de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Jean-Pierre Azéma

Pour saluer Jean-Pierre Azéma

L’historien Jean-Pierre Azéma nous a quittés hier à l’âge de 87 ans. 

« Dis-moi ce que tu n ‘aimes pas et je te dirai qui tu es ». Jean-Pierre Azéma n’aimait pas… Par exemple, Au revoir les enfants, film comblé d’honneurs, grand succès international, parce que Louis Malle y traite de deux sujets que connaissait bien notre historien – l’internat et l’Occupation – mais d’une manière qui lui hérisse le poil : « De l’esbroufe ! Du toc ! Tout sonne faux ! » Antimallisme primaire ? Pas du tout : « J’avais beaucoup aimé jadis Les Amants, c’était un de mes films-fétiches ; avec Lacombe Lucien, j’ai commencé à prendre mes distances, à cause de ses concessions inutiles à la mode rétro. Cette fois, je suis plus sévère à cause de l’exploitation qui est faite des gosses. Louis Malle n ‘a pas compris grand-chose, ni à l’époque ni au fonctionnement d’un pensionnat. » C’est dit sans violence mais sans ambages. Il sait de quoi il parle. L’internat et l’Occupation, justement, c’était sa vie.

Vous auriez reconnu Jean-Pierre Azema à ceci qu’il ne portait jamais de cravate et qu’il avait toujours, en revanche, une écharpe autour du cou. Tout le contraire de ce qu’on imagine des messieurs de Sciences-po. Mais ce n’était pas de la désinvolture. Jean-Pierre Azéma, quand vous l’interrogiez sur lui-même, hésitait d’abord, puis il finissait par s’expliquer en termes de génération. 7 ans à la Libération, 25 lors de l’indépendance de l’Algérie, 31 en Mai-68. Puis un mariage et trois enfants : « La famille, la vie de couple, c’est l’essentiel, c’est bien notre génération. » L’homme vous devenait vite attachant par ses valeurs, ses principes et sa complexité, tout en vous étonnant par son langage : là, il ne s’agit plus de génération, il était le seul à truffer ses phrases de l’argot khâgneux de la fin des années 50, comme si la blouse grise de l’éternel pensionnaire lui restait collée telle une tunique de Nessus. L’historien était respecté sinon admiré par ses étudiants, ses travaux sur la France de 1938 à 1948 faisaient autorité… Mais il n’avait pas choisi cette période par hasard. C’est ici que nous retrouvons son « ego-histoire » – dans laquelle l’histoire personnelle, singulière, entremêle ses effets à ceux de l’histoire de sa génération.

Il était né à Paris mais des Azéma, on en rencontre un peu partout – surtout dans le Midi. On en repère déjà un dans Montaillou. Son père, Jean Azéma, originaire, lui, de l’île de la Réunion, militait à l’extrême droite. Journaliste, il écrivait dans Je suis partout, l’hebdomadaire de Robert Brasillach, et dans les journaux de Jacques Doriot. Après 1940, il bascula dans le clan des collaborationnistes. Lié à Jean Hérold-Paquis, l’homme qui s’était rendu célèbre en répétant inlassablement : « L’Angleterre comme Carthage sera détruite », il travailla à Radio-Paris. Assumant ses idées jusqu’au bout, il s’engagea dans la division Wallonie et, condamné à la prison à perpétuité par coutumace, dut se réfugier après coup en Amérique latine. De ce passé paternel, le jeune Jean-Pierre et ses frères ne connaîtront longtemps que des bribes. Adolescent, à l’âge où sa curiosité s’éveille, il fut trimbalé d’internat en internat. Son véritable uniforme, c’est une écharpe qu’il ne quittait pas l’hiver et qu’il lui arrivait de porter même en été :

«Au départ, c’était une nécessité. Les récréations étaient longues et j’ai eu froid. C’est devenu une manière d’être. Quand je n ‘en porte pas, je me sens quasiment nu. »

Dix années de solitude, mais aussi de chaudes complicités, de parties de ballon et le goût inoubliable du café au lait cuit dans les grandes marmites. Il atterrit en première au lycée Lakanal, à Sceaux. C’était l’un des rares « bahuts » parisiens installés à la campagne, à tout le moins dans les arbres d’un grand parc, à avoir un stade, une vraie piste en cendrée… Les parents voyageurs jugeaient très sain de mettre leur progéniture au « bon air ». Dans ce qui sera son dernier lycée, Jean-Pierre Azéma fit la connaissance notamment de Michel Winock. Ils liront le Discours de la méthode sur les mêmes bancs et feront partie de la même équipe de football. De là l’origine d’une amitié fidèle. Il en naîtra des ouvrages en commun, le premier s’intitulant Les Communards, « un livre de jeune homme » comme dira un de leurs maîtres.

Le cursus universitaire est classique : hypokhâgne, khâgne, agrégation. En Sorbonne, il fut marqué par l’enseignement d’un médiéviste, Édouard Perroy. Mais il alla tout autant écouter les cours de Ricoeur et de Jankélévitch. Comme pour les étudiants de sa génération, la guerre d’Algérie lui servit de révélateur politique. Il milita à l’UNEF, dominée par les « cathos » de gauche et en garda la conscience d’appartenir à une « génération éthique » – celle qui protesta contre l’usage de la torture par l’armée. Peut-être avec une certaine bonne conscience d’elle-même mais Jean-Pierre Azéma n’éprouva nulle envie de donner des leçons. Il lui en resta des principes, quand bien même ses idées politiques se nuancèrent : « Je ne voterai jamais à droite (sauf pour faire échec à l’extrême droite). » En 1962, il était à la limite de son sursis. Les accords d’Évian lui épargnent le séjour dans les djebels. Mais il mesura encore les enjeux de cette guerre lorsque, deux ans plus tard, il fut expédié à Coëtquidan, comme soldat-professeur de deuxième classe, pour enseigner la « culture générale » aux saint-cyriens : une bonne partie des officiers resta marquée par les souvenirs des méthodes de « pacification ».

La « quille » venue, le voici à Troyes, puis dans les lycées Lakanal et Henri-IV (en ces temps de classes creuses du côté des maîtres et de classes pléthoriques du côté des élèves, les agrégés après un petit tour en province revenaient vite à Paris s’ils le voulaient). Enfin, il fut élu à l’Institut d’études politiques, SciencePo à Paris, qui deviendra sa maison. Il y était porté par son goût de l’histoire du temps présent :

« Par intérêt pour la vie de la Cité, par tempérament, par sensibilité. Et puis, je suis fils de la guerre. »

Ce n’est qu’en 1968 qu’il revit son père pour la première fois depuis la fin de l’Occupation. Il fit le long voyage d’Argentine. Il y rencontra un inconnu qui avait la tête d’André Breton, une élégance un peu désuète, des allures de grand seigneur. Le jeune homme de gauche écouta l’ancien « collabo ». Il découvrit chez lui une culture, une curiosité intellectuelle inépuisable, mais aussi des rancunes tenaces et parfois insolites (notamment contre Laval… « symbole de la démocratie ! »). Azéma fils évoquait avec pudeur Azéma père : « En causant, causant, causant, j’ai mieux compris ce qui avait pu le motiver. Cela a permis des relations plus saines. » Un an plus tôt, il avait suivi, à Sciences-po, le séminaire sur le gouvernement de Vichy dirigé avec la grande autorité qui était la sienne par René Rémond. Ce fut le déclic. Il s’immergea dans la période, lit la littérature existante qui ne lui procura que des satisfactions mitigées.

Un livre l’irrita particulièrement (« il faut le faire lire aux jeunes chercheurs comme contre-modèle ») : Histoire de Vichy (Fayard, 1954) de Robert Aron. Ce pavé, qui a pu passer pour un ouvrage de référence parce qu’il était à peu près unique sur le sujet, lui sembla détestable, et d’abord par la méthode : un jeu de citations extraites de sources jamais – ou rarement – référencées et qui se révèlaient être quasi uniquement des plaidoyers pro domo. Il faudra attendre les travaux d’Eberhard Jàckel (La France dans l’Europe d’Hitler) et ceux de Robert Paxton (La France de Vichy) pour disposer de bases enfin solides. Les premières recherches menées l’amenèrent à s’intéresser à Edouard Daladier, dont on venait de confier les « papiers » personnels à la Fondation nationale des sciences politiques. Jean-Pierre Azéma demeura convaincu que la biographie n’était pas un genre mineur. Elle valait mieux en tout cas que la réputation qui lui avait été faite. Un point mérite d’être souligné dans le destin de celui qui demeure pour la postérité le signataire des accords du 29 septembre 1938 avec Hitler : adulé sur le coup pour avoir « sauvé la paix », il deviendra, malgré une attitude plus qu’honorable pendant la guerre, une victime du syndrome de Munich et devra sous la IVe République se contenter d’occuper des strapontins. Parallèlement, Jean-Pierre Azéma utilisa les archives ramassées par le Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale, pour mener à bien la rédaction d’un livre que Michel Winock lui avait commandé au nom des Éditions du Seuil  : De Munich à la Libération, tome XIV de la « Nouvelle Histoire de la France contemporaine ».

« Ce fut un boulot de chien… Plus j’avançais, plus les choses se compliquaient… L’impression que j’ai gardée de cette longue gestation est celle d’avoir été un coureur de haies qui en découvre une douzaine après en avoir sauté une. »

Désormais embarqué dans les années 40, il croisa naturellement un certain Jean Moulin sur son chemin et finira par lui consacrer une biographie Jean Moulin. Le rebelle, le politique, le résistant (Perrin, 2003). On ne savait pas grand-chose alors sur celui qui était devenu, par la vertu d’une oraison de Malraux au Panthéon, le héros éponyme de la Résistance gaullienne. C’est pourquoi Henri Frenay, qui s’était heurté à lui, en 1943, comme responsable du mouvement Combat, pouvait déclarer urbi et orbi, mais sans preuve, que Jean Moulin était en fait un « crypto-communiste », tout comme son ancien « patron » Pierre Cot. L’homme était suffisamment séduisant et secret, sa trajectoire suffisamment complexe, pour qu’il puisse être étudié à travers une thèse intitulée : « Jean Moulin. Une biographie politique, du républicain au fédérateur des Résistances en France. » En menant son enquête d’histoire orale, Jean-Pierre Azéma rencontra un témoin capital, Daniel Cordier qui fut l’auxiliaire et surtout le véritable homme de confiance du fondateur du Conseil de la Résistance. Suffoqué par les affirmations de Frenay, mécontent de l’à-peu-près des historiens sur le sujet, celui-ci s’était attelé à l’établissement d’une chronologie incontestable de la « Mission Rex », en se servant notamment de documents qui étaient en sa possession. Il avait été amené progressivement à élargir le champ de sa recherche et, fait bien rare, l’acteur de l’Histoire sut se muer en véritable professionnel de la recherche : ses livres ont bouleversé l’historiographie de la Résistance intérieure et toutes les idées reçues sur les enjeux politiques de la France livre comme ceux de Paxton l’avaient fait pour la Collaboration d’État, Il restait à Jean-Pierre Azéma de soutenir une thèse sur travaux axée sur la France des années sombres.

Tenace et loyal dans la vie (les témoignages sont unanimes), il était persévérant et minutieux dans l’analyse. Jean-Pierre Azéma vérifiait tout, se souvenant de la cabale qui avait été montée contre Paxton, lors de la sortie de sa France de Vichy : pour discréditer des thèses qui gênaient, on avait monté en épingle quelques erreurs minimes. Il arriva aussi que sa conception entière et éthique de l’histoire le rende injuste dans sa critique et intransigeant dans la discussion, mais il restait accessible lui-même aux critiques et savait parfaitement reprendre ou nuancer telle ou telle affirmation de la veille.

De l’Université, il lui était difficile de parler car la rue Saint-Guillaume est un monde à part et relativement privilégié : on y travaille dans de très bonnes conditions, en particulier grâce à une bibliothèque exceptionnelle. Il aurait voulu que le monde universitaire en finisse une fois pour toutes, malgré la concurrence de plus en plus vive autour des rares postes disponibles, avec ce qui subsiste de structures féodales relayées par les rivalités de clans et de chapelles. Un exemple de ces querelles de mauvais aloi : le reproche formulé explicitement à l’encontre de certains de ses camarades d’être des « historiens médiatiques ». Comme si c’était une tare que de savoir parler à la radio ou de passer à la télévision. Lui-même fut le conseiller historique de la série télévisée Un village français (France 3, 2009-2017). Il existait à cet égard une demande sociale : pourquoi ne pas y répondre ? Jean-Pierre Azéma regrettait, pour sa part, que les historiens aient été trop absents de la controverse publique qui avait surgi sur le passé de Heidegger :

« C’est dommage. Aux yeux de l’historien, Heidegger est le prototype d’un agrarien de droite, partie prenante dans le compromis de type autoritaire qui a permis l’émergence et l’affermissement du régime nazi. Son attitude jusqu’en 1944 et après la guerre est parfaitement cohérente. Discutailler sur tel ou tel morceau de phrase, comme s’entêtent à le faire bon nombre de ses groupies m‘apparaît parfaitement subsidiaire. »

Pourtant, depuis quelques années, ils étaient de plus en plus nombreux, les historiens, à prendre en compte les « enjeux », les « batailles », les « rejeux » de la mémoire. Pour lui, c’était une bonne chose. Sans doute les témoignages oraux ne pèsent pas lourd s’ils ne sont pas recoupés par des sources écrites qui demeurent incontournables. Reste, pensait-il, que le va-et-vient entre le vécu très immédiat et le passé proche crée de l’histoire. Reste aussi que l’historien du temps présent peut difficilement, quoi qu’il en ait, faire abstraction de son affectivité, de ses choix éthiques ou philosophiques, de son appartenance générationnelle, bref de son « égo-histoire », selon la formule de Pierre Nora. Ce qui implique qu’il pratique de façon systématique le travail de deuil.

Un sourire amusé, une poignée de main franche et directe et il vous quittait pour le cinéma : « Je suis prêt à beaucoup pour un bon film. » Sa silhouette se détachait sur le trottoir de la rue Saint-Guillaume. C’est celle d’un éternel étudiant. L’écharpe toujours, celle de l’éternel pensionnaire des années froides de l’Occupation dont il devint l’un des plus grands historiens, lui, le fils du collabo. « Oui mais, avant, je n’en avais qu’une pour changer l’autre ! Alors qu’aujourd’hui, j’en ai plusieurs, de couleurs différentes. Et pour l’été, eh bien j’en ai même en soie ! C’est ça le luxe… »

(« Un cinéma à Paris sous l’Occupation » photo D.R. ; « Jean-Pierre Azéma » photo archives Ouest-France ; Daniel Cordier pendant la guerre » ; « Carte d’identité du préfet Jean Moulin » ; photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

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commentaires

1 236 Réponses pour Pour saluer Jean-Pierre Azéma

Christiane dit: 20 juillet 2025 à 15h00

Sur Rembob’ina rediffusion du e émission de 1990 (LCP). Thierry Ardisson face à deux peintres Francis Bacon et Keith Haring .
Des questions intelligentes. Comme quoi, cet homme est capable d’étonner hors de la provocation.
J’essaierai de voir l’émission en entier. Le hasard a voulu que je tombe sur ce passage passionnant.

x. Merci, pour tous vos commentaires. J’apprends beaucoup.

Christiane dit: 20 juillet 2025 à 15h03

MC, merci pour Bealu et sa poésie. Je ne l’ai connu qu’au Pont traversé, avant qu’il ne migre à Vaugirard. Un lieu que j’aimais tant….

Christiane dit: 20 juillet 2025 à 15h14

Closer,

« somptueuse »… C’est pour la plume !
Pour Churchill, je comprends

puck dit: 20 juillet 2025 à 16h15

sur la question de la passivité des anglais sur la persécution des juifs, perso j’ai lu des raisons comme :
– ne pas risquer de perdre des avions et des aviateurs

– ne pas risqué de faire savoir que les anglais avait décodé Enigma : la légende disant que c’est en décodant Enigma que les anglais ont eu connaissance du génocide alors que c’est absolument faux vu qu’ils le savaient bien avant.

en fait il faut poser la question autrement : si les allemands avaient envoyé dans les camps d’extermination des anglais quelle aurait été la réaction de Churchill ? aurait-il pris le risque de perdre des avions et des aviateurs ?

la réponse est évidemment « oui » !

en ayant la réponse à cette question on a la réponse à sa passivité face à la Shoah.

cqfd…

Sybil Pythie dit: 20 juillet 2025 à 16h15

Élaborée à l’origine par L. Douzou et D. Peschanski, la notion de « vichysto-résistant » fut reprise et affinée par JP Azéma, avant d’entrer dans le vocabulaire courant, en particulier pour évoquer le « cas » Mitterrand. Pour JP Azéma, les « vichysto-résistants» étaient « ceux qui ont été sans conteste résistants, […] tout en ayant servi loyalement, dans un premier temps, le régime de Vichy, en étant antiallemands, au point [d’être] prêts à préparer la revanche. » Il ajoutait que les « patriotes, souvent antiallemands, qui [rallièrent] Vichy par admiration pour le Maréchal ou bien pour préparer le relèvement du pays, puis qui [prirent conscience] plus ou moins tard de la nocivité du régime, ou de son échec », formaient une quatrième catégorie de résistants, en plus des communistes, des gaullistes et des « ni-ni ».
Mitterrand mis à part, le général Cochet, Henri Fresnay et François de la Roque furent trois notables « vichysto-résistants ». Le fait que tous trois aient été officiers de carrière n’est pas un hasard : le prestige du « vieux chef » s’exerçait pleinement sur eux. Ils estimaient qu’il était mal entouré » et qu’il fallait le protéger des mauvaises influences…

Claudio Bahia dit: 20 juillet 2025 à 16h22

renato dit: 20 juillet 2025 à 14h20
Andrea Marcolongo, Etymologies pour survivre au chaos :

https://youtu.be/PEj52hhNf8I?si=1dyPEUTJMrev65MK

une jeune et grande Dame !!
j’au aimé « paradoxe » et « marguerite », et toutes les autres entrées.
Elle fait souvent reférence à Jacqueline de Romilly, dont j’ignore tout, mais je vais chercher à m’instruire

puck dit: 20 juillet 2025 à 16h30

les pays ne traitent pas les problèmes de façon totalement objective.

exemple au hasard :

1/ quand les russes ont essayé d’empoisonner un espion russe à Londres tous les médias en ont fait des tonnes : à la télé, dans les journaux etc… ça a duré des semaines.

2/ quand les saoudiens ont découpé en morceaux un journaliste en Turquie les médias en ont très peu parlé.

pourtant c’était un journaliste, donc un membre de leur profession, on imagine le barouf si c’était les russes qui avaient découpé un journaliste à la tronçonneuse, mais là rien !

donc voilà comment marchent les choses.

Pablo75 dit: 20 juillet 2025 à 16h35

A propos de Baden Baden, je me demande toujours pourquoi Pierre Boulez est allé se cloîtrer dans cette ennuyeuse ville d’eau à salons de thé. Comprends pas bien.
Paul Edel dit: 20 juillet 2025 à 14h55

C’était son vrai niveau.

Dans 50 ans, personne saura qui a été Boulez.

(Il a vécu à Baden-Baden 57 ans !! Et il est mort et enterré là-bas).

Ropars Jean-Michel dit: 20 juillet 2025 à 16h58

Quel dommage que ce grand historien n’ait rien voulu comprendre à certains films de Louis Malle: Lacombe Lucien (certes ambigu) mais surtout Au revoir les enfants: un superbe tableau de l’enfance bouleversée dans une époque exécrable, à la fois histoire d’amitié et de lâchetés et fine observation sur ce qui peut rapprocher les êtres humains (je pense à la séance de cinéma où tous rirent, complices, y compris le futur délateur) et ensuite les séparer irrémédiablement (je pense à ce même infirme délateur ou à la religieuse qui livrera le petit garçon juif aux sbires de la Gestapo).

B dit: 20 juillet 2025 à 17h02

Ce qui interroge aussi pour moi , comment en quelques mois des chercheurs scientifiques ont été capables de mettre au point un vaccin contre un virus pas des plus évidents et comment on fait pour ne pas trouver de produit de remplacement à cette saloperie de neocotinoide ? N’y aurait-il pas là un problème d’investissement et une carence de volonté d’assainir nos pratiques.

closer dit: 20 juillet 2025 à 17h03

Voici un petit exemple de ce que Jaurès pensait des juifs:

« Mais parmi les figures emblématiques de l’antisémitisme de gauche, Jaurès tient une place de choix. Le sujet est tabou par excellence, tant l’idole du socialisme français est encaustiquée! Son journal, La Petite République, désigne le député Reinach comme un «juif ignoble» . Lors de son voyage en Algérie, en avril 1895, Jaurès décrit les juifs qui, «par l’usure, l’infatigable activité commerciale et l’abus de l’influence politique, accaparent peu à peu la fortune, le commerce, les emplois publics (…). Ils tiennent une grande partie de la presse, les grandes institutions financières, et quand ils n’ont pu agir sur les électeurs, ils agissent sur les élus» . Son historien «officiel», Gilles Candar, excusera la diatribe par la «fatigue» de son auteur! L’explication, si facile, par le «contexte» ne tient pas: Clemenceau ne tiendra jamais de tels propos. »
Bernard Carayon « Comment la gauche a kidnappé Jaurès ».

On pourrait bien sûr remonter à Marx pour illustrer l’antisémitisme de gauche.

Alors ta citation anti-sémite de Churchill…Je ne me donne même pas la peine d’ouvrir le lien. On en trouvera des dizaines à gauche comme à droite qui reflètent les préjugés ambiants de l’époque sur les juifs.

renato dit: 20 juillet 2025 à 17h10

Baden-Baden, Paul, est une petite ville bourgeoise paisible située près de Bâle donc de la fondation PB * — 1 heure et ¼ avec le train. Comme dans toutes les villes présentant ces mêmes traits, les gens y sont accueillants et l’atmosphère y est tranquille.

* Steinentorstr 23, 4051 Basel, Suisse

closer dit: 20 juillet 2025 à 17h11

Chritiane, avez vous regardé sur Arte l’émission sur Renoir cet après midi ? Elle insistait sur le Renoir jeune qui se revendiquait de l’héritage de Watteau et de Fragonard, pas sur le Renoir des couvercles de bonbonnières si décevant malheureusement…

Bon courage pour votre épreuve de santé!

puck dit: 20 juillet 2025 à 17h17

@ »Voici un petit exemple de ce que Jaurès pensait des juifs: »

closer tu vois la différence entre Jaurès et Churchill ?

en fait je ne vais pas te la dire parce que je suis sûr que si tu te donnes la peine de réfléchir par toi même tu vas capable de la trouver tout seul.

dis-moi si tu ne trouves pas, je te donnerai la réponse, mais cette réponse est grosse comme un bombardier !

puck dit: 20 juillet 2025 à 17h21

là encore un gamin de 12 ans serait capable de comprendre sans qu’on lui explique la conséquence de l’antisémitisme de Churchill.

renato dit: 20 juillet 2025 à 17h29

« … comment on fait pour ne pas trouver de produit de remplacement à cette saloperie de neocotinoide ? »

Je crois que la raison réside dans les réserves. C’est un comportement humain d’accumuler par crainte de l’avenir. Une fois accumulées, ces réserves doivent être épuisées, puis reconstituées, et ainsi de suite. Entre temps, le produit est devenu nécessaire, ce qui incite à maintenir les stocks, quelles que soient les conséquences, tout comme nourrir un troll sur un forum.

MC dit: 20 juillet 2025 à 17h40

Ce sont les trois dernieres lignes de l’opus Churchillien, ici résumées , qui sont les plus importantes. Par ailleurs quel crédit donner à un texte posthume ?!?

closer dit: 20 juillet 2025 à 17h53

Le texte de Churchill cité avec gourmandise par puck était enfoui dans les archives et n’a même pas été publié! Le texte de Jaurès lui a été parfaitement assumé. Oui je vois la différence entre Jaurès et Churchill puck: l’un était socialiste, l’autre pas.
Penser que l’attitude de WC pendant la guerre aurait été dicté par ce texte de 1937 non publié qui reflétait les préjugés de 99% des gens est tout simplement débile.

En revanche: « Quant aux Soviétiques, beaucoup plus près de la cible, ils n’ont pas l’intention de bouger. » Tu n’as pas trouvé des textes de Staline sur les juifs? Cherche bien.

Chaloux dit: 20 juillet 2025 à 17h57

Boulez s’est exilé à Baden parce qu’il ne supportait pas la cacophonie de l’IRCAM.

Clopine dit: 20 juillet 2025 à 18h43

Oups, vous avez parfaitement raison, Chaloux, j’ai commis une méprise, je suis passée d’un Jules à l’autre…

Oh, ce que ça doit être plaisant, les soirées familiales de Jazzi au milieu de tous ces neveux et nièces homos etc., quand le tonton gay parisien leur fait la lecture de ses dernières petites nouvelles érotiques, je parie que le cercle de famille applaudit à grand cris …

Juste signaler que si les homosexuels, trans etc. ont désormais des droits légitimes, c’est bien grâce aux luttes des affreux wokistes, des militants de gauche, qui ont toujours soutenu les revendications des minorités. Jazzi le macroniste prêt à voter Le Pen puisque la France Insoumise lui fout tellement la trouille, devrait s’en souvenir. Il devrait lire les programmes politiques des uns et des autres. Mais c’est moins rigolo que les lectures familiales sous la lampe, pendant que les enfants s’ébattent.

renato dit: 20 juillet 2025 à 18h50

Jacqueline de Romilly reste une référence pour tout ami du grec, Claudio, je vous conseille son Thucydide aussi que tout son travail relatif à ce politique et historien athénien.

Chaloux dit: 20 juillet 2025 à 18h50

Ai-je pensé à vous dire qu’avec le livre sur Adèle Hugo j’en avais acheté deux autres, le roman de Katzanzakis sur François d’Assise, vu par Frère Léon. Les premières pages m’ont littéralement happé, il est le plus noble des écrivains
.
Et un ouvrage paru au Belles Lettres, « Ce que la légende nous apprend de l’histoire », de Thierry Camous, collection « vérité des mythes ».
Lecture prévue pour les vacances, mais je me suis précipité en avance sur le chapitre « Minos, le labyrinthe et le Minotaure ». Passionnant.

Pas un de ces chercheurs «sous la direction de », « auteur » de moins d’un article tous les deux ans, qui le fait vivre, mais que personne ne lit, ce qui en définitive vaut peut-être mieux, pour tout le monde.

Sybil Pythie dit: 20 juillet 2025 à 18h53

Faire de Jaurès un antisémite, sans jamais évoquer son évolution, relève d’un discours idéologique, non de la vérité historique.
Pour mémoire, Jaurès s’engage en faveur de Dreyfus en 1898. Il a évolué et s’est débarrassé, de ses préjugés économiques à l’endroit des Juifs grâce à ses amis, notamment Lucien Herr, bibliothécaire à l’École normale supérieure (qui convaincra aussi Blum de s’engager en faveur de Dreyfus). En 1898, il publie Les Preuves, ouvrage qui démontre l’innocence de Dreyfus.
Six ans plus tard, en 1904, L’Humanité sera fondé avec le concours de grandes figures de la bourgeoisie juive dreyfusarde, parmi lesquels le sociologue Lévy-Bruhl (cousin du capitaine Dreyfus) Léon Picard), Salomon Reinach, et le banquier Louis-Dreyfus.
Ne pas tenir compte de la façon radicale dont l’affaire Dreyfus a radicalement transformé la vie politique française jusqu’au début des années trente, c’est courrir le risque du contresens historique.

Christiane dit: 20 juillet 2025 à 18h53

Merci, Closer. Soleil vert m’a bien rassurée. Il connaît…
Oui, que c’était inouï ce rapprochement entre Fragonard et Renoir surtout la toile vue de près. Et ces rapports entre films d’époque et toiles éblouissantes de lumière et de vie. J’étais aux anges !

Chaloux dit: 20 juillet 2025 à 18h59

Pas moi, Clopine, c’est Pablo.

@Vedo. Quand on écoute les pianos crincrins produits dans les années 1800-1830, on se dit que Beethoven avec son énorme volonté de puissance, Schubert avec son infinie subtilité, auraient été heureux de s’entendre jouer sur un beau Forster, un beau Blüthner, un beau Sauter, un bon Petrof, pas forcément énormes. Il existe d’excellents 170. Je prends exprès des marques supposées moins fameuses que les Steinway ou Bosendorfer mais qui valent le détour, chacun à sa manière.

closer dit: 20 juillet 2025 à 19h08

Je sais tout cela Sybil.
J’aurais pu choisir une autre personnalité de gauche pour illustrer l’absurdité de la démarche de puck…

Chaloux dit: 20 juillet 2025 à 19h14

Clopine, à quoi riment ces commentaires sur la sexualité de Jazzi et de sa famille ? Surtout le signe, tant cela vous travaille, que VOUS devriez retrouver une vie sexuelle. Vous seriez certainement plus calme, plus sereine, moins agitée par une bassesse qui semble surtout un symptôme, si vous retrouviez l’occasion de « flétrir» à nouveau vos draps.

« Comme disait Colbert à Louvois, j’aurais dû plus baiser quand baiser je pouvois ».

renato dit: 20 juillet 2025 à 19h21

Tombe de Claudio Abbado dans le petit cimetière de la chapelle évangélique de Fex-Crasta dédiée à Sainte Marguerite à trois quarts d’heure à pied de Sils Maria en Engadine.

http://www.classicvoice.com/rivista/wp-content/uploads/2014/11/lapide.jpg

L’abside de la chapelle du XVe siècle est orné de fresques représentant un cortège coloré d’anges et de saints. Le peintre Segantini s’est inspiré de cette région ; Nietzsche et Marcuse l’ont fréquentée. Abbado aimait marcher, se souvenant peut-être de son amour de jeunesse pour la traversée des glaciers, même si certains de ses compagnons de marche allaient volontiers au-delà du bon sens.

Christiane dit: 20 juillet 2025 à 19h24

A propos du « Minotaure », le plus poignant pour moi est celui de Friedrich Dürrenmatt ( traduit de l’allemand par Jean-Paul Clerc (éditions de L’âge d’homme). La mort de la Pythies dans le même ouvrage.
Les mythes de Dürrenmatt sont très particuliers.
« Le Minotaure gisant sur le sol roulé sur lui-même comme il l’avait été dans le ventre de Pasiphaé, rêva qu’il était un homme. Il rêva de langage, il rêva de fraternité, il rêva d’amitié, il rêva de bien-être, il rêva d’amour, de proximité, de chaleur, et savait en même temps, tout en rêvant, qu’il était un monstre, qu’il n’aurait jamais ni langage, ni fraternité, ni amitié, ni amour, ni proximité, ni chaleur en partage. Il rêva comme les hommes rêvent des dieux, avec une tristesse toute humaine, l’homme, avec une tristesse animale, le minotaure. Et Ariane le trouva ainsi endormi. Elle arriva d’un pas dansant, déroulant sa pelote de laine (…) »

renato dit: 20 juillet 2025 à 19h25

oups !
même si SELON de certains ses compagnons de marche IL ALLAIT volontiers au-delà du bon sens.

renato dit: 20 juillet 2025 à 19h39

Le cardinal de Retz, je crois, a dit : « Le monde est de plus en plus un bordel et moi je suis de plus en plus vieux. »

Chaloux dit: 20 juillet 2025 à 19h58

Le chapitre sur Minos que je viens de terminer contient un long développement très instructif sur la réécriture de l’histoire par un certain féminisme, et l’esquisse d’une réflexion particulièrement intéressante mais un peu rapide sur le thème « architecture et pouvoir». Une petite recherche bibliographique me permettra d’approfondir cette question.

Je ne dirais pas, même sous la torture, quel est mon Minotaure préféré. Pas lu Les Rois de Cortazar épuisé et souvent hors de prix.

D. dit: 20 juillet 2025 à 20h14

Je ne comprends pas ce que veut dire « vie sexuelle ». La vraie vie spirituelle n’a absolument rien de sexuelle. C’est la vie des bêtes qui est parfois sexuelle.

D. dit: 20 juillet 2025 à 20h15

Ne le prenez pas mal, Chaloux, mais il est grand temps pour vous de dépasser le stade du zizi-roi.

closer dit: 20 juillet 2025 à 20h19

Ayant consulté le Dictionnaire de l’Académie, je constate que « baiser » ne veut dire « avoir des rapports sexuels » que dans la 9ième et dernière édition! Certainement pas au 17ième siècle.
Intéressant, non?
De toute façon si c’est une invention de Tristan Bernard…

D. dit: 20 juillet 2025 à 20h25

Closer, vous tombez bien parce que vous savez vous-même, ainsi que renato -nous ne sommes que trois à le savoir ici- que l’ensemble des races extraterrestres qui nous visitent régulièrement ont totalement abandonné le zizi et s’en portent à merveille.

Jazzi dit: 20 juillet 2025 à 20h29

« une bassesse qui semble surtout un symptôme »

Une évidente frigidité, Chaloux !
Après nous avoir bassiné sur le couple de légende quelle formait avec Clopin, elle a fini quand même par nous avouer qu’ils ne baisaient plus ensemble depuis une bonne dizaine d’années…
On peut légitimement comprendre qu’il soit aller chercher son plaisir ailleurs.

Jazzi dit: 20 juillet 2025 à 20h33

« l’ensemble des races extraterrestres qui nous visitent régulièrement ont totalement abandonné le zizi et s’en portent à merveille. »

La preuve que Clopine n’est pas une extraterrestre, D.
Elle, ça ne lui réussi pas !

Chaloux dit: 20 juillet 2025 à 20h36

D, mes nombreux intérêts me semblent indiquer que ce ne fut jamais le cas. Mais l’amour, -ses tourments et ses délices-, ce n’est tout de même pas rien, quelle que soit sa forme.

Cela dit, j’aime beaucoup Léon XIV. Avez-vous vu sa messe, dimanche dernier? Je l’ai trouvée merveilleuse. Quel bon pasteur.

(Mon conseil s’adresse à un être particulièrement primaire qui ne saurait avoir accès aux contrées supérieures).

Chaloux dit: 20 juillet 2025 à 20h42

Jazzi, cette pauvre femme n’a sans doute jamais révélée. On m’a raconté il y a bien longtemps sur ce thème une terrible histoire.

FL dit: 20 juillet 2025 à 20h42

« Juste signaler que si les homosexuels, trans etc. ont désormais des droits légitimes, c’est bien grâce aux luttes des affreux wokistes, des militants de gauche, qui ont toujours soutenu les revendications des minorités. »

Les « droits légitimes » ont commencé avec 1789 avec la dépénalisation de l’homosexualité. Et peut-être même avant : les lois pénales sur la « sodomie » étaient très peu appliquées.

N’oublions pas le temps long.

Maurice revient... dit: 20 juillet 2025 à 20h54

« Pitié pour l’homme supérieur… ».
Dans le Zarathoustra de Nietzsche.

closer dit: 20 juillet 2025 à 20h54

Renan et le Comte de Brosses me paraissent bien prétentieux, Renato. Qu’en savent ils VRAIMENT ? Hmmm…

Claudio Bahia dit: 20 juillet 2025 à 20h56

renato dit: 20 juillet 2025 à 18h50
Jacqueline de Romilly reste une référence pour tout ami du grec, Claudio, je vous conseille son Thucydide aussi que tout son travail relatif à ce politique et historien athénien.

merci; à Paris j’irai dans des librairies,

FL dit: 20 juillet 2025 à 21h04

J’ai plongé dans les recueils chrétiens de Verlaine : « Sagesse », « Amour », « Bonheur ». Je suis pas fan du Verlaine chrétien. Je préfère le Verlaine païen. Mais comme le fait remarquer MC une bonne part des poèmes de « Sagesse » viennent tout droit de « Cellulairement ». Mais est-ce si étonnant ? Il s’est « converti » en prison.

Claudio Bahia dit: 20 juillet 2025 à 21h04

@Closer,
je crois que vous perdez votre temps avec Puck, il pioche toujours dans le même trou, d’où rien ne sort jamais. Il est dans un manège de petits chevaux qui ne s’arrête jamais C’est triste

Pour ma visite à Paris, je suivrai vos conseils.

FL dit: 20 juillet 2025 à 21h07

« Vénus de Lely, IIe siècle, Londres, British Museum. »

Dans les 4 salles que le Louvre consacre à la Vénus de Milo, vous trouverez toute une collection sur le thème de Vénus dans la sculpture antique. La présentation est très pédagogique. Un vrai bonheur

La 4e salle va vous étonner.

puck dit: 20 juillet 2025 à 21h17

« Oui je vois la différence entre Jaurès et Churchill puck: l’un était socialiste, l’autre pas.
Penser que l’attitude de WC pendant la guerre aurait été dicté par ce texte de 1937 non publié qui reflétait les préjugés de 99% des gens est tout simplement débile. »

closer donc non vous ne voyez pas ce qui fait la spécificité de antisémitisme de Churchill par rapport à tous les autres antisémites.

j’ai le bouquin de Poliakov effectivement la liste est interminable : des gens de droite, de gauche, du centre, des croyants, des athées etc…

non, ce qui fait la singularité de Churchill, l’unicité de son antisémitisme, c’est que contrairement à tous les autres, lui avait la capacité militaire de perturber, voire de freiner, le processus de la Shoah.

Vedo dit: 20 juillet 2025 à 21h18

@Chaloux, je comprends et je suis d’accord, mais pour Beethoven, convenez que cela n’aurait pas fait une grande différence… Aussi, un très bon pianiste (ce n’est pas mon cas) peut transformer un piano. « C’est même à ça qu’on les reconnait ».

renato dit: 20 juillet 2025 à 21h29

J’ai visité le Louvre en 1975 lors d’un long séjour à Paris, il faudra que je trouve le temps d’y retourner.

J J-J dit: 20 juillet 2025 à 21h59

@ On pourrait bien sûr remonter à Marx pour illustrer l’antisémitisme de gauche (plus haut).

Ci joint une mise au point plutôt correcte du prétendu antisémitisme du Marx juif, si on veut bien le lire, à la suite des éclairantes réflexions socio-psychologiques de Pierre Birnbaum dans sa « Géographie de l’espoir », dédiée aux grands sociologues juifs du 19e et 20e siècles.

https://www.monde-diplomatique.fr/2005/09/A/12974

Clopine dit: 21 juillet 2025 à 4h58

Lâcheté. Il y sans doute, ou aussi, un brin de lâcheté dans la répugnance matinale à se mettre debout. Même s’il est le lieu des cauchemars,le lit est un refuge, depuis l’enfance et sans doute jusqu’à la fin. Le quitter revient, du plus ancien temps des grosses bêtes,à « quitter la grotte », sans savoir ce qui risque de vous tomber dessus.

Alors qu’évidemment, vous ne risquez rien – le pire désagrément qui vous attend se réduisant à des insultes sur internet, autant dire de la pluie sur les ailes d’un canard.

Penser au temps qu’il vous a fallu pour en arriver à ce détachement. Rire un peu de soi-même.. Rire beaucoup de soi-même. Et plaindre un peu « les autres », qui, non, ne sont pas « l’enfer », mais juste des tigres de papier, tout en allant ouvrir le placard à thé.

Clopine dit: 21 juillet 2025 à 5h00

J’avais écrit « matutinale », mais l’algorithme n’aime pas le vocabulaire, s’il se permet de dépasser la base…

Jazzi dit: 21 juillet 2025 à 5h41

« J’ai visité le Louvre en 1975 »

Vous ne le reconnaitrez pas, renato !
L’actuel musée, envahi par des hordes de touristes, n’a plus rien à voir avec celui que vous avez connu.

closer dit: 21 juillet 2025 à 6h58

Vous aurez beau retourner votre Weis Mattutat dans tous les sens, je ne vois pas comment on peut traduire « zu » par « à propos ». « Zu » veut dire simplement « sur ». C’est vrai que les « Réflexions » ne sont pas dans le titre allemand, d’où la seule traduction possible de « Zur Judenfrage » par « Sur la question juive » ou pour faire plus joli « De la question juive ».

Les plus grands spécialistes ont considéré ce livre comme antisémite, voire très antisémite. Certaines citations font froid dans le dos; puck rêverait de pouvoir les attribuer à Churchill! Qu’il y ait des opinions divergentes, c’est inévitable dans les « sciences » humaines…

L’histoire de la « haine de soi » me paraît ridicule et aurait sans doute fait hurler de rire Marx lui-même. Il était baptisé protestant par un père lui même converti, marié à une aristocrate protestante, mais se fichait pas mal de la religion en général, sinon comme objet d’étude. Cette manie de psychologiser…

closer dit: 21 juillet 2025 à 7h11

ça commence!

Ce matin, un certain Brian Sandberg était interrogé à RC sur sa décision de demander sa mutation d’une obscure université publique du Midwest pour l’université d’Aix Marseille par peur du trumpisme.

Un futur prix Nobel de physique? De Chimie? De médecine?
Je rigole bien sûr…

Un « chercheur » historien qui s’intéresse notamment aux études de genre.

Toute la lie wokiste américaine commence à se déverser sur nos malheureuses universités qui manquent déjà de crédits pour leurs recrutements normaux et sont déjà suffisamment pourries par l’idéologie gauchiste comme cela.

J J-J dit: 21 juillet 2025 à 7h38

@ Zur Judenfrage. Merci pour ce point de vue un peu abrupt sur la judéité de Marx. La haine de soi n’était pas vraiment dans le propos.
@ Les hordes de touristes en 2025… Il en faut pour faire tourner la boutique. S’efforcer d’y aller quand elles n’y sont pas. Sinon, direction Lens ou le Qatar.
@ Plakarathé : non, il ne faut pas plaindre les « tigres de papier », même s’ils se font mal, parfois.
@ Bàv, CT & Chaloux, mesalliés.

J J-J dit: 21 juillet 2025 à 7h45

@ Les plus grands spécialistes ont considéré ce livre comme antisémite, voire très antisémite.
Jean-Sol Partre, sans doute ?

puck dit: 21 juillet 2025 à 8h04

« Toute la lie wokiste américaine commence à se déverser sur nos malheureuses universités(…) »

le discours trumpiste aussi commence à se déverser sur le malheureux blogapassou.

felix d dit: 21 juillet 2025 à 8h07

Quelqu’un(e) plus haut s’extasie sur les questions d’Ardisson à Bacon (rembobina) . Ce n’est pas lui l’intervieweur . Lui-même ne pose qu’une question , la plus conne et la plus débile :  » vous peignez combien de toiles par semaine ? »
Dans la même archive on le voit confirmer le piège ignoble tendu à Anna Karina dans l’un des ses shows à la con .
Ce n’était pas un honnête homme .

puck dit: 21 juillet 2025 à 8h13

pour Churchill la question n’est pas qu’il ait été antisémite : dans ce milieu « british » l’antisémitisme et le racisme c’est la norme.

exemple au hasard : il suffit de voir la façon dont un journaliste anglais interview encore aujourd’hui un politicien indien pour voir cette condescendance, cette morgue, ce sentiment de supériorité morale qu’a naturellement l’anglais sur tous les autres peuples.

non le truc est de se dire que le type qui aurait pu sauver les juifs de la Shoah était un anglais antisémite.

en fait c’est juste pas de bol !

quand je regarde la photo des enfants d’Izieu envoyés à Auschwitz en mai 1944 alors que Lyon a été libérée 4 mois plus tard je pense en même temps à K. Barbie et aussi à Churchill qui partageaient le même antisémitisme : un pour les envoyer dans les camps l’autre pour ne pas l’empêcher de le faire !

voilà c’est tout, il n’y a pas de quoi en faire tout un flan.

Jazzi dit: 21 juillet 2025 à 8h14

« Au Proche-Orient, un enfant « hybride » entre Sapiens et Néandertal découvert ? »

La branche généalogique dont descend probablement D. ?

Christiane dit: 21 juillet 2025 à 8h27

Félix,
J’ai écrit : »Sur Rembob’ina rediffusion du e émission de 1990 (LCP). Thierry Ardisson face à deux peintres Francis Bacon et Keith Haring .
Des questions intelligentes. Comme quoi, cet homme est capable d’étonner hors de la provocation.
J’essaierai de voir l’émission en entier. Le hasard a voulu que je tombe sur ce passage passionnant. »
Nulle trace d’extase. Je n’ai pas précisé à qui s’adresser les questions. Keith Haring. Je n’ai vu que. Es deux séquences, ne peux juger des autres. Francis Bacon ma intéressée par sa présence, ses réponses même si ce n’est pas effectivement Thierry Ardisson qui posait les questions le concernant.
Vous polémiques à vide comme aiment le faire les trolls. Cherchez donc la définition d’extase et tant que vous y êtes, vous concernant, achetez vous des lunettes pour lire mes commentaires.

puck dit: 21 juillet 2025 à 8h32

Eric Dénécé a été retrouvé mort dans sa voiture il y a qq jours, raison officielle : suicide, quand on écoute cet interview (il y a 3 ans) on peut comprendre que certains complotistes et autres conspirationnistes dont je suis doutent de cette thèse du suicide, d’autant qu’il figurait sur la longue liste ukrainienne des types à suicider :

https://www.youtube.com/watch?v=1P0B7pHU7vY

Phil dit: 21 juillet 2025 à 8h50

haine de soi » me paraît ridicule

pas si vite dear Closer. Weininger a bien formulé et contracté le syndrome, à Wien impériale et royale il est vrai, tandis que le barbu à révolutions a cogité obstinément dans sa porta nigra de Trèves

Clopine dit: 21 juillet 2025 à 9h32

Quelle belle histoire ! Je me dis que dans trente ans, on écrira un film sur cette jeune fille de 23 ans, suffisamment au fait des rouages pour actionner un site ignoré du peuple, interne à l’assemblée Nationale, conçu dès le départ pour « avoir l’air de » respecter la démocratie alors que les obstacles (500 000 signatures, 30 départements, tout ce qu’il faut pour que ça ne fonctionne pas, et de fait, ça n’avait jamais fonctionné), et zou ! Ça fonctionne ! L’assemblée est en panne, les lobbies fonctionnent en plein, et une petite étudiante… C’est beau comme Monsieur Smith au sénat, j’espère que ce sera moins stérile ( parce que tous les spectateurs applaudissent Monsieur Smith, mais 100 ans après, c’est Trump). Il y aura un film, un jour, j’en fais ici le pari.

MC dit: 21 juillet 2025 à 9h39

Oyez! Oyez !Oyez! La Cour, constatant que le sieur Chaloux a tenté , mais en pure perte, de dresser une bibliographie des œuvres du sieur Court, Marc, apprécie l’effort ainsi déployé, mais constate que réduire sa recherche aux fichiers Cairn et Persée est une idée quelque peu baroque, voire charentonesque. -Suggère en conséquence que ledit Chaloux s’intéresse aux colloques non informatisés, aux revues papier, à l’Encyclopédie Axis, ceci en France comme en Amérique, ou le sieur Court se rend assez fréquemment. —— -Ajoute dans sa bonté , que ledit Chaloux peut fouiller dans diverses revues dont celle du Vieux St Maur, Politica Hermetica, et autres organismes de colloque tels que CMR 17, SE17, NASSCFL, CASHA, en majorité américains. -Note que ces articles, dont le nombre atteint les vingt-cinq, critiques documentées comprises , représente un nombre respectable. -Admet que dans ceux-ci, certains, et particulièrement ceux de Politica, prennent de deux à cinq ans, ce qui est le cas du dernier opus. -L’explique par le fait que ces dernières années, le sieur Court a été confronté à des Manuscrits épais , non publiés, et insortables, dont il a fallu prendre connaissance dans des Bibliothèques lointaines, tout en en dressant un résumé plus fidèle que ceux existants . Ce qui est aussi une réalité de la recherche , totalement méconnue ici. -Mais n’y voit pas un moyen de « vivre à l’année sur autrui », dans la mesure où , publiés sous le régime du colloque, ils ne rapportent pas un kopeck à leur créateur. -Admet également que la mention , peccamineuse semble-t-il , dite « sous la Direction de «  figure bien en tête desdites publications, mais se demande au nom de quoi il faudrait supprimer les postes de rédacteurs et de directeurs des colloques et des revues. – Ajoute que Roger Duchene hier, JP Brach, et bien d’autres, étaient et sont connus en tant que directeurs et rédacteurs pour leur capacité à s’entourer d’une équipe, laquelle choisit de manière académique les publications qui lui semble les plus intéressantes. Procédure suivie ici pour tous les articles incriminés, soumis sous forme d’une maquette de 500 mots à un Jury ou une Rédaction toute puissante. -Note la méconnaissance, camouflée sous les oripeaux d’une omniscience trompeuse, du nomme Chaloux sur ces points qui pourtant touchent aux réalités les plus élémentaires de la Recherche. Et pour ce , le condamne au dépens. Fait en Bretagne, et dépose aux archives du Menez-Hom par notre greffier, pour que nul ne l’ignore.

puck dit: 21 juillet 2025 à 9h39

il faut se méfier des anachronismes.

exemple au hasard : dans « Autoprésentation » Freud écrit :

« L’Université, où j’entrai en 1873, m’apporta d’abord quelques sensibles désillusions. Ce qui m’atteignit avant tout, c’est qu’on prétende que je devais me sentir inférieur et n’appartenant pas à la collectivité du peuple parce que j’étais juif. »

cela dit ça a quand même marché puisque dans son dernier livre Freud essaie de déposséder les juifs de leur religion.

puck dit: 21 juillet 2025 à 9h42

ce qu’on pourrait appeler « honte de soi » on le retrouve aussi chez Proust qui ne met jamais en avant dans la Recherche le fait que sa mère et sa grand-mère qu’il aime tant sont juives, je veux dire de vraies mère et grand-mère juives genre « la vérité si je mens ».

MC dit: 21 juillet 2025 à 9h45

Plutôt le Président de Brosses que le Comte de Brosses, si c’est le même, ce qui semble bien etre le cas…C’est l’usage. MC

Clopine dit: 21 juillet 2025 à 9h48

Ça va se bousculer, chez les actrices, dans trente ans (voire moins), pour incarner Eléonore Pattery. Oh, bien sûr, on s’attend, d’ici là semaine prochaine, qu’il y ait des attaques en règle contre elle, qu’on la décrive comme une manipulée ou une illuminée, bref, que sa démarche soit ramenée à sa personnalité blâmable, et non à sa conscience civique. Greta Thunberg s’est mangé des seaux de merde… Mais les abeilles, elles, lui diront merci, d’avoir dressé ce barrage citoyen contre le Pacifique meurtrier du capitalisme mortifère. Et les générations futures lui rendront hommage, même si « ça ne sert à rien ». D’ores et déjà, elle s’inscrit dans l’histoire, comme celle « qui dit non ». Elles ne sont pas si nombreuses.

puck dit: 21 juillet 2025 à 9h56

Spinoza idem : dans son traité théologico politique il règle leur compte aux rabbins qui lui collent aux basques.

avec Marx la question n’est pas qu’il soit juif ou protestant ou je sais pas quoi, Marx est avant tout un chercheur hyper pointilleux.

en plus Marx n’est pas un « révolutionnaire » : des révolutionnaires ont voulu reprendre ses thèses pour mener leur révolution, mais à chaque ces type ont trahi Marx.

exemple au hasard : la révolution bolchévique et le communisme sont des éléments historiques ou politiques qui trahissent les idées de Marx !

la seule chose dont on puisse être sûr de ceux qui réduisent Marx au bolchévisme ou au communiste c’est qu’ils n’ont pas lu Marx, ou alors ils l’ont lu, mais ils n’ont rien compris.

ou alors ils le font pour tenter de se débarrasser de Marx.

sauf que la pensée de Marx elle restera pertinente tant que les hommes existeront parce que c’est plus une théorie anthropologique qu’économique.

exemple au hasard : argent : valeur d’usage ou valeur marchande ? c’est pas une question économique, c’est une question anthropologique.

J J-J dit: 21 juillet 2025 à 9h57

@ CL, 8.01, vous trouverez une réponse circonstanciée à votre remarque sur le blog de Soleil Vert, étant donné que la RDL l’a refusée, je ne sais trop pourquoi. Bàv,

Chaloux dit: 21 juillet 2025 à 9h57

Le court Monsieur Pauvre pourrait avoir écrit 10000 articles qu’il n’en serait pas moins un esprit sans intérêt. Je ne suis qu’un honnête homme, déjà dit, parmi des dizaines de milliers d’autres. Il faudrait que certains chercheurs assurant perpétuellement et ridiculement leur auto promotion, le soient tout autant, honnêtes.

Il existe une lettre de Proust d’une grande dignité (à Barrès ou à Montesquiou?) dans lequel il fait état de son impossibilité de sombrer dans l’antisémitisme du fait de la judéité de sa mère. Du grand Proust.

closer dit: 21 juillet 2025 à 10h03

Ce journaliste anglais de la BBC parle comme un anglais de son âge et de son éducation. Il aurait parlé de la même façon à un ministre allemand ou français blanc. D’ailleurs son interlocuteur sikh n’a pas l’air intimidé (pour intimider un sikh, il en faut beaucoup! C’est pour cela qu’il y en tant dans l’armée et la police).

Puck n’a sans doute pas remarqué que la GB a eu tout récemment un Premier Ministre d’origine indienne, un certain Rishi Sunak, dont la ministre de l’Intérieur fut indienne aussi (je crois qu’elle a été virée car trop à droite anti immigrés!), que la chef de l’opposition conservatrice est noire et que le ministre actuel des Affaires Etrangères est noir également. Chez Nigel Farage, il y aussi des non « de souche » mais j’ai la flemme de chercher.

puck dit: 21 juillet 2025 à 10h03

autre exemple où Marx peut être éclairant : des politiques qui se disent de droite remettent en cause l’assistanat, leur argument est de dire que ce n’est pas moral de refiler de l’argent à des gens qui ne foutent rien.

les mecs on se demande s’ils réfléchissent à ce qu’il disent parce que si on entre dans cette logique c’est pas les chômeurs qui coutent le plus cher à la société, c’est les rentiers !

et si on compare l’enrichissement de ces rentiers par rapport à celui des chômeurs depuis l’arrivée de Macron on voit de suite que les parasites de la sociétés ce ne sont pas trop ceux qui touchent le chômage ou profitent des aides.

si on lit Marx ce genre d’incohérence c’est le premier truc qui vient à l’esprit.

c’est pour ça que les rentiers ont peiur de Marx et essaient de construire des systèmes d’accusations qui le rendent responsable du goulag, du pacte germa soviétique, du maoïsme et autres conneries du même genre qui n’ont absolument rien à voir avec Marx !

puck dit: 21 juillet 2025 à 10h05

en fait Marx remet à l’endroit un monde humain qui marche à l’envers, qui marche sur la tête.

sauf que ce monde qui marche à l’envers est intimement lié à l’humanité elle-même.

c’est pour ça que Marx est plus un anthropologue (plus proche de Freud) qu’un économiste.

Clopine dit: 21 juillet 2025 à 10h08

D’accord avec vous, pour une fois, Chaloux. Dans la Recherche, le narrateur tombe à bras raccourcis, c’est vrai,sur le personnage -archétype de Bloch. Mais le narrateur tombe à bras raccourcis sur tous ses personnages, et d’une, et de l’autre, à moins de prendre la Recherche « au pied de la lettre », ce qui à mon sens est impossible, le lecteur est tout le temps pris à témoin du sous-texte omniprésent. Et quel sous-texte ! Même planqué derrière la virtuosité littéraire la plus extrême, on dirait une compétition de patinage sur glace. Derrière les figures acrobatiques et les bandes-sons, on entend l’acier des patins mordre la glace. Exactement ce que Proust donne à entendre de l’antisémitisme : ce bruit froid, mortifère et mordant.

Clopine dit: 21 juillet 2025 à 10h13

Pour en rajouter une couche sur la pétition anti-Duplomb et ma prédiction que cette histoire deviendra le sujet de récits ou de films, il y a en plus un alignement de planètes : Eléonore Pattery (patrie ?), c’est déjà un nom à consonnance de personnage héroïque.

puck dit: 21 juillet 2025 à 10h14

@ »Ce journaliste anglais de la BBC parle comme un anglais de son âge et de son éducation. Il aurait parlé de la même façon à un ministre allemand ou français blanc. »

excellent ! pour une fois nous sommes d’accord.

d’où l’importance de ces vidéos sur les réseaux sociaux où des journalistes anglais, allemands ou français interviewent des homes ou femmes politiques indiens, ou chinois ou africains ou sud américains.

histoire de leur permettre de toujours garder à l’esprit qui nous sommes et pourquoi nous nous leur avons fait subir ce que nous leur avons fait subir.

puck dit: 21 juillet 2025 à 10h23

@ »Puck n’a sans doute pas remarqué que la GB a eu tout récemment un Premier Ministre d’origine indienne, un certain Rishi Sunak, dont la ministre de l’Intérieur fut indienne »

yes, mon préféré c’est le secrétaire aux affaires étrangères : David Lammy.

ce type est encore plus russophobe que les anglais.

quand il parle de la Russie il ressemble à Barrot ou à Glucksmann tellement il déborde de haine.

ce n’est pas que du mimétisme débile : j’imagine qu’en exprimant de façon aussi excessive sa haine des russes il veut montrer que malgré sa couleur de peau il est aussi anglais que tous les autres anglais bien blancs.

en tout cas ce type c’est un sacré phénomène.

puck dit: 21 juillet 2025 à 10h26

David Lammy démontre que la russophobie en Angleterre c’est un marqueur d’intégration.

un peu comme un chinois qui aurait voulu s’intégrer à la société allemande dans les années 30 aurait dû prouver qu’il était aussi antisémite que les autres allemands.

MC dit: 21 juillet 2025 à 10h31

Eh bien la preuve est faite que vous pouvez me noircir odieusement sans même m’ avoir lu…Notez, ça ne changerait probablement rien. De puis que j’ai appris, avec votre inimitable ton pontifiant, que « le bon sens me manquait », je m’interroge sur la nature de la Lumière que vous représentez, et me demande dans quelle hallucination collective sont tombés les Duchene , Milner, Couton, et Brach, qui eux ont été et sont heureux d’accepter mes travaux…. Et ce n’est pas de l’autopromotion mais une défense argumentée face à laquelle vous êtes plus que faible. MC

Clopine dit: 21 juillet 2025 à 10h35

Oh, oh, comme l’ombre d’une plainte, chez MC, d’être « noirci odieusement ». On est sur la Rdl, où tout le monde, je dis bien tout le monde,même notre hôte, y passe… Allez, MC, décrochez un peu. Abstenez-vous de tout commentaire. Vous savez, après une période d’abstinence qui ferait du bien, vous pourriez toujours revenir…

Jean Langoncet dit: 21 juillet 2025 à 10h39

@Non à la loi Duplomb

J’entends dire qu’un débat à l’Assemblée nationale sur le fondement de cette pétition n’aurait pas d’effet sur la loi Duplomb, du fait de son adoption.

Outre les différents recours pour abroger cette loi, les textes donnent au Président les moyens, fort opportuns en la circonstance, de demander un nouvel examen de celle-ci avant sa promulgation :

« NOUVELLE DÉLIBÉRATION DEMANDÉE PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Dans le délai de quinze jours à compter de l’adoption de la loi par le Parlement, le Président de la République peut également demander une nouvelle délibération de la loi, notamment pour remédier à une déclaration d’inconstitutionnalité.
Cette procédure, qui n’a été utilisée que trois fois depuis 1958, est ouverte par un décret du Président de la République contresigné par le Premier ministre. Le délai de promulgation est suspendu. Une phase complémentaire de la procédure législative s’ouvre alors puisqu’il va être demandé au Parlement de reprendre, en tout ou partie, l’examen du texte qu’il vient d’adopter : cette phase complémentaire suit les règles de la procédure législative ordinaire précédemment décrites (dépôt du texte, navette et, le cas échéant, procédure de conciliation, adoption définitive enfin). »

Source : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/synthese/fonctionnement-assemblee-nationale/travail-legislatif/la-procedure-legislative

J J-J dit: 21 juillet 2025 à 10h42

@ 9.57, hélas le message n’est pas passé non plus sur le blog de SV. Mais là, c’est plus compréhensible. Bof. Comme le demande CT, je décroche un peu, alors.

FL dit: 21 juillet 2025 à 10h55

« ce qu’on pourrait appeler « honte de soi » on le retrouve aussi chez Proust qui ne met jamais en avant dans la Recherche le fait que sa mère et sa grand-mère qu’il aime tant sont juives, je veux dire de vraies mère et grand-mère juives genre « la vérité si je mens ». »

Proust n’a pas particulièrement « honte » de lui. Lisez la lettre à Montesquiou où il ne laisse aucun doute sur ses origines juives.

Et franchement s’il y a un livre où le judaïsme est mis en avant (et l’homosexualité) c’est bien « La Recherche ». Je crois qu’à l’époque c’est sans précédent.

C’est vrai que le héros est hérosexuel et catholique.

Mais interpréter ça dans le sens d’une haine de soi me semble totalement erroné.

Je crois que vous n’avez tout simplement pas idée de ce que signifie faire partie d’une ultra-minorité méprisée. Ça a des effets sur la conscience et le comportement bien entendu.

Chaloux dit: 21 juillet 2025 à 11h01

Court Monsieur Pauvre, je vous juge sur ce que vous écrivez ici, qui n’a jamais révélé beaucoup d’esprit; ni d’intelligence, laquelle n’est en aucun cas accumulation de références. Je ne souhaite pas approfondir davantage.

Chaloux dit: 21 juillet 2025 à 11h06

Présidentielle, Ségolène Royal annonce « je ne me déroberai pas ».

Fort heureusement, les électeurs s’en chargeront pour elle.

Chaloux dit: 21 juillet 2025 à 11h08

Si c’est de La Recherche qu’il s’agit, il y a bien un aveu que d’ordinaire personne ne voit, y compris certains spécialistes. Je l’avais copié ici il y a quelques années.

closer dit: 21 juillet 2025 à 11h16

La honte de soi existe bien. Je n’ai jamais dit le contraire.
Mais imaginer Marx, un roc de volonté et de résilience, perturbé jusqu’à la haine de soi parce qu’il avait de ancêtres rabbins, cela me paraît invraisemblable.

Clopine dit: 21 juillet 2025 à 11h20

Oui… Moi j’ai regardé les spectacles de danse sur glace (on est tous des danseurs sur glace, et quand on tombe, c’est disons plutôt froid le sol). Alors jusqu’à très récemment, le tripotage du son via les nouvelles technologies, on entendait parfaitement le crissement des patins derrière la musique, comme un écho des efforts démesurés des athlètes.

Clopine dit: 21 juillet 2025 à 11h23

Le seul truc aujourd’hui, c’est quand les lauréats montent sur le podium. Ils sont encore essoufflés, on l’entend, ça renvoie au crissement de leurs patins sur la glace. Derrière la zique. Bon, je sors.

Christiane dit: 21 juillet 2025 à 11h33

JJJ,
Vos deux commentaires sont lisibles sous le billet « les terres du bout du monde ».

D. dit: 21 juillet 2025 à 11h56

Moi je suis pote des abeilles. J’ai une superbe vigne vierge en fleurs (les fleurs se voient à peine, ce sont des toutes petites boules) et chaque année des milliers d’abeilles la butinent. Je peux passer dedans ce vrombissement impressionnant, elles ne font même pas attention à moi tellement elles sont occupées. Il y en a de toutes sortes, des domestiques et de petites, sauvages, qui viennent des bois. Eh bien pour ce qui est de butiner, tout ça cohabite parfaitement et ne se met jamais sur la tronche. Même les frelons viennent parfois butiner ma vigne vierge et ne font que butiner, ils laissent les abeilles tranquilles. Et moi aussi.
Alors la moindre des choses était que je protège ce petit monde en signant contre les néonicotinoïdes de la loi Duplomb.

Soleil vert dit: 21 juillet 2025 à 12h00

J J-J dit: 21 juillet 2025 à 10h42
@ 9.57, hélas le message n’est pas passé non plus sur le blog de SV.

Cela m’arrive parfois hors connexion. Il faut insister un peu.

D. dit: 21 juillet 2025 à 12h03

Pour vous répondre, Chaloux, j’aime bien Léon XIV. Mais je vais à la messe dans ma paroisse, tout simplement.
Ceci-dit j’ai réglé mon radio-réveil sur Radio Notre-Dame et ce matin c’est la voix de Léon XIV qui, justement, m’a réveillé. Se faire réveiller par le Pape, c’est quand même pas rien.

MC dit: 21 juillet 2025 à 13h11

Clopine: « odieusement » a remplacé « impunément », assez plat,. J ai l’habitude de réfléchir à ce que j’écris. Je vous laisse à vos conclusions gentiment subjectives. MC

puck dit: 21 juillet 2025 à 13h19

@ »Je crois que vous n’avez tout simplement pas idée de ce que signifie faire partie d’une ultra-minorité méprisée. Ça a des effets sur la conscience et le comportement bien entendu. »

et hors donc je vous réécris mon commentaire où je cite Freud, en voiture Simone, et c’est parti ! ( prenez le temps de lire svp) :

« L’Université, où j’entrai en 1873, m’apporta d’abord quelques sensibles désillusions. Ce qui m’atteignit avant tout, c’est qu’on prétende que je devais me sentir inférieur et n’appartenant pas à la collectivité du peuple parce que j’étais juif. »

puck dit: 21 juillet 2025 à 13h25

« Et franchement s’il y a un livre où le judaïsme est mis en avant (et l’homosexualité) c’est bien « La Recherche ». Je crois qu’à l’époque c’est sans précédent.

C’est vrai que le héros est hétérosexuel et catholique. »

ce héros c’est qui ? son voisin ?

très drôle !

Phil dit: 21 juillet 2025 à 13h35

C’est vrai que

Drôle d’affirmation sur le prestigieux blog à passou. L’immense, dixit francinter, Julien Green affirmait que « la Recherche du temps perdu » contenait tout, sauf Dieu.

puck dit: 21 juillet 2025 à 13h36

@ »Mais imaginer Marx, un roc de volonté et de résilience, perturbé jusqu’à la haine de soi parce qu’il avait de ancêtres rabbins, cela me paraît invraisemblable. »

sûr qu’il devait s’en taper complet de la religion de ses aïeuls.

en fait c’est nous qui créons ce genre de problématique, mais Marx était bien trop occupé pour penser à la religion de sa grand mère.

en fait il faut bien comprendre comment fonctionnait Marx :

Marx c’était le genre de type que quand il avait à faire des références de maths il apprenait les maths et quand il devait répondre à un russe qu’il lui écrivait une lettre en russe il apprenait le russe pour lui répondre ! et c’est tout comme ça !

le Capital il le réécrivait entièrement à chaque fois qu’il le finissait ! ce qui énervait son éditeur, ce type travaillait 20h sur 24 !

seriously : il était tellement occupé par son travail que la religion de sa grand mère il n’a jamais dû y penser une seule fois dans sa vie !

c’est marrant parce que d’un côté vous vous inventez des trucs à la c.n et de l’autre vous passez à côté de trucs gros comme un camion !

Patrice Charoulet dit: 21 juillet 2025 à 13h43

Débat

Deux façons de tuer l’adversaire en débattant : 1. Dire « Ce sont des lieux communs ». 2 . Dire:  » Votre rhétorique… ».
Je ne recours jamais à ces deux procédés, assez vils.

puck dit: 21 juillet 2025 à 13h44

Marx est à l’économie ce qu’Einstein est la physique.

il a donné à l’économie une dimension anthropologique comme Einstein donne à la physique une dimension universelle dans le sens astronomique.

par ses exercices de pensée Einstein a pondu des théories basées sur l’intuition qui ont été prouvées 90 ans plus tard !

Marx c’est pareil : il a pondu des théories que les hommes pourront mettre en pratique peut-être dans 1 siècle ou 2 siècles, quand les hommes auront gagné en maturité.

puck dit: 21 juillet 2025 à 13h48

« Deux façons de tuer l’adversaire en débattant »

lisez « l’art d’avoir toujours raison » et vous verrez que Schoupy en a trouvé au moins une bonne vingtaine !

que certains pratiquent à merveille ici même.

puck dit: 21 juillet 2025 à 13h56

j’aime bien le stratagème 36 :

« Déconcerter l’adversaire par des paroles insensées »

ça c’est le truc à pedro et closer : les top du déconcertant…

puck dit: 21 juillet 2025 à 13h58

le 29 est le plus utilisé sur le blogapassou : la diversion.

« Lorsque l’on se rend compte que l’on va être battu, on peut faire une diversion, c.-à-d. commencer à parler de quelque chose de complètement différent, comme si ça avait un rapport avec le débat et consistait un argument contre votre adversaire. Cela peut être fait innocemment si cette diversion avait un lien avec le thema quæstionis, mais dans le cas où il n’y a pas, c’est une stratégie effrontée pour attaquer votre adversaire. »

perso j’adore Tchoupi

puck dit: 21 juillet 2025 à 13h58

le 29 est pas mal non plus : « Tirer de fausses conclusions »

« Il s’agit de prendre une proposition de l’adversaire et d’en déformer l’esprit pour en tirer de fausses propositions, absurdes et dangereuses que sa proposition initiale n’incluait pas : cela donne l’impression que sa proposition a donné naissance à d’autres qui sont incompatibles entre elles ou défient une vérité acceptée. Il s’agit d’une réfutation indirecte, une apagogie, qui est une autre application de fallacia non causæ ut causæ. »

Patrice Charoulet dit: 21 juillet 2025 à 14h00

à Puck

« Schoupy » ! Vous vous accordez bien des privautés avec la grand Schopenhaur.

puck dit: 21 juillet 2025 à 14h01

le 14è est pas mal aussi : « Clamer victoire malgré la défaite

Il est un piège effronté que vous pouvez poser contre votre adversaire : lorsque votre adversaire aura répondu à plusieurs questions, sans qu’aucune des réponses ne se soient montrées favorables quant à la conclusion que vous défendez, présentez quand même votre conclusion triomphalement comme si votre adversaire l’avait prouvée pour vous. Si votre adversaire est timide, ou stupide, et que vous vous montrez suffisamment audacieux et parlez suffisamment fort, cette astuce pourrait facilement réussir. Ce stratagème est apparenté au fallacia non causæ ut causæ. »

puck dit: 21 juillet 2025 à 14h02

le 16è c’est le PPPPPPPP à pedro :

« Argument ad hominem

L’argumenta ad hominem ou ex concessis : lorsque notre adversaire fait une proposition, il faut vérifier si celle-ci ne serait pas inconsistante – même si ce n’est qu’une apparence – avec d’autres propositions qu’il a faites ou admises, ou avec les principes de l’école ou de la secte à laquelle il appartient, ou avec les actions des membres de son culte, au pire avec ceux qui donnent l’impression d’avoir les mêmes opinions, même si c’est infondé. Par exemple, s’il défend le suicide, on peut lui répondre : « Alors pourquoi ne te pends-tu pas ? » Ou encore, s’il soutient qu’il ne fait pas bon vivre à Berlin, on peut rétorquer : « Pourquoi ne prends-tu pas le premier express pour la quitter ? »

MC dit: 21 juillet 2025 à 14h08

Sérieusement, FL, vous voyez le catholicisme de Swann jouer un rôle dans la Recherche? Bon , il y a les clochers de Martainville, mais c’est plus esthetico-Barresien qu’autre chose.

Phil dit: 21 juillet 2025 à 14h21

Dear Puck, vous n’avez pas le clavier qui chauffe ? au moins bien graissé comme une machine Singer quand on écrase la pédale

MC dit: 21 juillet 2025 à 15h12

« Vous ne souhaitez pas approfondir, « Chaloux, Évidemment, c’est la meilleure manière d’avoir tort.Mais cependant, vous m’insultez tout ce qu’il y a de plus gratuitement. Alors ne m’insultez plus es qualités, s’il vous plaît, et nous parviendrons peut-être à nous ignorer…

MC dit: 21 juillet 2025 à 15h15

Vichystoresistants, etc. Ces conceptualisations un poil lourdingues justifient une phrase que J ai entendu chez Castelot. « L’ Histoire commence à la mort du dernier témoin »…

J J-J dit: 21 juillet 2025 à 15h27

J’aime bien ce conseil, Christiane : « ne m’insultez plus ès qualités, s’il vous plaît, et nous parviendrons peut-être à nous ignorer ».
Je le trouve élégant, non ? Pour le reste…, hein?
J’aime bien cette question doublée d’une affirmation, Christiane : « le clavier qui chauffe ? au moins bien graissé comme une machine Singer quand on écrase la pédale ». Pour le reste, hein… Chacun.e ne prend pour son grade…

*Connaissez-vous Emmanuel Tugny ?

J J-J dit: 21 juillet 2025 à 15h32

@ La machine @ coudre, Singer ?… Et la petite Chappée sans pédale, t’en pensais quoi, du temps de Dexter. Elle chauffait bien ?

Jean Langoncet dit: 21 juillet 2025 à 15h45

@Non à la loi Duplomb

Capté en passant

« Corinne Lepage [enquête requise]

Quand trop, c’est trop.

En votant la loi Duplomb et en publiant dans la foulée un décret confiant au ministre de l’Agriculture la priorisation du traitement des demandes de pesticides, contre l’avis du Parlement, le gouvernement franchit une nouvelle ligne rouge.

Cette loi, adoptée malgré les alertes des médecins, des scientifiques, des citoyens et des malades, réintroduit des substances dangereuses pour la santé humaine et pour l’environnement, à commencer par les néonicotinoïdes.

C’est un recul sans précédent.

Face à cela, plus d’1,2 million de personnes ont signé une pétition en quelques jours. C’est une réponse politique forte. Car il ne s’agit plus seulement d’écologie. Il s’agit désormais d’un combat fondamental pour la protection de la santé publique.

Dans ce nouveau numéro de ma Lettre de l’environnement, j’analyse les implications de ce vote et les voies de recours encore possibles : Conseil constitutionnel, non-promulgation, nouvelle délibération ou débat parlementaire.

Les élus devront assumer leurs choix. Et les citoyens continuer de se faire entendre. »

x dit: 21 juillet 2025 à 16h19

• Dans la catégorie « Raisonnements marginaux et spécieux » (paralogismes faisant reposer la mise en cause de la proposition contestée sur un élément adventice),
•• dans la sous-catégorie « Raisonnement ad ignorantiam » (prouvez-moi que j’ai tort)
••• la sous-sous-catégorie « “argument par l’incompréhension” : un curieux paralogisme où l’on s’appuie sur sa propre ignorance pour condamner ce qu’on ne comprend pas » (l’exemple fourni vise une revue d’avant-garde).
« Une complicité dans l’incompréhension est censée s’établir avec l’auditoire. »
« Le raisonnement suppose en tout cas une présomption considérable ; de “je ne comprends pas” on ne peut tirer “c’est donc idiot” que si la proposition “je comprends tout ce qui est intelligible” constitue un présupposé du discours. »

Marc Angenot, La parole pamphlétaire

J J-J dit: 21 juillet 2025 à 16h42

@ 1 419 857
L’embêtant, JL, c’est qu’on se sent un brin noyé dans la masse, en tant que citoyen, yhein ?

Jean Langoncet dit: 21 juillet 2025 à 16h44

Se singulariser par coquetterie ? Vous vous y employez plutôt pas mal ; dans ce cul de basse fosse

Jean Langoncet dit: 21 juillet 2025 à 16h49

@Cap 21 & calimero

💡 Un nouvel examen de la loi Duplomb par l’Assemblée nationale est possible avant sa promulgation. La mise en application des dispositions suivantes semble opportune en la circonstance.

« NOUVELLE DÉLIBÉRATION DEMANDÉE PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Dans le délai de quinze jours à compter de l’adoption de la loi par le Parlement, le Président de la République peut également demander une nouvelle délibération de la loi, notamment pour remédier à une déclaration d’inconstitutionnalité.
Cette procédure, qui n’a été utilisée que trois fois depuis 1958, est ouverte par un décret du Président de la République contresigné par le Premier ministre. Le délai de promulgation est suspendu. Une phase complémentaire de la procédure législative s’ouvre alors puisqu’il va être demandé au Parlement de reprendre, en tout ou partie, l’examen du texte qu’il vient d’adopter : cette phase complémentaire suit les règles de la procédure législative ordinaire précédemment décrites (dépôt du texte, navette et, le cas échéant, procédure de conciliation, adoption définitive enfin). »

Source : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/synthese/fonctionnement-assemblee-nationale/travail-legislatif/la-procedure-legislative

MC dit: 21 juillet 2025 à 17h31

Merci x de me faire rire en cette fin de journée ! en effet de « je ne comprends pas, » on ne peut en principe tirer « c’ est idiot »! A fortiori «  je ne lirai que ce qui est ici »…ne permet pas de condamner comme idiot ce qui existe ailleurs , d’autant qu’ on refuse de le lire…
MC

Christiane dit: 21 juillet 2025 à 17h41

JJJ,
Merci pour le film sur Jackson Pollock et Lee Krasner.
L’expressionnisme abstrait…
Je regarde ses chaussures toute tachées de peinture, ses vêtements aussi. On dit du goutte à goutte. Pas vraiment. Cet homme est en transe quand il se livre furieusement à ses lancers de couleurs et autres matières. Tournant comme un danseur autour de ces toiles gigantesques posées sur le sol.
C’est bien qu’ils aient évoquer Lee Krasner et Guggenheim. Je ne me souviens plus de son prénom. Peggy, je crois.
Ce qui rend tout cela sérieux, c’est la beauté de ces galeries de ces musées. De grands murs blancs, des toiles bien encadrées, exposées. Des dates qui tiennent lieu de repères. Il est mort jeune, alcoolisé au volant.
Je préfère Fabienne Verdier qui lente, se. On entre avant de poser avec ses énormes pinceaux des tâches mouvantes sur ses toiles à terre.
Je pense à Francis Bacon et Keith Haring évoqués plus haut, Kandinsky et Rothko évoqués souvent sur ce blog.
Je suis perplexe devant l’expression picturale contemporaine en France , en Amérique. Quel bouleversement dans le rapport à l’œuvre d’art, aux musées, aux galeries d’exposition. Y a-t-il eu une époque où les artistes étaient par leurs œuvres acceptés, compris, appréciés ?
Souvent la possession des rois, des collectionneurs mécènes. Le public n’existait pas, les musées pas encore.
Je pense plus loin dans le passé aux grottes, à ces peintures et charbonnages paléolithiques miraculeusement conservés et éblouissants par leurs représentations du monde animal.
Je ne sais pas, JJJ. Parfois, comment regarder ces œuvres, comment définir l’art et son importance dans le quotidien. La jupe présentée, une œuvre de Pollock…
Dans les boutiques des musées des objets dont les touristes raffolent. Tous imprimés d’après les œuvres de…. Foulards, tasses,cravates, magnets, sacs,… Étrange, étrange, étrange.
Je pense aux selfies où les gens se prennent en photo « devant » un tableau !
Quelle vie ont eu ces hommes, ces femmes. Ont-ils été heureux, solitaires, adulés, rejetés, riches, pauvres ?
J’aime que vous peigniez pour le plaisir, modestement, ne craignant pas de passer des heures at copier une œuvre pour la comprendre, vous réjouir de l’approcher
Je regardais les lignes presque involontaires qui se superposent at l’infini dans les toiles de Pollock. Un univers de fractales dit le commentateur. Une fascination de prestige, cette impression d’être aspirer, de perdre pied, d’être agi, malmené surtout si la toile est grande. Je pense au Christ de Mantegna que Renato présentait avec cette disproportion des pieds en premier plan, atcrevarder en position basse pour l’accrochage.
Pablo est rigolo quand il s’énerve devant ce qu’il refuse d’appeler de l’art. J’aime sa sincérité , son entêtement tonitruant. J’aime les cadeaux de mimi pinson, discrets, rares.
J’ai des couleurs dans les yeux. Jee demande d’Ain si elles auront changé. On m’a
dit plus pâles, plus brillantes.
Je retournerai voir les Nymphéas et je saurai…

Christiane dit: 21 juillet 2025 à 17h48

évoqué – qui, lente, de concentre – des taches – à l’infini – aspiré – à regarder – je me demande, demain si…. –

Christiane dit: 21 juillet 2025 à 17h50

JJJ dit: 21 juillet 2025 à 15h27
J’aime bien ce conseil, Christiane : « ne m’insultez plus ès qualités, s’il vous plaît, et nous parviendrons peut-être à nous ignorer. »
Moi aussi ! ».

Christiane dit: 21 juillet 2025 à 18h01

« Tu chercheras mon visage » de John Updike. Un livre inoubliable ou Hope évoque Lee Krasner la femme de Jackson Pollock. Un roman qui évoque ces artistes américains qui peignaient furieusement, buvaient furieusement, se droguaient, se battre… Elle , peintre aussi, lasse de cette vie avait fuit. Plus tard, une jeune journaliste lui demande de raconter… C’est très beau.

Chaloux dit: 21 juillet 2025 à 19h13

Court Monsieur Pauvre, je vous ai demandé plusieurs fois de me foutre la paix, vous avez refusé de m’entendre, et voilà où vous en êtes. Comme l’a fait remarquer Pablo, vos interventions sont dénuées d’intérêt, mais ne comptez pas sur moi pour laisser passer vos imprécisions, sottises.

Le catholicisme de Proust est peut-être paysager, d’atmosphère en quelque sorte, mais il dépasse de très loin les clochers de Martainville. Vous énoncez encore une sottise plus grosse que vous.

closer dit: 21 juillet 2025 à 19h56

A propos du catholicisme de Proust, on ne peut pas totalement négliger le fait qu’il ait voulu se faire prêtre vers 18 ans sauf erreur…

renato dit: 21 juillet 2025 à 20h01

C’est bien le sens de l’image, D., par opposition à boire furieusement et ainsi de suite. Un sculpteur dont j’appréciais beaucoup la conversation, oncle de Pollini d’ailleurs, avait l’habitude de mettre des pantoufles quand il rentrait à la maison. J’ai toujours été méfiant envers les artistes qui veulent être absolument originaux dans leur manière d’apparaître.

Walter dit: 21 juillet 2025 à 20h06

La Gigi et Marc Courcouille :
Les ignorer, jamais.
Les harceler, toujours.
On ne rate pas ces deux bêtes de choix.
Du beau gibier, à poil et à plumes.
Les chasseurs me comprendront.

Maurice revient... dit: 21 juillet 2025 à 20h13

Oui, Walter,
Donner la chasse aux imbéciles, à cor et à cri.
sonnons l’hallali !

MC dit: 21 juillet 2025 à 20h54

Notez que ces considérations Proustiennes ne vous concernaient pas, mais soit , Chaloux, , Proust est un Bernanos que j’ai méconnu , mais pas vous! Albertine est une Sainte, madame Verdurin une diablesse, et Charlus un Possédé. Je me félicite de la profondeur de vos vues, qui ne peut contribuer qu’à l’éclat de votre gloire. Vous avez l’étoffe d’un grand chercheur, spécialement pour voir ce qui n’y est pas dans les œuvres concernées. Avec vous , Macbeth devient un vaudeville ! Je vous salue bien bas. PS Êtes-vous, en dehors de vos éternels hurkhurkhurk, à ce point dénué d’humour, que votre sérieux soit si assommant? Bien à vous. MC

renato dit: 21 juillet 2025 à 21h44

Italie ; Anna Netrebko, par exemple, était à Florence en février de cette année, et elle sera les 24 et 31 juillet aux Arènes de Vérone pour Nabucco.

Pour Gergiev, la situation était différente. Bien à part le fait iqu’l est un chef à deux sous, il s’agissait de « défendre une société ouverte contre ses ennemis internes et externes », et les opportunistes pro Poutine (ennemis internes) ont finalement renoncé à donner un mégaphone à cet homme de main au service d’un régime criminel.

renato dit: 21 juillet 2025 à 21h50

« Italie ; Anna Netrebko, par exemple… »

un segment est resté dans le clavier ! donc :

Il n’y a pas de restrictions particulières pour les artistes russes en Italie

Pardon, etc.

Chaloux dit: 22 juillet 2025 à 2h27

Court Monsieur Pauvre, taisez-vous donc. Vous ne connaissez pas non plus Proust, à part l’idée que vous vous en faites. Le catholicisme, ou du moins ses manifestations, clochers, vitraux, prêtre érudit local etc., est un vrai thème, certainement longuement étudié ,dans La Recherche, une sorte de leitmotiv qui authentifie l’identité des lieux dont il est question. Là encore vous écrivez n’importe quoi.

Chaloux dit: 22 juillet 2025 à 3h05

Même dans des scènes où le Christianisme n’est pas évoqué, il est présent. Dans celle, par exemple où la reine de Naples vient au secours de Charlus chez la Verdurin etc. Dans le goût et le respect des humbles et le souhait de justice pour eux, en grande partie hérité de Dickens (Proust a certainement été très influencé par Dickens, qui lui offrait une perspective hors de la tradition littéraire française).
Très interessante piste de lecture pour une relecture de Proust que j’envisage d’entreprendre cet été.

JC..... dit: 22 juillet 2025 à 4h04

RAISON GARDER

Tant d’outils nouveaux sont à la disposition du vaste troupeau des humains terrestres perdus sur la vieille boule toujours jeune !

Tant d’outils…et aucun mode d’emploi !!! Tragique. Désastre à prévoir.

Clopine dit: 22 juillet 2025 à 4h14

Ouvrir sa boîte mail. Parfois, il y a une bonne surprise, quelqu’un auquel vous ne pensiez pas prend de vos nouvelles. Le plus souvent, il faut envoyer à la poubelle les publicités générées par les algorithmes, qui prétendent en savoir plus sur vous-mêmes que vous-me

Notez qu’avant les algorithmes, le phénomène existait déjà, et malgré les progrès induits par les luttes féministes, il perdure. Tant les hommes, enfin certains d’entre eux, peuvent avec une arrogance innocente tant elle est « naturelle », dire aux femmes, enfin certaines d’entre, ce qu’elles sont, ce qu’elles ont été, ce qu’elles devraient être et ce qu’elles seront…

Penser avec Youssoufa que c’est tout de même bien prétentieux d’apprendre la vie à celles qui la donnent.

Yousoufa

Chaloux dit: 22 juillet 2025 à 5h29

Les femmes ne « donnent » pas la vie, elles contribuent à la transmettre.

Sous prétexte que les femmes contribuent à transmettre la vie, elles n’auraient rien à en apprendre.

La philosophie clopinesque me fait hurler de rire. Je vais me brûler avec mon thé.

Hurkhurkhurk !

(Tous ces septuagénaires me fatiguent).

Clopine dit: 22 juillet 2025 à 5h33

Sous prétexte que les femmes ont à apprendre de la vie, ce seraient les hommes les mieux placés pour leur donner les leçons nécessaires. Hurkhurkhurk derechef.

Ben voyons.

Chaloux dit: 22 juillet 2025 à 5h41

La vie c’est un dialogue entre les êtres, pas forcément toujours sexué. Il y a des gens qui s’étonnent de se retrouver complètement isolés. C’est qu’au bout d’un moment les autres se seront lassés d’entendre des sonneries. Étonnant, non?

renato dit: 22 juillet 2025 à 5h41

Mieux vaut le mettre en ligne dans le bon ordre.

Il n’y a pas de restrictions particulières pour les artistes russes en Italie. Anna Netrebko, par exemple, était à Florence en février de cette année, et elle sera les 24 et 31 juillet aux Arènes de Vérone pour Nabucco.

Pour Gergiev, la situation était différente. Bien à part le fait qu’il est un chef à deux sous, il s’agissait de « défendre une société ouverte contre ses ennemis internes et externes », et les opportunistes pro Poutine (ennemis internes) ont finalement renoncé à donner un mégaphone à cet homme de main au service d’un régime criminel.

Chaloux dit: 22 juillet 2025 à 5h46

Pour se passer d’Anna Netrebko, il faudrait vraiment être un crétin. Je n’en reviens pas qu’on puisse annuler ses spectacles.

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