Pour saluer Michel Tournier
Depuis des années, on le croyait mort parce qu’il vivait retiré dans son presbytère de Choisel dans la vallée de Chevreuse, pas très vaillant sur ses jambes mais l’esprit toujours aussi vif, l’indépendance à fleur de peau, l’ironie mordante au coin des lèvres, l’espièglerie faite homme. Esprit libre s’il en fut, il n’écrivait plus, lisait encore (les Confessions de Rousseau tout en restant fidèle au livre qui l’éblouissait depuis sa jeunesse, l’Ethique de Spinoza), recevait peu, tonnait volontiers, s’informait de la marche du monde en regardant le journal télévisé de la ZDF, la deuxième chaine de lé télévision publique allemande. C’était Michel Tournier qui vient de s’éteindre chez lui à 91 ans.
Son œuvre complète n’alourdit pas les rayonnages : neuf romans, une quinzaine d’essais de plus en plus brefs, une poignée de contes et nouvelles. Pour avoir osé publier assez tard une fois la quarantaine passée, il n’en a pas moins été des rares écrivains de langue française à dominer le dernier demi-siècle littéraire. Moins par son influence sur la scène littéraire, tant à l’académie Goncourt qu’au comité de lecture de Gallimard, deux institutions dont il avait été un pilier, que par la profonde originalité de son imaginaire, des moyens qu’il trouvait pour le déployer et du succès considérable de ses livres qu’il qualifiait non sans fierté de long-sellers.
Conteur en toutes choses, toutes situations, tous genres, toutes circonstances, il voulait écrire dans un idéal de clarté et de limpidité hérité d’une prose classique, fuyant toute psychologie des personnages, ce qui ne préservait pas pour autant son propos de l’ambiguïté et n’empêchait pas son auteur d’avancer masqué ; il y parvenait avec une fortune et un bonheur qui expliquent aussi l’immense succès que ses livres ont rencontré sur la durée dans les écoles. Michel Tournier y réussissait sans jamais rien sacrifier de sa vision de la littérature. Payant régulièrement sa dette au Flaubert des Trois contes, ce qui ne l’empêchait pas de tracer son propre chemin en se nourrissant du grotesque propre à Cervantès, des grands Allemands de Goethe à Grass, des romans de formation, tout en se donnant Bach pour unique modèle, son œuvre aura constamment célébré les noces souvent enchantées, parfois barbares, du réalisme et de la magie.
En s’emparant de l’Histoire (le nazisme, Gilles de Rais) sans jamais cesser de raconter des histoires, il s’est employé à réinterpréter les mythes avec une manière qui s’imposa très tôt comme sa signature que ce soit Robinson (Vendredi ou les limbes du Pacifique), l’Ogre et le massacre des innocents (Le Roi des Aulnes), Castor et Pollux (Les Météores), les rois mages (Gaspard, Melchior et Balthazar), Barbe Bleue (Gilles et Jeanne), Moïse en route pour la terre promise (Eléazar)…
« L’une des inversions malignes les plus classiques et les plus meurtrières a donné naissance à l’idée de pureté. La pureté est l’inversion maligne de l’innocence. L’innocence est amour de l’être, acceptation souriante des nourritures célestes et terrestres, ignorance de l’alternative infernale pureté-impureté. De cette sainteté spontanée et comme native, Satan a fait une singerie qui lui ressemble et qui est tout l’inverse : la pureté. La pureté est horreur de la vie, haine de l’homme, passion morbide du néant. Un corps chimiquement pur a subi un traitement barbare pour parvenir à cet état absolument contre nature. L’homme chevauché par le démon de la pureté sème la ruine et la mort autour de lui. Purification religieuse, épuration politique, sauvegarde de la pureté de la race, nombreuses sont les variations sur ce thème atroce, mais toutes débouchent avec monotonie sur des crimes sans nombre dont l’instrument privilégié est le feu, symbole de pureté et symbole de l’enfer… » (Le Roi des Aulnes)
Il n’écrivait pas de fiction pour défendre des idées mais pour le bonheur d’écrire un roman. De raconter des histoires. Conteur parce que bon qu’à ça. Le sujet apparent ne lui était qu’un prétexte. Les Météores parle bien des ordures ménagères, de leur incinération ; La Goutte d’or traite bien de l’opposition entre le signe et l’image ; mais c’est d’autre chose qu’il s’agit en vérité et se trouve enfoui. Aucun sujet ne lui était vital car ce qui lui était vital devait être tu n’étant pas sujet à littérature. Il pratiquait le journal extime (le mot est de lui) pour mieux préserver son intimité. Mais lorsqu’il vous recevait à déjeuner, et qu’il venait vous chercher à la gare de Saint Rémy les chevreuses, dès le trajet en voiture il s’ouvrait à vous avec une simplicité, un naturel et une absence de sur-moi réjouissants. Il se fichait complètement du qu’en-dira-t-on et accueillait avec le sourire les allusions à son goût pour la tournée des collèges, rappelant volontiers que les parents déposaient eux-mêmes leurs enfants chez lui le week-end pour écouter le conteur raconter encore et encore.
Il avait encore quelques livres sous la plume, mais plus assez d’énergie pour les porter et, celui qui fut un inépuisable bourlingueur, pas assez de jambes pour effectuer ses repérages (passionné de photographie, il avait cofondé les Rencontres d’Arles et, du temps de l’Ortf, produit l’émission « Chambre noire ») : un roman sur les athlètes féminines d’Allemagne de l’est dopées aux hormones qui le fascinaient tant (Eva ou la république des corps), d’un autre sur les vampires avec des développements inattendus sur l’absolu de l’hémoglobine chez Marguerite-Marie Alacoque (Hermine ou le goût du sang), un autre encore sur Guillaume Tell…
Ses années Tübingen, il y revenait souvent, constituaient son meilleur souvenir de jeunesse. C’était au lendemain de la guerre. Il partageait sa chambre à l’université avec deux camarades auxquels le lia une longue amitié : Gilles Deleuze et Claude Lanzmann. Ils étudiaient ensemble « Hegel, mais en allemand, c’est autre chose ». Ses Allemagnes, à commencer par celle qui les résume toutes, son Allemagne intérieure, on les retrouvera bientôt grâce à Arlette Bouloumié, l’universitaire chargée par l’écrivain de veiller sur ses archives. C’est elle qui a créé un fonds Tournier à Angers en 1996, et qui prépare la Pléiade des Œuvres romanesques à paraître en 2016.
(Photo D.R.)
497 Réponses pour Pour saluer Michel Tournier
Beaucoup lu de ce qu’il a écrit… Rien, ou presque, ne reste…. ma faute plutôt que la sienne ?
Il a manqué d’esprit d’à-propos, mourir un lundi,le jour des raviolis ! Tandis qu’un vendredi, jour du poisson, son âme aurait pu glisser doucement dans la rivière, jusqu’à la mer, jusqu’à son île… voir si son bateau improbable était toujours là pour s’y réfugier.
Les images du très vieil homme ratatiné claquemuré dans une pièce à cause de ses jambes fautives, je veux les oublier, tout comme les diatribes incroyables sur l’avortement comparé au nazisme, avortement qui méritait selon lui la peine de mort.
Je ne veux conserver que le conteur d’histoires, le regard pétillant et la langue acérée que beaucoup partagent dans les commentaires publiés ici,l’acuité profonde, la volonté de transmettre les mythes.
Merci d’avoir inscrit cette magnifique citation du Roi des Aulnes:
« L’homme chevauché par le démon de la pureté sème la ruine et la mort autour de lui ».
Belle salutation dans un billet original. Tournier, le secret, y apparait plus complexe que la seule lecture de ses romans ne le laissait supposer.
Je découvre ainsi sa passion de la langue allemande, sa culture en ce domaine. Son côté bourlingueur. Sa passion pour la photographie.
J’apprécie sa réinterprétation des mythes dans une écriture qui nous porte à tant d’abandon (la soue de Robinson où les heures coulent lentes). Que d’émotion à le lire il y a quelques années. Puis ces livres se sont endormis sur les étagères, toujours aimés.
Cet extrait opposant pureté et innocence ne me convainc pas même si je comprends ce qu’il a voulu condamner : ceux qui ont dévoyé le mot pureté au nom d’une folie totalitaire…
Voilà une belle vie, longue, fertile, douce et retirée en ces dernières années.
Mais une phrase donne à l’ensemble comme un goût de mystère : « il voulait écrire dans un idéal de clarté et de limpidité, ce qui ne préservait pas pour autant son propos de l’ambiguïté et n’empêchait pas son auteur d’avancer masqué… »
Est-il retourné à Spéranza ?
Il a Toutnier les coins….
Alain-Fournir le grand meAULNEs
Michel Tornier le Roi des AULNEs
…
…les moyens de son » évasion « ,…
…
…déjà,!… » Le Monde Des Littératures « ,…Universalis 2003.
…
…à se taper,!…en couverture, Ménandre et sa comédie attique,!…
…
…aux trous les droits et libertés bafouées,!…
…écrire autrement, pour son blé,!…encore,!…etc,!…
…Oui,!
…à propos,!…Non,!…pour » facebook « ,!…je ne connait personne en Californie,!…encore moins des gens, qui nous sont soumis par ce site, avec un nom de famille presque similaire,!…et sans virgule,!…pour nous faire jaser,!…
…
…chacun chez-soi,!…à se les tournez en rond,!…ses sciences, ses esprits sans partages,!…etc,!…
…réponses à tout,!…chacun sur ses terres,!…bien entendu,!…
…
Il y a quelques années, lors d’un de ces mauvais tournants de la vie, j’ai relu tous les livres de Michel Tournier, et cette lecture m’a sauvé. Je lui dois beaucoup.
Evidemment, EI ne pourrait vivre sans les hypocrites, les faux culs, les minables qui profitent des prix bas et des crimes …
Tous nous le savons, comme nous savions ce qui allait arriver en Europe dès 1933 …
Comment ne pas être misanthrope ? comment être militant …. sinon parce qu’on est encore plus c.on que les méchants c.ons !.
« les hypocrites, les faux culs, les minables qui profitent des prix bas et des crimes … »
des petits malins qui profitent c’est des qui forcent l’admiration des petits malins comme jc!!
Moi je mange mes raviolis le mardi, c’est d’ailleurs ce que j’ai prévu ce soir.
Tournier, le bonhomme n’était pas toujours recommandable, mais grand écrivain. Relire « Les météores ». le jeune Louis salonnard qui joue sur son image d’éternelle victime de l’homophobie aurait de quoi prendre de la graine.
Javert, merci pour le lien sur Anne-Lise Roux!!je ne savais pas que Passou lui avait donné les clefs de la Republique « cinéma ». Je vais aller y faire un tour. Pas d’accord DU TOUT avec vous quand vous dîtes qu’elle s’écoute .mais alors vraiment pas!!au contraire. Un espèce de Modiano en jupon. Je l’avais rencontrée à la villa Médicis, à Rome;et après, paris, dans une librairie, avec Tristan Eglof. Elle sortait du lot. Pas un animal de zoo pour la petite lucarne. elle m’avait fait l’impression d’être super timide;quelque chose de pur et d’inusité. Farouche, avec une intelligence incroyable. On était captivé. « la solitude de fleur blanche »(Sabine Wespisser) est tout sauf un petit livre :un des romans les plus ombrageux, les plus ambitieux que j’ai lus. Sur les constructions, ce qu’on est… Marquant. Et elle m’avait parue très drole, avec un style très spécial, féroce, caustique et lucide!! Très charnel. Merci à Christiane et vous d’avoir attiré mon attention dessus.
Zoom sur l’article de « tuer les morts, » 7.31 : hihihihi!! C’est la pleine forme! je suis on ne peut plus gay friendly mais c’est vrai qu’il pousse, l’Eddy Bellegueule. Passou préfèrera peut-etre lui accorder le goncourt que d’arriver à ces extrémités
La brièveté de ses essais se retrouve éclatée en mosaïque de courts chapitres. Le Miroir des Idées, le Journal Extime ou Célébrations peuvent se lire comme le rêve d’un compagnon. Il aimait l’artisanat, les traditions liées à la Terre et ses éléments et bien sûr la photographie. Des recueil de contes et nouvelles se présentent avec la même structure (Eléazar, Le Médianoche Amoureux), très accessible. Cela est d’un abord très accessible, enfantin, un peu trop peut-être au goût de certains. Il faut admettre qu’il laisse au lecteur la sensation qu’il s’y répète et je comprends qu’on puisse s’en lasser.
Il ne ressemble pas à un conteur wagnérien faisant sombrer le vaisseau fantôme avec ses spectres et ses richesses avec la conteuse devenue incarnation de l’histoire, condamnée à disparaître dans les eaux de l’inconscient sous les yeux des habitants du village rassemblés sur la grève. Comme il aimait la marche en bord d’océan à marée basse, il nous en livre quelques secrets. On peut bien l’accuser de fourguer de la verroterie, après tout, le miroir il en parle souvent…
Trop simple et trop traditionnel pour d’aucuns ? Vieilli, forcément vieilli ? Rêvait-il dans ses essais de porter un enfant comme celui-ci devrait reprendre un flambeau ? Tout y est transmission de son regard, d’associations. Il ne dit pas « pensez et voyez comme moi », il nous livre son regard comme pour nous inviter à partager le nôtre. Rêvait-il de devenir lui aussi un Roi des Aulnes ?
« très accessible. Cela est d’un abord très accessible »
hem… bon on ne va pas vous lâcher un Kraken…
Écoutez, JC, si vous n’êtes pas capable d’apprécier l’oeuvre de Tournier, ni d’en retenir quelque chose, c’est qu’il y a vraiment de quoi s’inquiéter pour vous.
Excusez-Moi, Véronique, mais que voulez-vous dire par « pas toujours recommandable » ?
C’est suffisamment fort pour mériter quelque développement et exemples.
Qu’est-ce qui vous est arrivé, Chaloux, sans indiscrétion?
Tournier, le bonhomme n’était pas toujours recommandable V.B.
Voilà bien une affirmation d’ une cabotine de vernissages mondains, on veut des éclaircissements!
Dédé, mais enfin ! J’ai retenu quelque chose de tout ce que j’ai lu de Tournier : que je n’en ai rien retenu. Qu’il repose en paix. Avec les autres ….
D., « sans indiscrétion »? Il fallait lire, lire, lire.
Sur ce, nous partons,
A bientôt,
Qui saluera le compte twitter de Passou dont on déplore la disparition ?
Le plus précieux dans les livres de Michel Tournier, c’est son perpétuel éblouissement devant la vie. C’est un psychopompe à l’envers. Il n’aide pas à sortir du monde mais à y rentrer. Bien plus que des « mythes », c’est autour de cette idée maîtresse qu’est bâtie son oeuvre, même si elle est pleine de précipices, comme il se doit. Tous ceux qui se sentent en équilibre au bord des choses devraient le lire.
J’aime bien l’histoire que Tournier racontait sur la RDA. Un français arrive à Berlin est à la grande époque Honecker. Il rencontre un intellectuel allemand et lui demande ce qu’il pense de ce régime. L’autre met un doigt sur la bouche de son interlocuteur et lui murmure : chutttt !.. Doucement !! on parle pas de ça ici !!!.. et l’intellectuel allemand entraine le français dans le métro, puis les deux prennent un bus, puis ils marchent dans la campagne, puis ils arrivent au bord d’un lac..ils prennent une barque et rament vers une petite île avec quelques saules. Et le français demande :
-Alors ? c’est comment la RDA, ?Vous pouvez parler librement ici, personne ne nous écoute, et l’autre répond :
-Pas si mal que ça.. »
Tout l’esprit paradoxal de Tournier et son humour je le retrouve dans cette histoire.
Je n’ai jamais compris en quoi le fait « d’avoir osé publier assez tard une fois la quarantaine passée » pouvait être un souci… Bien au contraire, des milliers de candidats feraient bien d’attendre cet âge honorable pour se lancer. – « La profonde originalité de son imaginaire ». C’est exact, et s’il a un peu vieilli, normal, j’ai souvent éprouvé le même trouble émotionnel à la lecture de quelques très bons Murakami, je ne sais par quelles connexions, Murakami a toujours remué en moi du Tournier. Les « noces du réalisme et de la magie » c’est bien plus important que tous ces malheureux ragots de sa haine de l’avortement (je l’apprends) vraisemblablement liée à d’obscures pulsions pédophiles ou d’immense amitié pour éveiller les enfants. – Je me suis souvent arrêté devant le presbytère de Choisel sans avoir jamais osé frapper à sa porte, dans la vallée de Chevreuse (sans S, Passou). Il s’en dégageait une odeur de sérénité, liée peut-être au souvenir de son épitaphe réjouissante composée pour l’enquête de Jérôme Garcin. Et maintenant, allons nous replonger dans le bleu des limbes du Pacifique non mazoutées ou dans les ordures des Météores pour y retrouver des diamants intacts. Bonne journée, s’il se peut.
Grand écrivain et pédophile.
Mais chut, seul sont pédophiles les curés et les instits, les grands écrivains ne sont qu’homosexuels ou libertins, hein Matzneff.
Le parallèle Murakamai-Tournier est assez amusant. Murakami c’est du vent.
Avant de partir, la clef sur la porte, je fais un tour sur le compte twitter de Bernard Pivot pour lire ce qu’il dit de Tournier, et je suis étonné par la profondeur de ses préoccupations. Finalement, je me dis que c’est notre lecture des autres qui devrait provoquer notre étonnement.
Voilà qui va lui retirer des admirateurs sur la RdL : en 2006, Michel Tournier avait adhéré au PS «par amitié personnelle pour Jack Lang» (Libération). Pour François Mitterrand probablement aussi.
@WGG
un post pour vous sous le fil precedent
Il est vrai que les institutions d’état évitent soigneusement de parler des bonzes et des imams affligés des memes penchants.Et pourtant…
Certes le PS a fait, et continue à faire beaucoup de mal à la France, mais Jack Lang est incontestablement une personne cultivée, compétente et interessante de par ses idées et propos.
http://www.magazine-litteraire.com/mensuel/563/martyr-m-tu-01-01-2016-137742
Clopine, est-ce la fameuse page 48 du Magazine Littéraire ou une critique séparée?
En tout cas, elle me paraît argumentée.
@Veronique B dit: 19 janvier 2016 à 10 h 40 min
Merci pour votre regard sue Anne-Lise Roux.
Pour Tournier, je crois qu’il était fasciné par la légende du roi des Aulnes…
DHH, je vous ai bien lu. Je partage ce que vous dites à juste titre en effet.
La critique de Vincent Landel me parait modérée, presque affectueuse : il doit aimer les bêtes.
Lorsque vous parlez de Jack Lang, D., avec cette tendresse, cette émerveillement, je pense à Palmyre et à cette belle ruine des temps anciens !
Non ! Passou. Vous avez complètement tort au sujet de l’allemand. L’allemand n’est pas une langue qu’on éructe, enfin ! Où avez-vous été piocher une idée aussi fausse ?!
Il ne faut pas confondre l’allemand prononcé par Hitler et ses sbires et l’allemand de Goethe ou de Heine. De Heine, Passou ! De Heine !
La Lorelei, c’est magnifique, non ?! Vous trouvez que ça éructe, la Lorelei ?
Was soll es bedeuten,
dass ich so traurig bin
Ein Mârchen aus alten Zeiten,
das kommt mir nicht aus dem Sinn.
usw.
Pour l’arabe je ne me prononcerai pas. Mais je n’en pense pas moins… Et pas forcément dans le sens qu’on pourrait penser !
J’ajouterai, mon cher Passou, que ceux qui ne pouvait plus entendre de l’allemand après guerre ou même plus le parler, ne pensaient nullement à la langue allemande en tant que telle.
Si le grand spécialiste de Ponge, Thomas Aron, qui devait publier la Pléiade sur Ponge avant de se suicider, hélas ! ne voulait plus parler allemand, sa langue maternelle pourtant, après la guerre, c’est tout simplement qu’il refusait, comme de nombreux juifs de sa génération de parler la langue que les nazis avaient pervertie. Mais son frère, Pierre Aron, mon ancien prof d’allemand à Chaptal, n’en était pas moins devenu professeur d’allemand après la guerre. Pour parler de mon cas familial, mon père, qui avait appris l’allemand au lycée Condorcet, refusait que ses enfants, à qui néanmoins il n’avait pas interdit d’apprendre la langue allemande en 6ème, au moment où c’était à la mode suite à la réconciliation franco-allemande, prononcent des mots allemands chez lui à la maison ou même seulement évoquent le peuple allemand et l’Allemagne, sujet absolument tabou à la maison, c’est simplement que la douleur de la perte de sa mère et de sa tante à Auschwitz était trop immense pour supporter cet outrage à leur mémoire qu’aurait été la transgression de ce tabou. Mais La langue allemande elle-même n’entrait en aucune manière dans son jugement et sa condamnation sans appel.
L’allemand reste la langue des envahisseurs, des brutes, des migrants* ! 1870, 1914, 1939 ! une paille… La langue allemande est loin de la douceur de l’italien : ils éructent les Teutons, ils éructent … ne tournons pas autour de la saucisse.
* on me signale sur ma gauche qu’il faut dire « réfugiés »….
JC….. dit: 19 janvier 2016 à 12 h 36 min
du.onlajoie le beauf a encore frappé
12.33 Quelle explication peut-on donner à l’attitude obstinément réfractaire de V. Jankelevitch à cet égard ? Et de lire l’intégralité de l’œuvre de Kant en allemand, est-ce bien utile aujourd’hui, l’avez-vous fait ?
Décidément, pas un jour sans un décès de pipeul, d’artiste, ou d’écrivain
« ne tournons pas autour de la saucisse »
Allons JC, la Mutti Merkel n’éructe pas assez selon vous, bien moins que le Geert Wilders qui en a tellement moins dans son petit trou du c.l qui n’est même pas le sien…
11.24 ‘un psychopompe à l’envers’. C’est cela, il s’en est d’ailleurs attribué la métaphore dans le « Vol du vampire », le vrai écrivain qu’il était avait toujours l’intention de vampiriser son lecteur, de lui sucer le sang… Et je dois dire qu’il y a largement réussi, car naguère il m’avait durablement scotché. Et puis, ‘Jeanne et Gilles’ est venu, et il n’y a plus réussi, j’ai gardé mes globules, n’en ai plus lâché beaucoup, il s’était tari de son côté. Mes globules, je les ai laissées à d’autres, mais, lui, je ne l’ai jamais oublié.
Pour le reste, si on regarde au rayon autofictifs, Chevillard ou Bellegueule, même combat de coqs, mêmes torses bombés, même syndrome du petit chef de téléréalité…
l’Italien pour parler aux femmes, l’espagnol pour parler à dieu, le français pour parler aux hommes, et l’allemend pour parler à mon cheval » disait Charles quint
Comme aucun signe d’atavisme semble aujourd’hui correct là où l’on aime placer de l’ADN dans les formules après tout osons dire que Jean d’O est une infatigable danseuse et que Michel Tournier était un musicien.
Voilà. Je rends le rayon sucreries et médailles, si un team veut son quota…
Très belle photo de Tournier
Bel entretien avec Tournier. Paix à son âme.
Pour parler à Dieu, c’est le latin et l’hébreu.
Franchement l’Allemand me fait la même impression que le Chinois : il ne me correspond absolument pas. Je reconnais qu’il n’est pas mal quand il est chanté : il aide à la marque du rythme et il est adouci par la mélodie. Le Français chanté passe moins bien, c’est incontestable.
Histoire du petit chaperon bleu, qui fut absolument ravi de voir sa grand-mère avec de grandes dents.
Elever la polysémie au rang de grand art de la perversion, du sens. Y trouver du talent ?
« Grand relecteur des mythes, Michel Tournier revient régulièrement, dans son oeuvre, sur la Genèse. Ses grands héros pervers, particulièrement Abel Tiffauges du Roi des Aulnes, soumettent le texte à une herméneutique du détournement et de l’inversion. Ils font ainsi apparaître dans le texte biblique la figure de l’androgyne primitif dont ils tirent des considérations éthiques et esthétiques sur la relation de l’homme et de la femme. Quant à Caïn et Abel, ils deviennent les supports d’un système binaire qui est une des grandes caractéristiques de l’herméneutique tournérienne. Négligeant la dimension instauratrice et fondatrice du mythe biblique, Tournier rappelle plutôt, dans ses interprétations, le monde de la mystique juive occupée à scruter ce qui était avant la création. Mais chez le romancier, elles sont toutes affectées par le grand détournement pervers. »
https://www.erudit.org/revue/ltp/2003/v59/n3/008786ar.html
Très belle photo de Tournier
assez chtroumpfante
bref dit: 19 janvier 2016 à 13 h 17 min
l’Italien pour parler aux femmes, l’espagnol pour parler à dieu, le français pour parler aux hommes, et l’allemend pour parler à mon cheval » disait Charles quint
non c’était le français pour parler aux femmes et l’espagnol aux chevaux
(il savait pas les parler de toute façon)
Avec l’Espagnol, je ne sais pas trop à qui on peut parler. Ni de quoi. De corrida, peut-être. Ou de football, pour les plus jeunes.
Magistral papier de Paul Edel sur « La mise à mort » d’Aragon sur son blog « Près Loin »…
le garçon qu’on appelait monsieur dit: 19 janvier 2016 à 12 h 48 min
le ta ré de pq éructe 24h sur 24
L’inversion des valeurs est liée, chez Michel Tournier, à l’image du miroir du diable
..cheztournier..chez hortense haussi..c’est à ça qu’on l’reconnait le diabe catho..trés exactement
« Très belle photo de Tournier »
il est mignon
Bouguereau, les schtroumpfs ont des bonnets blancs assortis à leur culotte, sauf le grand schtroumpf qui en a un rouge.
non c’était le français pour parler aux femmes et l’espagnol aux chevaux
mon pied pour tutoyer l’cul d’keupu
« Il se fichait complètement du qu’en-dira-t-on et accueillait avec le sourire les allusions à son goût pour la tournée des collèges, rappelant volontiers que les parents déposaient eux-mêmes leurs enfants chez lui le week-end » (Messire Passou)
On ose parler de perversion chez Tournier ! Un conteur de fleurettes, entouré des enfants de chœur d’angéliques parentèles…
Frédéric II a dit à peu près la même chose, sans l’italien, dont il n’avait pas besoin.
L’espagnol pour Dieu me paraît un très bon choix. L’allemand à l’écurie aussi.
les schtroumpfs ont des bonnets blancs assortis à leur culotte
lui il chtroupfe contraire..satanique
On ose parler de perversion chez Tournier !
y fsait hun peu son bataille cystercien un peu forcé..j’aimais bien ses description dla nature..et puis il a parlé de goering..ça ne peut en faire un homme complétement méchant
« mon pied pour tutoyer l’cul d’keupu »
moch e et c. le bougros
une absence de sur-moi réjouissants
hun genre de dédé quoi
Pour saluer JC : « ne pas lire, c’est ramper sur le sol comme un ver » (Michel Tournier)
Pour parler à Dieu, c’est le latin et l’hébreu
des satanique ventriloques..dieu c’t’un taiseux dédé..il cogne dabord il cause même pas haprés..
Le père de famille que je suis a quelques réticences envers cet auteur; je me demande bien pourquoi.
Mon surmoi est certainement moins gros que le tien, Bouguereau !
Le fils de jeanne la folle né à Gand ne causait pas espagnol, favorisait les banquiers flamands et puis on s’en fiche
« Un naturel et une absence de sur-moi réjouissants » (Maître Passou)
Ben Didon ! ça c’est un handicap de taille. « Naturel » !…. Mais quelle horreur !…. et le placard à sur-moi…VIDE ! pas un « sur-moi » à se mettre.
Un type bizarre ce Tournier, finalement….
Hadrien dit: 19 janvier 2016 à 13 h 56 min
Pour saluer JC : « ne pas lire, c’est ramper sur le sol comme un ver » (Michel Tournier)
ça correspond bien au plouc îlien jamais sorti de son grotte malodorante
Raconter une histoire, un des plus durables possibles de la littérature. Entretien ci-dessous pas pour les chochottes – Mind the generation gap!
à raymond prunier, 13:58 : votre fils avait 12 ans ?
Mon surmoi est certainement moins gros que le tien, Bouguereau !
le surmoi c’est pas que la taille du cockring dédé..c’est aussi le self control comme roberto..sans houblier qu’il faut savoir gérer les ondes gamma comme jcvd..
L’ambiguïté de Tournier est d’abord celle de notre époque (tout de même depuis une bonne vingtaine d’années) qui ne lui permet plus d’affirmer que « l’affligeant chez Gide est sa femmme, empêcheuse de suivre sa pente » sans risquer les assises. C’était en 73, avant le choc pétrolier et Giscard. Mitterrand bien lancé lisait Tournier sous le manteau et rigolait à l’idée d’emmener maître Kiejmann se prosterner chez Jünger.
L’époque des Valseuses, quoi.
charles quint a dit « J’ai appris l’italien pour parler au pape ; l’espagnol pour parler à ma mère ; l’anglais pour parler à ma tante ; l’allemand pour parler à mes amis ; le français pour me parler à moi-même. »
Autre option de Ch. V :
« Je parle allemand à mes chiens, anglais à mes laquais, italien aux oiseaux, français avec les femmes et je converse en espagnol avec Dieu. »
Donc aucune n’est la bonne et il n’a sûrement rien dit.
Le champ de l’action, quelle splendeur…
Pamela Anderson, une bonne copine, souhaitait rencontrer Popaul : elle lutte contre les extrémistes du foie gras par grappa. Ce sera à l’Assemblée nationale …
Charles Quint ? c’était un catcheur de Maubeuge, non ?
Je me souviens de ses combats contre l’Ange Blanc, le Bourreau de Béthune, le Vopo d’Honecker, le Lombric des Feuillants….
Splendides lutteurs, quelle époque !
« il n’a sûrement rien dit. » (voila voila 15h)
Il aurait eu du mal :(…) la mâchoire inférieure qui était si large et si longue qu’elle ne paraissait l’espace d’une grosseur d’une dent. Aussi en parlant et surtout en achevant son discours il y avait quelques paroles qu’il balbutiait et que souvent on n’entendait pas naturelle mais postiche d’où il résultait que lorsqu’il fermait la bouche, il ne pouvait joindre les dents d’en bas avec celles d’en haut mais il restait entre elles pas très bien. » Gasparo Contarini
http://www.meo-edition.eu/vesale.html
Vesale exprime fort bien les raisons pour lesquelles, on l’appelait, Charles, Quinquin le Prognathe…
…Céline aussi a publié tard : il avait 38 ans lorsque parut « Voyage au bout de la nuit ».
Widergänger dit: 19 janvier 2016 à 12 h 22 min
l’allemand prononcé par Hitler
Ca devait faire un peu comme nous Nabulione… Au début i devaient se marrer… Ensuite moins !
je me souviens d’une interwiew où Michel Tournier expliquait sa fascination pour la dimension esthétique des manifestations et rassemblements mis en scène par le régime Nazi ,lui même n’échappant pas à une certaine séduction en face de ces spectacles
C’était dit avec suffisamment d’humilité de subtilité et d’intelligence pour le mettre au-dessus de tout soupçon de sympathie pour l’univers hitlérien
Encore la ligne de Sceaux ! Faut remettre les rames d’époque alors…
dhh, en d’autres termes il est difficile aujourd’hui de prendre un negroni au bar du Lutetia en devisant sur les dieux du stade (pas le calendrier).
de quand datez-vous ce tournier/revirement ?
16:24
Judith, pourquoi mettez vous une majuscule à Nazi dans « mis en scène par le régime nazi » …..?
Moi, je comprends très très bien quelqu’un comme Jankélévitch. Et même si je ne le comprenais pas, je respecte profondément son refus après guerre de lire de l’allemand, de s’intéresser même à la culture allemande. C’est une attitude et une position tout à fait respectable. Et il pouvait s’en passer étant donné sa connaissance de la culture allemande et de la langue allemande. Il s’est intéressé après guerre à la philosophie espagnole en dépit de Franco qu’Hitler avait soutenu. On peut y voir une contradiction ou un paradoxe. Mais peu importe au fond. Je respecte infiniment la douleur infinie qu’une telle attitude signale. C’était aussi celle de mon père que j’aimais profondément et que je comprenais également profondément. Mais je connais aussi des gens tout aussi respectable et tout aussi admirable qui ont eux aussi profondément souffert de la guerre et de la Shoah et qui néanmoins ont continué à lire, parler allemand et qui ne confondaient pas la langue allemande, la culture allemande dans ce qu’elle a de meilleure avec l’immondice hitlérien et sa clique barbare et éructante. Mais on reste muet devant la douleur et on ne se sent pas le droit de juger. Et puis, si j’ai persévéré dans l’apprentissage de l’allemand et la culture allemande, c’est en réaction au tabou qui existait à la maison. Je n’ai pas à le regretter. La culture allemande demeure une immense culture mais je suis toujours un peu méfiant quand même. Je vois bien ce qui, par exemple, dans le Romantisme allemand, que j’admire pourtant, contient de morbide et de dangereux pour la civilisation européenne. Je ne suis pas naïf. Je comprends tout à fait Gœthe qui se méfiait lui-même beaucoup d’un pourtant immense écrivain comme Kleist. Thomas Mann s’en méfiait aussi et ne comprenais pas son suicide alors que moi je le comprends tout à fait et je vois bien ce qui, chez Kleist, est tout à fait inquiétant, ce goût de l’absolu, cette incapacité à s’intégrer dans la normalité du monde sociale jusqu’à la pathologie, cet abîme devant l’impossibilité de penser la métaphysique comme le lui a finalement révélé Kant, etc.
Non, je ne lis pas Kant en allemand. Et c’est encore plus difficile à lire qu’en français, c’est tout ce que je peux vous dire ! Mais j’aime lire Nietzsche en allemand parce que c’est d’abord à mes yeux un très grand écrivain en plus d’être un grand penseur. Et Nietzsche est réjouissant, ce que n’est pas Kant, qui a (du moins c’est ainsi que je le ressens) toujours quelque chose de prussien, de militaire dans sa démarche. Alors que Nietzsche est un danseur qui aime vous emporter avec lui dans son élan.
Publier seulement à quarante ans pour la première fois, ce n’est pas du tout arriver trop tard, mais bien au contraire avec la pleine maturité requise. Il ne faut pas se prendre pour Rimbaud !
14.42 Mitterrand bien lancé lisait Tournier sous le manteau et rigolait à l’idée d’emmener maître Kiejmann se prosterner chez Jünger.
Mais le même FM se faisait également transporter à Choisel par hélicoptère du GLAM pour aller saluer MT ! Il avait bien senti les connexions possibles entre et les Falaises de marbre, le Rivage des Syrtes et le Roi des Aulnes, en bon lecteur charentais qu’il était. Tout à son honneur !
janké fait cqu’y veut dracul, la france c’est la liberté aussi de faire publicité de ses gouts comme des pontifiants pinsome de morale
La Marquise d’O, de Kleist, qui est un chef-d’œuvre que j’admire ne peut se comprendre sans l’se référer à l’abîme qu’a ouvert en lui la lecture de la Critique de la Raison pure. Et on voit bien ce qui se cache derrière cet abîme, le goût de la violence, du crime, de l’horreur. J’admire le film qu’en a fait Eric Rohmer, qui donne à sentir ces choses-là avec une grande lucidité, un grand discernement, une grande inquiétude, mêlée à la fascination. C’est en cela que la culture allemande peut être très dangereuse pour des esprits fêlés et fragiles. Il n’y a jamais ça dans la culture française.
16.59, vous n’êtes jamais aussi bon et convaincant que quand vous nous/vous expliquez les choses calmement. Cela nous change très agréablement du regard négatif que l’on peut avoir de vous à cause de votre propension à vous laisser aller aux affres du fiel polémicard stérile, dont personne n’est exempt d’ailleurs, c’est la « loi rdl ». Là, vous essayez d’expliquer ce que vous tentez de trouver en vous, c’est bien plus positif. Perso, je trouve que ce blog devient progressivement de plus en plus respirable et constructif.
fais gaffe dracul de pas perde cque tout homme a d’ dplus précieux: ses ptis penchants..ou pire dles vende pour acheter une conduite..ton flaubert te filrait son pied dans l’cul
La Marquise d’O, de Kleist, qui est un chef-d’œuvre que j’admire ne peut se comprendre sans l’se référer à l’abîme qu’a ouvert en lui la lecture de la Critique de la Raison pure
des konneries, et hon peut parfaitment aimer kleist sans restriction et sans grand savoir..l’affilier est la preuve d’un furieux crétinisme
Publier seulement à quarante ans pour la première fois, ce n’est pas du tout arriver trop tard
putain on s’en branle, c’est trés superfétatoire, les gens hont leur tempo, c’est marre
Oui, je suis d’accord avec DHH à propos de Tournier qui n’était pas toujours très clair avec le nazisme. Ma prof de khâgne, qui avait participé à une espèce de colloque avec Tournier, en avait elle aussi été frappé. Et elle était sur ce sujet-là tout particulièrement extrêmement sensible, ayant eu un père nazi recteur d’une université pendant la guerre, et qui finit d’ailleurs ses jours très mal en se tranchant la gorge comme un porc.
je me souviens d’une interwiew où Michel Tournier expliquait sa fascination pour la dimension esthétique des manifestations et rassemblements mis en scène par le régime Nazi ,lui même n’échappant pas à une certaine séduction en face de ces spectacles
comme ça au jugé le seul que jcroirais qu’ça lui file la collique ça srait céline..tout ça précisément pour en faire un morceau de style et d’esthétique..c’est dire qut’es bonne en procés de sorcellerie ddr..tu dois havoir des verrues sur le nez comme des phares de harley
L’Autofictif écrit aussi aujourd’hui : « Le blog, c’est le régime du présent et l’aventure de la présence. Le livre, un objet fini qui entend résister au passage catastrophique du temps, à cette hâte de mourir. »
Cela nous remet en tête le caractère volatil de ces paroles blogueuses, leur vacuité pour nous tous.
« ce blog devient progressivement de plus en plus respirable et constructif. »
c inquiétant, tout fout l’camp
D’après le psychanalyste Didier Anzieu (il développe cette idée dans son ouvrage de réflexion sur la création artistique), il y aurait deux types d’écrivain : ceux qui écrivent très jeunes, comme Rimbaud qui en est exemplaire, et les écrivains qui commencent tardivement à pondre leur œuvre. Ce n’est pas le même monde, dit-il. Tournier semblerait illustrer cette théorie.
les porcs hont leur tranche pas la gorge..c’est des machins cachères de pureté de mehrde
DHH dit: 19 janvier 2016 à 16 h 24 min
C’était dit avec suffisamment d’humilité de subtilité et d’intelligence pour le mettre au-dessus de tout soupçon de sympathie pour l’univers hitlérien
Au-dessus des soupçons de qui, chère Judith ?
Toutes ces subtilités de masquent rien. Ce type déclarait dans les années 70 que les gens qui prônent l’avortement sont pires que des nazis ! Comme réac, on ne fait pas mieux !
C’est fou comme monsieur Pierre Assouline est fasciné par les fachos de tout poil ! Il va jusqu’à être dithyrambique dans ses éloges !
de lé télévision publique allemande.
—
Et voilà, depuis qu’on accueille des réfugiés, notre allemand fout le camp…
« …de LA télévision publique allemande »
Tournier qui n’était pas toujours très clair avec le nazisme
« clair » bande de raklures et de krapules scientolog
Le parallèle Murakamai-Tournier est assez amusant. Murakami c’est du vent.
…et Michel T ?… de la tempête ? de la tormenta ? du sturm und drang ? quoi d’autre pour faire le poids ? Veuillez préciser votre pensée, c’est insuffisant : 9/20.
« l’affilier est la preuve d’un furieux crétinisme »
c’est juste une séance sur ses prop’ assoces d’idées
Tournier Tiffauges a dû sentir le vent venir avec la prof au père nazi, widergg. comme le film d’une emission de franceculture.
Mitterrand l’avait emmené dans son avion à Berlin avant d’expliquer aux Allemands que deux Allemagnes n’est pas si mal.
« L’une des inversions malignes les plus classiques et les plus meurtrières a donné naissance à l’idée de pureté. (Le Roi des Aulnes)
J’ai vu un salafiste en chemise de nuit blanche qui avait le même regard qu’un Khmer rouge en pyjama noir.
C’était la même tranquillité, la même assurance que je n’avais, moi et mes semblables, rien à faire sur cette terre et que je serai un jour nécessairement et légitimement remplacé.
Ce sont des gens qui vivent entourés de non-existants en puissance.
La transparence et l’obstacle, comme disait l’autre.
Les autres sont transparents en temps de paix et quand vient la guerre ces obstacles sont tranquillement carbonisés.
Qui n’a connu des staliniens gentils et patients attendant le jour du jugement, le yum al-dîn, où ils pourraient (avec regret) vous faire la peau?
Et puis le titre : pour saluer Michel Tournier ! Et bien faisons-lui le salut hitlérien !
bouguereau dit: 19 janvier 2016 à 17 h 24 min
les porcs hont leur tranche pas la gorge..c’est des machins cachères de pureté de mehrde
de plus en plus inspiré bouguereau, il devrait écrire un livre
Ce type déclarait dans les années 70 que les gens qui prônent l’avortement sont pires que des nazis ! Comme réac, on ne fait pas mieux !
jl’ai cru simplement sincère..et correspondant a l’expression d’une cohérence interne qui échappe comme hon peut s’étonner au spectacle dson prochain..tu dois pas souvent t’amuser
Je me demande
Widergänger dit: 19 janvier 2016 à 16 h 59 min
Je partage entièrement ce que dit Widergänger de Jankélévitch
Mitterrand a dit à Berlin des monstruosités inacceptables sur l’armée allemande, qui n’aurait rien à voir avec le massacre des juifs à l’Est. Ignoble refus de voir la cruauté de la réalité !
il y aurait deux types d’écrivain : ceux qui écrivent très jeunes, comme Rimbaud qui en est exemplaire
—
Rimbaud ne serait-il pas plutôt l’exception que la règle? Non seulement il écrit très jeune mais il décide d’arrêter d’écrire à 20 ans et change de vie & de continent.
C’est la mort qui mit un terme à l’oeuvre de Radiguet & de Vaché au même âge…
Je partage entièrement ce que dit Widergänger de Jankélévitch
tu partages l’imbécilité comme les putes la vhéroles keupu..
ce que n’est pas Kant, qui a (du moins c’est ainsi que je le ressens) toujours quelque chose de prussien, de militaire dans sa démarche. (WGG)
Cette phrase me fait de la peine.
Widergänger dit: 19 janvier 2016 à 16 h 59 min
Quand Jankelevitch rejetait en bloc la culture allemande, on lui pardonnait tous cette énorme injustice parce qu’on savait de quelle énorme souffrance elle était l’expression. Merci à Widergänger de nous l’avoir rappelé.
Widergänger dit: 19 janvier 2016 à 17 h 21 min
Oui, je suis d’accord avec DHH à propos de Tournier qui n’était pas toujours très clair avec le nazisme.
Tout le monde n’a pas la chance d’être un Bloom!
Ha le nazisme c’est très bien… D’ailleurs ça revient !
Quittons nous sur une légère mésentente, sans grande importance :
« Mais enfin, Marcel, bourdel de culte de mouches à universitaires ayant trainé en RdL, un avortement ?… mais … un avortement ! c’est un crime ! »
Bonne soirée, mes petits choux chômeurs !
Widergänger dit: 19 janvier 2016 à 17 h 21 min
… qui finit d’ailleurs ses jours très mal en se tranchant la gorge comme un porc.
une idée sur la nuance ou différence entre conte et fable
le statut du lecteur comme dirait le copin de jean marron quignard, dans le conte on veut presque vraiment sfaire hanculer.. dans la fabe y’a simulacre..voir carambouille casher à la dracul..
Widergänger dit: 19 janvier 2016 à 16 h 59 min Mais j’aime lire Nietzsche en allemand parce que c’est d’abord à mes yeux un très grand écrivain en plus d’être un grand penseur.
Et Schopenhauer (que j’admire personnellement autant que Nietzsche) ? Qu’est-ce que ça donne en allemand ?
Une différence d’écriture, vieux stroumpf coquet…
non msieu..la preuve la plus hévidente c’est qu’un conte peut parfaitment dvnir une fabe..l’contraire beaucoup moinsse..l’huzure du tesque ou le manque de confiance du lecteur
On doit respecter la position de Jankelevitch, bien sûr, qu’il sut intelligemment infléchir vers la fin de sa vie d’ailleurs. Mais il ne faut pas oublier que le nazisme parlait aussi français, ukrainien, croate, et le fascisme italien (anglais avec Pound & Lord Haw Haw / William Joyce).
Zev Sternhell a bien décrit les racines française du fascisme & le livre de Philip Nord sur les ligues et la guerre entre le petit négoce & les grands magasins à la fin du 19e (Princeton U.) balaie toute l’étendue de l’antisémitisme français.
(que j’admire personnellement autant que Nietzsche)
les mort c’est des moulins à moudre des pains quotidiens de suffisance pour keupu et dracul
On doit respecter la position de Jankelevitch, bien sûr, qu’il sut intelligemment infléchir vers la fin de sa vie d’ailleurs. Mais il ne faut pas oublier que le nazisme parlait aussi français
..kabloom..fume ta mauvaise came..c’est pas dma faute si tu t’es fait rfilé du foin du susesque
un roman sur les athlètes féminines d’Allemagne de l’est dopées aux hormones
On dirait un roman de bouguereau.
JC….. dit: 19 janvier 2016 à 17 h 45 min
Quittons nous sur une légère mésentente, sans grande importance :
« Mais enfin, Marcel, bourdel de culte de mouches à universitaires ayant trainé en RdL, un avortement ?… mais … un avortement ! c’est un crime ! »
Heureusement que sœur marie machin truc chose était contre l’avortement, car si elle avait su que la parturiente dans le bide de laquelle tu vagissais, mon p’tit JCétounet, allait pondre un monstre, elle aurait fait une entorse à sa règle, tout en se signant bien sûr !
Widergänger dit: 19 janvier 2016 à 17 h 21 min
qui finit d’ailleurs ses jours très mal en se tranchant la gorge comme un porc.
Ce sont des animaux démocratiques comme disait Churchill mais ils se savent pas se suicider avec discrétion.
Widergänger dit: 19 janvier 2016 à 17 h 34 min
Mitterrand a dit à Berlin des monstruosités inacceptables sur l’armée allemande, qui n’aurait rien à voir avec le massacre des juifs à l’Est. Ignoble refus de voir la cruauté de la réalité !
C’était une arsouille.
Mais attention, une arsouille qui avait le sens de l’histoire.
On sait que Jankélévitch – cela provoquera un véritable hourvari lorsqu’il le déclara la télévision, au cours de la plus célèbre émission littéraire de l’époque, Apostrophes (18 janvier 1980) – n’ira plus jamais en Allemagne, ne citera plus jamais d’auteur allemand, oubliera la langue allemande, ne voudra plus serrer la main d’un Allemand, fut-il né après la guerre… Cette attitude radicale lui voudra incompréhension et inimitié. Elle tenait à la question du pardon. Les textes qui figurent dans l’Esprit de résistance ne remplacent évidemment pas la lecture du Pardon ou de Pardonner ? (repris dans l’Imprescriptible), où Jankélévitch analyse avec une extrême minutie cette «épreuve presque surhumaine» qu’est le fait de pardonner, qui n’a rien à voir ni avec l’excuse ni avec l’«usure du temps», et qui est porté à incandescence lorsqu’il se trouve devant l’impardonnable. Il n’y a pas besoin de pardon quand il s’agit de peccadilles. Et quand le droit pénal sanctionne l’acte qui nous a meurtris, il reste encore, si cela est possible, à pardonner au meurtrier, ce sur quoi la justice n’a rien à dire et qui suppose que l’offensé en personne ait la force d’arracher de l’offenseur le mal qu’il a fait pour le placer dans sa propre conscience et le «consumer». Mais cela ne peut se faire que «pour rien», sans motifs ni raisons, car tout ce qui a des raisons mue le pardon en excuse. C’est en ce sens que le pardon, don hyperbolique, est «comme l’amour», immotivé, entier, sans conditions, sans arrière-pensée, sans espoir de gains d’aucune sorte. Il est «plus fort que le mal». Mais le mal, immotivé, méchanceté pure, sans conditions et sans mesure, est «plus fort que le pardon», tout comme «l’amour est plus fort que la mort et la mort plus forte que l’amour». Toute sa philosophie de l’amour conduisait Jankélévitch à pardonner l’impardonnable. Il n’a pas pu. Il ne s’en justifiait pas, ne voulait qu’on le suive ni qu’on donne quelque exemplarité à son attitude, dont il savait qu’elle créait un point aveugle dans toute sa philosophie morale. Il n’a pas pu. C’est ma misère, disait-il.
En juin 1980, Vladimir Jankélévitch reçoit d’un jeune Allemand, Wiard Raveling, une demande de pardon. Il lui répond : «Je suis ému par votre lettre. J’ai attendu cette lettre pendant trente-cinq ans. Je veux dire une lettre dans laquelle l’abomination est pleinement assumée et par quelqu’un qui n’y est pour rien […]. Quand vous viendrez à Paris, sonnez chez moi, 1 quai aux fleurs, près de Notre-Dame. Vous serez reçu avec émotion comme le messager du printemps.»
Robert Maggiori
Coucou, revoilà Madame Verniglia : « lombric, l’hermaffreudite JC est malheureux d’apprendre la mort de ce Michel qui créa la rue Fournier un vendredi avec le gars Robinson, il a du mal à récupérer ses anneaux le pauvre »
la fable est une initiation à la moraline
potentiel..mais l’hanculeur ha toujours raison il déclare havec haragon
C’est ma misère, disait-il.
il hen a fait une fable..tu comprends meusieu ?
Je veux dire une lettre dans laquelle l’abomination est pleinement assumée et par quelqu’un qui n’y est pour rien […]. Quand vous viendrez à Paris, sonnez chez moi, 1 quai aux fleurs, près de Notre-Dame. Vous serez reçu avec émotion comme le messager du printemps
qui fait l’homme dans ctaffaire..prés de notre dame c’est jamais facile
Ça c’est un cadeau pour les littéraires de ce blog (certains sont très bons):
Tournier: Si je n’avais pas de lecteurs, croyez-moi, je n’écrirais pas. Je lirais. Je rejette totalement le discours du type: «Ecrire est un besoin… Je m’exprime…» Moi, je n’ai aucun besoin de m’exprimer. Et dans mes romans, je n’exprime pas du Tournier, je fais du roman. J’aurais honte d’exprimer du Tournier…
– Y a-t-il tout de même un peu de vous dans vos romans?
Tournier: Non. On peut diviser la littérature en deux: ceux qui racontent leur vie et ceux qui inventent des romans. Pour les premiers, ça donne des résultats immenses: les Confessions de Rousseau ou les Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand. Mais Rousseau et Chateaubriand sont de très mauvais romanciers. Ils ont essayé: c’est nul! Pour les vrais romanciers comme Balzac, Stendhal ou Flaubert, croyez-vous qu’ils se soient servis de leur vie privée? Ils s’en foutent! Ça ne les intéresse absolument pas. Ce qu’ils veulent, c’est inventer une histoire, pas raconter leur vie. J’ajouterai qu’il y a une troisième catégorie, hybride: le roman autobiographique. Je n’aime pas. J’ai essayé, avec Le vent Paraclet: ce livre est mon canard boiteux.
Un côté tranquillou.
Tournier : réinventer avec autant de bonheur la célébrissime fiction de De Foe, il fallait le faire, tout de même. Déjà plus tout jeune en effet pour l’état-civil (il avait 43 ans), mais quelle jeunesse dans sa tête !
Touite
Un martyr m’as-tu-vu
par Vincent Landel
Très drôle.
Le Vendredi, avec la préface de Deleuze, m’avait stupéfié.
Nom de dieu, voilà un roman qui vaut bien des philosophies.
Il n’était pas dit alors que c’était un philosophe devenu romancier.
Marrant, la turne à trois à Tubingen…
Mais Rousseau et Chateaubriand sont de très mauvais romanciers. Ils ont essayé: c’est nul! (Tournier)
Ce n’était pas l’avis de l’auteur du « Lys dans la vallée », admirateur inconditionnel de « la Nouvelle Héloïse », et, quant à Chateaubriand, « René », c’est un sacré roman !
« L’actrice américaine Pamela Anderson doit se rendre à l’Assemblée nationale, mardi 19 janvier en fin d’après-midi, pour soutenir la présentation d’une proposition de loi contre le gavage des oies »
Elle viendra avec ou sans silicone?
Donc résumons-nous: Tournier était un pédophile un peu nazi, que nous saluons pour ses œuvres inoubliables. Il n’y a aucun rapport entre l’un et l’autre, bien sûr… Ce grand croix de la légion d’honneur… Voilà bien de l’honneur. J’éprouve comme une « gehenne »… Non, non, pas pour lui, pour la littérature, oui, la littérature, avec « rature » dedans.
Widergänger dit: 19 janvier 2016 à 17 h 14
La Marquise d’O, de Kleist, qui est un chef-d’œuvre que j’admire ne peut se comprendre sans se référer à l’abîme qu’a ouvert en lui la lecture de la Critique de la Raison pure. Et on voit bien ce qui se cache derrière cet abîme, le goût de la violence, du crime, de l’horreur. J’admire le film qu’en a fait Eric Rohmer, qui donne à sentir ces choses-là avec une grande lucidité, un grand discernement, une grande inquiétude, mêlée à la fascination. C’est en cela que la culture allemande peut être très dangereuse pour des esprits fêlés et fragiles. Il n’y a jamais ça dans la culture française. »
Admirable admirable! Oui, il faut y aller avec prudence. Les Français avec leur langue érodée par les siècles ne sont pas habitués à ce ton très spécial. Ils se vengent – car ils savent la chose réelle, dangereuse pour eux, hardie à penser – en disant des horreurs sur la langue allemande. Comme si la langue était l’esprit … une langue n’est jamais que la suite historique de modifications spécieuses.
Merci à Widergänger de rappeler quelques évidences.
quant à Jankélévitch – le philosophe le plus émouvant su XXème siècle – ceci:
Une étudiante insiste pour le ramener dans sa voiture quai aux fleurs. Connaissant son aversion pour l’Allemagne et les Allemands elle insiste pour lui faire entendre du Schubert (quand même Schubert pense-t-elle!!) dans sa voiture. Janké exige aussitôt qu’elle s’arrête. Il descend de la voiture sans un mot. [Je tiens cette anecdote de source sûre]
« une proposition de loi contre le gavage des oies » »
on s’en voudrait de médire
D’après le psychanalyste Didier Anzieu (il développe cette idée dans son ouvrage de réflexion sur la création artistique), il y aurait deux types d’écrivain : ceux qui écrivent très jeunes, comme Rimbaud qui en est exemplaire, et les écrivains qui commencent tardivement à pondre leur œuvre. »
Mais quelle lapalissade,wgg!
Mais encore?
Quand allez-vous vous mettre à « pondre » votre roman de vieux, WGG?
Car comme vous le dites avec le plus grand sérieux du monde, un roman de jeune ce n’ est pas un roman de vieux!
Phil à 14h42, c’est très amusant.
Cela m’a fait repenser à une phrase célèbre: « il faut beaucoup aimer les hommes ».
Mais Marguerite, sublime, forcément, avait une sagesse bien à elle.
Je vous recommande absolument et en entier la lecture de cette exégèse du tourniérisme mis en lien à 13h36.
parce que c’est pas piqué des vers, le vice, -et pas que rhétorique- à l’oeuvre.
Certes La vie, Tournier est retors. Ha ! Je lirai votre lien. Nourissier eut un peu de mal avec les digressions sexuello prussiennes du Roi des Aulnes mais sut reconnaitre le grand roman. Mitterrand n’eut aucun mal.
« Tournier est retors »
A décoder ?
Non, pas vraiment.
Laisser venir à moi les petits zenfants…
Mais non La vie. Tournier n’est pas Matzneff qui va droit aux putes.
Et le vieux pédé qui se demande avec raison, en me suçant la vie: mais où sont les femmes sur ce billet.
Le conte de Tournier, qu’il aurait pu écrire au XXIème siècle ?
C’est le cinquième élément; mais il vous l’aurait filmé à l’envers. Avec des bébés éprouvettes en batterie, élevés par des orques de la terre du milieu.
Ah ! Salut !
Le Tournier des Albums disparait: choix artistiques datés ou dépassés? Il s’intéressait pourtant beaucoup à la photo.
La Première production de Tournier, si elle est parue, me parait etre sa contribution vers 1948 à la traduction des papiers de la Wilhemstrasse. S’il n’ y avait un encart dans lFrance-Illustration, on croirait que le livre n’a pas existé.
Sentiments mitigés pour les Météores, livre inégal et déséquilibré ou quand meme un personnage s’impose. Le reste me fait l’effet d’un long déclin.
Je ne suis pas sur qu’il ait été si apprécié outre-Rhin , notamment à Tubingen, près des étudiant(e)s que j’y ai vu. Peut-être pour de bonnes et de mauvaises raisons .un homme qui écrit qu’Adenauer a tué l’ame de l’Allemagne s’expose à bien des inimitiés.
Mais il jouait le jeu de l’écrivain, pas celui des médias. et le Roi des Aulnes face à Edouard Louis, c’et quand meme autre chose.
MC
Lavie vous exagérez. Gracq a aimé les descriptions de la Prusse orientale par Tournier, terres à bouleaux où le protestantisme s’est envasé dans le nazisme sous le joug frédéricien.
« Le 23 avril 1616, le même jour donc, sont morts Shakespeare et Cervantès ! » Si on lui demande les conclusions qu’il en tire, il ne se démonte pas : « Aucune, sinon que c’est une coïncidence extraordinaire : le plus grand génie anglais, le plus grand génie espagnol, les deux plus grands génies de la littérature mondiale se sont éteints le même jour ! » MT
—
Erreur, Monsieur Tournier, l’estropié de Lépante mourut le 22 avril, pas le 23.
Quant au rentier de Stratfford, il naquit & mourut le même mois, à 3 jours près, au même endroit, son Avon devenu Heaven…
Tout cela n’ayant évidemment aucun intérêt.
Phil, je n’exagère jamais; j’imagine un conte tourniéresque. Pas très gai, mais assez gay, je vous le concède.
Vous aimez aussi, comme lui, la Reine des Neiges ?
Claude Simon avait aussi de semblables idées à celles de Passou sur l’Allemagne, les Allemands et la langue allemande. Un jour, mon ancien prof d’allemand de Chaptal, Pierre Aron écrivit à Claude Simon pour lui faire part de son sentiment. Je ne connais pas l’échange de lettres qu’il y eut entre eux deux. Peut-être un jour le connaîtrons-nous si l’on publie la correspondance de Claude Simon. Mais cet ami, mon ancien prof, voulait le convaincre qu’il avait tort apparemment.
Il avait de quoi lui répondre. Né à Berlin, son père, qui était libraire et un ami d’Alfred Döblin qu’il recevait à sa table dans le quartier juif de Berlin, le Scheunenviertel, dans une petite rue derrière la grande synagogue à Berlin, son père fut arrêté par la Gestapo à Berlin en 1933 et déporté aussitôt à Oranienburg une première fois d’où il parvint néanmoins à sortir officiellement, puis émigra à Paris, où il fut à nouveau arrêté par la Gestapo et à nouveau déporté mais à Buchenwald. Il tenta de s’échapper du train et mourut à cette occasion. Son frère, brillant universitaire spécialiste de Ponge, se suicida alors qu’il était en cure psychanalytique avec un vieil homme qui avait connu Freud et ne vit pas venir la dépression. Cette dépression venait du fait qu’il se sentait coupable d’avoir abandonné sa mère pendant la guerre, en 1942, alors que sa mère l’avait mis dans un couvent pour le protéger. Presque cinquante ans après les faits et alors qu’il n’y était pour rien. Lui refusait de parler sa langue maternelle. Mais cela ne l’empêcha pas néanmoins de faire sa thèse entre autres sur Anna Seghers, qui était communiste comme lui, et qu’il lisait évidemment en allemand.
Telles sont les grandes déchirures de l’Europe post-hitlérienne.
c’est une histoire d’hermafreudites que nous raconte le Poltergeist.
Je vais vous donner un conseil, Michel.
Je vous crois plutôt capable de bien écrire mais je pense que si vous continuez à vous focaliser sur la Mitteleuropa, vous n’intéresserez pas autant de monde que vous le croyez.
Regardez Tournier, à quel point son horizon fut vaste. Et je ne parle même pas de son imagination.
Vous avez tout à fait le droit de parler de ce que vous n’avez jamais vécu, pourvu que ça ne choque pas des gens qui ont vécu la même chose pour de vrai.
Quand je serai au bord du tombeau…
J’ai fini mes raviolis, avec un brin de basilic délicatement posé dessus. C’est très joli, cette opposition de couleurs complémentaires.
Lisez Le Corps de l’œuvre, de Didier Anzieu. Vous nous en parlerez ensuite.
« J’ai fini mes raviolis »
moi aussi.
Les propos de Tournier sur Rousseau et Chateaubriand sont simplement ridicules.
Mais ils sont en même temps très intéressants pour mieux comprendre Tournier. Bien malgré lui, parce qu’au lieu de se pencher sérieusement sur son art à lui, Tournier et nous en dire comme le secret, il se contente, en gros paresseux, de nous le faire sentir et en ce mettant à dos deux immenses écrivains… C’est bien maladroit tout de même de sa part.
Vendredi est un roman qui est à situer dans le droit fil du Supplément au Voyage de Bouguinville de Diderot. Il était conteur comme Diderot d’ailleurs.
Oui, le relativisme des civilisations. À mes yeux, c’est une idée totalement aberrante de la post-modernité branlante et culpabilisante et repentante… Pour qui ne se laisse pas impressionner par les clichés débilitants de notre époque décadente, il est une évidence sur cette terre, c’est que l’Occident est une civilisation, à tous points de vue, infiniment supérieure à toutes les autres parce qu’elle a inventé la Liberté, l’Humanisme, les Droits de l’Homme, la Révolution. Et c’est très probablement d’Europe occidentale que viendra la prochaine révolution qui mettra à bas notre système économique mondial totalement aberrant qui fait régresser l’âge de la mort en Europe occidentale et permet qu’un pour cent de la population mondiale possède 50% des richesses de la planète. Vive la Révolution mondiale et pour un gouvernement mondial anticapitaliste et antinéolibéral !
La lecture des romans de Balzac devrait nous convaincre aussi d’une chose, c’est que le roman comme bel objet textuel bien rond et ferme et dodu, n’existait pas encore à l’époque de Balzac, qui est un intermédiaire entre le roman comme prolongement de l’art de la conversation du XVIIIè siècle et encore vivace chez Mme de Staël, et le roman conçu comme le bel objet textuel chez Flaubert, notre grand manitou de la modernité.
Chez Balzac, le roman bringuebale de partout. Il a encore l’échappée belle de la conversation de salon. Il invente néanmoins la Scène romanesque : La Cousine Bette, scène de la vie parisienne. La scène comme écrasement. Mais par ailleurs le texte part en couille de partout.
Widergänger dit: 19 janvier 2016 à 21 h 34 min Et c’est très probablement d’Europe occidentale que viendra la prochaine révolution qui mettra à bas notre système économique mondial totalement aberrant qui fait régresser l’âge de la mort en Europe occidentale et permet qu’un pour cent de la population mondiale possède 50% des richesses de la planète. Vive la Révolution mondiale et pour un gouvernement mondial anticapitaliste et antinéolibéral !
Hola ! Voilà un langage bien radical qui vous situe à gauche de la gauche ! Deviendriez-vous plus pikettyste que Piketty ? Vous connaissez l’argument que Diderot place dans la bouche de son Neveu : C’est vrai que les disparités entre riches et pauvres ont de quoi révolter. Mais songez que, s’il n’y avait pas de riches, beaucoup plus de pauvres encore mourraient de faim. Peu de riches font travailler beaucoup de pauvres. Vous n’ignorez certainement pas non plus à quelles révisions déchirantes de son mode de vie votre mot d’ordre de révolution anticapitaliste mondialisée contraindrait notre Occident, selon vous inventeur de tant de belles choses. A propos d’humanisme je suis persuadé qu’il n’est pas une invention purement occidentale : et Confucius (par exemple) ? et le bouddhisme ? Et l’Islam ? mais oui, l’Islam bien compris est lui aussi un humanisme. Et puis, vos inventions de l’Occident, ce sont surtout les inventions d’hommes et de femmes courageux qui vécurent en Occident et qui eurent fort à faire pour tenter d’imposer leurs vues généreuses. L’histoire de l’Occident ne plaide guère pour votre thèse selon laquelle LA civilisation serait une invention de l’Occident. Ne simplifions pas, voulez-vous .
Widergänger dit: 19 janvier 2016 à 21 h 54 minLa Cousine Bette, scène de la vie parisienne. La scène comme écrasement. Mais par ailleurs le texte part en couille de partout.
Vous savez aussi bien que moi que « la Cousine Bette » date, avec « le Cousin Pons », de l’époque où Balzac vieillissant et encombré de son Eve Hanska, avait perdu l’essentiel de sa vitalité et de son inventivité romanesque. Mais avant, que de merveilles !
Mais je n’ai jamais dit que La Cousine Bette n’était pas une merveille. J’ai dit tout autre chose. De plus intéressant si vous prenez la peine de me lire, ce dont je vous remercie à l’avance.
Si l’Humanisme est purement occidental. Vous n’allez tout de même pas essayé de vouloir nous convaincre que le confucianisme dont s’est tant inspiré Mao se confond avec l’Humanisme.
Les grandes valeurs du monde, elles ont été forgées dans le creuset de l’Antiquité occidentale, païenne, juive et chrétienne. La bureaucratie chinoise des mandarins n’a rien à voir avec l’Humanisme occidental.
Les riches avec des peuples de plus en plus pauvres c’est aberrant. Comment voulez-vous vous enrichir en vendant un objet commercial sophistiqué à des peuples qui n’ont pas les moyens de l’acheter ?
Widergänger dit: 19 janvier 2016 à 22 h 12 min
Mais je n’ai jamais dit que La Cousine Bette n’était pas une merveille.
Non. C’est moi qui le dis. C’est du Balzac maître de son art, mais vieillissant. Je m’y suis un peu ennuyé. J’ai trouvé ça froid. Il est vrai que quand on a comme moi (et comme vous sans doute) pleuré amèrement avec Lucien sur le lit de mort de Coralie, écouté bouche bée avec Rastignac l’extraordinaire tableau de la férocité sociale peint par Madame de Beauséant, roulé sa tête égarée avec Vandenesse dans les belles épaules de madame de Mortsauf, admiré la sublime Camille Maupin, ri de la sottise du triste héros du « Contrat de mariage », été pris à la gorge par la terrifiante « Grande Bretèche » (pour n’évoquer que quelques souvenirs qui me bouleversent et m’éblouissent encore quand j’y pense), ces derniers grands monuments balzaciens que sont « la Cousine Bette » et « le cousin Pons » ont en effet quelque chose d’un peu froid. Avant le Flaubert d’ « Un coeur simple » et de « l’Education sentimentale », Balzac est un maître de l’émotion, et quel styliste !
Widerganger, Je n’ai jamais pensé, dit ni écrit que l’allemand était une langue qu’on éructe. J’ai juste rappelé que pour avoir simplement souligné qu’un certain nombre de gens en France ne supportent pas d’entendre parler allemand (pas mon cas, au contraire), et parmi eux certains dont c’était la langue maternelle, je me suis fait huer par des germanistes, voilà tout.
Passou dit: 19 janvier 2016 à 22 h 31 min
Widerganger, Je n’ai jamais pensé, dit ni écrit que l’allemand était une langue qu’on éructe.
Je ne suis pas germaniste, mais je pense au titre d’un roman de Peter Handke :
» IN EINER DUNKLEN NACHT GING ICH AUS MEINEM STILLEN HAUS »
Que c’est beau ! Georges-Arthur Goldschmidt, qui n’est pas le premier venu parmi les traducteurs, rend ça ainsi : « Par une nuit obscure je sortis de ma maison tranquille ».
C’est pas mal, mais on est loin du compte. Du reste, la langue française est-elle capable de rendre une pareille merveille ?
Fort bien, Passou ! Désolé de ne pas avoir compris ça comme ça.
Gérard-Jean dit: 19 janvier 2016 à 22 h 48 min
IN EINER DUNKLEN NACHT
C’est lourd, « obscur », ça veut dire qu’on peut même pas marcher…
D’ailleurs l’obscurité c’est… Ben c’est que c’est obscur !
Nous sommes Anzieux de savoir WGG, à propos de ce corps de l’ œuvre…
Un jeune écrivant n’ est pas un vieux écrivant et vice et versa, nous sommes tous d’ accord là-dessus.
Court dit: 19 janvier 2016 à 20 h 57 min
Je ne suis pas sur…
MC
Mais si, vous l’êtes un peu monsieur Court !
C’est pas dangereux d’être salué ?
C’est un génie, ce WGG. Il a simplement besoin d’être encouragé parce que je le sens timide.
Très envoutant et beau papier de Päul Edel sur La Mise à mort d’Aragon sur son blog ! Vraiment remarquable. Je le dis sans flagornerie déplacée, tout simplement parce que c’est vrai.
Une dialectique folle du mensonge et de la sincérité ; impossibilité d’avouer, impossibilité de se mentir ; exaspération d’une angoisse existentielle fondamentale. Si ce n’était de la foi chrétienne, quelque chose de presque kiekegaardien dans cette angoisse aragonienne, car elle est aussi la possibilité d’une liberté. Des phrases disloquées comme des cris, faites d’incidentes, de ruptures, d’anaphores aux images éblouissantes, traduisant ses obsessions, des images sadiques ou masochistes dans le labyrinthe de la vérité qui se cherche à travers le mensonge : « la forme la plus haute du mensonge, c’est le roman » (Aragon).
Le miroir Brot de la Mise à mort, ça m’a fait penser au mien, celui du salon où je lisais, quel livre ? là où le fantôme de ma grand-mère m’est apparue de retour d’Auschwitz, attendue par mon père presque nu, en caleçon, le soir, dans l’obscurité de l’entrée, dans salon de la rue Godot de Mauroy. Miroir Brot, où, avant la guerre, elle faisait ses essayages, comme couturière, sur ses clientes qui s’y miraient.
Tellement envie d’en parler, impossibilité d’en parler.
Pourquoi avoir peur de l’Homme augmenté, Passou ?
L’Homme, tel que nous le connaissons, produit de la Nature, n’est sans doute qu’une possibilité parmi tant d’autres de l’univers. L’artifice, c’est la culture. La culture, c’est le monde de l’homme. Depuis toujours l’homme s’est éloigné de la Nature pour conquérir un monde à lui, un monde fait pour lui, un monde où peut s’épanouir le bonheur. Ce n’est pas seulement une utopie, c’est le destin inéluctable de l’humanité dans l’univers.
La création défiée, comme on l’appelle, remonte à la plus haute Antiquité. Et à l’Antiquité juive, mon cher Passou ! Les premières statues animées remontent à la Bible qui fait référence aux teraphim, des figurines oraculaires — à moins qu’il ne s’agît de têtes momifiées portant sous la langue une plaque d’or sur laquelle étaient gravées des incantations. Nabuchodonosor les consulte pour interroger le sort, et elles parlent (Ezechiel, XXI, 26).
La science nous permet déjà théoriquement de pouvoir vivre 150 ans voir bien davantage à la fin du siècle. Je suis persuadé que l’homme aura la possibilité de vivre plusieurs siècles dans quelques décennies. N’est-ce pas formidable ?
L’essentiel n’est pas là. Il est clair que l’humanité telle que nous la connaissons ne sera plus, un jour, qu’un mauvais souvenir dans l’histoire de la terre. L’homme se transformera inéluctablement pour le meilleur ou pour le pire. Mais pourquoi croire au pire quand on pourrait croire tout aussi bien au meilleur ? Pourquoi se méfier de l’avenir et ne pas parier sur l’avenir de l’homme augmenté qui un jour partira de la terre pour aller féconder d’autres systèmes solaires dans l’immense univers qui s’offre à sa curiosité.
Il ne faut pas avoir peur de l’avenir, des progrès. C’est à nous qu’il appartient, par notre liberté, de l’orienter vers le bonheur au lieu d’adopter une attitude frileuse de repli sur soi. L’homme est fait pour affronter l’inconnu. Ce que la science permet, on ne pourra jamais, à terme, l’empêcher. Alors autant prendre les devants et réfléchir déjà aux valeurs qui orienteront le destin de l’humanité vers ce que l’homme, augmenté ou pas, a de meilleur.
Passou, vous pouvez consulter :
— Les robots humains dans le mythe et dans la science, Vrin, 1968 (traduit de l’anglais), par John Cohen.
— Philippe Breton, A l’image de l’Homme. Du Golem aux créatures artificielles, Le Seuil, 1995.
« Vive la Révolution mondiale et pour un gouvernement mondial anticapitaliste et antinéolibéral ! » (Wgg)
Se lever tôt pour mettre les voiles avant l’heure, et lire cette proclamation « d’un humaniste occidental », …. c’est comment dire …. à se coincer le lombric dans une urne électorale, à imaginer Besancenot Premier Ministre, à souhaiter que Beaucul fasse de l’aviron ou de l’haltérophilie, à déterrer pour clonage tous les tarés collectivistes de l’Histoire, tous les rêveurs et utopistes fous qui ont échoué.
Vive la Révolution mondiale humoristique ! Vive Wiwi !
Mes meilleurs profs d’allemand étaient des juifs qui avaient échappé à l’extermination. Je me souviens en particulier de M. Weinberg, qui nous a fait découvrir Böll (Ansichten eines Klowns), Kafka & Rilke (Malte Laurids Brigge).
La question du rapport à la langue est très personnelle: mon propre père, planqué dans une ferme du Loir & Cher sous un faux nom, a passé une partie des années d’occupation à faire des maths et à apprendre l’allemand.
GAG parle très bien de tout cela dans « Le poing dans la bouche ». (Verdier).
Ne jamais oublier que l’allemand fut la langue de culture des juifs d’Europe centrale (Allemagne, Empire austro-hongrois).
eines Clowns…mit einem « C »
Super Lidar! Sapré EFEO!
(…) a-t-on enfin découvert la capitale Mahendraparvata du « Grand Indra », maître de la foudre et des orages, dieu du panthéon hindou vénéré par les anciens Khmers, et dont le véhicule est l’éléphant, évoqué par ce mastodonte en grès caché dans la jungle du Kulen ?
(…)
En avril 2015, avec le soutien de l’Ecole française d’Extrême-Orient (EFEO), de l’Université de Sydney (Australie), et d’Apsara (Autorité nationale du site d’Angkor), une deuxième prospection au Lidar, ce rayon laser qui balaie le sol à très haute fréquence et donne les latitude, longitude et altitude, de millions de points, fait mouche. Il montre la présence sous la végétation d’une mégalopole, avec ses rues, digues, bassins, temples, canaux. Au centre se trouve le Rong Chen, une plate-forme à cinq terrasses de 200 mètres de côté, qui pourrait être le prototype du temple de montagne angkorien.
Le Monde
Le One Man Show que réalise Jean Louis Blanco sur la scène islamisée de l’Observatoire National de la Laïcité est une pure merveille d’ingéniosité !
On ne se lassera jamais de voir sur scène un grand comique confus, du niveau de Buster Keaton …
Qu’il ne démissionne surtout pas, son spectacle est un triomphe de la République, une et invisible.
« Mes meilleurs profs d’allemand étaient des juifs qui avaient échappé à l’extermination. »
Cette phrase qui se veut résumer le sort des Juifs après guerre, en Europe, est, un peu, humainement tempérée par une autre.
Celle d’un survivant.
Il a très bien dit l’abjection des camps.
Une fraternité dans l’abjection, du bourreau et de la victime. Il s’appelle Primo Levi.
Je viens de voir qu’il y a un livre à ce sujet:
« Séductions du bourreau. Négation des victimes » de Ch. Lacoste.
« La question du rapport à la langue est très personnelle »
surtout celle de la langue fourrée.
le Poltergeist à 2h32, on dirait un discours de Claude Vorilhon, journaliste de sport automobile.
Cette phrase qui se veut résumer le sort des Juifs après guerre,
—
En toute simplicité.
en toute simplicité. Nazie, bloom. Vous avez du mal à articuler ?
Stephen Hawking: Humanity is going to use science and technology to wipe itself out, professor warns
Nuclear war, global warming and genetically-engineered viruses all pose a threat — but we might be able to save humanity if we escape the Earth in time
http://www.independent.co.uk/news/science/stephen-hawking-humanity-is-going-to-use-science-and-technology-to-wipe-itself-out-professor-warns-a6821341.html
497
commentaires