Quand Paris était la capitale mondiale du photojournalisme
A tous ceux qui déplorent que « Libé n’est plus ce qu’il était », le temps est venu de leur rappeler ce qu’il fut à l’origine. Un quotidien de bric et de broc à l’esprit rebelle fondé par une bande de gauchistes moins soucieux de journalisme que de militantisme. Titre né dans la Résistance, Libération devenu au fil du temps « Libé » est issu d’une nébuleuse née cinq ans après les évènements de mai 1968. Le quotidien se professionnalisa à partir de 1974 lorsque Serge July succéda à Jean-Paul Sartre. Un demi-siècle a passé. Lorsqu’un journal fait don de ses archives photographiques à un organisme officiel, c’est signe qu’il s’institutionnalise. Quand Libé sent le patrimoine, ses lecteurs prennent un coup de vieux. Signe des temps ou appel de l’anniversaire, d’autres fonds d’archives le rejoignent. Libération attend ses nouveaux historiens.
Les Archives nationales possèdent déjà trente-deux fonds de ce type provenant de journaux (Le Petit Parisien, Le Parisien libéré, Le Journal, Le Monde etc) et d’agences en vertu d’une politique de sauvegarde qui remonte à 1956. De cette date, l’illustration n’est plus considérée comme accessoire dans la mémoire d’un journal. De fait, ce sont ses photos que Libé vient de confier aux Archives nationales. Or, si les journaux quotidiens passent pour être des « brouillons de l’Histoire », cela concerne essentiellement les articles ; les photos y échappent car elles pour vocation de figer des moments du passé sans les commenter même si le regard qui les a portées n’est jamais neutre ; par nature, elles s’inscrivent dans la durée. Elles laissent souvent dans la mémoire des lecteurs une empreinte bien profonde que des articles.
De toutes les « Unes » des quotidiens français, celle de Libé est la seule à traiter la photo en majesté lorsque l’actualité s’y prête. Elle reflète tant l’engagement de la rédaction que la vista de son directeur artistique et du chef du service photo (Christian Caujolle dans la durée). Ce sont d’ailleurs ces « unes » historiques qui sont exposées jusqu’au 18 février en l’hôtel de Soubise, site parisien des Archives nationales, celui de Pierrefitte-sur seine ayant la charge de trier, décrire, inventorier, classer 1471 boites contenant un demi-million de tirages, soit 400 mètres linéaires. De quoi libérer le journal des frais de stockage, le débarrasser de la gestion permanente des fonds et s’ôter le souci de la sécurité d’un matériel hautement inflammable et périssable (tirages et négatifs). Un certain chaos résultant d’une certaine conception du classement et une absence de description, à laquelle les différents déménagements de la rédaction n’ont rien arrangé.
La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP) a quant à elle hérité des fonds d’archives de l’Agence de Presse Libération (APL) créée comme « un instrument pour la défense de la vérité » et à sa suite de l’agence Fotolib (1973-1978) qui furent à l’origine du service photo de « Libé » avec ses clichés historiques de Mai 68, des grèves chez Lip, des manifestations à Creys-Malville ou celles du MLF etc Un photojournalisme de combat qui soutienne les luttes sociales. Leur rôle vient d’être retracé avec une précision, une rigueur et un luxe de détails remarquables dans Les agences photos, une histoire française (652 pages, 25 euros, les éditions de Juillet) de l’historienne de la photographie Françoise Denoyelle. Le titre dit tout car, on l’ignore bien souvent, cette histoire fut très française avant que les Getty et autres les avalent avec leurs fonds d’images exceptionnels. Seul travail de recherche consacré à ce jour à l’ensemble des agences photo en France au XXème siècle, il se focalise sur 85 agences de 1900 à nos jours. Cette somme est sans conteste appelée à devenir l’ouvrage de référence sur le sujet tout en s’offrent « le luxe » de ne comporter aucune illustration sur « la matière » de l’époque : conflits sociaux en France, occupations d’usine, mort de Franco, guerres civiles au Liban et en Irlande, coup d’Etat au Chili, révolution des œillets au Portugal… Moins un bilan qui clot que l’ouverture d’un chantier.
Une véritable épopée y est retracée à travers l’action et l’oeuvre de ceux qui ont donné ses lettres de noblesse au photo-journalisme, les Gilles Caron, Raymond Depardon, Henri Bureau, Christian Simonpietri, Jean-Claude Francolon, Abbas, Benoit Gysembergh, James Andanson, Alain Mingam, Christine Spengler, Catherine Leroy et d’autres plus anciens et souvent oubliés mais pas moins importants (Denise Bellon, Louis Dalmas etc). Celle d’une époque, à partir des années 70, où Paris en était la capitale mondiale. Gamma, Sygma, Sipa s’y livraient à une féroce bataille pour la couverture de l’actualité nationale et internationale, pour sa diffusion dans les journaux et magazines un peu partout dans le monde, ainsi que d’autres agences d’égale qualité mais de moindre puissance, à l’ombre des pères fondateurs de Magnum. C’est peu dire qu’ils ont modifié notre regard le monde en l’informant autrement autant qu’en l’enrichissant.
C’est peu dire que la photo de presse touche à la formation de l’opinion publique et des représentations collectives. La pompe est donc amorcée. Nul doute que cela encouragera des chercheurs à se pencher davantage sur histoire de Libé. François Samuelson, auteur du premier livre consacré au sujet (Il était une fois Libé, Seuil, 1979) fera don prochainement des cassettes de la cinquantaine d’entretiens qu’il avait réalisés à l’époque avec les pionniers du journal, Sartre, Foucault, July, Gavi, Dollé, Bizot, Geismar, Le Dantec, Rolin, ainsi que des archives de Jean-Claude Vernier qui fut à la racine du projet avec Jean-René Huleu, tous soucieux « que paraisse enfin un quotidien démocratique ». Serge July a quant à lui fait don à l’IMEC de ses archives personnelles relatives à son mandat à la tête du journal (1973-2006). Les fidèles lecteurs de Libé vont pouvoir méditer à nouveaux frais une forte pensée de Groucho Marx :
« Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s’est passé ».
( » Combattant phalangiste chrétien, Beyrouth 1978″, photo Raymond Depardon ; “Bravo l’artiste ! Et c’est reparti pour un tour. François Mitterrand l’emporte largement sur Jacques Chirac. Il réussit le tour de force d’être le premier président de la Ve République à être réélu au suffrage universel pour un deuxième mandat, 9 mai 1988″, photo Thierry Chesnot; »Hammanskraal, Afrique du Sud, 1978. Le colonel Stephanus Jacobus Malan, directeur de l’école de police pour Noirs, pose devant de jeunes recrues » photo Abbas)
1 139 Réponses pour Quand Paris était la capitale mondiale du photojournalisme
Michel et Annette Wieviorka restent néanmoins des intellectuels de gauche.
Chantez sous la douche, ou sous la pluie. Vous avez le choix aujourd’hui.
J J-J dit: à
Michel et Annette Wieviorka restent néanmoins des intellectuels de gauche.
Fidélité chérie lorsque l’on se met hors des biens de consommation courante et/ou de chair à canon.
Qui a lu en herdélie, le polar antique de cette charmante écrivaine : RM, PE, SV ou MC ?…
https://www.babelio.com/livres/Cohen-Un-fauve-dans-Rome/1377581
N’ayant pointj été trop emballé, j’aimerions un avis plus enthousiaste. Rznette, peut-être ? Bàv,
« C’est le sens de la formule de Frantz Fanon: « Quand vous entendez dire du mal des Juifs, dressez l’oreille, on parle de vous. »
C’est exactement ce que se disent les européens blancs aujourd’hui…Fanon n’aurait rien à craindre. Comme les choses changent…
La pauvre Courneuve vit encore dans sa tête à l’heureuse époque où elle mangeait des petits fours avec Gérard Miller dans les soirées de la gauche caviar des 5, 6 ou 7ième…
Ah le bon temps où il n’y avait guère que le Figaro (et encore) pour parler de choses désagréables.
Bon dimanche.
Mariage pluvieux, mariage heureux.
https://www.instagram.com/reel/C27YRq9iQ4t/?igsh=eXJyNGx5M2twamx
Et voilà 😉 !
Un peu conne quand même ta géniale critique JB!
Je caricature à peine: propreté égale propension au nazisme et les officiers allemands ne songeaient pas une seconde à désobéir aux ordres (quel scoop!).
Il me semblait qu’un individu normalement constitué se lavait soigneusement après un coït furtif avec une inconnue, surtout s’il est marié.
Donc si le souci de l’hygiène et d’un ménage bien fait dénote un fâcheuse tendance d’extrême droite, la crasse serait le signe du progressisme et de la gauche…Me trompé je? Pas si bête finalement.
Moralité de tout ça: se méfier des suisses comme de la peste (brune).
(@ bon temps de Closer dit) -> Denise Bombardier aussi, l’était bien désagréable, mais l’était pas dans le Figmag, chez Pivot, l’était…, où chacun s’esclaffait quand Bukowski troussait la paysanne en direct (ah ah ah).
GK Chesterton, par ailluers bien connu pour son antisémitisme.
https://www.newyorker.com/magazine/2008/07/07/the-back-of-the-world
L’Angletterre dont on peut être nostalgique est celles des 60s et 70s, insensément inventive, qui révolutionna les mœurs et la culture populaire.
Et, sans remonter à Meredith ou Walter de la Mare, les auteurs « Granta 1983 »: Julian Barnes, William Boyd, Kazuo Ishiguro, Ian McEwan, Salman Rushdie, Graham Swift, et d’autres encore, qui portèrent la littérature contemporaine à ses sommets.
C’était hier, il y a bien longtemps.
Rappel
On me dit qu’il y a des admirateurs de Céline. Je ne suis pas du nombre. Il a notamment écrit ceci :
«Hitler est un bon éleveur de peuples, il est du côté de la Vie, il est soucieux de la vie des peuples. C’est un Aryen. »
@ se méfier des cuisses comme de la peste.
Tu m’étonnes…, la critique émane du fils de Jack, un communiste naguère très cultivé, à l’Huma. Peuvent pas s’empêcher de moraliser anéfé, ces kokos de la Cour neuve !… Ca divulgâche un brin. Du coup, le Cluster a besoin de réduire à deux balles la portée idéologique de l’hygiénisme nazi (tu lui parles en francs ou en euros, là ?). Normal. C’est la guerre, les temps changent pas beaucoup à l’herdélie comma ailleurs.
Petit rappel@Charoulet, toujours en retard d’une pendule à l’heure. Précise qu’il n’est pas « célinien »… Oufl, on avait juste cru comprendre le contraire. Un bon Aryen, koi ! – Bon dim@Dièpe.
Me trompé je? Pas si bête finalemeNT
Je crois que tout le monde a enregistré que vous rouliez à droite, pas la peine d’être mauvais à moins que ce ne soit une caractéristique des électeurs et représentants de votre bord.
je n’irai pas voir ce film, la shoah quel que soit le talent mis au service des points de vue ne devrait pas être un fond d’investissement, je suis consciente d’être injuste car les jeunes dans la nouvelle génération de non juifs n’ont, parait-il, aucune connaissance de cette page horrible de notre histoire et le cinéma reste un bon vecteur culturel.
Mais voyons rBL, une nouvelle génération en grande Angleterre est en gésine, grâce à l’IAG qui va nous faire advenir un heureux mixage de tous vos grands ancêtres…
Il faut juste attendre un brin, tout n’est pas perdu des restes de l’empire décomposé. Halte à la nostalgie avec Meredith ou Walter de la Mare !… Quant au great GK Chatterton (sic) jamais n’égalera-t-il les papiers collants des soeurs Bronte et toute la filière de nos romancières féministes anglaises que nul ne nous empêchera jamais de relire avec des yeux neufs désenglués !
Vous en pensiez du mal, vous, du Gerard Miller, avant qu’il ne fusse révélé à la nouvelle vindicte ?
Mais pourquoi ne l’aviez vous pas dit plus tôt, qu’il n’était qu’un pitre à rukier ? Ah bon, l’était d’accointance avec le gendre de Lacan ?… Et le Là Quand, personne n’a encore dit qu’il avait violé pas mal de ses patientes sur son canapé-lit en leur montrant la chatte de Courbet pour les exciter ?… Et ben moij vous le dis, car j’ai pas mal de mes amies l’ont t-êté de force, forcées, mais elles ont encore peur de le dire.
A bas tous les gourous, les mandats reins, et autres mandats rom !
Qu’on en finisse avec les sectes freudo marxistes, Michel l’avait bien dit. Rejoignons-le en son juste combat goy, et laissons tomber tous ces juifs psy masochistes. Libérons nous des affects ! Léa, c’est doux !
Pas lu Un fauve dans Rome, J J-J .
Je viens de relire Une veuve de papier (Irving reste une valeur sûre).
Parmi les visiteurs étrangers de la Ville-Éternelle, fauves compris, mon préféré reste Kunt, le Martien de Flaiano.
https://dlfroma.it/images/stories/PDF/evergreen/DLFR_Evergreen_Un_Marziano_a_Roma_E_Flaiano.pdf
@ etalii, je vous joins le lien que vous avez oublié de mentionner sur Fanon…
https://www.cairn.info/revue-sud-nord-2007-1-page-147.htm
Que vous arrive-t-il comme ennuis de santé, ce matin ?… Vos volets semblent toujours fermés. Rien de grave au moinsss ? Faut-il appeler une ambulance pour le clavier qui veut plus des marées ? Dites nous vite !
Il n’y a pas d’admirateurs de Céline monsieur Charoulet, il y a des admirateurs des livres de Céline, et encore, pas de tous.
Il faut tout vous expliquer.
@ Pas lu Un fauve dans Rome, J J-J.
Dommage, RM, vous allez faire de la peine à notre hôte. Pouvez-vous nous en dire plus sur le Martien de Flaiano ?… deux trois bricoles en bon français, quoi. Merci.
Tiens puisque vous êtes là, Monsieur Charoulet, j’ai une petite question pour vous.
Le JDD appartient au groupe Bolloré; donc le JDD est d’extrême droite; mais le JDD adore Gabriel Attal depuis le début, donc Gabriel Attal est d’extrême droite; G.Attal a été nommé Premier Ministre par Emmanuel Macron, dons Macron est d’extrême droite.
N’est-ce-pas une impeccable logique charoulesque?
Ce conte merveilleux possède le souffle des meilleurs Irving. Mêlant burlesque et mélancolie, épisodes licencieux et chagrin, Une veuve de papier est un bel hymne à la vie et à l’amour. –Nathalie Gouiffès
—-
Tiens, j’étions passé à côté sans le voir… Deux lectures, vraiment ?
@ j’ai une petite question pour vous.
La RDL note qu’il y en a plus d’une… Et par suite, ne sait pas comment guider Charoulet dans une réponse attendue. Quand pose des questions aux gens, surtout à char roulé, il convient d’être beaucoup plus simple, comme il l’a toujours été avec ses élèves demeurés et ses 102 dictionnaires destinés à corriger ses approximations approximatives. Vous êtes toujours trop compliqué Closter, et pas toujours bin clair avec la vraie droite dans ses bottes.
Bàv,
Indeed 3j, en attendant la parousie chatte GTI, outre Manche les cours de creative writing procurant des rentes de situation à certains auteurs ont singulièrement asséché la créativité et hâté le formatage, alas sweet prince.
Je viens de lire quelques lignes sur Galloway dans le Telegraph de ce jour. Ce type est en effet effrayant.
L’épopée romaine de Kunt, J J-J, se déroule en quelques jours, racontés dans une chronique sèche, du 12 octobre au 6 janvier 1954. La brève période du séjour romain de Kunt n’est en substance que la parabole de la diversité moquée et bafouée, d’une société attirée par l’éphémère, standardisé et capable d’accorder, avec une voracité consumériste, une notoriété soudaine et aléatoire, pour la brûler ensuite, avec un cynisme froid et symptomatique.
Avec l’atterrissage de Kunt les journalistes se déchaînent : le Martien doit faire la une des journaux (impératif) ; les débats d’intellectuels sur le sens et la portée de cette nouveauté se multiplient, ils philosophent, l’image du Martien est mise en avant, car ils veulent qu’il apparaisse, qu’il réponde à toutes les attentes.
Abusivement raconté, le Martien sévit partout, il devient une sorte de Messie, les Romains attendent de lui qu’il change leur vie, qu’il résolve leurs problèmes. Comme une avalanche, l’effet s’amplifie, il devient énorme : des femmes entichées lui écrivent des lettres passionnées, la foule s’enthousiasme et le niveau des attentes augmente, tandis que les médias alimentent habilement le climat, construisant un château de nouvelles bien ficelées, à travers des talk-shows télévisés, des émissions dédiées et de nombreux titres en première page.
Cette apparition martienne est plus médiatique qu’autre chose et se nourrit de l’imaginaire collectif, précisément parce que Kunt est moulé à l’image du Martien, comme tout le monde s’attend à ce qu’il soit ; il est construit, malgré lui, pour être acclamé et transformé en symbole.
Non seulement le Martien de Flaiano ne nous envahit pas, mais il est lui-même englouti, rapidement digéré et finalement mis à l’écart, condamné à la dérision et à la marginalité, par une société que l’auteur décrit avec précision ; ses traits essentiels nous le présentent comme indolent, détaché et étranger à toute empathie, si indifférent qu’il ne parvient pas à se secouer plus d’un instant pour faire semblant d’être vivant ; une anticipation prophétique, celle-ci, des dérives sociale, où l’individu souffre d’une difficulté à se surprendre, à imaginer et à se libérer des carcans du prêt-à-penser.
Une soirée sur une chaine d’informations en continu, mais imaginée en 1954.
Georges Galloway « has branded Bradford an Israel free zone ».
Il aurait du écrire « judenfrei », c’eût été plus honnête.
Vous en pensiez du mal, vous, du Gerard Miller, avant qu’il ne fusse révélé à la nouvelle vindicte ?
Eh bien, lors d’une marche en pleine nature et en discutant avec X, enquêtrice assermentée pour le tribunal d’ici, et évoquant G.M., celle-ci me narra l’aventure de sa fille qui assista à une émission de ce téléstarter. Jeune, il lui fit des avances complimenteuses mais elle le rembarra en lui disant qu’il pouvait être son grand-père et il n’insista pas…
Il a du faire cela des milliers de fois?!?
« Paris : un sexagénaire frappé et insulté à la sortie d’une synagogue
[…]
L’agression a eu lieu vendredi à 17h30 rue des Orteaux, dans le 20e arrondissement. L’homme né en 1962 et «porteur d’une kippa» sortait de la synagogue et a été agressé par un homme qui a pris «la fuite à pied», ont précisé ces sources. L’auteur «a insulté la victime de “sale juif” tout en lui portant plusieurs coups de poing et de pied», a détaillé l’une d’elles. »
Je connais bien cette rue, que j’empruntais souvent avant pour revenir des Puces de Montreuil à pied. Mais j’ai arrêté de le faire parce qu’il y avait des « groupes de gens louches » dans le coin les samedis vers 14h.
Je conseille à Alexia Neuhoff de s’y promener en méditant les célèbres mots de P.Valéry: « Nous autres, civilisations, nous savons désormais que nous sommes mortelles ».
B à propos de « Zone d’influence » vous écrivez: »Je n’irai pas voir ce film,(..) je suis consciente d’être injuste car les jeunes dans la nouvelle génération de non juifs n’ont, parait il, aucune connaissance de cette page horrible de notre histoire et le cinéma reste un bon vecteur culturel. «
Dans un premier temps, j’ai eu la même réaction que vous. En lisant certains livres, en voyant certains films j’ai eu parfois le sentiment d’ une exploitation marchande de l’horreur de la Shoah .Je n’avais pas envie de voir ce film pour éviter un étalage d’images monstrueuses qui nous transforme en spectateur-voyeur impuissant. Après avoir lu le dossier critique à:;la sortie du film p Cannes, et suivi le conseil de Jazzi je suis allé hier soir voir hier soir « Zone d’influence ».L’intelligence de ce film et la mise en images réussie de sa réflexion sont deux évidences . Ce n’est pas un film qui montre spectaculairement les horreurs d’Auschwitz, c’est un film qui éclaire le fonctionnement ordinaire des bourreaux, leur petite vie de citoyens ordinaires, c’est un film maïeutique, pédagogique, oui un film « brechtien » (tu as raison Jazzi)qui pose avec acuité un problème historique précis. Il nous met face à une problématique : comment une partie de citoyens ordinaires sont devenus des nazis tranquilles et finalement des inhumains parfaits, efficaces et contents d’eux.. Comment , soumis à un mouvement idéologique, on devient un individu aliéné. Le film ne donne pas la réponse, c’est à chaque spectateur de donner la sienne; la question reste inconfortable, persistante, brûlante, difficile. Le cinéaste a mis en place un leçon de déniaisement, loin de toutes certitudes . Il nous pose la question : que faire quand une société est en train de devenir mauvais? Glazer nous donne à voir in vitro le stade final d’une aliénation . Rien de théorique, d’explicatif, de militant, une simple tranche de vie . Ce n’est pas un cinéma qui nous livre clé en main une solution théorique, qui délivre un message souligné,mais un film qui ouvre une brèche, et nous questionne sans cesse à chaque plan: qu’ est qu’un nazi bourgeois ordinaire ? Qu’est-ce qu’une ascension sociale réussie ? Qu’est-ce qu’une mère aimante qui joue avec ses enfants dans une odeur de brûlé et des panaches de fumée noire qui obscurcissent le ciel ? Comment on aboutit à ça ? C’est un film qui montre qu’il n’y a pas une nature humaine , bonne ou mauvaise, mais une pâte à modeler humaine que l’Histoire, les circonstances, les idéologies, les intérêts, façonnent industriellement par la propagande.
Mais la question de B -pas envie d’aller voir un film de plus sur les camps!- a été portée dans le débat public en Allemagne en 1998 par le bon écrivain Martin Walser, qui décrivit, avec la génération Grass, Böll le malaise d’une Allemagne du miracle économique. Lui aussi, Walser, en avait assez de cette représentation de l’Holocauste sur les grandes chaînes de télévision. Marre de ce matraquage mémoriel. Il l’a affirmé à l’occasion de la remise du prix de la paix décerné par les libraires allemands en 1998 . Walser, ce jour là dénonce « , l’ instrumentalisation de l’Holocauste à des fins actuelles ». Il précise « Aucun individu en pleine possession de ses moyens ne va ergoter sur l’horreur d’Auschwitz. Mais quand on me présente tous les jours ce passé dans les médias, je m’aperçois que quelque chose en moi se braque contre cette sempiternelle présentation de notre honte. Au lieu d’être reconnaissant, je commence à détourner les yeux. » Il a résumé son discours dans une formule, « la massue morale », celle des médias qui finit, dit-il, par avoir l’effet inverse auprès des jeunes générations. Ces propos ont divisé l’Allemagne et en premier lieu le président du Conseil central des juifs , Ignatz Bubis qui a déclaré ce discours est « un incendie criminel au niveau intellectuel ».
Le mystère Onfray: comment fait-il pour avoir le temps d’écrire 4 ou 5 livres par an et être partout dans la presse tout le temps en parlant de n’importe quel thème?
« Michel Onfray prend les rênes d’une nouvelle émission sur CNews
Philosophe, essayiste et polémiste, l’homme de 65 ans se lance dans une nouvelle aventure : celle de la télévision. Il prend désormais les rênes d’un nouveau rendez-vous tous les samedis sur la chaîne d’informations, aux côtés de Laurence Ferrari. »
S’il donnait des cours privés de Gestion Efficace du Temps, Onfray serait milliardaire.
Un violeur ce n’est qu’une lavette, même s’il parvient à brailler des insultes en se croyant « politiquement vertueux ».
Zone d’intérêt.
Les allemands ont tiré de deux guerres successives un cadeau éléphantesque : ils refusent désormais d’entrer en guerre.
Merci Rose! pour votre rectification.
« l’ instrumentalisation de l’Holocauste à des fins actuelles »
Il suffit de regarder Arte pour cela, Paul.
Du contemporain et ami de Bach (et probablement son maître), Georg Böhm (1661-1733): « Vater unser im Himmelreich »
Wim van Beek at the Schnitger organ of the Martinikerk in Groningen.
Certains n’ont rien appris :
s. Dès ses premiers balbutiements, le cinéma s’est emparé du
journalisme, et par extension des journalistes. Aux États-Unis, Hollywood en a fait l’un de ses sujets
prépondérants dans les années 1930, par l’intermédiaire d’un genre à part entière : les newspapers
films. La représentation du journalisme s’est vite traduite par une question centrale et récurrente : le
rapport des protagonistes à la vérité. Ils se comptent en centaines, des longs-métrages qui sont
capables d’adresser un message sur la manière dont le métier doit être exercé, et sur les motivations
à adopter. Plus qu’un mode d’emploi, le 7ème art nous plonge dans le quotidien effréné de ceux qui
protègent, ou déshonorent le « quatrième pouvoir ». De par son lien fort avec la réalité, le cinéma a
accompagné l’évolution du journalisme et les questions qu’elle soulève. Mais il a surtout fait naître
des films classiques en matière de journalisme : De Citizen Kane (1941) à Pentagon Papers (2017),
en passant par l’incontournable Les Hommes du Président (1976).
LA REPRESENTATION DU JOURNALISME ET DES
JOURNALISTES AU CINEMA
Mémoire présenté et soutenu par Monsieur Grégoire Cornet
https://www.ecoledujournalisme.com/wp-content/uploads/2021/03/ME%CC%81MOIRE-DE-RECHERCHE-GRE%CC%81GOIRE-CORNET.pdf
Tout le monde devrait voir le film She Said, une leçon de journalisme
Humble et puissant
She Said. Il est inspiré de la véritable histoire de deux journalistes du New York Times, Jodi Kantor and Megan Twohey, qui ont révélé le scandale Weinstein en 2017. L’affaire a permis d’initier le mouvement #MeToo que l’on connaît bien.
Cet article est extrait de la chronique que Numerama donne chaque semaine à la fin de l’émission le Meilleur des Mondes sur France Culture, le vendredi à 21h. Vous pouvez retrouver l’intégralité de nos chroniques ici, ou sur YouTube.
She Said, c’est l’adaptation par la réalisatrice Maria Schrader du livre du même nom, dans lequel les deux femmes racontent les étapes de leur travail colossal. Il s’agit d’une œuvre nécessaire à l’exercice du journalisme, et je pèse mes mots. On y apprend méthode, rigueur et empathie : trois axes que l’on retrouve dans le long-métrage.
https://www.numerama.com/pop-culture/1367650-tout-le-monde-devrait-voir-le-film-she-said-une-lecon-de-journalisme.html
Aucun individu en pleine possession de ses moyens ne va ergoter sur l’horreur d’Auschwitz.
—
Le pari de la rationalité n’a jamais été gagné, en Allemagne encore moins qu’ailleurs, les 2 guerres mondiales du 20e siècle sont là pour le prouver.
Et chez nous, Faurisson, Soral et cons saurs ne se sont pas gênés. Quant à l’AfD, on peut craindre qu’il ne lui faille pas longtemps pour qu’elle passe cette période par pertes et profits.
Dans les pays musulmans, et dans pas certains pays du sud global (AfSud, par exemple) cette falsification de l’histoire est monnaie courante.
L’antisémitisme, le négationnisme, existent dans des pays où ne vivent aucun juif, le Pakistan par exemple. J’ai retrouvé récemment des notes personnelles post-11 septembre où je faisais état de plusieurs coups de téléphones où des personnes non identifiées nous demandaient s’il y avait des juifs à l’Alliance française de Lahore…
Que M. Walser n’ait pas supporté les stigmates des saloperies allemandes qui ont mis à mal la civilisation dans son ensemble, c’est son problème.
En attendant, il ne sera jamais trop souvent fait référence à l’extermination de 6 millions de personnes pour ce qu’elles étaient.
Jamais.
nous demandant.
@JJJ
vous écrivez
» Pas lu Un fauve dans Rome, J J-J.
Dommage, RM, vous allez faire de la peine à notre hôte »
précisez votre allusion pour tous ceux qui sur la RDL ne la comprennent pas
De rien Paul.
Pas vu moi non plus.
En passant j’ai trouvé une question qui m’était adressée `voici ma réponse
non je ne suis jamais « sentie » française
Car pour moi être française c’était une telle évidence que c’était une question qui ne venait même pas à l’idée de me poser ou de formuler
En attendant, il ne sera jamais trop souvent fait référence à l’extermination de 6 millions de personnes pour ce qu’elles étaient.
Jamais.
RBl
Jamais.
« Le mystère Onfray: comment fait-il pour avoir le temps d’écrire 4 ou 5 livres par an et être partout dans la presse tout le temps en parlant de n’importe quel thème? »
Il est pas le seul dans ce genre-là. Il y a des gens qui sont de véritables chercheurs et qui font un véritable travail d’enquête et de réflexions. Et puis il y a des bateleurs qui recopient leur documentation.
Il faudrait peut-être pas confondre les deux catégories.
la question:
la première ?fois que j’ai voulu changer,j’étais encore au lycée et personne ne m’avait dit » change »
j’ai désiré devenir anglaise;
je n’en ai parlé à personne, me suis accrochée à la langue anglaise,(mes invitées à demeure comme suzanne zielinski(et je ne connaissais pas encore ce nom),puis mon fils ayant grandi,et même quitté la France,je lui ai demandé s’il se sentait français (oui m’a-t-il dit)
Il y a des bateleurs, et puis des bateliers. Ne pas confondre.
Passé faire une petite visite à Saint-Merri. Resté dans son jus à part une horreur moderniste offerte pas les héritiers (tu parles qu’ils ont voulu sans débarrasser !) et un chemin de croix du même genre (merci de revenir à des choses regardables).
Bref je conseille la visite.
C’est là qu’est mort Michel Chrestien d’après « Les Secrets de la princesse Cadignan ». Ca n’est pas rien.
* s’en débarasser
* un véritable travail d’enquête et de réflexion
@ /précisez votre allusion pour tous ceux qui sur la RDL ne la comprennent pas/ (rosanette)
L’essentiel est que vous l’ayez comprise. Pour le reste, l’herdélie n’a qu’à lire les livres des bons auteurs au lieu de colporter des ragots sur leur biographie.
@ Attention, le 60e Salon va fermer ses portes à 19 heures. Dépêchez-vous d’y faire un tour si vous êtes dans les parages et enfin débaRRassés (@ FL) du covid. Les stands de bovidés y sont beaucoup plus attrayants que ceux du parc Chanot.
@ Michel Onfray travaille beaucoup, et a la chance d’écrire vite. Il fait de nombreux envieux et jaloux chez ceux qui peinent à jouir avec le Maréchal, y compris chez les écrivaines stakhanovistes belges. Quant à Laurence Ferrari, elle a drôlement dévié sa trajectoire. Mais enfin, tout le monde a pu se trumper par le passé, y a que les connes qui changent pas d’avis, m’a-t-on naguère essspliqué. Moi je suis trop vieux con saur pour me déradicaliser de mon anarchisme congénital.
Les vieux anars sont les plus pires, ils prennent bien trop tout à la dérision. Jamais leur faire confiance, on peut.
Bàv,
n attendant la lecture spectacle du samedi 30 mars au théâtre de la Commune d’Aubervilliers (entrée gratuite sur réservation ici ), voici deux conférences consacrées à Kafka en 2010, l’une à Reims et l’autre à Montréal.
Mais d’abord, une courte archive rarissime du Rabbi de Gour, qui refusa formellement au père de Dora Diamant son autorisation de mariage avec Franz Kafka.
Kafka et le sens du combat :
La Prière, l’Écriture et le Sacrifice dans la Colonie pénitentiaire :
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J’aime beaucoup les gens qui font un usage du terme de maïeutique à mauvais escient. Charoulet, sortez-nous vos dicos ! Vous êtes enfin réveillée, etalii ? – Nous, icite, sommes encore en alerte aux inondations rouges. Que fait la police ? Rien ! Par contre, Macron, lui, il a les pieds bien au sec. C’est injuste, il fait rien pour notre climat. ‘Reusement, Bardarella va bientôt nous changer toussa ! Kouic en repoussant les tempêtes vers le sud d’où elles n’auraient jamais dû partir, vu qu’on peut pas accueillir toute les misarables poussières du monde par les voies aériennes, terrestres ou maritimes, hein ?
G MILLER
C’est peut-être la première fois que la voix d’une célébrité ayant abusé de son pouvoir s’exprime vraiment, même si Gérard Miller se protège sur les flancs. nouvel obs
« En réalité, autre chose est en jeu. Une personne fameuse est placée très haut dans notre imaginaire. Presque plus haut encore qu’une « personne de confiance ». L’aura d’une vedette (dans quelque domaine que ce soit) est en même temps réelle, symbolique et attestée par tous. Voilà pourquoi la « dissymétrie » relationnelle dont parle Gérard Miller est si voyante. Toute notoriété est un « plus ». Et, oui, pour cette raison la gloire est attractive, on n’a pas besoin d’un dessin pour le comprendre. Ce n’est pas juste le pouvoir du patron dans « Au Bonheur des Dames », ce n’est pas juste l’ascendant d’un adulte sur un gosse qui ne connaît rien à l’étendue du vice humain. la célébrité est liée à l’idéal, au beau.
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Et qu’un homme foute ce rêve en l’air, c’est insupportable.
Car évidemment, être célèbre vous donne des devoirs. Ce n’est pas uniquement le râtelier qui passe sur le tapis vert et rafle la mise et casse la baraque. Ce n’est pas uniquement « The winner takes it all ». Non, ce n’est pas seulement ça, car la notoriété contient une telle élévation qu’elle vous oblige, vous la personne célèbre, à être à la hauteur. Etre célèbre, ça oblige.
Si vous êtes minable dans la vraie vie, vous désespérez les personnes qui croisent votre chemin. Vous les écœurez. Si vous vous conduisez comme un minable, vous sapez l’idéalisme non seulement de la personne que vous faites tomber de bien haut mais aussi celui de milliers – parfois millions – de gens qui vous admiraient. Oui, c’est une lourde responsabilité, si ce n’est que la plupart du temps vous avez voulu cela. Ce piédestal vous rend responsable de notre envie de beauté et de grandeur. Je sais, c’est lourd à porter pour une seule personne, toutefois c’est la rançon de la gloire, même de celle, pas si vaste, d’un Gérard Miller. Voilà pourquoi si votre seule envie est de sortir votre sexe du pantalon, comme si c’était la seule chose qui compte, ça ne passe pas. C’est trop décevant. On ne s’attend pas à ça de vous.
Et vous savez à quoi on s’attend ? A mieux.
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C’est le nerf de toutes les plaintes de toutes les femmes ayant eu à subir les assauts de personnes qu’elles admiraient. Elles sont écœurées par l’acte, de la manière dont il se présente, et écœurées par la personne qu’elles n’imaginaient pas si vulgaire. Ecœurées par la prédation d’un être qu’elles auraient préféré découvrir. C’est le désenchantement immédiat.
Cela m’évoque ce footballeur déifié qui, un soir, fit monter dans sa chambre une jeune femme fascinée par lui, dont il comptait faire son casse-croûte. Quand la jeune femme vit l’homme de ses rêves devenir très entreprenant, elle eut cette phrase mythique : « Mais, on vient juste de se rencontrer ! On a tout le temps ! » Elle venait vivre un rêve. Ça se termina en cauchemar.
On dit toujours, « Oui, mais la femme a suivi cet homme », que ce soit dans un recoin ou dans une autre pièce des « locaux du Champ freudien » ou dans une chambre d’hôtel.
Elle l’a fait parce qu’elle ne se doutait pas qu’une telle personne puisse soudain changer de visage.
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Les risques de la vie ? Seulement ça ?
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Une avocate, à qui je disais à peu près ces choses, m’a parlé d’une notion de droit : « La judiciarisation du regret. » Cela signifie : tu y es allée, tu t’es fait berner. C’était répugnant. Le jeu n’en valait pas la chandelle. Cela n’avait même aucun intérêt. Comme le mouflet de « la Guerre des boutons », tu dis : « Si j’aurais su, j’aurais pas v’nu ». Avec un « e » à « venu », la plupart du temps.
Le droit ne peut judiciariser le regret, il ne peut pas non plus réparer la déception. Mais tout cela est là, existe quand même. Et quand il s’agit d’une personne célèbre, le fait qu’elle se jette sur vous sans préambule, vous considère comme un dû, qu’elle ânonne en bougeant mécaniquement au-dessus de vous, qu’elle soit nulle et pas tendre, qu’elle vous impose des pratiques dont vous ne voulez pas, qu’elle laisse pire qu’un souvenir périssable, qu’elle vous laisse un mauvais souvenir, dégueulasse et pas digne du rêve légitime qu’on a devant la majesté de la notoriété… eh bien ça reste en travers de la gorge.
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Au moment où je sortais un catholique d’âge certain sortait aussi. Il s’est ravisé : il avait oublié de faire le signe de croix.
A partir de 50 ans je trouve que tous les catholiques mâles ressemblent à Juste-Agénor de Baraglioul, le père naturel et adultère de Lafcadio Wluiki dans « Les Caves du Vatican ».
@ paul Edel
Vous avez été très laudatif sur Zone d’intérêt
j’ai écrit ici il a quelques jours pourquoi ce film m’ avait déçue ;
Parce qu’il n’était pas a la hauteur de ses ambitions
Parce que le message sur « la banalité du mal » qu’il délivre à partir de la peinture du bonheur tranquille de la famille heureuse du patron du camp d’extermination, qui vit dans la sa jolie maison , séparée des chambres à gaz par un simple mur mitoyen, est traitée avec « des gros sabots » :personnages et comportements stéréotypés ,effets de contraste entre le bonheur tranquille des uns et le massacre des autres traités de manière attendue et répétitive ;
On peut voir un parti pris « brechtien » dans cette simplification délibérée qui enfonce le clou par la répétition quasi mécanique des effets, mais je l’ai trouvée lassante
Sur le même sujet ,exploitant le même ressort dramatique j’ai trouvé en revanche « La conférence » un film excellent et je m’en étais expliquée longuement ici même
Faut-il débrancher et alii ?
rappel:
ce blog est celui de P.Assouline
Et un peu le notre aussi, et alii !
A ce jour, en ce qui concerne la France, le dépistage du cancer de la prostate se fait grâce au dosage de PSA (antigène prostatique spécifique) dans le sang. Si ce taux est élevé, cela peut être lié à la présence d’un cancer. Le repérage de ce cancer repose également sur la réalisation, par un médecin, d’un toucher rectal. Ici, grâce à leur découverte, les chercheurs espèrent pouvoir mieux diagnostiquer et traiter le cancer de la prostate, comme ils l’ont déclaré dans un communiqué publié à la suite de l’étude : « Nous espérons que les résultats sauveront non seulement des vies grâce à de meilleurs diagnostics et à des traitements sur mesure à l’avenir, mais qu’ils pourront également aider les chercheurs travaillant dans d’autres domaines du cancer à mieux comprendre d’autres types de cancer. »
Le professeur Ros Eeles, professeur d’oncogénétique à l’Institute of Cancer Research de Londres, et consultant honoraire en oncologie clinique et en génétique du cancer au Royal Marsden NHS Foundation Trust, a déclaré : « Cette étude a utilisé l’énorme ensemble de données génomique du Pan Prostate Cancer Group – une centrale d’informations sur le cancer de la prostate du monde entier. Ces résultats conduiront, espérons-le, à de meilleurs traitements pour les patients, démontrant l’importance du partage des données et de la science de l’équipe. »
PLUS D’ARTICLES
Sources
https://www.cell.com/cell-genomics/fulltext/S2666-979X(24)00038-7
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clopine
il est totalement « anormal » que vous ayez à discuter ici de votre santé:il y a des spécialistes et des consultations appropriés;
on parlait autrefois de « check up » ;
aujourd’hui on signale:
« Bilan de santé – Examen de prévention en santé (EPS)
Vérifié le 29 septembre 2022 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)
Vous pouvez bénéficier d’un examen de prévention en santé (anciennement bilan de santé gratuit) si vous dépendez du régime général de Sécurité sociale ou de la Mutualité sociale agricole (MSA). Cet examen est également proposé aux assurés de certains autres régimes. Le bilan peut permettre de dépister des maladies ignorées. »
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F170
ce blog ne se donne pas comme conseil en diagnostic
ni en thérapies:et ce serait un abus de « confiance »
renseignez vous auprès de personnes qualifiées
clopine,
d’une certaine façon, vous seriez coupable si vous ne prenez pas soin de vous avec des personnes qualifiées avec lesquelles vous pourrez discuter de « l’histoire » du mal dont vous vous plaindriez
ce blog ne se donne pas comme conseil en diagnostic
C’est le vôtre? 🙂
n’oubliez pas ,clopine, qu’en « médecine », comme en psy ,la question du « consentement » s’impose; qui est demandeur(euse)
courage clopine!
» Réaliser une évaluation gériatrique permet de dresser un bilan et de développer une prise en charge adaptée du malade.
Qu’est-ce que le bilan gériatrique standardisé ?
S’adressant à toute personne âgée fragile souffrant d’une maladie chronique ou de polypathologies, le bilan gériatrique standardisé est un examen médical permettant de faire le point sur les altérations physiques et/ou psychiques ainsi que les incapacités fonctionnelles du sujet. Cette évaluation est effectuée par une équipe gérontologique spécialisée en présence ou non du médecin traitant.
L’objectif est de définir les priorités de soins et l’accompagnement du senior en fonction de l’évolution de son état de santé.
L’objectif premier de cette analyse est la prévention de la dépendance.
https://www.bonjoursenior.fr/actualites/levaluation-geriatrique-un-outil-pour-prevenir-la-dependance
« Deux lectures, vraiment ? »
JJ-J, bien avant de lire Extinction j’avais mis en pratique ce que TB préconise : « … ce n’est pas une mauvaise méthode de lire une deuxième fois les écrivains qu’on a lus une première fois et qui nous ont marqués. »
Rappeler que l’on peut consulter un médecin spécialisé ça aurait offert l’occasion de pratiquer la concision.
effectivement, j’ai dit que ce blog était celui de P.ASSOULINE. et s’il faut une précision,j’y ai été invitée comme contributrice;
ce n’est donc pas à être ou me sentir, ou « faire comme chez moi »
j’ai donc répondu à CLOPINE qui m’ y avait interpellée plusieurs fois
La concision n’est pas une maladie honteuse.
renato, il m’a semblé devoir « répondre » aux différentes plaintes de Clopine ici; et justement peut-elle être hébergée quelques temps dans une maison de repos gratuitement et là se refaire une petite santé;mais c’est à elle de voir avec un médecin
@En passant j’ai trouvé une question qui m’était adressée `voici ma réponse
non je ne suis jamais « sentie » française
Car pour moi être française c’était une telle évidence que c’était une question qui ne venait même pas à l’idée de me poser ou de formuler
Merci rosanette mais vous ne répondez pas à la question ; ni sur ses éventuels travers syntaxiques, ni sur le fond
se refaire une petite santé
Ce blog a bon dos…
se refaire une petite santé
C’est comme une petite forme, ça n’engendre que de l’insignifiant.
une petite forme
Une formelette, pas de quoi casser ds œufs.
pas de quoi casser des œufs.
Rosanette, je comprends vos réactions, je ne les partage pas, voilà tout. Cependant, à la sortie du film , je me demandais si avoir vu autant de films et des livres sur les camps sans en avoir fait soit même l’expérience vaut mieux que ne de rien savoir du tout. Et j’étais un peu pris de vertige.
@et alii
vous écrivez
« effectivement, j’ai dit que ce blog était celui de P.ASSOULINE. et s’il faut une précision,j’y ai été invitée comme contributrice »
si je comprends bien vous êtes une de ces quelques RDL canal historique, jouissant du statut particulier de contributeur spécial, dont la présence sur ce blog résulte d’une sollicitation personnelle du maître
;
une petite santé:je ne crois pas que ce soit le moment pour clopine d’aller disputer un concours d’athlétisme dans un pays lointain; mais je crois qu(‘elle a besoin d’être assez solide pour lire quotidiennement tard le soir, écrire à volonté , rencontrer des gens!
bonsoir
Personne n’imagine P. Assoul se traînant aux pieds d’Et Alii pour la supplier de contribuer à son blogue, CAD le bourrer comme une urne corse de liens Internet sans queue ni tête, strictement sans intérêt, que personne ne lit. Si a une époque « faire du chiffre » lui a assuré des revenus publicitaires de maisons d’éditions, c’est désormais bien fini.
@ La concision n’est pas une maladie honteuse ///.
La circoncision, en revanche, n’est pas qu’une maladie juive (dixit, feu Malek Chebel).
Hein ? De quoij ?.
Non personne, @ Alexia… En revanche, c’est une pratique sur-réaliste très courante chez ma sœur SMS et les vieux keufs, hein, de koij ?
anéfé, cliquer sur des liens toute la journée est une activité éprouvante, mais plutôt encore bien rémunérée par certaines entreprises, genre NouvelObs, philomaag, CBNews ou que sais-je. Moins cher cependant que les programmes d’IAG qui vont nous remplacer tout ce prolétariat parasitaire de l’infra monde virtuel chez la presse de Bolloré en pole position sur ce marché. Qu’il crève !
(euh, le prolétariat, veux-je dire !…)
Rhapsodie pour alto
On a souvent rappelé que sa petite santé était aussi une stratégie – mais il sentait le grand âge et ses contraintes.Po&sie, 2011, Michel Deguy, Claude Mouchard, Martin Rueff (Cairn.info)
De petite santé et d’humeur tranquille, il a horreur de toute dissipation, même de tout divertissement.Émile Faguet (1847-1916)
Mais je n’avais pas le temps de m’occuper de ta petite santé….Marcel Nadaud (1889-?)
J’espère que votre pauvre petite santé aura repris vigueur…Gaston Maugras (1850-1927)
Tout ça fait du bobo à petite santé.Guy de Maupassant (1850-1893)
Comment va notre petite santé ?Honoré de Balzac (1799-1850)
C’est notre petite santé qui fait nos grandes vertus, mon général, mais, de grâce, ne le dites à personne, et surtout n’en parlez pas à votre enfant qui dort !Jules Janin (1804-1874)
Un dernier marché en petite santé complète le sombre tableau.Ouest-France, Thierry HAMEAU,
Si l’on est malade on n’a vraiment pas envie de se taper une longue et mal agencée potée.
Du coq à l’âne, quelle relation entre la Réunion des Musées Nationaux (R.M.N) et la peur de la Roumanie ?
Toutes choses égales par ailleurs, Onfray est une espèce de Déat au petit pied qui passe de la gauche au populisme, et dérive dans des eaux saumâtres.
Différence notable, Déat aura marqué l’histoire, pour le pire, certes, mais tout de même, il était normalien et agrégé de philosophie, tout ce que n’est pas Onfray dont la production éditoriale est toute entière placée sous le signe du ressentiment à l’égard de l’Université qui ne l’a jamais embauché (sauf celle qu’il a crée et qui aura duré moins longtemps que Vincennes…).
Il avait commencé modeste mais pas inintéressant chez Yves Prié, aux éditions Folle Avoine (Memento Mori, essai de qualité), puis la bile lui est monté au cœur et le succès à la tête…
Née en Afrique du Sud en 1937 d’un père juif et d’une mère calviniste, elle fit le choix d’Israël en laissant derrière elle un destin d’artiste et d’épouse d’avocat. Belle et intelligente, elle fut basée à Paris et devint Patricia Roxburgh, photographe de presse canadienne. Invitée en Jordanie, elle devint l’amie du roi Hussein et de son épouse. En Libye, elle participa à un projet d’attentat avorté contre Kadhafi.
À Beyrouth, elle infiltra l’entourage de Yasser Arafat. Sa couverture lui permettait de visiter des camps de terroristes palestiniens en Syrie ou au Liban. Après l’attentat terroriste des JO de Munich en 1972, elle fut mobilisée, avec les meilleurs éléments du Mossad, pour traquer et assassiner les membres du commando palestinien Septembre noir. Elle fut impliquée dans l’opération de Lillehammer (lire p. 43). Incarcérée en Norvège, elle passa deux ans et demi en prison et décida après sa libération de quitter le Mossad.
https://www.historia.fr/histoire-du-monde/moyen-orient/comment-les-femmes-du-mossad-ont-reussi-a-simposer-dans-un-univers-masculin-2074454
activité rémunérée:prove it!
des gens qui se disent lettrés mais ne connaissent pas l’expression « petite santé »!
des charlatans qu’ils sont!
mais tout de même, il était normalien et agrégé de philosophie,
Le tout de même est en trop. Impardonnable en regard de sa formation.
Je ne sais pas ce qu’il va rester de la littérature anglaise si l’on efface au prisme déformant de l’antisémitisme tout ce qui a l’heur de déplaire à nos beaux cerveaux modernes. Chesterton? Vous n’y pensez pas. Trop chrétien pour être philosemite! Agatha Christie? Malheureux! Il est , et pas dans Dix Petits Negres, quelques phrases qu’elle n’aura pas assez de son purgatoire littéraire pour racheter. Doyle? Pareil, encore qu’un tropisme mormon soit peut-être moins peccamineux dans La Vallée de La Peur. Mais on ne vous le garantit pas! Shakespeare? Oui, mais il y a le Marchand de Venise et sa livre de chair! Malheureux, que vous reste-t-il donc ? Ainsi va, au gré des censures, la castration d’une littérature tantôt trop chrétienne, tantôt trop païenne . Et c’est un anglomane qui opère!
MC
ne manquez pas, si vous avez toujours le gout du christianisme, de passer voir la belle scène d’adam; eve, et le serpent qui ouvrent l’article
26 FÉVRIER 2024
ampélographie
je ne mettrai pas le lien
l’article de LSP
26 FÉVRIER 2024
ampélographie
J ‘AI TROUVE UN NOUVEAU Dr MARX/
SUR Slate
aux nombreuses autres ayant déjà démontré que la consommation d’aliments ultra-transformés présente de sérieux risques. Cependant, cette nouvelle étude menée par le Dr Wolfgang Marx est allée plus loin en examinant quarante-cinq autres analyses, ce qui implique un échantillon total de dix millions de participants.
normalien et agrégé de philosophie, tout ce que n’est pas Onfray
Le Bl. claque des talons et fait briller ses gallons! 🙂
l’étude sur
Une nouvelle étude a été publiée en janvier 2024 dans le British Medical Journal (BMJ),
vous trouverez bien le lien
Pour ceux qui disent que Navalny ne représente rien et surtout pas la Russie :
MACRON DEMISSION
Robert De Niro, Viggo Mortensen, Catherine Deneuve, Imagine Dragons, Bono, Hilary Swank, Emma Thompson, Stephen Fry — over 30 celebrities and U24 ambassadors have addressed Ukrainians with words of support.
Thank you to everyone who has been with 🇺🇦during these 2 years.
#StandWithUkraine
X sur la regle du jeu
Lecture erronée. B, le « mais tout de même » porte sur ce qui précède, le fait d’avoir marqué l’histoire (un salaud qui a tout de même marqué l’histoire). Kilekon qui raffole de la messe et des cuistreries aurait dit que la locution est cataphorique. Elle ne porte pas sur sur ce qui suit, les réussites au concours et titres (elle n’est pas anaphorique).
Brasillach aussi était normalien, il en fit d’ailleurs des tonnes sur l’obtention de son concours dans un de ses bouquins.
Quand les humanités mènent à l’inhumanité…bardés de titres, ces types sont les pires salopards qui soient.
MC, mettre sur un même plan Chesterton et Shakespeare, c’t’un peu piteux, non…Vous savez ce que disait Harold Bloom, feu le grand critique juif américain, un spécialiste hors pair du Barde et du canon occidental (dans lequel il n’incluait pas Chesterton, auteur inexorablement mineur):
« Shakespeare created human personality, I do not know who created Shakespeare but Shakespeare created us. We cannot think of ourselves as seprate without thinking about Hamlet ».
Créateur de la conscience européenne, rien que ça.
Ca va un peu plus loin que votre banalité sur Shylock, personnage qui d’ailleurs articule le plaidoyer le plus philosémite de l’histoire de la littérature (Hath not a Jew eyes?, etc.).
Sur le terrain Shakespeare, c’est quand vous voulez, je joue à la maison depuis des décennies. Alors vos fantasmes associatifs et votre pseudo rhétorique anti-woke à un demi-anna, je suggère que vous vous les carriez là où le soleil ne brille pas, où la voix du Barde de Stratford est inaudible.
La judiciarisation du regret.
Cela me paraît essentiel.
Et totalement tragique.
Ai cru entendre que à 14 ans on est encore une enfant et à quinze une petite fille.
Reviendrai dessus.
Ai écouté et vu l’audition de JG au Sénat. Trente cinq ans après, assister à l’effondrement de cette femme, brisée parce que comprenant soudainement ce qu’elle a vécu et le trouvant fondamentalement injuste, est bouleversant. Comme on ne peut pas refaire l’histoire, son combat consisterait à ce que les jeunes gens soient protégés d’une telle tragédie.
Toutes choses égales par ailleurs, Onfray est une espèce de Déat au petit pied qui passe de la gauche au populisme, et dérive dans des eaux saumâtres. Différence notable, Déat aura marqué l’histoire, pour le pire, certes, mais tout de même, il était normalien et agrégé de philosophie, tout ce que n’est pas Onfray
Bloom dit:
Moi quand je vois dans une librairie ou une bibliothèque un livre dont le thème m’intéresse a priori, et en regardant la bio de l’auteur en quatrième de couverture je lis « normalien et agrégé de philosophie », je le dépose tout de suite, sans l’ouvrir.
Chesterton, auteur inexorablement mineur
Bloom dit:
Merci de confirmer que Chesterton est l’un des écrivains anglais les plus importants du XXe siècle (probablement le plus lu, admiré et commenté par Borges).
« Être bon représente une aventure autrement violente et osée que de faire le tour du monde à la voile. »
(G.K.Chesterton).
Eh oui,, Chesterton méprise par Bloom mais aime par Borges, entre autres. Demandez-vous de quel côté est la faute …. MC
Mais Borges n’est pas «normalien et agrégé de philosophie»…
Bloom,la rédaction de votre pensée n’est pas des plus limpides et compte tenu de votre goût pour toutes sortes de gens exceptionnels, diplomés, décorés comme des généraux, l’interprétation peut se tromper.
Bloom… Je ne connais pas bien Déat, mais à mes yeux, si la similitude avec Onfray paraît évidente (milieu modeste, inscription politique à gauche puis virage à l’extrême droite sur fond d’arrivisme social), la différence ne vient pas du degré de diplôme ou d’une aigreur onfrayenne envers l’université, mais du cynisme effrayant avec lequel Onfray, cette ordure, trahit sciemment ceux qu’il prétend représenter. Déat était un transfuge de classe façon, comment dire ? « aparatchik » d’un milieu politique socialiste bon teint. Onfray n’est l’aparatchik de rien d’autre que de son ambition personnelle, de ses crocs qui rayent le parquet, et de ses mâchoires se refermant sur ceux-là mêmes qui l’ont nourri et qu’il prétend défendre. Dieu sait que l’on m’a trahie dans cette vie. Onfray fait partie du triste tableau d’honneur que je peux dresser aujourd’hui…
je lis « normalien et agrégé de philosophie », je le dépose tout de suite, sans l’ouvrir
Et Pascal Engel ?
Moi aussi, je suis une femme trahie plein pot. Chacune de ces trahisons, amicales, amoureuses et parentale, y compris mon garagiste, ai-je verbalisé hier au soir, m’a conduite vers l’autonomie chérie qui m’amine aujourd’hui. Liberté, liberté chérie, comme un mantra.
Tout ce que j’ai gagné à être trahie, aujourd’hui, me semble être incommensurable.
Les gens changent, le changement c’est la vie : on ne peut que constater que tout est destiné à se dégrader vers un état triste et corrompu, et que par conséquent ce pessimisme doit être contré par l’optimisme des efforts de chacun. La solution à cet état des choses c’est de mourir jeunes et beau et puisque la nature en a décidé autrement on accepte le changement et l’indéterminé sans emmerder le peuple.
Incidemment, cette jeune fille dupée et violée par un prédateur, elle n’avait pas des parents — un père, une mère — pour veiller sur leur fille jusqu’à son affranchissement de l’autorité parentale ?
4.3 — 6.53
Une aquarelle de Hopper pour bien commencer la semaine :
Femme de bonne volonté tuée aujourd’hui par les Russes.
Se permettre de parodier les clichés (il-elle m’a trahi, etc.) est un luxe que peuvent s’offrir ceux qui n’ont aucune profondeur — émotionnelle ou culturelle.
Les grands spécialistes de la littérature anglaise ont parlé. Un jour viendra, lointain certainement ou cet auteur de petite stature comparativement à Conrad son contemporain trouvera sa place dans le programmes universitaires et les concours. Jamais au Capes jamais à l’agrégation, petit problème de stature.
Son antisémitisme? Probablement.
Moi quand je vois dans une librairie ou une bibliothèque un livre dont le thème m’intéresse a priori, et en regardant la bio de l’auteur en quatrième de couverture je lis « normalien et agrégé de philosophie », je le dépose tout de suite, sans l’ouvrir.
Pablo75 dit:
Chacun ses petits défauts. On a les détestation que l’on peut.
B, ne vous faites pas de mal, ne lisez pas ce que j’écris qui n’a aucune importance, je n’en prendrai pas ombrage.
Incidemment, les parents.
C’est la première question à laquelle elle est soumise, de la part d’un sénateur, homme, qui participe à la commission qui travaille sur les droits des femmes.
Elle, alors, s’énerve quelque peu. Dit qu’ils n’ont pas vu, ou rien compris. Dit aussi que c’est une manière d’éviter le débat qui doit être centrée sur le prédateur.
Elle le nomme aussi patriarche alors qu’il a moins de cinquante ans lorsqu’elle couche avec. Alors que l’on attribue ce titre à La Mathusalem et consorts
Elle « innocente »ses parents.
centré,
m’anime ma nine m’amine.
Terminé Vivre avec nos morts de Delphine Horvilleur.
Elle commence avec les guerres fratricides, dont des jumeaux au sein du ventre de leur mère et Abel (j’en suis) et Caïn. En exergue, elle cité Hugo avec l’oeil qui regardait Caïn dans la tombe.
En clausule, elle raconte l’assassinat d’Itzaak Rabin. Elle était au discours à Tél Aviv et en rentrant à Jérusalem, elle et son amoureux apprirent la nouvelle, novembre 1995.
Elle expliqué encore combien cet assassinat a influé sur sa vie. Étudiante à NYC, jeune femme à Jérusalem.
Le livre est constitué de nouvelles/d’histoires, indépendantes les unes des autres, mais sur un même sujet et qui forment un tout, sur le thème de la mort, celles de nos proches et la nôtre.
Elle est donc partie vivre à Paris.
Je n’ai pas appris en lisant son livre l’importance du passage que constitue la mort puisque je le savais déjà.
J’ai appris pourquoi la mère de Ilan Halimi, ce jeune homme massacré par des barbares, a fait enterrer sa dépouille à Jérusalem, ville sainte s’il en est.
Appris aussi ce village alsacien qui contient le gotha de dépouilles juives Karl Marx et alii et qui a été vandalisé par de sombres crétins.
Jamais je n’aurais osé, pas même songé à faire cette blague à ma mère Myriam. L’humour juif est bien détaillé dans ce livre : il semblerait basé sur une énorme autodérision et autocritique (est-ce pléonastique ?).
Tout, de A jusqu’à Z est passionnant, chaque récit apporte son content d’apprentissage sur la vie et ses aléas, la mort en est un, pas des moindres.
Chacun,/e lit ce que vous écrivez avec grande attention et grand intérêt.
Mais vous n’expliquez pas tout, et seule Rosanette a compris votre allusion.
Clopine,
Est-ce le fait qu’il ait fermé l’université de Caen qui vous fait rager ainsi contre Onfray, ou d’autres choses ?
A lire sa notice wiki, on a plutôt envie d’en savoir plus et de lire Pascal Engel, Rose. Merci du tuyau.
Pablo, c’est toi qui l’avait cité ?
AUJOURD’HUI. LE PLUS BEAU JOUR DE MA VIE FRANCAISE,
(JE, 4 mars 2024, 9.00)
Un jour viendra, lointain certainement ou cet auteur de petite stature comparativement à Conrad son contemporain trouvera sa place dans le programmes universitaires et les concours. Jamais au Capes jamais à l’agrégation, petit problème de stature.
Son antisémitisme? Probablement.
____
Probablement.
Probablement aussi que se coltiner ce moine de l’orthodoxie, c’est aller au-devant du mur du dogmatisme de tous les petits pères marron, en vogue a la fSSpx, et leur valetaille, pour qui la rdl sert, encore, de haut parleur.
Pourquoi s’énerve-t-elle quand on lui demande où étaient ses parents ?
« Les parents de Judith Godrèche sont psychothérapeutes : sa mère, Marie Deslis, est psychomotricienne et originaire du Nord de la France ; son père, Alain Godrèche, est psychanalyste et issu d’une famille juive polonaise émigrée à Paris qui a francisé son nom « Goldreich ».
La séparation de ses parents lorsqu’elle a huit ans est un choc et contribue à l’interruption de sa scolarité à l’âge de quinze ans et à son installation dans une vie d’adulte très jeune. Elle essaie alors d’intégrer des castings pour le cinéma, et rencontre le réalisateur Benoît Jacquot, alors âgé de 40 ans, avec lequel elle vit à la fin des années 1980. »
(wiki)
Aujourd’hui 4 mars 2024 en France, jour historique pour les femmes et les hommes qui aiment les femmes, leurs filles, leurs sœurs, et leur mère.
@ Onfray, cette ordure, trahit sciemment ceux qu’il prétend représenter
____
Mais pourquoi l’avoir tant « adoré » jadis et le haïr maintenant ?… Le respect fut mon cas, car j’ai beaucoup appris à son ‘école’, celle que je n’avais pas eue. J’essaie d’oublier ce qu’il est devenu aujourd’hui, en évitant de le consulter.
Pourquoi cultiver aussi longtemps de la haine venimeuse pour quelqu’un qui vous aurait déçu ? Quelle perte de temps, finalement !… Je préfèrerai toujours garder par devers moij un fond de reconnaissance pour quelqu’un, plutôt que de passer mon temps à maudire ce pour quoi je me serais moi-même si longtemps laissé abuser.
TSPCS Michel Onfray était responsable des malheurs de chacun.e, comme si Onfray ne pratiquait pas lui-même chaque jour son examen de conscience personnel à travers une forme de pulsion purgative écrivassière sur tout et n’importe quoi des supports écrits et oraux possibles qu’il a remarquablement su apprendre à maîtriser.
Et grand bien lui fasse, lui dira-t-on, à défaut de « faire du bien » à quiconque a compris les raisons de l’échec de la vie d’Onfray mais surtout de la sienne propre.
En dehors de cette catégorie de gens à égal nombrilisme vindicatoire-exonératoire, le reste du monde passe son chemin pour s’intéresser à bien d’autres enjeux de curiosité sociétale.
Merci pour CT/MO. De rien…, c’était gratuit.
—-
Bàv,
« Petit problème de stature », ou problème de Confession? MC
Jazzi, un psychomotricien n’est pas un psychothérapeute.
@ les ro^z à net /// précisez votre allusion pour tous ceux qui sur la RDL ne la comprennent pas///, etc.
NON, et je regrette cette allusion que le robot aurait dû effacer s’il avait été correctement paramétré, ce qui n’est hélas pas le cas, on le lui a dit cent fois.
Je n’ai aucune envie qu’on foute jjj à la porte de ce blog, ce qui se comprendrait du reste fort bien.
Je présente mes excuses les plus sincères @ Passoul & rozanette pour ce dérapage incontrôlé.
Point final. Oublions tout cela. Merci.
@ r^z –
1/ Merci pour les éclats de votre lecture personnelle du beau livre de DH, la rabbine du Rabin 🙂 J’avais noté les mêmes en infra paginales. Ce sont là de drôles de ressemblances, et vous savez si bien nous les dire, par vos miraculeuses petites touches impressionnistes. Je me permettrai juste d’en rajouter une dernière, juste pour dire à quel point cette femme est ravissante à regarder. L’intelligence explose sur son visage au charme splendide dès qu’on y est confronté.
2/ Ai-je bien ou mal compris que « la Mathusalem et consorts », allusionnait de la saga macronique ?
« Elle « innocente » ses parents. »
Lorsque nous appelons une vie au monde, nous la protégeons et lui donnons les outils nécessaires pour qu’elle puisse s’épanouir.
C’est l’imposture intellectuelle Onfray qui est la plus dérangeante. Dans un des ses bouquins à deux balles, il consacre un chapitre au « Peintre de la vie moderne » de Baudelaire où il fait dire au génie poétique des choses qu’il n’a jamais écrites. Hypostase de l’escroquerie intellectuelle, summum de la manipulation crapuleuse.
N’ayant inventé » qu’un seul concept, le « confusionisme », il est à ranger, selon le vrai philosophe en majesté qu’est Deleuze, au rang des piètres vulgarisateurs, qui festoient sur la pensée des autres en oubliant de se rincer la bouche.
Heureusement que dans la catégorie des vulgarisateurs de la philosophie, il existe dans ce pays des esprits brillants qui constituent autant de passeurs sûrs et honnêtes, tels feu le grand Jean Salem, A.Comte-Sponville, F. Wolff, le regretté P. Hadot, F.Worms…
Alors, que le gourou de la vulgarisation spécieuse rejoigne le FucksNews français, la chaine cathol/dique à l’usage des décérébrés de la République, n’a rien de surprenant. Bonimenteur accro à son propre spectacle, il a besoin d’un shoot régulier de disciples.
« Moi quand je vois dans une librairie ou une bibliothèque un livre dont le thème m’intéresse a priori, et en regardant la bio de l’auteur en quatrième de couverture je lis « normalien et agrégé de philosophie », je le dépose tout de suite, sans l’ouvrir. »
Sartre était normalien. Agrégé aussi j’imagine. Et Simone de Beauvoir également.
Faut pas être raciste. L’existence précède l’essence certes. Mais tous ne se valent pas.
Excellent commentaire sur Sartre et Beauvoir dans Dosse. Enfin excellent commentaire ça veut dire qu’on est d’accord. Comme d’habitude.
L’existence précède les sens, et de pas mal en plus, lol.
« Redécouvert par Bernard-Henri Lévy, Jean-Baptiste Botul est un talentueux penseur français, disparu en 1947. Un an avant sa mort, de retour du Paraguay, il a donné ce dernier entretien au Bulletin humaniste du Languedoc. Il y livre ses vues sur la sexualité de Kant et s’inquiète de la naissance des philosophes médiatiques. »
https://www.philomag.com/articles/jean-baptiste-botul-son-ultime-interview
Et l’essence précède le GPL, FL.
L’onfrayisme est un confusionnisme.
Critique de la déraison diafoirique…
« Et l’essence précède le GPL »
Bon c’est bien gentil toutes ces moqueries sur Sartre. Mais ses théories sont pas mal du tout. Comme Marx. Après bien sûr ça dérive. je suis bien d’accord.
Le pratico-inerte, pas évident à résumer, FL.
Je préfère La Nausée et Les Mots.
Marx, au top, Hegel sur l’histoire stimulant. Bachelard pour la matérialité de l’imagination poétique, inégalé…
Peut aller se rhabiller le natif d’Argentan (qui aime tant l’argent, y compris publique, voir le financement de son « université ».
public…
Georges Politzer, réédité récemment, belle et profonde pensée, pour une philosophie de l’action, mort pour la France, fusillé au Mont Valérien par les Allemands en mai 1943.
« Entre décembre 1940 et janvier 1941, en pleine occupation, Politzer rédige deux grands textes antinazis : L’obscurantisme au xxe siècle et Révolution et contre-révolution au xxe siècle. Ces deux textes, publiés clandestinement, sont une réponse à la conférence de l’idéologue nazi Alfred Rosenberg du 28 novembre 1940 à la Chambre des députés devant le Tout-Paris de la collaboration. »
https://www.cairn.info/revue-la-pensee-2017-2-page-50.htm
SVP, rBL, vous vous dévoyez à vous acharner, comme CT, sur ce « pauvre type » qui n’en vaut vraiment pas la peine. L’argent tant… (teint ?), pas mal trouvé, entre nous. Je vous accorde surtout d’ironiser un brin, parce qu’au fond, de ce type, vous vous en foutez un peu comme nous toussent, qui visons genre un peu plus haut. Laissons au Front ceux qui l’aiment aujourd’hui… ils ne l’avaient jamais vraiment lu auparavant, comme tout ce qui s’agite et gesticule dans leurs eaux politiques opportunistes d’aujourd’hui. C’est ainsi, la vie, toujours un brin onfrayant ! elle se termine tjs par un naufrage pour les uns, une bouée de secours pour les autres. Et voglaréale !
« Les parents de Judith Godrèche sont psychothérapeutes […] »
La psychanalyse ça n’a pas l’air bien efficace.
et pour Sartre, hein… c’est l’antisémite qui fait le juif – Aussi simple que le « practico-inerte » !
et Marc Bloch, remember… Aij bien connu et admiré feu Etienne, surtout, le fiston, un juriste formidable, tout aussi éclairé que feu Robert.
désolée,D,
un psychomotricien est uin thérapeute:
« Pour atténuer ou corriger les troubles de ses patients, le psychomotricien, qui exerce toujours sur prescription médicale, utilise plusieurs méthodes : expression corporelle, éducation gestuelle, activités de coordination et de rythme, jeux…
L’efficacité de la thérapie dépend en grande partie de la relation patient-thérapeute.
Ce métier exige donc, outre des connaissances théoriques et un savoir-faire technique, des qualités de compréhension, de disponibilité, d’adaptation à l’autre… et beaucoup de patience.
https://www.cidj.com/metiers/psychomotricien-psychomotricienne
psychomotricien:
Qui est le Psychomotricien ? Que fait-il ?
Le psychomotricien est donc un professionnel de santé qui élabore un diagnostic psychomoteur à partir du bilan psychomoteur. Basé sur des mises en situation, des épreuves et des tests standardisés, ce bilan permet de recueillir les données tant quantitatives que qualitatives sur le développement et le fonctionnement psychomoteur du sujet, et les troubles/maladies/handicaps qui peuvent l’altérer. C’est à partir de ces données que le psychomotricien construit un projet d’intervention individualisé.
https://fedepsychomot.com/qui-est-le-psychomotricien/
@ ce n’est pas une mauvaise méthode de lire une deuxième fois les écrivains qu’on a lus une première fois et qui nous ont marqués (TB, cité par RM)
Pas faux, mais pour ma part (pmp), j’aurais précisé ceci à Thomas : « ce n’est pas une mauvaise méthode de lire une deuxième fois les écrivains qu’on N’a PAS BIEN lus une première fois MAIS qui nous ont NEANMOINS marqués PAR L’EFFET SURESTIME D’UNE RUMEUR PERSISTANTE ».
Bàv RM !.. et parfois, on tombe de haut, croyez-moij !
de ce type, vous vous en foutez un peu comme nous toussent, qui visons genre un peu plus haut.
—
Vrai, 3J mais on a bien le droit de s’amuser un peu, non, même si c’est à peu de frais…
Un peu pour Baudelaire, aussi, que je n’aime pas, mais vraiment pas, voir réduit à telle indigence par l’entremise de « cette ordure (…) cette horrible infection » – Une charogne.
Qui a suggéré de nous la débrancher, déjà ?
Agnès Vahramian, née le 1er mars 1967, est une journaliste française d’origine arménienne.
Elle est animatrice d’émissions religieuses, rédactrice en chef du journal télévisé de 20 heures, grand reporter et correspondante de guerre.
En 1990, elle couvre la chute du mur de Berlin. Puis, pendant trois ans, elle travaille en tant que journaliste indépendante en Yougoslavie5. De 1994 à 2000, Agnès Vahramian est reporter au service des informations générales de la rédaction de France 2, puis grand reporter au service de politique étrangère de France 2 jusqu’en 20084, où elle couvre la guerre d’Irak en 2003, ou encore les conflits du Proche-Orient5.
Grand reporter, elle réalise des reportages notamment pour le magazine Envoyé spécial dont elle est nommée rédactrice en chef en 20116.
A V.
3 20179. Elle est alors nommée correspondante de France Télévisions à Washington7. Elle y passe plusieurs années et conclut « « C’est un terrain de reportage gigantesque […] Ce que je préfère, c’est proposer des sujets dont personne n’a idée en France »2. Elle est grand reporter durant la mandature de Donald Trump et fait partie de l’équipe de journalistes de France Télévision chargés de traiter à l’étranger la pandémie de Covid-197. Un reportage durant l’ouragan Ida se déroule dans des conditions dantesques10.
En 2021, elle est nommée correspondante permanente au Moyen-Orient de France Télévision (en poste à Jérusalem)4, nomination qui doit prendre effet le 3 janvier 20226. Mais début 2022, avec sa consœur Maryse Burgot, elle est correspondante de guerre en Ukraine.
@ Une charogne.
Que j’aime aussi, en cette métaphore de Charles que je connaissais par coeur depuis ma prise de conscience de ma finitude,…
J’essaie de vous la refaire pour le plaisir ou le fun, sans le secours de la toile émeri, juste pour tester ce qui me traine encore en mémoire, hein !
___
En cette terre grasse et pleine d’escargots
Je veux creuser moi même une fosse profonde
(….)
Et dormir dans l’oubli comme un requin dans l’onde
Je hais les testaments et je hais les tombeaux
Plutôt que d’implorer une larme du monde
Vivant, j’aimerais mieux inviter les corbeaux
A saigner tous les bouts de ma carcasse immonde
Ô vers, noirs compagnons sans oreilles et sans yeux
Voyez venir à vous un mort libre et joyeux
Philosophes viveurs, fils de la pourriture
Allez donc sans remords,
Et dites moi s’il est encore
quelque torture
Pour ce vieux corps sans âme et mort parmi les morts
—
Zut, j’ai oublié un vers ou quelques rimes… car ça colle pas trop à la relecture… Flemme d’aller vérifier. Qui va nous les remplir ou remplacer en bonne et due forme ? Vous, mon brave rBl ?… Surtout pas charlouli-charoula, ah ! ça non point !
Bàv,
Ca y est…, l’est revenu…, le vers oublié…
(Où je puisse à loisir étaler mes vieux os)…
Vous confondez avec Le mort joyeux, 3J.
Une charogne
Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d’été si doux :
Au détour d’un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
Les jambes en l’air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d’exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu’ensemble elle avait joint ;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s’épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l’herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D’où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s’élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d’un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l’eau courante et le vent,
Ou le grain qu’un vanneur d’un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s’effaçaient et n’étaient plus qu’un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l’artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d’un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu’elle avait lâché.
– Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !
Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l’herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j’ai gardé la forme et l’essence divine
De mes amours décomposés !
Tout est bon, dans le Baudelaire,
De Quincey & Poe y sont à la fête
On n’y trouve aucun apprêt aucun faux air
Du génie, à vous en tourner la tête
– Speranza Wills Lasauvage
Quoi que n’ayant pas la vocation professorale, le léZard a décidé de noter les dernières copies !
IL Y A AUSSI DES REPORTAGES DANS DES BIBLIOTHEQUES/
UN EXEMPLE
Un reportage de Katia Chapoutier, sur des images de Raoul Seigneur et Damien Augeyrolles, et un montage de Benoît Falize.
JE NE METS PAS LE LIEN
Pablo 75 a signalé plus haut :« Avis aux amateurs de livres de Nice et ses environs:
« Près de Nice, 60 tonnes de livres partent à la décharge après la faillite d’une librairie de 1300 mètres carrés». Cette nouvelle m’a troublé (mince alors) ; je vois immédiatement tous ces livres, c’est pas possible, il y en a forcément que j’aurais désiré avoir… ; et comment se fait-il qu’a la République Des Livres personne n’ait bronché ?
Mais l’article révèle la réalité : «Ouverte en grande pompe en 2022, «La grande librairie de Sydney Laurent» était une belle promesse culturelle […]. Mais c’était sans compter sur le pari pour le moins osé de ses gérants de proposer exclusivement à la vente des livres à compte d’auteurs. «C’était impossible de trouver le moindre livre grand public, pas un Goncourt ni un Renaudot !», […]«Ce n’est rien de plus que l’histoire d’une faillite et de quelqu’un qui s’est trompé de modèle économique».
Des hectomètres de livres publiés à compte d’auteur doivent effectivement présenter une difficulté?Comment choisir des livres dont personne ne sait rien ? Sauf si sur la quatrième de couverture il y a écrit que l’auteur est agrégé de philosophie alors qu’on s’intéresse à l’astrologie et au développement personnel à base d’ésotérisme et de diététique, alors effectivement on peut laisser tomber.
VOUS PR2PAREZ VOTRE 2T2/IL Y A EU DES REPORTAGES SUR LES CAMPS DE NATURISME/
EX/
Reportage sur les young nudists de New-York dans l’émission Tracks de la chaîne Arte
IL Y A PLEIN DE VIDEOS
Peut-être qu’ Alain Lanavere parlant de Pascal désarmera le censeur? « Que de grands ecrivains, Chateaubriand,´Baudelaire, Barbey , Charles Peguy, Proust, Chesterton, J Green, ne cessèrent de se soucier de ce que Pascal avait pu écrire et lire…. ». Ce n’est pas trop le mal placer. MC
Bloom, d’accord avec la difficile compréhension du practico-inerte de Sartre. Je sais que les noms de Sartre et de Simone de Beauvoir donnent des boutons à certains.Passons outre.
Mais relisez « Les Mandarins », le roman de Simone de Beauvoir , Revigorant. 70 ans après leur autopublications Simone nous replace exactement dans l’ambiance de « la bande à Sartre ».dialogues nombreux, véhéments, intelligents. Nous sommes sur les banquettes du Fore, des Deux Magots, entre 1945 et 1954 les cendriers débordent, on flirte, on rêve, on s’engueule, on se brouille, on se réconcilie, on fonde des revues, on en quitte d’autres, on pond des éditos, on est misogyne sans complexe . Fascinant ce cocktail d’excitabilité, d’erreurs idéologiques, de bafouillages d’agités alcoolisés, et de dialectique marxiste, ce mélange de fiesta et de militantisme. Le roman bouillonne de vitalité et colle le lecteur au cœur des conversations entre Camus, Simone de Beauvoir, Sartre, Michelle et Boris Vian , Koestler, Merleau Ponty, et d’autres. Le travail de Simone est souverain de netteté, d’intelligence(tous les portraits de femmes sont réussis) et on suit les impatiences et colères sartriennes, le spleen et le dandysme mélancolique de Camus, ses inquiétudes de moralioste et son don juanisme. On découvre aussi les places si inconfortables des femmes amoureuses , lesbiennes ou non, la fascination de tous pour le théâtre, les belles comédiennes, la vie des c s’abat sur la petite bande .On suit les diatribes contre l’impérialisme américain, la fascination -aujourd’hui incompréhensible- de Sartre pour le PCF, le goût du punch et des alcools forts, les bringues qui finissent à l’aube, Mais on est surtout frappé par une sorte d’acharnement juvénile de tous pour fonder une société plus juste. Simone a tout noté, enregistré, avec comme souvent chez elle, une énergie lucide et une régularité métronomique.
« Tout est bon, dans le Baudelaire »
Et notamment la prose du Spleen de Paris, que je relis actuellement à petites gorgées !
Vous prêchez un convaincu, Paul Edel.
Je n’ai jamais oublié mes premiers cours de philo, où Mme Parisel nous avait initié à quelques notions clés de l’existentialisme (hasard # nécessité, existence # essence etc.) à l’aide d’un passage de « Pour une morale de l’ambiguïté », de Simone de Beauvoir.
Je n’ai lu que son « Journal », et trouverai certainement le temps de me mettre aux Mandarins.
Jamais je n’oublierai le soir où le couple mythique vint s’asseoir à quelques mètres de petit moi étudiant boutonneux pour une représentation du Nekrassov de Sartre au TEP de Guy Rétoré.
Je continue à lire Sartre, notamment ses Situations, dont le No3 contient ses reportages sur les USA pour le Figaro et Combat (au singulier), exceptionnels.
Sur Sartre et le roman américain:
« Sartre contribue de manière décisive à la vogue du roman américain qui caractérise le deuxième après-guerre en France. Notamment, avec ses articles sur Faulkner, il a sans doute joué un rôle fondamental dans l’accès de cet écrivain à la grande consécration internationale qui lui a permis d’obtenir le Prix Nobel en 1949. (…) »
https://journals.openedition.org/transatlantica/19902
Les cours de Jean Jaffré sur Les petits poèmes en prose, un pur régal, Baudelaire sublimé par un professeur qui nous déniaisa et nous procura un accès aux mystères de l’imagination créatrice.
(Jean Jaffré, Le vers et le poème. Textes, analyses, méthodes de travail – Nathan Université)
Très intéressant, lmd, merci pour ces informations qui permettent une mise en perspective de cette sombre histoire (conteur plus sombre).
Je regardais des images du pont transbordeur de Marseille récemment, il avait fière allure…
3Journaliste d’investigation, envoyée spéciale, correspondante de guerre, critique et chroniqueuse littéraire, romancière, essayiste, traductrice… Andrée Viollis se sera illustrée pendant plus d’un demi-siècle dans tous les domaines et sur tous les théâtres des opérations, de la guerre civile en Irlande à celle d’Espagne, de la Russie soviétique à l’Allemagne nazie, en passant par l’Inde en révolte, l’Afghanistan dans la tourmente, l’Indochine malmenée, la Chine et le Japon aux prises… Collaboratrice -des plus grands journaux (Le Petit Parisien, Ce Soir…) Andrée Viollis est une – figure marquante du journalisme d’information et du grand reportage, ainsi qu’une ardente militante des plus grandes causes – humaines, comme l’antifascisme ou le féminisme. Cet ouvrage éclaire le parcours exceptionnel de cette femme engagée et libre penseuse qui aura fait du journalisme plus qu’un métier.
Walker Evans, Florida circa 1974
Polaroid
Viollis A.
« De 1914 à 1916, elle s’engage sur le front en tant qu’infirmière à Bar-le-Duc et Sainte-Ménehould2. Le Petit Parisien publie ses reportages auprès des blessés et l’envoie en 1917 à Londres interviewer le Premier ministre britannique4. De 1919 à 1922, elle devient attachée de rédaction au Times et au Daily Mail2. Ensuite, elle s’oriente vers le grand reportage et rejoint le Petit Parisien comme envoyée spéciale2 pour couvrir les domaines les plus divers : manifestations sportives, grands procès, interviews politiques, correspondance de guerre. Elle y reste vingt ans2.
Parallèlement, elle est dès 1924 la seule femme à la direction du Syndicat des journalistes, où sa répartie de 1932 sera appréciée, face à un officier japonais furieux de sa présence lors d’exactions nippones à Shanghaï, qui lui demande « Que faites-vous là ? » et à qui elle répond : « Mon métier ! »5.
Une histoire de l’agence Magnum, depuis sa fondation en 1947, écrite à partir d’archives inédites.
« L’année 2017 marque les soixante-dix ans de la création de l’agence photographique Magnum formée par Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger, David Seymour et William Vandivert. En lui consacrant une thèse suivie d’un ouvrage, l’historienne de la photographie Clara Bouveresse prouve l’importance de cette coopérative photographique dans l’histoire contemporaine. Histoire de l’agence Magnum, L’art d’être photographe doit tout d’abord être compris dans le contexte de la création de l’agence en 1947. Avant cette date, aucun photographe n’exerce un contrôle réel sur les droits de ses images. Autoproclamée, la création de l’agence Magnum dirigée par et pour les photographes n’a rien d’évident au premier abord. Si Magnum n’a jamais connu de rupture, la coopérative est traversée depuis sa création par des conflits entre les membres de l’agence sur le rôle du photoreporter dans une société en mutation avec l’arrivée des nouvelles technologies. Comment faire partie de cette « académie de photographes » ? Et suffit-il d’être intégré à l’agence pour être considéré comme un photographe de renom ?
sur non fiction
Chacun sa merde, beau poème en prose de Baudelaire, que l’on conseille vivement à Clopine.
Chacun sa chimère
Sous un ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.
Chacun d’eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu’un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d’un fantassin romain.
Mais la monstrueuse bête n’était pas un poids inerte ; au contraire, elle enveloppait et opprimait l’homme de ses muscles élastiques et puissants ; elle s’agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture ; et sa tête fabuleuse surmontait le front de l’homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l’ennemi.
Je questionnai l’un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu’il n’en savait rien, ni lui, ni les autres ; mais qu’évidemment ils allaient quelque part, puisqu’ils étaient poussés par un in- vincible besoin de marcher.
Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n’avait l’air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos ; on eût dit qu’il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d’aucun désespoir ; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d’un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.
Et le cortège passa à côté de moi et s’enfonça dans l’atmosphère de l’horizon, à l’endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.
Et pendant quelques instants je m’obstinai à vouloir comprendre ce mystère ; mais bientôt l’irrésistible Indifférence s’abattit sur moi, et j’en fus plus lourdement accablé qu’ils ne l’étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.
Il est un thérapeute mais pas un psychotherapeute. D’ailleurs un grand nombre de clients des psychomotriciens ne s’adressent pas à eux pour des problème de psyché mais parce qu’ils ont un handicap moteur.
. Le travail de l’historienne Clara Bouveresse réside dans l’analyse approfondie d’un pan de l’histoire du photojournalisme. À travers un choix de photographies de reportages, d’images de publicité ou encore des clichés de tournage de film, Clara Bouveresse démontre que l’agence Magnum évolue parallèlement avec l’histoire du photoreportage et plus généralement avec l’histoire contemporaine. Ce livre doit aussi être vu comme un accompagnement à l’exposition « Magnum Manifesto » qui s’est déroulée du 26 mai 2017 au 3 septembre à l’ICP à New York et au catalogue de l’exposition, qui présente un très grand nombre de photographies, co-écrit par Clara Bouveresse et Clément Chéroux.
lire:
– Magnum Manifeste, Clara Bouveresse, Clément Chéroux, Actes Sud, 2017
– Magnu Analog Recovery, Le Bal, 2017
Qui censure les travaux des normaliens agrégés n’a jamais lu ceux des grands noms qui suivent, ergo il ne connait pas grand chose à l’histoire de la philosophie et de la sociologie française depuis le début du 20e siècle :
Durkheim
Bergson
Canguilhem
Cavaillès
Nizan
Hippolyte
Aron
Merlaud-Ponty
Sartre
De Beauvoir
Ricoeur
Foucault
Deleuze
Bourdieu
Rosset
…
Johm Passes and Sam Better-Ones
Bouveresse
Badiou
…
Carlos Tinoco
…
« Georges Politzer, réédité récemment, belle et profonde pensée, pour une philosophie de l’action, mort pour la France, fusillé au Mont Valérien par les Allemands en mai 1943. »
Bloom dit: à
« Entre décembre 1940 et janvier 1941, en pleine occupation, Politzer rédige deux grands textes antinazis : L’obscurantisme au xxe siècle et Révolution et contre-révolution au xxe siècle. Ces deux textes, publiés clandestinement, sont une réponse à la conférence de l’idéologue nazi Alfred Rosenberg du 28 novembre 1940 à la Chambre des députés devant le Tout-Paris de la collaboration. »
Bloom dit:
Il faut être frivole pour faire l’éloge de Politzer et quelques minutes après se pâmer devant le collabo Sartre (capable de publier un « Essai d’ontologie phénoménologique » en pleine Occupation). Comme il faut être très frivole pour reprocher à Chesterton son antisémitisme et tomber en extase devant Sartre qui a fait jouer des pièces de théâtre pendant l’Occupation devant des nazis.
Deux poids, deux mesures, comme tous les idéologues de bas étage. Ou tout simplement de la connerie pure et dure aggravée par l’âge (il a oublié que l’histoire du TEP – « jamais je n’oublierai le soir où le couple mythique vint s’asseoir à quelques mètres de petit moi étudiant boutonneux pour une représentation du Nekrassov » – il l’a raconté dix fois au moins ici, avec des variantes dans la distance entre lui et eux – une fois c’est « à côté », une autre « à quelques mètres », une troisième eux étaient au premier rang mais pas lui, etc, etc).
Bref, toujours le même Complexé Superficiel venant ici se la péter toute la journée sans se rendre compte du ridicule moliéresque dans lequel il tombe tout le temps.
Le censeur procureur franquiste catalan, Pedro-zéro-zéro, a encore frappé.
Qu’il retourne à ses Nostradamus, pour nous dire comment il s’est pris un râteau un jour de mars 2024 en rachetant du Chesterton au kilo. Combien la livre du livre?
Même comme comique tu es ridicule, Bloom.
Paul Klee.
The Great Emperor, Prepared for Battle. 1921.
Paul Klee Center, Bern
La prose ou pose d’Andrée Viollis est communiste, utile précision aux lecteurs qui souhaiteraient voyager avec la dame dogmatique sans avoir la carte. Pas compris cette histoire de nudistes par Etali qui mouline à tout vent.
Dear Bloom est bien énervé, un peu va-t-en-guerre, est ce nécessaire ? changez votre thé vert contre du saint émilion.
Merci du conseil dear Phil, comment avez vous deviné que je travaillais sur le thé de Chine?
« Trois ans plus tard, le chef de file de la pensée existentialiste (Sartre) était reçu avec tous les honneurs à Moscou. Un invité de marque pour les héritiers proclamés de Lénine, qui avait théorisé la littérature comme un rouage essentiel de la propagande. De fait, écrit sans détour, dans Sartre et l’URSS, Cécile Vaissié, professeure en études russes et soviétiques à l’université Rennes-II, le philosophe jouera un rôle de « parfait “idiot utile” » en participant à « ancrer en France et en Occident des discours, images et raisonnements conçus et orientés à Moscou ».
Le Monde
Le pire, c’est que Sartre, selon Cécile Vaissié dont j’ai lu un entretien, était au courant de toutes les atrocités commises par le régime soviétique. Ils les a volontairement passées sous silence. Le terme de « complice » serait peut-être plus approprié que celui d' »idiot utile ».
une sorte de désir « prozélite », dear Bloom
Bof, pas pire que Céline, qui lui voulait qu’on exterminer tous les Juifs et trouvaient que les Allemands n’en faisaient pas assez.
Jugeons les oeuvres, comme ils disent.
Lin Zexu vs. Charles Elliot, thé vs opium, Canton 1839, la grande époque…Très beau livre cet « Empire of Tea, The Leaf that Conquered the World »…
Saint-Emimile à volonté samedi prochain en grandes pompes, 45 fillette, dear Phil.
@ pas ma tasse de T. Coule, les garçons !…
Les fifilles de l’IVG ne vous écoutent pas, cet’aprem, hein !… l’heure est historique. Et si j’avais été là bas, sûr que je serais allé au Trocad avec jzmn. Bon, moi je dois filer à mon cours de dessin.
Décidément le robot m’en veut
encore un post on ne peut plus irréprochable dont il ne veut pas
je parlais d’onfray
je ressayerai plus tard
Des ecrocs :
ecrocs > escrocs
si,si, vous pouvez lire sur lundi matin
Pour ce 14e carnet de guerre (les autres sont accessibles ici), Jean-Marc Royer nous emmène dans la colonie pénitentiaire arctique où Alexander Navalny vient de mourir, dans le sous-sol de la centrale nucléaire de Zaporija et jusque dans les tranchées de l’Ukraine occupée. Une plongée toujours passionnante, documentée et terrifiante dans la politique de Vladimir Poutine.
bonne lecture
Adéfaut d’Onfray dont le robot ne veut pas une mot sur Delphine Horvilleur
De e celle qui i se présentait comme un « rabbin laïc » voici ce que je répondais à un ami proche ,chrétien pratiquant, pour qui l’expression était un oxymore:
« Ce que dit Delphine Horvilleur qui se definit comme un rabbin laîc ne devrait pas vous étonner
Pour une raison de principe d’abord :
La laîcité c’est la dissociation totale des spheres de la religion et de la vie publique . ce qui signifie qu’ on peut sans déchirement etre pleinement un citoyen attaché à la laïcité et même un militant de la laicité , tout en etant profondement croyant et strictementt pratiquant comme doit l’etre un rabbin ou un curé C’est vrai quelle que soit la religion
Mais cela vous le saviez et votre question portait je pense sur la compatibilité d’une vie vouée à la religion avec un statut personnel laîc
Certes si la question mérite peut-être d’être posée pour les hommes et les femmes chrétiens qui’ entrent en religion’ mais elle ne se pose pas pour un rabbin
Un chrétien en devenant moine ou prêtre consacre sa vie a Dieu et , en cela, on pourrait considérer qu’ il s’installe en marge du monde des laîcs .Mais rien de tel pour le rabbin qui n’est pas dans une relation particulière avec Dieu .Sa fonction est celle d’un sage qui connaît parfaitement la loi , sait l’interpréter et l’appliquer a partir de sa familiarité avec des textes ‘(talmud midrash bible) .Son rôle est de mettre cette competence à la disposition de ses ouailles , d’abord par son enseignement et aussi pour les aider à la lumière de ce savoir à resoudre les problemes et les differends auxquels il sont confrontés tant en ce qui concerne leur pratique religieuse que certains aspects de la vie de tous les jours et de ses interferences avec la religion
Dans une synagogue contrairement a ce qui se passe dans une eglise on ne vient pas rencontrer Dieu , mais en parler et s’instruire au sujet des choses de la religion et de la vie , ce qui explique qu’ en yddish l’ecole et la synagogue se disent avec le même mot
Et, ce qui était particulieremnt vrai avant l’emancipation des juifs, quand le savoir faire juridique du rabbin organisait les rapports à l’intérieur des communautés, ce savoir était apprecié même en dehors d’elle. Ainsi dans l’Ami Ffritz, ce roman alsacien d’Erckman Chatrian , les auteurs temoignent de ce rôle de conseil juridique que joue le rebbe du village aussi bien pour les juifs que pour les gentils.
Pour l’anecdote on dit que celui qui a servi le modele au rabbin du roman est l’ancêtre de la lignée Debré
Mais Chesterton, lui, n’a jamais parlé dans ses romans et nouvelles d’exterminer personne. Même les gens qu’il n’aimait pas, ou qui ne l’aimaient pas. MC
Rosanette merci.
Elle dit bien et souligne plusieurs fois qu’elle est rabbin laïc.
Nombre de famille qui lui demandent de l’accompagner lors des obsèques d’un proche lui dise « il est laïc mais il voudrait un kadish ». Elle dit qu’il faut être dix a minima pour réciter le kaddish. Mais elle, lorsqu’elle va en Alsace dans le village de ses ancêtres profané par des pilleurs de tombes, elle le récite seule le kaddish. J’en ai tiré la conclusion qu’il vaut mieux seul que pas du tout.
On ne peut pas s’adresser a d.ieu si on ne croit pas à son existence.
Lors de ses études à New York, elle enseignait l’hébreu à de vieilles dames* qui s’étaient mis en tête de l’apprendre ! Quelle aventure…
* Dont Myriam qui avait une fille audacieuse.
familles
demandent
lui disent
Lorsqu’on est sûr de la justesse de sa cause, et pis encore lorsqu’on est convaincu que nos adversaires, voire nos ennemis, ont tort, tous les moyens sont bons. Sartre s’est couvert d’opprobres avec son appui à Staline. Et bien sûr de ridicule.
Alors comment contenir Gaza et l’Ukraine ? Mes grand-parents se sont posé cette question en 1939, sauf qu’il s’agissait de la Pologne. Mais c’était bien différent. Les plus grands noms de la pensée n’ont pas de réponse. Ce qui ne les empêche aucunement de se faire entendre.
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