Quel célinéma !
Curieuse chose que le film consacré par Emmanuel Bourdieu à Louis-Ferdinand Céline. Déjà, l’affiche surchargée de sens et de symboles comme ce n’est pas permis. On ne fait pas plus pesant. Vue de loin, elle n’existe que par le nom de l’écrivain en gros caractères. Son prénom en surtitre est invisible ; quant au sous-titre Deux clowns pour une catastrophe, il est inintelligible pour ceux qui n’ont pas encore vu le film, et même absurde après coup ; quant à la photographie représentant l’acteur principal tête baissée prise entre les mains, prête à exploser de matière géniale tandis que les feuillets de son œuvre virevoltent tout autour de lui et de son chat qui veille, le tout sur fond d’étoile de David surplombant la scène, elle annonce déjà le principal défaut du film : l’excès. La vraie catastrophe, c’est l’affiche. D’une lourdeur…
On sait qu’une biographie filmée est une gageure impossible, et que rien n’est plus ingrat pour un réalisateur que de s’attaquer à un écrivain. Quel que soit son genre, un écrivain ca écrit. Et quand ça n’écrit pas, ça lit et ça se promène. Circulez, il n’y a rien à voir ou presque. En tout cas peu à montrer. Rien de spectaculaire sauf à avoir eu la vie d’Hemingway, de Fitzgerald ou de Saint-Exupéry. Si l’on veut s’en tirer, il faut en isoler un moment précis, le plus souvent vers la fin du parcours, et traiter le reste par fragments en flashbacks.
Emmanuel Bourdieu a choisi le moment de l’exil danois de Céline à la fin des années 40. Pourquoi pas ? Après avoir passé une année et demie en prison, il vit durant quatre ans avec Lucette et le chat dans une grande maison près de la Baltique. Il rumine, macère dans son jus, maudit la France et les Français, les résistants comme les collabos, souffre d’être boycotté par le milieu littéraire, se sent persécuté comme jamais, bombarde ses correspondants de lettres incendiaire, édifiantes et plaintives. Pour cadrer ce qui menaçait de déborder de partout, Bourdieu a choisi malgré ces circonstances assez particulières un rituel bien rôdé : la visite au grand écrivain.
Le problème ne vient pas seulement qu’il fasse tenir tout son film sur ce mince, fragile et lassant canevas. Son scénario est adapté, certes librement par Marcia Romano et lui-même, du livre de souvenirs de Milton Hindus, jeune universitaire juif américain qui s’était pris de passion pour Céline, jusqu’à échanger avec lui une correspondance fournie et régulière entre 1947 et 1949 (Gallimard l’a publiée en 2012). Puis il fit le long voyage pour le retrouver afin de s’entretenir plus avant avec l’admiré. Au retour, il publia le fruit de leurs rencontres sous le titre The Crippled Giant (« Le Géant infirme” qui paraîtra en France sous le titre de L.-F. Céline tel que je l’ai vu).
Or Hindus apparait vraiment comme un nigaud, un naïf. Ainsi est-il traité par Céline dans le film. Les premiers temps, Céline se retient, refoule ses instincts, s’emploie à “ne causer que bouquins”. Mais très vite, le naturel reprend le dessus : il commence à balancer des vannes sur les Juifs, le met à l’épreuve un rien pervers, se fait de plus en plus précis avant d’éructer. Et l’autre de tomber des nues, de s’offusquer, de se vexer. Merde alors ! En voilà un expert célinolâtre de faculté américaine ! Après Mort à crédit, L’Eglise et les trois pamphlets, pour ne rien dire de la trentaine de lettres publiées par la presse collabo sous l’Occupation, il découvre que, mon Dieu, les Juifs, non franchement, Céline ne les aime pas trop, il semble même qu’il dise des horreurs à leur sujet, qu’il les rende responsable de tout et tout…
Philip Desmeules est parfait dans son rôle, élégant chercheur confit en niaiserie. Géraldine Pailhas est souveraine en Lucette, toute de retenue et de dignité, surveillant discrètement son chien fou pour qu’il ne les grille pas encore avec ses violences et ses crises, ses provocations et ses mensonges, alors que ce visiteur inespéré pourrait bien, par son livre à décharge, les aider à quitter leur trou pour rentrer en France. Quant à Bébert, il n’en pense pas moins dans son coin. La lumière est belle, l’image léchée. Les dialogues sont habiles et fidèles à la lettre sinon à l’esprit du bonhomme. Le problème, c’est Louis-Ferdinand incarné par Denis Lavant, comédien puissant, troublant, sismique, hanté.
Il a toutes les qualités requises pour le rôle, jusqu’au physique et au visage (qu’il soit bien plus petit que l’original n’est pas gênant, on sait qu’il suffit de filmer en contre-plongée pour grandir les plus petits et de toute façon, outre qu’il est souvent assis, le personnage commence alors à sérieusement tasser sinon recroqueviller son squelette). Toutes choses qui le prédestinent, comme Serge Merlin, comédien de génie lui aussi, à incarner tant Céline qu’Artaud. On s’en était déjà rendu compte il y a un peu plus d’un an lorsque Denis Lavant avait été Céline au théâtre de l’Oeuvre. Seulement voilà, sur les planches comme face à la caméra, de bout en bout il en fait trop. Trop crispé, trop tendu, trop hystérique. Céline l’était, certes. Mais pas tout le temps, on le sait tant par les témoins et les amis que par les interviews. Là, il est d’autant plus convulsif que l’autre est falot. Sauf que Céline, dans la vie, n’était pas en permanence un histrion au registre hyperbolique. Or dans le film d’Emmanuel Bourdieu, que l’on (re)verra volontiers lorsqu’il passera sur France 3 mais dont on imagine mal que des foules se déplacent pour aller le voir au cinéma (dans les salles à partir du 9 mars ), on entend les points d’exclamation à chacune des phrases de ses monologues et dialogues. On les voit aussi. Jusqu’à la caricature. Pour une première, car c’est la première fois que Louis-Ferdinand est incarné à l’écran dans un film à lui entièrement consacré, quel étrange célinéma (!)
(« Les trois acteurs du film » photo Emmanuel Crooÿ ; « Milton Hindus, le vrai » photo D.R.)
659 Réponses pour Quel célinéma !
Très subtil et exhaustif billet sur ce film :
– analyse de l’affiche fouillée
– du film pour l’époque choisie : « Emmanuel Bourdieu a choisi le moment de l’exil danois de Céline à la fin des années 40 »
– des rôles : théâtre de l’Oeuvre et cinéma pour le grand comédien Denis Lavant, des autres acteurs Philip Desmeules, Géraldine Pailhas « souveraine » en Lucette.
« Étrange » film… Une remarque finale claire :
« Sauf que Céline, dans la vie, n’était pas en permanence un histrion au registre hyperbolique. »
Ses livres, ce que l’on sait de lui, les fictions autour de sa vie, son œuvre…
L’auteur de Sigmaringen ne pouvait pas être indifférent à cette création !
Ce que Céline pense du cinéma à la fin de sa vie:
« Depuis que le cinéma parle, je ne vois plus aucun film. Ah !.. où es tu Méliès ? Je remplace tout cela par mes propres arguments. Que voulez-vous.. Les metteurs en scène ne disent que des bêtises. De plus ils les lancent dans le noir. C’est grotesque. Il faut être fou pour aimer les salles obscures pleines de bruit. »
LF Céline, interview avec Jacques Chancel
Bagarre générale au Bar des Sports, sur un sujet culturel, forcément sans importance car les sages savent bien que c’est l’argent qui est la chose la plus importante du monde, l’Economique, regardez Macron n’est ce pas un exemple à suivre.
Bagarre générale : se cogner aux autres entretient le vivre-ensemble, et la demeure corporelle.
J’arrive et je tombe sur l’illustration du billet : oui c’est bien une caricature de Céline, et dessous, en regardant bien on aperçoit le nain Pieral, 1,23m dans une imagerie absolument « nauséabonde ».
Film à éviter. En parler, pour éviter…. . allons soigner nos blessures au Scapa hors d’âge.
… et derrière le nain grimaçant Pieral, … Simone de Bavoir … pauvre Céline …
Espérons que ce pauvre Bourdieu rentrera dans ses frais, à défaut d’être rentré dans son sujet.
Madame Verniglia raconte : au bar le DOJO, JC a fait un malaise pasque le gars qui joue Céline lui ressemble trop qu’on dirait que c’est lui, les gens rigolent beaucoup, ses mémères moins
Dites, Pierre Assouline, après Jean d’Ô, Celine .
Seriez-vous passionné par les moches ?
Pardon ?
Non,
Celine était moche mais il avait du génie ..
à se demander si ..
Pas question de prendre parti dans le conflit entre Richard Millet et Gallimard ! Les affaires sont les affaires. Une question, cependant : qui est Maylis de Kerangal ?
Rien lu d’elle …
A contrario, j’ai lu du Millet qui écrit fort bien ! Quelqu’un, un ermite, un anachorète, un chercheur du CNRS, un prisonnier VIP de la Santé, un curieux, un pervers, un québécois astucieux, , aurait il lu quelque chose de cette inconnue ?
Maylis de Kerangal, je vais essayer de retenir ce nom…
Connaissant votre gôut pour les monstres, Passou vous a mis Sartre en Twit, Daaphnee !
Bains en plein air dans des baignoires en or recouvertes d’une couche imitation faïence (le fameux trésor), pique-niques de pains Wasa au saumon-sauvage-aneth avec des tranches de vrais morceaux de chats harets dedans, chauffage à la tourbe de whisky, etc., la « bicoque branlante », « la cagna hurluberlue », montrée dans le film n’a pas l’air si moche.
Le confort de sa maison de Meudonisberg pâlirait presque à côté du charme champêtre de la « Fanehuset » de Klarskovgaard.
Céline chercha-t-il à nous blouser ? Encore un film qui apportera de l’eau au moulin des détracteurs du Quichotte qui se roule depuis toujours dans son Célinorama en Dolby stéréo, une invention qui lui reste malgré tout suspecte.
Daaphnée, comment expliquez vous le départ de notre frère en turpitude, le vénérable Zhu, de la RdL ? BàV.
Ben ça ne donne pas envie, dites-moi.
D’un autre côté, c’est peut-être voulu, que ça ne donne pas envie ?
Je veux dire, si jamais (ce qu’à dieu ne plaise !) me passait l’idée saugrenue de faire un film sur quelqu’un comme Céline, j’ai bien l’impression que je n’arriverais jamais à en faire quelque chose de « regardable ». Il me semble que l’aversion que me provoque les idées de l’homme m’empêcherait de le décrire « correctement ». Et puis, aussi, notre hôte semble dire que le film ne vaut que par le chat, et l’épouse… Ah là là. Ces deux êtres que Céline a trimballé partout, comme des sortes de passeports, d’appels à sympathie, les réduisant ainsi à jamais au rôle de « témoin à décharge » : ça m’énerve aussi, ça.
Si, finalement, j’aurais peut-être pu divaguer sur un film sur Céline. En fait, j’aurais fait un film sur Bébert, et un Bébert détestant son maitre, pour faire bonne mesure. Un Bébert juif, tenez. Et c’est lui qui aurait eu la parole, un peu à la manière du « chat du Rabbin »…
(ps : Si Daaphnée pouvait nous faire grâce de son opinion sur la laideur d’autrui, ça nous permettrait peut-être de dépasser le niveau zéro de la pensée, ah là là.)
l’aversion que me provoquENT, zut et tartiflette.
Très à propos, dans le temps trouble actuel,
de mijoter à feu doux la vieille carcasse
qui garde toutes ses saveurs rances !
Tiens, il faudrait même le rééditer
mais avec un appareil critique,
non, ça, c’est l’autre, celui qui
a un peu trop cuit dans son bunker.
Tellement dans l’ambiance et touchant,
d’aimer, l’un, ses chats, l’autre, ses chiens !
Et de recycler les fonds des poubelles de l’Histoire.
Imprescriptiblement.
Le brave Milton Hindus avait une belle choucroute sur la tête. JFK en pire.
(Pour ceux qui aiment Médiaplenel, voir misentrop2)
« de bout en bout il en fait trop. »
Depuis ses débuts dans « Les amants du Pont-Neuf » de Léos Carax, je n’ai jamais vu Denis Lavant dans un rôle en demi-teinte. Trop en faire, c’est dans sa nature, Passou !
A propos de films sur les écrivains, on se souvient de Proust poussant des cris suraigus dans la version de Nina Companeez…
@ DHH et autres hellénistes, D. et moi, avons besoin de votre aide sous le billet précédent. Merci.
Clopine, tu nous fais peine : va causer avec tes bêtes, tu ne seras jamais au niveau galactique où nous planons* D. et nous autres les Elohim
* ce qui est fort difficile dans le vide, n’est il pas vrai ?
« Si Daaphnée pouvait nous faire grâce de son opinion sur la laideur d’autrui, » (clopine)
Souffrant d’un grand manque de compliments, cetet malheureuse daaphnose souffre et, ce faisant, se rapproche de CELUi qui est mort sur la crouax pour ses péchés
« il exerçait la médecine avec humanité », (D)
Pas aussi bien que mère thérèse
« va causer avec tes bêtes, »
dixit l’amateur de chèvres
@Julius Stein
Le ténor Christoph Prégardien interprète les lieder de Schubert – « Le voyage d’hiver »…
France Musique, aujourd’hui à 16 heures. Émission « A pleine voix » de K. Le Bail.. Enregistré à la Fondation Royaumont, le 10 octobre dernier. Au Piano Daniel Heide.
Milton Hindus n’était pas aussi stupide que le film a l’air de vouloir le dire. Dans sa biographie de Céline, beaucoup plus passionnante que celle de Guillemin, Henri Godard en donne un portrait beaucoup plus nuancé et intéressant.
Galactique, galactique… Oui mais avec du молоко + !
Lucy,
Lorsque je rentre à la villa, les soirs sans lune, en chantant des chansons paillardes … ma chienne de garde me demande mes papiers.
« Pour éviter les usurpateurs. »
Bonne soirée !
Alors on voit pas les oies de Zornhof alor ? Misère qu’est-ce que c’est que cette déglingue…
Fallait prendre le Passou et hop ! Ferdine il était hyperactif à Sig ; et y avait le Bébert ; et Lucette qui s’entraînait avec une copine pianiste !
On nous vole tout…
Daaphnée dit: 5 mars 2016 à 12 h 27 min
Celine était moche mais il avait du génie ..
à se demander si ..
Ha ben oui y a pas le choix sinon c’est beau et con à la fois ; faut des repères sûr dans le brouillard…
Céline n’était pas « moche », même édenté au pays des harengs son allure ne rappelle en rien celle du gnome Lavant, jamais bien revenu de son nocturne « mauvais sang ». Et comme dit plus bas, Hindus est loin d’une gourdasse frisotée, plutôt le prototype du jeune juif us academic qui trouve bandant de défendre l’indéfendable « avec son prépuce », comme écrit Céline au vieux Gallimard pas plus philosémite que lui (ça, c’est pas dans le film non plus).
Espérons que le chat joue bien, Bébert était loin d’être con.
..j’acquièce..céline n’est pas moche du tout..il a jeune un charme trés certain..et sur le tard c’est une laideur toute politique..souvent copiée..mais trop travaillé pour la hype
lavant est un bon acteur..holy motor est regardable pas mal grace à lui..mais fait trop l’auguste..céline c’est le clown blanc qui prend l’dessus définitvment..l’aproximation fait l’erreur de casting
Daaphnée dit: 5 mars 2016 à 12 h 27 min
Celine était moche mais il avait du génie .
il faut souffrir pour être belle
« avec son prépuce », comme écrit Céline au vieux Gallimard pas plus philosémite que lui
dlhumour dl’époque..mais less is more qu’il dit lassouline
@Julius Stein
suite du 14h20
Quelle belle émission ! Avez-vous pu l’écouter, Julius ? Quel privilège que ce long entretien avec
Christoph Prégardien. On sent qu’il est également enseignant (à l’École de musique de Cologne). Prodigieux le moment où il fait travailler ses élèves sans musique. Il donne des explications si pertinentes de ses techniques de chant (travail sur les consonnes, le souffle, le rythme) et de son interprétation des 24 lieder du « Voyage d’hiver » de Schubert, dont nous avons pu écouter de larges extraits (bouleversants).
Il est aussi question de la voix dans l’espace, d’acoustique, le chanteur découvrant Royaumont et ses multiples lieux de musique.
J’ai apprécié son questionnement sur la tristesse, la désolation existentielle exprimées par Schubert dans ces lieder et sur les modifications qu’il a apportées au fil du temps dans sa façon de les interpréter.
Passer du Baroque (Bach, Monteverdi), aux lieder (Schubert – Mahler- Schumann) puis aux œuvres du XXe siècle ( Britten ou Stravinsky) demande une grande aisance.
Je n’ai pu m’empêcher de penser à un certain roman écrit dans l’écoute de ces lieder….
Le problème, c’est encore une histoire de narrateur. Ou on recopie un ouvrage où Ferdine se met lui-même en scène, donc tout jusques et y compris le ballon de Courtial, parce que précisément il avait besoin de ce procédé pour la cause littéraire, ou on fait le biographe extérieur, comme par exemple dans le film sur Drumont.
Mais les auteurs qui se mettent eux-mêmes en scène, et ils sont nombreux (Chateaubriand) compliquent certes éminemment l’inéluctable et délétère amalgame entre l’homme et l’oeuvre.
keupu tronconnée en long au sabre lazère l’est toujours aussi khon..c’est quantique
compliquent certes éminemment l’inéluctable et délétère amalgame entre l’homme et l’oeuvre
le style c’est l’homme serdgio..l’a pas pus s’empécher..c’est un franzozeune jusqu’au bout du cachnez pourave..la fachionne week pour mille ans sacré nom
Milton Brabek, il a quand même une sacrée banane, iznite ?
hindus fait penser a eraserhead..faudrait creuser..à la cave
Encore du Céline ! Cela confine à l’obsession !
« un franzozeune jusqu’au bout du cachnez pourave..la fachionne week pour mille ans sacré nom »
bougros s’améliore pas, faudrait lui dire
les mémères sergiennes ont élevé une stature à leur héros toporien à qui faut pas toucher, gare à vous
Céline soignait jusqu’à des heures indues les résistants vaudois de l’appartement du dessous, comme Milton il dut subir des autodafés en 68 mais à la Restauration s’arrangea pour décliner l’offre d’un séjour à la santé de la tour de Londres, lui qui ne fréquenta déjà pas trop la Tour d’Argent pendant l’occup’, c’était la suite logique.
Je crois qu’il existe un inédit intitulé « Paris Paradised Regained » qu’il écrivit, à moitié invalide et aveugle de guerre, directement en danois britannique puis laissa traduire par Déprats avec une préface de Bourdieu l’Ancien, peut-être dort-il dans la cave que mura Claude Terrail en compagnie des 500,000 bouteilles d’eau de source du Bourbonnais, sauvées par le même, qu’on ne retrouva jamais.
arnaud dit: 5 mars 2016 à 18 h 01 min
« un franzozeune jusqu’au bout du cachnez pourave..
s’améliore pas
En principe c’est « Vrounzé », mais faut pas non plus trop coller aux textes sacrés… « Prenez les mots latins » qu’ils disaient !
Phil s’interroge, à raison, sur le chat qui joue bébert, sur cette performance, les critiques divergent( et divergent c’est beaucoup, comme l’a très bien souligné Desproges) télérama salue le jeu du chat en ces termes » Son exploit à lui est de n’en faire jamais trop. Sous l’hyperréalisme de ses oripeaux, il reste une figure spectrale, un énigmatique félin » le critique du figaro est moins élogieux « Sans défendre coûte que coûte l’acteur, il faut reconnaître que c’est surtout le registre dans lequel il s’exerce qui apparaît assez limité, tant il contraint l’interprète à multiplier les épreuves physiques – bondir, tomber dans l’eau glacée ou encore manger du poisson cru – et à enchaîner les mimiques pour signifier l’ennui extrême que ressent son personnage »
Mais c’est bien le critique du nouvel obs qui fait dans la dithyrambe:
« Au sommet de son art, le chat qui joue Bébert, dévoile une multitude d’émotions, bien souvent sans avoir à prononcer le moindre mot, et clôture le film d’un regard désarmant dont la puissance émotionnelle se passe vraiment de tous les mots »
Est-ce que réellement on sait si Ferdine plaisantait dans la vie courante ?
Christiane, mon ami Julius Stein a hautement goûté l’émission de France-Musique sur le Winterreise découverte grâce à la RDL. Il va se replonger dans le livre obsessionnel de Ian Bostridge pour prolonger le voyage.
N’empêche que Bébert, traverser six ans d’Europe affamée sans terminer dans un chaudron c’est digne du Renard du désert…
Le chat Bébert avait sûrement plus de jugeotte que les producteurs de ce film.
Emmanuelle, elle est pas belle
Et la pauvrelle
Est toujours demoiselle
Se voudrait culturelle
Mais manque de sel
Elle n’est qu‘une crécelle
Gaston y a l’téléphon qui son’
Et y a jamais personne qui y répond
Gaston y a l’téléphon qui son’
Et y a jamais personne qui y répond
Si la Mosquée de Fréjus est rasée, ce que j’espère, il faut raser aussi Notre Dame de Paris qui ne sert plus à rien ! Comment traiter l’espace libéré ? Des parking …
Pour raser les synagogues, attendons un peu : le centenaire de la libération des camps, 2045, conviendrait à merveille.
Ecrasons l’infâme !
Non mais les mosquées synagogues temples basiliques et autres pagodes on peut pas en faire des gonflables ? Ou alors en Quechua… Mais faut toucher sa bille en camping, hein ! Sinon l’a le temps de pleuvoir…
Et la chienne Bessie? -genre chien- loup- que Céline ramena du Danemark à Meudon et qui mourut « le museau tourné vers la Baltique » selon Céline..est-ce qu’elle est dans le film?
@Passou – 18h35
Ravi pour Julius…
Sur le blog Forum-opéra, il y a un écho de ce livre écrit par L.Bury, daté du 9/09/2015
« En décembre 2014, Ian Bostridge publiait Schubert’s Winter Journey, Anatomy of an Obsession [« Le Voyage d’hiver de Schubert, anatomie d’une obsession »]. Alors qu’une version allemande du premier paraît ce mois-ci outre-Rhin, on constate une fois de plus que les éditeurs de l’Hexagone ne se précipitent pas pour publier une traduction : A Singer’s Notebook , son précédent ouvrage, pourtant traduit en japonais, n’a jamais eu l’honneur d’être mis en français. Mais avec « le Voyage d’hiver », peut-être fallait-il s’y attendre compte tenu du sujet : faute de VF, Schuberts Winterreise, Lieder von Liebe und Schmerz permettra du moins aux mélomanes et aux chanteurs germanophones de découvrir les réflexions de l’aristocratique Mr Bostridge sur une œuvre dont il montre notamment l’influence sur Britten, Becket, Paul Auster, Thomas Mann ou Bob Dylan… »
(J’en conclus que le livre n’est pas traduit en français !)
Je profite cette entrée pour faire la promotion d’un ouvrage collectif intitulé : Céline’s Big Band (éditions Pierre-Guillaume de Roux).
La préface, rédigée par Henri Godard, est la suivante :
Autour de quel écrivain autre que Céline aurait-on pu réaliser un recueil de témoignages comme celui-ci ? Aux lecteurs de quelle autre oeuvre, y compris ceux qui n’ont rien à voir avec la critique littéraire, aurait-on pu demander d’évoquer ce qu’a été leur rencontre avec elle, puis quelle trace elle a laissée dans leur vie – et recevoir tant de réponses ? En décembre 2014, dans le cadre d’une émission télévisée, la proposition a été faite aux téléspectateurs de dire quel livre avait changé leur vie. Sur six mille réponses, le classement plaçait en tête Le Petit Prince (on aimerait bien qu’eût été posée, comme elle l’a été pour Céline en vue de ce recueil, la question de savoir comment leur vie en avait été changée). En second venait L’Étranger (on peut davantage imaginer quelles interrogations avaient produit cet effet). En troisième Voyage au bout de la nuit : les cent trois témoignages réunis ici essaient de répondre à la question. En l’occurrence, il ne s’agit d’ailleurs pas seulement de ce premier roman. L’un des mérites du recueil est de faire apparaître que n’importe lequel des huit romans de l’œuvre romanesque peut provoquer le même choc.
Pour le meilleur et pour le pire, Céline est un écrivain unique en ce que, avec lui, le lecteur entre nécessairement dans une relation personnelle. Tout, pour cela, entre en jeu : la personnalité du lecteur, l’empreinte de son milieu et la manière dont il y réagit, son histoire, son goût en général de la transgression ou sa répugnance devant elle, ses habitudes personnelles de langage – châtié ? familier ? intégrant spontanément des expressions « populaires » ? – sa culture, la littérature qui lui est familière, et même le fait de s’être ou non posé, fût-ce obscurément, la question de savoir ce qu’est la littérature.
Mais l’implication personnelle ne se limite pas à cela. Car il faut bien un jour découvrir les trois pamphlets marqués par l’antisémitisme. Autre rencontre, autres questions. Les tiendrai-je pour circonstanciels ou pour essentiels ? Considérerai-je qu’ils ne font qu’un avec les romans, ou serai-je sensible à leur moindre accomplissement stylistique ? Les passerai-je par profits et pertes, ou m’éloigneront-ils du reste de l’œuvre ? Il s’agit cette fois non plus seulement de la nature de la littérature mais aussi de sa valeur. Une œuvre romanesque qui vous apparaît comme l’une des plus puissantes de son temps vaut-elle que l’on passe sur des écrits du même auteur qui heurtent vos convictions les plus profondes ? Ces questions, et les diverses réponses qu’on peut y faire, apparaissent comme il est naturel dans ce recueil. Céline est un auteur assez à part pour que non seulement avouer qu’on le lit, qu’il vous touche, et même qu’on le tient pour un écrivain majeur de son siècle, soit aussi quelque peu se définir soi-même. Je le sais plus que personne. Mon livre À travers Céline, la littérature, est, à son point de départ, un de ces témoignages.
Les auteurs de ceux qui sont réunis ici ne sont pas, quelques-uns mis à part, des « céliniens » et pas non plus des professionnels de la critique. Ce sont de purs lecteurs, engagés pour le reste dans toutes sortes d’activités. Aussi bien des femmes que des hommes, contrairement à l’affirmation d’Arletty, qui déclarait que les femmes n’ont rien à dire sur Céline. Tous, ici, se proposent en principe la même tâche : non pas écrire sur Céline en général, mais retrouver la vérité de leur premier contact avec son œuvre, et le contexte personnel qui était de nature à éclairer ce contact.
L’heureuse disposition des textes dans le recueil fait qu’on les lit tous du même œil. En effet, ils ne sont pas présentés sous le nom de l’auteur ni classés selon l’ordre alphabétique de ces noms. À chaque auteur a été demandé le mot qui lui paraissait emblématique de son témoignage, et les textes sont présentés dans l’ordre alphabétique de ces mots. À eux tous, ces cent trois mots dessinent comme les étoiles d’une constellation une figure de l’œuvre. Ce n’est qu’ensuite, le texte lu, qu’on découvre à sa suite le nom de l’auteur et les indications biographiques qu’il a livrées. Connus ou inconnus, et avec toute leur diversité, ils sont ici, à égalité, des lecteurs qui cherchent à dire ce que Céline a été pour eux lors de cette rencontre, et, pour presque tous, le reste de leur vie : non pas un écrivain pour écrivains, comme il en a périodiquement existé dans la littérature française, mais un écrivain qui, tout novateur qu’il est, et par là demandant parfois d’abord à son lecteur un effort d’adaptation, est capable de toucher quiconque, pourvu qu’il s’agisse d’un amateur de littérature.
Critique pertinente. Encore faudrait-il souligner les invraisemblances du scénario : Lucette s’écrasait devant Céline (maints témoignages l’attestent) et Milton Hindus n’était pas du tout le personnage dépeint dans le film. Pour en savoir plus :
http://bulletincelinien.com/cinema
J’ai eu la (mal)chance de voir ce film affligeant l’an dernier, en avant-première. C’est un glaviot, rien de plus. Ceux qui détestent Céline apprécieront… Ceux qui l’aiment se sentiront insultés. Lavant, en roue libre, est par ailleurs un véritable repoussoir. Rien à garder ? Bébert, peut-être, qui ronronne juste…
Hindus avant Nimier remet en selle Céline, il avait le nez fin si l’on peut dire. Mais sa compréhension de l’écrivain semble se limiter au terrain d’exil, les connivences d’avant guerre en France lui échappent, comme en témoigne sa correspondance dans le volume pléiade. Les deux trouveront un accord dans la détestation des danois.
Et en plus y a pas La Vigue !
DHH Christiane..3 ou 4 posts pour vous sur le fil précédent.
Au fait… Je ne me souviens plus de sa taille exacte, mais il était quand même dans les cuirassiers : sûrement pas un avorton !
Ce que je n’aime pas chez Céline, c’est son côté con-con.
Marcel dit: 5 mars 2016 à 17 h 46 min
Encore du Céline ! Cela confine à l’obsession !
–
Si vous n’êtes pas content, Marcel, rien ne vous empêche de rester. Ce blog n’est pas écrit sur mesure pour vous, autant que je sache.
rien ne vous empêche de rester etc etc. D . _ à la ligne.
rien ne l’empêche de quitter, je tombe d’accord avec vous et votre contraire.
De toutes manières y a tout le temps des billets où on parle pas de Ferdine ; donc là, celui-ci, i faut le laisser ouvert au moins six semaines !
Cela dit ou plûtot communiqué, je réservai ce lien que je tiens à vous dédier en raison de votre immense intérêt pour la chose guerrière et qui dans le lointain prouvera que le fond des choses bougent sans parvenir à l’efficacité exacte qui aurait du comme on a su le faire pour la variole éradiquer le terme même de « conflit » sur cette terre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_des_Thermopyles
Edwy Plenel : « Peut-être que la réussite d’une tribu d’Indiens comme nous dérange » (Obs)
Lire cette affirmation du patron de Mediapart, sublime torchon boboïde, c’est une merveille de candeur. La journée commence bien !
Chez les Indiens, Edwy aurait dressé des tentes … et regardé la lune, en vain.
Juste pour information
Le gnome qui joue le rôle de Céline, l’affreux nain de l’illustration du billet …. savait il, lorsqu’il accepta le job, que Louis Ferdinand la Ferdine mesurait très officiellement 1,79 mètres ?
Ah oui ?! c’est la grandeur intérieure qui compte ?!… Que nenni ! le cinéma est d’abord un spectacle où le ridicule tue.
« Le problème, c’est Louis-Ferdinand incarné par Denis Lavant, comédien puissant, troublant, sismique, hanté. Il a toutes les qualités requises pour le rôle, jusqu’au physique et au visage. » (Passou)
Le nain, Denis Lavant, mesure lui 1,60 mètres. Cela ne fait que presque 20 cm de différence : une paille pour la crédibilité !
Sacré Passou ….
spectacle où le ridicule tue
Du moment que ce ridicule ne sorte de la toile comme dans la rose pourpre du Caire, nous reste à nous saisir de la réalité d’une oeuvre ainsi disposée au grand nombre par le biais d’un éclairage qui si la polémique quant au choix heureux ou malheureux des interprètes représente l’objet du débat présent sera en conséquence des opinions coupables de l’auteur un arbre où s’accorderont éloges et pendeloques.
» Quel que soit son genre, un écrivain, ça écrit. Et quand ça n’écrit pas, ça lit et ça se promène. Circulez, il n’y a rien à voir ou presque. En tout cas peu à montrer. »
En effet. Sauf à tomber dans le ridicule (l’affiche) ou dans l’excès (Denis Lavant). Ce film semble illustrer les apories du passage à l’illustration de ce qui ne relève pas de l’illustration, de ce qui est d’un autre ordre. Sur Céline au Danemark, sur ses rapports avec Milton Hindus, on savait depuis longtemps ce qu’il y avait à savoir, mais par l’écrit. L’image n’ajoute rien, elle déforme. Ou alors, il faut que son auteur (que ses auteurs) assument clairement et fortement le statut imaginaire de ce qu’ils ont produit. S’ils le font, effectivement, ils ont tous les droits. Ce que suggère la critique d’Assouline, c’est qu’en effet il y a, de la part de l’auteur et de l’interprète principal de ce film, confusion entre la vérité biographique et son traitement fictionnel. Ce serait intéressant de savoir ce que tous les deux en pensent.
Lola,
je vous ai longuement répondu sous le billet précédent à propos de Modigliani et l’influence des statuettes des Cyclades mais… mon commentaire est … en attente de modération ! ce qui vous laisse le temps de déjeuner en paix et de vous promener sous ou sans la pluie.
Céline était très beau et athlétique dans sa jeunesse. Vieux il s’était clochardisé et rabougri. Il restait néanmoins des traces de son ancienne splendeur; il n’avait perdu 20 centimètres de taille et ses traits n’étaient pas devenus ceux d’un petit singe hideux. Il était par ailleurs capable de s’exprimer sans glapir. Il suffit de regarder les videos existantes.
L’intention du metteur en scène est claire: faire jouer le rôle du j.uif Hindus par un acteur au physique de SS modèle, très grand athlète aux traits impeccablement aryens et celui de Céline par une sorte de caricature du j.uif Süss…Le symbolisme est tellement grossier que cela suffit à condamner cette tentative primaire et pour tout dire simplement ridicule.
Le Diable se nichant dans les détails, il me semble que cette malheureuse tentative de film est, comme un vieux fromage qui a été jeté par terre, parcourue de nombreux trous de vers qui en font un échec de plus dans l’adaptation cinématographique d’une vie.
Il fallait être fou, ou n’avoir rien de mieux à faire que de sortir cet étron là d’un boyau engorgé d’ambition désespérante …..
« Le 1° vol. l’art archaïque traite aussi de l’art des cyclades . Est édité chez …Pierre Assouline, »
Passou a-t-on une réduc’ si l’on vient de votre part?
Dans le fond, Bourdieu avait bien commencé son film animalier en confiant le rôle de Céline à un chimpanzé grimaçant…
Que n’a t il poursuivi sa création zoologique en confiant le personnage de Lucette à une belle guenon, genre Cheetah, et les autres personnages à de braves bêtes de ferme en ayant vu d’autres.
Céline à Beaubec, quoi ! ….
(Naturellement, le rôle du Chat eut été confié par contraste à Albert Dupontel, dit Bébert…of course)
Au lieu de patauger dans l’ambiguïté d’un personnage qui tente de faire de la monnaie au cinéma par le scandale et la mauvaiseté, tant qu’à rester dans un personnage d’écrivain de la même époque, on peut imaginer un film droit sur les combats courageux de René Char dans la résistance, ça nous changera un peu des relents de ce que nous avons de pire. On ne pourrait pas respirer un peu?
Les éditions Assouline ont été créées par Prosper et non Pierre. Aucun lien de parenté me semble t-il ?
Cessez de faire le malin, codex.
Vous vous adressez à l’un des premiers commentateurs de ce blog, je me permets de vous le rappeler.
…. il s’agit même du Premier Commentateur de la RdL par la pertinence, codex ! D. est inimitable dans toute la galaxie. Sur Sirius, on le compare à Ferdine la Sardine, c’est tout dire….
Bourdieu, confiant le premier rôle à un équivalent ch.impanzé, aurait du poursuivre avec Lucette en gu.enon. Ce pastiche eut été alors agréablement dérangeant !
Là, nous sommes plutôt dans le dérangé.
Cette modération m’enchante !
Vous écrivez en toute lettre le mot désignant la femelle du singe, vous plantez, vous écrivez gu.enon et ça passe.
Taubira, dégage de la database modération comme tu as dégagé du gouvernement.
Madame Verngilia nous assure que JC est vraiment furieux d’avoir trouvé en Lavement un acteur encore plus beau que lui, les gens rigolent au bistrot DOJO du Camp à Nella de la rue Foutournier, ses mémères sergiennes moins
Devenez existentialiste, c’est super !
Absolument. Et, pour commencer, lire le sublime « Sein und Zeit », du grand Martin Heidegger. Hi hi hi ! Kssss!
Milton Hindus, le vrai : c’est hallucinant ce qu’on pouvait faire à l’époque avec de la gomina !
Le syndrome « Plus belle la vie » envahit le grand écran. Réécriture de l’histoire sous les critères sociologiques de minorités revanchardes, le tout servi à un public lobotimisé par vingt ans « d’opéras soupe ». Un vrai faux reportage vient d’être couronné à Berlin sous les applaudissents nespressoïsés à la Clowney tandis qu’olihoude oscarise le catholique pédophilique, chevau-léger de sa production. Effectivement ce n’est pas demain que le public crétinisé aura droit au poète Char sollicitant une fellation entre les genoux de Crevel.
Vous écrivez en toute lettre le mot désignant la femelle du singe, vous plantez, vous écrivez gu.enon et ça passe. (JC)
En ajoutant un circonflexe ou un tréma, ça passe aussi. En plus, Madame Carrère d’Encausse sera ravie, à moins qu’elle ne considère cela comme relevant d’une entreprise de sabotage de la ponctuation frantsouèze.
William Lepetit, vous croulez sous le poids du passé ? Parce qu’il faut que vous sachiez qu’il faudrait passer au numérique : tous vos 78 tours sont rayés ! A moins que ce ne soit le grand âge qui vous fasse radoter ?
le public crétinisé aura droit au poète Char sollicitant une fellation entre les genoux de Crevel. (Phil)
J’ai des petites économies. Je me charge de produire un docu fiction intitulé : « Les fellations de Char (Crevel, Heidegger, Nicolas de Staël…) ». Comme dit Prunier, quitte à investir dans le cinoche, autant que ce soit pour magnifier ce que nous avons de meilleur.
William Legland,
Comme j’ai l’intention de mettre les mémères sous les pins (nous manquons de trottoirs sur lesquels les poser au désir d’une foule financièrement aisée, intellectuellement surdimensionnée), et qu’il me faudrait quelqu’un pour surveiller le business en apportant alternativement menaces et affection, et que vous me semblez être naturellement disposé à cela … seriez vous intéressé par le job de maquereau ?
Ou de mère maquerelle, selon vos inclinaisons ? Bien à vous …
faut lire kirkeugooorde jean marron..douglas est un peu romancé
JC, mauvais choix que le petit william : du haut de mes 3 millions d’années, je sais de quoi je parle, il est sur une mauvaise pente, trop atteint, d’ici peu il ne saura plus qu’écrire et que dire : « ga ga ga… » mais même la Lady l’ignorera superbement. Trouvez-nous un jeune fringant !!!
J’ai des petites économies
gaffe..les rechauffeurs de pied ont internet aussi jean marron
Là, nous sommes plutôt dans le dérangé
c’est ça qu’est bien havec céline..si hon faisait un proust pédophile..piqueur de rats..un peu vampire..ha je vois d’ici le tollé des vestales à mon cul
Mon ouvrage « La Fellation pour les Nuls » est disponible dans toutes les bonnes librairies au rayon Religions & Sorcelleries diverses, depuis Noel 2015.
Il rencontre un vrai succès auprès d’une jeunesse étudiante, sachant lire écrire et compter, avide de savoir enfin bien siouxcer.
La version politique de l’ouvrage, préface de Florian Philippeau est disponible au bar de l’AN et du Sénat : demander « Avez-vous Sein und Zeit de la Mère Martin ? » On comprendra…
« Trouvez-nous un jeune fringant !!! » (Lucy)
… euh ? …. Alain Juppé …. ?
la Ferdine mesurait très officiellement 1,79 mètres ?
louis 16 faisait 2mètre 12 et aurait cassé og simpson sur son gnoux..les français sont des singes mangeur de fromages alors que ce sont des lions !..tout est faux jicé
euh ? …. Alain Juppé ….
juppé s’est tatoué « anticonstitutionnellement » sur la bite..fais en autant
« Un Saoudien condamné à mort pour meurtre a été décapité au sabre dimanche, portant à 70 le nombre des exécutions en Arabie saoudite depuis le début de l’année. » (AFP)
On a affaire, clairement, à une attitude maniaco-islamo-dépressive dont nous ne pouvons que souhaiter l’arrêt, bien que les plus méprisables d’entre nous espèrent sa généralisation à l’ensemble de la population concernée…
Libérez ce brave tueur d’enfant… Patriiiiik !
bouguereau dit: 6 mars 2016 à 12 h 00 min
Combien de fois ? En série ? En parallèle ?
Bougreau, Céline comme Proust était un voyeur. L’était toujours au pied de l’escalier d’où descendaient les jeunes danseuses à Lucette. A chacun ses rats.
Le bon roi Louis mesurait avant la tonte 1,93 mètre. Dans mètre-étalon … tes 2,12 mètres, ça fait rocambolesque, Bougboug !
12h00 : y suffit de scaler la police
Lucy, je ne fais que transcrire les propos de Madame Verniglia ; adressez-vous à elle par l’intermédiaire de JC qui la connait bien
Bien à vous
WL
Phil,
-Proust, Céline, et autres voyous antiques : lecteur, viveur, 90%…voyeurs sadiques, 10%
-Ecrivains récents, et autres voyous actuels : lecteur, viveur, 30%…voyeurs médiatiques, 70%
Lucy, l’âge ? votre pervers pépère avoue ses 93 ans, le mien c’est l’inverse, alors ???
Mon petit william, si vous voulez intéresser votre public, il faudrait varier vos sources.
Lucy accuse, sans la moindre ride intellectuelle, ses 3 millions d’années. Il me semble qu’à 93 ans, j’ai droit au titre envié de gamin infantile …. !
Filochard 9h18.// JiBé. l' »art archaïque » est édité à l’Univers des Formes (Gall) . L’Art des Cyclades est édité chez …Assouline;
J’ignore s’il y a 2 Assouline, 1 à NY,l’autre à Paris; j’avais acheté chez Assouline « Noa Noa » de Gauguin, le format convenait mal aux illus.
Lucy Christiane DHH j’ai continué sur le fil précédent, je vais me remettre à l’heure..
Je viens de parler de « Noa Noa » de Gauguin . Le site qui lui est consacré sur le net est remarquable en tous points, par le nombre et la qualité des illus et du texte. Allez voir…
Lucy, vous semblez en très grande forme, JC a besoin de tout son talent …
Phil à 11h17, comme vous y allez…
Peut-être ne connaissez-vous Lampedusa que par ouïe dire. Le guepard a déserté l’île depuis longtemps.
Gageons que vous n’avez pas vu non plus The revenant. Vous seriez moins abject avec le meilleur acteur de sa génération.
Le dernier thème de plus belle la vie qui a fait scandale était sur le viol conjugal, ne sais pas trop si c’est revenchard.
Alors comme ça le toubib était un voyeur…
Décidément, vous avez un curieux usage du français.
Que ne me faites vous interrompre un voyage d’hiver, éprouvant, comme il n’est dieu possible… sans pouvoir interrompre , ne serait-ce que pour deux minutes perdues, le flux de votre bile.
Dear lavie, tâchez d’acquérir sur le marché de saint ouen un lot de fiches monsieur cinéma des pères Rouland-tchernia.
Dans le revenant, le méchant cause avec l’accent français. ça doit être dans le plan de carrière du « meilleur acteur de sa génération « . Gare au verglas en lâchant le tire- fesse.
Cessez de faire le malin, codex.
Veuillez m’excuser, j’ai oublié de prendre mon sirop.
Excusez-moi encore de n’atteindre la moyenne requise du niveau médian de la conversation. Quant au français du Revenant, effectivement son emploi se charge d’une lourde interrogation, pourquoi donc du français au beau milieu d’une réalisation due à un migrant mexicain ayant choisi de briller avant Trump, c’est un peu comme inscrire une date avant JC ; surtout à la fin quand toute ce récit vient à rassembler comme une préhistoire de ce grand état, l’âge de glace version humanisée loin des studios
D. dit: 5 mars 2016 à 23 h 55 min
Marcel dit: 5 mars 2016 à 17 h 46 min
Encore du Céline ! Cela confine à l’obsession !
–
Si vous n’êtes pas content, Marcel, rien ne vous empêche de rester. Ce blog n’est pas écrit sur mesure pour vous, autant que je sache.
Vous avez le mot pour rire D., mon ami dont j’apprécie les jugements de maître dans une cour de récréation.
J’ajouterai que ce blog est fait pour pas mal de crétins notoires qui avalent des couleuvres ou qui, à l’opposé, participent à l’abrutissement général voulu par les oligarques. Ceux-là ont les moyens, ils ont piqué le pognons à ceux qui produisent les richesses. Et cela ne va pas en s’améliorant !
qui avalent des couleuvres ou qui, à l’opposé
des python molure martchélo des python molure!
Toutefois s’il était possible de mesurer le plaisir cinématographique voire la jouissance et quoique le public soit forcément tiraillé entre des tendances allant du sadisme au masochisme sans oublier les versants sains des psychés rassemblées pour la projection, j’irai jusqu’à avouer une intense jubilation pour l’homme irrationnel qui sans peine a dû ravir les intellectuels ici en conflit d’intérêt.
« Ceux-là ont les moyens, ils ont piqué le pognons à ceux qui produisent les richesses. Et cela ne va pas en s’améliorant ! » (Marcel)
Enfin ! Ne faites pas l’innocent ! Nous savons bien que ce sont ceux qui n’ont pas de moyens d’en créer, des richesses, les glandus de l’assistanat, qui tentent de s’approprier les richesses de ceux qui les créent, les entrepreneurs qui travaillent vraiment …. !
pourquoi donc du français au beau milieu
décidément tu n’sais rien des arcanes texannes..fut hun temps un verre de vin suffisait a désigner l’vilain..un lendemain de gunshow..rentre dans un bar au texas a 2 heures du mat..et dis un peu fort « salut la compagnie »..
les entrepreneurs qui travaillent vraiment
..t’as un accent français toi
léonardo as « monsieur »..quand qu’il joue les méchants..dsk init?
l’robot dlassouline quand il hentend laccent du raciss français..il élargit le nazi brave type..
Bougreau, Céline comme Proust était un voyeur
forcément ! abonné aux « jetons »..c’était banal il parait à l’époque..au xix ils rataient pas les exécutions..les pulsion scopique c’est quand même les piler du temple de vénus..de mars..d’hapolon par jupiter
ils ont piqué le pognons à ceux qui produisent les richesses
..martchélo il a plutot laccent corse..à l’hoposé comme il a raison!
« macère dans son jus » : c’est un peu convenu quand même, hein, comme dirait Clopine…
Mais le problème si on retire impitoyablement (autre truc convenu !) tous les machins convenus, on transforme la Recherche en nouvelle raplatie genre Пиковая дама…
Dear Phil je suis bien loin de vos puces, vos fiches cinéma et vos souvenirs de ciné, que même besnehard avec ses small talks pour ‘initiés’ de l’arriere-train n’ose pas.
Non, à propos de ‘the revenant’ à voir en vo, naturlich, de monu côté je vous conseille n’importe quelle fiche d’histoire des trappeurs canadiens et de cette conquête de l’ ouest. Que les français soient depeints dans ce film comme des brutes épaisses, bestiales et avinees, what else ?
à voir en vo
_______
en effet, car quels dialogues
des brutes épaisses, bestiales et avinees
_____
c’est rien que de l’essentialissme, t’as pas retenu la leçon?
Les Français ?
Dépeints comme des brutes épaisses ? bestiales ? avinées ? …Holà ! il y a là matière à procès …
Ne généralisons pas ! Par exemple, je suis bestial et aviné, certes, mais pas épais me nourrissant avec mesure tout en entretenant le hardware ; pour le software, je blogue ici…uhuhu !
Quittons nous sur une évidence bien oubliée !
Ce n’est pas la loi qui doit protéger le travailleur du chômage, c’est la compétence du travailleur lui-même et son aptitude à évoluer.
Un individu compétent, ouvert au changement, n’a rien a craindre d’un licenciement …
Lola,
le 8h57 (sous le billet précédent est en ligne (Modigliani…)
Aviné, aviné… Ca veut dire que… On est privé de vin ? Mais cépouvantable ! Effroyable… Les moments tombent…
Font ch… avec leur film de m…
16h59 Di Caprio est remarquablement servi, a-t-il été récompensé? Pensez-vous qu’il ait été obligé de manger du poisson cru? Cela en fiche un coup au fantasme!
Le g nome de pq a pas l’ impression de radoter ses con neries
« Font ch… avec leur film de m… »
autant regarder des séries policières
ta gueule, keupu
Christiane, votre 8h53 vient d’arriver. Il vous ressemble , c’est jouissif; le robot ne doit pas aimer les peintres! Le rapport avec Brancusi m’avait semblé évident, façon de traiter la matière. Vous abordez les sujets et vs vs en emparez avec efficacité. Je ne sais pas si j’aurai le temps d’aller à Villeneuve d’Asc, j’espère.Je lirai ce soir le livre indiqué par Lucy, vs avez ouvert le lien ? jetez un oeil sur « Noa Noa »(un livre pour lire et voir) remarquable. Pour les masques Fang, il y en a à Branly, mal placés et il y avait un catalogue de l’ancien musée Dapper,de toute beauté.Je préférais l’ancien musée….
Fabuleux de pouvoir s’embarquer dans de tels méandres. Je n’aime pas les » biopic »et je n’irai pas voir « Ferdine »; quelle idée aussi.
Pour amadouer le robot incivil, il faudrait lui offrir un peu du Karjal…..que je n’ai pas eu le temps de mitonner…Camaïeux, dites-vous, ici c’est purée de pois. Savez-vous que demain, il y a une éclipse de soleil ?
@M.Court
Musardant…
(La belle mariée ne manquait pas d’humour !)
« Dans un an, tout le monde aura de ces cannes-là: cela deviendra commun et inutile; car, si tout le monde est invisible, à quoi servira-t-il de l’être soi-même? à quoi bon se cacher pour observer des êtres qu’on ne verra pas. Cela serait une nuit universelle, sans intérêt. Heureusement, le procédé est jusqu’à présent inconnu. M. de Balzac est le seul qui en ait usé, peut-être même abusé; car, nous le disons à regret, peut-être a-t-il manqué de délicatesse en dévoilant ainsi dans ses ouvrages les secrets qu’il avait surpris à l’aide de son invisibilité. N’importe, voilà maintenant son talent expliqué; nous savons comment il a fait pour lire dans l’âme de ses héros: de la Femme de trente ans, d’Eugénie Grandet, de Louis Lambert, de Madame Jules, de Madame de Beauséant, du Père Goriot, et dans tant d’autres âmes dont il a raconté les souffrances avec une vérité si palpitante.
On se disait: «Comment se fait-il que M. de Balzac, qui n’est point avare, connaisse si bien tous les sentiments, toutes les tortures, les jouissances de l’avare? Comment M. de Balzac, qui n’a jamais été couturière, sait-il si bien toutes les pensées, les petites ambitions, les chimères intimes d’une jeune ouvrière de la rue Mouffetard? Comment peut-il si fidèlement représenter ses héros, non-seulement dans leurs rapports avec les autres, mais dans les détails les plus intimes de la solitude? Qu’il sache les sentiments, soit: l’art peut les rêver et rencontrer juste; mais qu’il connaisse si parfaitement les habitudes, les routines, et jusqu’aux plus secrètes minuties d’un caractère, les manies d’un vice, les nuances imperceptibles d’une passion, les familiarités du génie… cela est surprenant. La vie privée, voilà ce qu’il dépeint avec tant de puissance; et comment est-il parvenu à tout dire, à tout savoir, à tout montrer à l’œil étonné du lecteur?» C’est au moyen de cette canne monstrueuse.
M. de Balzac, comme les princes populaires qui se déguisent pour visiter la cabane du pauvre et les palais du riche qu’ils veulent éprouver, M. de Balzac se cache pour observer; il regarde, il regarde des gens qui se croient seuls, qui pensent comme jamais on ne les a vus penser; il observe des génies qu’il surprend au saut du lit, des sentiments en robe de chambre, des vanités en bonnet de nuit, des passions en pantoufles, des fureurs en casquettes, des désespoirs en camisoles, et puis il vous met tout cela dans un livre!… et le livre court la France; on le traduit en Allemagne, on le contrefait en Belgique, et M. de Balzac passe pour un homme de génie! Ô charlatanisme! c’est la canne qu’il faut admirer, et non l’homme qui la possède; il n’a tout au plus qu’un mérite: »
(« La canne de M. de Balzac » par Delphine Gay… devenue madame Emile de Girardin)
vu la bande-annonce : ce que Lucette /Pailhas ressemble physiquement à Simone de Beauvoir !
@lola dit: 6 mars 2016 à 18 h 40 min
Les photos de Lucy…
Les liens de Lucy…
Toujours passionnants.
Pourquoi, soudain, ce voyage dans les toiles de Gauguin ? Connaissez-vous les gravures sur bois faites pour illustrer le livre écrit pour sa fille Aline?
Vie de fuite jusqu’à l’île de Hiva Oa dans l’archipel des Marquises où il peignit ses plus belles toiles.
« D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? »
La France ressemble de plus en plus à l’ex-URSS. Bientôt je pense que Gallimard va publier une revue intitulée : Pravda…
Merci, Lola, pour « NOA NOA, »UN LIVRE POUR LIRE ET VOIR ».PAUL GAUGUIN ET LE PRIMITIVISME. »
Remarquable !
Un film à ch… pour une époque de m… où un salopard cristallise presque à lui tout seul l’immense système nerveux de la pénitence française envers les cruautés infligées aux Juifs pendant la guerre. Y a qu’un pays pour se livrer à ce petit jeu : la France.
De toute façon, même les hystériques de Charcot ne l’étaient pas tout le temps…! Faut être un hystérique pour le croire qu’on peut comme ça être hystérique tout le temps…
Un veilleur m’appelle et m’informe : un certain Widerquelquechose attaque la France au détriment de Germania, en ce qui concerne l’épuration ethnico-religieuse juive ….
J’arrive et m’écrie : » Par les cultes de naines lubriques de l’ile de Lesbos, arrêtons la déclonnade. Certes, tous coupable à cette époque, mais tous innocents aujourd’hui ! »
Passons à autre chose, et laissons les fantômes à ceux qui y croient, et le passé aux retardataires.
Des querelles de m… d’un côté avec Richard Millet, et des films de m… avec Céline de l’autre. Pauvre France ! Quelle époque à ch…!
Non Sergio, cela veut dire que vous êtes privé de Pocahontas, enfin, l’une plus sauvage, de ses sœurs. C’est ce que voulait dire Phil, aussi.
La seule note positive dans cette époque à ch… c’est l’élection d’Andreï Makhine. Pourquoi ne pas plutôt parler de Makhine que toutes ces c…
Le style de Céline par certains côtés me fait penser au style de Gabin au cinéma, le style de la grande gueule qui croit toujours qu’elle parle vrai sous prétexte qu’elle parle populaire.
Un préjugé de cette époque à ch…
De toute façon, pour s’appeler Hindus… indu…
Michel,
Millet a dans les tripes les réactions d’un combattant éternel : il aime se battre … à en mourir. Le résultat de sa « cause », il s’en branle ! Il aime la bagarre…
D’accord pour Makine, la seule bonne nouvelle du milieu littéraire récente. BàT
Oui, mais encore faut-il se battre avec des adversaires dignes de ce nom. Alors que la pauvre Kerangal, elle fait pitié. Il perd son temps ce pauvre Millet. Finit par faire pitié aussi, lui. Y a quand même mieux à faire sur cette terre, non ! La vie est trop courte.
Céline intéresse je crois parce qu’il est la face noire et dégueulasse de la démocratie.
Dark vador ? Et Lavant dans le rôle du Jedaï..
va vende tes crapulries théocratiques hailleurs dracul..va caguer havec ton yavé mal léché..
..toujours a planter des jalons..prét a dégainer les clichés du « parlé populo »..t’es un himbéciye dracul..ligne officielle d’un odin à frisette..zimboumpouette
la face noire et dégueulasse de la démocratie..ha bravo pour l’hyposthase à mon cul..dla kabal à mémère..arrièré!
Il y a aussi pour équilibrer ces compliments de Delphine, la vacherie beuvienne de Mes Poisons sur les Girardin tentant de capter Balzac, Christiane:
« Cela me fait l’effet d’une peche à la baleine, et ils me le pécheront! »
Joie pour les Mélomanes: fin de la carrière de l’inommable autrichien .on n’entendra plus ses baroqueries faméliques et déséquilibrées, sauf chez les bien nommés Couiken…
MC
Il est vrai qu’on ne comprend absolument rien à la nécessité de ce film, après ce texte de passou..sinon présenter un dingo écumant de rage et filmer un pur numéro d’acteur ? Business sur le nom de Céline ? c’est pas clair tout ça..
Il vaut mieux relire le portrait hilarant de Sartre par Céline dans « l agité du bocal » pour rigoler un bon coup.. une des meilleures parties de la littérature française est dans la polémique, les Hugo des « châtiments, » les critiques de Barbey d’Aurevilly, les freres Goncourt en vraies punaises , Léon bloy écumant, Flaubert postillonnant de rage devant « les Misérables ».. les descentes en flamme et les enthousiasmes de Léon Daudet, le Sartre en rage contre Camus, les réticences de la dentellière Gracq contre Proust ou Céline.. et le Richard Millet contre une partie de la littérature contemporaine qu’il a contribué à faire publier chez Gallimard , voilà un bon gant de crin, un guignol’s band ,une vraie bonne décoction, un super carafon de calva à déguster en plein bocage !
OUi, dansd celine, il y a du petit francais francouillard des années 30 saisi par la haine, le petit commerce devant les grandes banques et tous les clichés de l’époque..
Le résultat de sa « cause », il s’en branle ! Il aime la bagarre…
sa cause..chtement c’est cqu’on lui rproche de faire du social..ha c’est la fesse bien noir du conservatisme qu’avait autrement d’morgue havant..l’revers d’une même médaille..à rende à césar épicétou
Mais t’es qui bouguereau pour parler comme tu parles ? T’as aucune légitimité, mon coco. Aucune.
francais francouillard
pas mal polo..sauf que voilà..c’est que du décorum..ha ça compte..y’en a des c’est la fesse..d’autre la violence..ou l’alcool..et ça leur suffit au café théatre..mais sur la scène c’est pas que du bruit
T’as aucune légitimité, mon coco. Aucune
je veux..chus la face caché à mon nveu..
Il est vrai qu’on ne comprend absolument rien à la nécessité de ce film, après ce texte de passou..sinon présenter un dingo écumant de rage
..cqui compte c’est qu’c’est pas la dernière tentative polo..on en est bien certain et on croit qu’c’est pour rigoleye..hon fait mine..ça rassure..mais chacun l’sien pas vrai?
Adirondak, le 5, 14h 30
Je suppose qu’il faut lire Henri Godard plutôt qu’Henri Guillemin?
C’est la première tentative, ratée semble-t-il, de nabotisation de Céline à l’écran. Il y en aura d’autres sûrement, avec des variations, l’acteur qui joue Hindus risquant d’être sollicité pour superman.
Quand même, ce type qui buvait de l’eau, Céline, on a l’impression qu’il est toujours dans un bistrot de quartier , au 10 eme verre de vinasse , à déblatérer sur tout..les femmes, le cinoche,les juifs.. voyant toujours les Tartare sortant du métro .., postillonnant, convulsé,parfoisd toupie musicale stupéfiante funambule empêtré, braillant, accroché au zinc même , quand il n ’y a plus personne dans la salle et qu’on pose les chaises sur les tables.. sous le regard résigné du patron..
Widergänger, vous dîtes ce 6 mars 2016 à 19 h 41 :
« Le style de Céline par certains côtés me fait penser au style de Gabin au cinéma, le style de la grande gueule qui croit toujours qu’elle parle vrai sous prétexte qu’elle parle populaire. »
Remarque très juste. Pour Céline, c’est plus complexe. Le langage « populaire » est dans un récit écrit. « Les idées, rien de plus vulgaire (…) Je ne suis pas un homme à message. Je ne suis pas un homme à idées. Je suis un homme à style. » (Interview / octobre 1957).
J’ouvre le « Voyage… » (Poche)
Ces lignes superbes (p.82) sur Proust :
« Proust, mi-revenant lui-même, s’est perdu avec une extraordinaire ténacité dans l’infinie, la diluante futilité des rites et démarches qui s’entortillent autour des gens du monde, gens du vide, fantômes de désirs, partouzards indécis attendant Watteau toujours, chercheurs sans entrain d’improbables Cythères. » .
Je crois qu’il se moque de parler vrai. Il a un certain nombre de comptes à régler et il le fait avec un humour grinçant entre des pages littéraires, dramatiques ou satiriques touchant à la représentation du mal et de la mort. Cette fillette battue (p.284/285) : « l’enfant se plaignotait comme une souris prise au piège » (…) [et, sous la bordée d’insultes qui accompagnent les sévices] : « Tais-toi maman, que répondait la petite doucement. Tais-toi maman ! Bats-moi maman ! Mais tais-toi maman! ». Enfant, dont il ne veut pas entendre les plaintes. Les souvenirs de tueries dans les tranchées : « On faisait queue pour aller crever. »(p.36 et suivantes).
Barmadu… Quel personnage troublant, solitaire et solidaire des démunis et dur avec eux, prêt à les trahir. Dénonciateur, fantaisiste, absurde. Un Candide… féroce, modelé par le hasard des rencontres dans l’enfer de ces années-là. « Tout l’inconscient se débine devant vous dès qu’on s’approche ».(p.420)
Céline, c’est un homme à rencontrer par l’écriture… un écrivain, pas un personnage »en quête de cinéaste…
Et pour le plaisir : (p.472)
« A l’estaminet des mariniers, je venais souvent tout seul encore, à l’heure morte qui suit le déjeuner, quand le chat du patron est bien tranquille, entre les quatre murs, comme enfermé dans un petit ciel en ripolin bleu rien que pour lui.
Là, moi aussi, somnolent au début d’une après-midi, attendant, bien oublié que je croyais, que ça passe.(…) je trouvai abominable de me déranger au moment juste où je commençais à me refaire un bon petit égoïsme. »
@Court dit: 6 mars 2016 à 20 h 21 min
Bonne pesée !
@Paul Edel – 20h22
Merci. Je ne connaissais pas.
http://maxencecaron.fr/wp-content/uploads/2011/07/dubocal.pdf
Phil, j’en ai une bonne :
Monsieur et Madame Peulaporte ont cinq enfants; comment les appellent-ils ?
En plus il est bien trop bien sapé… C’est pas ça qu’est marqué !
Mais t’es qui pour parler comme tu parles ? T’as aucune légitimité, mon coco. Aucune
@M.Court 20h 20 ? comme le chante Souchon:
« carrément méchant jamais content » bis ter …
Il n’empêche ,M.Court que la Pestsäul est toujours debout, à Vienne…..
Vous si policé,Monsieur, esquinter comme ça …
Sigiswald Kuijken, et aussi Wieland Kuijken ….les flamingants ne sauraient se passer de ij ,et le K est indispensable; couiken,je pense, à cause de couic couic… pas gentil tout ça…Monsieur Court !
Je vous donne la solution, Phil :
Geoffroy, Angèle, Firmin Peulafenêtre.
Maylis de Kerangal en a pris ici pour son grade..Il se trouve que j’ai assisté à une rencontre où elle était présente. C’est une charmante jeune femme,pas du tout comme certains le disent ici;Quelqu’un dirigeait les débats et ses réponses étaient loin d’être stupides. Elle expliqua sa méthode de travail avec précision; il s’agissait de » réparer les vivants » publié un ou 2 ans auparavant; choix du sujet, documentation, mise en forme, rédaction; tout était intéressant. J’avais lu le livre, attirée par le sujet; le début m’avait plu, des jeunes qui partent au petit matin ou au soir, je ne sais plus, et arrive ce qui n’aurait pas dû arriver. Les suites, les discussions pour persuader les parents de permettre la transplantation sont peut-être un peu longues; mais les personnages sont bien campés et le « roman » tient parfaitement debout.Ce n’est pas une bluette,composée n’importe comment. En plus, elle n’était pas là pour vendre des livres et signer des autographes.
Le texte de Richard Millet était « pur sucre » il tirait à boulets rouges sur TOUT ce qui paraît et qui porte indûment le nom de roman ou de littérature; et sur M.de K bien sûr, peut-être parce qu’elle était la plus en vue.Très bel exercice de R.M., j’avais , quant à moi, mis d’autres noms sous sa diatribe, annoncés comme révélations du siècle,chefs-d’oeuvre exceptionnels etc..
Le mieux c’est les boulets ramés : on est sûr qui reviennent !
Céline ne nous appartient pas et le regard que des artistes – qu’ils soient réalisateurs, acteurs ou metteurs en scène – portent sur lui, nous en apprend davantage sur eux-même que que sur la figure qu’ils interrogent. A chacun son Céline donc ! Celui d’Emmanuel Bourdieu et de Denis Lavant n’est pas le mien, même si je reconnais la performance de l’acteur et l’apprécie pour l’avoir vue sur les planches. Mais je ne m’y retrouve pas ! L’image que j’ai pu me faire de Céline, au fil de mes lectures, est tout autre et j’ai tenté avec mon complice le comédien Stanislas de la Tousche de l’approcher au plus près, comme on chasse les grands fauves à l’approche… discret, discret !! Une première fois en 2011 avec « Y en a que ça emmerde qu’il y a des gens de Courbevoie…? » puis une seconde fois en 2014 avec le « Discours aux asticots ». Deux spectacles basés sur les derniers romans et interviews dans lesquels les lecteurs, les passionnés, ont souvent retrouvé une belle parcelle de leur vérité sur L.F Céline. C’est du moins ce qu’ils m’ont dit.
J’invite ceux qui le désirent, (et bien sûr vous même Monsieur Assouline), à venir confronter « leur Céline » au nôtre, à s’y reconnaitre ou non, selon… on pourra en parler. C’est dans cet échange dialectique sans cesse enrichi par d’autres regards que nous construisons notre rapport à la littérature et à ceux qui la produisent.
« Y en a que ça emmerde qu’il y a des gens de Courbevoie…? » se reprend du 16 au 20 mars au Théâtre de la forge à Nanterre. La sortie du film d’Emmanuel Bourdieu est l’occasion de découvrir un autre Céline…
https://www.youtube.com/watch?v=beILZU8Fzog
http://www.laforge-theatre.com/
Je sais, c’est un peu loin… mais ceux qui aiment prendront le train !
La meilleure interprétation de Céline au théâtre est de Stanislas de la Tousche ! Et ça tombe bien, parce qu’il l’interprète à La Forge du 16 au 20 mars !
http://www.laforge-theatre.com
Ne vous inquiétez pas pour l’avenir de votre Maylis, lola !
Elle continuera a écrire, on continuera à la lire, le lobby féministe la défendra becs et ongles bien faits, make-up dégoulinant. Elle n’est pas licenciée pour faute lourde, et que sommes nous sinon des frelons, peu dangereux, qui tournons autour des vaches en bourdonnant ?
Que chacun joue son rôle : elle sue ses romans, nous rions à butiner joyeusement les vaches sacrées/sucrées du milieu littéraire !…
«Nikolaus Harnoncourt était sans égal» (Libé)
L’art de rendre hommage en sortant une banalité splendide ne voulant rien dire : Dolfie P’tit Moustach était sans égal, lui aussi !
Deux petites c.onnes veulent partir en Syrie faire le djihad : on s’en émeut sur tous les media, on les empêche, on les poursuit, au lieu de les laisser faire.
Vingt nations d’une Europe aux frontières extérieures en passoire, laissent entrer le cancer des migrants qui la tuera économiquement, culturellement, religieusement : on s’en accommode, on tergiverse.
Cherchez l’erreur …
TRAGEDIES EN CHAINE
PIQUEMAL Thomas, directeur financier d’EDF, vient de se faire exploser sur la place publique en démissionnant dans le plus grand des fracas : les EPR anglais, problématiques, peuvent tuer EDF…
PIQUEMAL Christian, général en retraite, Pegidaphile, s’était fait exploser à Calais en protestant avec la plus grande énergie contre la colonisation de sauvages migratoires, venus de l’est…
Il vaut mieux s’appeler DESTOUCHES, ces temps-ci ! Piquemal, ça porte malheur…
Eclairant et opportun : le ressenti de Denis Lavant sur la difficulté à interpréter Céline
http://bit.ly/1QB4mZv
« T’as aucune légitimité, mon coco. »
Fantastique ce garçon, il semble ne pas savoir que, en démocratie, chacun peut exprimer ses opinions!
Wow! la modération semble avoir exagéré avec la limonade gazeuse…
Après avoir fait honnêtement son cinéma, Passou nous propose celui que triture Lavant chez les lèche-culte de l’Obs !
… regrets ?….remords ?… enfumage ?….
Aperçu hier soir, chez Drucker, invité de l’histrionesque Luchini, le squelettique d’Ormesson. S’est fendu de quelques compliments de circonstance plats comme des limandes. N’en a manifestement plus pour très longtemps ; ça sent le sapin. Au fond (tout au fond), cet écrivain courtisan et courtisé aura été, pour la littérature vrrountsèze des soixante dernières années, l’équivalent de ce que fut, pour l’Italie lettrée du XVIIIe siècle, un Métastase. Hi hi hi ! ha ha ha ! Ouarf !
Il y a des moments, Jambrun, où les plus démocrates d’entre les républicains d’ici rêvent de t’abattre au coin du parking pour les horreurs dont tu accables tes frères humains, en particulier ce pauvre hareng sec de Jean d’O !
Du diable si je sais pourquoi d’Ormesson me fait penser à Métastase. Ouap. Blurps.
La musique préférera toujours Harnoncourt à Marc le papelardier revêche
JC….. dit: 6 mars 2016
7 mars 2016
ta gueule, rac lure de keupu
écrivain courtisan et courtisé
bien résumé
(ajouter : assez sympathique (humain) malgré tout )
on le dira jamais assez dit: 7 mars 2016 à 9 h 43 min
« JC….. ta gueule, rac lure de keupu »
On ne le dira jamais assez ! C’est exact… En outre, le dire, ça soulage ! …en plus … lorsqu’on a rien d’autre à dire … ça comble un vide !!!
@lola
un post de remerciements pour vous sous le fil precedent
@Renato
Non, ça n’a pas fonctionné ! il est ici, aussi, en attente de modération ! Il finira bien par sortir des limbes !!!
» lorsqu’on a rien d’autre à dire … ça comble un vide !!! »
jc la raclure de pq sait de quoi elle parle
« Passou » le 7 mars 2016 à 8 h 12 met en ligne l’article de Biblios’ : « Comment jouer Louis Ferdinand Céline au cinéma ? », un entretien réunissant Pascal Mérigeau et Denis lavant. Cet échange est vraiment intéressant et la bande-annonce du film vient à propos pour se faire une idée du film et du travail d’acteur de Denis Lavant.
@gérard-Jean dit: 7 mars 2016 à 8 h 31/8h 46
RÉPUGNANT !
@Géraud Bénech dit: 7 mars 2016 à 0 h 41 min
Merci
Christiane, vous réjouissez-vous de la mort d’Harnoncourt comme votre ami Court ?
Je suis scandalisé !
On fait un mauvais procès à un sympathique dignitaire de l’Eglise Catholique romaine, le Cardinal Barbapou, qui n’aurait pas dénoncé l’un de ses soldats de Dieu, imprudent qui aurait tripoté divinement quelques scouts, par ci et par là, au hasard de ses désirs pédophilandreux…
Mais enfin, nom de Dieu, soyons logiques !
Si le barbu suprême qui là-haut règne sans partage sur nos destinées ne l’avait pas voulu, il n’aurait pas fourni aux Soldats du Câlin en soutane, cette exigeante mentule qui, quelle que soit la saison, dépasse du confessionnal !
Et puis, stop ! Arrêtons de fouiller sous les soutanes chrétiennes ! Diversifions ! Jetons un œil sous les djellabas des madrasas et dans sous-sols turgescents des synagogues, lieux de péchés !
Pourquoi toujours les mêmes ? Et ne me parlez pas de célibat….
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