Quel Romain Gary sous son palimpseste de masques ?
Faut-il que l’attrait soit puissant pour que le visiteur se laisse porter par ses pas jusque dans cette quelconque cour d’immeuble à Vilnius ; vaste et dégagée, elle n’est certainement pas le monument le plus intéressant de Lituanie ; seulement voilà, en cherchant bien, on y trouve une récente plaque commémorative indiquant que le grand écrivain français Roman Kacew dit Romain Gary est né là et qu’il y a joué au ballon dans son enfance. Le rappel est piquant en ce que l’homme en question avait préféré naître plutôt en Russie, adresse plus noble à son goût et qui correspondait mieux à son panache. Mise en abîme, cette plaque qui le surprend déjà en flagrant délit de mensonge est le plus adéquat des hommages ; car vérification faite, il était né dans l’immeuble d’à côté, et jouait dans une cour plus sordide, mais l’ambassadeur de France chargé de le commémorer lui avait préféré celle-ci, mieux adaptée à la démesure du personnage. Mais où est-on vraiment : Wilno, Vilna ou Vilnius ?
Sa ville natale est déjà à son image. A triple entrée. Juste un détail, mais Romain Gary y est déjà. Cette cour est hantée par son fantôme. C’est là qu’on a le plus de chance de le trouver absent. Car à peine croit-on y retrouver « le » Romain Gary que surgissent tous les Romain en Gary. On voit alors danser sur les murs les silhouettes, de l’aviateur de la France libre, du Compagnon de la Libération, du reporter de la Mer Rouge et le diplomate excentrique tandis que résonnent les voix de Fosco Sinibaldi, de Shatan Bogat et d’Emile Ajar. Certains assurent que par un étrange effet d’optique, elles se fondent toutes alors sous la forme unique d’un caméléon. L’animal aura fait couler de l’encre du côté des exégètes. On le croirait inventé tout exprès pour lui. Il en tira une fable sur le caméléon qui épousa chacune des couleurs sur lequel on le posait et devint fou lorsqu’on le posa sur un tapis à motifs écossais. S’en saisissant comme le moyen d’une explication de son monde, il remplaça les couleurs par des langues. Son lexique babélien est d’une grande richesse. Ah, le « A bas l’existoir ! » de la fin de Gros-Câlin… Ainsi devient-on écrivain. Il n’en fallait pas davantage pour faire du plaid son rosebud, l’étendre aux nombreuses voix que son oeuvre fait résonner aux dépens de l’unité de voix qui en sourd dès lors qu’on lui prête une écoute attentive.
On ne cesse de le redécouvrir. A chaque génération, il faut refaire le travail, pour lui comme pour les autres ; sinon, les moins de 20 ans risquent de croire que la littérature française commence avec Houellebecq. Il est vrai qu’il n’a pu éviter le purgatoire ; une brique comme Légendes du Je (édition établie et présentée par Mireille Sacotte, 29,90 euros, 1450 pages, Quarto/Gallimard) parue il y a dix ans pouvait lui permettre d’en sortir, d’autant qu’on y trouvait déjà réunis Education Européenne, La Promesse de l’aube, Chien blanc, Les Trésors de la mer rouge, Les Enchanteurs, La vie devant soi, Pseudo etVie et mort d’Emile Ajar. Les mêmes établissements Gallimard remettent ça ces jours-ci avec Romans et récits I et II, une double Pléiade (1 536 pages et 1 728 pages, 63 € et 66 €), qui y ajoutent, Les Racines du ciel, Lady L., La Danse de Gengis Cohn, Adieu Gary Cooper, Gros-Câlin, Clair de femme, Les Cerfs-volants (mais pour autant, la somme du Quarto et des Pléiades ne constitue pas l’intégralité de l’œuvre). Un bonheur ne venant jamais seul, c’est agrémenté d’un « Album Gary », parfait accompagnement bio-iconographique signé Maxime Decout. A nouveau sous la direction de Mireille Sacotte, l’équipe, qui n’a pu avoir accès aux manuscrits sous séquestre à la suite du scandale Aristophil, entend bien non pas révéler mais souligner les dimensions tant comiques que tragiques de cette œuvre, l’usage subversif de l’humour sous toutes ses formes et Dieu que son polyglottisme lui en autorisait, son goût de la provocation qui ne se refuse rien, une autodérision tempérée par le goût de la pose et une fidélité sans faille aux idéaux de son engagement pendant la guerre.
« La France Libre est la seule tribu à laquelle j’ai appartenu à part entière ».
De l’affaire Ajar et du génial canular Gros-Câlin, on en a tant dit et tant écrit que le scandale parisien a failli éclipser l’insondable tristesse de ce petit monument de comique. C’est pourtant bien l’essentiel une fois que l’on a séparé le livre du bruit qu’il a fait, exercice indispensable avec Gary plus encore qu’avec un autre tant il aimait faire résonner ses romans. Alors on découvre une singulière mélancolie sous l’évidence du charme, et une vraie profondeur teintée de gravité sous le panache. Si mitteleuropéen dans ses états d’âme et si français dans son imaginaire, ce jongleur de langues s’était trouvé une forme qui réussit l’union des contraires. Un vrai cosmopolitisme aux couleurs de la France. Celui d’un Français né à 21 ans le jour de sa naturalisation. C’était en 1935. L’année même où il publia ses premiers textes, deux nouvelles, dans l’hebdomadaire Gringoire. Français, enfin. Comment l’être dans un monde, une société, un milieu longtemps persuadés, fût-ce à demi mots, qu’il n’est de français que chrétien ?
C’est là qu’il faut chercher ses intimes blessures de guerre, celle qu’il mène contre lui-même. Là et nulle part ailleurs, lorsqu’il est le seul de sa seule promotion de l’école de l’Air à ne pas obtenir le grade d’officier au motif qu’il est un Français trop récent, ou que le Quai d’Orsay sous Couve de Murville rechigne à le nommer ambassadeur ou même à le réintégrer dans la Carrière, ou qu’un critique lui reproche ses fautes de français, toutes choses qui le renvoient à ses origines comme on renverrait un clerc peu doué à ses écritures. Romain Gary était un comédien, un joueur, un aventurier, un séducteur ; ce qui prédispose à passer pour dilettante aux yeux de la postérité ; il n’y aurait de pire malentendu, il suffit pour s’en convaincre de reconnaître ce qu’un livre comme La Danse de Gencis Cohn (1967) eut de prémonitoire par rapport à une menace (la négation de la Shoah) qui ne faisait alors que poindre. Cocteau le touche-à-tout ne s’en est pas remis, à qui la critique ne pardonna jamais ses apparentes « facilités ». Gary en fit l’amère expérience, quoique soutenu dès ses débuts par Raymond Aron, Camus, Malraux, sensibles à sa grande cause: l’humanisme de la souffrance humaine- et admiratifs du mélange de comique et de tragique qui fera sa patte.
Cet écorché vif supportait mal que l’on n’aimât pas l’un de ses livres quand on prétendait l’aimer lui. Michel Déon l’éprouva pour avoir osé se payer Les Têtes de Stéphanie. Encore était-ce un ami. Mais qu’un ennemi lui reprochât de ne pas savoir écrire le français, le ramenant ainsi, lui le Français plus que français, à sa condition d’invité, c’était trop. Pour avoir ainsi dénoncé la lourdeur « francophone » des Racines du ciel, il est vrai l’un de ses moins bons romans (hélas prix Goncourt 1956, sauvé depuis comme précurseur de l’écologie), le critique Kléber Haedens reçut en retour sa volée de bois vert dans un vif chapitre de Pour Sganarelle.
Il écrivait comme s’il n’avait pas la vie devant lui. On ne pouvait se dérober à ses livres dans la mesure où il paraissait évident qu’il s’était senti contraint de les écrire. Comme s’il avait fait à jamais siennes les injonctions de Rilke au jeune poète Kappus. Tout ce qui sortait de sa plume obéissait à une nécessité intérieure. Rien qui parût relever du hasard, de la commande ou de la mode. Cela n’a pas empêché les hauts et les bas mais autorise que l’on range l’ensemble de l’œuvre sous la bannière d’une même exigence et d’une même couleur. Celle-ci fut le dédicataire de son dernier livre : « A la mémoire ». Car chez Romain Gary, il y a ceci de miraculeux que la mémoire a une couleur.
S’il est une œuvre-vie qui rend vaine toute tentative de dissocier dans l’analyse les remous d’une existence de l’étude des textes qu’elle a produits (genèse, réception etc), c’est bien celle-là. De la pâte à biographes. Un cadeau dirait-on à première vue tant elle est riche, dense. Mais elle truffée de mines anti-personnel et de pièges à rats, posés à dessein par le menteur-vrai tout occupé à l’édification de sa légende. Un vrai romancier, obsédé par l’invention et non le plagiat du réel, ambivalent perdu dans ses métamorphoses. Par moments, on ne s’y retrouve plus. Ce sont les meilleurs, ceux où le mythe Gary nous submerge au point de nous convaincre que les preuves fatiguent la vérité. Mais qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui est faux dans ce qu’il s’attribue d’héroïsme, de faits de gloire, de grandes rencontres ?
« Le réalisme, pour l’auteur de fiction, cela consiste à ne pas se faire prendre.
Tenez-vous le pour dit sans oublier l’influence diffuse des maîtres qui l’ont amené à la littérature : Gogol, Conrad et le Stendhal de la Vie de Henry Brulard. Cette vie faite œuvre, Myriam Anissimov se l’appropria dans le but d’en faire il y a cinq ans « la » somme de référence (Romain Gary le caméléon, Denoël, 2004, Folio 2006). Une vision fort heureusement critique qui met l’accent sur la vie plutôt que sur l’oeuvre. Avant même la parution de son enquête, un peu trop sèche mais très fouillée, il lui fut reproché d’avoir excessivement judaïsé son héros ; cela fut même à l’origine de l’émigration de son livre de Gallimard vers sa filiale Denoël après que son éditeur lui eût lancé à la figure : « Moi vivant, ce livre ne paraitra pas ! Vous êtes antifrançaise ! ». Ce lecteur ne supportait pas que la biographe ait écrit que Roman Kacew avait été circoncis à la naissance, précision aussi indispensable à ses yeux que le baptême du petit Claudel si elle avait eu à écrire sa biographie.
C’était un parti pris, cohérent, surtout lorsqu’on comprend à quel point la mère de Gary, omniprésente dans l’inconscient de son œuvre, était le modèle le plus achevé de la mère juive dans toute son atroce splendeur. Non de celles qui promettent un destin à leur enfant mais qui promettent leur enfant à un destin. Est-il besoin de préciser où nous avons lu cette phrase inoubliable :
« Avec l’amour d’une mère, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais » ?
Le parti pris inverse consiste à christianiser Gary, à quoi Jean-Marie Rouart s’est employé dans Adieu à la France qui s’en va (2003) après avoir tourné autour de l’énigme de son suicide, aux côtés d’autres grands morts volontaires, dans Ils ont choisi la nuit (1985) ; il va jusqu’à trouver des accents évangéliques à son ultime Les Cerfs-volants (1980) ; puis dans Cette opposition qui s’appelle la vie (2009), le même rappela que « tout juif et athée qu’il fût, il (Gary) s’était converti au catholicisme parce qu’il incarnait « les papiers culturels » de la France ». Nancy Huston aussi, en payant sa dette à l’endroit du romancier, lui confère une dimension christique. Une interprétation battue en brèche par les spécialistes de l’écrivain. On en saura plus en juin avec la parution de Picaros et pédoncules (Droz), l’essai très attendu de Jean–François Hangouët sur l’influence de Teilhard de Chardin telle que Gary l’a reçue et dépassée, véritable enquête méthodique qui vise à caractériser l’humanisme évolutif qui fait la « base philosophique » de son œuvre (sur Gary, ne ratez pas le dialogue Anissimov/ Hangouët). Ce qu’assure Jean-Marie Rouart, l’intéressé le formula autrement :
« Pas une seule goutte de sang français ne coule dans mes veines, seule la France coule en moi ».
Autrement dit : même quand il n’habite pas la France, c’est elle qui l’habite comme si elle le hantait d’aussi loin que remonte sa mémoire archaïque. Quant à sa première femme, l’écrivain Lesley Blanch, dont les souvenirs devraient dissuader quiconque d’épouser quelqu’un qui sait manier la plume (terrible, son Romain, un regard particulier, éditions du Rocher) c’est à se demander si ce n’est pas plutôt de son propre regard dont elle parle. Le bonhomme Gary n’en sort pas grandi : narcissique, égoïste, inculte, juif honteux, neurasthénique, piètre aviateur… Un caractère épouvantable aussi, ce qu’on avait de toute façon déduit du reste. A chacun son Gary et il n’est même pas dit que la mosaïque de ces vérités juxtaposées présente un portrait convaincant. Mrs Blanch n’est plus mais on suppute quel pugilat ce serait à nouveau (il a déjà eu lieu, en partie) si l’on les réunissait tous sur un plateau de télévision, surtout en présence du fils et ayant-droit, Alexandre Diego Gary.
Peu d’écrivains et peu d’œuvres possèdent une telle vertu d’excitation au sein même de leurs thuriféraires. Passe encore si on les mettait face à des détracteurs, comme lors des débats autour de Heidegger ; mais entre admirateurs, le phénomène littéraire de la montée d’adrénaline est assez exceptionnel. A croire que ceux qui s’étaient mêlés d’explorer son délire avaient été contaminés. Etant donné que tous parlent d’eux en creux à travers lui, on les quitte généralement pour mieux se réfugier en ses propres pages. Car nul que lui n’y parle mieux de lui à travers les autres. On n’imagine pas n’être plus désorienté un jour par cet homme tant il nous aura troublé par son œuvre-vie. Elle demeure largement une énigme en dépit de l’accumulation de commentaires. Dernière phrase publiée par le mystificateur : « Je me suis bien amusé. Au revoir et merci ». N’empêche : malgré cette légèreté affichée, il tenait que la vie est l’aventure de la conquête d’une fraternité universelle.
Dans sa lettre testamentaire, il invitait à en chercher la clé dans le titre d’un de ses livres, La Nuit sera calme. On ne saurait mieux dire, même si un conteur, qui avait hérité d’une mère mythomane ses accommodements avec le réel, ne doit jamais être pris au mot. Quel visage pourrait-on distinguer sous ce palimpseste de masques ? Un dernier masque, mais de chair pour cet homme, las de n’être que lui-même, qui s’avouait hanté par le désir de devenir un autre tant il vivait sa vie dans son seul moi comme un insupportable enfermement. On lui saura presque gré d’avoir déployé tant de génie à effacer les traces de son passé et à brouiller son image. Celle d’un homme travaillé, en permanence et en profondeur, par le désespoir. Il nous aura tant embobiné qu’il est raisonnable de se demander s’il s’est effectivement suicidé. Nous ne serions pas surpris d’apprendre un jour qu’un autre corps que le sien a été incinéré et ses cendres dispersées dans la Méditerranée ; et que ce diable d’homme, réfugié dans une île coupée de toute société littéraire, continue d’écrire, de publier et de nous envoûter régulièrement à notre insu sous un ultime nom de plume que nous ne connaîtrons peut-être jamais.
(photos D.R.)
1 349 Réponses pour Quel Romain Gary sous son palimpseste de masques ?
Son désespoir fut celui d’ un homme inadapté au réel -ordinaire- après avoir vécu tant d’ épopées mythiques partagées avec ses copains, les têtes brûlées.
Gary, le magnifique.
L’une des meilleures surprises parmi les livres que mon père m’a laissé en héritage.
« Je me suis bien amusé. Au revoir et merci ».N’empêche : malgré cette légèreté affichée, il tenait que
Et aussi
Au-delà de cette limite, votre ticket n’est plus valable.
Les deux et autres marquent sa capacité à l’auto-dérision, avec tendresse.
Pas d’accord avec mystificateur.
Il était joueur.
Il était las.
C’est un coup monté avec son neveu Paul Pavlovitch, le pseudo d’Émile Ajar.
C’était d’abord destiné à démontrer aux critiques germano-pratins* qu’il était talentueux, alors que eux le boudaient. Le snobaient même. Il éprouvait de la rancœur et trouvait ce dédain injustifié.
*Cela a été souligné hier et avant hier, ici, ce désamour.
Pas d’accord non plus avec mère mythomane, encore moins avec amour atroce d’une mère juive.
Mina est une femme exceptionnelle.
Comment reprocher à une mère d’aimer ses enfants et de prier pour eux, ou d’invoquer les cieux ?
Vu cet aprèm ce dialogue :
Quel est ton nom ?
Ragazzo.
Oui, mais ton nom ?
(Il a la bouche pleine, il est sale, kid en anglais)
Ragazzo.
Mais où sont tes parents, père et mère ?
Qui ça ? Quel père ?
Et quelle mère ?
Ragazzo je me nomme.
Cependant, merci Pierre Assouline, mille fois, pour ce très beau billet.
« Gary le magnifique », c’est super, Rose. On sent bien à quel point vous aimez cet écrivain. Bibi, j’ai commencé à lire Gary sous Ajar, qui m’a, je l’avoue, pas rebutée mais un peu agacée :j’y voyais de la facilité, et puis l’histoire des deux Goncourts, tout ça, ça brouillait la lecture.
La promesse de l’aube est pour moi une promesse de lecture. Cet été, sûrement.
JE VOTERAI LR
Dans les débats qui ont précédé les européennes, on a souvent parlé des têtes de liste. Sûr et certain de voter pour la liste LR, je me réjouis de voir un professeur de philo en classes préparatoires, auteur de bons livres, à la première place.
Je ne connais pas les 79 candidats de « ma » liste. Mais je ne note avec plaisir que dans les premières places il y a des gens pour lesquels j’ai de l’estime : Brice Hortefeux, Nadine Morano,
Geoffroy Didier, Frédéric Péchenard, Laurence Sailliet, Lydia Guirous (j’ai lu deux livres d’elle)…
J’aurai plaisir à voter pour François-Xavier Bellamy et pour ceux que je viens de citer. Double
plaisir en somme.
Entre les dindes qui vous tuent à distance et les crétins qui votent LR, la France a du souci à se faire.
Hurkhurkhurk!
Je ne tue personne à distance. Je jette des sorts aux gens qui m’ont fait du mal. Et tu as été tellement odieux la dernière fois, quand tu as pété les plombs, que je n’ai pas eu le choix. Mais répète 15 fois la même chose. Moi je pense tout de même que le karma, avec ou sans mes pouvoirs paranormaux (je ne sais pas s’ils existent, je sais juste que les gens que j’ai visé ont morflé), s’occupera de toi. Si ce n’est pas déjà fait. Mais tu me saoules à me faire répéter 15 fois la même chose. Pour toi le radotage c’est normal, pour moi c’est gênant. Bon allez je dois me préparer. Tu essaies de te trouver une occupation hein ? Non tu n’y arriveras sans doute pas.
Bon, avant d’évoquer Gary, évacuons cette histoire de caméléon et de tissu écossais.
Vous croyez que c’est simple d’être écossais (même sans être caméléon).
Voyez la cheffe des chefs, la Princess Ann qui deux (ou trois) fois par an doit se chanter « Flowers of Scottland » à pleins poumons sur la pelouse de Murrayfield devant 70000 écossais qui se marrent comme des bossus.
C’est dur d’être caméléon, mais je crois bien qu’il aurait aimé la situation le Romain.
Un pied de nez, et personne ne sait pour qui (ou pour tous ?)
« Brice Hortefeux, Nadine Morano »
Tout est dit mon Patrice, et la culture et le sens de la mesure l’emporteront
@(ou pour tous ?)
(les motifs pour tous : Bo Diddley en complet écossais ? C’est d’intérêt moyen https://www.youtube.com/watch?v=SaC5ZKRjLUM )
Un Romain de Vilnius ? Enfin un type avec une tête normale en médaillon du billet
Pourle reste, Gary est pour moi un écrivain sans intérêt pour des raisons que j’élucide fort bien. Je laisse ceux qui le connaissent et l’aiment en parler entre eux.
Chaloux, le dépit amoureux conduit à bien des travers ; vous avez vu votre touche ce soir ?
https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/71u6kg6h5XL._SL1042_.jpg
Ya comme un problème là Passou.
Comme une incapacité à passer d’un billet à un autre sans passer par gogueule ou un autre de nos bienfaiteurs.
Il font +1 à chaque fois et ça m’énerve.
Langoncet, vous êtes tellement bête, ce que chacun peut mesurer ici chaque jour, que je ne veux pas vous accabler davantage.
Du bestial sur le grill (abrégé), pour un Gary si médaillé
https://www.youtube.com/watch?v=wMBB5xLUpO4
Mon épouse m’interdit de dire du mal de Jacques Drillon avant d’aller me coucher. Il parait qu’après j’ai le fou-rire en dormant et ça la réveille.
Quand on voit ce qu’est devenue la NRF, on se dit qu’il n’y aurait pas grand mal à ce que Brotin le petit l’arrête aussi. Sépulcres blanchis… Laisser se survivre une institution défigurée et moribonde est parfois plus honteux que de la supprimer.
La nuit sera calme.
Merci Passou, je lirai demain.
En cherchant des échanges avec Pado dont je ne me souviens absolument pas, trouvé ça qui m’amuse. (Pas du Drillon).
Chaloux dit: 8 juillet 2015 à 22 h 29 min
Aujourd’hui, dans Paris, une fille avec un short tellement court qu’il ressemblait moins à un vêtement qu’à une hypothèse.
En passant, ai failli lui glisser (!) : « Mettez un string par-dessus sinon vous prendrez froid ».
Bon, une seconde de réalisme.
Un mec grande gueule (mais sympa), propre sur lui mais avec l’impression de se foutre de tout, un petit côté d’Artagnan dans l’héroisme et la faculté de niquer toute la critique littéraire française tout en écrivant plutôt pas mal,
ça le fait non ?
Si en plus (point de vue purement masculin je vous l’accorde) vous avez eu le droit (le bonheur) de vous promener au bras de Jean Seberg sur la Place Dauphine (fantasme personnel, mais pourquoi pas ailleurs) alors, alors….. Va comprendre Charles.
Mais quel est donc ce grand lecteur de chez Gallimard qui prétendait dicter à Myriam Anissimov la meilleure façon d’écrire sa biographie de Gary, Passou ?
Roger Grenier ?
Je pourrais dire : « Pas une seule goutte de sang parisien ne coule dans mes veines, seule Paris coule en moi ».
Et Ed, pourrait rajouter : « Sauf votre respect Jazzi, on en n’a rien à foutre ! »
Un bon pronostic porté vers 16 heures sur l’autre chaine…
(ALR de la RDC sur le film PARASITE)
Bong est inspiré tout court. Que la palme lui revienne semblerait honorable, légitime. Respectons son vœu. En gros : une famille entassée dans un sous-sol où prolifèrent les cafards, les Kim, infiltre de manière insidieuse une famille coréenne bourgeoise, les Park, à la fortune bâtie sur le boom informatique et technologique du début de ce siècle. Le galetas va être progressivement échangé contre une présence à demeure dans la belle maison à baie vitrée donnant sur une pelouse au cordeau… D’abord le fils, entré comme précepteur à domicile de la fille. La matière qu’il enseigne – l’anglais – n’a rien d’anodin lorsqu’on sait combien le prototype du rêve d’une certaine élite coréenne fut calqué pour commencer sur le modèle américain, « protecteur », acheteur, aisé, engraissé et anesthésié par la consommation. Puis grâce à des stratagèmes, la fille Kim est employée à son tour, puis le père et la mère, à de petits postes clefs pour que soit assuré le confort des patrons, cependant maintenus dans l’ignorance des liens familiaux de leur personnel. D’un côté l’envahissement lent, inexorable d’une classe défavorisée, débrouillarde et sournoise, qui colonise à grand renfort de magouilles et de coups subtilement fourrés une riche famille, de l’autre des bourgeois repus, innocents, qui se font berner ?
Bong Joon-ho déploie une mise en scène d’une virtuosité rappelant la pousse du lierre – ralentissement, vrilles. Le fait est que, lorsque le mur en est couvert, on ne sait plus si la plante y est accrochée ou si c’est elle qui le fait tenir debout. Le réalisateur, ex-étudiant en sociologie est un observateur bien trop fin de la société coréenne, de ses différences sociales et de ses archaïsmes rampants pour trancher. «Park», non seulement patronyme courant, mais nom de la présidente qui fut déposée pour corruption, abus et détournements divers fin 2016. Elle subissait l’influence d’une conseillère à laquelle avait parlé en rêve la voix de sa mère assassinée… et jusque-là, pas de rupture flagrante avec une conception traditionnelle de la famille. C’est le détournement à but lucratif qui entame la distorsion, fait rupture. .circulait entre autres une « liste noire cinématographique » dictée par «Raspoutine» Choi soon-sil. Ces deux familles, Kim et Park, procèdent à l’insu l’une de l’autre à de mutuelles et progressives transfusions d’apprentis-sorciers entre classes, conceptions sociétales réputées inconciliables. Le thème de la menace latente, fréquent chez Bong. Ici il se pourrait bien que le spectre trompeur d’un capitalisme autant désirable qu’épanouissant tourmente les uns, tandis que le parfum d’une pauvreté sordide dépassée affole et excite les autres – cette idée du sexe florissant chez les pauvres, alors que la libido des nantis se trouve satisfaite mais engloutie, puis éteinte dans le confort matériel n’est pas si nouvelle et probablement avérée… Bong la traite à sa façon dérangeante, noire, névrotique, entre comédie piquante et malaise informe. Ni il n’élude, ni il n’est manichéen. Dans ce «jeu d’acariens» – pour ne pas risquer de filer de métaphore plus prosaïque – où il faut à la fois des squames et de minuscules insectes avides de s’en nourrir glissés dans la literie, tous ses protagonistes ont à gagner et à perdre, et chacun sera seul au moment de jauger si ce qui doit être abandonné dans la balance vaut la chandelle qui brûlera son âme » (copyright).
23h01
hier il y était en exil non volontaire, aujourd’hui ses globules en sont remplis,
l’évolution de l’homme un sujet bien difficile.
Si sept liens maximum nous mettent en relation avec chaque habitant de cette planète, affirmer n’avoir aucune goutte de sang parisien dans les artères me semble assez osé. Ya bien un soudard napoléonien qui c’est pointé dans le village de Grand’Maman ou un gaulois qui aura fauté avant que les oies interviennent. On est jamais à l’abri d’une surprise.
Passou a fait beaucoup d’efforts pour ne pas dire le mal absolu qu’il pense d’une énergumène comme Gary. Manifestement, il est allergique à l’homme, et ne parle pas du talent du romancier. Il ramène tout à un prosaïsme qui va de soi, comme si Gary pouvait se laisser enfermé dans cette tristesse grise. Gary n’est pas Nourissier ! Qui dira objectivement la splendeur du style ? N’est-ce pas ce qu’on attend de la critique, et non une sordide rancune, quarante après ?
« Dans sa lettre testamentaire, il invitait à en chercher la clé dans le titre d’un de ses livres, La Nuit sera calme. »
Passou, sauf erreur R. Gary renvoie a son dernier roman, « les cerfs volants » . La fin.
Cette phrase prononcée avant chaque vol, « la nuit sera calme » était comme une conjuration du sort, manière d’assurer un bon vol de nuit.
Gary est certes une bonne pâte à biographe, pourtant tout laisse penser qu’il a préféré s’en charger lui-même, comme les plus grands.
Oui, il vaut mieux lire Gary dans le texte. Il le mérite, il a vécu, et a des choses à dire à ses lecteurs.
Et pas la peine de recourir à des jeux de vilain, comme convoquer Houellebecq qui n’a rien a faire dans cette histoire !
« « Pas une seule goutte de sang français ne coule dans mes veines, seule la France coule en moi ».
Autrement dit : même quand il n’habite pas la France, c’est elle qui l’habite comme si elle le hantait d’aussi loin que remonte sa mémoire archaïque. »
Non Passou.
Autrement dit, Gary n’avait qu’une identité,: « Français libre »
Publié après sa mort
«J’écris ces lignes à un moment où le monde, tel qu’il tourne en ce dernier quart de siècle, pose à un écrivain, avec de plus en plus d’évidence, une question mortelle pour toutes les formes d’expression artistique : celle de la futilité. De ce que la littérature se crut et se voulut être pendant si longtemps – une contribution à l’épanouissement de l’homme et à son progrès – il ne reste même plus l’illusion lyrique. J’ai donc pleinement conscience que ces pages paraîtront sans doute dérisoires au moment de leur publication, car, que je le veuille ou non, puisque je m’explique ici devant la postérité, je présume forcément que celle-ci accordera encore quelque importance à mes œuvres et, parmi celles-ci, aux quatre romans que j’ai écrits sous le pseudonyme d’Émile Ajar
Vie et mort d’Emile Ajar.
La vie devant soi
https://m.ina.fr/video/CAA7501501201/portrait-ajar-prix-goncourt-video.html
Entrer dans l’abstinence comme entrer en chasteté, avec radicalité.
——–
In le Cairn, l’hystérie masculine, qui se lit ici.
Manière pour le père de rester le seul, l’unique, le pacha.
Le pauvre homme.
Le prix à payer, la renonciation à une vie de fidélité et de conduite intelligente & de décisions hardies.
Révéler par ce fait la cupidité du fils, l’enterrer avec soi et le pouvoir dictatorial de l’aînée, désormais privée de sa base.
—–
In fine, mettre au jour un conflit constant qui a tant duré et broyé les sensibles.
Lever la pierre tombale de l’amnésie traumatique.
Une qui ne cesse de répéter la liberté.
L’enfant qui ne cesse de chanter
Ma liberté, longtemps je t’ai choyée, comme une perle ra-are.
—-
Savoir que hors l’alcool, l’inhibition peut être levée.
—-
Dans Catwoman 1993 et idem 2004, le chat avance comme ça, sur sa poitrine (ne l’enlace pas avec ses deux pattes avant) la tire de la mort. Une paupière s’ouvre. Revient de loin.
Quelque chose cloche dans ce texte de PA. On peut recommander le numéro spécial
https://le1hebdo.fr/journal/numero/249.
En autres, l’article « Besoin de féminité ».
A propos de sang RG dans une tribune du journal le monde dans les annees 70,repondant a un ambassadeur deFrance a particules qui disait que la France c’etait ‘le sang recu’ la France monssieur’c’est le sang donne
La différence entre les Allemands héritiers d’une « immense » culture et les Simbas incultes, c’est que les Simbas mangeaient leurs victimes, tandis que les Allemands les transformaient en savon. Ce besoin de propreté, c’est la culture. »
Le magazine literaire
https://www.nouveau-magazine-litteraire.com/romain-gary-ou-linvention-de-soi
Après un long silence, l’Université s’éveille aujourd’hui à l’œuvre de Romain Gary. Avec le recul, on commence à voir que celle-ci compte dans la littérature française d’après-guerre, d’autant plus qu’elle est en dehors des courants littéraires principaux. Sa singularité, qui a sans doute retardé sa reconnaissance, en fait aujourd’hui le prix : sa personnalité exubérante, ses choix politiques, son passé de héros de la guerre, sa conception de l’écriture et du roman à rebours de celles qui font école, ses rapports conflictuels avec le monde de l’édition, avec le “monde du livre”…
Mais s Gary/Ajar, c’est en même temps une seule voix. En témoigne la vision lucide de l’homme et de l’histoire qu’il s’est forgée dans la France libre, à laquelle il a été fidèle jusqu’à son dernier texte, son dernier souffle. En témoigne aussi, des Racines du ciel qu’il qualifiait de « premier roman écologique » à Gros-Câlin, en passant par L’Homme à la colombe ou Chien blanc, son attention précoce au vivant et à l’animalité, envisagés selon des dimensions politiques et éthiques qui sonnent comme un cri d’alarme précurseur. Une voix aussi parce qu’il semble que jamais Gary ne trouve mieux sa propre musique que lorsqu’il se rapproche de l’oralité, comme lorsque, sous le couvert d’Ajar, il lâche sa plume. Et, plus caractéristique encore : son humour, qualité littéraire rare. 1914-2014 : Gary aurait eu cent ans cette année. Ses romans sont lus plus que jamais, et par toutes les générations. Variée mais constante, cette voix singulière constituera le cœur de notre interrogation, aussi bien du point de vue de l’histoire littéraire et politique que de la réflexion thématique ou stylistique. Des lectures de comédiens et une présentation par Philippe Kohly de son documentaire « Romain Gary ou le roman du double » permettront enfin d’en restituer la dimension sonore et vivante.
http://www.univ-paris3.fr/romain-gary-une-voix-dans-le-siecle-282091.kjsp
Une interview avec Romain Gary en personne :
https://www.rts.ch/archives/tv/divers/archives/3461933-romain-gary.html#iframe-overlay
La Société Française de Philosophie exprime sa très grande préoccupation à
l’annonce des récentes déclarations du Président de la République du Brésil et du
Ministre brésilien de l’Éducation, concernant l’enseignement de la philosophie et de la
sociologie dans les universités fédérales brésiliennes.
Le projet de réduire drastiquement le financement public pour ces domaines de
l’enseignement et de la recherche part d’un principe contraire à l’expérience en
réduisant l’utilité sociale des savoirs à un rapide retour sur investissement. Contre
toute tradition, il oppose entre elles les disciplines universitaires en affichant une
priorité pour la formation des vétérinaires, des médecins et des ingénieurs.
Les départements de philosophie et de sociologie des universités brésiliennes sont
des institutions particulièrement vivantes, dynamiques, et productives, tant sur le plan
de la recherche que sur celui de l’enseignement. Elles sont reconnues dans le monde
entier et particulièrement bien intégrées à la vie académique internationale. La
coopération universitaire franco-brésilienne en philosophie a de fort longue date
constitué un important axe d’échanges pour nos deux pays. De nombreux projets de
recherche et programmes de formation communs ont été développés. Avec les mesures
qui s’annoncent, cette ouverture et cette coopération internationale seraient gravement
compromises.
En outre, l’annonce d’une brusque diminution du budget des universités fédérales,
assortie d’une mise en cause de la qualité des activités d’enseignement et de recherches
qui s’y mènent, ne fait que renforcer l’inquiétude de la communauté académique
internationale.
Au nom de la conception libérale de l’enseignement et de la recherche qui a toujours
fait l’honneur des universités partout dans le monde, au nom de la tradition de
coopération franco-brésilienne dans le domaine universitaire, la Société Française de
Philosophie se joint à toutes les voix qui, au Brésil comme hors de ses frontières,
appellent le gouvernement brésilien à revenir sur ces décisions funestes.
Pour le Bureau,
le Président,
Denis Kambouchner
Please close your eyes and die
Il existe à l’évidence un lien très fort, et même un mystère, entre le Christianisme et la France. Du même ordre que celui relie Chrétienté et grande littérature.
(Maintenant, c’est Bordeaux qui brûle. Vraiment étrange, non?).
Gare au Gary!
pic.twitter.com/TscM70DqWM
Bordeaux, 3ème incendie en une semaine.
Chaloux, pensez vous que les extrémistes auparavant tueurs d’hommes se soient reconvertis en incendiaires, pour reprendre votre doute ?
Avec Lyon et ses boulons.
Bordeaux :
Je ne sais pas Bérénice, je trouve ça bizarre, c’est tout.
« son goût de la provocation qui ne se refuse rien, une autodérision tempérée par le goût de la pose »
Un homme de goûts, Gary !
Chers amis, et même moins chers,
Oublions les conflits d’hier. Aujourd’hui seule la solidarité doit nous animer. Tous, nous devons aider Macron à se mettre en marche… vers la sortie!
Hurkhurkhurk!
Deuxième volet de l’entretien Polony Onfray.
Avant d’aller voter? Est-ce bien raisonnable?
Hurkhurkhurk!
https://polony.tv/rencontres/content-michel-onfray-il-faut-se-reposer-la-question-de-?autoplay=true
Fete de l’amour maternel.
« Je n’ai jamais aimé ma mère ni plus ni moins que le commun des mortels. Je crois aussi sincèrement que ma juvénile tentative de jeter le monde à ses pieds fut, dans une grande mesure, impersonnelle, et quelle que fût- chacun en jugera à son gré, à sa mesure et selon son coeur- la nature complexe ou élémentaire du lien qui nous unissait, une chose, du moins, m’apparaît clairement aujourd’hui, au moment où je jette un dernier regard sur ce qui fut ma vie: il s’agissait dans tout cela, pour moi, beaucoup plus d’une volonté farouche d’éclairer triomphalement la destinée de l »homme, que du destin d’un seul être aimé »
R. Gary in « la promesse de l’aube »
« Tous, nous devons aider Macron à se mettre en marche… vers la sortie ! »
Et aider Marine Le Pen à faire une entrée triomphale, Chaloux ?
Très belle la photo du haut où Gary à l’air de nous proposer son joint !
Marcel Jouhandeau : « De déchoir, je sais que nul ne peut me préserver que moi, maintenant et si c’était ma mère qui voulût ma déchéance, (…): je marcherais plutôt sur ses mains, sur sa bouche, sur ses yeux, je piétinerais plutôt son cœur que de consentir à descendre…Même si c’était Dieu. »
C’est le jeu que Macron lui-même a joué.
Hello. – Ma liberté, longtemps je t’ai choyée. – Refuser le statut de fils d’une mère juive. – Oublier Macron – Métèque – Marcher pour ses artères – Leonidas aux Thermopiles – comme une perle ra-re – Jacqueline R., 95, rhétaise (Lactlis) – Frère Guy, belle crise cardiaque, avant hier, Loch’mariaquer – Braquée assommée devant chez elle. – 14 euros dans son sac à main. – Aller la voir – Heureuse d’avoir survécu – Maxime et Gustave par les champs et les grèves, deux gommeux un peu fats, visitant Guérande, dans la boue. – Faut pas avoir peur du bonheur, c’est seulement un bon moment à passer, prétendit-il – Plus tard – Au monde.
Ne plus assumer le coup du chantage électoral au Front, qui dure depuis si longtemps. – Une gauloise au papier maïs plutôt, une amertume. – Sans imagination, l’amour n’avait aucune chance, disait-il aussi.
une Gitane, plutôt
n’arrive pas à comprendre pourquoi cet écrivain aurait été mal aimé en son temps (qui nous a fabriqué cette idée reçue et pourquoi ?), et ce qui expliquerait qu’il faille le redécouvrir aujourd’hui comme un visionnaire…, hormis cette foire commerciale de mise en Pléiade à l’occasion de la fête des mères.
En écoutant Polony et Onfray (avec un point pour Polony que je trouve plus pertinente), on voit à quel point certains journalistes et écrivains ont raté le coche de notre temps et de ses débats. Sans doute du fait d’un amoncellement de vasselages et de l’absurde croyance qu’un journaliste et écrivain peut rester journaliste et écrivain en acceptant les strapontins que lui tendent certaines puissances, quelles qu’elles soient d’ailleurs. Non, c’est impossible. A terme, il ne sera plus ni journaliste ni écrivain. Quoi, alors?
Boris @ Natacha. Confusion des genres, cela vous prend des airs d’une aimable conversation de bistrot, leur hallucination face aux régressions de la langue écrite et parlée. Étonné de la tournure prise par leur échange (du bon procédé ?). S’entendent trop bien. Complices. Louche. 20 minutes lui suffisent à résumer son dernier bouquin, pourquoi écrit-il tous ces essais ? S’altère, et pourtant dieu sait qu’il boume boume encore !… Prévoit pas d’écrire sur Ajar Gary pour le moment. Dans la forêt blanche d’Ukraine.
« La langue est la dernière arme contre l’urgence climatique »
dit: 26 mai 2019 à 9 h 14 minvous avez lu anissimov?Il y a un lien éloquent
le patronyme de ma mère était russe:j’ai finalement renoncé à chercher et demander, jusqu’au jour où, en lisant de la poésie,j’ai su
Anissimov ? Oui, son beau portrait de Primo Levi, only. Pas celui de Gary. M’est avis que cette Suissesse s’est spécialisée dans les écrivains juifs suicidés. J’avais fort apprécié sa préface à « Suite française » (d’une autre grande dame).
– Au bureau de vote n° 4, ils m’ont embarqué pour émarger ce soir, ont personne pour le boulot… OK, vais voir de plus près la tronche de mes concitoyens bourges bien conservateurs, tassés à droite anti makron, genre bellamystes plutôt, voyez. Si on peut les aider…, hein. Bouh, ça nous changera des soirées électorales circassiennes à la télé d’Etat, hein !
ELECTIONS TRUQUEES A PARIS?
Revenant du bureau de vote, je voulais vous faire part de ma surprise! Les bulletins de vote sont répartis sur quatre rangées largement espacées, de sorte que les bulletins qui se trouvent au fond et même à l’avant dernière rangée, sont impossibles à atteindre pour des personnes petites ou ayant des difficultés à se mouvoir! Devinez qui est au bord de la table et accessible à tous sans difficulté? LREM! Vous avez gagné! Au dernier rang, impossible à saisir sans demander de l’aide? Bellamy et Jadot par exemple…Je n’ai pas eu la présence d’esprit de relever tous les emplacements tellement j’étais en colère (je subodore que le RN est accessible puisque l’idée est de réduire l’élection à un face à face LREM/RN). Le Président du bureau m’a dit qu’il ferait remonter ma protestation et j’ai filé à la mairie d’arrondissement pour déposer une réclamation écrite…
Des procédés dignes de Maduros ou de Poutine.
Baroze, Christiane, il paraît que c’est la même disposition dans tout Paris, vous pouvez confirmer?
«… son palimpseste de masques ? »
Je comprends l’image, mais… compte tenu que tout individu est un palimpseste, comme toute œuvre d’ailleurs, ne serait-il préférable sous son accumulation de masques ? ce qui correspondrait, au demeurant, aux expériences artistiques majeures du XXe siècle.
Bon, maintenant gin tonic.
En même temps, Closer, il faudrait une sacrée dose naïveté à LRM pour croire qu’on va prendre son bulletin parce que c’est le plus proche. A moins que ce ne soit pour allumer le feu dans les cheminées.
« C’est le jeu que Macron lui-même a joué. »
C’est pas moi c’est l’autre.
Moi je m’en lave les mains.
Aucune responsabilité, il n’a pas fait comme je voulais et MOI je sais ce qu’il aurait du faire.
Les politiciens peuvent être pourris, mais certains Français aussi.
Jamais voté FN et je ne vais pas commencer. Mais mon vote aujourd’hui sera bel et bien un vote contre Macron. Quant au FN, il n’a aucun écho dans la haute administration, il ne tiendrait pas deux mois au pouvoir. C’est plutôt le totalitarisme que j’ai sous le nez, celui de Macron et de ses complices, qui m’inquiète.
t: 26 mai 2019 à 11 h 09 min
vous ne savez rien de la carrière et des talents d’Anissimov ,aussi musicienne(j’ai entendu une émission sur F.Mus dont elle était l’invitée,mais je l’avais déjà entendue dans des rencontres;vous pouvez trouvez vous même sur la toile pour élargir un peu votre « culture »
closer, l’usage c’est l’ordre des panneaux électoraux (ordre tiré au sort) mais la code électoral n’exige rien.
26 mai 2019 à 11 h 16 minjamais songé à cela;il arrive qu’on veuille m’aider quand je tends le bras, peut-être par peur du « bordel »?
là vous verrez aussi P.ASSOULINE
http://akadem.org/magazine/2018-2019/romain-gary-mi-juif-mi-schizo-20-05-2019-111391_4783.php
Non Chaloux, mais entre prendre un bulletin parce qu’il est proche et ne pas en prendre un parce que l’on serait obligé de demander de l’aide à un assesseur et révéler ainsi son vote à tout le bureau, il y a une différence! C’est la deuxième situation qui risque de se produire souvent. Je vois mal une petite vieille ou un petit vieux demander de l’aide pour saisir un bulletin au dernier rang ou même quelqu’un se vautrer sur la table pour atteindre les bulletins du fond, c’est extrêmement gênant.
Closer, vous en demandez plusieurs de bords opposés, vous sécurisez votre vote. C’est ce que je vais faire de ce pas.
Evidemment si on arrive en claironnant « Ahaha… donnez-moi le bulletin du Front National » à travers le bureau, c’est beaucoup moins discret…
l’ordre c’est Jean-Luc en premier (voir panneaux) alors niveau totalitarisme, Macron fait p’tit joueur.
ET puis 34 listes !!!! Ya de l’ego dans l’air.
Pado, on ne vous parle pas de ça.
PROTESTATION
J’ai entendu l’autre jour à la radio un maire d’un village de 600 habitants se plaindre : il avait préparé les 34 panneaux, mais n’avait reçu qu’une seule affiche.
Ce matin je suis allé voter. J’ai pris tous les bulletins disponibles : 18 ! Je n’ai pas l’intention de télécharger les bulletins des listes absentes.Je ne saurai jamais à quoi ils ressemblent.
J’ai mis dans l’urne le bulletin LR , liste conduite par François-Xavier Bellamy. Et ce soir, j’irai participer au dépouillement, comme d’habitude.
Rentré au logis, je regarde avec attention chaque bulletin des autres listes.
Certaines listes n’auront aucun élu, mais peu importe.Libre à moi de faire des observations sur la certains de ces bulletins.
La liste « Gilets jaunes » conduite par le mauvais chanteur Lalanne est entièrement en…jaune.La liste socialiste est entièrement en …rose. La liste du PCF est entièrement en …rouge.
La liste Lutte ouvrière est entièrement.. en rouge aussi.Les deux listes écologistes sont entièrement en …vert. Bon . Normal.
La liste UDI a eu la bonne idée de mettre la photo de ses 79 candidats. Un petit exploit. C’est gentil.
Même si personne ne sera élu.
Deux bulletins me paraissent contenir une imposture.Celui du RN et celui de la France insoumise.
Le RN : deux photos, au recto et au verso, celles du premier de la liste et celle de la 78e. Et le nom de la 78 e en plus gros caractères que le premier de la liste ! Il ne s’agit pourtant pas de la présidentielle..
Pour la France insoumise, kif-kif bourricot . A côté de la photo de la tête de liste, celle du 78e de la liste. Et le nom des deux en gros caractères. Qui a copié sur qui ?
A vrai dire, le FN et la France insoumise ont copié sur M. Macron qui avait mis sa tête et son nom à côté de plus trois cents inconnus, aux législatives. L’imposture avait fait merveille.
Je dénonce avec la plus grande ces procédés parfaitement malhonnêtes.
Est-ce un loup, Gary ?
(bon, d’accord, je sors, car le gars rit).
Jazzi 8h48, sur la photo on retrouve tout à fait la pose dont il parle lui meme dans la promesse, je crois,, se moquant un peu de lui même. Il y écrit que pour mettre valeur le bleu de son regard il le dirige vers le haut.
Et Alli, Merci mais votre lien était déjà dans le billet… (quand c’est en rouge, c’est de l’hypertexte…)
Je ne suis pas encore aller voter et je ne sais pas si j’irai, closer.
Sur Romain Gary le mal aimé.
Je ne suis pas un inconditionnel, comme rose.
J’ai seulement lu « La promesse de l’aube », que j’ai apprécié, pour en tirer la quintessence pour mon « Goût de Nice ».
Romain Gary n’est-il pas avant tout un personnage de roman plus qu’un romancier ?
Il est arrivé dans le paysage littéraire à un moment où l’histoire n’était plus la chose primordiale. Et la mythomanie pour la mythomanie, ça va bien un moment ! Lors de son dernier retour sous le masque d’Emil Ajar, il a eu beaucoup de succès et a été adapté au cinéma. J’y avais vu madame Rosa-Simone Signoret et j’avais trouvé ça sympa, sans plus.
Je me demande si Romain Gary n’est pas à la littérature ce que Bernard Buffet était à la peinture à cette époque ?
Lui aussi s’est suicidé…
« Pado, on ne vous parle pas de ça. »
Ben de quoi alors ?
C’était bien d’ordre des bulletins sur une table ou je me trompe ?
Le problème pour vous mon cher Patrice c’est la photo de Wauquiez, dès qu’elle est affichée la fuite s’organise.
Nous, tenir compte de mon âge, au lycée avons étudié que ce fut Giovanni Amendola qui défini le système totalitaire comme « une promesse de domination absolue et de domination complète et incontrôlée dans le domaine de la vie politique et administrative ». Aujourd’hui c’est plus ambigu car l’arbitraire populiste — et la promesse qui va avec — se manifeste désormais chez tous les tribuns, même chez les plus présentables selon les critères de la classe moyenne.
Oui, Bérénice, il a ce grand regard qui ne vous regarde pas !
https://www.dessinoriginal.com/fr/catalogue-d-exposition/7930-catalogue-bernard-buffet-intimement-9782757211113.html
« J’ai seulement lu « La promesse de l’aube », que j’ai apprécié, pour en tirer la quintessence pour mon « Goût de Nice ». »
Bref, vous aussi, Jacuzzi, vous êtes passé à côté de Gary. C’était votre voisin, pourtant, rue Jacob. Votre prochain. Comme tous les intellectuels parisianistes, vous évitez ses livres et d’en dire du bien, même si vous pillez ce qu’il écrit sur Nice pour votre satané « goût de ». Heureusement que Gary était là, et qu’il a fait un tableau superbe du marché, que vous n’avez plus eu qu’à retranscrire. Mais sachez que Gary, en plus d’avoir eu une vie mouvementée, a beaucoup écrit, et bien. Ses intuitions littéraires, politiques, philosophiques, écologistes, etc., sont essentielles. Gary a beaucoup écrit et a été beaucoup lu. Et cela continue, même si avec cette Pléiade, comme Passou, vous faites la fine bouche. La démocratie est l’ère humaine qui correspond à cet auteur. En ce jour de vote aux élections européennes, il faut avoir en tête, de Gary, Education européenne et Europa, ses deux romans sur la question. Je les ai lus, et suis donc sûr de bien voter : pour Hamon. Hamon, c’est la démocratie contre les totalitarismes, c’est l’écologie, le social, et surtout l’abolition légale du travail. Hamon, c’est le bonheur de la fraternité entre les hommes. Gary aurait apprécié !
« Le parti pris inverse consiste à christianiser Gary, à quoi Jean-Marie Rouart s’est employé »
Et pourquoi pas ? Gary revient à plusieurs reprises, dans ses livres, sur les Christ, en qui il voit une figure féminine de la paix et de l’amour. Gary aimait l’âme des femmes, et considérait que l’humanité progresserait grâce à elles. On peut être juif, circoncis, et se convertir au christianisme, comme Mgr Lustiger. Gary s’est converti intellectuellement au Christ. Quoi de plus simple ? Jean-Marie Rouart ne se trompe pas du tout en soulignant ce caractère, très notable, chez Gary. Ce n’est pas du tout aberrant. C’est même un signe d’intelligence…
Quand l’affaire Ajar a éclaté, je me souviens que plusieurs journalistes avaient posé la question de savoir si Emil Ajar n’était pas alors Michel Cournot, alors directeur littéraire du » Mercure de France » (et journaliste à l’obs.) qui publiait cet auteur. Il y eut même des » preuves » à l ‘appui et une analyse de textes en reprenant d’anciens textes de Cournot pour pointer des similitudes de thèmes et de langage.. Simone Gallimard, alors en charge du « mercure de France » , avait été obligée de prendre un billet d’avion d’abord pour Genève afin de rencontrer ce mystérieux auteur si doué , mais la rencontre n’ eut pas lieu, Ajar n’était pas au rendez vous…. Il y eut ensuite second rendez-vous dans un pays scandinave, à Stockholm, je crois, pour rencontrer cet Emil Ajar. L’identité de cet Ajar fut révélée par un journaliste du Point, Jacques Bouzerand, qui, voyant la photo d’Emile Ajar dans la presse reconnut un camarade de lycée de Toulouse, ce Paul Pavlovitch , le neveu de Gary, prête-nom pour la circonstance…ce qui était cruel de la part de Gary, c’est qu’il savait que son neveu avait des ambitions littéraires… le plus drôle de l’affaire, c’est que dans la famille Gallimard, la seule personne à connaître la vérité était Robert Gallimard, le cousin de Claude Gallimard, le patron.
Voila, c’est fait. A voté. J’ai fait un ams-stram-gram dans l’isoloir. LFI a gagné. Malgré certaines réticences, j’ai respecté l’ordre du hasard ou de la nécessité. Mais, juste au moment de glisser mon enveloppe dans l’urne, le Q, au sommet d’une fesse, me démange légèrement. « Un sort jeté par la petite tique des bords de l’Elbe, me disé-je. Elle est vraiment! Elle est vraiment! Elle est vraiment SUR-NA-TU-RELLE! La-lalalala-la-la-la ». Bien entendu, en homme bien élevé, je n’ai rien laissé paraître ni de la démangeaison, ni de mes conclusions que je vous livre, pour ainsi dire, à chaud.
(Pado, j’espère qu’on vous paie bien pour vos animations.)
Jazzi, il n’écrit pas cela, c’est pour moi une lecture ancienne. Je crois me souvenir que c’était une technique pour accroitre son charme auprès des femmes auxquelles il voulait plaire. Sur le ton de l’autoderision.
Petit secret de famille? Nous avons mis le champagne au frais… pour ce soir…si jamais…
Hurkhurkhurk!
« Il y eut ensuite second rendez-vous dans un pays scandinave, à Stockholm, je crois, pour rencontrer cet Emil Ajar. »
N’était-ce pas plutôt au Danemark, à Copenhague ? C’est ce que raconte d’ailleurs « Pseudo » d’Ajar/Gary, que vous n’avez apparemment pas lu, PaulEdel.
J’irai voter de nuit, je réclame des nocturnes!
L’affaire Ajar était tellement convaincante et crédible que, même aujourd’hui, des gens comme PaulEdel croient encore qu’Ajar a vraiment existé, et qu’il était le pseudo de Paul Pavowitch. Incroyable Gary !!!
Il serait nécessaire de lire PP avant Pseudo que je devrai relire car je n’ai pas compris grandchose à ce livre. Il faut dire que c’est assez frequent que je ne comprenne pas Grand chose mais en l’attaquant hier soir sur une publication de Paul Pavlovitch, son neveu et secrétaire, j’ai appris qu’il fallait passer par lui pour accéder à Pseudo.
En m’attardant pour attaquant. Mes excuses.
« Quand l’affaire Ajar a éclaté, je me souviens que plusieurs journalistes avaient posé la question de savoir si Emil Ajar n’était pas alors Michel Cournot… »
On s’est demandé aussi si ce n’était pas Aragon ou Queneau. Je me souviens aussi que Jacques Lanzmann avait écrit un roman sous pseudo, et que la critique s’est demandé si ce n’était pas Gary. A l’époque, ce petit jeu était à la mode. Evidemment, Gary l’a porté au summum de la perfection.
Rue du Bac, Delaporte, pas Jacob. Je le croisais ou le voyait depuis mes fenêtres quotidiennement durant les dernières années de sa vie. Je n’ai jamais pu croiser son regard, si triste, car il ne regardait rien ni personne. Il semblait déconnecté d’un monde qu’il ne devait plus reconnaitre, celui des années post soixante-huitardes qui venaient de flanquer le général de Gaulle à la porte, et paraissait perdu dans ses pensées. Mélancolique en diable, après la fin pathétique de Jean Seberg. Même le canular Ajar n’avait plus l’air de l’amuser.
Par comparaison, le regard myosotis, vif, pétillant du vieil Aragon, que je croisais plus rarement à la même époque et dans le même quartier, était encore plein de vie et de désir…
Magnifique billet du Maitre des lieux.
Pour faire du Ajar, il fallait une dextérité littéraire dont seuls les plus grands pouvaient être capables : Aragon, Queneau, et Gary. C’est pourquoi, il faut vraiment avoir de l’admiration pour Gary, surtout si on aime les deux autres. Je ne comprends pas qu’on fasse la fine bouche sur Gary, comme c’est la mode depuis quarante ans. C’est vraiment grotesque. De quel grand plaisir on se mutile !
Ah oui, j’avais oublié que j’avais lu « Pseudo » également.
Plutôt que ses romans, je lirais plus volontiers la biographie de Gary par Myriam Anissimov, d’autant plus qu’elle dit dans le lien mis en ligne par Passou que l’album de la pléiade ne montre rien de plus que les illustrations de son livre. Je l’ai entièrement feuilleté en librairie et, en effet, je n’y ai rien vu de nouveau.
Elle dit que les fameuses lettres que sa mère aurait écrites et anti datées avant sa mort pour les faire envoyer à son fils, comme il le dit dans « La promesse de l’aube » avaient en fait été rédigées par Romain Gary en personne !
Dans cette famille, ils étaient mythos de fils en mère…
« vous pillez ce qu’il écrit sur Nice pour votre satané « goût de ». »
Insolent Delaporte, je lui ai rendu l’hommage qu’il méritait, en le plaçant auprès des plus prestigieuses plumes ayant écrit sur Nice, ainsi que tu pourras en juger d’après le sommaire !
AUX CONFINS DE LA PROVENCE ET DE L’ITALIE
Louis Aragon : Cimiez ou la colline occupée
Louis Nucera : Brève histoire de Nice
Max Gallo : Une ville à l’identité fragmentée
Hector Berlioz : Nice sous surveillance sarde
Jules Romains : L’odeur de la Niçoise
Max Gallo : Place du Grand Homme Garibaldi
Frédéric Hulot : Masséna au carrefour de l’histoire et de la ville
LA PERLE DE LA RIVIERA FRANÇAISE
Marie Bashkirtseff : Le mal de Nice
Friedrich Nietzsche : Le génie de la victoire
Guy de Maupassant : Fin de carnaval tragique
Stéphen Liégeard : Fleurs de démocratie
André Gide : Premières impressions de Nice
Jean Lorrain : Nice vice
Gaston Leroux : Le parfum de la Côte d’Azur
Paul Morand : Nice 1900
Raoul Mille : Le bal des cocottes
UNE CAPITALE EUROPEENNE ET MEDITERRANEENNE
Henri Matisse : La lumière de Nice
Jean Cocteau : Villefranche-sur-Nice
Paul Valéry : Fermé la nuit
Roger Martin du Gard : Nice pour l’éternité
Romain Gary : La terreur du marché de la Buffa
Henri Bosco : Le retour à la mer (mère) ?
J.M.G. Le Clézio : Nice cinéma
Michel Grisolia : Nice en noir
Patrick Modiano : Une croisière gastronomique
Jazzi, si ces lettres existent et manuscrites il ne devrait pas être difficile de savoir la vérité, le mere de Romain Gary n’étant pas dactylo , ce serait un comble si les ecritures étaient jumelles. De qui tient elle ou à partir de quoi cet élément de la celebre biographe? Vu le contexte , la guerre, j’ai du mal à y croire. Pour résumer, 1- ces lettres ont elles tellement été écrites?
2- si oui, manuscrites donc identifiables.
3- les a-t-on gardées pour preuves?
« Dans cette famille, ils étaient mythos de fils en mère… »
Heureusement que R. Gary a mis en garde ses lecteurs , contre la postérité frelatée que lui préparaient les gens du livre.
Le problème que pose Romain Gary à ceux qui n’en ont aucune, c’est qu’il a a eu une vie extraordinaire.
Rédigées? La mère les aurait recopiées pour les lui envoyer? Romain Gary a tout de même la reputation d’être un homme intègre et dans ce cas il y perdrait beaucoup
Réellement pour tellement.
« Le problème que pose Romain Gary à ceux qui n’en ont aucune, c’est qu’il a a eu une vie extraordinaire. »
Oui, c’est pour cela que je le considère surtout comme un véritable personnage de roman et que je préfèrerais lire sa biographie…
« Les lines en route sent de l’hypertexte »
Quand tu galères avec les visiteurs 4e âge de ton blog 😀 Pauvre Passou.
Voilà ce que dit la biographe, Bérénice :
« A ce propos, je dois constater que le pouvoir de la littérature suscite mon admiration. Les lecteurs de La Promesse de l’aube ont été bouleversés par l’histoire des lettres que Mina Kacew aurait fait envoyer à son fils, durant toute la guerre. Suzanne Agid et Roger Agid, qui prirent soin d’elle durant son hospitalisation et organisèrent ses funérailles, m’ont expliqué que c’est Romain Gary qui écrivit à l’avance des lettres pour sa mère. Il chargea Suzanne de les lui remettre à la clinique, où elle était en train de mourir. Quand Gary revint sain et sauf en France, il demanda de récupérer ces lettres, qui avaient été égarées depuis que Mina était décédée. Il fut très fâché d’apprendre qu’on ne savait pas ce qu’elles étaient devenues. »
Existe t il une auto biographie? Se méfier des filtres. Je trouve suspect ce doute jeté sur l’origine des lettres. Delaporte en sait peut être plus. De toutes manières, sans aucune de ces lettres on pourrait y voir une métaphore, l’amour d’une mere qui ne le quittera pas un instant , l’accompagne au combat comme un talisman. Les dernières censées avoir été envoyé des après la disparition de sa mère serait une image inversée, lui pensant encore à elle alors qu’elle est déjà morte?
Les liens en rouge sont de l’hypertexte
Quel boulet. J’avais encore mon clavier en anglais. Bon allez je filoche.
J’oubliais : je n’ai jamais lu Gary et me demande s’il n’est pas un peu surcoté, surtout depuis l’adaptation cinématographique de la promesse de l’aube.
Il y a eu transformation, je n’étais pas très loin.
L’éducation européenne, ED, je l’ai lu récemment, j’ai beaucoup aimé. Je devrais tout relire.
Mais il y a plus grave, toujours selon Myriam Anissimov. Ce n’est pas Gary qui pilotait l’avion lors de l’exploit qui lui vaudra la médaille de compagnon de la Libération :
« L’exploit qui va lui valoir une médaille et le titre de compagnon de la Libération n’est pas celui décrit dans L’Album, écrit par Maxime Decout, auquel je me permettrai à ce propos de signaler d’autres erreurs. Lors de la mission de bombardement du 25 janvier 1944, à bord d’un Boston, le cockpit de l’appareil est touché par la Flak. Arnaud Langer, le pilote, reçoit des éclats de plexiglas dans les yeux, Gary l’observateur, qui se trouve sous la cabine de pilotage, reçoit lui aussi des éclats de projectiles dans l’abdomen. Quoi qu’il en soit, il ne dispose d’aucun des dispositifs permettant de piloter l’avion. C’est le mitrailleur, René Bauden qui va prendre en main et sauver l’appareil.
Son fils, Michel Bauden, qui a été professeur d’histoire, m’a un jour contactée pour me montrer les papiers militaires de son père. Je lui ai rendu visite près de Thonon les Bains, le 31 mai 2017. J’ai pu consulter le livret militaire de René Bauden, où il est écrit en toutes lettres qu’il avait piloté l’avion pour effectuer le bombardement et le ramener à sa base. C’est là un fait objectif, qui n’enlève rien à l’héroïsme de Langer et de Gary, tous deux sérieusement blessés.
Le général de Gaulle nomma les trois hommes compagnons de la Libération. On comprend la colère de Michel Bauden, dont le nom et l’exploit ne sont pas mentionnés. »
Toujours selon la même source :
« Une bonne histoire ne gagne rien à être vraie. Ce n’est qu’un des précieux enseignements que Mina Owczynska, la mère de Romain Gary, a inculqué à son fils, dès son plus jeune âge. Les lecteurs, les professeurs de littérature ont adoré les « bonnes histoires » de La Promesse de l’aube, centré sur sa mère. Gary avait averti Pierre Calmann son éditeur, qu’il avait pris, comme tout romancier, quelques libertés avec la réalité. »
Le papier de Passou est excellent, surtout si l’on prend soin de lire les interceptes…
intertextes
Delaporte, vous lisez tellement vite et en diagonale que vous n’avez pas lu que j’ai bien écrit « prête- nom » en parlant d’Ajar..
Ed dit: 26 mai 2019 à 14 h 31 min
Quand tu galères avec les visiteurs 4e âge de ton blog 😀 Pauvre Passou.
Ceci écrit, tout de même, par une débile mentale moyenâgeuse qui jette des sorts par Internet.
Hurkhurkhurk!
Parfois le hasard fait bien (ou mal) les choses. Hier, vers 19h, je m’arrête rue Corrientes à Buenos Airea chez Edipo Libros (livres d’occasion non pilonnés par les éditeurs) et je tombe sur une pile de El devorador de estrellas, de Romain Gary, publié par Ed. Sudamericana, « Colección Horizonte », Buenos Aires 1962. J’achète, bien entendu, pour 40 pesos (même pas un euro). Et, oh surprise, le roman est traduit de l’anglais: The Talent Scout, Michael Joseph Ltd. , London, 1961, signé John Markham Beach. Encore un pseudonyme ou faut-il dire, à la manière de Fernando Pessoa, hétéronyme? L’édition française ne paraîtra qu’en 1966 sous le titre de Les mangeurs d’étoiles (Comédie américaine 1). Le roman, non inclus dans l’édition de La Pléiade, se déroule en Bolivie, où Romain Gary occupa momentanément (trois ou quatre mois, si je ne m’abuse), en 1956, à la fin du mandat du dictateur certains diraient « populiste » (ce mot est décidément une tarte à la crème assez indigeste) Víctor Angel Paz Estensoro, et dénonce la figure du dictateur latino-américain, avant García Márquez, Roa Bastos, Carpentier, Uslar Pietri, mais après Valle Inclán, Asturias… voire Joseph Conrad. Or, ce même Paz Estensoro avait rencontré à la fin des années 1950, à Buenos Aires, le grand poète réunionnais Jean-Henri Azéma exilé en raison de son collaborationnisme: membre du PPF, collaborateur assidu de Au Pilori et volontaire dans les Waffen SS division Wallonie de Léon Degrelle. En 1952, leur amitié prendra la forme de la collaboration (décidément), l’un devenant dictateur, l’autre, installé à La Paz pendant un certain temps, devenu son conseiller ès dictature… Les chemins de la littérature sont souvent inextricables… Et me voilà ce matin au réveil avec le billet de Pierre Assouline sur Romain Gary… je n’ai pas pu résister à la tentation…
» Dans sa lettre testamentaire, il invitait à en chercher la clé dans le titre d’un de ses livres, La Nuit sera calme. On ne saurait mieux dire, même si un conteur, qui avait hérité d’une mère mythomane ses accommodements avec le réel, ne doit jamais être pris au mot. Quel visage pourrait-on distinguer… »
J’ai cherché le lettre testamentaire sans succès aussi je ne comprends pas ce que Pierre Assouline veut dire exactement, il me faudrait si PA indique le bon roman le relire. Ma période Gary est de l’ordre du crétacé.
Le premier intertexte coute 38 euros, c’est un peu cher.
Par ailleurs, il a écrit beaucoup trop de livres pour un auteur du XXe siècle. C’est suspect.
Bien, le XX ème siècle n’a produit que des atrophies cérébrales, Balzac et Hugo ont connu cette chance de n’être pas atteint par l’agro chimique.
C’est la France profonde qui vote. Cela me fait grand plaisir.
Quant à la demeurée de Hambourg, elle nous dira à partir de quel nombre de livres publiés un auteur devient suspect. Elle-même n’a lu qu’une vingtaine de bouquins, et encore avec quels yeux, et elle ne trouve pas ça suspect.
Pas étonnant qu’il vote Jean-Luc ce Chaloux, un petit-bourgeois de banlieue amateur de commodes Louis XV aime forcément l’ordre et la discipline, et quel plus beau représentant de ses aspirations que ce monsieur poutine pour qui la démocratie est un jeu d’enfant attardé.
Quelle chance aussi, c’était le premier bulletin sur la table.
T’as l’intention de me troller comme ça encore longtemps Chaloux ? Nan parce que si ça t’amuse tant mieux. En ce qui me concerne, j’en ai fini avec toi et j’ai autre chose à foutre que de m’occuper de ton cas désespéré.
@15:17
Le vote FI est clairement identifiable. Petits-bourgeois je ne sais pas, populaire en aucun cas, mais une profession y est largement dominante : les profs !
Oui, Suppositoired, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Tu vas voir, je ne jette pas de sort mais je suis très doué.
(Pado-cochon, tu m’emmerdes, file dans ta chambre. Je pense que tu es payé par la république en marche. Suffisamment, j’espère. Sur ce, va te faire foutre).
Non, je ne peux pas voir en Mélenchon en peinture. Je le croisais souvent lorsque j’habitais le VIe et qu’il était sénateur. Il se regardait littéralement marcher. Un spectacle inoubliable. A LFI, j’ai beaucoup d’estime pour Rufin, mais certainement plus encore pour un homme extraordinaire, Younous Omarjee, député européen, originaire de la Réunion. Un député qui travaille sans relâche. Et Manon Aubry aussi est une pro, elle vient de le prouver superlativement.
« je n’ai jamais lu Gary et me demande s’il n’est pas un peu surcoté, surtout depuis l’adaptation cinématographique de la promesse de l’aube »
Ed, avant de nous livrer un jugement définitif sur Gary, vous feriez mieux de le lire, pour savoir de quoi vous parlez réellement. Si vous n’avez pas lu, vous n’avez aucun droit d’en parler. C’est une question d’honnêteté intellectuelle. En plus, en l’avouant comme vous faites, c’est d’une insondable connerie. Au moins, Passou, lui, n’avoue pas qu’il n’a pas lu Gary. Il connaît où est l’honneur (perdu) de la critique littéraire. Gary « surcoté » ? Cela ne veut rien dire. Il a eu toujours beaucoup de lecteurs, et aujourd’hui il recrée l’événement. Chapeau bas, plutôt !
Oui, j’aime l’ordre. (A la base j’étais et je reste chevènementiste). Mais pas celui des républiques bananières.
Du moins nous qui avons lu les exploits littéraires de Suppositoired et ses exégèses à la mords-moi-le-nœud (pas trop fort, merci), nous sommes certains qu’elle ne sera jamais surcotée.
« Delaporte, vous lisez tellement vite et en diagonale que vous n’avez pas lu que j’ai bien écrit « prête- nom » en parlant d’Ajar.. »
Mon cher PaulEdel, je vous lis toujours attentivement, je savoure ce que vous écrivez, du moins dans une certaine limite, sinon dans une limite certaine. Vous n’avez de votre côté pas lu « Pseudo » ? Comme c’est bizarre, cette défaillance vis-à-vis d’Ajar-Gary, comme si cela vous dépassait. Mais vous tenez tant à avoir un jugement sur tout, que là, vous êtes toujours du côté de ceux qui n’ont rien compris à la farce et qui en restent les dindons !
« me demande s’il »
–> »jugement définitif »
No comment.
Delaporte, vous lisez tellement vite et en diagonale
Ah merci. Je ne suis pas la seule à l’avoir constaté. La vérité, c’est qu’il lit ce qu’il a envie de lire et non ce qui est écrit.
« depuis l’adaptation cinématographique de la promesse de l’aube »
Il n’y en a pas eu qu’une, mais au moins DEUX : celle de Jules Dassin avec Melina Mercouri, et une plus récente avec Charlotte Gainsbourg. Ma chère Ed, vous avez tout faux. Vous pouvez zapper ce sujet, ce sera mieux pour nous et pour vous.
Lorsqu’on a entendu un comique new-yorkais affirmer que Mozart est un compositeur surévalué on peut entendre n’importe quoi dans la plus grande indifférence.
Dire qu’on ne sait rien d’un écrivain mais qu’on se demande QUAND MÊME s’il ne serait pas un peu surcoté c’est une hénaurmité, les considérations littéraires d’une mite, d’un ciron, d’un escarbot.
Je parlais de la dernière andouille. Oh la la mais vous le faîtes exprès. Je vais arrêter de répondre aux trolls, moi, et vous laisser vous dépatouiller avec vos contresens et attaques personnelles.
Je vais arrêter de répondre aux trolls, moi
Mais continuer QUAND MÊME de nous demander combien on gagne, si on aurait pas perdu un testicule en faisant du vélo (comme Hitler, pauvre dinde) si on met un cache-nez pour sortir de chez soi, même en été, si on bande dur ou mou, si on a trouvé une fille consentante depuis l’armistice de 1918, si on couche dehors, si on est alpha, et surtout, surtout, pauvre conne, si on a envie de te sauter.
Ed n’y connaît rien, elle a pas lu, mais elle a son avis quand même ! Elle se « demande » si… Elle va jusqu’à utiliser un mot péjoratif : « surcoté », un mot de banquier. C’est lamentable de tomber si bas. Je croyais que c’était une jeune fille respectable et honnête. On a affaire au contraire à une harpie hystérique et prétentieuse.
Ce soir je mange une maqueronade aux chataignes sauce hioureaupe.
« Je parlais de la dernière andouille. » Ed
Très jolie phrase, on dirait votre future épitaphe. Quoique, en tant que gastronome, fort amateur d’andouille, je désapprouve cette prostitution verbale. Magnifions l’andouille, et l’andouillette, sa soeur de charité, et tenons-la loin de cette pauvre Ed, cette pauvre arsouille littéraire complètement dégénérée.
ED, je ne sais plus qui exactement ni d’ailleurs si j’avais bien tout connecté mais il y a quelques années il avait été fait mention de 300 000 euros annuels sans les propriétés. Mais peut être comme d’habitude est ce que j’ai fantasmé ce revenu donc rien de sûr. Enfin de quoi dépasser le stade du spaghetti et bien que je n’ai strictement rien contre les pâtes , fort heureusement.
Bien que je n’aie, excusez aussi les accords des PP oubliés à la distribution.
C’est quand même le summum, que l’on vient d’atteindre sur le blog de ce cher Passou, qui ne mérite pas ça. Une internaute, férue de littérature, ou soi-disant telle, qui arrive la bouche en fleur pour nous dire qu’elle n’a jamais lu Gary, mais que cela ne l’empêche pas de le trouver « surcoté » ! On rêve. Est-ce que c’est sérieux ? Digne ? C’est tout simplement de la crapulerie intellectuelle, de l’escroquerie mentale, du non-respect d’écrivain, de l’insulte et outrage ad hominem et du mépris ad rem. Et merde !
Chaloux, ce n’est toujours pas dégivré votre bidule? Ed, ses testicules sont descendus, un peu trop meme dirai je à l’oeil nu.
C’est le degré de civilisation de la pauvre Ed. Niveau zéro.
Je crois avoir lu que l’avocate Halimi avait « trempé »dans l’histoire Ajar Pavlovitch mais je ne sais plus où;ce n’est pas dans la page de BHL sur Gary dans la règle du jeu où il évoque un processus de Golem
l’article de BHL,le malrucien
l’article de BHL
https://laregledujeu.org/2014/11/04/18191/le-cas-gary/
Dégivré quoi? Pas vous qui seriez givrée?
Chaloux, vous parliez de votre état d’homme procréatif , c’est une image, l’âge de glace après le crétacé précédemment convoqué pour besoin lié à l’expression.
Aujourd’hui, Bérénice, c’est rangement de bureau. Je cherche le Molière de G. Forestier que j’ai acheté mais impossible de remettre la main dessus.
Il vous faut réorganiser votre bibli, trouver un classement qui vous permette de retrouver vos bouquins sans avoir à perdre du temps.
Au moins, notre cher PaulEdel a au moins lu Gros-Câlin, s’il faut en croire la notice de cette Pléiade qui cite sont article dans le Point. Mais Popaul a dû en rester là, dépassé par les événements, et ne s’est pas aventuré sur la suite. C’est pourquoi il nous fait bien marrer quand il résume en trois phrases l’affaire Ajar. Sacré Popaul, toujours aussi vif ?
Chaloux dit: 26 mai 2019 à 16 h 27 min
Aujourd’hui, Bérénice, c’est rangement de bureau. Je cherche le Molière de G. Forestier que j’ai acheté mais impossible de remettre la main dessus.
–
…premiers effets du sortilège, Chaloux. Et ça ne fait que commencer.
Tableau d’évaluation de Jacques Sapir, résultats européennes.
LE 26 MAI, QUELS RESULTATS ?
Les élections du 26 mai appelleront de multiples commentaires. Je précise ici ce que j’entendrai par un « succès » ou un échec de chacune des listes qui me semblent importantes, dans le contexte très particulier de ces élections.
LREM-MODEM/Renaissance :
Seconde position = échec. Corrélativement, avec 23% au moins des suffrages et première place = succès.
Idem couplé avec moins de 21% des suffrages : déroute.
Idem avec moins de 20% de suffrages : désastre.
Pour LREM, l’enjeu est directement dans la comparaison avec le RN, du fait d’ailleurs des prises de position du Président de la République. Mais si le score tombait sous les 21%, les conséquences pourraient être lourdes pour les élections municipales et l’enracinement futur de cette formation. Il faut donc deux critères pour juger d’un échec ou d’un succès.
RN
Première position = succès mitigé.
Première position et + de 24% des suffrages = succès réel.
Seconde position = échec
Seconde position et – de 21% des suffrages = déroute.
Le RN ne doit pas seulement arriver en tête pour connaître un succès, mais encore retrouver son étiage de 2014 pour pouvoir prétendre à un véritable succès et estimer que le souvenir de la mauvaise prestation de Marine le Pen lors du débat d’entre les deux tours de la présidentielle est effacé.
LR
Au dessus de 15% = succès.
Moins de 13% = échec.
Pour la liste de Bellamy, le problème est de savoir s’il est capable de retrouver une forme de dynamique après l’échec de 2017 et les déchirements entre « Macron-compatibles » et le reste des républicains. C’est pourquoi, on suivra de près le score réalisé au soir du 26 mai.
FI
Au dessus de 15% = succès.
Au dessus de 12% = succès relatif
Moins de 10% = échec grave
LFI aborde ces élections en position de faiblesse, tant du fait du type de scrutin, que des déchirements internes que cette formation a connus.
Un succès (+15%) validerait pour un temps la stratégie de ces derniers mois et stabiliserait la situation.
Un échec grave (-10%) impliquerait une remise en cause sérieuse de la stratégie. Il signerait l’échec total de la logique de « rassemblement des gauches » qui prévaut depuis l’été 2018. De fait, LFI serait obligée, sous peine de s’étioler et d’ouvrir la porte à de nouvelles formations, d’analyser sérieusement cet échec et de repenser sa stratégie, à l’aune de ce qu’elle fut en 2017.
Un score entre 12% et 14% n’impliquerait rien au niveau de la stratégie, mais simplement un succès de la tête de liste (Marion Aubry).
EELV
Au dessus de 8% = succès
Au-dessous de 7% = échec
PS-Place Publique
Au-dessus de 6% = succès relatif
Moins de 5% = échec grave.
Générations
Au-dessus de 5% = succès.
Moins de 4% = échec grave.
Si la liste de Benoît Hamon devait faire moins de 4%, la survie du mouvement serait mise en question.
PCF :
Au dessus de 4% = succès.
En dessous de 3% = échec.
DLF
Au-dessus de 5% = succès.
Moins de 4% = échec grave.
L’incapacité de DLF de franchir le seuil de 5%, surtout si les Patriotes et/ou l’UPR faisaient plus de 3% mettrait en cause la survie du mouvement.
UPR
Plus de 3% = succès notable
Entre 2% et 3% = succès relatif
Moins de 2% = échec grave
Les Patriotes-Gilets Jaunes.
Plus de 3% = succès
Moins de 2% = échec grave
Notons que pour ces deux formations, il sera important de savoir laquelle sera en tête de l’autre. Se joue, ici, une question de légitimité. Si l’UPR n’arrive pas à dépasser les 2%, il sera plus que temps de sortir de la stratégie de « splendide isolement » dans laquelle se complait François Asselineau. Cet impératif sera d’autant plus marqué si Les Patriotes faisaient un meilleur score que l’UPR.
Non, D, je le cherche depuis plusieurs jours. Comme je le disais à la pauvre Ed dans un post utile, malheureusement censuré par Pierre Assouline, il faut se méfier de la magie noire, qui retombe souvent sur le nez de l’opérateur, surtout s’il est novice ou incompétent, ce qui est le cas de cette petite dinde qui n’a jamais été initiée. Le retour à l’envoyeur est souvent sévère.
Delaporte, toujours aussi méprisant.Mais vous voyez, je suis dans la pleiade.. ah ah.
Chaloux, votre copain pro-russe qui de l’extrème-gauche engage un flirt discret avec le RN on s’en bat l’oeil, mais grave.
Alors son tableau d’évaluation digne d’un élève de terminale vous savez quoi en faire ?
Lorsqu’on a entendu un comique new-yorkais affirmer que Mozart est un compositeur surévalué on peut entendre n’importe quoi dans la plus grande indifférence.
renato,je crois ce que vous dites du comique, ayant connu un professeur de je ne sais plus quoi, pianiste, et collectionneur de livres pour lequel Mozart ,ce n’était même pas de la musique;mais de là à rester indifférent ,pour moi qui pleure parfois en écoutant le piano de MOZART? non, cela m’indigna tellement que je n’allai plus chez eux;sa fille fut quasi folle , puis ,amoureuse de son psy retomba dans la folie;voilà où mènent ces jugements de gout;
lisez Gary, ce n’est pas du temps perdu;j’ai toujours entendu cerveau lent pour le titre que vous connaissez
Et alii, et puisque Mozart n’était pas un compositeur de musique pour ce professeur, vous souvenez vous qui alors à ses oreilles en composait? Ce serait intéressant de le savoir, un excentrique ce professeur. J’ecoute france musique depuis longtemps , je n’ai jamais enregistré une telle charge contre Mozart et c’est une radio avec radio classique qui donne des avis de professionnels, des chefs et des concertistes notamment. Vous rencontrez de drôles de gens ou cherchait-il à vous etonner, vous surprendre pour éveiller votre intérêt ? Je cherche si j’ai déjà pleuré à l’écoute d’une musique, il ne semble pas. Je frissonne souvent, je souris, je suis émue d’une façon ou d’une autre mais pas jusqu’aux pleurs. Vous êtes tres sensible.
Le comique, il devait parler de Mozart opéra rock. L’a confondu cetou.
Evidemment, Sapir n’est pas payé par LRM comme Pado pour faire chier le monde.
J’appartiens à une génération dont certains profs éminents ne voulaient pas faire travailler Rachmaninov sous prétexte qu’il ne savait pas écrire. Dans le monde de la musique, on entend aussi un peu de tout.
« Delaporte, toujours aussi méprisant.Mais vous voyez, je suis dans la pleiade.. ah ah. »
Mon cher PaulEdel, je ne vous méprise pas du tout, et vous dis bravo d’être, non pas dans la Pléiade, mais d’être simplement cité pour un article du Point. Votre oeuvre romanesque n’est pas encore « dans la Pléiade », nuance.
Mais vous devriez nous parler un peu de cet article. Vous l’a-t-on demandé parce que personne ne désirait parler de ce livre, un véritable ovni dans l’espace littéraire ? Quelle a été votre réaction, alors ? Comme la plupart des critiques, vous êtes-vous planté royalement dans votre jugement ? Vous devriez nous expliquer un peu tout ça, ce ne serait pas du luxe.
Sauf erreur, Popaul se croit déjà « dans la Pléiade » ! Comme d’Ormesson et Romain Gary ! Sacré Popaul !!!
« Seconde position = échec. » (LREM)
Chaloux, si votre objectif principal était de donner une leçon à Macron, votre vote LFI ne sert rigoureusement à rien.
Mozart opéra rock c’est 2009 ; le comique causait en 1979…
Closer, à moins de voter RN, mon vote sert au moins à faire baisser LREM en pourcentage.
La citation de l’article de Popaul dans le Point lui fait dire qu’il place « Gros-Câlin » dans la rubrique chef(d’oeuvre entre Buffon et Woody Allen. Il y a de l’idée. Il faudrait relire l’article en entier. Mon cher PaulEdel, si vous l’avez encore dans vos archives, ce serait intéressant que vous nous le fassiez lire. Je suis preneur. Et je serai indulgent !
Non d’accord, il n’est pas payé par LRM, il est payé par Moscou, je me demande si c’est mieux.
@closer
je vote dans le treizième et j’ai fait le même constat que vous concernant la disposition des bulletins sur la table où ils sont présentés
cela m’a rappelé la scene du REFERENDUM dans le Guépard
Avec chaloux et closer ça nous fait déjà deux amis de poutine sur ce blog.
Je sens qu’il va yavoir du coming out.
Apparemment, il y a un manque de bulletins dans certains bureaux, -LFI -RN -LR… Pour LREM pas de souci, ils ont tout ce qu’il faut…
République moribonde.
Hurkhurkhurk!
Moi aussi, je viens d’aller voter. Peu de monde, je n’ai même pas fait la queue. J’ai la joie extatique de voter pour Hamon, le meilleur candidat, celui qui veut abolir légalement le travail et reconstruire l’écologie terrestre. Ce n’est pas rien. A la présidentielle aussi, j’avais pour lui, au premier tour. J’espère qu’il fera ses cinq pour cent, c’est le seul à mériter d’être élu. Le seul pur réformateur du monde !
Espérons que l’extra- CDD LREM de Pado se termine ce soir.
Les mangeurs d’étoiles (Comédie américaine 1). Le roman,non inclus dans l’édition de La Pléiade, se déroule en Bolivie…
Ce que je déteste dans La Pléiade (vu le prix) et me conduit à préférer une intégrale de Poe chez Laffont plutôt que le volume de La Pléiade.
Je pense que les vieux à l’état quasi végétatif de ce blog devraient avoir une demie voix. C’est quand même dingue qu’ils votent plus que les autres alors que la vie ne les concerne plus depuis longtemps. On va me dire qu’ils n’ont que ça à foutre de leur dimanche (et des 5 autres jours de la semaine), mais je trouve cela fortement injuste.
6 pardon.
Par exemple un Chaloux, à quoi sert-il ? En quoi est-il ou a-t-il été utile au fonctionnement de la société ? Non franchement ce sont les gens qui apportent le moins à la vie de la cité qui parlent le plus de la politique. Comme si cela les concernait.
La petite merdasse de Hambourg esgt en train de redécouvrir le nazisme dans son coin.
« Je pense que les vieux à l’état quasi végétatif de ce blog devraient avoir une demie voix. »
Ed, je trouve que depuis quelque temps votre niveau intellectuel baisse considérablement. Vos commentaires deviennent de plus en plus ineptes. Bonjour la catastrophe ! Le clou est vraiment ce post sur Gary, que vous n’avez pas lu, et que vous traitez de « surcoté ». C’est d’une imbécillité sans nom, un manque de jugement aberrant. Qu’est-ce qui se passe, Ed ? Vous vous êtes droguée ? Vous avez eu une déception amoureuse ? Vous en voulez au monde et d’abord à vous-même ? Que c’est triste, un tel suicide !!!
Le paradoxe est immense : des gens comme clopine et jazzi ne votent pas, alors qu’ils sont dans une dynamique de création (ou de plagiat mais peu importe, au moins il y a une dynamique). Pendant ce temps-la, des parasites de la société et spécialistes en trollage comme Delaporte et Chaloux s’épanchent sur leur vote et opinions politiques. C’est terrible.
« Par exemple un Chaloux, à quoi sert-il ? »
Chaloux, il y a quelqu’un qui trouve que vous êtes de trop et qui voudrait vous euthanasier. Tonton Adolf relève-toi, elle est devenue folle !
A mon avis, elle a rencontré un congolais tellement membré qu’il a commencé à lui endommager les organes vitaux.
Delaporte, non, je ne tiens pas archive de mes critiques, je ne les collectionne pas et ne les relis pas. Je me souviens qu’au journal « Le Point » il y avait toujours plusieurs candidats pour lire et rendre compte des œuvres de Gary.Ce journal ne l’a jamais méprisé. Je me souviens aussi que j’avais écrit un article élogieux, et même enthousiaste- à propos des « têtes de Stéphanie » de Shatan Bogat,cet inconnu. Ce livre d’espionnage de Gary écrit sous pseudo se passe dans le Golfe persique et parle en 1974 des décapitations à but de propagande politique.. Ce qui était tristement prophétique ! Au cours d’un entretien sur France- inter , Romain Gary avait remarqué que j’étais un rares critiques français à avoir parlé de ce livre et m’en avait remercié en direct…
Tout ça est dans les archives. Je me souviens aussi d’un long article (paru en 197O ) de Nourissier sur un des livres de Gary que je préfère, « Chien blanc », impressionnant dans son réalisme halluciné. Et Nourissier avait écrit un « papier » fouillé, précis, admiratif sur ce « Chien blanc »(qui parlait de ces chiens dressés pour attaquer les Noirs) ; il notait ,entre autres, qu’il retrouvait dans « Chien banc » « les plaisirs et quelques agacements rencontrés naguère dans les ouvrages de Malaparte. »Le comparer à Malaparte, c’était pas mal trouvé.
Avec leur vote, ils trollent les urnes comme le blog à Passou.
Ne me remerciez pas pour cette brillante analyse.
Merci de votre témoignage DHH.
Pour Pado: je ne vote ni RN, ni LFI.
Et quand on est coincé face à une femme, on attaque en dessous de la ceinture. Ca marche pas mais c’est pas grave, ça donne l’illusion d’avoir l’ascendant quand dans les faits on se ridiculise de plus en plus et s’emmure dans son sexisme salace. En tout état de cause, je faisais part d’une vraie réflexion suite à cette constatation étonnante. Jespere que les esprits sains de ce blog relèveront. C’est tout.
Paul Edel dit: 26 mai 2019 à 18 h 02 min
Cette réception de la critique sur les romans de Gary est assez intéressante. Je trouve que dans cette nouvelle Pléiade, ils ne l’évoquent pas suffisamment. Je crois que c’est dans la Pléiade Claude Simon que tout cela était au contraire extrêmement bien détaillé. Pour un auteur contemporain, c’est utile. Malgré ses défauts, la critique littéraire française de l’époque fait renaître une atmosphère, une ambiance, qui explique un peu ce que l’écrivain était et a voulu faire. Les critiques d’aujourd’hui (et l’article de Passou le montre, ô combien !) n’ajoutent guère de chose. Le jugement inepte de Ed est par exemple le fruit de cette critique, dont personnellement j’attends le pire.
Dear Delaporte, vous portez le style de Gary aux nues, voulez-vous nous éclairez ses dessous ?
je confesse n’avoir pu achever la lecture de « La promesse de l’aube » (mais plus performant que la considérable Clopine proustophile qui semble n’pas ouvert le livre). Etonnant dédain je l’avoue, comme pour ses « fruits du Congo » de Vialatte, rapprochement faussement innocent, dont je ne goûte pas un style qui (me) parait surfait en dépit ou à cause de la retape médiatique. Seberg aurait dû écouter Preminger.
Ed est complètement siphonnée, Delaporte. Maintenant, elle dirait n’importe quoi pour justifier sa hargne à mon égard, y compris réinventer le nazisme. Il faut dire que je suis un des plus jeunes ici où la moyenne doit être à peu près l’âge du taulier, c’est à dire 66-70 ans. En tout cas je suis plus loin de mes 70 ans qu’elle de l’asile où il faudra bientôt la placer.
(Je vais essayer de trouver ses parents pour qu’ils lui viennent en aide.)
En tout cas, je n’ai jamais vu ici une mégalomanie comparable à celle de la petite psychopathe de Hambourg. Comment règle-t-on ses conflits avec autrui chez cette moule de bas-étage? En leur jetant des sorts de mort par Internet, et en fantasmant des lois qui puissent les mettre au ban de la société. Mégalomanie délirante. Il faut vraiment avoir décroché de la réalité pour dire des choses de ce genre.
Il faut retrouver ses parents. Je cherche de mon côté et je leur envoie les textes de leur fille (j’ai toutes les copies d’écran nécessaires.) Il faut absolument qu’ils la prennent en charge.
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