Pour saluer Montaigne à cheval
Jamais je n’aurais imaginé que j’aurais un jour à adresser un salut amical et fraternel à un internaute disparu. Je ne l’ai jamais rencontré et pourtant, par moments, je croyais bien le connaitre à force de le fréquenter, de le lire ci-dessous, au fond plus déroutant, déconcertant, déstabilisant que prévisible. Celui-ci n’était pas n’importe lequel. Aussi connu et populaire que contesté parmi les commentateurs réguliers de la « République des livres » depuis une dizaine d’années, en dépit de ses absences et de ses réapparitions sporadiques ces derniers temps sous d’autres pseudonymes, Jean-Philippe Goldschmidt, alias Montaigne à cheval, a succombé hier soir à 60 ans à l’hôpital de la Salpétrière à Paris à une irrémédiable défaillance cardiaque, rendant même une transplantation impossible, selon son père, l’écrivain et traducteur Georges-Arthur Goldschmidt.
« Mac », comme on l’appelait familièrement même quand il ne donnait plus signe de vie depuis des mois en raison de graves dépressions, avait longtemps enseigné l’histoire-géo au collège Georges Brassens à Saint-Mard, commune de Seine-et-Marne qu’il appelait Saint-Merd. C’était un passionné tant comme prof que comme lecteur, observateur, agitateur. Doté d’une culture aussi vaste en littérature qu’en histoire, fin germaniste (en 2013, il avait traduit le Tristan und Isolde de Richard Wagner pour les éditions L’Escalier), esprit critique aux aguets, c’était un tempérament vif, emporté, coléreux, qui réfrénait rarement ses emportements et débordements, et pourtant d’une vraie discrétion. Nous profitions tous de ses excès tant il était généreux de ses connaissances, de son intelligence et de sa sensibilité. Il nous aura beaucoup apporté. Il est vrai qu’il fut des rares à qui sa popularité pour le moins contrastée, qui devait aussi à ses éclats, conféra une nouvelle identité en ligne.
Il avait un style percutant (que l’on retrouve jusque dans sa préface à une édition du Napoléon le petit de Victor Hugo), du panache jusque dans l’insulte, des fulgurances dans l’analyse littéraire, des intuitions dans les analogies de situations historiques, beaucoup d’humour et pas mal de grossièreté, sans oublier les calembours comme on n’en ose plus (« Degas et le nu. Deux nus et le gars ») même du côté de Pantin où il vivait. Il nous manquera vraiment, et Dieu sait qu’il ne m’aura pas épargné, moi non plus, comme me l’a fait observer son père, mais cela faisait partie de son charme.
Allez, salut Mac, un dernier pour la route. Son ultime commentaire signé Berguenzinc, le 1346ème sous ce pseudonyme, posté le 2 novembre 2016 à 20h54 à la suite d’un billet sur Réparer les vivants, le film et le roman, que j’avais intitulé à la Proust « Les intermittences du coeur ». On aurait pu croire que, comme tant d’autres dans ces colonnes, il nous faisait une fois de plus ses adieux à la Brel. Mais non : il sentait que c’était pour de vrai :
« Mes chers amis, je quitte le blog. Pour des raisons personnelles . Depuis 2004, je souffre d’insuffisance cardiaque et je vais, c’est le thème de ce billet, être transplanté ce mois-ci. Ce n’est pas mon genre d’en faire des tonnes. Amitiés vraies à presque tous.
y a des choses que je ne dis a Personne Alors
Elles ne font de mal à personne Mais
Le malheur c’est
Que moi
Le malheur le malheur c’est
Que moi ces choses je les saisIl y a des choses qui me rongent La nuit
Par exemple des choses comme
Comment dire comment des choses comme des songes
Et le malheur c’est que ce ne sont pas du tout des songesIl y a des choses qui me sont tout à fait
Mais tout à fait insupportables même si
Je n’en dis rien même si je n’en
Dis rien comprenez comprenez moi bienAlors ça vous parfois ça vous étouffe
Regardez regardez moi bien
Regardez ma bouche
Qui s’ouvre et ferme et ne dit rienPenser seulement d’autre chose
Songer à voix haute et de moi
Mots sortent de quoi je m’étonne
Qui ne font de mal à personneAu lieu de quoi j’ai peur de moi
De cette chose en moi qui parleJe sais bien qu’il ne le faut pas
Mais que voulez-vous que j’y fasse
Ma bouche s’ouvre et l’âme est là
Qui palpite oiseau sur ma lèvreO tout ce que je ne dis pas
Ce que je ne dis à personne
Le malheur c’est que cela sonne
Et cogne obstinément en moi
Le malheur c’est que c’est en moi
Même si n’en sait rien personne
Non laissez moi non laissez moi
Parfois je me le dis parfois
Il vaut mieux parler que se taireEt puis je sens se dessécher
Ces mots de moi dans ma salive
C’est là le malheur pas le mien
Le malheur qui nous est commun
Épouvantes des autres hommes
Et qui donc t’eut donné la main
Étant donné ce que nous sommesPour peu pour peu que tu l’aies dit
Cela qui ne peut prendre forme
Cela qui t’habite et prend forme
Tout au moins qui est sur le point
Qu’écrase ton poing
Et les gens Que voulez-vous dire
Tu te sens comme tu te sens
Bête en face des gens Qu’étais-je
Qu’étais-je à dire Ah oui peut-être
Qu’il fait beau qu’il va pleuvoir qu’il faut qu’on aille
Où donc Même cela c’est trop
Et je les garde dans les dents
Ces mots de peur qu’ils signifientNe me regardez pas dedans
Qu’il fait beau cela vous suffit
Je peux bien dire qu’il fait beau
Même s’il pleut sur mon visage
Croire au soleil quand tombe l’eau
Les mots dans moi meurent si fort
Qui si fortement me meurtrissent
Les mots que je ne forme pas
Est-ce leur mort en moi qui mordLe malheur c’est savoir de quoi
Je ne parle pas à la fois
Et de quoi cependant je parleC’est en nous qu’il nous faut nous taire. »
1 156 Réponses pour Pour saluer Montaigne à cheval
Mais ne sens tu pas cet encens chaque fois que cricri vient donner l’extrême onction incantatoire ? Desaisis toi de ce corps, elle te le dit, par aleph.
Tu te rends compte de ce que tu lis ?
une mémoire ouverte comme la bouche d’un ami dont on n’arrive pas à fermer la bouche. Non mais tu vois la scène chez l’embaumeur ?
cricri toujours vouloir faire fermer clapet.
« Pour saluer Henry-Louis de la Grange, grand biographe de Mahler. »
Sa passion pour Mahler était grandiose, que ce fut dans ses immenses ouvrages ou à la radio à travers des émissions (sur France-Musique) dans lesquelles il nous racontait heure par heure la vie du grand compositeur. Pour une fois, c’était un sujet qui en valait la peine.
Aller aux obsèques de quelqu’un qu’on ne connaît pas, n’a même jamais vu?
Passez, passez votre chemin… Seuls les trépassés sont apaisés.
parution de
« Céline, la race, le juif. Légende littéraire et vérité historique »,
livre de Annick Duraffour et Pierre-André Taguieff aux éditions Fayard
Clopine dit: 9 février 2017 à 13 h 19 min
Oui, j’ai toujours du retard à l’allumage, c’est que je travaille, et puis, ces décalages horaires.
Alors moi, j’ai adoré, admiré le récit de Clopine, je l’ai lu puis relu; il faut de tels récits de temps à autres dans cette RDL; ça nous lave de ces « bouillasses » jetées à tous vents dans ce blog.
Et l’idée d’aller ensuite à l’enterrement de Cavana, pour « se laver de la belle-mère »… tout simplement bien, très bien.
Ce souvenir, ça vaut les souvenirs d’enfance de WGG (en moins tourmenté peut-être)
Merci Madame!
@Lavande dit: 9 février 2017 à 13 h 30 min
Effectivement, Lavande, il aimait beaucoup Caillebotte, Cette toile et celle que vous aimez. Nous étions étonnés par son traitement des lumières. Cette toile est immense. Bourgeois et parapluies, tous pareils ! Le carrefour haussmannien. L’ambiance pluvieuse. Tous ces gris et noirs , ses reflets sur les toiles des parapluies et les pavés. Presque une photo… Quartier Saint-Lazare ? Rues de Turin et de Moscou ? Nous l’avions regardée longuement.
Quant aux raboteurs de Parquet (Orsay) Mais je l’avais découverte des années avant au Louvre, c’est aussi un traitement de la lumière remarquable (parquet – dos des hommes…).
Un moment de douceur dans cette page.
Clopine, à force de me sauter, faites quand même gaffe que je ne vous saute…!
Aujourd’hui, pas de nouvelles pièces à verser au dossier Fillon. Mais les commentaires s’approfondissent, et les attaques continuent à fuser. Fillon est en train de rôtir à point, pour une saga qui pourrait s’appeler : adieu le candidat ! Tel est le dénouement annoncé, comme dans la nouvelle de Borges, que je relisais cette nuit, et qui s’appelle « Le Mort », et dont je vous laisse lire les dernières lignes prophétiques et angoissantes…
Eh bien, j’ai vu la maison où Hermann Kafka avait son commerce de mercerie, elle n’a pas changé. Et ça fait quand même quelque chose au cœur de voir le porche intact, la maison, 12 rue Celetna (Zeltnergasse, autrefois, en allemand) et la « maison aux trois rois », quand il était encore au lycée, au n°3 de la même rue, au deuxième étage sur rue. c’est émouvant. Il n’y a aucune plaque commémorative. J’ai vu tous les endroits où il a habité, sauf l’endroit (mais la maison n’existe plus) où il a composé Le Verdict, c’est-à-dire où il est devenu écrivain.
La petite synagogue du Moyen-Âge, que hante encore le Golem dans le grenier…, est elle aussi extrêmement émouvante. Elle date du 13è siècle, la plus vieille d’Europe. Mais en République tchèque, il y a encore de très nombreuses synagogues datant du 18è siècle, un peu partout sur tout le territoire tchèque. C’est très étonnant. Et elles ont été restaurées qui plus est. Celles qui ne pouvaient plus l’être ont été détruites. Mais il y en a un nombre considérable. Alors qu’en Pologne, plus rien, néant ! La synagogue espagnole est magnifique à l’intérieur; une sœur de Kafka, habitait dans une rue juste derrière, dans la rue Bilkova au n°10. Vraiment splendide ! La synagogue du Jubilé est la plus belle extérieurement.
Le palais Kinsky sur la place de la Vieille Ville abritait le lycée de Kafka. On peut y entrer, c’est un musée d’art asiatique aujourd’hui, on peut voir le bel escalier et imaginer Kafka se rendant en classe avec ses camarades, la rue Celetna, où il habitait alors, est juste à même pas cinq minutes du lycée. L’université de droit où il a fait ses études jusqu’au doctorat est à un quart d’heure de là. C’est comme un village, sa vie. Et sa sœur Ottla habitait de l’autre côté de la Moldau, dans le « Petit côté », rue des Alchimistes, aujourd’hui rue de l’Or (les alchimistes ont réussi leur coup), et c’est juste au pied du château. Le rôle des femmes dans Le Château, on se dit que ce n’est pas sans rapport…
Une belle journée pas trop froide au final.
Si ! Les avocats de Fillon ont demandé le déssaisissement du parquet.
… Effectivement, j’ai parlé trop vite, tant cette histoire Fillon ne laisse pas un jour de répit sans un nouveau rebondissement ! De fait, il s’agit d’une contre-attaque des avocats qui considèrent que le parquet financier n’est pas compétent. Fillon avait déjà brandi cette menace lors de sa conférence de presse de lundi. Quelle impertinence venant d’un coupable aussi idéal !
Le propos des avocats de Fillon est de prétendre à nouveau que les parlementaires seraient au-dessus des lois. Toujours ce même réflexe des hommes politiques de vouloir échapper à ce qui s’impose à tous normalement, et d’abord à leurs responsabilités. Voilà une défense profondément cynique que les Français apprécieront…
De manière plus spécifique, un chef de l’Etat qui se fait élire sur des promesses miraculeuses devrait, si elles ne sont pas réalisées à la fin du mandat, passer en jugement et être mis en prison pour forfaiture. Déjà, là, il y aurait moins de plaisantins à briguer le poste !
Alors quoi ? On me convoque? Je viens de prendre un étrange plaisir à lire les quelques 600 commentaires qui suivent l’hommage d’Assouline à MàC. Je suis bien étonnée de voir comme de vieux adultes comme vous tous, puissiez encore naviguer à vue entre l’idée, le fantasme, le rêve et …la réalité. Je suis bien étonnée de voir comme vous semblez croire sincèrement à tout ce que vous écrivez et à tout ce que vous pensez connaître, et je m’interroge sur la perception que l’on a de la vérité, ou de ce qu’on croit l’être. J’ai le sentiment de lire une pièce de théâtre ou chaque acteur serait, par une énergie mystérieuse renvoyée, l’auteur de cette brève et illusoire page de mots, alors qu’il n’y a pas de vérité, si ce n’est chacun des mots tracés par qui que ce soit. Je suis déçue que vous tous ici cherchiez à percer la membrane qui sépare un avatar de l’être humain. Il faut jouer le jeu jusqu’au bout… Pourquoi voulez-vous connaître ce qui n’existe pas ? Cela vous semblerait-il plus juste, intérieurement, cela vous rengorgerait-il de pouvoir dire que vous l’avez un peu connu ? Assouline vous donne le LA pourtant : il ne l’a jamais rencontré… Il vous parle juste d’un avatar qui sera définitivement aux abonnés absents, pour vous rassurer et pour vous faire plaisir parce que ça fait partie du jeu et puis par affection pour feu Montaigne à Cheval, tout comme je viens de le faire pour lui. BIen à vous, tous. Soeur Marie des Roses.
t’es juste un pov taré delaporte..
@Sergio, 15h08
Sergio, cette version de aux armes etc, doit être peu connue, elle date de 1985, après le défilé du 14
http://static.lexpress.fr/medias_1003/w_605,h_454,c_fill,g_north/gainsbourg-elysee_513775.jpg
Si ! Les avocats de Fillon ont demandé le déssaisissement du parquet
le front national a bien besoin des juifs dracul..non seulment hon peut essayer mais ça marche..
Pour ceux qui sont jeunes sur ce blog, sauf tout le respect que l’ on doit au défunt, cela fait assez ancien combattant avec conseils sentencieux de la dame patronnesse que l’ on a pas connue aussi diserte…
J’ai un souvenir très lointain d’un roman dont l’incipit était:
« Il y a deux cimetières juifs à Prague. »
Est-ce que ça vous dit quelque chose?
Et l’idée d’aller ensuite à l’enterrement de Cavana, pour « se laver de la belle-mère »… tout simplement bien, très bien
c’est gouleyant dirait mon fin lettré de larbin
Est-ce que ça vous dit quelque chose?
a héviter absolument..la rue d’lor comme il dit ce bon dracul
Moi j’ai souvenir du début d’un roman où la défunte assiste à son enterrement , en grandes pompes, au Père Lachaise, clouée au mur.
Est-ce que ça parle à quelqu’un ?
un indice: c’est un tableau de Ingres.
18.16 Peut-être bien dans « le cimetière de Prague » d’Umberto Eco (2011), ça me dit également quelque chose, mais je ne peux vérifier d’où je suis, ma biblo est à 500 km, hélas. Donc, pardon par avance si je me trompe.
la vie dans les bois dit: 9 février 2017 à 18 h 23 min
Oui! C’ est l’ organisatrice du Comité Local Ouvier pour l’ Inauguration Neuneu à l’ Extérieur…
Pat V, soyez respectueux s’il vous plaît, de la Baronne. La pauvre, elle est obligée d’assister à tout un défilé de faux-culs.
Widergänger dit: 9 février 2017 à 17 h 03 min
Clopine, à force de me sauter, faites quand même gaffe que je ne vous saute…!
là au moins on sait que c’est une menace qui ne pourra être tenue!.
la vie dans les bois dit: 9 février 2017 à 18 h 14 min
cette version de aux armes etc
C’est pas Strasbourg ? Des associations d’anciens combattants étaient venus à son récital, finalement il a chanté, en plus, la vraie marseillaise, donc la salle s’est levée, et il a conclu : « j’ai mis les paras au garde-à-vous »…
Pas mal !
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Le-portrait
C’est moi le plus jeune et c’est moi qui ferai vos éloges funebres. Ca va saigner.
Sergio, la photo est une garden party du 14 juillet 1985, à l’Elysée.
Amusant ce que vous dites de ce concert.
Pat V, ce tableau des « raboteurs » de Caillebotte effectivement, aucun intérêt. Cela n’engage que moi.
À part ca j’ai fait l’expo des frères Caillebotte dans leur hôtel particulier je ne sais plus où à Paris. Des rentiers à l’heure des expos universels. Tournés vers la modernité ça change des romantiques dépressifs. L’un faisait de la photo, procèdé tout neuf, beaucoup de portrait, très intéressant de voir ces parisiens du début de la nouvelle ère moderne. Sinon tableau de rail et autre pont métallique façon Eiffel avec toujours en suspens un grand engouement pour la modernité. L’un était ingénieur à ses heures perdues, il construisait des bateaux et était assez doué, je crois qu’il a inventé de nouveaux types de quille ou quelque chose comme ça. J’aime le plus les peintures champêtres, le vert, ils avaient une résidence secondaire vers Aubervilliers ou Gennevilliers. Toujours des scènes très souriantes et apaisées, bref des rentiers à la campagne. Le tableau des raboteurs est un chef d’œuvre de mise en scène.
« Le tableau des raboteurs est un chef d’œuvre de mise en scène. »
Tu sors pas du bureau.
Pas compris.
aucun intérêt. Cela n’engage que moi.
tarzoune est du conseil d’administration..t’es bien hun prolo
Clopine dit: 9 février 2017 à 13 h 19 min
Excellent ! Bonne narratrice notre Clopine, de la plume et de la mémoire, tout ce qui faut.
Pour le 14, serai loin de Paris pour de blanches, poudreuses et donc futiles raisons.
Pas la blanche qui chauffe la tête, celle qui refroidit les pieds.
Mais en pensées je serai au moins une heure au Père Lachaise, endroit qu’affectionne même si y suis aussi venu pour des moments pas toujours agréables, on tolère la mort quand elle a laissé le temps aux vivants de s’habituer à la disparition de ses nouvelles recrues ; mais quand elles sont fraîches, la morsure est cruelle.
Une anecdote comme celle de Cloclo, propre à énerver les frileux, j’espère qu’elle aurait fait sourire Mac :
Fin octobre 2001, mon ex belle mère (« officieuse », je n’ai jamais été marié) ravale son extrait de naissance ; depuis le temps que je disais à Olga d’arrêter de fumer.
Sommes une cinquantaine à venir à ses obsèques, tous sincèrement peinés. La crémation est triste, comme toutes ses semblables. Puis les ultimes témoins se dispersent, comme elle dans le ciel de Paris.
Je dois raccompagner à pied ma mère Gare de Lyon. Nous redescendons vers l’entrée principale du Père-Lachaise où sont des toilettes ; elle s’y arrête me demandant de l’attendre une minute.
La minute passe, puis deux puis trois puis cinq..?
Je me décide à entrer dans les toilettes pour dames, une de celle-là justement occupée à se laver les mains me rabroue en anglais. Que j’ai rien à faire là, que je devrais sortir ; on devine les propos, fort naturels au demeurant.
« One moment, please. »
J’avise une porte de toilettes qui est restée fermée et lance assez fort à son travers, « Tu es là, tout va bien ? », auquel répond ma mère d’une voix que je comprends plus qu’embarrassée,
« La targette est coincée, je suis bloquée ».
Hésitant entre fou rire et embarras, je lui lance alors, volontairement oublieux des deux femmes que ma présence indispose : « dégage de la porte, j’vais l’ouvrir ». Je fais un pas en arrière, lâche une bonne impulsion des jambes que complète une remontée d’épaule ; le choc est de suite assez nette pour arracher la targette devant les deux Américaines qui observent cela des lavabos, très contrariées.
Ma mère sort, entre gêne et fou rire elle aussi, me disant, « mais, tu as fait tomber la targette dans le trou des wc à la turc ! »
Désolé, je n’ai pas eu le temps de viser.
Je l’embarque par le bras et nous filons à l’anglaise sous des « shocking » répétés.
AO
« j’ai mis les paras au garde-à-vous »
aprés la mendale et la tournée générale..lui c’est pas spanghéro c’est la pizza..ha merde chais pus l’ote marque phameuse..hon oublie tout de l’himportant
Pas grave Nicolas. C’était un point de vue. Sur un tableau, qui ne dit rien de plus sur une réalité ouvrière actuelle. A moins que tu sois pour les parquets à clipsage rapide. Mais merci pour cette extrait de bio des frères Caillebotte.
Mon père peint un peu, il a reproduit celui ci http://proprietecaillebotte.com/wp-content/uploads/2014/02/Les-Orangers-1878.jpg ce qui ressemble pas mal à mes parents sauf que les rôles sont inversés. Ils ont assez bien réussit dans la glandouille dans le jardin de la maison de banlieue. Des choses simples.
Des vieux parquets il en reste plein, j’en ai raboté un avec une machine électrique bien entendu! C’est relou, mais c’était pour un pote.
putain loursivi jlui aurais mis ma matraque dans l’cul..si j’en étais..ça me traverse des fois..mais a la vitesse lumière attation..le temps d’avoir honte quand même
eh bien, que des musclés. Y’a des raboteurs et puis ceux qui défoncent les portes des gogues.
ce qui ressemble pas mal à mes parents sauf que les rôles sont inversés
..tu veux dire..le gode ceinture ?..ha mais ça doit ête trés bon comme peinture
Avec tout ça je n’ose même plus dire ce que je mange ce soir.
j’avais copié collé un auto portrait que MàC avait écrit sur le blog d’un fieffé imbécile qui j’espère pour ce monde a dû le quitter, encore que ça m’étonnerait pas que cet imbécile en soit encore, de ce monde, vu qu’on dit les meilleurs partent les premiers, je me permets de le donner ici car le seul qui savait bien parler de MàC c’était MàC lui-même, où il est question de la Shoah, de trains, de géographie, de godasses et de calvitie :
« Voilà, alors je vais vous parler de mézigues. Pas qu’il y ait grand chose à en dire. Ne vous attendez pas à un portrait genre Marilyn Monroe…la première chose essentielle qu’il FAUT que vous sachiez, c’est qu’un jour j’ai cuydé mourir de peur ne regardant la chaîne « HISTOIRE ». Je tombe, je vous le donne en mille, sur ALEXANDRE ADLER.
Moi, à 100%. En plus gros. Quand même. Ressemblance terrifiante. Surtout que le personnage, comme vieux réac s’il se pose là.
Alexandre Adler donc. Je suis chauve depuis 25 ans. Alopécie génétique ,qu’ils disent. Alors du coup, pensez au portrait de Luther par Dürer, avec la calvitie et le cou boudiné. Deuxième ressemblance.Et puis alors, quand je vois une phot de mon père, qu’est un écrivain connu, héhéhéhéhé, je me dis que les lois de Mendel n’étaient pas réservées aux habsbourg, sacré nom d’un foutre!!!!
Tout cela nous éloigne de la finesse de traits d’un Noureev. On est plutôt dans le percheron, le boulonnais que dans le pur-sang. Ceci posé, je suis de conformation très moyenne, banale. 1m80. Pas le nanisme tout de même. J’ai tout: des mains, des pieds, des bras, des jambes. Enfin, l’équipement de base.
De toutes façons , vous me connaissez. Vous avez vu ma tronche sur mon blog. Le chapeau, je précise, c’était une folie, un « Eden » de chez Berteil…Boulevard Osman.
J’ai les yeux bleus, genre porcelaine ming. Pas très ardent. Ça fait aussi chaud qu’un lait d’huître.
J’ai 52 ans, je suis né en 1957. En pleine Guerre d’Algérie et l’année de la fondation de l’Union Européenne. Je ne suis pas né à Rome. Mais Rue Pelleport. Et ce qui a littéralement fasciné votre serviteur, enfant, c’était quand on allait se promener avec mon père par les rues de Belleville et que, passant Rue Pelleport, il me montrait l’emplacement de la clinique où j’étais né et qui avait été démolie.
Curieux sentiment un peu sournois d’arrachement tartuffe à un lieu dont , au fond, on se fout royalement. Plus sérieusement, je suis de cette génération qui a d’une certaine manière porté sur elle le poids de la Shoah. Comme si nous avions voulu « libérer » nos pères de ce poids. j’avoue que cette question d’Auschwitz m’obsède au point que j’en perds parfois la raison et que la psychanalyse ne m’a pas servi à grand-chose. Mais sans doute était-ce de ma faute: mon psy s’appelait Clémenceau…avec accent. Pour un historien, mazette !!! le Traité de Versailles et touti frouti…
Je suis agrégé de géographie. Par hasard. Et surtout parce que mon sujet d’oral était ce pour quoi je me suis passionné et ma passionne toujours: les trains. Le trains, le monde ferroviaire, c’est ma drogue. La géographie, je ne la conçois pas sans la présence de gares.
Mes passions: la marche, je suis un marcheur impénitent, le vin, les femmes, les gares, les cartes. Mettez-moi une carte géographique sous le nez, z’êtes tranquilles pour la journée. Ma musique de prédilection , sans conteste, les Cantates de Bach par Nikolaus Harnoncourt et tout le baroque français. Cette musique froide et passionnée, janséniste, qui sent la cave humide en novembre.J’adore manger. Manger est une passion. Je mange plus que de raison et de quoi faire venir de l’eczéma aux végétariens… Le vélo m’emmerde suprêmement, mais je suis un nageur invétéré. L’eau , je l’aime comme l’aimait Charlemagne.
Si je pouvais, je vivrais dans l’eau. J’incline ma vie à m’efforcer à être un humaniste et conçoit mon métier de professeur ainsi. Les programmes , je m’en tape, ce qui compte ,c’est faire naître chez les enfants ce que Nietzsche appelle « Menschliches, allzu menschliches » (l’humain, trop humain ». je sais on va dire, Ha, le cuystre, une citation de Nietzsche, ça fait bien…
Ma devise….attendez..cette phrase de Peter Handke « Seul le luxe le plus extrême est digne de l’homme ».
Qu’est-ce que je pourrais vous dire d’autre? Je m’habille au décrochez-moi ça. Mon seul luxe étant mes godasses. Alors là , pas transiger. J’adore chanter, et je le fais souvent après des repas, le soir. Je connais d’innombrables chansons réalistes et politiques des années 1880-1920. Cadeau précieux de ma vieille mémée, une acharnée Front Populaire à laquelle je dois tant. »
Laissons les kons reprocher ce qui se fait couramment dans les cercles du pouvoir en espérant qu’ils vont quitter, un jour, leur hameau normaznd ou cévenol !
Fillon sera Président, ou Marine …bref, on est foutus !
Ne votez pas Macron ! Vous imaginez cette grand mère en First Lady …. uhuhu !
Personne ne s’était étonné que l’Obsolète et le monde libre aient pu avoir accès à des documents d’enquête préliminaire du PNF, contrats et transcriptions d’auditions.
Strange qu’il ait fallu attendre tout ce temps pour que ces pratiques fassent l’objet d’une plainte.
@« Céline, la race, le juif. Légende littéraire et vérité historique », livre de Annick Duraffour et Pierre-André Taguieff aux éditions Fayard,
Intéressant ?… ce plagiat de René Girard ? Fumigène ?
https://francais.rt.com/international/6728-narco-nazis–hitler-etait
Je ne pourrais venir aux obsèques de MàC mais j’ai une pensée depuis Bruxelles qui accompagnera ses amis de coeur.
Un petit mot pour Maniatis et SMDR qui lui étaient proches, et que l’art et la poésie, ce qui est essentiel pour survivre dans ce monde mutant et étrange vous accompagne.
En souvenir un autre poème mis en voix par Yves Bical d’Emile Verhaeren que MàC aimait aussi.
Personne ne s’était étonné que …
pas moi, m’ai jé préféré rin dire, la justissse a ses méandres, des résurg’hences de fleuve alphée, bon qui’l en soye ainsi qu’elle pactise irégulièr’ment avec une presse volatile et d’oblsolessence programmé là ou personne l’attend, regard’avec l’trump s’est trompé sur son conte
C’est bizarre ce nouveau livre sur Céline. Le début est consultable en ligne.
Leurs auteurs semblent proposer une analyse de tout ce qui a été écrit, par lui-même, et par les célinistes/célinologues/adeptes du culte célinien ( sic) sur la bases exclusives de thèses nazies.
Un petit hic, il y a une référence à Heidegger qui est pris comme modèle de reflexion ?
sur les bases exclusives de thèses nazies.
Jeu.
Qui a dit : « Nous ne parlons jamais de politique à la maison » ?
– Bouguereau
– JC
– Pénélope Fillon
« la vie dans les bois dit: 9 février 2017 à 19 h 43 min »
C’est ce que l’on appelle la démocratie !
La transparence est difficile, LVDLB !
Bas les masques !
« C’est ce que l’on appelle la démocratie ! »
Oui, il faut voir. Si des documents d’une enquête en cours ont fuité, c’est peut être légal.
Depuis que le président français en exercice a fait des confidences aux journalistes, que même les membres du gouvernement ne savaient pas, c’est que c’est démocratique, aussi.
A défaut de morale, la transparence de la base au sommet !
La vérité toute nue, ensuite chacun avisera dans l’urne…
Mesdames et Messieurs,
Je vous annonce que ce commentaire est mon dernier. Je dois en effet définitivement quitter ce blog. Tout à une fin. C’est comme ça.
Fillon se plaint des fuites dans la presse : mais je croyais qu’il était pour la transparence ? Il se contredit. Et puis il renâcle visiblement à être jugé. Il ne se conduit pas comme il a promis, et, malgré ses excuses, continue à se foutre des Français ! Telle est la vérité sur Fillon.
…
…toute ces manœuvres,…de disculpations de tout le monde,!…face aux » mondes » de régulations des justices,!…
…
…comme fessait, les stratèges russes, contre,…inopinément Bonaparte,!…une sorte de tactique de la » terre brulée juridique et médiatique « ,!…
…
…des saints avant le roulement des tambours à calembours,!…
…une justice calottée non plus aux excès florilèges aux privé, mais réservée aux délits des simples contraventions et délits de boissons,!…enfin, une justice réalisable de » cour « ,!…
…merci, à nos barons à élire, des privilèges trépassées,!…
…des ruses entre droites et gauches,!…
…prendre le pouvoir sur les médias, et le penser correct d’une pensée » unique « , à la française,!…
…mais, c’est gentiment dit, tout çà,!…
…çà flaire l’excellence des bon dieux odieux,!…Ah,!Ah,!…
…une autre,!…etc,!…
…
Plus c’est gros, mieux ça passe !
Le rapport de l’inspection des services de la police conclue que l’introduction de la matraque dans l’anus de Théo est purement accidentelle. Comment est-ce possible ?
Il a pas dit son dernier mot, Fillon. Il pourrait bien retourner la situation à son avantage ?
Un air pop pour une mort générique ; c’est la faute à Dylan
https://www.youtube.com/watch?v=DOFT0aVqwIA
Le Figaro d’aujourd’hui a publié un éditorial féroce contre Fillon. Eux aussi le lâchent, c’est dire…
Ce soir je mange de l’espadon.
Un escadron d’espadons sans espadrille. On vous en-v’eau-de-vie.
Christiane @8 h 44 min
Lumineux!
» Notre Clopine a de la plume et de la mémoire »
La plume, je ne sais pas ou elle la place,sans doute ailleurs que dans sa main, la mémoire,elle, demande à etre sérieusement controlée!
Merci à SMDR et Maniatis de leurs passages, autrement plus digne.
MC
Ai retrouvé. C’est à la fin de Magellan de Stefan Zweig.
Je regrette juste que JC m’ait eu copiée.
Magellan se fait hacher menu par une horde de sauvages â demi-nus armés de lances en bambou. Armé d’une cuirasse ne couvrant que le haut du corps, et de lance en fer, suivi de peu de ses coreligionnaires (convaincu hâtivement qu’il avait la supériorité de l’armure si ce n’est du nombre), il s’est retrouvé face {a une troupe supérieure en nombre même si très mal armée.
Ils le hachèrent menu après avoir porté un coup décisif â la jambe gauche ce qui l’a abattu au sens propre du terme.
Les autres repartirent laissant le corps sur la plage. Magellan est on ne sait où quelque part sur une minuscule île des Philippines dans le Pacifique. Les ennemis ont refusé de rendre le corps.
Pigaffeta en parle navré. Grande affection il porta à son capitaine valeureux et posé.
De retour en Espagne, le capitaine de la corvette rescapée s’est taillé la part du lion. Les dix huit d’hommes d’équipqge sont retournés aux bastringues ai-je songé.
Quant au traître coupable de trahison comme tout bon traître, il s’est lui aussi taillé la part du lion.
Seul Pigafetta raconte que toute l’aventure inouïe n’est dûe qu’à, entièrement et totalement à, Magellan et à lui seul.
stefan écrit alors « les morts ont toujours tort ».
Pourtant ai-je noté, cinq cent ans après, l’estreccho porte son nom, les statues aussi et les autres ont plongé dans l’oubli et les brouillards de la terrae incognita.
Mais sur le coup, pauvre Magellan, il ne lui est rien revenu.
Pour toi, Berguie, ce cadeau géographique ; quand de simples salopes te soufflent régulièrement les hommes avec lesquels tu as autant de points communs, rose, tu lui dois bien cela :
l’exploration, Berguie, de Magellan sur la côte est de l’America del Sur fut longue et difficile. Il ne lâcha jamais sa foi en le passage qui existe.
Sa technique était intelligente . une science. Des cinq bateaux, deux partaient, les deux plus faibles tonnages.
Pour le rio de la Plata, l’estuaire au fond duquel se situe Buenos Aires, il accorda 15 jours d’exploration.
A San Julian moins, et là, il dût gérer la première mutinerie de grande ampleur menée par un capitaine espagnol (il était portugais, sachez-le).
A Santa Cruz où un premier bateau coula contre des écueils moins encore.
Arrivé dans l’estreccho, deux jours où guère plus. Là, sa technique s’est affinée : beaucoup de chausses trapes, de bahia inutil et autres espaces sineux sans débouché.
Alors, il reste seul sur son navire sur place (avec l’équipage, le sien), il envoie deux bateaux d’un cóté et deux de l’autre: Deux reviennent, ils ont trouvé le passage victoire et gloire aux vainqueurs.
DE l’autre, un seul revient.
Le dernier bateau déserte et rentre en Espagne un an avant les autres:
Ils ne verront pas les Molluques, ni les épices, ni la mort atroce de Magellan, et, pire, lors de leur retour, ils memtiront éhontément et pire que pire, lors du retour du bateau victorieux, ils feront croire qu’ils y seront pour quelque chose : et le capitaine félon recevra une décoration d’un roi qui ne comprend rien de rien à la navigation.
Berguie, je suis bien contente que tu aies à ta disposition nombre de cartes aujourd’hui. Tu as pas mal de pain sur la planche avec toutes les fausses cartes et les portulans à revoir.
Je ne serai pas là non plus la semaine prochaine mais les trains ne sont en rien responsables. Pas la peine de s’en prendre à eux.
POurtant, je considère que les amis ont autant de place que la famille, si ce n’est plus. Et je sais aussi pertinemment que ce que l’on rate, et bien on le rate.
Salut, pote de blog. J’ai aimé tes colères furibondes.
« Assouline vous donne le LA pourtant : il ne l’a jamais rencontré… Il vous parle juste d’un avatar qui sera définitivement aux abonnés absents, pour vous rassurer et pour vous faire plaisir parce que ça fait partie du jeu et puis par affection » (SMDR)
Avatar ? Ok !
Abonnés absents ? Ok !
Rassurer ? Euh !
Faire plaisir ? …?
Partie du JEU ? Hola… !!!
… changera pas la mémère, toujours à côté de la plaque…. !
Nous avons connu Montaigne à cheval, le chevalier quijotesque
Nous avons subi Chirac sur étalon
Nous avons souffert Sarkozy sur poney
Nous avons désespéré avec Hollande sur son âne
Nous allons adorer Fillon sur son beau destrier, dans sa belle armure, agitant sa tenace petite lame, protégé par ses fidèles assistants arbalétriers…
Il était parfait, en martel, hier à Poitiers !
Très curieusement, je ne peux voir Ben Hamon que comme un « fou du Roy » ! Son physique, la gestuelle, ses idées comiques … ? Bizarre…
9 février 2017 à 19 h 34 min
Ce portrait du Parrain, tu l’aurais refilé à Karine Lemarchand, elle te l’aurais casé vite fait, dans le pré, le sur-humain.
Au moins il aurait eu du soutien dans la solitude- selon la déposition de la coiffeuse qui a son dossier médical- Solitude où l’ont mis toutes ses veuves – t’as lu la rosse, elle cause maintenant de salopes qui lui auraient soufflé son homme point commun ? et sa soeur, qui en fait un avatar ?
t’wa, c Tesson, autre géographe, dans son bouquin, » sur les chemins noirs » qui doit pas être trop loin de la réalité du mont « analogue ».
« Ou bien des fleurs payées en commun ? »
Vous passez au Resto du cœur et vous faites un don.
souvenir d’une joute commune avec le preux cavalier : http://www.delpla.org/article.php3?id_article=290
L’autre jour à la radio, j’ai entendu qu’avoir le coeur brisé, est un syndrome.
http://www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=22525
Delaporte dit: 9 février 2017 à 22 h 25 min
la justice des hommes : trop vulgaire!!
renato dit: 10 février 2017 à 8 h 30 min
le blouson noir https://www.youtube.com/watch?v=UVnhmxCrQYo
renato dit: 10 février 2017 à 8 h 30 min
« Ou bien des fleurs payées en commun ? »
Vous passez au Resto du cœur et vous faites un don.
–
Eh…voilà une excellente idée. Si tout ceux qui aimaient MàC, c’est à dire tout le monde, faisait un don ?
Puck
« la clinique où j’étais né et qui avait été démolie. »
…
« la justice des hommes : trop vulgaire!! »
C’est là où tu fais une erreur guigui. Il semble que la défense de Fillon réclame justement une procédure judiciaire commune, et pas une procédure de justice d’exception.
Je ne sais pas si tu saisis bien la nuance …
« la clinique où j’étais né et qui avait été démolie. »
pourquoi t’es choquée guigui ? Je pense que c’est le lot de la majorité des français nés en france, de plus de 45 ans.
« Armé d’une cuirasse ne couvrant que le haut du corps, et de lance en fer, »
C’est tout JC devant son écran
renato dit: 10 février 2017 à 8 h 30 min
« Vous passez au Resto du cœur et vous faites un don. »
Rentier, je prend mes repas à la villa ou au restaurant. Jamais aux restos du cœur, établissements mal fréquentés par une clientèle déplaisante…
au restau du Camp à Nella, quand JC se pointe tous les clients se débinent vite fait à cause de l’odeur
c’est pas un don de ta personne les yeux clos jicé c’est un don d’argent..tu lis trop bonne clopine..tu es sous influence de sa grosse prose
regarde keupu..con par dessus habruti à gauche crétins à droite..en tout touafé raclure comme une ile de sac leclerc à hivahoa..
J’ai tout: des mains, des pieds, des bras, des jambes. Enfin, l’équipement de base
et c’est pas exhaustif..toudincou jme rends compte qu’on s’emmerde havec un tas de truc pas possibe
à 9 h 22 min plus c on que jamais, le gros sac vide son dégueulis matinal se croyant intelligent et drôle
« jme rends compte »
le débris cause encore c’est pis que f ion
bouguereau dit: 10 février 2017 à 9 h 20 min
« c’est pas un don de ta personne les yeux clos jicé, c’est un don d’argent »
Un don d’argent ? Jamais !
J’ai mes pauvres … à l’aquarium de Bercy, des gens préoccupés par le Bien Public, des gugusses qui déjeunent à la cantine, des Sapin, des Cahuzac, des creuseurs de dettes, des maquereaux, des vrais de vrais…
Et puis, ils ont qu’à réparer l’ascenseur social, les élus ! Comme ça, les pauvres y monteront au penthouse, la vue est superbe et la chère n’est pas faible : elle est bonne !!!
Là où je suis né, ils ont détruit la Clinique, répandu du sel sur le sol, au plus profond des fondations. L’exorciste en soutane a béni le site ravagé, sourire aux lèvres.
« Plus jamais ça », il a dit le curé ambitieux …
« On change de Clinique », il a dit Lucifer, en se marrant comme un Macronite à sa mémère !
« On change de Clinique », il a dit Lucifer
ça me rappelle dze futur shock d’alvine toflère..jme rappel dlavoir achté havec galaxie chez lmarchand djournaux..lui c’était son école primaire..la maison dsa jeunesse..du coup j’avais chéqué moi haussi..pour l’odeur des madleines suffit d’haller chez leclerc..c’est pas con
« ils ont qu’à réparer l’ascenseur social, les élus ! Comme ça, les pauvres y monteront au penthouse »
Moi qui suis pauvre, JC, j’ai pu accéder à la piste d’hélicoptère sur le toit du ministère des Finances à Bercy. Impressionnant !
Et tu es revenu vivant de ta sortie en hélicoptère, JiBé, pour notre satisfaction humaniste.
A propos d’humanisme, encore une bonne décision de justice des magistrats, chargés de faire respecter les lois :
« ….Cédric Herrou…le trentenaire, contre lequel huit mois de prison avec sursis avaient été requis, a été condamné pour avoir pris en charge des migrants sur le sol italien, mais il a été relaxé des autres faits qui lui étaient reprochés, notamment l’installation de migrants dans un centre de vacances désaffecté de la SNCF et l’aide au séjour et à la circulation de migrants en situation illégale. »
Relaxé …. Ah ! elle est belle la justice de gauche politisée à point !…
La piste, je l’ai parcourue à pied, avec vue vertigineuse à travers le croisillon métallique, et pas en hélico, JC…
Le fantôme de mon grand-père maternel, accompagné des fantômes de ses cousins est venu me rendre visite cette nuit, juste avant l’aube. Tous morts, dans la fleur de l’âge, pour avoir défendu la Nation contre les hordes germaniques prussiennes, nos voisins européens, pendant les réjouissances de WWI.
Il m’a posé une question embarrassante à laquelle il m’a été impossible de répondre :
– Mon enfant ? Explique-moi… Nous sommes morts pour que la Patrie reste la France. Terre de liberté… Pourquoi tolérez vous maintenant une invasion bien pire que celle que nous avons évité en repoussant les cousins germains, qui eux au moins étaient européens …? Pourquoi ?
Heureusement l’aube les a chassé, ces connauds de fantômes, non mais !!! Jamais entendu parler de « réfugiés », ces connhards fascistes ! … Pauvres types, le grand-père et ses cousins, des minables !
Il est très caustique (mais ça on est habitué) mais surtout très drôle, le JC aujourd’hui ! Bravo, JC ! On en redemande avec la Macronite à sa mémère…
« Avatar »…
« Dans la méconnaissance il y a toujours une espèce de manque, encore qu’on ne puisse ni désigner ni nommer ce qui manque (…) C’est quand le savoir est complet, minutieux que son insuffisance est la plus irritante ; c’est quand il ne manque rien qu’il manque l’essentiel ! (…) L’apparence hypertrophiée éclipse la vérité. A l’instant de la mort… hélas ! la révélation du message est captée au vol, « à la sauvette ». Après la mort, une carrière infinie s’ouvre pour la renommée; c’est la présence physique qui nous est à jamais soustraite.(…) Le Trop tard exprime désormais une poignante, une irréparable fatalité : au-delà de la mort l’être et le sens ne sont jamais donnés l’un avec l’autre ; jamais ensemble ! L’un d’abord, l’autre ensuite. Que préférez-vous : être un vivant méconnu ou un mort reconnu ? Vivre incompris ou être enfin compris à condition de ne plus vivre ? (…) Chacun des deux destins implique une mutilation, chacun est à la fois positif et négatif… »
V.Jankélévitch Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien – vol.2 « La Méconnaissance »
J’ai beaucoup aimé :
Rédigé par : François Delpla | le 19 mars 2007 à 06:18
• “Lazarillo”, ne faites pas l’âne
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Un vœu pieux…!
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En tout cas, le seul ami que j’avais au monde est mort. Et je sais maintenant que je n’en trouverai plus jamais un autre comme lui. Lui seul était capable de me comprendre et nous nous comprenions mutuellement sans avoir grand chose à se dire. Parce que c’était lui, parce que c’était moi. Me voilà veuf pour la deuxième fois en l’espace de quelques années. Que Dieu le bénisse au paradis des grandes gueules. Il m’incombe maintenant de le rendre immortel.
On ne peut pas le nommer, ce manque, en effet, parce qu’on ne sait pas ce qu’on ne sait pas. C’est tout le problème de la quête du fantôme. On cherche ce qu’on cherche sans savoir ce qu’on cherche, le fantôme fantomatise aussi sa recherche, il est impossible de sortir de la qête du fantôme, c’est en cela qu’il s’agit d’une écriture fantomatique.
@Christiane
Quel enfileur de mouches, ce Janké balbutiant … !
@Wiwi
Le rendre immortel, MàC ! Quand on les voit, les Immortels, on les plaint …
Quel enfileur de mouches, ce Janké balbutiant … !
..rarement lu si con et long..et prétentieux..lmacabe a raté l’occaz dsla fermer dson vivant
Je veux bien continuer à soutenir Pou.ti:ne mais il est grand temps à mon humble avis qu’il dénonce les tort.ures et cr/imes de masse en Sy&rie.
B. El(A »ssa^d aura à comparaître un beau jour devant un tri@b$unal pén7al. C’est déjà écrit et c’est lui-même qui l’a écrit par ses actes.
« Me voilà veuf pour la deuxième fois »
Et tout ça grâce ou à cause de la RDL, c’est la faute à Passou, WGG !
Quand on les voit, les Immortels, on les plaint
des mauvais tours de minabe coupeur de tête de poulet : lesprit ne s’est jamais donelodé dans les lives
J’ai trouvé un super petit bouquin à la synagogue espganole de Prague sur Kafka et Prague où sont explicité tous les lieux où il a vécu et ses parents avec l’évolution historique de la Bohème au XIXè siècle et la montée des nationalismes. Ça donne sa vraie perspective à l’œuvre de Kafka, le rôle du droit dans ses romans est central et c’est évidemment en rapport avec la montée des revendications nationalistes et la haine qui s’empare des esprits. Il avait senti ça très bien, suivi des meetings d’un nationalistes tchèque important. Son patron de langue allemand aux Assurances a ainsi perdu sa place du jour au lendemain parce qu’il ne parlait pas tchèque. C’est à partir de ce genre d’expérience traumatisante qu’il construit son univers des liens sociaux dans son œuvres fondés sur la calomnie, une haine diffuse et incompréhensible parce qu’ancrée au plus profond de la quête d’identité de chacun.
Oui, t’as raison, Baroz ! Je sens que je vais lui demander des indemnités de veuf…
Nos fantômes sont nos morts, dont un prime sur tous les autres, WGG !
Le mien est sans aucun doute mon père, que je porte depuis sa mort, alors que j’avais dix ans…
Pas immortels comme les morts-vivants de l’Académie ! Immortel comme un vivant…
Tu oublies les dividendes pour tout le bonheur qu’Ange et Démon et MàC t’ont apporté, ingrat WGG !
Au moins, Baroz, toi tu savais qu’il s’agissait de ton père. moi, je ne savais même pas qu’il s’agissais d’un mort ni de quelle mort.
J’ai trouvé un super petit bouquin à la synagogue espganole de Prague
rien d’ote a foute dans une ville si riche de tout que de te mater le troudballe dans une glace dracul..crétinisme régréssif
T’as raison en effet, Baroz ! Ils m’ont apporté tous les deux de grands bonheurs. Mais Ange était aussi Démon, ce n’était pas toujours évident avec elle. Et puis il y a quelque chose d’autre que je ne peux pas révéler ici, seulement dans mon roman, à son sujet. Mais tous les deux sont passionnants à étudier parce qu’il reflète leur époque. C’est ça que je vais m’efforcer d’exprimer. Une époque de fantômes.
et baroz qui fourgue sa vieille came..pouah
D. dit: 10 février 2017 à 11 h 20 min
« Je veux bien continuer à soutenir Pou.ti:ne »
Nous sommes parents, Putin, Depardiou et moi ! Par les femmes. Nous devons nous soutenir, nous entraider, nous aider, les uns les autres.
Entretenir des relations fructueuses avec les mêmes puhtes, ça crée des liens !!!
Marine Le Pen hier soir : pas mal mais aurait pu être davantage convaincante et rentre-dedans. Très clémente avec Najat Vallaud-Belkacem. Trop sans doute.
Une chose à laquelle je n’avais jamais fait attention, à ce point du moins, la beauté du regard de MLP. Ses yeux sont magnifiques et on y lit tant l’intelligence que l’honnêteté et la bienveillance. Peut de femmes politiques sont capables d’un tel regard.
Merci, puck, je n’avais pas vu ce remarquable autoportrait de MàC, où je le retrouve tel qu’en lui-même l’éternité le change(ra)…
D., ne rate ps le film sur Marine Le Pen interprétée par Catherine Jacob et son beau regard de merlan frits !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19567294&cfilm=246368.html
Et aucune parenté avec Trump, JC !
« Au moins, Baroz, toi tu savais qu’il s’agissait de ton père. »
Je ne l’ai vraiment compris que récemment, WGG, quoiqu’intuitivement…
… Je l’ai toujours su !
Il me donne une inaltérable sérénité : la sienne !
Inestimable héritage
« Peu de femmes politiques sont capables d’un tel regard. » (D.)
Le regard de Marine, c’est celui de Florian …. uhuhu !
Jibé dit: 10 février 2017 à 11 h 43 min
« Et aucune parenté avec Trump, JC ! »
AUCUNE !
Bien qu’il ait l’âge d’être mon fils le Canard Trumpeur de 1,91m, nous nous disputons Mélania… et j’avoue que je marque des points malgré mon 1,56m qui jure avec la taille de ma splendeur slovène, 1,80m de pure beauté.
le Canard Trumpeur de 1,91m, nous nous disputons Mélania… et j’avoue que je marque des points malgré mon 1,56m
en te rajoutant une fausse bosse..une jambe de bois et un bandeau sur l’oeil tu devrais l’aoutclasser facilement..tu augmenteras l’humiliation en lui filant un billet de 50 euro devant une caméra cnn pour qu’il aille se payer une bière au bar..tu termine l’interview en disant vive la france..pense a nous
Eh bien, merci pour ceux qui ont aimé l’anecdote, et surtout qui ont osé le dire !
L’autoportrait de Màc lui ressemble : aucune complaisance, on croirait du Michel Leiris.
Je pense que le désarroi qu’il mentionne est commun à tous les « héritiers » de la Shoah. Quel héritage, en effet. J’aurais tant voulu le persuader, à ce sujet, que la seule manière de ne pas se coltiner seul le testament est de le partager avec l’humanité entière. Car c’est aussi notre héritage à tous.
C’est avec des convictions comme celle-là que je fais bouillir WGG, qui du coup me voue aux enfers. Voire pire, si j’en crois certaine allusion à lui échappée (ça c’est pour rigoler un peu).
Sinon, ce matin, nous n’étions guère bavards autour de la table du petit déj’, Clopin et moi : « t’as vu l’audience ? » M’a-t-il dit sombrement.
Oui, j’ai vu. Non l’émission, mais son score à l’audimat. Je me sens aussi aimable, à ce sujet, qu’une châtaigne dans sa bogue. Même si l’on sait parfaitement, hélas, qui va tirer les marrons de ce feu.
Il me donne une inaltérable sérénité : la sienne !
toutes les traces des morts et surtout les notres sont là pour nous distraire de nous même baroz..au moins est ce lune des grandes gloire de l’oxident davoir partout cherché cet exotisme spirituel..et foutre cul c’est une chose qu’elle ne le doit pas du tout à la tradition juive..c’est la dernière a l’apprendre
Il me donne une inaltérable sérénité : la sienne !
hassez clopine..toutes les traces des morts et surtout les notres sont là pour nous distraire de nous même ..au moins est ce lune des grandes gloire de l’oxident davoir partout cherché cet exotisme spirituel..et phoutre cul c’est une chose que nous ne devons pas du tout à la tradition juive..c’est la dernière a l’apprendre
crétinisme régréssif
—
Trump, crétinisme progressif?
Parle-nous de ton fantôme, le boug, il a l’air particulièrement coriace !
MàC a enfoncé la fouine proustienne !
Pablo75 reviens !
t.co/t2KypQZN8m
Pour nous parler de Proust en manga espagnol…
Parle-nous de ton fantôme, le boug, il a l’air particulièrement coriace !
bill muray a fait tout son cool a les chasser au phusil plasma baroz..et l’a meilleur look que le dalai lama
tu noteras que dracul a dit ‘veuf’ juste pour nous rapler qui fsait l’homme..c’est dla rabinerie de troisème zone baroz..yavé en est pas fier
De qui es-tu la veuve, le boug ?
Bougboug, par les mânes de notre cher MàC, que Dieu l’abrite en ses vastes hangars, celui que je redoute le plus dans ma lutte pour niqker Melania avec mes 1,56m… c’est Cazeneuve ! Tu te rends compte, il grimpe jusqu’à 1,65m ! …
Ce géant devient gênant…
si ce n’est, nuance de taille, avatar, pour avatar, que smdr est la soeur de lvdlb.
lvdlb. Pauvre vieille peau toujours à côté de la plaque.
la rosse ne supporte pas la concurrence de sa soeur marie des roses. Une histoire d’avatars atour du spectre.
‘tain avec des engins pareils, je comprends bien que le poltergeist veuille jouer le rôle de la veuve.
@Soeur Marie des Roses, SMDR dit: 9 février 2017 à 17 h 55 min
Pour vous, le 11h04
Et je dirais même plus à la rosse 12 h 55 min, qui sort de plusieurs années de dépression après que son sur-humain se soit cassé, comme nous en a infligé le récit , ici, dernièrement:
gaffe, les cachetons et la bibine, ça fait pas bon ménage.
Jeunes … les filles, les femmes, sont déjà insupportables !
Même pour des féministes dans mon genre càd à cheval sur les fondements de l’égalité homme-femme ! Mais les vieilles aïe, aïe, aïe !!! Attention, les copains….
Qu’est ce qu’elles radotent, et rabotent les parquets à la Caillebotte !
Didon, me vient un scénario.
Et si la rosse est bien SMDR, mais voilà, elle peut pas l’avouer et par conséquent accuser la SMDR qui a fait un passage ici, d’être un fake.
Tu vois tous ces petits avatars de la vie virtuelle ?
Eh oui, avatar, ça veut aussi dire incident.
SMDR de 17 h 55.
Vous savez, à part WGG qui donne les noms, les adresses (bon sang, pour un peu il nous claquerait les numéros de téléphone), personne n’est sorti ici de l’espace délétère et évanescent du blog, passé ou présent, sinon pour raconter sa propre histoire, sans se permettre de raconter l’histoire de l’autre « à sa place ».
C’est toujours la même vieille question : la confusion entre la sincérité et la vérité. Vous faites semblant de croire que les intervenautes cherchent à construire la seconde, alors même (sauf WGG encore, qui fait profession de penser que ses convictions sont gravées dans le marbre de l’Histoire) qu’ils ne font état que de la première.
M’enfin, ce que j’en dis. Contente tout de même de vous voir toujours en possession de votre belle agressivité, qui témoigne de votre constance : dans un jardin potager, certes les plantes dotées de cette particularité ne sont guère généreuses ni ne donnent abondance de fruits, mais au moins on peut compter sur elles pour éloigner les prédateurs et les petits enfants : et l’ortie, même si qui s’y frotte s’y pique, a au moins la vertu de laisser de cuisants souvenirs. Vous êtes donc de celles que l’on oublie pas !
Je me disais aussi que le recueillement serait de courte durée.
le message du 9 février 2017 à 17 h 55 min est hilarant.
On a ENCORE eu hier 2 Blackjack en promenade au large de la Bretagne puis descendant vers l’Espagne, Sergio.
Ça va se terminer qu’ils vont se manger un Mica à force de faire les malins. Ça se joue qu’à quelques dizaines de km, à leur vitesse on a vite fait de se trouver par erreur là où l’aurait vraiment pas fallu…
C’est la troisième guerre mondiale, mes p’tits chéris !
Pendant ce temps-là, au Pérou :
« La justice péruvienne a ordonné jeudi l’arrestation et la détention provisoire de l’ancien président Alejandro Toledo, accusé d’avoir touché des millions de dollars du géant du BTP brésilien Odebrecht contre l’attribution d’un marché public. »
C’est la troisième guerre mondiale, mes p’tits chéris !
un brexit au vatican..baroz dit qu’ça protègera pas ton cul
ta gueule delaporte
De qui es-tu la veuve, le boug ?
hors chez l’notaire et havec particule c’est un titre qu’a plus cour..finie la tombale..et point de bonne clopine pour le déjeuner cul nu sur le pissenlit
Brexit will put UK patients at ‘back of queue’ for vital new drugs, health experts warn
European smog could be 27 times more toxic than air pollution in China
Much of the air pollution in China comes from natural sources, rather than the burning of fossil fuels that makes up most of the problem in the West
(The Independent)
sapré baroz
Delaporte
Billion-dollar Odebrecht scandal engulfs Latin America
http://www.france24.com/en/20170203-billion-dollar-odebrecht-scandal-engulfs-latin-america
Le Blackjack, petit surnom Nato du Tu-160, est potentiellement porteur de 12 missiles nucléaires KH-55 de portée 2500 km et 24 KH-15 de portée 300 km.
Le tout invisibleben soute, et donc multiplié par 2 appareils.
De l’endroit où ils se trouvaient dans le Golfe de Gascogne, la quasi-totalité des objectifs militaires stratégiques principaux de France, GB, Espagne, Allemagne et Italie pouvaient être atteints et détruits.
Pour terminer cette leçon d’histoire-géow précisons que la France ne dispose comme vecteurs nucléaires aeroportés que de quelques chasseurs à vocation initiale multirole effectuant une pénétration à basse altitude, eh oui Bouguereau !, à capacité d’emport réduite et surtout contraints au ravitaillement en vol à moyenne altitude détectable au radar, tous les 800 km environ.
C’est Quasimodo et Esmeralda au Père-Lachaise, le boug ? Un peu fastidieux, le dernier Carax !
Jamais assisté à un enterrement aussi long. Je vais aller me boire une petite bière au bar du coin. a+
C’est la troisième guerre mondiale, mes p’tits chéris !!
Par contre, ceux qui viennent en aide à leur prochain sont condamnés ipso facto, même si la peine est minime, heureusement :
« Cédric Herrou, qui était jugé pour avoir aidé des migrants dans la vallée franco-italienne de la Roya, a été condamné ce vendredi à Nice à 3.000 euros d’amende avec sursis. »
c’est vrai baroz..mais lachaise est tellement photogénique..l’idée pas mauvaise..la plastique un peu ringue..mais je n’ai eu aucun énervement particulier comme dans under dze skin qu’était voisin et chiatique
Beaucoup d’inconscient qui se manifeste dans l’autoportrait de Màc. Ça parle pour qui sait lire. Mais lui il ne savait pas, c’est ça qui est tragique dans son cas. S’il avait su il serait encore vivant aujourd’hui.
Je remercie Clopine pour se déconsidérer à ce point par ses inepties au moins aussi grosses qu’elles…
À propos de la Shoah, le terme l’expression « obsédé par la Shoah » est malvenu, inapproprié comme dirait Clinton… Ça fait pathologique. Il ne s’agit pas de se rendre malade du passé, il ne s’agit pas comme le croit à tort Clopine qui ne comprend jamais rien surtout à propos de la Shoah, de querelle éthnique. Ce n’est pas d’obsession qu’il s’agit, mais du désir de comprendre parce qu’on vit dans des régimes politiques qui appartiennent toujours à ce paradigme qui a produit la Shoah et qui remonte, selon Heidegger, à l’oubli de l’Être, c’est-à-dire à l’invention de la métaphysique. On est très loin des inénarrables imbécilités de notre Clopine maison.
dans l’espoir de se faire saluer un jour par Passou, bouguereau et JC (l’andouille haineuse) rivalisent dans l’abjection facile, c’est petit, tout petit
Son bonheur à nager et à vivre dans l’eau dit des choses inouïes sur lui. Il ne s’en est jamais rendu compte. Mais ça dit presque tout, ça parle fort et clair, comm dirait l’autre… Lacan.
Quand je dis « quelques chasseurs », on va dire environ 30 opérationnels qu’il faut faire décoller de Saint-Dizier et Istres ou du Charles De Gaulle et il faut l’ordre du Président de la République et tout le toutim.
Les 2 Blackjacks en vol à eux seuls peuvent atteindre plus de cibles que tous les Mirages 2000-N et Rafale-nuke réunis.
Fallait y penser avant, comme dirait l’autre. Par exemple du temps où la décision de ne pas remplacer le Mirage V par son nouvel équivalent à été prise. Tout ça pour des pépettes qu’on donne ensuite à l’Europe qui nous pénètre ensuite à toutes les altitudes et depuis les 4 point cardinaux.
Enfin je ne traite là que du nucléaire aeroporté.
Bien entendu nous avons une poignée de sous-marins lanceurs d’engins tapis sous les océans à des endroits secrets, capables de pulvériser Mos$cou.
En ce qui me concerne je souhaiterais qu’absolument rien ni personne ne soit pulvérisé.
lvdb à 13 h 25 : c’est l’hôpital qui se fout de la charité ; vous avez été la première à dévoyer l’hommage !
Ça me touche cette disparition, vraiment… et que Passou en fasse un article encore plus…
J’ai présenté mes condoléances à Sergio. Une femme ne rend pas « hommage », par définition.
Je suis là pour voir le défilé.
Pendant ce temps là j’ai dégoté un de ces trains dont vous me donnerez des nouvelles http://www.metmuseum.org/art/collection/search/488969
Sut le site du MOMA on trouve aussi les sérigraphies de Hopper http://www.metmuseum.org/art/collection/search/366206 Ca ne rend pas comme en vrai, le noir est un peu délavé mais c’est net.
Il y a chez Delaporte une densité, une concentration, une masse atomique de stupidité granulaire telle, que l’on peut affirmer sans crainte d’erreur : yes ! Delaporte des Chiottes est l’icone des c.onnes.
Cela ne me regarde pas mais je trouve que vous y allez un peu fort, JC.
Il suffit de dire que vous ne partagez pas complètement ses convictions. Et hop, le tour est joué et la cordialité préservée.
Le problème du défilé c’est s’il harrive au rond-point dont on ne sort jamais ! Là on peut toujours le voir mais vaut mieux se munir d’un pliant, quand-même… Une canne-siège !
Si cela ne te regarde pas l’ami, boucle la. On n’a pas à être cordial avec un cafard comme ce rampant de Delaporte des Toilettes *….
* »Des Toilettes », ça lui donne un côté vieille France qui plaira à cette sous-raclure de Fouquier-Traindevie …
Dites-moi, Nicolas, quelles sont vos occupations ordinaires ? Je veux dire, en dehors des loisirs, à quoi travaillez-vous. Je suis assez curieux de nature et c’est le signe que je vous trouve intéressant.
Vous êtes toujours dans l’exagération et le déni de l’autre JC. Je préfère vous prévenir que je n’aime pas ça du tout.
D. dit: 10 février 2017 à 14 h 13 min
contraints au ravitaillement en vol à moyenne altitude détectable au radar, tous les 800 km environ.
C’est vrai qu’au fond on aurait meilleur temps de bombarder directos avec le ravitailleur…
Sinon faut faire comme les Argentins aux Malouines, toujours en limite de rayon d’action ! Ca c’est du sport…
@Je vous annonce que ce commentaire est mon dernier. Je dois en effet définitivement quitter ce blog. Tout à une fin. C’est comme ça.
Ou peut-on assister à votre suicide en direct que l’on puisse pleurer tous ensemble ultérieurement sur une disparition que nous n’aurons pas pu ni su empêcher 🙂 ?
J’ai dit 800 km, mais en faisant la première partie du voyage en mode éco (pastille crit’air violette) on peut doubler l’autonomie. Faut juste penser à emmener un sandwiche thon-mayonnaise et un coca (ne pas jeter la canette vide dehors).
Pour la pénétration finale basse altitude supersonique avec radar de suivi de terrain et tout et tout alors là ça pompe un max. Pastille Crit’air gris-foncé.
Je n’ai aucun souvenir d’avoir écrit cela, JJJ. Je vous le dit avec la plus grande sincérité et droit dans les yeux : ce n’est pas moi.
@Nicolas dit: 10 février 2017 à 14 h 13 min
J’ai regardé longuement le travail de votre père. c’est plus qu’une reproduction. Cette toile a une âme.
L’enterrement ? Il n’a pas eu lieu, encore. Mais ce billet de Passou et ces commentaires explorent le rapport entre l’homme et « l’avatar », tel que l’a si subtilement interrogé SMDR.
Avatar : « Personnage virtuel que l’utilisateur d’un ordinateur choisit pour le représenter dans un lieu virtuel de rencontre. »
J-P.G. avait choisi « montaigne à cheval » (MàC), puis « berguenzinc » pour venir s’exprimer sur les blogs. Et à ce pseudo, il avait donné une voix, un tempérament bien reconnaissables. Mais pas plus que la toile de votre père est un Caillebotte, pas plus MàC n’était vraiment J-P.G.
Le rencontrer dans la vraie vie, c’était : s’étonner. Bien sûr, d’énormes colères quand il évoquait les freins que l’administration de son collège mettait à son désir d’exposer les travaux de ses élèves, faits pendant et au retour du séjour que W. a évoqué. Affrontement avec la page la plus sombre de l’Histoire, éclairée, disait-il par la délicatesse de W. qui avait préparé le voyage à Auschwich avec un langage si parfaitement adapté à la psychologie fragile de ces adolescents. Donc, là, oui, MàC et lui, même combat !
Mais la parole l’entrainait parfois dans ces arrière-pays de la mémoire où enfance choyée et doute se mêlaient étroitement. Pas facile d’être le fils d’un si père si grand, d’affronter son regard. Alors, il travaillait son écriture, ses connaissances pour être pleinement.
Parfois, je disais « Stop ! ». Il allait trop vite, je perdais le fil, je n’avais pas assez de connaissances historiques, politiques, littéraires (littérature germanique) assez pointues pour suivre ses démonstrations. On se retrouvait sur Flaubert, Hugo, P.Handke où sur l’art, en dehors des expos, car, à l’intérieur, il n’était que silence, sauf un jour où dans le groupe d’amis, un enfant lui posa des questions. Alors, là, lumineux, il construisit des passerelles entre l’enfant et les toiles.
Puis, il est parti. Une lettre m’est revenue de Pantin « n’habite plus à cette adresse », plus de liaison téléphonique… L’oiseau s’était envolé vers une aventure qui donnait un tel éclat à ses yeux même si tout, pudiquement, restait tu. Une ombre : ceux qu’il laissait à Pantin…
Ainsi va la vie de nos amis. Pas facile mais libre, libre de prendre de la distance…
Alors, Nicolas, « l’enterrement n’est pas si long », l’allée qui y mène, permet grâce à ce billet de se poser mille et une questions sur MàC, sur les « avatars » des uns et des autres.
Merci pour les sérigraphies de Hopper.
Voilà qui va encore faire enrager l’immondice JC, le parquet financier va aller jusqu’au bout de son enquête sur les malversations de Fillon :
Dans un communiqué diffusé lundi, le PNF soulignait qu' »une décision sur l’orientation de la procédure sera(it) prise lorsque les investigations seront terminées ».
Il sera alors temps, au mieux, de mettre Fillon en examen, comme le voudrait la volonté populaire.
Les mirages III argentins se sont pris une pâtée monumentale par les Tornado (et non pas tournedos, même si nous sommes chez les roatsbeefs).
Enfin tout ça c’est du passé.
Maintenant c’est WW III qui pose ses jalons.
D. dit: 10 février 2017 à 15 h 45 min
(ne pas jeter la canette vide dehors).
J’avais lu dans Sélection l’histoire d’un pilote russe basé vers le Caucase qui file avec son Mig demander l’asile en Turquie.
– tout foire dès le départ, il trouve le moyen de se prendre une bastos par les gardes en arrivant au hangar ;
– il parvient quand même à allumer le réacteur, aller s’aligner ;
– au décollage, il paume la verrière !
– il traverse la mer Noire à cinq mètres de la baille, réussit à se poser sur l’installation OTAN, le tout évidemment sans verrière ! Et havec sa bastos dans le buffet…
Y a des terribles, quand même…
Et j’ai encore un doute, je me demande s’il avait pas paumé le casque aussi dans la confusion du départ au hangar ; je crois bien que oui ; le bruit et et le flux d’air étaient insoutenables.
Le tout de nuit, bien entendu…
« Il sera alors temps, au mieux, de mettre Fillon en examen, comme le voudrait la volonté populaire. » (Simplet)
Ne confondons pas la volonté populaire, qui s’en fout complètement, et les rêveries du simplet Delaporte, illuminé par les bougies du dérisoire médiatique … !
Nicolas,
La locomotive de Hopper ? Une locomotive c’est fait pour traverser un paysage, si vite, que l’aquarelle qui la saisirait serait un fouillis de vent, de métal, de fumée. Mais quel dessinateur, si précis, et ce travail tout en transparence des aquarelles.
Les crépuscules charbonneux des sérigraphies sont proches de ses photos mais aussi des noirs de Goya, pleines de solitudes et d’attente. Lumières tranchées, ombres denses, presque un effet cinématographique. Ma préférée « Night Shadows » (1921).
Puis les toiles revues récemment au Grand Palais. Monde incertain des routes, des fenêtres indiscrètes, couples mutiques, méditatifs, cafés la nuit avec plafonniers rouges et bars pour solitaires, les saisons et les blés courbés de vent du Colorado au Nevada, les usines de briques rouges aux fenêtres aveugles, les paysages urbains de fin de siècle, sans espoir. Et cette attente toujours, cette interrogation sans fin.
Et la mer, les plages désertes de Cape Cod. Cette maison qui a inspiré Hitchcock, ces chambres d’hôtel où les draps froissent la solitude.
Mon premier face à face avec ses toiles c’était au musée Cantini à Marseille. Je me souviens…
Christiane,
oui je comprend, cependant je fais des blagues cyniques. Comprend pas ce que vous dites sur Caillebotte. J’ai juste envoyé en lien la photo du tableau. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Orangers_(Caillebotte) Mes parents sont en retraite du coté de Perpignan, désormais ils ont des orangers et des citronniers.
D,
j’essaye d’écrire.
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