de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Prix Goncourt : Salvayre Regina !

Prix Goncourt : Salvayre Regina !

Le prix Goncourt 2014 a été attribué au cinquième tour de scrutin à Lydie Salvayre pour Pas Pleurer par 6 voix contre 4 à Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud. Le prix Renaudot, décerné dans une pièce attenante du restaurant Drouant, est allé à David Foenkinos pour Charlotte.

Le Seuil n’avait pas eu un auteur couronné par l’Académie Goncourt depuis vingt-cinq ans, Eric Orsenna étant le dernier pour L’Exposition coloniale. Lydie Salvayre, qui a abandonné il y a deux ans son métier de pédo-psychiatre dans un hôpital en région parisienne, a publié une œuvre riche d’une vingtaine de titres, des romans et des récits traduits dans de nombreuses langues et souvent adaptés au théâtre. Ses parents, des républicains espagnols, s’étant réfugiés en 1939 en France où elle est née neuf ans plus tard, elle n’a cessé de tourner autour de sa mémoire, de son identité, des langues française et castillane dans lesquelles elle a été élevé bien qu’elle soit issue d’une lignée catalane ; il lui manquait un déclic pour affronter à nouveau, mais plus frontalement, le personnage de sa mère. Ce fut, récemment, le choc produit par la lecture des Grands cimetières sous la lune, qui lui a fait franchir le pas et, du coup, lire toute l’œuvre de l’écrivain (et l’on ne doute pas que Pas pleurer fera lire à son tour Bernanos). Ainsi put-elle nouer les destins de cet homme et de cet femme face à la guerre civile espagnole, l’un et l’autre s’autorisant à obéir à leur conscience au risque de perdre la confiance, l’amitié, l’estime des leurs.

Le récit est puissant, coloré, radical jusqu’à une certaine violence parfois. Le lecteur non hispanisant pourra être à première vue déconcerté par un certain nombre de phrases écrites en « fragnol », sabir franco-espagnol que parlait la mère de Lydie Salvayre et qu’elle a voulu conserver tel quel, sans traduction, de manière à restituer la musique qui berça son enfance sans qu’elle ait pu toujours la comprendre alors. On souhaite bien du plaisir au traducteur de ce roman pour son édition espagnole… Avec Lydie Salvayre prix Goncourt dans une France dont le premier ministre est d’origine catalane et le maire de Paris andalouse, on imagine déjà la « une » des journaux de Madrid et de Barcelone. Ils y côtoieront une nouvelle toute récente : pour la première fois de son histoire, le Diccionario de la lengua espanola vient de définir le franquisme comme une dictature…

Pour ne pas me répéter, voici ce que j’écrivais le 8 septembre dans ces colonnes :P1070075

Pas pleurer (273 pages, 18,50 euros, Seuil), qui se déroule en pleine guerre civile dans la Barcelone de l’été 1936 prise dans le souffle libertaire, elle noue le récit de sa mère Montse à la prise de conscience du Bernanos des Grands cimetières sous la lune. Le point commun entre maman et le grand écrivain? Le courage. le même courage : celui d’oser changer de camp, manière de reconnaître que l’on s’est trompé, jusqu’à prendre le risque de témoigner contre ce et ceux qui étaient son campOn peut écrire un livre à charge contre l’Eglise sans qu’il ne cède en rien aux canons de l’écriture romanesque, même si parfois cela sent un peu le dossier. Même si la charge est rude :

« L’Eglise espagnole est devenue la Putain des militaires épurateurs (…) l’infâme institution (…) etc « .

L’imprégnation des (re)lectures de Bernanos probablement, aussi grand pamphlétaire qu’il fut un puissant romancier (si au moins Pas pleurer pouvait engager ceux qui ne l’ont jamais lu à y aller voir, ils n’en reviendraient pas – d’autant que le Castor Astral le réédite avec soin). Ce qu’il a fait en faisant le jeu des Républicains, lui qui s’était rendu en Espagne naturellement acquis à la cause nationaliste, Bernanos ne l’a pas fait par goût du scandale mais parce que sa conscience chrétienne fut profondément révoltée par la manière dont l’Eglise avait prêté main forte au crime. S’il lui en a coûté de le dénoncer, il lui en aurait coûté bien davantage de n’en rien faire.

Il ne s’en dégage pas que le son d’une conversation d’outre-tombe de deux voix entrelacées mais une couleur. D’aucuns regretteront que nombre de phrases ne soient pas traduites ; mais enfin, c’est plus ou moins de l’espagnol, pas du sanskrit ! Ils se consoleront en se disant que cet entre-deux-langues, qui correspond bien à la double fidélité franco-espagnole de l’auteur, participe justement de sa musicalité. Encore que, dès l’épigraphe tirée du Quijote, ils risquent de lui en vouloir :

« De qué temes, cobarde criatura? De qué lloras, corazon de mantequillas? »

IMG_3795Rien n’est inventé : la narratrice est bien Lydie Salvayre, c’est de sa mère qu’il s’agit, alors une jeune femme d’une grande force de caractère (une étreinte est l’occasion d’un baiser de quatre-vingt dix minutes, un exploit qui n’est heureusement pas délayé pendant quatre-vingt dix pages !), et du vrai Georges Bernanos. Toute à la violence de son propos, elle se donne pour idéal la charge de Carlo Emilio Gadda contre l’abjection mussolinienne. Ou encore les déchirements d’un José Bergamin, catholique et républicain. Il est de pires modèles. Tout sauf la lâche neutralité d’un Saint John Perse alias Alexis Léger du quai d’Orsay, jouant un rôle déterminant dans la non-intervention.

Pas pleurer est un hommage, aussi émouvant que secouant, de la fille à sa mère, cette femme qui fit partie de l’interminable colonne de réfugiés passant la frontière du Perthus à pied au début de 1939 après un long voyage, se retrouvant dans un camp à Argelès avant d’échouer dans un village du Languedoc où elle vivait encore jusqu’à sa récente disparition ; elle y a passé sa seconde vie, comme la première, à montrer à ces enfants comment affronter les travaux et les jours, mais sans pleurer.

(« Lydie Salvayre aujourd’hui chez Drouant et il y a quelques semaines du côté de Nancy » photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, vie littéraire.

1075

commentaires

1 075 Réponses pour Prix Goncourt : Salvayre Regina !

keupu favori dit: à

hélas 3 fois, les voyous bougue-rototo et bergemerde sont revenus gâcher comme dirait la mère de sa mère au poche-tronc

Jacques Barozzi dit: à

(Merci DHH, bien reçu votre lettre via le Mercure…)

Buztère Quitonne dit: à

Outre Bernanos, ce sont quand même les écrivains espagnols d’aujourd’hui qui parlent le mieux de la guerre d’Espagne

bérénice dit: à

ma caisse serait mieux logé que moi ?

Bougue tout le monde sait que vous êtes un affreux capitaliste issu de l’industrie culturelle.

luc nemeth dit: à

keupu favori, les voyous sont ce qu’ils sont, mais plus que jamais ils ne sont forts que des complicités dont ils disposent… En ce qui me concerne je ne plaide pas pour la censure mais -même la presse écrite ne publie jamais la totalité des lettres qu’elle reçoit…- je peux t’assurer que si j’avais un blog, les trolls des conards-haineux qui se branlent ici iraient directo à la poubelle.

Fournier dit: à

JC….. dit: 6 novembre 2014 à 5 h 23 min
Bien d’accord avec JC (à part Millet et Zemmour bien sûr)

lettre anonyme destinée à Bouguereau dit: à

Vous le cachez trop pour que ça se voit pas mais on n’est pas dupe votre grossièreté trouverait un équivalent à votre richesse c’est un parti pris, d’autres que vous raffineront et feront d’un détail sans importance un éclat alors que vous non c’est le contraire qui se produit. Vous traduisez l’importance en ternitude attitude, plus rien ne brille quand vous passez, pire qu’Attila .

renato dit: à

Pas de lumière sans ombre et vice versa.

conclusion dit: à

les politiques ne changent pas de tactique mais quelle surprise

keupu favori dit: à

à luc nemeth : bien d’accord avec toi, il y a longtemps que je demande à Passou non pas la censure mais LA RÉGULATION, c’est-à-dire la suppression de commentaires hors sujet du billet… c’est simple, c’est clair (voir les propos racistes et misogynes de JC et les délires grossiers de bouguereau) soyons plusieurs à alerter Passou

conclusion dit: à

nul besoin de priver quelqu’un de viE pour mieux y dissimuler mes braillements de gniard autant vaniteux que mendiant gros cul com….

Lucien Bergeret dit: à

Le commentaire de 11H04 vient de moi.
J’aurais effectivement dû écrire « mémoires supposées ».

Les commentaires stupides et d’évidence « trollesques » signés de mon nom à 11H50 et 11H41 n’ont pas été envoyés par moi.

Fons dit: à

@ C.P. 11:40

C.P., j’aimerais bien profiter de l’occasion de votre présence, pour vous adressez quelques mots. Ce qui me faisait hésiter un peu hier à la librairie pour prendre ‘Pas pleurer’ c’était que je croyais me souvenir que vous avez dit dans un billet que vous avez mis de côté après quelques pages. Comme nos goûts de lectures, à part que je me sens tellement petit vis-à vis de vos connaissances, ont quand même assez de points communs, McCann, Updike, Nabokov, Ford, le skin man dont vous avez parlé récemment, le nom exact du titre et le nom de l’auteur m’échappent pour le moment, ,…, et comme j’apprécie beaucoup votre opinion, j’espère que j’arrive quand même à aimer. D’ailleurs je ne sais pas si vous avez vu, quand j’ai raconté que c’est vous qui m’avez fait remmener « Speak, Memory  » de Londres et une commentatrice sous le nom de Elena m’a confirmé que j’ai fait un bon choix. Hier aussi faisant un petit tour à la bibliothèque municipale à la recherche d’une tradiction par Peter Handke de « Ma petite bijou », qui naturellement ne se trouvait pas au catalogue, j’ai cherché un peu sous Nabokov et j’ai pris « Einladung zur Enthauptung » (‘Invitation to a beheading’) et « L’original de Laura (c’est plutôt drôle de mourir) » juste pour raison d’actualité et pour jeter un coup d’oeil.

Maintenat vous me faites intéresser à Rolin. Peut être plus tard. Pour le moment j’ai vraiment exagéré à la librairie les derniers jours, et mon argent de poche livres a déjà dépassé les limites de la cheffe . Je suppose que vu votre intérêt à Rolin vous n’avez pas besoin des articles sur lui dans « Lire » et « Le Magazine littéraire », où surtout la rencontre entre Rolin et Patrick Deville me semble intéressante. Non, je ne sais pas vous en dire plus, je n’ai pas encore trouvé le temps de lire.

@ Bérénice 11:11

j’ai lu votre commentaire, mais comme je ne voulais pas louper C.P., et comme pour certains de vos mots que je ne comprends pas, je dois d’abord monter chercher le dictionnaire. Donc toute à l’heure, de toute façon JC ne semble toujours pas avoir trouvé l’entrée de métro, C.P. saurait sûrement le guider, car c’est tout près de la Comédie-Française

conclusion dit: à

encore des génies payés pour hurler là où ça hurle déjà probablement….

Fons dit: à

concernant les magazines avec Rolin ce sont les numéros d’octobre.

keupu favori dit: à

à luc nemeth
exemple pour demande de LA RÉGULATION : que vient faire ce commentaire de bouguereau: « jicé et le thermomètre dans le cul de la france » sur un blog LITTÉRAIRE ?

Clopine dit: à

Bergeret de 12 H 21, comme vous voilà mesuré dans vos propos, et maniant une retenue de bon aloi… Mais à qui voulez-vous faire croire que vous êtes un personnage fréquentable, grands dieux ? Croyez-vous que vos pratiques cachées, vos petites menées obscures, vos jouissances perverses, vos calomnies et manipulations, pourraient donner envie à qui que ce soit de s’intéresser à votre infecte personnalité ?

Vous le savez sûrement quelque part au fond du cloaque de votre cerveau malade : si, sur la Rdl, les pratiques des uns et des autres étaient révélées, et si une charte était mise en place, vous n’auriez aucune chance, troll Bergeret qui osez revendiquer vos pratiques honteuses comme légitimes, aucune chance d’être accepté ici…

Lucien Bergeret dit: à

Clo ! Lâche prise ! Lâche prise ! Clopinou n’en saura rien, et Clopin est d’accord

Rocco Samedi dit: à

luc nemeth dit: 6 novembre 2014 à 12 h 05 min
« keupu favori, …je peux t’assurer que si j’avais un blog, les trolls… »

Evidemment, si t’en avais, tu ne serais pas fiotte de chantier, travaillant à l’abattage, Simone …

Paul Edel dit: à

Les rencontres entre auteurs sont souvent un trompe l’oeil.. en gros, chacun félicite l’autre devant le public dans un exercice de compliments réciproques piégés. C’est une conversation complimenteuse banale de tartufferie assumée… en revanche, le mystère reste entier pour Olivier Rolin en automne 2014
Rolin, avec Circus I et Circus II manifeste en rassemblant tous ses textes en lisant tout..que c’est un tres grand écrivain.
Grand format. le mystère reste entier. Pourquoi n’a t-il pas été enregistré sur les listes pur les prix d’automne. Mystère du Seuil? intrigues de sérail ?
Je trouve ça franchement odieux.

Paul Edel dit: à

« le météorologue » de Rolin, mérite vraiment d’être acheté et lu de la première à le dernière ligne.

Toto Rinna Cleaning, Palermo dit: à

Vous semblez avoir un caillou dans votre chaussure conjugale, monsieur Fons. Nous sommes dans l’annuaire, et connus pour notre discrétion.

Qui se ressemble..... dit: à

keupu favori dit: 6 novembre 2014 à 12 h 18 min
à luc nemeth

Le délateur adjoint de Chaloux cherche des alliés.

Fons dit: à

C’est noté, pour Rolin, monsieur Edel 11:42. Merci pour la confirmation des mots de C.P.

TotoDingsda 11:42

It’s rather the slippers she is using and they hurt. Till now we managed to handle for over 40 years, so if ever I need some help after all, I’ll know whom to call.

conclusion dit: à

pour « assumer » les besoins en audience de qui ????

Court dit: à

Il a existé chez Gallimard une collection intitulée « Grands Mémoires », et le Larousse Encyclopédique donne comme genre masculin pluriel. Ex: Les Mémoires de Sully.
Que Lucien Bergeret ne puisse pas s’intéresser uniquement à Clopine, c’est ce qui semble apparemment invivable à celle-ci!
MC

La vie trollesque de Clo-Clo dit: à

Clopine dit: 6 novembre 2014 à 12 h 34 min

Est-ce que le troll Trouillefou va bientôt nous lâcher avec ses fantasmes.

Jacques Barozzi dit: à

Fons, vous parlez de choix de lecture à la manière de bons placements financiers, vous résidez en Suisse ?

100% matière grasse! dit: à

vos jouissances perverses

Clopine c’est la Simplicité Ellapajoui de sa Normandie.

Fons dit: à

Ach es müsste doch eigentlich who to call heissen, oder? Where the hell is Herr Wieder when I need him.

marrant dit: à

oui bon si les fiers de leur marmaille pouvaient la garder..

Fons dit: à

Barozzi 11:52

vous aussi ‘made my day’ avec la Suisse. Je croyais qu’elle était territoire privé TKT.

Allez, ayez pitié du pauvre JC, montrez lui l’entrée de métro toute en couleurs.

UedA dit: à

je tiens à préciser que mr assouline n’avait pas de casque sur la tête hier c’est une contre – vérité journalistique, une affabulation de la bande à rose & jambrun, les militants du cassoulet qui vendent des rééditions anarchistes au noir. il voulait daoud, et puis paf, comme d’habitude c’est Decoin qui a frappé pendant que Rambaud tirait sur la nappe pour faire déraper le vote d’Edmonde. Partant du principe que c’est un livre qu’il offrirait à sa mère pour Noël, avec çà on est frais, et drachül était au buffet gratuit car personne ne le dit, mais tout le monde a le droit d’entrer chez drouant comme dans un moulin et cogner pour avoir un petit four, c’est juste pas très tranquille comme coin,un repaire de brigands et de journalistes qui pleuvent comme des corbacs sur ces pov’ auteurs.

lettre anonyme destinée à Bouguereau dit: à

Paul Edel mes préférés de ceux que j’ai lus jusqu’au dernier mot reste tigre de papier avec Méroé . Le météorologue aussi bouleversant qu’il puisse être est par trop remplis de ces noms russes imprononçables et qui ralentirent à l’évidence le comblement des ces immenses trous qui leur fut réservés sans raison, une folie qui nécessiterait que soit adjointe une jolie carte avec le nom des fleuves et des îles, des villes et des mers pour compléter l’herbier.

Lucien Bergeret dit: à

@ Court (commentaire 12 h 50 min)

Merci

marrant dit: à

« apprêter à vomir »

..

lettre anonyme destinée à Bouguereau dit: à

Fons 12h24 vous pardonnerez l’emploi de téléologie mais je n’avais rien trouvé de plus indiqué pour maintenir votre attention.

Lucien Bergeret dit: à

« si, sur la Rdl, les pratiques des uns et des autres étaient révélées, et si une charte était mise en place, vous n’auriez aucune chance, troll Bergeret qui osez revendiquer vos pratiques honteuses comme légitimes, aucune chance d’être accepté ici… »(clopine)

Si, sur la Rdl, les pratiques des uns et des autres étaient révélées, il serait évident pour tous que je ne suis troll ou pervers que dans votre imagination.

bérénice dit: à

Handke de « Ma petite bijou  »

en un clic c’est vérifiable ce me semble suspect, P H a-t-il réellement produit un texte de cette manière intitulée?
Condamnation du Nouvel Observateur[modifier | modifier le code]

Le 4 décembre 2007, la 17e chambre civile du TGI de Paris a jugé l’hebdomadaire coupable de diffamation envers Peter Handke pour un article publié le 6 avril 2006, sous la signature de Ruth Valentini, sous le titre « Handke à Pozarevac », dans la rubrique « Sifflets »8, article auquel est reproché par le tribunal l’allégation selon laquelle, par sa présence aux obsèques de Slobodan Milošević, Peter Handke aurait pu « approuver le massacre de Srebrenica et d’autres crimes dits de purification ethnique », le tribunal ayant rejeté l’excuse de la bonne foi9. Le journal et son directeur de la publication devront payer un euro de dommages et intérêts ainsi que 2 500 € au titre de frais de justice.

Œuvres[modifier | modifier le code]
Les Frelons (1966)
Bienvenue au conseil d’administration (1967)
Le Colporteur (1967)
Espaces intermédiaires (1969)
L’Angoisse du gardien de but au moment du penalty (1970)
Le Vent et la mer (pièces radiophoniques) (1970)
La Courte lettre pour un long adieu (1972, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
J’habite une tour d’ivoire (1972)
Le Malheur indifférent (1972)
L’Heure de la sensation vraie (1975, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
Faux mouvements (1975)
La Femme gauchère (1976, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
Le Poids du monde (1977, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
Lent retour (1979, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
La Leçon de la Sainte-Victoire (1980, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
Histoire d’enfant (1981, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
L’Histoire du crayon, carnet (1982, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
Le Chinois de la douleur (1983)
Le Recommencement (1986)
L’Absence (1987, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
L’Après-midi d’un écrivain (1987, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
Poème à la durée (1987, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
Essai sur la fatigue (1989)
Encore une fois pour Thucydide (1990, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
Essai sur le juke-box (1990)
Essai sur la journée réussie (1991)
Mon année dans la baie de personne (1994)
Quelques notes sur le travail de Jan Voss (1995)
Un voyage hivernal vers le Danube (1996)
Par une nuit obscure je sortis de ma maison tranquille (1997, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
La Perte de l’image ou Par la Sierra de Gredos (2002)
Milos Sobaïc, avec Dimitri Analis (essai sur le peintre yougoslave) (2002)
Don Juan (2004)
À ma fenêtre le matin, Paris, Verdier (2006)
Kali (2006, trad. Georges-Arthur Goldschmidt)
La Nuit Morave (2008, trad. Olivier Le Lay)
Coucous de Velika Hova (2011, trad. Marie-Claude Van Lendeghem)
Hier en chemin : Carnets, novembre 1987-juillet 1990 (2011, trad. Olivier Le Lay)
Les beaux jours d’Aranjuez – un dialogue d’été (2012)
Toujours la tempête (2012, trad. Olivier Le Lay)
Une année dite au sortir de la nuit (2012, trad. Anne Weber)

Théâtre[modifier | modifier le code]
Outrage au public (1966)
Introspection (1966)
Prédiction (1966)
Appel au secours (1967)
Gaspard (1967)
Le Pupille veut être tuteur (1969)
Quodlibet (1970)
La Chevauchée sur le lac de Constance (1971)
Les Gens déraisonnables sont en voie de disparition (1974)
Par les villages (1981, Über die Dörfer)
Voyage au pays sonore ou l’Art de la question (1989)
L’Heure où nous ne savions rien l’un de l’autre (1992)
Préparatifs d’immortalité (1997)
Souterrain-Blues

Fons dit: à

lettre 13:12

Là je commence à me perdre entre les id de la rdl. J’ai eu mon compte d’attention pour aujourd’hui et de toute façon il ne me reste même pas une heure jusqu’au retour de la cheffe et il y a encore tant à faire. Si jamais JC trouve l’entrée dits lui bien le bonjour et je suis déjà tout curieux pour ses cloches de réveil de demain matin. Till tomorrow. And keep the dogs on their leash. Ert bien le bonjour à ‘vie’ si jamais elle est de retour. J’ai tout oublié de lui dire que dans ma presse ils ont annoncé un nouveau livre en allemand de Gag.

Fons dit: à

par Gag nom de mille de …, comme il dirait votre capitaine.

bouboug dit: à

« sans staline on parlrait allemand sans hitler on parlrait russe.. »

eh ben dis donc comme qui dirait ! on était visé de par le fait! Heureusement que l’opus c’était (est toujours) un agneau tel le pov curé qui fai(sai)t que son devoir -c’est bien pour ça que franco avait plusieurs ministres opussdéyens . Ya pas de hasard c’est certain

bandeànanas dit: à

mwouais encore de la pèche au gros boudegras quelle cireküss !

bérénice dit: à

Pour avoir commis la liste des œuvres de Peter Handke afin qu’aucun doute ne subsiste quant à un titre qui me paraissait suspect, le commentaire est en attente pour modération, on se croirait dans le dernier livre d’Olivier Rolin , au secret sans motif, retiré de la circulation par une machine déréglée. N’importe quoi!

luc nemeth dit: à

keupu favori (le 6/11 à 12:31) c’est encore pire que ce que tu en dis. En effet les propos de ce nauséabond personnage sur « le thermomètre dans le cul de la france » pourraient, en théorie, avoir leur place sur un blog LITTÉRAIRE… Mais cela supposerait, que leur auteur : ait du talent.

Paul Edel dit: à

@lettre anonyme
mon préféré de Rlin « le bar des flots noirs ». baudelairien magnifique!

bérénice dit: à

@ Bérénice 11:11

j’ai lu votre commentaire, mais comme je ne voulais pas louper C.P., et comme pour certains de vos mots que je ne comprends pas, je dois d’abord monter chercher le dictionnaire. Donc toute à l’heure, de toute façon JC ne semble toujours pas avoir trouvé l’entrée de métro, C.P. saurait sûrement le guider, car c’est tout près de la Comédie-Française

Fons vous me pardonnerez ou pas mais votre intention m’échappe, du reste le contenu autant. On ne va pas en faire un fromage pour si peu, on ne se connait pas et que JC et CP soient liés d’une façon ou d’une autre par un souci d’orientation ou repérage ne me concerne pas plus que vos élucubrations.

D. le vrai dit: à

JC ne tue pas la discussion. comme moi qui suis lui et lui qui est moi et Bergeret, NOUS sommes les maîtres absolus, les régulateurs, les héros de l’anonymat et les chantres de la médisance.
Aujourd’hui je vais me faire un plat de nouilles au jus de carotte.

C.P. dit: à

Fons, je suis évidemment en accord avec Paul Edel pour ce qui concerne Olivier Rolin, et il le sait déjà. Vous pourriez commencer par « Port-Soudan », livre court, primé, en poche… « Méroé »en est la reprise amplifiée.
J’aime moi aussi beaucoup « Tigre en papier ». « Le Chasseur de lions » est un peu plus facile. Le plus gros travail littéraire de Rolin (Olivier, mais son frère Jean n’est pas mal non plus) est pour moi « L’Invention du monde ». Les gros « Cursus » 1 et 2 au Seuil, que Paul Edel a salués à leur parution sont une espèce de « Pléiade » réunissant les articles et romans d’Olivier jusqu’en 2011, avec des notes de retour de l’auteur, et même des articles de réception de la part de critiques que j’aime beaucoup. Votre épouse risque peut-être de tiquer sur le prix de ces « Cursus » auxquels les éditions du Seuil ont apporté un grand soin, sous l’égide de Bernard Comment.

Malgré l’explication que m’a adressée Pierre Assouline sur une publication tardive, je suis moi aussi surpris que « Le Météorologue » n’ait pas figuré sur la liste finale du prix Goncourt. Le documentaire du voyage aux îles Slovki qui est une des sources du livre a été montré à la BNF par exemple, avant de faire l’objet d’un DVD.

la vie dans les bois dit: à

Hello, Fons, je lisais les commentaires.
No of course I’m not mad about you, in a way
« Can someone tell me if it’s wrong to be so mad about you »
et puis, je me disais que je ne lirai pas ce livre de Mme Salvayre.
Anyway, j’aime beaucoup Barcelone.
Je dois quitter, j’ai beaucoup de travail en retard jusqu’à mon voyage à Paris. A petit clin d’oeil, c’est evidemment dans la salle du bar-tabac de la rue des Martyrs que vous aurez toutes les chances de ne plus m’y trouver.
So long.

(ps: pour cet auteur allemand dont vous faites grand cas, j’ai finalement eu le temps de faire un tour à la déchetterie)

com hic dit: à

afin qu’aucun doute ne subsiste quant à un titre

la flemme gauche caviardée ????

bérénice dit: à

afin qu’aucun doute ne subsiste quant à un titre

la flemme gauche caviardée ????

Prolétariat sinistré.

bérénice dit: à

la vie dans les bois des journées dans les arbres la reine des chats ne seriez-vous pas fons avec cet esprit machiavélique qui vous tient lieu de science et ce goût pour la manipulation entre deux séances au paravent?

C.P. dit: à

Pardon : « UN chasseur de lions ». « Bar des flots noirs » est plus difficile, mais pas plus que « L’Invention du monde », extraordinaire tournoiement selon l’horloge dans des lieux très variés, et qui comporte AUSSI d’hilarants passages. Je m’arrête : Olivier Rolin me semble être le meilleur écrivain français de sa génération (il a le même âge que Lydie Salvayre).

com hic dit: à

ai en effet croisé plus d’une travailleuse pitoyablement syndiquée….

les habitants de pq dit: à

Fons
jc est désespéré de voir que Val n’a eu ni le Nobel ni le Goncourt (il parcourt l’île en hurlant que c’est à cause des immigrés et autres nanarcosocialos)rien ne peut l’arrêter hormis un croche-pied peut-être

dom dit: à

bérénice écrit comme parle cette écrivaine à chapeaux un peu fantasque (jamais lu un seul de ses livres) -ai oublié son nom

bérénice dit: à

Nothomb

bouguereau dit: à

keupu favori (le 6/11 à 12:31) c’est encore pire que ce que tu en dis

les keupu & keupu il s’aident mutuellement pour se tirer dans les pieds d’cochon..’ratata dans le mien?’ je dirais même plus ratatatata dans le tien

bérénice dit: à

ai en effet croisé plus d’une travailleuse pitoyablement syndiquée

comiic je ne croirais pas à l’effet pitoyable du syndicat si ce n’était à celui du crime.

com hic dit: à

être fier d’appartenir donne souvent un air très con béré

.

keupu favori dit: à

bouguereau 14 h 45 : tu oublies, baveux, que keupu est une de tes inventions, sans toi et ton bavoir : pas de keupu, tu pues tout seul

bouguereau dit: à

-c’est bien pour ça que franco avait plusieurs ministres opussdéyens

c’était des agents du kaguébé..c’est eu qu’on donné le coup de parapluie fatal au francisco..a madrid et il ne pleuvait même pas..te dire si c’est des fins

bérénice dit: à

être fier d’appartenir donne souvent un air très con béré

Je ne saisis à nouveau pas à quoi vous référez, trop de sous-entendus nuisent à la compréhension. S’appartient-on toujours à soi-même pour commencer, si oui et c’est souhaitable, n’allez pas me dire que cela vous donnerait un air con sinon vous risqueriez de passer pour fou.

Sergio dit: à

keupu favori dit: 6 novembre 2014 à 14 h 58 min
ton bavoir

En Tulle, ou en dentelle de Calais ? Y a une nuance bon Dieu !

l'enragé dit: à

On a quand même l’impression en lisant les commentaires de Paul Edel dit Popaul enrage de ne pas faire partie d’aucun jury littéraire, cela saute aux yeux comme la connerie de JC sur ce blog

chantal dit: à

Très moche bidet, je prend du champs ..

com hic dit: à

(ne cherche aucunement à me payer la prunelle de vos yeux)

tous les keupus réunis dit: à

bougue-rototo : notre pig-malion, merci patron

bérénice dit: à

14h57 bouguereau vous chinez de ces choses…, des hémorroïdes? Préparation H d’ailleurs il en était sorti une pub minimaliste avec un tabouret et un air hispanisant qui chantait la souffrance.

non mais quelle époque dit: à

c’était des agents du kaguébé..c’est eu qu’on donné le coup de parapluie fatal au francisco..a madrid et il ne pleuvait même pas..te dire si c’est des fins

Mince alors ! Raah! Ça alors ! Fallait y penser ! C’est qu ils en ont là-dedans, pour des cocos, note! Ça se saura un jour ça , c’est pas possible autrement sinon jvous jure

keupu favori dit: à

comme disait la mère de ma mère, bougue-rototo il écrit comme un cul qui pète

com hic dit: à

crime

amusant

scandale ces jours-ci pour quelqu’un ne cachant rien

les pétasses montées sur petits péteurs sont tranquilles

pas grand chose à voir et même pas le sujet de toute façon

dom dit: à

14 h 45 min

Oui voilà! Elle est marrante

bouguereau dit: à

Ça se saura un jour ça

aujourdhui..et si on te dit que t’es con tu peux produire des preuves que non
lopus déi était plutot mal vu jusqu’en 45 au moins..haprés qu’il aient été léche botte..pas plus que les americains hin

chantal dit: à

puissance des mouches & compagnie des spectres, lydie mérite le détour ..

bouguereau dit: à

14h57 bouguereau vous chinez de ces choses…, des hémorroïdes?

t’es trop hard pour moi béré..j’ai réfléchi

Paul Edel dit: à

@l’enragé
la littérature est une passion comme la montagne, la cinéphilie,la voile. c’est tout. je prefère être au milieu de livres et exprimer mes coups de coeur sur mon blog , et le meilleur? parfois boire une grappa à Rome, au monte sacro.. avec des amis.j’étais juré au prix nimier deux ans et je suis parti en courant.. c’est comme ça.mais je pense que un Assouline, une chandernagor, un Decoin font bien leur job… leur JOB ah aha..

luc dit: à

revenons-en, à la période concernée, même si apparemment il y a sur ce site des gens que cela dérange : le malheur des uns fait parfois indirectement le « bonheur » des autres… On ne nous a jamais vraiment expliqué la rapidité avec laquelle déclina le racisme dont faisaient encore en France à la date de 1939 l’objet, ceux qu’on surnommait alors les ‘macaronis’. Bien entendu les historiens officiels y vont de leur vertueuse explication : fonction intégratrice de l’école publique ; du service militaire ; etc. etc. Sans oublier bien sûr, pour ceux qui ont peu à refuser aux partis-de-gauche et aux syndicats, le « militantisme-en-commun », ben voyons.
Mais ces explications, même quand elles comportent une part de vérité (cas de l’école publique) mettent en avant des réalités dont l’effet nécessite au bas mot une génération entière pour s’exercer -et n’expliquent pas, la rapidité de ce relatif déclin.
Sans doute une part de l’explication est à chercher du côté de la deuxième guerre mondiale elle-même, lorsqu’apparut que la plupart des italiens résidant en France ne profitaient pas de la possibilité qui leur était laissée de rentrer en Italie se faire tuer pour Mussolini (ou tuer qui que ce soit pour lui faire plaisir) : au nom du « ceux-qui-sont-avec-nous et ceux-qui-sont-contre-nous », le regard porté sur eux évolua.
Mais une autre part d’explication, qui ne vaut pas seulement pour la France et pour cette époque, est à chercher du côté de l’arrivée massive d’une vague d’immigrants officiellement plus méprisés…

Sergio dit: à

Paul Edel dit: 6 novembre 2014 à 15 h 18 min
@l’enragé
la littérature est une passion comme la montagne, la cinéphilie,la voile. c’est tout.

Heu non c’est ancré, quand même… Simplement les formes peuvent changer, voire by-passer avec la musique ou la peinture…

bouguereau dit: à

luc on dirait qut’es l’mec un peu desespéré de pas trouver plus con qu’toi..

bouguereau dit: à

la littérature est une passion comme la montagne, la cinéphilie,la voile. c’est tout.

passion..zouz y va dire que c’est à ajouter à identité et devoir de mémoire

luc dit: à

sauf erreur de ma part ce « bouguereau » (cf. troll ci-dessous) a oublié de se regarder dans la glace

keupu favori dit: à

quand bougue-rototo n’a rien à dire, il traite quelqu’un comme luc de con, c’est là sa grandeur d’âme (pardon : d’âne)

bouguereau dit: à

sauf erreur de ma part

..cherche de ce coté là..

keupu favori dit: à

tiens, un conseil : fais gaffe en sortant, bougue-rototo, ya des tartes toutes prêtes comme celle balancée à ton pote le microbe zemmour

bérénice dit: à

15h18 Bon ok bouguereau j’admets qu’on ne demande pas ce genre de truc d’entrée de jeu dans le jardin y compris si vous y laissez entreposés des objets récemment acquis à l’issue de ténébreuses négociations dans l’arrière cours d’un business à ST Ouen, je suis toute prête à vous offrir une rose voire plus sans vous poser de questions sur le désordre ou l’extrême ordre en place et lieu de votre espace vert surveillé par un système relié à la gendarmerie la plus proche en raison des toiles de maître qui ornent votre bureau ou de la grande valeur du mobilier de votre 200 mètres carrés au sol habitable.

luc dit: à

de toute façon, keupu favori, « bouguereau » n’aura plus trop longtemps à souffrir (en ce qui me concerne). Pas question de servir la soupe indéfiniment à des merdes de son espèce. Ou bien, le modérateur de ce site le fait dégager, ou bien bye bye.

bouguereau dit: à

trop de phantasme sur moi béré ! c’est intimidant..une femme elle doit flatter la virilité..mais pas trop..ça srait comme de dire à sergio prends moi toute sur ton hayabusa

bérénice dit: à

hayabusa, excusez je ne suis qu’une provinciale, qu’Est-ce?

épicétout dit: à

lopus déi était plutot mal vu jusqu’en 45 au moins

Le froufrou des méfiances et ambitions internes des soutanes visait l’hégémonie de l’appareil religieux en appui au ‘rénéralissime » obscurantisme – ce petit monde d’assassins et ses complices s’y retrouvait. Maintenant ça rame pour pas perdre du terrain face aux églises protestantes

bérénice dit: à

Yamaha?

bouguereau dit: à

le prends moi toute t’as bien calculé béré..bas c’est comme sur une brouette au finiche..heureuse femme de province

com hic dit: à

‘tain aussi drôle que les nouveaux penseurs de rodin….

com hic dit: à

bac plus une douzaine pour afficher sur la tronche qu’on pense, vive le progrès !!!!

bouguereau dit: à

Maintenant ça rame pour pas perdre du terrain face aux églises protestantes

dans tous les cas on exagère et on a exagéré largement le pouvoir des curés au xxéme..plutôt des victimes..secrétement ça permet ou de prende leur place si exagéré..soi d’ête légitime a vende une autre soupe..c’est les super idiots super utiles..encore aujourdhui

com hic dit: à

bouguereau mendie un gode dans la gueule quotidiennement comme jisssé

se la jouent sale gueule mais sans en avoir une (etc etc) déjà tout dit depuis longtemps pas forcément envie de répéter éternellement ce genre de médisances..

bouguereau dit: à

Yamaha?

sergio a surement ses limites aussi..je sais pas combien y’avait de meutch mamouth en france dans les 70’s..je dirais 10 et encore..même gérard n’avait pas la sienne

keupu favori dit: à

le bouguereau qui essaie désespérément de se dépatouiller de ses propres délires baveux avec son hayabusa à la con, vous voyez un peu le gus, bérénice, ne tombez pas le piège de cette fripouille

Paul Edel dit: à

Pour revenir à Lydie Salvayre..par exemple, il est évident qu’un critqiue littéraire, Pierre Maury ,(signalé par passou..) suivant depuis plus de vingt ans, le parcours d’une Lydie Salvayre, fait un travail remarquable de pédagogie. Très convaincant. Et pourtant je ne partage rien de ses analyses sur cette œuvre mais elles sont intelligentes.là, une discussion est passionnante. Autour d’une table de Goncourt ou dans le bistrot du port..même chose..
Chapeau. Etant plutôt du côté d’un Claude Simon, bien sur, je n’aurais pas voté par cet écrivain si j’avais été juré car je ne crois pas une seconde au message didactique et aux « colères » répétées de Salvayre.
Dans le roman, je n crois pas aux positions d’un Sartre d un engagement direct, frontal…il faut choisir alors le pamphlet, l’ essai, le coup de gueule .Sartre ne s’y est pas trompé qui écrit d’un côté ses articles dans ses « situations I, II ou III » et de l’autre un merveilleux témoignage-travail de mise en scène sur sa vie de soldat en 4O dans « la mort dans l’âme.. »,excellent roman par ailleurs..
je pense qu’un pamphlet, une article de journal, un essai portent mieux un « message politique » ou didactique que le roman.
Je suis plutôt du côté de l’école Flaubert , ce Flaubert « bourgeois » d’une lucidité blanche face à la société.. et qui resta une énigme et épine dans le pied de Sartre jusqu’à sa mort. C’est comme ça. L’interventionnisme politique dans le roman m’ennuie .
D’ailleurs Bernanos, cité par notre tout nouveau Goncourt dans son roman, avait écrit un magnifique pamphlet quand l’urgence historique des tueries à Majorque le commandait. Et, à côté de ça, Bernanos a écrit « le journal d’un curé de campagne » qui prend une dimension autrement plus complexe car le texte nous parle « de l’intérieur » de notre conscience t nius fait toucher ce qui est la grâce ou sa recherche au sens catholique…. Il n’a pas pris le roman pour un simple porte -voix de ses idées politiques, de ses colères et de ses indignations d’époque..Ne mélangeons pas tout.
Novalis a eu ce mot magnifique : « il en va du langage comme des formules mathématiques : elles constituent un monde en soi, pour elles seules ; elles jouent entre elles exclusivement, n’expriment rien sinon leur propre nature merveilleuse, ce qui justement fait qu’elles sont si expressives que justement en elles se reflètent un jeu étrange des rapports entre les choses. »

bouguereau dit: à

« il en va du langage comme des formules mathématiques : elles constituent un monde en soi, pour elles seules ; elles jouent entre elles exclusivement, n’expriment rien sinon leur propre nature merveilleuse, ce qui justement fait qu’elles sont si expressives que justement en elles se reflètent un jeu étrange des rapports entre les choses. »

les deux dernières locutions sont contradictoire polo..et justement ce qui ne lasse pas d’étonner les mathématiciens..ils ont cet honnéteté..pas novalis

renato dit: à

 » ou dans le bistrot du port.. »

Quelque chose de bennien là dedans…

keupu favori dit: à

et quand le bougue-rototot a le nez dans son bavoir, il est incapable de répondre, c’est du propre, ça coule de toupartout

Sergio dit: à

bérénice dit: 6 novembre 2014 à 15 h 50 min
Yamaha?

Trois diapasons, parce que d’haprès Hildegarde la musique c’est le plus supérieur de tout…

Mais il faut un quatre en un, hein ! Devil c’est pas mal… Ou alors rien du tout une simple pomme d’harrosoir ! Là ça pétrole…

épicétout dit: à

« dans tous les cas on exagère et on a exagéré largement le pouvoir des curés au xxéme..plutôt des victimes..secrétement ça permet ou de prende leur place si exagéré..soi d’ête légitime a vende une autre soupe..c’est les super idiots super utiles..encore aujourdhui »

A de rares exceptions près peut-être, que j’ignore, la hiérarchie du goupillon et ses serviteurs ont toujours soutenu le sabre, le glaive – Maintenant vu les circonstances son rôle passé tend à être minimisé, en plus elle est en perte de vitesse

jem dit: à

Sartre a fait beaucoup de mal à l’art romanesque, en privilégiant la dimension idéologique – une dimension particulièrement stérile. C’est bien de remettre le projecteur, à l’occasion de ce Goncourt, que je n’ai pas encore lu, sur Bernanos (et au-delà, sur des Claude Simon).
Finalement, le Goncourt ça sert à quelque chose !

renato dit: à

« Finalement, le Goncourt ça sert à quelque chose ! »

En dépit des circonstance? inexorable destin!

Buztère Quitonne dit: à

jem, vous avez vraiment lu « les chemins de la liberté » ?

Sergio dit: à

Paul Edel dit: 6 novembre 2014 à 16 h 05 min
Novalis a eu ce mot magnifique : « il en va du langage comme des formules mathématiques : elles constituent un monde en soi, pour elles seules ;

Oui, et d’ailleurs c’est un miracle qu’elles servent à quelque chose de concret ; mais assurément elles sont aussi éloignées de la réalité que le langage de la pensée qu’il lui est imparti de véhiculer.

hamlet dit: à

pas de prix pour Trierweiler et Zemmour.
quelle déception….

pauvre Valérie, comme quoi il vaut mieux avoir une mère espagnole, pauvre et républicaine, qu’un petit ami président de la république.

facile de casser du sucre sur la tête des franquistes : ils sont plus là pour répondre.

ce monde est hyper injuste.

sa mère lui a rapporté un chèque de combien ?

hamlet dit: à

encore qu’il parait que la pauvre Charlotte Salomon est bien plus rentable que la mère de Salvayre.

je me demande si je ne préfère pas les traders qui spéculent sur les matières premières que tous ces écrivains qui spéculent sur des pauvres gens.

Buztère Quitonne dit: à

hamlet, on voit bien que vous n’avez pas connu, comme moi, le régime franquiste et détrompez-vous il y en a encore actifs dans le FN espagnol

Sergio dit: à

hamlet dit: 6 novembre 2014 à 16 h 49 min
facile de casser du sucre sur la tête des franquistes

Ou halors des fléaux c’est pas mal non plus… Seulement maintenant pour en retrouver, des fléaux…

Buztère Quitonne dit: à

sur le franquisme lire les écrivains espagnols, surtout Antonio Muñoz Molina recommandé par une amie

hamlet dit: à

Paul Edel, je crois que ça leur donne bonne conscience aux jurys littéraires de refiler des prix à des livres « éducatifs » et « bien pensants ».

mais surtout ne vous mettez pas le doigt dans l’oeil : ça ne change absolument rien à la réalité du monde.

à la limité on pourrait pondre des milliers de bouquins « éducatifs » et « bien pesnants » que cela ne changerait absolument rien à la réalité du monde.

ces livres sont faits pour une petite minorité de lecteurs qui pensaient déjà bien avant, ça les conforte juste dans leur idée de bien penser.
Flaubert avait raison, c’est juste fait pour rassurer la censure institutionnelle, je veux dire l’auto-censure institutionnelle, mais ça ne résout rien.

hamlet dit: à

mais c’est bien de divertir les gens sur le franquisme et tous ces trucs qui ont disparu, ça leur permet de ne pas penser à leurs problèmes.

la culture sert à ça aujourd’hui : détourner les regards, poussez les gens à taper sur les vieilles autocraties.

comme personne ne sait vraiment où se trouvent les autocraties d’aujourd’hui, qui a le pouvoir ? qui gouverne ?

ils entendent bien les politiques dirent qu’ils sont impuissants mais personne ne sait contre qui ces politiques sont impuissants.

on sait juste que les inégalités ont retrouvé leur niveau d’avant 1914 mais on fait comme si on le savait pas.

du coup les franquistes je pense que c’est le bon créneau, idéal pour pousser à taper sur des épouvantails et des fantômes du passé.

la culture sert à ça : s’inventer des fantômes pour s’éviter de voir les vivants.

renato dit: à

« Seulement maintenant pour en retrouver, des fléaux… »

Faute de fléaux on peut se contenter de flans…

dom dit: à

hamlet
vous rêvez -ils sont toujours là, ne sont pas tous crevés et ils se reproduisent

JC..... dit: à

UNE CONNERIE MAJEURE
jem dit: 6 novembre 2014 à 16 h 27 min
« Finalement, le Goncourt ça sert à quelque chose ! »

UNE REFLEXION HYPER INTELLIGENTE
hamlet dit: 6 novembre 2014 à 17 h 03 min
« la culture sert à ça : s’inventer des fantômes pour s’éviter de voir les vivants. »

boudegras dit: à

ho, arrête des conneries, omelette, t’es pas crédib’

boudegras dit: à

‘tain revoilà JC le Fourbe, ma mère de ma mère

L'enragé enrage de ses petits poings dit: à

l’enragé dit: 6 novembre 2014 à 15 h 02 min
On a quand même l’impression en lisant les commentaires de Paul Edel dit Popaul enrage de ne pas faire partie d’aucun jury littéraire, cela saute aux yeux comme la connerie de JC sur ce blog

Pas enragé du tout, un poil niais et crétin, ridicule dans la grossièreté.
Du sous Chaloux

une dernière pour la route dit: à

l’autre là trimbalant son éternel et laborieux laïus

Joachin Du Balai dit: à

Ce Paul Edel est un drôle de phénomène ! J’ai l’impression qu’il ne peut se résoudre à ouvrir un livre de Lydie Salvayre, qu’il est en face comme un marmiton qui préfère laisser brûler l’omelette plutôt que de risquer de se brûler en s’emparant de la queue de la poêle. Dommage qu’il rate une occasion de se brûler… à l’humour, à l’ironie de Lydie Salvayre dont le propos n’est en rien dogmatique ni didactique ni ennuyeux. Sa marque est un profond respect du lecteur, une belle confiance dans son intelligence. C’est devenu rare, chez les écrivains et les professionnels de la littérature, par les temps qui courent, n’est-ce pas ?

l'infini à la portée des molécules de pet dit: à

petits poings ça fait encore plus petit à l’échelle particules élémentaires

hamlet dit: à

les puissants se marrent : ils ouvrent leur journal et ils voient tout ce petit monde, ces Lion’s club littéraires, ces Rotary’s club culturels s’agiter, agiter des poupées en papier devant les petits consommateurs de biens culturels bien pensants et ils se marrent !

et ils ont raison de se marrer, il nous faut nous marrer avec eux, rions ! marrons-nous !
quoi de plus drôle pour eux que de voir les franquistes au retour !

ils se disent : les franquistes ? wouh la belle affaire ! quelle belle diversion !!!

car ne nous y trompons pas, ces puissants s’inquiétaient des écrivains, pas des journalistes, ni des médias, ni des philosphes.

ça non, les philosophes ont toujours permis aux puissants de se maintenir en place ! les philosophes ont été de tout temps les rois de la diversion !!!

mais les écrivains, ouai bon, là ils étaient pas trop sûr, mais en ouvrant leur journal qu’est-ce qu’ils découvrent ? les franquistes sont de retour !
c’est pas génial ça pour nos puissants de faire en sorte qu’on les oublie en nous pondant des histoires de fantômes.

s’il fallait trouver une seule raison honorer notre belle et grnde culture c’est bien dans son art de faire diversion.

mais ça Kraus le savait déjà.

Depuis tant d'années qu'il en parle dit: à

luc dit: 6 novembre 2014 à 15 h 40 min
ou bien bye bye

Bye bye, et merci pour tout.

com hic dit: à

un profond respect du lecteur, une belle confiance dans son intelligence

ah ben ça me rappelle le temps où j’étais misogyne sans les prendre pour des connes tiens

Joachin Du Balai dit: à

hamlet dit: 6 novembre 2014 à 16 h 49 min
facile de casser du sucre sur la tête des franquistes : ils sont plus là pour répondre.

Je m’empresse de relayer cette excellente « nouvelle » à mes amis espagnols. Cela dit, je doute qu’ils y croient un millième de seconde.

Widergänger dit: à

« L’interventionnisme dans le roman m’ennuie. » (Paul Edel)
___________
Ça dépend qui en est l’auteur ! Candide de Voltaire est on ne peut interventionniste et on ne s’y ennuie pas une seule seconde.

Ces théories de l’interventionnisme en littérature sont aussi fumeuses que celles de Sartre sur l’engagement.

Tout est une question d’art. On en revient toujours à l’essentiel, l’art ! Salvayre n’est pas à juger sous prétexte d’un prétendu « interventionnisme ». Il faut regarder ce qu’elle en fait !

Mort aux idées toutes faites ! Mort à la peste verte !

hamlet dit: à

et c’est là que nous comprenons pourquoi Mao a commencé par envoyer tous les écrivains arroser le riz dans les champs avec sa révolution culturelle !

Mao avait raison !!!
il avait tout compris de cette culture qui ne sert qu’à une chose : maintenir la petite famille impériale au pouvoir en faisant diversion.

on peut dire ce qu’on voudra de Mao mais c’était loin d’être un imbécile.

et le top du top aujourd’hui : Régis Debray dans le jury du prix Goncourt.

bientôt, avec un peu de chance, nous aurons le bonheur de voir Regis Debray au côté de Florent Pagny à l’émission : the Voice !!!

renato dit: à

Diversion pour diversion, hamlet, la vôtre vaut le détour: « Heureusement il y a hamlet », disent les puissants, « le chien aboie et la caravane passe… ».

JC..... dit: à

« Mort aux idées toutes faites ! Mort à la peste verte ! »

Tu as bien raison, ami;, les intégristes de l’Ecologie, ils ne valent pas mieux que les crapulets coraniques qui font chier le MO …

hamlet dit: à

sauf que Lydie Salvayre c’est le niveau « humoristique » de l’interventionnisme politique.
c’est le degré zéro de la bien pensance.
c’est la politique ramenée au niveau du théâtre de Guignol !

à moins bien sûr que vous n’ayez jamais lu ses livres ?
si personne n’a lu de bouquins de Salvayre ça ne sert à rien d’en parler.
la reine de l’incantation stérile ! les méchants sont très méchants, et les gentils étaient tellement gentils, mais les méchants étaient plus forts que les gentils, les méchants étaient de riches méchants, et les gentils étaient tous pauvres et gentils, alors les gentils ont souffert, pendant que les méchants se moquaient d’eux les gentils ils pleuraient dans leur coin, et personne pour les consoler, et c’est pour ça que j’écris : pour consoler les gentils, les réconforter avec toute ma bonté, mon infinie bonté…..

qui peut me dire quel épisode nous avons loupé pour en arrivé à ce niveau zéro de la pensée ?
qu’avons-nous fait de mal pour mériter ce sort ?

bérénice dit: à

« le chien aboie et la caravane passe…

Et si l’on dit dans un ordre qui inverse et qui à mon humble avis correspondrait mieux au lien de causalité, verrait-on enfin un progrès qui embrasserait l’humanité dans son entier??

Widergänger dit: à

La poésie de merde de Saint John Perse ! De la merde ! De la merde antisémite. Dégoutant ce prétendu grand poète ! Ecœurant ! Heureusement il y a une justice en ce bas monde : ce connard finira par ne plus intéresser personne avec sa grandiloquence de merde.

Clopine dit: à

Hamlet, après la philosophie, voici la littérature qui sert à illustrer votre désenchantement de ne pas voir le monde changer… Mais, si tous les livres du monde, entassés les uns sur les autres, n’arrivent pas selon vous à faire changer d’un iota notre réalité, il ne vous reste plus qu’une chose à faire : passer à l’action. Et d’abord, nous dire ce que VOUS changeriez au monde, et comment VOUS vous y prendriez… Tenez, hop, une idée : et si vous écriviez un bouquin là-dessus ?

(non, je ne sors pas, et pourtant je rigole, là.)

JC..... dit: à

« qu’avons-nous fait de mal pour mériter ce sort ? »

Nous avions la foi …

Widergänger dit: à

Dire que ce fumier de Saint John Perse a dirigé la politique étrangère de la France durant des années ! Quelle ordure ! Fumier !

bérénice dit: à

: « Heureusement il y a hamlet », Bon après Renato et sans vouloir vexer Hamlet que j’aime comme mon prochain, je vous trouve sous influence du genre on se lève tous pour danette, ce qui ne nous mène nulle part mais nous le savions.

JC..... dit: à

Faut vraiment être con pour prendre la plume, il vaut mieux prendre une kalach !

Widergänger dit: à

L’église espagnole a un symbole : la verrue, l’atroce verrue de la cathédrale à l’intérieur de la sublime mosquée de Cordoue ! Atroce verrue ! Un scandale, cette cathédrale kitsch de merde ! Et la petite synagogue de Cordoue, si belle, si touchante, si émouvante !

Comprenette brayonne dit: à

Clopine dit: 6 novembre 2014 à 17 h 37 min

Comme dab Clopine ne comprend rien aux écrits, ce qui l’amuse c’est de rigoler dans les cimetières et d’être irrecevable.

Joachin Du Balai dit: à

Dommage que Lydie S. ait abandonné son activité de psychiatre : elle aurait eu en hamlet un cas clinique intéressant.

Phil dit: à

C’est bien vrai Wgg…mais vous causez comme le Don saluss de la folie des grandeurs.

Bernadette dit: à

et moi, émoi, comme une naïve ou un conne, qui croyait trouver ici quelques moments d’intelligence, de paix, que me trompe-je, alors adieu tas de ploucs

renato dit: à

Voilà, maintenant on sait que bérénice carbure à danette…

JC..... dit: à

Bernadette dit: 6 novembre 2014 à 17 h 46 min
« et moi, émoi, comme une naïve ou une conne »

… l’un n’empêche pas l’autre … !

renato dit: à

« alors adieu tas de ploucs »

N’oubliez pas vos sabots.

JC..... dit: à

Quel bonheur : coller une chapelle-verrue dans chacune de ces empreintes infidèles…

Clopine dit: à

Dites, WGG, si vous n’aimez pas, ce n’est pas la peine de tenter d’en dégoûter les autres à l’aide de vos invectives habituelles…

Moi j’ai besoin de le lire à haute voix, mais justement :

« … Étroits sont les vaisseaux, étroite notre couche.
Immense l’étendue des eaux, plus vaste notre empire
Aux chambres closes du désir.

Entre l’Été, qui vient de mer. À la mer seule, nous dirons
Quels étrangers nous fûmes aux fêtes de la Ville, et quel astre montant des fêtes sous-marines
S’en vint un soir, sur notre couche, flairer la couche du divin.

En vain la terre proche nous trace sa frontière. Une même vague par le monde, une même vague depuis Troie
Roule sa hanche jusqu’à nous. Au très grand large loin de nous fut imprimé jadis ce souffle…
Et la rumeur un soir fut grande dans les chambres : la mort elle-même, à son de conques, ne s’y ferait point entendre !  »

(je suis tout de suite embarquée avec Ulysse, sur une trière, en route pour Split, là où j’ai eu la banane tout le temps…)

ueda dit: à

Widergänger dit: 6 novembre 2014 à 17 h 39 min
Dire que ce fumier de Saint John Perse a dirigé la politique étrangère de la France durant des années ! Quelle ordure ! Fumier !

Croyez, cher Widergänger, que M. Léger sera sensible à votre émotion.

boudegras dit: à

17 h 51 : mieux que tes galoches, dugland

ueda dit: à

Widergänger dit: 6 novembre 2014 à 17 h 27 min
Mort aux idées toutes faites ! Mort à la peste verte !

Le contenu diverge un peu (je n’ai aucun doute là-dessus) mais quant à la forme, je pourrais traduire ça en persan: c’est tout à fait le style de Ahmedinejad.

C’est peu de chose.
Ça crée des ponts, malgré tout.

ueda dit: à

hamlet dit: 6 novembre 2014 à 17 h 29 min
Mao avait raison !!!

C’est pour ces petits riens que j’aime la RdL.

renato dit: à

C’est vrai que l’on peut être sensibles à tout, et n’importe quoi, à n’importe qui: le gluten, les fraises, le lactose, les crétins…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…on ne peut plus, parler de franquisme ou des droites quelquomte parce que c’est de la merde sociale,!…
…tout est à jeter, avec les Pampers, à lèche-culs des droite,!…

…c’est un stade d’homme, de relation primitif, à cro-magnon Hurck,!…Hurck,!…

…c’est pas un partis-pris, c’est des débiles, qui lèche-culs,…les chiens à son maître,!…

…imaginons, une société bourrée au Coca-Cola,…çà nous fait, une majorité de débiles soumis aux incas,…
…un vrais vote normal, c’est des résultats sans aucune voie pour les droites,!…

…les droites sont associées, à la peste dans l’humanité,!…comme un syndrome de Stockholm social, pour faire de la folie ou de l’hérésie un droit de soumettre comme intermédiaires à tout les pouvoirs,  » gladiateurs é Mercenaires « , le lot des droites,!…du Pognon, du Pognon, pour les droites, d’ou qu’il vient,!…
…mascarades, théâtres, tartuffes,!…servitudes volontaires,!…logées, nourris,!…
…avec la robotique, les systèmes sociaux, sont limites, tous lèche-culs de droites,…
…en celà, que la philosophie doit intervenir, pour remettre les pendules à l’heure – moderne,…sans marcher sur les conventions aux collectivités des nations,!…
…il y a, comme un ordre,…d’être,  » citoyen du monde « ,…des concepts, et plus stricts pour les plus nantis,!…
…rien de droite là dedans, que faire honneurs à la civilité mondialiste,!…
…des James Bonds, pourquoi faire,…du cinéma, des romans, des enfantillages,!…
…plus, un pays est à droite, & plus on à compris sont niveau-intello’s-collabo,!…
…c.q.f.d,…
…pas de quoi, en faire son Archimède,!…
…Ah,!Ah,!…
…pauvr’con,…j’ai déjà donné,!…t’a gueule,!…etc,!…Go,!…Bip,!Bip,!…

hamlet dit: à

oui la foi ! le grand clergé culturel !
Spinoza l’avait dit : quand le politique déserte le théologie revient !

nous vivons l’époque d’une théologie culturelle.
qu’est-ce que sont les livres de Lydie Salvayre sinon des livres religieux ?
on dit que nous vivons dans une société sécularisée : c’est faux ! tous ces livres sont des livres de bonnes soeurs et de curés.

avec les institutions papales et les petits évêchés que sont les prix littéraires : ils ne décernent pas de prix, ils récompensent la bonne parole et l’amour du prochain.

parce que que quand le politique démissionne il faut serrer les boulons pour ramener du religieux.
c’est ce que font les chinois : ils diffusent à longueur de journée de la pensée philosophique sur les médias pour serrer les boulons et permettre à leur pays de sombrer dans le grand capitalisme.

Spinoza a tout écrit sur le capitalisme avant même de le connaitre, parce que le capitalisme ce n’est pas une religion de l’argent c’est une religion de l’individu, Badiou a mille fois raison : la mort du sujet se célèbre par la grande messe de l’individu.

d’où la production de ces petits textes religieux pour réconforter les âmes des petits individus dépolitisés et s’imaginant eux-même l’horizon indépassables de toutes morales.

c’est ça la littérature aujourd’hui, la culture, la philosophie : les armes théologie de la grande religion capitaliste ! dans cette grande mascarade Slavayre tient lieu de petite nonne, Sainte Lydie priez pour nous pauvres mortels ! car c’est bien la seule qui nous préoccupe notre petite vie et notre petite mort, il nous en faut des petites nonnes et des petits curés comme Regis Debray pour nous donner leur petite hostie littéraire.

boudegras dit: à

17 h 53 : Ducon-Gnangna dans toute sa médiocrité

renato dit: à

Parfois je me demande si c’est de l’autocritique ou seulement l’envie d’une place au soleil…

Paul Edel dit: à

Très en forme Hamlet ce soir.
j’ai lu les trois premiers romans de Lydie Salvayre et ensuite ouvert un ou deux romans pour savoir quelle évolution (pierre Maury le dit bien dans ses obessions..la mère.. la paranoia..) et vite refermés.. j’ai abandonné. dire toute la malfaisance des huissiers ou des franquistes .. j’en ai eu un peu assez.
A propos de Candide et voltaire, ce n’est pas simplement de » l’interventionnisme, » mais une fabuleuse révolte de l’âge mûr sur les illusions de jeunesse, un récit picaresque accéléré,etc.. la connaissance par étapes, des « assassins enrégimentés, courant d’un bout à l’autre de l’europe, exercer le meurtre et le brigandage.. » et ce catalogue de toutes les formes du Mal, et des tyrannies (familiales, urbaines, politiques, etc>…c’est aussi une forme de conquête de soi de la part de Candide qui, enfant, et jeune croyait à toutes sortes de fariboles sur la bonté et le paradis sur terre…les consolations idéologiques genre kant . et puis, le pus éouvant pour pi, , ce conte entre directement dans la souffrance des hommes aussi bien dans leur vie privée que publique. Quel bonhomme !

ueda dit: à

et puis, le pus éouvant pour pi, ,

Je ne comprends pas, Paul Edel, mais c’est certainement épouvantable.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…quelconque,…et autres,!…etc,!…

ueda dit: à

hamlet dit: 6 novembre 2014 à 18 h 05 min
c’est ce que font les chinois : ils diffusent à longueur de journée de la pensée philosophique sur les médias

À ce degré de détestation pour la philosophie…

renato dit: à

« … sombrer dans le capitalisme. »

Riz et choux, matin, midi et soir, c’est ennuyeux à la longue, alors une entrecôte de temps à autre… comme ça, pour varier…

Dommage dit: à

boudegras dit: 6 novembre 2014 à 17 h 59 min
17 h 51 : mieux que tes galoches, dugland

On vous croyait parti.

on se moque pas dit: à

« ils récompensent la bonne parole et l’amour du prochain. »

Heureusement que Hamlet et Widergg sont là pour prêcher la parole vraie

boudegras dit: à

dommage, mon retour vous gêne, dommage

hamlet dit: à

Clopine, la chose la plus immonde chez les philosophes ce n’est pas leur manque d’imagination ou leur enfermement dans leurs concepts, non c’est leur manque total de bienveillance !!!

croyez-moi j’en ai connu des philosophes, j’en ai connu des dizaines, des centaines ! ils partageaient tous cette rigidité et cette absence totale de bienveillance.

aussi quand on me dit qu’aujourd’hui nous vivons la grande mode de la philosophie tout s’éclaire, dans une société aussi égotiste, égoïste et malveillante que la nôtre la seule chose qui peut avoir un grand succès populaire c’est la philosophie !

allez poser la question aux chinois ! depuis qu’ils ont basculé dans ce monde du meilleur gagne où chacun est un loup pour les autres, on leur refait bouffé de la philosophie chinoise, du Lao Tseu & co 24h sur 24 !
et ces imbéciles au lieu d’arrêter leur radio ils se gavent de cette grande messe philosophie qui a permis à des petites familles impériales de régner durant des millénaires !!!

comment faire en sorte que quelques individus possèdent le pouvoir et la richesse sur le plus grand nombre ?
en leur faisant bouffer de la philosophie, c’est la meilleure diversion jamais inventée !

et nous ? nous avons quoi en plus de la philo pour écarter nos esprits des réalités ? la littérature.
on dit que les pauvres d’esprit bouffent du tf1 et du canal+, mais les riches en esprit ils bouffent quoi ? du Marie N’Diaye et du Lydie Salvayre.
qu’est qui est pire ? tf1 ou Salvayre pour libérer de la place de cerveau utile pour le grand capitalisme ?

voilà Clopine comment fonctionne la grande mascarade de notre monde.

est-ce du désenchantement ? non !
c’est juste une petite correction de texte : quand Mr Assouline écrit « le prix Goncourt 2014 a été attribué au cinquième tour de scrutin » il faut lire « le prix Goncourt 2014 a réussi à faire diversion en attribuant au cinquième tour de scrutin… ».

ce n’est pas désenchantement c’est juste une remise des choses à leur juste place.
vous êtes d’accord avec moi Clopine ? le langage est une chose si importante.

Paul Edel dit: à

voilà ce qu’il fallait lire, excusez moi. ».le plus émouvant, selon moi.. »

Paul Nectard dit: à

En forme le Hamlet et sans éructer!
St John Perse, c’ est pas mal surtout accompagné des nus de Lucien Clergue, la conque alors, Clopine, cela devient une évidence.

bérénice dit: à

la mort du sujet se célèbre par la grande messe de l’individu.

Hamlet comment comprenez-vous, pour l’étendre, cette phrase, je la lis ainsi mais donnez-moi votre version.
Tout individu n’étant pas une icône, il en faut tout de même pour porter les espoirs des foules anonymes, l’individu dont il serait question serait représentatif sinon du peuple, de ses rêves. Les individus incapables de produire du sens se laisseraient guider porter entrainer diriger orienter par ceux qui leur semblent les plus représentatifs de l’idéal auquel ils aspirent. L’idéal les idéaux politiques ont tous été mis à mal, ils battent de l’aile comme les quelques milliards d’oiseaux rayés de la carte depuis 30ans, qu’Est-ce qui remplace ? un culte de l’argent de la célébrité et une poignée qui pense pouvoir intervenir sur le pouvoir géré et généré par le Capital.

Carla Gerco dit: à

http://www.luxembourg.public.lu/fr/culture/litterature/prix-concours/index.html

Concours littéraire national, prix Batty Weber, prix Servais, prix Toni Bourg, Lëtzebuerger Buchpräis et surtout, surtout prix Libertés. Mais j’ai eu beau chercher, je n’ai pas encore trouvé le prix Ikéa, le prix Pepsi, le prix Procter & Gamble, le prix FedEx, le prix JP Morgan, le prix Dyson, le prix Abbott, le prix Heinz, ni même le prix Amazon.

hamlet dit: à

Le prix Goncourt 2014 a réussi à faire diversion en attribuant au cinquième tour de scrutin à Lydie Salvayre pour Pas Pleurer par 6 voix contre 4 à Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud. Le prix Renaudot, décerné dans une pièce attenante du restaurant Drouant, a fait diversion en attribuant son prix à David Foenkinos pour Charlotte.

Le Seuil n’avait pas réussi à faire diversion depuis vingt-cinq ans, Eric Orsenna étant le dernier à avoir fait diversion pour L’Exposition coloniale. Lydie Salvayre, qui a abandonné il y a deux ans son métier de pédo-psychiatre dans un hôpital en région parisienne, a fait une grosse diversion avec une œuvre théologique riche d’une vingtaine de titres….

Clopine vous voulez que vous ré écrive l’article en entier ?
si vous voulez je peux ça ne me dérange pas.

bérénice dit: à

Renato 17h47 le tome 2 m’est plus difficile d’accès que le premier, je persévère jusqu’à 300 si pas de progrès dans ma compréhension, j’irai voir du côté du Volodine.

Disette en Normandie dit: à

Clopine vous voulez que vous ré écrive l’article en entier ?

clopine ellapajoui épicétou

ueda dit: à

hamlet dit: 6 novembre 2014 à 18 h 26 min
croyez-moi j’en ai connu des philosophes, j’en ai connu des dizaines, des centaines !

Je vous connais, hamlet, vous n’allez pas me rouler dans la farine.
Je sais bien que pour vous aussi, il y en a une vingtaine par siècle.

Paul Nectard dit: à

Et le prix Ricard, bien de chez nous, ce n’ est pas pour les tricards!

bérénice dit: à

Hamlet j’attends votre explication pour la citation d’Alain Badiou, la mort du sujet célèbre le culte de l’individu. Qu’y jetez-vous?

ueda dit: à

bérénice dit: 6 novembre 2014 à 18 h 31 min
la mort du sujet se célèbre par la grande messe de l’individu.
Hamlet comment comprenez-vous, pour l’étendre, cette phrase, je la lis ainsi mais donnez-moi votre version.

C’est très simple.
Ce disciple effréné de Badiou s’est dit ce soir: j’en ai assez.
Je jette le masque.

bérénice dit: à

la mort du sujet se célèbre par la grande messe de l’individu.

ueda dit: à

bérénice dit: 6 novembre 2014 à 18 h 41 min
Hamlet j’attends votre explication pour la citation d’Alain Badiou,

Hamlet avait vraiment cité Badiou?
Ouaouh!

renato dit: à

Et jamais qu’ils vous citent… que sais-je… Cendrillon…

hamlet dit: à

« Le prix Renaudot est allé à David Foenkinos pour Charlotte. »

pour ceux qui pensaient avoir toucher le fond nous pouvons leur annoncer une bonne nouvelle : le pire est venir.

sérieux qui a déjà lu un livre de cet auteur ?
tous les moyens sont-ils bons pour sauver les librairies de la faillite ?

pourtant Zemmour et Trierweiler ont fait beaucoup cette année pour renflouer les trésoreries des libraires, et pour eux nada ?!?

entre Zemmour et Foenkinos, question écriture et style littéraire et refus d’enfoncer des portes ouvertes et balancer des banalités à deux balles, s’il faut récompenser l’art littéraire, y’a pas foto : Zemmour est un million de fois meilleur que Foenkinos !!! au moins sur la forme, après sur le fond, moralement parlant Zemmour est sans doute tordu mais l’autre est quand même un million de fois plus tordu.

bérénice dit: à

Renato selon vous la beauté serait une ouverture à renier tout ce qui ne s’en approche ou tout ce qui s’en éloigne ou tout ceux qui ne se sentent pas concernés uniquement par ce genre d’arguments?

J.-C. Azerty dit: à

De la poésie de Saint-John Perse, on peut toujours se faire une idée en lisant le petit florilège de la collection « Poésie/Gallimard » et l’étude de Roger Caillois, « Poétique de Saint-John Perse ». Cela pourrait éviter à d’aucuns de parler pour ne rien dire.

Taxer sans preuve Alexis Léger d’antisémitisme est parfaitement farfelu.

Le commentaire d’Assouline tend à confondre le poète et le diplomate. Rappelons que le pseudonyme « Saint-John Perse » est réservé par l’auteur à la publication de ses recueils de poésie. Le poète ne me paraît pas concerné par la politique de la France en 1936.

Paul Nectard dit: à

Tout sur la place de la fenêtre dans la littérature- tweet – ,renato nous donne un exemple à l’ italienne, ouaip!

bérénice dit: à

Hamlet loin du débat littéraire mais concernant l’enfonçage de portes ouvertes il y a plus grave, regardez le patron du MEDEF profiter du délabrement du tissu industriel et de la conjoncture économique au plus bas et de ce que les socialistes affaiblis occupent le pouvoir pour demander des choses qu’aucun responsable n’aurait pensé devoir entendre avant.

hamlet dit: à

u. je ne suis pas un disciple de Badiou mais on peut au moins lui reconnaitre la qualité de ne pas se laisser enfumer et divertir par tous les discours moraux, éthiques, humanistes, humanitaires, écologiques, culturelles…. actuels.

et croyez-moi Zhu, par les temps qui courent, avec tout ce bourrage de crâne où on veut nous faire croire que l’euthanasie, le réchauffement climatique, l’immigration ou les barrages hydroélectriques sont nos plus gros problèmes.

c’est faux ! notre problème n’est pas la fin de vie des gens c’est leur vie !!!!!

ueda dit: à

J.-C. Azerty dit: 6 novembre 2014 à 18 h 46 min
Taxer sans preuve Machin d’antisémitisme est parfaitement farfelu.

C’est vouloir mettre notre ami WG sur la paille.

hamlet dit: à

sans compter le bourrage de crâne historique ! la grande messe de la mémoire !
qui a pensé deux secondes à cette pauvre mère de Salvayre de voir attribuer à sa mémoire un prix littéraire par Bernard Pivot !!!
elle n’a pas déjà eu une vie assez de chiotte pour que son fantôme soit récompensé par Bernard Pivot ?

u. Bernard Pivot !
vous imaginez ? mais cette femme tout le monde s’en fout !

boudegras dit: à

le Prix Ricard est décerné à l’unanimité à….
BOUGUEREAU avec un bavoir d’honneur, ouaip !

renato dit: à

« la beauté serait une ouverture à renier tout »

Je voyait une toute autre perspective, mais aucune importance, c’est presque l’heure de l’apéro… et ce ne sont certes pas les intellos d’ici qu’amélioreront le monde.

Pour le 18.47, pas de messages…

hamlet dit: à

D. arrêtez vos c.nneries avec le medef 2 minutes svp.
nous sommes en train de discuter de choses sérieuses.

Paul Nectard dit: à

Pour le 18.47, pas de messages…

L’ image est sublime.

L'âge sûrement dit: à

boudegras dit: 6 novembre 2014 à 18 h 55 min

Et l’autre qui radote, seul dans son coin.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*