Quel Romain Gary sous son palimpseste de masques ?
Faut-il que l’attrait soit puissant pour que le visiteur se laisse porter par ses pas jusque dans cette quelconque cour d’immeuble à Vilnius ; vaste et dégagée, elle n’est certainement pas le monument le plus intéressant de Lituanie ; seulement voilà, en cherchant bien, on y trouve une récente plaque commémorative indiquant que le grand écrivain français Roman Kacew dit Romain Gary est né là et qu’il y a joué au ballon dans son enfance. Le rappel est piquant en ce que l’homme en question avait préféré naître plutôt en Russie, adresse plus noble à son goût et qui correspondait mieux à son panache. Mise en abîme, cette plaque qui le surprend déjà en flagrant délit de mensonge est le plus adéquat des hommages ; car vérification faite, il était né dans l’immeuble d’à côté, et jouait dans une cour plus sordide, mais l’ambassadeur de France chargé de le commémorer lui avait préféré celle-ci, mieux adaptée à la démesure du personnage. Mais où est-on vraiment : Wilno, Vilna ou Vilnius ?
Sa ville natale est déjà à son image. A triple entrée. Juste un détail, mais Romain Gary y est déjà. Cette cour est hantée par son fantôme. C’est là qu’on a le plus de chance de le trouver absent. Car à peine croit-on y retrouver « le » Romain Gary que surgissent tous les Romain en Gary. On voit alors danser sur les murs les silhouettes, de l’aviateur de la France libre, du Compagnon de la Libération, du reporter de la Mer Rouge et le diplomate excentrique tandis que résonnent les voix de Fosco Sinibaldi, de Shatan Bogat et d’Emile Ajar. Certains assurent que par un étrange effet d’optique, elles se fondent toutes alors sous la forme unique d’un caméléon. L’animal aura fait couler de l’encre du côté des exégètes. On le croirait inventé tout exprès pour lui. Il en tira une fable sur le caméléon qui épousa chacune des couleurs sur lequel on le posait et devint fou lorsqu’on le posa sur un tapis à motifs écossais. S’en saisissant comme le moyen d’une explication de son monde, il remplaça les couleurs par des langues. Son lexique babélien est d’une grande richesse. Ah, le « A bas l’existoir ! » de la fin de Gros-Câlin… Ainsi devient-on écrivain. Il n’en fallait pas davantage pour faire du plaid son rosebud, l’étendre aux nombreuses voix que son oeuvre fait résonner aux dépens de l’unité de voix qui en sourd dès lors qu’on lui prête une écoute attentive.
On ne cesse de le redécouvrir. A chaque génération, il faut refaire le travail, pour lui comme pour les autres ; sinon, les moins de 20 ans risquent de croire que la littérature française commence avec Houellebecq. Il est vrai qu’il n’a pu éviter le purgatoire ; une brique comme Légendes du Je (édition établie et présentée par Mireille Sacotte, 29,90 euros, 1450 pages, Quarto/Gallimard) parue il y a dix ans pouvait lui permettre d’en sortir, d’autant qu’on y trouvait déjà réunis Education Européenne, La Promesse de l’aube, Chien blanc, Les Trésors de la mer rouge, Les Enchanteurs, La vie devant soi, Pseudo etVie et mort d’Emile Ajar. Les mêmes établissements Gallimard remettent ça ces jours-ci avec Romans et récits I et II, une double Pléiade (1 536 pages et 1 728 pages, 63 € et 66 €), qui y ajoutent, Les Racines du ciel, Lady L., La Danse de Gengis Cohn, Adieu Gary Cooper, Gros-Câlin, Clair de femme, Les Cerfs-volants (mais pour autant, la somme du Quarto et des Pléiades ne constitue pas l’intégralité de l’œuvre). Un bonheur ne venant jamais seul, c’est agrémenté d’un « Album Gary », parfait accompagnement bio-iconographique signé Maxime Decout. A nouveau sous la direction de Mireille Sacotte, l’équipe, qui n’a pu avoir accès aux manuscrits sous séquestre à la suite du scandale Aristophil, entend bien non pas révéler mais souligner les dimensions tant comiques que tragiques de cette œuvre, l’usage subversif de l’humour sous toutes ses formes et Dieu que son polyglottisme lui en autorisait, son goût de la provocation qui ne se refuse rien, une autodérision tempérée par le goût de la pose et une fidélité sans faille aux idéaux de son engagement pendant la guerre.
« La France Libre est la seule tribu à laquelle j’ai appartenu à part entière ».
De l’affaire Ajar et du génial canular Gros-Câlin, on en a tant dit et tant écrit que le scandale parisien a failli éclipser l’insondable tristesse de ce petit monument de comique. C’est pourtant bien l’essentiel une fois que l’on a séparé le livre du bruit qu’il a fait, exercice indispensable avec Gary plus encore qu’avec un autre tant il aimait faire résonner ses romans. Alors on découvre une singulière mélancolie sous l’évidence du charme, et une vraie profondeur teintée de gravité sous le panache. Si mitteleuropéen dans ses états d’âme et si français dans son imaginaire, ce jongleur de langues s’était trouvé une forme qui réussit l’union des contraires. Un vrai cosmopolitisme aux couleurs de la France. Celui d’un Français né à 21 ans le jour de sa naturalisation. C’était en 1935. L’année même où il publia ses premiers textes, deux nouvelles, dans l’hebdomadaire Gringoire. Français, enfin. Comment l’être dans un monde, une société, un milieu longtemps persuadés, fût-ce à demi mots, qu’il n’est de français que chrétien ?
C’est là qu’il faut chercher ses intimes blessures de guerre, celle qu’il mène contre lui-même. Là et nulle part ailleurs, lorsqu’il est le seul de sa seule promotion de l’école de l’Air à ne pas obtenir le grade d’officier au motif qu’il est un Français trop récent, ou que le Quai d’Orsay sous Couve de Murville rechigne à le nommer ambassadeur ou même à le réintégrer dans la Carrière, ou qu’un critique lui reproche ses fautes de français, toutes choses qui le renvoient à ses origines comme on renverrait un clerc peu doué à ses écritures. Romain Gary était un comédien, un joueur, un aventurier, un séducteur ; ce qui prédispose à passer pour dilettante aux yeux de la postérité ; il n’y aurait de pire malentendu, il suffit pour s’en convaincre de reconnaître ce qu’un livre comme La Danse de Gencis Cohn (1967) eut de prémonitoire par rapport à une menace (la négation de la Shoah) qui ne faisait alors que poindre. Cocteau le touche-à-tout ne s’en est pas remis, à qui la critique ne pardonna jamais ses apparentes « facilités ». Gary en fit l’amère expérience, quoique soutenu dès ses débuts par Raymond Aron, Camus, Malraux, sensibles à sa grande cause: l’humanisme de la souffrance humaine- et admiratifs du mélange de comique et de tragique qui fera sa patte.
Cet écorché vif supportait mal que l’on n’aimât pas l’un de ses livres quand on prétendait l’aimer lui. Michel Déon l’éprouva pour avoir osé se payer Les Têtes de Stéphanie. Encore était-ce un ami. Mais qu’un ennemi lui reprochât de ne pas savoir écrire le français, le ramenant ainsi, lui le Français plus que français, à sa condition d’invité, c’était trop. Pour avoir ainsi dénoncé la lourdeur « francophone » des Racines du ciel, il est vrai l’un de ses moins bons romans (hélas prix Goncourt 1956, sauvé depuis comme précurseur de l’écologie), le critique Kléber Haedens reçut en retour sa volée de bois vert dans un vif chapitre de Pour Sganarelle.
Il écrivait comme s’il n’avait pas la vie devant lui. On ne pouvait se dérober à ses livres dans la mesure où il paraissait évident qu’il s’était senti contraint de les écrire. Comme s’il avait fait à jamais siennes les injonctions de Rilke au jeune poète Kappus. Tout ce qui sortait de sa plume obéissait à une nécessité intérieure. Rien qui parût relever du hasard, de la commande ou de la mode. Cela n’a pas empêché les hauts et les bas mais autorise que l’on range l’ensemble de l’œuvre sous la bannière d’une même exigence et d’une même couleur. Celle-ci fut le dédicataire de son dernier livre : « A la mémoire ». Car chez Romain Gary, il y a ceci de miraculeux que la mémoire a une couleur.
S’il est une œuvre-vie qui rend vaine toute tentative de dissocier dans l’analyse les remous d’une existence de l’étude des textes qu’elle a produits (genèse, réception etc), c’est bien celle-là. De la pâte à biographes. Un cadeau dirait-on à première vue tant elle est riche, dense. Mais elle truffée de mines anti-personnel et de pièges à rats, posés à dessein par le menteur-vrai tout occupé à l’édification de sa légende. Un vrai romancier, obsédé par l’invention et non le plagiat du réel, ambivalent perdu dans ses métamorphoses. Par moments, on ne s’y retrouve plus. Ce sont les meilleurs, ceux où le mythe Gary nous submerge au point de nous convaincre que les preuves fatiguent la vérité. Mais qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui est faux dans ce qu’il s’attribue d’héroïsme, de faits de gloire, de grandes rencontres ?
« Le réalisme, pour l’auteur de fiction, cela consiste à ne pas se faire prendre.
Tenez-vous le pour dit sans oublier l’influence diffuse des maîtres qui l’ont amené à la littérature : Gogol, Conrad et le Stendhal de la Vie de Henry Brulard. Cette vie faite œuvre, Myriam Anissimov se l’appropria dans le but d’en faire il y a cinq ans « la » somme de référence (Romain Gary le caméléon, Denoël, 2004, Folio 2006). Une vision fort heureusement critique qui met l’accent sur la vie plutôt que sur l’oeuvre. Avant même la parution de son enquête, un peu trop sèche mais très fouillée, il lui fut reproché d’avoir excessivement judaïsé son héros ; cela fut même à l’origine de l’émigration de son livre de Gallimard vers sa filiale Denoël après que son éditeur lui eût lancé à la figure : « Moi vivant, ce livre ne paraitra pas ! Vous êtes antifrançaise ! ». Ce lecteur ne supportait pas que la biographe ait écrit que Roman Kacew avait été circoncis à la naissance, précision aussi indispensable à ses yeux que le baptême du petit Claudel si elle avait eu à écrire sa biographie.
C’était un parti pris, cohérent, surtout lorsqu’on comprend à quel point la mère de Gary, omniprésente dans l’inconscient de son œuvre, était le modèle le plus achevé de la mère juive dans toute son atroce splendeur. Non de celles qui promettent un destin à leur enfant mais qui promettent leur enfant à un destin. Est-il besoin de préciser où nous avons lu cette phrase inoubliable :
« Avec l’amour d’une mère, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais » ?
Le parti pris inverse consiste à christianiser Gary, à quoi Jean-Marie Rouart s’est employé dans Adieu à la France qui s’en va (2003) après avoir tourné autour de l’énigme de son suicide, aux côtés d’autres grands morts volontaires, dans Ils ont choisi la nuit (1985) ; il va jusqu’à trouver des accents évangéliques à son ultime Les Cerfs-volants (1980) ; puis dans Cette opposition qui s’appelle la vie (2009), le même rappela que « tout juif et athée qu’il fût, il (Gary) s’était converti au catholicisme parce qu’il incarnait « les papiers culturels » de la France ». Nancy Huston aussi, en payant sa dette à l’endroit du romancier, lui confère une dimension christique. Une interprétation battue en brèche par les spécialistes de l’écrivain. On en saura plus en juin avec la parution de Picaros et pédoncules (Droz), l’essai très attendu de Jean–François Hangouët sur l’influence de Teilhard de Chardin telle que Gary l’a reçue et dépassée, véritable enquête méthodique qui vise à caractériser l’humanisme évolutif qui fait la « base philosophique » de son œuvre (sur Gary, ne ratez pas le dialogue Anissimov/ Hangouët). Ce qu’assure Jean-Marie Rouart, l’intéressé le formula autrement :
« Pas une seule goutte de sang français ne coule dans mes veines, seule la France coule en moi ».
Autrement dit : même quand il n’habite pas la France, c’est elle qui l’habite comme si elle le hantait d’aussi loin que remonte sa mémoire archaïque. Quant à sa première femme, l’écrivain Lesley Blanch, dont les souvenirs devraient dissuader quiconque d’épouser quelqu’un qui sait manier la plume (terrible, son Romain, un regard particulier, éditions du Rocher) c’est à se demander si ce n’est pas plutôt de son propre regard dont elle parle. Le bonhomme Gary n’en sort pas grandi : narcissique, égoïste, inculte, juif honteux, neurasthénique, piètre aviateur… Un caractère épouvantable aussi, ce qu’on avait de toute façon déduit du reste. A chacun son Gary et il n’est même pas dit que la mosaïque de ces vérités juxtaposées présente un portrait convaincant. Mrs Blanch n’est plus mais on suppute quel pugilat ce serait à nouveau (il a déjà eu lieu, en partie) si l’on les réunissait tous sur un plateau de télévision, surtout en présence du fils et ayant-droit, Alexandre Diego Gary.
Peu d’écrivains et peu d’œuvres possèdent une telle vertu d’excitation au sein même de leurs thuriféraires. Passe encore si on les mettait face à des détracteurs, comme lors des débats autour de Heidegger ; mais entre admirateurs, le phénomène littéraire de la montée d’adrénaline est assez exceptionnel. A croire que ceux qui s’étaient mêlés d’explorer son délire avaient été contaminés. Etant donné que tous parlent d’eux en creux à travers lui, on les quitte généralement pour mieux se réfugier en ses propres pages. Car nul que lui n’y parle mieux de lui à travers les autres. On n’imagine pas n’être plus désorienté un jour par cet homme tant il nous aura troublé par son œuvre-vie. Elle demeure largement une énigme en dépit de l’accumulation de commentaires. Dernière phrase publiée par le mystificateur : « Je me suis bien amusé. Au revoir et merci ». N’empêche : malgré cette légèreté affichée, il tenait que la vie est l’aventure de la conquête d’une fraternité universelle.
Dans sa lettre testamentaire, il invitait à en chercher la clé dans le titre d’un de ses livres, La Nuit sera calme. On ne saurait mieux dire, même si un conteur, qui avait hérité d’une mère mythomane ses accommodements avec le réel, ne doit jamais être pris au mot. Quel visage pourrait-on distinguer sous ce palimpseste de masques ? Un dernier masque, mais de chair pour cet homme, las de n’être que lui-même, qui s’avouait hanté par le désir de devenir un autre tant il vivait sa vie dans son seul moi comme un insupportable enfermement. On lui saura presque gré d’avoir déployé tant de génie à effacer les traces de son passé et à brouiller son image. Celle d’un homme travaillé, en permanence et en profondeur, par le désespoir. Il nous aura tant embobiné qu’il est raisonnable de se demander s’il s’est effectivement suicidé. Nous ne serions pas surpris d’apprendre un jour qu’un autre corps que le sien a été incinéré et ses cendres dispersées dans la Méditerranée ; et que ce diable d’homme, réfugié dans une île coupée de toute société littéraire, continue d’écrire, de publier et de nous envoûter régulièrement à notre insu sous un ultime nom de plume que nous ne connaîtrons peut-être jamais.
(photos D.R.)
1 349 Réponses pour Quel Romain Gary sous son palimpseste de masques ?
Allez rose, un beau souvenir de Big Sur, pour vous remonter.
@D : pourriez-vous traduire ce passage de l’Art d’Aimer d’Ovide.
Merci.
Pourquoi certains commencent leur réponse à une question qui leur est posée à éc l’impératif « écoutez » généralement flanqué d’un point d’exclamation ? C’est seulement une question d’éducation approximative ou cette mauvaise habitude cache quelques choses de plus inquiétant ?
posée à éc > posée AVEC
rose, va falloir lui trouver un nouveau petit chéri à ta jolie maman !
@bouguereau
Si Rose vous trouve pénible, je vous trouve malfaisant.
Je vous cite sur ce fil de commentaires : « la tête dans l’cul ça vous fait un bien vilain masque. – ha..être sensible aux langue de putes. -le visage une image..ce n’est certainement pas un charabia..gens de trés peu de foi qu’il dirait nonos – sent l’opulence brutale et inespérée tiens lassouline. – mais ferme donc ta gueule dlalourde..chais pas..prends une poignée dcachoux..tu rfoules du goulot -haprés l’croque mort le rabin les pleureuses..ldéluge et son train..mon larbin..y faut bien que chacun y fasse son pti bénéfice -ça fait trés mal..façon franju..ça mrappelle mes poteaux djeunesses avec leurs noeils de biches..’inemployabe’..une geule à virgule de murs à chiottes..terribe – tu connais la phameuse phrase si telment délectable du maitre suisse ‘le poison c’est la dose’ – tu causes comme un flatteur d’arrière cuisine mon larbin – ..les signes de reconnaissance des tics de la vieilles bourgeoisie de catalogue mon larbin il en cause comme un petit stéphane bern -et puis comme baiseuse c’est assez fidèle..cul par dessus tête les gonzesses restent en confiance.. moi c’est la bite chantal..un chval surement – c’est ltrou du cul du monde halors que moi c’est just un pti 38 le soir qu’elle dirait bonne clopine..- .c’est pas pasque tu calçonnes en l’air à droite à gauche que tu fais office tèrezoune..- dailleurs charoulet n’s’écoute même pas dire ses conneries.- n’abuse pas trop d’être la reine des connes pour t’empêcher de passer pour autre chose térezoune – quand bonne clopine a mal au cul toi et polo vous en avez rien a péter..-.et comment qu’il va aller a pute dans son prochain pinsomme? […] »
Votre masque vous colle tellement à la peau que vous ne pouvez plus l’arracher. Traîner les autres dans votre boue, insulter, déprécier avec vulgarité et méchanceté.
(Certain vous trouvait de la profondeur. Il est bien le seul !)
Longtemps je vous lisais avec sympathie, pour une seule raison : vous me rappeliez MaC. Mais c’est un art de l’imposture, le sortilège est rompu…
Regardez-vous avec la lorgnette que vous utilisez pour juger les autres… Vous vous prenez pour qui ? Un bouffon, un spectre, le commandeur du Dom Juan de Molière ? Certes, vous savez manier les mots mais sans scrupules. Vous faites mine d’être moralement droit alors que tout est dissimulation dans votre identité véritable, jouant d’une impunité souveraine ici, malgré l’abondance de vos commentaires sulfureux, cruels, pleins de morgue et d’arrogance.
Une callosité d’âme… dans une abondance d’invectives qui se voudraient transgressives.
Tenez, un cadeau à votre image : Dom Juan à Sganarelle :
» […]Je m’érigerai en censeur des actions d’autrui, jugerai mal de tout le monde, et n’aurai bonne opinion que de moi. Dès qu’une fois on m’aura choqué tant soit peu, je ne pardonnerai jamais et garderai tout doucement une haine irréconciliable.[…] »
(Extrait de la scène 2 de l’acte V de Dom Juan ou le Festin de Pierre – Molière)
Ne vous fâchez pas, Christiane. C’est vrai, bouguereau se déculotte en allumant son ordinateur et poste les burnes à l’air. Mais mieux vaudrait le prendre en pitié : c’est la seule forme de sexualité à laquelle il ait pu accéder au cours de sa misérable et parasitaire existence. Et bientôt, il s’absentera pour toujours. Patience!
« Je vous cite sur ce fil de commentaires »
Le boug dans son texte, mis bout à bout, mais c’est grandiose, Christiane !
Mieux que du Audiard. A part qu’ici, nous sommes tous les Tontons flingués…
Si Rose vous trouve pénible, je vous trouve malfaisant.
je crois qu’on voit le « système » depuis le temps-autre RDL-où il prenait Clopine pour cible ;
cela se veut ludique et c’est effectivement devenu grossier ,parasite, et ne détend pas le lecteur qui essaie de « comprendre » la société erdélienne »
Bis.
Jazzi, tu n’es pas difficile. Audiard…
Bis.
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Jazzi, tu n’es pas difficile. Audiard…
it: 29 mai 2019 à 10 h 05 min ça c’est exact,et pour un critique, c’est équivalent à un manque de gout
Candide dit: 29 mai 2019 à 8 h 30 min
@D : pourriez-vous traduire ce passage de l’Art d’Aimer d’Ovide.
Merci.
–
ah mais non. Demandez à quelqu’un d’autre.
Bon, j’ai craqué, je vais avoir « la promesse de l’aube » dans les mains ce soir. Je pourrais comparer Gary à Ajar(ce dernier ne m’a jamais convaincue), certes, mais je vais surtout être confrontée aux paroles d’un fils sur sa mère, et ça, ça risque de me remuer les tripes, comme dit Marie-Jeanne, mon infatigable voisine…
A part ça, par chez nous, ça a voté rassemblement national à fond la caisse, et il se dit de plus en plus fort que le prochain Maire de Gournay-en-Bray (poste assorti de la présidence de la Communauté de Communes des 4 rivières, Gournay, Forges, Neufchâtel) sera Nicolas Bay, le haut du panier de l’extrême-droite. Ce n’est plus le frisson qui me prend, mais bien une sorte de froid mortel. C’est aussi cela, vivre aux champs, aujourd’hui : devoir regarder ses concitoyens en sachant qu’un sur deux est gangrené par la peur et la haine. Nos documentaires, qui leur tendent un miroir que nous devons rendre bienveillant, ne sont pas suffisants pour leur redonner l’intelligence que l’estime de soi et la dignité confèrent à tous, même aux modestes. Mais c’est cependant la seule arme dont nous disposons, car tout le reste, n’est-ce pas, se heurte à ce mur d’incompréhension et de rejet derrière lesquels les habitants de mon pays se terrent. Je ne suis pas découragée, non, ni désemparée, mais cependant : les murs sont de plus en plus hauts, et mes armes me semblent toujours plus dérisoires.
Pendant ce temps-là, le monde sensible meurt. Et les hirondelles, affolées par le changement climatique, ont des comportements erratiques…
Désolé d’interrompre chez quelques uns le délire de déductions à partir d’images de mon supposé « chez moi »…
En fait, c’était là, en bas à droite, les fauteuils jaunes au coin du feu
Ah la bibli aussi, c’est art déco, alors… 😉
Oui, on comprend très bien que le côté Pinpin-le-concierge de Pierre Assouline, à travers son horrible mobilier pur vachette et panneaux de particules, acheté avec les droits de la biographie de Simenon, soit très gênant pour lui : à sa place on n’en mènerait pas large : La prochaine fois, il nous enverra une photo de la lune en nous disant : c’est là
chez quelques uns le délire de déductions
merci P.Assouline de le nommer enfin
Pierre Assouline, là vous êtes à l’hôtel?
Mais de qui se moque-t-on!
(La Boldoclopine repartie dans ses délires politiques. Il n’y aurait pas de front national si on ne fabriquait pas des majorités absolues avec 10% des inscris).
mais quel raclure tu fais mon larbin
« ah mais non. Demandez à quelqu’un d’autre. »
😀
mais pov cricri si t’es sensibe aux langues de putes c’est ptête que t’en es hune toi même..et tes considérations..à lavnir dmande a mon larbin de tles carrer dans l’fion il te filra la piécette..c’est dvote condition
inscrits
et une table belle à en pleurer
She describes going up to touch the inside of the tree the minute it opened. “I was filled with beauty,” she says. “I was weeping.” It was a hot day, but the wood was “cold inside, a different surface hidden from world.”
https://hyperallergic.com/499214/outlooks-jean-shin-storm-king-art-center/?utm_medium=email&utm_campaign=Daily%20052919%20-%20Curators%20Reveal&utm_content=Daily%20052919%20-%20Curators%20Reveal+CID_e008ceb8f414139f619e62b213de9141&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=A%20Sculpture%20Conjures%20the%20Secret%20Life%20of%20Trees
Dans le style art déco, le Lutetia est mieux que le d’Alembert !
https://www.hotellutetia.com/fr/restaurant-saint-germain
A part qu’ici, nous sommes tous les Tontons flingués…
tonton..tonton..vous montrez un bien sinistre pestacle..l’espoir vous a quitté..vous avez pas bzoin dl’abandonner
Bien sûr, bouguereau. Les godes-ceintures, dont tu étais obsédé et dont tu t’es vanté plus d’une de posséder toute une collection, tu t’en servais pour te curer les dents? Allons, allons, c’est toute une vie de frustrations et d’onanisme qui se vautre ici depuis trop d’années. Songe à disparaître désormais.
+ d’une fois
une artiste prépare le repas
https://hyperallergic.com/502398/why-splattering-eggs-on-a-museums-walls-with-other-women-was-so-satisfying/
« c’est toute une vie de frustrations ».
Et j’ajouterai : d’haleine de cheval, de chaussettes qui puent et de slips merbeux. Si j’avais les dons de Dinded pour tuer à distance ceux qui l’embêtent, sur une simple pensée (ou peut-être une simple flatulence, elle n’a pas exposé sa méthode, je te ferais disparaître à l’instant.
Mais tu peux aussi avoir un bon mouvement. De toi-même.
des tableaux de plumes beaux à en ressusciter la RDL
Juan Baptista Cuiris (actif à Pátzcuaro au Mexique, 1550-1580)
Le Christ Bon Pasteur, la Prédication de Saint Jean Baptiste
et le Baptême du Christ
Mosaïque de plumes polychromes sur panneau – 20,4 x 30,2 cm
Paris, Musée du Quai Branly
https://www.latribunedelart.com/un-tableau-en-mosaique-de-plumes-preempte-par-le-quai-branly
Et les écolos, Clopine, ils ont fait un bon score chez vous ?
A Paris, ils sont largement en tête devant le Front National !
« Les électeurs parisiens n’ont pas tout à fait voté comme la moyenne des Français : 32,92 % des voix pour la liste menée par Nathalie Loiseau (LRM), 19,89 % pour celle de Yannick Jadot (EELV) et 10,19 % pour celle de François-Xavier Bellamy (LR). »
« Dans le style art déco, le Lutetia est mieux que le d’Alembert ! »
Faut demander à Passou s’il a croisé Gary et Jean, c’est là qu’ils ont passé leur lune de miel. Mais Passou trafiquait dans la cave, et les toilettes des dames, à l’époque . Et ça tout le monde le sait!
Vous savez ce qu’il vous dit, le boug, à propos de vos tableaux en plumes, et alii ?
« dmande a mon larbin de tles carrer dans l’fion il te filra la piécette.. »
Les meubles du Lutetia n’ont rien du sinistre du passé de l’hôtel (qui aurait dû changer de nom.)
29 mai 2019 à 11 h 35 min vous pouvez aller vous faire défoncer où et par qui ça vous plait:on s’en fout,dit-on sur la RDL .on n’est pas vos larbins, et cherchez vous un psy qui soit professionnel vous commencerez peut-être à comprendre quelquechose
(qui aurait dû changer de nom.)surement pas; encore un délire!
Pauvre Jazzi, au simple énoncé du mot « fion », ça se trémousse en lui, perd le contrôle, lui c’est un autre etc.
n’ont rien du sinistre du passé de l’hôtel
Q’en termes galants ces choses-là sont mises. On n’y comprend rien, mais qu’importe…
« vous pouvez aller vous faire défoncer où et par qui ça vous plait »
Pour le où, je ne vois pas d’autres alternatives, et alii ?
« cherchez vous un psy qui soit professionnel vous commencerez peut-être à comprendre quelquechose »
C’est pas un peu trop tard pour commencer une analyse, et alii ?
Mais je t’aime bien aussi, mon Chaloux, ne sois pas jaloux. Je t’ai défendu pareillement contre Clopine, à propos du pal congolais. C’est juste que là, je n’aime pas voir Christiane prendre la tête d’une opération de lynchage contre le boug.
Quoiqu’il en soit, Jazzi, bouguereau devient tout à coup beaucoup plus chatouilleux dès qu’il s’agit de Q. Là, plus du tout question de rigoler.
@bouguereau – 11h13
Coquefredouille, Grippeminaud, cornegidouille, pétoule ! Gardez votre sang-froid et laissez les péripatéticiennes tranquilles. Je préfère la langue de Molière à votre langue de serpent.
Vous n’aurez jamais ni sa classe, ni sa bonté :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=16&v=K8Wawyse7vY
@Passou dit: 29 mai 2019 à 10 h 48 min
Belle faena !
le godeceinture à Bougreau exhibé sur le prestigieux blog à passou vaut bien le brillant Romain Gary en goguette avec Seberg avant de la fourrer dans un coffre à voiture ou Proust orgasmisant comme un peeping tom de caniveau à la vue de batailles de rats.
Dear Baroz, aujourd’hui Salino du Monde dithyrambe comme une malade sur Huppert en Marie Stuart. Pauledel devrait nous ressortir le coup de la petite robe mouillée.
et biopic sur Elton John pour les amateurs de petits gros chanteurs.
sur la psy des gens agés c’est devenu banal!
j’ai lu plus d’un compte rendu de psy:ça marche!
https://www.cairn.info/revue-l-annee-psychanalytique-internationale-2010-1-page-149.htm
Chaloux, j’avoue que je ne comprends pas ta hargne contre Passou. Je t’ai rappelé l’éloge que tu avais fait de son « Retour à Séfarad ». Tu nous dis maintenant que c’est parce qu’il serait anti-chrétien. Je veux bien, mais je ne vois pas où, comment et en quoi il le serait devenu ? Même mieux, un jour j’ai déclaré ici que j’avais décliné la proposition de mon éditrice de réaliser un « Goût de la chrétienté ». Passou est intervenu aussitôt pour me dire que j’avais eu tort. Alors ?
rose pleure de dėpit,
et moi je ris. C’est la vie.
rose dit: 29 mai 2019 à 8 h 20 min
Terrible.
Je l’ai relu.
Presque je pleure.
Mais je me retiens.
Bonne journée.
.je pleure parce que c’ est beau.
Mais que vois êtes tarte !
Jazzi
Elle y pense. Mais hésite sur mes italiens.
« Romain Gary en goguette avec Seberg avant de la fourrer dans un coffre à voiture »
Phil, il en peut plus, il est à bout d’souffle.
Que de ragots et de calomnies.
Mais bien dans du temps degueulasse que c’était.
Le jour J, à l’adresse à « la presse », ça pourrait bien être le jour Jean.
Vous êtes
sur les italiens et merdum
.je pleure parce que c’ est beau.
Mais que vois êtes tarte !
Pas souvent, rose, moi la tarte à la crème qui dégouline, j’aime pas ça.
Phil, pour le petit gros chanteur à lunettes, j’y vais sur ces pas. On en causera plus tard chez Annelise, qui donne actuellement dans le nanar…
Oui. Le jour Jean : JJ
Et S. ou l’ espérance de vie ; S. est Sébastien, San.
Alors Marie Sasseur, votre gâteau préféré serait ?
Phil, lui il a pas digéré la façon dont Gary a évacué le Morand qui faisait des pieds et des mains pour entrer à l’AF, et se refaire une virginité, lui un vrai salaud.
Pour votre mère, rose, mieux vaut un régulier, quelle que soit l’origine, sur Marseille…
Je préfère pas , rose.
Pour Alexandre Diego
https://www.google.com/search?source=hp&ei=EGnuXJOgJIzYaYeAhogC&q=aint+sebastien+mantegna&oq=aint+sebastien+mantegna&gs_l=mobile-gws-wiz-hp.3..0i13l2j0i22i30l3.2891.13753..14426…1.0..0.480.4903.0j17j3j1j3……0….1…….8..41j0i131j0j46j46i275j46i10j0i10j46i10i275j46i13i275j46i13j0i13i10j33i22i29i30j33i160.MW4HGrLg1HI#imgrc=mYiALAjtjxSfXM:
Bon courage Baroz pour une séance popocorneuse à souhait. Forrestier, critique en nanars, vous demandera si les réalisateurs ont autant cashé sur le profil chanteur en surpoids que celui à dentier simiesque.
C’est De Gaulle qui s’ est opposé à l’ entrée de Morand à l’ Académie Française jusqu’ en 1968.
Je l’ ai lu.
Jazzi
T’as vu Once upon a time in Hollywood?
C’est De Gaulle qui s’ est opposé à l’ entrée de Morand à l’ Académie Française jusqu’ en 1968.
Je l’ ai lu.
Oui rose, et on sait pourquoi.
Miss Sasseur, pas souvenir que Gary eût joué un rôle dans l’éviction de Morand. la postérité certes ne les fait pas jouer dans la même cour.
Je constate que ma question d’hier, « quel est le dernier livre qui vous a fait pleurer ? » a fait un flop (oui car je ne compte pas la réponse parodique de clopine).
Conclusion : vous êtes des brutes, comme dirait mon ancien prof de philo
Conclusion : vous êtes des brutes,
vous en faites de ces découvertes!
Non Phil, Gary n’a joué aucin rôle dans l’éviction de Morand à l’AF.
Le seul fait qu’il ait pu y être proposé, écartait de fait la candidature de Gary. L’idée même, et de lui même.
De Gaulle aurait rêvé du ralliement de Morand, dont la prose répondait si bien à la sienne barrèsienne. De celle de Gary qu’eût-il voulu en héritage ?
@Jazzi dit: 29 mai 2019 à 12 h 11 min
« je n’aime pas voir Christiane prendre la tête d’une opération de lynchage contre le boug. »
Tu te relis, parfois ? Où me vois-tu prendre le tête d’une « opération de lynchage contre bouguereau ». Il m’insulte, induit une fausseté dans mes commentaires : je réponds ! Chacun écrit ce qu’il veut par rapport à bouguereau. Admire-le tant que tu veux, moi, j’en ai assez de ses insinuations exprimées dans un langage ordurier.
« De Gaulle aurait rêvé » Phil
De Gaulle et tous les compagnons de la Libération, comme Gary, connaissaient la « puissance » de cet ambassadeur, plus préoccupé par ses bijoux de « famille ».
CHRISTIANE:. Admire-le ;quelle idée lui donnez vous, bien que je le croie incapable d’un intérêt sincère pour autrui (qui ne lui rapporte rien)au début, j’ai pris toutes ces comédies pour du jeu mais le masque leur colle à la peau;c’est inepte et odieux
Et alii
Je pensais que derrière tous ces charretiers se cachaient des petits cœurs sensibles qui versent une larme en lisant Bronte ou autre, mais que nenni! Des brutes !
it: 29 mai 2019 à 13 h 51 min
effectivement;mais aujourd’hui,on répète: »dans ce monde de brutes »,P.Assouline nous a tous prévenus:il a moins d’illusions!
selon Claude Dulong, alias Madame Jean Sainteny, in La Vie Quotidienne à l’Elysée au temps de Charles de Gaulle, Le Général pouvait citer « des passages entiers d’Ouvert la Nuit de Morand ». Pas mal pour un refusé.Le motif du refus est, je cite cette fois De Gaulle, « une élection qui soulèverait tant de haines ». L ‘Etat d’abord, comme toujours…
MC
voici toute l’expression sur mediapart
un peu de douceur dans ce monde de brutes
18 MAI 2015 PAR EUGÉNIO POPULIN BLOG : LETTRES D’ITALIE, DE PICARDIE ET D’AILLEURS
https://blogs.mediapart.fr/eugenio-populin/blog/180515/un-peu-de-douceur-dans-ce-monde-de-brutes
« T’as vu Once upon a time in Hollywood ? »
Non. La sortie à Paris est prévue pour le 14 août, Ed !
Et de Romain Gary, quels passages le général récitait-il par coeur, Petit Rappel ?
Quant à ce que Chaloux appelle l’Antichristianisme assoulinien, c’est tout sauf un mystère, et ce n’est vraiment pas récent. Il nous souvient fort bien d’avoir, en trainant nos guêtres dans le quartier latin, vu certain Lourdes Histoire d’Eau , que la librairie de la Libre-Pensée elle-même avait peine à écouler vingt ans après sa parution. On osera dire que le meilleur de l’auteur n’est pas là. Il doit le savoir, d’ailleurs.
MC
» Je trouve que ce que j’ai fait de plus valable dans ma vie, c’est d’introduire dans tous mes livres, dans tout ce que j’ai écrit, cette passion de la féminité soit dans son incarnation charnelle et affective de la femme, soit dans son incarnation philosophique de l’éloge et de la défense des droits de la faiblesse, car les droits de l’homme ce n’est pas autre chose que la défense du droit à la faiblesse. Et si on me demande de dire quel a été le sens de ma vie, je répondrai toujours- et c’est encore vraiment bizarre pour un homme qui n’a jamais mis les pieds dans une église autrement que dans un but artistique- que cela a été la parole du Christ dans ce quelle a de féminin, dans ce qu’elle constitue pour moi l’incarnation même de la féminité. Je pense que si le christianisme n’était pas tombé entre les mains des hommes, mais entre les mains des femmes, on aurait eu aujourd’hui une toute autre vie, une tout autre société, une tout autre civilisation »
Romain Gary, Le sens de ma vie.
Court, » L ‘Etat d’abord, comme toujours… »
Je ne pense pas, non, que de Gaulle ait fait de Morand , ancien ambassadeur de Vichy, une affaire d’Etat. D’ailleurs il est entré à l’AF en 68, et de Gaulle était bien au pouvoir, non?
Christiane, avec le boug nous y passons tous. Régulièrement, il m’envoie me faire hanculer. Pas de quoi en faire tout un fromage…
Phil dit: 29 mai 2019 à 12 h 56 min Isabelle Huppert? Petite robe mouillée à fleurettes sortie du tambour de la machine à laver, pendue sur un cintre fil de fer. Le visage ? un cachet d’Aspirine qui tombe dans l ‘eau.Les interviews? comprenez que je suis la nouvelle Sarah Bernahrd
« Des brutes ! »
Les larmes ont affaire, dans la plupart des cas, avec l’intime, il est donc compréhensible que l’on en parle avec une certaine retenue ou pas du tout. En ce sens votre question était carrément déplacée, nonobstant je vous ait répondu : ce n’est pas de ma faute si votre expérience se limite à la littérature.
Pas mentionné, Jazzi. Il faudrait voir la Correspondance. Cela dit, selon Lacouture, Gary était aux obsèques à Colombey avec Malraux, sanglé dans son vieil uniforme de La France Libre. Une image, certes, mais qui n’est pas rien.
MC
Passou préfère les flagellants…
Jazzi, je suis dans un énorme travail dont rien ne peut me distraire. Tu trouveras ma réponse prochainement sur la république des cloches, car les cloches ont un roi, le roi des cloches, Assouline.
(Sur l’anti-christianisme primaire d’Assouline, je me demande si ce ne serait pas une caractéristique séfarade. Il ne me semble que les ashkénazes aient ou aient eu ce travers si développé. Néanmoins, cela peut se comprendre dans la mesure ou les séfarades sont des européens de très fraîche date, c’est à dire au fond pas des européens, comme tant d’autres immigrés (Assouline avoue penser d’abord en marocain, ce qui explique beaucoup d’aspects de sa personnalité). Il leur faudra probablement quelques centaines d’années pour se s’habituer au joug nécessaire du Christianisme dominant, car il reste dominant c’est une évidence. Un point commun avec d’autres (…))
BJ.
« Je pense que si le christianisme n’était pas tombé entre les mains des hommes, mais entre les mains des femmes, on aurait eu aujourd’hui une toute autre vie, une tout autre société, une tout autre civilisation »
Un brin démago, de nota. Un vrai féministe aurait dit : « Si le Christ avait été une femme, etc… »
Pas avant 1968, certes, mais la date de l’entrée est tout un symbole! la lettre du Protecteur regrettant de ne pouvoir cautionner cette élection n’est pas une invention. Elle veut dire politiquement et symboliquement quelque chose.
Ben oui Court, ça veut dire que c’est pas les nationaux socialistes de Vichy qui a gagné ; il est tarte ce Court, des fois.
« une élection qui soulèverait tant de haines »
Pour la nomination du préfet ou du ministre Maurice Papon, ça ne posait pas de problèmes, MC !
Merci de votre post, M. Court. La plupart des autres ici sont si soit sots soit si frileux en ce qui concerne la nécessité d’un inventaire assoulinien que votre post est une oasis dans le désert de ce blog.
Pour le reste, Jazzi, je pense qu’Assouline a raté son destin littéraire à cause des trop nombreuses sujétions (Gallimard, club le siècle, Macron etc.) auxquelles il s’est prêté, sans doute pour s’assurer le train de vie qui est le sien, Neuilly, etc. Nous ne pouvons guère à partir d’aujourd’hui qu’assister à la lente décomposition du personnage, de l’influence de l’homme de lettres et de ses livres. Crois bien que je le regrette. Mais il sera toujours possible d’en tirer une leçon. La leçon du roi des cloches.
Mais les Actes de Sainte Thècle, entre autres, illustrent ce christianisme féminin… cf La Pléiade, écrits apocryphes chrétiens, sur ce point. Qu’ils aient été écartés ne signifient pas qu’ils n’aient pas correspondu à quelque chose. Ici, Gary donne dans les pires lieux communs.
Erratum
La plupart des autres ici sont soit si sots soit si frileux etc.
L’exercice s’est avéré périlleux surtout en faisant deux choses à la fois.
En résumé, Assouline doit être confronté à intransigeance de l’histoire, comme tout homme de lettres, bon ou mauvais… Il est très important que ce ferme travail soit effectué de son vivant.
Le post de Court à 14h04 est d’une bassesse inouïe.
Pour avoir lu le « retour » de Passou, la charge etait contre les cathos espagnols, lors de l’inquisition . C’est un parti pris , engagé ( et tres énervant, je dois le dire).
Mais vos constantes attaques contre le judaïsme, Court, expliquent bien des choses…
@renato
Oui. La retenue c’est carrément l’ambiance ici. N’importe quoi votre commentaire. La vraie raison est que vous êtes tous trop occupés à vous foutre sur la g.ueule et n’acceptez aucun interlude de douceur, surtout de la part de qqn qui a aussi versé dans la baston. Alors la retenue et la question déplacée, à d’autres !
Passou par exemple adore Sainte Therese, celle qui rit. Et ça on peut pas dire que c’est pas chrétien, lol.
Non, sasseur, ce que vous dites est faux : il y avait aussi des considérations sur le Christianisme contemporain, tout aussi insupportables, et je dois le dire risibles. J’avais posté en pleine lecture sur des commentaires absolument ridicules et d’une bassesse inouïe. Les séfarades, en dépit d’un épisode ancien, sont protégés par les chrétiens, ils semblent ne pas le savoir. Mais faut-il les prévenir que leurs parents ayant mangé les raisins verts, leurs enfants en auront les dents irritées?
Dinde-Ed : vous êtes tous trop occupés à vous foutre sur la g.ueule
Elle veut dire :à me foutre sur la gueule.
Comme elle a raison!
Passou saura faire la part des choses, la lecture énervée, et la lecture haineuse.
Vous avez sans doute raison, Ed.
Il n’y a pas de haine, seulement un constat, celui d’un écrivain qui aura bout du compte roulé pour trop de maîtres. C’est lui qui a choisi ce destin, il faut désormais qu’il l’assume.
par allah il y a un désir une hivresse du manque de pouvoir sur son prochain à mon larbin..quheureusement pour son salut qu’il est surtout occupé à geindre sous les baffes
Il ne me semble pas que Passou désavoue son destin, ses choix, sa vie, Chaloux. Il garde le même sourire qu’il avait à 20 ans et ne donne pas l’impression de se cacher derrière un quelconque masque…
Dinde-Ed : La retenue c’est carrément l’ambiance ici.
Voyez-moi la folle Dinde-Ed, la pire des charretières et complètement siphonnée, elle croit qu’elle peut vous envoyer des sorts à distance. VOUS LISEZ BIEN : DES SORTS A DISTANCE, elle fait de la magie noire sauvage, cette cinglée mégalomane illettrée, et rapplique pour se plaindre.
Ensuite, cette basse crétine vient vous demander si vous avez un petit cœur qui pleure, oui, VOUS LISEZ BIEN : UN PETIT CŒUR QUI PLEURE!
Elle me rappelle la comtesse Fritouille, cette pauvre folle!
Je craque de partout comme un vieux navire, secoué par le fou-rire.
et n’acceptez aucun interlude de douceur
hévidemment tu vas dire que pas plus tard qu’hier etc..mais il est plusque temps d’aller trefaire hanculer dédède
Je craque de partout comme un vieux navire, secoué par le fou-rire
tu cherches éperdument a te convaincre mais t’as qu’une tête de croquant qu’on pince mon larbin..
Jazzi, je ne comprends rien à tes propos genre page souvenir de France Dimanche ou d’Ici Paris. Je crois sauf erreur qu’Assouline est vivant, et puis son sourire qu’est-ce qu’il vient foutre là? Tu n’es décidément pas l’homme de l’analyse ni de la pensée.
Encore sur les marques, sur la construction des personnages aussi, et incidemment sur les larmes, ce post déjà mis e ligne il y a quelqques mois de là.
Selon un beau papier paru dans le Liverpool Classical Monthly [10, 1985 : A.D. Fitton Brown, The unreality of Ovid’s Tomitan exile], pendant presque 20 siècles Ovide nous aurait floués en nous laissant croire avoir vécu 8 horribles années d’exile sur les rives de la Mer Noire tout en restant chez soi à Rome (Eliot aussi pleura près de l’eau : « By the waters of Leman I sat down and wept… »). Ovide parle de froid et de glace, bref, il décrit une Roumanie qui serait située dans l’océan Glacial Arctique, mais les températures ne cadrent point. Certains critiques, tout à fait crédibles, ont fait de la météo comparée et — surprise ! — à l’époque il n’y avait pas de différence entre les conditions climatiques de la Roumanie et celles du centre de l’Italie [encore Fitton Brown] — et que dire du vin qui se transforme en glace dans l’écuelle ? —. Nous pouvons nous demander pourquoi recueillir des drôles de noms de poissons si ce n’est pour badiner en ébauchant dada — en écrivant Halieutique ! Peu importe. Est-ce que le poète a bâclé le scénario de sa propre légende ? L’expression carmen et error ne renverrait à rien qui serait réellement advenu ? C’est insignifiant ! D’ailleurs, Auguste n’étant pas homme à jouer « l’Empereur Élégant sur les terrasses vêtu d’une trabea transparente », ce qui sous-entend qu’il n’était pas bête du tout, et en conséquence que Corinne lui ait semblé un prétexte insuffisant pour se mettre en colère, il parait plus raisonnable d’arrêter notre regard sur l’opinion du Dr Bonnejoy [Le Végétarisme et le régime rationnel, Paris 1891] qu’en se référant à l’éloge de Pythagore [Métamorphoses, livre XV], avance l’hypothèse qu’Ovide était pythagoricien et végétarien, ce qui aurait provoqué sa disgrâce, car « c’était blâmer ouvertement les usages de la cour ; ainsi, la disgrâce du prince l’atteignit. Mais comme cela arrive souvent dans ce milieu, de tout temps voué à la fausseté et à tous les vices, ce ne fut pas, sans doute, la véritable raison qu’Auguste mit en avant : et, de nos jours encore, l’obscurité règne sur les authentiques motifs de l’exil du poète de l’Art d’aimer ». Reste la question de savoir pourquoi Ovide aurait inventé non seulement une Corinne, mais un exil aussi. Pourquoi fabuler ? Mystère ! Il avait une carrière, il avait déjà écrit les Métamorphoses et « il travaillait à une œuvre dans laquelle il traitait avec un sens mondain et amusé de la littérature le calendrier romain » [Maurizio Bettini, I classici nell’età dell’indiscrezione, Einaudi, Torino 1995] : aurait-il inventé un exile seulement pour se répandre en élégiaques lamentations ? Enfin, peu importe comment chacun organise « la mise en scène de la différence originelle » : Ovide a donc inventé sa légende ; le Douanier aussi — le Mexique, la Jungle, le Désert —, les deux avec d’admirables résultats. Il y en a qui s’obstinent à organiser « la mise en scène de la différence originelle » par le biais de faits réels et ils n’arrivent à rien. « The justification of art is the internal combustion it ignites in the hearts of men and not its shallow, externalized, public manifestations. The purpose of art is not the release of a momentary ejection of adrenaline but is, rather, the gradual, lifelong construction of a state of wonder and serenity », dit Glenn Gould. Laissons donc les larmes aux coiffeuses.
Isabelle Huppert? Petite robe mouillée à fleurettes sortie du tambour de la machine à laver, pendue sur un cintre fil de fer. Le visage ? un cachet d’Aspirine qui tombe dans l ‘eau.Les interviews? comprenez que je suis la nouvelle Sarah Bernahrd
c’est un portrait à la pisse vinaigre dans la neige polo..mais on peut pas dire que ça pas ressemblant..et pourtant il ne neige pas beaucoup en bretagne
bouguereau, il serait temps que tu ailles te faire réparer le Q et que tu disparaisses définitivement d’ici.
Reculotte-toi, va faire un tour au bistrot, et ne reviens jamais ici. On assez lu tes trucs minables sur le trou du Q des autres forcément à quatre pattes, et tes lieux communs d’extrême frustrée, toujours les mêmes.
CASSE TOI!
(Si tu tiens absolument à te reconvertir, je pense que l’espace clients d’un sex-shop par correspondance pourrait convenir. En cas de besoin, nous pouvons charitablement chercher quelques adresses pour toi).
je remarque que personne ne se coltine le suicide
Le Général pouvait citer « des passages entiers d’Ouvert la Nuit de Morand ». Pas mal pour un refusé
et quoi..l’agité du bocal savait des chapitres et des chapitres du stipendié à capela..
Alertée par notre moraliste de trottoir, l’éminente Marie Sasseur dont tout le monde ici respecte l’intégrité et le sérieux, je me demandais ce que j’avais pu commettre qui méritât l’anathème : »d’une Bassesse inouïe. » Sans doute étais-je dans un état second.
Vérification faite, non. J’ai simplement dit que le meilleur Pierre Assouline n’était peut-être pas dans Lourdes Histoire d’Eau. Là dessus, la vertueuse Marie d’enfourcher pele-mele avec l’ordre qu’on lui connait la défaite de Vichy (en 1969!) Le roman Le Retour, dont j’avoue humblement avoir fait l’économie n’étant pas de la Tribu, et la vieille antienne de mon supposé antisémitisme.
Rendons gloire à cette pseudo-Clairvoyance Mariale, mais posons nous la question: Est-ce Marie, ou les Infortunes de la Vertu, ou Marie, ou les Prospérités du Vice?! On optera pour la seconde solution.
MC
Dans une réponse à une de ses amies romancière qui lui avoue avoir pleuré toute une nuit sur le personnage dont elle écrit l’histoire, Tchekhov répond : Laissons les larmes aux lecteurs.
Ed qui me reproche de parler de ma vie intime et qui reproche aux autres d’être des brutes incapables de parler de leurs larmes, qui en appellent à révéler leur plus profonde intimité. Il y a là comme une contradiction ?
Je n’ai pas le souvenir d’avoir jamais pleuré en lisant. Mais souvent au cinéma. Est-ce un problème de support ? Y aurait-il une forme de retenue, de distanciation entre la lecture des mots, tandis que la vision des images + son serait plus propice à libérer nos émotions ?
Pourtant, il y a des livres aussi émouvants que des films !
Pour les grandes émotions livresques, je partage votre jugement sur « Une vie » de Guy de Maupassant, Ed. Sa lecture m’a bouleversée. Mais plus encore celle de « Un coeur simple » de Flaubert. Et peut-être bien que j’ai versé une larme en lisant la correspondance des frères Van Gogh, notamment avec l’échange de leurs dernières lettres : tristesse de voir que malgré l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre, cela n’a pas suffit. L’un a fini par se suicider et l’autre est mort dans la foulée…
je remarque que personne ne se coltine le suicide
mon larbin m’en prie..pour preuve qu’il représente hune menace à la fin..mais pour le protège dent..tintin..sapré pisseux d’larbin
Le titre l’indique bien Jazzi. Pour simplifier, la machinerie de la grotte. En meme temps, mais c’est de la lecture ancienne, je me demande si De Sède n’en a pas si j’ose dire pompé une partie in son Fatima, Enquête sur une Imposture.
« Est-ce Marie, ou les Infortunes de la Vertu, ou Marie, ou les Prospérités du Vice?! »
Les deux, mon général !
« Gary donne dans les pires lieux communs »
Quand je recopie ici un texte c’est afin d’alimenter la conversation ou le débat…quant à cette tarte à la crème qui voudrait que les femmes soient meilleures que les hommes, pour ma part, je m’en tiens à l’enseignement des Grecs: Les femmes ne sont ni pires ni meilleures que les hommes, sauf au lit! Ou elles sont, sans conteste, bien meilleures que les hommes, pour un hétéro, ça va sans dire.
Je n’ai pas le souvenir d’avoir jamais pleuré en lisant. Mais souvent au cinéma
t’as parlé de ‘se faire pleurer’..phumer y est hinterdit baroz
Renato, Mauriac parle dans ses souvenirs de l’eau qu’il fallait briser dans les cuvettes l’hiver… à Bordeaux, qui n’est pas non plus la Sibérie.
@boumoulalarmeàloeilquandilsagitdelui : Tu sur-interprètes, pauvre épave. Tu fais du roman feuilleton. Casse toi d’ici, ensuite que tu vives ou que tu crèves, je m’en tamponne.
quant à cette tarte à la crème qui voudrait que les femmes soient meilleures que les hommes
« tarte à la crème »..entre se démasquer et baisser culotte y’a hune nuance bon dieu qu’il aurait dit Q.ui tu sais..qu’il aurait fait dracul
« t’as parlé de « se faire pleurer »
C’est Simone de Beauvoir qui disait cela de Jean-Paul Sartre, le boug.
Mais toi, as-tu le souvenir d’avoir fondu en larmes en lisant un bouquin ?
..essaie d’atteindre à ce qui est a la portée d’un larbin..te colle pas trop de baffe pour apitoyer..ça stimule
Un peu de retenue, Chaloux. T’as pas vu le twit, en haut à droite ? Maitre Francis Szpiner en appelle à ses clients et amis de lire le blog de Passou. Pour peu qu’ils déroulent le commentarium, ils risquent d’être édifiés !
as-tu le souvenir d’avoir fondu en larmes en lisant un bouquin ?
bander oui..
Ou elles sont, sans conteste, bien meilleures que les hommes, pour un hétéro, ça va sans dire
mais ça va mieux quand même en ldisant hin dénota..tu ne veux plus jamais être refait comme tu l’as été ce famueux soir de beuvrie
Tu vas encore provoquer le Chaloux qui déborde de travail, le boug !
« tu ne veux plus jamais être refait comme tu l’as été ce famueux soir de beuvrie »
Quand il n’avait jamais trouvé une femme aussi bonne alors que c’était un travello, le boug ?
@D : 10h 18.
Voilà la traduction du passage d’Ovide ( L’art d’aimer)
Avant tout, préoccupe-toi de trouver l’objet de ton amour, soldat qui, pour la première fois, affrontes des combats où tu es neuf. Consacre tes efforts ensuite à toucher la jeune fille qui t’a plu, et, en troisième lieu, à faire durer ton amour. Voilà nos limites ; voilà la carrière où notre char laissera sa trace ; voilà la borne que devra serrer la roue lancée à toute vitesse.
Ca peut paraître contradictoire jazzi, mais ca ne l’est pas. Je me fichais du sujet en question, mais d’une manière générale je ne reproche pas l’évocation de l’intime. Au contraire. Merci infiniement pour votre réponse. Ravie de voir que nous avons ce chef d’oeuvre de Maupassant en commun.
… un aveugle avec lanterne ?
https://blogfigures.blogspot.com/2012/05/sengai-and-joyce_17.html
« la vision des images + son serait plus propice à libérer nos émotions » C’est évident.
J’ai détesté le film Passion Van Gogh, au passage.
Dommage qu’avec un matériau aussi précieux (la vie de Van Gogh), les scénaristes aient fait un film aussi long et ennuyeux.
« Je pense que si le christianisme n’était pas tombé entre les mains des hommes, mais entre les mains des femmes, on aurait eu aujourd’hui une toute autre vie, une tout autre société, une tout autre civilisation »
Contre-sens à mon très humble avis. Le culte romain de Mithra très populaire chez les soldats a justement disparu car il excluait les femmes
Chaloux, suite à vos aimables envois j’aimerais savoir s’il vous importe qu’il reste sur cette terre plus que quelques heureux élus qui auront eu l’heure de vous ravir, plaire, séduire soit trois quatre cinq personnes hors du cercle de votre profession et si on raye d’un grand coup de rouleau à peinture votre immense tableau de chasse.
Ed, si vous ne l’avez pas vu, le Van Gogh de Maurice Pialat.
L’heur, évidemment.
Est-ce Marie, ou les Infortunes de la Vertu, ou Marie, ou les Prospérités du Vice?! On optera pour la seconde solution.
MC
Les deux, Court, les deux, c’est un principe d’incertitude.
Mais concernant votre 14h04, il n’y en a aucune, d’incertitude.
« Le Retour, dont j’avoue humblement avoir fait l’économie n’étant pas de la Tribu,(…) »
Court est un persifleur, et sans talent.
Moi j’y ai appris plein de choses.
Moi j’y ai appris plein de chose
Comme si on lisait un livre uniquement pour sa documentation.
Je rêve.
(Casse toi, sale boumou, et ferme la.)
Gary parle admirablement du Christ. S’il n’était pas né juif, il aurait été un catholique grandiose. Mais même sans ça, sa réflexion sur le Christ est bouleversante et tellement juste. Tous ses romans sont inspirés par cette « heure nouvelle » qu’est le christianisme. C’est peut-être cela que Passou n’aime pas chez lui, ce côté lecteur de Teilhard de Chardin, comme Don DeLillo et tant d’autres.
« J’ai détesté le film Passion Van Gogh, au passage. »
Dommage. Et pourquoi donc ?
Pour les radins, ceux qui ne veulent pas payer, même pour lire, et ils ont bien raison, voici deux lectures gratuites fort à propos. 1) Le discours de réception à l’Académie française de Weyergans, disponible sur le site de l’honorable Maison. Et 2) la lettre apostolique de Paul VI « Octogesima adveniens » du 14 mai 1971 disponible tout aussi gratuitement sur le site Saint-Siège. Deux lectures gratuites, mais intéressantes. Il n’est pas besoin d’être riche pour se cultiver et réfléchir. A une époque où les livres sont de plus en plus onéreux, il est agréable de pouvoir lire des choses sans ouvrir son porte-monnaie. L’argent est une plaie du monde moderne, il disparaîtra en même temps que le travail, quand l’abolition sera enfin votée pour le bien de tous.
S’il n’était pas né juif, il aurait été un catholique grandiose.
Étrange formulation. il me semble bien avoir lu quelque part qu’un ancien archevêque de Paris, le cardinal Lustiger, était né juif. Peut-être n’était-il pas « grandiose »…?
Jésus naquit juif, lui aussi, n’est-ce pas? S’il fut « grandiose », malheureusement il ne fut jamais catholique, car le terme, d’origine grecque, date du 2e s.
Marie Sasseur revendique le principe d’incertitude pour elle, mais non pour ses antagonistes. Je ne sais ce qu’il faut le plus admirer si c’est son cynisme ou sa manichéenne simplicité… C’est sans doute un autre principe d’incertitude?
MC
Les deux « croisés » à poil, Court et chaloux, veulent refaire un match, qui pour moi est terminé.
Le sujet du billet, c’est Romain Gary, et rose .
Alan B, suite a l’incendie de ND, on a pu lire ici le temoignage eternel de l’archevêque de Paris, (academicien!)J-M Lustiger
« Je suis né juif.
J’ai reçu le nom
De mon grand-père paternel Aaron.
Devenu chrétien
par la foi et le baptême,
Je suis demeuré juif
comme le demeuraient les Apôtres.
J’ai pour saints Patrons
Aaron le grand prêtre,
Saint Jean l’Apôtre,
Sainte Marie pleine de grâce.
Nommé 139° archevêque de Paris
par sa Sainteté le Pape Jean-Paul II.
J’ai été intronisé
dans cette cathédrale
le 27 février 1981.
Puis j’y ai exercé tout mon ministère.
Passants priez pour moi. »
Renato, cet après-midi, je crois. Vous parlez d’Ovide,je ne sais pourquoi. Rapport avec Gary, peut-être… De nombreux savants mettraient en cause l’exil d’Ovide, les Tristes et les Pontiques seraient du pur baratin.En Roumanie, il ne gèle pas etc.. Afin de ne pas encombrer ce blog,je vais vous renvoyer à
http://remacle.org/bloodwolf/orateurs/atticus3.htm
Cicéron, lettres à Atticus. C’est une très ancienne trad., mais utilisable. En 3 mots, Cicéron exilé,lui aussi a dû quitter Rome. Dans ces lettres (voir le lien)il exprime son désarroi,son accablement; il pense qu’on l’envoie en Asie ,à Cyzique. Encore faut-il ne pas se faire tuer en route; on le suit à Brindisi, à Tarente, il va traverser l’Epire. Si à Brindisi, il fait chaud, l’Epire, ce n’est pas pareil; et la suite non plus. Désespoir, accablement… Beaucoup plus tard, il enverra ,toujours à Atticus, des lettres où il lui parle de la chasse au lion, au tigre. Peut-être pourrait-il envoyer quelques unes de ces charmantes bêtes à Rome? si vous souhaitez des précisions, vous trouverez de quoi faire sur le net, tant sur l’exil de Cicéron que d’Ovide; leur désespoir , et il n’étaient pas des mauviettes; les conditions de vie, le climat, la flore , les animaux etc… les grandes mosaïques nous renseignent aussi.
Si je ne vous convaincs pas, MC pourra apporter les rectificatifs nécessaires, merci d’avance à lui.
Mais….
Qu’allait-il donc faire dans cette galère? Gary….
29 mai 2019 à 17 h 26 min
le catholicisme ne recule devant aucune faiblesse-je pensais ridicule,pardon- en matière de prosélytisme
Alan B. dit: 29 mai 2019 à 17 h 04 min
Ce que je voulais dire, c’est qu’il est légitime, quand on est né dans une religion, d’y demeurer. Evidemment, on peut se convertir à une autre, quand on sent l’appel de Dieu. C’est le cas, grandiose, de Mgr Lustiger, qui s’en est admirablement expliqué. J’ai beaucoup d’admiration pour ceux qui changent ainsi de religion, mais j’approuve également ceux qui restent dans la religion où ils sont nés. C’est d’ailleurs mon cas, le cas le plus simple, le plus évident. Bref, ma remarque n’était pas du tout antisémite, bien évidemment.
NB: post à Renato « ces » lettres i.e. celles auxquelles renvoie le lien, bilingues lat/fr.
Cicéron tutoie Atticus, comme il est normal; la date est donnée dans les 2 systèmes,aucun problème.
@gisele :*c est D qui a cité Ovide en latin.
J ai posté la traduction.
Et Al,17h36, proselyte vous-même! Vous pouvez bien y aller tout seul dans votre char dans le ciel.
Alan B. évoquait le cas du cardinal Lustiger, ca vous fait pousser de l’urticaire?
Tiens, le soi-disant grand catholique a découvert Montini.
gisèle, il y a un fil qui part des premiers commentaires, vous ne l’avez évidemment pas suivi et je vous comprends. Pour ce qui est du post que vous visez, il faudrait arriver au bout : Gould, le Douanier, les larmes — compte tenu aussi de l’évocation, juste esquissée au début, d’Eliot : « By the waters of Leman I sat down and wept… ».
De retour de balade, j’ai remarqué que, sur l’avenue verte, les cyclistes n’ont pas besoin de drapeaux nationaux. C’est très simple : les autochtones font mine de ne surtout pas vous voir, vous, votre chiot, et les marguerites sur le bas-côté. Tous les autres s’exclament, avec des accents divers, que le Djour est bone, le piti chien est marveulousse et a l’air t’wo djentil. Et si vous avez le malheur de leur répondre en souriant, hop, ils s’arrêtent et mettent pied à terre pour vous aider à cueillir les marguerites.
(évidemment, allez savoir comment ils se conduisent chez eux, hein !)
29 mai 2019 à 17 h 52 min
vous pouvez arreter le votre de caddie?
Cloclo
On n’est pas soi-même en vacances.
Chaloux, vu avec retard votre post « Veuve de Renard ». Je sais, mais que voulez-vous : les morts sont à la disposition des vivants. Enfin, vaut pour le Journal de Renard ce qui vaut pour les Cahiers de conversation de Beethoven « édités-trafiqués » par Schindler : on sait mais on les lit.
Et Al, oui, je vais m’absenter. Une ascension qui m’est permise, une fois la neige fondue.
« Tiens, le soi-disant grand catholique a découvert Montini. »
Cela vous turlupine ? Encore un jaloux.
Comme si le récent commentaire de sa soeur n’était pas suffisamment grotesque, Mathilde Seigner la ramène à nouveau sur Polanski avec des propos révoltants. Est-ce toujours une qualité de dire grossièrement ce que l’on pense ? Non, bien sûr. C’est ce que démontre cette actrice vulgaire, qui ne joue que dans des films de bas étage, qui a illustré la rubrique des faits divers en conduisant sous l’emprise d’une cuite carabinée, et qui fait fuir tous les hommes sains et les femmes normales :
___________________________________
La comédienne se sent d’autant plus touchée que le réalisateur est l’époux de sa soeur Emmanuelle : « J’admire plus que tout [Catherine Deneuve] qui n’a eu de cesse de [le] défendre alors que toutes les bonnes femmes lui tombaient dessus, sans même savoir de quoi elles parlaient. (…) Est-ce qu’elles savent, ces femmes, les dégâts qu’elles font sur sa famille ? »
« Cela vous turlupine ? Encore un jaloux. »
Mais un brin d’humilité le pseudo-catholique : jusqu’à hier vous ne connaissiez pas ce texte !
Je n’ai pas attendu ce stupide renato pour « découvrir » Paul VI, un pape remarquable, qui a laissé une grande trace dans l’histoire en général, et dans l’Eglise en particulier. C’est lui qui a initié le concile Vatican II. C’est donc grâce à lui que je suis effectivement un « grand catholique » aujourd’hui. J’ai certaines de ses encycliques sur ma table de chevet, que je relis toujours avec délice. renato devrait faire pareil, et demander à l’Esprit Saint de l’aider un peu, car vraiment il est trop bête et vaniteux. renato n’est pas supérieur aux autres, il est même inférieur au niveau moyen.
« C’est lui qui a initié le concile Vatican II. »
Erreur de ma part, c’est évidemment Jean XXIII, mais Paul VI l’a mené à son terme et l’a parachevé avec un talent foudroyant !
« on y trouve une récente plaque commémorative indiquant que le grand écrivain français Roman Kacew dit Romain Gary est né là et qu’il y a joué au ballon dans son enfance. »
émouvant rosebud… quelle pire destinée pour un footballer raté que de devenir écrivain.
« on y trouve une récente plaque commémorative indiquant que le grand écrivain français Roman Kacew dit Romain Gary est né là et qu’il y a joué au ballon dans son enfance. »
émouvant rosebud… quelle pire destinée pour un footballer raté que CELLE de devenir écrivain.
Voilà que le soi-disant grand catholique s’est rincé la bouche.
« Cher Ami, une visite rapide à la NRF m’a permis de constater que les secrétaires, de plus en plus nombreuses, portent des bas noirs, souvent avec des jarretières, et des culottes noires également. Étant donné l’état nerveux général de vos auteurs, et les problème personnels de nombreux intellectuels, j’ai pensé qu’il y aurait peut-être lieu de donner des instructions de nature à rendre à la maison d’André Gide et de Roger Martin du Gard un caractère plus en rapport avec cette grande tradition. Je vous prie de bien vouloir accepter, mon cher Ami, l’assurance des mes sentiments les plus personnellement désintéressés ».
(RG à GG, 1/2/1962).
« ce diable d’homme, réfugié dans une île coupée de toute société littéraire, continue d’écrire, de publier et de nous envoûter régulièrement à notre insu sous un ultime nom de plume que nous ne connaîtrons peut-être jamais. »
la musique n’existe que dans notre capacité de à nous inventer des histoires lorsque nous l’écoutons, il semble que ce soit bien pareil pour la littérature.
Gary aurait adoré ce bel article de passou, il se serait bien bidonné en le lisant.
@Delaporte dit: 29 mai 2019 à 16 h 39 min
Vous écrivez : « Gary parle admirablement du Christ. ». J’aimerais que vous citiez vos sources et éventuellement quelques extraits de texte.
Pour ma part, en me reportant à La nuit sera calme aux pages 198 à 200 dont je vais copier quelques extraits, je suis étonnée par votre enthousiasme. Sa façon d’évoquer la religion et Jésus (plus que le Christ) est très particulière, révolutionnaire. Vous me direz ce que vous en pensez.
« En ce qui concerne la religion, je suis catholique non croyant. Mais il est tout à fait exact que j’ai toujours eu un grand faible pour Jésus. pour la première fois dans l’histoire de l’Occident, une lumière de féminité venait éclairer le monde, mais c’est tombé entre les pattes des hommes et ce furent les croisades, l’extermination des infidèles, la conversion par le sabre, l’hérésie, quoi. Le christianisme, c’est la féminité, la pitié, la douceur, le pardon, la tolérance, la maternité, le respect des faibles, Jésus, c’est la faiblesse. […] Pour moi il s’agit là d’humanité et non d’au-delà, de l’humain et non du divin. Mais regarde ce que c’est devenu entre les mains des machos. Jésus, la Renaissance en a fait de la haute couture et l’art de Saint-Sulpice en a fait du prêt-à-porter. Après quoi la bourgeoisie a fait de Jésus un cache-sexe. C’était un homme. J’ai toujours eu envie de lui serrer la main. Bien sûr, on ne le rencontre plus, parce que la démographie, ça cache, mais il est toujours là à crever quelque part. Il y a des Jésus qui se perdent, je te le jure. »
C’est bien, non ? et très laïque !. Je continue…
« En l’an I de notre ère, une première lueur de tendresse maternelle s’est levée sur cette terre, il y eut germe d’une civilisation, mais il n’y aura jamais de civilisation tant que la féminité continuera à être étouffée, bafouée, refoulée. L’Église a raté la chrétienté, la chrétienté a raté la fraternité et l’a exploitée à des buts sonores. La fraternité, ça ne fait plus que ronfler. »
Pas mal, non ?
« Il y a eu l’homme. On l’a aussitôt expulsé dans l’au-delà. Mais pour moi, ce n’est pas un extraterrestre. C’était un homme, il était des nôtres. Quant au reste, à tout ce qu’on a fait et à tout ce qu’on n’a pas au nom du Christ, le bonhomme n’y est pour rien. Il y a eu détournement de majeur. […]
Et qu’est-ce qu’on a fait ? Une polémique sur le caractère sacré du foutre, sur la pilule, c’est là qu’on va chercher… »
J’aime beaucoup ce qu’il a écrit. Je m’étonne que vous, Delaporte, soyez si enthousiaste… Je peux continuer la citation si vous le désirez.
« Faut-il que l’attrait soit puissant pour que le visiteur se laisse porter par ses pas jusque dans cette quelconque cour d’immeuble à Vilnius » Passou
Et encore, Passou, ne vous êtes-vous pas présenté devant la residence Moillebeau, , moi le beau en phonétique approximative , à G’neve, où Ajar est né.
Un bloc de béton immonde.
SANTÉ ENQUÊTE
Les femmes, premières victimes des récents scandales sanitaires
29 MAI 2019 PAR ROZENN LE SAINT
L’affaire du Mediator, des pilules troisième génération, de la Dépakine, du Levothyrox, de l’Androcur… À chaque fois, les femmes sont les plus touchées. En cause ? Des dérives de prescriptions à visées esthétiques, une moindre recherche des effets secondaires propres à leur métabolisme ou encore sur la contraception.
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La toute première audience opposant trois victimes du traitement hormonal Androcur au laboratoire allemand Bayer se tient ce mercredi 29 mai à 9 h 30. Ces trois victimes assignent ce fabricant d’un médicament antipilosité devant le tribunal de grande instance de Bobigny pour défaut d’information sur les risques encourus : l’apparition de tumeurs au cerveau. Au moins 500 femmes en ont souffert en une décennie (lire notre enquête). médiapart
christiane dit: 29 mai 2019 à 19 h 26 min
Je pensais en effet à ce que Gary a écrit notamment dans La nuit sera calme. J’approuve ces passages complètement. Je ne vois là aucune hérésie. Le message de cette religion c’est la fraternité, l’amour. C’est la haine de la violence. Gary a été marqué, par sa mère, par des valeurs féminines. L’enseignement du Christ était tel, autour de qui il y avait beaucoup de femmes. C’est ce que montrent les évangiles. Il faut toujours revenir aux évangiles et au Christ, comme le disait le concile Vatican II. Je ne sais si Gary a lu les textes de ce concile, mais peut-être aurait-il approuvé ? Je le pense.
Et Al fait de la propagande pour le planning familial. C’est bien.
. C’est bien.
encore une qui ne comprend rien et se met au système des bons points:bientôt ce sera à Gary et à P.Assouline :mais qu’est ce qu’elle cherche?
Je n’en sais « foutre » rien de vos liens souvent allacon Et Al.
@Delaporte dit: 29 mai 2019 à 19 h 38 min
Alors là, vous m’étonnez, agréablement.
(J’ai oublié un mot dans la citation précédente. Je corrige :
« à tout ce qu’on a fait et à tout ce qu’on n’a pas fait »)
Je vous copie la fin de sa réponse à F. B. :
« Ceux qui essaient de récupérer mon œuvre dans un but d’au-delà et de papauté, n’y ont rien compris. J’aime cet homme. C’était la première fois qu’un homme avait parlé au féminin, avec amour, tendresse et pitié. C’était le premier balbutiement de féminité, la première protestation contre le règne de la dureté, la première tentative de douceur et de faiblesse. Et qu’est-ce que les machos en ont fait ? Des bains de sang. c’était la première fois dans l’histoire de l’Occident qu’un homme avait osé parler comme s’il y avait maternité. »
Ces deux pages m’évoquent un tableau de Rembrandt « Le retour du fils prodigue » (1667). Le vieux père est penché sur le fils retrouvé, les mains posées délicatement sur ses épaules, une féminine, tendre, l’autre, puissante, masculine.
https://www.wikiart.org/fr/rembrandt/le-retour-du-fils-prodigue-1669
Je pense qu’il faut relativiser cet amour immodéré des femmes, manifesté par Gary. Christique ou non.
Il y en a avec qui il faut diner avec une longue cuiller.
rose dine avec une petite cuiller, forcément…;-)
« Nice 6. IX. 37
Christel, ma lointaine, ton petit cheval est ravissant et il restera toujours sur mon bureau, à côté de ta photo.
Et Gösta Berling sera toujours mon livre de chevet. Et tes yeux sont ce qu’il y a de plus bleu sur terre et tes cheveux sont plus blonds que ceux de Gösta.
Je ne peux pas les oublier, petite Christel. Je ne peux rien oublier. Aime-moi, veux-tu ? Un tout petit peu. En tout cas, mens-moi. Dis-moi que tu m’aimes. Même si ce n’est pas vrai.
Il est une heure du matin. Je viens de me baigner. Je suis rentré dans l’eau là où… tu sais où. J’ai nagé loin, très loin. J’ai eu peur. Et je pensais à toi, tout le temps. Puis je suis allé boire une fine dans ce petit bistro… tu sais, là où tu as dit « oui ». »
Dans le regard de Balanchine :
christiane dit: 27 mai 2019 à 7 h 22 min
»
– Ma crémière : Est-ce vraiment utile qu’il y ait toujours des gens à poil dans les mises en scène modernes ?
– Moi-même : Ce n’est pas utile, rien n’est utile en art. L’art est une catastrophe vécue comme une joie, je veux dire qu’un jour on découvre que l’on n’est rien, et aussi vaste que l’océan et plein de vents contraires et de monstres lumineux. Alors on cherche celui qui a vécu cette expérience et qui maladroitement appelle cet état d’exil et d’éblouissement de l’art. Même habillés, nous sommes nus.
– Ma crémière : Je ne vois pas le rôle civique de ce déballage génital.
– Moi-même : Le théâtre ne s’adresse pas au citoyen mais au mortel.
– Ma crémière : C’est morbide.
– Moi-même : C’est la fête pour la fête sur une fausse plage qui est morbide. (…)
– Ma crémière : Le théâtre sert à donner du sens à ma journée ? Ce n’est pas le théâtre qui va pasteuriser mes saint-marcellins.
– Moi-même : Hélas non. Le théâtre nous apprend à vivre dans l’absence de sens. Et parfois, dans cette joie du poème, il est comme un sens mais au-delà de tout sens. »
Extrait du Discours du nouveau directeur de l’Odéon, Olivier Py, Actes Sud, 2007
«
« – Moi-même : Le théâtre ne s’adresse pas au citoyen mais au mortel. »
cette réplique est magnifique !
moi-même ne m’adresse pas aux citoyens mais aux mortels.
avant, il y a longtemps, le théâtre s’adressait au citoyen, et les curés aux mortels.
mais aujourd’hui c’est différent, des citoyens y’en a plus, des curés y’en a plus, il reste plus que moi-même et les mortels, qui d’autres alors que moi-même pourrait s’adresser aux mortels, sinon moi-même dans toute son Excellentisseme Grandeur…
comment ose-t-on publier ce genre de débilités ?
Les arts, hamlet, existent parce que il y a eu une erreur quelque part.
« Moi-même : Hélas non. Le théâtre nous apprend à vivre dans l’absence de sens. »
et celle-là est encore plus magnifique.
comme la vie n’a pas de sens, moi-même ai pris la décision de donner ce sens à ses mises en scène de montrer qu’il faut apprendre à vivre dans l’absence de sens.
ainsi, quel que soit l’auteur, quelle que soit la pièce, moi-même ai pris l’initiative de faire exactement la même mise en scène, sans rapport avec la pièce, mais juste pour montrer que moi-même ai compris qu’il faut apprendre à vivre dans l’absence de sens.
toutes ces oeuvres n’ont-elles pas été crées pour permettre à moi-même de montrer par mes mises en scène que tout cela n’a pas de sens.
moi-même estime que désormais il ne sera même plus nécessaire d’avoir une pièce, mais qu’il sera préférable de conserver uniquement ma mise en scène…
oui Renato, en l’occurrence le théâtre est encore là pour mettre en évidence l’imbécilité de notre époque et de nos metteurs en scène ?
hamlet dit: 29 mai 2019 à 20 h 52 min
Qu’il continue avec sa bande , non des quarante voleurs, mais de ses quarante avatars, de Bahia ou d’ailleurs; entre son analyse debile du commentarium, et du billet, et celle psycho-chiante d’Et Al, je vais aller voir ailleurs où j’y suis.
A la semaine pro.
« moi-même » et « ma crémière ».
la marque d’un proustinisme devenu fou ?
– passou : Est-ce vraiment utile qu’il y ait toujours des gens à poil dans les mises en scène modernes ?
– Moi-même : Ce n’est pas utile, rien n’est utile en art. L’art est une catastrophe vécue comme une joie, je veux dire qu’un jour on découvre que l’on n’est rien, et aussi vaste que l’océan et plein de vents contraires et de monstres lumineux. Alors on cherche celui qui a vécu cette expérience et qui maladroitement appelle cet état d’exil et d’éblouissement de l’art. Même habillés, nous sommes nus.
– passou : Je ne vois pas le rôle civique de ce déballage génital.
– Moi-même : Le théâtre ne s’adresse pas au citoyen mais au mortel.
– passou : C’est morbide.
– Moi-même : C’est la fête pour la fête sur une fausse plage qui est morbide. (…)
– passou : Le théâtre sert à donner du sens à ma journée ? Ce n’est pas le théâtre qui va pasteuriser mes saint-marcellins.
– Moi-même : Hélas non. Le théâtre nous apprend à vivre dans l’absence de sens. Et parfois, dans cette joie du poème, il est comme un sens mais au-delà de tout sens.
(« Romain Gary – Brève escale en Corse » suivi de « Le quatuor insulaire »de Jérôme Camilly, 89 pages, Colonna Edition http://www.editeur-corse.com)
« La maison de Levi »
https://www.doppiozero.com/materiali/la-casa-di-levi
[pour les italophones]
Candide et Renato, merci de votre réponse, j’avoue, j’avais très mal suivi les commentaires. Pour ajouter à l’incohérence, apparente, néanmoins amusante, l’hiver il neige à Constantsa-Tomis,une photo me l’a rappelé (wiki constantsa ou ovide, je ne sais plus..) Sur les bords de la mer noire, il y a un méchant vent d’ouest,une humidité frigorifiante et Ovide n’avait pas de climatiseur by pass,il se gelait même les doigts de pieds.
Relégation politique, les républiques démocratiques actuelles n’ont rien inventé.
les « tristes » et les « pontiques » sont magnifiques.
Je reprends le fil, ce soir, il file tout droit sur Gary,semble-t-il. Bonne suite dans les idées!
@hamlet à 20 h 52 mi
Et oui, c’est l’exaspérant Olivier Py. Celui qui nommé en 2007 à la tête de l’Odéon en a été viré, 5 ans après par F?Mitterand alors ministre de la culture. Cela a fait un tel foin qu’il a été dans la foulée nommé directeur du Festival d’Avignon.
Cet extrait de son discours d’entrée à L’Odéon écrit comme ses autres textes pour choquer est de même tonalité que ses aphorismes alignés, numérotés dans son livre paru chez Actes Sud Les mille et une définitions du théâtre Aphorismes qui déroutent également. Pour cet anarchiste dans l’âme qui écrit ses textes entre deux répétitions pour se reposer de son boulot de metteur en scène, ce qu’il écrit est toujours fait d’affirmations pleines de dérisions : Le théâtre est… et plus loin, le théâtre peut être ceci ou cela… Rien de définitif.
Dans celivre, une pétillante catastrophe :
« Le théâtre est la catastrophe des familles bourgeoises. On y traîne les adolescents qui préféreraient jouer au foot sur le parvis. Puis, inversion de la catastrophe, l’adolescent décide qu’il veut faire du théâtre. Alors la famille bourgeoise qui avait tant peiné à le faire rentrer fait tout ce qu’elle peut pour l’en retirer. »
J’avais choisi ce texte pour répondre à celui de Claudio Bahia de 21h06, tout aussi extravagant.
Je vous le remets pour mémoire. Vous verrez que les deux auteurs (Claudio Bahia et Olivier Py sont au même diapason !
« Claudio Bahia dit: 26 mai 2019 à 21 h 06 min Dear Passou, I have a dream,
et je vous propose une expérience :
Puisque vous ne voulez pas les virer de votre blog, sous prétexte que « si je devais virer tous ceux qui…, vous pourriez alors tenter de faire l’inverse, vous ne gardez que la bandes des quatre (Pablo, Chaloux, Ed, et Marie Sassoeur, qui elle, pourrait servir de punchingball et surtout de relanceuse), mais on pourrait songer aussi à y ajouter Bougereau. Là ça nous donnerait une masse critique idéale, et bien radioactive. Et à nous tous vous nous fermeriez la porte de la messagerie. Vous pourriez ainsi créer un beau nœud de serpents et vipère, et nous, on viendrait de temps à autre jeter un coup d’œil, comme on vient visiter un vivarium, ou par voyeurisme.
L’hypothèse serait que ces quatre ou cinq se lancent tellement d’insultes, d’injures, crachant leur venin, que peut-à-peut ils se videraient de tout leur poison. Pour aider et accélérer le processus il faudrait bien sûr que M Sassoeur et/ou Bougereau prennent plutôt le parti de Ed. Le fait qu’il n’y ait plus personne à part eux dans ce blog (j’allais dire ring), et le fait de ne pas savoir si on les lit, et qui les lirait si toutefois, pourrait aussi accélérer le processus. Une fois leurs cœurs et leurs cerveaux nettoyés, une fois tous dégorgés de leur fiel, il ne leur resterait plus que le côté aimable, tolérant, amical, bienveillant de leurs personnalités. Bien sûr, ce serait une expérience de longue haleine qui devrait probablement se prolonger sur plusieurs mois.
Mon rêve s’arrête ici mais je veux ajouter ceci :
Il faut beaucoup de courage pour tenter une expérience aussi radicale avec votre blog, mais ce serait le prix à payer pour, à l’avenir, éviter ceci entre autre :
1)Pablo, sur l’autre post, s’est donné la peine de répondre à Hamlet en 45 lignes (!), qui, elles, contenaient 30 phrases et mots injurieux, insultants, grossier.
2) Depuis la parution de votre nouveau post sur R. Gary, Ed s’est donné la peine d’envoyer 29 messages; aucun, je dit bien AUCUN n’avait de rapport même éloigné avec la littérature, ne prenant pas en compte deux messages qui disaient: « je n’ai jamais lu Gary », et un suivant: « il a écrit trop de livres, c’est suspect ». Pour être juste avec Ed, je n’ai pas mentionné Chaloux, mais ce doit être du même kif-kif (ce mot m’amuse, je ne connaissais pas ; j’ai vu ça dans un message aujourd’hui, et je suis allé pesquisar).
Ces chiffres ne sont pas de la statistique, mais le constat terrifiant de la dérive de votre blog.
Vous me direz que je ne viens que rarement ici et que ça ne devrait pas trop me gêner ; c’est vrai mais là je pense surtout à vous, à la qualité de votre blog.
Et qu’en pensent les autres, pas la bande des quatre, eux on s’en fout.
J’avoue que j’ai d’abord écrit ce texte sur word et que l’on m’a aidé pour la formulation de certaines phrases. »
Voilà, hamlet. Un jeu de renvoi !
« les « tristes » et les « pontiques » sont magnifiques. »
J’ai beaucoup aimé la traduction de Marie Darrieussecq.
Cela dit, gisèle, je me souviens d’un court séjour hivernal chez un ami dans L’Apennin ombro-marchesan : méchant vent et humidité frigorifiant.
« @Delaporte dit: 29 mai 2019 à 19 h 38 min
Alors là, vous m’étonnez, agréablement. »
Ma chère christiane, faites-vous une opinion de ce que je suis à partir de ce que j’écris et dis effectivement, et non à partir des calomnies que les autres profèrent sur mon compte. Pour moi, Gary était un modèle de pensée. J’ai lu « La nuit sera calme », il y a peu, et j’ai été très admiratif. Vous avez aussi, disponible sur Youtube, les Radioscopies avec Jacques Chancel : dans certaines (Gary en a fait plusieurs), notre excellent romancier dit des choses vraiment passionnantes. Je me souviens vaguement qu’à l’époque, j’écoutais vers 17 h, en rentrant de l’école, cette émission. Je me souviens de Gary, une fois, qui se plaignait du décalage horaire. Je pense toujours à ce souvenir de « direct live » avec émotion. Déjà, à l’époque, l’homme me plaisait. Je le revendique.
Les exploits de Ed, judicieusement rappelés :
_____________________
Depuis la parution de votre nouveau post sur R. Gary, Ed s’est donné la peine d’envoyer 29 messages; aucun, je dit bien AUCUN n’avait de rapport même éloigné avec la littérature, ne prenant pas en compte deux messages qui disaient: « je n’ai jamais lu Gary », et un suivant: « il a écrit trop de livres, c’est suspect ».
Ed a dit aussi, c’est splendide : « Je n’ai rien lu de lui, mais il me semble que Gary est ‘surcoté’. » Peut-on faire mieux dans le genre débile ?
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