Prix Goncourt : Salvayre Regina !
Le prix Goncourt 2014 a été attribué au cinquième tour de scrutin à Lydie Salvayre pour Pas Pleurer par 6 voix contre 4 à Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud. Le prix Renaudot, décerné dans une pièce attenante du restaurant Drouant, est allé à David Foenkinos pour Charlotte.
Le Seuil n’avait pas eu un auteur couronné par l’Académie Goncourt depuis vingt-cinq ans, Eric Orsenna étant le dernier pour L’Exposition coloniale. Lydie Salvayre, qui a abandonné il y a deux ans son métier de pédo-psychiatre dans un hôpital en région parisienne, a publié une œuvre riche d’une vingtaine de titres, des romans et des récits traduits dans de nombreuses langues et souvent adaptés au théâtre. Ses parents, des républicains espagnols, s’étant réfugiés en 1939 en France où elle est née neuf ans plus tard, elle n’a cessé de tourner autour de sa mémoire, de son identité, des langues française et castillane dans lesquelles elle a été élevé bien qu’elle soit issue d’une lignée catalane ; il lui manquait un déclic pour affronter à nouveau, mais plus frontalement, le personnage de sa mère. Ce fut, récemment, le choc produit par la lecture des Grands cimetières sous la lune, qui lui a fait franchir le pas et, du coup, lire toute l’œuvre de l’écrivain (et l’on ne doute pas que Pas pleurer fera lire à son tour Bernanos). Ainsi put-elle nouer les destins de cet homme et de cet femme face à la guerre civile espagnole, l’un et l’autre s’autorisant à obéir à leur conscience au risque de perdre la confiance, l’amitié, l’estime des leurs.
Le récit est puissant, coloré, radical jusqu’à une certaine violence parfois. Le lecteur non hispanisant pourra être à première vue déconcerté par un certain nombre de phrases écrites en « fragnol », sabir franco-espagnol que parlait la mère de Lydie Salvayre et qu’elle a voulu conserver tel quel, sans traduction, de manière à restituer la musique qui berça son enfance sans qu’elle ait pu toujours la comprendre alors. On souhaite bien du plaisir au traducteur de ce roman pour son édition espagnole… Avec Lydie Salvayre prix Goncourt dans une France dont le premier ministre est d’origine catalane et le maire de Paris andalouse, on imagine déjà la « une » des journaux de Madrid et de Barcelone. Ils y côtoieront une nouvelle toute récente : pour la première fois de son histoire, le Diccionario de la lengua espanola vient de définir le franquisme comme une dictature…
Pour ne pas me répéter, voici ce que j’écrivais le 8 septembre dans ces colonnes :
“Pas pleurer (273 pages, 18,50 euros, Seuil), qui se déroule en pleine guerre civile dans la Barcelone de l’été 1936 prise dans le souffle libertaire, elle noue le récit de sa mère Montse à la prise de conscience du Bernanos des Grands cimetières sous la lune. Le point commun entre maman et le grand écrivain? Le courage. le même courage : celui d’oser changer de camp, manière de reconnaître que l’on s’est trompé, jusqu’à prendre le risque de témoigner contre ce et ceux qui étaient son camp. On peut écrire un livre à charge contre l’Eglise sans qu’il ne cède en rien aux canons de l’écriture romanesque, même si parfois cela sent un peu le dossier. Même si la charge est rude :
« L’Eglise espagnole est devenue la Putain des militaires épurateurs (…) l’infâme institution (…) etc « .
L’imprégnation des (re)lectures de Bernanos probablement, aussi grand pamphlétaire qu’il fut un puissant romancier (si au moins Pas pleurer pouvait engager ceux qui ne l’ont jamais lu à y aller voir, ils n’en reviendraient pas – d’autant que le Castor Astral le réédite avec soin). Ce qu’il a fait en faisant le jeu des Républicains, lui qui s’était rendu en Espagne naturellement acquis à la cause nationaliste, Bernanos ne l’a pas fait par goût du scandale mais parce que sa conscience chrétienne fut profondément révoltée par la manière dont l’Eglise avait prêté main forte au crime. S’il lui en a coûté de le dénoncer, il lui en aurait coûté bien davantage de n’en rien faire.
Il ne s’en dégage pas que le son d’une conversation d’outre-tombe de deux voix entrelacées mais une couleur. D’aucuns regretteront que nombre de phrases ne soient pas traduites ; mais enfin, c’est plus ou moins de l’espagnol, pas du sanskrit ! Ils se consoleront en se disant que cet entre-deux-langues, qui correspond bien à la double fidélité franco-espagnole de l’auteur, participe justement de sa musicalité. Encore que, dès l’épigraphe tirée du Quijote, ils risquent de lui en vouloir :
« De qué temes, cobarde criatura? De qué lloras, corazon de mantequillas? »
Rien n’est inventé : la narratrice est bien Lydie Salvayre, c’est de sa mère qu’il s’agit, alors une jeune femme d’une grande force de caractère (une étreinte est l’occasion d’un baiser de quatre-vingt dix minutes, un exploit qui n’est heureusement pas délayé pendant quatre-vingt dix pages !), et du vrai Georges Bernanos. Toute à la violence de son propos, elle se donne pour idéal la charge de Carlo Emilio Gadda contre l’abjection mussolinienne. Ou encore les déchirements d’un José Bergamin, catholique et républicain. Il est de pires modèles. Tout sauf la lâche neutralité d’un Saint John Perse alias Alexis Léger du quai d’Orsay, jouant un rôle déterminant dans la non-intervention.
Pas pleurer est un hommage, aussi émouvant que secouant, de la fille à sa mère, cette femme qui fit partie de l’interminable colonne de réfugiés passant la frontière du Perthus à pied au début de 1939 après un long voyage, se retrouvant dans un camp à Argelès avant d’échouer dans un village du Languedoc où elle vivait encore jusqu’à sa récente disparition ; elle y a passé sa seconde vie, comme la première, à montrer à ces enfants comment affronter les travaux et les jours, mais sans pleurer.
(« Lydie Salvayre aujourd’hui chez Drouant et il y a quelques semaines du côté de Nancy » photos Passou)
1 075 Réponses pour Prix Goncourt : Salvayre Regina !
Fons, bonsoir,je dois quitter. Vous me direz en quoi le livre de Reinhardt vous a passionné ?
J’ai grand peur que le livre de cette brave dame sacralisée soit, pour Noël, un cadeau empoisonné. Empoisonné par la senteur fétide de son vidage de sac mémoriel, trop personnel.
Il est où, l’intérêt du nombrilisme républicain espagnol maternel ? Il est où…? je n’en sais rien !
Bonne nuit, camarades.
« mme salvayre est inhumain, j’entends: contraire à ce qui est humain, universel. Elle est passionnée de psychanalyse, et dans ce cas, il n’y a plus ni valeur, ni morale. » Est-ce que vous citez ou interprétez-vous ?
L’inhumain va au delà de ce que l’humain peut accepter, dans le même sens mais trop loin pour venir annuler l’humain en le dépassant. Un monde inhumain ne sera pas adapté aux besoins de l’homme et pourtant il viendra par lui et contre lui. Quelle messe!
La psychanalyse n’a pas à s’occuper de morale, c’est comme si vous demandiez à un archéologue de faire un tri sélectif dans la collecte et de n’exposer que ce qui lui semble présentable d’un point de vue esthétique.
Marc Court, oui ! C’est pourquoi je disais aussi que Bernanos n’a pas trié entre les divers courants républicains espagnols, et visait, y compris comme catholique, plus haut. Ni entre les motifs assez divers des membres des BI.
« L’Espoir », qu’on aime ou non ce livre, dit quelque chose de ces divers motifs. Y figure, de manière peut-être un peu facile, un « humaniste », du nom de Mercadier je crois (?), obsédé par les corbillards d’enfants, qui s’engage « pour un monde meilleur », échoue piteusement comme combattant, se retrouve pompier, meurt mitraillé par un avion, tombe « doucement » de son échelle. Bien, c’est un peu emphatique, mais pourquoi pas ?
bouguereau, j’ai bien compris « Le Ritz ». Allez, ne faites pas d’ Ernest Hemingway seulement un mondain, ni un féru de corrida (qui me fait horreur). Journaliste « seulement » en Espagne, accompagnateur de la libération de Paris ? Soit ! Il avait donné comme jeune ambulancier, côté italien, durant la première guerre mondiale, et y avait été blessé. D’où au moins un bout d’expérience dans « Farewell to arms ».
la vie, invariabilité de la méthode. Faut-il l’exposer ou la projeter?
Ceux qui détestent les corridas ne sont pas tous végétariens … beaucoup d’entre eux n’ont jamais été visité un abattoir, lieu autrement cruel.
globish spoken dit: 7 novembre 2014 à 19 h 24 min
allez vous laver les pieds avant de me lire.
Le silence des agneaux, grand film végétarien, JC, et je ne plaisante pas.
tiens j’ai été y voir aussi la critique du stalker, selon lui pas pleurer souffre d’aérophagie, on comprend mieux certaines plumes de ce blog, qui pataugent dans merde et caca, une façon d’expulser leurs ressentis d’une manière primaire et directe ? Du coup je ris en douce, la paradigme de Didier Decoin qu’est ce que j’offrirais pour ma mère à Noël sent le goudron et les plumes. Je m’en voudrais de ne pas suggérer aux divers journalistes et critiques parisiens une interview de Madame Decoin mère, si tant est et je l’ignore qu’elle vive encore. Beau fumet de dinde en perspective.
la vie dans les bois dit: 7 novembre 2014 à 19 h 12 min
Le mot ethique est inconnu en psychanalyse.
Ça vaut le coup de passer picorer, pour tomber sur de pareilles perles.
Continuez!
Asensio, c’est le type du copain fatiguant.
On en a tous un.
JC, est-ce moi que vous chinez ? Je ne suis pas végétarien, mais je ne mange pas de vertébrés, cela me regarde, et je connais les abattoirs… bouguereau m’a un jour conseillé vivement les ormeaux, qui coûtent bonbon !
Pardon pour la digression …
chantal quoique les opinions divergent je trouve assez correcte l’expression aujourd’hui, je ne comprends pas trop que vous la lisiez merdique, peu d’insultes, des mots pour le dire enfin quoi? à moins qu’immunisée je ne sois plus atteinte par la violence et la vulgarité qui s’inscrivent trop souvent en guise d’arguments.
Continuez!
ueda vous pourriez vous fendre d’une extension soit un lien soit un avis personnel.
Jacques Barozzi dit: 7 novembre 2014 à 6 h 39 min
Francis Marmande signe une nécrologie à sa mémoire,extra,dans le monde
(moi aussi, j’ai qq souvenirs,inoubliables, et surtout impubliables à l’heure actuelle !)
Je vais certainement pas offrir ce livre à ma grand-mère. En plus je n’en ai pas fini avec l’aviateur, ensuite il faut que je poursuive avec cet autre Yankee, Ph. Meyer, et puis aussi un ou deux autres. Je vais attendre la rentrée de 2015, pour la littérature franco-française, que du beau monde en perspective.
bérénice je souhaiterais partager votre optimisme concernant un vent plus léger et une préoccupation de fond sur la qualité des interventions, laissons quelques jours faire oeuvre bénéfique avant de stigmatiser, .. mais l’empreinte est forte et plaît à certains ne nous voilons pas la face ..
stalker voit les problèmes à l’envers.
même s’il existe un problème de forme, la forme on s’en tape, le gros problème c’est le fond, le problème c’est l’éthique.
l’unique question qu’il nous faut se poser c’est comment peut-on, aujourd’hui, dans ce monde culturel tel qu’il nous apparait, comment garder les fesses propres ?
comment garder pure une idée ?
sans la corrompre en la jetant dans les chiottes de ce monde « culturel » qui est l’antre même de la compromission.
tout le monde le sait, toutes ces petites histoires de pognon mesquines, entre les éditeurs, les médias, les journalistes… la culture est un bidet !
à partir de là, je suis désolé mais ce n’est pas possible.
la mère de Salvayre ne mérite pas ce sort.
ni Charlotte Salomon avec l’autre débile qui ne respecte rien, même pas les morts.
il devrait y avoir une loi, pour protéger la mémoires de tous ceux qui nous ont précédé sur cette terre !
nous n’avons pas à leur faire supporter toute l’infamie, l’abjection de notre monde !
ils ne l’ont pas demandés.
allez poser la question à Charlotte Salomon, demandez-lui si elle est heureuse de finir dans cette boue ?
ce type mérite la prison !
infliger ce sort à ces morts c’est le pire de tous les crimes !
Charlotte Salomon aura été massacrée deux fois : une fois par les nazis allmeands et une seconde fois par les nazis de notre système libéral capitaliste !
parce qu’il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, les fachos, les nazis, les franquistes c’est pas la peine d’aller les chercher dans les livres d’histoire, il suffit de regarder autour de nous, le darwinisme social, la domination des plus forts, le vitalisme juridique, la fin de l’état de droit, l’utilisation de l’humain comme un moyen et pas une fin… c’est pas que les nazis, c’est nous aussi ! c’est notre monde !
alors de quel droit nous aurions la prétiention de croire que nous méritons d’exhiber ces morts ?
de quel droit ?
nous seriosn suffisamment fiers, satisfaits de ce monde que nous avons construit ?
au moment même où Salvayre accepte ce pri littéraire elle ne fait rien d’autre que salir la mémoire de sa mère !
et voilà !
basta !
fin de l’histoire.
et l’autre crétin de stalker peut bien faire toutes les études de textes qu’il veut il ne comprend même pas cette évidence qu’un gamin de 6 ans verrait.
la compromission !
nus ne pouvons plus rien sauver, c’est fini, il faut arrêter de vous raconter des histoires : nous ne pouvons plus rien sauver !
« Allez, ne faites pas d’ Ernest Hemingway seulement un mondain, ni un féru de corrida (qui me fait horreur). Journaliste « seulement » en Espagne, accompagnateur de la libération de Paris ? Soit ! Il avait donné comme jeune ambulancier, côté italien, durant la première guerre mondiale, et y avait été blessé. D’où au moins un bout d’expérience dans « Farewell to arms ». »
D’accord, CP, mais… habitué du Cova à Milan…
hamlet j’ai toujours eu un principe : sauve – toi toi -même, pourquoi attendre quelque chose de l’état, d’un dieu, ou pire d’un éditeur, c’est ce que Patrick Chamoiseau nomme l’attente vaine du héros ou l’empreinte de Crusoé.
« nus ne pouvons plus rien sauver, c’est fini, il faut arrêter de vous raconter des histoires : nous ne pouvons plus rien sauver ! »
Ce n’est pas parce que vous êtes tombé dans un chemin sans issu que les autre doivent vous suivre; je peux compatir, mais pas plus… bon, c’est aussi vrai que votre conception de l’étique est très, très limitée… et maintenant, lachez-vous, je m’attend à tout venant de la version « torturée » du scootériste…
Il y a quand même qqchose qui me chiffonne. Pour une psy, je veux dire. Elle écrit dans son livre que sa mère ne lui a parlé de sa jeunesse qu’à l’âge de 90 ans. Mais, c’est un « roman sans fiction ». Tout est possible.
« (devinez ce que j’ai choisi ?) »
Gourgandine Clopine !
on peut en effet se chiffonner les méninges sur pourquoi faire parler sa mère si tard alors qu’elle avait perdu la mémoire des faits et reconstituer de manière un peu artificielle avec une lecture choc des cimetières sous la lune conjointe à une sorte de parlé reconstitué avec des anaphores répétées à satiété et des détournement de mots à partir de racines espagnoles. C’est quelque chose qu’on peut retrouver dans les parlé / contés créoles. Mais ici d’une autre façon semble – il un parti pris d’une certaine scatologie. Pierre Assouline ne le dévoile pas dans son billet, aussi pour nous faire une idée, on doit soit ouvrir le livre soit se fier aux commentaires qui s’exfiltrent ..
Ou faire un tour à la librairie, par exemple; c’est tout à fait possible. Un roman scatologique, … il y a c’est vrai de l’antériorité dans les récents prix Goncourt. Un féru de psy aussi, je ne me souviens plus, je crois qu’il s’est exilé à barfelone comme dirait Phil.
Je ne l’ai pas lu comme cela CP, mais c’est intéressant. il y a d’ailleurs une scène qui à des accents bernanosiens: Magnin (?) regardant dans une cathédrale ravagée un Christ gisant à terre…
Il vaudrait la peine de vérifier si la légende comme quoi Malraux était le seul homme de lettres au dernier voyage de Bernanos est vraie.
Bien à vous.
MC
la vie dans les bois dit: 7 novembre 2014 à 19 h 15 min
Fons, bonsoir,je dois quitter.
Toujours branchée la vieille, le café est bouillu!
( On dirait du Chaloux?)
Eh, Enfoenikos, le plug est tout propre sur lui, hygiènisme capitaliste oblige!
Oups, Fons, je n’ai pas vu l’heure passer. C’est vrai que les dogs sur ce site sont formidables comme des coucous suisse; ils donnent l’heure, sans qu’on leur demande.
merci à eux, j’allais oublier.
« Dans la culture espagnole, dans la littérature espagnole, la place laissée au registre vulgaire, au scatologique, au picaresque, aux plaisanteries douteuses, aux injures, aux blasphèmes, est bien plus grande, bien plus joyeuse, bien plus décomplexée qu’en France. »
hola, enjoy.
http://www.lenouvelliste.ch/fr/en-continu/ecriture-et-sang-meles-475-1349718
De renato à JC : « »Enfin-bref, arrêtez-vous, vous êtes en train de perdre toute votre crédibilité » »
On ne peut pas perdre ce qu’on n’a jamais eu !
renato, je n’en doute pas, et en outre je vois bien le Café « Cova ». Mais on ne peut pas tout ôter à Hemingway de son expérience physique.
C’est curieux, je lis en ce moment la Correspondance entre Jean Paulhan et Marc Bernard, tous deux nîmois passionnés de taureaux et de corrida. Annexes : à la mort de Paulhan, diverses notes de Marc Bernard, rappelant aussi les Entretiens avec Maurice Toesca, qui demande à Paulhan s’il a jamais toréé, lequel répond que dans sa jeunesse il a couru dans les arènes devant des camarguais, mais regagné assez vite les gradins…
C’était une autre digression, pour le sourire.
D’après C.P., le jury du Goncourt a couronné un livre « bâclé »… Les choses ne s’améliorent guère…
Lu l’article du passionné Ascensio (+celui sur Carrère). Pas sans intérêt, comme souvent, mais pas plus décisif, ça m’empêchera de lire le livre de Lydie Salvayre. Les quelques pages lues sur le site du Seuil font qu’ayant commencé j’ai envie de continuer.
D’Ascensio, j’apprécie toujours l’orgueil démesuré et totalement décomplexé d’antipathique ténor d’opérette littéraire et le panache Grand Siècle. Ah, le beau nom d’exigence…Mais est-il toujours indispensable de chanter si fort?
Bon week-end.
« la personne humaine aura été lentement rongée, comme une poutre par ces champignons invisibles qui, en quelques semaines, font d’une pièce de chêne une matière spongieuse que le doigt crève sans effort. Et le moraliste discutera des passions, l’homme d’État multipliera les gendarmes et les fonctionnaires, l’éducateur rédigera des programmes -on gaspillera des trésors pour travailler inutilement une pâte désormais sans levain »
oui c’est sympa de ressortir Bernanos.
je ne suis pas vraiment certain que que cette instrumentalisation lui aurait plaisir mais c’est sympa.
Pas sans intérêt, comme souvent, mais pas plus décisif, ça m’empêchera de lire le livre de Lydie Salvayre.
Correction ayant mal tourné/
Pas sans intérêt, comme souvent, mais pas non plus décisif, ça ne m’empêchera pas de lire le livre de Lydie Salvayre.
Mon rapport au mauvais goût est également très espagnol. Dans la culture espagnole, dans la littérature espagnole, la place laissée au registre vulgaire, au scatologique, au picaresque, aux plaisanteries douteuses, aux injures, aux blasphèmes, est bien plus grande, bien plus joyeuse, bien plus décomplexée qu’en France. » (Lydie Salvayre)
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« Bref, à partir de des deux points, j’ai eu moi aussi l’impression d’un livre vulgaire » (C.P. 15h48)
Cherchez l’erreur…!
Qui c’est qui sait pas lire ?
« Quand leur bouche a pu l’articuler pour la première fois, le mot amour était déjà un mot ridicule, un mot souillé qu’ils auraient volontiers poursuivi en riant, à coups de pierres, comme ils le font des crapauds ».
ouai Bernanos comme lecture c’est plutôt sympa.
D’après C.P., le jury du Goncourt a couronné un livre « bâclé »…
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Soit les jurés du Goncourt sont tous des couillons, soit C.P. a bu un coup de de trop.
Autre hypothèse non moins probable : C.P. ne sait pas lire…!
qui veut encore du Bernanos ? l’écrivain du renoncement et de la résignation.
s’il faut parler de Bernanos alors allons-y parlons en !
sauf que je ne suis pas sûr que ça fera plaisir à tous les ravis de la crèche?
La difficulté à parler un français correct quand on a passé la frontière pour vivre ici peut donner de sacrés résultats. Ainsi le père de Cavanna :
– L’était oune serpente ! Eh si… Oune serpente tanté pétite coumme oun bout de bvas pétite, et la même couleur, pareil, pourquoi sta bêtes-là il le fatte essprès se mettre la couleur pareille coumme des çojes pas miçantes qué tou té méfies pas. Oh, i sont des bêtes malins, sta serpentes-là ! Et plous qu’ils sont pétites, plous qué la pvason il est forte ! Alors, à peine à peine çvi-la il l’a prise ‘vec la main sta serpente-là, la serpente i se prende la colère car il l’a trapé dans la queue que c’est oun endrvat sensible boucoup dans les serpentes, et l’a sauté en l’air, et l’a mordou c’t’homme-là dans le dvoigt. « Heu là ! » l’a fatte çvi-là, et l’a coupé la tête alla serpente ‘vec l’hace qu’il avait pour couper le bvas, et après, l’a s’est pensé dans sa tête qu’il va mourir car maintenant la pvason il est dans la son sangue, l’a va courir toute partout dans le son corps ‘vec la sangue, et quouante il arrive touçer le coeur, plaff, l’a tombe morte par terre d’oun sol coup, paur’diable. Ma lvi s’a dite « No ! », et l’a levé l’hace en l’air, et l’a coupé le son dvoigt tout svite tout svite, avant qué la pvason il a le temps aller plous lvoin. Tou comprendes ?
Cavanna – Les Ritals
(Il fut un temps où écrire « Stalker » dans un commentaire bloquait sa publication…)
mais arrêtez donc de râler, vous êtes tous des pisses froids mauvais coucheurs !
écoutez la parole philosophique : si vous n’aimez pas ce monde il vous apprendre à changer votre regard…
Jusqu’à Rabelais le rapport de la littérature à la merde était assez décomplexé aussi. C’est C.P. qui est venu foutre sa merde…
On est très pudibond en France, disons-le.
Ouais, Bernanos, on le prend pour un grand prêtre très sérieux. En réalité sa littérature est très romanesque.
la vie dans les bois dit: 7 novembre 2014 à 20 h 35 min
Il y a quand même qqchose qui me chiffonne.
Ne repassez pas!
Quoiqu’il en soit, Pas Pleurer ne commence pas le moins du monde par de la « vulgarité », mais par un récit de la mère empreint d’une fierté fort bien placée, que je trouve en elle-même très belle, et qui pourrait servir à bien du monde.
On lui a collé une perf de tranxène, il va nous la jouer zen pendant 15 jours !
Widergänger dit: 7 novembre 2014 à 21 h 21 min
Mon rapport au mauvais goût est également très espagnol. Dans la culture espagnole, dans la littérature espagnole, la place laissée au registre vulgaire, au scatologique, au picaresque, aux plaisanteries douteuses, aux injures, aux blasphèmes, est bien plus grande, bien plus joyeuse, bien plus décomplexée qu’en France. » (Lydie Salvayre)
Cherchez l’erreur…!
Ouais…
Je mets ça spontanément dans la catégorie: Une agrégée découvre son corps.
Je vois après.
Mon bon WG, vous qui êtes un joyeux drille, le lecteur en retire-t-il aussi une expérience joyeuse et décomplexée, ou sommes-nous dans la situation tragique et que vous connaissez bien de l’auteur qui jouit tout seul?
Mais en vieillissant, il m’est apparu qu’en malmenant le français comme elle le faisait, ma mère l’oxygénait, elle le rafraîchissait, elle le fécondait, elle l’ouvrait à d’autres sens, elle le rendait plus aventureux, plus inventif, plus drôle, plus poétique. Je donne souvent cet exemple: ma mère à la fin de sa vie était devenue croyante. Croire en espagnol se dit créer. Et le mot français qui lui semblait le plus proche de créer était crédule. Alors ma mère disait à qui voulait l’entendre qu’à l’approche de la mort, elle était devenue crédule. (L. Salvayre)
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Ben voilà ! Ce que C.P. prend pour de la merde, en réalité, mes petits chéris, c’est de la poésie ! Tout simplement ! Elle fait même penser à celle d’un Michel Leiris ! Ben ouais, mes petits chéris ! À Michel Leiris !
Ah, le C.P. ça il aime pas la poésie… ! Surtout la poésie de la merde, ça le répugne, le C.P. ! Ah, il en faut pour tous les goûts en ce bas monde, hein !
ueda dit: 7 novembre 2014 à 21 h 36 min
Ueda, est-ce bien vous? Parce que ça c’est très méchant. On dirait du Chaloux (c’est bien moi).
Moi, je trouve fort intéressante cette expérience linguistique, de restaurer la langue maternelle, la langue de la mère, la langue du pipi caca dans son lien avec la mère à un stade de régression avancée. C’est ça, à mon avis, l’enjeu littéraire du texte, mes petits chéris ! Et le C.P. il y entrave que dalle à la langue de la régression ! Il la lit comme un truc académique simplement vulgaire.
L’est pas un poète de la régression vers la mère, le C.P. ! L’est simplement un Père fouettard de la régression. Pas beau, la régression ! Pas littéraire la régression ! Pas lisible, la régression ! Vulgaire, nah, pas beau, caca, la régression, bouuuuhhhhhh ! Vilaine !
Sans compter que la scatologie est plus ou moins admise dans les parlers populaires. Il me semble qu’elle est parfaitement intégrée chez les espagnols, mais les espagnols ne sont pas plus vulgaires que les bretons, les anglais ou les américains.
(En français, ça passe assez mal, surtout s’il s’agit de masquer un certaine nullité intellectuelle, voyez bouguereau le vamporc.)
Je ne voudrais surtout pas être méchant. Mais, à mon avis, le seul qui soit vulgaire ici, c’est le C.P. Une sale bête même…!
« Salvayre Regina » ? C’est de l’humour Libé croisé Canal + ?
(arf)
(vraiment dommage que ce genre de bonne soit trop rare…)
Widergänger dit: 7 novembre 2014 à 21 h 55 min
Alba. Difficile, cependant de faire en la matière, pire que votre jugement sur C. P.
Ça me fait penser d’ailleurs à un livre fameux, Le Journal d’une schizophrène, de M.A. Sechehaye, qui raconte comment à un stade de régression avancée vers la mère, elle enduit les murs de sa chambre de merde.
Lydie Salvayre a ce projet artistique de créer la langue de la régression, une vraie création littéraire tout à digne digne d’intérêt, contrairement à ce que pense tous les crétins de pisse froid académicard de C.P. !
La misère intellectuelle de tous ces gens ! Affligeant !
Ils ne comprennent strictement rien à l’art ! Rien ! Et ils s’en croient pourtant ! Mon Dieu !
Pour info, je suis Cannois de naissance, le côté de mon père, et Niçois du côté de ma mère.
l’idée que chacun peut cultiver ses opinions
oui bon, disons que parfois forcer un peu trop sur les paravents c’est comme une aveu…..
mais enfin, depuis le temps que vous dites que tout le monde vous connaît puisque vous ne vous cachez pas, vous……
« D’Ascensio, j’apprécie toujours l’orgueil démesuré et totalement décomplexé d’antipathique ténor d’opérette littéraire et le panache Grand Siècle. »
C’est le portrait de Jean Cau, Chaloux ! Do you remember ?
le gros gros bébé avec son biberon de régression
un troupeau de gamines Ü40 à lui tout seul…..
Cannois par mon père, Niçois par ma mère ! Ah ! c’est un sacré pédigrée ça !
Après Paul, hier, c’est au tour de C.P. d’être dans l’oeil du cyclone ?
Non, juste une information, ML !
Barozzi, vous avez de la chance, vous en êtes sorti, hier avec Baudelaire, sinon… gare à vos fesses…!
Popaul, c’est normal, il a fait des bêtise, il mérite une bonne raclée…
Mes fesses sont blindées, ML.
Vous oubliez le remarquable reader digest poétique que nous avons tricoté de conserve sur la mort, ML !
Moi, j’ai rien fait avec votre truc ! Vous m’avez piqué mes idées sans prévenir !
Oui, Jacques, je me souviens de jean Cau, pour la bonne raison que mon père ne pouvait pas le voir en peinture, pas plus que « l’interlocuteur privilégié du général », élu à l’académie le même jour que Yourcenar, du fait d’une tractation assez louche.
Ça me fait penser d’ailleurs à un livre fameux, Le Journal d’une schizophrène, de M.A. Sechehaye, qui raconte comment à un stade de régression avancée vers la mère, elle enduit les murs de sa chambre de merde. (Widergänger)
Pas étonnant qu’il y pense, lui qui passe son temps à tapisser de merde les murs de la RdL. Alors, schizophrène ou maniaco-dépressif, le Widergänger ? Bon pour le cabanon, en tout cas.
Alba, ça c’est une idée : un petit cabanon sur votre terrasse…
la schizophrénie c’est tellement mieux à plusieurs…..
Moi, je trouve fort intéressante cette expérience linguistique, de restaurer la langue maternelle, la langue de la mère;
Le gros problème c’est le passage de l’ oralité à l’ écriture!
Je ne connais pas le cas de salvayre, mais en ce qui concerne Cavanna et l’ italien, que je connais bien, c’ est une catastrophe!
Ça rappelle le pourvou qué ça doure!
Seule une poésie sonore pourrait rendre cette émotion de la langue parlée.
Et en poésie, il y a une très nette différence entre ces deux expressions.
Rappelons-nous Paul Zumthor et son La lettre et la voix au Seuil 1987.
UN RÊVE
Je n’en croyais ni mes yeux ni mes oreilles. En ouvrant la télévision israélienne à l’heure de informations, j’ai vu près d’un millier de maisons « palestiniennes » dynamitées et la création d’une zone stérile d’un demi kilomètre pour construire un mur de séparation avec Gaza.
J’attendais les reportages sur les « pauvres réfugiés » jetés hors de leur pays, les gémissements des pleureuses professionnelles arabes et les images des enfants dans les ruines.
J’attendais avec résignation les habituels «professeurs», «docteurs spécialisés du monde arabe» nous expliquer la conséquence dramatique de cet acte.
Je m’attendais surtout à voir défiler les antisémites patentés arabes de la Knesset et les spécialistes de la haine de soi de « La Paix Maintenant ».
Je m’attendais à voir apparaître les visages des professionnels du «palestinisme» dont les ONG sont payées par des sources neutres comme la Suède ou la France.
J’attendais les appels au rassemblement de tous ces masochistes sur la Place Rabin à Tel Aviv.
J’allais donc zapper quand je m’aperçus que les infos se focalisaient sur d’autres nouvelles sans aucune relation avec les destructions à Gaza.
Abasourdi par cette manière nouvelle de présenter les informations, je me suis même allé à imaginer une guérison miraculeuse de nos politiques et de nos journalistes.
Voila une réponse appropriée à la reprise des tirs et du creusement des tunnels dont la zone nettoyée a permis d’en découvrir une centaine.
Je suis donc passé à la chaîne arabe de langue française, la 2. J’imaginais déjà les déclarations du Kerry au nom d’Hussein Obama pour nous vouer aux gémonies et exiger l’arrêt immédiat de toute destruction.
J’entendais déjà le Fabius déclarer en qatari littéraire qu’il convoquerait le Conseil de Sécurité et organiserait immédiatement une conférence des «pays donateurs.»
J’attendais avec impatience de voir quelle synagogue les adeptes de cette religion «de paix et de tolérance» avaient attaqué.
Cela me prit plusieurs minutes pour me rendre à la réalité.
Les médias occidentaux n’en parlaient pas!
Dans mon rêve, je voyais déjà les bulldozers raser les constructions illégales de Ramallah, reprendre entière possession du tombeau de Joseph à Sichem…
C’est alors que j’ai compris.
Ce n’étaient pas les Israéliens qui avaient détruit ces maisons, nettoyé une zone tampon et édifient un mur pour isoler totalement les Gazaouis.
En fait, ce sont les Égyptiens.
Les tunnels de contrebandes avec le Sinaï étaient tous détruits, la ville isolée et les égyptiens se protégeaient des «palestiniens», leurs frères «musulmans» du Hamas!
Les Égyptiens avaient le droit. Et surtout ne faisons pas planer sur l’Union Européenne ou les Nations Unies une quelconque suspicion de politique de «deux poids, deux mesures!»
Et alors m’est revenue à l’esprit la phrase du visionnaire de l’État Juif, Benyamin Zeev Herzl :«Si vous le voulez, ce ne sera pas un rêve!»
Nous sommes nombreux à le vouloir, alors…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jacques Kupfer pour http://eli-d-ashdod.com/
Non, l’oralité c’est autre chose ! C’est un autre problème. Ici, il s’agit de régression vers le pipi caca de la merde comme lien à la mère. Ce n’est pas oral du tout.
Faut pas tout confondre, mes petits chéris.
La lettre et la voix Paul Zumthor
« Enfants d’une époque lettrée, nous avons oublié jusqu’à l’existence de la voix — qui, pourtant, n’a pas cessé d’agir à travers nous. La «littérature» médiévale fut l’œuvre de la voix, non de la lettre : ce n’était donc pas une «littérature», encore moins une «écriture» ou un «texte». Paul Zumthor explore ici les causes et les effets de cette situation à travers tout l’Occident médiéval, de l’Espagne à la Germanie, du ixe au xve siècle. Synthèse de travaux activement menés depuis plusieurs décennies, cet ouvrage pourrait bien bouleverser l’image que la culture européenne se fait de son propre passé. Aux lecteurs attentifs, il offre en outre une vision renouvelée, et comme «distanciée», de leur identité présente : il leur permet de se voir du dehors, et de découvrir le sens de l’Histoire là où ils croyaient avoir affaire à des lois de nature. Il les invite enfin à imaginer ce que pourrait être une civilisation de la théâtralité généralisée. »
Il s’ agit bien de la voix ( de sa mère ) dans l’ écrit de sa fille.
Voilà que WG renie même Zumthor qu’ il nous lança maintes fois ici à la figure.
Quel clown!
Hamlet (aux épinards) parle pour toi. Quand tu dis nous je n’en suis pas. Quel Q inouï.
Tu te sauveras pas, nous si : c la loi du nombre.
Chaloux dit: 7 novembre 2014 à 21 h 40 min
Ueda, est-ce bien vous? Parce que ça c’est très méchant.
La découverte du corps, ou de la langue prétendument régressive?
Je n’ai rien contre le programme.
Mais j’ai lu le début du livre donné en ligne par le Seuil et ma réaction (qui n’a aucune importance) c’est que je n’y crois pas.
I don’t buy it.
Mais notez que j’ai ajouté: après, je vois!
Si l’occasion se présente.
>renato,Alphonse, Clémence et autres impétrants
Vous pourriez qq temps lâcher votre obsession envers la corrida qui se porte magnifiquement bien sans vous et axer votre attention vacillante sur l’hallali.
Lorsque vous saurez le déroulé vous me re parlerez des taureaux qui parfois s’en sortent
Le cerf jamais.
Celui qui vit dans les bois comme R. L.Stevenson doit en savoir qq chose. Les autres informez vous. Faites-vous inviter. Participez.
Artémise ou bien berenice
Lorsque votre compagnon a agonise pour de faux, g eu la chance de vous lire à diverses reprises comme qd l’enfant qui était enfermé ds le placard a eu droit au jour et s’est mis à parler à tout un chacun.
Sans s’y attendre. Avec spontanéité.
Je vous ai trouvée vive et enjouée et surtout enthousiaste et convaincante. Je vous ai retrouvée maternelle et affectueuse et capable de répondre à quinze qui vous ont parlé sans en oublier un seul.
Je vous remercie de m’avoir donne la chance de connaître ce visage de vous car je ne penserai plus jamais que vous êtes horrible car ce n’est pas vrai.
>Widerganger
Vous réagissez à l’agression permanente que vous subissez par des tirs de roquette. Cela vous retombe dessus. L’autre ne sait même pas qu’il vous agresse car il s’agresse lui-même au premier chef.
Il me semble que Marlène dans L’ange bleu ne tire pas jouissance de la déchéance du professeur.
Elle est dans son égocentrisme démesuré. Lui plonge de la considérer encore comme l’étoile qu’elle n’est pas. Lui se leurre. Elle vit sa vie.
Cordialement
J’aime parfois à lire vos analyses : la métaphore qui m’est venue concernant l’explication de texte serait celle des portes et des fenêtres permettant de pénétrer un domaine, dont l’entrée, sans cela nous serait inaccessible. En cela je rejoins DHH.
Mais l’émotion peut être le viatique qui rend toute clé obsolète parce qu’alors on entre de plein fouet sans besoin d’exégèse. C alors de l’ordre du miracle. (Comme le docteur Kersten face à Himmler.).
Jacques, c’est sans importance.
ueda, j’ai lu le livre en son entier, et en somme c’est en effet l’improbable qui est en cause. Je ne sais pas lire et donc n’ai pas été bien sensible à la régression de la fille vers la mère. Mais le système m’est au moins accessible en surface. Après une ouverture du récit dont Chaloux a souligné l’intérêt, et avant une fin dont Asensio reconnaît la qualité, le système est une centaine de fois au moins celui-ci :
La mère s’exprime, en discours direct ou indirect, plutôt savamment et assez longuement en français. Puis achoppe sur un mot ou une expression espagnole. Traduction et commentaire par la fille. Bordée d’insultes adressées aux franquistes au clergé. Evocation des différences dans la famille et des luttes entre communistes, anarchistes et poumistes.
On recommence.
J’avais bien aimé, de Lydie Salvayre, « La Compagnie des Spectres » (adapté au théâtre par Zabou Breitman notamment), et également « Belles âmes ».
Il y a des équivalents écrits, dans ce livre comme ici, de la maladie de Gilles de La Tourette.
oui bon tout le monde ne choisit pas un DSM comme objet transitionnel
as a matter of FACT
« la hache qui brise en nous la mer gelée »
Rose je ne sais pourquoi vous vous adressez dans un même élan à Artémise et moi, c’est sympa. Je rentre du cinoch pour « white bird » et ma foi c’est une histoire de mère et de neige, je ne peux pas vous en dire plus car le film n’aurait plus aucun intérêt pour ceux qui ne l’auraient pas vu. Entendus en rentrant Lucchini à propos de Nietzche et Carrère à propos de Carrère. Trouvez le podcast FrC ça vous plaira, je m’y attèle demain.
Où j’aurais parlé de corrida, rose? de quelle obsession parlez-vous? et puis, vos conseils gardez-les pour vous!
Jacques Barozzi dit: 7 novembre 2014 à 9 h 57 min
Fons, pourriez-vous nous dire quel genre d’homme est Abdel dans la réalité ?
z’etes devenu la concierge du blog Barozzi…redressez-vous voyons! vos ancetres vous observent…
Le cochon de saint-antoine,
il faudrait citer sans couper: il est en train de perdre sa crédibilité de réac, etc.
@la vie, vous etes trop gentille…you’re quite fit yourself…
@Fons, Neneh Cherry, la fille de l’honorable Don Cherry, était dans le pub, toute seule dans son coin, a écouter le sing song…on a discuté un peu de la musique de son père, de gamins, et de l’enthousiasme certain des chanteurs du Golden Eagle…il paraitrait que la renommée de mon pub local ait déjà traversé les océans…en tous cas, c’est la fille de son père, comme on dit chez nous la bas…
https://www.youtube.com/watch?v=7nhZubpWHYg
…
…c’est un rien, trop sec, les commentaires,!…
…
…comme qui dirait,!…la surface qui perle,!…l’aquarelle des propos ne prend pas,!…Oui,!…c’est vernis, comme un capot,!…de maquette,!…
…
…je vais revoir mes projets intérieurs,!…
…juste pour moi,!…des peintures en filigranes,!…la renommé par la téléportation en 3D,!…
…
…hélas,!…à l’infini,!…les limites atteints dans les sensibilités,…plus rien, ne sera plus ou meilleur,!…
…
…que simplement copier/coller ridicule,!…
…
…quelle horreur la pensée » bloquée « , la Mona Lisa avec les moustaches à la Dali,!…
…
…le fond, on touche le fond, depuis près de cent-ans,!…
…
…à chacun, son art moderne,!…je refait less oeuvres que j’avait offert,!…d’après mes » diapositives « , des années 70 & 80 ,…
…
…et en même temps, je me refait une santé,!…avec un style au sommet,!…même des croquis de mode-couturier,!…etc,!…
…un style » secret « ,!…Ah,!Ah,!…etc,!…Go,!…
…
…
…
Widergänger dit: 7 novembre 2014 à 22 h 30 min
« UN RÊVE »
Effectivement, c’est une bonne nouvelle. Les Egyptiens de Sissi traitent les « Palestiniens du Hamas » comme il convient : par la force. (voir les traitrises récentes du Hamas sur leurs frères du Fatah… le cloaque gazaoui arrange bien ces crapules)
Il ne leur reste plus qu’à traiter leurs sœurs avec douceur, renonçant à les mutiler génitalement : il est impensable que les chiffres de l’excision en Egypte soient si élevés, au 3ème millénaire !
Il est excessivement important de se foutre complètement des points de vue tiers sur un blog, comme dans la vie courante la plupart du temps. La crédibilité est une foutaise, un corset qui massacre, une corde pour se pendre, un boulet théatral.
Particulièrement, en République des Livres, blog de prestige peuplé de prestigieux littérateurs souvent boboïdés jusqu’à la moelle, prêtant plus à sourire qu’à être étudié !
Cela laisse du temps et de la disponibilité pour écouter ceux, peu nombreux, qui le méritent… car il y en a.
A la lecture de tous ces points de vue, presque 900, aucune raison de changer : je n’achèterai pas le Goncourt 2014, hormis le cas où il me viendrait à l’esprit de l’offrir à un mauvais con, rien que pour lui nuire … uhuhu !
Cette histoire nombrilo-espagnole aurait dû rester couchée sur le divan !
La guerre civile espagnole laisse froids, aujourd’hui, la majorité des Espagnols eux-mêmes !
Plutôt que le récit des délires passéistes espagnols d’une fille, de sa mère, du langage, roman dont on peut se foutre royalement … qui va écrire un projet de renouvellement du service Instruction Publique en notre riant pays, où plus aucun jeune, ou presque, ne veut aller « éduquer nationalement » les sauvageons du 9.3 ?
Aperçu au détour d’une pièce, hier, la gueule de Sarko à la TV, grimaçant comme d’hab : impression de retour en arrière, genre nuit des morts-vivants de Romero …
La politique sans fraicheur, sans nouveauté, sans solutions … Bonne journée, mes pauvres compatriotes en galère ! RAMEZ !
Salut Abdel, juste quelques mots pendant que la rdl dort encore et que Palymobil Man sonne les cloches matinales tout seul.
Ahhh Abdel, quel veinard que t’es! Alors tu as encore passé une très agréable soirée! Tu dois quand même me promettre, si jamais tu sais quelques heures en avance que dame Cherry va être dans son coin, de me dire et je vais aller de suite pour le tunnel vers Pancras. Toujours plus connu ton pub, tu dis! Et si jamais Tom shows up? Alors là je ne te pardonnerais pas si tu ne m’envoyais un appel d’urgence. D’ailleurs, est-ce que tu as eu mon mail le jour après notre soirée que je t’ai envoyé pour te remercier? Moi je t’ai donné une adresse toute erronnée, comme en discutant du leather jacket man, j’ai oublié de le faire suivre son nom des deux premières lettres ‘he’ de mon nom de famille, que tu dois mettre devant le @
Mais on doit arrêter de parler privé, il y a des Türvorsteher qui n’aiment pas du tout ces trucs là. Comme tu connais la rdl beaucoup mieux que moi, tu sais que règle numéro une: toujours se tenir au sujet du jour! Problème est, je n’ai pas encore commencé le livre Goncourt. Et quand j’arriverai, la caravane rdlienne sera passée depuis longtemps aux sujets après.
Je dois quand même te rapporter quelques petits trucs de hier matin. Tu as lu toutes les conneries que j’ai posté? Je suis toujours tellement fâché sur moi, que je me suis laissé provoquer par le Palymobil man JC. Je sais que c’est de ma faute. Je ne devrais pas entrer dans ces jeux là. Mais ce type, avec ces insultes qu’il ne cesse d’envoyer dans ta direction et en répétant plusieurs fois que nombre de livres que monsieur Assouline présente à la rdl ne sont que de la m…., etc etc, que j’ai perdu mon calme. En plus il est tout radin, tu sais qu’il demande même l’argent de ces livres de m…. de retour et puis il va les dépenser pour ce livre à la une, qui ne cesse dans la bestseller liste française. Je n’arrive pas à retenir le nom de l’auteur, mais tu connais probablement, je crois le livre s’appelle ‘suicide’ et qch. Alors là, je dois te raconter encore, le type qui a écrit ce livre raconte des choses tellement je ne sais pas quoi. Et il paraît qu’il arrive bien à trouver son public. J’espère seulement que les gens bien pensants de l’ami George ne vont pas trop le suivre. J’étais tellement énervé que j’ai écrit moi aussi des conneries sur le livre Reinhardt que je voulais défendre. Et maintenant je me suis mis bien dans le pétrin pour expliquer à ‘vie’ pourquoi j’ai mis le mot ‘féminisme’. J’ai déjà demandé de l’aide à la cheffe, mais comme tu sais, elle ne s’intéresse pas trop à ma vie devant l’écran et aux livres que je lis, à part quand un gentleman lui offre un verre de cidre right from the tap.
Bon weekend à toi et bonjour au piano man et tes amis du pub, whoever might show up.
ps: j’allais oublier. Ce prof rdlien là, ce Herr Wieder tu connais? Un petit peu drôle, non? Je voulais lui demander conseil sur Heidegger, mais je crois qu’il ne vaut mieux pas, car je vois qu’après Edel maintenant il attaque même C.P., il dépasse donc toutes les limites de raison! Alors un petit lecteur, je crains qu’il laisserait encore moins de traces que du frère de Moussa.
allez, bon weekend!
PS2 au 7:24
Abdel, j’avais commencé à t’écrire en anglais puis j’ai recomencé en français, et comme je n’ai pas le temps de me (salut Vanessa, Jessica, still around?) traduire, je t’envoie ma propre soirée d’hier en original.
Ahhh Abdel, what a lucky man you are! Damn nice evening you had, mine was a quiet dinner with a befriended couple, and that was about all. Of course I told them about our trip to London and my blind date. They looked at me with rather astonished eyes how I could take such risks, in the big city all alone in the dark to the Holmes statue etc. and not fearing to get killed by the Étranger. The lady asked, did you at least know who that guy was, and when I told her that I never had spoken to you, even in the virtual world, and it was just the feeling to meet a fine gentleman which made me go to Baker Street, she gave me rather wondering looks and I think she still thinks that I’m amking things up. I laughed, and recommended them to read Daoud.
Quel bonheur, cher Fons, de vous trouver réveillé, frais et dispos à cette heure !
Puisque nous sommes seuls, une question me taraude, je vous la pose : vous ne la trouvez-pas obscène, cette image de l’enclos Drouant ? Non ? ! Pour moi, elle l’est.
Vos mamours avec un représentant de l’impitoyable Angleterre qui nous à brûlé Jehanne, aussi… un Arabe, en plus, quelle honte ! quelle misère ! … uhuhu* !!!
*j’aime bien les uhuhu, et autres ahaha ou hurk hurk, ça rend encore plus bête ce qui est écrit…
sont tellement mignons à fantasmer à plusieurs les légitimes..
@ 7:55
Un peu jaloux de la bonne table? Imaginez quand les assiettes et verres seront bien remplies!
Playmobil man, j’espère qu’il n’y a pas une playmobil cheffe,
car réfléchissant sur votre input concernant « L’amour et les forêt » je vous espère célibataire convaincu, si non, regardez prenez 14 minutes de votre temps et regardez le lien que ‘vie’ m’a posté et peut-être vous allez comprendre pourquoi le livre imho est tout autre que de la m….
http://www.youtube.com/watch?v=wokOgLqdtf4
concernant votre opinion sur les étrangers et une France toute blanche, je crois que vous avez vraiment bien investi votre argent dans le suicide.
Bonne journée à vous.
Camarade JC, je me tape le front, non mais…
Tu ne serais pas Jean Cau, par hasard?
« …la navrante espagnolade de Pour qui sonne le glas, sommet d’imbécillité encore plus grotesquement espagnolante que l’Espoir de Malraux… »
« A propos de Bernanos romancier :
Nul ne nous communique plus intimement l’impression que les évènements terrestres dont Bernanos retrace l’enchainement ne sont eux-mêmes qu’allusion à une réalité plus secrète. Il est l’un des metteurs en scène les plus puissants et les plus pathétiques de tout le roman français(..) Nous ne saisissons que les apparences violentes et confuses d’un drame qui se déroule dans un autre monde ; tout baigne dans une lumière dont nous ne voyons pas la source, comme dans ces toiles de Rembrandt où une bougie invisible bouleverse les apparences coutumières. »
-une génération éthique, Gaetan Picon.
Tout ce qu’écrivit Gaetan Picon sur Bernanos est intéressant.
Fons vous avez raison d’occuper l’espace, savez-vous que les chercheurs planchent afin de mettre au point un système d’optique qui nous permettra de visualiser de façon virtuelle un monde avec toutes les sensations qui n’existera pas ou plus, avec vous on a un peu l’impression de souffrir de cataracte, c’est l’opacité. Sûrement une tenace volonté, y’a rien qui vaille au point où l’ puisse concevoir la défense de la cause des animaux prioritaire à la notre s’il fallait défendre un bilan.
…que les pays bas espagnols se la jouent rikiki…
Paul Edel dit: 8 novembre 2014 à 8 h 23 min
Nous ne saisissons que les apparences violentes et confuses d’un drame qui se déroule dans un autre monde ; tout baigne dans une lumière dont nous ne voyons pas la source, comme dans ces toiles de Rembrandt où une bougie invisible bouleverse les apparences coutumières. »
Comme Rembrandt sans doute, comme Robert Bresson certainement.
@Fons
non seulement je suis en épousailles heureuses avec une bête physique et intellectuelle de noble race, de la racaille extrêmement cultivée, mais je continue à affuter un charme certain avec nos chères sœurs d’occident, si intéressantes, si vives, si belles, si ouvertes à l’aventure intellectuelle …
( merci pour le lien inintéressant. Bien à vous !)
@ueda
Jean Cau ? non… Jean Cal*, pourquoi pas !
*Il y a même une version barozzienne possible, que je vous épargne, camarade !
Abdel et Fons, vous faites bien des manières !
Aucune curiosité malsaine de ma part, juste un peu de clarté dans cet univers de flou virtuel !
Abdel et Fons sont mamoureux, l’une l’autre … Comme c’est beau !
(je vais ouvrir un blog de rencontre et quitter la RdL)
Abdel et Fons, vous faites bien des manières !
les anglais ça s’encule toujours à la margarine et ça vend son beurre rance au tiers monde
Nous ne saisissons que les apparences violentes et confuses d’un drame qui se déroule dans un autre monde
malraux était tellement jaloux qu’il appelait ça la puissance du ricard et du romanesque..bresson ? pas de hiératisme chez nonos
bouguereau dit: 9 h 21 min
Auch schon wach so früh? Wer hat denn an deinem Käfig gerüttelt « Du Kleine Bijou »?
Le gracieux Wiederganger peut-il comprendre que la démonstration de Madame Salvayre revient au vieux proverbe « parler le français comme une vache espagnole? » Sauf que jusqu’à présent ce genre de tentative n’était généralement pas cautionnée par un Goncourt.
Cela dit, nous admettons bien volontiers que ni moi ni CP , ni Paul Edel, ne savons lire, parce que nous n’avons pas eu le bonheur de croiser cet astre des collèges depuis peu agrégé qui s’appelle Wiederganger! Et plus encore, de ne pas soumettre la littérature à son lit de Procuste!
En affreux sceptiques, nous attendons avec impatience le Roman du siècle édifié sur les ruines de tous les autres qui doit nous frapper de sa splendeur solaire, quoique nordique, et dont, pour l’instant, pauvres mortels, nous n’avons que des miettes.
Bonne journée.
MC
MC
ces toiles de Rembrandt où une bougie invisible bouleverse les apparences coutumières
c’est malin..il frait tout a fait nouarte..et puis le clair obscur comme lumière divine sur la matière..c’est un point de vue
Le gracieux Wiederganger
la critique c’est pas une lutte de points de vue d’autorités msieu courte..il faut avoir l’espoir qu’elle se fonde un peu elle même
Fons,
Je devine Bougboug brûlant de vous poser une question, mais n’osant pas par peur de vous déplaire. Il est si courtois avec les dames.
Donc pour soulager la conscience vertueuse de notre Cassius Clay de la pensée, je m’y colle :
« Vous changez de sexe combien de fois par jour …? Vous voyez ce que je veux dire, n’est ce pas ? »
(Ne me dites pas que vous êtes hermaphrodite … !)
Noble Court,
vous répliquez au lance-flammes par le fleuret moucheté … attention, danger !
je disais m/o/h/a/m/e/d chien d’infidèle
(apres v-uiton encore un mot interdit)
@ 9:01
cher Barozzi, vous arrivez toujours à suivre the virtual world? Il paraît que Lucy fait une bombe de box office chez vous Malheureusement j’ai loupé la belle Scralett.
Mais comme vous êtes déjà levé. Vous auriez quand même pu m’aider pour le 42 rue de l’Arcade ainsi je n’aurais pas dû embêter monsieur Modiano pour me répondre par écrit:
Cher Fons,
42, rue de l’Arcade
Non loin du bureau paternel, cette adresse est mentionée dans ‘Un cirque passe’, avant d’être celle d’un café où se réunissent les protagonistes de ‘Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier’. C’était un endroit qui m’était famiier quand j’avais 20 ans. J’y suis repassé récemment: il n’y aplus de numéro 42, plus de café. ça m’a fait un drôle d’effet »
@ 9:01
mille de mille de, j’étais trop pressée de mettre la robe rouge de Marie/Bénédicte
= SCARLETT it had to be
toutes mes excuses à la belle dame.
9 h 28, à part cracher son venin, le p’tit Court ne dit rien de rien, du vent pas même un zéphyr
Playmobil Man 9:35
I told you different times to read John Irving « In One Person ». Attention à vos oreilles sensibles!
« au lance-flamme »?! lance-flamme… lance-flamme… c’est quoi ça une image pour dire que l’écrivant dont on parle a mal digéré et donc il vomi?
Comment un charcutier inculte comme vous, boudegras, pourrait comprendre le noble Court …?
Soyez ambitieux, mais pas dans la démesure…!
Fons dit: 8 novembre 2014 à 10 h 00 min
Merci pour votre réponse, si précise, concernant votre genre … !
D’accord Renato, d’accord… ! je remplace « lance-flamme » par « lance-flammekueche », ainsi l’image rejoint votre souci du détail.
Si ça peut vous faire plaisir…!
boudegras c’est JC épicéclair
Fons, nous sommes sur un bloc Français, je vous prie de n’écrire qu’en français. En 2017, le nouveau gouvernement de la France, régimenté par Marine Le pen, notre Guide Éclairé, interdira l’utilisation de tout mot étranger, spécialement anglais.
Vive le français !
Ma langue de naissance est le cantalou, né à long terme, je naquis parlant ce dialecte rocailleux et charmant, vers une dizaine d’années, je me mis au français. Aujourd’hui, je méprise les mots étrangers.
Vive Deschiens !
Je vais partir en course, aujourd’hui menu carnassier, rat grillé des égouts de Melun.
Ah, cher Dédé ! Quel bonne idée le rat grillé des égouts de Melun !
Cela vous dirait de monter une affaire de surgelé de Rat melodunois ? accompagné d’une canette d’Eau de Seine grand cru ? le repas du futur pour tous les sans-dents du pays… j’ai une ouverture politique : un marché futur, énorme. Je m’occupe de la France, vous attaquez l’export galactique …
Bien à vous !
J’aimerais savoir combien multiplient les pseudos afin de se donner l’illusion qu’ils font la conversation.
vous voulez dire JC, rénateau ?
…
…la lumière de la bougie » utopie « ,!…
…
…Claude François – tout éclate tout explose (1969),!…
…
..au paradis fiscaux,!…pas handicapé de mettre la pression, sur la veuve et l’orphelin,!…
…Ah,!Ah,!…Pauvr’con,!…etc,!…
…
Pour vous quitter, avant de prendre la mer, sur une note de gaité : à propos de la fermeture de Guantanamo. Il ne faut pas fermer l’endroit, mais plutôt l’agrandir … le conflit de civilisation en développement exige notre anticipation des faits à venir !
C’est un endroit charmant, les invités sont habillés, nourris, logés, pas jugés … la démocratie américaine est pragmatique ! Prenons la en exemple …
Bon week-end !
bon débarras, un trouduc de moins aujourd’hui
Pour Assouline, C.P., Abdel, Barozzi, Edel, TKT, et deux ou trois autres, que j’aime bien lire, et qui selon mon feeling non pas trop utilisé un autre pseudo que le leur nom de la vie réelle, et pour ‘vie’ (pour vous je ne suis pas si sûr concernant les noms, mais je vous aime lire quand même beaucoup):
Parole d’honneur de petit lecteur, je n’ai jamais mis un post sous un autre nom que le mien et ma cheffe est bien réelle, comme Abdel peut le confirmer.
bon weekend à tous et pour « Mein Kleine Bijou » j’ai un bonjour spécial de Frau Schygulla!
sorry renato, je vous ai oublié dans la liste
…
…mes choux aux Pampers, çà baigne aux huiles,!…ensuite à la farine de poudre de talc,!…un trampoline et papa-gaga,!…
…
…mes amitiés à l’infirmière de service,!…
…Ah,!Ah,!…t’a la fritte,!…à l’oseille,!…Go,…etc,!…
…
Und noch eins, Mein Klein Bijou und Playmobil Mann und Eure beste Freunde, was eure Beleidungen Fremden gegenüber angeht, solltet ihr Euch schämen, und Klein Bijou, wenn ich deinen Veter höre wie er stolz berichtet wie er mit seinen Jungs mit kleinen Autos Brummm Brummm spielt hoffe ich dass er nicht weiss wie du dich benimmst.
Court dit: 8 novembre 2014 à 9 h 28 min
… qui s’appelle Wiederganger! Et plus encore, de ne pas soumettre la littérature à son lit de Procuste!
Voilà qui relève d’une connaissance intime du personnage car, il me semble,jamais Wiederganger n’a fait état ici de ses pratiques sexuelles ni de sa gymnastique fornicatoire. Après Aristophane, le faire devenir un Procuste devrait le gonfler… d’orgueil.
Antoine Volodine, qui écrit sur plusieurs pseudos est, dans la vie réelle : Jean Desvignes, fils de Lucette Desvignes écrivaine, universitaire agrégée d’Anglais.
http://www.lejsl.com/saone-et-loire/2014/11/08/un-secret-bien-garde
Widergganger avait une fois raconté une scène de masturbation, il trouvait son sexe magnifique. J’avais été choqué, en bon catholique, je considère que les histoires sexuelles ne doivent pas être vécues en dehors de la procréation de futurs catholiques.
« avec accent s’il vous plaît »
Alors mettez-le sur le « e » de votre pseudo, s’il vous plaît!
Les niaiseries de Court en disent plus sur le personnage que je ne saurais dire…
Le critique d’origine basque, toujours aussi self-confident, explique sur son blog que la goncourisée a inventé son jargon hispano-francais familial. Encore un délire pour du chèmeproune.
11 h 56, vous êtes poli, moi j’aurais écrit conneries
Widergänger dit: 8 novembre 2014 à 11 h 56 min
Les niaiseries de Court en disent plus sur le personnage que je ne saurais dire…
Chouette, il ne va parler que de littérature.
Sur le sujet il est pas mal, virulent bien sûr, mais pas mal.
boudegras dit: 8 novembre 2014 à 12 h 04 min
moi j’aurais écrit conneries
Bon, je suis allée lire les premières pages du Goncourt, mises en ligne par le Seuil ..
Et du point de vue de l’écriture je n’ai pas trouvé cela bien fameux ..
Cette langue de la mère, ce sabir .. le trait est forcé des le début par des insertions maladroites de la narratrice du type » à griter ( moi: à crier) » , peu après » je me raccorde (moi : je me rappelle), je me rappelle brusquement
que je souffre d’un panadis au pouce et que j’ai le
doigt bandé, panaris si tu veux, mais ne me rectifie pas à chaque mot sinon j’y arriverai jamais. » ..
Bref, on a beau se dire que la mère n’a reçu aucune éducation, ce souci d’ « authenticité »(?) n’est ni à l’avantage du personnage, encore moins de l’écriture. Il en devient peu crédible !
Et c’est là toute la maladresse de cette écriture.
Ici, le style pêche par lourdeur, par absence de cet art qui consiste à travestir juste ce qu’il faut le réel pour faire oeuvre littéraire !
Contrairement à ce que des naïfs pourraient imaginer, le réel à besoin d’un certain travestissement pour, dans la littérature, passer pour plus réel qu’il ne le serait éventuellement.
Alors c’est un peu dommage, qu’au bénéfice de la mise en scène d’un personnage mais surtout d’un sujet – sans compter qu’être allé chercher le grand Bernanos et le coller là sans plus de finesse .. – qui nous seront sympathiques, le Goncourt couronne – ce n’est pas une première – un petit roman qui pourrait être original , notamment avec cette langue de la mère, mais qui ne réussit qu’à être lourd.
Dommage .
en dehors de la procréation de futurs catholiques
et le libre arbitre dédé..continue comme ça et tu vas faire que des luthériens de rien..
Fons dit: 8 novembre 2014 à 7 h 33 min
A vrai dire, je n’ai accepté de vous rencontrer que parce que @la vie semblait apprécier vos échanges et comme je fais confiance à son jugement, ça s’est bien passé…une belle rencontre…
Il en devient peu crédible !
c’est à voir dafnoz..il existe des gens plus intelligents que la langue qu’ils emploient..à force de génération ça donnait un patois..la langue peut être un objet de rage assez facilement
vous allez pas nous raconter vos histoire de courges..gardez ça pour les longues soirées d’hivers au pub..a siffler dla bière tiède
sa gymnastique fornicatoire
..ma mère de ma mère
Ok passe ta vie à lècher un cul à droite pour cracher à gauche…..
Le critique d’origine basque, toujours aussi self-confident
comme on est pus servi..faut tout faire l’boulot soi même
» suis allée lire les premières pages du Goncourt, …un petit roman qui pourrait être original , notamment avec cette langue de la mère, mais qui ne réussit qu’à être lourd
pov daafnase
traçabilité dit: 7 novembre 2014 à 17 h 13 min
beaucoup de personnes ne viennent plus ici à cause de JC le Fourbe
son cerveau reptilien distrait quelques uns, est pris en pitié par d’autres
Eh oui, mes petits chéris, vous avez la chance d’avoir un génie ! Profitez-en, ne laissez pas passer cette occasion de vous enrichir à bon compte. Normalement c’est 120 €/h et pour les génie, c’est 240 €/h.
Daaphnée est le bon critère mais à l’envers. Tout ce qu’elle trouve nul est forcément bien. Et inversement. C’est comme les grenouilles dans les bénitiers.
faut tout faire l’boulot soi même
et pas trop puer l’atelier protégé
dans la mesure du possible
c’est à voir dafnoz..il existe des gens plus intelligents que la langue qu’ils emploient..à force de génération ça donnait un patois..la langue peut être un objet de rage assez facilement
Mon Bouboug’ !
Non le patois, c’est autre chose: c’est une question de statut de la langue ..
Sinon, cette langue de la mère – apparemment, il en a beaucoup été question dans les échanges – exprime toute la rage, oui, la colère notamment avec cette grossièreté qui, là, n’a aucun rapport avec celle de Rabelais (?!) – j’ai entrevu cela qqpart – car il ne s’agit pas ici de grivoiserie, mais d’une langue crue du sexe parce que dans une culture où l’église , et machisme aidant, a fait son oeuvre jusque dans les campagnes les plus reculées .. Hé bien, le sexe dans ces expressions et tournures qu’emploie la mère, les plus crues, le sexe est ce par quoi – en même temps, l’ « objet » pour reprendre votre mot – se disent les violences .
Ici, la conditions de ces paysans qui vivaient encore au XX° comme au moyen-âge … ( le latifundio )
Au-delà, cette « rage » .. pourquoi pas .
Mais je parlais, moi, de l’écriture et de l’usage qui est fait de ce sabir. D’une écriture alourdie par un usage malhabile des discours d’où ce sabir ressort surfait.
Chose bien différente de l’effet que peut/pourrait produire cette langue dans la réalité ..
Daaphnée est le bon critère mais à l’envers.
Ce Wiwi !
Vous ne comprenez rien à l’écriture !
Widergänger dit: 8 novembre 2014 à 12 h 55 min
Daaphnée est le bon critère mais à l’envers. Tout ce qu’elle trouve nul est forcément bien. Et inversement. C’est comme les grenouilles dans les bénitiers
On a dit littérature Mimi.
Enfin, de votre remarque je peux conclure que pour vous le Goncourt est un bouquin génial.
Merci de cette précision qui n’apparaissait pas dans vos propos précédents.
Je l’achève elle, je suis pas coutumier du fait.
…comme un rire de cul malade qui monte à la tête…
Widergänger dit: 8 novembre 2014 à 12 h 55 min
Foudroyante de génie en effet cette dafdaf! vous imagninez ce que ce serait si elle avait lu plus que les première spages! et si elle l’avait lu en entier?!! le jury aurait dû -devrait- s’excuser !
quand les copains tiennent la barre ça peut aider
ou pas
un trouduc de parti : JC
un trouduc revenu : bougue-rototo (hic)
« Ici, le style pêche par lourdeur, par absence de cet art qui consiste à travestir juste ce qu’il faut le réel pour faire oeuvre littéraire ! »
Les recettes du bien écrire de mamie Daaphnée, on en redemande !
Oui, c’est un excellent écrivain, Lydie Salvayre. Elle le mérite, son Goncourt.
Du fait même que Popaul, Court et C.P. la trouve nulle, on peuty être sûr et certain qu’elle est digne d’être lue. Ils pensent à l’envers, enfin penser est un bien grand mot… Et pis, y’s prennent pas pour de la merde, hein, ces trois-là, c’est le trio infernal… manque plus que ueda pour former la bande des quatre… On connaît leur sort… Ah qu’il est méchant, ah qu’il est vilain et haineux ce WGG !
boudegras dit: 8 novembre 2014 à 13 h 13 min
Et un trouduc est resté, hein mon boudegras.
oh non mon dieu une femme molle qui fait pisse copie qui me zappe la bite
mais qu’elle crève non?
« Les recettes du bien écrire de mamie Daaphnée, on en redemande ! »
daaphnée n’a nul besoin de lire un livre écrit par une femme pour savoir qu’il est nul
ça me rappelle madame Coulet, ma prof de lettres en 6e :
Première rédaction de la rentrée : « Racontez vos dernières vacances, mais prenez bien soin de travestir juste ce qu’il faut le réel pour faire oeuvre littéraire ! Dans deux heures, je ramasse les copies. »
Widergänger dit: 8 novembre 2014 à 13 h 19 min
Voilà qui est plus précis.
Je me souviens d’ailleurs que lors de parution de la première liste des goncourables vous aviez souhaité la victoire de Madame Salvayre.
Un peu de constance ne nuit pas.
Pour votre bande des quatre, moi je les trouve sympas, un peu comme vous quand vous faites littérature et j’adore l’humour de M. Court.
Les recettes du bien écrire de mamie Daaphnée,
Mon Jacounet
1) j’ai au moins 15 ans de moins que vous
2) pour le reste, il n’y a pas de recettes pour écrire « bien » – je vous trouve drôle – c’est dire le peu de science que vous avez en la matière !
Jacques Barozzi dit: 8 novembre 2014 à 13 h 28 min
ça me rappelle madame Coulet, ma prof de lettres en 6e
On disait Français Jacky.
Je sens que tu travestis (sans arrière-pensée)
Je sens que tu travestis (sans arrière-pensée)
..pas en 6 eme mais un peu plus tard j’avais raconté des histoires de cul pour faire oeuvre..le prof mavait pris en privé..il a fait une genre de « oui daccord..mais non ça l’fait pas »..j’ai du refaire mais il a surnoté mes copies toute l’année..certes c’était pas trop dur..ça s’est même pas vu..enfin moi je le savais
La semaine suivante, madame Coulet s’arrêtait devant mon bureau et disait à la cantonade en me tendant ma copie, pleine d’un souverain dédain : « Barozzi, je vous ai mis nôf*, ça ne méritait vraiment pas la moyenne ! »
*Dans la bouche de madame Coulais, les « eu » devenaient invariablement des « ô », j’ai jamais su depuis quelle lointaine province française elle avait finit par se faire muter sous le radieux soleil de Cannes : bâton de maréchal des fins de carrières professorales ?
Mais ensuite, avec monsieur Carlin, en 4e, puis monsieur Pochon, en 1ère et Terminale, mais notes ont toujours dépassé la barre…
MES notes, oups ! Faut dire que j’ai pratiquement toujours eu zéro à la dictée !
Salvayre encensée ici, au delà de la qualité de son roman, comme une occasion de faire retour à Bernanos!
Perplexité.
Sur cette sorte de fascination des intellectuels juifs d’aujourd’hui pour la littérature catholique la plus rance,la plus moisie, la plus réactionnaire (Bernanos, Péguy, Bloy…) je m’interroge…
Baroz, c’est un précoce. A Cannes on nubilise rapidos.
Mais m’en déplaise à monsieur Alba, j’ai toujours eu de bonnes notes en explication de texte, ça compensait la dictée !
« A Cannes on nubilise rapides. »
Sous les palmiers de la Croisette, c’est déjà l’Afrique, Phil !
« sous l’soleil de meusieu carlin » baroz
« la littérature plus rance,la plus moisie, la plus réactionnaire »
Felix a gagné un stage de remontage de bretelles chez le stokeur.
Sous les palmiers de la Croisette, c’est déjà l’Afrique, Phil !
un vrai petit roti de satan ce baroz..
nous les hétéros on commence à la dure dans la vie..
Phil à 11h58, c’est votre lecture du boulot honnête de lecture, -son compte-rendu- du e-talonné- encore une fois, qui à part lui, dans la critique littéraire, pour ce livre-là, celui-là en particulier ?!- mais aussi l' »ordure graveleuse » qu’on lit parfois ici dans ces colonnes de la RDL n’émeut plus grand monde. C’est peut être un nouveau genre littéraire, qui a plus aussi à des jurés Goncourt, qui portent beau, se tiennent bien à table, en toutes lectures et circonstances.
Fons, bonjour, You make me think of a former adress of an old pseudo, part of a past, virtual and almost virtual forgotten life. Abdel, as You may say I’ve a very limited trust. The adresses change, and sometimes, and it happened, that all desappeared just without time to realise all, all, was lost. But remains l’essentiel, witch is not erasable. Nor are these small pictures of a man, on a beach you could know, witch I just looked at and keep high hope to show you one day or another.
I have to run comme dit Fons, time goes on.
A bientôt.
« Mon Jacounet
1) j’ai au moins 15 ans de moins que vous »
Sublime Daaphnée! Vous êtes à l’âge ou la femme atteint la splendeur de sa maturité…Quelle merveille vous devez être. Je comprend que Clopine bave de jalousie.
» Mais quand je prédis que le règne du pauvre sera court, je suis sûr de ne pas me tromper non plus, car j’ai beau aimer les pauvres, je sais bien que le pouvoir ne leur a pas été donné de dominer, que leur ordre et leur justice ne sont pas de ce monde, que le rôle des pauvres, dans la société humaine est plutôt comparable à celui de la femme dans la famille, ou mieux encore de ces vieilles parentes restées filles qui font parfois l’honneur et la prospérité des maison, expient les fautes de chacun et meurent d’avoir été à la charge de tous. »
BERNANOS …(Les enfants humiliés).
Crevure!
« se tiennent bien à table »
Si on se tient à la photo 1, il y a beaucoup à dire: on ne tient pas une dame par le bras et on ne gesticule pas (ni avec le pouce ni avec les index), et pas de lunettes de soleil à l’intérieur… Mais bon, le monde étant ce qu’il est…
Cela dit, Passou en franc-tireur a su nous « montrer » le « niveau »…
Enfin! et puis ils fignolent à propos de quelques erreurs d’orthographe… pfff!
renato dit: 8 novembre 2014 à 14 h 33 min
pas de lunettes de soleil à l’intérieur…
C’est pas des lunettes d’aveuglement ? Enfin bon le plus effroyable c’est sur le front…
felix d dit: 8 novembre 2014 à 14 h 20 min
c’est le livre de chevet de bouguereau – il l’a même répété à confesse (pour être pardonné de ses péchés)
La littérature avec un adjectif c’est déjà tellement restrictif que c’est plus tellement de la littérature…
Oui Abdel, merci d’avoir accpeté sans avoir parlé avant et un grand merci à vous ‘vie’ pour la confiance. Ce matin encore j’étais assez énervé quand j’ai lu les stupidités et insultes de différents commentateurs et j’ai de nouveau posté trop et trop vite. J’avais l’impression les derniers jours depuis que j’ai redécouvert la rdl qu’on s’était déjà parlés avant dans le monde virtuel. Je vous souhaîte une bonne préparation de votre voyage et plein de succès dans vos affaires.
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