Quand Paris était la capitale mondiale du photojournalisme
A tous ceux qui déplorent que « Libé n’est plus ce qu’il était », le temps est venu de leur rappeler ce qu’il fut à l’origine. Un quotidien de bric et de broc à l’esprit rebelle fondé par une bande de gauchistes moins soucieux de journalisme que de militantisme. Titre né dans la Résistance, Libération devenu au fil du temps « Libé » est issu d’une nébuleuse née cinq ans après les évènements de mai 1968. Le quotidien se professionnalisa à partir de 1974 lorsque Serge July succéda à Jean-Paul Sartre. Un demi-siècle a passé. Lorsqu’un journal fait don de ses archives photographiques à un organisme officiel, c’est signe qu’il s’institutionnalise. Quand Libé sent le patrimoine, ses lecteurs prennent un coup de vieux. Signe des temps ou appel de l’anniversaire, d’autres fonds d’archives le rejoignent. Libération attend ses nouveaux historiens.
Les Archives nationales possèdent déjà trente-deux fonds de ce type provenant de journaux (Le Petit Parisien, Le Parisien libéré, Le Journal, Le Monde etc) et d’agences en vertu d’une politique de sauvegarde qui remonte à 1956. De cette date, l’illustration n’est plus considérée comme accessoire dans la mémoire d’un journal. De fait, ce sont ses photos que Libé vient de confier aux Archives nationales. Or, si les journaux quotidiens passent pour être des « brouillons de l’Histoire », cela concerne essentiellement les articles ; les photos y échappent car elles pour vocation de figer des moments du passé sans les commenter même si le regard qui les a portées n’est jamais neutre ; par nature, elles s’inscrivent dans la durée. Elles laissent souvent dans la mémoire des lecteurs une empreinte bien profonde que des articles.
De toutes les « Unes » des quotidiens français, celle de Libé est la seule à traiter la photo en majesté lorsque l’actualité s’y prête. Elle reflète tant l’engagement de la rédaction que la vista de son directeur artistique et du chef du service photo (Christian Caujolle dans la durée). Ce sont d’ailleurs ces « unes » historiques qui sont exposées jusqu’au 18 février en l’hôtel de Soubise, site parisien des Archives nationales, celui de Pierrefitte-sur seine ayant la charge de trier, décrire, inventorier, classer 1471 boites contenant un demi-million de tirages, soit 400 mètres linéaires. De quoi libérer le journal des frais de stockage, le débarrasser de la gestion permanente des fonds et s’ôter le souci de la sécurité d’un matériel hautement inflammable et périssable (tirages et négatifs). Un certain chaos résultant d’une certaine conception du classement et une absence de description, à laquelle les différents déménagements de la rédaction n’ont rien arrangé.
La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP) a quant à elle hérité des fonds d’archives de l’Agence de Presse Libération (APL) créée comme « un instrument pour la défense de la vérité » et à sa suite de l’agence Fotolib (1973-1978) qui furent à l’origine du service photo de « Libé » avec ses clichés historiques de Mai 68, des grèves chez Lip, des manifestations à Creys-Malville ou celles du MLF etc Un photojournalisme de combat qui soutienne les luttes sociales. Leur rôle vient d’être retracé avec une précision, une rigueur et un luxe de détails remarquables dans Les agences photos, une histoire française (652 pages, 25 euros, les éditions de Juillet) de l’historienne de la photographie Françoise Denoyelle. Le titre dit tout car, on l’ignore bien souvent, cette histoire fut très française avant que les Getty et autres les avalent avec leurs fonds d’images exceptionnels. Seul travail de recherche consacré à ce jour à l’ensemble des agences photo en France au XXème siècle, il se focalise sur 85 agences de 1900 à nos jours. Cette somme est sans conteste appelée à devenir l’ouvrage de référence sur le sujet tout en s’offrent « le luxe » de ne comporter aucune illustration sur « la matière » de l’époque : conflits sociaux en France, occupations d’usine, mort de Franco, guerres civiles au Liban et en Irlande, coup d’Etat au Chili, révolution des œillets au Portugal… Moins un bilan qui clot que l’ouverture d’un chantier.
Une véritable épopée y est retracée à travers l’action et l’oeuvre de ceux qui ont donné ses lettres de noblesse au photo-journalisme, les Gilles Caron, Raymond Depardon, Henri Bureau, Christian Simonpietri, Jean-Claude Francolon, Abbas, Benoit Gysembergh, James Andanson, Alain Mingam, Christine Spengler, Catherine Leroy et d’autres plus anciens et souvent oubliés mais pas moins importants (Denise Bellon, Louis Dalmas etc). Celle d’une époque, à partir des années 70, où Paris en était la capitale mondiale. Gamma, Sygma, Sipa s’y livraient à une féroce bataille pour la couverture de l’actualité nationale et internationale, pour sa diffusion dans les journaux et magazines un peu partout dans le monde, ainsi que d’autres agences d’égale qualité mais de moindre puissance, à l’ombre des pères fondateurs de Magnum. C’est peu dire qu’ils ont modifié notre regard le monde en l’informant autrement autant qu’en l’enrichissant.
C’est peu dire que la photo de presse touche à la formation de l’opinion publique et des représentations collectives. La pompe est donc amorcée. Nul doute que cela encouragera des chercheurs à se pencher davantage sur histoire de Libé. François Samuelson, auteur du premier livre consacré au sujet (Il était une fois Libé, Seuil, 1979) fera don prochainement des cassettes de la cinquantaine d’entretiens qu’il avait réalisés à l’époque avec les pionniers du journal, Sartre, Foucault, July, Gavi, Dollé, Bizot, Geismar, Le Dantec, Rolin, ainsi que des archives de Jean-Claude Vernier qui fut à la racine du projet avec Jean-René Huleu, tous soucieux « que paraisse enfin un quotidien démocratique ». Serge July a quant à lui fait don à l’IMEC de ses archives personnelles relatives à son mandat à la tête du journal (1973-2006). Les fidèles lecteurs de Libé vont pouvoir méditer à nouveaux frais une forte pensée de Groucho Marx :
« Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s’est passé ».
( » Combattant phalangiste chrétien, Beyrouth 1978″, photo Raymond Depardon ; “Bravo l’artiste ! Et c’est reparti pour un tour. François Mitterrand l’emporte largement sur Jacques Chirac. Il réussit le tour de force d’être le premier président de la Ve République à être réélu au suffrage universel pour un deuxième mandat, 9 mai 1988″, photo Thierry Chesnot; »Hammanskraal, Afrique du Sud, 1978. Le colonel Stephanus Jacobus Malan, directeur de l’école de police pour Noirs, pose devant de jeunes recrues » photo Abbas)
1 139 Réponses pour Quand Paris était la capitale mondiale du photojournalisme
Alors s’assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse.
Alfred de Musset
« tout en s’offrent « le luxe » », s’offrAnt.
Les agences de presse vivaient aussi, surtout, grâces aux photos des paparazzi…
tout en s’offrant « le luxe », Passou.
Henri-Cartier Bresson,
L’enfant terrible de l’agence Gamma.
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2022/02/11/la-mort-du-photographe-francis-apesteguy-defenseur-acharne-de-sa-profession_6113285_3382.html
« Il signe son premier scoop en 1972, en photographiant l’incendie accidentel du Drugstore Publicis, à Paris, qui ravage en une nuit les 6 000 mètres carrés du bâtiment : il capture en plein vol le saut spectaculaire d’une employée qui se jette depuis la fenêtre, les pieds en avant, dans la foule qui lui tend les bras. »
https://www.lahistoriadelapublicidad.com/documentos/bleustein4_2732.jpeg
j’ose:
une empreinte bien profonde que des articles.
bien plus profonde
je n’irai pas jusque là,maisj’ai commencé de lire LIBE
à mon divorce,
et quel plaisir! là, je me suis sentie libérée!
la presse a été le marqueur décisif de mon « éducation »;
j’ai commencé de m’abonner au nouvel obs à notre déménagement loin de mes beaux parents: mon beau père a dit que j’étais perverse! et s’est abonné lui aussi;
j’avais commencé tôt, encore au lycée en abonant mon père au canard enchaîné
en abonnant;
et quel plaisir! là, je me suis sentie libérée
J’ai entendu cela il y a qq.jours. Pas avec Libé mais avec le ski.
[End Of The Line :
https://youtu.be/UMVjToYOjbM?si=TkE-HoM5D-4Wj4RO ]
« Alors s’assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse.
Alfred de Musset »
« Nous n’aurons point tout démoli si nous ne démolissons même les ruines ! »
Alfred Jarry
« Vous ne voulez pas que votre travail découle de l’art ; vous voulez qu’il commence avec la vie, et elle est dans la rue maintenant. Je ne suis plus à l’aise dans un musée. Je ne veux plus y aller, je ne veux plus qu’on m’« apprenne » quoi que ce soit, je ne veux pas voir de l’art « accompli ». Je m’intéresse à ce qu’on appelle le vernaculaire »
— Walker Evans, Le Secret de la photographie. Entretien avec Leslie Katz, Éditions du Centre Pompidou, 2017, p. 35.
« Alors s’assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse.
Alfred de Musset »
« Sur les ruines de l’Europe, le football ».
Hélène Morand
ce Mitrand, quel beau visage il Havait sur la foto (Rino !) – Vu ce qu’est devenu ce journal, il aurait mieux fait de ne jamais exister ou du moins, de cesser de paraitre après 2001.
Qui ça ? —
ski:
il est quand même plus facile de lire en ville un quotidien chaque jour que de descendre une pente à ski là où les chutes de neige sont tres aléatoires
« Je m’intéresse à ce qu’on appelle le vernaculaire »
https://lesempio.blogspot.com/2013/03/walker-evans_19.html?q=evans
Pas abonnée.
Libération reste connu pour ses titres calembours et ses petites annonces, moins pour une panacée du photojournalisme.
Il y a quantité d’agences de photoreporters qui travaillent aujourd’hui pour le futur de l’Histoire , et en vivent plus ou moins bien…
J’aime bien:
« Ce travail n’a pas été publié dans la presse papier, à l’exception d’une image dans le quotidien “Les Echos”. Mais on vous a fait d’élogieux retours en vous comparant à Eugène Atget avec ses photos de Paris au tournant des XIXe et XXe siècle, en évoquant le montage photo du court-métrage de Chris Marker dans “La Jetée” …
-Oui, on m’a aussi parlé du roman de Cormac McCarthy “La Route”… Bien sûr que cela me flatte et, sans vouloir paraître prétentieux, je pense que ce que je fais là a une dimension patrimoniale, qui servira pour l’Histoire. Je travaille pour le futur… Mon problème est que ça n’est pas quand je serai six pieds sous terre que j’aurai besoin de gagner ma vie! Ne trouvant pas preneur pour ce sujet, j’en ai entamé un autre plus humain. »
https://www.polkamagazine.com/eric-bouvet-face-au-coronavirus-je-travaille-pour-le-futur/
Il y a 208 ans aujourd’hui, la création de l’octave de LvB, la symphonie préférée de Stravinsky et la mienne aussi :
À propos de ruines, voir Histoire universelle des ruines — des origines aux lumières par Alain Schnapp :
Une seule photo, plus parlante que des flots d’images mobiles filmées n’importe comment, et maintenant floutées au nom, entre autres, du droit à l’image….
Honneur aux ancêtres du photojournalisme, Roger Fenton , William Simpson et Carol Szathmari (guerre de Crimée (1853-6), Mathew Brady (guerre de Sécession), John Thomson (photographie ‘extotique’), etc etc…
Un ingénieur égare une clé USB contenant des notes sur la circulation dans Paris pendant les JO 2024
—
Je croyais que les JO n’étaient plus censés récompenser l’amateurisme. Je m’étais trompé.
On se réjouit que l’ingénieur ne soit pas devenu chirurgien ou pilote de ligne…
« On se réjouit que l’ingénieur ne soit pas devenu chirurgien ou pilote de ligne… »
Imaginez-le ingénieur en génie civil, bloom.
Cet ingénieur est également un écrivain belge, ami de ma soeur marise : jean-philippe toussaint. Voilàj, ils veulent pas dire son nom, mais moi je l’éventre. C’est pas de la diffamnation ni de la fake, hein !
Ai vérifié Henri Cartier -Breqson est bien photojournaliste.
Alleluyah en Amérique
https://www.ouest-france.fr/education/ecole/apres-avoir-recu-un-don-dun-milliard-de-dollars-cette-ecole-annule-les-frais-dinscription-a-vie-5f309c30-d614-11ee-96ef-9660257def44
Être mécène.
Parfois une photographie publiée dans la presse à des milliers d’exemplaires peut rester mal déchiffrée et garder son secret des années durant. C’est le cas pour le reportage du photographe du « Point » Manuel Bidermanas (fils du photographe Izis) qui fit envoyé par le journal avec la journaliste Christine Clerc pour faire un reportage à Latché, dans la résidence landaise de François Mitterrand pour le montrer dans son intimité familiale.. .C’était en avril 1974.
Témoignage de Bidermanas : »C’est François Mitterrand qui avait fixé le jour du reportage que nous devions faire pour Le Point, Christine Clerc et moi, juste avant la présidentielle. Il savait donc qui serait du déjeuner. Il nous a présenté René Bousquet et Jean-Paul Martin, très naturellement. Et nous n’avons pas tiqué : nous ignorions absolument qui ils étaient. » René Bousquet et Jean-Paul Martin sont si peu identifiés qu’ils figureront seulement, sous la photo du Point, comme « des amis ». René Bousquet est pourtant l’ancien secrétaire général de la police de Vichy et l’un des principaux organisateurs de la rafle du Vel’d’Hiv. Mais le plus étonnant c’est que cette photo fut découverte par les milliers de lecteurs du Point, et donc fut vue, aussi, par le personnel politique et que personne ne s’est interrogé sur cet homme en costume croisé assis en face de de Danielle Mitterrand…Précisons que Jean-Paul Martin fut,lui, le directeur de cabinet de Bousquet à Vichy.
On n’a pas la Francisque pour rien, Paul Edel…
On tremble à l’idéee du « builder from hell », renato!
« « Sur les ruines de l’Europe, le football ».
Hélène Morand »
C’est moins romantique mais c’est plus net, Phil !
(de gauche ou de droite ?)
« L’affaire » Bousquet, inexcusable. Une tâche indélébile.
Inexcusable, Mitterrand, inexcusable, la justice française, la Haute Cour de Justice, qui l’acquitte en 1949.
« On a acquitté un coupable », Laurent Joly et Robert Badinter
https://www.youtube.com/watch?v=P8HuqLGMjdA
En résumé: Bousquet savait tellement de choses sur tellement de personnes impliquées d’une façon ou d’une autre dans la collaboration active avec l’occupant…on devine le reste.
La différence avec l’Autriche de l’après-guerre?
(Où trouvent-ils leurs pareils aujourd’hui ?)
L’interview est remarquable. Tout sur Bousquet. Et les douteux « procès » français.
Pour Edgar Poe, Bloom, nous sommes bien d’accord il ne connaît pas la France et pourtant « La Lettre volée » et « Le Double Assassinat » sont plus vrais que nature.
Je serais plus réservé sur « Marie Roget ».
L’interview est remarquable. Tout sur Bousquet. Et les douteux « procès » français. On ne commentera pas.
LOST WORD
« Complement The Lost Words, the splendor and enchantment of which no digital screen can convey, with Susan Sontag on the conscience of words and Walt Whitman on the wisdom of trees, then revisit the lovely Lost in Translation — an illustrated dictionary of beautifully untranslatable words from around the world. »
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgzGxRxBHBhhdDDBqWWBrVrJJPFDw
@Paul Edel dit: à
Parfois une photographie publiée dans la presse à des milliers d’exemplaires peut rester mal déchiffrée et garder son secret des années durant. C’est le cas pour le reportage du photographe du « Point » Manuel Bidermanas (fils du photographe Izis) qui fit envoyé par le journal avec la journaliste Christine Clerc pour faire un reportage à Latché, dans la résidence landaise de François Mitterrand pour le montrer dans son intimité familiale.. .C’était en avril 1974.
Témoignage de Bidermanas : »C’est François Mitterrand qui avait fixé le jour du reportage que nous devions faire pour Le Point, Christine Clerc et moi, juste avant la présidentielle. Il savait donc qui serait du déjeuner. Il nous a présenté René Bousquet et Jean-Paul Martin, très naturellement. Et nous n’avons pas tiqué : nous ignorions absolument qui ils étaient. » René Bousquet et Jean-Paul Martin sont si peu identifiés qu’ils figureront seulement, sous la photo du Point, comme « des amis ». René Bousquet est pourtant l’ancien secrétaire général de la police de Vichy et l’un des principaux organisateurs de la rafle du Vel’d’Hiv. Mais le plus étonnant c’est que cette photo fut découverte par les milliers de lecteurs du Point, et donc fut vue, aussi, par le personnel politique et que personne ne s’est interrogé sur cet homme en costume croisé assis en face de de Danielle Mitterrand…Précisons que Jean-Paul Martin fut,lui, le directeur de cabinet de Bousquet à Vichy.
MC dit: à
On n’a pas la Francisque pour rien, Paul Edel…
L’Humanité attendait Bloom et consorts, des puceaux de la vie, pour condamner par des procès expéditifs (argumentation = zéro) plus de 80 ans après les faits, des ordures d’hier et ménager celles d’aujourd’hui dont les méfaits crèvent les yeux … rien de bien nouveau sous le soleil ; salut salut les tocards
Susan Sontag sur l’amour : extraits de journal illustrés
« J’ai passé au crible les journaux de Sontag à la recherche de ses méditations les plus poignantes et les plus privées sur l’amour – franches, vulnérables, pleines d’espoir, désespérées – et j’ai demandé à l’artiste extraordinaire Wendy MacNaughton de les écrire et de les illustrer exclusivement pour The Marginalian . Apprécier.
https://www.themarginalian.org/2012/08/03/susan-sontag-on-love/
(Bloom et consorts tentent d’attacher Badinter, brillant ministre de M., à leur cause ; comme Berdella et consorts et le parti des RNeux dont on suggère dans certains milieux autorisés que n’étant pas ou plus antisémite, il serait supportable … même pas honte les petits calculateurs)
ik
Procès, triomphe et art du possible : l’histoire remarquable derrière « l’Ode à la joie » de Beethoven
Ici, dans le message inattaquable de « l’Ode à la joie », il y avait un appel clair à l’humanité pour qu’elle rejette tous les faux dieux qui avaient alimenté un siècle de guerres incessantes et des millénaires d’inégalités – les divisions entre nations et rangs, les oppressions des dogmes et des inégalités. tradition – et unissez-vous dans une sympathie et une solidarité universelles.
Leonard Bernstein, saint patron de la musique comme instrument de l’humanisme , a dirigé un groupe de musiciens ayant vécu des deux côtés du mur de Berlin lors d’un concert le jour de Noël après sa chute. La compositrice ukrainienne Victoria Poleva l’a réinventé pour un concert international commémorant le cinquantième anniversaire. Une décennie plus tard, l’Orchestre Symphonique National d’Ukraine l’a interprété peu de temps avant qu’un tyran du XXIe siècle avec un complexe napoléonien et une âme sourde à la musique de la vie matraque le petit pays avec sa soif de pouvoir.
Mais c’était, je suppose, le point obstiné et sacré de Beethoven – la raison pour laquelle il n’a jamais abandonné le rêve de Schiller, même s’il vivait des cauchemars : cette insistance inattaquable que même si les Napoléons et les Poutines du monde accèderont au pouvoir encore et encore au fil des siècles, ils tomberont aussi, car il y a quelque chose de plus puissant en nous tant que nous continuerons à placer la liberté, la justice et le bonheur universel au centre de notre engagement envers la vie, même si nous vivons des cauchemars. Deux siècles après Beethoven, Zadie Smith a affirmé cette réalité élémentaire dans sa propre conviction : « le progrès n’est jamais permanent, sera toujours menacé, doit être redoublé, reformulé et réimaginé s’il veut survivre ».
https://www.themarginalian.org/2022/05/17/beethoven-ode-to-joy/
Précisons que Jean-Paul Martin fut,lui, le directeur de cabinet de Bousquet à Vichy.
Paul Edel dit
A droite, Jean-Paul Martin qui fut le collaborateur de René Bousquet à Vichy. (Radié de la fonction publique à la Libération et obligé de s’exiler en Suède pendant plusieurs années, il rentra en France à la faveur d’une amnistie et devient directeur adjoint du cabinet de François Mitterrand, quand celui-ci fut nommé Ministre de l’Intérieur puis Garde des Sceaux.)
Photo, 1974.
https://www.akg-images.fr/archive/-2UMDHUSYTZYC.html
Mitterrand, François; French politician (1981–1995 state president); 1916–1996.
– On Mitterrands Landsitz in Latché in the Gascogne: Host M. and his wife Danielle (with the back to the window),
Christine Clerk, Christine Gouze-Renal,
René Bousquet (left) and Jean-Paul Martin.
Contre la puanteur politique d’ « un passé qui ne passe pas », un très beau concert:
TRAVERSÉES – PÈLERINAGES MANDINGUES
Concert enregistré le samedi 2 octobre 2021
Salle Pierre-Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal
KIYA TABASSIAN, SÉTAR & VOIX
ABLAYE CISSOKO, KORA & VOIX
PATRICK GRAHAM, PERCUSSION
De tout temps, en tous lieux, la Parole du monde s’est incarnée dans celle, terrestre, du barde, du troubadour ou du griot. Ces artisans poètes, tout autant passeurs que pacificateurs, sont le trait d’union avec les forces de la nature, le divin indicible, la mémoire des anciens. Il leur revient d’entretenir le foyer quotidien de l’âme collective.
Éternels oiseaux migrateurs, Kiya Tabassian, maître du sétar et défricheur de mémoires, et Ablaye Cissoko, griot de Saint-Louis du Sénégal et maître de la kora sillonnent les scènes du monde ensemble depuis dix ans. Ensemble, avec le virtuose de percussion Patrick Graham, ces libres penseurs et voyageurs font du monde leur jardin.
Christine Gouze-Rénal est la sœur de Danielle Mitterrand et Christine Clerc est une journaliste politique.
À trente ans, FM n’était pas un gamin. D’autres rejoignaient la France Libre, Gary, Kessel et alii.
Au même titre qu’à quatorze ans, on n’est pas une enfant. Ni à quinze une petite fille. Sans ruger de ce qui est dit, mais sur ce point j’achoppe.
Éventer un secret plutôt que l’éventrer, non ?
Sans juger
Joël Dicker et le cerveau.
https://www.instagram.com/reel/C35ao0mNBVu/?igsh=MTVsaHU3eXlmbDFndw==
Rose, vous n’admettez pas qu’on estime que quinze ans soit la limite entre l’enfance et la jeunesse adulte… Mais c’est juste un curseur nécessaire à la justice. Et puis le problème n’est pas l’âge, mais la capacité à avoir un consentement éclairé, ou non. Or, une adolescente de quinze ans n’a pas la capacité à avoir un consentement éclairé devant un homme de trente-cinq, détenteur de pouvoir, figure d’autorité.
Vous me direz que, physiquement, il y a des très jeunes filles de 14 ou 15 ans qui paraissent « plus âgées que leur âge ». Oui, mais est-ce que cela autorise des hommes adultes, bien plus vieux, à les sexualiser en abusant d’elles ? Le témoignage de Judith Godrèche, celui d’Adèle Haenel, sont parfaitement explicites à cet égard…
Alors, la position du curseur, dans ces conditions ! Moi je raisonne autrement que vous, peut-être parce que j’ai été une gamine de 14 ans vraiment très gamine, très enfantine. Et cela existe au moins autant que les jeunes filles aux corps épanouis très tôt. Il y a des filles de 16 ans qui en paraissent douze…
Donc, adoptons la sagesse des éléphants. Ces derniers, quand ils s’élancent en ligne pour accomplir un voyage, placent les plus jeunes, les plus faibles, devant, et ce sont ces derniers qui donnent le rythme de la marche.
Alors, plaçons notre curseur suffisamment bas pour qu’il puisse protéger les gamines, jusqu’à ce qu’elles soient en état d’avoir la clarté du discernement. C’est notre devoir de les protéger, puisqu’hélas, ce sont des proies.
Lecture profonde, éventuellement :
Maryanne Wolf Lecteur, reste avec nous ! Un plaidoyer pour la lecture, éd. Rosie and Wolfe, 2023.
29.2 — 7.25
« Maryanne Wolf est une érudite, une enseignante et une défenseure des enfants et de l’alphabétisation dans le monde entier. Elle est professeure d’éducation en résidence de l’UCLA, directrice du Centre de dyslexie, d’apprenants divers et de justice sociale de l’UCLA,[1]et le boursier présidentiel de l’Université Chapman (2018-2022) » wiki anglais
https://www.rosiewolfe.com/catalogue/maryanne-wolf/lecteur-reste-avec-nous
Boquet/ Bousquet est encore plus con qu’on le pensait.
Une simple parenthèse car il n’a pas les kokois pour parler franchement. Avec des soutiens pareils les frères musulmans ne sont pas garnis.
C’est notre devoir de les protéger, puisqu’hélas, ce sont des proies.
Clopine,
J’aime beaucoup votre conclusion. Et aussi la sagesse des éléphants.
Merci aussi pour la référence à la justice, cela doit concerner le viol.
Simplement, j’achoppe sur le fait que JG dise « j’étais une enfant/une petite fille, enfance volée » ce qui me semble à moi, contraire à la situation mentale dans laquelle nous sommes lorsque nous avons quatorze ou quinze ans.
C’est ce que j’essaie d’exprimer. Sinon à 22 ans on peut encore être une petite fille et même ad vitam æternam. Y a bien un âge où on grandit Clopine !
« La Lettre volée » et « Le Double Assassinat » sont plus vrais que nature.
—
Dans quel sens?
Je faisais référence au scénario d’un film non réalisé et à ce qu’en disait un immense faulknerien. Pas de quoi en faire une nième polémique stérile & absurde…
Garder son énergie pour ce qui vient et qui requerra de gros efforts individuels et collectifs.
@ Y a bien un âge où on grandit Clopine ! ///
oui, il faut espérer à chacune d’entre nous que ce soit avant 60 ans…
@ Vu hier soir l’émouvant film « 20 000 abeilles » d’E. Urresola Solaguren, c’est l’histoire d’une petite fille de huit ans, Lucia, née dans le corps d’un garçon, Airol. Elle m’a rappelé cette récente mise en garde : « Il faut se méfier des pettes filles. Elles touchent le fond de la piscine, se cognent, se blessent, mais rebondissent ». Aujourd’hui, jour bissex-textile (JE/29.2.24_9.25), ils vont nous mettre la garantie du droit à l’avortement dans le préambule de la constitution de la 5e République. C’est un grand jour pour nous autres, les femmes. Ne le sous-estimons pas !
Bàn,
Ai-j beaucoup d’admiration pour ce nageur polaire français. Salut l’artiste !…, j’ai essayé jadis de faire de même, mais n’ai pas tout à fait réussi, je n’ai tenu que dix secondes, l’eau était à quatre degrés. Pas folichon, mais quand même !… MS peut toujours aller se rhabiller. Hein ! 🙂 Grigri. Bàv
https://actu.orange.fr/societe/insolite/steve-amp-quot-le-phoque-amp-quot-reussit-son-defi-de-nager-dans-l-antarctique-a-1-c-CNT000002czStZ.html
On est parti loin de l’image qu’est la photographie, non?
Iconodoules, pour quoi faire?
ce sont aussi les femmes plus que majeures qui voient
toutes les autres femmes comme des petites filles(et ce qu’on appelle l’infantilisation dans les EPHAD (a proscrire) pourquoi donc l’interdire si ce n’est pas une « tendance »
Quelques Unes avec ou sans photo
Du côté des petites filles est une analyse, fondée sur de très nombreuses observations de la vie de l’enfant selon qu’il est un garçon ou une fille, l’étude des fondements d’une éducation qui se transmet à l’identique, de manière presque inconsciente, automatique. L’autrice montre comment cette dernière est le résultat de toute une série de conditionnements passant par les jeux, les jouets, la littérature enfantine et critique les méthodes pédagogiques, le manque presque total de préparation des enseignants, les rapports toujours faussés de ces derniers avec les enfants.
L’ouvrage connaît un immense succès en France (comme auparavant en Italie), il a été tiré à 250 000 exemplaires.
« Qu’est-ce qu’un garçon peut tirer de positif de l’arrogante présomption d’appartenir à une caste supérieure, du seul fait qu’il est né garçon ? La mutilation qu’il subit est tout aussi catastrophique que celle de la petite fille persuadée de son infériorité du fait même d’appartenir au sexe féminin. » E.G.B.
https://www.desfemmes.fr/essai/du-cote-des-petites-filles/
Y a bien un âge où on grandit Clopine !
Non, non, moi pas grandir…
la « société » will Take care of me
notez qu’aux femmes qui n’ont plus toute leur tête, on offre des peluches, et des poupées; mon ex belle-mère avait reçu une poupée
reportage photo en EPHAD
https://www.patrick-sordoillet.com/portfolio/photographe-sante-medical-paris/reportage-photo-sante-pour-le-gcsms-92/
la « société » will Take care of me
Et Bordellos et son haut-fonctionnaire associé ( comme l’administration au temps du maréchal) s’occuperont de vous, Clopine.
Put-in aussi, y pourvoira.
Déjà ce matin, à la commission sénatorial, en présence de J.G., un sénateur déclara, il faut : « Protéger les petites filles de France! ».
Je l’avais lu à sa sortie en 76. Ce bouquin m’a marqué à jamais. Elena Gianini Belotti est toujours restée dans ma bibli. Tout comme « Suicide mode d’emploi ». Ce sont des genres de bouquins dont on ne se sépare pas, en dépit des nombreux déménagements où les pertes sont fracas.
Merci de l’avoir rappelée au passage – Sinon,
« la sagesse de l’éléphant » . Esperons qu’il ne s’agit pas de celle des vieux mâles du PS! MC
PHOTOS EPHAD
Martin BERTRAND est un photographe et reporter d’images régulièrement publié dans la presse française et internationale. Depuis quelques temps, Martin souhaite réaliser un reportage-photo sur la médiation animale. C’est ainsi qu’il est venu prendre des clichés de l’atelier le jeudi 23 septembre dernier. Son but est de saisir des instantanés de caresses, de brossage, de regards entre les personnes âgées et l’animal, le tout laissant transparaître beaucoup de douceur…
https://tinteniac.hstv.fr/photo-reportage-a-lehpad/.
Cela énervera le Bosquet-Langoncet, mais qu’y faire?! Au fait, à -t-il eu oui ou non la Francisque , le Miteux Rand? MC
il faut : « Protéger les petites filles de France! ».
Et voilà comment le courant metoo devient la courroie de transmission effective , l’allié objectif du fascisme RN.
@ MC-etalii / Très beau, ce reportage sur la médiation animale à l’EHPAD. Comme un splendide défilé de mode. Ils ont souvent les même visage joyeux, nos ehpad, quand ils acceptent un reportage public. Un peu comme une visite de la Croix-Rouge au camp de T… La réalité y est certes un brin moins enjolivée et bucolique, mais il y a de ça quand même, lorsqu’on y séjourne soi-même pour une visite gratuite, à l’improviste. Pas que de l’infinie tristesse. Non…, de la vraie vie aussi, grâce à nos aidantes, qui aident. Merci.-
« Protéger les petites filles de France! »
Oui, le fascisme commence par le dérapage sémantique volontaire de la langue!
On aime bien quand PR/MC sort de sa futaie en volée de bois verte. Il donne alors bien la mesure de ce qu’il hait/est/haie. Cela nous change de la vulgarité de ses propos pédants sur le 17e siècle. Sissi face à son destin, comme il est vrai, alhors… Il se rejoint @ ma soeur, comme titine sardine à tonton merluchon.
Bàv,
@ Une main…, On se dit que vous êtes sans doute d’une sensibilité politique d’ultragauche, mais on n’est sûre de rin au sujet du supposé antisémitisme de jean langoncet. Si bien qu’on spécule, l’os (à moèle).
@Clopine
Dans d’autres univers culturels et intellectuels, appartenant heureusement au passé , à 15 ans on était suffisamment adulte pour être mariiée
l’une de mes grand’meres a eu son premier enfant à 16 ans , et j’ai une amie très proche dont la grand mère également mère à 16 ans été veuve à 32 ans après avoir eu huit enfants
Les élites qui se rallient au front national de Jordane, sont-elles encore des élites ou ont-elles des élytres ? Elles ne comprennent plus rien au monde chrysalide qui s’est débarrassé de son vieux logiciel dé-sar-ti-cu-lé. Telles ces bestioles qui quémandent une miette à manger sur la toile cirée de la table familiale et qu’on repousse d’un geste méprisant de la main.
grand mère chanson
Voulez vous danser grand mère? – 25 min avec paroles et animation ⒹⒺⓋⒶ Comptines Enfants
https://www.youtube.com/watch?v=VQhphqqG5VQ
ou ont-elles des élytres ?
Elles bombinent de tous les côtés, attirées par le miel du pouvoir, enfin!
le pouvoir, le pognon, la célébrité dépourvue de cérébralité, etc… ç’en fait b… beaucoup, des bombyx du mûrier, pour sûr !
On refera pas le monde de la littérature qui change… les d’jeunes finiront toujours par remplacer les d’vieux, que voulez-vous ? ôte toi d’là que j’my mette, et faites nous des gosses, nat-halistes ! Pas vrai, titine ? Vitement qu’toussa finisse un jour… Hein ?
ma chère Alexia, veuillez nous dire où vous en êtes
Le reporter photo label série noire, c’est Weegge :
(with bomb!)
https://s3.amazonaws.com/icptmsdata/w/e/e/g/weegee_19722_1993_432670_fullscreen.jpg
Cher JJJ, je partage votre surprise ou votre enthousiasme concernant le vote du Sénat relativement à l’IVG inscrit dans la constitution. Ce n’était pas gagné d’autant que Larcher avait lâché quelques flèches empoisonnées contre.
Le léZard vous invite à une promenade historique sur un antique lieu de sport, en attendant les JO !
James Jarché, un des plus fameux photojournalistes anglais, aimait à raconter qu’en reportage à Chequers pour y photographier Winston Churchill, on lui servit un grand verre de whisky avant la promenade dans le jardin de la résidence officielle. Tandis qu’il marchait derrière le Premier ministre, il trouva la boisson trop forte à son goût & en versa le contenu dans un étang le long lequel ils passaient. Au son du liquide ainsi gaspillé, sans se retourner, Churchill s’adressa à un ses domestiques : « Qu’on serve un autre verre à M. Jarché ! ».
le long duquel (originellement devant lequel)
hips!
A l’occasion du colloque La Presse française et l’Irlande du Nord, organisé en mai 1983 à l’Université Paris 8-St Denis par mon maitre Maurice Goldring, j’avais présenté une communication sur la couverture de la grève de la faim par L’Humanité (+dimanche). Pas très tendre avec les 2 journalistes, car j’avais vécu tout cela en direct à Belfast et trouvait que des considérations autres que le soutien aux grévistes expliquaient leur parti pris. Du beau monde, avec Richard Deutsch, qui écrivait dans le Monde diplo, et Sorj Chalandon, de Libération à l’époque.
A l’issue du colloque, ce dernier m’a gentiment demandé si j’étais intéressé de rejoindre le journal de Serge July…Ce que j’aurais fait si je n’avais pas été obligé de partir dans les lointains tropicaux pour effectuer mes deux années de service militaire en tant que volontaire au service national actif…
Le texte de la communication, que j’ai traduite en anglais, a été versé aux archives du Sinn Fein à Belfast, sous la responsabilité de Tom Hartley, ancien maire de Belfast.
Comme quoi la vie est en partie une histoire d’occasions manquées…
la littérature enfantine
Pour avoir lu des histoires à mon enfant, je dirai que jusqu’à ce que les enfants soient autonomes avec la lecture et le choix des livres, la littérature ne s’encombre pas de la notion de genre. Je disposais d’un abonnement à l’école des loisirs, édition qui je pense fait preuve de bon goût et d’intelligence quant au choix des auteurs et illustrateurs.
@Bloom
votre histoire d’occasion manqué m’a rappelé une histoire celle d’une femme qui est passée à côté d’un destin magnifique ,que j’ai déjà évoqué ici il y a quelque temps
voici son histoire
Lorsque je suis entrée dans l’administration j’y avais sympathisé avec unefemme déjà blanchie sous le harnois, ;elle s’acquittait avec compétence et modestie de son travail de secrétaire, de manière si efficace et scrupuleuse que, pour parler comme Flaubert dans un cœur simple, tout le monde enviait madame D..à son patron comme on enviait Felicité à Madme Aubin ;ses bons et loyaux services lui valurent une croix de la legion d’honneur remise au cours de son pot de depart,maigre ,compensation d’ une bien modeste retraite
Or cette femme qui avait eu une vie professionnellesi vertueusement obscure était passée à côté de sa chance.
Pendant la guerre à Paris ,elle avait eté , alors très jeune, la secrétaire de de Sica, seule collaboratrice du maître en semi-exil, dont elle tapait le courrier et rangeait les dossiers.
Lorsque, la paix revenue, de Sica a vu la possibilité de retourner en Italie et de se lancer dans l’aventure cinématographique qu’il ambitionnait, il a proposé à sa jeune secrétaire,dont il avait appréciéle savoir-faire d’organisatrice, de le suivre en devenant sa script, métier qu’il lui apprendrait et où ses qualités feraient merveille.
Tres tentée par la proposition elle n’a pu à son grand désespoir lui donner suite.
Ce projet s’est heurté à l’opposition formelle de son père, ouvrier honnête, vertueux et épris de respectabilité pour qui script girl call girl c’était tout un ,cela signifiait débauche et perdition et sa fille ne devait pas être une trainée
.C’était encore le temps où une fille même indépendante financièrement ne pouvait imaginer d’aller à l’encontre de la volonté de ses parents
La mort dans l’âme elle a laissé partir son maître et, avec un salaire bien moindre, elle est entrée dans l’administration, où elle a fait pendant quarante ans le même travail obscur et répétitif pourle plus grand profit des patrons qui se sont succédé dans le grand bureau voisin du petit antre où elle a passé sa vie de fonctionnaire exemplaire
petites filles et fantasmes
:Fantasme de féminité
2673006Fantasme de féminité, pour commencer. Il n’est apparemment jamais trop tôt pour apprendre aux femmes à se comporter en jolies créatures, ventre rentré, fesses serrées, cils allongés et lèvres glossées, bien empaquetées dans du tissu brillant et ficelées de paillettes. De vrais cadeaux, offerts au plaisir de celles et ceux qui battent des mains en gloussant des « que c’est chou, ces petites poupées bien sages ». Et de jurer, la main sur le coeur et la larme à l’oeil, que c’est « le choix » de ces fillettes, mieux que c’est « leur rêve ».
Ben, oui, quoi, c’est vrai, j’ai moi-même une fille, je devrais savoir quand même que c’est une rééééé-aaaaaa-liiii-té, qu’elles ont une attirance contre laquelle on ne peut rien pour tout ce qui est rose, brille et chatoie, pour les déguisements de princesse et le rouge à lèvres de maman. Sauf que d’une part, si les fillettes apprécient les paillettes et cosmétiques, je connais aussi beaucoup de petits garçons que cela attire autant, mais que l’interdit social en dégoûte petit à petit (ou même grand à grand) ; d’autre part, une fillette qui aime le glossy n’aime pas forcément que le glossy, elle peut aussi aimer courir et sauter dans les flaques, grimper aux arbres et taper dans le ballon, jouer au train et se raconter en héroïne d’expédition dans l’espace. Nos enfants n’ont pas qu’un rêve et il me semble que nous leur devons, par les jeux que nous leur proposons et les défis que nous leur lançons, de déployer à l’infini leur imaginaire pour en nourrir des milliers, de « rêves », et pas seulement ceux qui nous font fantasmer.
Fantasme de la norme
Fantasme de norme, ensuite. Que les « miss » soient « mini » ou bien jeunes adultes, comme celles qui participent à des concours comme « Miss France » et compagnie, il y a dans ces
Des fillettes âgées de cinq à onze ans, toilettées comme de petits caniches et briquées comme de délicates potiches par leurs parents-maîtres-propriétaires, ont finalement concouru hier, malgré la polémique, pour le titre de Mini-Miss France.
Avant cela, puisque c’est désormais une sinistre mode de faire manifester ses enfants dans la rue (plus particulièrement quand le débat a trait au genre, d’ailleurs), elles ont été envoyées, coiffées de bonnets rouges (au secours), défiler contre la « menace » d’interdire ce type de concours qu’a prononcé Najat Vallaud-Belkacem. Deux fois instrumentalisées, donc, auront été ces fillettes, au profit des fantasmes des adultes.
https://blog.francetvinfo.fr/ladies-and-gentlemen/2013/12/15/mini-miss-et-miss-tout-court-leur-reve-ou-nos-fantasmes-sacrificiels.html
Aujourd’hui, jour bissex-textile
Quel âge aurez-vous pour la suivante, moi je flippe, je veux pas voir le reste! Si seulement je pouvais remplir un peu mieux cette faible marge qui me sépare de la véritable vieillesse, physique, avec tous ses signes extérieurs de progression.
Bloom, pour l’assassin de Bousquet, la coïncidence reste troublante mais il revendique(ait?) haut et fort son geste, pourquoi Bousquet a-t-il échappé à un jugement sévère à l’épuration, il était en possession d’un tas de trucs compromettants, il aurait été plus facile de le faire taire définitivement en le condamnant à mort.
et alii, nous gardons un léger décalage avec les USA chez qui cette élection de mini-miss fonctionne depuis des décennies.
Bloom, voici ce que je découvrai cette nuit avant de retrouver le sommeil, à écouter ou réecouter, (Arnaud Montebourg à la défense).
ahah!
Alors que de nombreuses femmes talentueuses sont parties couvrir le conflit en Ukraine : Carolyn Cole, Laurence Geai, Erin Trieb, Aris Messinis… Voici une liste non-exhaustive des femmes qui ont transformé le photojournalisme de guerre.
https://vl-media.fr/6-femmes-qui-ont-marque-le-photojournalisme/
alice schalek
elle subit aussi de nombreuses attaques misogynes par ses collègues masculins, ainsi que de l’antisémitisme. Elle arrête donc la photographie et se consacre à l’écriture. C’est elle qui a véritablement ouvert la voie aux femmes pour la photographie professionnelle et le journalisme.
GARO G
la première femme reporter de guerre à mourir sur le terrain. Longtemps, ses clichés ont été attribués à son compagnon Robert Capa. Ce n’est qu’au début du XXIème siècle que le travail de cette pionnière du photojournalisme est redécouvert.
B, il aurait tour déballé et croyez moi ça aurait gêné plus d’une et irrémédiablement …il avait une tribune idéale lors de son procès. Robert Badinter dit qu’en 1945 il avait déclaré à un de ses co arrêtés qu’il ne craignait rien.
On notera aussi qu’il refusa l’offre de services de la CIA. C’est dire s’il était sûr de lui.
C’est un scandale d’état.
Tout/service
C’est peu dire que la photo de presse touche à la formation de l’opinion publique et des représentations collectives.
il a tout de suite pensé que l’image résumait la douleur des victimes du séisme. Sans imaginer l’impact qu’elle aurait. Reprise en une par la presse du monde entier, elle est aussi devenue virale sur les réseaux sociaux, partagée des centaines de milliers de fois par des internautes bouleversés.
Adem Altan a reçu des milliers de messages du monde entier exprimant leur solidarité et leur émotion face au chagrin de ce père orphelin. « Je pense que c’est une photo qui restera gravée dans les mémoires. Beaucoup m’ont dit qu’ils n’oublieront jamais cette image », confie-t-il. Lui non plus.
https://www.paris-normandie.fr/id386786/article/2023-02-09/seisme-en-turquie-une-douleur-insupportable-lhistoire-derriere-la-photo-qui-emu
Et alimenter la mort de Gerda Taro, écrasée par un char républicain est aussi tragiquement absurde que celle de Mikhail Sébastien, renversé par un camion de l’armée américaine…
GERDA TARO
La mairie du 13e arrondissement de Paris a présenté en 2019 une exposition en sa mémoire14.
En son hommage, le 13e arrondissement de Paris et la Ville de Paris ont décidé de nommer une nouvelle voie rue Gerda-Taro en 201915.
Il existe également d’autres odonymes à son nom : une place à Stuttgart, une allée à Villeurbanne, une rue à Madrid et une école à Leipzig.
Gerda Taro
https://lesempio.blogspot.com/2019/02/gerda-taro-by-robert-capa_9.html?q=taro
Kubrick & Weegee
W. Eugene Smith, WWII, 27 June 1944
Garçon japonais sortant de sa cachette lors de la bataille de l’île de Saipan pendant la campagne du Pacifique.
https://lesempio.blogspot.com/2019/01/w-eugene-smith-wwii-27-june-1944_72.html
Sur les conseils d’un commentateur, j’ai décidéde relooker mon pseudonyme
Il n’est pas des plus réussis, entre nous ce nouveau logo. Dédé, Marie Sasseur vous appelle D.idier, et vous avez souvent dit à la RDL que vous alliez quitter ce blog… Qu’en est-il de vos poules bressanes, sont-elles d’accord avec votre décision ?
IL pleut, et l’ennui gagne du terrain. Un jour de trop dans l’année, on aurait pu s’en délapasser.
Hàv,
Et avec affrication, ca donne didjier.
C’est drôle que peu de lecteurs de Libé se manifestent sur ce billet. Trop vieux, peut-être.
Les patoisans n’ont qu’a bien se tenir, ils prennent un coup de jeune.
« Si l’affrication revient sur le devant de la scène médiatique, c’est notamment après la publication d’un article dans Libération titré « Amandjine mange à la cantchine ». Une linguiste y aborde cette nouvelle mode du langage des ados, qui transforment les tartines en « tartchines » et les Didier en « Didjier ».
J’aimerais vous parler de Poutine, de Gaza, de Trump, de la fin du monde, de la prochaine guerre mondiale, de la lutte contre le harcelage sexuel dans le cinéma et de l’explosion démographique, de la misère, de la lutte des places parmi les transfuges de classe, des riches qui s’enrichissent de leur charité et ne savent plus où mettre leurs argents, mais y en a ras le bol de tous ces sujets, et ce n’est pas le « sujet » du billet. Tu ne sais plus comment hiérarchiser les choses. Mais pourquoi devrais-tu le faire, tout devient si confus et explosif, il faudrait en témoigner, les fausses comme des bonnes nouvelles, l’absolutisation du relativisme, et tous ces morts qui meurent tous les jours. Sortir de l’impasse, de la nasse, des embrouilles, tout barrer. Perdre la mémoire du temps. Soupe irez, vous êtes philmés.
« frotter contre » (ma soeur) ?… Me Capelloo Chat Roulé valide-t-il ou non cette nouvelle terminologie des racailles ? Est-elle incluse dans ses 102 dictionnaires affrictionnels ? –
La partie de scrabble déconne complètement cette aprèm. Bàv,
Marie Sasseur, comment savez-vous que je me prénomme Didier ?
@ peu de lecteurs de Libé se manifestent sur ce billet
Comment « trop vieux » ? Qui ça ? les lecteurs ou le journal. Comment relacer la machine à parlote pour manifester notre solidarité à l’insultante qui rame… l’influenceuse de passoul en panne d’expiration ?
Lui expliquer qu’on peut ne pas se prononcer sur les non événements sévissant à la RDL, quoiqu’on en ait. — Bàv,
Il n’y a que zemmour du bled, qui manque de vocabulaire, pour y voir un grand remplacement africain, lol.
« À dire vrai, l’affrication n’est même pas l’apanage des banlieues françaises de Paris ou Marseille. Ni même des adolescentes de « Moutjier », puisque depuis longtemps, même les armaillis affriquent sur nos montagnes.
« La prononciation en patois fribourgeois de Joseph, c’est ‘dzodzet’. Il y aussi le ‘Adjeu’ pour ‘Adieu’. Ces sons étaient fréquents dans les patois, et ils sont restés lorsque la langue française s’est imposée », explique dans La Matinale le linguiste Mathieu Avanzi. »
Même lien
Ce Ⓓ est vraiment prétentieux, et il semble la conséquence logique du précédent fantôme de l’espace pour riches d’un aéroport non identifié.
Il faudrait revoir toutes les » combats » idéologiques de Libération, certains méritent effectivement l’oubli…
fantôme > fantasme
L’Afrique à Sion, c’est les Falashas, Opération Moïse, 1984-5.
Ethiopian Jews in Israel
Steven Kaplan, Chaim Rosen
The American Jewish Year Book, Vol. 94 (1994), pp. 59-109 (51 pages)
https://www.jstor.org/stable/23605644
Il faudrait lire ce bon papier d’hommage, chez celzéceux qui ont méprisé, à tort, les deux derniers romans du regretté Russel Banks. Je m’adresse notamment à notre amie Christiane qui a allègrement démoli le royaume enchanté, pour cause qu’elle n’est pas rentrée à l’intérieur, tout simplement. Elle n’a pas été traversée par le traversier québécois du st Laurent, et en a peut-être un peu dissuadé la lecture.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2024/02/27/loeuvre-a-nu-le-royaume-enchante/
C’est drôle que peu de lecteurs de Libé se manifestent sur ce billet.
J’ai acheté Libé papier assez longtemps pour éprouver que sa marque de distinction se situait dans la qualité de sa « Photo », comme j’aime assez parcourir les livres d’images en bonne attardée j’ai été souvent séduite . Actuellement je ne lis presque plus la presse de quelque obédience qui soit. Les nouvelles trop mauvaises pleuvent et nous sommes assaillis quotidiennement , bien évidemment il est toujours possible de vouloir entrer dans les détails de ce foisonnement angoissant. Impuissante à changer quoi que ce soit à la donne, je surnage dans l’océan informatif sans trop sonder profond.
Au British Museum à Londres du 2 mai au 28 juillet 2024, les trente dernières années de Michelangelo.
@ du précédent fantôme de l’espace pour riches d’un aéroport non identifié
PR / si l’n suit bien le fil, il s’agit du type qui avait fait croire à un AR Roissy-Aurillac dans la journée en première classe avec son ami le Tellier, qui avait trouvé à redire sur le service des hôtesses d’accueil, y compris sur les boutiques daty-free@al-rachid.com, pas assez à son goût ni à son niveau d’exigence. En effet, RM, au front national, la prétention des affiliés encartés est devenue sans bor(g)nes.
@ Michel san’angelo, à la chute du british museum ? (david Loge, sans D)
— je ne croisj pas avoir les moyens de m’y déplacer, hélas, & comble de malchance, ça tombe en plein dans les jeux olympiques de mackron et les grèves annoncées de l’eurostar sous channel à cette époque ! ———
@ Ⓓ.Ⓓ.Ⓓ.Ⓓ.Ⓓ.Ⓓ.Ⓓ.
Ridicule, anéfé, ce relookage à chatte ville… !
Bon, cette fois, je quitte ce blog. Na !
Il va pourtant falloir vous y faire.
Ce Ⓓ me représente au centre exact de l’univers où je me trouve très bien.
Le point représente un petit univers parrallèle.
Je me garderai de dire que je lis Libé quasiment tous les jours : ce n’est pas la peine de tendre la joue pour se faire baffer. J’en éprouve souvent beaucoup de satisfaction et aussi quelques agacements ponctuellement. En tout cas, Libé se maintient à un niveau journalistique honorable si on le compare à la presse Bolloré qui se résume à un tract d’extrême droite.
Je n’ai pas dit , ni Et Alii non plus, que les « éléphants » étaient à l’ EPHAD. On peut seulement le supposer, et pour certains . MC
@ Ⓓ.Ⓓ.Ⓓ.Ⓓ.Ⓓ.Ⓓ.Ⓓ.
Si vous vous imaginez nous refaire le coup de l’homme de Vitruve au centre de l’univers, comme s-icelui avait un centre, ébébé, vous êtes bin mal emmanché dans votre plurivers parallélépipédique, hein !
bàv,
@ que les « éléphants » étaient à l’ EPHAD
tu m’étonnes qu’il confuse les efades et les éléfants… Tant qu’on écorche les sigles etles animaux, sciemment ou inconsciemment en faisant d’ d’aventureuses associations orthographiques libres, comme dirait Charoulet, il y a périls en la demeure de l’RDL/AF…
La licence internautique, je me garderais bien de la vouloir guérir, pmp, cela dit. C’est qu’elle affecterait même les plus honnêtes gens, les mettant tous sur un même pied bot d’égalité sonore et trébuchante (sophie).
Bàv,
du reste, on vous imagine bien accoutré de la sorte, dans les années septante, MC —
https://www.google.com/search?q=la+pat+d%27eph&tbm=isch&chips=q:la+pat+d+eph,online_chips:elephant+homme:k66f8Z7We7A%3D&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiI34u8mNGEAxVCV6QEHeTLBJIQ4lYoA3oECAEQNA&biw=1587&bih=737
« Dans quel sens? »
Exact. C’est pas vous. C’est Jazzi.
Badinter dans son interview note qu’il était très douteux que Bousquet soit condamné. Trop âgé et les faits peut-être pas nouveaux.
Et puis les magistrats n’avaient pas bien envie de réveiller une affaire où ils n’avaient brillé ni par leur ardeur au travail ni par leur indépendance.
Une justice de classe. On épargne les copains.
C’est Badinter qui a fait sortir Papon de taule au bout d’un an. Où il était très bien je trouve.
D’après Wikipedia il a seulement approuvé mais dans mes souvenirs il a poussé à la roue.
« Sa libération a été approuvée par l’ancien garde des Sceaux et ancien président du Conseil constitutionnel, Robert Badinter, qui déclare : « il y a un moment où l’humanité doit prévaloir sur le crime ». »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Papon
Par ailleurs il a fait trois ans de prison pas un. C’est mieux. Il avait pris dix ans.
MCça commence à manquer sacrément d’images!
Ça Ⓓ., c’est pour être sûr que les contenus mis en ligne trouvent le chemin des égouts ?
De quoi Paris n’a t-elle pas été la capitale ?
Ce Ⓓ
à coudre! 🙂
Ce Ⓓ
bon air!
Bref,
Ce Ⓓ
gerbant ( ou serbant)
Lisez la presse régionale, B. C’est moins cher et au moins vous saurez ce qui se passe à deux pas de chez vous.
Merci, l’édition locale est prescrite dans tous les Ehpad du coin, les personnes âgées le réclament . Plus terroir, tu meurs.
Je conserve un abonnement au journal numérique Le Monde. Je survole les titres et il m’arrive de lire quelques sujets.
Ceci étant, je peux aussi consulter Libé et Le Figaro quand les articles en ligne sont à disposition.
Closer, si je m’arrêtais au midi libre édition Béziers, j’aurais l’impression de renforcer un régime d’assignation à résidence.
Voyez-vous, renato, lors de mon récent voyage dans des contrées du Pacifique, j’ai remarqué une chose : aucun barbu, contrairement à chez nous.
si je m’arrêtais au midi libre édition Béziers
Lisez La Dépêche du midi, rad-soc cassoulet, ça sent le renfermé aussi! 🙂
Vous pouvez lire tous les journaux nationaux dans la médiathèque la plus proche. En tout cas toutes celles que je connais ont un coin presse en accès libre.
A cette heure-ci, renato somnole devant son smartphone. Il n’est plus tout jeune.
Peut-être va-t-il se réveiller en sursaut ?
Vous, vous n’êtes pas encire couché, Closer ?
Closer, je sais, ça ne m’intéresse que irrégulièrement .
Prévenez-moi si jamais Macron et ses supporters décident d’envoyer des soldats en Ukraine, j’espère qu’il choisira parmi ceux dont l’espérance de vie est la plus réduite. Tant de jeunes vies perdues pour rien en Afghanistan et au Mali!
Est-ce que vous savez, D, si l’arrêt de l’exportation d’essence par la Russie va avoir des conséquences en France?
Vous, vous n’êtes pas encire couché, Closer ?
il n’a pas encore 80 ans et les intellectuels ont un cerveau résistant.
Jazzi et Ⓓ
https://www.instagram.com/p/C37PND_tHYg/?igsh=MWk5YnVhOG5yOGJzOQ==
Bloom, un mauvais jeu de mots , pour les vieux de Libé ?
Soit.
Les Juifs de Beta Israël, les Falashas,ont été victimes de racisme, une fois l’opération Moïse atterrie.
Plus accessible au plus grand nombre, tout le monde se souvient du film » va, vis et deviens »
Et ce cri final, qui fait pleurer.
Voile:
Thomas Coville a pris jeudi à Brest la 2e place de l’Arkéa Ultim Challenge, remporté par Charles Caudrelier mardi. À son arrivée au quai Malbert, le skippeur de Sodebo Ultim 3 a communié avec le public avant de livrer de premiers mots chargés d’émotion.
pour être honnête, il faut contextualiser cette » exfiltration » des Juifs d’Ethiopie; c’est de la famine en Éthiopie, au milieu des années 70 du siècle dernier qu’il s’agit, comme il y en eu dans cette partie de l’Afrique dans les années 70/80.
Le journal le Monde, du temps où il était un journal de référence pour certains, il y a bien longtemps, pouvait compter sur des plumes remarquables.
Un recueil des 100 récits exceptionnels, les grands reportages, 1944-2009, a été édité aux Arènes. Ils font figure de pièces à conviction historiques…vestiges d’un journalisme presque disparu.
A propos de la famine en Éthiopie, un texte flagrant de JC Guillebaud, permet de comprendre comment cette région verdoyante et fertile était devenue un empire de la famine après 3 ans de sécheresse et des siècles de féodalité.
Cette recension » sensationnelle » ? de Libé me fait penser à un énième appel de fonds, pour un journal qui a presque toujours été en difficulté depuis sa création.
A tout prendre, et avant qu’il soit devenu un torchon pour bollos, le magazine Paris Match, editait lui aussi, le « meilleur » de ses » le poids des mots, le choc des photos » en volume relié. C’était du temps où à la bibliothèque du collège, il fallait au moins être en 4ème, pour consulter, et peu importait l’âge, cela me fait rire.
Je n’aime pas beaucoup les navigateurs.
Je ne sais pas ce qu’im en est pour ce Coville, qui peut faire exception, mais souvent les navigateurs sont des gens égoïstes. J’en connaît quelques uns par ka force des chises, je sais de quoi je parle.
Aujourd’hui c’est vendredi. Ce sera donc poisson et endives.
« 95% des Parisiens ne croient pas en la vie après le périphérique »
Méditerranéen de Paris, amateur de cinéma du monde et auteur de « Promenades dans le Grand Paris, le l’autre côté du périphérique », croyez-vous que je sois con-cerné, rose ?
Marion Maréchal, victime de l’éjaculation féroce d’un admirateur au salon de l’Agriculture ?
https://www.leparisien.fr/politique/salon-de-lagriculture-marion-marechal-aspergee-de-biere-29-02-2024-3HEKH7FFD5DGRP2WNVP3MFCLG4.php
Urgences à éviter !
« Inexcusable ! » : comment Joëlle, 85 ans, est morte dans une benne à ordures de l’hôpital
Arrivée aux urgences de l’hôpital d’Aix-en-Provence après une crise d’hallucinations, l’octogénaire s’en est échappée sans que le personnel ne s’en aperçoive. Sa fille, sa petite-fille et une cousine nous racontent leur colère et leur tristesse, tandis que l’hôpital évoque un « contexte de forte tension ».
https://www.leparisien.fr/faits-divers/inexcusable-comment-joelle-85-ans-est-morte-dans-une-benne-a-ordures-de-lhopital-29-02-2024-ZBMPTF36PRB7PLE5MLOHA6M3KQ.php
La mort d’un faux indien de légende
https://www.leparisien.fr/oise-60/la-mer-de-sable-pleure-momo-le-grand-chef-indien-cascadeur-et-figure-emblematique-du-parc-dattractions-29-02-2024-YDUBALVNKZG5PBSD7Q4HY2PYRE.php
Ce qui distingue le processus d’intégration des Falashas, ou Beth Israel comme ils s’appellent n’est pas le racisme bien réel dont ils ont souffert (mais qui n’a rien à envier à celui que subirent/subissent les Africains en France, GB, Italie, sans parler de l’Inde où le colorisme règne en maître), c’est le fait que leur judéité ait été jugée déficiente et qu’ils durent être reconvertis par immersion rituelle à la suite de leur « migration » en Israël (84-5, 91).
Les lignes de fractures qui parcourent la société israélienne sont sans fin, Ashkénazes vs. Séfarades & Mizrahim, religieux/Haredim vs laïcs, colons vs autres, droite vs gauche, Tel Aviv vs Jérusalem, etc.
Qui connait le mouvement des Panthères noires Mizrahim contre les discriminations sociales dans années 70 ?
Beth Israël ?
« Le nom de Falachas, dérivé de la racine guèze [1] fls, signifie « émigrer » et les désignaient en Éthiopie mais eux-mêmes se disaient Beta Israël, « Maison d’Israël » en amharique au sens où ce mot de maison signifie « famille » ; ce terme resta à usage interne et ne fut jamais utilisé par les autres Éthiopiens ; on le trouve par contre volontiers depuis quelques années dans des articles et des livres que les chercheurs leur ont consacrés. »
(1.3.24_9.51)
Il n’arrive pas à être indigné H24 par l’état lamentable du monde qui lui parvient par la RDL et aux medias. IL ne comprend pas comment les gens parviennent à l’être encore, y compris par ceux qui sont en charge de « faire en sorte » (sic) à trouver des solutions pour atténuer leurs indignations, sans s’enfuir pour autant dans le déni et la clôture. Il s’est alors souvenu de cette question, jadis traitée par Luc Boltanski en 1994 : « à quelles conditions le spectacle de la souffrance à distance (par medias interposés) est-il moralement acceptable » ? Il est alors allé réexhumer sa fiche de lecture, et est tombé sur cette réponse récapitulée de l’auteur : « à condition qu’une imagination collective soit constamment nourrie et coordonnée par des engagements émotionnels propres à des topiques jusqu’alors par trop cloisonnées : celle de la dénonciation (mue par la pitié ou la colère), celle du sentiment (mue par l’attendrissement et la gratitude procurée par le souci d’aider), et celle de l’esthétique de la souffrance (sublimée par la littérature de l’horreur ou de l’abjection).
Et après avoir surmonté sa démo plutôt serrée, l’illustre sociologue répondait à sa question liminaire : « l’humanitaire télévisuel se justifie quand il engage une politique DU PRESENT consacrée aux souffrances des victimes ACTUELLES et non pas passées ou à venir », mais aussi « quand le SPECTATEUR a conscience des limites que lui inspirent ses SENTIMENTS MOBILISES »…
Voilà.
Mais que faire de cette fiche, trente ans plus tard ? En quoi peut-elle L’aider à se consoler de l’état du monde d’aujourd’hui ?
Il laisse la question en suspens, peut-être trouvera-t-IL de nouvelles réponses dans le nécessaire bêtisier de cette chaîne littéraire avant ce soir. Un vivier de réflexes inépuisables, parait-il. Des éclats fulgurants de génie comme des flops pitoyables d’étoiles avortées.
Bàv,
Hic et nunc, prends ta pastille et arrête de faire le poseur qui larmoie comme un crocodile.
Jazzi, pour avoir par deux fois rencontré des personnes âgées atteintes de la même maladie( démence à corps de Lewy) je crois qu’il faudrait reprocher aux urgences de l’hôpital de ne pas avoir pensé à l’immobiliser ou lui dédier un soignant pour surveillance avant de la recevoir pour examen médical, le comportement des gens atteint de ce genre de démence est particulier, de toutes sortes de dégénérescence d’ailleurs aux urgences faire attention car ils sont susceptibles de fuguer puis de se perdre, si on ne lit pas le dossier, il n’est pas toujours possible d’identifier au regard la maladie. Défaut de surveillance, compte tenu du travail effectué dans ce genre de service on peut comprendre.
Les obsédés voient Macron partout !
https://www.facebook.com/reel/1384959648803027
Oui, »Beta », suis-je Shin Bet…
Le racisme, la discrimination dans le travail, les violences policières, refrain connu sous d’autres latitudes….
https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20150503-israel-violente-manifestation-israeliens-origine-ethiopienne-falashas
Le PR et le président du Ramassis National, deux exemples des ravages du jeunisme en politique.
LES EXCUSES DE CNEWS.
On le sait, dans une émission de CNews, les animateurs avaient diffusé des chiffrez étranges sur les causes de la mortalité dans le monde bien avant les morts par cancer, ou par tabagisme, on apprenait le nombre énorme de morts…par IVG !
Pour mille raisons , je n’écoute plus CNews, chaîne indubitablement zemmouro-lepéniste et lui préfère d’autres chaînes d’information.
J’apprends que dans d’autres émissions de CNews, cette chaîne aurait présenté ses excuses. Et en différents endroits du Net où j’avais signalé cette étrange conception de l’information, des partisans de CNews m’ont opposé ces excuses pour atténuer la gravité de la chose.
Voici ma réponse.
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Dans d’autres journaux, sur d’autres radios, sur d’autres chaînes, pareille « erreur » (le mot est faible) n’aurait pas pu se produire. Car les journalistes n’auraient pas été les mêmes. M. Bolloré et les dirigeants de cette chaîne ont embauché des animateurs d’émissions sympathisants soit de Zemmour soit de Mme Le Pen, et les responsables de cette « erreur » sont, en prime, tout simplement « pro life », ou « anti-IVG ».Ils ont en toute bonne foi cru faire avancer leurs croyances et leurs certitudes, sans imaginer l’onde de choc qui suivrait.
Ces excuses ne changent rien à la nature de cette chaîne, qui n’est pas défendable.
Sans ceux qui vivent au-delà du périf et dex multiples couronnes, il n’y aurait aucune activité économique à Paris.
La Défense, seul endroit où l’on sent battre le pouls de la planète est à l’extérieur du périf.
Connerie du parigot de base, bobo & méchant, méprisant, nul et non avenu (des Champs enlisés).
Vous savez, Bérénice, le problème avec l’essence, ce sont les taxes françaises qui doublent quasimment son prix. Pas d’où il vient ni par où il passe.
Au cours de mon récent périple en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique, l’essence était presque deux fois moins chère que chez nous. Et même en Espagne, notre voisib, elle est déjà bien moins taxée que chez nous.
Gérard Miller, ou «Divan le terrible», selon libé. Ze fun!
Lors de mon récent périple dans certains pays de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique, j’ai observé plusieurs choses. D’une part, la consommationde riz y est plus importante que chez nous alors que celle de pain y est moindre, cela s’expliquant par la présence d’un grand nonbre de rizières en de nombreux endroits, alorsque les champs de blés sont en revanche très rares. Voire inexistants.
D’autre part, il n’y a pas vraiment de villes. Tout est éparpillé partout, écoles, magasins, etc… particulièrement le long des routes. Les villes ne sont qu’une concentration de ces entités éparpillées. Parfois un port a créé cette concentration. Mais on sent bien que la culture de la ville, au sens grec (polis), est presque partout absente. Que les infrastructures (chaussées, trottoir, réseaux de fluides divers organisés et structurés…) ne sont pas une attente de la population. Seules les vastes opérations de création de quartiers d’affaire ou résidentiels apportent ces structures organisées et normées ; il ne s’agit pas seulement d’argent manquant mais de désir réel de faire.
Gérard Miller, ou «Divan le terrible», selon libé.
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Non, pas selon Libé.
https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2024/02/21/gerard-miller-au-tour-de-divan-le-terrible
C’est drôle, car ce titre d’igoble décerné au frère du gendre de Lacan, c’était aussi celui d’un roman ; d’un divan, plusieurs terribles, dans la mafia psy parisienne.
https://lmda.net/1997-03-mat01996-divan_terrible
ignoble
J’ai aussi observé que globalement on préfère boire du thé chaud ou glacé plutôt que du café. Le matin, dans les hôtels, je pouvais avoir du café mais il était léger, mauvais et rationné. Si je demandais une seconde tasse, c’était toute une histoire.
A côté de ça, les ice-tea et jus de fruits variés hypersucrés étaient à volonté, tout comme tout un tas de plats locaux contenant des nouilles ou du riz.
Au cours de klla journée, trouver du café était mission impossible. Le comble était de trouver des établissements qui se nommaient « café » et qui n’en avaient pas et où les serveurs prenaient un air étonné et intéressé quand je leur parlais de café.
Au restaurant, Alphonse Allais consulte la carte puis passe commande au serveur :
– Pour commencer, je vais prendre une faute d’orthographe.
– Désolé, nous n’en avons pas.
– Alors dans ce cas, pourquoi les mettez-vous sur le menu ?
J’ai fini par trouver des boites de sachets de Nescafé dans un supermarché.
Je me faisais mes cafés moi-même avec les moyens du bord.
C’est vrai que Libé en matière d’agressions sexuelles reste une référence, un peu comme si on demandait à cohn bandit de s’exprimer sur le sujet…
Ce que sait montrer un photo reportage. Salgado en 1986 à la mine d’or de Serra pelada …
https://galeriamariocohen.com.br/wp-content/uploads/2021/05/90×125-2.jpg
J’ai néanmoins été très content de ce que j’ai pu manger. Cuisine simple et de qualité. Les « french fries » que j’ai testées une ou deux fois étaient néanmoins pas du tout au point, probablement parce que frites dans une huile locale ne convenant pas du tout. Le boeuf était partout très cher, rare, et pas bon, la seule fois où je l’ai testé par curiosité. Par contre tout ce qui était porc, poulet ou poisson était excellent, avec d’excellentes sauces de toutes sortes, souvent au lait de coco.
Jazzi dit: Au restaurant, Alphonse Allais consulte la carte puis passe commande au serveur :
– Pour commencer, je vais prendre une faute d’orthographe.
– Désolé, nous n’en avons pas.
– Alors dans ce cas, pourquoi les mettez-vous sur le menu ?
Je me souviens que de passage à Béziers (si je me rappelle bien), nous aurions pu faire la même demande. Là-bas, c’était une grande ardoise criblée d’erreurs d’orthographe au point que nous avons demandé une craie pour les corriger. La cuisine, elle, nous a semblé correcte.
D., tu es allé en Asie pour la rubrique culinaire de quel journal ?
Les journaux dans lesquels j’ai pigé, jadis : Le Monde et Libé…
« Vous ne saurez jamais que votre âme voyage
Comme au fond de mon cœur un doux cœur adopté ;
Et que rien, ni le temps, d’autres amours, ni l’âge,
N’empêcheront jamais que vous ayez été.
Que la beauté du monde a pris votre visage,
Vit de votre douceur, luit de votre clarté,
Et que ce lac pensif au fond du paysage
Me redit seulement votre sérénité.
Vous ne saurez jamais que j’emporte votre âme
Comme une lampe d’or qui m’éclaire en marchant ;
Qu’un peu de votre voix a passé dans mon chant.
Doux flambeau, vos rayons, doux brasier, votre flamme,
M’instruisent des sentiers que vous avez suivis,
Et vous vivez un peu puisque je vous survis. »
(Marguerite Yourcenar – Les Charités d’Alcippe)
D. a par erreur traversé le 13e arrondissement et il nous vend ça pour un voyage en Extrême-Orient… le pauvret.
Bloom dit: à
Libé
Situation on ne peut plus complexe quand il s’agit d’un psychanalyste qui défend entre autres choses les progrès de la condition féminine , proche de LFI (après AC super pub) et qui est soupçonné en raison des accusations de ce cortège de femmes de mensonges, d’hypocrisie, d’insincérité.
D, je ne sais pas sije ne ferai qu’y penser, j’irais bien au Cambodge, Laos, Vietnam, Birmanie, il y a des tour- operators locaux qui proposent des services et circuits différents des habituels. Pour le moment je n’ai pas même un passport, mes vaccins ne sont pas à jour et il reste, plus proches, de nombreuses régions en France où je ne suis jamais allée, l’Europe, idem.
En GB, le problème est encore plus grave, car il s’agit d’assassinats. Ces abominables flics britanniques, notamment Wayne Couzens, le meutrier de Sarah Everard, un des 15 keufs tueurs de femmes en 11 ans outre-Manche (stats 2021)
« Women have been killed by at least 15 serving or former police officers in the UK since 2009, new figures reveal »
https://www.theguardian.com/uk-news/2021/sep/28/at-least-15-serving-or-former-police-have-killed-women-in-uk-since-2009-report
Je me souviens que de passage à Béziers (si je me rappelle bien)
Lamalou-les-Bains n’est pas très loin, cela vous fait une balade et la route en toutes saisons est un cadeau, joli paysage. Je l’ai empruntée de nombreuses années et j’en ai visité toutes les heures du lever du jour à la nuit, je ne m’en suis jamais lassée. Je manquais peut-être d’exigence.
« Lamalou-les-Bains n’est pas très loin »
Le Cap-d’Agde non plus, qui a les préférences d’Alexia, B !
Heureuses années 1970, quand Paris était la capitale du porno !
Même les fontaines s’en souviennent…
https://www.lelezarddeparis.fr/pornographie-d-une-fontaine
Où accéder à ce documentaire sur la vie du photographe Ansel Adams( qui ne colle pas tout à fait au sujet puisque son oeuvre ne conduit pas au photo-reportage mais à la photo tout de même.)
ceux qui pigent s’y mettent pour concurrencer la venus callipyge
https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9nus_callipyge
ouai ouai,Bloom,et
La majorité des femmes tuées par d’anciens policiers étaient leurs partenaires, selon le recensement des féminicides.
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