de Pierre Assouline

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La République des livres
Quand Paris était la capitale mondiale du photojournalisme

Quand Paris était la capitale mondiale du photojournalisme

  A tous ceux qui déplorent que « Libé n’est plus ce qu’il était », le temps est venu de leur rappeler ce qu’il fut à l’origine. Un quotidien de bric et de broc à l’esprit rebelle fondé par une bande de gauchistes moins soucieux de journalisme que de militantisme. Titre né dans la Résistance, Libération devenu au fil du temps « Libé » est issu d’une nébuleuse née cinq ans après les évènements de mai 1968. Le quotidien se professionnalisa à partir de 1974 lorsque Serge July succéda à Jean-Paul Sartre. Un demi-siècle a passé. Lorsqu’un journal fait don de ses archives photographiques à un organisme officiel, c’est signe qu’il s’institutionnalise. Quand Libé sent le patrimoine, ses lecteurs prennent un coup de vieux. Signe des temps ou appel de l’anniversaire, d’autres fonds d’archives le rejoignent. Libération attend ses nouveaux historiens.

  Les Archives nationales possèdent déjà trente-deux fonds de ce type provenant de journaux (Le Petit Parisien, Le Parisien libéré, Le Journal, Le Monde etc) et d’agences en vertu d’une politique de sauvegarde qui remonte à 1956. De cette date, l’illustration n’est plus considérée comme accessoire dans la mémoire d’un journal. De fait, ce sont ses photos que Libé vient de confier aux Archives nationales. Or, si les journaux quotidiens passent pour être des « brouillons de l’Histoire », cela concerne essentiellement les articles ; les photos y échappent car elles pour vocation de figer des moments du passé sans les commenter même si le regard qui les a portées n’est jamais neutre ; par nature, elles s’inscrivent dans la durée. Elles laissent souvent dans la mémoire des lecteurs une empreinte bien profonde que des articles.

De toutes les « Unes » des quotidiens français, celle de Libé est la seule à traiter la photo en majesté lorsque l’actualité s’y prête. Elle reflète tant l’engagement de la rédaction que la vista de son directeur artistique et du chef du service photo (Christian Caujolle dans la durée). Ce sont d’ailleurs ces « unes » historiques qui sont exposées jusqu’au 18 février en l’hôtel de Soubise, site parisien des Archives nationales, celui de Pierrefitte-sur seine ayant la charge de trier, décrire, inventorier, classer 1471 boites contenant un demi-million de tirages, soit 400 mètres linéaires. De quoi libérer le journal des frais de stockage, le débarrasser de la gestion permanente des fonds et s’ôter le souci de la sécurité d’un matériel hautement inflammable et périssable (tirages et négatifs). Un certain chaos résultant d’une certaine conception du classement et une absence de description, à laquelle les différents déménagements de la rédaction n’ont rien arrangé.

   La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP) a quant à elle hérité des fonds d’archives de l’Agence de Presse Libération (APL) créée comme « un instrument pour la défense de la vérité » et à sa suite de l’agence Fotolib (1973-1978) qui furent à l’origine du service photo de « Libé » avec ses clichés historiques de Mai 68, des grèves chez Lip, des manifestations à Creys-Malville ou celles du MLF etc Un photojournalisme de combat qui soutienne les luttes sociales. Leur rôle vient d’être retracé avec une précision, une rigueur et un luxe de détails remarquables dans Les agences photos, une histoire française (652 pages, 25 euros, les éditions de Juillet) de l’historienne de la photographie Françoise Denoyelle. Le titre dit tout car, on l’ignore bien souvent, cette histoire fut très française avant que les Getty et autres les avalent avec leurs fonds d’images exceptionnels. Seul travail de recherche consacré à ce jour à l’ensemble des agences photo en France au XXème siècle, il se focalise sur 85 agences de 1900 à nos jours. Cette somme est sans conteste appelée à devenir l’ouvrage de référence sur le sujet tout en s’offrent « le luxe » de ne comporter aucune illustration sur « la matière » de l’époque : conflits sociaux en France, occupations d’usine, mort de Franco, guerres civiles au Liban et en Irlande, coup d’Etat au Chili, révolution des œillets au Portugal… Moins un bilan qui clot que l’ouverture d’un chantier.

Une véritable épopée y est retracée à travers l’action et l’oeuvre de ceux qui ont donné ses lettres de noblesse au photo-journalisme, les Gilles Caron, Raymond Depardon, Henri Bureau, Christian Simonpietri, Jean-Claude Francolon, Abbas, Benoit Gysembergh, James Andanson, Alain Mingam, Christine Spengler, Catherine Leroy et d’autres plus anciens et souvent oubliés mais pas moins importants (Denise Bellon, Louis Dalmas etc). Celle d’une époque, à partir des années 70, où Paris en était la capitale mondiale. Gamma, Sygma, Sipa s’y livraient à une féroce bataille pour la couverture de l’actualité nationale et internationale, pour sa diffusion dans les journaux et magazines un peu partout dans le monde, ainsi que d’autres agences d’égale qualité mais de moindre puissance, à l’ombre des pères fondateurs de Magnum. C’est peu dire qu’ils ont modifié notre regard le monde en l’informant autrement autant qu’en l’enrichissant.

 C’est peu dire que la photo de presse touche à la formation de l’opinion publique et des représentations collectives. La pompe est donc amorcée. Nul doute que cela encouragera des chercheurs à se pencher davantage sur histoire de Libé. François Samuelson, auteur du premier livre consacré au sujet (Il était une fois Libé, Seuil, 1979) fera don prochainement des cassettes de la cinquantaine d’entretiens qu’il avait réalisés à l’époque avec les pionniers du journal, Sartre, Foucault, July, Gavi, Dollé, Bizot, Geismar, Le Dantec, Rolin, ainsi que des archives de Jean-Claude Vernier qui fut à la racine du projet avec Jean-René Huleu, tous soucieux « que paraisse enfin un quotidien démocratique ». Serge July a quant à lui fait don à l’IMEC de ses archives personnelles relatives à son mandat à la tête du journal (1973-2006). Les fidèles lecteurs de Libé vont pouvoir méditer à nouveaux frais une forte pensée de Groucho Marx :

« Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s’est passé ».

( » Combattant phalangiste chrétien, Beyrouth 1978″, photo Raymond Depardon ; “Bravo l’artiste ! Et c’est reparti pour un tour. François Mitterrand l’emporte largement sur Jacques Chirac. Il réussit le tour de force d’être le premier président de la Ve République à être réélu au suffrage universel pour un deuxième mandat, 9 mai 1988″, photo Thierry Chesnot; »Hammanskraal, Afrique du Sud, 1978. Le colonel Stephanus Jacobus Malan, directeur de l’école de police pour Noirs, pose devant de jeunes recrues » photo Abbas)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, photographie.

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commentaires

1 139 Réponses pour Quand Paris était la capitale mondiale du photojournalisme

renato dit: à

Après la soupe jeté sur Monet etc., les wokistes hurlent lors d’un concert de musique classique (Messe solennelle de Mozart).

Kilékon dit: à

un ado gâteux.

Un ado lassant surtout! 🙂

J J-J dit: à

Moi, j’en ai plutôt toujours pincé pour le Malleus maleficarum d’Institoris et Springer, un bréviaire encore très utile pour détecte, chasser et faire parler les etalii ensorcelées qui se cachent encore trop souvent dans le détail du tapis de la toile d’aujourd’hui… Sors de son corps, Bernard Gui !

vadeboncoeur dit: à

Sors de son corps, Bernard Gui !

J’irai voir sa sépulture à Limoges!

Paul Edel dit: à

J’aime bien lire Bloom. Il nous déplie et déploie ses fabuleux séjours indiens avec l’ampleur et l’aisance d’un Chateaubriand chez les Natchez .On devine combien il aurait aimé fonder et tenir les légendaires comptoirs français et leurs dais d’or, et leur vaisselle incrustée de pierreries :Pondichéry, Karikal, Yanaon , Mahé ,et j’ai oublié les autres…. Aprés un passé aussi prestigieux ,Bloom, au lieu de s’en tenir à partager l’écuelle d’ une mendiante de Calcutta avec Duras, tient désormais la boutique socialiste à l’enseigne « A la Grandeur disparue  Mitterandienne » avec fermeté .En vitrine il époussette les bustes des grands hommes et femmes de Gauche. Mais nous avons beaucoup de chance, Bloom est descendu de quelques marches jusqu’à nous, humble piétaille de la RDL .Quand il nous enseigne James Joyce on lui donne 20/20 car la somme d’érudition et d’heures terribles que nécessite la lecture de « Ulysse » a dû gravement accentuer sa presbytie. Expliquer un roman qui compte tellement d énigmes catholiques, d’allusions à des blagues salaces , de mystères syntaxiques pour presbytère désaffecté, et surtout d’ébouriffantes paronomases, qu’il faut vraiment être un saint, ou un dingo pour s’y user la cervelle. Je penche pour l‘absolue sainteté de Bloom.

Bloom dit: à

C’est trop, Paul Edel. Merci. Sniff, sniff.
Mais je n’ai jamais lu Ulysses…
Et je fus rocardien, tout petit déjà.
Enfin, svp, un saint soufi, type Lal Shabaz Qalender; pas grand fan de l’eau bénite, je préfère quand les femmes viennent se frotter sur mon mausolée quand elles désirent concevoir.

Alexia Neuhoff dit: à

Chez Bloom, on sent l’amateur de rugby. Je le vois jouer en première ligne et foncer dans le tas. On sent bien qu’il ne dédaignerait pas bouffer les oreilles des types en face pendant la mêlée. Encore qu’il est difficile d’imaginer Pablo ou MC dans le rôle de piliers. De sacristie, à la rigueur.

Bloom dit: à

3e ligne, AN, mais c’est là un détail.
Haroun Tazieff, pilier dans l’équipe des vétérans du Racing, était du genre volcanique, éruptif, un peu autre chose à contenir et sècher que les médiocres roquets sus-mentionnés.
J’ai toujours aimé sortir la boite à mailloche, comme on dit au rrruby…

rose dit: à

Je penche pour l‘absolue sainteté de Bloom.
Merci pour ce superbe portrait, quelque peu ironique mais toutefois laudatif. L’homme s’y reconnaîtra, tout mécréant qu’il soit.
Moi aussi, Paul Edel, je penche pour la sainteté.

Comment être d’un seul tenant mécréant et saint, c’est une autre histoire, à résoudre.

rose dit: à

Troisième ligne, on wiki
Troisième ligne aile est un poste de rugby à XV[1] détenu par deux joueurs qui portent en début de match les numéros 6 et 7. Les troisièmes lignes aile font partie des avants, c’est-à-dire des huit joueurs qui disputent la mêlée. Avec le numéro 8 (le troisième ligne centre), ils forment la troisième ligne, les joueurs qui se détachent le plus rapidement de la mêlée pour participer à la phase de jeu suivante. Joueur polyvalent, le troisième ligne aile doit combiner vitesse de course et puissance physique. En attaque, il doit être capable d’accélérer le rythme lorsqu’il porte le ballon et en défense, il doit avoir une bonne capacité à plaquer tout type d’adversaire[2]. Les troisièmes lignes aile sont parfois appelés flankers, l’appellation anglo-saxonne du poste, par rapport à leur position sur les côtés de la mêlée[3].

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Bien des gens qui ,dans les débats TV, disent « unanimisme » devraient dire « unanimité ».
L’unanimité, c’est la conformité d’opînion ou d’intention entre tous les membres d’un groupe.
L’unanimisme est la doctrine littéraire de Jules Romains (début du XXe s.) d’après laquelle l’écrivain doit renoncer à peindre des personnages individuels pour analyser par la poésie, le roman, le théâtre, l’âme « unanime » qui émane de tout groupe d ‘hommes.

Bloom dit: à

Bon descriptif des postes (d’abord 8, puis 6, pour moi). Courir avec ou sans la béchigue et plaquer, de la façon la plus appuyée possible, histoire de « marquer » l’adversaire. Belle équipe, beaux souvenirs…

Bloom dit: à

La mendiante du Vice-consul de Duras, dans le poème de Kaiser Haq, « Battambang ». Allen Ginsberg fait une brève apparition….

BATTAMBANG

Out of this tangle of texts and things and beings
she springs up like a weed –
uprooted, cast
to the winds, propelled
by hunger through flat spaces, across fetid swamps,
rivers porridge-thick after the rains,
towards the straight line of sky
and earth meeting edge to edge,
towards hills and valleys with romantic names,
eating young rice shoots, begging for bones,
stealing salted fish
(secreted between scraggy breasts),
always where she halts
someone turns up to shoo her away.

Sometimes, if a man following her about
asks her name, where she is from,
in a language she scarce understands,
all she says is, ‘Battambang.’

One, two, three….she’d count the days
out of home. Now, all sense of time
(or numbers) gone, she only knows a gnawing inside
as her belly, infected with life, rises like dough
stretching skin till it cracks.
(It’s only to die quietly that the child is born.)

Hair, pulled in despair, comes off in clumps
leaving her looking like a grubby Buddhist nun.
Lying in a gravel pit she gazes mesmerised
at distant stars, nearby town lights
where thousands like her huddle in corridors of wind.
In dreams she turns into her dead child
walking through mountains and city walls.

Ten years from home, she comes upon ragged millions
thronging the Jessore Road towards Calcutta.
Air like the inside of a rotten egg: monsoon.
The tortured city smells of sweat, saffron, stagnant water.
Perhaps our paths crossed: hers and a burly, bearded poet’s
and mine, as I headed for a theatre of war. They say
she once pulled a live fish from between her breasts
and with delirious shrieks bit off its head,
but on party nights devoured
foie gras sandwiches from embassy bins.

The war ended. Like women dancing in a trance
to shake off the spirits of war-dead spouses
I chucked half a life into the bin

till,
one clear autumn morning I see her –
it can only be her, with her crazy eyes, her tatty sarong –
by the overflowing skip in front of the British
Council in Dhaka, boiling rice in a battered pan.
The scent spreads as vapour rises skyward
and she bursts into song –
a joyous song of Battambang.

London, 2003.

rose dit: à

La béchigue, ita est le ballon, ovale.

rose dit: à

In Remué.net, la mendiante, travail fait par Aliette Armel, écriture Marguerite Duras
« C’est une femme. Elle est chauve, une bonzesse sale. Elle agite le bras, elle rit […] Elle est folle. Son sourire ne trompe pas » et elle chante toujours, en répétant un nom, Battambang, celui d’une petite ville du Cambodge près du lac Tonlé Sap. Pendant dix ans, elle poursuit son errance, du nord vers le sud, puis de l’est vers l’ouest, des rives du Mékong au delta du Gange, des montagnes bleues de Pursat à l’Inde où les eaux ne charrient plus que des morts, en passant par la plaine des Oiseaux, au Vietnam et en traversant la Birmanie. De fleuve en fleuve, de montagnes en plaines marécageuses, par Mandalay, Prome et Bassein, elle est arrivée à Calcutta, ville de la chaleur écrasante et de la lumière crépusculaire, de la douleur et de l’ennui, des lépreux et des hommes et femmes vêtus de ce blanc qui est aussi la couleur de leur peau. Elle se glisse dans les jardins de l’ambassade de France à Calcutta, puis dans ceux de l’hôtel Prince of Wales, sur une île salubre des bouches du Gange. Elle guette la nourriture et l’eau que fait déposer pour les mendiants Anne-Marie Stretter, la femme de l’ambassadeur. Elle marche, elle dort et elle chante, le chant de Battambang qui devient celui de Savannakhet [], ce village des rives du Mékong dont le seul nom fait rêver. »

Alexia Neuhoff dit: à

Une pensée pour JJJ des Charentes maritimes unanimistes pour soutenir l’équipe de La Rochelle, rugby à 16 & 17. On dit que Pinault arroserait l’équipe, à la 3ème mi-temps, mais les gens sont malveillants.

Janssen J-J dit: à

La classe, rBl, à défaut d’une sainteté qu’il ne revendique point… Classieux gràce à un héritage culturel durement acquis, les diplômes éloquents arrachés de toutes pièces par son seul mérite, l’universalité d’un savoir de pointe aux sciences humaines et littéraires, d’impeccables humanités jésuitistes, une fidélité à l’histoire sainte et laïque du judaïsme hébraïque et à ses connatations anglicanes, des engagements populaires dans les sports les plus nobles, c’est un homme complet et super intuitif… D’exception. Modeste, sachant ironiquement en remontrer à tous les zégris sans jamais se laisser démonter tout en en remontrant aux médiocres. Classieux, oui, il a la classe. C’est mon idole. Aucun autre erdélien ne lui arrivera jamais à la cheville, pas même Dédée.
Il faut donc savoir s’en faire un allié irlandais.
Boomingdale.
Bàv,

J J-J dit: à

Merci Alexia. Je crois que vous êtes avec nous. Je « nous » compte.

Janssen J-J dit: à

Nous apprenons ce soir que nos pensions de retraite vont être bientôt désindexées du cours de l’inflation. En tant que retraité des classes moyennes, je suis d’accord avec cette mesure de bon sens…, pour trouver un pognon susceptible d’éponger notre dette souveraine. Nous autres, les retraités français du privé et du public de gauche hors ISF, actionnaires fort généreusement rétribués des bénéfices des entreprises du CAC 40, nous sommes en effet les seuls à être assis sur des tas de d’or mal utilisés. Contribuons à réduire la dette plutôt que d’aller le planquer dans nos paradis fiscaux, ce qui n’est pas très civique pour nous autres, les gens de gauche.
Merci à tous nos erdéliens profilés de la sorte, pour leur active solidarité. Bàv.

Jazzi dit: à

« (il) tient désormais la boutique socialiste à l’enseigne « A la Grandeur disparue Mitterrandienne » avec fermeté.

Bloom ne s’est jamais remis de la vente du siège de la rue de Solférino, Paul.
Un saint ?
Plutôt une dame patronnesse !

Jazzi dit: à

« nous autres, les gens de gauche. »

Des irresponsables amnésiques, qui font le lit de Jordan Bardella.

rose dit: à

nos pensions de retraite vont être bientôt désindexées du cours de l’inflation.

Chic. Comme les députés et les sénateurs.

Jazzi dit: à

Ballon chaud !

« Dans la mêlée » de Matt Carter, avec Alexander Lincoln, Alexander King et Christopher Sherwood.

Résumé : « Les tensions sont vives dans un club de rugby Londonien : l’équipe est à court d’argent et divisée. C’est dans ce contexte électrique que lors d’une soirée arrosée, Mark, une nouvelle recrue, couche avec Warren, un de ses coéquipiers les plus populaires. Le hic, c’est qu’ils sont tous les deux déjà en couple. Les deux hommes doivent dissimuler leurs sentiments grandissants en conciliant leurs propres vulnérabilités et les démonstrations de machisme sur le terrain. Ou risquer de détruire le club qu’ils affectionnent. »

Vu avec Chedly une super romance chez les rugbymen, dans une salle pleine de gay séniors chenus, grisonnants ou chauves, le plus souvent en couple, mais résolument émus et excités…
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=305756.html

Ⓓ. dit: à

C’est ça, oui, mon JJJ… pourtant pendant la réforme des retraites on t’a pzs trop entendu l’ouvrir ? Il la fallait, hein cette réforme, pour garantir ton moelleux ?

et alii dit: à

(« incarnation » dit-il)
Marx (groucho):
“Jamais je ne voudrais faire partie d’un club qui accepterait de m’avoir pour membre.”

closer dit: à

L’hagiographie de Sartre publié par Paul Edel donne la nausée, sans mauvais jeu de mots. Sartre a eu l’obsession de tuer, tuer, toujours tuer. Des massacres de 1793 qu’il jugeait insuffisants (il aurait fallu tuer encore plus) aux massacres staliniens qu’il a couvert de sa complicité, en passant par le massacre des blancs dans les colonies (la défense d’Ashkolovich sur ce point est pitoyable), il avait l’obsession de tuer. Il l’a expliqué, je cite de mémoire: « une prison on peut toujours en sortir, il faut donc la mort ».

renato dit: à

Pardon, etc. La photo de mon dernier post n’est pas d’Edward mais d’Albert Weston — moment de distraction —.

renato dit: à

Et merdre ! Albert Watson

ↁ. dit: à

Calmez-vous, renato. Ce n’est pas boen grave.

Ⓓ. dit: à

On sait birn que vous avez du mal, on ne va pas vous en tenir rigueur à llngueur de temps.

D. dit: à

Il y a quelque chose que je déteste, ce sont les gens qui se sucent les doigts.
Chez un enfant de 4 ans c’est pardonnable. Mais chez des adultes ! Voir des cuisiniers faire ça devant les caméras, pzr exemple… C’est à la fois très incorrect et totalement antihygiénique.

et alii dit: à

nombreux les lecteurs de la presse qui depuis une semaine environ y voient évoqué le ramadan, et puisque les erdélien-nes semblent apprécier de connaître les dates importantes pour l’actualité,parconséquent le début et la fin du ramadan.
Les fédérations musulmanes sont divisées quant à la méthode à utiliser pour établir de manière définitive les dates du ramadan, aussi la Grande Mosquée de Paris exige que la Lune soit aperçue dans le ciel. L’annonce de l’instance religieuse parisienne fait donc foi et est attendue de tous les musulmans de France chaque année. La Grande mosquée de Paris a fixé la date de la « Nuit du doute » : elle aura lieu le dimanche 10 mars, ce qui signifie que le ramadan commencera soit lundi 11 mars soit mardi 12 mars. Il est très vraisemblable qu’un consensus soit trouvé sur une date de début du ramadan fixé au 11 mars 2024.
bonsoir

MC dit: à

« Introibo ad altarem dei » me semble-t-il, quitte à passer une ixieme fois pour un « pilier de sacristie ». (Ont-elles seulement des piliers?)

rose dit: à

Deux jambes.
Sinon, pour le gothique, plus.

B dit: à

Des irresponsables amnésiques, qui font le lit de Jordan Bardella

Jazzi, pour info, les socialistes ont été battus à la présidentielle en 2017 puis aux législatives de la même année. Faites attention ou vous adhèrerez à la meme mauvaise foi qui réussit si bien aux gens genre Bardella qui en 2017 n’était pas encore né. Ceci dit, tout à fait légitime, opportune, juste est l’idée de faire supporter la montée des populismes de droite et européens( voir mondiaux) à Mitterrand .

rose dit: à

Le ramadan dure trente jours, pas plus. Pas tout compris de cette histoire. Il est de plus en plus pratiqué. Chez les chrétiens, carême non.
Pour les juifs, beaucoup de pratique des fêtes religieuses, pourim début le 23 mars au soir jusqu »au 24 mars. Les juifs ne jeûnent pas, surtout les ados lassants.
Les trois religions monothéistes sont intimement liées, les hommes ne l’ont pas compris puisqu’ils se font la guerre. Les chrétiens majoritairement sont des mécréants. Je parle de mon entourage proche, pas de la France entière.

rose dit: à

Bardella qui en 2017 n’était pas encore né.
Ceci dit, de facto, B.,il était né même si au biberon. Mais politiquement oui, il avait encore ses couches.

rose dit: à

Transatlantique.
S’il saute sous ses yeux, elle aura un grand choc au choc. Pourvu qu’il le sache et hésite.

rose dit: à

New wave.
Jamais connu l’hystérie collective.
Le plus que j’ai partagé fut, il y a bien longtemps, des messes à Harlem où se chantait le Gospel. Une en Martinique aussi dans un village improbable, à la campagne.
À NYC, la méthode était simple : on repérait deux trois new-yorkaises sapées comme des princesses avec couleurs pétantes et moult brimborions, on les suivait discretos, et hop, dans l’église anonyme.
Dedans, joie à tous les étages. Fête inconditionnelle. Chants de gospel extraordinaires et par chance, parfois/souvent, tous les corps dansaient. Nous deux, petites blanches, pas même de pâles copies, étions adoptées, bien traitées et faisions partie de la famille. M’en reste un sentiment de plénitude infinie.

rose dit: à

Vu avec Chedly une super romance chez les rugbymen, dans une salle pleine de gay séniors chenus, grisonnants ou chauves, le plus souvent en couple, mais résolument émus et excités…

J’imagine, je ne peux que, que c’est un pur fantasme sexuel.
In situ, anciennement, une lointaine potesse a épousé un rugbyman. Comment a -t-elle fait, me suis-je demandé longuement, prise aussi, enchaînée, par mes fantasmes sexuels.

Ils n’envisageaient même pas/pas même l’éventualité de l’homosexualité. Pourtant, je n’étais pas au mariage mais j’ai su que le plancher avait souffert lors des danses. Souffert, souffert. Mais tenu.

rose dit: à

grand choc au cœur (à éviter).

rose dit: à

Seniors chenus, c’est un pléonasme, non ?

B dit: à

Jazzi, le « bébé », « l’apprenti », » le chouchou », « le chéri » n’est pas prêt pour l’oral du bac:

« Le choix du parti lepéniste d’envoyer Thierry Mariani a de quoi interroger. Car si l’ancien ministre des Transports de Nicolas Sarkozy est expérimenté et capable de disserter sur plusieurs sujets, ses positions complaisantes à l’égard de la Russie de Vladimir Poutine offriront un angle d’attaque tout trouvé à ses contradicteurs, dans un contexte où Marine Le Pen et ses proches multiplient pourtant les efforts pour faire oublier leur tropisme pro-russe. »

https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/europeennes-2024-jordan-bardella-sera-la-seule-tete-de-liste-absente-du-premier-debat-tele_230791.html

B dit: à

Vu avec Chedly une super romance chez les rugbymen, dans une salle pleine de gay séniors chenus, grisonnants ou chauves, le plus souvent en couple, mais résolument émus et excités

Quand les gays retraités deviennent une part de marché …Des produits pour chaque catégorie étudiée

Bloom dit: à

Zetes un mentch, 3J .
More power to your elbow.
Oui il va falloir se compter et je me réjouis que l’on soit quelques un/es à former un barrage contre les remugles de la réaction.

Yes rose , le rugby à son idiolecte coloré.

Bloom dit: à

Pour les mots de stately plump Buck Mulligan, réclamation auprès de Joyce.

Marie Sasseur dit: à

…et puisqu’il a été question de  » philosophie « , à l’akademie de Paris, noyautée par des idéologues voilà encore un bon exemple de ce que peut donner la  » french theory », qui a les honneurs de l’ENS, du centre Pompidou, et de l’ultra gauche.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Judith_Butler
Allez encore un effort et au lieu de leur proposer 9h/semaine à se dilater les boyaux de tête pour agiter la haine, qu’on inscrive dans la constitution la liberté pour les jeunes, surtout les filles, d’accéder à des études scientifiques et à la philosophie, indissociables.

J J-J dit: à

@ tous les prolétaires u monde et à mon pote, feu Joseph Ponthus (6-3-24_8.51)

Des questions existentielles en triant leurs
crevettes
Je serai des vôtres
travailleurs de l’usine
Des questions sur le Grand Tout sur rien sur la
littérature sur le reste sur les crevettes
Ce qui revient fondamentalement au même
Huit heures par nuit par jour derrière des
machines
Je sais que la première occurrence du mot crevette
est chez Rabelais
Cela me plait et se raccorde aux relents gastriques
de l’usine,

Ⓓ. dit: à

Les chrétiens majoritairement sont des mécréants.

Euh…pas possible. Les baptisés, alors ?

J J-J dit: à

REMUGLES ET POIS DE SENTEUR (JE, 6 mars 24_9.18)

-< pas bin compris pourquoi Paul avait bien aimé l'Ulysses de Joyce, étonnant non ?
-< pas bien compris pkoi jzmn avait viré sa cuti rugby sur ongle… La sénilité, peut-être ?
-< pas bin compris pourquoi les amnésiques seraient irresponsables, vu qu'on peut toujours leur imputer une responsabilité civile, s'ils sont riches
-< pas bin compris pourquoi les bébés se sucent les doigts et les cons se sucent la queue, alors que les couches fécales moelleuses sont recyclables au compost hygiénique de Chaville
-< pas bin compris ce qu'il aurait fallu ouvrir durant la réforme des retraites, quand z'étions encore au turbin des crevettes à 66 balais
-< pas bin compris qui est ce Pinault qui nous arroserait les maritimes en loucedé…, un Valenciennois, peut-être ?
– pas bin compris pkoi le Shabbat mater, ce serait pas bon pour le début du ramadan en Israël,
-> pas bin compris pourquoi l’était pas le Mensch si longtemps attendu à l’RDL. Lionel Messie… en revanche, hein, l’était, mais maintenant, ça craint un brin. Sa blinde n’était pas très pure, finalement.
——-
nb / Vous saurez tout sur la béchigue et autres ruck, maul, chandelle, drop goal, coup de pied rasant, blindside, ballon mort, mêlée, plaquage, et autres rugby champagne, chez mon vieux pote gascon Jacques F. Il nous a récemment ficelé un super polar haletant dans le milieu cou.illu de l’ovalie, aux fraternelles valeurs de gauche,
https://www.babelio.com/livres/Faget-Les-bulles-ameres-du-rugby-champagne/1523015

J J-J dit: à

Je poste un message chez Soleil Vert, vu que par trois fois, le robot cabot de l’RDL refuse de prendre mes notules du jour… Et je le prie d’abuser d’un tel parasitisme, mais ça vaut le coup d’aller chez lui, de temps à autre. Car c’est aussi un erdélien de très bonne volonté, injustement attaqué par moments.

J J-J dit: à

oups / je le prie de bien vouloir m’excuser de…

renato dit: à

Quelques-uns de me messages aussi se sont recemment perdus dans les méandres du réseau.

Bloom dit: à

Le début de l’Ulysses de Joyce, que tout le monde a lu (le début, oeuf corse)

« Stately, plump Buck Mulligan came from the stairhead, bearing a bowl of lather on which a mirror and a razor lay crossed. A yellow dressinggown, ungirdled, was sustained gently behind him on the mild morning air. He held the bowl aloft and intoned:

—Introibo ad altare Dei.

Halted, he peered down the dark winding stairs and called out coarsely:

—Come up, Kinch! Come up, you fearful jesuit!

Solemnly he came forward and mounted the round gunrest.(…) »

De la paronomase à foison chez le Juice, tel qu’il est écrit plus haut, mais bien plus grave encore, de l’antanaclase au kilo, de l’épanadilose à tous les chapitres, pis encore, de la diaphore, de l’épanalepse et de la symploque en veux-tu en voilà, plusieurs exemples d’épitrochasme, de conglobation, de clausure et d’expolition, et enfin, crime de lèse-littérature, cette insistante contradiction dans les termes qui occis le moron (/ˈmɔːrɒn/).
Demandez les tropes à l’ami J’aime Juice! Il y en aura pout tout le monde!

Bloom dit: à

Il est trope top!

Bloom dit: à

pouR

Ⓓ. dit: à

Des chrétiens prient à Barcelone pour qu’il pleuve enfin sur la Catalogne, éprouvée depuis très longtemps par une sécheresse sans précédent.
Dieu écoute toujours les prières sincères.
Il pleuvra bientôt sur la Catalogne.

Bolibongo dit: à

*Il y en aura pout tout le monde!

Prout comme dirai l’avaleur d’ endive!

Bolibongo dit: à

*Ulysse de James Joyce est l’histoire d’un homme qui fait caca.

Prout, c’était déjà trop fort! 🙂

renato dit: à

Tôt ou tard, quelqu’un m’expliquera pourquoi ce sont majoritairement, voire exclusivement, des hommes qui s’insurgent contre la liberté d’avorter

Clopine dit: à

Euh, Renato, là… Je veux bien que la naïveté et l’ignorance soient totalement excusables, voire revendiquées. M’enfin… Votre question trouve sa réponse dans tant d’analyses, d’études scientifiques, de points de vue scientifique, qu’on (enfin, que je!) a envie de vous envoyer une question en retour : avez-vous déjà entendu parler du patriarcat, du phallocratisme, de l’oppression et du pouvoir économique ?

Qui vous faisait à manger quand vous étiez petit ? Quel était le statut de votre mère, par rapport à celui de votre père ? Comment vivait elle son corps, son rapport à elle même ?

Une femme marche dans la rue d’une ville. Elle est enceinte, ou non. Mais à qui appartient -elle ? A elle même, ou à ceux qui la considèrent que son corps ne lui appartient pas vraiment, enfin pas tout à fait ?

(Mais au moins vous posez la question. Un pas de plus, et vous aurez la réponse.).

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi tourne mal : il a les mêmes indignations que Boutin.

D. dit: à

Dieu donne la vie à tout être humain.

Clopine dit: à

Pour Virginia Woolf, à son époque où le combat féministe se portait, à travers les suffragettes, sur les droits constitutionnels comme le droit de vote, là n’était pas le primordial. Ce n’était pas le bulletin dans l’urne (ou, justement, son absence) qui était le problème, mais bien la présence ou non des guinées dans le porte-monnaie. Elle mettait en avant l’indépendance économique des femmes comme priorité pour que leur soit accordé, enfin, la liberté d’exister jusque dans leurs choix d’enfanter, ou non, n’est ce pas. Faisons un pas de plus. Admettons que nos existences soient le produit du système économique qui régit notre monde. Et on comprend aussitôt pourquoi ce sont les hommes qui prétendent régir le corps des femmes.

Clopine dit: à

Avec les églises, toutes les églises, en guise de CRS. De l’islam au judaïsme, en passant par le christianisme, hop ! Une seule voix : la foi des hommes comme justificatif de l’oppression. Très belle invention humaine qu’un dieu. Tout occupé à légiférer sur le corps des femmes…

Jazzi dit: à

« Quand les gays retraités deviennent une part de marché …Des produits pour chaque catégorie étudiée »

Oui, B, là on était en plein communautarisme d’un festival de films gays d’une salle de ciné du Marais, où il m’arrive parfois d’y aller…

rose dit: à

C’est peut-être pour cela qu’il n’y a que des gays dans la salle, Jazzi, non ?

Paul Edel dit: à

Jazzi, dans tes « je me souviens » tu évoques Perec et Rinaldi. Je me souviens que Perec passait par une curieuse porte de service de la rédaction du Point, vêtu d’une parka en mauvais état . Il se dirigeait en douce, rasant les murs, pour livrer en coursier sa grille des mots croisés à la Fabrication.Visiblement je comprenais mieux que cet écrivain rédigeât « la disparition » , c’était visiblement un des buts de sa vie. Il évitait l’étage Culture et prenait un soin évident à venir quand les autres journalistes partaient déjeuner.
Vingt ans plus tard… comme le temps passe…. Angelo Rinaldi débarque dans notre rédaction. Il est coquet,vêtu d’un blazer impeccable mais trop grand pour lui, et d’un pantalon au pli impeccable. Il réussissait ses entrée à notre étage, se précipitant sur nous ,serrant les mains avec une jovialité étudiée. Ensuite il confiait ses feuillets dactylographiés,-sorte de papyrus légèrement froissés- à notre secrétaire qui recevait ainsi les lettres de créance . Puis il s’asseyait en bon cavalier sur un coin du bureau de Pierre Billard,notre chef , et prêchait plutôt que bavardait. On devait l’écouter respectueusement. Il nous entretenait des dérives pitoyables de sa pauvre Corse, devenue la chèvre folle du pays .Il parlait sinueux, nuancé, parfumé, avec cascades d’incises, détachant certaines syllabes avec une gourmandise de maître d’hôtel … Il modulait des silences pendant lesquels nous devions, nous journalistes stupidement pressés, approuver d’un signe de tête.  Il aimait faire des confidences sur notre basse époque, atterré pare la dépravation des troupeaux de lecteurs se ruant dans les librairies pour acheter les plus récents navets . On commençait à s’impatienter car on avait du travail, de la copie à rendre ou à corriger, mais on ne pousse pas l’héritier de Saint-Simon et de Proust vers l’ascenseur, comme si c’était un vulgaire marchand de tapis. Aujourd’hui, il a pris rang, tabouret sous la Coupole, et porte enfin l épée qui lui a servi à corriger des régiments entiers d écrivains bêtement exaltés par leurs ventes.

MC dit: à

« Votre question trouve sa réponse dans tant d’analyses, d’études scientifiques, de points de vue scientifique.,., » (sic). Etc. Les Femmes dites Savantes se déchaînent, ces temps ci. Non qu’elles sachent quelque chose. Elles font semblant, c’est tout. L’intimidation est une arme sûre.

J J-J dit: à

c que parfois le désir mimétique les prend comme une marée communautaire… Le « bonheur dans le ghetto », comme disait feu Michael Pollack, naguère, je crois, avant d’être à son tour emporté par le sida. Une thématique de gauche glissée bien à droite, depuis le temps, probablement… Et qui survit encore un max parmi les bobos néo-ruraux parisiens en vieux couples stabilisés par le mariage, désormais convertis aux gais rugbymen du (jean) Marais salant ! Cocteau, es tu toujours là ? 🙂

rose dit: à

Elles font semblant, c’est tout. 😇

Jazzi dit: à

Oui, rose. Il n’y avait qu’une femme dans la salle, et en plus elle était noire !
Je me suis demandé si ce n’était pas un travello ?
Apparemment pas…

J J-J dit: à

ah bon ?…, Paul, vous avez été approché par Angelo Rinaldi se prenant pour G Perec !… Voilà qui est passionnant pour les gazettes de la RDL. Vous êtes bin sûr de n’avoir jamais confié ce souvenir à personne d’autre qu’au prestigieux blog à Passoul et qu’on peut prendre ce témoignage pour un scoop à rajouter à sa légende ? Je vous demande ça, car j’en connais qui côtoyèrent souvent Jean-Paul et Simone sur la rive gauche, et furent toujours un brin exaspérés par leur encombrante présence permanente au Flore ou autres cantines annexes, vu qu’ils y attiraient les mouches, alors qu’ils avaient eux-mêmes pas mal de retard dans leurs corrections de copies. Hein !?

Jazzi dit: à

Moralité, Paul, en rédigeant mes Goût de…, notamment le Goût de la Corse, j’ai découvert que la plupart des romans de Rinaldi sont désormais remisés à la Bibliothèque municipale centrale.
On ne les trouve plus en rayons, contrairement à ceux du discret Perec, de plus en plus lu…

Paul Edel dit: à

Jazzi je suis navré que les romans de Rinaldi soient absents des librairies..quelle injustice.

rose dit: à

Jazzi dit: à
Oui, rose. Il n’y avait qu’une femme dans la salle, et en plus elle était noire !
Je me suis demandé si ce n’était pas un travello ?
Apparemment pas…

Et communiste ?

Marie Sasseur dit: à

Keski nous fait R’né, brave, qui affronte, seul, le clergé, le saint office, la fsspx et maréchal la voilà, et tous les pro vie.

A l’inverse, de quoi est le nom d’un empressement à se dire, évidemment, « pour l’avortement ». Rappelons que ce n’était pas exactement en ces termes que la question de constitutionbalisation fut posée, puisque l’interruption volontaire de grossesse est légale, en France, depuis 50 ans.
Alors oui, pourquoi cet empressement pour des hommes, de dire, au bar du blog du coin, qu’ils sont  » pour l’avortement « , par opposition aux contre.
Un problème de capote percée, un problème de pension alimentaire résolu par anticipation, une sauvegarde de l’héritage, hâtivement dispersé à bourse déliée; enfin les  » raisons  » ne leur manquent pas, à ces braves.
N’oublions pas que matzneff était pour l’avortement.

A la tribune du congrès, le 4 mars 2024, heureusement, de nombreuses femmes se sont exprimées. Ce qui rend le chemin parcouru depuis le poignant discours de Simone Veil, seule dans l’adversité, encore plus exemplaire.

renato dit: à

Je me demande ce que certains comprennent lorsqu’ils lisent… et comment ils comprenaient l’ironie avant l’invention des emojis…

Bloom dit: à

Ceux qui veulent lire « La recherche de l’étron perdu », le trouveront au rayon Anus Mundi suce-référencé.

Marie Sasseur dit: à

constitutionnalisation.

Et désormais vous aurez du mal a placer un  » contre  » puisque le plus long mot de la langue française vous le signifie , ce sera :
Anticonstitutionnellement.

Pablo75 dit: à

Oui il va falloir se compter et je me réjouis que l’on soit quelques un/es à former un barrage contre les remugles de la réaction.
Bloom dit:

C’est la connerie idéologique des frivoles comme toi qui va emmener l’extrême-droite au pouvoir et ce sont les aveugles mentaux comme toi qui vont leur faire barrage avec les idées débiles de la Gauche caviar et votre mépris infini du Peuple et de ce qu’il désire, lui?

Explique-moi, Gros Crétin au QI de crevette cuite, comment celui qui a répandu la peste pendant 40 ans (sans réagir au fait que les ouvriers et les jeunes votent de plus en plus à l’extrême-droite), va la guérir…

(Ceux qui veulent comprendre l’état du Parti socialiste en France doit venir lire ici les réflexions politiques de Bloom-Bloom, notre Mythomane Complexé – ils pourront lire aussi les commentaires politiques foudroyants d’intelligence de la Poule Neuhoff).

Pablo75 dit: à

Faisons un pas de plus. Admettons que nos existences soient le produit du système économique qui régit notre monde. Et on comprend aussitôt pourquoi ce sont les hommes qui prétendent régir le corps des femmes.
Clopine dit:

Faisons un pas de plus. Constatons que le système économique qui régit notre monde soit le produit de nos existences… Parce que, que je sache, le capitalisme n’est pas né par génération spontanée. Ou Marx dit quelque part qu’il est apparu tout seul d’un coup?

Quant à la relation entre le capitalisme et les femmes, si je comprends bien la pensée féministe, le capitalisme a été crée avant la biologie. C’est ça?

Le plus délirant dans le féminisme fanatique, c’est la croyance selon laquelle la biologie n’a aucune influence sur la vie, que les hormones masculines et féminines sont les mêmes, que dans la création et le développement d’un enfant, l’homme et la femme jouent le même rôle. Délire résumé par la Grande Andouille de St.Germain des Près en disant: « On ne naît pas femme : on le devient », qui est l’une des plus grosses conneries écrites au XXe siècle (surtout pour des parents qui ont eu un garçon et une fille, élevés de la même façon – comme c’est mon cas).

Cette négation du rôle de la biologie dans le développement de nos civilisations par les féministes radicales est le fait, très têtu, qui fera toujours qu’on rigole de leurs théories.

Bloom dit: à

Passionnant roman de Laurent Seksik sur « Les Derniers jours de Stefan Zweig ». J’ignorais que le grand auteur viennois avait vécu à Bath, reçu l’appui de Shaw et Wells pour l’obtention de la nationalité britannique et prononcé l’oraison funèbre lors de l’enterrement de Freud. Seksik est médecin de profession, ce qui lui permet de glisser de subtiles notations concernant certaines manifestations somatiques des peurs et angoisses qui minent plusieurs de ses personnages. L’écriture d’une grande fluidité, la ligne claire, franche et nette.
Ce roman est aussi un très bel hommage à toute une génération d’écrivains engloutis par la folie pan-germanique.
Je ne manque jamais d’aller saluer le buste de l’auteur de la Pitié dangereuse au jardin du Luxembourg.
« …il préférait l’exil au déshonneur… »

Jazzi dit: à

« …il préférait l’exil au déshonneur… »

Et ce fut le suicide !

Bloom dit: à

Ceux qui veulent comprendre l’état du Parti socialiste en France doit venir lire

Apprends tes conjugaisons françaises (ceux–> doivent) Pedro triple zéro, t’auras l’air moins con (mission impossible!).
Tu nous feras 100 lignes sur la différence singulier/pluriel que tu ne connais pas encore,le débris.
Reviens quand tu seras plus présentable, linguistiquement et autre, sans la bave aux lèvres, minable phalangiste.
J’te croise,j’t’éparpille façon puzzle, raclure franquiste.

Jazzi dit: à

« J’te croise, j’t’éparpille façon puzzle »

Quoi, Bloom cite un auteur de droite !

D. dit: à

Han là là…!

Jazzi dit: à

« S’inspirant de la gouaille du peuple parisien, les dialogues de Michel Audiard constituent l’un des meilleurs témoignages de l’irrévérence détachée propre aux années 1960. Parfois qualifié d’anarchiste de droite, un des seuls regrets qu’on lui connaisse est de ne pas avoir eu le temps d’adapter à l’écran le Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline. » (wiki)

Bloom dit: à

Excellente série d’émissions consacrées à Virginia Woolf dans la série Grandes traversées sur France Culture, produites par Simonetta Greggio, auteure d’un beau livre sur Elsa Morante, « Elsa mon amour ».
Curieusement, le film de Stephen Daldry, The Hours (en référence au premier titre de Mrs Dalloway), tiré du roman éponyme de Michael Cunnigham, a déclenché une véritable ruée sur le roman de Woolf (et non celui de Cunningham), dont le personnage est magistralement interprété par Nicole Kidman. Le premier grand roman de la dame de Bloomsbury est disponible dans deux solides traductions, celle de Marie-Claire Pasquier et, plus récente, celle de Nathalie Azoulai.

Ⓓ. dit: à

Pauvre Clopine.
Quoi dire d’autre ?
Pauvre Clopine est ce qui convient le mieux.

J J-J dit: à

si je puis me permettre un conseil de lecture, le Seksik a commis un petit roman sur la fin de vie de Kafka (…qui ne voulait pas mourir). Sympathique, mais de circonstance, et surtout après avoir lu Stach, rien de très nouveau sur le diagnostic final de la tuberculose laryngée, dont Seksik a commenté la copie authentique à laquelle il a eu accès, ce que n’avait pas fait Stach, hein, bien qu’il l’ait connue et citée,consultée et citée, lui aussi. Oui, Seksik est un sympathique écrivain niçois, son amour pour Zweig et Kafka est indéniable. Je suis pourtant tjs un peu gêné sur le « genre pratiqué » en ces occasions… Pour botter en touche en ne pas sombrer dans la scie Proust/Ste Beuve, on pourrait plutôt imagine chez Seksik qu’il se soit pris pour Robert Klopstock, alors que le romancier Kumpmuller, lui, avait vraiment « réinventé » l’idylle heureuse des derniers mois de Franz et Dora à Berlin… Au moins, nous permit d’en rêver, ce à quoi ne se serait pas amusé l’austère et généreux Reiner Stach… C’est le même problème avec les biographies et/ou les (auto)biographies romancées, concoctées par des fans… Quant au formidable Lahire sur Kafka (cf. CT), il s’en suit de sa lecture comme une forme d’amertume, vu l’état du désenchantement qu’il produit, comme si K avait du être défini par la somme toale de ses déterminismes sociaux… Idem pour la socio de Mozart par Elias… Il y a toujours cet émerveillement, puis ce doute au sujet des mécanismes projectifs des analystes dans leur prétendue distance avec leur héros « scientifiquement » disséqué… On ne sort jamais tellement de pareils dilemmes de lecteurs avides. Sauf si qqu’un d’un peu consistant en « critique littéraire » veut bien nous suggérer une troisième voix de sortie, nous l’entendrons passionnément… Pour l’instant, je n’en connais pas.
Bàv,

et alii dit: à

il n’est pas rare qu’une femme avoue désirer être LA SEULE FEMME -à
celle là avait trouvé la manière!
j’ai connu des femmes noires psychanalystes:elles ne se voyaient pas noires; »noires » c’est ce que les autres disaient

Bloom dit: à

J’avais les mêmes prévenances jusqu’à ce que je lise le Zweig, 3J. Un légiste qui sommeille en chaque médecin? (pas dit Jacques Médecin, hein…!)
J’aime les livres qui mènent à d’autres, celui-ci, avec son allant et son ton juste, me donne envie d’aller voir du côté des bios de Zweig (je ne lis qu’exceptionnellement les bios d’écrivains, des gens à l’existence inintéressantes, à quelques notables exceptions près).

Bloom dit: à

J’avais les mêmes prévenances jusqu’à ce que je lise le Zweig, 3J. Un légiste qui sommeille en chaque médecin? (pas dit J.acques Médecin, hein…!)
J’aime les livres qui mènent à d’autres, celui-ci, avec son allant et son ton juste, me donne envie d’aller voir du côté des bios de Zweig (je ne lis qu’exceptionnellement les bios d’écrivains, des gens à l’existence inintéressantes, à quelques notables exceptions près).

Phil dit: à

Ma’ Dalton ?

rose dit: à

« élevés de la même façon. »
Rien n’est moins sûr.

et alii dit: à

C’est franchement épuisant de ne jamais apprendre des gens qui ne me représentent ni représentent beaucoup de mes amis proches ou de mes membres de famille dans le domaine de la psychologie. J’ai donc décidé de me renseigner sur les psychologues noirs reconnus. Par conséquent, nous y voilà !

Inez Beverly Prosser est devenue la première femme noire à obtenir un doctorat en psychologie en 1933, ce qui signifie que cela fait moins de cent ans que les femmes noires ont pu obtenir un doctorat en psychologie. Sa thèse a analysé la réussite scolaire des enfants noirs dans des écoles mixtes par rapport à des écoles ségréguées réservées aux Noirs. Bien qu’elle disposait d’un petit échantillon de 32 paires d’élèves appariés, elle a conclu que les élèves noirs des écoles non-mixtes avaient tendance à avoir une meilleure expérience d’apprentissage globale. Ce faisant, les élèves noirs des écoles ségréguées se sentaient plus en sécurité parmi les autres élèves noirs qu’ils ne l’étaient autour des élèves blancs
https://www.protemgl.com/articles/les-personnages-noirs-qui-ont-chang-le-domaine-de-la-psychologie

Bloom dit: à

initéressantE

D. dit: à

Comment peut-on se définir d’abord et en toutes circonstances du sexe féminin ou du sexe masculin lorque l’on est d’abord un être humain ? C’est pathologique, non ?

Janssen J-J dit: à

Moij en tant qu’hétéro black à l’allure féminine, pas sorti du placard/plumard au sein duquel je me sens confortable, j’oserai jamais aller me fourrer dans une salle gaie du marais pour la simple curiosité d’aller me documenter sur une histoire de rugbymen hétéros cherchant à s’égayant de temps à autre, comme tous ces gens d’autrefois qui, après le boulot allaient se faire sucer dans les tasses, vu que leurs femmes n’aimaient pas trop leur tailler une pipe pourtant bien méritée.
J’aurais trop peur qu’on me prenne pour une travelo (ben voyons !) ou que l’on s’y interroge trop sur ma présence indésirable, plutôt que sur ma légitime curiosité pour le sujet de ce film. Résultat : on ne risque pas de le voir passer à la Rochelle, avec des commentaires pareils ! Voilà ce que « la gauche caviar de Solférino » a engendré : des bondages bardella en puissance dans les bacroumes du Marais salé. Hein ? L’Histoire vous a de ces revers biologiques, jzmn ! c incroyab !… –

MC dit: à

Ma Dalton est une lecture tout à fait avouable! MC

ↁ. dit: à

Quand l’on voit toutes ces grandes saintes qui ne vivaient que dans l’amour de Jésus ! Si nombreuses ! Toutes ces religieuses partout dans le monde entier, rayonnantes, heureuses !

Et a côté, la petite Clopine qui n’a ce cesse de murmurer et ruminer, gnangnangnanwn, gnagnagnaw gneugneugneu,…

Ⓓ. dit: à

C’est triste.

Jazzi dit: à

Marie Sasseur dit: à

Petit coup de gueule.
Ça faisait assez longtemps que je n’étais pas allée au ciné, je mets cela sur cette longue période covid, dont on mesure encore assez mal les conséquences, le succès de ce film prise de tête, un séjour confiné des bobos à la neige, multi primé et largement surévalué, en est une…

Non, pour la reprise, il fallait du grand, du grand format, du spectacle, du grandiose.
Le genre dit de science-fiction , entendu dans ses déclinaisons space opera, heroic fantasy , se prête bien aux effets spéciaux permis par le cinéma.

Et puis ce qui est présenté comme représentantatif du genre, Dune, de F. Herbert, avait tout pour plaire:
Je n’étais pas allée au bout du bouquin tellement ça m’avait ennuyée,
j’avais raté l’épisode 1,
il faisait mauvais temps ce jour là,
j’avais promis une expérience aussi dingue que celle de star wars, pour ne pas y aller seule.

Erreur.
Sur la forme.
25 euros la place pour être secoués comme des pruniers en format 4D X, à faire sauter tous le pop corn hors du seau,je déconseille aux vieux de tenter le truc…c’est peut-être pour ça que ce blockbuster de D Villeneuve n’a pas eu d’echo sur ce blog. Un trip comme dans une attraction de parc de loisirs, ou un visionnage dans un coucou hors d’age sur un vol Alger Bamako, par gros temps.
A chaque rafale tu bondis sur le siège à chaque coup dans la tronche, tu prends un uppercut dans le dos, ça crame à l’écran, et le souffle de l’air chaud te revient dans la nuque. Tu ressors essoré.

Sur le fond.
Je n’étais pas allée au bout du bouquin de Herbert, et si le scénario est conforme au bouquin, j’ai compris pourquoi.
Pourquoi ce film gris, tout est si gris
mon dieu, violent, étouffant,
pourquoi une histoire aussi pauvre nécessitait autant d’effets parasites.
Parce que j’y ai vu la résurgence d’un messianisme abrahamique, un néo monothéisme qui ne ne se développe que dans le désert, où il n’y a pas de place pour l’imagination et le rêve.
Horrible.

Marie Sasseur dit: à

Je n’ai pas autorisé ce déplacement d’un commentaire posté sur le billet ad hoc.

Marie Sasseur dit: à

« Une femme marche dans la rue d’une ville. Elle est enceinte, ou non »

L’important reste qu’elle a eu le choix, c’est ce qui est remarquable.

Merci avec ce commentaire de permettre une échappée belle, puisque l’iconographie là encore , a longtemps été imposée, alors que la pauvre Marie, elle n’a pas eu le choix, lol.

https://www.harpersbazaar.fr/culture/la-maternite-sous-toutes-ses-formes_561

Pablo75 dit: à

Belles esquisses de Paul Edel (excellent dessinateur littéraire, d’ailleurs) de Perec et Rinaldi. Mais Rinaldi, avec son côté ridicule (je l’ai vu un jour attendre le métro avec une posture d’empereur romain, la tête haute, le regard hautain, comme s’il était humilié de devoir prendre les transports en commun comme tout le monde), quel talent de critique littéraire, quelle férocité contre les nuls, quelle méchanceté contre ses ennemis !!

Pour moi il est clair que ses livres de critiques resteront, et seront lus le prochain siècle (la cruauté littéraire vieillit très bien). Si je savais où est dans mon bordel des livres son « Service de presse » (Plon, 1999), livre très souligné, je citerai quelques unes de ses formules assassines. J’en ai trouvé deux dans un fichier. Une sur Chardonne: « Prosateur pour dictées, diplodocus recuit dans l’amertume, qui faisait sous lui politiquement… ». Et une autre sur Robbe-Grillet: « La coqueluche de l’université de Tasmanie a, dit-on, inventé le nouveau roman. L’illustre Gaudissart de la modernité fait fortune dans l’exportation. »

L’une de ses victimes préférées était Aragon, auquel il a dédié au moins trois papiers (1982, 1997, 2003), dont on peut lire des extraits ici:

https://www.uni-muenster.de/LouisAragon/kritik/rinaldi.htm

FL dit: à

« Quand il nous enseigne James Joyce on lui donne 20/20 car la somme d’érudition et d’heures terribles que nécessite la lecture de « Ulysse » a dû gravement accentuer sa presbytie. »

On peut lire « Ulysse » sans rien savoir de ce que Joyce y met. Même pas besoin de comprendre que les chapitres suivent de très près les pérégrinations du Grec.

Comme il n’y a pas besoin de savoir que l’acteur est un anarchiste espagnol pour prendre du plaisir à « L’Évangile selon Saint Matthieu » de Pasolini.

FL dit: à

Rinaldi : « la seule chose de commun entre les Corses c’est une certaine manière de siffler les chèvres. »

Pablo75 dit: à

«Judith Butler et le Hamas: quand le féminisme radical blanchit le terrorisme»

Par Noémie Halioua

FIGAROVOX/TRIBUNE – Invitée dimanche aux tables rondes d’un collectif d’associations décoloniales et antisionistes, la philosophe du genre Judith Butler a notamment qualifié l’attaque du 7 octobre d’«acte de résistance». La journaliste Noémie Halioua dénonce sans réserve cette vision du féminisme qui défend des traditions rétrogrades.

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/judith-butler-et-le-hamas-quand-le-feminisme-radical-blanchit-le-terrorisme-20240306

Paul Edel dit: à

Voilà une liste (pas complète je précise) d’excellents romans de Rinaldi qui ressurgiront un Jour en librairie. Rinaldi avait raison d’avoir un culte pour celui qui le découvrit: Maurice Nadeau. Relire donc La Maison des Atlantes (Gallimard)
1974, L’Éducation de l’oubli (Denoël)
1977, Les Dames de France (Gallimard)
1980,La Dernière Fête de l’Empire (Gallimard)
1985,Les Jardins du Consulat (Gallimard)
1987,Les Roses de Pline (Gallimard).

Bloom dit: à

P.Edel avait oublié dans la liste des comptoirs la magnifique Chandernagor (aussi connue sous le sobriquet de Farasdanga /farach-danda/ ou « Terre des Français »).
Des bords de l’Hoogly à ceux de la mer d’Arabie,la largeur d’un sous-continent.

“Bombay was central, had been so from the moment of its creation : the bastard child of a Portuguese-English wedding, and yet the most Indian of Indian cities. In Bombay all Indias met and merged. In Bombay, too, all-India met what-was-not-India, what came across the black water to flow into our veins. Everything north of Bombay was North India, everything south of it was the South. To the east lay India’s East and to the west, the world’s West. Bombay was central; all rivers flowed into its human sea”.
-Salman Rushdie, The Moor’s Last Sigh, (1995)

Patrtice Charoulet dit: à

Langue française

Dictionnaires

Le dictionnaire le plus utilisé dans le monde en 2024 est le téléphone portable. Dans la seconde partie du XXe s., dans presque toutes les maisons, il y avait un petit Larousse. Première partie : langue française. Seconde partie: les noms propres. Ce dictionnaire est très utile. Un très grand écrivain du XXe siècle, Saint-John Perse, publié en Pléiade, a prétendu n’avoir utilisé que ce dictionnaire.
En 1967 est apparu un rival, le petit Robert, condensé du grand Robert, dont je reparlerai. Ce dictionnaire diffère du petit Larousse, au moins à deux égards : il contient des exemples d’écrivains et il signale des synonymes. Dans l’émission « Des chiffres et des lettres »- émission que je ne regarde plus- pour savoir si un mot proposé par un candidat est acceptable, on ouvre les deux dictionnaires, le petit Larousse et le petit Robert. S’il figure dans au moins l’un des deux, le mot est accepté. Bien sûr le mot refusé, peut très bien se trouver dans des dictionnaires plus gros et être un mot tout à fait français. Mais les deux juges que l’on a choisis sont ces deux-là.
Remontons plus loin. L’Académie française, fondée , on le sait , par Richelieu en 1634, publia un dictionnaire pour la première fois en 1694. . La neuvième édition a été publiée en 1986 . Si les éditions Larousse et les éditions Robert ont des centaines de collaborateurs qui travaillent tous les jours (chaque année il y a un nouveau petit Larousse et un nouveau petit Robert), les académiciens français ont une lenteur considérable. Ils sont sur le papier 4O, mais seuls les volontaires se réunissent de temps en temps et examinent quelques mots. Conséquence : entre le tome 1(celui de 1986 (qui va de A à E) et le tome 2 ( de E à M), paru en 2000, la distance est grande. Le tome 3 a paru en 2011. On attend le 4e et dernier tome. J’utilise parfois ce dictionnaire , qui a ses mérites, même s’il n’y pas de citations d’écrivains, ce que je regrette.
Pour presque tous les grands écrivains français du XXe, le roi des dictionnaires était celui de Littré, lexicographe éminent du XIXe s.. Cette merveille fut faite , au prix d’un travail titanesque. L’auteur travaillait à son dictionnaire ,très souvent, 19 heures par jour. L’avantage de ce dictionnaire est qu’il contient une quantité faramineuse de citations des plus grands écrivains des siècles précédents. Il existe un abrégé en un seul volume fait par le principal collaborateur de Littré.
Venant de parler du merveilleux Littré, je dois parler de son successeur, qui est le Grand Robert de la langue française. Au milieu du XXe s., un universitaire, Paul Robert, a eu le projet de faire un grand dictionnaire général pour remplacer le Littré. La langue avait changé, les citations du Littré venaient des grands écrivains du Moyen Age jusqu’au début du XIX e s., Paul Robert, puise aussi ses citations dans les grands écrivains du XIX e s. et du XX e s.. Les éditions des dictionnaires Le Robert, ont eu d’abord ce nom : « Société du nouveau Littré ».Actuellement, ce dictionnaire de 11 000 pages a six tomes. Il n’est pas en ligne. Il faut donc l’acheter. En cas de besoin, c’est le Grand Robert dont je me sers le plus.
Si vous ne voulez pas dépenser un centime, vous avez de la chance, car il existe un rival du Grand Robert, c’est le Trésor de la langue française, en 16 grands volumes, qui coûte une fortune, mais qui, lui, est informatisé. Pour le trouver, tapez sur votre ordinateur, T (Trésor) L( de la Langue) F(française) i (informatisé) , TLFi. Il est aussi riche en citations référencées que le Grand Robert. Je m’arrête là pour les dictionnaires généraux, même si l’on pourrait en examiner d’autres, avant de voir quelques dictionnaires spéciaux.
Laissez-moi faire une remarque. Je m’adresse à ceux d’entre vous qui n’ouvrent jamais un dictionnaire en papier, et ne consultent , le jour du besoin, que leur téléphone portable. Certes, ils trouvent le sens du mot qu’ils ignoraient , mais c’est tout. Or, le Littré, le Grand Robert, le TLFi vous en diront beaucoup plus. Le sens ou les sens d’un mot ne suffisent pas, il faut savoir les emplois de ce mot. Cet adjectif s’utilise avec quels noms ? Ce verbe se construit avec quels compléments ?Etc. La réponse à ces questions se trouve dans les citations de grands écrivains français offertes par ces trois dictionnaires et qui peuvent vous éclairer dans l’exploration de la langue française.
Il est hors de question que je parle ici de tous les dictionnaires dont je me sers. Je crois bon néanmoins de faire l’ éloge de quelques dictionnaires spéciaux. On voit mal parfois ce qui distingue des mots que l’on juge interchangeables, en consultant simplement un dictionnaire général, si bon soit-il. Ce qui permet de les distinguer et donc de les employer à bon escient est un « Dictionnaire des synonymes ».Quelle différence y a t-il entre l’orgueil, l’amour-propre, la fierté, la morgue, la suffisance, la prétention, la fatuité, l’infatuation, l’outrecuidance, la gloriole, la jactance ? Si l’on du mal à distinguer ces mots , il est bon d’ ouvrir un dictionnaire des synonymes. Il y en a plus d’un. Je les ai comparés et, à mon humble avis, le meilleur de très loin est celui de Henri Bénac.
Autre problème pour celui qui parle et pour celui qui écrit  : Doit-on dire ceci ou cela ? Est-ce une faute de français ou non ?Certes , chaque Français peut se croire bon juge à cet égard. Tous les jours, un illettré peut porter un jugement sévère ou moqueur sur langage d’un académicien français qu’il entend à la radio . «  Comment qui cause, c’ui là, i’ cause pas normalement! »A vrai dire, il n’y a pas en France soixante millions de bons juges du bon français, du bon usage. Il y a quelques personnes qui au lieu d’être bon charcutier ou bon menuisier ont passé leur vie à ce domaine. Plusieurs dictionnaires répondent à toutes nos questions en la matière. Vous aurez du mal à trouver le meilleur, sauf peut-être en livres d’occasion sur le site de la FNAC ou d’Amazon, c’est le Dictionnaire des difficultés de la langue française d’Adolphe Thomas, qui était chef correcteur des dictionnaires Larousse, excusez du peu. Plus récent et facilement trouvable est le Dictionnaire des difficultés du français, de Jean-Paul Colin, qui est estmable.
Je n’en dirai pas plus.

Envoyer p

Janssen J-J dit: à

@ il n’y a pas en France soixante millions de bons juges du bon français, du bon usage. Il y a quelques personnes qui au lieu d’être bon charcutier ou bon menuisier ont passé leur vie à ce domaine

Heureusement qu’on a les trois icite : Charoulet pour le bon français, Dédé pour le bon charcutier et P75 pour le bon charpentier.
On est chanceux à l’RDL, nous autres, les niaiseux. qui avons passé nos vies à des futilités inutiles.
Bàv,

Phil dit: à

Envoyer p

P. Charoulet en route vers pluton

MC dit: à

Il me semble que le TLF, inachevé en version papier, n’existe complet qu’en version émaillée. Pour l’ Academie, se rappeler le mot de Louis XIV: « je vous aime , messieurs, et tellement que je vous ai confié le soin de ma gloire ». Pour Littre, se rappeler le mot du lexicologue à sa femme , venant de le surprendre entre les bras de sa bonne. Madame Littre ayant dit «  je suis surprise » s’ entendit répondre : «  vous êtes étonnée, nous sommes surpris! » On ne se refait pas! MC

Phil dit: à

Excellent dear M. Court, lexicologue à double saillie

rose dit: à

Nos vies entières.

rose dit: à

Pas d’accord.
Marie était consentante. Que faites-vous de l’annonce faite à Marie par Gabriel, archange ?

Bloom dit: à

On peut lire « Ulysse » sans rien savoir de ce que Joyce y met.

Très juste, FL. L’important est ce que chacun y met, à son gré.
Joyce fut, comme Kafka, et quelques rares autres, quelqu’un que le mépris et l’obsession du pouvoir n’effleura jamais.

rose dit: à

le mépris et l’obsession du pouvoir n’effleura jamais.

Chapeau bas : admiration.

Janssen J-J dit: à

Madame Charoulet ayant dit à son mari, surpris dans les bras de sa bonne, une jolie mulâtresse ; « je suis surprise », s’entendit répondre : « vous êtes étonnée, nous sommes surpris! ».
On ne se refait pas avec les lexicotracteurs, anéfé, Me Capello : le vice est ici.

J J-J dit: à

n’effleurèrent jamais ? (d’après mon seul dico)

J J-J dit: à

Relire donc La Maison des Atlantes (Gallimard)1974, L’Éducation de l’oubli (Denoël)1977, Les Dames de France (Gallimard)1980,La Dernière Fête de l’Empire (Gallimard)1985,Les Jardins du Consulat (Gallimard) 1987,Les Roses de Pline (Gallimard).
Je n’ai jamais rien lu de tout cela, et je m’en félicite. Simple principe d’angelorinaldisme de précaution hygiénique, ai-je tjs pensé, au vu de la médiocrité corse en général.

Janssen J-J dit: à

@ la magnifique Chandernagor

ah oui, la Françoise, dans l’allée du roi et incrustée chez drouant depuis des plombes, comme dit Rinal. Hurc.

rose dit: à

Eh bé.
Elle aime tout le monde et les soutient de toutes les manières possibles et imaginables.
Et me dit, les seuls que j’aime pas.
Surprise, je questionne.
Elle me répond les corses.
Je ne sais pas encore pourquoi.
Je ne connais guère de plus beau pays que la corse.

Jazzi dit: à

Ma mère, cette folle !

« Ma mère, cependant, m’accueillit d’une manière fort étrange. Certes, je m’attendais à quelques bonnes larmes, à des embrassades sans fin, à des reniflements à la fois émus et satisfaits. Mais pas à ces sanglots, à ces regards désespérés qui ressemblaient à des adieux– elle restait un moment à pleurer et à trembler dans mes bras, s’écartant parfois un peu pour mieux voir mon visage, puis se jetait vers moi avec des transports nouveaux. Je fus pris d’inquiétude, je m’enquis anxieusement de sa santé, mais non, elle paraissait aller bien, et les affaires allaient bien aussi – oui, tout allait bien – là-dessus, c’était une nouvelle explosion de larmes et de sanglots étouffés. Finalement, elle parvint à se calmer et, prenant un air mystérieux, elle me saisit par la main et m’entraîna dans le restaurant vide; nous nous installâmes à notre table habituelle, dans un coin, et là, elle m’informa sans plus attendre du projet qu’elle avait formé pour moi. C’était très simple: je devais me rendre à Berlin et sauver la France, et incidemment le monde, en assassinant Hitler. Elle avait tout prévu, y compris mon salut ultime, car, à supposer que je fusse pris – mais là, elle me connaissait assez pour savoir que j’étais capable de tuer Hitler sans me laisser prendre– à supposer, toutefois, que je fusse pris, il était parfaitement évident que les grandes puissances, la France, l’Angleterre, l’Amérique, allaient présenter un ultimatum pour exiger ma libération. »

Romain Gary

rose dit: à

Jazzi dit: à
Ma mère, cette folle !

Vu ce soir Madame de Sévigné, marquise.
Éprouvant !

Qui de plus génial que Mina, perchée sur une caisse en bois, au marché de la Buffa, informant les niçois que son fils allait sauver la France. Chose qu’il accomplit d’ailleurs.

rose dit: à

renato dit: à
I Inside the Old I Dying :

https://youtu.be/

Magnifique et superbe !
Merci.
Seule la pleine lune pourrait y répondre.

Bloom dit: à

L’ami Passou est passé nuitament avec son aspirateur à déjections pabloviennes. La prochaine fois on verbalise.

Bloom dit: à

L’air est plus frais ici bas.

Bloom dit: à

Nuitamment, œuf corse.

rose dit: à

Pas tout seul certes, sous la houlette du général, mais accomplit quand même.

renato dit: à

Zeitgeist, etc., on ne peut qu’être exaspéré par le glissement sémantique des lecteurs radical chics , par la pauvreté de leurs obsessions terroristes — « vierges folles » : ils ont oublié l’huile pour les lampes et peut-être même le sel pour la laitue —. Je me demande ce qu’ils comprennent des deux tiers et plus des livres qu’ils prétendent lire ; pourquoi leurs ressources mondaines sont-elles tant limitées ; pourquoi sont-ils incapables d’étouffer dans l’œuf toute déliquescence émotionnelle ; pourquoi se déchirent-ils à chaque évocation de leur passé… bref : pourquoi ? Pourquoi, lecteurs sexagénaires qui se croient de gauche seulement parce qu’ils mettent en ligne des textes biographique au contenu obsolète et redondants, s’excitent sur de banales déclarations féministes de gens qui battent leur femme en privé ; qui ne reconnaissent pas une fiction même si on l’éclaire ad hoc ; désireux de se placer du côté des gentils en se donnant l’illusion d’être audacieux (memento audere semper) afin de faire oublier qu’ils sont des désespérés qui ne comprennent rien à la lecture d’une explication de texte sur leur téléphone, mais qu’ils la propagent ensuite à l’aide d’une dialectique éclopée ; et ainsi de suite.
Je vous souhaite une bonne journée.

7.1 — 8.52

Bloom dit: à

«B. cite un auteur de droite ! »

Ouais, surtout connu comme dialoguiste, mais bon…
Rappel du « Traitement service d’ordre de la CGT », remboursé sécu:
Droite, gauche, uppercut, baiser de Glasgow dans le mou pour le chat, couronné par un coup de latte dans ce qui lui reste d’humain – enfoncée la lopette 1 poing-zéro.

@Indeed, rose, with a little help from my friend(s) from the CleanAir Campaign.

Bloom dit: à

la pauvreté de leurs obsessions terroristes

C’est effectivement le cas, renato.
ces gnomes n’arrivent pas à la cheville des jeunes femmes iraniennes, dont le courage force l’admiration.
Ci-dessous, des Iraniennes et Iraniens en exil à Brisbane reprennent la chanson « Baraye » de Shervin Hajipur, emprisonné pour avoir composé et écrit le « Chant des partisans » de la Révolution iranienne actuelle.
Baraye = pour / Azadi = liberté
Je rappelle le slogan du mouvement: « Zan, Zendegi, Azadi » (Femme, vie, Liberté).
https://www.youtube.com/watch?v=SmHpGpcADbI

Jazzi dit: à

Bonne journée à vous, renato.
Le soleil brille sur Paris !

racontpatavi dit: à

Le soleil brille sur Paris !

Chez nous aussi! 🙂

rose dit: à

from the CleanAir Campaign.

Go on, babe.

rose dit: à

Chez moi aussi 🌞💪

rose dit: à

Vu, hier, partie pour les 20 000 abeilles bzzz,bzzz c’était la semaine dernière, Madame de Sévigné.
Ai trouvé le film poussif, les acteurs médiocres, et la réalisatrice en psychanalyse de sa relation avec sa propre mère.
La seule ayant trouvé grâce à mes yeux est la grasse Noémie Lowsky, décidément splendide en Madame de La Fayette.
Même connotée par ma relation avec ma propre mère, trois bof : bof, bof, bof.

Romain Gary, comme moi, ne s’est jamais trouvé trop aimé.

Clopine dit: à

Dans le pays de Bray, itou. Plein Soleil. Je suis de retour (provisoirement, pour 4 jours, à Beaubec). (c’est le retour du Jeudaï, bref). Les jonquilles ponctuent les plates-bandes, le chien folâtre, les oies commencent à pondre, la maison ronronne autant que les chats, mon dieu, ce que j’ai aimé cette vie !

rose dit: à

Lu rapidement et émue foncièrement par Merci pour ce moment de Valérie Trierweiler, fini d’écrire le 31 juillet 2014.
Aux deux-tiers du livre, me suis pensé de Hollande, quel porc. Aux trois-quarts, quel connard, à la fin quel minable.
Elle expliqué, a contrario des paparazzi, quelle femme elle est, et ce qu’elle a vécu avec François.

On savait que le pouvoir corrompt, mais on découvre combien être jetée publiquement avec une couverture médiatique internationale est une douleur intense.
Quoique ne comprenant pas une seconde comment tomber amoureuse d’un type pareil, qui a pour caractéristique principale d’être menteur comme un arracheur de dents, je lui accorde a elle, mon admiration.

Janssen J-J dit: à

@ Je vous souhaite une bonne journée.
Merci RM, j’en prends bonne note.
Laissez moi vous dire que vous écrivez bien, quand vous le voulez. Sous votre plume matinale, affleure en moi la conviction que certaines de vos remarques me sont personnellement destinées, et d’autres (la plupart) à d’autres erdélien.nes. Le correct, c’est que vous ne citiez personne et que par conséquent, chacun reconnaître les siennes, et surtout en quoi nous vous reconnaîtrons en toutes.
J’ai toujours été fasciné par le personnage de Ponce Pilate (chez Roger Caillois, par ex., et chez bien d’autres). Et cette, je suis tombé sur une nouvelle de Trevanian (histoire de Pâque) qui m’a transporté d’une indicible joie.
(in, Nuit torride en ville, Gallmeister, Paris, 2024, p. 281-315). Elle est racontée par le « confident » du célèbre Procurateur romain, un esclave érudit grec très informé, quasi soupçonné par Ponce d’avoir un peu de sang juif en lui, ce qui l’indiffère assez. Extrait de leur dialogue :
– « Ah mais, ils sont un peuple remarquablement crédule, à la fois perfide et crédule !
– N’y a-t-il pas là une contradiction logique, objecta mon maitre ?
– Bien sûr que si, mon Maître. La contradiction est l’essence caractéristique de tous les peuples de Levant, mais la crédulité juive a un caractère bien à elle. Le Juif est trop vif d’esprit pour se laisser duper par d’autres ; mais il se dupe souvent lui-même (…) Parce que le Juif est une victime constante et consentante de l’Espoir.
(…)
– Mais mon Maître, cette dépendance à l’espoir explique pourquoi le marchand le plus cupide et matérialiste sacrifiera tout pour une chimère, un mouvement, un spectre, une promesse gravée dans le sable… en résumé, un espoir. L’espoir implicite dans le nom de « Terre promise » qu’il donne à ce tas de sable aride. L’espoir consacré par son fameux marché passé avec son dieu : l’Alliance. Menacez ces précieuses espérances, et du jour au lendemain le Juif laborieux et prudent devient un fanatique. Un enthousiaste ! Un rhapsode ! Un zélote !
(…)
Le Juif est toujours prêt -que dis-je, empressé !- à devenir un martyre, car le Juif a un appétit viscéral pour le calvaire, et pour en martyriser d’autres avec son calvaire… C’est là que se dessine pour vous un grand danger. »

Bon, je laisse tout cela reposer un brin.

@ Bon anniversaire, Claudia Procula, ma chérie. Je vois que tu as bien dormi cette nuit ! Poursuivons notre chemin sans crainte de trébucher ensemble, parmi nos amis juifs et gentils. Je t’aime toujours autant quand tu redeviens gentille.

(JE – 7 mars 2024, 10.16)

rose dit: à

Clopine, pour vous dans le bouquin de VT.
Page 227
Chantal Jaquet (chercheuse)
Transclasses ou la non-reproduction.
Citation :
« Quand on monte,il faut savoir rester soi et on a souvent mal aux autres, »

duralex said laisse dit: à

Aux deux-tiers du livre, me suis pensé de Hollande, quel porc. Aux trois-quarts, quel connard, à la fin quel minable.

C’est la gôche bidochon! 🙂

rose dit: à

!- à devenir un martyre, car le Juif a un appétit viscéral pour le calvaire, et pour en martyriser d’autres avec son calvaire…

Dans le bouquin de Delphine Horvilleur, il y a bcp de blagues juives. (Pour que nous nous y fassions).
Une d’elle : deux hommes juifs (âgés ?) sont dans un taxi et pleurent chacun leur tour sur leur humaine condition et tous les tracas de leur vie quotidienne, et chacun en remontre à l’autre. Il s’agit de qui a le plus.
Le chauffeur de taxi les interrompt en racontant les siens de déboires.
Les deux juifs font bloc, s’insurgent et lui demandent de quoi se mêle t’il ?

Paul Edel dit: à

« Clopine, pour vous dans le bouquin de.. »
« Dans le bouquin de Delphine Horvilleur » Enfin, Rose, bouquin par-ci bouquin par-là.. qu’est-ce que c’est que ces manières de parler? Vous vous croyez à l’assemblée nationale?

J J-J dit: à

CORSICA
N’ayant pas la même perception de Fr. Hollande, et n’ayant surtout pas lu les mémoires de son ex., je ne serais point allé jusqu’à m’identifier à cette Triviale Her… Il parait qu’ils auraient des chances de revenir aux affaires avec la Ségo, qu’ils seraient encore assez djeunes par rapport à Donald et Joe. Avec pas trop de casseroles au cul, à la différence des autres prétendants.
Je ne sais pas si c’est bidochon de mentionner cela. Bàv 2,

Marie Sasseur dit: à

Dans le bouquin :
Chantal Jaquet (chercheuse)
_____

Ce n’est pas un hapax, sur la rdl. Déjà citée, excellente référence… pour en finir avec les bourdieuseries.

Bonne journée, le soleil est revenu.

rose dit: à

hapax, apax
nom masculin
DIDACTIQUE
Mot, forme, emploi dont on ne peut relever qu’un exemple (dans un corpus donné).

C’est Valérie Trierweiler ds Merci pour ce moment, page 227.

rose dit: à

Paul
Devrai-je dire livre ?

Paul,
Après un mois à ronger mon frein, ai reçu La montagne Magique dans ma médiathèque. Ai mis une jours à l’aller chercher. Et entamé. Suis à la moitié du chapitre 3 de ce livre (1147 pages). Souhaitez-moi du courage et de la ténacité.

Sur les bancs de l’AN.
Ceux de l’école m’ont suffi.
Suis dégoûtée par la politique et vais m’en tenir loin.

rose dit: à

Non seulement je ne m’identifie pas un quart de seconde, mais en plus, je n’aurais pas voulu être à sa place.

rose dit: à

Si quelqu’un pouvait remettre, d’ici ce soir, l’interview de Badinter concernant Bousquet. N’ai pas pu visionner la totalité et voudrai en venir au bout. Je ne sais plus où est le lien. Merci

rose dit: à

Ai mis quinze jours crénom.
Et ai un mois pour le lire.

rose dit: à

Comme c’est-y pas beau cette épigraphe choisie par Chantal Jaquet ?
 » Un homme libre est un homme sans honte et sans orgueil. »
Nietzsche

Jazzi dit: à

Chez nous, les femmes disposent d’un arsenal législatif et juridique qui les met à égalité avec les hommes. Elles ont désormais toutes les cartes en main pour être libres, indépendantes et heureuses (en option).
C’est loin d’être le cas partout dans le monde et notamment en Jordanie ainsi que le léZard a pu le voir avec ce film jordanien nommé aux Oscars !

Paul Edel dit: à

Rose, à propos de cette » Montagne magique «  si un chapitre vous épuise, vous fatigue, ou exige de vous un effort trop grand, vous pouvez vous délasser- et rejoindre le passage intitulé « Neige » du chapitre VI ; c’est page 636 dans l’édition de poche ancienne, traduction de Maurice Betz, ou bien dans la nouvelle traduction de Claire Oliveira, épais livre broché blanc , page 484. Il s’agit du rêve de Hans Castorp perdu dans la neige. Morceau d’anthologie.
En revanche, je comprends assez bien que l’on saute des pages sur les discussions philosophiques entre le latin rationnel Settembrini et le ténébreux théologien Naphta qui dans leurs échanges virtuoses et alambiqués déconcertent plus d’un lecteur.A mon avis, ils ont tort. L’Orient et l’Occident s’affrontent à travers ces deux pensionnaires et c’est très actuel.
Enfin, toutes les conversations à table, avec la Clawdia Chauchat (et ses yeux Kirghizes) offrent toute l ‘étendue de l’ironie mannienne et ses nuances les plus délicates . Et vous verrez que dans ce sanatorium, il y a un côté Ehpad en altitude, et en comique-macabre comme il y a des sonates en ré majeur. ça devrait donc vous parler. N’oubliez pas que si vous flottez dans cette lecture, j’ai analysé ce roman sur mon blog. J’ai même ajouté de jolies photos de la famille Mann.
Enfin, une mise en garde capitale ,Rose :il ne faut pas confondre le Berghof , la résidence d’Adolf Hitler dans l’Obersalzberg(là où il joue avec son chien-loup dans les petits films d’amateur que Arte rediffuse régulièrement) avec le Berghof de Davos , en Suisse, nom du sanatorium dans le roman de Mann. Il y a malades et malades.

et alii dit: à

bonjour:
à ceux qui s’intéressent à Darwin:
: bagarres animales et guerres humaines in
https://www.youtube.com/watch?v=jsBFYU1PTs0
(dans les videos suggérées par ROSE ;plusieurs videos avec Boris.C sur la violence, les discours sur les femmes ,l’éducation, les limites,et le totalitarisme)
bonne journée

Jazzi dit: à

« La seule ayant trouvé grâce à mes yeux est la grasse Noémie Lowsky, décidément splendide en Madame de La Fayette. »

Ne vous avais-je pas prévenu ?
A quoi sert que le léZard se décarcasse !
Oui, Noémie Lowsky est la plus remarquable, mais elle m’a fait songer à une bourgeoise Madame Verdurin plutôt qu’à l’aristocrate Madame de La Fayette…
https://www.lelezarddeparis.fr/notes-de-la-semaine

Phil dit: à

, décidément splendide en Madame de La Fayette. »

C’est que les lettres de Mme de La Fayette sont aussi bonnes que celles de la Sévigné.
Dear Baroz, la réalisatrice a t elle résisté à donner la relation mère fille pour lesbo-incestueuse, woke quoi, avec le fatras sickoanalytic habituel ?

Phil dit: à

avec la Clawdia Chauchat (et ses yeux Kirghizes) offrent toute l ‘étendue de l’ironie mannienne et ses

Dear PaulEdel, Chauchat, profilée androgyne, est le portrait d’une intense amitié particulière de Mann au temps de son Gymnasium.

Bloom dit: à

La Montagne magique serait-elle à T.Mann ce que Ulysses est à Joyce?
Dans ce cas, à quoi correspondrait Finnegans Wake?
Un de mes proches a peiné à la gravir et s’est rabattu sur le Docteur Faustus, apparemment plus aisé d’accès.
Seksik fait dire à Zweig que tous, Werfel, Mann et lui, se jugeaient très en dessous du « génie » qu’était Joseph Roth, dont on connait la fin un tantinet moins tragique que celle de sa femme, restée à Vienne, arrêtée et euthanasiée dans un hôpital psychiatrique près de Linz dans le cadre du programme « Aktion T4 » d’extermination des adultes handicapés physiques et mentaux, en Allemagne et Autriche/Ostmark, exécuté par les nazis entre 1939 & 1941, et qui fit 80 000 victimes…

Paul Edel dit: à

Doctor Faustus plus facile que la Montagne Magique ? Une pure plaisanterie.

Jazzi dit: à

« la réalisatrice a t elle résisté à donner la relation mère fille pour lesbo-incestueuse »

Non, Phil, elle plonge à plein dedans, c’est dit dans le lien au-dessus.

et alii dit: à

EXCUSE/
JE TROUVE TRES INT2RESSANT QUE FREUD AIT EMPRUNTE A UN VETERINAIRE AU DOMAINE ANIMAL DONC? LE CONCEPT D ‘INCONSCIENT
et en guise de pas de côté entre le billet ET Boris v, les images (et pas que du cerveau) sont tres importantes pour le médecin et les chercheurs comme Boris,et ceux sur le travail desquels il s’appuie

Jazzi dit: à

« le latin rationnel Settembrini et le ténébreux théologien Naphta »

Il serait dommage, Paul, que rose fasse l’impasse sur ces pages de dialogues, qui résument toutes les pensées de l’humanités, notamment celles, si sympathiques, des progressistes de gauche.
Bonjour les sophismes !
(Bloom, surpris en train de parler de ce qu’il ne connait pas, étonnant non ?)

renato dit: à

En guise d’introduction ou d’accompagnement au Docteur Faustus, il y a l’essai dans lequel Mann en retrace les étapes de la création. La nécessité d’un commentaire personnel rappelle celle de Gide qui, aux prises avec le sujet brûlant des Faux-Monnayeurs, s’est senti obligé d’exposer les pièces d’appui de son journal.

Ⓓ. dit: à

Prout prout prout.

Jazzi dit: à

Tu as mangé des fayots, D. !

rose dit: à

Paul

Je sais où est Davos, au nord de Bergame.
J’irai.

rose dit: à

Paul
Ce n’est pas mon style de sauter ds lignes. J’en serais plutôt à les relire trois fois
Livre de poche traduction Claire de Oliveira.

renato dit: à

Les compagnies d’assurance ayant cessé de subventionner les séjours de convalescence en dehors de la ville, le sanatorium de Valbella (de la Montagne enchantée) a fermé ses portes le 30 novembre 2004. Reste l’hôtel Schatzalp : intéressant le Belle Epoque Restaurant, mentionné par Mann. Toutefois une visite au restaurant Panorama reste une belle expérience visuelle.

renato dit: à

sanatorium de Valbella > sanatorium Valbella sans DE

lmd dit: à

Toujours en retard, mais…
Sartre, «Tout anticommuniste est un chien». Oui, et on en a la preuve manifeste parmi certains commentateurs de ce blog, roquets enférocés sur leur chiffon baveux).
____________

La Montagne magique, oui, Ulysse, oui, Finnegans Wake (en français) j’ai calé.

Phil dit: à

Merci Baroz, vous, on ne vous la fait pas, mon bon, dirait la marquise. Duchêne, pas le canard du champagne mais le responsable des pléiades Sevigné, apporte plusieurs preuves qui « ruinent cette hypothèse » lesbico-incestueuse gouineuse, fort bankable pour capter le spectateur cinéplex d’aujourd’hui.
« s’est senti obligé »,
Gide s’obligeait peu, dear Renato, coutumier de la mise en abyme dans son journal

Bloom dit: à

Mon ami ne plaisantait pas, Paul Edel, il était très sérieux; le fait qu’il ait consacré sa thèse à Montaigne et Shakespeare explique probablement sa plus grande sensibilité à la variation sur un mythe d’abord porté à la scène par Kit Marlowe, auteur dont il a enseigné les pièces pendant des années…?

renato dit: à

Pour le Finnegans il faut du temps, conscience de l’histoire et une bonne mémoire.

renato dit: à

Il a jugé opportun, c’est « plus mieux » Phil ?

Bloom dit: à

Doctor Faustus plus facile que la Montagne Magique ? Une pure plaisanterie.

Adrressez vous à lui, qui coule une pazsible retraite au Vietnam.
Le pseudo Doisneau narcissique ne sait toujours pas lire…

Bloom dit: à

paisible

Bloom dit: à

Pour le Finnegans il faut du temps, conscience de l’histoire et une bonne mémoire.

Et Anthony Burgess comme guide. Perso.

Phil dit: à

Sûrement dear Renato, publié en format poche, le journal des faux monnayeurs était du bon marketing

Bloom dit: à

Good man yourself, lmd!

Le Wake est totalement illisble en français, partiellement seulement en anglais, comme on peut en juger en lisant l’extrait ci-dessous, où le nombre de mots-valises (portemateau words en anglais)est conséquent.

« so they keep to their rights and be
ware of duty frees, neoliffic smith and magdalenian jinnyjones, mandragon mor and weak wifFeyducky, Morionmale and Thry-
dacianmad, basilisk glorious with his weeniequeenie, tigernack and swansgrace, he as hale as his ardouries, she as verve as her veines; this prime white arsenic with bissemate alloyed, martial
sin with peccadilly, free to lease hold with first mortgage, dow-ser dour and dipper douce, stop-that-war and feel-this-feather, norsebloodheartened and landsmoolwashable, great gas with fun-in-the-corner, grand slam with fall-of-the-trick, solomn one and shebby, cod and coney, cash and carry, in all we dreamed the part we dreaded, corsair coupled with his dame, royal biber but constant lymph, boniface and bonnyfeatures, nazil hose and
river mouth, bang-the-change and batter-the-bolster, big smoke and lickleyroesthy, humanity’s fahrman by society leader, voguener and trulley, bumpered and elf, Urloughmoor with Miryburrow, leaks and awfully, basal curse yet grace abunda. Regies Producer with screendoll Vedette, peg of his claim and pride of her heart, clifFscaur grisly but rockdove cooing, hodinstag on fryggabet, baron and feme: that he may dishcover her, that she may uncouple him, that one may come and crumple them, that they may soon recoup themselves: now and then, time on time again, as per periodicity; from Neaves to Willses, from Bushmills to Enos; to Goerz from Harleem, to Hearths of Oak from Skittish Widdas; via mala, hyber pass, heckhisway per alptrack: through lands-vague and vain, after many mandelays: in their first case, to the next place, till their cozenkerries (…)

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