Pour saluer Zeev Sternhell
(Le grand historien israélien, spécialiste de l’histoire des idées politiques de la France et du fascisme notamment, voix écoutée et respectée de la gauche, vient de disparaitre chez lui à Jérusalem à l’âge de 85 ans. A cette occasion, en guise d’hommage à cet homme de qualité qui m’a honoré de son amitié des années 1980 aux années 2010, un fort tempérament gouverné par un absolu de l’exigence historique, la passion des archives en dehors desquelles point de salut pour le chercheur, une aptitude à fouiller dans les bibliothèques dans les rayons où presque personne n’allait plus, un côté franc-tireur isolé qu’il cultivait, une intransigeance qui lui valurent bien des soucis avec ses collègues français, et parfois de violentes polémiques jusqu’à des procès, on lira ci-après le compte-rendu de son autobiographie paru dans ces colonnes il y a six ans. Il est suivi d’un autre, encore plus ancien, relatif à son travail sur les anti-Lumières).
Pour une fois, on ne reprochera pas à un intellectuel de s’être résigné au livre d’entretien sur « saviesonoeuvre » en lieu et place de Mémoires dûment sortis de sa plume même. D’abord parce que, eu égard à la matière brassée par ses recherches, à l’extrême diversité de ses sources, à son érudition souvent impressionnante mais touffue, à la complexité théorique qui y est parfois à l’œuvre, il n’est pas toujours aisé de suivre Zeev Sternhell dans ses raisonnements ; d’autre part parce qu’il ne s’est jamais considéré comme un écrivain d’histoire ; enfin parce que ses thèses sur le nationalisme français ayant souvent suscité des controverses, du moins en France, il était de bon augure qu’un interlocuteur le poussât dans ses retranchements. Voilà pourquoi Histoire et Lumières. Changer le monde par la raison (361 pages, Albin Michel), recueil d’entretiens de l’historien israélien avec le journaliste du Monde Nicolas Weill, était espéré et attendu. Cette longue conversation, dont on ne doute pas qu’elle a été longuement réécrite et peaufinée par son auteur, savant d’une grande précision et d’une rigueur certaine, était la forme la plus adaptée pour populariser sa vision du monde.
Dans sa dimension purement autobiographique, le livre est passionnant. On y découvre dans toutes ses nuances la matrice d’une pensée. Car il est difficile, pour lui comme pour tout autre, de dissocier ses engagements d’universitaire et d’intellectuel de son cheminement intime. Né en 1935 dans une famille juive de la grande bourgeoisie de la région de Cracovie, tôt orphelin de parents qui furent déportés, réfugié auprès de sa famille à Avignon pendant la guerre, il a conservé de ce temps-là un « sentiment de solitude » qui ne l’a pas quitté durant toute son enfance et sa jeunesse. Même s’il a fondé une famille par la suite, il en est resté quelque chose en lui, dans sa solitude de chercheur. C’est en prenant acte de ce trait de caractère qu’il a renoncé à faire de la politique après avoir inspiré la création du parti Meretz et cofondé le mouvement La Paix maintenant :
« Je me suis rendu compte que je ne pouvais réussir que là où je ne dépendais que de moi-même » explique-t-il.
Le fameux procès que lui intenta Bertrand de Jouvenel, après sa mise en cause dans Ni droite, ni gauche (1983) n’aurait pas probablement pas eu lieu si Sternhell lui avait rendu visite avant pour l’interroger sur son rapport à l’Allemagne nazie ; or il veut s’en tenir aux textes dans leur jus et les analyser à l’abri de toute justification a posteriori. Il fuit les témoins de l’Histoire pour ne s’intéresser qu’à ce qu’ils ont écrit. Il va jusqu’à se méfier de l’empire que ses propres souvenirs d’enfance pourraient avoir sur la vie qu’il s’est construite ; c’est la raison pour laquelle il n’a pas vu Shoah, le film de de Claude Lanzmann. Le fait est qu’il travaille toujours en solitaire, ce qui n’est pas sans danger car cela peut aussi conduire à une forme d’autisme intellectuel. Il ne frotte son intelligence à celle des autres que dans les textes et le silence des bibliothèques, ou à la rigueur dans le cadre de colloques, réunions dont on sait qu’elles sont souvent des juxtapositions de monologues. Zeev Sternhell, qui vit à Jérusalem où il a longtemps dirigé le département de Sciences politiques de l’université hébraïque, n’est pas seulement, par sa seule volonté, un chercheur solitaire : il est géographiquement isolé de son terrain d’enquête et des bibliothèques et centres de recherches français, ce qui est particulièrement douloureux pour qui a, comme lui, le goût de l’archive. Mais cet isolement a des répercussions sur le plan intellectuel. Un tel parti pris méthodologique, qui se traduit par une absence d’empathie, reflète une absolue indifférence au facteur humain dans les engagements politiques. Loin de s’en défendre, il le revendique. Tout pour les idées !
Il est aussi déterminé dans son attitude « archisioniste » (en ce sens que les Juifs ne devaient plus être à la merci du bon vouloir d’autres peuples mais devaient fixer eux-mêmes leur destin) que dans son opposition radicale à la colonisation des territoires occupés en 1967 qu’il désigne comme « une plaie », « un cancer » et autres métaphores du même type, ce qui lui a valu un attentat terroriste d’un excité de Brooklyn à la porte de son domicile à Jérusalem. Ses pages sur sa fidélité désenchantée à la gauche israélienne, jusqu’à devenir l’une de ses consciences malgré un constat implacable sur sa déliquescence, ses trahisons et sa marginalisation, sa critique des inégalités croissantes en Israël, sont saisissantes d’authenticité.
Admirateur inconditionnel de la laïcité à la française (« une merveille »), tenant les bigots en horreur, il se définit comme un homme de gauche et un laïque absolu, la gauche des droits de l’Homme, de la Révolution française et de la Commune, depuis toujours, et certainement pour toujours ; car s’il y a bien un trait de caractère qui définit Zeev Sternhell, c’est sa constance en toutes choses ; il creuse le même sillon sur la durée et il faut vraiment un séisme intellectuel de très grande ampleur pour lui en faire creuser un autre.
Son expérience d’officier, les quatre guerres israélo-arabes auxquelles il a participé, n’ont pas seulement solidifié sa force de caractère ; elle ont appris à l’historien en lui à établir la relativité des points de vue, à ne jamais accorder foi à une source, à se méfier des mémoires et des témoignages. Il se défie de toute historisation des événements qui n’aurait pour effet que de blanchir le nazisme, ce qui ne l’empêche pas de mêler son vécu à l’analyse :
« Il faut toujours se rappeler que chaque juif ayant survécu en Pologne a été aidé par quelqu’un, un catholique. On ne pouvait pas y parvenir tout seul »
Et la France ? C’est l’autre grand thème qui traverse de bout en bout cette autobiographie. La France, et non le fascisme français, en est le fil rouge. Après les années avignonnaises, l’émigration en Israël, un mémoire de maîtrise sur Tocqueville, quatre années d’assistanat à l’université hébraïque de Jérusalem, ce fut à 29 ans la rue Saint-Guillaume à Paris, Sciences Po, et la lecture par hasard des Déracinés qui font de Maurice Barrès « le père du roman politique français ». En y découvrant le culte de « la terre et les morts », il y entendit les échos de l’idéologie du « sang et du sol » (Blut und Boden) allemand. Il s’y jeta à rebours de la science politique empirique, persuadé, quant à lui, du primat des idées « à l’état pur », et donc hélas souvent débarrassées du contexte historique, elles seules permettant d’expliquer la politique. A force de vouloir remonter le plus loin possible en amont, il se construisit un strict cadre conceptuel ramenant tout aux Lumières, qu’on les adule ou qu’on les combatte, quitte à ce que la philosophie politique prenne le pas sur l’Histoire.
Il y a bien à ses yeux dans les élites européennes une tradition des Anti-Lumières qui court du XVIIIème siècle à la guerre froide, et même au-delà puisque le néo-conservatisme américain y est inclus, à la… lumière de laquelle il relit la critique radicale de la démocratie. Mais Sternhell a tellement tendance à remonter à cette source que non seulement il discrédite d’un revers de main les politologues qui ne le suivent pas sur ce chemin (« leur horizon ne remonte pas plus loin qu’une génération en arrière »), souvent par lui méprisés comme « historicistes », que son grand bond en arrière lui fait parfois négliger l’importance de la première guerre mondiale dans l’élaboration des totalitarismes. Tout historien des idées s’accordera avec lui pour trouver une cohérence entre d’un côté Voltaire, Rousseau, Condorcet, Montesquieu, Diderot, Kant et de l’autre, entre Burke, Herder, Taine, Renan, Croce, Spengler. Pour autant, tout débat politique doit-il se relire à l’aune de leur affrontement ? Il y a là quelque chose de binaire qui ne cadre pas avec la complexité, la richesse et la diversité des sources auxquelles le chercheur s’est abreuvé. Au moins a-t-il la bonne foi de reconnaître :
« Je parle de Lumières et d’Anti-Lumières comme de concepts. Je n’en fais pas des moments spécifiques de l’histoire européenne ou grecque. Cela non plus n’est pas toujours facile à comprendre… »
En effet… D’autant que tout à sa logique de démonstration conceptuelle, il nous entraîne sur le terrain des idées dans leur dimension la plus abstraite. (bizarrement, il n’associe le sacré et l’obéissance qu’à la religion, ce qui est pour le moins réducteur). On le suit avec un intérêt croissant lorsqu’il explique pourquoi il faut considérer la droite hostile aux Lumières comme étant elle-même révolutionnaire. Mais il élargit tant et si bien la perspective, incluant tant et tant d’éléments et de facteurs dans sa définition du fascisme, que l’on en vient à se demander plutôt qui n’a pas été fasciste. Les réflexions et les travaux d’Ernst Nolte et François Furet sont par lui balayés pour avoir privilégié la thèse d’un fascisme né en réaction à la révolution de 1917 et à la Grande guerre. S’il y revient souvent, au moins ne s’acharne-t-il pas contre eux, comme il le fait sur Raymond Aron ou Isaiah Berlin. Même le portrait de son ancien professeur de Science Po, Raoul Girardet, auquel il fut pourtant lié, est biaisé : avant d’être brièvement incarcéré en attendant son procès pour son activisme Algérie française, il le fut plus longuement sous l’Occupation ; si sa qualité de résistant avait été précisé, cela aurait rendu plus compréhensible qu’il n’avait « aucune nostalgie de Vichy », et pour cause !
En s’attaquant à l’ancien catéchisme de Science Po sur la question, à savoir que le fascisme fut un phénomène d’importation en France, quelque chose d’étranger à ses mœurs et ses traditions, il a pris le taureau par le cornes. Mais dans ces entretiens, il y revient plus vivement encore, dénonçant « le système de mandarinat français », dans lequel il voit un « réseau » solidaire et corporatif avec René Rémond aux manettes, englobant sans nuances la nébuleuse des historiens du contemporain de Sciences Po-Paris et de Paris X-Nanterre. Bref, une cabale à base de copinage ! Le grand patron de la politologie française aurait, selon lui, peu apprécié qu’à sa fameuse théorie des trois droites (légitimiste, orléaniste, bonapartiste), Sternhell ait osé rajouter une quatrième catégorie plus extrême : fasciste. Et c’est encore et toujours sa définition du fascisme, jugée trop extensive et abstraite, qui fait problème. Pierre Milza, Serge Berstein, Michel Winock auraient repris le flambeau de René Rémond en faisant bloc à la parution de Ni droite ni gauche (ce à quoi ils répondront par un livre collectif sous forme de mise au clair et au point). Ce qui vaut au dernier d’entre eux une mise en cause qui frôle la calomnie ; il l’accuse de déloyauté car celui-ci ayant été son éditeur, il n’aurait pas dû se démarquer de ses thèses en les critiquant dans un article du Débat ; or Michel Winock a toujours soutenu que son ami et auteur Sternhell l’avait libéré de ses obligations envers lui : « Tout cela est faux du début à la fin » polémique l’historien israélien ; à quoi Winock répond par anticipation dans une annexe de la réédition en poche de Nationalisme, antisémitisme et fascisme en France (503 pages, 11,50, Points/Seuil) en y reproduisant la lettre de 15 avril 1983 dans laquelle Sternhell, justement…
Contrairement à ce qu’il veut croire, ce n’est pas parce qu’il est un historien étranger, et qu’il assène des vérités dérangeantes, que le milieu de ses collègues français y a parfois mal réagi ; l’américain Robert Paxton, dont les révélations en 1983 sur la France de Vichy étaient autrement plus perturbantes, a longtemps représenté chez nous la doxa sur le sujet ; en fait, si Sternhell fait problème en France comme en Israël, c’est aussi par sa forme, son expression, la radicalité de ses positions, sa méthodologie que Raymond Aron qualifia de « a-historique », son absence de doute et sa manière de récuser les thèses adverses ; et gageons qu’avec ce nouveau livre, particulièrement vif et nerveux, où des intellectuels comme Alfred Fabre-Luce et Bertrand de Jouvenel sont traités de pronazis, cela ne s’arrangera pas, ce dont il se moque bien. Lui n’en démord pas, volontiers provocateur, exhumant leurs articles et textes de l’époque quitte à se voir reprocher « le terrorisme des citations ».
Et il enfonce le clou sur les anciens combattants regroupés dans la ligue des Croix-de-feu, puis au sein du Parti social Français du colonel de La Rocque dont il persiste à vouloir faire un mouvement fasciste, en cela d’accord, comme il le fait remarquer, avec la totalité des historiens étrangers travaillant sur la question, et en contradiction avec nombre d’historiens français travaillant sur la même question, qui taxeraient plutôt ces mouvements de conservateurs ; ils se défendent de voir du fascisme partout où il y a une critique virulente de la république parlementaire ; la modélisation du fascisme par Zeev Sternhell est selon eux si vague, et surtout si généalogique et héréditaire, elle amalgame si facilement les antilibéraux, qu’elle inclut dans le lot beaucoup de monde, partis, mouvements, ligues et personnalités, de Esprit à l’Action française. Or à trop ouvrir le compas on risque de casser l’instrument. Malgré l’imprégnation fasciste de certaines élites des années 30, c’est tout de même le Front populaire qu’à cette époque, les Français ont porté au pouvoir. Il a fallu l’occupation de la France par l’armée allemande pour qu’une dictature s’y installe, ce que jamais Sternhell ne rappelle lorsqu’il compare les « fascismes » français et italien.
Reste à savoir ce qu’est au juste le fascisme. Un nationalisme avant tout, sans aucun doute, mais encore ? Contrairement à beaucoup d’autres, Zeev Sternhell n’inclut ni le parti unique, ni l’expansionnisme territorial parmi ses critères : dans le cas du premier, il y voit un instrument d’accès au pouvoir mais non d’exercice du pouvoir ; et on notera qu’il n’inclut pas davantage le déterminisme biologique. Quels critères alors ? La suppression des libertés publiques, la volonté de créer un homme nouveau sur les décombres de valeurs humanistes, la concentration de l’autorité dans les mains d’un chef, le rejet des principes des Lumières, de la démocratie, du socialisme marxiste et du libéralisme. Juste de quoi lui permettre d’affirmer que le régime de Vichy était fasciste, et que la France fut de longue date le berceau, la matrice, le laboratoire où fermentèrent les idées directrices des fascismes.
On voit par là que le débat est loin d’être clos ; encore faut-il s’entendre sur le sens des mots ; on s’en rend compte par exemple lorsqu’on l’entend dire que, dans la France d’aujourd’hui « l’extrême-droite se bat sur un terrain où elle excelle – la culture… » ce qui en surprendra plus d’un, attentif à l’actualité. Sur ce sujet, et sur quelques autres plus saillants, on aurait aimé d’ailleurs que son interlocuteur l’interrompe et le relance, quitte à le mettre face à ses contradictions. Le débat d’idées y aurait gagné en intensité ce qu’il aurait perdu en agressivité, accusations et insinuations contre les personnes, ce qui n’est pas digne d’un intellectuel et d’un homme de cette qualité. Cela aurait au moins eu pour effet de réduire la place accordée aux règlements de compte.
Lorsqu’il s’agit de textes « »vieux » » de quelques années, la mention « »Edition revue et augmentée » » réserve de bonnes surprises. Ainsi de l’étude décisive de Zeev Sternhell Les anti-Lumières. Une tradition du XVIIIème siècle à la guerre froide (928 pages, 12 euros, FolioHistoire). La thèse qui y est développée avait fait du bruit lors de sa première parution en 2006 chez Fayard. Le chercheur y montrait et y démontrait comment les principaux théoriciens de l’opposition aux Lumières (Taine, Burke, Carlyle, Meinecke, Herder, Renan, Maistre, Maurras, Sorel, Spengler, Vico, Berlin, Croce…) n’avaient eu de cesse de s’épauler par delà les époques en ce citant, en s’étudiant, en s’influençant les uns et les autres. Sous la plume de Sternhell, on avait l’impression d’assister à une véritable course de relais où tous ses anti se passaient le témoin. C’est peu dire que cette tradition avait fini par constituer une culture en soi, et que celle-ci avait eu une part essentielle dans l’enténèbrement du XXème siècle.
C’est probablement à Nietzsche que revient la paternité de l’expression et du concept d' » »anti-Lumières » », de Gegen-Aufklärung qui fut au début platement traduit en français par « »réaction à la philosophie des Lumières » » alors que les Anglais avaient naturellement adopté Counter-Enlightenment. Ce n’est pas qu’un mouvement contre-révolutionnaire puisque la critique émerge un bon demi-siècle avant la chute de l’Ancien régime. Il s’agit bien d’hostilité aux idées défendues par les philosophes, Voltaire, Rousseau, Condorcet, Montesquieu, Diderot, les Encyclopédistes et leur allié Kant.
Les uns comme les autres pensaient non dans l’immédiat mais dans la durée car ils posaient des questions fondamentales sur la nature humaine et la vie de l’homme en société. Surtout lorsque, à sa grande surprise, il retrouve sous la plume d’un Isaiah Berlin, soit après les deux guerres mondiales, les thèses exposées par Maurice Barrès au début du siècle sur le relativisme de toutes choses tenues par les Lumières pour des valeurs universelles (la liberté, le mal, la justice…). C’est bien cela qu’il fallait chercher dans cette querelle des Anciens et des Modernes. Les Lumières plaçaient la raison, la justice, le bonheur au-dessus de toutes autres valeurs. Il y avait chez leurs partisans un refus absolu du fatalisme en histoire, et de la résignation. En cela, le débat des pros et des antis n’a jamais cessé d’être actuel. Zeev Sternhell le démontait à travers une synthèse magistrale appuyée sur une lecture critique de tous les textes fondateurs de ces penseurs.
En quoi Sternhell a-t-il modifié son texte pour l’édition de poche ? Il a réécrit toute l’Introduction pour mieux mettre en valeurs les thèses du livre. Rousseau s’inscrit dans le cadre de cette refonte non seulement sur le XVIIIe siecle mais surtout sur la signification des Lumières et leur postérité, le totalitarisme et ce qu’il appelle le « »libéralisme bloqué » ». Les uns (l’historien Jacob Talmon) ont voulu voir en Rousseau le fondateur du totalitarisme de gauche, les autres (le philosophe Isaiah Berlin) celui du totalitarisme tout court; ce dernier voit même en lui le plus grand ennemi de la liberté. Il fallait plus nettement mettre le holà à ce type d’interprétations, plus durement, ce qu’il s’est employé à faire dans l’édition de poche. Pour river leur clou aux « Rousseau bashers » (dénigreurs de Rousseau) en appelant à la rescousse Benjamin Constant et Nietzsche. Il a retravaillé le chapitre 8 « »Les anti-Lumières et la guerre froide » » sur Isaiah Berlin ainsi que l’épilogue afin de mieux montrer les liens entre le libéralisme bloqué des années 50-60 et l’actuel nép-conservatisme.
« »Spengler et Sorel avaient raison: les Lumières peuvent être de tous les temps même si, pour eux, ce sont évidemment des périodes de décadence. Pour moi, les anti-Lumières peuvent être aussi de toutes les époques. Dans les deux cas, il s’agit de structures intellectuelles » a dit ensuite Sternhell.
Il estime qu’en France, la paternité intellectuelle du néo-conservatisme revient bien à François Furet en raison de son interprétation de la Révolution française, inspirée de Taine bien davantage que de Tocqueville. Aujourd’hui, le néo-conservatisme s’exprime surtout dans les colonnes de la revue aronienne Commentaire ainsi que dans quelques autres, moins prestigieuses. Sans oublier le poids de Derrida et de l’école déconstructionniste, à peine mentionnés dans ce livre, dans la guerre à l’héritage des Lumières. Et quand on lui demande quelles grandes figures portent la postérité des Lumières, aujourd’hui en France, il cherche longuement avant de citer Jürgen Habermas et John Rawls… A croire que chez nous, c’est une pensée qui ne passe plus. Comme si on y prenait acte depuis peu d’une démission intellectuelle des élites dans la défense des Lumières.
( « Zeev Sternhell, Jérusalem 2015 » photo Thomas Coex ; « Manifestation du parti Franciste en 1933 » photo D.R.; « Maurice Barrès à son bureau » photo D.R. ; « Robert Brasillach, Jacques Doriot, Claude Jeantet pendant l’Occupation » photo D.R. ; « Hippolyte Taine » photo D.R.)
1 350 Réponses pour Pour saluer Zeev Sternhell
Bloom, ce qui m’a beaucoup surpris, c’est que cette forte imprégnation chrétienne que tu vois en France, se retrouve chez David Lynch.
Ce que je n’avais pas remarqué jusqu’alors.
Il faudrait que je revois Mulholland drive à cette aune-là !
La morale d’Eléphant man c’est que sous le corps du pire monstre se cache un coeur d’homme. John Merrick traversera l’espace d’un vol d’ange en laissant une cathédrale en papier-carton construite en grande partie en imagination dans sa chambre de l’hôpital de Londres, d’où il apercevait seulement le faîte depuis sa fenêtre…
Marie Sasseur, c’est sympa de secouer Clopine, sur les contradictions de son féminisme revendiqué… C’est la meilleure façon de l’aider !
Cher Mr. D., pouvez-vous donner quelques exemples (oeuvre-N°de mesure) de ce trait schumannien. J’aimerais bien regarder. Merci.
je n’avais pas vu ce (long) post de Clopine.
ouai, ce que nous attendons des autres, ce que les autres attendent de nous, ce que nous attendons de nous-mêmes. Nos erreurs, le plus souvent, nous ne les comprenons que trop tard. Pourtant certains semblent mener des vies si calmes, de long fleuves tranquilles, des vies réglées comme des horloges suisses, et d’autres vivent dans une tempête permanente, à courir pour chercher on ne sait pas quoi. Tout doit se passer dans nos cerveaux, certains ont un cerveau sain, normal, et d’autres un cerveau plus torturé, ceux-là auraient besoin de deux vies, une première pour apprendre, et une autre pour la vivre. Comme dit l’autre la vie n’est qu’un « mystérieux arrangement d’une logique sans merci pour un dessein futile. Le plus qu’on puisse en espérer, c’est quelques connaissance de soi-même, qui arrive trop tard, une moisson de regrets inextinguibles. » Pour certains il leur est plus facile de pardonner aux autres que se pardonner à eux-mêmes, les premiers y échappent à la torture, ils ne connaissent ni doute, ni honte, ni culpabilité, les autres vivent rongés par le doute et la culpabilité, même s’ils n’ont commis aucun crime, ils marchent voutés comme s’ils portent sur leurs épaules tous les malheurs du monde, d’autres vivent droit dans leur botte, si sûr d’eux-mêmes, sûr de leur raison, d’autres sont toujours à la limite de la perdre, cette raison. Je ne crois en rien, ni en Dieu, ni dans les philosophies apportant la sagesse ou le bonheur, je ne crois pas que tous ces psycho magazines, philo magazine, les sciences mystiques, les thérapies de toutes sortes, aient jamais change d’un iota la vie d’un individu, ceux qui peuvent être sauvés le sont, tant pis pour les autres, rien ne peut les sauver, ils restent face à eux-mêmes dans leur solitude, ils meurent comme ils naissent et comme ils vivent, seuls.
Je vous souhaite d’être dans le bon camp Clopine, de ceux qui trouvent le courage de s’en sortir, je suis sûr que vous en faites partie, je ne pense pas que ce soit une question d’argent ou de loyer, juste une question de volonté et de disposition d’esprit, je vous souhaite de l’avoir, comme je le souhaite à tous.
« le poète remplaçant le prophète… »
N’oublie pas les grandes productions hollywoodiennes, qui vidèrent les églises et remplirent en masse les salles de cinéma, de nota !
« Comme dit l’autre la vie n’est qu’un « mystérieux arrangement d’une logique sans merci pour un dessein futile. Le plus qu’on puisse en espérer, c’est quelques connaissance de soi-même, qui arrive trop tard, une moisson de regrets inextinguibles. »
Il était pas un peu pessimiste, l’autre, hamlet ?
Christiane, 1200 euros c’est à peu près le prix d’une prise (caution etc.) de studio.Et question loyers ni Rouen ni Forges-les-eaux ne sont Paris.
1500 euros de revenus, ce n’est certainement pas grand-chose, mais combien de retraités doivent vivre avec le tiers de cette somme?
Donc, je persiste à dire que Clopine n’est pas si mal lotie et qu’elle peut s’en aller en toute sécurité. Et peut-être aurait-elle droit du fait de son appartenance à l’administration à des facilités, -type étalement de la caution sur 24 mois etc..
Pour l’électro-ménager, il y a les Emmaüs qui reconditionnent très sérieusement et revendent une bouchée de pain (il faut les faire travailler, surtout en ce moment), et les dépôts-vente de Rouen et environs sont pleins de petits trésors pas chers du tout, j’y passe de temps en temps.
Chaloux, Clopine n’est pas encore partie…
On a pas à l’encourager ou à l’en dissuader.
Comme dit mamie et alii, on n’a pas toutes les données !
Je ne sais pas si Christine Angot refroidit vite ou si c’est le Drillon qu’est pas chaud ?
Par temps de canicule, faut le faire !
Jazzi, tu es vraiment d’une exceptionnelle bêtise, ainsi que je te le disais hier.
Je n’incite pas Clopine à partir, je dis simplement qu’elle peut le faire relativement sereinement si elle le désire.
Reste que le Clopin, s’il nous lit, doit être bien embêté de voir ses petites histoires de fesse prendre un tour national…
Hurkhurkhurk!
Le clopin, il doit lire tout ça sur le net!
Et dans tous ces varechs échoués, personne ne s’est aperçu que renato a ses chiens malades?
Va-t-il, lui aussi être obligé de déménager dans un local moins cher?
Christiane aura-t-elle un mot réconfortant pour les enfants?
Que vont-ils faire de leurs livres : les disperser, les vendre, les donner ou les brûler pour oublier?
voir ses petites histoires de fesse prendre un tour national…
Peut-être que oui, peut-être que non mais c’est une fierté chez un homme que de pouvoir rester sergent major de son instrument, de jouer de la flûte même après soixante ans.
Peut-être que Notre Clopine lui a trop rabattu la queue psychiquement et pas que, avec son féminisme, c’est le cas de le dire, à la mords-moi le nœud!
Mais c’est à vous , les hommes de ce blog à nous le dire!
Cool it, Paul Edel, il n’est pas question de fumaroliser en parlant de « bons » livres & d’autres à brûler. Juste de savoir d’où a été écrit ce que l’on lit. Simple question d’honnêteté (pas la vertu la plus répandue dans le domaine de l’édition française, mais essentielle au bon déroulement du « grand rouleau » du monde).
Mimi Pinson dit: « Christiane aura-t-elle un mot réconfortant pour les enfants? »
Le terme enfant vous amuse ? Que je sache, ce jeune homme n’a pas fini ses études et ne gagne pas encore sa vie. De plus, il semble avoir été l’essentiel de la vie de Clopine, l’émerveillant, la rendant fière et parfois inquiète. Pour elle c’est « son enfant », sa merveille et il le restera quel que soit son âge.
Ses livres ? Son départ du domicile ? Vous allez vite et ironiquement en besogne… En attendant, lui aussi a dû lire ce long post de sa mère où son père n’a pas un portrait très gratifiant…
Triste jour qui a commencé par ce long post douloureux de Clopine complètement imprévisible. Oui, un risque peut-être non calculé d’étaler au grand jour une vie si privée… de tendresse.
Je n’y reviendrai pas mais comme DHH je suis triste pour ce que vit cette femme que je connais si peu et que j’imaginais très heureuse.
Pas trop envie de parler de littérature ou de cinéma.
Je ne me souviens pas qui conseillait à Clopine de persévérer dans le cinéma (je crois que c’est alii, mais n’en suis pas sûre…)et cette personne a raison. En feuilletant facebook, j’ai trouvé ce dessin publié par une amie.
Est-ce de bon conseil aussi?
Courage avec humour!
Chaloux dit: « Christiane, 1200 euros c’est à peu près le prix d’une prise (caution etc.) de studio.Et question loyers ni Rouen ni Forges-les-eaux ne sont Paris. »
Mais oui, Chaloux, elle peut aussi dormir à la belle étoile… Et puis comme vous l’avez écrit dans votre premier post » Pierre Assouline va l’aider »…
Alors la vie est belle ! Vous pouvez retourner à votre chère musique ou à la poésie de Borges !
@C.
Je parlais des livres des adultes qui ont la bibliothèque conséquente!
L’enfant à vingt-cinq ans, ce n’est plus un enfant mais un adulte!
Si la totemisation du texte est d’origine religieuse, elle devrait être plus grande encore dans les pays marqués par le protestantisme, encore plus dans les milieux de culture juive et encore plus chez les musulmans…
Je ne vois rien de surprenant dans ce qui arrive à Clopine. Son compagnon répète ce qu’il a fait 12 ans auparavant avec une autre, qui avait aussi un Clopinou en charge. Il y a comme ça des gens dont la vie est une répétition des mêmes scénarios. Si Clopin est à peu près de l’âge de Clopine, la troisième a des chances d’être la dernière et de ne pas vivre ce qu’ont vécu les deux premières…Y aura-t-il un troisième Clopinou? Peu probable si la nouvelle a dépassé 40 ans.
Ce qui précède, bien sûr, sous réserve que les révélations de JB soient vraies.
c’est vrai que Clopine est souvent venue demander l’avis de la RDL, qui compte beaucoup pour elle; ce n’est pas une raison pour lui confisquer sa « liberté » de se reconstruire après cette épreuve qu’elle a confiée; elle a souvent fait des choix, de partir en Normandie, d’avoir un blog puis de le fermer, de se mettre aux abeilles et aux pommes, de revenir sur son histoire avec son ami J, elle sait mieux que nous ce qu’elle a envie de confier;ou non; et avec quels mots; comme « légitime » qu’elle employait souvent;j’incline à croire qu’elle saura reprendre contact avec « la RDL » si elle en espère une suggestion, un avis , une recommandation, et qu’il faut lui laisser le temps de se ressaisir sans abuser de la confiance qu’elle a accordée à la RDL
» Juste de savoir d’où a été écrit ce que l’on lit. »
La vieille ficelle archéo marxiste… « Dis-moi d’où tu parles »…
Incroyable.
la remarque de P.Edel devrait nous être un « avertissement »:
« Cacher la crasse morale d’une époque sous le tapis est une très mauvaise méthode.Je lis Jünger officier l’Occupant et Ernst von salomon, et son « Questionnaire » avec autant d’intérêt que Brecht ou Thomas Mann. Je suis assez grand Bloom pour qu’on ne me dise pas ce que je dois lire ou pas. »
D. s’offusque, comme une vieille radasse effarouchée.
Prêt pour l’apoplexie?
« Savoir de quoi ce qu’on lit est le nom »
retour de Bloom, Edel et Phil : le niveau du blogapassou est d’un coup monté d’un cran ! manque plus que CP ! va-t-on bientôt retrouver le plaisir de lire les commentaires du blogapassou ?
Quelqu’un va dire à ce plouc monomaniaque de Bloom que le rôle de Torquemada est trop grand pour lui et que ce n’est pas parce que sa femme l’interdit de gratter sa guitare chez lui qu’il doit se venger sur nous ici?
lui interdit
et l’autre imbécile qui vient faire le ménage pour virer Bloom, CP, Mr Court, Edel etc… du blogapassou pour qu’il ne reste que sa Grandeur sur ce blog.
Pablo vous pouvez pas la mettre en veilleuse svp ?
« La seule véritable difficulté de la grammaire française : l’accord du participe passé, notamment celui des verbes pronominaux et réfléchis. »
Comment sait J.Drillon cela n’étant pas un étranger qui a dû apprendre le français?
Si c’est vrai ce qu’il écrit là, l’espagnol n’a alors aucune véritable difficulté grammaticale.
Je ne me suis jamais trouvé trop fasciné, contrairement à certains (#parcequecestnotreprojet). Warfff.
Pétomane Ultracrépidarien, tu ne vois pas la différence entre dire à quelqu’un ce qu’on pense de ce qu’il écrit et virer les gens d’un blog qui n’est pas le sien?
Tu es si Con, si Complexé et si Parano?
Pétomane Ultracrépidarien, reviens écouter des tangos, tu n’es bon qu’à ça – et à pondre des Perles… (cela fait deux heures que tu n’en ponds pas, tu es malade?).
Le « Dominus a dextris tuis » du « Dixit Dominus, HWV 232 » de Haendel
Les Musiciens du Louvre & Marc Minkowski
Et le sublime « De torrente in via bibet » qui suit:
Les Musiciens du Louvre & Marc Minkowski
https://www.youtube.com/watch?v=H2i8dk8kMXY
Avec Annick Massis et Magdalena Kozena.
Un festival d’intelligence, d’honnêteté, d’humanisme… et sympathique en plus.
(minutes 31 à 55)
https://www.publicsenat.fr/emission/bonjour-chez-vous/invite-francois-xavier-bellamy-182814
Dans le même genre, il y a des années que je cherche à retrouver un duo alto-soprano qui commence par un « Virtut » (ou virtute mais le « e » est élidé) répété par les deux chanteuses. XVIIe ou XVIIIe, ça ressemblerait assez à Haendel mais dans mon souvenir, peut-être faux, c’était un Vivaldi. Le suis-je assez, embêtant, avec mes musiques perdues…
En la mineur le début donnerait : »do-si la-sol# (virtut-virtut) do-si la-sol# puis peut-être la-si-do etc. et une belle montée…
Le suis-je assez, embêtant, avec mes musiques perdues…
Je suis sûr qu’un de nos grands spécialistes va me retrouver ça.
Clopine s’en sortira, je n’ai aucun doute.
Clopine
N’acceptez pas la polygamie.
Cessez de travailler.
Ne quittez pas cette maison que vous faites tourner.
Je vous assure de tout mon soutien.
Affectueusement,
Rose
Clopine
Et racontez publiquement : c’est l’attitude salvatrice.
« Le chaos qui règne dans l’esprit de Christine Angot s’exprimant oralement. Pas une phrase terminée, des bouts de mots, des idées qui s’entrechoquent avant d’être émises et qui ne le seront d’ailleurs jamais, des cercles qui veulent entrer dans des carrés, des lambeaux de sons articulés, accrochés à des respirations interrompues, des petits cris avortés. Elle parle pendant trois minutes, et n’a rien dit. Un écroulement de moraines, une préhistoire de la parole. »
Jacques Drillon
Le chaos dans lequel Christine Angot a été précipitée, à l’âge de treize ans par son père.
le choix entre deux solutions
Autre possibilité, vendre les ânes, les poules et les dindons, faire venir un huissier pour compter la vaisselle, et liquider le contrat, non de d’la.
Nom d’là crénom.
Et pas non de d’la.
Moi je serai plutôt pour la politique de la terre brûlée.
Le ch.ant c qu’elle redevient fertile.
Faudrait trouver keskilefait souffrir et hop, le faire souffrir. Par exemple lui voler ses confitures. Ou mater des films porno en se curant le nez. Des trucs qui l’énerveraient à donf.
Et quand il aurait les nerfs, rester calme.
# »racontez publiquement : c’est l’attitude salvatrice. »
la rosse toujours de bon conseil , a l’asile psychiatrique.
# « racontez publiquement : c’est l’attitude salvatrice. »
Si ça fait grimper la cagnotte pourquoi pas . A 1200 euros, faut tenter le quitte, ou double.
» ne le dis à personne « , ça c’est un argument pour avoir en contrepartie, la baraque, la totalité des ânes, des poules et des dindons.
Je précise pour l’assemblée que je viens de boire un verre de jus de raisin.
@Chaloux
Crescendo sur une note. Dans Schumann, il y en a dans l’opus 10, dans les Davidsbündler – mais où exactement, je ne sais plus, et j’ai un peu la flemme de chercher. Mais vous en trouverez aussi dans Beethoven (là, je me souviens très bien : op. 90 mes 230-231), et aussi dans Alkan (op.38a/5). Dans Alkan, il y a aussi un endroit où il demande un vibrato (Promenade sur l’eau)… Voyez aussi Variations Abegg, 3 pages avant la fin, les accents sur des rondes liées. Toute ces affaires de nuances infaisables ont fait couler beaucoup d’encre (notamment celle de Rosen, dans Génération romantique : un chapitre entier). Cela rappelle les basses de clavecin, dans Bach, étirées sur quatre ou cinq mesures, alors qu’elles sont éteintes depuis longtemps – mais qui sont là uniquement pour l’exactitude de l’harmonie écrite. J’ai interrogé de nombreux pianistes à ce sujet : ils m’ont fait des réponses plus ou moins mystiques, zen… Horowitz disait que pour faire entendre un crescendo sur une note, il suffisait d’en avoir envie… Vous voyez le genre. Je me souviens que Serkin, à Marlboro, m’avait dit que c’était simplement de la foutaise, qu’on se moquait du monde, ou alors que c’était des erreurs d’éditions. Il aurait dû demander au professeur Renato de lui expliquer comment faire. En règle générale, quand on est un pianiste de classe internationale, on fait toujours bien de demander son avis au professeur Renato : on aura moins l’air d’un con. Bien sûr, contrairement à ce que dit cet ineffable Renato, qui se sent dépossédé dès que quelqu’un d’autre parle de musique, car il est le seul sur cette planète à savoir ce que sont une forme-sonate et un accord de septième diminuée, contrairement donc à ce qu’il dit sottement, bloqué intellectuellement, et clopinement, par la jalousie, il ne s’agit pas d’un trompe-l’œil. Et même c’est tout le contraire : un trompe-l’œil, par définition, cherche à créer une illusion ; alors que dans le cas du crescendo sur une note, le musicien est incapable de faire entendre une nuance écrite : il voudrait se forcer lui-même à réaliser quelque chose de réellement audible, et n’y parvient pas. C’est donc un anti trompe-l’œil.
En échange de ces informations précieuses, dites-moi donc comment vous obtenez des italiques dans un commentaire… Je ne vois rien qui le permette.
Clopine
Aller dans le même club libertin que lui et en gémissant clamer que c’est mieux que son vieux compagnon.
Le griller dans tout le pays.
Vendre ses fringues à la brocante du dimanche midi à Sotteville.
Solder l’âne.
Empoisonner le puits.
Mettre du curare dans le cresson.
Saler immodérément la.bouffe.
Cesser de le nourrir.
S’autonomiser.
Le laisser de plus en plus chez la libertine dépravée et conduire le tracteur.
Vendre son matériel agricole.
J’ai des idées Clopine.
On s’en sort sursum corda croyez moi. Ce n’est qu’un sale moment à passer.
» ne le dis à personne « , ça c’est un argument pour avoir en contrepartie, la baraque, la totalité des ânes, des poules et des dindons.
Dans ces cas là, faut toujours avoir le sens des affaires.
drillon
machin ouvrant em machin fermant
puis citation machin ouvrant slash em machin fermant
De rien
@ Jacques Drillon.
italiques :
Il faut retirer les tirets :
….
Je les utilise beaucoup trop, j’ai été bercé trop près de Gracq quand j’étais petit.
Et maintenant, je vous lis…
Jacques Drillon envoie du lourd.
Le pauvre Renato va lui envoyer une image…😝
clopine
Montrer qu’on est malheureuse ne sert à rien, il s’en tamponne le coquillard
Faire semblant d’être heureuse ne sert à rien puisqu’il est déjà carapaté.
Aller aux comices agricoles c’est une idée.
Tout vendre.
Encaisser les benefs.
Pour les italiques, c’est simple, faut toujours pencher du bon côté.
Foi de ritale, comme Renato.
Ca marche pas : réessayons.
Entrée (sans les points)
– , signe plus grand.
Vous êtes entré dans les italiques.
Pour en sortir
– , signe « plus grand ».
Il y a une page pour tout, caractères gras etc. Notre ami « D » doit l’avoir
J’espère que ce sera visible cette fois…
Tout est là
https://riptutorial.com/fr/html/example/1715/gras–italique-et-souligne
Chaloux dit: à
Je précise pour l’assemblée que je viens de boire un verre de jus de raisin.
–
Bio, Chaloux, Bio.
@Jacques Drillon.
C’est vrai que renato est parfois pénible mais il a aussi un côté touchant.Et puis ce soir, il veille son chien.
Oui, bio, D, bien sûr.
Clopine
Vous allez vous en sortir haut et fort.
Le libertinage c.tendance.
La polygamie aussi.
N’acceptez aucune compromission.
@Chaloux
Merci, le tuto est clair.
Jazzi dit: « Comme dit l’autre la vie n’est qu’un « mystérieux arrangement d’une logique sans merci pour un dessein futile. Le plus qu’on puisse en espérer, c’est quelques connaissance de soi-même, qui arrive trop tard, une moisson de regrets inextinguibles. »
Il était pas un peu pessimiste, l’autre, hamlet ?
»
tant mieux Jazzi si cette phrase ne touche pas et tu ne vois en son auteur qu’un pessimiste, faudrait demander confirmation à l’astrologue, mais cela signifie que tu es né sous une bonne étoile.
cette phrase de Conrad me touche, me bouleverse, je la comprends, c’est même assez marrant elle m’a bouleversé la première fois que je l’ai lue, j’étais jeune à l’époque, elle m’a poursuive comme si je savais d’avance qu’elle allait me concerner plus tard, une espèce de prémonition.
toi c’est différent tu es d’une bonne nature, il faut de tout pour faire un blog, contrairement à ce que dit Paul Edel dans son article, tu l’as lu ? je comprends bien ce qu’il veut dire, mais sur le fond cela n’a pas de sens, ce bordel qu’il décrit c’est le bordel qui existe dans le monde, pourquoi vouloir aseptiser sur un blog, en faire un truc « clean », le monde n’est pas clean, Edel voudrait que les blogs soient comme lui avec des lecteurs qui parlent sérieusement de Botho Strauss, sauf que les lecteurs de Botho Strauss sont d’un ennui à mourir, d’un autre côté il a raison, un truc exigeant d’un niveau haut perché, mais là ça couperait ces lecteurs du reste du monde, ma foi j’en sais rien, peut§être qu’il a raison, c’est comme vouloir virer untel parce qu’il a tenu des propos ignobles, ok c’est bien, sauf que dans le monde les gens qui pondent des trucs ignobles ça existe. Moi tu vois, la vidéo de Lindon il y a des milliers de commentaires : je les ai tous lus ! beaucoup ne savent même qui est Valjean, mais ces gens existent et il ne faut pas le mépriser, au contraire ce n’est pas parce qu’ils ne connaissent pas Javert et Valjean qu’il faut les prendre de haut et les ignorer, certains de ces commentaires m’ont ému aux larmes, parce que Lindon il fait un sermon, comme avant les curés à l’église, et même si les gens ne vont plus à l’église ils encore touchés par des sermons, même s’il est dit par un acteur, parce que ça les fait rêver, pourquoi mépriser ces rêves ?
Non moi je suis pas d’accord avec Edel, je pense qu’il faut de tout, des larmes et du sang, des ggens bien comme il faut et des gens ignobles, déjà que les lecteurs lèvent rarement le nez de leurs livres pour regarder le monde, si en plus faut faire une sélection à l’entrée ça devient un petit club fermé d’une tristesse à mourir.
voilà du coup si cette phrase de Conrad ne t’a pas touché ça me fait plaisir pour toi, j’espère que pour Clopine c’est pareil.
c’est tellement super top de naitre sous une bonne étoile, pas vrai Pablo ?
Et comme dirait Assouline, on n’est jamais mieux servi que par Wiki…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Italique_(typographie)
Je vais regarder ces , mais voyez si vous pouvez mon « Virtut »,il y a si longtemps qu’il me tourmente…
Mon dernier message pas passé, un mot interdit, sans doute.
@JacquesD.
Si vous pouvez vous creuser les méninges pour mon « virtut », merci…
#Le libertinage c.tendance.
Au bout de » sept ans de mariage »..lol
« Pour tenter de sauver son couple à la dérive tant sexuellement que sentimentalement après 7 ans de mariage, Alain, qui est médecin urgentiste dans une clinique parisienne, consulte un ami sexologue. Celui-ci, à force de grandes théories pseudo-freudiennes sur le point D (le point du Désir qui ne doit pas devenir le point de la Déprime) le persuade que la solution ne passe que par la réalisation des fantasmes refoulés et la libération des mœurs (sex-shops, échangisme, films porno…), et lui conseille de mettre ses fantasmes à exécution avec sa femme, Audrey, employée de banque, femme devenue froide et ayant totalement cessé d’aimer son mari, ne maintenant sa vie de couple que par habitude installée au fil des années et pour l’éducation de leur fille Camille.
Alain et Audrey vont découvrir l’univers des sex-shops, du voyeurisme et de l’échangisme, mais peu à peu se rendront compte que cet univers n’est pas le leur. Une erreur d’itinéraire qui leur sera pourtant profitable puisque leur couple va se retrouver profondément uni au terme de l’histoire. »
Wiki
Je n’ai plus le droit d’écrire le nom du taulier!!!
Hurkhurkhurk!
Il n’y avait un film Nettoyage à sec avec Miou-Miou?
Le mot gras ça doit marcher.
En revanche se référer à momone de bavoir et son goût pour le triolisme est une sinistre idée.
Le castor et son philosophe me font penser à ce fait divers récent où un couple d’expat’ francais avaient fini par torturer et assassiner dans des circonstances épouvantables une jeune fille au pair.
@Chaloux
« Si vous pouvez vous creuser les méninges pour mon « virtut », merci…
Désolé, pas assez d’indices… Vous savez combien Haendel et Vivaldi ont écrit d’oeuvres en général, et en particulier d’oeuvres pouvant contenir un mot comme virtut(e)?
(J’espère que mes ital vont passer.)
Euh, non. Il faudrait que j’écrive à une alto avec qui je suis fâché depuis 25 ans…Trop pour moi…
Ah ça la virtu, suffit pas de mettre le mot en italique pour faire comme si, savoir ce que ça veut dire.
Pour rester dans le sujet du billet de Passou,
un petit mot sur un Lumière, pas l’un deux frangins auxquels vous n’avez d’ailleurs pas pensé, mais sur un grand penseur, qui très jeune allait donner de cours de musique… et qu’il me vient d’honorer, pour oublier le mal que tous ces verbeux de salon lui ont fait.
1Entre janvier et mars 1749, Jean-Jacques Rousseau écrivit plus de quatre cent articles sur la musique pour l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert1. En 1753 ou 1754, il révisa ses textes originaux dans l’intention de les republier dans un ouvrage distinct, ouvrage qui allait devenir son Dictionnaire de musique2. Le travail progressa rapidement jusqu’en 1756 mais, en raison d’interruptions importantes (son déménagement à Montmorency, ses ruptures successives avec Diderot, Grimm et Mme d’Épinay, sa liaison avec Mme d’Houdetot, l’écriture de La Nouvelle Héloïse, de l’Émile et du Contrat social et enfin, en 1762, son expulsion de France), l’ouvrage ne parut qu’en 1767, pendant le séjour éprouvant de son auteur en Angleterre.
3 Voir en particulier la notice dans OC, vol. 5, p. 1825-31 et l’introduction d’Eigeldinger, p. cclxx (…)4 Alain Cernuschi, « Rousseau et l’Encyclopédie : éléments pour une réévaluation du musicographe-phil (…)5 Nathan Martin, « An unknown Rousseau autograph : the Neuchâtel manuscript of NOTES, en Musique », S (…)
2Les manuscrits du Dictionnaire de musique, l’un à la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel (ms. R. 55), l’autre à la Bibliothèque municipale de Lille (ms. 270), ont fait l’objet de nombreuses recherches3. La Bibliothèque de Neuchâtel possède également un corpus significatif de notes, d’extraits et de brouillons (qui demeurent inadéquatement identifiés, catalogués et étudiés). Les sources manuscrites de l’Encyclopédie, en revanche, sont pratiquement inconnues ; on les a d’ailleurs longtemps considérées comme perdues4. Cependant, la découverte récente de l’autographe de l’un des articles de 1749 nous a permis d’espérer qu’il puisse en exister davantage5, et cet espoir s’est révélé fondé : en effet, la British Library à Londres conserve, dans son Additional ms. 69, 627 (fols. 21-23), des copies autographes de certains exemples musicaux imprimés dans les Planches de musique de l’Encyclopédie.
@Jacques Drillon.
Finalement le petit havanais s’est endormi. Donc, Schumann.
Puisque les possibilités de diminuer une note soutenue sont limitées et celles de crescerla (crescendo) sont inexistantes, Schumann invente une astuce. Songez aux dernières mesure du Pierrot — Carnaval Op. 9. 2. —, à l’étrange indication de pédale. Il faut jouer un accord sforzando avec la pédale enfoncée, puis jouer un autre accord piano, et soulever la pédale toute de suite après l’avoir joué [le deuxième accord piano] — la manœuvre est indiquée par le très décoratif signe pour Relâchez la pédale —. Cela crée un effet de diminution rapide sur le premier accord et, s’il est bien exécuté, crée l’illusion d’un crescendo dans le second — d’où l’idée de trompe l’œil sonore. Ça selon Vidusso et Agosti, mais je suppose Monsieur Drillon que vous êtes un bien meilleur pianiste, en tout cas personne ne vous empêche d’essayer.
Le christianisme nous rappelle que le lien du mariage reste la meilleure garantie d’un mariage à vie !
https://www.bing.com/videos/search?q=hit+clip+curés+chanteurs&docid=608040444148580709&mid=288C6C9C0CC979BCCF4A288C6C9C0CC979BCCF4A&view=detail&FORM=VIRE
Personne ne trouve bizarre que Clopine ne poste plus aucun commentaire depuis plusieurs heures. Elle suggérait que son compagnon pouvait être violent… et dure avec elle.
Qui sait comment il aura réagi s’il a découvert la longue lettre de Clopine a postée, ici ? Et s’il lui avait fait du mal ?
Je serais rassurée si quelqu’un de proche ayant pu la joindre nous donnait de ses nouvelles… ou si elle le peut qu’elle nous poste juste quelques mots « je vais bien »…
Ah ! J.D., regardez les qualités des accords en jeux !
Et pour plus de clarté, J.D. Pablo et Chaloux parlent beaucoup de musique, mais je n’interviens pas dans leurs échanges. À se demander pourquoi vos trucs me font réagir — peut-être parce qu’ils sont coupés à la hache ? —.
il y a des années que je cherche à retrouver un duo alto-soprano qui commence par un « Virtut » (ou virtute mais le « e » est élidé) répété par les deux chanteuses. XVIIe ou XVIIIe, ça ressemblerait assez à Haendel mais dans mon souvenir, peut-être faux, c’était un Vivaldi.
Chaloux dit:
Ce n’est pas le « Virgam virtutis » du Dixit Dominus de Vivaldi?
Dixit Dominus, RV 594: Virgam virtutis (Soprano duet)
https://www.youtube.com/watch?v=bxzqdzI1IjQ
« Le chaos qui règne dans l’esprit de Christine Angot s’exprimant oralement. Pas une phrase terminée, des bouts de mots, des idées qui s’entrechoquent avant d’être émises et qui ne le seront d’ailleurs jamais, des cercles qui veulent entrer dans des carrés, des lambeaux de sons articulés, accrochés à des respirations interrompues, des petits cris avortés. Elle parle pendant trois minutes, et n’a rien dit. Un écroulement de moraines, une préhistoire de la parole. »
J.Drillon est un dangereux récidiviste:
« Christine Angot : monumentale platitude
Jacques Drillon a lu « Un amour impossible ». Malgré la puissance des dernières pages, il en est ressorti perplexe. »
Publié le 21 août 2015
https://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20150821.OBS4505/christine-angot-monumentale-platitude.html
Non, Pablo, c’est plutôt du Bach à la réflexion. « Virtut », n’est ce pas de l’allemand?
Les histoires de petits chiens malades me rendent malade.
Les histoires de petits chiens malades me rendent malade.
Chaloux dit:
Tu n’aurais pas pu être véto, alors…
Il faut pas que tu lises le Journal de Jacques Brenner. Il raconte l’agonie et la mort de son chien de façon déchirante.
« Virtut », n’est ce pas de l’allemand?
Chaloux dit:
Sur Google Traduction, ils disent que c’est du… catalan !
Bach serait-il catalan? Il y a des indépendantistes qui doivent le penser, puisque selon eux tous les grands génies de l’Humanité le sont!
En tout cas l’énigme se complique…
Ce doit être un extrait de cantate, sans doute. Peut-être de Buxtehude… ou d’un autre…
Un jour, peut-être.
Année LvB, Op. 79 :
27.6 — 6.21
Virtù
Du latin virtus, virtutis, signifiant force, courage, dérivé de vir, homme. Le mot a pris son sens moderne dans le latin ecclésiatique. (Source : dictionnaire italien Devoto-Oli)
Mon petit mot sur les pratiques bloguesques de M. Drillon a disparu, mais il aura été bien reçu.
« Christine Angot : monumentale platitude
Jacques Drillon a lu « Un amour impossible ». Malgré la puissance des dernières pages, il en est ressorti perplexe. »
Publié le 21 août 2015
Heureusement qu’on n’a pas besoin des » lumieres » de Drillon, pour lire Angot.
On ne lui refilera pas non plus le tuto.
Meme Passou est passé à côté de la résolution de l’énigme, dans ce roman d’Angot.
La sensibilité féminine , c’est pas trop le truc des misogynes.
Une sensibilité d’ours mal léché.
eines, pourquoi La Fontaine a été le sommet de notre littérature. Il a expliqué, exemples à l’appui, bonheurs d’expression après bonheurs d’expression, comment la langue française a culminé. Par sont talent et son esprit, il en a fait plus pour notre que langue tous les professeurs de français de collège, de lycée et d’université réunis.
Je ne parlerai pas de ce qu’il a fait pour Valéry, Cioran ou Muray.
VGE, académicien français, pour ne citer que lui, en a-t-il fait plus pour la langue française que Luchini ? Je pose la question. Il est aisé d’y répondre.
En découvrant hier matin, tôt, le message de Clopine j’ai été à la fois consternée par ce dévoilement de vie privée et sincèrement peinée par la souffrance qui s’y exprimait, assurément réelle. Ce jaillissement du réel sur la scène de ce vaudeville qu’est souvent la RdL, parmi ce fatras de monologues ou dialogues rodés, convenus, usés jusqu’à la corde, débités par des personnages histrionesques prévisibles dans leur cabotinage, fait l’effet d’une rupture : là on ne joue plus, on ne fait plus semblant, on s’expose sans costume ni grimage, ça n’a pas été prévu au scénario, distribué, ça brise les conventions théâtrales. C’est glaçant et laisse sans voix. Cela ne mérite en tout cas cette réaction de M. Court, d’une méchanceté inouïe.
LUCHINI A L’ACADEMIE !
Je suggère à Fabrice Luchini de candidater à l’Académie française.
La vieille dame du quai Conti a pour but d’honorer la langue française. C’est pourquoi la plupart des académiciens sont des écrivains qui ont donné des preuves de leur excellence dans notre langue. Même si, depuis sa création, des généraux, des prélats, des politiques, un parolier et dialoguiste de films (Dabadie) ont été reçus.
Luchini a montré à des foules enthousiastes, dans des salles pleines, pourquoi La Fontaine a été le sommet de notre littérature. Il a expliqué, exemples à l’appui, bonheurs d’expression après bonheurs d’expression, comment la langue française a culminé. Par sont talent et son esprit, il en a fait plus pour notre que langue tous les professeurs de français de collège, de lycée et d’université réunis.
Je ne parlerai pas de ce qu’il a fait pour Valéry, Cioran ou Muray.
VGE, académicien français, pour ne citer que lui, en a-t-il fait plus pour la langue française que Luchini ? Je pose la question. Il est aisé d’y répondre.
Passou n’a pas eu le bon tuto non plus.
Marie Sasseur dit: à
Merci pour l’explication de la relation entre le béarnais et Borges.
« Pour Borges, son ami intime Bioy est un play-boy obsédé par les femmes et le sexe, riche et avec un petit talent littéraire »
Je pense avoir compris que Kodama, comme elle l’évoque, une pudeur japonaise, a failli en faire les frais, comme un trophée enlevé au rival…
#Cela ne mérite en tout cas cette réaction de M. Court, d’une méchanceté inouïe.
Ce n’est pas méchant, c’est monstrueux d’imbécilité . Court comme l’huissier, aura beaucoup de pensions alimentaires en retard, lol.
Dresser le fils contre son père, on voit bien là les idées qui germent dans le cerveau ravagé de vieux misogynes, qui n’ont jamais pensé qu’avec leurs bourses. Vieux crétins.
Cela traduit aussi cette manie du bedeau et de ceux qui ont le logiciel trop formaté, à croire que tout le monde est sous l’influence d’un maître. Effrayant de bêtise !
excellente intervention musicale de Renato hier, ex machina et gin. et je n’y connais rien en musique. très biens aussi les liens fournis par Pablo Chaloux, agréables pour parcourir le fil dramatique des interventions. Seuls les notules à Marie Sasseur et le drame à Clopine résistent à l’adaptation zizicale.
J’ai tenté de joindre Pierre Assouline pour lui demander de supprimer mon post d’hier mais les adresses ne fonctionnent plus.
Je vous remercie de vos réactions, mais il est vrai que la Rdl n’est pas le lieu où je dois m’exprimer sur ce sujet.
Mon intention était de faire voler en éclats le mythe du « Clopin » dont je faisais état ici et qui n’était qu’une construction mentale de ma part…
Ceux ou celles qui veulent m’accompagner ou me montrer de la sollicitude peuvent me joindre sur cette boîte mail : clopinetrouillefou@gmail.com.
Je quitte provisoirement les lieux, vous remercie de toutes ces années si incroyablement denses et fortes d’émotion, vous souhaite bon vent littéraire et espère qu’une nouvelle Clopine, plus forte que celle qu’on a bien failli tuer, naisse de ces lamentables cendres qui recouvrent tout de suite ma vie.
Et merci à tous de votre discrétion et de votre silence, à partir d’aujourd’hui.
(je ne remonte pas le fil pour lire le post de Marc Court, je n’ai certes pas besoin de méchanceté en ce moment)
# »là on ne joue plus, on ne fait plus semblant, on s’expose sans costume ni grimage, ça n’a pas été prévu au scénario, distribué, ça brise les conventions théâtrales. C’est glaçant et laisse sans voix. »
Lire ça sur ça blog littéraire, ça prouve une chose, c’est que l’auteur de ce commentaire n’a tiré aucun profit de ses lectures, a défaut d’avoir vécu, en ce sens connu des situations de rupture , dans un cercle proche, situation de rupture/ sidération comme la brayonne l’a, du reste, bien rendu.
Pire, il , oui je l’attribue à un mâle, fait du commentarium un lieu où il est attendu de de raconter, à charge pour lui de dire ce qui est sincère de ce qui ne l’est pas.
Bref on a reconnu ducon.
Effectivement, je n’ai pas donné de lien sur le dico de la musique, d’un Lumière qui m’est proche.
Mais le philopede le trouvera sur le net, cette œuvre de JJ ROUSSEAU ,sans pb.
Bon c’est l’heure, je vais me faire un week-end relax, j’attends un homme, lol, et laisser les vieux cons entre eux, puisque pour finir c’est ce qui va arriver sur ce blog, avec l’invité du vendredi comédie, qui met l’ambiance.
Passou, pour votre fan-zone hyper virile, entrainez-vous, pas trop dans les aigus, quand même.
Lu aussi votre intervention rousseausiste, dear Marie Sasseur, j’alterne la lecture des Confessions avec celle des premiers Chardonne, après tout presque des mêmes pays; de quoi fesser en beauté lexicale le politiquement correct.
Marie Sasseur dit (n’importe quoi)
Piqué(e) au vif, il est des rôles dévolus aux travestis dans le théâtre oriental… mais pas que.
christiane dit: à
Personne ne trouve bizarre que Clopine ne poste plus aucun commentaire depuis plusieurs heures. Elle suggérait que son compagnon pouvait être violent… et dure avec elle.
Qui sait comment il aura réagi s’il a découvert la longue lettre de Clopine a postée, ici ? Et s’il lui avait fait du mal ?
Je serais rassurée si quelqu’un de proche ayant pu la joindre nous donnait de ses nouvelles… ou si elle le peut qu’elle nous poste juste quelques mots « je vais bien »…
On ne fait pas mieux dans l’odieuse obséquiosité!
CAMUS : pour les camusiens et camusiennes de ce blog, à écouter le début de Répliques de ce matin.
Finkielkrault dit : « dans le premier homme Camus cesse de faire le beau », et parle de ses textes antérieurs comme un ensemble de maximes et de citations.
voilà cette fois ce n’est pas moi qui le dit c’est Finky himself.
voil
Miss Neuhoff, les orgues de Saint Marc avec Gabrieli aux manettes me semblent rai/ésonner dans votre notule matinale.
voilà, et après ça avec Enthoven on tombe dans un dialogue creux entre 2 perroquets beaux parleurs sortis tout droit d’une pièce de Molière.
mais cette intro de Finky est intéressante, et pertinente : « dans le premier homme Camus cesse de faire le beau » : tout est dit !
Et s’il lui avait fait du mal ?
Mais bien sûr Ginette qu’il lui a défoncé le portrait, éclaté un œil sous les lunettes, écrasé le pied droit avec la charrue sans les bœufs,confisqué toute son étagère de livres sur proust!
( Avec l’accent de Jean Yanne.)
Clopine
J’ai bcp d’autres idées pour vous.
Louer un tractopelle et faire un camp retranché Petitbonfem.
Creuser un fossé tout autour de la longèe et faire couler l’eau en déviant la source du cresson.
Ne pas installer de pont-levis.
Ne pas attendre l’ennemi.
Continuer les provisions.
Ne pas lire J.Drillon définitivement macho. Après Angot c pire.
A remercié Chaloux alors que je lui ai donné les balises pour les italiques.
Je suis de votre camp.
excusez moi de penser à un livre età son titre si »parlant » à propos de la situation de Clopine, mais aussi de la RDL, où Clopine a eu un rôle certain :
le titre « je n’ai jamais appris à vivre » ;
personnellement, je n’ai jamais cru Clopine si « heureuse », mais je l’imagine dans une détresse sombre, et son fils aussi; et cela m’affecte énormément; nous n’avions pas « sympathisé », elle et moi, mais elle n’était pas non plus tout à fait étrangère à ce que j’ai vécu dans mon entourage proche où des hommes et des femmes essayaient de vivre « librement », et j’ai vu bien des détresses, j’en ai connues aussi; je ne suis pas prophète;et quoique plus,âgée que Clopine,la connaissant trop peu, je me sens incapable de lui donner un « conseil »;j’espère qu’elle trouvera des personnes compréhensives qui l’aideront à surmonter ce cap; et à envisager un horizon moins tourmenté
Marie Sasseur dit: à
…J’attends un homme…
Déjà les soldes chez les danseurs mondains…
Hurkhurkhurk!
Petite (élisé mais le t est entendu)bonfem.
Tous les e so t élisés et la consonne entendue.
En référence à Petibonum.
Longère.
Clopine
S’il vous faut des provisions, quelle que soit la provenance, j’en ai.
Boulets hallebardes et pour le corps aussi, frichtis divers et variés.
christiane
Elle est assommée au figuré.
Pire qu’au propre.
Gardons courage avec elle.
jazzi
Tous ces voyages dont tu rêvais.
Je suis entrée dans Jérusalem.
Et là, j’ai tout vu, tout connu, tout compris.
titre « exact »: »Apprendre à vivre enfin »
, où Clopine a eu un rôle certain :
le titre « je n’ai jamais appris à vivre » ;
Oui, Clopine a rêvé sa vie.
« Marie Sasseur dit: à
…J’attends un homme… »
MS attend le messie, mais si, mais si !
Quelle différence entre rêver sa vie et vivre son rêve ?
« C’est priser sa vie ce qu’elle est de la laisser pour un songe ».
Montaigne.
Par sont talent et son esprit, il en a fait plus pour notre que langue tous les professeurs de français de collège, de lycée et d’université réunis.
Je ne parlerai pas de ce qu’il a fait pour Valéry, Cioran ou Muray.
—
Il a beaucoup fait pour Céline aussi, dont il parle avec grande lucidité. Pour Balzac également, dans Le Colonel Chabert & Flaubert dans Gemma Bovery. Mais son travail n’est pas comparable à celui des professeurs de français, qui ne jouent pas devant un public conquis d’avance.
Tout sauf l’académie pour qui veut continuer à vivre et créer!
La mauvaise foi n’aime pas la vraie vie, donc vivre…
on dit en français: »prendre ses désirs pour des réalités »
ça je l’ai compris à 20 ans
sa femme l’interdit de gratter sa guitare chez lui
–
Ey hombre, ne massacre pas la grammaire: « interdire » est transitif indirect, ergo, pour LUI interdire de…
Bloom, vous avez raison évidemment;mais cela me semble une entreprise désespérée de « corriger » sur ce blog, a fortiori le contributeur que vous reprenez qui n’a sans doute pas prêter attention à
https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/wp-content/uploads/sites/4/2016/09/Image-7.png
une histoire belge mais « pas » que sur l’obs pour un temps à déboulonner des statues!
Marie Harel, dite inventrice du camembert, est-elle au cœur d’un complot sexiste ?
Vous croyez qu’on va vous parler de camembert, c’est vrai, mais pas que.
https://www.nouvelobs.com/nos-vies-intimes/20200627.OBS30561/marie-harel-dite-inventrice-du-camembert-est-elle-au-c-ur-d-un-complot-sexiste.html
@Brinqueballe & une main …
« Le doute est l’apanage des gens intelligents, les cons n’ont que des certitudes. »
sa femme l’interdit de gratter sa guitare chez lui
–
Ey hombre, ne massacre pas la grammaire: « interdire » est transitif indirect, ergo, pour LUI interdire de…
Bloom dit:
Quel minable, ce Plouc Monomaniaque: tu n’as pas vu juste après ce message, celui-ci?
Pablo75 dit: à
lui interdit
C’est un happening qui a explosé sous ce fil quand ont fusé paroles de detresse, de de solidarité et d’amitié , toutes criantes de sincerité , bouleversant le train train habituel des commentaire qu’ Alexia dit non sans justesse vaudevillesque
Et, peut-etre, ce qui à leur lecture a sauté alors aux yeux de l’auteur de Golem et ,père de ce blog c’est, l’evidence renouvelée , que, comme au Maharal de Prague, sa creature lui avait echappé pour faire sa vie à sa guise
Ce moment paroxystique rendait patent le fait que l’espace commentaires du blog, ,s’etant progressivement ecarté au fil du temps de sa trajectoire assignée ,était devenu de manière autonome quelque chose d’inoui, de non dénommé jusqu’ici, un lieu de fréquentation addictive, créant des liens forts, presqu’affectifs et un rien passionnels, entre gens qui ne se connaissent pas , mais que chacun croit connaître à travers ce que chacun veut bien y laisser transparaître de soi , le vrai comme le faux .
DHH, dit: « […] l’espace commentaires du blog, s’étant progressivement écarté au fil du temps de sa trajectoire assignée, était devenu de manière autonome quelque chose d’inouï, de non dénommé jusqu’ici, un lieu de fréquentation addictive […] »
Parole forte comme celle d’Alexia, comme celle de…
Mais, DHH, le flot des commentaires reprendra son cours sous le billet suivant avec son cheminement inconséquent. Il semblera que rien n’aura marqué, ni la violence, ni la douleur, ni le silence d’une qui s’éloigne à bas bruit.
Le corps des commentateurs sera instantanément reconstitué pour de nouveaux échanges, avec son lot de lacérations, d’insultes, de plages reposantes, de rires, de citations, de réflexions fortes.
Ce corps informel renaîtra car le billet précédent et sa traîne de commentaires aura disparu, comme si rien ne s’était passé et encore plus maintenant qu’il n’y a plus ni date, ni heure pour retrouver un repère du passé proche ou lointain.
Retour à l’insignifiance de propos que le temps avalera comme les précédents. Échanger, avoir parfois la bonne dernière réplique, le dernier mot ou se dissoudre dans un propos insignifiant.
Rien n’oblige ce mouvement à s’arrêter, rien ne l’épuise, tout est reconductible.
Peu d’écoute mais plaisir reconduit de continuer la conversation entre habitués, réunis par le hasard horaire d’une commune présence devant l’écran.
Personne à réveiller brusquement, ici. Mouvement perpétuel… le malheur ne s’use pas : le langage comme un repli de l’existence…
#Ce moment paroxystique rendait patent le fait que l’espace commentaires du blog, ,s’etant progressivement ecarté au fil du temps de sa trajectoire assignée ,était devenu de manière autonome quelque chose d’inoui.
Le golem, toussa, la « famille « , etc.
Pas evident que la brayonne ait eu l’intention de reformer une communauté en ayant eu l’imprudence de mettre tout à trac en ligne, ce qui lui arrive.
Ou alors on va leur poser la question, la seule qui vaille:
Elle n’aurait pas plutôt une chambre d’amie pour sa copine qui est dans une merde noire, la deachach ?
Et demain, déjà maintenant, tout recommence…
Il serait intéressant que l’on s’interroge collectivement ici sur notre addiction à la RDL. Je crois qu’on ne l’a jamais fait ?
Pourquoi vient-on ici ?
Le cynisme de Marie la Chiasse est infini. Elle écrit ce matin:
#Cela ne mérite en tout cas cette réaction de M. Court, d’une méchanceté inouïe.
Ce n’est pas méchant, c’est monstrueux d’imbécilité .
Marie Sasseur dit:
Dresser le fils contre son père, on voit bien là les idées qui germent dans le cerveau ravagé de vieux misogynes, qui n’ont jamais pensé qu’avec leurs bourses. Vieux crétins.
Marie Sasseur dit:
Par contre, elle c’est la Grande Féministe du Blog, solidaire de toutes les femmes, surtout de celles qui souffrent. La preuve:
Belle histoire de l’amour libre est dans le pré du pays de Bray, qui finit à la rue. On sourit à l’évocation pas si lointaines, des « grandes paluches » de clopin, et de sa passion pour la photo, lol.
Marie Sasseur dit:
Voir un avocat, pour adultère ? l’union libre, c’est aussi la liberté de repartir nue comme les blés.
Marie Sasseur dit:
# »A quand la grande réunion de famille? peut-être sous forme de bal masqué _ »
Deachach avant de lancer une invitation au bal des cocus à l’encan, a dû zappé le deconfinement de Clopin démasqué… belle photo,( je suppose, car pas cliqué) proposée par l’encornée, accrochée à son écran ( trop, peut-être?)
Marie Sasseur dit:
Doit plus passer dans le cadre, avec une telle paire de cornes.
Marie Sasseur dit
Enfin, moi cette soumission de la part d’une féministe revendiquée, me fait beaucoup rire.
Marie Sasseur dit:
# « racontez publiquement : c’est l’attitude salvatrice. »
Si ça fait grimper la cagnotte pourquoi pas . A 1200 euros, faut tenter le quitte, ou double.
» ne le dis à personne « , ça c’est un argument pour avoir en contrepartie, la baraque, la totalité des ânes, des poules et des dindons.
Marie Sasseur dit:
#Le libertinage c.tendance.
Au bout de » sept ans de mariage »..lol
Marie Sasseur dit:
Comment expliquer une saloperie pareille de la part de la Blatte du Blog sinon par le ratage complet de sa vie en général et de sa vie affective en particulier? Elle l’a avoué elle-même d’ailleurs:
– J’attends un homme, lol…
À son âge elle attend encore le martyr de ses rêves, un soumis qui puisse supporter sa pouffiasserie inguérissable…
Le cynisme psychopathe est celui de celles et ceux qui ont tant sollicité la brayonne, pour mieux la laisser dans sa merde une fois qu’elle les a appelés au secours.
Sont où les amis de la virée parisienne ?
Deachach ? Préfère en appeler à dieu le père.
La tafiole? Il est parti au cinéma; le cimetière, il verra , deux joints plus tard.
Ce n’est n’est pas le Pablo du 75, le trépané qui a le cerveau qui déborde, alcoolique notoire et franquiste réfugié en France aux frais de la République française , délinquant qui abuse de personnes vulnérables,
qui a un un problème anal,
et dont la bobonne le délaisse, j’imagine une momone numéro 2,
qui va ici faire sa loi.
A la niche.
Oui l’homme est arrivé, lol.
Et ça fait du bien. Car des tafioles en tous genres, on en a soupé. 😁
Marie Sasseur ne peut pas écrire un commentaire sans prononcer le mot tafiole.
Un traumatisme profond remontant probablement au jour où elle a découvert son mari au lit avec… un homme ?
Jazzi dit: à
Il serait intéressant que l’on s’interroge collectivement ici sur notre addiction à la RDL. Je crois qu’on ne l’a jamais fait ?
Pourquoi vient-on ici ?
Personnellement, ce serait déjà très bien! 😉
La tafiole du blogapassou, a l’imagination qu’il peut. Celle d’une langue de pute. La pôvre brayonne, deux fois cocue.
Chacun attend
la réponse, une fois son commentaire publié.
C’est ça l’adrénaline, tu ne sais pas d’où ça va venir!
tu ne sais pas d’où ça va venir!
Et c’est excitant!
C’est pour ça aussi que celles et ceux qui mettent leur petit truc habituel et rituel, pfuiiiit!
Et celles et ceux qui y répondent toujours de la même manière, re pfuiiit!
C’est l’imprévisible qui est génial!
Tu en penses quoi, Jazzi?
C’est en effet une bonne piste, Mimi !
Je vois que tu vas au coeur du problème : le bal des ego ?
Bien sûr que c’est le bal des égo!
Moi, je suis une récente venue et ne suis pas toujours là.
Et toutes celles et tous ceux qui se font rabrouer, et hop, il faut qu’ils reviennent le plus vite possible avec un commentaire pirouette.
Je ne vais pas vous faire un dessin Jazzi!
Cacahouète!
Il y en a qui répondent qu’un jour après, c’est pour les faire lambiner et faire monter l’adrénaline!
Alors, tu réponds ou quoi.
Et puis, il y a ceux qui sont punis auxquels on ne répond dédaigneusement pas.
Peu importe le contenu.
C’est comme des joueurs de cartes. T’abaisses ton jeu et je te réponds par un dix de der!
C’est comme des joueurs de cartes.
Même si tu t’embêtes, tu viens tous les jours jouer ou voir jouer.
Oui, un truc de vieux inactifs!
C’est comme des joueurs de cartes.
Une pagnolade, quoi.
Marie Sasseur ne peut pas écrire un commentaire sans prononcer le mot tafiole.
Jazzi dit:
Marie la Chiasse se répète tout le temps, elle écrit toujours les mêmes formules, les mêmes insultes, les mêmes moqueries.
On sent la vieillesse qui s’installe, le radotage sécurisant, le manque d’imagination qui précède l’effondrement mental.
Et cela d’autant plus que son alcoolisme chronique a fait des ravages dans son cerveau.
La Blatte de Blog n’est pas loin de la décrépitude qui l’empêchera de venir répandre sa pestilence sur ce site.
Mimi Pinson dit : « C’est l’imprévisible qui est génial! »
Remplacer la dernière réplique attendue par une pirouette incongrue ?
C’est ce que fit (écrit Barthes dans le dernier paragraphe de Fragments d’un discours amoureux) « ce maître zen qui, pour toute réponse à la question solennelle : « Qu’est-ce que Bouddha ? », ôta sa sandale, la mit sur sa tête et s’en alla : dissolution impeccable de la dernière réplique, maîtrise de la non-maîtrise. »
Page 258, des œuvres complètes – 1977-1980 de Roland Barthes – tome V – (Seuil)
# »un lieu de fréquentation addictive, créant des liens forts, presqu’affectifs et un rien passionnels, entre gens qui ne se connaissent pas. »
Deachach oublie de signaler qu’elle connaît clopine ?
barozzi aussi?
Allons, allons, deacheach et la tafiole vont bien trouver une idée inouïe pour venir en aide à leur copine, qui survit actuellement avec très peu de moyens.
28 juin 2020, 6h39
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