Quand Kipling dénonçait l’intrusion médiatique
Voilà qui ne fera pas plaisir à George Orwell, qui ne voulait voir en lui que le chantre de l’impérialisme britannique : Rudyard Kipling, qui demeure le poète préféré des Anglais, fait à nouveau parler de lui. Et pas pour son inoxydable hymne « If » auquel peu d’écoliers ont échappé. Une cinquantaine de poèmes de sa main, inédits d’après les spécialistes, ont été récemment découverts et seront publiés le mois prochain dans l’édition complète de sa poésie en trois volumes par Cambridge University Press. Un universitaire les a retrouvés au cours de la rénovation d’une maison de Manhattan, dans les papiers de famille d’un ancien dirigeant de la compagnie maritime Cunard Line.
Plusieurs d’entre eux auraient été écrits et lus devant les passagers durant une traversée en paquebot. Certains concernent, « naturellement » devrait-on dire tant l’événement bouleversa sa vie, la disparition de son fils John au front en 1915 lors de la bataille de Loos – « disparition » et non « décès » car il ne se résolut jamais à sa mort, n’ayant jamais réussi à retrouver son cadavre (j’y avais consacré tout un chapitre de Rosebud tant cette histoire m’avait frappé). D’autres poèmes dénoncent par exemple l’intrusion des médias dans la vie privée des hommes publics. La sienne, en l’espèce. Déjà ! « The Press », daté septembre 1899, est justement celui que The Guardian a choisi de publier. A vous de juger. Avis aux commentateurs de la « République des livres » : toutes les traductions sont les bienvenues.
« Why don’t you write a play-/ Why don’t you cut your hair ?/ Do you trim your toe-nails round/ Or do you trim them square ?/ Tell it to the papers,/ Tell it every day/ But, en passant, may I ask/ Why don’t you write a play ?
What’s your last religion ?/ Have you got a creed ?/ Do you dress in Jaeger-wool/ Sackcloth, silk or tweed ?/ Name the books that helped you/ On the path you’ve trod./ Do you use a little g/ When you write of God ?
Do you hope to enter/ Fame’s immortal dome ?/ Do you put the washing out/ Or have it done at home?/ Have you any morals ?/ Does your genius burn ?/ Was you wife a what’s its name?/ How much did she earn?
Had your friend a secret/ Sorrow, shame or vice-/ Have you promised not to tell/ What’s your lowest price ?/ All the housemaid fancied/ All the butler guessed/ Tell it to the public press/ And we will do the rest.
Why don’t you write a play? »
(photo D.R.)
1 418 Réponses pour Quand Kipling dénonçait l’intrusion médiatique
uforb dit: 26 février 2013 à 20 h 03 min
ce que je ne sens pas dans ma traduction (mais je ne suis pas traducteur), je le sens très bien dans votre post. Les torts sont partagés.
Uforb, c’est Mauvaise Langue, sa grosse canadienne lui a fait faux bon, il ne campera pas ce soir. Ce qui fait qu’il ne peut pas réapparaître sous son nom. la leçon sera anonyme ce soir ou ne sera pas.
…Ca c’est vrai ça…
Je n’en dirai pas autant d’Abdelkader, bien sûr. Mais le mieux est que je continue à l’ignorer.
Je ne comprends pas. Nous avons les vols low-cost pourquoi nous refuserions l’alimentation et la culture low-cost… d’ailleurs c’est un fait qui ne finira jamais de m’étonner : des gens qui ne mangeraient jamais des ravioli en boîte arrivent à acheter des tableaux qui foutent la honte déjà seulement si on pense que quelqu’un les a peint et lisent des livres sans tête ni queue… etc.
Thierry m’impressionne parfois parce qu’il sait quand même des choses. Je ne sais pas comment ça a pu se faire, c’est mystérieux, mais il sait des choses.
Mauvaise Langue, j’ai failli marcher en vous lisant, mais je reconnais bien votre exécration d’autrui, et votre mépris de tout ce qui n’est pas vous.
Tout le monde sait des choses, D., même vous, alors pourquoi Thierry devrait faire exception ?
On m’apprend que M. John Brown serait en train de flageller sa femme de ménage (deux heures hebdomadaires payées par la mairie) à l’aide de sa prostate en lanières. Je ne garantis rien, mais c’est tout à fait crédible.
Il faut aimer Abdel, D. 20:09 !
Je sais que c’est difficile car il n’a rien d’agréable et il est franchement bête, répétitif, lourdingue, nul quoi, définitivement perdu dans son fog … mais vous y arriverez : pensez à Jésus qui a souffert, lui aussi ! Souffrez !
(je vous comprend : aimer un Sarrazin, même francophone, c’est peine perdue ! il vaut mieux un Auvergnat. C’est super, un Auvergnat !)
SONDAGES
Parmi ces animatrices, laquelle mériterait d’être plus présente à l’écran ?
Sophie Davant
Valérie Damidot
Alessandra Sublet
Estelle Denis
Carole Rousseau
Faustine Bollaert
Karine Ferri
Sandrine Quétier
Laurence Boccolini
Karine Le Marchand
Voter
…il ne peut pas réapparaître sous son nom
Je confirme que mandataire dit vrai.
Poème à…
Pourquoi tu ne me roules pas une pelle?
Ça me gênerait moins avec tes cheveux coupés court
Et tes ongles rondement coupés
Me font la tête au carré
Clame-le aux gazettes
Clame-le chaque jour
Et en passant, pourquoi ne pas me rouler une pelle?
Quel est ton dernier lumignon?
Que j’y crédibilise mon troufignon!
Enlève ton pull de laine
Et tes soies, ton pilou et tes dentelles!
Lis-moi le kama-soutra à perdre haleine!
Et que l’on se roule près des fontaines
Et lorsque j’approcherai de ton point g
J’ aurai l’impression d’écrire à Dieu!
Espères-tu que j’y puisse entrer
En ce séjour d’immortelle renommée?
Et as-tu lavé nos traces à la sauvette
Ou montré à tous notre carte de France?
As-tu un brin de morale
Un cerveau débordant d’ énergie
Je ne te donnerais pas le nom de ma femme
Ni te dirais ce qu’à mes côtés, elle gagne!
Ne dis rien de notre secret
Sans peine, sans honte et sans vice
Tu as promis de la fermer
Combien tu veux, je n’ai pas l’ habitude de payer
Ce que la mère maquerelle imaginait
Le videur supputait
Ne le dis pas à la presse
Je vais m’occuper du reste
Pourquoi tu ne me roules pas une pelle?
Voter
précisons qu’il s’agit de Scampi Voter car il n’y a aucune raison de la léser.
DHH dit: 26 février 2013 à 19 h 54 min
Dans le rôle de la fayote DHH est en voie pour remplacer avantageusement et Clopine et christiane.
Un exploit
Mauvaise Langue, pourquoi ne pas la fermer ?
La raison pour laquelle tu perds tes cheveux,
Pourquoi tu te bouffes les ongles,
Tout le monde s’en fout.
Parle tout seul aux waters
Ou dans ton local à poubelles
Mais, en passant, je t’en prie,
Pourquoi ne pas la fermer ?
… Ça c’est vrai ça.
« Pourquoi tu te bouffes les ongles »
Pour faire rognure à Mad Ame.
D. Conner : « Je confirme que mandataire dit vrai. »
Chacun pourra vérifier que je n’ai pas dit « vrai » et que donc D. Conner est bien celui qu’il prétend être.
Après l’intervention de Bromure, je vous laisse entre potes poètes.
Poème à… dit: 26 février 2013 à 20 h 27 min
Très côte de porc et tricot de peau, tout ça.
uforb, votre avis?
Chaloux, Chloé m’a mis au courant (non, nous sommes loin d’être constamment ensemble). Alors j’ai lu, y compris le riche et juste commentaire de xlew.m sur Kipling.
Faut-il vraiment traduire ? Je n’aurais pas mieux fait que la version de M., mais j’aurais peut-être dit : « Quelle est votre religion aujourd’hui ? Vous en avez une ? « , et m’en serais tenu à : « Est-ce que le génie vous donne la fièvre ? » (ce qui concilie les adversaires).
hadon a raison en tout cas, il faut traduire « léger » ce petit poème satirique sur des questions de journaliste. Mais d’autres en sont d’accord.
La « version » de renato m’a bien amusé.
Allons, c’étaient les jours de Pourim et de la belle histoire d’Esther…
Non, vous n’y êtes pas du tout, C.P. J’ai eu quelques éclaircissements tout de même sur le sens des choses en anglais.
Waht’s your last religion ?
Ça n’a rien à voir avec la religion en fait.
Ça veut dire quelque chose comme :
C’est quoi votre dernier engouement ? Quel est votre dernier engouement ?
Have you got a creed ?
Quel est votre credo ? En quoi croyez-vous ?
Name the books etc…
Quels sont les livres qui vous ont inspiré sur le chemin que vous avez choisi/emprunté etc.
Have you any morals ?
Avez-vous une morale ? (ou quelque chose de ce genre)
Does your genius burn ?
Est-ce que votre génie vous brûle/ Vous fait mal ?
il y a bien une confusion satirique entre l’esprit et le corps.
Wahat’s your lowest price ?
Quel est votre prix le plus bas pour vous vendre ? (ou quelque chose dans ce sens)
Cette amie canadienne n’avait pas vraiment le temps de s’y atteler, mais elle va le faire ; il suffit que je lui envoie en courriel.
La première strophe, c’était comme on l’avait traduit. Le deuxième également avec les rectifications au sujet du sens de « religion » qui n’a pas le sens du français « religion ».
J’ai toujours dit que ces Anglais avait une langue impossible…
Pour le style, il faut s’imprégner du style d’un Tristan Corbière.
Merci C.P., je vous ai lu avec attention, comme toujours. mais j’en tiens pour ma véhémence. Véhémence satirique mais véhémence tout de même. L’idée de « légèreté » me semble un contresens, ou plutôt, pour éviter un vocabulaire de contrainte, je n’y crois pas.
Bonne fin de soirée,
@Ça n’a rien à voir avec la religion en fait.
Ça veut dire quelque chose comme :vous voulez dire qu’on pourrait répondre ma religion, c’est whisky
la mienne c’est Alban Berg le matin à jeun
ce qui se dirait assez bien en français !
La mauvaise langue dit: 26 février 2013 à 22 h 22 min
Ce sens de « religion » n’est pas si inconnu en français. L’expression populaire « je me suis fait ma religion » en témoigne.
Somme toute, en dépit de vos critiques anonymes, ma pauvre petite traduction n’est pas si loin du compte.
On reprend en douceur…
Pourquoi n’écrivez-vous pas une pièce de théâtre ?
Pourquoi ne vous coupez-vous pas les cheveux ?
Vous coupez-vous les ongles des pieds ronds
Ou les coupez-vous carré ?
Dites-le aux journaux,
Dites-le tous les jours
Mais, en passant, puis-je vous demander
Pourquoi vous n’écrivez pas une pièce de théâtre ?
Quel est votre dernier engouement ?
En quoi croyez-vous ?
Vous habillez-vous chez Jaeger pour la laine
Chez Sackcloth pour la soie ou le tweed ?
Dites-nous quels sont les livres qui vous ont inspiré
Dans votre parcours (d’écrivain).
Utilisez-vous un « d » minuscule pour écrire « Dieu » ?
Espérez-vous entrer au panthéon ?
Faites-vous laver votre linge à la blanchisserie
ou chez vous ?
Havez-vous une morale ?
Votre génie vous brûle-t-il ?
(là, je ne sais plus)
Votre ami a-t-il un secret
Un chagrin, une honte ou un vice — ?
Avez-vous promis de garder le silence ?
A combien vous vendez-vous au plus bas prix ?
(là je ne sais pas encore)
etc.
Oui, Chaloux, vous avez entièrement raison. Mais fallait le savoir… Moi, je ne maîtrise pas l’anglais, je ne le savais pas.
Oui, en anglais on peut dire qu’être végétarien est une « religion » par exemple. C’est très fréquent au Canada ce genre d’expression.
putain, merde, comment on peut me confondre avec ML ?
Il me semble qu’en français aussi on dit que c’est sa religion lorsqu’on parle de quelque chose en laquelle quelqu’un croit de façon excessive et/ou irraisonnée. En italien la connotation est plutôt ironique, on le dira, par exemple, lorsque quelqu’un croit dur comme fer dans le talent d’un chanteur qui n’en a point ; on l’emploie aussi pour ceux qui croient aux idées d’un parti politique sans jamais les soumettre à une saine critique.
De ce point de vue, ‘Waht’s your last religion?’ peut se traduire sans perte de sens ‘Quelle est votre religion aujourd’hui ?’ ce qui sous-entend que le destinataire est un opportuniste.
‘Vous en avez une ?’ n’est là que pour souligner la précédente vacherie ; en bref, il s’appesanti.
« (là, je ne sais plus) »
Dans votre précédente traduction vous repreniez, par hasard, exactement ma version, ML : » Que votre femme a-t-elle gagnée / En prenant votre nom ? »
Tout semble plus clair, C.P., mais sur ce passage, le mystère reste entier : « Was you wife a what’s its name ?/ How much did she earn ? »
Quelques corrections, on s’en tiendra là. Michel Tournier, traducteur chevronné, explique quelque part que le problème de la traduction est avant tout celui de la langue d’arrivée.
Pourquoi ne pas écrire pour le théâtre ?
La raison pour laquelle vous refusez de vous couper les cheveux ?
Et vos ongles d’orteils,
Les taillez-vous en rond ? En carré ?
Apprenez-le donc aux journaux,
Proclamez-le chaque jour,
Mais, en passant, je vous en prie,
Pourquoi ne pas écrire pour le théâtre ?
Quelle est votre dernière religion ?
Avez-vous un Credo ?
Êtes-vous vêtu de toile, de laine, de soie, de tweed ?
Et quels livres vous ont permis de survivre
Sur les chemins où vous avez peiné ?
Pour écrire « Dieu »,
Usez-vous d’un « g » minuscule ?
L’espoir d’être admis sous le dôme
De l’immortelle gloire vous fait-il vivre ?
Votre lessive est-elle faite au dehors
Où dans votre maison ?
Êtes-vous tourmenté de morale ?
Votre génie vous consume-t-il ?
Votre épouse était dénuée de toute réputation ?
Qu’a-t-elle gagné à prendre votre nom ?
Votre ami aurait-il un secret,
Une peine, une honte, quelque vice,
Que vous aurez prêté serment de taire ?
Allons…Quel serait votre prix le plus bas ?
Tout ce que la bonne imagine,
Ce que le maître d’hôtel croit savoir,
Dites-le donc à la presse,
Nous nous occuperons du reste.
Pourquoi ne pas écrire pour le théâtre ?
Alors, Mauvaise Langue, vous avez raison… et mon bilinguisme n’a rien compris.
Bien possible que « religion » et « creed » n’aient pas de rapport avec une foi religieuse. Je n’en suis pas sûr. Il est vrai que « religion », même en français, a pu prendre un sens profane.
« fièvre » était en tout cas conciliant.
(Pensé tout de même ce soir que l’ « Esther » de Racine n’était pas D’ABORD une « tragédie ». Mais c’est une autre histoire.)
On remarquera qu’il n’y a pas que les journalistes qui demandent aux écrivains :
Pourquoi ne vous coupez-vous pas les cheveux ?
Il y a aussi Tkt… mais avec lui, c’est un plus autoritaire, c’est : « coupez-vous les cheveux ». C’est la version teutonne, à la baguette (pas magique pour deux sous…), et les doigts sur la couture du pantalon, ça rigole pas avec Tkt…
Tkt, c’est le journalisme après le passage d’Attila, non pardon Jacub.
JC dit: 26 février 2013 à 20 h 24 min
il vaut mieux un Auvergnat. C’est super, un Auvergnat !
Oui enfin rien n’est jamais acquis… On avait le maréchal Laval, finalement ça a été mitigé…
Jacques, « name » c’est aussi la renommée, la réputation. « What its name », doit signifier quelque chose comme « qu’est ce que c’est que ça », ou moins que rien. c’est que j’ai supposé. Il faudra qu’on se lance un jour dans Le Corbeau d’Edgar Poe.
je ne propose pas une traduction : ma religion me l’interdit (autre expression française pour se justifier au plus bref en coupant court à toues les explications)
Votre femme était une moins que rien.
Qu’a-t-elle gagné à prendre votre nom?
Léger, on vous a dit, Chaloux, LÉGER ! Et putain de bordel de merde, NON je ne suis pas John Brown !!
On aurait du mal à user d’un « g » minuscule, de toute façon, pour écrire Dieu… mais ce n’est qu’une pécadille, il faut sans doute lire « d », j’imagine, Chaloux ?
Ou alors comme en russe dans l’écriture cursive : g(russe)=la lettre « d » en russe)
Nous sommes tous d’accord, la vie serait plus belle si Chaloux n’existait pas.
Quand on est capable de changer de religion, c’est qu’on a pas de Religion. Mais il faut garder ce mot, préférable à opinion, de même que croyance ou credo…
il faut sans doute lire « d », j’imagine, Chaloux ?
Il faut sans doute ne pas lire Chaloux, j’imagine.
C’est Madame du Sorbier qui serait bien inspirée de passer nous voir pour débrouiller tout ça. Elle distribuerait ses si gentilles, si adorables, si indispensables et si autorisées tartes à tout le monde (à moi le tout premier, – mais une tarte de cette qualité ne se refuse pas) et nous éclairerait enfin…
Pierre Assouline, ne pouvez-vous pas lui demander si elle n’aurait pas quelques instants à nous consacrer ?
Non, Chaloux, je crois me souvenir que mon amie m’a dit que ça voulait dire le contraire ; quelque chose dans ces eaux-là :
Votre femme, qui est noble, qu’a-t-elle gagné à vous épouser ?
(mais je ne suis pas sûr. Cette amie me le dira demain peut-être. Elle passe ses journées à traduire, elle n’a pas toujours le temps.
Certes ML, une petite erreur d’inattention, « g », c’est God…J’ai vraiment travaillé sur le texte anglais.
Le mot « religion » veut dire ici quelque chose comme « engouement », passion serait déjà trop fort, me dit-elle. C’est pas opinion non plus. Sûr. C’est plutôt de l’ordre de la mode.
La légèreté est une qualité Chaloux, pas un défaut. C’est la légèreté qui met de l’huile dans les engrainages bruyants — vous savez, je suppose, que les bonnes machines ne sont pas ‘bruyantes’…
Il faut regarder dans les poèmes de Tristan Corbière pour chercher comment il s’exprime dans ce genre de situation. Il doit bien y avoir chez lui quelque chose d’approchant. Je vais regarder. Par hasard son recueil des amours jaunes est accessible dans ma bibli, c’est rare…
La vérité dit: 26 février 2013 à 23 h 02 min
Mon John Brown, délivre toi de ton obsession chalouxienne, je t’en supplie, tu n’es pas de taille (sauf pour le sur-poids). Pense à ta Mémé qui t’aime, t’attend, t’espère. Ta vie serait plus belle si tu pensais moi à ce foutu Chaloux et davantage à Mémé.
Je t’embrasse sur ce front immense qui va de tes yeux à ta nuque.
Sur un point Bloomboodingue a raison : il ne faut pas chercher à traduire en arrondissant les angles, en faisant bien ronronner les vers. Le style doit être caustique, à la limite du grinçant. Il s’agit d’une satire. Pas de rondeurs, des angles.
Renato, la question n’est pas là, elle est là et elle n’est pas là. Et elle peut être douce, véhémente, cruelle (le monologue de Célimène) etc…
ML, pourquoi, traduire un poète en passant par un autre? Vous me faites penser à Voltaire traduisant Shakespeare. Il me semble que c’est Casanova qui essayé de lui faire comprendre qu’il n’y avait rien compris. Peine perdue…
Chacun aura son Kipling… Comme chaque traducteur a son Cavafy ou autre.
Sur un point renato a raison aussi : le poème doit être de tonalité légère, drôle et caustique en même temps. Ici, il a raison, la légèreté a du sens. Il faut que ce soit brillant sans en avoir l’air.
tu sais que t’es plus con que nature, chaloux ? tu te rends pas compte que 90% des habitués de la rdl te prennent pour une burne ? tu fais vraiment une fixette sur le jean brun, hein.
» crétin des alpes »
Peut-être, mais ça ne les empêche pas de beaucoup iodler.
Je connais de bonnes machines très lourdes, renato. La Pacific 231, par exemple.
qui d’ailleurs est fort bruyante.
Je ne vois en quoi légèreté et rhétorique seraient incompatibles.
Exemple ci-dessous.
Braves gens, prenez garde aux choses que vous dites !
Tout peut sortir d’un mot qu’en passant vous perdîtes ;
TOUT, la haine et le deuil !
Et ne m’objectez pas que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas.
Ecoutez bien ce ci :
Tête-à-tête, en pantoufle,
Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,
Vous dites à l’oreille du plus mystérieux
De vos amis de cœur ou si vous aimez mieux,
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans le fond d’une cave à trente pieds sous terre,
Un mot désagréable à quelque individu.
Ce MOT – que vous croyez que l’on n’a pas entendu,
Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre –
Court à peine lâché, part, bondit, sort de l’ombre ;
Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin ;
Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,
De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;
Au besoin, il prendrait des ailes, comme l’aigle !
Il vous échappe, il fuit, rien ne l’arrêtera ;
Il suit le quai, franchit la place, et caetera
Passe l’eau sans bateau dans la saison des crues,
Et va, tout à travers un dédale de rues,
Droit chez le citoyen dont vous avez parlé.
Il sait le numéro, l’étage ; il a la clé,
Il monte l’escalier, ouvre la porte, passe, entre, arrive
Et railleur, regardant l’homme en face dit :
« Me voilà ! Je sors de la bouche d’un tel. »
Et c’est fait. Vous avez un ennemi mortel.
Victor Hugo
baroz, dis-le lui, toi aussi, que tu le prends pour un con, le chaloux (sauf si tu te dégonfles, là c’est autre chose).
Où ai-je parlé de lourd ?
Mécanique zero, vous, n’est-ce pas ?
Chaloux, oui, je vous ai retrouvé, comme renato, sur « religion », mais ne suis pas sûr de la date « profane » de l’expression.
Jacques, je crois que Bloom a raison sur le ton du passage concernant l’épouse, et que votre version était bonne.
Mais je ne sais plus trop sur « what’s its name ? » Le « truc et bidule » de M dérivait un peu.
Je dis toujours la vérité. Et celui ou celle qui signe « la vérité » a tort. Chaloux n’est pas un con. C’est un commentateur respectable, qui a quelques faiblesses bien pardonnables, telles que la lenteur d’esprit ou la fatuité. Mais qui n’a pas de défaut ?
tu sais que t’es plus con que nature, chaloux ? tu te rends pas compte que 90% des habitués de la rdl te prennent pour une burne ? tu fais vraiment une fixette sur le jean brun, hein.
Les 10% qui restent sont ceux qui comptent pour quelque chose.(Je te confirme, crétin, que tu fais bien partie des 90%).
Il ne s’agit pas de ça, Chaloux. C’est comme celui qui a proposé une nouvelle tradale d’Alexander Platz ; il a lu et relu Céline, pensant y trouver des tournures, des rytmes adaptables à Döblin. Il ne s’agit pas de transposer tel quel l’un dans l’autre, voyons. Je pensais que vous compreniez ça sans avoir besoin de préciser tellement c’est banal comme technique. Faudrait se plonger aussi dans Juvénal et les satiristes latins. Je dois avoir ça, je vais jeter un coup d’œil là aussi. Et c’est à nouveau accessible…
D. une fois n’est pas coutume, je t’emmerde.
« Faudrait se plonger aussi dans Juvénal et les satiristes latins. »
C’est toujours utile, en effet, chère mauvaise langue. Mais, à mon avis, cela ne vous aidera guère pour traduire Kipling.
ML, j’ai bien compris, mais je me demande si une immersion pure et simple ne vaut pas mieux.
Juvénal, c’est le meilleur. Comme Tristan Corbière. Des poèmes conversation avec des interrogatives en pagaille et des exclamatives à foison, c’est ça le style du poème, à peu près.
Faut les deux Chaloux. Faut les deux !
Mais chez Juvénal c’est la colère et le mépris qui dominent.
« Quand il s’agit d’argent, tout le monde est de la même religion. »
Voltaire
Non, la vérité, j’aime beaucoup Chaloux et je le trouve fin et cultivé, sensible aussi. Je me demande ce qu’il fait dans la vie ?
Chaloux, une fois n’est pas coutume, je vous urine dans la partition fessière.
Les deux seuls vers que je ne comprends pas vraiment en anglais, c’est :
Was you wife a what’s its name ?/How much did she earn?
Si je savais ce que ça veut dire littéralement, j’arriverais peut-être à trouver un équivalent français. Mais là…
Quel faux-cul, ce Barozzi.
j’arriverais peut-être à trouver un équivalent français.
Pauvre type, faut un minimum de talent pour ça.
Oui, Baroz, le sens français dans ce cas est proche de l’anglais. Mais en anglais le champ sémantique du mot « religion » est beaucoup plus étendu qu’en français, c’est clair.
Oui, le talent je l’ai, pauvre burne, t’es juste un petit morveux. Et je t’emmerde.
Juvénal, Satire IX
D’où te vient, Névolus, cet air morne, abattu,
Plus triste que celui du Marsyas vaincu ?
Ravola, dans l’instant où, la barbe écumante,
Il fut surpris aux pieds de son impure amante,
Pollion lorsqu’en vain, dans son luxe indigent,
Partout, à triple usure, il cherchait de l’argent,
Avaient un air moins sombre et des traits moins livides.
Qui t’a donc tout à coup imprimé tant de rides ?
Chevalier de bon ton et railleur délicat,
Jadis, à peu de frais, content dans ton état,
Par des discours semés de piquantes malices,
De nos joyeux soupers tu faisais les délices.
Quel changement ! tes yeux d’un voile sont chargés :
Ton front est soucieux : tes cheveux négligés :
La gomme ne rend plus ta peau brillante et lisse :
D’une forêt de poils tout ton corps se hérisse :
D’où vient cette maigreur d’un vieillard décharné,
De quatre en quatre jours par la fièvre miné ?
L’habitude du corps est le miroir de l’âme.
La douleur qui l’abat, le plaisir qui l’enflamme,
S’y viennent réfléchir avec fidélité.
Du but où tu marchais tu t’es donc écarté !
Naguère, il m’en souvient, adultère intrépide,
Fameux par plus d’exploits, plus dissolu qu’Aufide,
Tu souillais tour à tour les autels de la Paix,
De la mère des dieux, d’Isis et de Cérès ;
Car quel est le lieu saint, le temple dont, sans crainte,
Les femmes aujourd’hui ne profanent l’enceinte ?
Et même, affreux secret qui pèse sur ton cœur,
De courber les maris tu n’avais pas horreur ;
— C’est un genre de vie à bien des gens utile ;
Mais moi, pauvre client, pour qui tout est stérile,
A ce métier ingrat ruinant ma santé,
Un cadeau par hasard à la tête jeté,
Un vase d’un argent de la seconde veine,
Ou, pour couvrir ma toge, un lourd manteau de laine
Sous le peigne gaulois grossièrement tissu,
Voilà jusqu’à ce jour tout ce que j’ai reçu.
Le sort qui soumet l’homme à sa toute puissance,
Sous nos vêtements même étend son influence.
En effet, que l’étoile attachée à tes jours,
Ait un instant cessé d’en protéger le cours,
Quelque don monstrueux que t’ait fait la nature,
En vain, à ton aspect, frémissant de luxure,
Virron te voit tout nu descendre dans le bain,
De billets sur billets il te poursuit en vain ;
Le cynède sur nous connaît trop son empire,
Et le charme secret qui vers lui nous attire.
Quel monstre cependant qu’un patron énervé,
Qui nourrit l’avarice en un cœur dépravé !
— Tel jour, dit-il, tes soins ont eu leur récompense ;
Tel jour, déboursé tant ; depuis, telle dépense.
Il calcule et poursuit. Esclave, des jetons,
Ajoute-t-il ; mon livre, une table ; comptons.
Tiens ! à deux mille écus ta dépense se monte.
Voyons, de tes travaux maintenant fais le compte.
— Mes travaux ! est-il donc si facile, si doux,
D’assouvir tes fureurs, d’en braver les dégoûts,
De porter jusque-là le désir de te plaire,
Que… va ! j’aimerais mieux cent fois creuser la terre ;
Mais tu te crois sans doute et jeune, et gracieux,
Et plus beau que l’enfant qui verse à boire aux dieux !
Vous que ne touche pas le plus humble service,
Vous qui ne donnez rien, pas même à votre vice,
Comment plaindriez-vous de malheureux clients ?
Voilà donc à quel homme il nous faut, tous les ans,
D’un air respectueux, au jour de sa naissance,
Ou lorsque du printemps la saison recommence,
Porter des coupes d’ambre et de riches habits,
Tandis qu’avec langueur, sur un moelleux tapis,
De mars comme une femme observant les calendes,
A l’ombre du mystère, il reçoit nos offrandes !
Pour qui ces prés, ces bois, ces guérets opulents,
Dont l’immense trajet lasserait les milans !
Réponds, efféminé ; c’est pour toi qu’on recueille
Et ces vins qu’on ne boit qu’à la troisième feuille,
Et ceux qui du Gaurus parfument les coteaux ;
Nul, pour ses héritiers, n’enduit plus de tonneaux.
Epuisé que je suis pour tes plaisirs obscènes,
Ne pouvais-tu m’offrir un coin de tes domaines ?
Et le petit manoir, et le rustique enfant,
Et la mère, et le chien, auprès d’eux folâtrant,
Est-ce un legs réservé pour l’infâme Archigalle,
Aux fêtes de Cybèle agitant sa cymbale ?
— Tu demandes toujours ! —Hélas ! c’est mon loyer,
C’est l’esclave gardien de mon humble foyer,
C’est lui qui seul chez moi, tel que l’œil du Cyclope,
Qui tira du danger l’époux de Pénélope,
Demande, et de ses cris sans cesse m’interrompt.
C’est trop peu d’un esclave, il m’en faut un second.
Forcé d’en nourrir deux, l’hiver, que leur dirai-je,
Quand décembre et janvier amèneront la neige ?
Que dirai-je à leurs pieds déchirés et souffrants,
A leur dos inondé par d’humides torrents !
Leur dirai-je : Attendez le retour des cigales ?
Qu’un dévouement sans borne à tes fureurs brutales,
Ne soit point assez dur, assez humiliant,
Je le veux : mais peux-tu négliger un client,
Un ami généreux dont le zèle t’honore,
Et sans qui l’on verrait ta femme vierge encore !
Tu sais combien de fois à mes pieds tu t’es mis ;
Comment tu m’as prié, ce que tu m’as promis :
Dans mes bras caressants, moins triste, moins plaintive,
Souvent j’ai retenu ta moitié fugitive ;
Elle avait déchiré l’acte de votre hymen :
Un autre était dressé ; j’ai détourné sa main.
A peine, dans le cours d’une nuit tout entière
J’ai de son cœur aigri calmé la haine altière,
Tandis que sur le seuil, toi, tu versais des pleurs.
J’en atteste et son lit, témoin de nos ardeurs,
Et ses tendres élans que tu pouvais entendre.
Mille fois, prévenant une fâcheuse esclandre,
Au moment du divorce, un client vigoureux,
D’une chaine rompue a resserré les nœuds.
Que vas-tu me répondre ? Et qu’elle est ta défense ?
N’est-ce donc rien, ingrat, d’avoir, par complaisance,
D’une fille ou d’un fils enrichi ta maison ?
Tu l’élèves pourtant, tu lui donnes ton nom,
De ta virilité c’est l’heureux témoignage,
Et les actes publics te rendent cet hommage.
Allons, orne de fleurs ton portique étonné ;
Te voilà père enfin ; mes soins t’ont couronné ;
Ils t’ont mis à couvert des traits de la satire ;
Sur tous les testaments tu peux te faire inscrire,
Tu peux hériter seul, sans compter d’autres droits,
Si je porte tes fils au nombre heureux de trois.
— Ta plainte, Névolus, est juste et m’intéresse :
Mais, lui, que répond-il à ces mots ? — Il me laisse,
Et dans ce noble emploi me cherche un successeur.
Au reste, le secret que je verse en ton cœur,
Qu’à jamais pour tout autre il soit impénétrable :
De ces gens épilés la rage est implacable.
Que l’un d’eux sur ses goûts ait osé s’expliquer :
A l’instant, comme si j’allais le démasquer,
Il s’emporte, il me hait, et, si rien ne l’arrête,
Il me poignardera, me brisera la tête,
Viendra, la torche en main, embraser ma maison,
Ou, n’importe à quel prix, trouvera du poison.
Retiens donc pour toi seul le secret de mes peines,
Et sois aussi discret que les juges d’Athènes.
— Corydon ! Corydon ! quel riche a des secrets !
Ne fût-il entouré que d’esclaves muets,
Ses chevaux et son chien tromperaient sa prudence ;
Ses marbres parleraient. Ordonnez le silence,
Fermez porte et fenêtre ; abaissez les rideaux,
Éloignez tout le monde, éteignez les flambeaux ;
Ce qu’il faisait à l’heure, où, de son cri sonore,
Pour la seconde fois, le coq prévient l’aurore,
Avant qu’il soit grand jour, de maint propos malin
Aura fourni le texte au cabaret voisin ;
On y répétera ce qu’aux faits véritables,
La cuisine et l’office auront mêlé de fables.
Quel mensonge en effet, quelle méchanceté,
N’invente pas souvent un esclave irrité,
Lorsque, le dos encore meurtri des étrivières,
Il croit, en médisant, se venger des lanières ?
Quelques-uns, pleins de vin, au coin des carrefours,
S’en viendront t’enivrer de tous leurs sots discours.
C’est à de tels causeurs qu’il faut que tu demandes
Le silence profond que tu me recommandes ;
Mais ne te flatte pas d’arrêter leur caquet ;
Répandre de faux bruits, divulguer un secret,
Est plus doux mille fois pour tout ce peuple traître,
Que d’aller dans un bouge, aux dépens de son maître,
Boire furtivement d’un vin qu’il lui vola
Plus qu’en sacrifiant n’en buvait Saufella.
Si pour mille motifs il convient d’être sage,
Le plus puissant de tous, c’est l’heureux avantage
De pouvoir sans contrainte, à toute heure, en tous lieux,
Mépriser de ses gens et la langue et les yeux.
La langue d’un esclave est ce qu’il a de pire ;
Mais il n’est rien d’égal au dédain que m’inspire,
Le mettre qui dépend de ceux qu’à son foyer,
Il veut bien à ses frais et nourrir et payer.
— Oui, l’on doit mépriser cette engeance servile,
Et c’est pour tout le monde un avis fort utile ;
Mais à moi maintenant, que me conseilles-tu,
A moi, par les chagrins, par les ans abattu ?
Car enfin nos beaux jours, cette fleur passagère,
Si faible portion d’une vie éphémère,
Emportés par le temps, d’un vol inaperçu,
Comme un rêve léger, passent à notre insu,
Et parmi les parfums, les femmes et l’ivresse,
Sans bruit, à pas furtifs, se glisse la vieillesse.
— Ne crains rien, Névolus, tant que dans sa splendeur,
De la ville aux sept monts brillera la grandeur,
En amis patients elle sera féconde ;
Toujours dans les remparts de la reine du monde,
Et par terre et par mer, avec empressement,
Viendront ces étrangers qu’on voit languissament,
Au signe accoutumé provoquant leur conquête,
S’effleurer d’un seul doigt et se gratter la tête.
Un jour nous t’y verrons heureux et triomphant ;
Mais souviens-toi de suivre un régime échauffant.
— Aux fils de la Fortune adresse ta recette.
Tant d’espoir convient mal à ma triste planète.
Trop heureux si les sœurs, qui filent mes destins,
Me donnent de quoi vivre aux dépens de mes reins !
Vous dont jamais l’autel n’a reçu pour offrandes,
Que des gâteaux, du sel et de simples guirlandes,
Dieux pauvres, dieux obscurs de mon humble réduit,
De mes travaux enfin quand verrai-je le fruit ?
Quand pourrai-je, assuré d’une existence honnête,
Trouver, pour ma vieillesse, où reposer ma tête ?
Vingt mille écus placés sur un gage certain,
Quelques vases d’argent, non gravés au burin,
Mais tels que leur poids seul, en un temps plus austère,
Eût de Fabricius excité la colère ;
Deux jeunes Mœsiens dont le dos vigoureux
Me tasse sans encombre arriver jusqu’aux jeux ;
Un sculpteur diligent, un actif statuaire,
C’est tout ce qu’il faudrait à mon humble misère.
Ce pauvre vœu, du moins, s’il était exaucé !
Mais non : du stratagème où fut prise Circé,
La maligne fortune, imitant l’artifice,
Est plus sourde pour moi que les rameurs d’Ulysse.
Bon, si ce sont Chaloux et Mauvaise Langue qui tiennent le blog, je m’en vais. En voyant la signature de Jacques Barozzi, que je tenais pour un honnête homme, j’avais un peu d’espoir, mais je vois qu’il s’écrase comme une chiffe.
Quant à Jean-brun, j’éprouve pour lui une sorte d’affection abjecte qui m’intéresse beaucoup. Jean Marron est un sujet d’une bassesse rhétorique à la fois abominable et très intéressante, un degré zéro de la pensée papier-journal qui mérite une certaine attention. Un abîme qui provoque perplexité, dégoût et un certain intérêt. Une sorte d’animal de laboratoire.
La mauvaise langue dit: 26 février 2013 à 23 h 29 min
Oui, le talent je l’ai, pauvre burne
Le pire, c’est qu’il le croit.
Chaloux / Mauvaise Langue : les deux font la paire.
Non, JB est très variable, je trouve. Parfois, quand il a pris ses médicaments, il peut être très intéressant à lire. Mais quand il dconne, il y va à fond la défonce, et là c’est très nul. Dommage, je trouve. Enfin, bon, juste pour dire qu’il s’use souvent les méninges à écrire des conneries illisibles et inacceptables. Ça le regarde. Moi, je m’en fous.
Mais vous voyez pas que vous vous fatiguez pour rien, les nazes ?
Jacques, Gustave, le gros chat noir et blanc de dix-huit mois que nous venons de sauver d’un destin problématique, et qui est avec nous depuis 8 jours, (nous avons perdu notre Saha à presque 22 ans), vous donne un amical coup de patte et me prédit que vous saurez tout un jour. Quelque chose lui dit que nous nous rencontrerons… à une de vos signatures.
Mais oui, D, foutez le camp, dehors, du vent… si seulement vous teniez vos promesses !
> une fois n’est pas coutume
oserai-je faire ressortir que ça tombe sous le sens ?
Jacques Barozzi dit: 26 février 2013 à 23 h 24 min
j’aime beaucoup Chaloux et je le trouve fin et cultivé
..quelle langue de pute..ta pas honte..dire que jcroyait en toi..ma mère jvais rende ma lasagne..
Bon, qu’on ne me dérange plus, je lis Juvénal. Pour une fois que je lis réellement un auteur ! Je me culture un peu pour être au niveau de renato et de D.
Non j’exagère, j’ai appris à beaucoup apprécier Jean Marron, mais je ne peux pas le dire trop souvent. Qu’est-ce qu’on deviendrait si tu n’étais pas là, mon gros père. Avec toi, je m’amuse bien.
Et maintenant, reprenons notre petite guéguerre.
D’autres poèmes dénoncent par exemple l’intrusion des médias dans la vie privée des hommes publics. A vous de juger. Avis aux commentateurs de la « République des livres » : toutes les traductions sont les bienvenues.
..um..et laintruzion dézomes publiks dan lavi des comantateurs? khan panse ji-ha miller? un nouvo nique-çongaite, un mitrangaite avé écouttes ilégales via le ouèbe?
..je ment réjoui à troi bandes khan ji pense..
D dit: 26 février 2013 à 23 h 25 min
D. il faut choisir qui fait le pot de chambre. Je vous propose une courte-paille.
Chaloux dit: 26 février 2013 à 23 h 35 min
Jacques, Gustave, le gros chat noir et blanc… Quelque chose lui dit que nous nous rencontrerons… à une de vos signatures.
Oh, je sens que Barozzi va être sensible à cette attention. Il ne résiste pas à la flatterie, c’est sa petite faiblesse.
A part ça, je voulais vous dire, j’ai une si petite bite que, quand je pisse, je suis obligé de… enfin bon ça me regarde mais j’ai mis des éclaboussures partout.
Vous croyez?
Eh, duconno de chaloux, tu crois que jean marron qui écrirait ça ? eh ?
je voulais vous dire, j’ai une si petite bite que
Tout ça on le savait, mon John Brown, ton style en porte la marque.
> D’où te vient, Névolus, cet air morne
On sait déjà que ça devrait être pas mal. Merci.
Oui JK, Chaloux le croit certainement et moi je le sais. Plus c’est sale plus c’est toi.
Ho ! renato ! Quand tu trouves un truc sur le net, t’es pas obligé de nous le resservir intégralement !
Jacques Barozzi dit: 26 février 2013 à 23 h 24 min
j’aime beaucoup Chaloux et je le trouve fin et cultivé
..moi itou..cé un tendre qui rekonez ses ereurs..cé une preuve dinteligeance, cé rare ici..bougro parfoi auçi
Cher Jacques, on va s’en aller dormir (rêver, peut-être ?) sur le » Was your wife a what’s its name ? How did she earn ? »
= « Votre épouse était-elle une dame radasse ? Une bonne gagneuse ? «
Tout ça on le savait, mon John Brown
Mais qu’il est plus que con ! Ça y est, on a trouvé la deuxième burne. Tkt va se sentir moins seul.
Mékilékon à un QI de 4,3.
Démonstration à 23H50. (Une seule, il fatigue vite).
He ! lartic ! c’était pour offrir une pause aux naviguants, faudrait remercier plutôt…
J’apprends à l’instant que John Brown passerait la wassingue sur ses abjections du jour. (Obligation chaque soir, de jeter l’eau, la serpillière et le seau). Les propriétaires du bazar l’adorent.
John Brown, quand t’auras fini ton ménage, viens réchauffer Mémé.
A mon avis C.P., il faut rester collé à l’expression. le mot « radasse » me semble trop vulgaire pour le ton général du poème.
Votre épouse était-elle une… c’est quoi son nom déjà ?
Qu’en a-t-elle récolté ?
Test !.
Mais je t’en prie, mon John Brown, ne fais pas comme hier, pète avant d’entrer dans le lit.
La mauvaise langue, oui, et je plaisantais. Reste le prolongement proposé : « Qu’a-t-elle gagné en vous épousant ? « , qui est une interprétation discutable.
Au dodo, mon Jeannot !!!
Dernière enchère :
Pourquoi n’écrivez-vous pas une pièce de théâtre ?
Pourquoi ne vous coupez-vous pas les cheveux ?
Vous coupez-vous les ongles des pieds ronds
Ou les coupez-vous carrés ?
Dites-le aux journaux,
Dites-le tous les jours
Mais, en passant, puis-je vous demander
Pourquoi vous n’écrivez pas une pièce de théâtre ?
Quel est votre dernier engouement ?
En quoi croyez-vous ?
Vous habillez-vous chez Jaeger pour la laine
Chez Sackcloth pour la soie ou le tweed ?
Dites-nous quels sont les livres qui vous ont inspiré
Dans votre parcours d’écrivain.
Utilisez-vous un « d » minuscule pour écrire « Dieu » ?
Espérez-vous entrer au panthéon ?
Faites-vous laver votre linge à la blanchisserie
ou chez vous ?
Avez-vous une morale ?
Votre génie vous brûle-t-il ?
Votre épouse était-elle une… c’est quoi son nom déjà ?
Qu’en a-t-elle récolté ?
Votre ami a-t-il un secret
Un chagrin, une honte ou un vice — ?
Avez-vous promis de garder le silence ?
A combien vous vendez-vous au plus bas prix ?
Tout ce que la bonne imagine,
Ce que le maître d’hôtel croit savoir,
Dites-le donc à la presse populaire,
Et nous ferons le reste.
Pourquoi n’écrivez-vous pas une pièce de théâtre ?
————————
Vous prenez à ce prix-là ou vous faites encore monter les enchères ?
C.P. il ne faut pas nous quitter sans nous donner la solution…
Alors Chaloux, vous l’achetez ma version ou pas ?
radasse est d’une vulgarité qui ne vaut pas une crécelle de pourim et ne me semble pas du tout dans le ton ni l’humeur .
Si cela peut intéresser ce zinc je signale qu’il y a sur la toile avec plein de textes en lien
en ligne: Jacques Bouveresse, Etudes de philosophie du langage
ML il n’y a pas de langue française dans votre version. Et les mises au point sont trop explicites. Vous êtes plus doué pour traduire la prose.
Pourquoi « écrivain », « panthéon » etc.
Je crois que ML a bien raison d’insister sur le côté caustique du poème, après tout, on peut profiter de l’unité de temps de la pièce de Racine « Esther » (CHLOE et C.P ne nous contrediraient peut-être pas) et la concentrer à fond sur le poème qui semble être une déclaration, un conseil d’ami ou une proclamation qu’on s’adresse à soi-même faite dans l’intensité de quelques minutes (ce pourrait être une sorte d’objurgation, R. K. était un écrivain constamment sollicité par les médias de son époque au moment de sa gloire), c’est Pourim, le carnaval des mots bat son plein, et il s’agit d’obtenir le revirement d’un roi ou d’une attitude, la cessation d’une habitude (la fainéantise d’un auteur).
N’ayant pas le temps, mais surtout manquant de la moindre once de talent et d’autorité nécessaires, je ne me risque pas à traduire. Si j’en étais pourvu je serais tenter d’y aller carrément et de proposer le tutoiement, des mots d’argot léger, et des noms de marques traduits.
Je parlerais de (en vrac) de la hantise du temps d’écriture perdu (« pourquoi tu perds ton temps à discuter du coupage de la kératine de tes ongles, droit ou arrondi ? »), de ; « tu t’habilles en Lacoste ou en sackcloth ? », « tu joues les Job vêtu d’un sac à patates en toile de jute ou tu te la pètes en Castelbajac ? », de « est-ce que ta femme était de la haute ?, elle avait de la dot, elle t’a apporté de la thune ou te coûte beaucoup sur la note ? », de ; « tu dis tout à partir de combien ? balance-le à la presse. »
Mais surtout, je crois sentir que l’idée de « tu perds ton temps à ne pas écrire ce qui te plais. » est présente en filigrane.
Cela dit, c’est la votre. Il faudrait qu’on se lance dans Le Corbeau un de ces jours.
« …je t’en prie, mon John Brown… »
D’accord, mais seulement si tu m’appelles Robert, Raymonde.
« … la partition fessière »
Toute allusion à L’Enfer Musical de Bosch serait fortuite, je suppose.
« Qu’en a-t-elle récolté ? »,
LML :
Que vous a-elle apportée ? »…
xlew.m dit
ce serait intéressant, mais vraiment une adaptation, plus du tout une traduction.
LA PIPE DU POÈTE
Je suis la Pipe d’un poète,
Sa nourrice, et : j’endors sa Bête.
Quand ses chimères éborgnées
Viennent se heurter à son front,
Je fume… Et lui, dans son plafond,
Ne peut plus voir les araignées.
…Je lui fais un ciel, des nuages,
La mer, le désert, des mirages ;
— Il laisse errer là son œil mort…
Et, quand lourde devient la nue,
Il croit voir une ombre connue,
— Et je sens mon tuyau qu’il mord…
— Un autre tourbillon délie
Son âme, son carcan, sa vie !
… Et je me sens m’éteindre. — Il dort —
……………………………………………………..
— Dors encor : la Bête est calmée,
File ton rêve jusqu’au bout…
Mon pauvre !… la fumée est tout.
— S’il est vrai que tout est fumée…
(Tristan Corbière, Les Alours jaunes).
Ne jouez pas au plus fin avec moi, renato, vous avez perdu d’avance.
John dit: 27 février 2013 à 0 h 14 min
Non, je t’appellerai mon Colombey les deux églises.
Guertroude, quand je poste, vous attendez. Je suis plus ancien que vous ici.
D. encore un faux départ…Nous respirons.
Et pour le reste, je peux sans demander ?
Je suis le vrai D., l’original, et je ne suis évidemment pas l’auteur des appréciations défavorables portées sur Chaloux et d’autres comme Barozzi.
Non, il insiste lourdement sur le fric, Keepling (How much : c’est pourtant clair, non ?)
Donc :
Qu’en a-t-elle gagné/récolté
D. si c’est le cas, je ne vous emmerde plus, cela va sans dire. Ne tirons pas à la courte paille, et épargnons d’autant nos « partitions fessières ».
Lorry for le « e », !.
Mais j’insiste :
« Que vous a-t’elle apporté »…
Une dot certainement…
Bon ça va. N’en parlons plus. Je sais passer l’éponge quand il le faut.
Allez-y, Guertroude. C’est à vous maintenant.
Au bon endroit…
patrce que ça veut dire « panthéon » ; là où on met les écrivains une fois morts, tiens pardi !
d’écrivain, parce que c’est plus clair.
La langue n’est pas châtiée, celle de ce poème. Elle est volontaire terre à terre. Ça fait aussi un peu penser aux poèmes de… Houellebecq.
Vous trouvez pas Pasou ? (je vous taquine, hein…!)
Chaloux, hélas ! seulement ceci, dans LE SOULIER DE SATIN, « Quatrième Journée », scène IX :
» LE MINISTRE DES EXERCICES PHYSIQUES (avec éclat et désespoir) :
– Il n’y en a point d’autres ! Il n’y en a point d’autres !
(Là-dessus un coup de roulis l’oblige à rétablir son équilibre par une série de figures compliquées.) «
On ne peut plus observer la possibilité d’une allusion maintenant ?
Et puis c’est quoi ce « jouer au plus fin » ? Il a suffi de laisser négligemment une moche filer au fil de l’eau et vous voilà ferré.
Bonne nuit.
renato plus énigmatique que le sphinx lui-même.
Il manque sans doute une certaine musique qui est celle de l’anglais. Ça swing en anglais, en français faudrait le faire twister comme dirait Jean Ferrat…
vous avez vu je sais faire des phrases sans verbe. Cela économise les touches du clavier.
Pourquoi n’écrivez-vous pas une pièce de théâtre ?
..déja fai..
Pourquoi ne vous coupez-vous pas les cheveux ?
..i finissent par tombé..pianiste ou chef dorkestre, cé top com louk
En quoi croyez-vous ?
..geai oublié..mé ça me reviandra
Dites-nous quels sont les livres qui vous ont inspiré
..lalmanak des pététés..jiai trouvé le prénon de ma fille
Utilisez-vous un « d » minuscule pour écrire « Dieu » ?
..voui..chuis indissipliné
Espérez-vous entrer au panthéon ?
..ment passerrai mé ya une dale à refaire et une roze à enllever
Faites-vous laver votre linge à la blanchisserie
..voui..
ou chez vous ?
..voui..
Avez-vous une morale ?
..voui..com angueau mé pa parey
Votre génie vous brûle-t-il ?
..voui..
Votre épouse était-elle une…
..voui..
Votre ami a-t-il un secret
..voui, moa..jiai pa encorre di queue cétai un ami
Avez-vous promis de garder le silence ?
..ékoment!
A combien vous vendez-vous au plus bas prix ?
pachère.. ya koub ou ya ka achetter les condomes ou le nouvèle-obsse..zaï zaï
Allez, je vais me coucher moi aussi.
@C.P.
Le Chancelier, la tête baissée et fronçant les sourcils comme s’il faisait un grand effort de réflexion, puis avec un geste de résignation désespérée.- Hélas, j’ai beau chercher ! nous n’avons pas d’autre choix !
Merci à vous !
On va tous se coucher en même temps ce soir, pour une fois. Synchro.
« Pourquoi, sur notre gorge aride,
Toujours pencher ta coupe vide » (Corbière)
Pourquoi pour le théâtre ne pas écrire un drame ?
Pourquoi, oh ces cheveux ! ne pas les faire couper ?
Ces ongles de vos pieds, les allez-vous tailler ?
Taillez en rond ou en carré ?
Pourquoi pour le théâtre ne pas écrire un drame ?
Pourquoi, oh ces cheveux ! ne pas les faire couper ?
Ces ongles de vos pieds, les allez-vous tailler ?
Taillez en rond ou en carré ?
Dites-le aux journaux,
Dites-le tous les jours
Mais, en passant puis-je savoir
Pourquoi pour le théâtre ne pas écrire un drame.
Oh ces cheveux, ces cheveux !
Pourquoi ne pas les faire couper?
Oh ces cheveux, ces cheveux…
On dirait du Maeterlinck.
L.M.L :
amusement :
Fumée de fumées,dit Qohèlèt ; fumée de fumées,tout est fumée !!!.
L’ecclésiaste 1.2 …
Bon shylum ne serai mentir,
Chouraqui !!!.
C’est quoi votre dernier truc ?
Vous croyez en quoi ?
Vous vous habillez chez Jaeger pour la laine ?
Et pour la soie et le tweed, chez Sackcloth ?
Donnez-nous les livres qui vous ont inspiré
dans votre marche à pas feutré ?
Usez-vous d’un petit « d »
pour parler du nom de Dieu ?
@mauvaise langue :Non, il insiste lourdement sur le fric, Keepling
oui avant et après : mais justement il fait comme SI il ne trouvait pas le mot pour » Was you wife a what’s its name? »
il le laisse à penser chacun selon ses usages linguistiques et le traducteur n’a pas à traduire un mot qui n’est pas dit mais la montée jusqu’à cette ellipse qui retombe sur earn, comme la retombée précédente était sur God .
C’est se montrer au moins un piètre lecteur de substituer sa réponse, voilà pourquoi n’en déplaise à xlew.m , j’ai fait cliquer ma crécelle de pourim
xlew.m, c’est bien séduisant, mais cela suppose que Kipling prend le rôle de s’adresser à lui-même. Pourquoi pas ? mais le billet et la satire de l’interview journalistique sont quelque peu fichus en l’air.
(Bonne lecture d’un « Rouleau d’Esther » allemand de 1746 à l’Espace Rachi. Ce rouleau, publié par Taschen, comprend de curieuses et nombreuses enluminures… avec des costumes du XVIIIe siècle, sauf pour les habits traditionnels de Mardochée.)
pag l’amour, j’ai dit que je plaisantais, sur « dame radasse ». Ce que propose Mauvaise Langue est évidemment plus juste.
Votre rêve est-il d’entrer au Panthéon ?
vos fringues, les donnez-vous au pressing à laver
ou bien chez vous à la maison ?
Avez-vous seulement une morale ?
Votre génie enfiévré vous brûle-t-il ?
Et votre femme, était-elle une… c’est quoi son nom ?
Combien a-t-elle empoché ?
@Barozzi, l’original etait:
‘…Was you wife a what’s its name?/ How much did she earn?
traduire ca comme :’D’où vient la source de votre génie ? / Que votre femme a-t-elle gagnée / En prenant votre nom ?’ je sais que ce n’est pas facile mais quelque part ca sonne pas juste…pour ce que ca vaux,
perso, je traduirais ca comme :’ et ta femme, etait-elle une ce a quoi je pense? et combien elle gagnait?’…oui je sais…certains diront qu’abdel est basique…mais bon…
tout au plus , puisque théâtre, peut-on imaginer un geste accompagnant le » what’s its name? » ce qui est vulgaire, c’est l’intrusion de son bagout et l’étalage de commis- voyageur cherchant à se faire regarder comme maître des manières et de la langue aussi sur le verbe du poète
Et votre ami, son secret, son chagrin, son vice, dites-nous —
Vous avez juré de vous taire ?
Votre dernier prix pour vous acheter, combien ?
Les rêvasseries de toutes les bonnes,
Tout ce que devinent les majordomes,
Dites-le aux échotiers
Et nous ferons le reste.
Pourquoi pour le théâtre ne pas écrire un drame ?
Je pense que tel est dit plus tôt,
Kipling n’était point gentil,
et se servant du slang,
enc. les journalistes !.
0 h 55 min
Le centre Rachi a eu droit à une bonne note !
c’est ça la vulgarité du commis de ne pas arrêter de se présenter comme maître de fête de radadasserie , ce que n’est pas un pourim -spiel
Pourquoi pour le théâtre ne pas écrire un drame ?
Pourquoi, oh ces cheveux ! ne pas les faire couper ?
Ces ongles de vos pieds, les allez-vous tailler ?
Taillez en rond ou en carré ?
Dites-le aux journaux,
Dites-le tous les jours
Mais, en passant puis-je savoir
Pourquoi pour le théâtre ne pas écrire un drame ?
C’est quoi votre dernier truc ?
Votre idéal, c’est quoi ?
Vous vous habillez chez Jaeger pour la laine ?
Et pour la soie, le tweed, chez Sackcloth ?
Donnez-nous les livres qui vous ont inspiré
dans votre marche à pas feutré ?
Usez-vous d’un petit « d »
pour parler du nom de Dieu ?
Votre rêve est-il d’entrer au Panthéon ?
vos fringues, les donnez-vous au pressing à laver
ou bien chez vous à la maison ?
Avez-vous seulement une morale ?
Votre génie enfiévré vous brûle-t-il ?
Et votre femme, était-elle une… c’est quoi son nom ?
Combien a-t-elle empoché ?
Et votre ami, son secret, son chagrin, son vice, dites-nous —
Vous avez juré de vous taire ?
Votre dernier prix pour vous acheter, combien ?
Les rêvasseries de toutes les bonnes,
Tout ce que devinent les majordomes,
Dites-le aux échotiers
Et nous ferons le reste.
Pourquoi pour le théâtre ne pas écrire un drame ?
JC-pas-le-nom-de-mon-pere,quand Kipling disait :’‘…Was you wife a what’s its name?/ How much did she earn?’
euh…comment te dire? c’est bien sur de ta maman dont de laquelle il parlait…et certainement pas poisson pas trop frais qu’elle vendait a la criée…y’a des mauvaises langues pas très chrétiennes qui disent qu’elle sentait pas plus frais que ses sardines…perso, je ne crois pas a ces calomnies…elle se douchait religieusement…a chaque Saint Jean…ainsi que l’ordonnait le chanoine…mais, il demeure qu’elle était bien plus abordable que son poisson…
marrant, mauvaise langue , votre ajout de nom en nom de Dieu , en supprimant nom avec la femme !!
ML, arrêtez donc, de grâce…comme disait l’inspecteur Dirty Harry : ‘a man’s got to know his limitations’…d’abord Sackcloth, comme le nom l’indique , veut dire jute…aucun tailleur n’oserait nommer son tissu ainsi… non, Kipling dit simplement : ‘vous vous habillez en jute, soie ou tweed ?’…mais vous deviez le savoir, vous qui êtes presque agrégé…y a aucune limite a votre ignorance…
Mais non, abdelkader, je crois que vous êtes dans le ton. Et pas loin de Mauvaise Langue, finalement.
A mon avis Sackcloth est le nom d’une marque, à cause de la majuscule.
Il est marrant C.P. en tout cas.
ici encore sur religion
on comprend bien qu’il ne jurait, comme on dit , que par les lainages de chez machin, ou la soie … (on pense au sketch de l’humoriste G Bedos , cashmere et soie !) et bien sûr les marques ! la griffe arrive déjà presque avec les ongles !
A mon avis Sackcloth
opinion que je partage, en l’appuyant sur les parallélismes, les rythmes : marque comme Jaeger !
Mauvaise Langue, je crois que vous y êtes, qu’on y est à peu près, en tout cas.
objet : Do you dress in Jaeger-wool
La citation correcte est :
T’accoutres-tu de laine Jaeger ?
On peut sûrement encore faire mieux, mais y a de ça, il me semble…
Ho ?
Jeeves,
me serai-je perdu ???.
La citation correcte est :
T’accoutres-tu de laine Jaeger ? (Bureau machin)
Ça faut le conserver précieusement. C’est même à encadrer.
Sackcloth
mais non sans résonance avec la Bible, donc God : c’est là que se jouent les parallélismes !
La mauvaise langue dit: 27 février 2013 à 1 h 31 min
A mon avis Sackcloth est le nom d’une marque, à cause de la majuscule.
ben z’avez faux…vous vous fiez a votre expérience/jugement ou a celui de la personne qui a mis en ligne ce poème? a votre avis, il y aurait une marque quelque part qui s’appellerait ‘jute’? quoi, une marque pour masos et autres membres de l’Opus Dei (coucou Vot’Imminence !)? je crois que c’est la différence fondamentale entre le système anglo-saxon et celui dont vous êtes issu : la théorie dit que si il y’a majuscule, ca doit être un nom commun, donc une marque…la pratique (pragmatique) dit que la théorie peut parfois se planter (ou même que l’éditeur s’est planté en utilisant une majuscule la ou il fallait pas)…
..bon, jeankuhl/féliksspopotain et blablannorragie: abdel quoi..tu mlache lengin ou je te pourim le caque40..
Bonsoir CP…oui ML est dans l’axe en general,meme si il se perd dans le detail… ca me rappelle cet extrait d’un poeme d’Abou Nouwas : ‘
‘Dis a celui qui pretend avoir compris la philosphie, que s’il sait une chose, il en ignore bien plus’
Mauvaise Langue, abdelkader a certainement raison, et j’avais mal lu : la majuscule est un début de vers, et sackcloth un non commun.
moi c’est abdel…depuis toujours…et toi? t’es qui? t’es quoi?…on s’connait? je connais ta maman?comment? nah…la, je vais me coucher…non, ne m’appelle pas, c’est moi qui t’appelerais…promis…
bon, autre remarque : God tombe exactement au milieu du poème : cela aussi est à garder ,
Pour Sackloth , quiconque a connu un israélien
un peu bédouin qui a gardé la laine de ses chameaux (=> coup du poil , cheveux et ongles)
ne dédaignera pas le lien de JEnc ! surSACKCLOTH (Hebrew, « saḳ »):
et reviendra à la poétique biblique .. et à l’ironie des prophètes !
L’abdelkader que nous avons combattu dirait le contraire !!!.
« la théorie dit que si il y’a majuscule, ca doit être un nom commun »…
Une Majuscule suggère un nom propre !.
voici le lien
http://www.jewishencyclopedia.com/articles/12981-sackcloth
CP, quand je disais non commun, je voulais bien sur dire nom propre…anyways, you know what I mean…all the best…
Il n’y a pas de honte à revenir : M avait traduit par « jute », et vous aussi d’abord.
abdelkader, j’avais bien compris (la majuscule n’est qu’un signe de début de vers).
Mais enfin, l’ironie sur les majuscules, TOUTES les majuscules, typographie conventionnelle de de la poésiecomme celle des noms, patronymes ou non, qui deviennent des noms de marques , est amorcée au centre , au coeur, avec la question posée sur la majuscule à God!
il ne s’agit pas d’une histoire de bon point de radadasserie , dans l’ironie des prophètes pas plus que dans celle du pourim spiel !
Interlude sans retour :
» Une chanson douce que me chantait ma maman »:
La morale de cette chanson,
la rirette, la rirettette,
la morale de cette chanson ;
c’est qu’les hommes sont des cochons. (bis).
La morale de cette morale,
La rirette, la rirettette,
la morale de cette morale ;
c’est qu’les femmes aiment les cochons. (bis)
La morale de ces morales,
la rirette, la rirettette ,
la morale de ces morales ;
c’est que diau est un cochon. (bis).
Que n’écris-tu un peu par jeu —
Que ne fais-tu une coupe de cheveux ?
Te pédicures-tu en rond
ou au carré ?
Pose tout ça sur le papier
Ecris le chaque jour
Mais, au passage,
c’est ma requête
Que n’écris-tu un peu par jeu ?
Quelle fut ta dernière foi ?
Quelque chose que tu crus ?
T’accoutres-tu de laine riche
Ou de jute rèche ? De tweed ou de soie ?
Baptise les volumes qui t’élevèrent
Sur le chemin que tu te frayas.
Balances-tu un petit « d »
Dans tes écrits sur Dieu ?
Espères-tu pénétrer la coupole
D’immortelle renommée ?
Laves-tu ton linge en famille
Ou le donnes-tu à l’extérieur ?
Quelle est ta morale ?
Quelle essence brûle ton génie ?
Ta femme fut-elle une ombre ?
Qu’y eût-elle gagné ?
Ton ami eût-il un secret,
Une peine, une honte, un vice —
As-tu promis de pas révéler
Quel serait le moindre de tes prix ?
Tout ce que la servante se figurait,
Tout ce que le majordome devinait,
Envoie le à la face du public
Et laisse la presse faire le reste.
Que n’écris-tu un peu par jeu ?
Si pag l’amour a raison, -et finalement je le croirais volontiers-, sur sackcloth et une relation avec la minuscule pour « God/ god », le texte est plus fin que je ne le pensais, et Kipling s’adresse à lui-même et s’examine, peut-être bien aussi… Ce qui ramène à ce que disait xlew.m.
version 6.4.2 b 12 release :
Bravo,
mais je doute que Kipling soit capable d’une telle poésie !…
Kipling poète : j’en doute,
sauf pour les perfides qui … .. .
Mauvaise langue, si je peux me permettre, il me semble qu’il y a une charge d’ironie très forte à » en passant, may I ask/
» le » may I » est mis en relief par le français: combien y a -t-il de phrases à la forme interrogative ? (C’est Dieu qui demande des comptes à l’homme depuis le paradis , et bien sur l’histoire de Caïn !
Ce n’est pas un distributeur de bons points, les prophètes non plus ….
Mais non, HR, les majuscules marquent des débuts de vers. Je vous donnais raison sur votre suggestion touchant « God », mais fichez-moi la paix sur une plaisanterie adressée à Jacques Barozzi, comme sur une lecture du « Rouleau d’Esther » à laquelle vous n’avez pas assisté.
Je vous souhaite une bonne nuit.
rapidement, j’ai compté 22 verbes à la forme interrogative strictosensu, il ya aussi les impératifs .. à considérer .. l’équilibre et les rythmes du poème tiennent quand même à des choses comme ça , non ?
Je ne suis pas spécialiste de Kipling, mais je trouve que la version à la 6.4.2 est meilleure.
comme c’est moi qui n’ai pas besoin de vos cours d’hébreu , monsieur C.P , je n’ai pas besoin que vous me donneiez raison ou tort sur la question de l’acronymie en poésie biblique et les parallélismes qui ont été discutés par des hébraïsants et comparativement .
par ailleurs j’ai connu un israélien qui a été bédouin à chameau … eteu une étonnante histoire en Angleterre : pmubliée sans votre conseil.
donc pour le spiel, vous ne manquez pas que de légèreté : vous êtes plutôt du genre ramenard avec vos bons points pour hagaddah , haggadah , haggadah …
.
je ne vous demande pas s
que vous me donniez !
1418
commentaires