Prix Goncourt : Salvayre Regina !
Le prix Goncourt 2014 a été attribué au cinquième tour de scrutin à Lydie Salvayre pour Pas Pleurer par 6 voix contre 4 à Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud. Le prix Renaudot, décerné dans une pièce attenante du restaurant Drouant, est allé à David Foenkinos pour Charlotte.
Le Seuil n’avait pas eu un auteur couronné par l’Académie Goncourt depuis vingt-cinq ans, Eric Orsenna étant le dernier pour L’Exposition coloniale. Lydie Salvayre, qui a abandonné il y a deux ans son métier de pédo-psychiatre dans un hôpital en région parisienne, a publié une œuvre riche d’une vingtaine de titres, des romans et des récits traduits dans de nombreuses langues et souvent adaptés au théâtre. Ses parents, des républicains espagnols, s’étant réfugiés en 1939 en France où elle est née neuf ans plus tard, elle n’a cessé de tourner autour de sa mémoire, de son identité, des langues française et castillane dans lesquelles elle a été élevé bien qu’elle soit issue d’une lignée catalane ; il lui manquait un déclic pour affronter à nouveau, mais plus frontalement, le personnage de sa mère. Ce fut, récemment, le choc produit par la lecture des Grands cimetières sous la lune, qui lui a fait franchir le pas et, du coup, lire toute l’œuvre de l’écrivain (et l’on ne doute pas que Pas pleurer fera lire à son tour Bernanos). Ainsi put-elle nouer les destins de cet homme et de cet femme face à la guerre civile espagnole, l’un et l’autre s’autorisant à obéir à leur conscience au risque de perdre la confiance, l’amitié, l’estime des leurs.
Le récit est puissant, coloré, radical jusqu’à une certaine violence parfois. Le lecteur non hispanisant pourra être à première vue déconcerté par un certain nombre de phrases écrites en « fragnol », sabir franco-espagnol que parlait la mère de Lydie Salvayre et qu’elle a voulu conserver tel quel, sans traduction, de manière à restituer la musique qui berça son enfance sans qu’elle ait pu toujours la comprendre alors. On souhaite bien du plaisir au traducteur de ce roman pour son édition espagnole… Avec Lydie Salvayre prix Goncourt dans une France dont le premier ministre est d’origine catalane et le maire de Paris andalouse, on imagine déjà la « une » des journaux de Madrid et de Barcelone. Ils y côtoieront une nouvelle toute récente : pour la première fois de son histoire, le Diccionario de la lengua espanola vient de définir le franquisme comme une dictature…
Pour ne pas me répéter, voici ce que j’écrivais le 8 septembre dans ces colonnes :
“Pas pleurer (273 pages, 18,50 euros, Seuil), qui se déroule en pleine guerre civile dans la Barcelone de l’été 1936 prise dans le souffle libertaire, elle noue le récit de sa mère Montse à la prise de conscience du Bernanos des Grands cimetières sous la lune. Le point commun entre maman et le grand écrivain? Le courage. le même courage : celui d’oser changer de camp, manière de reconnaître que l’on s’est trompé, jusqu’à prendre le risque de témoigner contre ce et ceux qui étaient son camp. On peut écrire un livre à charge contre l’Eglise sans qu’il ne cède en rien aux canons de l’écriture romanesque, même si parfois cela sent un peu le dossier. Même si la charge est rude :
« L’Eglise espagnole est devenue la Putain des militaires épurateurs (…) l’infâme institution (…) etc « .
L’imprégnation des (re)lectures de Bernanos probablement, aussi grand pamphlétaire qu’il fut un puissant romancier (si au moins Pas pleurer pouvait engager ceux qui ne l’ont jamais lu à y aller voir, ils n’en reviendraient pas – d’autant que le Castor Astral le réédite avec soin). Ce qu’il a fait en faisant le jeu des Républicains, lui qui s’était rendu en Espagne naturellement acquis à la cause nationaliste, Bernanos ne l’a pas fait par goût du scandale mais parce que sa conscience chrétienne fut profondément révoltée par la manière dont l’Eglise avait prêté main forte au crime. S’il lui en a coûté de le dénoncer, il lui en aurait coûté bien davantage de n’en rien faire.
Il ne s’en dégage pas que le son d’une conversation d’outre-tombe de deux voix entrelacées mais une couleur. D’aucuns regretteront que nombre de phrases ne soient pas traduites ; mais enfin, c’est plus ou moins de l’espagnol, pas du sanskrit ! Ils se consoleront en se disant que cet entre-deux-langues, qui correspond bien à la double fidélité franco-espagnole de l’auteur, participe justement de sa musicalité. Encore que, dès l’épigraphe tirée du Quijote, ils risquent de lui en vouloir :
« De qué temes, cobarde criatura? De qué lloras, corazon de mantequillas? »
Rien n’est inventé : la narratrice est bien Lydie Salvayre, c’est de sa mère qu’il s’agit, alors une jeune femme d’une grande force de caractère (une étreinte est l’occasion d’un baiser de quatre-vingt dix minutes, un exploit qui n’est heureusement pas délayé pendant quatre-vingt dix pages !), et du vrai Georges Bernanos. Toute à la violence de son propos, elle se donne pour idéal la charge de Carlo Emilio Gadda contre l’abjection mussolinienne. Ou encore les déchirements d’un José Bergamin, catholique et républicain. Il est de pires modèles. Tout sauf la lâche neutralité d’un Saint John Perse alias Alexis Léger du quai d’Orsay, jouant un rôle déterminant dans la non-intervention.
Pas pleurer est un hommage, aussi émouvant que secouant, de la fille à sa mère, cette femme qui fit partie de l’interminable colonne de réfugiés passant la frontière du Perthus à pied au début de 1939 après un long voyage, se retrouvant dans un camp à Argelès avant d’échouer dans un village du Languedoc où elle vivait encore jusqu’à sa récente disparition ; elle y a passé sa seconde vie, comme la première, à montrer à ces enfants comment affronter les travaux et les jours, mais sans pleurer.
(« Lydie Salvayre aujourd’hui chez Drouant et il y a quelques semaines du côté de Nancy » photos Passou)
1 075 Réponses pour Prix Goncourt : Salvayre Regina !
A passé pénible, on peut craindre histoire, récit nombriliste, et livre pénible … je passe !
loin de moi, l’intention de défendre Alexis Léger pour son rôle dans la non-intervention : mais il ne faisait en cela que suivre sa pente. Rien de tel en revanche du côté des moscoutaires (ne parlons pas, du pitoyable Léon Blum), qui en août signrent la non-intervention, avant que d’accepter en septembre l’arrivée de… médecins et de médicaments. Ah, les salauds.
tout JC est là : évoquer un livre qu’il n’a pas lu, qu’il ne lira pas… comme pour les films chez Sophie, quelle honte !
On a du mal à comprendre le terme de « lâche neutralité » utilisé par le grand Passou à propos de Saint-John Perse, non-interventionniste. N’était ce pas, d’abord, une guerre civile entre Espagnols ? Pourquoi ne pas rester « neutre » ? Au nom de quel principe ?….
La gêne causée par les propos sans intérêt de cette radio keupu stupide est parfaitement réjouissante …
Diables d’identités. Notre premier ministre n’est pas d’origine suisse ? on s’y Perse.
JC….. est bête, JC….. n’a rien dans la tête -et en plus ce microcéphale s’en vante, jusque sur Internet. « Pourquoi ne pas rester « neutre » ? », nous demande-t-il, érigeant sa congénitale lâcheté de petit-internaute-de-merde au rang d’une maxime universelle. Mais bon, sa question a le mérite d’être précise : « Pourquoi » ? Eh bien tout simplement, parce que le sort du monde était alors en jeu.
17 h 54 : comme son pote bougue-rototo, le microbe zemmourien se répète et radote, sa seule arme : l’injure… ça va payer
JC, Si au moins vous lisiez les livres que vous démolissez systématiquement, on pourrait parler de critique nihiliste, mais même pas. Donc n’en parlons pas.
Quant à la « lâche neutralité », elle désigne ceux, de quelque bord que ce soit, qui se sont repassé le sparadrap en se voilant la face pour ne pas voir ce que certains (André Suarès, Klaus Mann et quelques autres) avaient vu, dénoncé, écrit : à savoir que la guerre civile espagnole, symbolisée par l’attaque des aviations allemande/nazie et italienne/fasciste sur Guernica du 26 avril 1937, annonçait le vrai début de la seconde guerre mondiale.
ET PAF ! BRAVO PASSOU
Je ne vois pas ce qui m’empêcherai de dire que ce sujet me laisse froid ! Je ne vois pas ce qu’il y a de répréhensible à ne pas partager un point de vue que je considère comme imparfait !!!
C’est bien avant 37 qu’il fallait réagir pour « éviter » WWII…
Du calme, Passou !
François Nourissier raconte au journal « le point » comment ça se passe quand on rate le Goncourt.
« Le Goncourt raté
« Je l’ai raté en 1968, avec « Le maître de maison », à cause de la voix double du président, qui s’est portée sur Bernard Clavel. Je revois encore la scène : devant chez moi les voitures, les journalistes et les coups de téléphone pour s’assurer que j’étais bien chez moi. Et soudain, vers 13 heures, j’ai vu de ma fenêtre les voitures démarrer et les journalistes partir chez Robert Laffont. Ma femme et moi avons débouché une bouteille de Lafite, et j’ai adressé un télégramme de félicitations à mon heureux rival. Dans les heures qui ont suivi, mon téléphone est demeuré muet. Aragon, qui s’était battu pour moi, a démissionné. »
Il est question d’aviation, ça me botte bien depuis qq temps …
Je ne pense pas que Bernanos à ce moment-là, en 1937, scrutait le ciel pour en faire tomber les oracles. Il regardait plutôt des camions passer…
« les travaux et les jours », je n’ai pas le temps de vérifier, mais c’est tout droit sorti de la bible, je crois.
Je reviendrai plus tard. Juste si Fons peut me driver sur psychiatrie et crise de foi.
je crois qu’on peut se fâcher, se lâcher et écrire : JC, CASSE-TOI, POV’ CON !
Pas question de quitter ce havre de paix et d’intelligence … sauf interdiction passoulinienne !
« Les Travaux et les Jours » seraient plutôt d’Hésiode, me semble-t-il, ce qui nous reporte au milieu du VIIIeme siècle avant JC…
Bien à vous.
MC
« Le prix Goncourt 2014 a été attribué au cinquième tour de scrutin à Lydie Salvayre pour Pas Pleurer par 6 voix contre 4 à Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud. »
J’ai donc failli avoir raison! Passou a du voter contre Daoud uniquement pour me donner tord…
le retable à romans de Jordi Soler me semble allègrement visité nuitamment par plus d’un écrivain, homme ou femme, français depuis quelque temps déjà. Son « Fiesta del Orso » a dû parler beaucoup à la señora Salvayre et « Diles que son Cadàveres » au señor Deville (avec Viva et son tour au Mexique, Lowry et Trostki remplaçants pour la forme plus que pour le fond l’Artaud de Soler), ce n’est peut-être qu’une impression, mais comme toutes les impressions elle transporte peut-être en douce quelques armes clandestines avec elle, comme en 37.
Bien a usted.
Il me semble que l’excitation liée à l’attribution de ce Prix littéraire magnifique dérange l’esprit cartésien de certains…
Un prix « arrangé » entre éditeurs et autres membres du milieu, une affaire de tirage, ce n’est pas si important que cela, n’est il pas vrai ? C’est le Temps qui tranche, au final …
(le mot de « roupie pour sansonnets » me vient aux neurones, allez savoir pourquoi !)
Bonne soirée…
Ma femme et moi avons débouché une bouteille de Lafite,
Contrairement à une idée reçue, Lafite ne fut pas toujours hors de prix
Je reviendrai plus tard. Juste si Fons peut me driver sur psychiatrie et crise de foi.
Eh bien quoi si peu pour ce grand prix littéraire, en espérant toutefois qu’entre pédo-psychiatrie et crise de foi loge la rage d’un Arcos et la révolte d’une Maria sans Ave.
Ah l’Eglise espagnole, maqué avec le franquisme…
Et jamais vraiment démaquillée.
Tout sauf la lâche neutralité d’un Saint John Perse alias Alexis Léger du quai d’Orsay, jouant un rôle déterminant dans la non-intervention.
On aimerait quelques précisions. Au demeurant, l’attitude d’Alexis Léger était au diapason de celle du gouvernement qu’il servait. Neutralité qui relevait moins, sans doute, de la lâcheté que d’un aveuglement collectif qui allait conduire à la défaite de 40. Honneur donc à Bernanos, dont le message, dans « les grands cimetières sous la lune », reste d’une brûlante actualité.
tique : acarien, suceur de sang, parasite de la peau des mammifères = JC… à éradiquer, vite
on connait l’amère de paris : NKM… ici, l’amer de ce blog : Popaul
the echoing green dit: 5 novembre 2014 à 18 h 37 min
Ma femme et moi avons débouché une bouteille de Lafite,
Contrairement à une idée reçue, Lafite ne fut pas toujours hors de prix
Madame Nourissier était une Rothschild…et le Lafite comme qui dirait, leur vin de table, gros ignorant!
Lydie Salvayre, qui a abandonné il y a deux ans son métier de pédo-psychiatre dans un hôpital en région parisienne
Atteinte par la limite d’âge, sans doute (elle a 66 ans). Ses jeunes patients et leurs parents doivent la regretter.
Madame Nourissier était une Rothschild
A plus forte raison
Merci M. Court, c’est que tout dernièrement j’avais relu qq chose de Vernant sur la théogonie et génèse, j’ai donc fait un amalgame.
Je viens de lire à propos de Bernanos, en premier je retiens : journaliste au moment des faits. Et puis il s’est exilé entre 1938 et 1945 pour faire de l’agriculture.
JB, parlez pas de malheur.
« On souhaite bien du plaisir au traducteur de ce roman pour son édition espagnole… »
En effet !!!!
« Avec Lydie Salvayre prix Goncourt dans une France dont le premier ministre est d’origine catalane et le maire de Paris andalouse, on imagine déjà la « une » des journaux de Madrid et de Barcelone. Ils y côtoieront une nouvelle toute récente : pour la première fois de son histoire, le Diccionario de la lengua espanola vient de définir le franquisme comme une dictature… »
Bravo !
Et ne pas oublier les combattants de la Nueve qui se sont battus et ont libéré Paris avec Leclerc
http://www.youtube.com/watch?v=6sp2MJ3SHo4
(Hommage rendu au moins cette année à Paris (peut-être aussi es années précédentes ?) le jour anniversaire de la Libération de Paris)
Les gouvernements des démocraties européennes n’ont pas levé le petit doigt contre Franco ni avant et après la 2ème guerre mondiale-
Et la loi d’amnistie pour faire silence sur les crimes et disparitions du franquisme, et la destitution du juge Garzón , les innombrables bébés volés aussi après la dictature …
Bonne soirée à tous les genres dans un grand tour complet du nec plus ultra au mauvais .
http://www.dailymotion.com/video/x23ynhc_un-couple-en-pleine-action-quand-soudain_fun
L’Eglise, un des trois piliers du franquisme, avec l’armée et le parti unique
(Nouvel essai)
JC….. dit: 5 novembre 2014 à 18 h 12 min
Du calme, Passou !
– – –
Que: type, quand même. Il n’est qu’invité ici, comme nous, et se permet de hocher le mors au maître de maison !
« Ne pas Pleurer » – certainement un livre que je lirais ! En plus ce sera aussi l’occasion de relire Bernanos, –
dauwd est orthophoniste
Disons qu’il a voulu vivre par l’agriculture et l’élevage, surtout lors de l’épisode brésilien. Mais il semble bien que ce fut une catastrophe, acheter une ferme nommée La Croix aux Ames ne donnant pas les graces pour la gérer!
Heureusement, il y avait encore un milieu francophile pour connaitre et apprécier l’écrivain.
JC AZERTY
Sur Alexis Léger, on peut considérer que le commencement de la fin vient avec l’interruption graduelle de la politique de Barthou, assassiné avec le Roi Alexandre de Yougoslavie, puis la mort graduelle de la Petite Entente des états francophiles d’Europe Centrale. L’irresponsabilité du brillant Aristide face à l’Allemagne ajoutant au déséquilibre pro germanique (pacte Briand Stresemann). Le larguage de la Sarre a lieu à ce moment là. On lache la proie pour l’ombre.
et on permet à l’adversaire de réarmer.
Le limogeage de Saint John Perse, qui pose en disciple de Briand, est une bouffée d’air bien tardive, mais lorsqu’il est trop tard.
Bien à vous.
MC
C’est amusant le nom de la ferme M. Court.
Pour le diplomate nobélisé, j’essayais de retrouvé ce lien, où il était question d’amitié avec le fils de M. Berthelot, bien connu sur certains bancs, à l’époque.
Entendu vers 13h57 sur France Info : on décrivait le juré Pierre Assouline en état de désolation avec sa serviette de table sur la tête et les mains par dessus.
Vous confirmez, Passou?
Existe t-il une photo de ce mémorable instant de vie?
😉
C’était certainement une inhalation, donc.
Erreur, 13h37, dans mon automobile en direction de la campagne pour la pratique de mon sport favori!
une inhalation, donc.
Une désolation (sans enfer )peut-être?
Mikle, j’ai souvenir de vos lectures douteuses, donc, j’ai écrit: inhalation.
C’est la révolution paysanne, Hollande va tomber, et l’on discute galamment chez Drouant !
Peut-être était-ce la bande annonce inconsciente de son futur article, déguisé en Sainte Vierge pas très prude, Salve Regina!
Le prix qu’on s’goure est très surfait. Quand je suis passé devant Drouant, vers 14H30, en sortant du petit japonais où j’ai mes habitudes, il n’y avait déjà plus grand-chose, quelques voitures de radio, un journaliste (je suppose) à cheveux très argentés, qui pérorait sur le seuil au milieu d’un très modeste attroupement, un type fumant à une fenêtre, quelques poivrots sortant de la brasserie toute proche. Ces messieurs-dames étaient sans doute encore en train de se taper la cloche.
Du prix, je ne dis rien, – pour une fois je le lirais bien.
En rentrant, je n’y pensais déjà plus, j’étais passé à autre chose, j’ai oublié quoi, mais à un passage clouté où j’attendais pour traverser, m’étonnant de considérer avec tant de sympathie la vieille façade toute de guingois et poussiéreuse d’un vieil immeuble, je me suis dit : » surement un goût qui vient dans l’âge mur… ».
j’ai souvenir de vos lectures douteuses
Je suis en ce qui me concerne toujours dans le doute et on a bien compris que vous étiez, vous, une sacrée doute de rien!
Hollande va tomber
Hein ? Quoi ? Il s’était relevé ?
mikle, pas trop de temps à perdre avec des bêtes de somme comme vous. Je vous l’ai déjà dit: le menu fretin, etc.
Il n’y a guère que deux membres du PAF, Pivot et Decoin, pour faire la pose réjouie sur la photo.
Cela fait 4 ans que je n’ai pas acheté un livre goncourt et au-delà il faut remonter à 2008.
Bernanos l’a pris très au sérieux, ce nom, au point d’entitrer un recueil d’articles de guerre: « Le Chemin de la Croix aux Ames ». Lequel ne vaut pas sa « Lettre aux Anglais, » ou « La Vérité pourquoi faire? » .Là, le titre est emprunté à Lénine!
Bien à vous.
MC
Cela fait 4 ans que je n’ai pas acheté un livre goncourt et au-delà il faut remonter à 2008.
Les gros poissons nagent en eau riche.
Ils nous laisse la description condescendante de leur sac à provision…
Ils nous laissent..
Tellement pensé à ce qu’ils croient tenir les autres par la laisse…de leur prétention.
M. Court, ça me refait penser à qqchose, à la reflexion, ce texte est bien d’une utopie leniniste :
« Supposez qu’on eût posé à un homme cultivé du XVe, du XVIe ou du XVIIe siècle la question suivante : « Quelle idée vous faites-vous de la société future ? » il aurait pensé aussitôt à une civilisation pacifique, à la fois très près de la nature et prodigieusement raffinée. C’est du moins à une civilisation de ce type que la France s’est préparée tout au long de sa longue histoire. Des millions d’esprits dans le monde s’y préparaient avec elle. On comprend très bien maintenant leur erreur. L’invasion de la Machinerie a pris cette société de surprise, elle s’est comme effondrée brusquement sous son poids, d’une manière surprenante. C’est qu’elle n’avait jamais prévu l’invasion de la Machine ; l’invasion de la machine était pour elle un phénomène entièrement nouveau. »
http://agora.qc.ca/documents/robot–la_france_contre_les_robots_par_georges_bernanos
Très jolie la dernière minute érudite de monsieur Court !
Cheloux, vous demeurez dans les hauteurs du Palais Royal où vous y travaillez ?
c’est sûr qu’avec le recul, ça fait un peu gourou obscurantiste pour imbéciles heureux, qui n’ont plus qu’à se réfugier dans la piété, cette tirade:
« Mais à quoi bon vous dire quel type d’homme elle prépare. Imbéciles ! n’êtes-vous pas les fils ou les petits-fils d’autres imbéciles qui, au temps de ma jeunesse, face à ce colossal Bazar que fut la prétendue Exposition Universelle de 1900, s’attendrissaient sur la noble émulation des concurrences commerciales, sur les luttes pacifiques de l’Industrie ?… »
Puisque c’est d’actualité, un extrait de mon « Goût des îles Baléares » :
GEORGES BERNANOS
Croisade satanique
En 1935, Bernanos partit en compagnie de toute sa famille s’installer à Palma de Majorque, où la vie était sensiblement moins chère qu’à Paris. Malgré des difficultés financières persistantes, qui le contraignirent à déménager plusieurs fois, s’ouvrit alors pour lui une période particulièrement féconde, durant laquelle il écrivit, entre autres œuvres romanesques, Le Journal d’un curé de campagne. Mais, durant l’été 1936, la guerre civile espagnole étendit son voile mortel jusqu’aux Baléares, où l’auteur catholique, favorable au début à la cause des Nationalistes, assista en direct à la terreur sanglante qui embrasa le pays et frappa chaque individu supposé appartenir au camp des Républicains. C’est alors que Georges Bernanos entreprit la rédaction des Grands cimetières sous la lune, dénonçant violemment les exactions menées, avec la bénédiction des autorités religieuses, par les phalangistes espagnols, auxquels Mussolini avait dépêché en renfort dans l’île, afin de mener à bien cette mascarade de « croisade », l’un de ses illustres représentants : « le général comte Rossi, qui n’était, naturellement, ni général, ni comte, ni Rossi, mais un fonctionnaire italien, appartenant aux Chemises Noires. » Et c’est ainsi que, sous le soleil de Majorque, bien avant que l’Europe tout entière ne bascule dans la barbarie, Satan menait déjà le bal !
« Tout cela s’écrit en noir sur blanc. Il faut voir. Il faut comprendre. Voilà une petite île bien calme, bien coite dans ses amandiers, ses orangers, ses vignes. La capitale n’a guère plus d’importance qu’une vieille ville quelconque de nos provinces françaises. La seconde capitale, Soller, n’est qu’un bourg. Les villages isolés les uns des autres, fichés à flanc de montagne ou disséminés dans la plaine, ne communiquent entre eux que par de mauvaises routes, ou de rares pataches, au moteur essoufflé. Chacun de ces villages est un monde fermé, avec ses deux partis, celui des « Prêtres », et celui des « Intellectuels », auquel s’agrège timidement celui des ouvriers. Il y a encore le châtelain, qu’on ne voit d’ailleurs qu’aux beaux jours, mais qui connaît ses têtes, a noté depuis longtemps les mauvaises, en compagnie du curé son compère. N’importe ! La gentillesse des mœurs espagnoles fait que ce monde-là vit d’accord, danse ensemble les soirs de fête. Du jour au lendemain, ou presque, chacun de ces villages a eu son comité d’épuration, un tribunal secret, bénévole, généralement ainsi composé : le bourgeois propriétaire, ou son régisseur, le sacristain, la bonne du curé, quelques paysans bien-pensants et leurs épouses, et enfin les jeunes gens hâtivement recrutés par la nouvelle phalange, trop souvent convertis d’hier, impatients de donner des gages, ivres de l’épouvante qu’inspirent tout à coup, à de pauvres diables, la chemise bleue et le bonnet à pompon rouge.
Je l’ai déjà écrit, je l’écrirai encore. Cinq cents phalangistes le 17 juillet. Quinze mille quelques semaines plus tard, puis vingt-deux mille. Bien loin de contrôler ce recrutement vertigineux, l’autorité militaire le favorise de tout son pouvoir, car elle a son plan. Le jour venu, la besogne faite, rien ne sera plus facile que de désarmer une multitude dont la poussée a rompu les anciens cadres et à laquelle on en a fourni de nouveaux, faits à sa mesure, des cadres policiers. Puis on la versera, par fournées, dans la troupe. L’épuration sera terminée. […]
L’épuration à Majorque a connu trois phases, assez différentes, plus une période préparatoire. Au cours de cette dernière, on nota sans doute des exécutions sommaires, opérées à domicile, mais qui gardaient, ou semblaient garder, le caractère de vengeances personnelles plus ou moins réprouvées par tous, et dont on se confiait les détails à voix basse. C’est alors qu’apparut le général comte Rossi. […]
Dès lors, chaque nuit, des équipes recrutées par lui opérèrent dans les hameaux et jusque dans les faubourgs de Palma. Où que ces messieurs exerçassent leur zèle, la scène ne changeait guère. C’était le même coup discret frappé à la porte de l’appartement confortable, ou à celle de la chaumière, le même piétinement dans le jardin plein d’ombre ou sur le palier, le même chuchotement funèbre, qu’un misérable écoute de l’autre côté de la muraille, l’oreille collée à la serrure, le cœur crispé d’angoisse. – « Suivez-nous ! » – … Les mêmes paroles à la femme affolée, les mains qui rassemblent en tremblant les hardes familières, jetées quelques heures plus tôt, et le bruit du moteur qui continue à ronfler, là-bas, dans la rue. « Ne réveillez pas les gosses, à quoi bon ? Vous me menez en prison, n’est-ce pas senor ? – Perfectamente », répond le tueur, qui parfois n’a pas vingt ans. Puis c’est l’escalade du camion, où l’on retrouve deux ou trois camarades, aussi sombres, aussi résignés, le regard vague… Hombre ! La camionnette grince, s’ébranle. Encore un moment d’espoir, aussi longtemps qu’elle n’a pas quitté la grand-route. Mais voilà déjà qu’elle ralentit, s’engage en cahotant au creux d’un chemin de terre. ,
« Descendez. » Ils descendent, s’alignent, baisent une médaille, ou seulement l’ongle du pouce. Pan ! Pan ! Pan ! – Les cadavres sont rangés au bord du talus, où le fossoyeur les trouvera le lendemain, la tête éclatée, la nuque reposant sur un hideux coussin de sang noir coagulé. Je dis le fossoyeur, parce qu’on a pris soin de faire ce qu’il fallait non loin d’un cimetière. L’alcade écrira sur son registre : « Un tel, un tel, morts de congestion cérébrale. » »
Les Grands Cimetières sous la lune
Editions Plon, 1938
Bravo a Lydie Salvayre brillante representante de la seconde generation des refugies republicains espagnols en France.la tragedie de ses milliers de refugies pendant cette periode difficile le sacrifice de toute une generation ,leur instalation au Languedoc a Toulouse et autour qui nous la racontera.
it 4 ans que je n’ai pas acheté un livre goncourt et au-delà il faut remonter à 2008
Et ainsi vous risquez fort de changer la face du monde, je me disais hier dans un accès désespéré que lire ou écrire occupaient ceux qui ne trouvent pas à œuvrer au réel, leur reste la littérature, ce à quoi, je me dois de considérer toutefois les parcours profus des différents et innombrables pourvoyeurs de textes de tous genres comme clause restrictive à mon aperception quelque peu hâtive et réductrice; l’action toujours possible sur le cours d’une vie emplie d’autant de contraintes et de libertés de choix qui se propose à chacun des lecteurs dont vous seriez jusqu’à ample promotion de vos œuvres et qui s’inscrirait dans la modeste intention de modifier les paramètres insatisfaisants et insuffisants à atteindre un but dont aucun ne doute que vous vous soyez fixée pour améliorer votre ordinaire et assurer à vos descendants une vie meilleure peut emprunter, bien qu’influencé par autant de réflexions que fournissent cet incessant travail, cette quête éperdue du sens à travers l’exploration littéraire, bien des terrains qui leur seront tout aussi salutaires et constitueront sur un pied d’égalité un matériau constructif détaché pour autant de toute intellectualité pour retourner à la source du mouvement qui en premier lieu nous servit à sortir de la grotte pour y voir à la clarté d’un jour simplement naturel et pourvoyeur d’oxygène, à condition de ne pas y lire d’autres fables auxquelles il ne serait pas non plus question d’échapper.
C’est sûr que Michel Houellebecq n’encaisse pas du tout les pseudos-psys.
Et que cette « pierre de patience » était un bien beau texte.
radio keupu dit: 5 novembre 2014 à 17 h 43 min
radio keupu dit: 5 novembre 2014 à 17 h 43 min
Chesnel, ne me dites pas !
Ce serait trop triste.
comme un cabot appelant son maître
Madame Salvayre est malade. Je l’apprends à l’instant. Est-ce que cela aura influencé des jurés ? Un journaleux pose la question. On en est là.
au moment où je vous donne le lien:
http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/goncourt-2014-j-ai-une-maladie-assez-grave-confie-lydie-salvayre-7775194740
xlew.m dit: 5 novembre 2014 à 18 h 36 min
Salut la Bobine, heureux de vous relire.
Chaloux dit: 5 novembre 2014 à 20 h 13 min
Le prix qu’on s’goure
Du pur Chevillard dirait Clopine.
21h13 je présume sans mal que d’une nouvelle attristante vous faites un régal tout en écalant vos œufs attendant qu’un autre oiseau se présente pour sublimer vos vices. La cruauté n’est pas répertoriée en tant que délit et vous disposez ainsi de ce vide juridique pour vous y appuyer et jouir d’un de ces spectacles qui fonde votre joie toujours à l’affut de nouvelles proies. Je me demande qu’elles vont être les nouveaux pigeons qui croyant y gagner en plaisir reconnaissant vous seront asservis?
Jacques Barozzi dit: 5 novembre 2014 à 20 h 58 min
Cheloux, vous demeurez dans les hauteurs du Palais Royal où vous y travaillez
Le pipilet en quête de journalisme.
Jacques Barozzi dit: 5 novembre 2014 à 20 h 58 min
Quelle drôle d’idée, Jacquot, ai-je parlé du Palais Royal? Y vivre, j’aimerais, c’est un des derniers lieux de Paris que j’apprécie encore, avec certains coins du IIe arrondissement, mon quartier préféré avec Auteuil et un bout du XVIe (le goût du VIe où j’ai vécu très heureux et très libre m’est passé)… Encore que le Palais Royal change aussi. J’avoue avoir été affecté par la disparition de la librairie historique dont j’aimais aller admirer les vitrines. J’ai maintenant envie de « violer des petites villes » (« et non des petites filles » vous aurait dit Proust).
(Je me souviens en vous répondant que passé l’épisode Drouant, ma pensée est allée vers Chamfort comme souvent quand je suis dans le quartier,- et aussi vers la « lessiveuse de nouilles » du passage Choiseul.)
Jacques Barozzi dit: 5 novembre 2014 à 21 h 04 min
Puisque c’est d’actualité, un extrait de mon « Goût des îles Baléares »
Mon pipilet adoré, aucun ouvrage de toi ne peut être d’actualité.
Que du réchauffé.
Chaloux dit: 5 novembre 2014 à 21 h 26 min
J’avoue avoir été affecté par la disparition de la librairie historique dont j’aimais aller admirer les vitrines.
Laquelle ?
Le pipilet en quête
derrière les colonnes de Buren
C’est du joli!
Chaloux dit: 5 novembre 2014 à 20 h 13 min
Le prix qu’on s’goure
Du pur Chevillard dirait Clopine.
Très flatté, et très flatteur.
Celle qui se trouvait dans le Palais Royal, côté ministère de la culture. Livres anciens, peintures, autographes etc.
« les travaux et les jours »
J’ai retrouvé ce passage d’Hésiode relatif à la femme et le déluge. Merci pour ça. C’est déjà pas mal.
( bonsoir Fons, sorry de ne pas vous avoir lu sur le sujet)
Vous ne nous avez pas dit pour qui vous avez voté, Passou ; la faire poser devant la grande Colette, vous croyez !?
Chaloux dit: 5 novembre 2014 à 21 h 36 min
Oublié le nom de ce lieu extraordinaire mais M. Court doit savoir.
Mais il y a toujours le marchand de pipes, en face, Chaloux, tout un poème !
Il y a plus de répétitions que de différences…
…
…c’est juste, banal,!…& conformiste,!…
…
…né, 9 ans, après 1939,…à l’arrivé de ses parents,!…
…
…pas d’histoire de substitutions ou vols d’enfants en bas-âge,…par certificats de mort-clinique en fausse-couche,!…
…la pratique courante pour battre et élever les enfants des autres, comme esclaves du franquisme,!…
…les papa au coeur-facile,!…sur mes genoux » petite « ,!…un verre de bordeaux après l’autre,!…
…j’écris un roman,!…vous aussi,!…etc,!…
…tu vernis les bottes à papa,!…enfin, c’est déjà çà,!…que les » Ô puce’s day’s « ,!…n’auront pas,!…à se mettre,!…
…
…Ah,!Ah,!…la passion du Bordeaux un pas à franchir,!…Cabernet Sauvignon,!…etc,!…
…
…
bon bein demain ma mère va me raconter qu’un mec bourré à table peut quand même être énarque.
oui, encore une journée se terminant par les râles usuels….
« Avec Lydie Salvayre prix Goncourt dans une France dont le premier ministre est d’origine catalane et le maire de Paris andalouse, on imagine déjà la « une » des journaux de Madrid et de Barcelone. » : du moment qu’on n’essaie pas d’y remettre un Hohenzollern…
Romuald était charcutier.
Haro sur l’église et les non-indignés, c’est dans l’air du temps, non ? Rien sur les projets communistes en Espagne, c’est aussi un point de vue. Vague parenté avec Castillo dans ce Goncourt.
L’assassinat de Barthou avait revolté Léautaud qui perdait un acheteur de ses éditions originales. C’est aussi un point de vue qui justifie des engagements. L’homme a l’hispano n’était pas dénué de vertus qu’il faudra bien expliquer à quelques futures générations revenues des indignations vertueuses.
Seriez-vous franquiste, Phil, comme feu monsieur Philippe Régniez ?
70 traductions et pas même un scénario, Paul ?
Jacques Barozzi dit: 5 novembre 2014 à 21 h 42 min
De pipes et de portraits-charges (je crois qu’on appelle comme ça ces figurines anciennes, en plâtre je suppose, qui caricaturaient souvent des comédiens dans leurs grands rôles).
Il me semblait, Chaloux, que c’était des figurines en plomb de grognards ?
Haprès les enturbannés, les grilles de Saint-Laurent ! C’est plus des bénitiers qu’il faut, c’est au moins le lac du Der…
Baroz, le goût de l’Espagne vient en soutenant les Habsbourg contre les Bourbon.
A J. Barozzi, Mes préférences ne sont pas un mystère puisque je publie des critiques. J’ai milité dès le départ pour que reinhardt, Daoud, Salvayre et d’autres soient sélectionnés. Puis j’ai milité pour Reinhardt jusqu’à son élimination, hélas, trois fois hélas. Alors j’ai milité à fond pour Daoud. Au risque du paradoxe, malgré cela, quand Salvayre l’a emporté, je m’en suis aussitôt réjoui car son livre est fort, elle a construit une oeuvre cohérente depuis la Compagnie des spectres, c’est un écrivain incontestablement. Et en plus, son roman fera relire Bernanos, alors !
A Milkle 20.00, Oui, cette photo existe. Il faut savoir que, étant chauve, j’ai le cuir chevelu très délicat. La moindre égratignure est le sang coule à flot, la balafre d’incruste. or l’an dernier j’ai pris de méchants coups de téléobjectifs. Cette fois, comme la serviette ne suffisait pas, j’ai mis mon casque de scooter…
Sapré passou. Kojak au Goncourt.
Passou dit: 5 novembre 2014 à 23 h 39 min
j’ai mis mon casque de scooter…
Non mais en Lorraine, dans tous les greniers, il y a au moins cent cinquante casques à pointe, empilés comme dans une compression d’Obélix… No problemo ! Mais on veut des Otto Grafs, hein ! Au Mont-blanc ou au petit gris double zéro…
Je crois comprendre aussi que ce prix arrive au bon moment dans la vie de Lydie Salvayre, Passou, sans que personne ne le sût parmi les membres du jury…
La France contre les Robots, c’est la France de Péguy contre la Machine. Rien de léniniste là dedans, au contraire.Mais Le problème posé dés 1946 de la compatibilité de l’ame d’un vieux pays et du progrès. Très bloyens, les « imbéciles »du passage que vous citez.
Après, on peut crier au ringard, on peut aussi penser, c’est mon cas, que les centres d’intérêt de Bernanos ,l’ame de ses prêtres, de leurs ouailles, et au dessus de tout, de la France, sont parfaitement légitimes….
Bonne soirée.
MC
Le texte que vous citez montre bien ce qui est en jeu pour Bernanos: la mort d’une civilisation peut etre idéalisée, mais qui a existé.
Les machines, pourtant, faisaient partie de la bonne société au Dix-huitième siècle, mais je soupçonne Bernanos de l’évacuer pour les besoins de la démonstration.
MC
Chaloux, je vois très bien la librairie dont vous parlez, avec ses Larguillère en vitrine, ses horaires imprévisibles, et, la dernière fois que j’y suis passé, les trois volumes d’Etudes Mazarines de Madeleine Laurrain-Portemer, conquete posthume du Cardinal, mais je suis incapable d’en retrouver le nom! Sic transit…
Bonne soirée.
MC
…
…le prix Goncourt,!…
…
…si en plus, çà fait plaisir au 1er ministre, & au maire de Paris,!…
…Bon,!…on est là pour çà,!…
…vous avez monter le biscuit ensemble,!…
…rien ne se créer, rien ne se perd,!…
…
…renvoyez l’ascenseur,!…les amis d’abord,!…mes bourgeois, Calais connait pas,!…
…etc,!…le franquisme,!…quel talent,!…
…dans le mille,!…les connivences,!…
…
…quelle drôle d’époque,!…suffit de voir les faces de la monnaie,!…
…
…le prix Médicis,…c’est pour mon cul en l’air,!…Ah,!Ah,!…
…Roi des François,!…Go,!…y a pas photo,!…etc,!…
…
JC….. dit: 5 novembre 2014 à 18 h 12 min
Espèce d’omelette…tu n’as même pas la trace de dignité minimum requise pour aller te foutre a l’eau…tu oses promener ta pseudoscience ici pour épater tes potes D & le centaure du 9 3 , quand en fait, tu n’es en rien un scientifique : t’es qu’une vielle pute qui fait le tapin a l’arrivée du ferry a PQ…tu oses, pov’loque, déclarer que tel ou tel livre ne vaut pas d’être lu, sans même en avoir vu la couverture en rêve…tu oses, vieille pute (coucou M. le Bouddha), discréditer d’avance un livre sans l’avoir lu …t’es un minus, un wahlou, nothing, zilch, fuck all…une bouse fumante laissée sur les quais de PQ par un albatros qui passait et qui soudain changea d’avis et préféra aller ailleurs…
Reprenons les activités, calmement, il se pourrait que cela en vaille la peine…
Passou dit: 5 novembre 2014 à 18 h 05 min
« JC, Si au moins vous lisiez les livres que vous démolissez systématiquement, on pourrait parler de critique nihiliste, mais même pas. Donc n’en parlons pas. »
Et bien si ! Parlons en… Vos propos, venant d’un homme supposé intelligent, me choquent et me navrent.
Prenons un exemple :
-Vous faites une excellente critique, enthousiaste, du roman de Reinhardt, ici même.
-C’est votre droit, on vous comprend.
-En confiance, j’achète son livre et je le lis.
-Je juge que c’est une merde, une belle, et je le dis. C’est mon choix, il est respectable, autant que celui de n’importe quel lecteur.
Où est le problème ? Où est le négatif ? Où est le jugement de livres non-lus ?
Voulez-vous me dire quel reproche peut-on faire à un lecteur de bonne foi, exprimant son goût, et dans ce cas précis, son dégoût … ???
Vous parlez de démolition systématique ? J’ai écrit ici que j’adorais « Le Miroir de l’âme » de Lichtenberg, « Il est de retour » de Timur Vermes, « La corde » de Stefan aus dem Siepen, « Aphorismes » de Kraus, « Les terres du couchant » de Gracq, quelques Millet, « Héraclite » de Conche…, « Le manuscrit de 1942 » de Werner Heisenberg et bien d’autres ! (le Zemmour est à peine attaqué, en attente…).
Pas de mauvais procès, par pitié ! il n’y a pas de détestation de livres non-lus : il y a parfois la non-envie de lire « ça », ce sujet, cette histoire, je dis franchement : non, je passe, ce livre ne me tente pas ! …
Est ce un crime ?
Tout cela n’est pas bien grave, on en lit d’autres, bien plus pauvre, et il n’est pas besoin d’aller loin pour tâter ce que détestation stupide veut dire …
Bien à vous, Passou !
Pardonnez mon regrettable oubli, Passou : j’ai lu aussi votre « Autodictionnaire Simenon » et votre « Sigmaringen », l’ayant trouvé fort bon, particulièrement dans l’analyse du majordome Julius, et je l’ai écrit, ici…
Puisque nous sommes entre nous à cette heure matinale, je vous recommande deux opuscules : « Manuel d’instruction à l’usage du soldat américain débarquant en France » 1944 chez Equateurs, et son pendant anglais, à comparer entre eux, bien sûr.
J’en termine avec « La …sottise » de Jerphanion, Albin Michel, ouvrage qui s’enrichit de jour en jour, grâce à nous tous, pauvres humains !
Gros tirages
Le Goncourt, c’est Zemmour !
La Comédie, c’est Valérie !
Bonne journée…
…
…une période de dinosaure de la plume à gratter,!…faut trouver l’équarrissage pour nos belles peaux de parchemins,…
…un tatoueur franco pur porc,!…
…ne pas faire dans le détail,!…chacun son rôle,!…
…belle peau à se mettre, non c’est pour mon divan-lit portable,!…en peau de bison,!…original à déplier,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…
// Haro sur l’église et les non-indignés, c’est dans l’air du temps, non ? Rien sur les projets communistes en Espagne //
Argument qui a bien servi les militaires argentins et chiliens pour justifier leur barbarie.
Phil, un ferrero rocher, peut-être.
http://www.herodote.net/Le_Seigneur_Chat-bibliographie-265.php
M. Court,à 1h11, ce texte de Bernanos, je l’ai trouvé politique engagé. Je choisis cet extrait, dans le lien :
« Arrêtons-nous sur ce mot de profit, il nous donnera peut-être la clef de l’énigme. Si les ouvriers de Manchester avaient été doués du don de seconde vue, on imagine très bien le dialogue entre ces hommes libres et le propriétaire de la Machine : « Quoi ! misérables, vous venez de briser une machine qui m’a coûté très cher, sous le vain prétexte qu’elle vous condamne au chômage, c’est-à-dire à la misère, et par la misère à la mort. Hélas ! la loi du Progrès est celle de la Nature. Il est évidemment regrettable que vous perdiez la vie, ou du moins toutes les raisons qui font préférer la vie à la mort, mais que voulez-vous ? »
Pour ce qui est de son intime conviction religieuse, ses prêtres, ses ouailles, comme vous dites, cela me parait effectivement bien rural, loin de Rome et de ses oiseaux qui se cachent pour mourir.
Les scènes de crimes, de persécution, de tuerie, auxquelles il a assisté à Palma de Majorque ne sont pas relatées sous forme de journalisme grand reporter de nature à informer le grand public.
Les « républicains » communistes espagnols, qui avaient de la République une vision bien différente de celle des bisounours qui réécrivent l’histoire aujourd’hui, ne valaient pas mieux que leurs adversaires franquistes !
On peut voir, en tordant l’œil et en grimaçant de la lippe, les bons d’un côté, républicains, les vilains de l’autre, fascistes : ce sera une vision partisane et ridicule de la réalité de l’époque. Ce fut une horreur, une guerre civile atroce, criminelle des deux côtés d’une égale façon…
A Barozzi, J’ignore ce que chacun sait mais je sais que la question ne se posa, qu’on n’en parla pas et que donc cela ne joua pas.
A JC, Bien sûr, vous en avez lus certains et c’est votre droit de ne pas « désirer » lire la majorité de ceux qui sont évoqués, mais, comme vous le savez, en fonction du sujet, de sa tournure supposée, de la personnalité de l’auteur, le plus souvent vous le dégommez a priori. Ce qui est aussi votre droit mais tue la discussion.
Question d’appréciations différentes, de votre côté, comme du mien : pas de quoi en faire une affaire ou pire, une caricature des individus concernés.
JC….. dit: 6 novembre 2014 à 7 h 49 min
« »pas de quoi en faire une affaire ou pire, une caricature des individus concernés. » »
JC a le droit de caricaturer tout le monde, mais personne n’a le droit de caricaturer JC !
Même Passou !
le coco de pq n’est qu’une caricature
Question d’appréciations différentes, de votre côté, comme du mien : pas de quoi en faire une affaire ou pire, une caricature des individus concernés.
JC pourquoi l’invective concernant ER et pire l’insulte quand d’autres tireront de vous une critique fondée même si négative?
La vie des bois: Bernanonos n’est pas en comma dépassé, de notre société de service je crois savoir que vous auriez choisi de vous déplacer sur un de ses rayons porteurs. A enregistrer les suicides en nombre qu’occasionnent différents facteurs comme le basculement des pôles de productivité, l’injonction qui en découlerait de voir l’Europe comme mise en demeure de détricoter les acquis sociaux durement acquis et appliquer les techniques de management qui y sont afférentes et dont on enregistre les résultats à l’échelon individuel, cependant que ne se fabriquent jamais autant de richesses et bénéfices aujourd’hui qui s’exemptent de redevances qu’elle qu’en soit la nature. Le système est perverti il court après sa queue obligé qu’il est de le faire pour ne pas la perdre et cette dernière ne sert que trop souvent à célébrer dans des rituels sélects le sacre de l’inhumanité du cynisme en une apothéose d’égoïsme égale à la somme de connaissances que l’Homme aura pourtant accumulées en direction du progrès et de l’amélioration de sa condition.
WOW!
What an after Goncourt Day wake up! Just some keywords: not Daoud, not Reinhardt, which I have read and liked, but there can only be one! Abdel is back in very good shape, which makes me happy. ‘vie’ is not too mad about me for trying to blind date her. JC got calmed down a bit by the master of the house himself, and he managed to pass the Türvorsteher and their wild dogs to bring his case in front of the court and he is outing himself as a great reader. Bien, très bien, tout va bien dans la meilleure des républiques.
Thirst things thirst:
j’envoie toutes mes congratulations de petit lecteur à la dame Lydie Salvayre! En même temps mes excuses de petit lecteur comme je dois lui avouer que tout comme pour son confrère Modiano je n’ai lu aucune ligne d’elle et ne connaissais pas son nom jusque je l’ai découvert à cause des rumeurs de prix.
Maintenant que j’ai son livre à côté de mon clavier en top sur tous les autres que j’ai remmené les derniers jours, car au contraire comme pour Modiano, mon libraire était bien préparé hier après-midi, et j’ai vite pris une copie car je suppose qu’aujourd’hui il devra dire à ses clients ‘sold out’. Maintenant que ce demi visage en couverture me regarde avec cet oeil perçant de jolie femme à cheveux noirs couvert par un béret à peine visible mais de toute élégance frenchy, où est-ce que le livre va me faire découvrir que c’est spanish after all, je suis tout curieux de savoir ce qui se passe en dessous de cette couverture. Mais il me faudra du du temps. Car je n’ai toujours pas fini Daoud, l’aviateur, et Modiano, pour les trois je me trouve en mi-chemin, bien que je hais de commencer un livre avant de terminer le précédent.
Mes congratulations à monsieur Assouline et ses confrères pour leurs efforts de faire le bon choix pour nous les lecteurs, et toutes mes excuses d’avoir essayé hier de mettre de la pression et du chantage à la toute dernière minute avec Sigmaringen. Pour le moment le château en couverture me regarde tout juste en dessous du joli demi-visage. Oui, oui, je sais le château est très beau aussi, mais après tout choisir entre le regard de femme et de château, …, et de toute façon je crois me rappeler que dans sa conférence que monsieur Assouline a tenu chez moi il n’y a pas tellement longtemps, conférence que j’ai loupée malgré les affiches, mais que j’ai découvert heureusement sur le net après qu’ Edel m’a mis sur la trace de Sigmaringen, il a dit à son audience qu’après tout le château est un vrai taudis à cause des dames très nobles de tous les coins d’Europe qui y résidaient pendant des siècles. Et merci monsieur Assouline de confirmer un peu l’ego de mon goût de lecture, par votre propre soutient pour Reinhardt et Daoud, bien que je n’ai pas terminé le dernier, le livre me plaît beaucoup et encore une fois merci à Abdel de m’avoir fait découvrir.
D’ailleurs Abdel, elle s’est passée comment votre soirée d’hier? Deuxième pour Daoud, tout juste après une dame, c’est bien, non? Est-ce que vous avez au moins convaincu vos amis musiciens de vous jouer quelques sons arabes à l’honneur de Daoud, de Moussa et tous les Étrangers dans tous nos pays pas trop réunis? J’espère que vous n’avez pas hésité de leur apprendre quelques pas de dance. Connaissant votre générosité, je m’imagine bien qu’il y avait annonce au bar man et les fantômes rodant autour, un ou plusieurs ‘the round goes on me’ de votre part.
…..
encore un peu à raconter et bavarder, mais à whoever à la patience de lire ceci, permettez moi de prendre d’abord le petit déj et quelques pages de Daoud.
c’est dans l’air du temps, non ?
ceux qui ont subi quarante années de dictature, l’exil, les conséquences apprécieront.. –
Le projet des communistes était de battre le caudillo, ils n’ont pas hésité à assassiner ceux qui dépassaient à leur gauche
Bérénice, ce que vous appelez insulte, je l’appelle rugosité … Question de mot, j’ai toujours préféré la franchise à la courtoisie.
D’un côté, les luttes internes des « républicains » espagnols, Brigades Internationales, POUM, troskystes, Moscolâtres se foutant sur la gueule, désorganisés, armés par les Soviétiques avec délais calculés, se trahissant joyeusement en pensant à l’avenir …
De l’autre, une coalition putschiste qui tourne rond, appuyée par des puissances fascistes étrangères en pleine montée en charge.
Que croyez vous qu’il arriva ?
N’oublions pas les dommages collatéraux commis, aussi, par les bons apôtres qui furent aussi méchants que les vilains nationalistes fascistes : plus de 7 000 religieux dont 13 évêques, 4 184 prêtres, 2 365 moines et 283 religieuses ont été assassinés durant cette période. Soulignons l’inventivité républicaine : bâton de dynamite et orifices religieux…
Guerre de merde !
JC un homme à abattre une balle un geste: une merde.
Difficile à avaler quand on connait vos ressources lexicales, quoique je puisse en penser si je me décide de le lire.
… rustresité, peut-être?
…sournoiserie, certainement…
JC BILAN
Les chiffres suivants40 sont des estimations :
100 000 à 285 000 soldats morts au combat (pertes militaires directes)
10 000 à 150 000 civils morts des bombardements
40 000 à 200 000 exécutions en zone nationaliste
20 000 à 86 000 exécutions en zone républicaine
30 000 à 200 000 exécutions par le gouvernement franquiste entre 1939 et 1943
« Salvayre Regina » ? C’est de l’humour Libé croisé Canal + ? En tout cas, l’évocation de cette antienne catholissime appliquée à une auteure qui, à la suite de Bernanos, expose les complicités criminelles du clergé franquiste est assez douteuse. « Pas prier », monsieur Assouline…
Sur la question du « fragnol » et de l’espagnol glissés tels quels dans le texte -et afin de ne pas rebuter a priori les lecteurs non hispanisants- il n’est pas inutile de préciser que Lydie Salvayre use d’un procédé extrêmement habile : sous prétexte de corriger les erreurs linguistiques de sa mère, elle en offre bien souvent la traduction.
Bérénice, vous êtes choquée d’entendre qu’un lecteur peut considérer le roman d’Eric Reinhardt comme une véritable grosse merde ? Comme c’est étrange …
JC non pas plus choquée que par le niveau moyen de dégradation général, qui lui ne semble s’insérer que dans la logique du temps.
Bérénice, finalement ces chiffres concernant les morts de la guerre civile espagnole ne sont pas, en regard de chiffres actuels ailleurs dans le monde, si énormes ! On a exagéré cette guerre civile : travail artisanal …
Pour le moment ma seule participation au bien-être de l’édition fr. ce sera « Joseph » de M-E Lafon.
JC je n’en sais rien ne sachant que peu j’ajouterais toutefois que je redoute au point où nous campons que l’ombre d’une nouvelle guerre en Europe ne se propose en unique solution pour remédier à ces menus tracas économiques et divergences que nous traversons et qui peut-être mèneront à ce que les institutions européennes qui agissent aussi en liant et garant de la paix se dissolvent et laissent place à ce que nos parents grand-patents ont connus. Sûrement disposeriez-vous le cas échéant des moyens suffisant à la migration.
« les complicités criminelles du clergé franquiste »
l’opus dei au service de franco et autres dictateurs
jc (la hyène de PQ) être grand historien
Vous me connaissez mal, Bérénice, en cas de guerre il faut rester sur place et faire des affaires avec l’ennemi ….
Naturellement, si le vent tourne, il faut devenir Résistant …
JC peut-il nous dire, preuves à l’appui, en quoi le roman d’Eric Reinhardt est une véritable grosse merde ?
Parce que nous, on peut très bien dire, preuves à l’appui, en quoi JC est une véritable grosse merde.
En toute franchise, et sans une courtoisie qui, avec lui, est bien superflue.
« … sournoiserie »?! Où ça?
Quoi ?
Il vous sera plus facile pour vous de trouver des preuves de ce que vous avancez, que pour moi …
jicé est un termomètre enfoncé profond dans le cul de la france !..et vous vous l’avez sous l’bras.des tièdes quoi
« les complicités criminelles du clergé franquiste »
l’opus dei au service de franco et autres dictateurs
..ce genre d’aproximation débile
De l’autre, une coalition putschiste qui tourne rond, appuyée par des puissances fascistes étrangères en pleine montée en charge.
Que croyez vous qu’il arriva ?
et puis aprés la guerre franco est encore pour longtemps au pouvoir..
bouguereau se réveille avec les mêmes insanités que d’habitude, faut sortir l’uzi à Hermann
Bougboug, belle image, ce thermomètre dans le cul de la France… je pense à Valérie, à d’autres noms !
le plus souvent vous le dégommez a priori. Ce qui est aussi votre droit mais tue la discussion.
jicé a le palais trop délicat..il est un peu comme ces rapeur des années 80..si la chaine en or fait pas 50kil c’est du toc..et quoi lassouline..c’est son look
Il y a une énorme différence* entre Passou et moi : il est bien élevé, lui.
*entre autres…
« On souhaite bien du plaisir au traducteur de ce roman pour son édition espagnole… » PA
A la suite de vos avertissements au lecteur pour le prévenir des dérisoires ornières langagières qui risquent de le faire trébucher, voilà que vous plaignez par avance un éventuel traducteur. D’une part le lecteur peut trouver du plaisir à cheminer autre part que sur un chemin sans aspérité, à être dérouté par les curiosités d’une langue différente. D’autre part des traducteurs ont déjà réalisé la prouesse de donner à lire, à entendre, à savourer une langue pas tout à fait propre. Un exemple ? L' »italien sale » (ainsi qu’il le nomme) de Camilleri magnifiquement rendu par Dominique Vittoz par le truchement du parler lyonnais.
« ce thermomètre dans le cul de la France »
Forte température dans la rue, en bas de chez moi les lycéens s’organisent pour partir à la manif ! Le bon docteur Hollande va avoir du mal à faire retomber la fièvre ce soir !
Quoi 9:16
comme moi je tiens toujours à la courtoisie, je ne peux supporter que la première phrase de votre 9:16
mias par celle là you really made my day, comme mes amis yankees disent entre eux quand ils apprécient un commentaire,
j’attends avec impatience la réponse de JC. J’ai cherché à trouver une réponse possible de sa part, ‘soit il n’aime pas les femmes’, ‘soit il n’aime pas les entrées de métro trop colorées.’
Je fais remonter parce que ce comm’ là, il est juste parfait.
abdelkader dit: 6 novembre 2014 à 1 h 47 min
JC….. dit: 5 novembre 2014 à 18 h 12 min
Espèce d’omelette…tu n’as même pas la trace de dignité minimum requise pour aller te foutre a l’eau…tu oses promener ta pseudoscience ici pour épater tes potes D & le centaure du 9 3 , quand en fait, tu n’es en rien un scientifique : t’es qu’une vielle pute qui fait le tapin a l’arrivée du ferry a PQ…tu oses, pov’loque, déclarer que tel ou tel livre ne vaut pas d’être lu, sans même en avoir vu la couverture en rêve…tu oses, vieille pute (coucou M. le Bouddha), discréditer d’avance un livre sans l’avoir lu …t’es un minus, un wahlou, nothing, zilch, fuck all…une bouse fumante laissée sur les quais de PQ par un albatros qui passait et qui soudain changea d’avis et préféra aller ailleurs…
Touite
Mort d’Abdelwahab Meddeb
Voilà une triste nouvelle qui va colorer ma journée, si je n’y prends pas garde.
Il est plus important de l’évoquer que de s’interroger sur le cléricalisme franquiste et le totalitarisme de grand-papa.
(Salut, les résistants imaginaires de la RdL!)
Leurs successeurs sont là.
Je riais de son pédantisme et de sa préciosité, mais elles faisaient partie de son caractère.
Son émission a été un merveilleux terrain de rencontre, et de réflexion.
Crénom, quelle perte.
Je vois qu’il a été calomnié par des minables, comme l’idéologue Alain Greish dans le Monde Diplomatique (une des citadelles du crétinisme français):
allez-y voir, ça se passe de commentaires sur la petitesse: l’honnêteté de l’un fait ressortir la bassesse de l’autre.
Il était courageux aussi: il faudrait revoir cette émission où avec son érudition un peu fleurie mais têtue il met dans les cordes l’ondoyant Tariq Ramadan.
C’est là:
http://www.youtube.com/watch?v=oj3giyNyCX0
Mais par qui France Culture va-t-elle le remplacer, nom de Dieu?
Vigilance absolue!
Fons dit: 6 novembre 2014 à 9 h 45 min
« j’attends avec impatience la réponse de JC. »
Vous allez attendre longtemps, mon ami ! et pour rien …
Donner des « preuves » !? Risible, vraiment drôle ! où aller chercher des trucs aussi louf ?
Crénom, quelle perte.
il est dans les bras des houris zouz..nous y’a pas d’joie dans le chéol et d’où qu’on va
On devrait se méfier des houris éternellement vierges, ça peut être chiant, à la fin, au quotidien.
Tout ce que je demande au Paradis, c’est de ne pas être soumis à la pression insupportable que nos sœurs nous infligent sur Terre, par le truchement de leur beauté, de leur intelligence, et de leur terrestre fraicheur …
9 h 51 : JC « vous allez attendre longtemps »… bien sûr, quand est lâche et veule comme toi qui se débine péteux
(Salut, les résistants imaginaires de la RdL!)
a ibissa j’ai vu la réincarnation de nonos ! mais venir a la nage sur le continent est esclu..tu comprendras pourquoi..je vais aller le chercher en scooter de mer et je vais remonter la seine avec un lance roquette..baroz nous suivra nu avec des palmes et un tuba et un trident pour piquer les couilles des fourbes..vive la france!
http://www.svevesti.com/images/sr/142605.jpg
« ce genre d’aproximation débile »
l’opus dei au service de la veuve et de l’orphelin
JC 9:51
cher monsieur JC, je ne veux pas trop être votre ami, mais je trouve que là vous essayer à trouver un peu une sortie facile. Deux trois arguments pourquoi le livre de Reinhardt est ce que vous prétendez, c’est tout ce que la court vous demande. Les femmes où l’entrée de métro?
ou et non où
sorry, je suis un peu nerveux d’entendre votre réponse.
Comme il vous plaira, Fons ! Comme il vous plaira !
bouguereau dit: 6 novembre 2014 à 10 h 02 min
Retire immédiatement cette image de Dédé !!!
Fons, sachez qu’à part l’invective, JC est incapable d’aligner deux mots de critique littéraire, c’est un faquin épicétou comme dirait l’autre taré
ueda dit: 6 novembre 2014 à 9 h 49 min
Il est plus important de l’évoquer que de s’interroger sur le cléricalisme franquiste et le totalitarisme de grand-papa.
Remarquable réclame pour l’étouffoir dans les 3 sens du terme :
– « Endroit où les facultés intellectuelles ne peuvent s’épanouir ». Toujours préférer la bêtise, l’ignorance.
– « Pièce du piano permettant l’arrêt immédiat des vibrations d’une corde ». Les rumeurs de l’histoire, basta ! On coupe le son.
– « Récipient métallique, à couvercle étanche, dans lequel on conservait la braise ». Par temps frisquet, c’est bien utile et ça évite l’incendie.
JC 10:06
je vois que les Türvorsteher sont en train de se réveiller, et leurs chiens aboyants ne vont pas tarder à se réveiller,
mais votre 10:06
Trop faible, beaucoup trop faible!!!! Pour votre propre honneur, moi je trouve que vous vous devez quelques arguments plus fondés envers monsieur Reinhardt et les membres du Goncourt qui l’ont sélectionné.
Entre JC qui « tue les livres sans les lire » (sic) et Fons qui met dix lignes de RDL pour à peine soulever la page de couverture de dernier bouquin à la mode, on est pas sorti de l’ auberge!
Joachin Du Balai dit: 6 novembre 2014 à 10 h 09 min
l’étouffoir dans les 3 sens du terme
Pas mal.
Vous remarquerez que que ma remarque remet seulement les choses à l’endroit concernant ce que devraient être nos priorités d’hommes de 2014 et non de 1934.
Je ne m’oppose ni au piano nostalgique ni au tisonnement des braises.
Mais si vous voulez, je les laisse pour mon vieil âge.
« Vous remarquerez que que »
Queue queue…
Ma parole, je parle comme Jack Lang.
« Vous croyez queue…. » disait-il à Tonton en se touchant le tarin.
Voir l’immortel pamphlet d’Edern Hallier.
Croyez-vous qu’on a serré le kiki, à Jean-Edern?
Résumons
Les guerres civiles et/ou mondiales qui doivent nous intéresser sont les prochaines.
C’est vrai que ça… ça demande de l’action.
Et que l’action, pour beaucoup, ici et ailleurs, c’est autrement difficile !
Bonne nuit, mes petits choux ! A demain…
Oui, certes… toutefois… pendant que les crétins de tous bords évoquent et étouffent (selon leurs « goûts » et leurs « inclinaisons »), ce sont des pans entiers de présent qui passent aux oubliettes via les démangeaisons de chacun.
Dur, dur le métier de juré Goncourt, Passou a déjeuné avec un casque de motard sur la tête, pas étonnant qu’il ne nous ai pas parlé du menu du jour !
ueda dit: 6 novembre 2014 à 10 h 17 min
Vous remarquerez que que ma remarque remet seulement les choses à l’endroit concernant ce que devraient être nos priorités d’hommes de 2014 et non de 1934.
Certes, « jeune » homme, cependant je crains que les « hommes de 2014 » aient beaucoup à voir avec ceux de 1934, 1834, 1734, etc. Et que l’amnésie que vous préconisez ne réactive de vieilles braises, précisément autour de 1934.
10 h 21 : à bout d’arguments le péteux se débine, comme dab’
Après Pétain, voilà que certains veulent réhabiliter Franco, à quand le tour de Mussolini ?
Pour Hitler et Staline, ça va être un peu plus difficile ?
@ Marionette 10:17
Là vous avez bien raison. Comme je ne vous sais pas homme ou femme, ce regard de dmi-visage, ne vous laisse quand même pas indifférent je suppose and she is damn good looking, et vaut bien la peine de se demander ce qui se trouve sous la couverture. Si jamais la réponse de JC sera que ce sont les femmes et non l’entrée de métro qu’il n’aimait pas, il ne va sûrement pas aimer le nouveau Goncourt non plus, mais peut être il l’a déjà condemné aussi, je suis trop paresseux pour vérifier.
Comme il faudra sûrement un peu de temps à JC pour feuilleter sa copie des amours, pour retrouver l’entrée de métro, je vais passer un peu l’aspirateur, car la cheffe ne va pas être contente du tout en rentrant. N’est-ce pas Abdel, elle peut être gentille, mais dès quand la contredit un peu, il vaut mieux être prudent.
Jacques Barozzi dit: 6 novembre 2014 à 10 h 29 min
Après Pétain, voilà que certains veulent réhabiliter Franco, à quand le tour de Mussolini ?
Je prends.
Mussolini, c’est l’allié manqué des Français, en raison de leur naïveté ou de leur cécité (au choix).
J’ai pas le droit de rêvasser sur le passé, comme notre ami Joachin?
Quand les voyous sont partis, ce blog redevient propre, on peut alors discuter entre gentlemen
À ceux qui sont intéressés par la guerre civile espagnole, je suggère la lecture du livre de Montalban « Moi, Franco », mémoires supposés du dictateur.
Le nouveau Goncourt me parait a priori intéressant.
Ce sera mon prochain achat avec le bouquin de Daoud.
Mussolini, c’est l’allié manqué des Français
mésieu les gentleumène bonjour
Jacques Barozzi pose une question intéressante, le 6 novembre 2014 à 10 h 29 min : « Après Pétain, voilà que certains veulent réhabiliter Franco, à quand le tour de Mussolini ? » La réalité est… encore pire, que ce qu’il en dit ! Lorsque la fille Le Pen reproche à ses adversaires de « diaboliser »-sic le FN elle ne fait que reprendre un terme mis en corculation du côté de la rue Saint-Guillaume, à destination de quiconque refusait d’emboîter le pas sur le terrain de la banalisation du fascisme.
Les circonstances ayant voulu que j’effectue des recherches sur ce terrain, je ne lancerai pas de demie-accusation. Alors que le grand public, aussi sous-informé soit-il, sait encore à peu près ce que fascisme veut dire : c’est du côté des milieux savants -et de ce côté-là, seulement- qu’ont lieu toutes les tentatuives de brouiller les cartes.
Dans les années 1970 la pestilence en était déjà à tel point que les néo-fascistes et les nazillons observaient une presque anormale discrétion sur ce terrain et se contentaient de recopier dans leurs revues intellectualisantes (du type « Défense de l’Occident » etc.) des pages entiières, de ce qu’écrivaient de distingués universitaires !
Ueda, c’est pas Hallier, c’est Haliday (notez que ça commence pareil):
« toute la musi que que j’aime »
bon d’accord, je sors.
l’opus dei au service de la veuve et de l’orphelin
comme agent ‘actif’ en 36..pas davantage qu’un curé lambda a pendre au réverbère..
« Récipient métallique, à couvercle étanche, dans lequel on conservait la braise »
etanche pour etouffer la braise et la transformer en charbon de bois..pour qu’elle ne brule pas en vain..connerie de dictionnaire
Fons une question me taraude sans que j’en perce le jour, seriez-vous celui qui sans son associé ne ferait rire personne? Ajoutés à cette interrogation visant à faire tomber le masque d’une double nationalité une certaine lourdeur, un argumentaire empesé qui évite in extremis l’enlisement, quoiqu’il en soit la diversité crée l’ensemble et c’est avec beaucoup d’entrain et d’attentivité que je suis vos pérégrinations si ce n’est votre pèlerinage autours de ce cube compact que parvient à figurer le célébrissime blog à Passou.
Je prends.
toi c’est le gland a franco frétille comme le leurre de la baudroie qui t’obsède zouz
Alors que le grand public, aussi sous-informé soit-il, sait encore à peu près ce que fascisme veut dire : c’est du côté des milieux savants -et de ce côté-là, seulement- qu’ont lieu toutes les tentatuives de brouiller les cartes.
c’est ça ils savent ce que fachisme veut dire mais c’est encore pire c’est des cons..vaut mieux t’avoir comme ennemi
Bouguereau je vous autorise à me faire visiter votre T3 terrasse et garage compris, vous n’en serez pas pour autant autorisé si vous en prenait l’envie à m’embrasser, je vous écouterai n’ayant rien de mieux à faire sauf peut-être à visiter votre bar s’il n’était pas trop tôt ne buvant jamais avant 19h30 environ.
Pour Hitler et Staline, ça va être un peu plus difficile ?
sans staline on parlrait allemand sans hitler on parlrait russe..et dans les affres de cet étreinte du double bind a son cul de l’europe qu’il dirait dracul..et ben israel nous encule.. »vous » qu’il dit dracul précisément..hurkurkurkurk
je vous écouterai n’ayant rien de mieux à faire
pas de doute tu sais causer aux hommes ma poule..’je vais réfléchir’ comme on dit dans les magaze à la marchande
bérénice dit: 6 novembre 2014 à 11 h 15 min
Bouguereau vous n’en serez pas pour autant autorisé si vous en prenait l’envie à m’embrasser,
La botte ou rien.
bouguereau dit: 6 novembre 2014 à 11 h 11 min
toi c’est le gland a franco frétille comme le leurre de la baudroie qui t’obsède zouz
Tu me délivres de mes affres.
Allez, je choisis le camp sans calot à gland.
Mourir avec cette chose sur le crâne, c’est trop de mauvais goût.
’je vais réfléchir’
Bien qu’exemptée de compulsivité en matière d’achat et ne fréquentant que peu les boutiques et pour cause, je suppute en votre réponse brève un signe mauvais, un mauvais signe, un signe des temps mauvais qui signifierait: je m’en vais -( voir ailleurs s’il n’y s’y trouve pas mieux) – c’est HONTEUX!
bérénice dit: 6 novembre 2014 à 11 h 15 min
« Bouguereau je vous autorise à me faire visiter votre T3 terrasse et garage compris, vous n’en serez pas pour autant autorisé, s’il vous en prenait l’envie, à m’embrasser »
……Aaaaawooouuuuuh ! ……
De toutes manières j’ai horreur des poils .
Pivot à Salvayre: Nous n’allez pas caler devant la Tête de veau sauce gribiche.
DD: Elle est comme ça!
(Sauras-tu interpréter le geste obscène de Mme Chandernagor?)
Lucien Bergeret, qui vient ici la bouche en coeur faire semblant d’être quelqu’un de bien, n’est en réalité qu’un petit troll infect, qui en plus ne sait pas que les « mémoires », dans le sens où il l’emploie, sont au féminin. Dans son outrecuidance, il nous parle de ses prochains achats, innocemment et les mains jointes. C’est pourtant le même qui m’a poursuivie pendant des années et des années, m’accusant haut et fort, entre autres, d’oser venir ici parler parfois de ce que je faisais chez moi. Deux poids, deux mesures chez Bergeret : il croit captivants ses achats, mais tente d’interdire toute parole qu’il n’autorise pas, et ce non chez lui, mais bien ici, chez notre hôte. Je lui conseille donc d’abandonner pour aujourd’hui ce personnage de Bergeret honnête homme, (wouarf !) et d’endosser une de ses multiples personnalités, qui au moins ont le mérite de le montrer aussi hideux moralement qu’il l’est.
T3 terrasse et garage compris
ma caisse serait mieux logé que moi ? j’en aurais fait une suite parental comme il disent..avec bidet automatique quand qu’on s’assoit dessus..pas de dépsens inutile béré!..j’en ai un en zinc prés de mon lit..tu me ferais cette faveur de l’utiliser..j’ai un mal fou avec ça..nous nous repasserions le film que jen aurais pris de mon lit sur ma tablette
Ils ont foué du twitter
bérénice dit: 6 novembre 2014 à 11 h 30 min
« De toutes manières j’ai horreur des poils »
Dommage !
clopine est ferré a donf par le gland que bergeret doit avoir a son calot..j’avoue aussi que c’est assez répugant zouz..je préfère la casquette a hermann! ça ça te donne une prestance académique au moins..là c’est dun louche presque dadaiss si j’osais
Ce n’est pas le sujet de l’article, mais puisqu’il contient un rappel aux éditions du Seuil, il serait bien de parler ici (demain ? ) de Volodine et du prix Médicis.
Et puis, le Seuil, du côté de la Russie, a remarquablement donné : Volodine, Olivier Rolin, hier Makine dont « La Vie d’un homme inconnu » était en 2009 un livre très estimable, et l’évocation d’une autre dictature…
Clo, sois à moi, ici et maintenant
(pope François est ok !)
Jacques Barozzi rappelle avec à-propos, le 5/11 à 21:04, l’extension de la guerre civile jusqu’aux Baléares. Les raisons n’étaient pas seulement « espagnoles », mais liées au contexte international. En effet si Mussolini envoya des troupes ce ne fut pas seulement dans le cadre de la solidarité de fait qui unissait les dictatures mais parce qu’il poursuivait ici des buts « spécifiques », dans le cadre de ses ambitions de faire de la Méditerranée une Mare nostrum : les Baléares étaient ici perçues comme une sorte de deuxième porte-avion, venant s’ajouter à la Sardaigne, supposée constitué le premier.
Cette question inspira en son temps à Berneri (anarchiste, exécuté en 1937 à Barcelone par les staliniens lors des « Journées de Mai ») une intéressante brochure, parue en plusieurs langues dont le français, sous le titre « Mussolini à la conquère des Baléares ».
Lucien Bergeret, je vous prie de ne pas m’adresser la parole, est-ce clair ? Disparaissez plutôt d’ici, c’est si simple, il vous suffit de changer de pseudo…
Clo, écoute le brame du troll, fou d’amuuur !
AAAAAhuuuuur !
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