de Pierre Assouline

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Quand Paris était la capitale mondiale du photojournalisme

Quand Paris était la capitale mondiale du photojournalisme

  A tous ceux qui déplorent que « Libé n’est plus ce qu’il était », le temps est venu de leur rappeler ce qu’il fut à l’origine. Un quotidien de bric et de broc à l’esprit rebelle fondé par une bande de gauchistes moins soucieux de journalisme que de militantisme. Titre né dans la Résistance, Libération devenu au fil du temps « Libé » est issu d’une nébuleuse née cinq ans après les évènements de mai 1968. Le quotidien se professionnalisa à partir de 1974 lorsque Serge July succéda à Jean-Paul Sartre. Un demi-siècle a passé. Lorsqu’un journal fait don de ses archives photographiques à un organisme officiel, c’est signe qu’il s’institutionnalise. Quand Libé sent le patrimoine, ses lecteurs prennent un coup de vieux. Signe des temps ou appel de l’anniversaire, d’autres fonds d’archives le rejoignent. Libération attend ses nouveaux historiens.

  Les Archives nationales possèdent déjà trente-deux fonds de ce type provenant de journaux (Le Petit Parisien, Le Parisien libéré, Le Journal, Le Monde etc) et d’agences en vertu d’une politique de sauvegarde qui remonte à 1956. De cette date, l’illustration n’est plus considérée comme accessoire dans la mémoire d’un journal. De fait, ce sont ses photos que Libé vient de confier aux Archives nationales. Or, si les journaux quotidiens passent pour être des « brouillons de l’Histoire », cela concerne essentiellement les articles ; les photos y échappent car elles pour vocation de figer des moments du passé sans les commenter même si le regard qui les a portées n’est jamais neutre ; par nature, elles s’inscrivent dans la durée. Elles laissent souvent dans la mémoire des lecteurs une empreinte bien profonde que des articles.

De toutes les « Unes » des quotidiens français, celle de Libé est la seule à traiter la photo en majesté lorsque l’actualité s’y prête. Elle reflète tant l’engagement de la rédaction que la vista de son directeur artistique et du chef du service photo (Christian Caujolle dans la durée). Ce sont d’ailleurs ces « unes » historiques qui sont exposées jusqu’au 18 février en l’hôtel de Soubise, site parisien des Archives nationales, celui de Pierrefitte-sur seine ayant la charge de trier, décrire, inventorier, classer 1471 boites contenant un demi-million de tirages, soit 400 mètres linéaires. De quoi libérer le journal des frais de stockage, le débarrasser de la gestion permanente des fonds et s’ôter le souci de la sécurité d’un matériel hautement inflammable et périssable (tirages et négatifs). Un certain chaos résultant d’une certaine conception du classement et une absence de description, à laquelle les différents déménagements de la rédaction n’ont rien arrangé.

   La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP) a quant à elle hérité des fonds d’archives de l’Agence de Presse Libération (APL) créée comme « un instrument pour la défense de la vérité » et à sa suite de l’agence Fotolib (1973-1978) qui furent à l’origine du service photo de « Libé » avec ses clichés historiques de Mai 68, des grèves chez Lip, des manifestations à Creys-Malville ou celles du MLF etc Un photojournalisme de combat qui soutienne les luttes sociales. Leur rôle vient d’être retracé avec une précision, une rigueur et un luxe de détails remarquables dans Les agences photos, une histoire française (652 pages, 25 euros, les éditions de Juillet) de l’historienne de la photographie Françoise Denoyelle. Le titre dit tout car, on l’ignore bien souvent, cette histoire fut très française avant que les Getty et autres les avalent avec leurs fonds d’images exceptionnels. Seul travail de recherche consacré à ce jour à l’ensemble des agences photo en France au XXème siècle, il se focalise sur 85 agences de 1900 à nos jours. Cette somme est sans conteste appelée à devenir l’ouvrage de référence sur le sujet tout en s’offrent « le luxe » de ne comporter aucune illustration sur « la matière » de l’époque : conflits sociaux en France, occupations d’usine, mort de Franco, guerres civiles au Liban et en Irlande, coup d’Etat au Chili, révolution des œillets au Portugal… Moins un bilan qui clot que l’ouverture d’un chantier.

Une véritable épopée y est retracée à travers l’action et l’oeuvre de ceux qui ont donné ses lettres de noblesse au photo-journalisme, les Gilles Caron, Raymond Depardon, Henri Bureau, Christian Simonpietri, Jean-Claude Francolon, Abbas, Benoit Gysembergh, James Andanson, Alain Mingam, Christine Spengler, Catherine Leroy et d’autres plus anciens et souvent oubliés mais pas moins importants (Denise Bellon, Louis Dalmas etc). Celle d’une époque, à partir des années 70, où Paris en était la capitale mondiale. Gamma, Sygma, Sipa s’y livraient à une féroce bataille pour la couverture de l’actualité nationale et internationale, pour sa diffusion dans les journaux et magazines un peu partout dans le monde, ainsi que d’autres agences d’égale qualité mais de moindre puissance, à l’ombre des pères fondateurs de Magnum. C’est peu dire qu’ils ont modifié notre regard le monde en l’informant autrement autant qu’en l’enrichissant.

 C’est peu dire que la photo de presse touche à la formation de l’opinion publique et des représentations collectives. La pompe est donc amorcée. Nul doute que cela encouragera des chercheurs à se pencher davantage sur histoire de Libé. François Samuelson, auteur du premier livre consacré au sujet (Il était une fois Libé, Seuil, 1979) fera don prochainement des cassettes de la cinquantaine d’entretiens qu’il avait réalisés à l’époque avec les pionniers du journal, Sartre, Foucault, July, Gavi, Dollé, Bizot, Geismar, Le Dantec, Rolin, ainsi que des archives de Jean-Claude Vernier qui fut à la racine du projet avec Jean-René Huleu, tous soucieux « que paraisse enfin un quotidien démocratique ». Serge July a quant à lui fait don à l’IMEC de ses archives personnelles relatives à son mandat à la tête du journal (1973-2006). Les fidèles lecteurs de Libé vont pouvoir méditer à nouveaux frais une forte pensée de Groucho Marx :

« Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s’est passé ».

( » Combattant phalangiste chrétien, Beyrouth 1978″, photo Raymond Depardon ; “Bravo l’artiste ! Et c’est reparti pour un tour. François Mitterrand l’emporte largement sur Jacques Chirac. Il réussit le tour de force d’être le premier président de la Ve République à être réélu au suffrage universel pour un deuxième mandat, 9 mai 1988″, photo Thierry Chesnot; »Hammanskraal, Afrique du Sud, 1978. Le colonel Stephanus Jacobus Malan, directeur de l’école de police pour Noirs, pose devant de jeunes recrues » photo Abbas)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, photographie.

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commentaires

1 139 Réponses pour Quand Paris était la capitale mondiale du photojournalisme

rose dit: à

juste pour dire à quel point cette femme est ravissante à regarder. L’intelligence explose sur son visage au charme splendide dès qu’on y est confronté.

Je partage votre point de vue et la trouve lumineuse. Et dernièrement, ai été fort bouleversée que durant ses interventions, la souffrance qu’elle portait sur ce qui se passe entre Israël et Palestine marquait douloureusement ses traits.
2/ Ai-je bien ou mal compris que « la Mathusalem et consorts », allusionnait de la saga macronique ?

Pas du tout. Je me détache des affreux. L’allusion était plutôt biblique, de nos bons vieux patriarches. DH parle longuement de Moïse aussi et du fait qu’il ne voulait pas mourir. Pas trop compris comment l’on peut s’opposer à quelque chose qui est inéluctable mais elle le raconte fort bien.

et alii dit: à

ce qui explique qu’ en yddish l’ecole et la synagogue se disent avec le même mot
disons le mot:Il va de soi que la Schule occupe une place prépondérante dans la vie de la Communauté comme dans la vie de chaque Juif.
Le fait que pour désigner la synagogue on utilise un mot qui en allemand comme en latin évoque l’idée « d’école », illustre la conscience que l’on avait que ce lieu devait aussi être un lieu d’étude. De tous temps en effet, à chaque synagogue, une école était annexée : un ‘héder pour les enfants, et un beiss-hamedrash pour les adultes.
in « mon lexique judéo alsacien :les lieux »

et alii dit: à

« Er esset e Schule tsammet’m Amemor » -« Il mangerait une schule avec son almemor » : se dit d’un bambocheur qui se livre à toutes sortes de folles dépenses (H. Meiss, p. 9).
Une expression analogue fait intervenir le terme Mizbéa’h qui désigne l’Autel (du Temple).
La Schule est, bien entendu, orientée vers l’est, et chaque maison a son Mizra’h, un beau tableau représentant le mur du Temple et quelques scènes de la vie biblique, pour indiquer aux fidèles, lorsqu’ils prient à la maison, la direction de Jérusalem, par où toutes les prières doivent passer pour atteindre leur Destinataire.
Dans la synagogue, les Mizra’h Plätz, les places situées dans la rangée centrale seront les plus prisées.

et alii dit: à

si ce blog le permet:
Shul – שול

Paul Edel dit: à

Petite correction à propos de Sartre. Sartre est un cabas dans lequel on peut tout piocher. Sartre est péremptoire par essence et par existence. Cependant il ne fut pas un admirateur inconditionnel de Faulkner. « j’aime son art, écrit-il,mais je ne crois pas à sa métaphysique ». Les faulkneriens, de Michel Gresset à Claude-Edmonde Magny, lui ont longtemps reproché ce genre de jugement . L’admiration trotale de Sartre allait à Dos Passos dont il utilise la technique simultanéiste dans « les chemins de la liberté ». « Je tiens Dos Passos pour le plus grand écrivain de notre temps » écrit-il dans « Situation I ».

Je ne résiste pas au plaisir de donner une définition marante du « critique littéraire » selon saint Sartre dans  » Qu’est-ce que la littérature? »
Il claironne:  » Il faut se rappeler que la plupart des critiques sont des hommes qui n’ont pas beaucoup de chance et qui, au moment où ils allaient désespérer, ont trouvé une petite place tranquille de gardien de cimetière. »

rose dit: à

Dans la synagogue, les Mizra’h Plätz, les places situées dans la rangée centrale seront les plus prisées.

Pourquoi et alii ?

Rosanette dit: à

je crois que ce qui a été décisif dans l’irruption de Faulkner en France c’est la préface de Malraux à Sanctuaire , ou il voyait la rencontre de la tragédie classique et du polar

rose dit: à

Il claironne: » Il faut se rappeler que la plupart des critiques sont des hommes qui n’ont pas beaucoup de chance et qui, au moment où ils allaient désespérer, ont trouvé une petite place tranquille de gardien de cimetière. »

Caustique !

D. dit: à

Pauvre France. Descendre si bas !

Bloom dit: à

Michel Gresset fait plusieurs fois appel au Sartre philosophe dans son ouvrage magistral, « Faulkner ou la fascination, poétique du regard », notamment dans le chapitre consacré à la passion du voyeur dans Sanctuaire.
Il faut dire qu’il possédait une solide culture philosophique (Merlaud, Lacan, Arendt…) qu’il appliquait régulièrement à la littérature, quitte à larguer certains de ses étudiants en cours de route…
Pas pour les esprits étroits & bas de plafond (encore un agrégé, beurk…).
https://dicopalitus.huma-num.fr/notice/michel-gresset-1936-2005/

J J-J dit: à

encaustiqué, le clairon ? 😉

Paul Edel dit: à

Rosanette, exact, cette préface à « Sanctuaire » de Faulkner est encore à relire, magistrale.

Bloom dit: à

« J’irai pas à la shul ».
Après la mort de son père, Mark Rothko, formé au cheder de Dvinsk, ne mit jamais plus le pied dans une synagogue. Il avait 11 ans.

Bloom dit: à

C’est surtout la traduction de Maurice Edgar Coindreau qui a permis à Faulkner de surgir en France.
Coindreau racontait qu’il avait demandé à Faulkner comment traduire tel ou tel adjectif ou adverbe, et Faulkner lui avait répondu, débonnaire « si ça vous ennuie, ne traduisez pas, ce n’est pas grave. » Et d’ailleurs, dans la première traduction de Sanctaire, avant le « toilettage » de Pitavy et Pothier, il manquait effectivement quelques adjectifs et adverbes.
Quelqu’un a-t-il lu la musique de Faulkner dans l’original ici?

Marie Sasseur dit: à

Quand la France est pionnière.

« IVG dans la Constitution : la mesure est adoptée avec 92% des suffrages exprimés, un vote historique salué par une ovation des parlementaires »

Et standing ovation, avant le vote pour L. Rossignol et C. Mahuret qui a livré un témoignage siderant de sa vie de jeune médecin de 25 ans.

Les curetons peuvent aller jeûner et prier, ils ne pourront plus nuire, à ce niveau du moins.

J J-J dit: à

@ Sartre est un cabas dans lequel on peut tout piocher (***NDLR : les poireaux comme les carottes et les navrants). Sartre est péremptoire par essence et par existence (****NDLR, mais pas par inadvertance)
——–
Bien médiocre tentative de « réhabilitation », au présent, entre nousj… Merci d’avoir essayé de l’enfoncer un peu plus, Paul, d’un trait caractériel qui le faisait passer pour un génie sans bouillir, un agité sans bocal. La cérémonie aux adieux : Simone avait déjà pas mal commencé le boulot. Faut-il vraiment en sauver quelque chose aux jours d’aujourd’huisme, frinchmin ? Tous ses fans ont déserté la place… Y a plus que des Onfray, des BHL, des Bellamy et des néo-rumpistes pour tenir le haut du pavé… Et Claude Sautet pour le cinoche. Hep ! ta mère ! On…

Kilékon dit: à

Il faut dire qu’il possédait une solide culture philosophique (Merlaud, Lacan, Arendt…)

Ben voyons! 🙂
Confondre la philosophie avec la psychanalyse,
confondre la philosophie avec la sociologie politique,
c’est bien à la portée d’un sagrégé! 😉

Janssen J-J dit: à

A t on la liste de l’affiliation des courageux qui ont voté contre ? ou se sont abstenus, ce qui reviendrait au même ? J’ai pas pu suivre l’affaire. Merci de mettre un lien utile, etalii, si vous deviez ENFIN servir à quelque chose d’intelligent pour la communauté de la fachosphère qui en abrite quelques uns, icite…

Rosanette dit: à

@Bloom
je crois que c’est cette préface de Malraux qui accompagnait la traduction de Coindreau que pour ma part c’est la seule que j’aie lue

Bloom dit: à

Ok Rosanette, mais le texte de Faulkner et la traduction précède cet à côté, brillant certes, de Malraux.
Un peu de place pour le grand Faulkner…

Postulant à la qualification pour les JO du crétinisme bloguesque 2024, Kilekon 1er porte mal son nom qui devrait être Mékeskilekon Le Krétin Ier. Il risque d’avoir des chances de qualif à la place du qualif (alif nun, oeuf corse). Madderchod.

D. dit: à

Comment occulter à un tel point le droit des enfants conçus à naître ? Effrayant et indigne d’une civilisation évoluée. Et c’est cela, le combat du moment ?! Alors qu’il y en a 1000 autres bien plus urgents à mener ! Cela se payera au Jugement dernier. Et en attendant, la France éloignée de Dieu comme jamais va continuer à s’enfoncer comme jamais.

D. dit: à

Et comme par hasard, c’est sous Macron que ça se passe. Ben tiens.

Bloom dit: à

précèdent…

3J, seraient-ils tous Bock-Côté de la plaque?
Les mouches peuvent buzzer, le jour où des dizaines de milliers de personnes se presseront derrière leur cerceuil n’est pas encore arrivé.
Plus on dit du mal de Sartre, plus ça me conforte dans le plaisir de sa lecture.

et alii dit: à

rose, je ne voudrais pas vous priver du plaisir de mener votre enquête sur « les places », et d’en rendre compte à vos amis;
je me permets seulement d’ajouter un philosophe juif,agrégé;en maths!
mais qui pourrait vous éclairer en pensée juive:
J.M.SALANSKIS. et )à préparer votre enquête et votre besace de questions:
bonsoir

Bloom dit: à

la France éloignée de Dieu

Mais non, Cnews la ramène dans son sein giron, celui du Xianisme médiéval. « Introibo ad altare Dei. » – Joyce

et alii dit: à

Le fait juif, un essai de Jean-Michel Salanskis
Clarifier et faire comprendre le fait juif à un large public, tel est le pari du philosophe français Jean-Michel Salanskis qui propose de s’extraire sans les ignorer des contextes de la Shoah et du Proche-Orient pour suivre la structure d’étude-observance.

>> Dans cet article vous trouverez la structure de l’essai, deux extraits fournis (Le fait, contre « la question juive » et l’étude-observance), la bibliographie de Jean-Michel Salanskis et tous les détails bibliographiques de l’ouvrage ici présenté. Bonne lecture !
Éditions Les Belles Lettres : le blog

Bienvenue au cœur de nos ouvrages, sur cet espace dédié aux échos entre notre monde et celui des anciens.

J J-J dit: à

Tel le charoulet moyen, je ne supporte pas d’entendre par les présentateurs de la météo que LES CHARENTE-MARTIME (s) SONT EN VIGILANCE ORANGE…

En dehors de ça, ce lundi 4 MARS 2024 restera le plus beau jour de ma vie. Je le persiste et le signe.
La RDL doit aussi en rendre compte, hein !… Merci.

Bloom dit: à

Frime pas Mékeskilékon Ier,ça tombe à plat. Freud, Lacan et Arendt sont dans tous les manuels de philo de terminale, comme le sont Durkheim, Weber, Averroes, Maimonide, Mauss et Jonas.
La philo, c’est « Tutto fa brodo », comme ne disait pas Machiavel.

MC dit: à

Merleau-Ponty? Ah ces agrégés…. MC

J J-J dit: à

merci Dédé pour votre courage D-D !…
Votre bon dieu a bon dos… qui vous permet d’abriter votre veulerie, en son nom… Mais nous savons que vous n’êtes pas sérieux… et aimez bien la provoc à 2 balles. Il faut toujours un burlesque en toutes occasions… Vu que les émotions collectives ont toujours quelque chose d’un brin suspect. Yes !

Janssen J-J dit: à

@ rBl, je préfère ne pas vous dire pourquoi « Sartre », ça n’a aucun intérêt. N’en prenez pas d’ombrage. Bàv,

et alii dit: à

Issu d’une famille alsacienne de Westhouse et Strasbourg, Pierre-Maxime Schuhl est le neveu du Grand-rabbin Moïse Schuhl et de l’aumônier Justin Schuhl.
Pierre-Maxime Schuhl, né le 28 juin 1902 à Paris1 et mort le 5 mai 1984, est un philosophe français du xxe siècle, professeur d’histoire de la philosophie ancienne.
Entré à l’École normale supérieure en 1921, il obtint une licence ès lettres, une licence ès sciences, le diplôme d’études supérieur de philosophie2, et est reçu second à l’agrégation de philosophie en 19253, puis il obtint son doctorat en 1934 en rédigeant une thèse sur la formation de la pensée grecque4.

et alii dit: à

De 1949 à 1952, il préside la Société des études juives. À partir de 1952, il est directeur de la Revue philosophique et dirige la collection « Bibliothèque de philosophie contemporaine » aux Presses universitaires de France.

Il participe au Cercle d’études du Marais, dirigé par le rabbin David Feuerwerker, qui plus tard devient le rabbin de la synagogue Chasseloup-Laubat, où Schuhl est un membre actif.

Il est élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques en 1970 et y siège au fauteuil 16. Il en est le président en 19787.

Jazzi dit: à

« ce lundi 4 MARS 2024 restera le plus beau jour de ma vie »

Vous avez gagné le gros lot au loto ou votre mère vous a reconnu, JJJ ?

Jazzi dit: à

Il est beau garçon, le Jordan Bardella !
Va faire un carton aux européennes…

Ⓓ. dit: à

Voyez-vous, JJJ, nous vivons dans une société où on s’indigne que quelqu’un porte un manteau de vison. On compte tous les visons qu’il a fallu assommer et écorcher pour faire le manteau. Par contre on ne compte pas les foetus et les embryons. Non. Inutile, on ne les porte pas en manteau.

Ⓓ. dit: à

Et puis après tout, ce ne sont que des êtres humains. Quelle importance ?

B dit: à

Il est beau garçon, le Jordan Bardella !

Beau, beau, beau! beau et …

B dit: à

D, je suis d’avis que l’IVG ne soit pas un mode de contraception mais cela doit demeurer un droit.

B dit: à

Freud, Lacan et Arendt sont dans tous les manuels de philo de terminale, comme le sont Durkheim, Weber, Averroes, Maimonide, Mauss et Jonas.

Quel lycée avez-vous fréquenté? Vous aviez un bon prof! L’enseignement secondaire n’offre tout au plus que quelques heures à la plupart des sections.

et alii dit: à

Difficile de dissocier le reportage en bande dessinée de la figure de l’américain Joe Sacco. Né à Malte, ses parents émigrent en Australie avant de s’installer finalement aux États-Unis. À l’université, Sacco étudie le journalisme, travaille un temps dans des publications qu’il juge ennuyeuses avant de se consacrer à sa passion, la bande dessinée, produisant, de retour à Malte, un des premiers albums dans cette langue. Il finit par se lancer dans la synthèse de ses deux professions, rencontrant un succès certain avec ses ouvrages sur la Palestine ou le conflit yougoslave. En France, où une grande partie de son œuvre a déjà été traduite, deux de ses livres ont été dernièrement publiés ou réédités : Reportages chez Futuropolis, un recueil d’un certain nombre de planches parues précédemment dans la presse internationale et The Fixer. Une histoire de Sarajevo chez Rakham, qui reprend et étoffe un album paru en 2005 consacré à Neven, le guide de Sacco lors de sa couverture du conflit en Bosnie. Dans ces deux livres, Sacco se fend d’avant-propos dans lesquels il revient, en particulier dans Reportages avec « Un manifeste, quelqu’un ? », sur le journalisme en bande dessinée.
https://www.nonfiction.fr/article-6712-reportages-intimite-du-journalisme-et-de-la-bande-dessinee.htm

Jazzi dit: à

« Beau, beau, beau! beau et … »

Et pas si con que ça, B, hélas !

B dit: à

bof, que raconte-t-il ? promesses pour clientèle en détresse, du sur mesure, de l’opportunisme , je me demandais en fin d’après-midi si le succès en politique ne tenait pas uniquement à l’art de bien mentir, le rn adapte ses convictions et revendications au gré du vent. Tout ce que vous voulez pour accéder au pouvoir.

Pablo75 dit: à

Toute la connerie, tous les aveuglements, toutes les complicités avec l’horreur du XXe siècle, tout le mystère de la bêtise humaine la plus profonde, résumés en cinq mots écrits en plein stalinisme par Sartre (ENS, premier au concours de l’agreg, prix Nobel): « Tout anticommuniste est un chien. » (1952).

B dit: à

Entre les mitraillettes à paroles, les menteurs, les réac, les racistes, les anti-IVG traditionalistes, les eurosceptiques qui désormais se cachent, les pro-russes qui n’osent pas dévoiler leur couleur, les climato-sceptiques, les anti-verts, y’a qui?

et alii dit: à

d’un coup d’oeil rapide, vu que les parents de Bernstein étaient des juifs ukrainiens

Jazzi dit: à

Il y a 80 ans, le 7 mars 1944, la police française arrêtait Benjamin Fondane.
Juif Roumain, né en 1898, arrivé à Paris en 1923.
Philosophe, poète, il était proche des surréalistes, traduisit Baudelaire et écrivit par la suite en français.
Il s’engagea en 1940 puis après la défaite resta vivre à Paris, de plus en plus isolé, sans même vraiment chercher à se cacher.
Déporté à Auschwitz, on pense qu’il a été gazé au début octobre 1944.
Ses poésies écrites en français sont réunies en un seul volume « Le mal des fantômes » (Verdier Poche).
Extrait de son long poème « L’Exode » ( 1942) :

« Oui, j’ai été un homme comme les autres hommes,
nourri de pain, de rêve, de désespoir. Eh oui,
j’ai aimé, j’ai pleuré, j’ai haï, j’ai souffert,
j’ai acheté des fleurs et je n’ai pas toujours
payé mon terme. Le dimanche j’allais à la campagne
pêcher, sous l’œil de Dieu, des poissons irréels,
je me baignais dans la rivière
qui chantait dans les joncs et je mangeais des frites
le soir. Après, après, je rentrais me coucher
fatigué, le cœur las et plein de solitude,
plein de pitié pour moi, plein de pitié pour l’homme,
cherchant, cherchant en vain sur un ventre de femme
cette paix impossible que nous avions perdue
naguère, dans un grand verger où fleurissait
au centre, l’arbre de la vie »

A propos de l’idée, il écrit dans « Rimbaud le voyou » : « J’appelle Idée tout ce au nom de quoi on fait tuer les nègres par les blancs, les Juifs par les Allemands, les communistes par les bourgeois, les trotskystes par les communistes (et j’en passe). Je ne connais pas d’Idée qui n’ait au moins cent mille meurtres sur sa conscience. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Fondane

Dino dit: à

Ainsi pissait Pablo OO7:

« Moïse a dit : Tout est loi. Jésus a dit : Tout est amour. Marx a dit : Tout est argent. Rockefeller a dit : Tout est à vendre. Freud a dit : Tout est sexe. Einstein a dit : Tout est relatif »

B dit: à

« L’universitaire Périne Schir indique fin 2023 que depuis l’élection de Jordan Bardella, les réseaux nationalistes Groupe union défense (GUD) et de la Nouvelle Droite « ont retrouvé un rôle de premier plan au RN, par le biais du groupe ID au Parlement européen » (où siège Jordan Bardella) : Philippe Olivier, membre du bureau exécutif du RN, également eurodéputé et souvent cité comme l’un des mentors de Jordan Bardella (dont il a été le beau-père), joue un rôle moteur pour le lien avec la Nouvelle Droite ; tandis que le cercle du GUD entretient des liens d’affaires. »

https://www.mediapart.fr/journal/politique/181223/sous-la-presidence-bardella-la-nouvelle-droite-retrouve-un-role-de-premier-plan-au-rn

Jazzi, possible de faire confiance à ces gens?

Marie Sasseur dit: à

« Plus qu’un simple pourvoyeur d’images amateur, le téléphone portable s’impose aujourd’hui comme une plate-forme de diffusion mobile, le point nodal d’une nouvelle économie de l’information, mais aussi l’instrument d’une redéfinition des compétences photojournalistiques, voire l’agent d’une relégitimation de la photographie de presse. C’est sur ce dernier point que le présent article entend proposer une analyse. Quelle forme de supplément symbolique l’usage du iPhone apporte-t-il aux professionnels de la presse ? Quel type de mérite et de reconnaissance un photojournaliste chevronné peut-il tirer du recours à une technique familière de tous ? Quel régime de vérité la téléphonie mobile construit-elle une fois intégrée au champ de l’information ? Ces questions apparaissent d’autant plus cruciales que nous assistons depuis quelques années à une recrudescence de l’emploi du iPhone dans le domaine de la photographie de guerre, secteur porteur des plus hautes aspirations de la profession. »

https://journals.openedition.org/etudesphotographiques/3294

Janssen J-J dit: à

@ Vous avez gagné le gros lot au loto ou votre mère vous a reconnu, JJJ ?

Que nenni, jzmn ! juste rêvé que je faisais l’amour avec vous, un si beau lézard si bien bardélysée ! J’espère que vous avez rêvé de moijaussite. Merci de me dire voui. Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ je n’ai pas compris ce que la RDL APPELLE LIEN UTILE:utile à qui? POUR QUOI EN FAIRE
______
En tant qu’incarnant la RDL, j’ai voulu dire UN LIEN INUTILE…, mais mon lapsus s’est calamisé.
Je ne sais pas quoi EN FAIRE non plus, mais comme ils s’accumulent, ces liens inutiles, ils doivent bin être UTILES à tous les internautes qui les ouvrent et les lisent jusqu’au boute.
Merci pour eux de faire exister leur INUTILITE. Que serions-nous sans l’heureuse influence de cette internaute si pédagogique, à l’égard de ses commensaux ? Des enfants du Canada, peut-être ? Bàv,

Bloom dit: à

possible de faire confiance à ces gens?
–‘
Économiquement ils sont au taquet, diplomatiquement leur proximité avec la Russie garantit un futur radieux, et culturellemrnt ils sont à la pointe de la création.
Il suffit de lire leur programme pour une France laïque et inclusive de tous, dont les détails sont disponibles nulle part , pour s’en persuader. Et ne pas venir clamer des contre vérités : aucun rapport avec l’affront national du parti des waffen ss pas etc…Dominique Venner and co c’est fini.
Et qu’on n’aille pas raconter qu’ils avancent masqués.
On doit leur faire confiance si l’on veut detruire ce pays.
Bordela fait fantasmer les homos tendances Roehm SA-SM. Qu’ils meditent ce que la nuit des longs bitos leur réservera. Rigolera bien…

Bloom dit: à

Cesser de raconter que depuis que l’extrême droite est au pouvoir en Israël, la société n’est pas un modèle de quiétude et de réussite sociale et économique.
Non l’extrême droite ce n’est pas la guerre. Toute l’histoire du 20e s le démontre.

Marie Sasseur dit: à

Un lien utile, la boîte à outils.

« EVALUER LA FIABILITÉ D’UNE IMAGE

Une image peut être détournée et manipulée aisément. Dans un contexte d’information, il convient de s’assurer de :

sa source (professionnel ou amateur? publicitaire ou journalistique?)
son auteur (amateur ou journaliste?)
sa date de création
ses retouches potentielles »

https://sciencespo.libguides.com/iconographie/Fake-news

Marie Sasseur dit: à

Une alternative aux EPAD(!)
_____

Les EHPAD n’ont pas vocation première à soigner la solitude; les initiatives  » nous vieillirons ensemble » existent dabs la version en français, que ce soit sous forme de coloc, ou microcomminautés, ou bande de copains.

le H, ici oublié par r’né, vaut pour hospitalier et D pour dépendantes.

Bloom dit: à

B à mon époque, Freud, Marx, Fourier et Mauss étaient aux programme des 8 heures de philo.
Les auteurs dont je parle sont ceux des nouveaux programme Bac 2021 (dans le manuel Nathan). Il existe, en plus des 4 heure en tronc commun, les 3h de la spécialité Humanité Littérature et Philosophie.
Les petits filosofs fascistes n’y figurent pas. Onfray-mieux-de-la-fermer non plus.
En revanche, Sartre y figure en bonne place.
Un ami mexicain professeur de philo qui en a reçu plusieurs exemplaires me les a gentiment donnés connaissant ma dilection pour la matière.
Je continuerai à butiner le Delagrave et le Hatier. Important de savoir ce qu’on donne comme nourriture intellectuelle à nos jeunes.

Bloom dit: à

HeureS

Marie Sasseur dit: à

Important de savoir ce qu’on donne comme nourriture intellectuelle à nos jeunes.

____

In clic sur bac philo 2023, et c’est le gourou de la forêt noire, théoricien de l’idéologie nazie, en première occurrence.
C’est sûr qu’avec des philosophes comme Barb’ra Cassin, les programmes ont comme un air de manuel de branleurs.

rose dit: à

Jordan De Luxe.
Brice de Nice.
Des caricatures,

Marie Sasseur dit: à

Un clic, et clac, lol.

rose dit: à

Dilection, amour pur et spirituel.

rose dit: à

Manuel de branleurs : un claque.

Janssen J-J dit: à

@ Faire confiance à ces gens ?
Vous vouliez Bardella ?… Vous l’aurez, et tant qu’à faire, Donald Trump en paquet cadeau Bonux.
BLACK FRIDAY – Bàv, 5.5.24

J J-J dit: à

BLACK TUESDAY, also !

Jazzi dit: à

Empêtrée dans des querelles stériles, la majorité des Français se donnera t-elle les moyens d’empêcher la prise du pouvoir par l’extrême droite, B ?
C’est mal parti !

Bloom dit: à

Combien d’ambassadeurs accepteront de servir le ramassis national? 10%, 15%?
Voir le mal que fait la montée de l’AfD à l’image de l’Allemagne.
Quand viendra le temps des choses sérieuses, des programmes économiques et sociaux, les masques tomberont et le vide sidéral apparaitra pour ce qu’il est, un suicide du type Brexit.
Not an inch.

Jazzi dit: à

Benjamin Fondane (1898-1944)

Un jour viendra, sans doute, quand le poème lu
se trouvera devant vos yeux. Il ne demande
rien ! Oubliez-le, oubliez-le ! Ce n’est
qu’un cri, qu’on ne peut pas mettre dans un poème
parfait, avais-je donc le temps de le finir ?
Mais quand vous foulerez ce bouquet d’orties
qui avait été moi, dans un autre siècle,
en une histoire qui vous sera périmée,
souvenez-vous seulement que j’étais innocent
et que, tout comme vous, mortels de ce jour-là,
j’avais eu, moi aussi, un visage marqué
par la colère, par la pitié et la joie,
un visage d’homme, tout simplement !

(préface en prose de L’Exode, 1942)

Bloom dit: à

Le Delagrave présente des textes de Zuhangzi, Gilbert Simondon, Claude Levi-Strauss, Giordano Bruno, Leon Batista Alberti, Marcel Proust, Walter Benjamin, Nelson Goodman, Susan Langer, Paul Claudel, Sextus Empiricus, Avicenne, Nagarjuna (identité et souffrances), Elizabeth Anscombe, en sus des auteurs du canon philosophique classique, dont un bel extrait de l’Être et le Néant, de Jean-Paul Sartre.

Marie Sasseur dit: à

Personne n’a rappelé qu’Onfray avait fait son coming out politique avec la fondation d’un journal de propagande d’obédience nationale nationaliste , en croisade civilisationnelle. Support d’une candidature aux prochaines élections européennes qu’il a annoncée, et ne semble pas être pour l’instant concrétisée.
Tragique parcours intellectuel d’un radicalisé; lui c’est pas du col mao au Rotary, mais de Benarès à Montretout.

Bloom dit: à

D’argentan à tout argent.
Mais tout sauf vif argent.

MC dit: à

Ce n’est pas de la Philosophie, ça, Tout au plus un cauchemar à l’ Allemande…du moins s’il s’agit de Junger.

et alii dit: à

un article du monde
La vie partagée avec une chanteuse et actrice allemande, Ingrid Caven, dont il a fait l’héroïne éponyme d’un roman qui lui a valu le prix Goncourt en 2000 (Gallimard), la consommation de champagne, la connaissance des cultures underground et un goût pour le name dropping (à condition que les noms en question sonnent bien)… Tout cela a pu donner à l’auteur de 80 ans l’image d’un dandy. Un esthète autocentré, coupé du monde, entouré »ln
Jean-Jacques Schuhl : « La vie n’est pas réservée à ceux qui s’agitent. Il y a aussi les autres »
L’écrivain signe son sixième livre en un demi-siècle avec « Les Apparitions ». Rencontré chez lui, à Paris, il parle de son travail, de sa façon d’observer le monde d’hier et d’aujourd’hui, et de la place qu’il y occupe.

Rosanette dit: à

@jazzi
Vous les sans doute déjà passé devant la maison qu’habitait Fondane ;elle porte une plaque rappelle son souvenir; elle est située dans une rue qui compte parmi les plus attachantes de Paris , la rue Rolin ,qui part de la Contrescarpe et finit en surplomb du Jardin des Plantes

Janssen J-J dit: à

au moinss…, rBl, nous aurons gardé la preuve que vous aviez prévenu tous ces petits connards de la RDL qui jouent avec le feu, si on est encre là pour assister au spectacle, ce que je n’espèrej pas, pmp… Il est vrai que les Cassandre sont toujours un peu effrayantes, et qu’on préfère ne pas les entendre… On se/leur dit : tant d’entre elles se sont trompées par le passé. Pourquoi leur ferait-on crédit aujourd’hui, à l’heure de la « post-vérité » comme idéologie dominante incarnée sur les cendres de la société du spectacle ? « On » sait que l’on NOUS trompe, et des complotistes complices sévissent partout, surtout sur les chaines les plus apparemment libérales… N’en ferions-nous pas nous-mêmes partie, sans vraiment vouloir le savoir ?
(Voilà où j’en suis-j et j’essuie-j, je ne le confie qu’à mon JE, veuillez bien ne pas le croire, et surtout passer votre chemin dégagé, lcé., vous allez sûrement trouver bien d’autres champignons sous les feuilles, avec les LIENS utiles, 5.3.24_9.38)

J J-J dit: à

@ St Cloud aux Indes ? Michel, de quoi ?

J J-J dit: à

@ du moins s’il s’agit de Junger

Feu Hitler, prévenu des perfidies dudit anti Kniebolo, après la mort d’Ernstel à Montecassino, avait dit : « On ne touche pas à un héros de la première guerre, hein ! » –

Cela dit…, cher PR/MC, vous rectifierez ce vieux souvenir, lcé, je n’ai point le temps d’aller vérifier chez gougueule. Mais ne ricanez pas trop devant ce que raconte rBl, moi je partage assez le genre de ses craintes. Pas vous ?

closer dit: à

« Jazzi, possible de faire confiance à ces gens? »

Je suppose que vous parlez des journalistes de mediapart, B? Quand on lit l’extrait que vous mettez en lien et qui met dans le même sac « d’extrême droite » le GUD et Georgia Meloni qui est au pouvoir depuis un an et demi en Italie, on est atterré par la bêtise et/ou la mauvaise foi de ces gens…

J J-J dit: à

@ Personne n’a rappelé qu’Onfray avait fait son coming out politique avec la fondation d’un journal de propagande d’obédience nationale nationaliste

On ne le sait que trop. Merci quand même de n’avoir pas collé le lien UTILE pour les demeurés. On attend qu’etalii fasse her dirty work. Bàv,

closer dit: à

Votre alternative aux Ephad, Renato, n’est malheureusement adaptée qu’aux personnes disposant d’un minimum d’autonomie.
C’est pour les autres qu’un problème très difficile se pose.

On va peut-être régler ça avec la loi sur l’euthanasie dont le non-dit est de faire de la place dans les hôpitaux et les Ephad et de réduire la charge des retraites en faisant signer n’importe quoi à des vieux incapables de dire non.

Ce sera bien organisé: par une porte rentreront des foetus à mettre à la poubelle, par l’autre sortiront les vieux euthanasiés.

Super!

J J-J dit: à

@ la bêtise et/ou la mauvaise foi de ces gens

De qui parlez vous au juste, Gal Cluster ? On a beau vous relire, on vous soupçonne de parler de vous un brin, ça fait un peu désordre à l’herdélie. Bàv,

Rosanette dit: à

moi je n’ai pas le droit de parler d’oOnfray
mon ost vient pour la troisième fois d’être écarté

J J-J dit: à

… C’est qu’il faut toujours s’assurer d’un léger déséquilibre statistique différé entre les berceaux et les tombeaux. Le président Macron devrait réviser ses cours de démographie…, faut dire qu’à Strasbourg, c’était leur poids faible, voilà pourquoi il a envisagé la suppression avant d’opter pour un recyclage général. L’ENAHHHHHHHHHHHH ! Sont tous partants désormais… pour aller au Front !
On attend impatiemment la nouvelle « promo Jordan » !

Jazzi dit: à

Vous parlez du jardin des Plantes, Rosanette, mais n’est-ce pas plutôt le jardin des Arènes de Lutèce ?

Jazzi dit: à

« Combien d’ambassadeurs accepteront de servir le ramassis national ? 10%, 15% ? »

Combien en 40, Bloom ?

et alii dit: à

la première personne sur ce blog qui demanda ,à ma connaissance, commentaires et liens utiles fut rose;
c’est elle sui se fit un devoir d’annoncer les dates des fêtes juives, en se trompant régulièrement,malgré les liens possibles pour soutenir son savoir;
il a été interdit sur ce blog de citer des philosophes ,et interdit d’écrire en anglais, citation ou pas non précisé;
je ne suis pas aux ordres des contributeurs -trices de ce blog,où je ne considère pas ê;tre chez moi
je rappelle aussi que comme Delphine Horvilleur, de nombreux rabbins(mais aussi des écrivains)sont aussi médecins(entre autres professions)lors qu’ils parlent de pathologie, ce n’est pas en toute ignorance

Janssen J-J dit: à

c dommage R^nette… Essayez de mettre des points partout dans les noms avant de balancer le message… (genre On.fraie ou Onf.ray) Faut leurrer le robot… mais surtout garder en mémoire votre post avant de le rebalancer avec les LEURRES. Croyez moij, Passoul vous en veut pas perso, non, bien au contraire… il vous apprécie beaucoup, ainsi que toute l’herdélie (moins quelques un.es mais iels comptent pour du beurre) qui apprécie votre sagesse parfois maladroite, mais en général, si sympathique. Bàv, et bon courage !

Janssen J-J dit: à

@ ce n’est pas en toute ignorance

ah oui, vous n’êtes pas sans ignorer !…
Au secours, lolita charoule !

J J-J dit: à

@ rôz, qu’avez-vous à dire pour votre défense ?

et alii dit: à

Parce que la fin de vie est un sujet sensible, presque tabou, peu de Français savent exactement ce qui se passe dans les unités de soins palliatifs, Rebecca Fitoussi et son équipe ont passé plusieurs semaines en immersion dans la maison médicale Jeanne Garnier pour comprendre ce qui s’y vit, ce qui s’y joue.
il y a une video, et ce n’est pas dit « reportage » mais documentaire

Rosanette dit: à

@jazzi
vous avez raison
la rue Rolin ne tombe pas dans la rue Monge au niveau du jardin des plantes , mais à une petite distance et se prolonge le long des arènes par la rue de Navarre
;mais j’avais en tête mon itinéraire habituel quand je quitte la rue Rollin par son escalier et que je rejoins le jardin des plantes par la porte de la rue Linné apres quelque pas dans la rue Monge

Alexia Neuhoff dit: à

On se demande bien ce qui peut onfrayer les modérateurs.

Bloom dit: à

Les valeurs que promeut la diplomatie française, qu’il s’agisse de relations  multi- ou bi- latérales, en matière de hard ou soft power, sont incompatibles avec celles du ramassis national.

D. dit: à

Personnellement je ne trouve pas Horvilleur agréable à regarder. Je ne la trouve pas non plus agréable à écouter. Elle devrait se cantonner à son rôle de rabine et se concentrer sur l’alliance forte avec YHWH, la foi indéfectible en Lui, la Loi et les écritures, les fidèles juifs pratiquants. Plutôt que de tenir des discours de portée plus large sur des sujets trop variés en donnant l’impression d’être d’une autorité et en laissant parfois planer des propos ambigus (que je trouve pour ma part ambigus) sur l’existence et la nature divine.

et alii dit: à

aux propriétaires (erdéliens) de la vie,l’histoire,et la souiffrance, des autres par
Wajdi Mouawad- Témoignage Lors de la soirée à l’occasion de la sortie du nouveau livre de Delphine Horvilleur au Théâtre de la Colline son directeur

et alii dit: à

souffrance

ↁ. dit: à

La vérité c’est que Horvilleur donne l’impression d’être une people au lieu d’une rabbine et que ça n’a pas l’air de la déranger. Moi je ne suis pas juif, mais si je l’étais ça me dérangerait. Pas d’avoir une rabbine au lieu d’un rabbin. Non. Mais d’avoir une rabbine dont on trouve la bobine de poseuse en 500 exemplaires sur Internet et dans la presse. Trop c’est trop.

et alii dit: à

apres tout, vous savez tous que
L’héritage de Maïmonide était rabbin, médecin et penseur du XIIe …(Après l’exil forcé des Juifs de Cordoue en 1148, il avait travaillé et vécu au Maroc et en Égypte, où il avait été le médecin personnel du sultan)

ↁ. dit: à

Entre ce qui est permis en théorie et l’usage de ce qui est permis en théorie, il existe le discernement, le bon sens et la modération.

et alii dit: à

excuse :
Maimonide était

closer dit: à

Dite moi si je me trompe et alii, mais il me semble que la maison médicale Jeanne Garnier est plutôt haut de gamme et pas accessible à des gens de moyens modestes…

et alii dit: à

IL EST POSSIBLE DE REFUSER un entretien aux medias;mais non de garantir qu’ils éviteront la « peoplisation » de leur enquête
le reproche de D s’adresse plus aux medias qu’à la femme qu’il prend pour alibi et cible de ses conseils nutritionnistes

pourmapar dit: à

dans tous les manuels de philo de terminale

Bah, les manuels changent de contenu avec le changement d’époque et d’influence…

renato dit: à

Ripetitio iuvat : une opinion.

L’œuvre de Sartre semble avoir disparu avec les 45 tours, pour cette simple raison j’aime imaginer Borges composer une fiction où le personnage est un intellectuel qui se définit par des lieux communs ; je l’imagine qu’afin de bien conduire sa narration il développe une méthode qui s’appuie sur le sens commun afin de faire la différence entre la réalité et l’apparence, entre une réalité de la surface et une réalité de la profondeur, entre divers genres de situations et de choses réelles : en un mot, popperienne — ou dans ces eaux-là —.
Il se peut que seulement à ces conditions, seulement en étant le sujet de la narration d’un autre, la vie et l’œuvre de J-P. S. trouvent finalement un sens cohérent. Il y a le risque que cela devienne trop métaphysique pour mes goûts ; d’un autre point de vue, que la précision de l’imaginaire borgésien soit un trop beau cadeau pour un intellectuel qui a préféré croire que manifester avec des étudiants « en carrière » aurait pu combler les vides laissés par son incapacité d’interroger la littérature et en conséquence le concept de vérité — ce qui m’induit à relever le fait qu’il n’y a pas de contiguïté esthétique entre les lourdeurs de Sartre et la légèreté de Borges, ainsi je laisse tomber ma rêverie et je passe à autre chose ».

pourmapar dit: à

Bah, les manuels changent de contenu avec le changement d’époque et d’influence

C’est comme le changement du traitement et de l’ interprétation des images.
Et de la photographie.

et alii dit: à

Edward Bond, dramaturge britannique, est mort
Auteur parmi les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle, son œuvre controversée, nourrie de Shakespeare et des tragédies grecques, aborde les processus de violence dans nos sociétés. Il est mort le 3 mars, à l’âge de 89 ans.

Par Fabienne Darge

ↁ. dit: à

Voulez-vous un conseil en nutrition, et alii ? C’est gratuit.

Pablo75 dit: à

Il y a 80 ans, le 7 mars 1944, la police française arrêtait Benjamin Fondane. Juif Roumain, né en 1898, arrivé à Paris en 1923.
Philosophe, poète, il était proche des surréalistes, traduisit Baudelaire et écrivit par la suite en français. Il s’engagea en 1940 puis après la défaite resta vivre à Paris, de plus en plus isolé, sans même vraiment chercher à se cacher. Déporté à Auschwitz, on pense qu’il a été gazé au début octobre 1944.
Jazzi dit:

@ jazzi Vous les sans doute déjà passé devant la maison qu’habitait Fondane ;elle porte une plaque rappelle son souvenir; elle est située dans une rue qui compte parmi les plus attachantes de Paris, la rue Rolin
Rosanette dit:

Sur Fondane, lire le portrait de Cioran dans « Exercices d’admiration », intitulé « 6 rue Rollin ».

Sur leur amitié:

« Epilogue d’une amitié »

par Léon Volovici

https://www.benjaminfondane.com/un_article_cahier-Epilogue_d%E2%80%99une_amiti%C3%A9-163-1-1-0-1.html

Jazzi dit: à

Le léZard a enfin découvert la pépite cinématographique de la semaine !

Ⓓ. dit: à

La pipite ?

J J-J dit: à

FLUX ET REFLUX, REMUGLES ET ALLUVIONS. Nager dans une Seine saine… Le président comme exemple en première ligne de nage, le 18 juillet prochain !

1 / Oui, Cioran fut autre chose qu’un jeune fasciste en Roumanie. Son admirable portrait de Fondane.

2 / Edward Bond… que d’émotions naguère en Avignon ou à la Colline… et l’incruste définitive en mémoire de cette scène inoubliable où des guerriers terrifiants balançaient des nouveaux-nés contre les murs –

3 / Pauvre sot, qui ne parvient pas à se contenter des recettes misogynes de ses endives pourries au nouveau testament. Fera toujours un brin pitjié, le prêtre catholique anti rabbine…

4 / Dans la foulée, ce souvenir de Jean-Paul & Simone en voyage, passés par Aberamergau (Autriche) pour assister à une séculaire représentation antisémite de la passion du Christ… Un grand moment d’ethnologie, sous la plume d’une Jeanne Favret-Saada très inspirée, notamment. –

Bàv.

Jazzi dit: à

Très intéressant lien sur Fontane, Pablo75.
Il signait parfois du pseudo Jassi et serait Ukrainien aujourd’hui.

Pablo75 dit: à

Eric Chevillard aujourd’hui:

Rimbaud a serré la main de Verlaine qui a serré la main de Hugo qui a serré la main de Flaubert qui a serré la main de Daudet qui a serré la main de Proust qui a serré la main de Joyce qui a serré la main de Beckett qui a serré la main de Lindon qui m’a donc serré la main et transmis l’amical salut de tous.

D. dit: à

Non mon bonhomme je suis pas antirabbine. Justement. N’ayant pas à suivre la direction spirituelle et religieuse des rabbins, je n’ai aucune opinion à ce sujet.
Par contre je m’étonne de rencontrer dans les médias avec une telle fréquence toujours la même personne. Quand j’allume mon poste et que je tombe sur elle et que je l’entends, j’ai ensuite parfaitement le droit d’émettre des commentaires en tant d’usager. Vous vous croyez dans un état totalitaire ?

Bloom dit: à

Iassi (prononcer /iach/) lieu de provenance d’une branche de ma famille
Sur la rivière Prout. Iassi sur le Prout…

renato dit: à

5 mars 1876 décès à Paris de Marie de Flavigny dite Marie d’Agoult (pseudonyme, Daniel Stern, femme de lettres.
D’une liaison avec Franz Liszt, elle a eu 3 enfants dont Cosima épouse de Richard Wagner.

Si on veut faire dans le pointilleux : 54e division du cimetière du Père Lachaise.

Ici portraiturée par Henri Lehmann :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3f/Marie_d’Agoult_by_Henri_Lehmann_%2802%29.jpg/916px-Marie_d’Agoult_by_Henri_Lehmann_%2802%29.jpg

renato dit: à

(pseudonyme, Daniel Stern, > (pseudonyme, Daniel Stern), !

Jazzi dit: à

Pourquoi ou pour qui ce « pointilleux », renato ?

54e DIVISION
– Marie d’Agoult (1805-1876)
Compagne de Liszt dont elle eut deux filles, elle publia sous le pseudonyme de Daniel Stern Nélida, un roman d’inspiration autobiographique.
– Joseph Caillaux (1863-1944)
Plusieurs fois ministre des Finances, dont la femme assassina le directeur du Figaro, Gaston Calmette. Madame Caillaux repose avec son mari.
– Duc de Morny (1811-1865)
Demi-frère de Napoléon III, il présida de 1854 à sa mort le Corps législatif.
https://www.lelezarddeparis.fr/le-cimetiere-du-pere-lachaise

J J-J dit: à

@ Vous vous croyez dans un état totalitaire ?

Bien sûr que oui, avec des gens comme vous qui nous jouent les benêts, mais nous y conduisent avec leurs copies-collés bibliques pontificaux anti IVG mais en réalité pédophiles comme pas possib’ et à toutes les sauces, on n’en est plus très loin.
Mais surtout, j’emmerde vos valeurs comme je vous salue Marie, pleine de grâce catholique et cathodique. Il est d’usage d’employer cette expression familière, icite. Hein ? Bàv

FL dit: à

« Cosima  »

Vous voulez dire la très antisémite Cosima Wagner.

Lorsque dans une lettre Nietzsche lui avouait suite au premier festival de Bayreuth qu’il était en désaccord avec tous les points de la doctrine de Schopenhauer, elle répondait que, elle aussi, elle jouait les schopenhaueriennes, mais qu’elle gardait son petit quant à soi… Pauvre Nietzsche !

La degré de sottise mondaine tout de même.

J J-J dit: à

plus pointilliste que moi, tu meurs, ajouta le lézard avant d’avaler la belette (nb/ c une fable tirée d’Esope)

FL dit: à

« Rimbaud a serré la main de Verlaine qui a serré la main de Hugo qui a serré la main de Flaubert qui a serré la main de Daudet qui a serré la main de Proust qui a serré la main de Joyce qui a serré la main de Beckett qui a serré la main de Lindon qui m’a donc serré la main et transmis l’amical salut de tous. »

Amusant.

Jazzi dit: à

Lumineux Benjamin Fontane, qui fut arrêté quelques mois avant la Libération de Paris.
Sa femme avait obtenu sa libération de Drancy au prétexte qu’il était marié à une « aryenne ».
Mais incarcéré avec sa soeur Ida, il refusa de la quitter et partit avec elle pour Auschwitz !

Pablo75 dit: à

Bizarrement, le lien ne mène pas à la page du podcast. Dans la pages qui s’ouvre, il faut chercher « L’INTÉGRALE – Pier Paolo Pasolini : la nuit sans lune de la plage d’Ostie ».

Pablo75 dit: à

Lumineux Benjamin Fontane [fondane]
Jazzi dit:

BENJAMIN FONDANE, par Cioran.

6, rue Rollin

Le visage le plus sillonné, le plus creusé que l’on puisse se figurer, un visage aux rides millénaires, nullement figées car animées par le tourment le plus contagieux et le plus explosif. Je ne me rassasiais pas de les contempler. Jamais auparavant je n’avais vu un tel accord entre le paraître et le dire, entre la physionomie et la parole. Il m’est impossible de penser au moindre propos de Fondane sans percevoir immédiatement la présence impérieuse de ses traits.

J’allais le voir souvent (je l’ai connu pendant l’Occupation), toujours avec l’idée de ne rester qu’une heure chez lui et j’y passais l’après-midi par ma faute bien entendu, mais aussi par la sienne : il adorait parler, et je n’avais pas le courage et encore moins le désir d’interrompre un monologue qui me laissait épuisé et ravi. Pourtant c’est moi qui fus intarissable lors de ma première visite, que je lui fis avec l’intention de lui poser des questions sur Chestov. Or, par besoin de parader sans doute, je ne lui en posai aucune, préférant lui exposer les raisons de mon faible pour le philosophe russe, dont il était le disciple non pas tant fidèle qu’inspiré. Il n’est peut-être pas inutile de signaler ici qu’entre les deux guerres Chestov était très connu en Roumanie et que ses livres y étaient lus avec plus de ferveur qu’ailleurs. Fondane n’y était pour rien, et il fut grandement surpris quand il apprit que, dans le pays d’où il venait, nous avions suivi le même parcours que lui… N’y avait-il pas là quelque chose de troublant et beaucoup plus qu’une coïncidence ? Plus d’un des lecteurs de son Baudelaire a été frappé par le chapitre sur l’ennui. J’ai toujours fait, quant à moi, un rapport entre sa prédilection pour ce thème et ses origines moldaves. Paradis de la neurasthénie, la Moldavie est une province d’un charme désolé proprement insoutenable. À Jassy, qui en est la capitale, j’ai passé en 1936 deux semaines qui, sans le secours de l’alcool, m’auraient plongé dans le plus dissolvant des cafards. Fondane citait volontiers des vers de Bacovia, le poète de l’ennui moldave, ennui moins raffiné mais bien plus corrosif que le « spleen ». C’est pour moi une énigme que tant de gens parviennent à n’en pas périr. L’expérience du « gouffre » a, on le voit, des sources lointaines.

Tout comme Chestov, il aimait partir d’une citation, simple prétexte auquel il ne cessait de se rapporter et d’où il tirait des conclusions inattendues. Dans ses développements il y avait toujours, malgré leur subtilité, je ne sais quoi de prenant ; subtil, il l’était, il abusait même de sa subtilité, son vice patent. En général, il ne savait pas s’arrêter – il avait le génie de la variation – et on aurait dit en l’écoutant qu’il avait horreur du point. Cela éclatait dans ses improvisations, cela éclate dans ses livres, dans son Baudelaire surtout. À plusieurs reprises, il m’avait dit qu’il devrait en supprimer un bon nombre de pages, et il est incompréhensible qu’il ne l’ait pas fait quand on sait qu’il vivait dans la quasi-certitude d’un malheur imminent. Il s’estimait menacé, et il l’était, mais on peut supposer qu’intérieurement il était résigné à sa condition de victime, car sans cette mystérieuse complicité avec l’inéluctable, et sans une certaine fascination de la tragédie, on ne saurait expliquer son refus de toute précaution, dont la plus élémentaire était celle de changer de domicile. (Il aurait été dénoncé par son concierge !) Étrange « insouciance » de la part de quelqu’un qui était tout, sauf naïf, et dont les jugements d’ordre psychologique ou politique témoignaient d’une exceptionnelle clairvoyance. Je garde le souvenir très précis d’une de mes premières visites pendant laquelle, après avoir dénombré les tares vertigineuses de Hitler, il m’avait décrit en visionnaire l’effondrement de l’Allemagne, et avec de tels détails que j’ai cru sur le coup assister à un délire. Ce n’était qu’un constat anticipé.

En matière littéraire, je ne partageais pas toujours ses goûts. Il m’avait recommandé avec insistance le Shakespeare de Victor Hugo, livre à peu près illisible, et qui me fait penser au mot dont s’est servi récemment un critique américain pour qualifier le style de Tristes tropiques : the aristocracy of bombast – l’aristocratie de l’enflure. L’expression est frappante, bien qu’injuste en l’occurrence.

Je comprenais mieux sa partialité pour Nietzsche dont il aimait les raccourcis incomparablement plus denses que ceux de Novalis, sur lequel il faisait des restrictions. À la vérité, il ne s’intéressait pas tant à ce qu’un auteur dit mais à ce qu’il aurait pu dire, à ce qu’il cache, faisant ainsi sienne la méthode de Chestov, à savoir la pérégrination à travers les âmes, beaucoup plus qu’à travers les doctrines. Sensible comme pas un aux cas extrêmes, aux replis envoûtants de certaines sensibilités, il me parla une fois d’un Russe blanc qui pendant dix-huit ans avait souffert en silence parce qu’il croyait que sa femme le trompait. Après tant d’années de supplice muet, un jour, n’y tenant plus, il eut une explication avec elle, à la suite de quoi, ayant acquis la certitude que tous ses soupçons avaient été faux, incapable de supporter l’idée qu’il s’était tourmenté pour rien pendant si longtemps, il passa aussitôt dans la chambre d’à côté et se fit sauter la cervelle.

Comme il évoquait une autre fois ses années bucarestoises, il me fit lire un article abject écrit contre lui par Tudor Arghezi, grand poète mais plus grand pamphlétaire encore, alors en prison pour des raisons politiques (c’était au lendemain de la guerre de 14). Fondane, très jeune, alla l’y trouver pour quelque interview. En récompense, le bonhomme se permit de faire de lui un portrait caricatural, et d’une teneur si infâme, que je n’ai jamais pu comprendre comment Fondane ait pu me le montrer. Il avait de ces détachements… Indulgent d’habitude, il cessait de l’être à l’égard de ceux qui pensaient avoir trouvé, de ceux en somme qui se convertissaient à quoi que ce soit. Il estimait beaucoup Boris de Schloezer, et ce fut pour lui une grande déception d’apprendre que le traducteur magistral de Chestov avait pu passer au catholicisme. Il n’en revenait pas, il assimilait l’événement à une trahison. Chercher était pour lui plus qu’une nécessité ou une hantise, chercher sans désemparer était une fatalité, sa fatalité, perceptible jusque dans sa manière d’articuler, spécialement quand il s’emballait ou qu’il oscillait sans trêve entre l’ironie et le halètement. Je me reprocherai toujours de n’avoir pas noté ses propos, ses trouvailles, les bonds d’une pensée tournée dans toutes les directions, sans cesse en lutte contre la tyrannie et la nullité des évidences, avide de ses contradictions et comme effrayée d’aboutir.

Je le revois roulant cigarette après cigarette. Rien n’égalait, répétait-il, le plaisir d’en allumer une à jeun. Il ne s’en privait pas, malgré un ulcère à l’estomac dont il se proposait de s’occuper plus tard, dans un avenir sur lequel il ne se faisait aucune illusion… La femme du plus ancien de ses amis me disait à l’époque ne pouvoir l’aimer à cause de ce qu’elle appelait « son air tellement malsain ». Sur sa figure il ne portait pas, il est vrai, les marques de la prospérité ; seulement tout en lui était au-delà de la santé et de la maladie, comme si l’une et l’autre n’étaient que des étapes qu’il avait dépassées. En quoi il ressemblait à un ascète, à un ascète d’une prodigieuse vivacité, et d’une verve qui faisait oublier – pendant qu’il parlait – sa fragilité et sa vulnérabilité. Mais lorsqu’il se taisait, lui qui, malgré tout, surplombait son destin, il donnait l’impression de traîner on ne sait quoi de pitoyable et, à certains moments, de perdu. Le poète anglais David Gascoyne (qui devait lui aussi avoir, dans d’autres circonstances, un sort tragique) m’a raconté avoir été poursuivi pendant des mois par l’image de Fondane rencontré par hasard boulevard Saint-Michel le jour de la mort de Chestov. On comprendra aisément pourquoi, après trente-trois ans, un être si attachant est singulièrement présent à mon esprit et pourquoi aussi je ne passe jamais devant le 6 de la rue Rollin sans un serrement de cœur.

1978

Bloom dit: à

Bah, les manuels changent de contenu avec le changement d’époque et d’influence
C’est comme le changement du traitement et de l’ interprétation des images.
Et de la photographie

Bah ouais quoi…mais les postes d’enfonceurs de portes ouvertes et de colporteurs de platitudes affligeantes sont tous pourvus. Revenez la semaine prochaines…

Bloom dit: à

Pas d’s

pourmapar dit: à

Bl. et la culture des manuels de philosophie.

Où en sommes-nous exactement?
A notre époque, les années 70, on regardait les résultats à l’ agrégation de phie ( ce que l’ État daignait accepter de recevoir comme postes…) comparés à ceux de l’agrégation d’anglais…C’était de un à quatre, au moins.

Marie Sasseur dit: à

Et Alien est toujours à la limite de la malhonnête intellectuelle, dans l’envoi des liens, mais bon, tant que Sartre ne s’est pas vu coller l’étiquette d’aryen d’honneur, il est sauf.

D. dit: à

Je vais me découper un petit jjj en carton pour faire pipi dessus dans mon parc de Chaville.

et alii dit: à

la marie si elle en a pour les limites et les frontières aurait pu remarquer que COHEN Solal , qui fait autorité a propos de Sartre,Beaubourg l’a bien montré voir sa bio au moins wiki
Avec l’historien Jeremy Adelman (en) (de l’université de Princeton), elle est co-directrice d’un groupe de chercheurs à l’université Stanford, sur le thème « Crossing Boundaries » en 201516.

closer dit: à

J’ai dû lire en tout ou partie le « Baudelaire » de Benjamin Fondane il y a un peu moins d’un siècle…et voici qu’il ressurgit on ne sait pas trop pourquoi.
C’est l’occasion de lire, grâce à Pablo, un beau texte de Cioran, le facho roumain d’avant guerre. Ses visites régulières (peut-être risquées) à un juif étranger pendant l’Occupation suffiront elles à le dédouaner aux yeux des inquisiteurs du blog?

Marie Sasseur dit: à

La madame doubtfire du blogapassou se choisira les autorités qu’il veut, pour décerner des médailles chocolat, en envoyant des liens avec un effet d’annonce , genre fume, c’est du belge.

Cela dit, je ne savais pas que Sartre avait eu une influence religieuse protestante à l’origine de ses engagements. C’est pour ça qu’il a refusé le Nobel,il n’avait pas le sens de l’honneur.

https://actualitte.com/article/48360/prix-litteraires/le-22-octobre-1964-jour-ou-sartre-refusa-le-prix-nobel

Pablo75 dit: à

« … je souscris entièrement à ce que tu dis du « Baudelaire » de Sartre. C’est une infamie. Je n’ai jamais pu lire ce livre : j’ai essayé trois fois et trois fois je l’ai jeté, indigné et dégoûté. Qu’aucun poète n’ait giflé ce bonhomme pour venger Baudelaire, c’est là une des hontes de notre temps. Mais qu’attendre d’une époque où la psychanalyse a le statut d’une religion ?

(Cioran. Lettre à Petru Manoliu, du 6 novembre 1969)

et alii dit: à

je me demande si l’évocation de liens -envoyés, demandés,- n’est pas le dernier piège assassin sur ce blog

Bloom dit: à

L’inquisition était catholique et espagnole.

Monty Python:
https://www.youtube.com/watch?v=D5Df191WJ3o
No one expects the Spansih Inquisition!

Dosto & ses Karamazov:
ou les magouilles des Inquisiteurs et de l’Église catholique pour qui le retour de Jésus constitue un vrai problème. Plus manipulable mort que vivant, té!

Janssen J-J dit: à

@ merci ma soeur, enfin deux liens UTILES !

@ D D – Je vous envoie mon portrait if you want. Mon conseil, cpdt : feriez mieux d’aller faire pipi sur vos petits copains et petites copines de l’Assemblée Nationale, mon brave, des jeunes pousses que vous feriez ainsi mûrir plus vite…
Je vous épargne les autres… hein. Citons leur charmante compagnie !
_____________
Contre: 12 (6 mecs, 6 meufs… sont forts en parité au Front !)…

Bénédicte Auzanot
Christophe Bentz
Caroline Colombier
Grégoire de Fournas
Hervé de Lépinau
Marie-France Lorho
Yaël Menache
Pierre Meurin
Mathilde Paris
Lisette Pollet
Stéphane Rambaud
Laurence Robert-Dehault

Abstention: 14 (11 mecs et 3 nanas, sont courageux, les gars au Front, hein !…)

Franck Allisio
Romain Baubry
Jorys Bovet
Frédéric Cabrolier
Nathalie Da Conceicao Carvalho
Jocelyn Dessigny
Daniel Grenon
Michel Guiniot
Jordan Guitton
Timothée Houssin
Aurélien Lopez-Liguori
Philippe Lottiaux
Joëlle Mélin
Caroline Parmentier

et hop !———

et alii dit: à

autres pièges sur ce blog: le pseudo,le prénom et le patronyme

Rosanette dit: à

merci pour ce beau texte sur Fondane
Jassi est une ville deRoumanie qui fut au début de la guerre le théâtre d’un monstrueux pogrom , qui s’est déchaîné sous l’aile bienveillante du gouvernement Antonescu
Malaparte en parle longuement dans Kaputt
j’ai connu une jeune roumaine, thésarde a Paris après des étude en Roumanie, qui était née dans cette ville où vivaient encore ses parents ;Mais elle n’avait entendu parler de cette page noire de l’histoire de sa ville ;l’êre communiste avait bien fait le ménage

Marie Sasseur dit: à

L’inquisition était catholique et espagnole.
__

Pas seulement espagnole.

Ⓓ. dit: à

En me servant de mes connaissances, de l’intelligence artificielle et des méthodes hypothéticodéductives, j’ai prédit ce que ferait Poutine si des troupes au sol françaises étaient envoyées dans le cadre du conflit ukraino-russe. J’ai déterminé qu’il riposterait pour le principe par un bombardement nucléaire tactique d’une seule ogive délivrée sur place par bombardier et non pas par missile.
Il ciblerait probablement un objectif militaire en bord de mer, qui serait totalement anéanti dans un rayon de 500 mètres à la ronde, faisant peu ou pas de victimes civiles. Le vecteur de l’ogive serait non pas un bombardier stratégique mais un chasseur sorti d’une petite formation ayant volé à haute altitude en supersonique au dessus de la Baltique, de la Mer du Nord et de la Manche, puis effectuant au dernier moment une pénétration basse altitude en solitaire.
La cible la plus opportune étant le port militaire de Cherbourg qui s’étend sur plus de 100 hectares, et plus particulièrement l’arsenal où sont construits les sous-marins.
Ce tir tactique d’avertissement, mais néanmoins nucléaire, serait annoncé et décrit en détail, dans son principe et sa logique, par Poutine lui-même, à la télévision, au moment même où le chasseur débuterait sa pénétration basse altitude, ceci afin d’empêcher une riposte d’ampleur stratégique par missiles intercontinentaux.

Bloom dit: à

Site de l’Institut français de Iasi
https://institutfrancais.ro/iasi/fr/#/
« L’antisémitisme entre les deux guerres mondiales, et même à la fin du XIXe siècle, était omniprésent en Roumanie et particulièrement à Iaşi, où la communauté juive était importante. »
– Iancu Carol et Alexandru-Florin Platon (coordinateurs), Le Pogrom de Iaşi et la Shoah en Roumanie, Iaşi, éditions de l’université Alexandru Ioan Cuza, avec le concours de l’université Paul-Valéry, Montpellier 3, 2015

Raison pour laquelle les miens quittèrent /Iach/ à la fin du 19e. En traineau.

J J-J dit: à

@ je me demande si l’évocation de liens -envoyés, demandés,- n’est pas le dernier piège assassin sur ce blog
@ COHEN Solal , qui fait autorité a propos de Sartre

– > anéfé… c’est consternant !…
Suggérons qu’Annie COHEN-SOLAL est une meuf, et non le titre d’un célèbre roman d’un célèbre juif venu de Salonique et Corfou, et célèbrement trépassé en Suisse.

Juste pour celzéceux qu’etalii induirait sciemment en erreur avec ses liens constamment débranchés et fort mal rebranchés. Mouche toi là !…

et alii dit: à

il semble que le mérinos ne fasse plus « l’affaire » (même si on le laisse pisser!)àen croire réseaux et infos!

Cette expression date du XIXe siècle. Elle fait référence aux conducteurs d’attelages qui avaient pour habitude de laisser les animaux faire leurs besoins à l’arrêt pour éviter les soucis en route.

Rosanette dit: à

@pablo
merci
avec Cioran je trouve une caution à ma ma détestation du Baudelaire de Sartre., qui pas plus que son Flaubert avec le partr pris psychanalytique sur le quel ireposent ces deux ouvrages n’éclairent ces écrivains, et qui même les trahissent

Bloom dit: à

Celle qui nous occupe est espagnole et portugaise et opérait dans la péninsule ibérique ainsi que dans les colonies, inféodée aux couronnes des deux pays. Elle ne disparut qu’en…1834.
Le fanatique Torquemada n’était ni anglais ni hollandais ni français ni allemand.

Janssen J-J dit: à

quant au ST Genet, comédien et martyr, n’en rajoutons point, hein ! Un exercice de détestation… Ah ! Sartre et les pédérastes, du grand art !…

Pablo75 dit: à

L’inquisition était catholique et espagnole.
__

Pas seulement espagnole.

Marie Sasseur dit:

« Dans l’Histoire, il est possible de distinguer trois périodes :

1.- l’Inquisition médiévale, introduite devant les tribunaux ecclésiastiques par le pape Grégoire IX en 1231 ;
2.-l’Inquisition espagnole, inféodée à la couronne d’Espagne, fondée en 1478 et supprimée en 1834, et l’Inquisition portugaise, inféodée à celle du Portugal, lesquelles opéraient aussi dans les colonies de ces pays ;
3.-l’Inquisition romaine (« Congrégation de l’Inquisition romaine et universelle »), fondée en 1542 pour lutter contre le protestantisme, remplacée par le Saint-Office en 1908. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Inquisition

Contrairement à ce que la Leyenda Negra dit, l’Inquisition a tué beaucoup plus en dehors de l’Espagne qu’en Espagne (en Allemagne, par exemple, on a brûlé beaucoup plus de sorcières qu’en Espagne).

(Voir dans le même lien la discussion sur les chiffres).

et alii dit: à

et rappelons qu’il y a encore des citoyennes françaises qui s’appellent Cohen Solal! j’en connais au moins une

pourmapar dit: à

pas plus que son Flaubert

Oui, Rosanette!
Après relecture ( il ne me fut pas si facile de trouver les deux tomes publiés chez Gallimard) on sent que l’essai tire âprement et péniblement vers sa thèse / conclusion. Et il n’y aura pas de troisième tome!

Pablo75 dit: à

Celle qui nous occupe est espagnole et portugaise et opérait dans la péninsule ibérique ainsi que dans les colonies, inféodée aux couronnes des deux pays. Elle ne disparut qu’en…1834.
Le fanatique Torquemada n’était ni anglais ni hollandais ni français ni allemand.
Bloom dit:

FERME-LA sur ce thème, dont tu ne connais strictement rien. Tu ne penses (quand ça t’arrive) que par clichés et vieilles idées toutes faites.

Ta vanité de complexé t’empêche de penser.

et alii dit: à

mais n’oublions pas que »Le Grand Inquisiteur est un récit contenu dans le roman Les Frères Karamazov de l’écrivain russe Fiodor Dostoïevski (1821-1881). C’est l’un des points forts du roman et un conte philosophique remarquable de la littérature moderne traitant de la nature humaine, de la liberté et de la manipulation (mentale ou politique) . »

Marie Sasseur dit: à

et rappelons qu’il y a encore des citoyennes françaises qui s’appellent Cohen Solal! j’en connais au moins une
___

Annie ?

Marie Sasseur dit: à

N’oublions pas
Et rappelons
____

La liste des courses ?

Pablo75 dit: à

Putain ! Mais combien de tonnes de conneries a déversé depuis des années ici ce Bloom…

Qu’il est lourd, le mec, avec son cerveau d’une étroitesse qui fait peur, avec sa vision du monde d’inquisiteur fanatique et dogmatique qui se croit obligé de tout juger selon des critères absolus de crétin inguérissable, avec ses radotages de prétentieux gâteux persuadé que le monde tourne autour de son nombril !!

Rosanette r dit: à

la nazification de la Roumanie a commencé a se faire sentir de avant la guerre
Un bon témoignage :le journal de Sebastian Haffner certaines pages du retour du hooligan et l’ouvrage d’Alexandra Laignel lévasrtine démentant ,preuves à l’appui la virginité dont se sent parés après guerre Cioran et surtout Mircea Eliade
De ce dernier cultivant son personnage purifié d’honorable professeur d’université , un portrait définitif et cruel dans le Ravelstein de Saul Bellow

Ⓓ. dit: à

Vous essayez de donner une couleur abjecte au vote contre. Mais c’est tout le contraire. Et en faisant cela, on se retrouve être doublement abject, selon mon propre point de vue. La peine n’en sera que beaucoup plus sévère pour ceux qui en pleine conscience de ce qu’ils ont fait, prétendront se présenter à la porte du paradis où vivent déjà les innocents dont ils ont voté la mort.
Ils apprendront très amèrement que la justice dans l’au-delà n’est pas celle du siècle.

et alii dit: à

regardez les annuaires si vous croyez qu’on va vous dire aussi la profession de nos « ami-e-s » et le reste

Bloom dit: à

Ta gueule, le Pedro de l’ABC, petit facho au petit pied, franquiste complexé qui vient déverser son lisier.
Celui qui me dira ce que je je dois dire n’est pas né, et surtout pas un avorton catalan.
Retourne aux puces, c’est ton terrain de jeu.

D. dit: à

Évangile selon St Matthieu, chapitre 25

(…) 41Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
42Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
43j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”
44Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”
45Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”
46Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. » (…)

Marie Sasseur dit: à

Offre, moi je  » crois » surtout qu’Et Alien est assez grossier dans ses tentatives de manipuler ses  » infos ».
Pour l’annuaire, pas d’souci, celui à ma portée, et non public, est très cosmopolite. Encore heureux !

Marie Sasseur dit: à

Ohff, pas à vendre !

et alii dit: à

je sais, c’est pour des erdéliens inutile!
La naissance du grand inquisiteur : émergence et métamorphoses d’un mythe moderne au XIXème siècle
par Caroline Julliot
Thèse de doctorat en Littérature française
« Notre étude tend à montrer que le personnage du Grand Inquisiteur, qui fait aujourd’hui partie de notre imaginaire collectif, a pris racine dans les représentations littéraires du XIX ème siècle en France, nourries de l’anticléricalisme des Lumières et des romans gothiques. Les romantiques, rompant avec la tradition antérieure, qui représente les inquisiteurs comme des hypocrites, utilisant leur fonction pour satisfaire leurs bas instincts, inventent ce mythe moderne, en mettent en scène un personnage profondément sincère, persuadé de sauver les âmes en torturant les êtres. Ce postulat de sincérité, rendant l’Inquisiteur contradictoire, fait de lui un personnage complexe, défiant toute logique de caractérisation. Le Grand Inquisiteur permet aussi d’exprimer indirectement les angoisses provoquées par la Terreur- ce que prouve l’analogie récurrente, à l’époque, entre jacobins et inquisiteurs. Evoluant dans sa caractérisation, cette figure devient, plus qu’une référence à un pouvoir archaïque, un miroir du pouvoir contemporain- de ses méthodes de coercition comme de son rapport au divin- jusqu’à devenir, au XXème, le symbole du totalitarisme. »

Pablo75 dit: à

Et il ne voit pas ce crétin qu’il emmerde tout le monde avec sa manie pathologique de ramener tout à lui, mentant constamment comme un arracheur de dents !! Il veut nous faire croire que tout ce qui arrive dans le monde a une relation magique avec lui, que le hasard le traite comme à un dieu, le distinguant d’entre tout le reste des êtres humains.

Hier Phil lui dit: « Dear Bloom est bien énervé, un peu va-t-en-guerre, est ce nécessaire ? changez votre thé vert contre du saint émilion. »

Et lui répond:

Merci du conseil dear Phil, comment avez vous deviné que je travaillais sur le thé de Chine?
Bloom dit: à

Et:

Saint-Emimile à volonté samedi prochain en grandes pompes, 45 fillette, dear Phil.
Bloom dit: à

S’il lui avait recommandé de manger des truffes ou du caviar il aurait répondu:

« Justement un ami irlandais qui habite le Périgord Noir vient de m’offrir un panier de truffes trouvées par ses cochons primés pour leur odorat à la Foire de Paris en 3 minutes dans sa propriété de 30.000 hectares ».

Ou: « Justement je viens de recevoir 200 boîtes de caviar envoyées par un ami iranien que j’ai connu en Australie et qui habite maintenant la Russie, où il fournit le Kremlin ».

Bloom dit: à

Le copier coller, la seule activité du cancre franquiste, pense par toi-même, Rossinante.
Pedro pensa..? Non, erreur, Pedro copia…

Pablo75 dit: à

Je n’ai jamais connu un type aussi dépourvu de sens du ridicule que ce Bloom.

Ni un mythomane aussi mégalomane.

C’est un cas pour des psychiatres.

Et il est tellement con qu’il croit qu’on gobe toutes ses inventions invraisemblables de vantard complexé.

Rosanette dit: à

@marie sasseur
le manuel de l’inquisiteur de bernardo Gui est toujours réédité ;on le ce trouve toujours en vente a la Procure ,cette merveilleuse librairie

Bloom dit: à

Après ce tir de barrage sur les œuvres de critiques de l’Agité du bocal, il reste encore un peu de matière à exploser. Allez, au boulot ! Surtout le cancre franquiste au fond de la salle, Paco-00, la Rossinante du blogapassou.

La Nausée ; Le Mur ; Les Chemins de la liberté ; Les Mouches ; Huis clos ; La Putain respectueuse ; Morts sans sépulture ; Les Mains sales ; Le Diable et le Bon Dieu ; Kean ; Nekrassov ; Les Séquestrés d’Altona ; Les Mots ; Carnets de la drôle de guerre – Septembre 1939-mars 1940 ; Lettres au Castor et à quelques autres, tome I et II ; Situations I-X ; Réflexions sur la question juive ; L’Imagination ; La Transcendance de l’Ego ; Esquisse d’une théorie des émotions ; L’Imaginaire ; L’Être et le Néant « essai d’ontologie phénoménologique » ; L’existentialisme est un humanisme ; Questions de méthode ; Critique de la raison dialectique I : Théorie des ensembles pratiques ; Cahiers pour une morale ; Critique de la raison dialectique II : L’intelligibilité de l’histoire

et alii dit: à

sasseur, VOUS trouverez de bonnes pistes à suivre chez Delumeau, mort à 96 ANS. COURAGE!

Pablo75 dit: à

Le romancier qui rassemblerai tous les mensonges et les vantardises postés par Bloom ici depuis des années, ferait de lui un personnage hilarant de roman comique, un portrait épique de mythomane grotesque.

Avis aux amateurs…

Ⓓ. dit: à

Je suis d’accord avec toi, Pablo.
Bloom est insupportable. Un enfant gâté.

Pablo75 dit: à

Bloom est insupportable. Un enfant gâté.
Ⓓ. dit:

Moi je dirais: un ado gâteux.

Marie Sasseur dit: à

Non merci Et Alien, pour la chasse au dahut, en général je préfère la laisser à d’autres, j’ai à faire, avec courage et persévérance, adieu va, vieux tromblon !

Ⓓ. dit: à

Oui c’est ça : un ado gâteux.

Marie Sasseur dit: à

Non merci Dhh, mais merci pour les autres.

Ⓓ. dit: à

un peu compulsif aussi. on sent qu’il est là sur son clavier, takatakatak, faut qu’ça sorte, quoi, même si ça vaut pas grand chose, il se relit, corrige deux trois trucs et il est content quand même.

Ⓓ. dit: à

Enfin c’est Bloom, quoi. On est quand même content de l’avoir, des fois.

Ⓓ. dit: à

C’est vrai que tu as des pieds petits, Pablo ?

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