
Pour saluer Jean-Pierre Azéma
L’historien Jean-Pierre Azéma nous a quittés hier à l’âge de 87 ans.
« Dis-moi ce que tu n ‘aimes pas et je te dirai qui tu es ». Jean-Pierre Azéma n’aimait pas… Par exemple, Au revoir les enfants, film comblé d’honneurs, grand succès international, parce que Louis Malle y traite de deux sujets que connaissait bien notre historien – l’internat et l’Occupation – mais d’une manière qui lui hérisse le poil : « De l’esbroufe ! Du toc ! Tout sonne faux ! » Antimallisme primaire ? Pas du tout : « J’avais beaucoup aimé jadis Les Amants, c’était un de mes films-fétiches ; avec Lacombe Lucien, j’ai commencé à prendre mes distances, à cause de ses concessions inutiles à la mode rétro. Cette fois, je suis plus sévère à cause de l’exploitation qui est faite des gosses. Louis Malle n ‘a pas compris grand-chose, ni à l’époque ni au fonctionnement d’un pensionnat. » C’est dit sans violence mais sans ambages. Il sait de quoi il parle. L’internat et l’Occupation, justement, c’était sa vie.
Vous auriez reconnu Jean-Pierre Azema à ceci qu’il ne portait jamais de cravate et qu’il avait toujours, en revanche, une écharpe autour du cou. Tout le contraire de ce qu’on imagine des messieurs de Sciences-po. Mais ce n’était pas de la désinvolture. Jean-Pierre Azéma, quand vous l’interrogiez sur lui-même, hésitait d’abord, puis il finissait par s’expliquer en termes de génération. 7 ans à la Libération, 25 lors de l’indépendance de l’Algérie, 31 en Mai-68. Puis un mariage et trois enfants : « La famille, la vie de couple, c’est l’essentiel, c’est bien notre génération. » L’homme vous devenait vite attachant par ses valeurs, ses principes et sa complexité, tout en vous étonnant par son langage : là, il ne s’agit plus de génération, il était le seul à truffer ses phrases de l’argot khâgneux de la fin des années 50, comme si la blouse grise de l’éternel pensionnaire lui restait collée telle une tunique de Nessus. L’historien était respecté sinon admiré par ses étudiants, ses travaux sur la France de 1938 à 1948 faisaient autorité… Mais il n’avait pas choisi cette période par hasard. C’est ici que nous retrouvons son « ego-histoire » – dans laquelle l’histoire personnelle, singulière, entremêle ses effets à ceux de l’histoire de sa génération.
Il était né à Paris mais des Azéma, on en rencontre un peu partout – surtout dans le Midi. On en repère déjà un dans Montaillou. Son père, Jean Azéma, originaire, lui, de l’île de la Réunion, militait à l’extrême droite. Journaliste, il écrivait dans Je suis partout, l’hebdomadaire de Robert Brasillach, et dans les journaux de Jacques Doriot. Après 1940, il bascula dans le clan des collaborationnistes. Lié à Jean Hérold-Paquis, l’homme qui s’était rendu célèbre en répétant inlassablement : « L’Angleterre comme Carthage sera détruite », il travailla à Radio-Paris. Assumant ses idées jusqu’au bout, il s’engagea dans la division Wallonie et, condamné à la prison à perpétuité par coutumace, dut se réfugier après coup en Amérique latine. De ce passé paternel, le jeune Jean-Pierre et ses frères ne connaîtront longtemps que des bribes. Adolescent, à l’âge où sa curiosité s’éveille, il fut trimbalé d’internat en internat. Son véritable uniforme, c’est une écharpe qu’il ne quittait pas l’hiver et qu’il lui arrivait de porter même en été :
«Au départ, c’était une nécessité. Les récréations étaient longues et j’ai eu froid. C’est devenu une manière d’être. Quand je n ‘en porte pas, je me sens quasiment nu. »
Dix années de solitude, mais aussi de chaudes complicités, de parties de ballon et le goût inoubliable du café au lait cuit dans les grandes marmites. Il atterrit en première au lycée Lakanal, à Sceaux. C’était l’un des rares « bahuts » parisiens installés à la campagne, à tout le moins dans les arbres d’un grand parc, à avoir un stade, une vraie piste en cendrée… Les parents voyageurs jugeaient très sain de mettre leur progéniture au « bon air ». Dans ce qui sera son dernier lycée, Jean-Pierre Azéma fit la connaissance notamment de Michel Winock. Ils liront le Discours de la méthode sur les mêmes bancs et feront partie de la même équipe de football. De là l’origine d’une amitié fidèle. Il en naîtra des ouvrages en commun, le premier s’intitulant Les Communards, « un livre de jeune homme » comme dira un de leurs maîtres.
Le cursus universitaire est classique : hypokhâgne, khâgne, agrégation. En Sorbonne, il fut marqué par l’enseignement d’un médiéviste, Édouard Perroy. Mais il alla tout autant écouter les cours de Ricoeur et de Jankélévitch. Comme pour les étudiants de sa génération, la guerre d’Algérie lui servit de révélateur politique. Il milita à l’UNEF, dominée par les « cathos » de gauche et en garda la conscience d’appartenir à une « génération éthique » – celle qui protesta contre l’usage de la torture par l’armée. Peut-être avec une certaine bonne conscience d’elle-même mais Jean-Pierre Azéma n’éprouva nulle envie de donner des leçons. Il lui en resta des principes, quand bien même ses idées politiques se nuancèrent : « Je ne voterai jamais à droite (sauf pour faire échec à l’extrême droite). » En 1962, il était à la limite de son sursis. Les accords d’Évian lui épargnent le séjour dans les djebels. Mais il mesura encore les enjeux de cette guerre lorsque, deux ans plus tard, il fut expédié à Coëtquidan, comme soldat-professeur de deuxième classe, pour enseigner la « culture générale » aux saint-cyriens : une bonne partie des officiers resta marquée par les souvenirs des méthodes de « pacification ».
La « quille » venue, le voici à Troyes, puis dans les lycées Lakanal et Henri-IV (en ces temps de classes creuses du côté des maîtres et de classes pléthoriques du côté des élèves, les agrégés après un petit tour en province revenaient vite à Paris s’ils le voulaient). Enfin, il fut élu à l’Institut d’études politiques, SciencePo à Paris, qui deviendra sa maison. Il y était porté par son goût de l’histoire du temps présent :
« Par intérêt pour la vie de la Cité, par tempérament, par sensibilité. Et puis, je suis fils de la guerre. »
Ce n’est qu’en 1968 qu’il revit son père pour la première fois depuis la fin de l’Occupation. Il fit le long voyage d’Argentine. Il y rencontra un inconnu qui avait la tête d’André Breton, une élégance un peu désuète, des allures de grand seigneur. Le jeune homme de gauche écouta l’ancien « collabo ». Il découvrit chez lui une culture, une curiosité intellectuelle inépuisable, mais aussi des rancunes tenaces et parfois insolites (notamment contre Laval… « symbole de la démocratie ! »). Azéma fils évoquait avec pudeur Azéma père : « En causant, causant, causant, j’ai mieux compris ce qui avait pu le motiver. Cela a permis des relations plus saines. » Un an plus tôt, il avait suivi, à Sciences-po, le séminaire sur le gouvernement de Vichy dirigé avec la grande autorité qui était la sienne par René Rémond. Ce fut le déclic. Il s’immergea dans la période, lit la littérature existante qui ne lui procura que des satisfactions mitigées.
Un livre l’irrita particulièrement (« il faut le faire lire aux jeunes chercheurs comme contre-modèle ») : Histoire de Vichy (Fayard, 1954) de Robert Aron. Ce pavé, qui a pu passer pour un ouvrage de référence parce qu’il était à peu près unique sur le sujet, lui sembla détestable, et d’abord par la méthode : un jeu de citations extraites de sources jamais – ou rarement – référencées et qui se révèlaient être quasi uniquement des plaidoyers pro domo. Il faudra attendre les travaux d’Eberhard Jàckel (La France dans l’Europe d’Hitler) et ceux de Robert Paxton (La France de Vichy) pour disposer de bases enfin solides. Les premières recherches menées l’amenèrent à s’intéresser à Edouard Daladier, dont on venait de confier les « papiers » personnels à la Fondation nationale des sciences politiques. Jean-Pierre Azéma demeura convaincu que la biographie n’était pas un genre mineur. Elle valait mieux en tout cas que la réputation qui lui avait été faite. Un point mérite d’être souligné dans le destin de celui qui demeure pour la postérité le signataire des accords du 29 septembre 1938 avec Hitler : adulé sur le coup pour avoir « sauvé la paix », il deviendra, malgré une attitude plus qu’honorable pendant la guerre, une victime du syndrome de Munich et devra sous la IVe République se contenter d’occuper des strapontins. Parallèlement, Jean-Pierre Azéma utilisa les archives ramassées par le Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale, pour mener à bien la rédaction d’un livre que Michel Winock lui avait commandé au nom des Éditions du Seuil : De Munich à la Libération, tome XIV de la « Nouvelle Histoire de la France contemporaine ».
« Ce fut un boulot de chien… Plus j’avançais, plus les choses se compliquaient… L’impression que j’ai gardée de cette longue gestation est celle d’avoir été un coureur de haies qui en découvre une douzaine après en avoir sauté une. »
Désormais embarqué dans les années 40, il croisa naturellement un certain Jean Moulin sur son chemin et finira par lui consacrer une biographie Jean Moulin. Le rebelle, le politique, le résistant (Perrin, 2003). On ne savait pas grand-chose alors sur celui qui était devenu, par la vertu d’une oraison de Malraux au Panthéon, le héros éponyme de la Résistance gaullienne. C’est pourquoi Henri Frenay, qui s’était heurté à lui, en 1943, comme responsable du mouvement Combat, pouvait déclarer urbi et orbi, mais sans preuve, que Jean Moulin était en fait un « crypto-communiste », tout comme son ancien « patron » Pierre Cot. L’homme était suffisamment séduisant et secret, sa trajectoire suffisamment complexe, pour qu’il puisse être étudié à travers une thèse intitulée : « Jean Moulin. Une biographie politique, du républicain au fédérateur des Résistances en France. » En menant son enquête d’histoire orale, Jean-Pierre Azéma rencontra un témoin capital, Daniel Cordier qui fut l’auxiliaire et surtout le véritable homme de confiance du fondateur du Conseil de la Résistance. Suffoqué par les affirmations de Frenay, mécontent de l’à-peu-près des historiens sur le sujet, celui-ci s’était attelé à l’établissement d’une chronologie incontestable de la « Mission Rex », en se servant notamment de documents qui étaient en sa possession. Il avait été amené progressivement à élargir le champ de sa recherche et, fait bien rare, l’acteur de l’Histoire sut se muer en véritable professionnel de la recherche : ses livres ont bouleversé l’historiographie de la Résistance intérieure et toutes les idées reçues sur les enjeux politiques de la France livre comme ceux de Paxton l’avaient fait pour la Collaboration d’État, Il restait à Jean-Pierre Azéma de soutenir une thèse sur travaux axée sur la France des années sombres.
Tenace et loyal dans la vie (les témoignages sont unanimes), il était persévérant et minutieux dans l’analyse. Jean-Pierre Azéma vérifiait tout, se souvenant de la cabale qui avait été montée contre Paxton, lors de la sortie de sa France de Vichy : pour discréditer des thèses qui gênaient, on avait monté en épingle quelques erreurs minimes. Il arriva aussi que sa conception entière et éthique de l’histoire le rende injuste dans sa critique et intransigeant dans la discussion, mais il restait accessible lui-même aux critiques et savait parfaitement reprendre ou nuancer telle ou telle affirmation de la veille.
De l’Université, il lui était difficile de parler car la rue Saint-Guillaume est un monde à part et relativement privilégié : on y travaille dans de très bonnes conditions, en particulier grâce à une bibliothèque exceptionnelle. Il aurait voulu que le monde universitaire en finisse une fois pour toutes, malgré la concurrence de plus en plus vive autour des rares postes disponibles, avec ce qui subsiste de structures féodales relayées par les rivalités de clans et de chapelles. Un exemple de ces querelles de mauvais aloi : le reproche formulé explicitement à l’encontre de certains de ses camarades d’être des « historiens médiatiques ». Comme si c’était une tare que de savoir parler à la radio ou de passer à la télévision. Lui-même fut le conseiller historique de la série télévisée Un village français (France 3, 2009-2017). Il existait à cet égard une demande sociale : pourquoi ne pas y répondre ? Jean-Pierre Azéma regrettait, pour sa part, que les historiens aient été trop absents de la controverse publique qui avait surgi sur le passé de Heidegger :
« C’est dommage. Aux yeux de l’historien, Heidegger est le prototype d’un agrarien de droite, partie prenante dans le compromis de type autoritaire qui a permis l’émergence et l’affermissement du régime nazi. Son attitude jusqu’en 1944 et après la guerre est parfaitement cohérente. Discutailler sur tel ou tel morceau de phrase, comme s’entêtent à le faire bon nombre de ses groupies m‘apparaît parfaitement subsidiaire. »
Pourtant, depuis quelques années, ils étaient de plus en plus nombreux, les historiens, à prendre en compte les « enjeux », les « batailles », les « rejeux » de la mémoire. Pour lui, c’était une bonne chose. Sans doute les témoignages oraux ne pèsent pas lourd s’ils ne sont pas recoupés par des sources écrites qui demeurent incontournables. Reste, pensait-il, que le va-et-vient entre le vécu très immédiat et le passé proche crée de l’histoire. Reste aussi que l’historien du temps présent peut difficilement, quoi qu’il en ait, faire abstraction de son affectivité, de ses choix éthiques ou philosophiques, de son appartenance générationnelle, bref de son « égo-histoire », selon la formule de Pierre Nora. Ce qui implique qu’il pratique de façon systématique le travail de deuil.
Un sourire amusé, une poignée de main franche et directe et il vous quittait pour le cinéma : « Je suis prêt à beaucoup pour un bon film. » Sa silhouette se détachait sur le trottoir de la rue Saint-Guillaume. C’est celle d’un éternel étudiant. L’écharpe toujours, celle de l’éternel pensionnaire des années froides de l’Occupation dont il devint l’un des plus grands historiens, lui, le fils du collabo. « Oui mais, avant, je n’en avais qu’une pour changer l’autre ! Alors qu’aujourd’hui, j’en ai plusieurs, de couleurs différentes. Et pour l’été, eh bien j’en ai même en soie ! C’est ça le luxe… »
(« Un cinéma à Paris sous l’Occupation » photo D.R. ; « Jean-Pierre Azéma » photo archives Ouest-France ; Daniel Cordier pendant la guerre » ; « Carte d’identité du préfet Jean Moulin » ; photos D.R.)
1 236 Réponses pour Pour saluer Jean-Pierre Azéma
Il y a certainement, sur le net, une jouissance à emprunter divers pseudos, à pratiquer l’exercice qui consiste à emprunter le costume divers personnages, façon exercice d’une école théâtrale. Ceci serait à la fois pédagogique (inventer une manière de parler suivant des identités d’emprunt), très satisfaisant au point de vue de l’ego, (ce qu’on doit se sentir supérieur) ,on pourrait dynamiter n’importe quel blog avec ce genre de petit jeu, mais c’est juste destructeur, et je m’en veux de jouer ainsi le rôle du monnayeur du distributeur mécanique de la médiocrité. . Veuillez m’excuser, ô vous, notre hôte.
D’ailleurs, je n’aime pas le jeu de poker menteur. A tel point que je vais me coucher, là. Vive la sincérité ! Elle est quand même la plus proche de la réalité.
le poker déshabillant est plus stimulant, dame Clopine
ah et qu’est qu’on gagne ? un dessert aux 3 vanilles ?
je me suis toujours demandé d’où venaient les adresses de Phil, j’ai longtemps cherché les petites bananes des Canaries finalement trouvées chez un pakistanais
« ça réduit la liste. »
Tu oublies JJJ, qui est transgenre !
JJJ, vous m’écrivez : « . (8.18) – Je n’ai pmp nullement l’intention de regarder le film de la mort d’Ardisson, comme vous l’avez fait, Ch., (courageusement et sans aucun voyeurisme ?), sur les conseils de jzmn,(…) »
Vous vous trompez, JJJ, comme souvent quand vous voulez psychanalyser les réactions des autres. Du voyeurisme ? Certainement pas. De l’intérêt pour comprendre cette personne, oui. Je m’étais dit qu’en cas de genet je cesserai de regarder ce film. Je n’ai pas éprouvé de gêne mais une introspection lucide et des témoignages intéressants. Il n’est pas présenté (Jazzi) comme ayant eu une enfance pauvre et difficile mais comme un gamin tourmenté par le désir de retenir l’attention et de dominer, en particulier ce frère. Quand il dit avoir mis le feu à la grange pour le faire sortir de sa cachette… on comprend que ses parents aient tenté l’internat sauf qu’en ces années la sévérité et les châtiments étaient banalisés.
Cet homme, au fil des années, par ce qu’il dit de lui, semble toujours prêt à tout abandonner. Il ne s’aime pas vraiment et voudrait être tête d’affiche dans ke milieu de l’animation. Il essaie la provocation, la cruauté, la déstabilisation de l’autre. Et cat marche. Il fait de l’audience. Il est détesté, le sait, l’accepte. Il pense aussi être autorisée à le faire puisque les invités sont à la recherche eux aussi du paraître.
C’est un monde que je connais mal mais ceux qui le fréquentent ne sont pas clairs non plus.
Ce film m’est apparu plus sérieux, intéressant que l’enterrement qui là était un spectacle choquant. Costumes noirs, pause devant les photographes des invités fiers de l’être. Cercueil noir vu plusieurs fois comme un luxe déplacé.
Cet homme est une énigme et pas seulement celui des questions déplacées volontairement. Il renvoyait à ce monde futile ses paillettes un peu noircies. Il a vécu dangereusement au moment de ses fugues en Asie.
Ces quinze années de bonheur familial loin des caméras effacent ce passif.
On ne sait pas de trop s’il aimait lire. En aurait-il eu le temps. Ses nuits furent insomniaques… Bref il a vécu comme il le désirait et personne n’était obligey de regarder ses émissions. Ses slogans publicitaires sont malgré nous dans nos mémoires.
Son frère est intéressant at écouter comme certains intervenants qui l’ont côtoyer dans le monde professionnel. J’aime qu’il ait laissé une chance à ce gars qui sortait de prison et qui avait besoin d’un emploi. Une vie….
votre pakistanais beautiful laundrette a bon goût, dear Chantal, les bananes des Canaries parfumées à la vanille enfoncent à l’aise la grosse insipide des Antilles, honteusement imposée par l’ihou. Pleins régimes offerts sur le marché de Sainte Croix de Ténérife.
« (on le voit en le lisant il a une écriture hyper féminine). »
ça inclus alors toutes les femmes de ce blog !
Mais c’est comment ue écriture féminine ?
Nous sommes donc tous des Lucien Bergeret en puissance, ce qui ne va pas arranger la paranoïa de Clopine.
Je ne sais pas comment elle fait, mais elle s’enferme dans des fictions qui sont autant de mensonges qui ne disent jamais la vérité.
Foi d’Aragon !
C’est vraiment insupportable. J’ai 70 ans.
gêne – mais vu une introspection – pas trop – ce milieu – obligé – côtoyé –
Dans ma classe sociale (sept ans de moins d’espérance de vie entre un ouvrier et un cadre), toute allusion est un affront. Du verbe : affronter.
« les bananes des Canaries parfumées à la vanille enfoncent à l’aise la grosse insipide des Antilles »
sériously j’espère qu’il n’y a pas d’enfants qui viennent sur le blogapassou ça devient hyper craignos.
Jean-Pierre Azéma. Beau portrait d’un historien qui a approfondi ses sujets de recherche. Un père lourd à porter.
« Dans ma classe sociale »
Certainement pas la classe ouvrière.
Père artisan menuisier tu es devenue cadre de l’éducation nationale, mariée à un prof.
Même pas transclasse ni traître !
c’est vrai que le blogapassou il incite à partager des trucs hyper intimes.
exemple : moi ! c’est le seul endroit où j’ose dire que je suis un conspirationniste communiste pro russe…
d’ailleurs dans mon excellent ouvrage « comment je suis devenu complotiste » j’ai un chapitre qui s’intitule « Lyssenko avait donc raison » où j’explique que le capitalisme s’est directement inspiré des lois de Mendel sur la génétique pour mettre en place son darwinisme social tel que le décrivait Lyssenko.
ça c’est typiquement le genre de truc que j’évite de sortir dans les repas en famille…
Si l’anonymat est le premier privilège d’un homme libre selon je ne sais quel philosophe, il est sacrément difficile, de nos jours, de vivre anonymement.
Ce vide-ordures planétaire qu’est le Net permet à tout un chacun de s’exposer et de faire ou le sage, ou le fou, ou le pitre ou même le salaud.
Y en a même qui s’exposent dans toute leur nudité, au propre comme au figuré, pour exprimer leur fond psychologique ou montrer leurs formes physiques.
Et tout cela, contre « espèces sonnantes et trébuchantes », comme on disait autrefois.
Ça rapporte gros, les réseaux sociaux pour qui sait y faire.
La Rdl, que fréquente une petite secte de vieux retraités inoffensifs, est vieillote, et donc, plutôt gentillette. Pas de quoi fouetter une bécassine aussi lourdingue que cette Clopine.
Et où y’a aussi dans ce temps de la vieillesse, un truc tellement hors des soubresauts rigolos d’un Puck, qui s’appelle lutter non pas pour sa vie, mais pour sa dignité. En fait, sur ce blog, je n’aurai rien fait d’autre. Je crois.
en plus maintenant il faut être hyper méfiant : en France il y a de plus en plus de suicides mystérieux.
Eric Dénécé, ensuite Olivier Marleix, sans compter tous les suicides à la DGSI…
parti comme c’est si ça se trouve après avoir suicidé tout son entourage Macron va finir son règne comme Néron en mettant le feu à Paris…
@ CP (11.27) – Dont acte, merci pour lui. Je m’obstine à ne pas vouloir regarder ce film.
@ s/ CT vs Bergeret… Lk – Moi, je m’en tiendrai à cette Annie C. près de Superbagnères qui avoue être la vraie Lucienne Bergeronnette. Je crois, comme clozère, que son message est sincère, on le sent bien qu’elle cherche enfin à dévoiler le pot aux roses, car elle en a marre de mentir et de vous voir en souffrir depuis des années… Je comprends par ailleurs votre besoin de défendre une consœur, mais comme bcp l’ont rappelé, B. c’est notre ex Bérénice, infirmière à la plage à ses moments perdus. Elle est seule depuis très très très longtemps. Parfois, elle explique qu’elle ne répugnerait pas à s’envoyer en l’air avec un parfum musqué… Mais ensuite, elle explique qu’elle n’en a pas envie depuis l’âge de 36 ans. Mais, vous-même CT, trop prise dans vos drames conjugaux et maternels et les histoires d’abeilles dans les romans de Proust, vous ne le voyez pas. Et vous avez oublié la longévité des erdéliques chez notre ô hôte. C pas grave, d’autres veillent au grain…
Donc, OK, pour un consensus autour d’Annie C, et d’oublier les Bergeronettes. Hein ?
@ Avez-vous signé la pétition contre le retour des deux pesticides interdits ?… 420 000 S. parait-il en 8 j. déposées sur le bureau de l’AN… Il semblerait que puck et autres internautes de la fachosphère de gauche aient refusé de le faire pour ne pas se trouver associés avec les extrêmistes du FN, hostiles à la FNSEA. Pmp, je me tâte encore… Je la signerai quand on aura atteint les 500 000. Je vous tiendrai au parfum de ce qui alors va se passer alors aux Assemblées de Mme Pitt-Rivers et de M. Balourd. A mon avis, seront pas « obligés » de rouvrir un débat public qui n’a jamais eu lieu… A bientôt, ++++
Soyons résolument optimistes avec la disparition du fléau des éoliennes propageant nos pesticides à tous vents… Bàv,
Walter, t’as vu ?!
Y a Christiane qui dit à la Gigi qu’elle se trompe toujours quand il s’agit d’analyser les autres.
Pour une fois, je partage entièrement ce jugement.
Faut dire que cette Gigi, en venant au monde, était déjà une grosse tromperie aux yeux de sa propre mère, alors, après… De tromperie en tromperie, la Gigi a fait son nid !
Un nid d’impostures et d’indignités.
@ 11.38 – c’est exactement l’argument massue de la jeune féministe Rose Lamy, dans son essai sur la défense relative des « beaufs ».
sérieux là avec ses potes anglais et allemands Macron est en train de menacer d’attaquer Kaliningrad.
c’est marrant que nos médias n’en parlent pas !
on a des types qui font tout pour déclencher un conflit nucléaire et les médias s’en foutent complet.
par contre Ardisson limite tout le monde sait à quel âge il a fait première dent.
Bien avant Bérénice, B avait un autre pseudo…
Oui Maurice,
Cette Gigi est tellement insupportable que même celui ou celle qui fait semblant de l’apprécier, finit toujours par lui balancer à la gueule ses quatre vérités.
Christiane qui juge la Gigi, c’est Mémère qui tance Mégère !
@ 11.49 @ Walter et @ son Benjamin, Momo Repart
(La Rdl, que fréquente une petite secte de vieux retraités inoffensifs, est vieillote, et donc, plutôt gentillette, sic).
Je partage plutôt cette opinion. Le club du 3e âge s’amuse. Quel mal y aurait-il à cela ?… C’est mieux que le Loto dans les EHPAD…, encore que ça aussi, ce soit un jeu d’animation utile que beaucoup de nos pensionnaires apprécient. Bàv
B, je vous remercie de votre Bretagne à l’uranium et aux algues vertes. Sachez simplement que ces dernières sont surtout sur la côte nord , et dans une emprise géographique limitée. Avez-vous lu , elle fut l’objet d’adaptations télévisées calamiteuses, « l’Ile Aux trente Cercueils » , de Leblanc? Vous y trouverez la Dalle sacrée des Rois de Bohème, laquelle a quelques particularités qui pourraient vous intéresser, même si elles n’existent pas. Pour le reste, la facétieuse Clopine , avec autant d’humour qu’en 1793, vous a quelque peu embobinée. Non je n’ étais pas à Stanislas, oui, j’ai fait toutes mes classes à la laïque, université comprise. Et si je suis une caricature, c’est que Clopine Trouillefou herself ne sait pas se regarder elle-même. Je n’oublie pas La Défense de prononcer le mot habitus, sous le fallacieux prétexte qu’il relève de Bourdieu et de Bourdieu seul, lequel « « m’atomiserait » (sic) s’il vivait encore. Hélas, ce n’est pas chez lui que je l’ai trouvé, mais chez Michel de Certeau dans sa Correspondance de Surin . Voilà qui devrait faire taire les criailleries neo- bourdieusiennes. Bien content de n’être pas Lucien Bergeret, ce qui est atteste pour la seconde fois par Madame Annie C et , de manière plus inattendue, par Chaloux(!), je m’en vais en espérant voir rouvrir Fessenheim! Bien à vous. PS Oui Phil, je connais au Mike l’ouvrage de Claude Dervenn sur Quiberon. ( le massacre, pas la plage) il s’ajoute dans ma bibliothèque à bien d’autres relations, du même fait, dont celle entre autres de Rouget de Lisle, ou du Comte de Vaublanc…Et je vais vous le dire; elles ne se ressemblent pas! Surtopour les listes des victimes. Cf aussi de notre temps, Job Rincé ( Pseudonyme)..Il se peut que Clopine y voie une erudition hors d’âge et dépassée, mais moi, cela me parle. Voir aussi les légendes recueillies par Zacharie le Rouzic sur la Presqu’île en1910, où l’non trouve un nombre sensiblement équivalent de fantômes « blancs » et « bleus ». De l’horreur des Guerres civiles…
Ce n’est pas tant de ce que j’ai été (une autruche tellement contente d’avoir la tête dans le sable) que ce que je suis : arpentant le palais des glaces, ce manège forain.. Dans mon souvenir, y’a eu un peu de sang dans l’expérience. J’étais tellement terrorisée a l’idée de ne pas être capable, comme mes frères, de déjouer les pièges du labyrinthe. Je me suis mangée le miroir.
Phil je connais au moins( ah ces portables!).. surtout pour.
excellent cette comparaison avec les vieux en ehpad.
on imagine des vieux assis à la même table qui radote chacun dans leur coin de trucs différents.
moi j’aurais le rôle du type qui radote sur la guerre en Ukraine alors que les autres vieux s’en tapent complet et radotent sur d’autres trucs…
trop drôle :! en vrai j’imagine la scène, mort de rire.
Décidément, grand retour Clopinien! Gresset me revient en tête: « ses jardins, ses melons, son parc, son avenue,/ Elle ne vous fera pas grâce d’une laitue… »
Tsila Chelton dans le rôle de Tatie Dada (mémère et/ou mégère)… Haltère et/ou Moricette, c un peu comme Henriette74 et/ou Pablita75, atteintes de lambdacisme aigu. Ca suinte toujours un peu dans la rigole. Annie C. tire les marrons du feu (A de M). Du calme ! Bàv.
putain non, 1 million de morts, il faut pas rire, et maintenant la génération Z comme Zorro, non c’est pas bien d’en rire.
1 million de morts ? Où ça ? Tes laitues naissent-elles ?
MC, j’aime beaucoup cette région et le problème des algues ne concerne pas uniquement le nord. J’en ai été témoin quand il y peu je me suis rendue sur un site que je connaissais pour l’avoir fréquenté, spot de surf, plage immaculée alors. Quand j’y suis revenue, l’étendue était jonchée par , je suppose des tonnes d’algues brunes, qu’un chantier paraissait vouloir déblayer. Les poubelles nucléaires n’ont pas l’air de vous intéresser beaucoup, préférez vous les oublier, elles, ne nous oublient pas . Vous ne percevez aucun scandale dans la gestion des résidus? Heureusement que des associations sont présentes pour dénoncer, alerter, faire réagir car je crois que toute industrie est prête à certains sacrifice sur l’hôtel du profit, qu’ils soient humains ou qu’il s’agisse de la faune, de la flore, des conditions avec lesquelles nos descendants devront vivre dans un avenir proche ou lointain.
L’autel.
Stiggio > Striggio… pardon, etc;
Le travail n’est pas une marchandise au XXIe s. (Alain Supiot).
Surtout, le travail intellectuel qui se veut scientifique, hors ou dans les ehpad de la rdl : « il faut d’abord prouver les faits qu’on allègue ; il faut ensuite les interpréter ; et il faut enfin soumettre ces découvertes à l’épreuve de la contradiction ».
De la graine de mulet pour chacun.e dans sa tête ?
Bon je vais sortir malgré la chaleur. Pour aller écouter ce nouveau concert du festival, à 18 h.
Les connaissez-vous, RM, MC ou Claudio B. ? A ++++++++++
https://musique.abbayeauxdames.org/agenda/the-rare-fruits-council-direction-manfredo-kraemer/
un temps ce blog avait une couleur délicieusement nostalgique tel Eric Neuhoff partageant ses impressions chez Lapérouse avec F Beigbeder, ces voix se sont tues, ne reste que quelques enragé.es tirant sur leur laisse tels des chiens affamés à l’ego égratigné
vacances j’oublie tout …
J’ai achevé Sarn, cela m’a bien dépaysée remise dans une perspective plus terrienne.
Le Grand bouffon du PAF Ardisson dernier boomer cathodique après il y aura Drucker … me souviens d’une émission caviar et petites pépées avec Sollers, Kalixte Belaya, Doc Gynéco ses copines et en vedette un robot canin qui annonçait notre futur peuplé de robots bien plus intéressants que litre et ratures …
Le musicien .
NOTE D’INTENTION (@ Claudio B)
L’Amérique latine est quelque chose de particulier. La société et la culture y découlent d’un mélange de racines amérindiennes, africaines et européennes. En conséquence, la musique de ce continent métis défie les attentes ; une multitude de tendances et de styles conspirent contre les intentions réductrices. Les genres musicaux de la région — salsa, merengue, tango et bien d’autres — reposent sur des rythmes populaires complexes. Pourtant, il existe une autre musique latino-américaine qui élabore uniquement ses éléments européens, montrant peu d’intérêt pour ce
qui est local. Ce répertoire latino-américain mais néanmoins occidental est peut-être le plus trompeur. Le son est espagnol ou italien, mais la réalisation imprime à cette musique une identité propre, à la fois subtile et insaisissable.
Notre concert se concentre sur ce répertoire occidental de l’Amérique latine. Nous retraçons son parcours historique, des villes de style espagnol contrôlées par les Européens et leurs descendants jusqu’aux villages de mission ruraux habités presque exclusivement par des Indiens. Nous commençons par la musique d’église, puis nous présentons des pièces pour la chambre bourgeoise du XVIIIe siècle et terminons par des danses folkloriques venues des campagnes. Si, parfois, il est difficile de déterminer exactement ce qui rend la musique d’Antonio Durán de la Mota ou de Blas
Tardío locale, les danses rurales fortement caractéristiques identifient sans équivoque les nations latino-américaines sur le plan musical, même aujourd’hui. En tout cas, le haut niveau de production artistique latino-américain rend
tout voyage musical et historique de ce genre tout à fait enrichissant (Manfredo Kraemer).
Elle ne vous fera pas grâce d’une laitue…
–
D’une endive, alors ?
En fait, D , « elle » est » il « dans la citation exacte. Mais qui lit encore « le Méchant « de Gresset? Ou Vert-Vert du même ? « A Nevers, jadis , chez les Visitandines, / Vivait naguère un perroquet fameux… »
( Pardon! Jadis et Naguère , c’est Verlaine! Bon, je sors!
Mário de Andrade
Macunaíma
Le héros sans aucun caractère
@ »1 million de morts ? Où ça ? Tes laitues naissent-elles ? »
à combien de morts ukrainiens tu commencerais à prendre le problème au sérieux ? 600 mille ? 800 mille ? 1 million ? 1,2 million ? 2 millions ?
allez Satan dis-moi ton prix qu’on en finisse !
parce que là ils en sont au moins à la 12è mobilisation…
et tu peux voir des vidéos Tik Tok où des ukrainiens et sautent crient de joie quand des drones russes font exploser des centres de recrutement !
en fait tu les imagines comment les choses le législateur de mes deux ?
@ »Le son est espagnol ou italien, mais la réalisation imprime à cette musique une identité propre, à la fois subtile et insaisissable. »
pas d’accord !
j’aurais plutôt dit une identité subtiles, à la fois propre et insaisissable.
ou bien une identité insaisissable, à la fois propre et subtile.
comme quoi…
sérieux ça sort d’où ce ramassis de conneries colonialistes ?
bien sûr nous leur avons apportés la religion et la musique sacrée, mais bon ça reste des sauvages avec leur propres rythmes de sauvages en rut les soirs de pleine lune…
sérieux c’est un truc à pedro ?
j’adore ce blog !
« Reste aussi que l’historien du temps présent peut difficilement, quoi qu’il en ait, faire abstraction de son affectivité, de ses choix éthiques ou philosophiques, de son appartenance générationnelle, bref de son « égo-histoire », selon la formule de Pierre Nora. Ce qui implique qu’il pratique de façon systématique le travail de deuil. »
j’adore la dernière phrase sur le travail de deuil des historiens.
je connaissais le travail de mémoire ou travail mémoriel, mais je connaissais pas le travail de deuil.
sérieux c’est hyper beau.
pour l’Ukraine va falloir que les historiens bétonnent, je veux dire niveau travail de deuil, ils vont avoir du boulot, en plus ce n’est que le début.
quand on avait dit au président Truman que les allemands avaient tué plus de 20 millions de russes il avait répondu « dommage que ce ne soit pas plus ».
cette phrase fait froid dans le dos, on imagine la quantité de haine qu’il faut pour vouloir encore plus de morts, d’autant qu’avec l’arsenal nucléaire les voeux de Truman peuvent être exaucés en très peu de temps.
maintenant Truman a été rempalcé par les néocons genre Linsdey Graham qui dit tous les jours sur toutes les ondes à peu près la même chose.
tous les russes connaissent cette phrase de Truman : ils l’apprennent tous à l’école primaire, pour bien la garder en mémoire.
et c’est pareil pour la Chine : tous les enfants chinois apprennent dès leur plus jeune âge tout ce que nous leur avons fait.
pareil en Afrique.
aujorud’hui l’occident ne peut absolument rien faire qui puisse arranger son image dans tous ces pays.
game over.
Rions un peu
Incidemment : 623 827/500 000 signatures
Acheté et écouté ce jour l’enregistrement récent de la Messe en Si de Bach par Raphaël Pichon et son ensemble Pygmalion…
Magnifique!
Il faudra que puck nous explique pourquoi, malgré l’image épouvantable de l’Occident et les crimes atroces qu’il a commis et s’apprête sans aucun doute à commettre encore, tous les peuples de la terre ne rêvent que de s’y installer et font la queue.
C’était déjà vrai du temps du bloc socialiste. Les pays communistes devaient ériger des barbelés pour empêcher leurs peuples de fuir leur paradis pour venir dans l’enfer capitaliste.
Les gens sont cons tout de même!
Et ça ne s’arrange pas apparemment.
« Dans Sagesse, qui recueille bon nombre de poèmes de Cellulairement, j’aime bien Kaléidoscope, et le poème sur la mouette. « Je ne sais comment/ Mon esprit amer/ D’une aile inquiete et folle vole sur la mer… » »
Ah ! mais je ne connais pas « Kaléidoscope ». Il va falloir que je ressorte mes volumes de Verlaine. Il est très bon en plus. Vous avez raison.
Il avait le temps en prison, ça lui a fait du bien. Poétiquement je veux dire.
On retrouve la gigue de « Streets ». Ecrit peu de temps après ses déambulations avec Rimbaud en Angleterre.
« Je ne sais pourquoi » est bien aussi.
https://www.bonjourpoesie.fr/lesgrandsclassiques/poemes/paul_verlaine/kaleidoscope#google_vignette
@ 18.01 – Je ne suis pas législateur de vos deux. Je m’en tiens, comme petit juriste à la retraite au précepte du grand Max Weber, respecté autant par C. Schmitt en ses débuts, que R. Aron et P. Bourdieu en France : « il faudrait être totalement anarchiste pour bien enseigner le droit ». Je vous laisse à votre sinistre comptabilité et jouer tout seul au loto avec votre laitue.
Vous ne comprenez strictement rien à la science. C désespérant, mais pas grave du tout. Le monde continuera de tourner sans vous, en dépit de vos objurgations, rages de dents et indignations sélectives présentes, peuchère. Votre humour gras et jaune n’est pas souvent au rencart de l’RDL.
Bàv,
*** L’enfer de l’île aux croc’odiles ?
@ la Messe en Si de Bach par Raphaël Pichon et son ensemble Pygmalion… Elle est Magnificat, mais mais mais… même arrangée dans son jus primitif, ce n’est pas la meilleure. Bàv et à Rafa…
@ FL et MC. Veuillez trouver ci jointe une explication du beau poème de Verlaine, « Soleils couchants »… De rien, Bàv,
http://verlaineexplique.free.fr/poemesat/soleil.html
Condoléances à nos amis mélomanes, la cantatrice Béatrice Uria-Monzon est décédée ce samedi 19 juillet 2025 des suites d’une longue maladie. Elle avait 61 ans. Elle fut ue inoubliable Carmen.
Jazzi, étais-tu à Saint-Roch aux obsèques de Thierry Ardisson ?
Sans se perdre dans les fleurs
Non, D.
Acheté et écouté ce jour l’enregistrement récent de la Messe en Si de Bach par Raphaël Pichon et son ensemble Pygmalion… Magnifique!
closer dit: 19 juillet 2025 à 19h03
En effet!
Bach | Mass in B minor | Sanctus |
Pygmalion, Raphaël Pichon
https://www.youtube.com/watch?v=rq6-wUsMpUM&list=RDrq6-wUsMpUM&start_radio=1
SECURITE CIVILE
Bien des maires entretenaient jusqu’à présent un couve-feu dans leur cité, menacée d’explosion barbaresque.
La situation évolue : ils sont nombreux désormais à passer du couve-feu au couvre-feu….
Bon dimanche, camarades !
C’est dimanche matin, doublement redouté… En appeler cette fois-ci à Laforgue, et soupirer
« Ah ! que la Vie est quotidienne…
Et, du plus vrai qu’on se souvienne,
Comme on fut piètre et sans génie. »
Mais il faut tout avouer : en réalité, cette citation ne convient pas vraiment à la description d’un petit matin, puisque le premier vers de cette « Complainte sur certains ennuis » dit :
« Un couchant des Cosmogonies ». Nous sommes donc au couchant… Pas vraiment l’aurore (aux doigts de m…)
Et Laforgue a également écrit, dans ses « Complaintes », beaucoup de poèmes qui évoquent le soir, l’automne, la lune, la nuit ( » Complainte du vent qui s’ennuie la nuit », par exemple, et sa superbe allitération), bref, je le soupçonne d’avoir plutôt voulu exprimer la mélancolie d’une jeunesse enfuie, alors que je tente de faire mon deuil d’une vieillesse que je croyais avoir patiemment construite…
J’aime beaucoup Laforgue, moins qu’Apollinaire, mais cependant… Dans une autre vie, je lui ai chipé un titre, pour m’en servir à mon tour : « la demeure entourée », c’est un poème splendide en forme de zoom, comme le dormeur du Val.
Et c’est un poème visionnaire. Laforgue y prédit l’ère d’internet et des réseaux !!! Songez que la conclusion du poème est :
« (…) je tremble au bout d’un fil : si nul ne pense à moi, je cesse d’exister. »
Si c’est pas notre définition à tous, nous les tapoteurs de la frivolité, je veux bien manger le chapeau que je ne possède pas !
Plutôt que d’une jeunesse, mélancolie d’une enfance enfuie, ou mélancolie tout court mais visionnaire là encore, puisque Laforgue est mort comme une popstar, et devrait faire partie du club des 27 : Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison, Jean-Michel Basquiat, Kurt Cobain et Amy Winehouse.
Même si je ne suis pas trop optimiste ni trop pessimiste par ailleurs, je pense qu’exprimer la voix d’un groupe est un abus irréfléchi. Bon appétit, donc.
Non, c’est vrai, il ne faut pas lire les versions définitives des livres; il faut effacer les repentirs des peintres, mais surtout, surtout ne jamais jouer la seconde version de la messe en si.
Inepte un jour, inepte toujours, avec sa science Wiki, le Bidochon des Charentes a encore frappé.
Mort à 27 ans, Laforgue est un écrivain hypersensible fascinant. Entre gouaille,morosité, creve coeur, douceur,raffinement, ironie coupante, il fut sensible aux problèmes sociaux Il vécut son enfance à Tarbes, fut lecteur auprès de l’impératrice Augusta , grand mère du futur Guillaume II .Il s’ennuie entre Berlin , Baden-Baden, et autyres stations thermales , à lui lire quelques journaux français.. Outre sa poésie, souvent automnale, (« Ah, nuées accourues des côtes de la Manche
Vous nous avez gâté notre dernier dimanche.. »
Marqué par Cornière mais par les poètes allemands -notamment Heine- sa phrase reste toujours d’une fine musicalité . Il faut lire les « moralités légendaires »et son très blagueur Hamlet qui va toujours « d’une allure traînarde « vers le cimetière d’Elseneur … Je cite : « Il croise des troupeaux de prolétaires, vieux, femmes et enfants, revenant des bagnes capitalistes quotidiens, voûtés sous leur sordide destinée ». Cet Hamlet là après avoir constaté que « l’« ordre social existant est un scandale à suffoquer la Nature ! » il leur dit : « Levez-vous un beau jour ! Mais pour qu’alors ça finisse ! Mettez tout à feu et à sang ! Écrasez comme punaises d’insomnies les castes,les religions,les idées, les langues ! Refaites nous une enfance fraternelle sur Terre, notre mère à tous, qu’on irait pâturer dans les pays chauds. » Dans le cimetière , où l’on vient d’enterrer Polonius,Hamlet discute avec le fossoyeur et apprend qu’il est le frère de « l’incomparable fou Yorick.
Laërtes, lui, s’occupe de la question des logements d’ouvriers.
Cet « Hamlet » laforguien est une fantaisie dans le macabre bouffon que j’aime toujours relire.
Lire Corbière(Tristan), l’auteur des « Amours jaunes » et pas « Cornière «
Raphael Pichon a 40 ans…William Christie en a le double cette année. Il est très réconfortant de voir que la relève est assurée dans l’interprétation de qualité de la musique ancienne.
A la grande époque de la Tribune des Critiques de disques, les intervenants s’écharpaient autour de Nikolaus Harnoncourt et de son Concentus Musicus de Vienne. J’étais à fond pour les interprétations modernes, style Karajan ou Solti. Les gémissements et les couinements des effectifs maigrelets d’Harnoncourt me révulsaient.
Aujourd’hui, soit que les tenants des interprétations d’époque ont évolué et abandonné les excès absurdes des débuts, soit que j’ai évolué, je suis beaucoup plus tolérant et j’aime les Arts Florissants et Pygmalion, entre autres…
Karajan et Solti, entre autres également, continuent aussi de m’enchanter.
L’avantage de ne rien connaître à la technique musicale est que cela préserve de tout dogmatisme au profit du seul plaisir de l’écoute!
Même chose pour les pianos. Comment croire que Beethoven, Schubert, Weber n’auraient pas été exaltés par les pianos du XXe siècle ?
…Et tant d’autres.
Grande complainte de la ville de Paris
« Bonne gens qui m’écoutes, c’est Paris, Charenton compris, Maison fondée en…, à louer. Médailles à toutes les expositions et des mentions. Bail immortel. Chantiers en gros et en détail de bonheurs sur mesure. Fournisseurs brevetés d’un tas de majestés, Maison recommandée. Prévient la chute des cheveux. En loteries! Envoie en province. Pas de morte-saison. Abonnements. Dépôt, sans garantie de l’humanité, des ennuis les plus comme il faut et d’occasion. Facilités de paiement, mais de l’argent. De l’argent, bonne gens !
Et ça se ravitaille, import et export, par vingt gares et douanes. Que tristes, sous la pluie, les trains de marchandise ! À vous, dieux, chasublerie, ameublements d’église, dragées pour baptêmes, le culte est au troisième, clientèle ineffable! Amour, à toi, des maisons d’or aux hospices dont les langes et loques feront le papier des billets doux à monogrammes, trousseaux et layettes, seules eaux alcalines reconstituantes, ô chlorose! bijoux de sérail, falbalas, tramways, miroirs de poches, romances ! Et à l’antipode, qu’y fait-on ? Ça travaille, pour que Paris se ravitaille….
D’ailleurs, des moindres pavés, monte le Lotus Tact. En bataille rangée, les deux sexes, toilettés à la mode des passants, mangeant dans le ruolz ! Aux commis, des Niobides; des faunesses aux Christs. Et sous les futaies seigneuriales des jardins très-publics, martyrs niaisant et vestales minaudières faisant d’un clin d’œil l’article pour l’idéal et Cie (Maison vague, là haut), mais d’elles-mêmes absentes, pour sûr. Ah ! l’Homme est un singulier monsieur ; et elle, sa voix de fausset, quel front désert ! D’ailleurs avec du tact…
Mais l’inextirpable élite, d’où ? pour où ? Maisons de blanc : pompes voluptiales ; maisons de deuil : spleenuosités, rancœurs à la carte. Et les banlieues adoptives, humus teigneux, haridelles paissant bris de vaisselles, tessons, semelles, de profil sur l’horizon des remparts. Et la pluie ! trois torchons à une claire-voie de mansarde. Un chien aboie à un ballon là haut. Et des coins claustrals, cloches exilescentes des dies iræmissibles. Couchants d’aquarelliste distinguée, ou de lapidaire en liquidation. Génie au prix de fabrique, et ces jeunes gens s’entraînent en auto-litanies et formules vaines, par vaines cigarettes. Que les vingt-quatre heures vont vite à la discrète élite !…
Mais les cris publics reprennent. Avis important ! l’Amortissable a fléchi, ferme le Panama. Enchères, experts. Avances sur titres cotés ou non cotés, achat de nu-propriétés, de viagers, d’usufruit ; avances sur successions ouvertes et autres; indicateurs, annuaires, étrennes. Voyages circulaires à prix réduits. Madame Ludovic prédit l’avenir de 2 à 4. Jouets Au Paradis des enfants et accessoires pour cotillons aux grandes personnes. Grand choix de principes à l’épreuve. Encore des cris ! Seul dépôt ! soupers de centième ! Machines cylindriques Marinoni ! Tout garanti, tout pour rien ! Ah ! la rapidité de la vie aussi seul dépôt….
Des mois, les ans, calendriers d’occasion. Et l’automne s’engrandeuille au bois de Boulogne, l’hiver gèle les fricots des pauvres aux assiettes sans fleurs peintes. Mai purge, la canicule aux brises frivoles des plages fane les toilettes coûteuses. Puis, comme nous existons dans l’existence où l’on paie comptant, s’amènent ces messieurs courtois des Pompes Funèbres, autopsies et convois salués sous la vieille Monotopaze du soleil. Et l’histoire va toujours dressant, raturant ses Tables criblées de piteux idem, – ô Bilan, va quelconque ! ô Bilan, va quelconque… »
Jules Laforgue
@ Que m’évoque Laforgue ? « je le soupçonne d’avoir plutôt voulu exprimer la mélancolie d’une jeunesse enfuie, alors que je tente de faire mon deuil d’une vieillesse que je croyais avoir patiemment construite »… /// Surprenant parallélisme.
Quant au club des 27, il en manque au moins 19. Mais on peut aisément les trouver.
@ Il frappe toujours là où ça fait mal aux mamelles des pseudo mélomanes. Un sage, parfois, cet internaute exclu par lui-même de la fachosphère socialiste (sic) – Les festival est fini. En beauté. (nb/ Paul Agnew, de par son physique et gestuelle de chef d’orchestre aux Arts Florissants ressemble étonnamment à William Christie – effet mimétique fréquent). Place aux Rock stars en Scène, maintenant sur Paris.
*** Phil Jaroussky et Cenci finiront bien par plaire, plus tard, à tous. Visse, Scholl, Bertin, ceux-là sont déjà au panthéon de l’Histoire du Baroque au 21e siècle.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-petit-salon/les-contre-tenors-sont-ils-enervants-7696295
Laissons aux grincheuses le choix d’en décider. Hein ?
@ « exprimer la voix d’un groupe est un abus irréfléchi » (RM). Qu’est-ce à dire, exactement, en matière d’optimisme ou pessimisme ?
@ S’il y a la guerre…, quels seront les Français les plus rapidement mobilisés ?
@ La pétition anti Duplomb en a dans l’aile. Ce député va enfin voir sa postérité assurée. Il n’en espérait pas tant.
@ S’il faut marcher le dimanche matin, marchons malgré les pluies d’orage.
Bonnes wacquances à tous.tes, à Loïc notamment.
@ L’avantage de ne rien connaître à la technique musicale est que cela préserve de tout dogmatisme au profit du seul plaisir de l’écoute !
Bien vu…! Quand on prétend s’y connaitre (?), on finit toujours par mélanger les pédales de l’identité de l’auctor et du lector, et d’enrager aux simples plaisirs éprouvés et énoncés par les supposés « imbéciles » (sous-entendu, ignares).
Oups, @ Max-Emmanuel CENCIC
https://www.dailymotion.com/video/xjwcfb
Bàv,
dans l’ombre il tournait sa fourchette
et je sentais l’odeur du talc à la fougère
deviner deviner c’est tromper
son monde et ses idées
si loin des estuaires, dans un creux oublié
il nous faisait croire
jeunesse éblouie
qu’il fallait être gaillards
ne jamais rien montrer
faire faire de portes en portes
les poulaillers de l’Encyclopédie
Hier pourtant
Crobards de vies cachées
Me reviennent
Et les chocolats Dascalidès
A la gomme, sur bord de cahier
faire faire tourner à l’envers
tirer, de cibles mouvantes
le chemin des douaniers
comme on tire l’asperge
du potager
Et la cuillère du bardas
Sans grand fatras
Mis dans la gamelle
Une souris
le vent le vent dégage la marée
le fanion se tord de rire
j’ai passé le gué le roseau
vert entre les dents
Masterclass dominical
Si le poète est celui qui associe les mots de façon nouvelle, originale, et si possible sans trop de préciosité, Jules Laforgue est assurément un très grand poète :
Bail immortel,
maison vague,
pompes voluptiales,
les banlieues adoptives,
humus teigneux,
cloches exilescentes des dies iræmissibles,
Monotopaze du soleil,
piteux idem…
« les poulaillers de l’Encyclopédie »
La preuve que D. est bien Patrice Charoulet !
Daskalidès
7.56, non Chantal n’a rien à voir avec les Didascalies… Mais beaucoup plus avec les Chocolats de Marcolini à Bxl,
de Jul Forgeat, aux dimanches martins :
Brutes d’encoffrage
des Marnes empoissées
Buses traversières
comme Testanières
Plombes à Bago
et Aubes à coucher déyors
Muses essuyées et analphabètes
Surprenants
félibriges,
en S. assez ? pâles laitues viennes
d’Horresco conférences
Magnanarelles…
(sans sic, emanuel)
Daskalidès sont des chocolats d’émigrés grecs à Gand … les précurseurs
L’Orne müse et la papotée
En fan phares disaient
Pax Omnibus
Silencio
Tra due Mari
Je marche à Montecarotto
Et tu me dépouilles
De mes chemises noires
L’Orne murs se détache
Papiers grains stabilotés
Silencio
Je marche Gabriella
D’en haut Lahaut
Vive la République Julien
Puis cycle de quintes et puis d’octaves
Tchoum Roy d’Espagne
L’Orne müse et la papotée
En fan phares disaient
Pax Omnibus
la question que se poseront plus tard les historiens sur Churchill sera de savoir s’il était plus antisémite que russophobe ? ou bien plus russophobe qu’antisémite ? ou bien pareil ?
un jour un historien écrira un livre sur Churchill et le délit de non assistance à personne en danger, sauf que là c’est un délit pour non assistance pour 6 millions de personnes en danger.
cet historien mettra ce délit sur son seul antisémitisme et fera porter sur les épaules de Churchill une part de responsabilité de la Shoah.
quand ce livre sortira cela créera une énorme polémique, dans un premier cet historien subira moultes insultes de non respect de héros institutionnel, puis, suite à de nombreux débats, on passera un marché, les médias ne parleront pas de ce livres durant quelques décennies, puis ce livre ressortira lors du décès de cet historien victime de la vindicte et là, tel Dreyfus on rétablira sa mémoire.
Merdum, « la loi Duplomb en a dans l’aile »,sans rire, ça fait huit jours que je la ruminais… Mais pensons aux ailes des abeilles, et allons signer en grappe !
Oui Chaloux, si les instruments modernes ont remplacé les anciens, c’est bien parce que tous les compositeurs les ont acceptés!
D’où la bêtise de l’intégrisme de certains baroqueux.
Cela dit, in fine, c’est le résultat pour l’oreille qui compte pour moi…
@ 8.35, Multatuli, de Max Havelaar, méconnu en son temps de Victor Hugo et autres congénères souverainistes et universalistes…
DOnt m’avait naguère conseillé la lecture le « néerlandophone » Dan K. à Louvain LN. Un grand grand roman (anti ?) colonialiste, très revisitable, non ?
On comprend que le bolcho puck n’aime pas Churchill dans la mesure où Churchill n’aimait pas Staline!
Quant à faire porter à Churchill seul la responsabilité de la Shoah, il fallait le faire…
Ce fut une décision collective de centrer les bombardements sur l’effort de guerre allemand et rien ne prouve que des bombardements n’auraient pas tué plus de prisonniers que de SS. La réserve de bombardiers n’était pas infinie et les lancers souvent très imprécis. Un extrait d’un article du Monde du 21/01/2020:
» Ironie de l’histoire, le 13 septembre 1944, l’aviation américaine bombarde « par erreur » Auschwitz, faisant 40 victimes parmi les prisonniers et tuant 15 soldats SS. La cible était bien l’usine IG Farben mais l’imprécision des bombardements américains de l’époque a fait que des bombes ont touché le camp. »
Autre extrait:
« Ni Churchill ni Roosevelt, pourtant sensibles au sort des juifs, n’ont jugé utile de forcer leurs responsables militaires à bombarder le camp. Quant aux Soviétiques, beaucoup plus près de la cible, ils n’ont pas l’intention de bouger. »
Alors, touche pas à Churchill puck !
Vous savez ce que c’est, un champ de fleurs de colza en pleine floraison, pour une abeille lambda ? C’est l’équivalent d’un restaurant gastronomique pour qui a beaucoup d’appétit, disons vers 11h45. Et vous savez ce que c’est que la loi Duplomb ? C’est que chaque bouchée, empoisonnée, va vous faire mourir. Or, ces connasses d’abeilles ne connaissent pas les « goûteurs » des empereurs… D’ailleurs, dans une autre vie, j’ai plus que participé (je l’ai écrit) à un documentaire qui s’appelle « demain l’abeille, la dette humaine ». (lien gratuit sur d demande à clopinetrouillefou@gmail.com). Il vient d’ailleurs d’être reprogrammé dans un circuit de cinéma rural, bref, ici, je veux dire là où j’habite depuis cinq ans, je n’ai plus vu même une seule abeille…
« Il faudra que puck nous explique pourquoi, malgré l’image épouvantable de l’Occident et les crimes atroces qu’il a commis et s’apprête sans aucun doute à commettre encore, tous les peuples de la terre ne rêvent que de s’y installer et font la queue. »
alors ça c’est super excellente question, merci de la poser !
en fait la réponse est simple : comme l’occident s’est enrichie sur le dos de ces pays, en usant de la corruption pour piller ces pays, il est évident que ces populations ont suivi le sens de déplacement de ces richesses.
je veux dire c’est tellement simple et évident que même un gamin de 8 ans est capable de comprendre ce genre de truc.
closer l’autre chose importante est de te dire qu’arrivé à ton grand âge tu sois capable de poser une question aussi stupide, en fait… comment dire ? je veux dire arrivé à ton grand âge, ta vie, ton existence, toutes ces années pour en arriver là, comment dire… en fait c’est comme quand tu vas voir un film et que tu passes toujours à côté.
@ les 3 j je n’ai pas lu cet ouvrage Multatuli, de Max Havelaar, j’ai une dead line pour écrire une nouvelle façon polar d’ici au 15 aout en pleine rétrogradation de mercure en lion, donc je me concentre sur ce qui m’inspire, Alfonse Boudard par exemple. Bàv.
Le féminisme à la mode marseillaise, hélas !
« Ce fut une décision collective de centrer les bombardements sur l’effort de guerre allemand et rien ne prouve que des bombardements n’auraient pas tué plus de prisonniers que de SS. »
non, tu sais bien que le déplacements des juifs vers les camps était basé sur une parfaite maitrise du réseau ferroviaire européen.
pour ta gouverne le responsable de cette organisation s’appelait Adolf Eichmann.
il suffisait de faire exploser ce réseau ferroviaire pour empêcher le boulot d’Eichmann.
cela n’aurait bien sûr pas sauvé tous les juifs.
exemple au hasard : les 2 millions juifs tués par les SS ukrainiens n’avaient pas besoin d’utiliser les trains vu que leur camp était dans la banlieue de Kiev.
le responsable de ce camp qu’on, appelait « le boucher » est actuellement assez célèbre parce que les anglais ont nommé sa petite fille responsable de leur service de sécurité.
Churchill avait permis à toute ces division ukrainienne SS d’être exilée vers le Canada.
et depuis 2014 les instructeurs anglais forment militairement les héritiers de ces SS qui portent sur le corps les tatouages de leurs emblèmes.
comme quoi l’histoire est portée parfois par des choses hyper cohérentes.
de Churchill à Azov en passant par la responsable du MI6 : la boucle est bouclée.
@ 9.24, surtout ne vous dispersez pas avec mes bêtises, Chantal, le boulot… y’a que ça de vrai qui compte, hein, quant on n’est pas encore à la retraite et qu’il faut boucler les copies. Je le sais, je l’ai vécu. Cela dit, Alphonse Boudard, euh…, je vous plains un brin. BCàv,
J’ai dit « restaurant gastronomique », parce que je suis sur la Rdl . Mais le réel, c’est « buffet à volonté », vous vous servez à profusion, l’addition c’est qu’on va venir plus tard vous piquér votre pognon, je veux dire le miel. Entre temps, ous aurez contribué à un petit truc, je veux dire juste la pollinisation. Je sais que vous êtes au courant, et que je vous agace, vu que ce sont surtout les poissons d’argent bouffeurs de papier que vous connaissez… Je ne veux pas donner de leçon, je laisse ça à MC, m’enfin, la pétition, là ?
« il suffisait de… »
puck grand stratège !
Avec lui, le débarquement en Normandie se serait superbement passé, aucunes victimes collatérales…
Évidemment, quand on a cinquante ans qde pratique musicale derrière soi, avec au moins un professeur ayant porté plusieurs de ses élèves au premier des rangs de concours internationaux, qu’on sait lire la musique, qu’on a passé des nuits et des nuits à déchiffrer tout le répertoire qu’on aime, y compris la musique de chambre et la musique d’orchestre, on en sait beaucoup moins qu’un gros Bidochon des Charentes, qui va regonfler ses lobes à plat sur Wiki avant de venir plastronner ici. Évidemment.
l’histoire est (dé)portée parfois par des choses hyper cohérentes (sic), notamment pour les personnes qui furent concernées au premier chef, qq 6 millions de victimes forcément coupables, pfff.
Et qui, désormais au pouvoir suprématiste, suivent sans doute la cohérence de vos raisonnements géopolitiques réalistes. Sic transit. Bàv, la tache en boucle. Perso, vous m’énervez grave. Mais c pas grave. Cela reste Puncky.
un autre point qui peut nous éclairer sur la relation en l’Europe et la Shoah c’est l’attitude de l’Europe quand les ukrainiens on voté en 2021 les lois sur les populations autochtones.
ces lois sont très semblables aux lois de Nuremberg de 1935 dont elles doivent probablement s’inspirées dans la mesure où elles visent à donner des droits différents aux personnes en fonction de leur appartenance ethnique.
l’Europe qui se pose en défenseuse d’un tas de valeurs diverses et variées aurait dû empêcher l’Ukraine de voter ces lois.
je veux dire si l’Europe avait vraiment été fidèle aux leçons tirées de la 2è guerre mondiale.
sauf qu’en fait non, cet évènement montre que toutes ces soit disant leçons tirées de la Shoah, du plus jamais ça, en fait c’eszt tout du flan !
on n’en avait déjà eu des aperçus du blocus en Irak qui a causé la mort de centaine de milliers d’enfants sans que l’Europe ne moufte jusqu’au génocide à Gaza où l’Europe ne moufte pas onn plus etc…
tout ça montre qaue cette poste d’une Europe qui défend des « valeurs » en fait c’est juste du théâtre qui ne se concrétise jamais pas des actes réels, mais seulement par des discours et des incantations qui à la longue deviennent limite gênantes.
Au moment de la dissolution (de l’Assemblée nationale), j’étais dans une sorte d’ombre égoïste et obnubilée sur mon malheur, je me suis sortie les doigts du cul (euh, Jazzi, du calme !) et j’ai fait du porte à porte. Là, c’est juste aller signer une pétition générée par une étudiante en master de 23 ans… Vous faites quoi ?
« Où est-ce que je vais en vacances ? Chez moi. Ils me regardent d’un air que je soupçonne être condescendant. Quelqu’un qui ne va pas en vacances ! Quelqu’un qui évite la bousculade des gares, des aéroports, les autoroutes et les hôtels bondés, quelqu’un qui ne se met pas en bikini ou en slip pour attraper un coup de soleil, n’est-ce pas un individu un peu dément ? (Georges Simenon)
« Vous faites quoi ? »
On se lave les mains (du calme, Clopine, j’ai pas dit on s’en lave les mains !)
9.34 Mettez nous le lien de votre pétition pour la survie de nos abeilles mellifères, mais ça m’embête de la signer, car je ne souhaite pas que vous sachiez à quel genre d’anonymat j’aspire. Nombre des erdélien.nes qui vous ont physiquement connue et aidé s’en sont mordu les doigts, apparemment. On imagine évidemment que tout le monde exagère.
—
9.37, lâchez nous la grappe avec vos vantardises de Tartuffe qui n’impressionnent que les Pablo75. Vous êtes ridicule à vous gonfler de la sorte en permanence sur mon dos, depuis votre CDBF, Henriette. Vous êtes infoutue de prouver ce que vous vous racontez de votre éducation musicale. Hormis de la mythomaniser ou de la fantasmer. Personne n’accorde le moindre crédit à vos compétences musicales. C’st bien simple, elles n’existent pas. Celles de MC sont infiniment plus crédibles, comme tous les erdéliens de bon sens le savent. Continuez à insulter les internautes comme bon vous semble, chère Henriette, vous vous enfoncez chaque jour un peu plus, vos moyens sont vraiment trop pitoyables, la faute à votre mauvaise éducation générale édifiée dans de sublimes ordures, probablement. Bàv,
Si c’est pour aller signer la pétition avec des mains propres, Jazzi… Vous n’avez pas d’enfant. Moi, si, et je pense à ce que nous laissons aux enfants issus de notre monde. La pétition, quoi ! Je m’y raccroche comme l’abeille revient à sa ruche, gavée de poison. C’est un minuscule espoir, mais c’est vrai qu’une abeille, par rapport à un être humain, c’est vraiment tout petit.
@ 9.45, je l’ai signée, de guerre lasse ! Vous retrouverez mon vrai nom parmi les 750 000 sur le site dédié. Bon courage, CT !
Et toi, grosse loche insupportable des Charentes, cesse de te répandre ici non-stop, comme le vieux vase plein de vieille pisse que tu es, ça nous fera des vacances.
L’une de mes nombreuses nièces, petite nièces et neveux, Manon, 18 ans, belle comme un coeur et qui vient de passer son bac, avec mention, vient passer la semaine chez nous à Paris.
On peut avoir des enfants, sans en appeler nécéssairement au droit de propriété…
Dans une seule ruche, il y a en moyenne 50 000 abeilles. Dont 4999 peuvent crever, à cause des neocotinoides. Alors, tabler sur 5 millions de signatures de la pétition, dont la vôtre, hein ! Si on pouvait ?
JJJ, je vous aime.
Alors, Jazzi, pensez à vos neveux… Et un peu à vos nièces aussi… Et allez signer. C’est officiel, c’est sûr un site tout ce qu’il y a de plus gouvernemental, vous ne pourrez pas être taxé d’horrible woke. Bzzz.
@ 9.45, mais vous y êtes déjà allé, en vacances cette année, jzman !… Vous en avez suffisamment rappelé les épisodes avec la petite chienne. Donc, normal : non bis in idem. Restez à Paris, il y fait si bon vivre, quand vos congénères ont déserté… Je le asi, je l’ai vécu. Quant à Simenon, il faudrait surtout le donner à méditer à tous ces mômes à qui les profs de l’EN demandent à chaque rentrée de raconter où et comment ils ont vécu leurs grandes vacances…, y compris aux 2/3 des gamins qui n’ont pas pu en avoir et se sont fait iech à mourir dans leurs quartiers. Hurck, je sais, c fastoche, mais baste, Maya l’abeille me comprendra, et c le Principal, Victoria !
49999.
9.59 … réaction minable, comme d’hag., digne d’un très grand mélomane au mélanome malin qui le ravage de l’intérieur. Pauvre gars, l’Henriette. On plaint, bin sûr, c dimanche jour du Saigneur, mais point trop n’en faut, quand même. (Sa zone de chalandise).
Cette façon qu’à Clopine de nous mettre constamment ses ovaires maternelles sous le nez, ça me rappelle Bloom avec son agrégation !
une nouvelle désillusion en perspective ?
« À partir de 500 000 signatures, et si celles-ci sont issues d’au moins 30 départements, la Conférence des présidents de l’Assemblée peut décider d’organiser un débat en séance publique. Mais seule la pétition sera débattue. La loi ne sera pas réexaminée sur le fond et encore moins éventuellement abrogée. »
Hélas, Gigi la visqueuse, le portrait que je propose de toi est peu contestable.
Quant au reste, que prouver à un cadavre? Ce serait une perte de temps.
@ cesse de te répandre ici non-stop (sic, vermifuge)
T’as qu’à croire ça… Oublie moij d’abord, on verra après.
Non à la loi Duplomb
Le succès inédit de cette pétition mise en ligne sur la plateforme de l’Assemblée Nationale met en lumière un levier de démocratie participative trop méconnu, alors qu’il est organisé par Constitution du 4 octobre 1958. C’est un outil qui ne peut que renforcer notre démocratie représentative et la confiance des citoyens dans leurs institutions
« Quant aux Soviétiques, beaucoup plus près de la cible, ils n’ont pas l’intention de bouger. »
« Quant aux Soviétiques, beaucoup plus près de la cible, ils n’ont pas l’intention de bouger. »
2ième
« Quant aux Soviétiques, beaucoup plus près de la cible, ils n’ont pas l’intention de bouger. »
troisième
Pardon pour ces répétitions, mais c’est pour que puck comprenne.
10.12 N’accablez pas Rbl, jzmn ! Il était bel et bien agrégé, à la différence de WGG, pas de honte à cela. Outre un excellent spécialiste de JJ, au demeurant. Travaille présentement activement avec JM Coetzee, de plus ne plus mal en point. il n’avait plus le temps de répondre aux insultes des éternels minables qui se targuent de ce qu’ils ne sont pas. Comme jadis, notre amie, ma soeur. Elle est partie, telle une ombre, vaincue par le ciel noir. Bàv.
Oubliez-moi, tous, je suis maladroite, toujours à me démener dans un prétoire virtuel où il s’agirait de dire « je le jure », là c’est dépend pas, ça dépasse pas comme Zézette épouse x, c’est juste… Bon, merci à notre hôte de me permettre de signaler cette pétition remarquable. Sinon, dire que pour bibi, la musique du dimanche matin, c’est Bach évidemment, mais le jazz, celui que j’aime, années 60, Miles Davis le tellurique, je trouve qu’on en parle que très rarement par ici. Et qu’on dirait être plus sur France Musique que sur France Cul ?
Gloomie-Gloom a disparu suite à des calomnies et des menaces de mort qui auraient pu lui valoir les tribunaux.
@ Ce serait une perte de temps (10.14).
C’est pourtant point faute d’avoir essuyé, laborieusement, la vaisselle sale. Elle le restera toujours, hélas, c’est le sort des lavettes restées sort longtemps tapies les cuisines de la haute bourgeoisie mélimélo-dramatique, comme le suggérait le regretté José Kahn Habist.
(« Le petit arpent du bon dieu », Erskine Caldwell)
Ainsi les russes et les encagés du bloc soviétique voulait suivre les richesses que les occidentaux leur avaient piquées!
La machine à vapeur, les mines de charbon dans lesquelles des enfants blancs de 12 ans tiraient des chariots, l’électricité, les avancées scientifiques dans tous les domaines, médical notamment, l’agriculture intensive qui a enfin nourri la population, tout cela a été piqué aux colonisés qui ont tous les droits de les récupérer…
Un abruti pareil, ça ne s’invente pas!
Un pays a choisi de se débrouiller tout seul, le Japon. On peut y ajouter deux autres, la Chine et la Corée, maintenant le Vietnam. Le Japon n’a pas été colonisé par l’occident, la Chine superficiellement et la Corée par le Japon; le Vietnam par la France mais je n’ai pas l’impression que ce pays (ni les trois autres) ait le sentiment d’avoir été pillé et de vouloir « suivre les richesses qu’on lui aurait prises ».
Cela ne s’invente pas je vous dis!
Qu’au moins il y ait un débat ! O fait fermer la gueule à nos représentants, ceux de gauche arrivés en tête à l’issue des législatives,à coup de 49.3 ! Vous n’êtes pas d’accord pour le RN au pouvoir ? On s’en fout, on leur prépare un petit nid douillet…
10.28, et non… ça c’est ce que vous croyez pour les besoins de vous identifier à ce que vous aimeriez que l’on croie de vous, à juste titre balancé par la maison dans un CDBF. Comme d’hab, vous racontez n’importe quoi pour vous faire accroire et vous rengorger. Vous pratiquez un narratif en évolution perpétuelle en injuriant à tout de bras toute l’herdélie qui ne marchera jamais dans vos combines, en dehors de vos pitoyables trolls.
Bàv, ___ A table, les garçons, c’st l’heure !
Jamais essayé de te convaincre, Gigi la visqueuse, dès les premières lignes lues, j’ai constaté à la fois l’étendue de ta suffisance et celle de ton insuffisance, lesquelles, comme dirait l’autre, donnent une idée de l’infini.
Vous n’êtes pas d’accord avec le racisme, l’antisémitisme (vingt condamnations à ce sujet pour le RN, zéro pour la LFI tant il n’y a rien à gratter), le capitalisme et le malheur des peuples ? Surtout, n’y pensez pas.
Cela dit, vous avez bien du courage, closer (10.37), d’argumenter sur les propos en boucle d’un punck voué à radoter seul dans son ehpad. Hélas pour lui. Mais au moins, a-t-il convenu récemment de la justesse de la destination de son destin complotiste, dans l’un de ses rares moments de lucidité. Bàv,
Chaloux, en clair , que reprochez vous à Olafsson, votre métaphore ne veut rien dire pour moi, qu’est-ce ce qui lui manque, à votre goût ?
@ lesquelles, comme dirait l’autre, donnent une idée de l’infini.
C’est certes joliment troussé, mais une fois de plus, un brin faiblard. Et « l’autre » a plus de talent, c’est la 4e fois que vous le citez, ce me semble. Bastak ! Ne pourriez vous pas penser par vous-même de temps à autre, plutôt que de vous abriter derrière une pseudo culture indigne de la wikipedia, au sein de laquelle vous piochez pourtant allégrement, comme toutin chacun, Henriette, avant de déposer l’étron de votre érudition. Vous n’arriverez jamais aux talons de MC, quel que soit votre commun gaullisme, hélas… et vous ne le savez que trop bien. Bàv,
Je me demande jusqu’où va la cécité d’un Jazzi. Il retourne vers ses origines, ça lui aura pris cinquante ans de ne plus avoir honte d’elles, et bien sûr, c’est un peu embêtant d’être le tonton gay d’une famille prolétaire et niçoise, qui vote extrême -droite, comme un seul homme, un vrai. D’où, puisqu’on veut être néanmoins exister dans un milieu qui vous a rejeté, cette soumission.
J’ajoute qu’en dépit d’un PV et de diverses dépenses non indispensables, je serai en mesure d’honorer ma réservation pour son concert du 2 août à la Roque. Je suis contrainte de renoncer à un autre pianiste le 1 er qu’il m’aurait bien plu de decouvrir, non loin de là.
Mais pourquoi diable s’obstiner à vouloir convaincre les deux infinis de quoi que ce soit ? C’est une entreprise grotesque, si vous y réfléchissez bien, non ? Mais savez-vous réfléchir, au juste ? Depuis la première ligne, nous savons bien que tel n’est pas le cas… Pas grave, aucune cause n’est jamais désespérée pour quelqu’un.e
Joaquim Horsley, le connaissez vous?
10.59 A la Roque d’Anthéron ? Ouah, le luxe ! Savez vous qu’Henriette y donnera un de ses nombreux concerts, cette année, et le 2 août, précisément ?
Quelle chance vous allez avoir d’apprécier son phrasé sur place et de pouvoir l’admirer en chair et en os… Il a cinquante ans, on dit que c’est un beau garçon très doué, en apprentissage au piano depuis plus de 50 ans. Devrait donc faire des prouesses éblouissantes. Racontez-nousj vite, et merci par avance. Bàv,
Avant ces dates, je bosse, donc des regrets mais pas de possibilités. L’an prochain.
A moins que la tata vendeuse de plats niçois sur le marché ne vote pas Marine ? Ça m’étonnerait. Il aurait fallu, pour contrer la formidable propagande des millionnaires assujetisant les médias, façon Pascal Praud, que Jazzi fasse, lui qui est un rescapé, un peu d’éducation populaire. Or, il se contente de découper le gâteau.
3J, c’est à 3h de chez moi,, les places sont à 60 euros, j’ai prévu un endroit sympa où dormir car je n’y vois rien la nuit et j’ai déjà évoqué cette peur de me perdre, souvent présente et plus encore la nuit.
Joaquim Horslay ?…
Oui, nous le connaissons grâce à google maps :
https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/maxxi-classique/afro-bach-ou-les-fugues-afro-cubaines-de-joachim-horsley-7031158
Bouh…, un vrai minable en comparaison d’Henriette Chalufour !
L’admirer, pour mieux entendre, quand la musique me transporte, je ferme les yeux.
Ce qu’il fait, sa démarche musicale,me rappelle ce jeune pianiste, Thomas Enhco.
@ 11.10, bon… me voilàj rassuré. N’allez pas faire de folie dans la nuit, si vous n’êtes pas nyctalope comme les chats. Un seul concert réussi en vaut cinq de ratés. C’est la norme dans les festivals. Donc, n’ayez rien à regretter a priori cette année, surtout si vous tombez sur Henriette la Suprême. Bàv.
Gigi la haineuse, ta recherche d’alliés, dans le naufrage permanent où tu te noies, est bien amusante. Ce pauvre MC, perpétuellement abusé par sa mémoire, poste ici sans vérifier. Il est légitime de le corriger, comme il est parfaitement légitime de te corriger, ce dont tu éprouves un besoin criant.
En te lisant, pour ne pas dire en t’autopsiant, on ne peut que constater, au niveau le plus bas, c’est à dire à ton très bas niveau, le déclin de l’une des plus précieuses de nos institutions, l’université française. Il est à peine croyable qu’une moule avariée de ton acabit, probablement déjà en déclin in utero, ait été autorisée à y enseigner. Tel que tu es, tu te révèles chaque jour davantage une part, puante et véreuse, comme un vieux bout de camembert oublié après un pique-nique, du déclin de notre pays.
Dernier conseil, avant de te faire critique musical, apprends la clef de sol. Tu en sauras autant que Léon. (Le Dandelot se trouve très facilement d’occasion).
Henriette pour Chaloux? Est-ce bien cela? Si oui, il m’est arrivé de l’apprécier en musicien. C’est un être complexe, imprévisible, il a cela en commun avec les psychopathes bien que l’on ne puisse le qualifier d’en être.
On accepte le tonton gay, parce qu’il est parisien et friqué, sinon matériellement mais au moins en terme de place sociale et donc susceptible de favoriser l’ascensionn sociale des neveux. Mais on vote RN, et pas LFI. Le tonton ne bronche pas.
« il suffisait de faire exploser ce réseau ferroviaire »
Fastoche!
Comme si les alliés n’avaient pas bombardé aussi les voies ferrées dans leur tentative de détruire les infrastructures allemandes.
Mais il semble que ce n’était pas aussi facile que sur le papier aujourd’hui.
Aujourd’hui un missile israëlien peut dégommer un type enfermé dans sa chambre sans rien détruire autour. A l’époque il fallait un tapis de bombes pour bousiller une gare et encore on était pas sûr du résultat et encore moins de la rapidité avec laquelle les allemands pouvaient la remettre en service.
Il est bien connu que les vendeuses du marché à Nice sont vissées devant CNews à regarder Pascal Praud ou Philippe de Villiers.
Sans cela, elles ne voteraient pas RN bien sûr!
« Aujourd’hui un missile israëlien peut dégommer un type enfermé dans sa chambre sans rien détruire autour. »
Va dire ça à la pauvre église détruite « par erreur » à Gaza, closer !
Clopine, le tonton gay??? Reconnaissez, Clopine, que certaines figures de LFI racontent de gros bobards. Même moi, qui ne suis prof de rien, suis capable d’y voir des promesses qu’aucun parti sauf révolution politico- économique et philosophique mondiale ne sera en mesure de tenir.
« parisien et friqué »
Moins briqué que toi, pauvre conne !
Et pourtant, dans le milieu d’origine de Jazzi, le tonton gay c’est la tatà. Proust a déjà décrit ça, une Villeparisis, sur ces vieux temps et malgré ses dépravations, s’appuyant sur le milieu même qu’elle reniait, au début. Ce ne serait rien, sinon la souffrance des victimes collatérales, les Madames si ridicule Sazerat.
Chaloux, dans votre liste Beethoven, Schubert, etc.. je mettrais en premier JS qui suivait de près les progrès contemporains pour faire tenir la note. (Et est-ce que le piano moderne aurait ramené Beethoven des cordes vers le piano?). Dans cette liste, je ne suis pas sûr que Chopin y figurerait. Le Steinway D (ou autres), fait pour des salles de 3000 places? (Il est vrai qu’on peut supposer qu’il en exploiterait surtout les possibilités étendues entre ppp et p (mais on peut se poser la question s’il approuverait les interprétations de ses oeuvres sur les pianos modernes–qui sont en partie dues à ces instruments). Et les anciens Pleyel ne sont pas dans la lignée des pianos du XX-XXI siècle. Un certain nombre de questions.
« c’est un peu embêtant d’être le tonton gay d’une famille prolétaire et niçoise, qui vote extrême -droite »
Quel peut bien être le sens de ces propos gratuits, haineux et proprement diffamatoires, qui ne correspondent à aucune réalité ?
« gay »
La seule chose exacte…
L’inefficacité des bombardements sur cibles, à l’époque, est bien connue au plus tard depuis le rapport Glabraith, immédiatement après la guerre. Pas pour rien qu’on est passé aux civils avec les incendiaires et un savant dosage de bombes explosives pour une tempête de feu.
« dans le milieu d’origine de Jazzi »
Plusieurs cousins, cousines, neveux et nièces… ouvertement gays.
Leur aurais-je ouvert la voie ?
Ils sont tous hétéros chez les Trouillemerde ?
Non à la loi Duplomb
Un bon résumé des enjeux dans cet article:
https://www.liberation.fr/societe/sante/que-prevoit-la-loi-duplomb-qui-fait-lobjet-dune-petition-battant-tous-les-records-sur-le-site-de-lassemblee-20250719_Y4NQOXMC7VDQ5MRALB7UO7G7HE/
Dans l’hommage à son collègue et ami publié dans Le Monde, Michel Winock rappelle que Jean-Pierre Azéma fut le premier à opérer la distinction entre « pétainisme » et « maréchalisme ». En, effet, pour JP Azéma, le pétainisme rassemble tous ceux qui soutenaient l’idéologie politique que le maréchal entendait mettre en place sous le régime de Vichy, cette « convergence d’idées lointainement reçues des droites, badigeonnées de quelques ingrédients empruntés aux années trente, […], ce pessimisme fondamental, ce moralisme sentencieux, cet élitisme antidémocratique, cette construction organisatrice de la société, ce nationalisme défensif et replié sur lui-même ». Il affine le distinguo en faisant le départ entre pétainistes de conviction et pétainistes ralliés dont la plupart « venait des droites conservatrices libérales, à l’image d’un Bardoux ou d’un Flandin », qui « n’approuvaient pas toute la politique du nouveau régime […] mais leurs réticences cédaient devant la paix sociale recouvrée, l’appel aux notables et aux élites, la revanche sur 1936. » (De Munich à la Libération, 1938-1944).
Inversement, , Jean-Pierre Azéma assimile le « maréchalisme de base » à un culte de la personnalité du maréchal relayé avec habileté par la propagande, dans lequel l’« on exaltait la verdeur du chef de l’État, son regard limpide, son profil de médaille [et] communiait dans le culte du Père ou du Grand-Père, du Chef ou du thaumaturge ». Les maréchalistes « allaient exalter, pour ne pas dire vénérer, à la fois la figure du chef glorieux, celle du noble vieillard qui à quatre-vingt-quatre ans n’hésitait pas à sacrifier son repos, et celle du père de la nation se situant avec un désintéressement total au-dessus de la mêlée. »
(Vichy 1940-1944, Jean-Pierre Azéma, Olivier Wieviorka).
JB je faisais référence à un fait réel. Un type dégommé dans sa chambre à Téhéran.
C’était un exemple, exceptionnel bien sur, mais inconcevable dans les années 40.
J’aime beaucoup Laforgue […] Dans une autre vie, je lui ai chipé un titre, pour m’en servir à mon tour : « la demeure entourée », c’est un poème splendide en forme de zoom, comme le dormeur du Val. Et c’est un poème visionnaire. Laforgue y prédit l’ère d’internet et des réseaux !!!
Clopine dit: 20 juillet 2025 à 4h28
Sauf que « La demeure entourée » est un poème de Jules Supervielle.
@Non à la loi Duplomb
Le succès inédit de cette pétition mise en ligne sur la plateforme de l’Assemblée Nationale met en lumière un levier de démocratie participative trop méconnu, alors qu’il est organisé par Constitution du 4 octobre 1958. C’est un outil qui ne peut que renforcer notre démocratie représentative et la confiance des citoyens dans leurs institutions
Correctif : cette pétition s’appuie sur le règlement de l’Assemblée Nationale ; la plateforme mise en place permet à tout citoyen de déposer une pétition sur des sujets d’intérêt général
closer juste une question : ils viennent d’où les immigrés ? du Japon ? de Chine ?
vous savez c’est quoi votre problème : la logique.
en fait vous manquez de logique.
J’aime beaucoup Laforgue
Clopine dit: 20 juillet 2025 à 4h28
Grand poète Jules Laforgue, en effet, dont on parle trop peu, je trouve. Sur archive.org on peut télécharger gratuitement les 6 vols. de ses Oeuvres complètes (mort 4 jours après avoir eu 27 ans, il a beaucoup écrit).
« O Ennui ! cinquième saison ! […]
O donjons de l’ennui, tout un monde dans la mousse des créneaux.
Ennui, célibat de la Terre. »
(Oeuvres complètes. Vol. 3. Mélanges posthumes (1903).
Mort à 27 ans, Laforgue est un écrivain hypersensible fascinant. Entre gouaille, morosité, creve coeur, douceur, raffinement, ironie coupante, il fut sensible aux problèmes sociaux.
Paul Edel dit: 20 juillet 2025 à 6h08
Excellent texte.
(Tu ne serais pas écrivain, par hasard?).
Les commentaires s’accumulent et un fossé se creuse entre le ton du billet où Pierre Assouline dresse ce portrait de Jean-Pierre Azéma avec tant d’estime et de discrétion et la hai e qui saisit certains commentateurs et commentatrice.
Quel est ce monde où on parle de paix en écrasant de mépris son voisin ? A quoi servent les pétitions pour sauver les abeilles si les êtres humains s’exterminent à coups de petites haines. Chaloux sur la page précédente avait tiré la sonnette d’alarme et je l’en ai remercié ne sachant plus comment et pourquoi nous étions devenus des en émis féroces. J’aime quand il parle de musique. C’est un monde où mes repères ne sont qu’affectifs mais je me crispe quand il s’adresse à MC et plus encore à JJJ – qui a bien des défauts mais quand même n’est pas cet histrion qu’il couvre de son mépris. J’en viens à Clopine et Jazzi. Ce qu’elle dit de la famille de Jazzi est lamentable…
B. Est une présence équilibrée, douce, ballottée dans toutes ces furies. Chantal, rare et somptueuse. Fl toujours éprise de littérature. Closer est meilleur quand il parle d’art. Pedro se fait plus rare et ne pousse pas au crime…. Puck est moins envahissant mais je ne le comprends plus.
Non, Jazzi, je ne reviens pas et ce n’est pas une preteretion !
en parlant de logique le truc marrant c’est que la fabrication des diables et des héros suivent toujours à peu près les mêmes logiques et les mêmes schémas, avec pour construire ces schémas toujours le même personnel (médias, historiens, intellectuels, écrivains etc…).
exemple au hasard : Saddam, Kadhafi, Bachar, les talibans, les iraniens, et bien sûr Poutine (en plus il mange les enfants), Xi etc… si on regarde les schémas de diabolisation ils sont à chaque fois identiques, à chaque c’est le prétexte à leur faire la guerre, à chaque fois ça se termine avec les mêmes échecs ce qui n’empêche pas de recommencer pour le suivant.
maintenant si on prend une figure comme Madeleine Albright, cette femme, bien que rescapée de la Shoah, est la plus grande infanticide du 20è siècle et pourtant elle ne figure pas dans l’inventaire des diables.
entre Saddam, Kadhafi et Albright : le personnage qui a commis la grande quantité de crimes c’est Madeleine Albright ! donc la logique voudrait qu’elle figure en premier dans ce palmares.
et là on peut ajouter Tony Blair, Dick Cheney, Wolfowitz, Nuland, Rumsfeld, Bolton etc… dans les figures diaboliques.
sauf que comme c’est l’occident qui se donne le droit de désigner les « diables » bien sûr ces gens n’en font pas parti alors qu’ils ont commis bien plus de crimes que les autres.
cqfd…
Grande complainte de la ville de Paris
Jazzi dit: 20 juillet 2025 à 7h16
J’ai l’impression que Céline avait bien lu Laforgue.
ennemis – prétérition – haine –
@ »Les commentaires s’accumulent et un fossé se creuse entre le ton du billet où Pierre Assouline dresse ce portrait de Jean-Pierre Azéma avec tant d’estime et de discrétion »
non pas moi, au contraire j’essaie de parler de la difficulté aujourd’hui d’entrer dans ce jeu de l’estime et de la discrétion.
en fait ce que je veux dire c’est qu’il y a un gros soupçon qui plane comme un gros nuage sur ces visons un peu trop « idylliques » parce que comme ça ils ont l’air sympas, mais ils servent de socle sur lequel se construit un schéma qui devient aujourd’hui très problématique pour construire des catégories plus larges servant à différencier les sympatoches et les antipatoches.
d’autant qu’aujourd’hui on voit un pays comme l’Allemagne venir de décider de remettre en place une mobilisation générale, vouloir devenir la première puissance militaire européenne et se remettre en marche vers une nouvelle guerre en se nourrissant d’un discours fondé encore sur le combat du Bien contre le Mal.
yes du coup le mot le plus exact c’est « soupçon ».
même gros soupçon.
soupçon et aussi agacement.
gros agacement.
Azéma fut le premier à opérer la distinction entre
Juste rappel, la Pythie. Ce genre de nuances ne sont plus à l’ordre du jour depuis près de quarante ans, l’arrivée au pouvoir du président Mitrand. Cette année là, 81, Siclier publiait une histoire du cinéma sous Pétain pour dire qu’il n’a jamaus été « de Pétain ». Mauvaise année pour la pioche, les cuistres en formation socialisante prébendée n’ont donné aucune audience au seul critique français qui avait tout vécu de ses yeux vu.
FATALISME. — Comme on est bien, quel état délicieux d’existence, quand on s’est bien pénétré de la nécessité de la Fatalité universelle et minutieuse, inexorable, sans entrailles, torrent souverain des soleils, des choses, des idées, des êtres, des sentiments, des effets et des causes, étouffant sans les entendre, sans conscience sous sa clameur unique et souveraine, les plaintes de l’individu éphémère. — Berce-moi, roule-moi, vaste fatalité ! — On se laisse aller. — Votre mère meurt, vous perdez au jeu, un ami vous lâche, une femme vous accable de son indifférence, etc., vous tombez malade, la mort, est là peut-être. Tout est écrit, — à quoi bon se remuer? — Toutes vos joies, toutes vos peines, toutes vos actions, votre santé, vos chances, tout cela sera déterminé par des causes, des circonstances. L’armée des circonstances est en marche à travers la vie ; me heurterai-je à des circonstances défavorables, saurai-je m’emboiter aux circonstances favorables ? — Rien ne dépend de moi, tout est écrit, je me laisse aller. — Je suis un brin d’herbe dans un torrent qui roule des quartiers de rocs, des arbres, des troupeaux, des toitures, etc.. Je suis l’atome dans l’infini, l’atome dans l’éternel, le soupir dans l’ouragan déchaîné,
une force équivalente à un souille dans les puissances formidablement brutales du mécanisme universel. — Je ne suis rien. — Je me laisse porter, — rien ne m’étonne.
Jules Laforgue. Oeuvres complètes. Vol. 3. Mélanges posthumes (1903).
En 1930, Keynes prédisait que, compte tenu des progrès technologiques, une journée de travail de trois heures suffirait à assurer un bon niveau de vie d’ici 2030. * Fort de ce constat, il a conçu une éducation à l’utilisation du temps libre, non dénuée d’intérêt puisque, selon Susan Ertz, « Des millions de personnes aspirent à l’immortalité et ne savent pas quoi faire un dimanche après-midi s’il pleut. »
Quand j’avais une vingtaine d’années, nous étions encore loin d’inventer de nouveaux besoins et donc de nouveaux emplois. J’ai donc cru naïvement à la pertinence de la prédiction de Keynes et à sa réalisation. Dans les années 1930, il pariait sur le développement des technologies et la limitation des besoins matériels, ce qui réduirait la durée hebdomadaire du travail à un maximum de 15 heures vers le premier quart du XXIe siècle – un pari perdu : les technologies ont évolué, mais les besoins matériels semblent ne connaître aucune limite.
Aujourd’hui, comme il y a un demi-siècle, le fanatisme politique exempte ses victimes consentantes de tout objectif véritablement élevé : le monde politique était et reste un assemblage grotesque de mythes et de monstres, envahi par des gens souvent laids, provinciaux et dépourvus de tout savoir-vivre ; certains de mes endroits préférés ne sont plus fréquentables, mais je peux éviter ces gens en passant mes vacances ailleurs.
* John Maynard Keynes, Economic possibilities for our grandchildren, 1930.
Non puck évidemment. Je voulais seulement montrer dans mes messages que:
1/ notre niveau de développement ne vient pas du « pillage » de colonies mais du travail, souvent atrocement pénible, et du génie inventif de nos ancêtres. D’ailleurs les pays occidentaux qui n’ont jamais eu de colonies (Suisse, Scandinavie, Allemagne (qui en a eu très peu et brièvement)) ont été plutôt plus riches que les autres;
2/ que votre « explication » ne vaut évidemment rien pour l’émigration ou plutôt les tentatives de fuite venant des pays socialistes;
3/ que des pays asiatiques un peu, beaucoup ou pas du tout colonisés se démerdent très bien sans rien demander à personne;
J’ajoute qu’aucune étude ne démontre que les colonies ont enrichi leur métropole globalement, je dis bien globalement, car il y eu évidemment des profiteurs ça et là notamment dans certains ports. L’Angleterre ou la France avec leurs immenses empires se sont fait rattrapées et dépassées économiquement par les USA et l’Allemagne (voir aussi plus haut la Suisse et les pays scandinaves). Les raisons de l’entreprise coloniale sont à chercher dans une politique de puissance et non dans l’économie comme le voudrait un marxisme primaire.
Aujourd’hui en 2025, que pillons nous? Nous achetons des matières premières au prix du marché; si nous ne les achetions pas, en quoi la situation des pays exportateurs en serait-elle améliorée? Les élites corrompues? En quoi cela nous rapporte-t-il quoi que ce soit? Nous aurions bien plus intérêt à ce qu’elles soient honnêtes et utilisent notre aide à améliorer le niveau de vie de leur population! Elle resterait sur place et constituerait un marché d’exportation.
Travailler moins, travailler mieux ? La semaine de 15 heures sera peut-être pour le prochain millénaire (XXII).
Surprise, il y a encore quelqu’un qui lit puck !
« Somptueuse », vous y allez fort Christiane!
Chantal va rougir de confusion…
Nota: si puck ne nous harcelait pas constamment avec ses commentaires historico-géopolitiques je parlerais plus d’art, chère Christiane.
Mais il a commis le crime impardonnable de s’attaque vicieusement à Winston Churchill. Je ne pouvais pas laisser passer ça sans réagir! Et de fil en aiguille…
Christiane, je ne veux pas polémiquer avec vous, je vous l’ai dit et je m’y tiendrai, mais je voudrais vous savoir, même très légèrement , «crispée », quand la grosse Gigi m’insulte à longueur de journée, ou lorsque Monsieur Court-Bouillon ayant écrit des sottises tente le plus maladroitement de se rattraper aux branches par pure vanité. Il faut aussi savoir être juste.
« La seconde fille d’Hugo est la plus grande beauté que j’aurai vu de ma vie. Elle n’a que quatorze ans, mais elle sera ». Balzac à Mme Hanska, 9 avril 1843.
En regardant la photographie qui se trouve en page 10 du livre, on ne peut être que de l’avis de Balzac. Il n’est pas rare qu’une grande beauté rende une femme méchante, mais il ne semble pourtant pas que ce soit le cas d’Adèle, qui semble avoir eu une grande conscience de ses perfections.
Quant à la prose de Mme El Makki, elle est somptueuse et ses propos d’une grande justesse. Je doute fort que ce court monsieur Pauvre, habitué à prendre de haut tout ce qui n’est pas lui- même, ait jamais été en mesure de faire naître un tel feu. Je connaissais d’ailleurs cette dame sans le savoir, ayant lu les lettres des Brontë.
Cette dame, Andrea Marcelinho, que de femmes remarquables à lire.
Ici, nous avons la méchante et lassante Clopine. On imagine son pauvre mari subissant trois mille petits-déjeuners, déjeuners etc.
J’ajoute qu’aucune étude ne démontre que les colonies ont enrichi leur métropole globalement, je dis bien globalement, car il y eu évidemment des profiteurs ça et là
https://larepubliquedeslivres.com/pour-saluer-jean-pierre-azema/comment-page-4/#comment-1480768
Les colonies ont ruiné même des pays, comme l’Espagne.
(Entre parenthèses, tu perds ton temps en répondant à PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine): c’est un fanatique vénal – la pire espèce).
Andrea Marcolongo …
J’ajoute qu’aucune étude ne démontre que les colonies ont enrichi leur métropole globalement, je dis bien globalement, car il y eu évidemment des profiteurs ça et là
closer dit: 20 juillet 2025 à 13h43
(Pas compris d’où sort l’autre lien).
Ne peut-on dire que les colonies nous ruinent deux fois, la première, puis la deuxième (on n’ose écrire « seconde ») avec Colombey-les-deux-mosquées? La première étant une grave erreur historique.
Je rappelle tout de même pour Churchill ceci. C’est qu’ayant fait percer les codes d’ Enigma, le cryptage allemand, et soucieux de ne pas le faire savoir à l’ennemi, il permit à ce dernier de bombarder et de détruire Coventry, quoique n’étant ni anti-anglican, ni anti vieille Angleterre! A supposer qu’il fut possible, ce qui reste à démontrer, le choix de bombarder les voies eut été une gaffe monumentale dans sa stratégie. On rappellera que, dans son cabinet et envers ses proches, Churchill n’a jamais montré la moindre trace d’ antisemitisme. Mais ça n’empêchera pas de clabauder après lui.
Churchill n’a jamais
Pas d’angélisme churchillesque, dear Mr Court. Même le prestigieux passou a oublié le massacre yougoslave de Bleiburg.
Andrea Marcolongo, Etymologies pour survivre au chaos :
Christiane ne vous fatiguez pas avec cet Almanach Vermot du pauvre, qui se croit vexant et qui n’est que lassant. S’il choisit d’ en remettre une couche,laissez-le. On notera que la prose de Madame Melki lui par àit , je cite « somptueuse » . Je dirai que c’est bien écrit, c’est tout. Sur le fond, Je ne peux ni ne veux forcer personne à lire le journal de Vernor Guile, dont elle a l’obligeance de reproduire les quelques manuscrits du musée qui n’y étaient pas inclus. Je ne conteste pas non plus l’apport du papier Pinson, et un coup d’œil élargi sur la création d’ Adele, mais pour le reste , je maintiens que ce n’est qu’une synthèse.Enfin….Le plus joli est qu’il ignore tout de ce dont il parle! MC
Il me semble, les spécialistes de la chose militaire corrigeront mon erreur s’il y a lieu, que dans les années 40, à technologie égale (et fort différente de l’actuelle, bien entendu) il y avait néanmoins de grosses différences (nationales) de précision selon l’altitude depuis laquelle les bombardements étaient effectués — c’est-à-dire aussi en fonction des risques pris, lesquels augmentaient en même temps que la précision…
Deux approches : on protège nos boys ou bien on se soucie des civils et d’atteindre les objectifs plutôt que les quartiers d’habitation.
Ne pas oublier que, selon les mots d’Hélène Hoppenot (son mari était alors en poste aux États-Unis) : « un pays vaincu est dédaignable […] et qu’il dépend — momentanément — de la bonne volonté des autres. »
« Des rapports de Résistants, provenant de diverses régions de France, font part de l’effroi, de l’indignation ou la colère des habitants de villes bombardées. […] À Lorient, les Américains sont appelés “les assassins” […] “Qu’on envoie les Américains se faire la main sur l’Allemagne, disent les bombardés, et qu’on nous laisse les Anglais”. » (Journal, 24 mai 1944)
(Cela correspond à ce que j’ai toujours entendu dire quand j’étais petite…)
Ne pas oublier le poids de l’opinion publique et des considérations de politique intérieure en période électorale — ce qui vaut aussi pour les combats au sol : « Quand j’envoie des soldats dans le Pacifique, ce sont deux voix de plus, quand je les envoie en Italie, deux voix de moins. » (propos de Roosevelt, rapportés par Pierre Viénot, ibid., 4 janvier 1944).
Hélène Hoppenot appelait systématiquement le Maréchal « le terrible vieillard » (son jugement était déjà sévère à l’époque où Pétain était ambassadeur de France en Espagne).
Il faudrait que je retrouve les passages du Journal dans lesquels est évoqué le conflit familial à propos de la loyauté due ou non au Maréchal : leur fille Violaine (par esprit de contradiction ?) prêchant d’abord le respect et le devoir d’obéissance quand ils étaient encore en poste à Montevideo, avant d’opérer un retournement complet une fois revenue (seule) en France occupée, après son bachot.
Parce que ce massacre d’ Oustachis lui est imputable, Phil? Il me semblait que Tito…
Le court Monsieur Pauvre en est une autre… de synthèse.
De cet immense chercheur, il n’existe pas un livre donc aucun travail d’envergure, et dans Persée pas un article. C’est dire si ce Trissotin peut se targuer d’une immense carrière. De courroie, tout au plus.
Pour ma part, je ne suis évidemment qu’un honnête parmi beaucoup d’autres, mais encore le suis-je.
Qu’un honnête homme… mais encore le suis-je.
@Jean Langoncet dit: 19 juillet 2025 à 18h39
Incidemment : 623 827/500 000 signatures
971 999/500 000 signatures la 20 juillet 2025 à 16h35
X. « A Lorient les Américains sont appelés les assassins ». La ville fut détruite à 90 pour cent, soit autant que Brest, St Malo, St Nazaire, Le Havre, Cherbourg, et autres ports de guerre …Voir le roman « Fine, »de Charlotte Merle, qui concentre sur trois jours le destin de la ville et de son héroïne.
Tout à fait « imputable », dear Mr Court. Cette armée en déroute était une wehrmacht yougoslave, aussi peu oustachi que l’autre ss. Encaissée, acculée volontairement à Klagenfurt en Autriche, livrée au camarade bon ami Tito qui réglera le problème à sa manière, rouge sanguinaire en 45
Le destin de la « Maison Entourée » clopinienne , passant de Laforgue à Supervielle, me rappelle par association d’idées « la Maison d’ En face, « de Marcel Bealu. Pour les gens que ma mémoire inquiète, je suis heureux de leur dire que c’est dans « Les Messagers Clandestins ». Une petite nouvelle fantastique comme Bealu sait les faire.
J’ai été fort client de la librairie de la rue de Vaugirard.
À ce court Monsieur Pauvre, chercheur fantôme, sauf peut-être pour le clergé bas-breton, je suggère de ponctuer ses posts de « Ou-ou, ou-ou!», comme les autres ectoplasmes.
Petit rappel : de la carambouille parlementaire
Par Maxime T’sjoen
Publié le 26 mai 2025 à 18h54
Pour éviter des débats à rallonge, les députés de la droite et du groupe central, épaulés par les voix du RN, ont trouvé la parade. (…)
Pour contrer ce que la droite a appelé une « obstruction » de la gauche, il fallait une riposte. Et celle-ci, aussi baroque soit-elle, se nomme la motion de rejet.
Comme la proposition de loi a déjà été adoptée au Sénat, la motion de rejet adoptée à l’Assemblée a pour conséquence d’envoyer le texte directement en commission mixte paritaire.
Là-bas, sept députés et sept sénateurs, représentatifs des forces et équilibres au sein des deux chambres, vont se mettre d’accord sur un texte. Texte qui sera alors soumis au vote des députés… mais sans vote. Pratique pour éviter de débattre sur les nombreux amendements, qui auraient mérité sans doute un peu de discussions. (…)
Dans le recueil de textes »Moralités légendaires, » Laforgue décrit une ville d’eaux qui ressemble beaucoup à Baden-Baden, là où l’écrivain fit de nombreux séjours comme lecteur de l’Impératrice d’Allemagne. Jolie insolence.
Extrait :
« « Donc, en, définitive, cette petite station de luxe, là voilà comme une ruche distinguée , au fond d’une vallée. Tous ,des couples errants, riches d’un passé d’on ne sait où : et point de prolétaires visibles:(oh, que les capitales fussent de fines villes d’eau!) rien que des subalternes de luxe, grooms, cochers, cuisiniers blancs sur le pas des portes le soir, conducteurs d’ânes, piqueurs de vaches laitières pour phtisiques. En toutes les langues, et toutes les têtes qu’embellit la civilisation.
Et au crépuscule, à la musique vraiment quand, baillant un peu, on lève les yeux et voit cet éternel cercle de collines bien entretenues, et ces promeneurs qui tournent avec des sourires aigus et pâles, on a à la folie le sentiment d’une prison de luxe, au préau de verdure, et que c’est tout des malades déposés là, des malades du romanesque et de passé, relégués là loin des capitales sérieuses où s’élabore le Progrès. »
A propos de Baden Baden, je me demande toujours pourquoi Pierre Boulez est allé se cloîtrer dans cette ennuyeuse ville d’eau à salons de thé. Comprends pas bien.
1236
commentaires