Prix Goncourt : Salvayre Regina !
Le prix Goncourt 2014 a été attribué au cinquième tour de scrutin à Lydie Salvayre pour Pas Pleurer par 6 voix contre 4 à Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud. Le prix Renaudot, décerné dans une pièce attenante du restaurant Drouant, est allé à David Foenkinos pour Charlotte.
Le Seuil n’avait pas eu un auteur couronné par l’Académie Goncourt depuis vingt-cinq ans, Eric Orsenna étant le dernier pour L’Exposition coloniale. Lydie Salvayre, qui a abandonné il y a deux ans son métier de pédo-psychiatre dans un hôpital en région parisienne, a publié une œuvre riche d’une vingtaine de titres, des romans et des récits traduits dans de nombreuses langues et souvent adaptés au théâtre. Ses parents, des républicains espagnols, s’étant réfugiés en 1939 en France où elle est née neuf ans plus tard, elle n’a cessé de tourner autour de sa mémoire, de son identité, des langues française et castillane dans lesquelles elle a été élevé bien qu’elle soit issue d’une lignée catalane ; il lui manquait un déclic pour affronter à nouveau, mais plus frontalement, le personnage de sa mère. Ce fut, récemment, le choc produit par la lecture des Grands cimetières sous la lune, qui lui a fait franchir le pas et, du coup, lire toute l’œuvre de l’écrivain (et l’on ne doute pas que Pas pleurer fera lire à son tour Bernanos). Ainsi put-elle nouer les destins de cet homme et de cet femme face à la guerre civile espagnole, l’un et l’autre s’autorisant à obéir à leur conscience au risque de perdre la confiance, l’amitié, l’estime des leurs.
Le récit est puissant, coloré, radical jusqu’à une certaine violence parfois. Le lecteur non hispanisant pourra être à première vue déconcerté par un certain nombre de phrases écrites en « fragnol », sabir franco-espagnol que parlait la mère de Lydie Salvayre et qu’elle a voulu conserver tel quel, sans traduction, de manière à restituer la musique qui berça son enfance sans qu’elle ait pu toujours la comprendre alors. On souhaite bien du plaisir au traducteur de ce roman pour son édition espagnole… Avec Lydie Salvayre prix Goncourt dans une France dont le premier ministre est d’origine catalane et le maire de Paris andalouse, on imagine déjà la « une » des journaux de Madrid et de Barcelone. Ils y côtoieront une nouvelle toute récente : pour la première fois de son histoire, le Diccionario de la lengua espanola vient de définir le franquisme comme une dictature…
Pour ne pas me répéter, voici ce que j’écrivais le 8 septembre dans ces colonnes :
“Pas pleurer (273 pages, 18,50 euros, Seuil), qui se déroule en pleine guerre civile dans la Barcelone de l’été 1936 prise dans le souffle libertaire, elle noue le récit de sa mère Montse à la prise de conscience du Bernanos des Grands cimetières sous la lune. Le point commun entre maman et le grand écrivain? Le courage. le même courage : celui d’oser changer de camp, manière de reconnaître que l’on s’est trompé, jusqu’à prendre le risque de témoigner contre ce et ceux qui étaient son camp. On peut écrire un livre à charge contre l’Eglise sans qu’il ne cède en rien aux canons de l’écriture romanesque, même si parfois cela sent un peu le dossier. Même si la charge est rude :
« L’Eglise espagnole est devenue la Putain des militaires épurateurs (…) l’infâme institution (…) etc « .
L’imprégnation des (re)lectures de Bernanos probablement, aussi grand pamphlétaire qu’il fut un puissant romancier (si au moins Pas pleurer pouvait engager ceux qui ne l’ont jamais lu à y aller voir, ils n’en reviendraient pas – d’autant que le Castor Astral le réédite avec soin). Ce qu’il a fait en faisant le jeu des Républicains, lui qui s’était rendu en Espagne naturellement acquis à la cause nationaliste, Bernanos ne l’a pas fait par goût du scandale mais parce que sa conscience chrétienne fut profondément révoltée par la manière dont l’Eglise avait prêté main forte au crime. S’il lui en a coûté de le dénoncer, il lui en aurait coûté bien davantage de n’en rien faire.
Il ne s’en dégage pas que le son d’une conversation d’outre-tombe de deux voix entrelacées mais une couleur. D’aucuns regretteront que nombre de phrases ne soient pas traduites ; mais enfin, c’est plus ou moins de l’espagnol, pas du sanskrit ! Ils se consoleront en se disant que cet entre-deux-langues, qui correspond bien à la double fidélité franco-espagnole de l’auteur, participe justement de sa musicalité. Encore que, dès l’épigraphe tirée du Quijote, ils risquent de lui en vouloir :
« De qué temes, cobarde criatura? De qué lloras, corazon de mantequillas? »
Rien n’est inventé : la narratrice est bien Lydie Salvayre, c’est de sa mère qu’il s’agit, alors une jeune femme d’une grande force de caractère (une étreinte est l’occasion d’un baiser de quatre-vingt dix minutes, un exploit qui n’est heureusement pas délayé pendant quatre-vingt dix pages !), et du vrai Georges Bernanos. Toute à la violence de son propos, elle se donne pour idéal la charge de Carlo Emilio Gadda contre l’abjection mussolinienne. Ou encore les déchirements d’un José Bergamin, catholique et républicain. Il est de pires modèles. Tout sauf la lâche neutralité d’un Saint John Perse alias Alexis Léger du quai d’Orsay, jouant un rôle déterminant dans la non-intervention.
Pas pleurer est un hommage, aussi émouvant que secouant, de la fille à sa mère, cette femme qui fit partie de l’interminable colonne de réfugiés passant la frontière du Perthus à pied au début de 1939 après un long voyage, se retrouvant dans un camp à Argelès avant d’échouer dans un village du Languedoc où elle vivait encore jusqu’à sa récente disparition ; elle y a passé sa seconde vie, comme la première, à montrer à ces enfants comment affronter les travaux et les jours, mais sans pleurer.
(« Lydie Salvayre aujourd’hui chez Drouant et il y a quelques semaines du côté de Nancy » photos Passou)
1 075 Réponses pour Prix Goncourt : Salvayre Regina !
qu’Abdel est un bel homme, en plus
Après la maladie de Lydie, l’ anatomie d’ abdelbelhom, la dame poisson de presque tige frétille!
Fons, it wasn’t a good idea to wake up all these animals, they get hungry…
See you later, no more time now.
Djedla que soyez Fons ou « vie » vous nous gonflez toujours autant.
Alas, my friend. on se croirait dans une pub Nespresso, you known, so nice of you, George Clooney is inside, la classe mannequin en moins. Bref, shut the fuck up, silly bitch.
Des animaux ? Où ça ?
closer dit: 7 novembre 2014 à 10 h 23 min
« « L’Eglise espagnole est devenue la Putain des militaires épurateurs (…) l’infâme institution (…) etc « . »
Encore une invective qui en dit long sur le livre.
C’est dans l’incipit du livre donné en ligne par le Seuil
http://www.seuil.com/extraits/9782021116199.pdf
Evidemment, ce n’est pas très bon.
Mais c’est un propos tenu par le narrateur.
Rien ne dit que c’est l’opinion personnelle de Mme Salvayre.
@’vie’ 11:32
you are damn right, now they will leave the dogs out!
@vie’ 11:12
si jamais vous avez encore une minute et comme je ne suis pas encore sorti.
Reinhardt, ne pas aimer les femmes? Alors là j’aurais tout compris de travers. Pour moi le dernier livre est très féministe et il montre d’une façon très claire ce que nombre d’épouses (espérons que ce n’est plus trop le cas de nos jours comme pour les générations précédentes), doivent subir par leurs maris se croyant tellement supérieurs à cause de quelques grammes de muscles et autre petite chose en plus.
Déposer qch à Paris vous dites? Hm, je ne vois pas trop, vous croyez qu’on pourrait faire confiance à monsieur Playmobil d’aller chercher sous la construction de l’entrée de métro, maintenant photo à l’appui il devrait arriver à trouver. Si non, je viens de vérifier le calendrier de la cheffe. Avec deux points d’interrogations dont elle ne saura qu’à la dernière minute, il y a une petite chance que je pourrais monter avec elle à Paris, soit lundi ou mercredi après-midi, juste le temps d’un café.
C’est étrange, ces échanges personnels en broken English.
Restons libéraux…
Mercredi will be fine, Fons.
« Abdel est un bel homme, en plus »
Avis à daafnaise (sorry, ueda)
Des animaux ? Où ça ?
C’est bien vrai renato,( your’e right) on se demande si la djedla prend ce blog pour une maison de rendez-vous, ou pire, pour une boutique de toilettage pour chiens!
( Mieux valent les éructations franchement étronnées d’un WG que ce mépris fienteux susurré par l’ anonyme.)
épidabor mon collègue il a vendu des tableaux
épidabor mon collègue il a publié deux romans
épidabor maniatis aussi elle le trouvait con
épidabor il représente tout ce que je déteste dans la littérature mais s’il m’avait encouragé un peu plus j’en serais déjà la page 100!
il faut dire au playmobil de Porquerolles , qu’Abdel est un bel homme, en plus
ça va faire grincer, ricaner et hurler le paymobile de pq
il va encore falloir lui mettre la camisole
kisses on the bottom, ueda.
En passant… dans cet espace commentaire, j’ai lu certain qui se défoule sur celui qui, hier, était son ami, presque son frère. Une sorte de meurtre, de lapidation. Crise de violence impossible, semble-t-il, à refouler. Une sorte d’adoration, d’hypnose qui s’est transformée en haine. Un meurtre qui n’est que le deuil d’une complétude impossible. Alors, s’accumulent des paroles vindicatives qui ne sont plus ni des commentaires ni un dialogue. Sillons d’un champ dévasté.
Pourquoi cette discorde mimétique ? A-t-il manqué une miette d’attention qui aurait témoigné d’un rêve perdu ? Un désir rivalitaire a-t-il été l’obstacle inattendu au temps où l’écriture du roman impossible et si difficile à concrétiser ? Il ne lui reste que l’expulsion de lui-même, de l’autre, de la communauté des commentateurs.
Le meurtre d’Abel… « Maintenant que j’ai tué mon frère, se dit Caïn, le premier venu me tuera. »(Genèse) Le rapport de doubles qui s’était installé donne naissance aux jumeaux ennemis. Quel désastre mais quelle écriture vraie de cet orgueilleux tyrannique ! Ne pouvant arracher la part de l’autre, il le trahit. Nietzsche écrivait : « Quand on lutte contre des monstres, il faut prendre garde de ne pas devenir monstre soi-même . Si tu plonges longtemps ton regard dans l’abîme, l’abîme finit par ancrer son regard en toi. » Quels monstres l’ont hanté si durablement ?
Que reste-t-il aujourd’hui de ce penseur, traducteur et lecteur si fin, passionné de Pascal, de Flaubert, de littérature allemande, de poésie ? « Un Goya… fusion entre l’effrayant et le risible. » (C.Rosset)
En passant, toujours, la promenade amicale et joyeuse des quatre amis qui se découvrent et se retrouvent sous les arbres dorés du vaste cimetière Montmartre est si légère. Elle est la vie, là où en ce jour -et d’autres- le chagrin pullule en ce lieu comme les chats et les corneilles.
Quand Aude Dsudulot rencontre Abdelbellum, ça fertilise la mare aux canards!
(Adelle Waldman, The Love Affairs of Nathaniel P)
@vie 11:42
The dogs are getting even more nervous :))
c’est juste qu’elle a une réunion de parents à 19:00 lundi et mercredi et elle saura seulement le jour avant s’il y a des parents qui vont demander un rdv. Je ne peux donc confirmer qu’à la toute dernìère minute. Si non on pourrait peut-être demander à la fille de C.P. pour le dépôt du qch., car C.P. lui même il est probablement toujours hors Paris.
I begin to like those barking dogs running after the playmobil man :))))
Restons libéraux…
si vice pachème parabdelum..they say deep in the pubs
lord tordu
allez come on mi twistède lord
bouguereau dit: 7 novembre 2014 à 12 h 01 min
Restons libéraux…
si vice pachème parabdelum..they say deep in the pubs
Fons semble jouer le rôle de l’Innocent (l’enchanté comme disent les Catalans) avec une conviction certaine!
Je signale l’étrillage argumenté du Goncourt sur le blog de Juan Asencio, symétrique du travail laudatif mais intelligent mis en ligne jusqu’à hier sur ce blog.
MC
Fons pond un un excellent pastiche, un tricheur, un faussaire qui s’amuse à vos dépends. Il imite en l’accentuant le style d’Abdel en ne parvenant toutefois pas à gommer une certaine négativité qui lui est propre. A ceci s’ajoute un goût certain pour l’intrigue, les citations multiples, un langage allusif, une manie à la dépréciation parce qu’on ne pourrait plus dévaluer une monnaie unique. La vie dans les bois votre histoire animalière n’est-elle pas un rappel à Georges Orwell?
Mince ça me fait comme une madeleine de proust, ce « éructations franchement étronnées… » versus « mépris fienteux susurré par l’ anonyme… », ben oui, ça me rappelle un peu du montaigneàcheval, chuis pas en train de dire que c’est lui, simplement ça rappelle… petit coup de nostalgie, quoi… D’ailleurs à ce sujet c’est bientôt nine eleven… 9/11… c’est à dire le 9 novembre bien sûr! ce pourrait être warum nicht l’occasion d’une petite missive récapitulative par ce germaniste avisé qu’était màc… (zaït gezunt, si vous passez par là).
Je n’ai pas lu le livre dont il n’est question dans ce billet destiné à questionner l’œuvre d’une romancière lauréate, néanmoins concernant l’objet à proscrire et son auteur (selon JC), l’ayant attentivement regardé et écouté invité qu’il fut par notre grand libraire, j’ai été ce soir là assez surprise du manque total d’assurance, de la fragilité avec laquelle il argumenta le choix de son thème . Je l’imaginais au sommet d’une gloire encore toute récente et puis non modeste, semblant camper dans une région où rien ne rassure, absolument pas flamboyant ni disert, en équilibre pas très stable sur son travail achevé et présenté.
Allez Postiche,
soyez gentil, mettez un tout petit peu de TKT dans le mélange. Je sais, je suis naze en Art et je sortirais même avec une chemise de la couleur de la dame du « La Petite Bijou », si la cheffe ne mettait son véto, mais l’accent et les voyages,….
(l’enchanté comme disent les Catalans)
je kiffe bien lopez..formid
http://www.youtube.com/watch?v=HhSjnG5pMOY
même sortie de son contexte, la phrase citée par JC frappe par sa nullité. ça pourrait être une phrase prononcée par Nabila ou extraite de 5O nuances de gris, dans le meilleur des cas…
Il est clair que Fons est un faux-frère, mais qui exactement, D. ou Djedla ?
Hier, j’ai vu le début de l’intervention de Hollande. Je l’ai plutôt trouvé bon à l’oral.
Mais voyons Polder tout le monde a reconnu votre madeleine depuis un bail
Jacques, restons sur le sujet si vous le voulez bien.
L’ article critique du Stalker à propos de notre « romanceuse » comme il la nomme est redoutable.
Bérénice 12:24
Ahhhh, voilà! ça a le ton de quelqu’un(e) qui sait dont il(elle) parle. Un(e) pro quoi! Un(e) spécialiste quoi. Problème pour moi petit lecteur est, je ne comprends pas un seul mot dès que les spécialistes parlent de livres. Je sais que c’est tout de ma faute. Jamais mis les pieds dans une fac, quoi.
Comme petit lecteur je lis mes livres d’une toute autre façon que les spécialistes. J’aime passer un bon moment entre les pages des couvertures et puis c’est tout.
Comme j’ai quand même essayé de suivre votre commentaire, est-ce que j’ai bien compris, que vous n’avez pas lu le livre, mais que vous reprochez à monsieur Reinhardt que lors d’une conférence il n’était pas trop à l’aise devant un public?????
Jacques Barozzi dit: 7 novembre 2014 à 12 h 35 min
Hier, j’ai vu le début de l’intervention de Hollande. Je l’ai plutôt trouvé bon à l’oral.
Ta bonté va te perdre, Jacques.
Le format de cette émission est une insulte au bon sens politique et à l’esprit démocratique.
L’Impuissant Majeur ne génère plus que le chagrin et la pitié.
« je lis mes livres »
…Et je vous remercie de me faire confiance!
je lis mes livres
Et j’ en suis très content!
( Quand on lit nos livres, ça nous délivre!)
polder dit: 7 novembre 2014 à 12 h 08 min
Que faisiez-vous le 9/11 ?
2009.
Souvenirs.
La différence entre toi et moi, ueda, c’est que je n’avais mis aucune espérance en lui au départ. Aucunes désillusions donc. Mais en bon énarque, il sait mettre les examinateurs dans sa poche, notamment les Français choisis pour le soumettre à la question. Certes, cela ne suffit pas pour gouverner la France.
Je viens de lire la critique par Asencio du dernier Goncourt.
Son argumentation me heurte, mais ma réaction est peut-être un peu viscérale;je manque d’objectivité sur ce sujet.
Décidément, il faudra lire pour savoir.
Jessica, Vanessa,
Der Punkt geht an Sie! Je n’aurais jamais imaginé, que des rdliens distinguées lisent un petit lecteur de çi près.
Jacques Barozzi dit: 7 novembre 2014 à 12 h 34 min
mais qui exactement, D. ou Djedla ?
Pauvre garçon.
Jean, l’article de Stalker est certainement très intéressant, mais n’ayant pas l’intention de lire le roman primé ni d’autres pour l’instant, je m’en passerai. Ce qu’en dit Passou, qui n’a pas voté pour Lydie Salevayre, me suffit amplement pour m’en faire une idée.
ueda dit: 7 novembre 2014 à 12 h 43 min
L’Impuissant Majeur
C’est fait, ueda est mûr pour le marinisme.
Bravo à lui.
Jacques Barozzi dit: 7 novembre 2014 à 12 h 35 min
« Hier, j’ai vu le début de l’intervention de Hollande. Je l’ai plutôt trouvé bon à l’oral. »
A l’oral, il est bon. Au buccal bercynien, il est génial.
Alain 13:07,
je n’avais pas vu le 12:34
et si jamais je suis le Frère Jacques!!!!!
allez assez ri pour aujourd’hui, passons aux choses sérieues. Je n’arriverai jamais à tenir ma promesse ?a Abdel de finir Daoud aujourd’hui.
En plus je voulais essayer de comprendre une page par Gag que j’ai trouvé hier dans le magasin à journaux. Page 32 de « La quinzaine littéraire » avec le titre « Se débarasser des juifs! » ça commence par Heidegger, donc je suis déjà tout perdu, en plus j’avais compris tout à travers, comme j’avais compris que c’était une critique sur le dernier livre par Gag paru récemment en allemand, et non une critique par Gag sur `’Heidegger et l’antisimétisme’ par Peter Trawny.
Son argumentation me heurte, mais ma réaction est peut-être un peu viscérale;je manque d’objectivité sur ce sujet.
A croire que la pauvre Lydie Salvayre, en matière de sexualité féminine, s’y connaît aussi lamentablement qu’en écriture, puisque ce sont les plus impavides ogresses sexuelles qui, presque toujours et pour la raison que jamais leur appétit n’est rassasié, éprouvent les irritations d’une sécheresse passagère frappant leur outil de travail, qui du coup, malchance, se grippe, le plus intime. Passons,
ouais passons..mais y va trop a pute le gazier
Pour Jessica et Vanessa
promesse à Abdel
c’est bien, c’est très bien, que le twitter generation prend bien soin de leur langue dans leurs 140 et qu’ils montrent le doigt aux bavardeurs!
ouais passons..mais y va trop a pute le gazier
on m’la raconté zouz..moi en vérité..j’en nibe..elle m’ont toujours aimé pis tout..rooo
mais enfin msieu stalker les filles ont bien l’droit aussi de faire leur scato et leur vulgasse..le style c’est aussi la femme hurkurkurkurkurk
Et à l’entubage ? Il se pourrait qu’avant la fin de son mandat il se fasse entuber, Amicale des Suceuses de Pognon Populaires….
Jacques Barozzi, je ne suis pas D’jella, car je suis un homme, un vrai qui pisse debout et s’offre assis.
Mais voyons Polder tout le monde a reconnu votre madeleine depuis un bail
..si j’étais lady salvère je dirais que j’en ai pété dans mon string..mais chus un gars prope sur lui attation..comme jicé ‘huhuhuhu’ ça force pas sur les sphinctère..c’est un mondain jicé..y fait gaffe!
s’offre assis
..sur une baionnette le dédé
Fons: qui sait ce dont… Abdel se moquait aussi de l’usage abusif que je peux faire de ce pronom relatif en le transformant en « dont duquel »
spécialiste quoi. Problème pour moi petit lecteur est, je ne comprends pas un seul mot dès que les spécialistes parlent de livres.
Savez-vous qu’en regard des tableaux j’éprouve toujours une hésitation à consulter les titres et les fichiers mis à disposition du visiteur, un phénomène identique. Faut-il démystifier ou se laisser bercer par la poésie d’une œuvre par exemple. Bien évidemment l’éclairage d’une analyse experte pourra renseigner et permettra d’approfondir le sillon à peine creusé par une lecture superficielle.
Pour finir je ne reproche rien à Eric Reinhardt, je l’imaginais plus sûr de lui parce qu’il a montré de quoi il était capable et à mon humble avis de petite et simple amatrice ce n’est pas tout à fait de la gnognotte. That’s all. Je ne cultive me semble-t-il aucune autre sorte de prétention et je ne voudrais pas vous assommer plus longtemps avec ces détails qui ne revêtent aucune espèce d’importance pour le débat à l’ordre du jour.
l’probloc baroz c’est que l’a regardé assis -aussi- note bon roué françoué..huhuhuhu
s’offre assis.
Vous ne cesserez de m’intéresser aussi si vous disposiez de l’amabilité suffisante à faire suivre pour faire ce que de droit, votre domiciliation exacte…
« y va trop a pute le gazier »
ça l’inspire grave (il devrait écrire (un roman))
« dont duquel »
à l’école la maitresse lui a filé des fessées cul nu devant toutes filles..c’était licite encore..les psy à l’époque apprenaient encore a cacher les troubles par des artefacts locutif..comme moi j’ai appris mon scrétaire..
Vous avez bien raison dame Bérénice. Règle numéro une de la rdl: Se tenir au sujet du jour!!! sinon les Türhüter et leurs chiens vont s’énerver, après tout c’est pour ça qu’ils sont payés!
bon, j’ai déjà dit plusieurs fois ce matin que je sors pour aujourd’hui. Now I’m gone for sure till tomorrow. Bonne journée à tous amateurs, spécialistes or whatever. Next time I will offer one of my books to Vanessa and Jessica.
stolker cette pauvre chose..
bouguereau dit: 7 novembre 2014 à 13 h 25 min
ouais passons..mais y va trop a pute le gazier
Comme quoi casser du Stalker ne s’oublie pas.
Fons=JC
(y matte mon scrétaire donduquel con et fourbe..)
je préfère quand tu me fais mèémère bougro en mauvais chti..mac y connait bien le chti..hin ma raclure
En plus je voulais essayer de comprendre
Y Fons la tête la première notre all Fons!
ha c’est dur d’ête un scrétaire dans l’ame..note ça prouve que t’en as une..dracul y longtemps il a reconnu avoir trollé pour dire que j’en avais pas..tu partages ça avec lui..huuuuurkurkurkurk..(faut que je fasse gaffe quand même)
allez Bérénice 13:41,
ayez pitié je dois sortir et avant je dois pour pour petites filles et tout comme Bloom dans Ulysses il me faut une page à lire, je vais donc prendre la page par Gag, et demain je vais demander à Herr Wieder de tout m’expliquer, il paraît qu’il est prof, non? Et qu’il arrive très bien à expliquer, même Heidegger.
Moi je sors pour faire un petit tour en Corée !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19545546&cfilm=228424.html
Jacques Barozzi dit: 7 novembre 2014 à 13 h 04 min
jââcques courage, gardez espoir :
http://dessinsdactu-christiancreseveur.blogs.nouvelobs.com/media/02/02/2183193826.jpg
Merci Bernie, mais ça sera plutôt Juppé, pour moi, et pas Valls-Beyrou, trop à droite !
je suis allée voir de plus près l’article de Stalker sur le prix attribué à Salvayre. C’est, comme d’habitude, si entrelardé d’incises, d’affirmations gratuites, d’autosatisfaction et d’élitisme primaire que c’est est presqu’illisible. Le sentiment qui domine à la lecture de cette tartine est que Salvayre a visiblement commis un crime de lèse-majesté, en évoquant un écrivain adoubé par Stalker (et oui, Stalker adoube et renie, comme en son temps Breton, mais ce dernier avait au moins le mérite d’avoir participé à une aventure littéraire), à savoir Bernanos.
Voici donc notre Stalker, monté sur ses ergots à la façon d’un petit coq cayen, prêt à défendre « son » Bernanos. Et pour ce faire, il dégaine, à force de citations sorties de leur contexte et de considérations pseudo-littéraires, l’artillerie lourde. Salvayre serait « vulgaire ». La preuve ? Ses personnages évoquent de manière crue les rapports sexuels, et emploient un vocabulaire scatologique ou simplement populaire (je vous fais grâce des numéros de pages, déjà qu’il faut se taper quatre paragraphes de Stalkerisation pour en arriver enfin à ce genre de démonstration…). Le lecteur qui conclurait de ce laïus que Stalker n’a jamais lu Rabelais aurait évidemment droit à une bordée d’injures, mais bon.
Autre (et à peu près unique, si l’on met de côté les simples affirmations du type « je pense cela, donc j’ai raison ») reproche qui semblerait un peu fondé : Stalker n’aime pas la façon dont Salvayre reproduit le sabir maternel. C’est bien son droit, et peut-être a-t-il raison, c’est peut-être maladroit. Mais les bras m’en tombent : la « maladresse » vient du fait que la propre mère de Stalker, à son arrivée en France, utilisait elle aussi un sabir franco-espagnol, qui ne ressemble en rien à celui utilisé dans le livre par Salvayre. Voici donc l’écrivaine convaincue d’un nouveau crime de lèse-majesté : ne pas avoir respecté les souvenirs d’enfance de Stalker…
Le tout nappé d’une sauce élitiste et à peu près aussi indigeste que les « je suis un génie » de notre Alba à nous : et ce sont des articles de ce genre qui feront le miel de tous les jc du monde, incapables de comprendre que les Stalkers ne font qu’agiter puérilement leurs petites mains, trop courtes pour savoir ouvrir un livre, en roulant de gros yeux, histoire de faire peur, sans s’apercevoir des oeillères qui leur barrent la vue !
Moi je sors pour faire un petit tour en Corée !
c’est trop long pour un rencart derrière l’église avec moi clopine
c’est pas trop long pour aller aux chiottes avec toi boudemerde
baroz
n’en déplaise à votre choix , s j et f sont du pareil au même: ils ont la même marotte, le même programme, les mêmes visées, n’en doutez pas
La puérilité des Stalker (car ils sont en fait nombreux, par exemple l’infect troll Bergeret fait partie de cette catégorie ) m’amusera toujours. Croient-ils vraiment qu’on ne les voit pas venir ? La démonstration (et plus le langage est abscons, touffu et imprécis, plus ils croient manipuler des concepts élaborés, ces cuistres) tient en trois phrases, dignes des sophistes les plus bas de gamme :
– la littérature ne vaut plus rien, et surtout pas la littérature française contemporaine, parce que JE l’estime ainsi, voilà voilà…
– ça eut payé, (ici, quelques noms glorieux, prestigieux, de la catégorie « pas simples d’accès » dont interdits au vulgum pecus, et surtout, avant tout, défunts !) , mais ça paye plus…
– là, chuchoté si doucement que le meilleur serait que le lecteur en conclue de lui-même : « quand donc s’apercevra-t-on que seuls nous, les Stalker, pourrions relever le niveau ? » (version Bergeret : quand donc me suppliera-t-on à genoux d’écrire, « moi qui pourrait mais ne le veut pas », -wouarf, elle me fait toujours rire celle-là !)
erreur : lire « lui »… qui pourrait et non « moi »,ce qui entraîne une faute d’accord pour laquelle je meaculpe !
bouguereau dit: 7 novembre 2014 à 14 h 12 min
un rencart derrière l’église
Houi mais maintenant avec les mosquées je me demande si c’est pas rond comme la mairie d’Issoire hon se trouve jamais…
Sergio, vous, vous avez lu « les copains », pas vrai ?
Ci-dessus le lien vers le brillantissime article de Juan Asensio sur Pas pleurer. Il est d’autant plus intéressant que sa mère est également arrivée en France à l’âge adulte et a du se coltiner l’apprentissage du français.
A noter qu’il égratigne aussi au passage Emmanuel Carrère…
Je tombe seulement à l’instant sur les commentaires de Clopine à propos de l’article de celui qu’elle s’obstine à appeler « Stalker ». Affligeante, cette pauvre Clopine. Il n’y a pas de style plus fluide et plus percutant à la fois que celui de Juan Asensio. Il dénonce le sabir prêté à sa mère par Salvayre sur la base de sa connaissance intime de la langue de ses parents, c’est tout. Et une lectrice de la Recherche ne devrait pas être rebutée par les phrases longues et les incises…
Je rêve qu’un magazine confie une rubrique à Asensio. On l’attendrait chaque semaine comme on attendait les méchancetés de Rinaldi dans l’Express. Je ne dis pas que la méchanceté soit nécessaire à la critique et j’apprécie la bienveillance de Passou, mais un petit peu de cruelle lucidité ça et là, cela fait du bien…
Comme un bon petit soldat, la Walokyrie du Cimetière Montmartre tire au bazzoka pour défendre un livre qu’elle n’a pas l’intention de lire mais d’offrir à « une petite-fille d’émigrants espagnols ayant connu la dictature de Franco ». Cette niche de clients à tendance à se raréfier. Ce n’est pas Alphonse Allais qui disait que plus on irait dans le futur, moins on trouverait de gens ayant connu Napoléon?
Hier Marcel Gauchet, traité de vieux crouton, aujourd’hui Asencio, renvoyé dans les cordes sans examen de son œuvre, plus réelle que celle de Nostrabalba , et plus solide que bien des clopineries passées présentes et à venir…
Il en va de Clopine ces temps-ci comme de Silvester Stallone dont elle partage ici le style ramboidal:on en vient à penser:
« Qu’elle serait bonne si elle se taisait… »
MC
@ Sirius de 14H37
L’article d’Asencio est intéressant, mais bien que, n’ayant pas encore lu le roman de Lydie Salvayre, je ne puisse juger pleinement, je sais qu’il ne suffit pas de connaitre une autre espagnole arrivée à peu près au même âge en France pour juger de la vraisemblance de son parler.
J’ai vécu mon enfance dans un village pyrénéen où les espagnols venus vivre en France, républicains réfugiés ou autres, étaient nombreux. (Mon père et sa mère étaient du nombre.)
Leurs parlers ont évolué de façon très diverses, selon leurs âges évidemment, leurs provinces d’origine, leur niveau culturel.
bon, pour faire plus propre on peut toujours s’inventer un troll, ça divertit et après cela permet aussi de parler de soi tout en ayant l’air de ne pas être si virtuellement -hum- autocentré
et après, va dire à Poutine « arrête ton char ! »
l’acharnement de celui que Madame de Valognes appelle le p’tit Court sur papattes envers Clopine est d’une telle mauvaise foi (pour une grenouille de bénitier) qu’il en est ridicule, il en oublie même l’orthographe du polémiste (Asencio au lieu d’Asensio), il finit par ressembler à JC et à bougue-rototo, à se demander si ce beau trio au final n’est pas qu’une seule et même personne (ou au microbe Zemmour dont il doit être friand); je conchie ce triste sire
Clopine dit: 7 novembre 2014 à 14 h 37 min
lu « les copains », pas vrai ?
Une bonne partie se déroule en Auvergne, c’est national ! Le film est très plaisant aussi, avec de bonnes divergences par rapport au roman, mais pas plus désagréables que cela. La mairie d’Issoire est effectivement circulaire, mais surchargée en façade, c’est-à-dire tout autour, d’abominables estancos qui font qu’en réalité on trouve quand même l’entrée…
Court dit: 7 novembre 2014 à 12 h 06 min
Je signale l’étrillage argumenté du Goncourt sur le blog de Juan Asencio, symétrique du travail laudatif mais intelligent mis en ligne jusqu’à hier sur ce blog.
MC
Voilà un signalement dont on peut aisément se passer ! Le petit maurassien alambiqué et fielleux n’a pas supporté que Lydie Salvayre fasse allusion à la figure de Bernanos qu’il s’est appropriée pour son usage exclusif et sur laquelle il veille à la manière d’un chien près de son os, poils hérissés et crocs menaçants. Plaignons Bernanos d’être l’objet de culte d’un officiant si borné.
Le développement sur l’écriture de Lydie Salvayre est à se gondoler. En gros, la langue qu’elle met dans la bouche de sa mère ne ressemblant en rien à celle de Maman (Asencio), tout sonne faux et « vulgaire ». Jusqu’au tire, ce « Pas pleurer » repris d’un mot de Marina Tsvetaeva.
Court dit: 7 novembre 2014 à 14 h 50 min
Ce n’est pas Alphonse Allais qui disait que plus on irait dans le futur, moins on trouverait de gens ayant connu Napoléon?
Encore Richard Millet, lui c’est Badinguet que son arrière-grand-père a croisé aux armées, blanc comme un linge comme s’il devinait le slip imminent, c’est-à-dire Sedan ; c’était raconté par le fils de ce gars-là, donc le grand-père du narrateur, mais tellement bien que ce dernier s’y serait cru…
Asensio : de la super branlette logorrhéique, entreprise de démolition systématique et gratuite, c’est parfois drôle mais la plupart du temps sinistre à faire bander le vivieux p’tit Court épicétou
oui, Court délateur pressé ici et chez Popaul, drôle de zozio
résumons pour faire court (hihihi) : le long billet d’Asensio veut simplement dire : les jurés du Goncourt sont des cons et Lydie Salvayre est nulle, volà
Clopine Trouillefou, calmement : j’ai trouvé d’autant plus juste la critique de Juan Asensio que j’ai LU avec consternation « Pas pleurer ». Vous pouvez reprocher à Asensio sa prose chantournée , mais je trouve que l’ « élitisme » dont vous le taxez n’a pas grand sens. Il relève d’ailleurs, malgré sa colère ordinaire, quelques aspects acceptables du livre.
Pour ne pas faire trop long, je vais dire mon accord avec lui sur deux points au moins :
Lydie Salvayre, dont j’avais bien aimé au moins un des précédents ouvrages, me paraît s’être libérée, hélas !, dans un lâcher de mots orduriers, à qui qu’ils soient adressés. J’ai eu le sentiment d’un déchaînement coprologique/ coprographique, l’équivalent écrit de ce qui accompagne souvent le syndrome de Gilles de la Tourette, que vous ne supporteriez pas chez quelqu’un d’autre -et que vous ne supportez pas sur ce blog (moi non plus !). Mettons qu’il s’agisse de littérature et non d’échanges d’humeurs : ce déchaînement n’ajoute pas grand’chose au jugement sur l’une des parties prenantes de la guerre civile et sa politique. Autre chose est la légitime préférence de l’auteur pour la partie adverse. La fonder ou la soutenir de cette manière ne m’a paru ni sérieux, ni comique, ni hautement littéraire, ni bernanosien, ni célinien (je pense au Céline des dialogues de « Mort a crédit » par exemple, car les mêmes échappées délirantes sont ce que l’on a reproché au Céline de « Bagatelles pour un massacre »).
Si le livre se voulait entre autres un hommage au personnage central de la mère, cela n’a pas collé pour moi. D’abord parce que ce personnage m’a paru hautement improbable dans son langage lui-même, alternance de phrases fort savantes et de « sabir » ou « pidgin » retraduit lourdement, qui semble pour certains critiques faire une part importante de l’intérêt du livre, et qui m’a constamment lassé. Je laisse de côté la vérité de cette parlure que conteste Asensio, n’en ayant pas plus que vous l’expérience.
Bref, à partir de des deux points, j’ai eu moi aussi l’impression d’un livre vulgaire -et peut-être bâclé- à divers égards. Je m’arrête là : il est loisible à d’autres d’être d’un avis contraire au mien.
C.P., mon calme est olympien ! Je viens de décider de lire le livre de Salvayre, avant de l’offrir à mon amie, et je vous promets que s’il correspond à ce que vous en dites, moi aussi j’émettrais de sérieuses réserves.
Simplement, votre argumentaire à vous, débarrassé de l’insupportable flatulence du style stalkerien et de son vocabulaire hargnuex, est beaucoup plus efficace. N’allez pas me dire que vous trouvez du plaisir aux tartines d’Asensio, paradoxalement longues comme des jours sans pain ?
En plus de ce tortillement, l’article en question fait si ouvertement référence à deux « chasses gardées personnelles » (Bernanos et Maman), qu’il en devient franchement ridicule, non ?
J’exècre les « chasses gardées », les « paroles autorisées »,tout autant que les « montrez-moi vos papiers » à tout ce qui n’a pas la couleur adéquate. En matière littéraire comme en toute autre !
Clopine dit: 7 novembre 2014 à 15 h 55 min
« C.P., mon calme est olympien ! »
Junon ? Piège à con …
« Mais j’ai envie de l’offrir à une amie, petite-fille d’émigrés espagnols ayant fui la dictature de Franco »
Ah, ces cadeaux offerts comme au bon vieux temps de la communion solennelle, un missel Clopine, offrez-le lui comme on offrait un missel…avec les raisins de la sulpicerie et une belle image à l’ intérieur!
» le long billet d’Asensio veut simplement dire : les jurés du Goncourt sont des cons et Lydie Salvayre est nulle »
et maman a toujours raison
C.P. remet le couvert à propos du « pidjin » (sic) dénoncé par Asensio (en le corrigeant, il est vrai, par « pidgin »). A ceci près que le pidgin a pour base l’anglais, que ce soit en Orient ou en Afrique anglophone. Ici, chez Salvayre, il s’agit de français métissé d’espagnol. La langue espagnole fourmille d’expressions, de proverbes, de tournures qui peuvent nous paraître extrêmement grossières, scabreuses, obscènes quand bien même elles sont d’un usage courant au-delà des Pyrénées, dans la bouche du peuple comme de gens distingués et souvent même d’enfants.
le p’tit Court est effondré, il va aller pleurnicher ou monter sur ses ergots chez Popaul, le pôv’
« En plus de ce tortillement, l’article en question fait si ouvertement référence à deux « chasses gardées personnelles » (Bernanos et Maman), qu’il en devient franchement ridicule, non ? »
Clopine, Asensio n’en met pas une tartine sur sa mère, loin de là, et ne revendique aucune exclusivité pour parler de Bernanos…Vous êtes avec lui comme avec Finkie, résolument hostile a priori, au point que quand vous parlez de l’un ou de l’autre, je me demande si nous avons lu le même texte ou écouté la même émission…
« Mais j’ai envie de l’offrir à une amie, petite-fille d’émigrés espagnols ayant fui la dictature de Franco »
Sûr qu’un grand nombre de petite fille d’ émigrés vont se faire reich!
oui du Balai, exemple : « me caguen a la madre que te parrio » (dédié à JC)
Sheiva, le missel, c’était avant la communion solennelle. Au moment de la confirmation, si mes souvenirs sont exacts. Pour la communion, j’ai eu droit à une montre, un portefeuille en cuir, un cadre avec une photo de moi en communiante dedans, une bague « de jeune fille » et surtout, surtout, surtout, alléluia, l’autorisation de décider moi-même si j’allais continuer tout le bazar (c’est-à-dire les confessions, les génuflexions, les messes du dimanche, les après-midi chez les guides de France et les yeux baissés des jeunes filles convenables),ou NON !
(devinez ce que j’ai choisi ?)
(…) l’arche et le pont sont des corps
qui étendent des passerelles
entre les vivants et les morts (…)
Abdelwahab Meddeb, 1946-2014.
vous trouvez du plaisir aux tartines d’Asensio, paradoxalement longues comme des jours sans pain ?
dis toudsuite que ça manque de beurre clopine !
rouane y fait cqui veut sur son blog..moi j’aime assez les matamors et les enfers brulant..il a un sens certain de la mise en scène, sa charte graphique manque de cul mais elle est personnel..seulement il va tropa pute c’est tout..enfin je veux dire..ça doit lui couter du pognon..et si jamais il a des enfants ça tombe il rogne sur leur budget vacances..évidemment ça ne me regarde pas..mais enfin..tu comprends clopine ?
toi t’es pas l’genre a rogner sur leur budget vacances hin kabloom..les putes dans ton coin c’est comme les bonnes soeur du temps du curé..un porte clef et une poignée de carambar et t’es un prince..moi je dis..c’est dégueulasse!
Eric Orsenna
—
Erik avec un « k », Passou (comme Erik Thorvaldsson, dit « le rouge »).
Un pseudo est incomplet s’il se limite au « patronyme ».
C.P. dit: 7 novembre 2014 à 15 h 48 min
Autre chose est la légitime préférence de l’auteur pour la partie adverse.
Phrase mystérieuse à mes yeux. Le roman de Salvayre ne porte pas vraiment sur l’opposition entre républicains et franquistes mais sur l’opposition entre anarchistes et communistes à travers les personnages du frère et du mari de la mère. A ce clivage fatal dans un même camp qui conduisit au désastre que l’on sait.
Excusez-moi, mais je suis un petit fils d’ émigré italien et ma mère parlait aussi un mélange du genre, malheureusement ayant fuit le fascisme mussolinien, on en parle beaucoup moins.
Ses approximations, ses italianismes donnaient quelquefois sujet à moquerie dans la famille (nombreuse comme il se doit). Elle se mit à prendre des cours sur le tard, mais rien n’y fit et ça a été bien comme cela…
Cela la rendait unique jusque dans sa langue, vous comprenez?
« Qu’elle serait bonne si elle se taisait… »
MC
non mais dites donc meusieu courte !..
Joachin Du Balai dit: 7 novembre 2014 à 16 h 08 min
De toute façon chaque région et bled a ses particularités et puis ça dépend des gens- les gens, la mère de l’auteure et celle-ci, causent et écrivent comme elle veulent et tant mieux et si ça énerve l’avorton hijo de su mama, bien fait ! en plus il est con – et il il va trop aux p. comme il dit bouguereau
Dans « Les ritals » de Cavanna y’avait une sorte de sabir franco-italien que parlait le père.
@richard : pas compris. @pado: 2009, pas compris. ‘bye
Pourvu que l’on ne me l’offre pas à Noël, ce foutu Goncourt 2014 !
« l’opposition entre anarchistes et communistes »
Mais… les anarchistes étaient la partie adverse des communistes, et vice versa… ce qui a fait la fortune de Franco…
Abdelwahab Meddeb, 1946-2014
jme dmande cqui va rester sur france cul si ça continue..les recrues cest pas terribe
(c’est-à-dire les confessions, les génuflexions, les messes du dimanche, les après-midi chez les guides de France et les yeux baissés des jeunes filles convenables),ou NON !
(devinez ce que j’ai choisi ?)
La soumission à Michel Onfray,
à Eddy Bellegueule,
au livre édifiant de Lydie Sauveur,
la distance rigolarde avec El Hajoui,
etc…etc…
Qui a dit qu’ il n’ existait pas de plus grande liberté dans la servitude?
Que de s’ affirmer contre est régressif?
( Je ne vous dis pas amen!)
ce qui a fait la fortune de Franco…
de lénine aussi..comme quoi ça rapporte de casser de l’anars
Clopine, je vous concède parfaitement les « chasses gardées » d’Asensio, qui ont un parfum un peu rance alors même qu’elles concernent des écrivains aussi importants que Bloy ou Bernanos, au nom de qui il déprécie systématiquement -pour moi, à tort- quasiment tous les écrivains français contemporains, y compris ceux dont il dit avoir espéré un instant quelque chose. Il est en cela non seulement injuste mais lassant, et toujours tellement « attendu » !
Par contraste, il dit souvent juste, à mon sens, sur la littérature étrangère, notamment américaine. Et là, je suis souvent en accord avec lui, en soupçonnant cependant que sa préférence revêt du même coup un aspect forcé.
A la différence de vous enfin, je supporte sa prose, -quand même elle fait dans ce que j’appelais le « chantourné » jusqu’à une forme de coquetterie-, parce qu’elle tranche au moins sur la banalité des jugements médiatisés. Ceux-ci empirent, mais ils ne sont pas nouveaux : Bernard Pivot par exemple m’était insupportable dans une émission fort suivie…
Etrange ! C.P. ne nous dit rien de l’illustration de l’article d’Asensio, ce torrero qui prend la pose sur fond d’arène comble. De bon goût, n’est-ce pas ?
C’ est vrai que Clopine nous récite sa messe quasi quotidienne!
ce torrero qui prend la pose sur fond d’arène comble. De bon goût, n’est-ce pas ?
il a hésité avec les vieilles de goya..il s’est ravisé..il a eu tort..manso?
De bon goût, n’est-ce pas ?
Bof, comme un doigt d’ honneur au taureau en face…
renato dit: 7 novembre 2014 à 16 h 30 min
« l’opposition entre anarchistes et communistes »
Mais… les anarchistes étaient la partie adverse des communistes, et vice versa… ce qui a fait la fortune de Franco…
Soit. Je corrige : les divisions entre anarchistes et communistes (entre autres composantes du camp républicain). Cela vous va-t-il ?
C.P. moi je l’aimais bien Pivot. Une sorte de tonton, surtout quand il posait ses lunettes sur le tout bout de son nez et qu’il regardait ses invités par-dessus. J’ai toujours aimé voir comment les autres se débrouillaient avec leurs lunettes : le must, c’était Claude-Jean Philippe. Lui, il remontait carrément ses lunettes au beau milieu de son crâne, et il les oubliait !!!
Pivot, j’étais pas mal addict (comme à la Rdl maintenant), parce que c’était la seule émission où je pouvais renifler, de loin, un monde littéraire qui m’attirait si fortement, alors même que j’en étais le plus loin placée. J’ai lu pas mal de livres grâce à Pivot (des Modiano, tenez !)et j’ai regardé intensément certains écrivains qu’il a reçus, comme Soljetnitsyne au physique si particulier… Je suis bon public, faut dire.
Je suis bon public, faut dire.
Toujours prêtes aux génuflexions?
et si ça énerve l’avorton hijo de su mama, bien fait ! en plus il est con –
..au moins il fait parler..et il a des obsessions..il faut !..et même si c’est joué c’est comme ça qu’il faut faire..combien de blogs comme des canard de plastique au fil de l’eau tiède..cependant ça manque de diable, de cul, et de barrique..que devient henri au fait ? faudra que j’aille voir son blog..
… Des invités de Pivot, je ne me souviens pas en avoir vus de particulièrement déplaisant. Même Sollers, à la coupe de cheveux disons « bazinienne », même d’Ormesson, qui venait là dégoulinant d’autosatisfaction, mais on ne pouvait pas lui en vouloir, parce qu’il ressemblait à un vieux petit garçon pris la main dans le pot de confiture. Ca n’était pas sa faute à lui si Pivot lui passait la cuillère à lécher, pas vrai ? Il aurait eu tort de s’en priver…
Il nous semble que les anarchistes espagnols, comme les communistes espagnols, ne doivent pas être appelés républicains, mais fascistes espagnols non-nationalistes.
Pivot et Modiano : ce que c’était bien ! Tenez, dans cet extrait, où Modiano se fait proprement couper la parole (mais d’un autre côté, quel soulagement pour lui !) : j’aimais ça, moi…
je tente de vous mettre le lien, c’est du nanan !
Je n’y suis pas arrivée. Va falloir bricoler, jeunes gens :
http://www.ina.fr/video/I05124124
Est-ce que ça marche, là ?
Joachin du Balai de 16h21 : je vous comprends bien, et vous avez raison sur l’ évocation centrale (qui n’est franchement pas nouvelle) des luttes « intestines » entre communistes (jusqu’au gouvernement Negrin), anarchistes, trotskistes du POUM… J’ai seulement voulu dire que le torrent d’ordures s’adresse d’abord aux franquistes et à leur clergé. Comme d’autres ici, j’ai trouvé que le livre faisait, à propos de ce clergé, un « paquet-cadeau ». Même dans sa prise de parti (en revanche pas très au courant des affrontements ENTRE républicains, ce qui n’était pas son objet véritable) Bernanos était sur ce point plus réservé. Ou visait plus haut.
J’ai repris, entre guillemets, le terme inadéquat de « pidgin » simplement parce qu’ Asensio l’emploie dans son article.
Moi, Joachin Du Balai, je regarde les images, peu importent donc les divisions, le résultat, ce que l’on voit, c’est l’opposition… et le désastre relatif.
l’opposition…
renato c’est un style mais alors quasi-unique !
Joachin Du Balai, l’illustration est de très mauvais goût, en effet. Et j’ai dit ce que je pensais du « système Asensio », non ?
Maintenant, -et alors que je suis athée-, trouvez-vous bien fameux « Salvayre Regina » ?
Les anarchistes, communistes et républicains espagnols se sont battu contre les franquistes et autres fascistes, et aux côtés du général Leclerc pour la libération de Paris.
« que devient henri au fait ? faudra que j’aille voir son blog.. »
ah bon il a un blog?
Quelqu’un avait dit ici qu’il ne venait plus sur la rdl à cause de jc –
on peut dire ce qu’on veut, ce qu’on peut sur Clopine, elle alimente un blog, cultive des amitiés précieuses (Bazoz et plein d’autres), elle est franche, souvent maladroite mais sincère, ce qui n’est pas le cas de tout le monde ici avec cette belle bande de squatteurs persifleurs et lâches (notamment Court, bouguereau et JC)
faudrait surtout être une pétasse aimant la chasse au bon parti
Gian Maria dit: 7 novembre 2014 à 16 h 21 min
Témoignage intéressant. Longtemps, comme elle me l’a dit, Lydie Salvayre a éprouvé de la honte par rapport à la langue de sa mère. Puis elle a décidé de la coucher dans les pages d’un livre, un acte autour duquel elle tournait depuis des années (autre confidence), sans doute pour conserver cet aspect « unique » dont vous parlez, pour l’anoblir en quelque sorte, l’exhiber avec fierté, avec le souci (malgré ce qui est suspecté ici et là)d’une totale authenticité.
Il n’empêche, appeler fascistes les anarchistes, communistes, et troskystes espagnols, ou autres, de l’époque n’est pas erroné.
C’étaient des fascistes purs et durs.
Clopine, nous ne nous entendrons pas sur Bernard Pivot. L’ avantage de l’émission à son époque était évidemment de faire venir des écrivains dans un studio. Mais il y avait ceci, entre autres, de particulièrement insupportable pour moi (tant pis !) : Pivot se mêlait de LIRE oralement lui-même un ou des passages d’un livre. Catastrophe !
richard, beaucoup de personnes ne viennent plus ici à cause de JC le Fourbe (henri, chesnel, christiane…)
Buztère Quitonne, chuutt… Vous allez réveiller les trolls, ma parole ! Ayez un peu pitié de moi !
Bon, je crois que le terme à employer est « sabir », bien plus que « pidgin », ne serait-ce parce que « sabir » vient directos du « saber » espagnol.
Tout mettre sur le dos des divisions, com hic, c’est une forme hypocrite qui permet de justifier, via les « idéaux », l’incapacité des parties à trouver une intente en vue d’un plus important objectif…
Quelqu’un avait dit ici qu’il ne venait plus sur la rdl à cause de jc –
pas de doute t’es une raclure
bref, laissons les madame gros culs (y’a l’embarras du choix ici) promener leur rampants…
(renato nous nous étions quasi compris)
C.P. dit: 7 novembre 2014 à 17 h 04 min
Maintenant, -et alors que je suis athée-, trouvez-vous bien fameux « Salvayre Regina » ?
Non, C.P., j’en ai d’ailleurs fait le reproche ici même à P. A. après lecture de son article.
Moi, je viens ici pour Clopine, je fais une étude sur les sans-dents français vivotant à la campagne
l’incapacité des parties à trouver une intente en vue d’un plus important objectif…
c’est un peu mou rénateau..le discours fachiss demande une subsumation autrement plus somatisée..dabord faut travailler ton look
bougue-rototo : tous les autres, des raclures, toi, unique : vomissure
(renato nous nous étions quasi compris)
com hic & nunc..des télamons de buvette
@C.P.
Joachin Du Balai dit: 6 novembre 2014 à 8 h 50 min
« Salvayre Regina » ? C’est de l’humour Libé croisé Canal + ? En tout cas, l’évocation de cette antienne catholissime appliquée à une auteure qui, à la suite de Bernanos, expose les complicités criminelles du clergé franquiste est assez douteuse. « Pas prier », monsieur Assouline…
C.P., peut-être que vous souffriez à l’idée qu’un jour, il puisse lire (et donc, déformer si je vous suis ?) un de vos textes à vous ?
… Moi, quand « bouillon de culture » s’est arrêté, je me suis amusée à écrire une sorte de « lamento » à Télérama. Je disais que les trompettes de la renommée seraient toujours, pour moi, tristement enfermées dans un placard, puisque désormais je ne pouvais plus être le « jeune espoir féminin » que Pivot invitait tous les ans. J’aurais été si bien, sur le plateau : je m’y voyais déjà !!! J’ajoutais qu’évidemment, c’était d’autant plus dommage que je n’avais même pas commencé à écrire quoi que ce soit, ahahah !
(ma lettre est passée au courrier des lecteurs. J’avais le chic, à l’époque, pour passer au courrier des lecteurs de Télérama. L’arrivée d’internet a stoppé tout cela, je ne sais si je dois m’en réjouir ou non, j’ai trouvé d’autres moyens de m’amuser !)
Peut-être étiez-vous trop impliqué pour regarder Pivot comme je le regardais : avec curiosité, en trouvant que ce qui se disait là était de bon aloi, que Pivot aimait vraiment ses invités (sauf à une ou deux reprises), mais aussi comme un divertissement ?
A l’époque, je travaillais dur, et pour gagner peu. J’avais toujours ce petit sentiment de trahison envers moi-même, à cause de ma paresse intellectuelle qui me faisait négliger mes manuscrits du tiroir… Pivot était brillant comme une boule de noël. C’était commode, et réjouissant, de le regarder, depuis un canapé profond, sans trop se poser de questions… Et en faisant son miel quand même, notez…
Remarque bien juste de Intermède sur la « Nueve ». Peut-être deux ou trois de ces républicains espagnols en exil et compagnons de la Division Leclerc vivent-ils encore ? Plusieurs hommages, journalistiques et télévisés, un livre aussi je crois, leur ont été consacrés récemment, -sans beaucoup d’éclat-, et il me semble que quelqu’un l’avait signalé ici.
Joachin Du Balai dit: 7 novembre 2014 à 17 h 11 min
Je lui poserais quelques questions demain à la foire du livre à Brive, à ce propos…
je l’ai déjà dit ici, lire les jeunes auteurs espagnols sur la guerre d’Espagne, ils ont plein d’histoires étonnantes
Le conservatisme nationaliste de notre cher Francisco fut une chance pour notre pays.
Il nous a permis d’éviter le chaos, la dictature communiste, de développer le tourisme dans une grande sécurité, de revenir à notre monarchie éternelle, bénie par notre sainte église catholique qui a tant souffert des crimes républicains.
Que Dieu protège l’Espagne !
Joachin Du Balai, oui, je retrouve votre commentaire d’hier à 8h50. Nous sommes bien d’accord sur ce « titre ».
17 h 28 : JC de retour, arriba España, olé !
@Gian Maria
Dites-lui, s’il vous plaît, que des amis de Toulouse l’embrassent. J’espère qu’elle sera en pleine forme.
On fait un mauvais procès à notre hôte pour son titre. C’ est un hommage ironique mais un hommage tout de même.
Salveyre est la REINE du jour, sauvée de la mer des candidatures… et prenons ce latin d’ église comme un clin d’ œil à son propre langage sabir.
Quelle morale « politique » offenserait-on?
À qui qu’ils soient adressées, c pas terrible. Pas mieux que c kiki.
M’enfin, vous vous engagez c déjà ça.
salut, républicains ! Matadors.
Quelle morale « politique » offenserait-on?
tout a fait daccord et c’est une pudeur étrange de ne pas s’emparer des reliques du vaincu ou du rangé..qu’est ce que ça veut dire ce ‘-et alors que je suis athée-‘ cépé..
« le discours fachiss demande une subsumation autrement plus somatisée.. »
Il faut en avoir fait l’expérience, et puisque ce n’est pas mon cas…
Kim Philby, il me semble, commença sa carrière à cette époque là… Carrière qui se termina près d’une bouteille de vodka dans un petit appartement à Moscou… bon, il y eut le timbre-poste, mais ce fut plutôt à l’attention des anciens collègues de K.P., selon Brodsky…
Il n’empêche, appeler fascistes les anarchistes, communistes, et troskystes espagnols, ou autres, de l’époque n’est pas erroné.
C’étaient des fascistes purs et durs.
Non mais pour hêtre fasciste il faut pas un bonnet en sorte de poil de chameau comme Benito ?
Que Dieu protège l’Espagne !
en attendant ce con de maréchal putain (en france on l’a dit beaucoup rouane) a donné la dame d’elché à franco pour rien..merde
.qu’est ce que ça veut dire ce ‘-et alors que je suis athée-’ cépé..
Ça veut dire, » je suis athée, voilà ma foi » et c’ est la guerre d’ Espagne qui redémarre!
J’ai lu un truc sur le boucher d’Alba.
totalitaire..fachiss..factieux de guerre civil..c’est trop le bordel dans ta tête rénateau..gestionnaire de ton compte bancaire..ça ça te va..olé?..olé..heureusment qu’y a les jeux vidéo hin rénateau
Non, c’est pas ça, attends-voir
10
Le Boucher d’Albacete
André Marty… Même maintenant quand j’évoque son nom, l’horreur des jours passés m’envahit de nouveau.
C’est: Sygmunt Stein, Ma guerre d’Espagne. Brigades Internationales : la fin d’un mythe, Paris, Seuil, 2012
Buztere Quitonne = Clopine
Bâtir tes châteaux plus simplement bouguereau, serait plus efficace…
« Chaque année (premier dimanche de Novembre) à l’église Sainte Rita, à l’occasion de la solennité de Saint François d’Assisse (1182-1226), une messe est célébrée spécialement pour les animaux. Durant ce moment unique, il y a affluence rue François Bonvin dans le XVème. De nombreuses personnes assistent étonnés, devant l’église, au défilé de dromadaires, zèbres, lamas et même tortues, poissons, lapins, chats et chiens tous réunis pour la bénédiction. Il y a bien quelques réticences dans un certain clergé, mais finalement, l’initiative du père Philippe est bien vécue ! Il y a donc certainement un paradis pour tous … »
C’est ce Dimanche 9 Novembre à 15h30, 27 rue François Bonvin!
Barozzi, un vieil amoureux de Paris comme vous et niçois par dessus le marché ne peut pas manquer cet évènement unique qui est probablement le dernier. En effet Sainte Rita (charmante petite église dans le goût niçois à l’intérieur) doit être démolie pour de sordides questions d’argent. L’Eglise gallicane est pauvre et isolée, bien qu’elle remonte au 17ième siècle. Son sort n’intéresse personne et en particulier pas l’Eglise catholique officielle.
Clopine, Dagobert sera certainement le bienvenu!
Entendre un seul son de cloche, c’est être sourd.
Beaucoup de surdité chez ces brigands venus de pays étrangers lutter contre notre Francisco, lui qui n’avait qu’un souci : le bonheur de l’Espagne !
Désormais, les Espagnols ont de l’oreille et ont remis ces évènements tragiques en perspective.
Clopine peut-elle amener son époux ? et moi ma belle-mère cul de jatte ?
Barozzi est cannois, pas niçois, la différence est énorme !
« En effet Sainte Rita (charmante petite église dans le goût niçois à l’intérieur) doit être démolie pour de sordides questions d’argent. »
Les questions d’argent ne sont pas sordides ! ces pratiques le sont ! Si cette zoophilie pouvait cesser, tout le Cartier serait ravi du changement.
Je ne vois pas qui, à par le Stalker, a quelque légitimité à toréer sur ce livre » pas pleurer » lauréat du Goncourt. Qu’il ait osé braver le résultat de cette délibération qui promeut – ainsi mme Chadernagor, la bouche pleine de mots et en substance : « elle s’est lâchée »- la vulgarité, bestiale, est dans les tribunes de l’arène littéraire: un viva à la lecture de la mise à mort si bien menée par l’exégète de Bernanos.
ps, Fons, il faudra qu’on s’accorde parfaitement sur le concept: féminisme, que vous avez collé bien trop vite aux intentions de Reinhardt.
D’ailleurs, il faut faire oeuvre de salut public, on ne le dira jamais assez !
Fred et Marie, remember ?
http://www.youtube.com/watch?v=wokOgLqdtf4
bouguereau, ce n’était pas bien grave : ça voulait simplement dire que ce n’était pas comme croyant que le titre du billet m’a paru d’un goût douteux.
Sur les divisions entre républicains, « L’Espoir » était déjà assez clair, et les Brigades Internationales embarquées dans un drôle de jeu.
Tout comme la remarque de Intermède sur les exilés espagnols présents auprès de Leclerc m’a été sensible, m’est revenu en mémoire « Bande à part » de Jacques Perret, évadé d’un stalag, homme de droite MAIS résistant (recevant ensuite des honneurs pour cela, honneurs plus tard retirés on sait pourquoi). Il y a dans son groupe au moins un républicain espagnol exilé, probablement un anarchiste ?
Je n’ai jamais réussi à identifier très clairement la « couleur » du groupe de « For whom the bell tolls » auquel s’est joint l’Américain.
Fons, c’est un bon coup ?
Je ne vois pas qui, à par le Stalker, a quelque légitimité à toréer sur ce livre
Je ne vois pas pourquoi vous lui concéderiez cette exclusivité. Des descendants qui savent lire et écrire sont aussi nombreux que divers l’esprit qui les anime. Parmi eux des silencieux, des discrets, des indifférents, des pas intéressés, des qui tomberont mort et d’accord et des qui développeront une opinion différente, la critique est aussi affaire d’opinion.
Finalement, les Brigades Internationales en Espagne, c’était comme le djihad internationaliste en Syrie aujourd’hui ? J’ai bon ?….
Ah ! l’intégrisme ! Pourvu que Bachar le démocrate résiste.
La « critique » est une affaire personnelle, artisanale, intime…. l’autre est manipulable.
la « couleur » du groupe de « For whom the bell tolls »
celle du ritz cépé
D’un certain point de vue, quand on n’a plus rien à perdre- que la vie- on peut aussi concevoir que ce soit le dernier baroud d’honneur. Et dans cet exercice il y en a bien peu qui sont exemplaires; ils en manquent tellement d’honneur à retomber en enfance, stade anal.
… vous remarquerez que j’ai dit « critique manipulable » … pas corrompue !
L’intellectuel mal embauché n’accepte pas volontiers l’idée que chacun peut cultiver ses opinions, c’est par ailleurs le caractère spécifique de son fascisme.
J’ai lu aussi la critique de Pierre Mari (cki ?) sur « le royaume » de Carrère et le coup de pied du Stalker.
Un bon conteur, un moment extraordinaire de réflexion, il ne faut pas hésiter à insister.
Ah ! l’intégrisme ! Pourvu que Bachar le démocrate résiste
lors des guerres civil les religions sont des portes drapeaux..franco c’était comme mauras..catholique par estrème utilité idéologique..comment veux tu qu’un nonosse prenne pas la mouche, il t’aurait kiké au passage avec ton scouter..il savait conduire bourré
tout ceux qui en veulent a ton compte en banque son des faciss rénateau..?..c’est bien la peine que bénito s’est décarcassé pour ton rizoto
Bougboug, moi aussi je sais conduire mon scooter, bourré !
(… c’est à jeun où je suis mal à l’aise… je conduis jamais, à jeun… trop dangereux… Ah ! la mer, toujours nouvelle !…)
..il savait conduire bourré
enfin il a faillit mourir idéologiquement je te rappelle..sergio dvrait en prende de la graine
http://www.youtube.com/watch?v=bivyGvF8jW8
Raisonnons
C’est le fascisme qui est naturel ! Le républicanisme, c’est la chienlit …
l’Espagne de Bernanos, c’est Palma de Majorque. Peut etre faut-il rappeler, comme caution de son témoignage, que sa tete a été mise à prix par Franco? Et noter que cette voix est radicalement au dessus des tensions politiques des Brigades Internationales évoquées par CP, ne se situant absolument pas dans le meme monde.
En passant, qualifier Asencio de maurassien est plutôt cocasse.
MC
MC
Voilà que bouguereau ne comprend pas une réalité banale, est-ce un bon exemple d’intellectuel mal embauché?
La moto est un sex-toy à roulettes : y a un marché, Bougboug, y a un marché !…..
Ne le laissons pas aux Normands !
Ah oui, je comprends, Pierre Mari est un séminariste.
Plusieurs appels téléphoniques me questionnent, à juste titre, sur la notion de fascisme, forme naturelle de gouvernement.
Je réponds volontiers.
Vous avez déjà vu dans l’Histoire des petits manger les gros ? Des sans-dents mastiquer des énarques ?! Des papes pauvres ? des imams travailleurs….
Vous m’avez compris …
Barozzi cannois…mais c’est bien sûr! J’ai fait une gaffe en le qualifiant de niçois, j’espère qu’il ne se vexera pas.
La vie dans les bois ce Juan est un être combattif, il affichait sa foi et ses procès, stade phallique, il se dresse et s’érige, je ne l’ai pas lu depuis un bon moment mais sans conteste une ressource et du souffle appuyés à une culture sérieuse, ça ne rigole pas. Nous ne sommes évidemment pas là pour ça.
Pour les Porquerollais, gens simples, honnêtes îliens, attirés par l’argent facile, les filles sublimes, le dévergondé des gens du Nord, càd qui ne croient pas en Dieu ou même en Juncker, ….. »cannois » ou « niçois » c’est perversions internationalistes.
Du pareil au même.
Je ne sais pas.
Comme dit E. Carrère, je ne sais pas jusqu’à quel point ce stratagème littéraire mis en oeuvre par mme salvayre est inhumain, j’entends: contraire à ce qui est humain, universel. Elle est passionnée de psychanalyse, et dans ce cas, il n’y a plus ni valeur, ni morale.
Le mot ethique est inconnu en psychanalyse.
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