce roman, annoncé comme un nouveau miracle par des voix autorisées … ça va être dur d’attendre)

Jean Langoncet dit: à

plus qu’un mois et demi pour lire > plus qu’un mois et demi avant de lire – le 23/08/2122 à 01:28 heure de Paris

poussière dit: à

(le pas de côté ça vaut parfois la peine de prendre la liberté de le faire jusqu’à sortir du pré carré, mais bon je dis ça je dis rien…)

Jean Langoncet dit: à

@bouguereau dit: à
les papeteries n’en ont plus (mais chacun s’est fait sa réserve)
faire du stock de papier cul ça fait con de texan..chacun ses trucs pour faire hintello qu’il dit keupu

Que les cons bien de chez nous vivent encore sur leurs réserves du premier confinement, ça nous fait plein d’intellos. sages et prévoyants prêts à dépenser, qu’il se félicite Antonin, l’éditeur bien propre sur lui. La Culture, ça n’a pas de prix ; quoi qu’il vous en coûte …

https://www.youtube.com/watch?v=LRlmTzDyw7s

poussière dit: à

« j’avais l’orgueil de croire que j’étais au-dessus de tout ça »

(si le pas de côté implique le risque d’un insurmontable grand écart, il reste la solution de creuser un tunnel, coût exorbitant – je comprends que cela puisse paraître une aberration économique dans les milieux autorisés – en plus on passe pour quelqu’un en dessous de tout, de quoi soigner l’orgueil donc… au final, gain appréciable et inestimable, mais avertissement: en voir le bout peut prendre du temps)

rose dit: à

Clopine

La vie réserve de sacrées surprises, et, d’expérience, c’est rare qu’ensuite on ait le désir de revenir en arrière.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mardi 23 août 2022 à 8 h 03 min.

…je préfère dorénavant, ne plus laisser de commentaires, pour rien,!…

…en plus des observations cruciales pour l’avenir et autres résolutions des progrès,!…
…etc,!…Go,!…
…chacun a ses combines, et à ses milliards, en son cerveau,!…
…faite, comme si, je n’existe pas,!…
…etc,!…

Janssen J-J dit: à

c’est rare qu’ensuite on ait le désir de revenir en arrière.
Encore plus rare de savoir faire son auto-critique publique.
Période dépressive, elle est (‘23.8.22’). Il faudrait réagir, laver la vieille voiture diesel pour la revendre à un nécessiteux, par exemple. La RDL est une cause de désœuvrement majeur’e). Pathétique. Les mesures sont difficiles à appliquer.

Janssen J-J dit: à

@ un pré carré où j’aime bien retourner de temps à autres / Et il y a encore de l’herbe à manger ?

Janssen J-J dit: à

Léon-Roger Milès (un ancien critique d’art) a dit : « L’arbre est pour lui l’un des facteurs prépondérants pour exprimer la vie. L’eau aide à exprimer la vie dans l’étendue, l’arbre l’exprime dans le temps. Dans ses toiles, Sisley, pas plus que Corot, ne fait le portrait d’un arbre ; pourtant il les connaît tous ; il les a tous étudiés ; il en fait l’anatomie ; mais ce qu’il nous donne, ce sont des harmonies d’arbres dans la nature ; ce sont des éléments essentiellement variés où s’inscrivent les saisons et les heures, avec le chromatisme spécial de frondaisons ».
Etonnant, non ?

J J-J dit: à

@ stardust : balayer devant sa porte est une bonne thérapie matinale en herdélie.

Janssen J-J dit: à

@ je préfère dorénavant, ne plus laisser de commentaires, pour rien,!… faite, comme si, je n’existe pas,!… 8.03
– Rome vous a nommé, je ne vous connais plus.
– (Moij) : je vous connais encore, et c’est ce qui me tue.

Janssen J-J dit: à

Comment combler la dépression du vide célinien durant un mois et demi ?…
Relire l’oeuvre de Colette et préparer des tomates farcies à congeler, pour l’hiver. Cesser de boire.

Janssen J-J dit: à

Franchement, a t on besoin d’être gouvernés par autre chose que sa propre conscience ?
(du prince Kropotkine, 1904 : Nous sommes la foule immense, nous sommes l’océan qui peut tout engloutir. Dès que nous en aurons la volonté, un moment suffira pour que justice se fasse)

pourmapar dit: à

Léon-Roger Milès (un ancien critique d’art) a dit : « L’arbre est pour lui l’un des facteurs prépondérants pour exprimer la vie. L’eau aide à exprimer la vie dans l’étendue, l’arbre l’exprime dans le temps. Dans ses toiles, Sisley, pas plus que Corot, ne fait le portrait d’un arbre ; pourtant il les connaît tous ; il les a tous étudiés ; il en fait l’anatomie ; mais ce qu’il nous donne, ce sont des harmonies d’arbres dans la nature ; ce sont des éléments essentiellement variés où s’inscrivent les saisons et les heures, avec le chromatisme spécial de frondaisons ».
Etonnant, non ?
https://scontent.ftls1-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/301006693_1411200092619037_6547537459524615811_n.jpg?_nc_cat=111&ccb=1-7&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=l7hAkAYTN28AX8CVkuS&_nc_ht=scontent.ftls1-1.fna&oh=00_AT_HAWggp10-VRxWAfzd2OzMn7S9prckJ4hKHNDDVEbV5Q&oe=6308B043

Petit Rappel dit: à

Des guillemets pour cet emprunt à l’Horace de Corneille, peut-être ?!

poussière dit: à

to bite or not to bite that is the question, mais bon faut d’abord cueillir

(There are plenty of ways that you can hurt a man)

J J-J dit: à

non, pourquoi des guillemets ? Tout le monde a reconnu ses classiques digérés par la culture popu.
Bàv PR,

Janssen J-J dit: à

ce soir, j’irai voir fanny ardant en avant-première au bled (!), j’aime beaucoup fanny ardant, sa bouche surtout et ses grands yeux noirs. Bien sûr, il faudra se taper le gros depardieu, mais bon, je pourrai toujours fermer les yeux à ce moment là. J’aime pas beaucoup gégé, son ventre surtout, ni sa voix.

Armand Guidon dit: à

Une civilusation où un pare-brise est remplacé plus facilement et plus rapidement qu’une toiture abimée par la tempête est une civilisation en décadence.

bouguereau dit: à

préparer des tomates farcies à congeler

congler des tomates entchère c’est pas hune idée de génie

bouguereau dit: à

L’arbre est pour lui l’un des facteurs prépondérants pour exprimer la vie

les critiques dart écrivent souvent comme des lovcraft pastafariss

bouguereau dit: à

keupu rfoule de tous ses goulots

Janssen J-J dit: à

oui, mais pour l’hiver, kepu, ça rassure, la bouff’ thésaurisée… Et puis, la farce se conserve bien mieux. On peut toujours enlever la pelure orangée et l’envoyer à l’édith’heure pour son goûter.

bouguereau dit: à

Franchement, a t on besoin d’être gouvernés par autre chose que sa propre conscience ?

poutine va te prende comme conseiller..jespère que t’as pas denfants

bouguereau dit: à

avec le chromatisme spécial de frondaisons

crètes de coq et bitenfleur qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

Et puis, la farce se conserve bien mieux

nan..et une viande travaillée surgelée c’est pas terribe non pus au dlà de 30j..fait des bocals de ta tomate en purée..achète ton cochon en janvier havant dle manger

Bolibongo dit: à

non, pourquoi des guillemets ?

Pour bien montrer que l’on sait, la citation cuistre de l’abbé bien en chaire!
(Sans os…)

Bolibongo dit: à

bitenfleur qu’elle dirait bonne clopine

« Petite » qu’elle a dit.
Nuance!

Bolibongo dit: à

et vapota

Et patati et patata!

bouguereau dit: à

elle les préfère courageuses..plombées c’est à cause des facteurs prépondérants..c’est la vie quoi

et alii dit: à

pensez réseau!
« La mycorhize, du grec myco, « champignon » et rhiza, « racine », est un terme qui a été introduit en 1885 par le botaniste Albert Bernhard Frank. Il définit la relation symbiotique qui existe entre les racines des arbres et les longs fils souterrains que tissent les mycéliums, lesquels ressemblent, si l’on en fait une cartographie souterraine, à notre world wide web. C’est pourquoi les biologistes l’ont surnommé wood-wide web. La chercheuse canadienne Suzanne Simard fut la première à mettre en évidence ce réseau de transfert mycorhizien du carbone entre des arbres en conditions naturelles, en 1997.

Janssen J-J dit: à

t’as l’air de ty connaît’, même en mst, mais tu bluffes comme DAB (distrib aux tomates de biftons). Purée !
lovecraf en rastafari du coin, un sacré cocktail d’hallus… déjà, quand tu vois la fiche du gars, hein, tu zozottes…
https://www.youtube.com/watch?v=FTIfmvOP-EM

Janssen J-J dit: à

@ jespère que t’as pas denfants
T’espères bien !… caisse que tu croives ? des chiards, tu croives pas qu’y en a pas asshez sur c’te pov’ planète, comme dirait dadais-DD ?

closer dit: à

« demain, j’irai voir gérard depardieu en première au cinoche, j’aime beaucoup gérard depardieu, sa voix, son calme, son désenchantement. Bien sûr, il faudra se taper la vieille Ardant, sa bouche fendue au tranchoir et sa voix de châtelaine qui ne veut pas dételer, mais bon, je pourrai toujours fermer les yeux à ce moment là. »

J J-J dit: à

@ closer, étchinz !

bouguereau dit: à

des chiards, tu croives pas qu’y en a pas asshez sur c’te pov’ planète, comme dirait dadais-DD ?

faut écouter la bibici et cormac mais pas plus que moi qu’il dirait kabloom

Janssen J-J dit: à

on sait pas si les deux filles de poutine vont être assassinées par la mafia ukrainienne téléguidée par la CIA. T’en penses quoi, toi keupul ?

bouguereau dit: à

mais bon, je pourrai toujours fermer les yeux à ce moment là

keupu essaie d’ête aussi bonne que moi qu’elle dit bonne clopine

et alii dit: à

sempé avait un rival en travail :BACH ou DIEU?
« Il y a un type a qui je devrais en vouloir, c’est Jean-Sébastien Bach. Il a dit quiconque travaillera autant que moi, ferait aussi bien que moi. Je peux vous dire que j’ai travaillé autant que lui et que je n’ai vraiment pas fait aussi bien… »

Patrice Charoulet dit: à

Despentes et Houellebecq

Sur le blog de Philippe Bilger, une commentatrice très lettrée et que j’estime infiniment, écrit ceci :
«Je classe Despentes dans les serpillières, comme Houellebecq dans les pistolets urinoirs.»
Comment ne pas l’en estimer encore davantage ?

B dit: à

3J,quelque soit son age au moment du tournage j’ai toujours aimé la fiction de Depardieu. J’y ai toujours entendu une distinction, une espèce d’aristocratie pour dire et son ventre n’y change rien. Quand il était jeune, une belle armoire, convenez tout de même en dépit de votre genre, de vos préférences sexuees, qu’il était du genre craquant. Je l’imagine assez bien marchant à voiles et à vapeur.

B dit: à

Diction et pas fiction. Ch.o.te de correcteur!

rose dit: à

Ventre ou pas, Depardieu a un talent dingue, et cela, cela ne s’invente pas .

B dit: à

to bite or not to bite

Je n’ai jamais su quoi faire des petites, t’a pas de mode d’emploi accroché à l’objet aussi au moindre temps mort dans l’action tu sais plus s’il faut s’y attarder, faire comme si ça n’existait pas, passer à autre chose, Que sais-je, réviser ses classiques.

B dit: à

Rose, d’accord avec vous d’ailleurs j’y pensais hier soir en m’endormant.

B dit: à

Les tableaux pour le New York Times sont de toute beauté. Je ne les connaissez pas, Sempe en aquarelliste? fameux, une palette pour une douce poésie.

J J-J dit: à

cormac, il est revenu de la road et ils vécurent heureux dans la décroissance ralentie à l’écoute de la nouvelle bibissi

B dit: à

Bien, ici nous attendrons six mois dans le bruit et la fureur les nouveautés cinématographiques à moins qu’ils ne préfèrent comme d’habitude passer tous les navets du monde.

poussière dit: à

« la décroissance ralentie »

mes tomates ont eu trop chaud, sont riquiquies

Janssen J-J dit: à

@ Je l’imagine assez bien marchant à voiles et à vapeurs.

bon écoutez, quel que soit mon genre, autrefois j’aimais bien depardieu, mais pas mal de mes copines furent horrifiées de son rôle avec dewaere et mioumiou dans les valseuses. Moi je les trouvais drôles… Et puis j’aimais bien sa voix quand il parlait avec Duras. Et j’admirais qu’il pût tenir le rôle avec Blanc dans un film de Blier, tenue de soirée… Il savait tout jouer… Mais un jour, tout s’est détraqué, quand il n’y croyait plus et qu’il devint un gros beauf de TTLT avec son copain poutine, la vente de ses vins, il n’aurait pas dû vieillir avec son nez… Il n’arrive plus à jm’émouvoir, gégé, voilà. Je conçois pourtant que des femmes de votre sensibilité, B et rz, voire celle de closer, puissent prendre encore la défense de sa mémoire. Mais pourquoi le faire au détriment de fanny ardant… ? Elle l’aime tellement, elle aussi.
Et, c’est un vrai mystère.

poussière dit: à

le problème c’est les moches et là le temps ne fait rien à l’affaire

Janssen J-J dit: à

@ tu sais plus s’il faut s’y attarder, OUI
faire comme si ça n’existait pas, OUI passer à autre chose OUI, Que sais-je, réviser ses classiques OUI

tu fais comme tu le sens, mais tu n’humilies pas les gens, c’est pas de leur faute s’ils sont nés ainsi et si les appareils n’arrivent pas à les dilater. Quant aux grosses finalement, y’en a qui en sont terrorisées, peuvent pas les engloutir, ont peur d’étouffer…
Le monde est mal branlé, de toute… Si vous saviez, et le connaissiez mieux, hein ! vous seriez pas là toujours en train de tourner autour du pot (au feu).

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