Pour saluer Zeev Sternhell
(Le grand historien israélien, spécialiste de l’histoire des idées politiques de la France et du fascisme notamment, voix écoutée et respectée de la gauche, vient de disparaitre chez lui à Jérusalem à l’âge de 85 ans. A cette occasion, en guise d’hommage à cet homme de qualité qui m’a honoré de son amitié des années 1980 aux années 2010, un fort tempérament gouverné par un absolu de l’exigence historique, la passion des archives en dehors desquelles point de salut pour le chercheur, une aptitude à fouiller dans les bibliothèques dans les rayons où presque personne n’allait plus, un côté franc-tireur isolé qu’il cultivait, une intransigeance qui lui valurent bien des soucis avec ses collègues français, et parfois de violentes polémiques jusqu’à des procès, on lira ci-après le compte-rendu de son autobiographie paru dans ces colonnes il y a six ans. Il est suivi d’un autre, encore plus ancien, relatif à son travail sur les anti-Lumières).
Pour une fois, on ne reprochera pas à un intellectuel de s’être résigné au livre d’entretien sur « saviesonoeuvre » en lieu et place de Mémoires dûment sortis de sa plume même. D’abord parce que, eu égard à la matière brassée par ses recherches, à l’extrême diversité de ses sources, à son érudition souvent impressionnante mais touffue, à la complexité théorique qui y est parfois à l’œuvre, il n’est pas toujours aisé de suivre Zeev Sternhell dans ses raisonnements ; d’autre part parce qu’il ne s’est jamais considéré comme un écrivain d’histoire ; enfin parce que ses thèses sur le nationalisme français ayant souvent suscité des controverses, du moins en France, il était de bon augure qu’un interlocuteur le poussât dans ses retranchements. Voilà pourquoi Histoire et Lumières. Changer le monde par la raison (361 pages, Albin Michel), recueil d’entretiens de l’historien israélien avec le journaliste du Monde Nicolas Weill, était espéré et attendu. Cette longue conversation, dont on ne doute pas qu’elle a été longuement réécrite et peaufinée par son auteur, savant d’une grande précision et d’une rigueur certaine, était la forme la plus adaptée pour populariser sa vision du monde.
Dans sa dimension purement autobiographique, le livre est passionnant. On y découvre dans toutes ses nuances la matrice d’une pensée. Car il est difficile, pour lui comme pour tout autre, de dissocier ses engagements d’universitaire et d’intellectuel de son cheminement intime. Né en 1935 dans une famille juive de la grande bourgeoisie de la région de Cracovie, tôt orphelin de parents qui furent déportés, réfugié auprès de sa famille à Avignon pendant la guerre, il a conservé de ce temps-là un « sentiment de solitude » qui ne l’a pas quitté durant toute son enfance et sa jeunesse. Même s’il a fondé une famille par la suite, il en est resté quelque chose en lui, dans sa solitude de chercheur. C’est en prenant acte de ce trait de caractère qu’il a renoncé à faire de la politique après avoir inspiré la création du parti Meretz et cofondé le mouvement La Paix maintenant :
« Je me suis rendu compte que je ne pouvais réussir que là où je ne dépendais que de moi-même » explique-t-il.
Le fameux procès que lui intenta Bertrand de Jouvenel, après sa mise en cause dans Ni droite, ni gauche (1983) n’aurait pas probablement pas eu lieu si Sternhell lui avait rendu visite avant pour l’interroger sur son rapport à l’Allemagne nazie ; or il veut s’en tenir aux textes dans leur jus et les analyser à l’abri de toute justification a posteriori. Il fuit les témoins de l’Histoire pour ne s’intéresser qu’à ce qu’ils ont écrit. Il va jusqu’à se méfier de l’empire que ses propres souvenirs d’enfance pourraient avoir sur la vie qu’il s’est construite ; c’est la raison pour laquelle il n’a pas vu Shoah, le film de de Claude Lanzmann. Le fait est qu’il travaille toujours en solitaire, ce qui n’est pas sans danger car cela peut aussi conduire à une forme d’autisme intellectuel. Il ne frotte son intelligence à celle des autres que dans les textes et le silence des bibliothèques, ou à la rigueur dans le cadre de colloques, réunions dont on sait qu’elles sont souvent des juxtapositions de monologues. Zeev Sternhell, qui vit à Jérusalem où il a longtemps dirigé le département de Sciences politiques de l’université hébraïque, n’est pas seulement, par sa seule volonté, un chercheur solitaire : il est géographiquement isolé de son terrain d’enquête et des bibliothèques et centres de recherches français, ce qui est particulièrement douloureux pour qui a, comme lui, le goût de l’archive. Mais cet isolement a des répercussions sur le plan intellectuel. Un tel parti pris méthodologique, qui se traduit par une absence d’empathie, reflète une absolue indifférence au facteur humain dans les engagements politiques. Loin de s’en défendre, il le revendique. Tout pour les idées !
Il est aussi déterminé dans son attitude « archisioniste » (en ce sens que les Juifs ne devaient plus être à la merci du bon vouloir d’autres peuples mais devaient fixer eux-mêmes leur destin) que dans son opposition radicale à la colonisation des territoires occupés en 1967 qu’il désigne comme « une plaie », « un cancer » et autres métaphores du même type, ce qui lui a valu un attentat terroriste d’un excité de Brooklyn à la porte de son domicile à Jérusalem. Ses pages sur sa fidélité désenchantée à la gauche israélienne, jusqu’à devenir l’une de ses consciences malgré un constat implacable sur sa déliquescence, ses trahisons et sa marginalisation, sa critique des inégalités croissantes en Israël, sont saisissantes d’authenticité.
Admirateur inconditionnel de la laïcité à la française (« une merveille »), tenant les bigots en horreur, il se définit comme un homme de gauche et un laïque absolu, la gauche des droits de l’Homme, de la Révolution française et de la Commune, depuis toujours, et certainement pour toujours ; car s’il y a bien un trait de caractère qui définit Zeev Sternhell, c’est sa constance en toutes choses ; il creuse le même sillon sur la durée et il faut vraiment un séisme intellectuel de très grande ampleur pour lui en faire creuser un autre.
Son expérience d’officier, les quatre guerres israélo-arabes auxquelles il a participé, n’ont pas seulement solidifié sa force de caractère ; elle ont appris à l’historien en lui à établir la relativité des points de vue, à ne jamais accorder foi à une source, à se méfier des mémoires et des témoignages. Il se défie de toute historisation des événements qui n’aurait pour effet que de blanchir le nazisme, ce qui ne l’empêche pas de mêler son vécu à l’analyse :
« Il faut toujours se rappeler que chaque juif ayant survécu en Pologne a été aidé par quelqu’un, un catholique. On ne pouvait pas y parvenir tout seul »
Et la France ? C’est l’autre grand thème qui traverse de bout en bout cette autobiographie. La France, et non le fascisme français, en est le fil rouge. Après les années avignonnaises, l’émigration en Israël, un mémoire de maîtrise sur Tocqueville, quatre années d’assistanat à l’université hébraïque de Jérusalem, ce fut à 29 ans la rue Saint-Guillaume à Paris, Sciences Po, et la lecture par hasard des Déracinés qui font de Maurice Barrès « le père du roman politique français ». En y découvrant le culte de « la terre et les morts », il y entendit les échos de l’idéologie du « sang et du sol » (Blut und Boden) allemand. Il s’y jeta à rebours de la science politique empirique, persuadé, quant à lui, du primat des idées « à l’état pur », et donc hélas souvent débarrassées du contexte historique, elles seules permettant d’expliquer la politique. A force de vouloir remonter le plus loin possible en amont, il se construisit un strict cadre conceptuel ramenant tout aux Lumières, qu’on les adule ou qu’on les combatte, quitte à ce que la philosophie politique prenne le pas sur l’Histoire.
Il y a bien à ses yeux dans les élites européennes une tradition des Anti-Lumières qui court du XVIIIème siècle à la guerre froide, et même au-delà puisque le néo-conservatisme américain y est inclus, à la… lumière de laquelle il relit la critique radicale de la démocratie. Mais Sternhell a tellement tendance à remonter à cette source que non seulement il discrédite d’un revers de main les politologues qui ne le suivent pas sur ce chemin (« leur horizon ne remonte pas plus loin qu’une génération en arrière »), souvent par lui méprisés comme « historicistes », que son grand bond en arrière lui fait parfois négliger l’importance de la première guerre mondiale dans l’élaboration des totalitarismes. Tout historien des idées s’accordera avec lui pour trouver une cohérence entre d’un côté Voltaire, Rousseau, Condorcet, Montesquieu, Diderot, Kant et de l’autre, entre Burke, Herder, Taine, Renan, Croce, Spengler. Pour autant, tout débat politique doit-il se relire à l’aune de leur affrontement ? Il y a là quelque chose de binaire qui ne cadre pas avec la complexité, la richesse et la diversité des sources auxquelles le chercheur s’est abreuvé. Au moins a-t-il la bonne foi de reconnaître :
« Je parle de Lumières et d’Anti-Lumières comme de concepts. Je n’en fais pas des moments spécifiques de l’histoire européenne ou grecque. Cela non plus n’est pas toujours facile à comprendre… »
En effet… D’autant que tout à sa logique de démonstration conceptuelle, il nous entraîne sur le terrain des idées dans leur dimension la plus abstraite. (bizarrement, il n’associe le sacré et l’obéissance qu’à la religion, ce qui est pour le moins réducteur). On le suit avec un intérêt croissant lorsqu’il explique pourquoi il faut considérer la droite hostile aux Lumières comme étant elle-même révolutionnaire. Mais il élargit tant et si bien la perspective, incluant tant et tant d’éléments et de facteurs dans sa définition du fascisme, que l’on en vient à se demander plutôt qui n’a pas été fasciste. Les réflexions et les travaux d’Ernst Nolte et François Furet sont par lui balayés pour avoir privilégié la thèse d’un fascisme né en réaction à la révolution de 1917 et à la Grande guerre. S’il y revient souvent, au moins ne s’acharne-t-il pas contre eux, comme il le fait sur Raymond Aron ou Isaiah Berlin. Même le portrait de son ancien professeur de Science Po, Raoul Girardet, auquel il fut pourtant lié, est biaisé : avant d’être brièvement incarcéré en attendant son procès pour son activisme Algérie française, il le fut plus longuement sous l’Occupation ; si sa qualité de résistant avait été précisé, cela aurait rendu plus compréhensible qu’il n’avait « aucune nostalgie de Vichy », et pour cause !
En s’attaquant à l’ancien catéchisme de Science Po sur la question, à savoir que le fascisme fut un phénomène d’importation en France, quelque chose d’étranger à ses mœurs et ses traditions, il a pris le taureau par le cornes. Mais dans ces entretiens, il y revient plus vivement encore, dénonçant « le système de mandarinat français », dans lequel il voit un « réseau » solidaire et corporatif avec René Rémond aux manettes, englobant sans nuances la nébuleuse des historiens du contemporain de Sciences Po-Paris et de Paris X-Nanterre. Bref, une cabale à base de copinage ! Le grand patron de la politologie française aurait, selon lui, peu apprécié qu’à sa fameuse théorie des trois droites (légitimiste, orléaniste, bonapartiste), Sternhell ait osé rajouter une quatrième catégorie plus extrême : fasciste. Et c’est encore et toujours sa définition du fascisme, jugée trop extensive et abstraite, qui fait problème. Pierre Milza, Serge Berstein, Michel Winock auraient repris le flambeau de René Rémond en faisant bloc à la parution de Ni droite ni gauche (ce à quoi ils répondront par un livre collectif sous forme de mise au clair et au point). Ce qui vaut au dernier d’entre eux une mise en cause qui frôle la calomnie ; il l’accuse de déloyauté car celui-ci ayant été son éditeur, il n’aurait pas dû se démarquer de ses thèses en les critiquant dans un article du Débat ; or Michel Winock a toujours soutenu que son ami et auteur Sternhell l’avait libéré de ses obligations envers lui : « Tout cela est faux du début à la fin » polémique l’historien israélien ; à quoi Winock répond par anticipation dans une annexe de la réédition en poche de Nationalisme, antisémitisme et fascisme en France (503 pages, 11,50, Points/Seuil) en y reproduisant la lettre de 15 avril 1983 dans laquelle Sternhell, justement…
Contrairement à ce qu’il veut croire, ce n’est pas parce qu’il est un historien étranger, et qu’il assène des vérités dérangeantes, que le milieu de ses collègues français y a parfois mal réagi ; l’américain Robert Paxton, dont les révélations en 1983 sur la France de Vichy étaient autrement plus perturbantes, a longtemps représenté chez nous la doxa sur le sujet ; en fait, si Sternhell fait problème en France comme en Israël, c’est aussi par sa forme, son expression, la radicalité de ses positions, sa méthodologie que Raymond Aron qualifia de « a-historique », son absence de doute et sa manière de récuser les thèses adverses ; et gageons qu’avec ce nouveau livre, particulièrement vif et nerveux, où des intellectuels comme Alfred Fabre-Luce et Bertrand de Jouvenel sont traités de pronazis, cela ne s’arrangera pas, ce dont il se moque bien. Lui n’en démord pas, volontiers provocateur, exhumant leurs articles et textes de l’époque quitte à se voir reprocher « le terrorisme des citations ».
Et il enfonce le clou sur les anciens combattants regroupés dans la ligue des Croix-de-feu, puis au sein du Parti social Français du colonel de La Rocque dont il persiste à vouloir faire un mouvement fasciste, en cela d’accord, comme il le fait remarquer, avec la totalité des historiens étrangers travaillant sur la question, et en contradiction avec nombre d’historiens français travaillant sur la même question, qui taxeraient plutôt ces mouvements de conservateurs ; ils se défendent de voir du fascisme partout où il y a une critique virulente de la république parlementaire ; la modélisation du fascisme par Zeev Sternhell est selon eux si vague, et surtout si généalogique et héréditaire, elle amalgame si facilement les antilibéraux, qu’elle inclut dans le lot beaucoup de monde, partis, mouvements, ligues et personnalités, de Esprit à l’Action française. Or à trop ouvrir le compas on risque de casser l’instrument. Malgré l’imprégnation fasciste de certaines élites des années 30, c’est tout de même le Front populaire qu’à cette époque, les Français ont porté au pouvoir. Il a fallu l’occupation de la France par l’armée allemande pour qu’une dictature s’y installe, ce que jamais Sternhell ne rappelle lorsqu’il compare les « fascismes » français et italien.
Reste à savoir ce qu’est au juste le fascisme. Un nationalisme avant tout, sans aucun doute, mais encore ? Contrairement à beaucoup d’autres, Zeev Sternhell n’inclut ni le parti unique, ni l’expansionnisme territorial parmi ses critères : dans le cas du premier, il y voit un instrument d’accès au pouvoir mais non d’exercice du pouvoir ; et on notera qu’il n’inclut pas davantage le déterminisme biologique. Quels critères alors ? La suppression des libertés publiques, la volonté de créer un homme nouveau sur les décombres de valeurs humanistes, la concentration de l’autorité dans les mains d’un chef, le rejet des principes des Lumières, de la démocratie, du socialisme marxiste et du libéralisme. Juste de quoi lui permettre d’affirmer que le régime de Vichy était fasciste, et que la France fut de longue date le berceau, la matrice, le laboratoire où fermentèrent les idées directrices des fascismes.
On voit par là que le débat est loin d’être clos ; encore faut-il s’entendre sur le sens des mots ; on s’en rend compte par exemple lorsqu’on l’entend dire que, dans la France d’aujourd’hui « l’extrême-droite se bat sur un terrain où elle excelle – la culture… » ce qui en surprendra plus d’un, attentif à l’actualité. Sur ce sujet, et sur quelques autres plus saillants, on aurait aimé d’ailleurs que son interlocuteur l’interrompe et le relance, quitte à le mettre face à ses contradictions. Le débat d’idées y aurait gagné en intensité ce qu’il aurait perdu en agressivité, accusations et insinuations contre les personnes, ce qui n’est pas digne d’un intellectuel et d’un homme de cette qualité. Cela aurait au moins eu pour effet de réduire la place accordée aux règlements de compte.
Lorsqu’il s’agit de textes « »vieux » » de quelques années, la mention « »Edition revue et augmentée » » réserve de bonnes surprises. Ainsi de l’étude décisive de Zeev Sternhell Les anti-Lumières. Une tradition du XVIIIème siècle à la guerre froide (928 pages, 12 euros, FolioHistoire). La thèse qui y est développée avait fait du bruit lors de sa première parution en 2006 chez Fayard. Le chercheur y montrait et y démontrait comment les principaux théoriciens de l’opposition aux Lumières (Taine, Burke, Carlyle, Meinecke, Herder, Renan, Maistre, Maurras, Sorel, Spengler, Vico, Berlin, Croce…) n’avaient eu de cesse de s’épauler par delà les époques en ce citant, en s’étudiant, en s’influençant les uns et les autres. Sous la plume de Sternhell, on avait l’impression d’assister à une véritable course de relais où tous ses anti se passaient le témoin. C’est peu dire que cette tradition avait fini par constituer une culture en soi, et que celle-ci avait eu une part essentielle dans l’enténèbrement du XXème siècle.
C’est probablement à Nietzsche que revient la paternité de l’expression et du concept d' » »anti-Lumières » », de Gegen-Aufklärung qui fut au début platement traduit en français par « »réaction à la philosophie des Lumières » » alors que les Anglais avaient naturellement adopté Counter-Enlightenment. Ce n’est pas qu’un mouvement contre-révolutionnaire puisque la critique émerge un bon demi-siècle avant la chute de l’Ancien régime. Il s’agit bien d’hostilité aux idées défendues par les philosophes, Voltaire, Rousseau, Condorcet, Montesquieu, Diderot, les Encyclopédistes et leur allié Kant.
Les uns comme les autres pensaient non dans l’immédiat mais dans la durée car ils posaient des questions fondamentales sur la nature humaine et la vie de l’homme en société. Surtout lorsque, à sa grande surprise, il retrouve sous la plume d’un Isaiah Berlin, soit après les deux guerres mondiales, les thèses exposées par Maurice Barrès au début du siècle sur le relativisme de toutes choses tenues par les Lumières pour des valeurs universelles (la liberté, le mal, la justice…). C’est bien cela qu’il fallait chercher dans cette querelle des Anciens et des Modernes. Les Lumières plaçaient la raison, la justice, le bonheur au-dessus de toutes autres valeurs. Il y avait chez leurs partisans un refus absolu du fatalisme en histoire, et de la résignation. En cela, le débat des pros et des antis n’a jamais cessé d’être actuel. Zeev Sternhell le démontait à travers une synthèse magistrale appuyée sur une lecture critique de tous les textes fondateurs de ces penseurs.
En quoi Sternhell a-t-il modifié son texte pour l’édition de poche ? Il a réécrit toute l’Introduction pour mieux mettre en valeurs les thèses du livre. Rousseau s’inscrit dans le cadre de cette refonte non seulement sur le XVIIIe siecle mais surtout sur la signification des Lumières et leur postérité, le totalitarisme et ce qu’il appelle le « »libéralisme bloqué » ». Les uns (l’historien Jacob Talmon) ont voulu voir en Rousseau le fondateur du totalitarisme de gauche, les autres (le philosophe Isaiah Berlin) celui du totalitarisme tout court; ce dernier voit même en lui le plus grand ennemi de la liberté. Il fallait plus nettement mettre le holà à ce type d’interprétations, plus durement, ce qu’il s’est employé à faire dans l’édition de poche. Pour river leur clou aux « Rousseau bashers » (dénigreurs de Rousseau) en appelant à la rescousse Benjamin Constant et Nietzsche. Il a retravaillé le chapitre 8 « »Les anti-Lumières et la guerre froide » » sur Isaiah Berlin ainsi que l’épilogue afin de mieux montrer les liens entre le libéralisme bloqué des années 50-60 et l’actuel nép-conservatisme.
« »Spengler et Sorel avaient raison: les Lumières peuvent être de tous les temps même si, pour eux, ce sont évidemment des périodes de décadence. Pour moi, les anti-Lumières peuvent être aussi de toutes les époques. Dans les deux cas, il s’agit de structures intellectuelles » a dit ensuite Sternhell.
Il estime qu’en France, la paternité intellectuelle du néo-conservatisme revient bien à François Furet en raison de son interprétation de la Révolution française, inspirée de Taine bien davantage que de Tocqueville. Aujourd’hui, le néo-conservatisme s’exprime surtout dans les colonnes de la revue aronienne Commentaire ainsi que dans quelques autres, moins prestigieuses. Sans oublier le poids de Derrida et de l’école déconstructionniste, à peine mentionnés dans ce livre, dans la guerre à l’héritage des Lumières. Et quand on lui demande quelles grandes figures portent la postérité des Lumières, aujourd’hui en France, il cherche longuement avant de citer Jürgen Habermas et John Rawls… A croire que chez nous, c’est une pensée qui ne passe plus. Comme si on y prenait acte depuis peu d’une démission intellectuelle des élites dans la défense des Lumières.
( « Zeev Sternhell, Jérusalem 2015 » photo Thomas Coex ; « Manifestation du parti Franciste en 1933 » photo D.R.; « Maurice Barrès à son bureau » photo D.R. ; « Robert Brasillach, Jacques Doriot, Claude Jeantet pendant l’Occupation » photo D.R. ; « Hippolyte Taine » photo D.R.)
1 350 Réponses pour Pour saluer Zeev Sternhell
« on a retrouvé le buridan crevé mis dans un sac et jeté dans la seine mais pas les saintémil et les mangue..et les neiges dantan »
C’est beau comme du Villon, le boug !
Lui, on ne sait pas comment il a mal fini ?
Celle-ci me paraissait illustrer la pensée de « Une main passe… »C.
Non, le varech du blog, souvent il pue, mélange de tout les rejets et une fois séché il pourrit sur place balayé par une nouvelle vague… de varech!
Si c’est une pensée, pfuit, prenez la comme vous voudrez, ma main avec trois petits points.
rose 1
Cricri 0
Pauvre rose
Je ne suis pas pauvre.
Et ai constaté avoir vécu nombre d’événements prémonitoires ; c’est ce qui fait que j’assume.
Je suis rodée. Oh.
Ce n’est pas un métier, c’est un sacerdoce (attention à la prononciation), Chaloux !
« Pauvre rose, elle ne savait pas alors ce qui l’attendait au coin du bois ! »
Ils l’ont enlevée pour faire de la citronnade?
Marc Court, pourquoi attribuer à un éventuel langisme des constructions qui sortent largement de ce périmètre ? La pyramide du Louvre (Pey) est une belle construction, réussie, une réponse habile à un programme ardu. Le programme de la Grande Arche, dans l’axe de la défense ,(Spreckelsen) était dans les cartons depuis très longtemps et il a fait l’objet d’un concours international très large. C’est le président Chirac qui a obtenu la suppression d’importantes structures d’accompagnement qui ont introduit un peu de sécheresse dans ses abords. L’Opéra Bastille n’est pas une réussite mais ce programme a fait l’objet d’un concours. C’est la démocratie, là, qui constitue le défaut, un maitre d’ouvrage régalien aurait renoncé, ça me plait pas. Pour Bercy c’est bien Mitterrand qui a décidé de libérer tout le volume du Louvre, tant mieux. Etc. Et pourquoi taire des réussites comme le parc de la Villette (Tchumi). Les atteintes au paysage urbain de Paris résultent infiniment plus des constructions privées que des opérations publiques pilotées par les présidents et les ministres.
Quant à parler des «petits Princes» des FRAC, c’est une généralisation qui ne tient pas debout.
Les petits princes éventuels sont les chargés de mission parisiens qui continuent à venir les surveiller près de quarante ans après leur création. Certains Frac ont constitué de vraies belles collections d’art contemporain. Pourquoi un ministère de la culture négligerait-il cette fonction ?
Les petits princes éventuels sont les chargés de mission parisiens qui continuent à venir les surveiller près de quarante ans après leur création. Certains Frac ont constitué de vraies belles collections d’art contemporain. Pourquoi un ministère de la culture négligerait-il cette fonction ?
lmd n’a jamais mis le nez dans la salade et ça se lit. 😉
« Super ! »
Je croyais Christiane un peu sadique et je la découvre complètement maso ! C’est le monde à l’envers ?
La BNF avec ses vitres immenses qui risquent de réduire les livres en poussière est une erreur de taille. Si bien qu’une partie des réserves est restée rue de Richelieu.
« Je suis rodée. Oh. »
Tant mieux rose !
J’ai parfois l’impression que vous pourriez encore dire : Vivement la retraite ! Vous qui rêviez de voyages au long court…
La pyramide du Louvre (Pey)
Peï pour les curieux, lmd.
Pey, pas de mine, un poète subventionné par l’académie de T. pour faire tranquillement ses happening sauvage subventionnés.
Sûrement acheté par un Frac, non?
Selon Bolton, Trump aurait déclaré : «Tout ce que touche Macron devient de la merde».
Comme quoi Trump ne dit pas que des conneries!
Hurkhurkhurk!
@ hot pepper, Peï ok ; mais pour le reste c’est flou.
vous avez eu vent de l’affaire avec vos copains extra-terrestres !
christiane dit:
Attention: l’espion des extraterrestres sur ce blog ce n’est pas moi, mais D., dit Dedé l’Intraterrestre par ses Maîtres venus de la constellation Mésekhy, comme le dieu Bès (l’une de mes statues préférées du Louvre):
Lmd, pour le Louvre , c’est un projet de J Chirac appuyé par le ministre de l’économie ou du budget alors que les locaux avaient été déménagés pour être ensuite réinvestis aux frais des contribuables . Certains personnages éminents refusaient d’en partir. Enfin bref, tout ça à coûté très cher. 1986.
Chaloux, je ne dispose d’aucune critique constructive de la politique du gouvernement présent , il est plus facile, je crois, de voir de l’extérieur aussi que diriez vous des décisions et de l’esprit Trumpiens ? Seriez vous démocrate si vous étiez américains soit l’équivalent d’une gauche caviar ( ou perçue comme telle par l’Américain en difficulté ) puisque Trump est un populiste de droite qui a su flatter l’électorat démuni alors qu’il est richissime, capitaliste, très loin des réalités du peuple .
La BNF avec ses vitres immenses qui risquent de réduire les livres en poussière est une erreur de taille. Si bien qu’une partie des réserves est restée rue de Richelieu
décidément un larbin c’est bon qu’a essorer le jus de figaro..c’est hassez faux..
Mais oui connasse de bousemolle, mon morbach cause, cause…
Voila, gros crétin de bousemolle, apprends à lire.
Décidément, un morbach n’est bon qu’à morbachier.
J’espère qu’après avoir convenablement fessé sa Gigi, sa « Mumu » lui fait des compresses.
Voila, gros crétin de bousemolle, apprends à lire
je le connais par coeur mon larbin..les salades du figaro j’en entends parler au bistrot
Mais oui, j’en suis persuadé, mon morbach, mais, face de phion, c’est un rapport du Sénat.
Tu ne tiendrais pas deux minutes avec moi… Pauvre loque, tu finirais comme avec la police. Cesse de te vanter, je te prie, vieille chose molle
un courage qui vaut mon larbin c’est celui de monter dans la cage..il y en a beaucoup qui n’y monte pas et qui ne prétende pas le faire..et qui mette leur courage ailleurs..ça se tient aussi..toi tu singes trop ce que tu lis dans la presse..encore..le courage contrefait en bras dchemise de loin est pathétique mon larbin..et t’es bon client..’pour le reste’ quand tu veux..
Pauvre bousemolle, je te dis que je connais ton physique ravagé, je ne voudrais être accusé d’homicide involontaire. Et puis un homme comme moi ne se bat pas avec un déchet comme toi : il le fait bastonner. Là, d’accord. Tu peux m’envoyer tes coordonnées, j’ai donné ici plusieurs fois un adresse e-mail que tu peux utiliser!
A tout bientôt, mon morbach!
il tait à peu prés la moitié de l’engloutissement habyssal..moins quta connerie..mais pas mal..dce pognon phumé j’en avais parlé ici même dailleurs..qu’on ait dit ‘la lumière sur les bouquins’ etc était un genre de fumarolisme..pour les cons..comme toi
Je te répète, pauvre naze de bousemolle, que le Sénat n’est pas un journal! (C’est ou c’était un excellent restaurant rue de Vaugirard, et un bon resto aussi à Bourges, le petit sénat).
il le fait bastonner. Là, d’accord
bon que tu ais peur dy monter..en même temps..c’est dta condition..c’est mathématique..au fait il est quelle heure mon larbin?
‘la lumière sur les bouquins’ etc était un genre de fumarolisme..pour les cons..comme toi
Mais oui, phace de phion, mon morbach, cause, cause… Les piliers de comptoir de ton acabit ont toujours raison contre tout le monde. Jusqu’à l’heure de fermeture, uniquement…
Hurkhurkhurk!
L’heure d’aller te torcher, mon morbach. Ensuite, comme tous les soirs, Mémé te mettra ta trempe…
la lumière sur les bouquins’ etc était un genre de fumarolisme..pour les cons.
Exact
Une bonne raclée de José Luis García Martín, l’un des meilleurs critiques littéraires espagnols (en plus de prof de littérature à l’Université d’Oviedo, poète, auteur d’un Journal intime qui a une vingtaine de volumes et directeur de la revue littéraire « Clarín ») à Vargas Llosa pour son livre sur Borges (« Medio siglo con Borges », Ed.Alfaguara, 2020) :
Un lector desatento: El Borges de Vargas Llosa
http://crisisdepapel.blogspot.com/2020/06/un-lector-desatento-el-borges-de-vargas.html
les idéologies ne se transmettent pas greubou, elles se chopent comme un virus, ou bien elles pénètrent comme… j’en sais comme quoi faut demander à baroz, non comme un clou avec un marteau.
hamlet dit:
Tu es bien placé pour savoir comment se transmettent les idéologies, Pétomane, toi qui a tant pratiqué la sodo staliniene par active et par passive…
« il [Marc Fumaroli] passe les premières années de sa vie à Fès »
C’était prémonitoire.
Chaloux dit:
Fumaroli était homo, non, Jazzi?
C’est amusant, Pablo,que tu postes ce lien, parce qu’hier, feuilletant le deuxième tome de la pléiade Borgès,je me suis dit que je n’avais jamais lu ses poèmes. Certains très frappants comme celui où il dit qu’au moment où l’achimiste va réussir à transmuter le plomb en or, Dieu transmute l’achimiste en poussière. (Evidemment, c’est 100 000 fois mieux dit).
Quel éditeur aura le courage de faire paraître le Bioy Casarès en français?…
@ Chaloux
Borges, contrairement à ce que Vargas Llosa a l’air de penser (et pas que lui), est un grand poète, qui n’écrit jamais de la poésie gratuitement, comme tant de poètes beaucoup plus apprécies que lui comme J.R.Jiménez, Neruda ou ceux de la Generación del 27. Le « fond » de ses poèmes est toujours « dense », souvent philosophique, voire métaphysique, comme Pessoa, et donc relativement facile à traduire. Le problème c’est la traduction de la « forme », toujours impeccable chez lui, très classique, produisant une très belle musique qu’on reconnaît facilement.
C’est qui qui a traduit sa poésie dans la Pléiade?
Quant au « Borges » de Bioy Casares, j’ai du mal à croire qu’il n’intéresse aucun éditeur français. Je crois qu’il y a un problème de droits avec ce livre, dont la version intégrale, qui fait presque 1700 pages, n’a jamais été rééditée, et l’anthologie de 600 pages qu’on a publiée après, n’est plus en vente.
P.Assouline doit savoir des choses sur ce gros pavé (si ça se trouve, il a la première version, de 2006).
Dieu et ses suppôts plus ou moins mal armés pour la vie, quel navet.
Gluten abend
« Toute éducation devrait donner le goût de la lecture des bons livres, à contre-courant du remue-ménage médiatique qui retarde ou empêche l’éclosion du jugement et de l’imagination personnels. » (Marc Fumaroli)
Je suis 100 % d’accord avec cette affirmation.
Marc Fumaroli était une personne absolument remarquable.
Dans cette très belle émission, « Une vie, une œuvre » (France Culture) plusieurs intervenants René de Ceccatty, Michel Lafon, Marilu Marini évoquent Adolfo Bioy Casares son amitié avec Jorge Luis Borges et la vie avec son épouse Silvina Ocampo :
https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/adolfo-bioy-casares-1914-1999
Voyage cosmique en bateau, 1917 Paul Klee.
Faites de beaux rêves!
@Pablo.
Baudelaire et Nerval réunis…
« Là-bas, dans les vastes horizons orientaux,
Le matinal azur fait pâlir les planètes,
Et l’alchimiste pense aux puissances secrètes
Qui savent réunir planètes et métaux.
Mais au moment qu’il croit avoir de haute lutte
Touché cet or qui de la mort triomphera,
Dieu, tel un autre alchimiste, le transmute
En poussière, en personne, en néant, en oubli. »
Extrait de l’L’Alchimiste, L’autre, le même, 1964. Pléiade 2, p.111.
Traduction Bernès et Ibarra.
(Traducteurs, Bernès, Caillois, Claude Esteban, Nestor Ibarra, Françoise Rosset.)
« (…)
En los vastos confines orientales
Del azul palidecen los planetas,
El alquimista piensa en las secretas
Leyes que unen planetas y metales.
Y mientras cree tocar enardecido
El oro aquél que matará la Muerte.
Dios, que sabe de alquimia, lo convierte
En polvo, en nadie, en nada y en olvido. »
Est-ce que je me trompe?
J’aurais gardé : « Dieu, qui sait de l’alchimie » ou « qui sait l’alchimie ».
« Fumaroli était homo, non, Jazzi ? »
Jamais tenu la chandelle, Pablo75 ?
Ce que je sais, c’est qu’il était très élégant et toujours tiré à quatre épingles. Tous les dandys ne sont pas forcément pédés, quoique…
@ Chaloux
Traduire des hendécasyllabes espagnols en des alexandrins français avec de la rime, c’est un très, très gros travail. J’admire ce que Bernès et Ibarra ont fait là. Mais la traduction sonne, comme tu le dis, à XIXe siècle, à Baudelaire et Nerval, alors que l’original sonne beaucoup plus sobrement, c’est de la poésie du XXe siècle, il a le son « borgiano » typique, qui est fait de distance et fausse simplicité.
Te tromper en traduisant « qui sait l’alchimie »? Non, c’est ce que Borges écrit: qui connaît l’alchimie. Sauf qu’alors il manque une syllabe pour faire un alexandrin. Il faudrait dire: qui connaît bien l’alchimie.
Dans le « Borges » de Bioy Casares, celui-ci raconte (en 1966) que Caillois avait montré à Borges des graves d’erreurs dans la traduction d’Ibarra. Et en 1971, il parle d’une conversation sur ce thème, dans laquelle Bioy dit à Borges que la traduction de Ibarra es « pésima » (très mauvaise), pleine de « ripios » (mots de remplissage, mots redondants, fioritures). Et il ajoute que Borges est d’accord avec lui.
J’imagine alors que Bernès a dû corriger les traductions d’Ibarra (ou ils ont travaillé ensemble?).
@Pablo. A priori, le partage des taches n’est pas indiqué (à moins qu’il ne se trouve dans un recoin de la Pléiade que je n’ai pas encore exploré). On verra demain (il est 1H41!).
Le féminisme rend malheureux…
Et votre fils, Clopine ? Est-il au courant ? Est-il près de vous ?
Mon fils a été celui qui a tenté de me faire prendre, depuis quelques années, quatre au moins, conscience de la domination qui s’exerçait sur moi, hors sexualité bien sûr, mais quotidiennement et dans l’acceptation masochiste et inconsciente de ma part. Il est (moralement) à mes côtés.
Clopine, je ne sais si vous pourriez accepter la polygamie, de toute évidence non mais c’est un arrangement courant tacite. Faites comme lui si le coeur et la libido vous en disent. A la rue ? j’espere que vous n’avez pas été chassée.
Clopine, étiez vous déjà en train de ruminer cette bifurcation dans votre parcours lorsque vous nous avez dit ici qu’ Onfray (qui a les mêmes maîtres que Raoult sic ) était une ****?
(« qui a les mêmes ma^tres » : citation video sur la toile
Je sais bien que cela ne vous changera pas l’esprit mais les hommes sont très souvent plus physiques ou organiques que les femmes. Si la décision repose sur un sentiment d’humiliation, de domination né de l’infidélité chronique et de pratiques qui vous degoutent, Je vous dirais qu’apres de nombreuses années de vie commune il n’est pas rare que le désir s’ absente. Les femmes me semblent s’ en accommoder plus facilement que les hommes , les hommes vont voir ailleurs que vous le sachiez ou pas. Mais si c’est uniquement cet aspect de votre vie qui vous décide à rompre et renoncer à cette vie que vous aimez , c’est un peu dommage. Je ne placerai pas le respect, l’estime, la tendresse dans la compétence des hommes à rester fidèle au long cours.
Clopine, je viens de lire votre post. Je suis sûr que Pierre Assouline va avoir le désir de vous aider.
Quand je vois Brasillach & Jeantet sur la photo plus haut (comme ces deux laquais français font petits fayots à côté du maitre Teuton à la mine goguenarde…), je ne peux m’empêcher de penser à Drieu, l’ultra nazi (le confort de Dachau, Hitler et moi sommes frères, etc), et à sa tentative panique de sauver sa peau quand le vent se mit à mal tourner. Il demanda à Malraux s’il accepterait de l’intégrer dans la brigade Alsace-Lorraine. L’auteur de La Voie royale se contenta de lui demander de changer de nom afin d’éviter que ses hommes le butent. Comme on sait, Drieu ne donna pas suite et eut la décence minimale de se faire justice lui-même. Il y a une certaine logique dans le fait que les anti-lumières soient renvoyés dans les ténèbres extérieures.
Tellement typique de la politique d’Hidalgo que l’on se demande comment qui que ce soit peut encore voter pour elle:
(huff post)
« Agnès Buzyn a reproché à Anne Hidalgo la création “d’une piste cyclable devant l’hôpital Necker” en une nuit.
Un espace réservé qui est venu, selon l’ancienne ministre, supprimer la voie de bus qui servait également de voie aux ambulances, au SAMU et aux taxis. ”Ce matin c’était un immense embouteillage. Les médecins ne pouvaient pas aller travailler, les ambulances ne pouvaient pas rentrer (…) les dialyses se sont faites avec une heure et demie de retard, personne n’était au courant, personne”, a-t-elle fustigé, comme vous pouvez le voir ci-dessous, ajoutant: ”l’hôpital Necker a été totalement désorganisé. Demandez comment les consultations se sont faites, dans mon hôpital, avec des enfants malades.”
clopine, votre lien à l’écriture, personne ne peut vous le prendre, ni maître, ni psy; pour moi(excusez moi, je n’ose pas nommer une ex psy (elle l’a dit,sur une video sur « dieu » sic, avec de belles initiales M.D )n’a réussi à le remiser jusqu’à l’oubli;
Courage!
clopine
une ancienne élève de J.D(non pas drillon)devenue secrétaire dans une grande institution culturelle, me raconta dans un café, devant témoin en sortant d’une expo où ils avaient voulu m’accompagner, que lorsqu’elle se sépara de son compagnon, celui-ci lui demanda à être payé, en « monnaie » de ses conseils « intello »;
Clopine, vous avez 1200 euros devant vous, donc les moyens de prendre un studio à Rouen. Vous verrez le reste après, non?
Je ne suis pas certain qu’ayant apporté votre salaire régulièrement au foyer pendant des années, vous n’ayez pas droit à un dédommagement sur la maison et l’ensemble des biens. Faites-vous payer une indemnité. (Peut-être le sait-il de son côté, et est-ce la raison pour laquelle il vous a priée de ne rien changer à votre vie commune). Tout cela se plaide. Il faut voir un avocat, trouver une consultation gratuite, soit dans votre mairie, soit au palais de justice de Rouen.
Je crois, Pablo, que si le « Borges » de Bioy Casares ne parait pas en France, plutôt qu’une question de droits, c’est en raison de deux éléments :
– la frilosité des éditeurs français à investir dans un livre à la vente limitée mais dont les coûts de traduction (1700 pages) seraient prohibitifs (malgré l’aide probable du CNL)
– La crainte d’une action en justice de la « viudissima » qui voue une haine absolue à Bioy Casares et qui serait prête à attaquer ce livre à nouveau.
Bref, trop risqué. Et comme vous le savez, dans ces cas-là, les éditeurs ont tendance à se dire que les fans de Borges lisent l’espagnol
clopine, Chaloux a raison :j’ai connu une femme, italienne, plasticienne (je l’ai évoquée ici) et bien lettrée (séminaire de Barthes etc) qui avait obtenu l’aide juridique gratuite:renseignez vous au moins sur la toile, j’ai trouvé ça:
https://www.paris.fr/pages/les-aides-juridiques-gratuites-pres-de-chez-vous-2081
c’est Paris mais vous trouverez pour Rouen
@Clopine. Mais voir un avocat avant toute chose.
Belle histoire de l’amour libre est dans le pré du pays de Bray, qui finit à la rue.
On sourit à l’évocation pas si lointaines, des « grandes paluches » de clopin, et de sa passion pour la photo, lol.
Passou, vous ne précisez pas pourquoi Madame Kodama » risque » ( simple supposition) de s’opposer à la parution en français , de la bio de son homme, initiative ( post-mortem?) son son » meilleur ami », le béarnais.
Fait déjà très chaud, today, bonne journée.
…vendredi 26 juin 2020 à 9 h 57 min.
…
…dans le parcourt identitaire du style » analyse et synthèse « , pour rester précis,!…
…
…il y a qu’avec le temps qui passe et les tracas quotidiens, il résulte, deux approches différentes de visions globales,…
…suivant chaque individu,…
…
…d’un côté, il y a, ceux qui se complique la vie et les fonctionnalités d’amalgames, pour un résultat escompté,…( probabilités des cheminements )
…
…et de l’autre côté, ceux qui aspire à la brièveté des songes, et la simplicité nue des comportements, ramenée à l’essentiel,…net.
…
…mais, au delà, de ce constat, tout peut résulter, d’une éducation inapproprié de l’individu, par la société, pour l’avenir,…( choix des jeux, loisirs )
…
…au final, de la responsabilité de tous au résultat conçu, pour subvenir aux besoins de la dite » société « , avec corporations et tutti quanti de sacro-saint tous azimut,!…
…un dessin,…
…soumissions et esclavagismes; héritiers de quoi,!…
…le pouvoir, et le sang de tous,!…
Voir un avocat, pour adultère ?
l’union libre, c’est aussi la liberté de repartir nue comme les blés.
voilà, clopine pour Rouen:
https://www.barreau-rouen.avocat.fr/annuaire/consultations.html
et alii dit: à
Clopine, étiez vous déjà en train de ruminer cette bifurcation dans votre parcours lorsque vous nous avez dit ici qu’ Onfray (qui a les mêmes maîtres que Raoult sic ) était une ****?
–
Chuis pas sûr qu’on soit dans la science aujourd’hui, et alii. La meilleure chose à faire est d’apporter du réconfort à Clopine.
Je ne vois pas pourquoi l’on peut obtenir un dédommagement pour un salaire apporté pendant des années (cf Chaloux), alors qu’il paraît indécent d’en demander pour des années de conseils intellectuels (cf Et alii). C’est injuste. Les conseils valent moins que les billets de mille?
Sur toute cette affaire on entendrait bien la version de Clopin.
Par pour adultère, l’Assasseure, pour l’apport de son salaire au foyer pendant de longues années, qui lui ouvre certainement des droits sur les biens.
Mme Boie (je crois que c’est ça) n’avait pas pu attaquer le livre de Jean de Malestroit (par ailleurs intéressant) parce qu’il ne rapportait les paroles de Gracq qu’en style indirect. S’il s’était agi de propos en style direct, elle aurait pu le faire. Sans doute le même problème avec Bioy Casares. Mme Kodama a 83 ans, il sera peut-être possible d’envisager la vie borgesienne différemment quand elle aura disparu. En attendant, je vais demander à l’ami argentin d’un de mes amis de m’en envoyer un exemplaire s’il s’en trouve d’abordables en Argentine. On peut toujours rêver. (Les prix sont de 1000 euros sur Amazon…).
Diap dit: à
Je ne vois pas pourquoi
Ben non, tu ne vois pas pourquoi, pauvre cloche.
C’est grave?
closer dit: à
Tellement typique de la politique d’Hidalgo que l’on se demande comment qui que ce soit peut encore voter pour elle:
(huff post)
« Agnès Buzyn a reproché à Anne Hidalgo la création “d’une piste cyclable devant l’hôpital Necker” en une nuit.
–
Voix de bus que j’ai empruntée en plein confinement pour amener aux urgences un gamin accompagné de ses parents. Soi-dit en passant. Sinon je rajoutais 10 minutes le temps de faire l’immense tour du groupe hospitalier Necker.
Je l’ai déjà écrit : du fanatisme.
clopine a aussi offert à son compagnon la position,avec la jouissance par substitution , de paternité;c’est peut-être ambigu , mais dans notre société, ça compte
Drame à OK larépublique des livres.
Sans ironie aucune, Clopine est en train d’écrire son premier vrai roman!
Passou tente de redresser la barre avec cette histoire de droits littéraires mais ça tangue ferme vers une Ménie Grégoire collective!
Alors on y va? 😉 😉 😉
Je vais porter Clopine dans ma prière.
En ne demandant rien d’autre à Dieu que de lui donner ce dont elle a besoin de courage, d’esprit, de bonnes rencontres et de soutien matériel. Je sais aussi ce que c’est que de quitter des lieux et des animaux qu’on aimait. Cela brise le coeur.
Déjà, Clopine aurait dû se méfier à la manière plus que brutale que son clopin avait d’arracher les poireaux!
S’il fallait donner un titre à ce texte terrible, ce serait « Surtout n’en parle à personne. »
S’il fallait donner un titre à ce texte terrible, ce serait « Surtout n’en parle à personne. »
C’est bien vrai ça,D, comme dirait la dame de la machine à laver le linge sale en famille!
En même temps, comme dirait Sossot, quand on voit comment la Buzin s’est cassée de son ministère en pleine crise, et en racontant n’importe quoi… Peux pas plus blairer l’une que l’autre. Même sac.
Marrant aussi, la façon dont le PS veut retourner à Paris…
Mais voir un avocat avant tout autre chose.
Oui, surtout que les preuves sont accablantes, les témoins vraisemblablement nombreux. Les unions enregistrées valent pour faire ce que de droit en cas de litige néanmoins l’union libre bénéficie-t-elle hors parentalité d’un accès aux mêmes recours que les mariés sous le regime de la communauté, sous contrat et que les pacsés ? Pas si sûr, les femmes qui ont travaillé gratuitement sans etre déclarées pour un mari rencontrent des difficultes à faire valoir cette activité pour leur droit à la retraite, je crois même qu’elles n’en ont aucun ou si oui c’est nouveau. La traite des femmes apres la traite des blanches est assez pratiquée, d’un autre côté faut il tomber d’accord avec cette vieille idée marxiste du mariage prostitution ? Non evidemment et tant qu’à faire mieux vaut encore se prostituer que se marier, au moins le servicev sexuel est facturérémunéré et si l’on s’ y ennuie c’est une compensation non négligeable. Le plaisir que procure l’argent vaut mieux que ces conventions sociales qui vous enferment dans une prison affective et vous contraignent sans songer aux mensonges et autres hypocrisies en partage , ou aux illusions perdues, à l’idéal rayé comme un vieux vinyle dont on ne veut malgré tout se délester.
Tout de même étonnant, cette fuite en avant d’une homme déjà âgé. Il sent peut-être sa fin prochaine.
déjà, une « concolation », ce n’est pas le covid à la ferme et Clopine n’est pas tout à fait seule; c’est dur, c’est certain mais Clopine a de l’énergie et des ressources, des « réseaux » de relations,et elle va trouver le courage , on compte sur elle pour faire fond sur cette « expérience » qui va renouveler ses réflexions ;
bonne journée
et alii dit: à
déjà, une « concolation »,
Okaay, mais Clopine n’a pas été assistante à un colloque de Barthes au Collège, est-ce un handicap certai pour sa vie?
Est-ce un fakenews, ce récit sniff-sniff?
Y’a du varech sur le rivage!
consolation,excuses;
clopine n’est pas un motif de divertissement;nul ne peut se mettre à sa place ,avec sa (bonne, trop?)volonté;
Et qu’en dit Jazzi qui doit s’entretenir le corps dans une marche citadine pré-caniculaire en bermuda?
Affaire Clopine
Toute cette morale étalée, ces larmes à l’oeil, ces prières promises,cette compassion subite,après des kilomètres d’insultes, de coups bas, de mensonges, c’est écoeurant.
et alii dit: à
déjà, une « concolation »,
Ne vous excusez pas, e alii, le mot est beau et riche de signification et d’évocation.Il y a consoler et « cocolare », c’est à dire nourrir, réconforter.
Une jolie invention! 😉
#clopine n’est pas un motif de divertissement
Faux-cul et rabat-joie, va.
Quand je vois Brasillach & Jeantet sur la photo plus haut
Dear Bloom remet le sujet en lumière, « von dem Niveau » si l’on ose dire ici (malgré les malheurs de Clopine qui ne sont pas « la Comédie de Charleroi »).
Ce visage ravi de la crèche de Brasillach fait en effet mentir « Le silence de la mer », trop bêtement imposé. Plutôt que ce fort en thème de première génération, qui laisse tout de même un récit d’avant-guerre et une anthologie grecque qui devraient faire songer les écrivaillons à prurit épurateur, les portraits carnés d’un Drieu et Chardonne eussent mieux convenu. Encore faut-il remiser aux rayons des théories cache-sexe franceculture-« on ne comprend pas », ces histoires d’anti-Lumières à la Sternhell et revenir aux sillons de nos campagnes françaises pleins des défaites de quatorze.
Sans compter que si on épluchait vraiment « les Lumières », on aurait des surprises.
Un homme a poignardé au cou, samedi 20 juin, le bourgmestre de Bruges, en Belgique, Dirk De Fauw, et a été rapidement arrêté. Selon les premiers éléments de l’enquête, Dirk De Fauw, qui est aussi avocat, a été agressé à la mi-journée à son cabinet. L’agresseur est une personne dont il a été défenseur. « Il semble qu’il s’agisse d’un client du cabinet », a précisé Céline D’havé, une porte-parole du parquet sans toutefois confirmer les informations de presse évoquant un déséquilibré « avec un passé psychiatrique ».
Il faut lire « Bruges La Morte », etalii, le reste ne sont que des histoires de chocolats mal digérés.
Faux-cul et rabat-joie, va.
C’est vrai que ça fait rigoler cette histoire de poireau-pomme de terre en Bray!
( Il est vrai que vrai-cul et ébat de joie, il y a les clubs échangistes de monsieur pour ça! 😉 )
Ce serait bien si, un jour, Phil pouvait s’exprimer clairement. On a l’impression qu’il s’adresse à une petite élite d’initiés qui partagent ses souvenirs et ses références, politiques, littéraires et autres…
Je crains qu’il n’ait peur d’être plus clair…sachant que le commissaire politique est en embuscade, sa kalachnikov en main.
un livre pour jazzi!
haut fonctionnaire juif, apparenté par sa mère à la famille Camondo (l’appartement de Nissim de Camondo est toujours ouvert aux visites, près du Parc Monceau), Erlanger a vécu Vichy et l’arrivée des nazis dans un étrange étage social: sur ordre de Jean Zay, il est chargé de régler une querelle entre deux actrices de théâtre, Elvire Popesco et Béatrice Betty, alors que le bruit de bottes se fait assourdissant. nouvel obs litt
dear Closer, que faut-il vous discloser ? pourtant clair comme du jus de boudin, inutile d’allumer les « Lumières » pour éclairer la collaboration qui trouve ses raisons dans les défaites successives depuis 1870. Même le pacifisme issu de Quatorze séduisait les germanophiles. Malheurseusement il est de meilleur ton, enjoué par les Chapoutot, chez les salonards d’Arte de retrouver les nazis dans la soldatesque de Frédéric II.
La commissaire politique tient plutôt de La recluse de Poitiers.
@ Clopine
Il faut écouter Chaloux et voir tout de suite un avocat.
Et il faut demander de l’aide à son Ange – qui répond toujours, quand on y croit, avec des signes. Si on y croit pas aux Forces de l’Esprit, comme disait Mitterrand, on peut essayer quand même. Il y a toujours des grosses surprises à attendre de ce côté-là.
Et il faut s’accrocher à la littérature et écrire enfin le Grand Livre Rêvé, en utilisant toute « l’énergie du désespoir » (en plus de tes dons pour l’écriture, qui sont incontestables).
«Il y a dans l’âme des places très élevées où dort la vitalité, et que la douleur seule peut atteindre : l’homme a des endroits de son cœur
qui ne sont pas et où la douleur entre pour qu’ils soient !» (Antoine Blanc de Saint-Bonnet. De la douleur -1849-).
#retrouver les nazis dans la soldatesque de Frédéric II.
Il faut dire que sous hitler, ils ont été de grands résistants…lol
Je crains que ce « Brinqueballe » ne soit un reste de Blabla déjà aux mouches.
@Pablo. Dans la préface à ses Mémoires, Casanova a affirmé qu’il avait toujours reçu ce qu’il demandait en priant d’une certaine manière.
Pablo75 dit:
Dans ce blog on a vu toute sorte de Gros Connards, d’Ordures Morales, de Cyniques Ignobles. Mais il manquait la variante « fanatique de Jack Lang ». Maintenant on l’a.
»
mon Dieu que de majuscules pour ces insultes…
et ce genre de discours de terroriste ne dérange personne ?
Pablo c’est fini l’Inquisition ! les tribunaux révolutionnaires aussi.
insulter les autres du haut de sa Défense des Valeurs Morales comme un Torquemada, un Staline ou un SS… n’importe quoi !
closer : j’y connais pas grand chose, mais il me semble que c’est une langue de « snob ».
Jazzi disait que Bloom c’est le snob du blogapassou, il oublie Phil.
Vanina dit
Borges poète: valeur absolue, il vous donne et matière à réflechir, et le charme désuet de certains intérieurs bien fournis en souvenirs, passé vécu par plusieurs génèrations, los abuelos, certains mots reviennent de façon régulière, pesadilla ,lion, sons et parfums de Palermo, la mythologie familiale et la mythologie nationale. Un monde très local et à vocation internationale. Un espagnol magnifique. Un art qui arrive sans peine apparente aux choses ultimes. Merci Borges.
sans doute personne ici n’a lu « La comédie de Charleroi », hamlet, plus éclairant sur le sujet que les théories de Sternhell. Bloom est de la vieille garde qui sait se défendre avec son prépuce. Le problème du prestigieux blog à passou est son rajeunissement bréhaigne, tout finit en « lol » et autres invectives désossées, façon marie sasseur.
un super film qui est une espèce d’allégorie des mécanismes expliquant comment, dans une certain contexte, un « fou » peut prendre le pouvoir c’est le film le Joker de Todd Philips.
Sternhell se restreint au champ des idées, sans prendre en compte le facteur économique, le film de Dictateur de Chaplin se concentre sur la figure du « fou ».
alors que le Joker montre ce seuil de déclenchement qui libère la violence, le « fou » est seul capable de faire péter le verrou de la désinhibition entrainant la folie collective.
les idées, les discours idéologiques c’est secondaire, il suffit de l’association d’un taré avec une population au bord de la rupture du fait de la misère et l’humiliation et vlan ! on obtient le cocktail explosif.
le Léviathan de Hobbes explique ça très bien, dommage que les intellectuels se soient détournés de cette voie explicative qui semble la plus pertinente avec ces histoires de Lumières et d’anti Lumières à la noix.
Phil la différence entre Bloom et vous c’est que Bloom est un snob de gauche.
le snobisme de gauche est un truc assez récent, né avec la « gauche caviar », qui porte bien son nom, car elle aura fini par caviarder la gauche.
comme souvent, ça dépend de la marque de Champagne, hamlet
« J’ai 65 ans, je dispose d’une retraite de 1500 euros, mes économies s’élèvent à 1200 euros, et je suis à la rue. »
Bel incipit pour le nouveau roman de ta vie, Clopine !
Tu as le choix entre deux solutions : Rester, jouer le jeu de Clopin et préparer secrètement ta vengeance ou partir et écrire de nouvelles pages.
En rompant, courageusement, la loi du silence, il semble que tu aies déjà fait ton choix ?
Bonne chance pour la suite…
La bonne surprise est de voir que même tes ennemis virtuels sont de tout coeur avec toi !
@ Passou et Chaloux
Je crois que ce qui empêche surtout la publication du « Borges » de Bloy en français (et sa réédition en espagnol) c’est surtout « la crainte d’une action en justice de la « viudissima » qui voue une haine absolue à Bioy Casares et qui serait prête à attaquer ce livre à nouveau ».
S’il n’y avait pas cet épée de Damoclès sur la tête des éditeurs, cela fait longtemps qu’ils auraient trouvé l’argent pour payer la traduction (avec l’aide de fondations ou de l’état argentin).
En attendant, heureusement qu’il y a les versions digitales, facilement trouvables et gratuites…
« Le chaos qui règne dans l’esprit de Christine Angot s’exprimant oralement. Pas une phrase terminée, des bouts de mots, des idées qui s’entrechoquent avant d’être émises et qui ne le seront d’ailleurs jamais, des cercles qui veulent entrer dans des carrés, des lambeaux de sons articulés, accrochés à des respirations interrompues, des petits cris avortés. Elle parle pendant trois minutes, et n’a rien dit. Un écroulement de moraines, une préhistoire de la parole. »
On pourrait dire exactement la même chose de Patrick Modiano, Jacques Drillon !
le choix entre deux solutions
Autre possibilité, vendre les ânes, les poules et les dindons, faire venir un huissier pour compter la vaisselle, et liquider le contrat, non de d’la.
Oui, il vaut mieux en rire
c’est bien votre misère, dear Marie Sasseur, vous ne savez pas rire. lol !
Jacques Drillon s’est couché trop tôt le samedi soir.
Cela dit Christine est plus douée à l’écrit qu’à l’oral. La leçon qu’elle a prise avec Fillon, restera dans les mémoires…
« le charme désuet de certains intérieurs bien fournis en souvenirs, passé vécu par plusieurs génèrations, los abuelos, certains mots reviennent de façon régulière, pesadilla, lion, sons et parfums de Palermo, la mythologie familiale et la mythologie nationale. Un monde très local et à vocation internationale. »
Vanina dit:
Ça c’est valable pour une partie de la poésie de Borges (et ce n’est le lion, mais le tigre). Ses meilleurs poèmes n’ont rien à voir avec « un monde très local », mais avec une culture gigantesque dans le temps et l’espace.
Vanina dit
errata
« générations », il s’agit de « tigres », évidemment.
@ Clopine.
Accepter le désastre, souffrir les éffets, changer sa vie, faire son deuil, passée par là à trente et quelques balais, deux mineurs,du courage et de la fierté, « il ny a pas d’amour heureux ».Vivre dans la vérité, envers et contre tout.
Erlanger, que d’aucuns surnommaient « Il est Vilaine »…Ce qui se terminerait azujourd’hui peut-être devant les Tribunaux.
La Démocratie architecturale, qui, comme par miracle, absout la laideur et le Contresens -la pyramide louvresque, mainmise de la clique socialarde sur un Palais ou elle n’a rien à faire.
Les tergiversations méandreuses de Clopine,qui, après nous avoir dépeint le plus beau de tous les Clopins du Monde, en plastique la statue sur le conseil du petit Clopinou, pressé de se dresser contre Papa. J’en connais un qui doit regretter d’ avoir sauvé sa moitié des eaux quelque part en Amérique du Sud. Qu’il se rassure, il ne doit pas être le seul!
Fumaroli, résumé à sa vêture, et non à son talent.
Ainsi va la RDL ce 26 Juin. Si, si…
Ah non, ricanements et rictus ne sont pas rire.
Et ce qui fait rire le tordu, déforme un peu la gueule.
Vanina dit
@ pablo
« une culture immense dans l’espace et dans le temps »
Oui, sin embargo , vous avez raison de le souligner,Borges est le seul capable de vous expliquer un énigme comme Swedenborg dans une page .
Borges est le seul capable de vous expliquer un énigme comme Swedenborg dans une page.
Vanina dit:
Pas dans une page, dans les 14 vers d’un sonnet:
EMANUEL SWEDENBORG
Más alto que los otros, caminaba
aquel hombre lejano entre los hombres;
apenas si llamaba por sus nombres
secretos a los ángeles. Miraba
lo que no ven los ojos terrenales:
la ardiente geometría, el cristalino
edificio de Dios y el remolino
sórdido de los goces infernales.
Sabía que la Gloria y el Averno
en tu alma están y sus mitologías;
sabía, como el griego, que los días
del tiempo son espejos del Eterno.
En árido latín fue registrando
últimas cosas sin por qué ni cuándo.
« Autre possibilité, vendre les ânes, les poules et les dindons »
Clopine ne possède rien, Marie Sasseur. Tout est à Clopin.
Elle le savait dès le départ, puisqu’elle-même est venue occuper la place d’une première compagne, mère du premier fils de Clopin.
Un investissement de coeur, à perte ?
Pas sûr car rien ne se perd jamais !
Eh bien, la langue de pute se lâche, avec toutes ces révélations, -mais la brayonne s’en doute-t-elle-, » mon dieu, gardez- moi de mes amis ».
« La comédie de Charleroi » de Drieu la rochelle se compose de six nouvelles. Première publication le 15 mai 1933 dans la revue Europe. La nouvelle la plus longue a donné son titre au recueil. Elle se fonde sur l’expérience du combattant Drieu sur le champ de bataille de Charleroi, quand il recut sa première blessure le 23 aout 14. Le 3eme bataillon du 5° régiment d’infanterie auquel appartient Drieu le Rochelle , gagne les Ardennes l du 15 au 20 aout, en marches forcées et le 21 , à 4 kilomètres de Charleroi, s’engage une bataille de 3 jours. Les compagnies françaises sont laminées les mitrailleuses allemandes font une boucherie dans les rangs des français . Re blessure de Drieu. En une journée son régiment perd 5OO hommes(30 tués,132 disparus,332 blessés) Les insuffisances et les erreurs du haut commandement français furent si évidentes que Joffre lui-même l’a reconnu. . ce que raconte Drieu dans cette « comédie de Charleroi » fut authentifié par les témoins de l’époque et les historiens, l’époque. Je conseille aussi de lire « le voyage des Dardanelles » là encore, imaginée par Churchill,, cette expédition des Dardanelles fdut une catastrophe pour les français et le corps expéditionnaire constitué, outre les français, avec des anglais, néo-zélandais et australiens. Ce fut là encore un désastre. Drieu, qui était interprète, avait séjourné, après sa deuxième blessure au bras gauche en Champagne, à Toulouse, à Paris avant de partir pour les Dardanelles.
Tu pourrais nous proposer une traduction, Pablo75 ?
Plus haut que les autres, il marchait
cet homme lointain parmi les hommes ;
…………………………………………………….
Phil dit: comme souvent, ça dépend de la marque de Champagne
»
ouai je sais, connais pas celle de la droite, celle de la gauche à l’époque :
On dirait que la chanson « Veinte años » de Omara Portuondo (La Habana, 1930) que Jacques Drillon met en tète de sa livraison hebdomadaire de faits et citations, est dédiée à Clopine:
Veinte años
¿Qué te importa que te ame,
si tú no me quieres ya?
El amor que ya ha pasado
no se debe recordar
Fui la ilusión de tu vida
un día lejano ya,
Hoy represento al pasado,
no me puedo conformar.
Si las cosas que uno quiere
se pudieran alcanzar,
tú me quisieras lo mismo
que veinte años atrás.
Con qué tristeza miramos
un amor que se nos va
Es un pedazo del alma
que se arranca sin piedad.
« mon dieu, gardez- moi de mes amis »
On sent bien que Marie Sasseur est passée à côté de sa vie, la pauvre !
Enfin, elle pourra toujours compter sur Phil ?
Mais mon pauvre Jazzi c’est dans ta caboche en surchauffe, les ennemis virtuels !
Est-ce que tu crois que moi qui te chambre régulièrement, je t’ai une seule fois considéré comme un ennemi ?
#On sent bien que Marie Sasseur est passée à côté de sa vie, la pauvre.
Un tel manque de flair de la part de la tafiole , est à la hauteur du soutien qu’il apporte à son » amie ».
Mais on s’en doutait depuis tres très longtemps.
Pour Clopine,
de la part d’Annelise !
https://www.bing.com/videos/search?q=daniel+darc+pars+sans+te+retourner&view=detail&mid=C89A0158B6304E023CCDC89A0158B6304E023CCD&FORM=VIRE0&ru=%2fsearch%3fq%3ddaniel%2520darc%2520pars%2520sans%2520te%2520retourner%26pc%3dcosp%26ptag%3dG6C1N699AE6A9A296B3%26form%3dCONBNT%26conlogo%3dCT3210127
Un peu d’obscénité :
pour entendre la langue de Borges, son accent porteño ou les callejones deviennent des cachejones – el Tango :
Vieille, laide, conne, impudique, fauchée, proustophile, féministe obtue ?
Devinette : qui ?
Vous avez droit à une seule réponse !…
Bonnes lectures.
JiCé….. dit: Vieille, laide, conne, impudique, fauchée, proustophile, féministe obtue ?
Devinette : qui ?
»
mon épouse ? JC savais pas que tu la connaissais
Spoliatis arma supersunt.
Pablo, tu le trouves comment cet accent argentin de Borges, c’est magnifique non ?
et ce poème sur le Tango (avec majuscule) : magnifique non ?
on ne peut pas aimer Borges sans aimer le Tango, pas vrai Pablo ?
pour entendre la langue de Borges, son accent porteño ou les callejones deviennent des cachejones
hamlet dit:
Voilà une bonne preuve de plus que tu as une très mauvaise oreille (pour ne pas dire que tu es à demi sourd). Borges prononce « cayejones », pas du tout « cachejones » (ni prononcé à l’espagnole ni prononcé à la française).
Et dans cet enregistrement son accent argentin est beaucoup moins prononcé que dans les interviews données dans son pays à des argentins. On sent que pour ce disque il a voulu réciter ses vers de la façon la plus neutre possible.
Pauledel veille sur le blog à passou, le prestige quoi, la débâcle de Charleroi ou la chaumière à Clopine. dear baroz, tout le monde s’aime sur ce blog, comme dans la vraie fausse dictature de D’Annunzio. marie sasseur surinterprète, Renato l’a déjà dit, après son gin.
cela n’a pas grand sens d’être « ennemi virtuel » :maus quoi alors pour « ami virtuel »?
L’avis de Chaloux que Clopine consulte un avocat me semble bon, parce que Clopine ,avec un enfant, et eu égard à son âge a certainement des droits qu’elle ne connaît pas, mais un avocat spécialisé, si, parce qu’il a suivi des affaires, et la marche de la société;
c’estune histoire qui ne me fait pas rire du tout, Clopine semble forte;mais on s’y trompe peut-être;
elle doit c’est vrai, se méfier des gens qui se disent « amis » et tournent le dos aux femmes d’un couple en difficulté, par « peur »ou une autre raison;je souhaite à Clopine de se reconstruire et de trouver pour elle un cadre qui le lui permette ; elle saura surement avec ses compétences en internet , et toute sa vie par les livres;
bonne journée
Pablo, tenez ! avec la musique de Pizzolla en arrière plan c’est d’une beauté à tomber parterre !!!
on a l’impression que cette musique épouse parfaitement cet accent, le timbre du bandonéon se mélange au poids des mots…
Pablo quoi de plus beau que cet accent argentin ? c’est magnifique Pablito !
C’est pas Jazzi qui dirait « pars sans me retourner »!!!
Jazzi, comment Clopine pourrait-elle être une ennemie?
Tut’affaissestouslesjours…
@ petit rappel, vous tirez argument de «la pyramide louvresque, mainmise de la clique socialarde sur un Palais ou elle n’a rien à faire» . Tout est dit. Non pas de cette construction, mais de vous, de votre façon d’exclure du « Palais » ceux qui n’ont pas les mêmes façons que vous de percevoir le monde. Qui selon vous à le droit d’aller au Louvre ?
« tout le monde s’aime sur ce blog »
Oui, Phil, rien de mieux que les insultes pour créer des liens d’intimité !
J’adooore Marie sasseur !
Pablo : Borges prononce « cayejones », pas du tout « cachejones »
»
Pablo faut vous acheter des appareils auditifs !
alors comme ça vous êtes sourd ? ça permet de comprendre pas mal de chose, comme la magnifique voix de Jaroussky.
Pablo, si c’est par coquetterie maintenant ils font des petits appareils auditifs qui se dissimulent parfaitement :
https://auditio.ca/2019/03/05/appareils-auditifs-invisibles/
Chaloux, le premier à dire à Clopine de partir, c’est Clopinou !
Et ne pas réduire cela à de l’oedipe mal digéré…
Je n’ai jamais compris si le « Clopinou » était le fils de ce « Clopin ». Quoiqu’il en soit, cet homme violent avec les animaux ne pouvait être que violent tout court. Même en colère je ne battrais ni ne tuerais aucun animal. D’autre part, je trouve son écologie extrêmement suspecte. C’est un Noé du bas-ventre.
On sentait que Clopine devenait de plus en plus crispée s’agissant de la gente masculine.On sait maintenant pourquoi.
Tut’affaissestouslesjours
–
Z’êtes sûr du ai, Chaloux ?!
Non!
Jazzi dit: Chaloux, le premier à dire à Clopine de partir, c’est Clopinou !
»
mon Dieu à force d’écouter Onfray sur France Cul elle en a fait un nietzschéen libéral anarchiste libertaire spenglerien de gauche qui ne respecte même pas ses parents ?
quelle horreur…
Je crois que Clopine aime toujours Clopin, Chaloux, et Clopinou est leur fils à tous les deux…
Qui selon vous à le droit d’aller au Louvre ?
Cy Twombly, avec son très beau plafond de la salle des Brobzes…prffft. Paix à son âme. Qu’il lui soit pardonné.
clopine !!!! Jazzi il est encore de tout déballer de votre vie privée sur le blogapassou !!!!!!
il y avait déjà eu l’épisode de la bourse maintenant il est passé à la vitesse supérieure, vous voulez qu’on lui demande d’arrêter ? sinon à cette allure je ne sais pas jusqu’où il ira !!!
Chaloux et D., occupez-vous de vos vieilles fesses flasques. Les miennes sont toujours fermes ! Merci qui ?
pour Christine Angot qui ponctue ses phrases sans les finir : à l’écrit c’est pareil.
sauf que les critiques trouvent que ça donne une voix à son écriture, certains l’ont même comparée à Thomas Bernhard, c’est dire.
du coup sa voix à l’oral c’est pareil que sa voix à l’écrit, et je comprends pas pourquoi on trouverait que ça lui donne une voix écrite et pas une voix orale ?
j’y comprends plus rien à la critique littéraire, au moins du temps de Taine & Thibaudet les choses étaient plus simples.
« certains l’ont même comparée à Thomas Bernhard »
Surtout à Marguerite Duras, hamlet. Il y a un peu de ça…
Jazzi, je te parie que le Clopin, dès que Clopine sera barrée, va s’apercevoir qu’elle était, comme dirait Tournier, « la pièce maîtresse de son univers », et va devenir brusquement incapable. Soit il la suppliera de revenir avant la catastrophe, soit il s’effondrera complètement. La plupart des hommes ne sont rien, des chiffes molles, sans leur bonne-femme. Aragon l’a assez bêlé. En proposant un statu quo, il y a fort à parier que celui-là sait à quelle déchéance il s’expose…et à quel point la q. est mauvaise conseillère.
Mais pourquoi le petit trio espagnol de Drillon n’est-il pas plus applaudi que le duo Borges/Piazzola ?
« certains l’ont même comparée à Thomas Bernhard »
je préfère la comparsita à la comparit(i)e
compaRsita
@clopine
absente du blog hier je decouvre apres tout le monde votre déchirant post:au dela des douleurs et des humiliations de tous les jours decouvrir que celui qu’on aime avec qui on construit sa vies est un autre est encore plus terrible .
clopine vous serez resiliente ! l’ecriture vous sauvera.vous ferez mieux que l’énarque qui siege au Goncourt avec son livre la deuxième épouse
Mais si ce qui vous arrive me chagrine, ses échos dans le blog me donnent une émouvante satisfaction :Une union sacrée s’est mise en place pour sauver la camarade Clopine .Signe que nous tous a force de nous frequenter sans nous connaître, en croyant parfois nous apprécier ou nous détester eh bien nous nous aimons!.
je vous embrasse
DA
« dès que Clopine sera barrée »
Oui, Chaloux, et là elle pourra édicter les conditions de son éventuel retour !
C’est une situation banale, mais Clopin a, par ailleurs, bien des qualités.
Son principal défaut, il est radin et soucieux de ses deniers.
Il faut en effet qu’elle consulte au plus vite un avocat, car il y a un domaine où elle peut lui rendre la monnaie de sa pièce, lui faire aussi mal en retour que ce qu’elle a subi, c’est leur société de production et les droits sur les films qu’ils ont conjointement réalisés…
« Signe que nous tous a force de nous fréquenter sans nous connaître, en croyant parfois nous apprécier ou nous détester eh bien nous nous aimons ! »
Oui, DHH, c’est ce qui m’a le plus agréablement surpris.
C’est une drôle de famille que Passou a enfanté !
S’il y un enfant, elle a aussi des droits sur la maison. En tout cas sur tout ce qui a été acquis et fait (travaux etc.) pendant leur union. Il a beaucoup à perdre.
Si Clopine n’a pas les moyens de payer un avocat, elle peut demander l’aide juridictionnelle…
@Jazzi
A quand la grande réunion de famille? peut-être sous forme de bal masqué _
« petit rappel, vous tirez argument de «la pyramide louvresque, mainmise de la clique socialarde sur un Palais ou elle n’a rien à faire» . Tout est dit. Non pas de cette construction, mais de vous, de votre façon d’exclure du « Palais » ceux qui n’ont pas les mêmes façons que vous de percevoir le monde. Qui selon vous à le droit d’aller au Louvre ? »
c’est marrant cette façon de lire et ces interprétations.
PR critique la construction et sa genèse, et qui on lui répond sur sa façon d’en exclure ceux qui ne partagent son avis, et de conclure : « qui selon vous a le droit d’aller au Louvre »
PR n’a jamais dit qui avait le droit d’aller ou de ne pas aller au Louvre, il a juste dit qu’il n’aime pas cette pyramide et ceux qui l’ont construite !
alors pourquoi toujours lire de travers ???????
Nous avons déjà les masques, DHH !
Mais peut-être vaut-il mieux que nous ne nous rencontrions jamais collectivement ?
Dans les archives du coronavirus, évoquée récemment par Passou, il faudra ouvrir une section sur les dégâts collatéraux causés par la fermeture des boites échangistes…
DHH à dû passer à côté du post de JiCé.
il faut toujours une exception pour confirmer la règle, D. !
Et qui sait, à sa manière, JC, aime peut-être Clopine ?
C’est une drôle de famille que Passou a enfanté !
il me semblait qu’il y avait eu aujourd’hui une remarque sur lespp (non pas les pieds pelés -les miens vont bien merci-mais les participes passés (même si la création d’une famille, c’est de l’ordre de la crétion continue)
excuses:
Théologie de la création continuée
https://journals.openedition.org/rsr/3953
Denis Podalydès. « Il met constamment en doute la thèse du contrôle absolu »sur
La création continue
https://www.philomag.com/les-idees/la-creation-continue-4513
Il faut toujours laisser du travail aux correctrices et correcteurs, et alii !
Ne serait-ce, comme Passou, pour mieux les remercier.
« la fermeture des boites échangistes… »
Là, par exemple, et alii, le correcteur (ou la correctrice) proposerait : « boites à partouzes » ou « clubs échangistes ».
le genre à Jazzi!
Comment Joanna Burger aurait-elle pu résister à Tiko ? Un gentleman à l’allure flamboyante, intelligent, espiègle, veillant jalousement sur elle et la caressant des heures durant ? L’homme idéal en somme. A ce détail près que Tiko est un perroquet. Un perroquet qui baragouine le yiddish et affiche un faible pour les M&M’s certes, mais un « amant » d’un type tout de même très particulier dans le drôle de ménage à trois que la naturaliste Joanna Burger, son mari Mike et le fameux Tiko finissent par former dans leur maison du New Jersey.
https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20200623.OBS30412/joanna-burger-la-naturaliste-qui-etait-en-couple-avec-un-perroquet.html#xtor=EPR-7-%5BBibliObsHebdo%5D-20200626
Avec Macron, on peut désormais vendre son animal de compagnie à un laboratoire.
Jusqu’à quel degré d’ordure ira-t-il?
Gros risque d’orages violents avec grêle sur une vingtaine de départements. Voir vigilance météoFrance.
« Le Perroquet qui m’aimait »
Le jour où Joana découvrira Tiko et Mike dans une position sans équivoque possible, elle perdra sans doute ses dernières illusions, et alii ?
Sinon, un peu trop vert pour mon genre…
« La comédie de Charleroi », bien sûr. Mais quid de « Gilles », roman toujours très en vogue dans certains milieux catholiques. « Gilles » et son portrait peu flatteur de la juive Myriam, inspirée de l’épouse de Drieu, Colette Jeramec (divorcée en 1921), chez qui il alla tout de même trouver réfuge quand il était cramé?
Boom je ne justifie pas Drieu j’ explique Le feu follet est un récit passionnant et Louis Malle en à tiré un film avec Maurice Ronet.
trouver réfuge
—
L’accent me plait bien.
What I was seeking by writing first in English and then “translating” into Japanese was no less than the creation of an unadorned “neutral” style that would allow me freer movement. My interest was not in creating a watered-down form of Japanese. I wanted to deploy a type of Japanese as far removed as possible from so-called literary language in order to write in my own natural voice.
The style Murakami describes as “neutral” was deemed by some critics “translationese.” When Murakami became a success in the global literary market, Kojin Karatani—one of the most influential Japanese critics—attributed this success to the “non-Japaneseness” of Murakami’s style.
On Translationese
https://www.theparisreview.org/blog/2020/06/23/on-translationese/?utm_source=The+Paris+Review+Newsletter&utm_campaign=37bdaff523-EMAIL_CAMPAIGN_Weekly_12072018_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_35491ea532-37bdaff523-56115177&mc_cid=37bdaff523&mc_eid=b1205f98e4
trouvé réfuge
c’est l’accent de Popeck, dear Bloom. Popeck refusé dans Rabbi Jacob par Oury parce qu’il faisait « trop vrai ». Au cinéma pas de cinéma.
Les milieux catholiques de l’époque étaient gâtés avec les Mauriac Bernanos et Green, Gilles y donne sa mesure, les alliances à la Noailles étaient monnaie courante, L’ingénue libertine de Colette ne fait pas plus dans la dentelle philosémite vingt ans plus tôt.
on ne peut pas aimer Borges sans aimer le Tango, pas vrai Pablo ?
hamlet dit:
Encore une Perle de Pétomane pour la collection…
26 juin 2020 à 17 h 16 min.
« Elephant Man » de David Lynch, avec Anthony Hopkins, John Hurt, Anne Bancroft et John Gielgud. Je n’avais plus revu ce film en N&B, depuis sa sortie en 1980.
Remarquable et remarqué, il avait alors valu une nomination aux Oscars à son jeune réalisateur dont on a tous pu suivre la carrière anglo-américaine par la suite.
C’est toujours émouvant et éprouvant de revenir, quarante ans après, au point de départ d’un cinéaste que l’on estime depuis ses débuts et avec lequel on a vieilli.
Du film, je ne gardais que le souvenir vague d’images éclatées d’une grande virtuosité, presque surréalistes.
En fait, le scénario est des plus classiques, un mélange de « Freaks » de Tod Browning (1932) et de « L’Enfant sauvage » de François Truffaut (1969), mêlant l’horreur au didactisme scientifique.
Le film nous conte l’histoire vraie de John Merrick, un jeune britannique atteint d’éléphantiasis et exhibé dans les foires à l’époque victorienne sous le nom de « l’homme éléphant » (méconnaissable John Hurt !).
Jusqu’à ce que Le Dr Frederick Treves (Anthony Hopkins), un grand chirurgien et professeur d’anatomie, le découvre et le présente à son tour à ses confrères à l’occasion de ses cours.
Changement de décor et changement de conditions de vie pour cet Eléphant Man, que l’on considérait comme un idiot congénital et qui se mettra à réciter un passage entier d’un psaume de la Bible (celui concernant le bon Samaritain).
Outre ce bon médecin, pétri de valeurs chrétiennes, une grande comédienne en vogue sur les scènes londoniennes et une altesse impériale contribueront, après bien des péripéties, à faire changer le regard du public sur cet homme que l’on ne pouvait regarder jusqu’alors qu’avec dégoût et grande frayeur.
Moqueries aussi.
Un film empreint d’étrangeté, bien dans la veine de « Mulholland Drive » (2001), mais avec une forte dose de religiosité en plus.
On aurait tort de ne pas profiter de cette ressortie en copie neuve !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19446023&cfilm=180.html
DHH,
vous écrivez un long post triste adressé à Clopine commençant par ces mots : « absente du blog hier je découvre après tout le monde votre déchirant post… »
Je sens, comme tous ici, comme elle, votre douleur sincère et votre désir qu’elle s’en sorte.
Les textes les plus déchirants de Clopine m’apparaissent, maintenant, être ceux du bonheur (l’âne le soir sous les étoiles, la joie de mettre des cerises en bocal, la présence de son fils, ses virées à Paris, sa cuisine goûteuse, ses prés où gambadent ânes et agneaux, ses cueillettes, Clopin caméra en mains ou devant les ruches…). Ces textes-là me paraissent tragiques car elle nous confie, maintenant, que cette oppression dure depuis dix ans, soit une période recouvrant quasiment tous les textes que j’ai lus d’elle. Textes où parfois elle me paraissait égoïstement heureuse, nombriliste, alors qu’elle nous apprend la fêlure, la solitude, les doutes, les rages de femme bafouée et les découragements qu’elle camouflait pour rester droite, préférant faire envie que pitié.
Clopine, femme douloureuse, inquiète de son avenir devient aussi une énigme d’écriture.
Bien à vous.
# »A quand la grande réunion de famille? peut-être sous forme de bal masqué _ »
Deachach avant de lancer une invitation au bal des cocus à l’encan, a dû zappé le deconfinement de Clopin démasqué… belle photo,( je suppose, car pas cliqué) proposée par l’encornée, accrochée à son écran ( trop, peut-être?)
Expliquer, Paul Edel, n’est-ce pas aussi dire que les livres peuvent influencer les influenceurs et que, par exemple, ceux de Drieu (qui adhéra au PPF de Doriot) ont pu contribuer à renforcer certains stéréotypes et participer au triomphe de la barbarie? Les surréalistes, Aragon au premier chef, étaient grandement énamourés de Drieu, grandement aveugles aussi…Nous avons le bénéfice du recul. Et nous savons.
La littérature ne se balade pas dans une espèce d’apesanteur innocente. Il me semble qu’il n’y ait qu’en France qu’on se berce encore de ce mythe scabreux.
Doit plus passer dans le cadre, avec une telle paire de cornes.
Chaloux dit: « Clopine, vous avez 1200 euros devant vous, donc les moyens de prendre un studio à Rouen. Vous verrez le reste après, non? »
Chaloux, avez-vous déjà cherché un appartement, même petit, à louer ? On vous demande des justificatifs, des revenus suffisants pour couvrir loyer et charges, caution… Puis il faut le meubler s’il ne l’est, se nourrir, se déplacer, assurer les frais d’électricité, de chauffage, d’internet, de téléphone… d’avocat… et l’enfant ? ses frais d’étude, ses besoins matériels…
Du chagrin et de l’angoisse de ne pas pouvoir assurer financièrement cette évasion désirée.
Faut qu’elle fasse comme Bovary, la » fille » de deachach qui cause » famille « :
Emprunter. Les taux n’ont jamais été aussi bas.
Année LvB, Op. 61 :
Pour la bêtise hebdomadaire de Drillon (Schumann), ce sera au prochain passage — reste que je me domande s’il a appris le piano chez la-vieille-demoiselle-amie-d’une-tantine-qui-joue-magnifiquement-bien-Chopin… : tout le monde sait que par ce bias Schumann a inventé l’équivalent sonore du trompe l’œil.
Je serais plutôt absent ce prochains jours : chien malade.
Enfin, moi cette soumission de la part d’une féministe revendiquée, me fait beaucoup rire.
En fait, dans un pays laïque comme la France encore puissamment travaillé par les valeurs catholiques, cette totémisation du texte est d’essence religieuse. Elle s’inscrit dans la longue liste des contradictions nationales, comme la fascination pour l’aristocratie, la monarchie, Versailles, etc.
comme je lisais, dans l’article cité ci-dessus: ». Is it surprising that reading foreign literature in the original played a crucial role in their literary development? They are always writing through the experience of the “foreign.” As Proust said: “les beaux livres sont écrits dans une sorte de langeue étrangère (beautiful books are written in a kind of foreign language).” Even if Oe and Murakami seem to be writing in Japanese, they might truly be writing in some kind of foreign language. »
j’ai pensé que ce « sentiment » était peut-être typique d’une famille d’esprits;je me demande ce qu’en pense P.Assouline qui l’a relevé aussi chez Proust et si des erdéliens « vivent ainsi parfois leur rapport à « la langue »,et quels souvenirs ils ont de ce « ressenti » somme toute étrange
encore puissamment travaillé par les valeurs catholiques, cette totémisation du texte est d’essence religieuse.
Bloom, vous avez lu « le sacre de l’écrivain » de Benichou? le poète remplaçant le prophète…un maître livre.
il me semble que Clopine en écrivant son quotidien sur lequel elle était aussi chinée , faisait comme on dit « contre mauvaise fortune bon coeur » :était-ce pour se convaincre elle-même que, plutôt quie de croire qu’elle « se trompait », c’était passager, transitoire, qu’elle trouverait une issue , peut-être en écrivant? C’est elle , en se retournant, trouvera une interprétation « satisfaisante » pour poursuivre, je ne veux rien insinuer
Bloom je n’ai jamais dit que la littérature se baladait en apesanteur. N’interprétez pas ce que je n’ai jamais dit. Je ne suis pas disposé à jeter au feu les bouquins ou les mettre à l’index genre osservatore romano…je préfère qu’on les étudie de prés et qu’on explique ça au lycée. ..comme la traite des Noirs ou l’histoire des Caraïbes .. vue par les Aimé Césaire et son superbe « Cahier d’un retour au pays natal.. ou, Edouard Glissant .Oui, etudier, lire et même analyser Rebatet m’interroger, me documenter sur l’époque et faire mon miel des historiens Cacher la crasse morale d’une époque sous le tapis est une très mauvaise méthode.Je lis Jünger officier l’Occupant et Ernst von salomon, et son « Questionnaire » avec autant d’intérêt que Brecht ou Thomas Mann. Je suis assez grand Bloom pour qu’on ne me dise pas ce que je dois lire ou pas.
magnifiquement-bien-Chopin… : tout le monde sait que par ce bias
Devient
magnifiquement-bien-Chopin… — tout le monde sait que par ce bias [piano, crescendo sur une note]
Mille et un pardons.
il est possible que le compagnon de Clopine évolue lui-même , que toute la situation se trouve modifiée; nous nous trompons si nous croyons détenir toutes les données
1350
commentaires