de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Quel tohu-bohu métaphorique !


Quel tohu-bohu métaphorique !


Pierre Lazareff avait coutume de dire qu’un bon papier est un papier qui arrive à l’heure. Dans le même esprit, on serait tenté de dire qu’un bon dictionnaire est un dictionnaire dans lequel on peut chercher avant même d’être celui dans lequel on peut trouver. C’est la limite du Livre des métaphores (1120 pages, 30 euros, Bouquins/ Robert Laffont) de Marc Fumaroli, de l’Académie française, professeur au Collège de France et spécialiste des rhétoriques antique et moderne (et aussi Pierre-François Burger si l’on en juge par la formule des remerciements qui lui rend hommage) relu ces jours-ci quelques années après sa parution pour le plaisir d’y picorer.

L’érudition de l’auteur n’est pas en cause, non plus que la richesse de ses trouvailles. Le problème est dans le classement thématique :  « L’Univers anciens, astrologie et astronomie », « Le temps qui passe et les âges de la vie », « Le corps sémaphore », « La vie à la ferme, « Le cheval et son monde », « Le demeure urbaine » etc Quelle drôle d’idée ! Vraiment pas le genre de Bouquins dont le catalogue et la réussite témoignent du sens du pratique. Or rien n’est moins commode que ce livre qu’on aimerait tant aimer mais que son rangement rend si peu aimable. A moins de connaître à l’avance à quelle catégorie se rattache la métaphore que l’on cherche (seul Pic de La Mirandole devrait y parvenir), on ne peut s’en sortir. « Tirer son épingle du jeu », vous le cherchez où ? Je ne sais plus. Pour « Une douche écossaise », voyez à au chapitre « Médecine ». Et « Laver son linge sale en famille » ? Celui-ci au chapitre « Cuisine, aliments »…  Et « Se refaire une virginité « ? Celui-là, c’est au chapitre « Chimie et pharmacopée anciennes ».

Ah bon… Impossible de s’y retrouver, sauf quand c’est évident, ce qui arrive tout de même assez souvent, soyons justes (« Reprendre du poil de la bête » au chapitre « Animaux »). Marc Fumaroli dira qu’il a composé un lexique et non à proprement parler un dictionnaire. Question de vocabulaire, on ne va s’envoyer des lemmes à la figure ! Lexique ou dictionnaire, c’est tout un : même si celui-ci est sous-titré « Essai sur la mémoire de la langue française », il ne se lit évidemment pas en continu comme un essai ; on y pioche, on y pique, on s’y balade par sauts et gambades, souvent avec bonheur ; mais quant à y trouver ce qu’on y cherche, Tintin ! Dans sa préface, Marc Fumaroli rend à juste titre ses lettres de noblesse à la métaphore en lui accordant « le charme des citations poétiques ».

Les métaphores, il les chasse depuis longtemps non pour les mettre en fuite mais pour les attraper dans son filet à papillon et les conserver. Comment avaient procédé ses prédécesseurs pour ranger « Rompre le charme », « Graisser la patte », « Avoir le couteau sous la gorge », « jeter le froc aux orties », « Enfiler des perles »? Le lexicographe Alain Rey avait fait un classement classique par ordre alphabétique, et Claude Duneton un classement thématique. Marc Fumaroli juge le classement alphabétique« fort abstrait, en contradiction avec la nature, concrète, visuelle, sensuelle, imaginative et ironique de ces expressions verbales ou locutions adverbiales ». Il a donc opté pour un classement par champs sémantiques ; il a parié sur l’intelligence du lecteur en supposant que sa mémoire a emmagasiné « références tacites et points de comparaison cachées ». Il a tort. Non qu’on se perde dans son livre. Pire encore : on ne s’y retrouve pas. Ce qui est d’autant plus râlant qu’il est d’une grande richesse (même si dans les nombreux exemples choisis pour illustrer l’usage de telle ou telle métaphore, on est parfois surpris de trouver Métro, journal gratuit dont les qualités d’écriture nous transportent rarement, aux côtés de Joachim du Bellay).

Ceux qui ignorent que « Tohu-bohu » vient de l’hébreu n’auront jamais l’idée d’aller chercher dans « Ancien Testament » ! A noter une étrange absence : on cherche en vain un chapitre sur les métaphores sexuelles alors qu’elles abondent dans le langage courant, en littérature et en poésie. « Lever l’étendard »reste confiné au lexique de la guerre, et « Planter sa tente » ne sortira pas de l’itinéraire de Jérusalem (Ancien Testament) à Chateaubriand (Mémoires d’Outre-Tombe). Je suis bien tombé, tout à fait par hasard en « Histoire », sur une entrée « Discuter du sexe des anges », mais j’ai été plutôt déçu. Non parce que je m’attendais à quelque chose de sensuel. Le problème, c’est l’explication :

« Une légende veut qu’au moment où les Turcs du sultan Mehmet II forçaient en 1453 les défenses de Constantinople, les théologiens byzantins disputaient entre eux du sexe des anges. C’est un peu comme le vote des congés payés dans une France démobilisée face au réarmement hitlérien : une légèreté suicidaire ».

En revanche, question cheval, on est ferrés.

(« Une boutique aux Champs-Elysées, un dimanche de mars 2019 » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans documents.

1788

commentaires

1 788 Réponses pour Quel tohu-bohu métaphorique !


Janssen J-J dit: à

@ D., 15.13 Catabolier ?… « en physiologie, transformer un fragment de la matière vivante en déchet »

Non, il vous faut le faire aujourd’hui, D., après il sera trop tard, votre empreinte carbone du méthane s’exhumant de vos selles vous asphyxiera, ainsi que votre entourage. Ce sera le début de la fin de votre grand remplacement.

poussière dit: à

sincérité d’ub ego qui se voit au centre de tout ?

Clopine dit: à

Mais j’ai compris que vous ne me croyez pas, Pado, que vous réfutez mon témoignage ! Pourquoi perdez-vous votre temps à le dire ?

Si cela vous importe, écrivez donc votre version des faits, et prouvez-là si elle est diffamatrice pour quelqu’un !

parce que vos insinuations, là… C’est juste pénible; Zut, à la fin.

Marie Sasseur dit: à

Quand rose va rentrer du jardin, elle va remettre de l’ordre…

Jazzi dit: à

« Je pense plutôt qu’Annibal rejoint le votre »

Non. Je parle d’expérience. Sur la RDLibres, j’avais été rabroué vertement par SMDR, je crois que c’était à cause d’Aragon. Et MàC que j’ai rencontré chez lui, à Pantin, et à l’hôpital à Montreuil, m’avait envoyé des mails pour me dire qu’il n’était pas d’accord avec SMDR. Et vraisemblablement plus maître chez lui…
Moi c’est PMB, Clopine, qui m’avait contacté par mails privés pour me monter contre Christiane. Je n’avais jamais fait suite à ses demandes d’enrôlement. Jusqu’à ce que longtemps après, alors que Christiane lui avait fait des compliments détaillés sur ses textes autobiographiques publiés à compte d’auteur, j’ai pu constater, amusé, son changement d’attitude à son égard…

pado dit: à

Clopine dit: 29 juillet 2019 à 15 h 30 min
Pourquoi perdez-vous votre temps à le dire ?

Parce que vous passez votre temps à le répéter.

et alii dit: à

mon identité
comment peut-on aujourd’hui parler de « son identité »?
comme si elle se trouvait limitée à d’origine(…)ou pratiquant(boxe, karaté,etc.) LGBT(…)

hamlet dit: à

x 14h28 – non, vous avez peut-être raison, en fait j’en sais rien. Je ne sais pas trop ce qu’est un « gout acquis », on acquiert des connaissances qui vont modifier nos gouts. Si certaines toiles de Stael évoquent en moi des souvenirs de certaines images de la Provence associées à des souvenirs d’adolescence, ça peut provoquer une émotion, le fait d’acquérir des connaissances qui vont me permettre de situer ces toiles dans une histoire de l’art dans une époque entourés d’autres artistes qui à la même époque ont chois d’autres voies qua sienne etc… est-ce que tout ce savoir modifiera mon émotion ? un peu comme pour la musique contemporaine ou même la musique expérimentale, même si nos avis peuvent évoluer avec le temps les émotions restent indépendantes de cette évolution, je sais bien que pour les grands crus on dit qu’on apprend à forger un gout, on éduque son palais, sa langue, ses papilles gustatives etc… cette éducation permettrait de générer de nouvelles émotions ? en fait je n’en sais rien, peut-être que je donne à l’émotion une position trop haute au dessus de ces mécanismes pédagogiques pour lui conférer une espèce de valeur absolue échappant toutes ces tentatives de constructions éducatives, quelque chose de pure à laquelle seule la sincérité vis à vis de soi-même permettrait d’avoir accès, il me semble que Court avait fait un commentaire dans ce sens sur la connaissances des « codes ».

sinon (rien à voir), concernant ces neurones miroirs, s’ils existent vraiment leur pouvoir à grande échelle reste extrêmement limité.

les livres d’histoire racontent dans le détail les limites du pouvoir d’action des neurones miroirs.

Jazzi dit: à

Commence par dire lequel des potes de la bande à MàC tu étais, pado. Après tout sera plus clair pour tout le monde !

et alii dit: à

est trop sordide sont trop sordides,ces histoires

Jazzi dit: à

L’identité commence avec son patronyme, et alii !
Après, si vous voulez rester anonyme, c’est votre droit…

pado dit: à

Jazzi dit: 29 juillet 2019 à 15 h 34 min

Mais c’est une autre histoire.
Que MàC fatigué, en avait un peu marre de tenir ce blog, c’était évident.
Que, pour SMDR et MàC, Aragon soit au firmament, c’était aussi évident.
Que SMDR sur ce sujet soit d’une virulence très discutable, c’était aussi évident.
Que MàC s’en soit excusé auprès de vous, je n’en doute pas.
Quel rapport avec Clopine ?

Janssen J-J dit: à

15.18 « De quoi ajouter à la confusion de vos sentiments, JJJ ! »

Oui, mon Thomas. Suis vraiment très déçu par cet achat (neuf = 28,40 €). Il se passe pour ainsi dire rien du tout des histoires torrides auxquelles on était supposer s’attendre. Heureusement qu’il y a les notes infra paginales de P-M de Biasi qui alourdissent le tout. Sauf qu’il explique pas toujours, justement, quand ce serait nécessaire. Par exemple, ceci : (au bain truc au Caire) « Petit garçon en tarbouch rouge qui me massait la cuisse droite d’un air mélancolique ». Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Il avait mal à la cuisse droite, le Gustave ?
Et puis là, un peu plus loin, j’ai cru retrouver notre bon jean-marcel, dans le passage de cette histoire de noce racontée par M. Aublé (… « Tiens vois-tu petit, voici comment on gagne de l’argent, voilà une bonne profession » et, ce disant, il se faisait fourrer dans l’anus un prodigieux phallus de bois de trois pieds de long que poussait un homme qui le tenait articulé à son ventre – à chaque poussée de l’outil, l’enc.ulé ouvrait la bouche et crachait des pièces d’or – et le commentaire bien entendu » (p. 200).
A part de ça, hein…, avait l’air de s’emmerder ferme sur la cange du Nil pendant que l’Maxime préparait son bizness de photos, hein.

Bloom dit: à

Baroz, t’es un bon gars. La preuve en est que je te tutoie. J’espère qu’on se retrouvera autour de Joyce l’an prochain, à Paris. En attendant, continue ta chronique cinématographique.

hamlet dit: à

il me semble que 3j a écrit dans un commentaire le mot « sensiblerie », façon péjorative de désigner l’émotion : verser une petite larme en écoutant un andante cantabile d’un quelconque quartet de Schumann c’est de l’émotion, verser cette même petite larme en écoutant chanter Céline Dion ou Johnny c’est de la sensiblerie, ou de la mièvrerie.

je ne pense pas, quel que soit le moyen pour l’éveiller, l’émotion d’un individu reste toujours la même : on peut faire une hierarchie entre les oeuvres on ne peut pas en faire quat aux émotions qu’elles suscitent.

je dirais même plus qu’une gamine qui pleure en écoutant chanter Céline Dion nous avons beaucoup à en apprendre.

au moins apprendre qu’avant de devenir des cours à l’université ou dans les conservatoires, la musique, et tous les arts (cinéma, peinture etc…) tout ça c’est essentiellement de l’émotion, la seule valeur que l’on puisse attribuer à la musique est une valeur émotionnelle qui échappe à toutes formes de techniques.

et alii dit: à

enfoncé le clou
renato, tout à l’heure, j’ai cherché des sculptures de « clous » plus ou moins enfoncés;j’avais beaucoup aimé ce genre d’oeuvres la première fois que j’en ai vues au musée de Berlin;mais là j’ai cherché sur les images de wiki, et rien ne m’a vraiment plu; en auriez vous une SVP?

pado dit: à

Jazzi dit: 29 juillet 2019 à 15 h 37 min
Commence par dire lequel des potes de la bande à MàC tu étais, pado.

pado, pourquoi ?

hamlet dit: à

MS = LVDLB = SMDR ?

MS = LVDLB ok

mais LVDLB = SMDR ?

Marie Sasseur dit: à

C’était pas cause d’Aragon, que la secte s’est auto-detruite.
C’est à cause d’un entomologiste, dont il a été question ici très récemment, en marge de ces crêpages de chignon.

hamlet dit: à

c’était mieux quand on pouvait changer de pseudo.

les pseudos étaient parfois bien plus marrants et bien inventifs que les commentaires.

Marie Sasseur dit: à

Le retour de rose, ça va encore être chaud-bouillant.

hamlet dit: à

Marie Sasseur c’est vrai que vous êtes SMDR ?

et alii dit: à

dit: 29 juillet 2019 à 15 h 39 min
LA première fois que j’ao ouvert la RDL, quelqu’un-je ne sais qui, contestait le patronyme (juif évidemment)d’un contributeur;j’ai laissé passer du temps; et depuisles définitions de l’identité-multiple-se sont bien affinées!

pado dit: à

Marie Sasseur dit: 29 juillet 2019 à 15 h 55 min

C’est bien la Tique, la preuve que tu suivais cela de près.

hamlet dit: à

je pense q’uil serait grand temps de rédiger l’Histoire de ce blog !

et au lieu de refiler le boulot à une universitaire de mes deux qui n’y connait rien, pourquoi ne pas le faire nous mêmes ?

qui commence ?

et alii dit: à

définition de l’identité sur wiki:
L’identité de l’individu est, en psychologie sociale, la reconnaissance de ce qu’il est, par lui-même ou par les autres. La notion d’identité est au croisement de la sociologie et de la psychologie, mais intéresse aussi la biologie, la philosophie et la géographie. En psychanalyse cette notion se retrouve dans le moi et dans l’identification, en philosophie, elle se retrouve dans l’identité personnelle.

et alii dit: à

a regret pour le cours sur l’identité:
4. Des identités multiples : le cas de l’identité numérique
L’identité d’un individu ne se résume pas à son identité légale (nom, prénom, sexe, date et lieu de
naissance). En effet, l’identité personnelle se construit peu à peu. La famille, les amis, l’école, le travail
participent à la construction de l’identité. Composite et complexe, l’identité personnelle est en constante
évolution.
Aujourd’hui, le développement des outils numériques, d’Internet et des réseaux sociaux a fait naître
une nouvelle composante de l’identité personnelle : l’identité numérique.
Séance 1 : Qu’est ce que l’identité numérique ?
a. Définir l’identité numérique :
https://canabae.enseigne.ac-lyon.fr/spip/IMG/pdf/identite_numerique.pdf

et alii dit: à

Voici la correction des définitions. Pourquoi peut-on dire que
l’identité est à la fois singulière et multiple ?

pado dit: à

@Annibal

Pour me retrouver (car manifestement tu as des problèmes de mémoire) :
tu cherches « Portraits (des intervenautes) » sur l’ancien blog de dexter, tu sais celui où tu as un costume de clown, et tu parcours, normalement entre odradek et PMB, tu trouves.
Simple,non.

Janssen J-J dit: à

@ « je ne pense pas, quel que soit le moyen pour l’éveiller, l’émotion d’un individu reste toujours la même : on peut faire une hierarchie entre les oeuvres on ne peut pas en faire quant aux émotions qu’elles suscitent ».

Tout est là, hamlet, et je suis bien d’accord. Sauf que vous affirmez une conviction sans la démontrer. Or, il convient de démontrer que les émotions musicales peuvent être ou non de nature différente quelles qu’en soient les conséquences lacrymales, selon qu’elles sont activées par des stimuli musicaux différemment fabriqués. Il semblerait que des tests de neurologie démontreraient, chez un même sujet ému aux larmes par une chanson de céline dion et/ou à l’écoute de l’opus 100 de Schubert, que les zones de son cerveau activée ne sont pas du tout situées au même endroit et par les mêmes circuits de sérotonine. Pourquoi ?
L’explication tarde à venir. Il n’y a aucun consensus pour le moment, et les hypothèses formulées retombent sur les idiosyncrasies de leurs émetteurs. La plupart préfèrent donc ne pas conclure. Donc, moi…, de votre passionnant débat, X. et hamlet, je reste expectatif. Sauf si voulez bien rebondir à partir de cette remarque.
Merci pour votre attention.

et alii dit: à

renato, merci;je le connais bien sur, mais je pensais à des poutres toutes hérissées-j’ai joué chez moi sur une poutre!c’était comme on dit « jouissif » de clouer chaquefois que je passais à côté ;mais il y a des artistes qui pensent l’oeuvre avant et ça rend formidable!à Berlin, je n’ai pas regardé les noms, et depuis, je n’en ai guère vues ;mais ça me plait, cette « idée »

Lavande dit: à

C’est à propos de l’entomologiste Jean-Henri Fabre que SMDR et Clopine se sont disputées comme des malades.
signé Lavande, qui a participé aux blogs de Clopine, de Dexter, de MàC (la RD Libres) et bien sûr de Passou … mais toujours sous le même pseudo !

MC dit: à

Di Brazza ne peut plus se défendre,PMB non plus, mais quant à voir SMDR sous MS, il faut le faire.
Je ne partage pas non plus cette manie de deviner qui peut-être qui sur ce blog, d’autant qu’on se trompe en général dans les grandes largeurs.
Je me souviens en revanche d’avoir lu du Clopine dans le texte , ou ce qui y ressemblait fort, bien que ce ne fut pas signé tel, lors d’une défense d’Edouard Louis pris à partie pour ses mauvais mensonges sur un autre blog du Monde que celui-ci. Je n’en ai rien dit. Le coté crémeux-venimeux ne laissait guère de doute, et la tournure inimitable des phrases…
N’est pas évoquée ici l’explosion des Libres à laquelle j’ai assisté, lorsque Clopine et SMDR ont parlé toutes deux de JH Fabre sur leurs blogs respectifs.
A noter qu’un méchant génie se manifestait lors de la destruction des Libres sous un pseudonyme disons antédiluvien.
Après, je ne fais pas de fiches sur qui que ce soit. Je me souviens, c’est tout.
MC

christiane dit: à

Hamlet,
beaucoup de cohérence entre vos commentaires depuis le 28 juillet 2019 à 21 h 03 min, 09, 22 et ce 29 juillet 2019 à 15 h 50 min.

pado dit: à

Tiens Annibal pour t’aider et répondre à hamlet (16h00),
moi ça commence par :
« je suis né au monde virtuel un jour de GAG »
Un début

MC dit: à

Merci, Lavande, de confirmer ce que je viens de dire pour Fabre « comme des malades » est vraiment le mot juste!
MC

et alii dit: à

de John Bisbee :
ça m’intéresse , oui, mais je recherche le côté hérissé qui s’atténue avec la densité des clous jusqu’à une sorte de « douceur »
n’importe comment merci!

Clopine dit: à

Ben, je ne vois guère que toi, Jazzi, pour assumer une objectivité disons « minimum », parce que tous les autres;.. (dont moi !)

Par exemple : j’ai toujours attribué la fermeture de la République des LiBres à la difficulté qu’avait Màc à le gérer avec SMDR, et j’ai toujours cru qu’il avait simplement pris « prétexte » de mon commentaire un peu « acide » sur le non-sens de lecture que cette dernière avait commise pour m’envoyer paître et en profiter pour fermer le blog.

Mais je me trompe peut-être complètement. Peut-être que j’agaçais Màc dès le début (malgré la bienveillance qu’il m’a plusieurs fois témoignée), et surtout peut- être que la relation extra-blog qu’il a entretenue avec SMDR l’a fait changer d’opinion sur moi peut-être a-t-il tout simplement emboîté le pas de SMDR et s’est-il mis lui aussi à me détester…

Tout est tellement subjectif.

Moi je l’ai toujours bien aimé, Màc, et estimé, surtout dans son positionnement vis-à-vis de l’imprécateur Michel Alba.

Si quelqu’un écrit l’histoire de ce blog, je trouve qu’il devrait s’attarder sur les échanges entre ces deux-là, car leur querelle n’était pas du type des broutilles ou des calomnies qu’on croise souvent par ici.

Non, c’était une « vraie » querelle, une controverse quoi, sur le positionnement des « petits-enfants », des « héritiers » des mémoires des victimes de la Shoah.

Et c’était, (c’est toujours !) grave : car là s’affrontait, du côté WGG, une sorte d’absolutisme mémoriel qui interdisait, en quelque sorte, un pardon issu de l’oubli, alors que, du côté Màc, il y avait la revendication d’un positionnement humaniste avant d’être confessionnel.

Moi qui ai toujours pensé que la shoah était un crime contre l’humanité toute entière, j’étais bien entendu du côté Màc ; mais la fureur de Wgg avait quelques arguments pour elle…

Et je crois que ce débat est toujours brûlant, en fait. Derrière lui, le positionnement vis-à-vis de la politique de l’état d’Israël (ne jamais oublier que ce malheureux pays est gouverné par une assemblée d’extrême-droite religieuse, du genre que nous ne pourrions supporter en France, du moins je l’espère), les questions de loyauté et de mémoire, sont toujours pertinentes.

Et ces deux-là les posaient, ces questions, avec une telle acuité…

C’est autre chose que les pitoyables remontrances qu’un Court me serine à longueur de blog, pas vrai ?

Marie Sasseur dit: à

Cette histoire de dissolution de la secte a été contée pour la nème fois sur ce blog il y a moins d’un mois. Difficile d’échapper à ces délires.

La question reste, pedo le cloporte: pourquoi votre gourou est intervenu sur ce blog sous un autre pseudo que celui que vous répétez comme un mantra, DEUX FOIS PLUS LONGTEMPS, soit presque 7 ANS ? ( je sais pas si c’est 7, mais sûr 4 ans!)
Et qu’il ne voulait pas que ses groupies, aussi cinglées que pedo le cloporte, le sachent?

Oui, pourquoi ?

Janssen J-J dit: à

@ 16.11 / sur l’ancien blog de dexter,

Pourriez-vous nous donner le lien, bordel, qu’on en finisse avec cette histoire… Dexter, on est bien d’accord que c’est l’actuel Hamlet ou quoi ? Alors, pourquoi il le donne pas ?…

hamlet dit: à

bon, je vois que c’est encore à moi que revient le rôle d’écrire cette histoire… alors c’est parti !

L’histoire que nous allons vous conter maintenant remonte à une époque lointaine, que ces mots écrit avec le sang des morts puissent garder la mémoire de ce que fut jadis ce lieu…

(musique genre « guerre des étoiles ») – générique

Épisode 1 : Jazzi du temps où il était connu sous le nom d’Annibal fut vertement rabroué par SMDR quand il voulut aller rejoindre la RDLibres, était-ce à cause d’Aragon. En cette époque lointaine Jazzi rencontra MàC chez lui, à Pantin, puis à l’hôpital à Montreuil, ce dernier lui confia qu’il n’était pas d’accord avec SMDR, et vraisemblablement plus maître chez lui… C’est alors que PMB contacta Jazzi pour le monter contre Christiane. Jazzi ne fit jamais fait suite à ses demandes d’enrôlement. Bien plus tard, alors que Christiane lui fit des compliments détaillés sur ses textes autobiographiques publiés à compte d’auteur, Jazzi (alors Annibal) pu constater, amusé, le changement d’attitude de Christiane à son égard…

Épisode 2 :
quelques semaines plus tard je croisais pado par hasard, dans un bar de Gap, il était tard dans la nuit, il ne restait que nous deux attablés dans le fond du bar et un vieux hyppie attardé comme on trouve encore vers Talard, clope au bec faisait une partie de billard avec une jeune fille les cheveux teintés en bleu, sa jupe était assez courte, pado se retournait quand, tenant la queue à bout de bras, elle se penchait sur le billard pour taper dans la petite boule blanche.

Comme je lui rapportais les propos de Jazzi, il commença à me donner sa version des faits : « Pour moi c’est une autre histoire. » dit-il en tirant sur son joint humide, ajoutant «  que MàC fatigué, en avait un peu marre de tenir ce blog, c’était évident ! Que, pour SMDR et MàC, Aragon soit au firmament, c’était aussi évident ! Que SMDR sur ce sujet soit d’une virulence très discutable, c’était aussi évident ! Et que MàC s’en soit excusé auprès de vous, je n’en doute pas. Mais quel rapport peut bien avoir cette histoire avec Clopine ? »

pado dit: à

J3 16h19

Il n’y a pas de lien.
Quelques sauvegardes peut-être encore.

Paul Edel dit: à

Il me vient de drôles d’idées sur une digue(le long du Sillon) devant une immense plage fréquentée un week-end de juillet. Tous ces corps nus, inertes,endormis, dispersés sur trois kilomètres de sable, comme tombés d’un avion en haute altitude, chairs laiteuses ou boucanées, omoplates osseuses ou larges seins étalés, parmi une pagaille de bouteilles, de sacs , des lunettes, de foulards, des T-shirts froissés , de revues, de canettes, de peluches, de seaux, de pots aliments pour bébés, de pelles , de jouets gonflables, de magazines ensablés, de tubes, de serviettes, de sandales, fouillis d’ étuis, de thermos, de livres de poche, de pliants ,de paquets éventrés de petit- beurre, infinie trainée de l’ espèce humaine, innombrables momies sableuses , épaules et orteils, membres éparpillés sur la plage courbe et si lisse ; et moi je vois une catastrophe nucléaire figée, lente à bruler, une catastrophe qui se consume au ralenti comme un décollage de fusée Soyouz. Alignements interminables de corps brulés, fournaise dans laquelle une femme qui se dresse pour secouer sa serviette pleine de sable ressemble à une résurrection d’entre les morts le long d’une ligne de vaguelettes qui monte et va happer et engloutir ces allongés vers 16 heures 30 si j’en crois mon horaire des marées.
Mes frères humains, en pleine cuisson, coincés entre deux vides , ciel et eau , têtes enfouies dans les bras, comme pour vous soustraire à je ne sais quel éclair apocalyptique, à quoi rêvez- vous dans votre fausse torpeur ?Quelles images avez-vous au fin fond du crâne ? Impression que tout le monde fait semblant et s’ennuie.

Janssen J-J dit: à

Apparemment, on pressent que MS ne serait pas SMDR, sauf pour pado et pour moi.
Si déjà on pouvait avoir une certitude à ce sujet, ça déblaierait pas mal le terrain, moi, je veux bien faire amende honorable, je n’avais jamais entendu parler de Sado Maso Des Anges ni de la collection des cloportes de JH Favre.
Pour l’instant, je ne vois pas pourquoi Sa Soeur Marie attendrait l’arbitrage de rose alors que lavande semble en savoir long.

On a l’impression, chemin faisant, que les internautes commencent à se mettre en danger en sortant du bois. Qui parlait de tabous à ne pas soulever ? c pourtant excellent comme thérapie collective, aurait dit Yalom…

et alii dit: à

« petits-enfants », des « héritiers » des mémoires des victimes de la Shoah.
on parle, clopine de survivants et d’enfants de survivants,question de « positionnement », comme vous dites, d’identité et de mémoire (des survivants allaient dans les lycées raconter;leur « culture » n’était pas livresque

pado dit: à

J3 16h29
« sauf pour pado »

Vous le faites exprès ou quoi ?

hamlet dit: à

Bien qu’un peu dégouté par toutes ces vieilles histoires qui refaisaient surface, je voulais en avoir le cœur net. Au volant de ma Maserati je me dirigeais en Normandie pour rencontrer Clopine, je la trouvais au milieu de ses ruches en train de traire une brebis. Dès que je lui fis lire les tmoignage de Jazzi et pado je la vis devenir pâle, elle envoya valdinguer son pot au lait et son pied dans la troche de la pauvre brebis : « Ben, je ne vois guère que Jazzi, pour assumer une objectivité aussi minimum ! parce que tous les autres, dont mézigue, j’ai toujours attribué la fermeture de la République des LiBres à la difficulté qu’avait Màc à le gérer avec SMDR, et j’ai toujours cru qu’il avait simplement pris « prétexte » de mon commentaire un peu « acide » sur le non-sens de lecture que cette dernière avait commise pour m’envoyer paître et en profiter pour fermer le blog ! « Et ça j’en suis certaine ! » Ajouta-t-elle en envoyant à nouveau son pied dans le museau de la pauvre brebis qui ne comprenait pas pourquoi. « Peut-être que j’agaçais Màc dès le début, malgré tout la bienveillance qu’il m’avait plusieurs fois témoignée, et surtout peut- être que la relation extra-blog qu’il a entretenue avec SMDR l’aura fait changer d’opinion sur moi » puis se prenant la tête entre les mains « peut-être a-t-il tout simplement emboîté le pas de SMDR et s’est-il mis lui aussi à me détester… , tout est tellement subjectif. ». Elle leva son visage et je pus entrevoir une larme couler sur sa joue « Moi je l’ai toujours bien aimé, Màc, et estimé, surtout dans son positionnement vis-à-vis de l’imprécateur Michel Alba. » Puis reprenant un ton sérieux : Si vous écrivez l’histoire de ce blog, vous devez vous attarder sur les échanges entre ces deux-là, car leur querelle n’était pas du type des broutilles ou des calomnies qu’on croise souvent par ici ! Non, c’était une « vraie » querelle, une controverse quoi, sur le positionnement des « petits-enfants », des « héritiers » des mémoires des victimes de la Shoah ! Une sorte d’absolutisme mémoriel qui interdisait, en quelque sorte, un pardon issu de l’oubli, alors que, du côté Màc, il y avait la revendication d’un positionnement humaniste avant d’être confessionnel. » Elle se leva, le regard pointé vers l’horizon elle ajouta : « Moi qui ai toujours pensé que la shoah était un crime contre l’humanité toute entière » et se retournant violamment vers moi : « C’est autre chose que les pitoyables remontrances qu’un Court me serine à longueur de temps ! »

De qui parlait-elle ? Qui était donc ce Court ? Il me fallait élucider ce mystère. J’appris que ce monsieur vivait dans une petite cabane nichée dans la forêt de Brocéliande où il y étudiaut la poésir bretonne du bas moyen-âge. Si je voulais en savoir plus je devais le rencontrer…

Jazzi dit: à

J’étais costumé en Pierrot ou en Arlequin, pado, jamais en clown !
Le blog de Dexter est encore accessible ?

@Bloom, je suis rassuré, merci !

Passou n’est-il pas le mieux placé pour faire l’historique (la biographie) de son blog ? Mais à part nous, combien de lecteurs potentiels ?

Janssen J-J dit: à

Edel Paul, 16.28, votre description m’horrifie, vous me faites penser aux irradiés de Kenzaburo Oe, dépêché 10 ans plus tard sur les ruines de Nagazaki. Vous ne secouez pas ma torpeur, non, vous activez de douloureux souvenirs littéraires, tels ceux de Svletana Alexeievitch interrogeant les éboueurs de Tchernobyl, autrement dit, leurs livres, seuls remparts dont nous disposions pour mettre nos horreurs à distance… Et sachz bien que vous ne me verrez pas cet été déambuler sur vos plages, ça non, hein !…

D. dit: à

Qu’est-ce que tu écris bien hamlet !
Être capable de produire une prose captivante et d’une telle qualité de style en ne se relisant que 3 fois, moi je dis que c’est pas donné à tout le monde.

pado dit: à

Janssen J-J dit: 29 juillet 2019 à 16 h 29 min
je n’avais jamais entendu parler de Sado Maso Des Anges

Vous nous avez écrit il y a peu que vous avez quittez ce blog suite à « Brèves de blog », donc, logique dexrérienne, vous y participiez avant, donc, re-logique, vous connaissiez SMDR.
cqfd (souvenir)

et alii dit: à

Les 16 et 17 janvier dernier, les élèves de six classes de seconde, première et terminale générale ou professionnelle d’Yvetot, de Rouen, du Havre, d’Elbeuf, de Caen ou de Granville ont ainsi pris la direction de Cracovie pour deux jours de voyage d’étude.
Comment transmettre la mémoire des camps de concentration ?
A l’heure des derniers survivants, le Mémorial de la Shoah et la Région Normandie poursuivent leur partenariat. Tous les ans depuis 10 ans, ils embarquent 150 lycéens en Pologne. Objectif : en faire des porteurs de mémoire.
ce sont des jeunes de votre région clopine ;ils sauront les mots -et les choses-mieux que vous

Jazzi dit: à

« Si je voulais en savoir plus je devais le rencontrer… »

hamlet, tu peux le coincer le samedi matin au marché des livres anciens, sous l’ancienne Halle aux chevaux, à l’entrée du parc Georges Brassens (Paris XIVe)…

pado dit: à

hamlet dit: 29 juillet 2019 à 16 h 35 min

Gaffe, on écrit une belle histoire pour le plaisir et on la retrouve à peine modifiée dans un bouquin du Mercure sous le nom d’un auteur descendant des Doges.

et alii dit: à

on peut lire ça aussi pour les « mots »
Dans l’une des salles du théâtre juif se réunissent Dzieci Holokaustu, des Enfants de l’Holocauste, une association qui rassemble les gens comme lui – ceux qui ont survécu à la Shoah… Créée il y a 23 ans, l’association compte aujourd’hui 600 membres âgés de 69 à 87 ans. « Cela nous donne le sentiment d’appartenir à une communauté. Cela nous aide de nous réunir ensemble. Nous partageons des expériences de vie similaire », lance Janek assis à une table avec deux de ses amis.

Ce jour-là, la salle du théâtre juif de Varsovie est pleine. Un spectacle, des embrassades, des conversations qui fusent dans tous les sens : on fête Hanouka et Noël ensemble, car beaucoup de ces Enfants de l’Holocauste ont été recueillis durant la guerre par des familles polonaises. Les rires se font entendre. Difficile à croire que dans cette salle se croisent autant de destins marqués du sceau de la Shoah.

Devoir de mémoire

L’association organise des activités communes, propose une aide psychologique, mais elle fait plus, comme l’explique Joanna Sobolewska, la présidente de de Dzieci Holokaustu : « Nous voulons transmettre nos expériences et notre savoir sur l’Holocauste

hamlet dit: à

Monsieur Court vient m’ouvrir la porte, il portait des pantoufles, un peignoir mauve rapiécé, des lunettes aux yeux et un verre de chouchène à la main. « Je ne partage pas non plus cette manie de deviner qui peut-être qui sur ce blog, d’autant qu’on se trompe en général dans les grandes largeurs. » commença-t-il sur un ton agacé, puis retrouvant son calme « Je me souviens en revanche d’avoir lu du Clopine dans le texte , ou ce qui y ressemblait fort, bien que ce ne fut pas signé tel, lors d’une défense d’Edouard Louis pris à partie pour ses mauvais mensonges sur un autre blog du Monde que celui-ci. Je n’en ai rien dit. Le coté crémeux-venimeux ne laissait guère de doute, et la tournure inimitable des phrases… N’est pas évoquée ici l’explosion des Libres à laquelle j’ai assisté, lorsque Clopine et SMDR ont parlé toutes deux de JH Fabre sur leurs blogs respectifs.
A noter qu’un méchant génie se manifestait lors de la destruction des Libres sous un pseudonyme disons antédiluvien. » ; En balançant son verre à la russe il dit d’un ton acerbe : « Après, je ne fais pas de fiches sur qui que ce soit. Je me souviens, c’est tout ! » Alors que je remontais dans ma Maserati 3500 GT coupé sport de 1964 il ajouta « si vous voulez en savoir plus allez dont voir 3J, il vit dans sa maison de gardien du jardin des 5 sens à Yvoire ».

Jazzi dit: à

Surtout qu’hamlet n’a rien écrit, mais déjà tout pompé, pado ! Il est plus paresseux que moi…

et alii dit: à

. Cette fois, c’est au tour de Janek Karpinski. Le survivant rencontre ce jour-là une classe de troisième. « J’ai toujours espoir de réussir à faire comprendre à ces jeunes ce que c’est que la haine, une haine destructrice envers les autres, une haine incompréhensible dirigée contre les personnes d’une autre confession ou parlent une autre langue… Une folie. »

Ironie de l’histoire

Janek Karpinski raconte aux lycéens qui l’écoutent en silence comment il a survécu, par miracle, au ghetto de Lvov, de Cracovie et enfin à celui de Varsovie. A chaque fois, grâce à des héros anonymes (car aider un Juif était puni de mort par les nazis en Pologne) et en essayant de cacher son identité juive. « Après la guerre, j’ai continué à me cacher. Je suis resté longtemps dans mon placard imaginaire. Je n’en suis sorti vraiment qu’en 1949, quand j’ai changé de nom et abandonné mon patronyme juif. » Janek choisit le nom de Karpinski, plus polonais, le nom qu’on lui avait attribué durant la guerre. Mais il garde toujours un album de famille qu’il ne montre d’abord à personne. « Voici les quelques photos sauvées des flammes. Mes trois frères, mes parents… tous morts. »

pado dit: à

Jazzi dit: 29 juillet 2019 à 16 h 36 min

D’accord plutôt Arlequin ou Pierrot, mais en robe blanche (il était tout jeune hein ! Pas d’énervement chez les homophobes de service) tu n’étais pas mal non plus.

Jazzi dit: à

« des lunettes aux yeux »

Joli, hamlet !

hamlet dit: à

hého n’allez pas si vite svp ! pensez au scribe !

bon la suite au prochain numéro !

MC dit: à

Clopine, c’est bien facile d’aimer les morts ou les absents, ils ne vous contrediront pas.
ça l est tout autant de mobiliser la Shoah, mais il est pour le moins odieux d’en faire un accessoire de mise en scène à votre service, et de s’en servir comme d’une massue morale pour tenter d’assommer quelqu’un qui ne pense pas comme vous.
Car on arrive à cette obscénité que vous dites regretter des questions auxquelles vous ne comprenez rien et ou vous n’êtes pas personnellement mêlée non plus que moi , ceci afin de disqualifier une argumentation dont vous choisissez de ne tirer aucun profit.
Il faut à Madame Verdurin sa ration de cadavres. Et son seul argument d’autorité est la Shoah.
Triste spectacle que cette instrumentalisation des morts dont vous vous servez ici pour accabler hors propos et sans vergogne.
.
MC

hamlet dit: à

Jazzi dit: 29 juillet 2019 à 16 h 51 min

ouai mais ça va avec la suite nom d’une pipe !

des lunettes aux yeux et un verre de chouchène à la main !

c’est un zogme.

Jazzi dit: à

hamlet, tu ne peux faire l’économie d’aller voir WGG à Montmartre. Capital pour l’histoire du blog !

hamlet dit: à

Jazzi tu aurais préféré les lunettes à la main et les yeux emplis de chouchène peut-être ?

désolé mais si tu connais pas pas Raymond Roussel on pourra pas discuter littérature ensemble.

Jazzi dit: à

« bon la suite au prochain numéro ! »

Quand rose sera rentrée du jardin et Marie Sasseur de la plage !

closer dit: à

Votre Maserati, c’est une Levante ou une Ghibli hamlet?

Vous êtes remonté dans votre Maserati et vous avez foncé vers la forêt de Brocéliande pour rencontrer Court?

Nous brûlons de connaître la suite.

Avez-vous vu Clopin et Clopinou?

Delaporte dit: à

PaulEdel, oui, c’est comme dans un roman de Bernanos, les gens s’ennuient (Monsieur Ouine). Que va-t-il se passer ? Ils sont sur la plage, inertes, assommés de soleil et d’iode, et ne savent pas que le monde est en danger, et( qu’en tout ca, à partir de ce lundi de juillet, il vit à crédit. C’est ce dont nous informe la presse putride, à laquelle vous avec appartenu, PaulEdel, vous le quasi-écrivain, le presque journaliste, le demi-lettré, le Breton pur jus !

« Le lundi 29 juillet 2019 est le « jour du dépassement » écologique mondial, selon le Global Footprint Network, un institut de recherche international établi en Californie. A partir de cette date, l’humanité a consommé plus de ressources naturelles et ses activités ont émis plus de gaz à effet de serre que la Terre n’est en capacité de produire les premières ou d’absorber les seconds au cours d’une année. » Le Monde

closer dit: à

Je n’avais pas vu votre message de 16h48 Hamlet…

Delaporte dit: à

Les internautes revivent leurs années blog. Ils se racontent leurs souvenirs. PaulEdel sillonne les plages et mate les corps nus sur le sable fin. Et la planète vit à crédit ! Une seule solution : la décroissance et l’abolition légale du travail. Et le respect intégral de l’écologie ! Il faut mettre en oeuvre le programme de l’Eglise catholique, tel qu’exprimé dans l’encyclique de François. Vous verrez, l’écologie est une drogue, une nouvelle éthique. Quand on y a goûté, impossible de s’en défaire. On devient addict. Et le principe de responsabilité pour couronner le tout. Merci, Hans Jonas !

Delaporte dit: à

Les internautes revivent leurs années blog. Ils se racontent leurs souvenirs. PaulEdel sillonne les plages et mate les corps nus sur le sable fin. Et la planète vit à crédit ! Une seule solution : la décroissance et l’abolition légale du travail. Et le respect intégral de l’écologie ! Il faut mettre en oeuvre le programme de l’Eglise catholique, tel qu’exprimé dans l’encyclique de François. Vous verrez, l’écologie est une drogue, une nouvelle éthique. Quand on y a goûté, impossible de s’en défaire. On devient addict. Et le principe de responsabilité pour couronner le tout. Merci, Hans Jonas !

christiane dit: à

clopine oublie ce qui la gêne ou n’en retrouve pas trace… clopine m’imagine lui faisant la cour, la couvrant de commentaires élogieux (amoureux ?) sur son ancien blog. Comme j’aimerais lire ces déclarations fiévreuses. Lui ayant demandé d’en mettre un ici… (car ce fantasme est au moins revenu trois fois) elle dit ne les avoir pas gardés. Pas de visites, pas de rendez-vous romantique derrière les haies, non plus.
Mais il reste, eh oui, cette photo de dos d’Emmanuelle Béart sur son blog. La veille, elle avait annoncé qu’elle mettrait une photo d’elle. ébahissement admiratif de ses lecteurs mâles… Le lendemain elle réajusta en ironisant… Ils eurent droit à une photo floue où on la voyait d’une façon imprécise.
Et puis récemment, venant du blog du fou de Proust, photo pleine face de clopine à lunettes, sourire un peu niais. Bref, ce n’est pas Emmanuelle Béart…
Je me souviens du commentaire sur un autre blog du Monde, de son coté crémeux-venimeux qui ne laissait guère de doute, et de la tournure inimitable des phrases… évoqué par M.C, de la bataille de « malades » entre elle et SMDR, des explications peinées et gênées de mon ami Di brazza quant à cette cabale. Oui, beaucoup de vilenies à mettre au compte de cette Pucelle du pays de Bray…

D. dit: à

…PaulEdel sillonne les plages et mate les corps nus sur le sable fin.

…ou comment se projeter dans la peau d’un Goncourt en toute inconscience…

christiane dit: à

@MC dit: 29 juillet 2019 à 16 h 52 min
Bien vu !

Janssen J-J dit: à

@ hamlet, tu ne peux faire l’économie d’aller voir WGG à Montmartre. Capital pour l’histoire du blog !

Dans ces conditions, je demande qu’il soit accompagné par Chacal, on sait jamais… hein ! surtout qu’il y est déjà allé en repérage pour un procès en diffamation…

Bon, cette histoire commence à avoir de la gueule. Mais j’interviens à quel moment moi, pour essspliquer la bévue avec marie sasseur, et si elle est pas SMDR, elle arrive quand au juste dans l’histoire ????

Chacun pourrait-il faire l’effort de dater sa première apparition sans nécessairement dévoiler son pseudo primitif ? Merci. Parce que je crains qu’Hamlet s’en remette trop facilement à sa mémoire personnelle, à moins qu’il ait gardé toutes ses fiches… hein

(NB – ne comptez pas sur passoul pour nous aider, on lui enlève le pain de la bouche (pour ses brèves de blogue 2e édition) déjà qu’il avait pas trop voulu collaborer avec la petite polaque, hein…

Moi Pado, quand je m’appelais Diagonal, bien avant les 1ères brèves de blog de blog, je n’ai gardé aucun souvenir de cette SMDR, quand j’en entendais causer j’ai toujours cru que c’était A-D, (ex ex ex ex ex MS), d’où la confuse apparente. Bon, voilà déjà une affaire de réglée, j’espère.

christiane dit: à

@pado dit: 29 juillet 2019 à 16 h 44 min
Joli !

Marie Sasseur dit: à

« Bon, voilà déjà une affaire de réglée, j’espère. »

Et rose qui revient pas du jardin.
A mon avis elle a dû prendre langue avec ce paysan écrivain, avant de prendre le train pour aller chez Elsa et Aragon, vers le cimetière russe.
Font tous ça au politburo.

christiane dit: à

@Paul Edel dit: 29 juillet 2019 à 16 h 28 min
Je garde de plus beaux souvenirs de Saint-Malo, du sillon balayé par les vagues, des remparts sous le vent et la mer au loin. Mais ce n’était ni en juillet ni en août. Il vous reste les températures clémentes quand on grille à Paris. Vous allez finir ermite dans quelque thébaïde…

Janssen J-J dit: à

@ 17.05 non, hans jonas c’est l’inventeur du « principe de précaution », rien à voir avec le « principe de responsabilité », dlp…
Bon, mais ne nous égarons pas avec pie 7 ou françois 1er… On a du taf. sur la planche, hein…

D. dit: à

À 16h 48 vous avez le très bon exemple d’un mauvais texte, à comparer avec l’excellence de celui de 16h 28.

Marie Sasseur dit: à

Edel a fait écrit un passage mémorable sur les jeunes à la plage. Du temps où la météo n’avait pas tourné à la piquette…

renato dit: à

Bon, il aura aussi une remise de médailles et diplômes ?

hamlet dit: à

Ce serait mentir de dire que cela ne m’avait pas remué de voir ressurgir toutes ces histoires anciennes. C’est ce que je disais en insérant « Crown of Creation » de Jefferson Airplane dans le lecteur CD de ma Maserati 3500 GT coupé sport de 1964. Dès les premiers accords de « Lather » je pris la décision de dévier ma route pour voir l’océan !

« Mauvaise idée » me dis-je devant la vue de « tous ces corps nus, inertes,endormis, dispersés sur trois kilomètres de sable, comme tombés d’un avion en haute altitude, chairs laiteuses ou boucanées, omoplates osseuses ou larges seins étalés, parmi une pagaille de bouteilles, de sacs , des lunettes, de foulards, des T-shirts froissés , de revues, de canettes, de peluches, de seaux, de pots aliments pour bébés, de pelles , de jouets gonflables, de magazines ensablés, de tubes, de serviettes, de sandales, fouillis d’ étuis, de thermos, de livres de poche, de pliants ,de paquets éventrés de petit- beurre, infinie traînée de l’espèce humaine, innombrables momies sableuses , épaules et orteils, membres éparpillés sur la plage courbe et si lisse ».

« Une véritable catastrophe nucléaire figée » pensais-je en écoutant Marty et Grace entonner « If you feel ».

music and lyrics :

https://www.youtube.com/watch?v=9WF4FF8QrQE

et alii dit: à

MC dit: 29 juillet 2019 à 16 h 52 min bien pensé,MC,il était temps de lui dire que c’est de l’obscénité,ce qu’elle appelle « politique »!

Paul Edel dit: à

Delaporte,oui Bernanos, » Monsieur Ouine », la paroisse morte…. quelle grande oeuvre.. obsédante et si profonde..quel frère en lucidité cet écrivain..et je raccorde ça à certains films d’Ingmar Bergman.. « les communiants » ou l’ultime « Saraband.. »
et ce pauvre D. qui croit que je « mate » les corps nus..

hamlet dit: à

« le lecteur CD de ma Maserati 3500 GT coupé sport de 1964 »

pour les tatillons spécialistes : elle a été bien sûr upgradée.

hamlet dit: à

Janssen J-J dit: 29 juillet 2019 à 17 h 11 min

3J je te laisse le soin d’écrire toi-même ton intervention dans ta maison de gardien d’Yvoire !

si tu en as le courage.

D. dit: à

Dès mon arrivée sur ce blog et quel que soit mon pseudo par la suite, mon identité a été révélée, pado.

Je me souviens avoir eu beaucoup de peine à deviner que celui qui signait « Jacques Barozzi » était Jacques Barozzi.
Hurk hurk hurk comme dirait l’autre.

D. dit: à

et ce pauvre D. qui croit que je « mate » les corps nus..

Mais non au contraire. Vous m’avez mal compris.

Pat V dit: à

Paul Edel dit: 29 juillet 2019 à 16 h 28 min

Paul, quelqu’un a mis une feuille de vigne à votre texte, « Il braghettone » du blog a sévit! 😉
Alors que les culs de plomb sur ce blog…

pado dit: à

Janssen J-J dit: 29 juillet 2019 à 17 h 11 min

Comme quoi les bonnes impressions restent.
C’était quoi la discorde avec passou ?
Il avait dévoilé en partie votre fonction c’est ça ?

Denon dit: à

Céleste Albret à toujours affirmé avec véhémence que Proust n était pas un inverti…
Non Marcel n a pas déploré les jeunes filles en fleurs.
L art du contrepet

Denon dit: à

CÉLESTE ALBARET

et alii dit: à

vous voyez Passou qu’on dit penseur en français:Le prix Nobel d’économie 1998 est l’un des plus grands penseurs actuels.
, Amartya Sen, 73 ans, est plus qu’un grand expert international. C’est un penseur d’envergure, dont l’oeuvre se situe au carrefour de l’économie, de la philosophie, des sciences sociales et de la théorie politique. Sa démarche constante est de mettre l’accent sur les conditions morales
LITTÉRATURES, PARUTIONS
Amartya Sen : pour une identité multiple
http://www.madinin-art.net/amartya-sen-pour-une-identite-multiple/

x dit: à

hamlet à 15h 37, je crois surtout que j’ai très mal choisi mon exemple (l’affichage de goûts œnologiques n’est pas vraiment neutre socialement).
J’aurais dû parler du café pour les goûts acquis (vs. la réaction du nouveau-né si on lui en met sur la langue.)
Je me demande par ailleurs si notre désaccord apparent ne repose pas sur l’imprécision de mon vocabulaire.
J’aurais peut-être dû parler de « sensations ». Parce que je me méfie des émotions ? ou plutôt de ce à quoi on peut les utiliser, de la façon dont on peut les manipuler ? (le schmalz, la musique de films, les ralentis. Le « joli », l’attendrissant en peinture, ou à l’inverse le grandiose, le « sublime »). Les films ou les cérémonies de propagande. La musique pour faire marcher au pas et monter à l’assaut. L’émotion, c’est cela aussi. (Le souvenir des paysages de l’enfance peut être utilisé pour l’affiche représentant l’envahisseur sournois aux doigts crochus qui va mettre la main sur tout si on ne l’éradique pas à temps et si une sympathique armée d’occupation ne vient pas vous donner un coup de main pour ce faire…)

Pour moi les « mécanismes » sont là, et non dans la pédagogie qui apprend à « lire » les procédés et à ne pas être submergé par ses affects. Ou si l’on exclut la propagande, à ne pas réagir de façon pavlovienne au « mignon » ou à l’appétissant bien léché, techniquement parfait, auquel manque néanmoins le « je ne sais quoi » de l’art. Et à avoir quelques outils à sa disposition pour « apprivoiser » le nouveau.

Ce que j’opposerais pour ma part à un « savoir » cérébral, ce sont des sensations suscitées par la couleur ou la matérialité du tableau autant que par ce qu’il représente. Ou par la ligne ou la composition, mais pas du tout de façon savante, là aussi ça reste (pour moi) de l’ordre de la sensation. Je ne suis sans doute qu’un spectateur très primitif…

L’exemple que je donne toujours est celui des Tintoret de la Scuola grande di San Rocco. J’ai acquis une (modeste) connaissance (expérience ?) d’un certain nombre de scènes souvent représentées par les peintres (annonciations, visitations, nativités jusqu’aux crucifixions, Noli me tangere, etc.) Grâce à cet « acquis » j’ai pu apprécier l’originalité des points de vue ; de même que pour une « reconnaissance » (d’un personnage, d’un style, d’un écho, d’un hommage), il me semble que c’est aussi un plaisir et pas nécessairement « intellectuel », ou alors pas plus que celui de l’enfant qui doit identifier les 7 erreurs entre un dessin et sa reproduction à première vue semblable ou retrouver une forme ou une lettre cachée 5 fois dans un paysage. En revanche, « blocage » complet en ce qui concerne les coloris, cette espèce de phosphorescence me dégoûte, c’est physique et purement idiosyncrasique. Je n’en parle que pour signaler que la sensation a en bonne partie empêché « l’émotion » esthétique, si c’est bien d’émotion qu’il s’agit. (Même chose pour le chant lyrique, il me semble que l’on peut être fou d’un timbre et rebuté par un autre, à qualités techniques équivalentes.)

Je me suis interrompu et en revenant je découvre, trop tard, votre commentaire du 29 juillet 2019 à 15 h 50 min, celui de JJJ mais aussi tous les échanges qui suivent avec lesquels mon message n’a rien à voir.

Marie Sasseur dit: à

Ils racontent leur histoire de blog.

Moi je dis merci à l’archiviste qui a posté un lien webmachine, il y a peu, moins d’un mois, lors de cette nouvelle crise de démence des survivants de la secte.

J’ai ainsi appris l’existence d’une Sophie, qui les avait tant tyrannisés.

Elle a un profil presqu’aussi crédible qu’EDiscount. Faut l’affaire tout d’meme!

Delaporte dit: à

« Vous allez finir ermite dans quelque thébaïde… »

Oui, christiane, notre cher PaulEdel aussi va se faire moine. Et moi aussi. Au moins, dans l’épaisseur des monastères, l’été, il fait frais.
PaulEdel, je relis en ce moment Monsieur Ouine de Bernanos. Avec passion. Bernanos est u encore plus grand que ce qu’on en a dit : chaque relecture le confirme et le fait monter encore plus haut dans le génie. Je possède la première Pléiade des romans, qui met bien en valeur le texte. Bref, dans la splendeur d’août, relire Bernanos.

D. dit: à

Je trouve vos photos moches, renato.

Marie Sasseur dit: à

Alors Sophie et le gourou étaient « à la colle » métaphore choisie, canine ?, de jazzey.

Moi j’aimerais bien que cette histoire romantique soit développée. Ils étudiaient les bestioles d’H. Fabre dans son musée ensemble. Au pied du Mont Ventoux, pas très loin d’où Plutarque dépérit.
Quel beau début romanesque, non?

rose dit: à

Clopine
prouvez-là si elle est diffamatrice pour quelqu’un !

Article 700 du code civilcau TGI
Il ke suffit pas d’arguer. Il faut prouver ce que vous arguez.

Clopine dit: à

Ce serait sympathique si, au lieu d’allusions voilées, les accusations étaient étayées quelque peu.

Mais bon… Les opinions sont ici aussi inébranlables que le froissement des egos parmi les branches de sassafras.

Vous voyez, Court toujours tu m’intéresses, moi aussi je peux aligner des phrases qui, en réalité, ne veulent absolument rien dire…

Clopine dit: à

Ben oui, Rose, personnellement je suis passablement diffamée, ici, sans jamais avoir obtenu l’ombre d’une preuve.

Jazzi, oui, tu dois avoir raison : ce n’était pas Di Brazza, mais « pmb » (Bourdaud ou quelque chose comme cela, non ?°

Aurions-nous eu cette légèreté, à ce moment-là, si nous avions su dans quoi nous nous embarquions ?

rose dit: à

ce que vous passez votre temps à le répéter.

Jazzi dit: 29 juillet 2019 à 15 h 34 min

« Je pense plutôt qu’Annibal rejoint le votre »

Non. Je parle d’expérience. Sur la RDLibres, j’avais été rabroué vertement par SMDR, je crois que c’était à cause d’Aragon. Et MàC […]vraisemblablement plus maître chez lui…

Quand on est malade, on est faible,attention alors aux bandes de voyous.
Boualem Sansal in 2084.

Aragon. Son père avait la cinquantaine. Sa mère vingtczbs, Madeleine.
Son prénom était Louis. Il n’enc a jamais usé. Aragon est la province espagnole à côté de la Castille. Son père avait été ambassadeur d’Espagne.
À vingt ans, en 1917, il s’engage. Son père est convaincu qu’il va mourir. Homme courageux, il demande à la maman de révéler le secret.
Madeleine révèle qu’elle n’est pas la sœur d’Aragon mais sa mère et que le soi- disant parrain est son père.
Aragon restera fâché et rancunier envers son père, député de Forcalquier.

Marie Sasseur dit: à

Je vous avais prévenus.
Rose rentre du jardin.
Go rose, go!
Au nom de la poétique!

rose dit: à

SMDR qqu’un l’avait surnommé la Stasi.
C’est pas rien.

renato dit: à

« Sur la RDLibres, j’avais été rabroué vertement par SMDR, je crois que c’était à cause d’Aragon. »

C’est déjà un argument acceptable… bien que les goûts et les couleurs… Moi, sur la RDLibres, j’avais été ridiculisé par SMDR, pour avoir dit que ma nièce avait aimé mes cahier d’école élémentaire.

MC dit: à

« Moi aussi je peux aligner des phrases qui ne veulent rien dire »
Le chemin est encore long vers la perception de ce qu’est vraiment le Surréalisme, mais c’est un (petit) début, continuez, ma Fille!
MC
PS
Quant à savoir à qui renvoie le « Moi aussi », je ne doutais pas de vos talents de ce point de vue.

D. dit: à

Je sais pas ce que je vais manger ce soir.
Peut-être du merlan.

pado dit: à

Où l’on s’aperçoit que finalement tout le monde allait sur le blog de MàC et SMDR(Soeur Marie des Roses pour J3), faut croire qu’il n’était pas si nul que ça.

Paul Edel dit: à

Delaporte, gardez précieusement votre pléiade des romans de Bernanos en 1 volume dans la vieille édition car les notes et commentaire sont plus intéressants en général que la nouvelle édition en deux volumes, décevante si on excepte quelques publications d’extraits de lettres relatives à la genèse des romans. Commencé en février 1931, le roman « Monsieur Ouine » fut achevé le 10 mai 1940(quelle date!..) et je relis « la nouvelles histoire de Mouchette » la nouvelle édition de Mouchette nous met du Bachelard à toute les sauces.bof.

Janssen J-J dit: à

@ (dans ta maison de gardien d’Yvoire !)
Que voulez-vous dire au juste, hamlet ?…
@ (si tu en as le courage).
Non je ne l’ai plus, hélas, ma mémoire du temps linéaire est devenue trop aléatoire, les conséquences sont souvent devenues des causalités et inversement. Quant aux corrélations, elles deviennent comme des cohérences aventureuses, à la manière des pierres et des insectes de de Caillois. Vous imaginez !…
Ce qui est rageant, c’est de se dire que les traces complètes de toutes les interventions depuis les débuts de la rdl pussent avoir disparu d’un seul coup à cause d’un prétendu pb de stockage, comme si les clouds n’existaient pas… Or, je suis sûr qu’il existe un complot ourdi par Le Monde et passoul à ce sujet pour nous faire croire à cette fable.

NB / @ 700 CC – non, la plainte en diffamation entre pseudos d’un même blog, même reconnaissables, ça n’existe pas, pour la chbre civile cour de cass’, jusqu’à présent… Ca ne peut pas articulé sur le plan pénal à la Chbre crim., a fortiori…
Le seul organe de police légitime, c’est passoul et son robot, et leur pouvoir d’éjecter des commentaires de portéé générale immonde à partir d’algorithmes vérifiables activant le robot, et l’arbitraire de Passoul, maître de son domaine, qui a mis en garde par le biais de son règlement intérieur et charte de bonne pratique. Point barre, Raymond.

renato dit: à

Ah, Yvoire ! on y allait parfois, le soir, pour la perche (nom féminin, poisson d’eau douce).

Marie Sasseur dit: à

Ah bien non, le cloporte. Je n’ai jamais mis les pieds sur le blog de votre gourou.
Jusqu’à ce lien webmachinchose, il y a moins d’un mois.

Je pense n’avoir JAMAIS de réponse à ma question de 16h17. Mais une forte conviction.

christiane dit: à

Je ne connaissais SMDR que par les confidences de MàC et il la décrivait comme une femme extraordinaire. Aux obsèques de MàC son fils était là, elle non, évidemment.. Nous avons parlé longuement. Il gardait un souvenir enchanté de MàC. Un jeune homme lumineux…

Janssen J-J dit: à

On veut nous faire croire que SMDR était plus pire que Marie Sasseur, Annah-Stasi ??…
Non, ça c’est TAF impossible, totaly hors champ du dégorgement autorisé !.

christiane dit: à

@pado dit: 29 juillet 2019 à 18 h 44 min
Il y développait sa passion de l’Histoire. MàC était très cultivé mais mal dans sa peau. les opérations l’ont anéanti.
Ses enfants sa plus grande joie. Il en était très fier.
Ces années difficiles qui ont suivi où il les voyait moins ainsi que ses amis de Pantin lui ont brisé le cœur… (sens propre et sens figuré).

pado dit: à

Ah, Yvoire !
renato

Aaaaah!!! Yvoire !!!
Ya quand même des coins qui sont plus bénis que d’autres.

Marie Sasseur dit: à

Je n’aurais pas fait spécialement un fromage des découvertes d’H. Fabre. D’autant que j’avais bien commenté…

L’autre jour, en descendant sur la côte, avant les médused, j’ai eu les mêmes émotions, quand au loin , la Ste Victoire, quand au loin les pénitents des Mees, mais toujours ce Bleu, de Jean.

renato dit: à

Et pour ce qui est d’aligner des phrases qui ne veulent rien dire, faut voir c’est comme ceux qui sont persuadés qu’eux aussi peuvent « faire » un Twombly ou écrire une piece comme Cage… Enfin, pas envie de faire une recherches — montagne, belle perspective de table, apéritifs —, mais quiconque peut en faire une en partant de ça :

https://pin.it/277qe27w6rpawy

Marie Sasseur dit: à

Saletés de méduses.

renato dit: à

aut voir c’est comme > aut voir, c’est comme

pado dit: à

Marie Sasseur dit: 29 juillet 2019 à 18 h 53 min

Poster des commentaires la Tique, bien sûr que non, dégonflée comme vous êtes vous auriez eu bien trop peur, mais aller le lire en cachette (même de vous) manifestement oui, au point d’en connaître la vie quotidienne.

x dit: à

Janssen J-J dit: 29 juillet 2019 à 18 h 47 min
« Ce qui est rageant… »
Bof, ça nous remet simplement à notre place de carburant d’une part (qui nous y oblige, hein, à aller au charbon ?) et de consommateurs de l’autre.
C’est un rappel.

x dit: à

et à vrai dire, quand on se relit plus tard, parfois, on ne peut pas leur donner tort, aux maîtres des blogs.

Pablo75 dit: à

Et pour ce qui est d’aligner des phrases qui ne veulent rien dire, faut voir c’est comme ceux qui sont persuadés qu’eux aussi peuvent « faire » un Twombly ou écrire une piece comme Cage…
renato dit: 29 juillet 2019 à 19 h 02 min

C’est vrai qu’écrire « La Recherche », peindre le « Guernica » ou composer « La Mer » c’est presque aussi difficile.

Marie Sasseur dit: à

Pedo le cloporte, non.
Ma vie quotidienne, même pas en rêve. Ni aucun roman ( dommage…)
Mais vos délires de petit fonctionnaire à la retraite de la macronie, je les connais.
Dans mon bled,on a une métaphore small talk historique, mieux que cloporte, popularisée par votre gourou.
Vous êtes un parfait doryphore.

hamlet dit: à

x dit: 29 juillet 2019 à 17 h 54 min

merci pour votre réponse, ce que vous dites est rationnel, une rationalité qui s’oppose à mes souhaits : une « belle » émotion sans marche militaire, « belle » émotion c’est comme dire « belle » personne…

pado dit: à

renato dit: 29 juillet 2019 à 19 h 02 min
« faire » un Twombly

C’est pourtant simple renato, tu te fais une petite dizaine d’années d’études (dessin, peinture, histoire de l’art,..) tu fricotes avec Rauschenberg, tu « t’inventes » un truc à toi plutôt nouveau, tu le creuses et alors t’as plus qu’à écrire une ligne sur une feuille de 2 sur 1,5.
Simple, il suffisait d’y penser.

pado dit: à

pado dit: 29 juillet 2019 à 19 h 22 min
Simple, il suffisait d’y penser.

Pauvre pablito, si simple qu’il n’y a jamais pensé.
Il voit les dollars passer rien pouvoir en prendre un.
Triste, très triste.

Marie Sasseur dit: à

Les petits collabos parisiens,alcooliques et grande gueule, comme pedo le doryphore, c’est quand meme la mort du petit cheval.
Si en plus il n’a pas eu la possibilité de faire son coming out avec son prof de schleuh, vous allez en prendre pour quelques ânees de cette tafiole.

pado dit: à

Pablito je te rassure et je connais tes phobies,
fricoter avec Rauschenberg n’est pas obligatoire.
Tu vois t’as encore ta chance.

et alii dit: à

oh mais c’est incroyablement emmerdant!
bonsoir la compagnie

hamlet dit: à

3J m’attendais sur un banc devant sa maison de gardien du château d’Yvoire, la nature s’endormait, la terre, demie-nue, heureuse de revivre avait des frissons de joie aux baisers du soleil couchant sur le lac de Genève. Dans les vieux logis de ce petit village médiaval perché sur les hauteur du bord du lac de Genève, tout était tiède et vermeil, ses sombres vêtements ne jonchaient plus la terre et le souffle du vent sous les seuils finissait par se taire.

Je donnais à 3j les temoignages que j’avais recueillis, lui aussi se recueillit en silence, le temps de les lire, puis se recueillit encore dans un profond silence que je n’osais perturbé.

Enfin il se décida à l’ouvrir : « Non je ne l’ai plus, hélas, ma mémoire du temps linéaire est devenue trop aléatoire, les conséquences sont souvent devenues des causalités et inversement. Quant aux corrélations, elles deviennent comme des cohérences aventureuses, à la manière des pierres et des insectes de de Caillois. Vous imaginez ! » Il se leva soudain, continua en faisait les cent pas devant moi comme les incessants allers retours d’une balle de tennis pendant un match opposant Guillermo Villas à Mats Vilander en quart de fianle du tournoi de Roland Garros  « Ce qui est rageant ! » dit-il soudain d’un ton rageur qui confirmait ses dires « c’est de se dire que les traces complètes de toutes les interventions depuis les débuts de la rdl pussent avoir disparu d’un seul coup à cause d’un prétendu pb de stockage, comme si les clouds n’existaient pas… Or, je suis sûr qu’il existe un complot ourdi par Le Monde et passoul à ce sujet pour nous faire croire à cette fable. non, la plainte en diffamation entre pseudos d’un même blog, même reconnaissables, ça n’existe pas, pour la chbre civile cour de cass’, jusqu’à présent… Ca ne peut pas articulé sur le plan pénal à la Chbre crim., a fortiori… Le seul organe de police légitime, c’est passoul et son robot, et leur pouvoir d’éjecter des commentaires de portéé générale immonde à partir d’algorithmes vérifiables activant le robot, et l’arbitraire de Passoul, maître de son domaine, qui a mis en garde par le biais de son règlement intérieur et charte de bonne pratique. Point barre, Raymond. »

il avait débité cette dernière phrase à la vitesse d’une balle de tennis dans un match opposant Guillermo Villas à Mats Vilander en quart de finale à Rolan Garros…

je compris alors que j’avais fait tout ce voyage pour rien…

Pablo75 dit: à

Un chef-d’oeuvre:

Jean Sibelius – « Skogsraet (The Wood Nymph » opus 15
Lahti Symphony Orchestra.
Osmo Vänskä, conductor.

https://www.youtube.com/watch?v=M7tLqZXFMNo

(Et dire qu’il y a des crétins qui pensent que l’escroc de Cage et Sibelius -que l’imbécile de Boulez détestait- faisaient le même métier !!!).

Marie Sasseur dit: à

Je vais aussi prendre congé.
Vous laisser dans un goût de la merde avec pedo et son prof.

poussière dit: à

amis de la poétique bonsoir

Marie Sasseur dit: à

Bonsoir Poussière.
Ce tweet sur l’anthropologie des images ne m’a pas convaincue. Heureusement, il reste ce manuscrit…

hamlet dit: à

était-ce parce qu’au volant de la Maserati j’écoutais Paranïd de Black Sabbath toujours est-il que cette phrase de 3j tournait en boucle dans ma tête « je suis sûr qu’il existe un complot ourdi par Le Monde et passoul à ce sujet pour nous faire croire à cette fable », je revoyais l’expression de la peur sur son visage tordu justement par cette peur qu’il pronoçait cette phrase, regardant tout autour de lui comme pour vérifier qu’aucun agent envoyé par le Monde et passoul ne rodait dans les parages pour entendre ces mots.

je dois retourner voir Jazzi me dis-je pendant dans ma Maserati résonnait la voix d’Ozzy chantant entre 2 riffs de Tony :

I need someone to show me
The things in life that I can’t find
I can’t see the things that make true happiness
I must be blind
Make a joke and I will sigh
And you will laugh and I will cry
Happiness I cannot feel
And love to me is so unreal
And so as you hear these words
Telling you now of my state
I tell you to enjoy life
I wish I could but it’s too late

https://www.youtube.com/watch?v=0qanF-91aJo

pado dit: à

(Et dire qu’il y a des crétins qui pensent que l’escroc de Cage et Sibelius -que l’imbécile de Boulez détestait- faisaient le même métier !!!
Pablito

Ben, là, t’as raison mon pablito.
Qui pourrait penser que deux personnes fassent le même métier à disons 50/70 ans d’écart.
Quel métier est le même à disons 50/70 ans d’écart, sans aucun apport, sans aucune technique nouvelle, sans aucune source d’inspiration ?
Quoi, tu disais ?
Le tien !
Ah là d’accord, un siècle et demi avec Pécuchet et toujours raccord.

Marie Sasseur dit: à

Ta Maserati, c’est un modèle réduit de majorette. Riquiqui , comme tes histoires à pas cher.
Moi je préfère les chevaux, grandeur nature.

https://youtu.be/N8ZAx_OvKpM

hamlet dit: à

« je suis sûr qu’il existe un complot ourdi par Le Monde et passoul à ce sujet pour nous faire croire à cette fable »

Jazzi, je suis sûr que tu sais des trucs au sujet de ce complot dont parle 3j !

Jazzi, j’ai toujours vu en toi le lanceur d’alerte que tu es réellement, bien que tu essaies de cacher cette vérité, il suffit de très peu pour que tu deviennes un nouveau Snowden ! alors dis-nous tout sur ce complot pour qu’enfin éclate la vérité sur ce blog !!!

hamlet dit: à

Marie Sasseur dit: 29 juillet 2019 à 20 h 05 min

c’est quoi ce mépris pour les modèles réduits Majorette qui ont fait rêver des générations entières de gamins.

Sache enfant que tu es que si la plupart des grands patrons français sont devenus ce qu’ils sont devenus c’est en grande partie grâce à Majorette !

Marie Sasseur dit: à

C’est rien amlet.
La chienlit en macronie.

« Au moment où Agnès Buzyn décidait de ne plus rembourser l’homéopathie, le ministère de la Santé vantait les mérites de «la pleine conscience».

C’est le Canard enchaîné qui, le premier, a évoqué un colloque qui s’est tenu récemment au ministère de la Santé, sous la présidence du professeur Jérôme Salomon, directeur général de la santé, sur le thème : «Pleine conscience : lever les doutes, ouvrir les perspectives».

Loin de nous l’idée de critiquer cette sage méditation dite de «pleine conscience» et son corollaire, le MBSR (réduction du stress par la pleine conscience). Pour la petite histoire et pour ceux qui en doutent, la pleine conscience, ce n’est pas n’importe quoi. C’est du sérieux. «Implantée aux Etats-Unis depuis plus de trente ans dans les domaines médicaux grâce au programme créé par Jon Kabat-Zinn, la méditation pleine conscience est en France une pratique reconnue et enseignée par des professionnels», expliquent ses promoteurs. Le but ? «S’entraîner à être et à rester présent quelle que soit la situation (agréable, désagréable) avec tous les phénomènes mentaux et corporels qui surgissent alors, afin de réduire les états de mal-être avec soi-même et les autres et de devenir un être conscient et éveillé dans sa vie.» »
Libé

Jazzi dit: à

« Je me souviens avoir eu beaucoup de peine à deviner que celui qui signait « Jacques Barozzi » était Jacques Barozzi. »

Excellent, D ! Il te sera beaucoup pardonné…

Janssen J-J dit: à

pique-assiette, la courageuse MS… toujours là à taper l’incruste, qui va chez dominique hasselmann, une ex de la rdl (DHH ?) pour confondre plutarque et pétrarque, j’aurions tout vu !… Même dans le darkweb, laisse ses baves d’Alzaï ! Ainsi, la Stasi s’est effondrée d’un seul coup… victime de ses dégorgements incoercbles. Avait rin vu venir, soupir, Remember !
https://hadominique75.wordpress.com/

Clopine dit: à

Je suis pleine de compassion, en fait. Pauvre petit Court, toujours. devoir partager son habitus avec une illégitime, c’est comme demander à un américain de couper la clim. Il sait que cela ferait du bien à tout le monde, il sait que son appareil augmente le problème, il sait que c’est du très… court… terme, mais il ne peut pas s’en empêcher.

Ainsi toute la culture patiemment récoltée par Court, aussi patiemment qu’un pêcheur de coques remue le sable dans la baie des Veys, ne le protège pas des outrecuidantes Clopine, qui prétendent même, les s…., être parfois plus pertinentes que lui !

Vous avouerez que c’est rageant. Au moins, « avant », les autodidactes (ou pseudo-telles) avaient de la révérence et s’aplatissaient comme il le fallait. Mais désormais, ah, c’est sûrement, bien sûr, de la faute de Wikipédia, voici que ces impudent.e.s se réclament de la culture, aussi, voire de la contre-culture, de ce Charlie Hebdo aux relents insupportablement communistes, de cet Onfray qui vulgarise (quel mot ! Comment peut-on l’utiliser aussi effrontément !), qui ose vulgariser la philosophie, de cet Edouard Louis transfuge d’une classe sociale où il aurait dû, de toute éternité, continuer à vivre, quitte à avoir quelques ennuis du fait d’une homosexualité que l’église réprouve, n’est-ce pas ?

Oui, c’est rageant. C’est pourquoi Court-ante se dressera toujours pour dénoncer ce genre de niaiserie, de ridicule achevé, d’insupportable cuistrerie ! La parole d’une Clopine même pas autorisée…

Non, c’en est trop. Court utilisera donc tous les moyens, tous les subterfuges s’il le faut. IL en appellera, tel le croisé de la culture des doctes, au monde entier s’il le faut. Il s’arrangera pour qu’on ne parle que de ça, et en rejettera la faute sur sa cible (on a déjà connu ça, pas vrai ?)

Bref, sa haine éclatera, car lui, « le » Court, l’érudit, le légitime, le laborieux, réagira encore et encore.

Vu que la réaction, ça le connaît n’est-ce pas.

DHH dit: à

@Et alii 16 h 40
Je ne suis pas persuadée que ces virées de deux jours en terre concentrationnaire soient le meilleur moyen de faire comprendre à des ados l’horreur sui generis de la Shoah .Ils y vont comme a un voyage scolaire ordinaire où on fait les fous entre copains ? Si c’est Amsterdam on se paie un peu de shit ,si c’est Cracovie on s’offre de la vodka pour pas cher
Sur place en arrivant au camp on decouvre un lieu touristique ordinaire avec une billetterie ,des cartes postales, une cafeteria ,des toilettes ,une noria de cars qui déversent des groupes de toutes nationalités, qui s’en vont troupeaux infantiles à la decouverte du camp derriere un guide qui leur debite son récit sur l’enfer
Quant a la ville de Cracovie on la sent bien installée dans l’opulence qu’elle doit à la proximité d’Auschwitz ?Comme bien des villes de l’ex Yddishland elle a compris que le tourisme juif représentait une manne à entretenir et que la mise en valeur de son passé juif, éventuellement avec une restauration aux airs de decors d’opérette de quartiers habités naguère par une population qu’elle a vu disparaître sans déplaisir
Bien plus significatifs sont les témoignages des survivants qui se racontent dans les lycées et collèges ;ou les voyages plus longs àtravers la Pologne faisant aussi decouvrir ce qu’était la vie juive de ces régions avant la shoah et mesurer combien ce crime a aussi éradiqué une civilisation

DHH dit: à

@JJJ
qui est Dominique Hasselman?

hamlet dit: à

je trouve très malsain et de très mauvais goût de faire ressortir ces vieilles histoires, chacun apportant sa petite pierre à cet édifice du sordide, chacun ravivant ses propres vieilles blessures mal cicatrisées suite à de vieux règlements de compte obsolètes.

même si certaine de ces personnes ont parlé publiquement de certaines choses privées, ces choses privées n’en continuent pas moins de leur appartenir, au lieu de devenir la proie de vautours qui feraient mieux d’aller lire les déboires de Séverine dans Gala.

voilà comment l’on passe sur ce blog du mailleur un jour avec cette discussion sur de Stael, au pire le lendemain où l’on voit les gens rouvrir des tombes.

très moche.

pado dit: à

J3 21h19

Le camion Kodak n’est pas une majorette, hamlet va être très déçu et un grand patron français doit pleurer de cette absence.

renato dit: à

et alii, j’ai un vague souvenir de poutres et bûches hérissés de clous ; mais, les statuettes magiques bien à part, rien de précis me vient à l’esprit.

En substitution un beau travail de Maria Helena Vieira da Silva :

https://pin.it/7txgfbu76s3p4y

hamlet dit: à

Paul Edel dit: 29 juillet 2019 à 16 h 28 min

Paul Edel je ne sais quoi penser de telles considérations de votre part.

il y a quelque chose d’assez méprisant dans la description que vous faites de ces gens en train de se faire bronzer sur la plage.

je comprends qu’ils gâchent le paysage et votre tranquillité, je comprends bien aussi que la plume de l’écrivain soit un moyen de prendre de la hauteur sur ces gens pour montrer leur avilissement etc… la sacro sainte posture de l’écrivain et de son pouvoir sur le commun des mortels etc… je veux bien.

mais si ça se trouve, si vous regardez de plus près au milieu de ces décombres post nucléaires, vous pourrez peut-être trouver quelques belles histoires, je sais pas moi, peut-être que parmi ces parents il se trouve un enfant qui vient de sortir de l’hosto par exemple, et du coup sa bouée canard n’est plus un truc qui pollue la vue mais quelque chose de plus précieux, plus beau, un truc moche en plastique qui devient peut-être la marque d’un espoir d’une vie qui continue.

je sais bien que le « vivre ensemble » n’entre plus plus vraiment dans le crédo littéraire actuel, mais il me semble qu’il faudrait des efforts, les gens ne sont peut-être pas aussi moches que vous le dites, en cherchant bien bien sûr.

chercher bien, c’est peut-être aussi le rôle de l’écrivain, essayer de trouver le moyen, même infime de sauver une humanité, même quand les apparences ne font rien pour la sauver.

le question serait alors de se demander si un écrivain doit en rester justement aux simple apparences visibles, qu’est-ce que vraiment le réalisme ?

Clopine dit: à

DHH, un photographe. Un bon. Capte l’âme de l’instant.

Je n’en sais pas plus, sauf… Ah oui. Parisien. Je le crois l’ami de notre hôte. N’en suis pas sûre du tout.

A eu des blogs. Je n’y suis pas vraiment allée. J’ai sûrement eu tort.

Janssen J-J dit: à

23 @DHH, hasselman ? C’est un type de 74 ans environ qui tient un blog comme un autre, genre tutti frutti. Un cop’ de ma soeur mary qui l’grapille sans lui dire… Un temps j’ai cru que c’était vous, mais j’ai confondu. Mes excuses.

26 Non non je crois qu’Hamlet va peaufiner son roman rdl, l’est bien parti. L’est trop fort dans les coutures, comme sergio en ses fractales, naguère. L’a du potentiel, hein… Je verrions bien l’introduction d’une aparté entre Godel et Majorette pour pimenter la sauce…, mâtinée d’un zeste de Merleau-Ponty, histoire d’introduire subrepticement une respiration phénoménologique entre lui et petitix… Ca manquait un brin dans le narration de la tension CT/Ch., laquelle innerve largement cette passionnante histoire collective. Hein !

Delaporte dit: à

« Delaporte, gardez précieusement votre pléiade des romans de Bernanos en 1 volume dans la vieille édition »

Je vous crois volontiers, mon cher PaulEdel. C’est une des plus belles Pléiades. Tous les romans de Bernanos à portée de main ! Quelle plus belle lecture pour un amateur de littérature, un catholique comme moi, pour qui tout vient des livres ? En revanche, l’édition des essais de Bernanos laissait à redire : ils avaient imprimé en tout petit caractère les soi-disant oeuvres posthumes. Je conseille les essais de Bernanos dans la récente collection Bouquins. Et Dieu sait si les essais de Bernanos sont également SUBLIMES !!!

renato dit: à

Association : Kodak — Plutarque.
« C’est l’heure de l’actualité. C’est l’heure des images. Notre nouveau Plutarque est l’objectif Kodak, qui tue la réalité avec un procédé optique et le fixe comme un épingle fixe le papillon sur le carton. Les objets et les gens, hors du temps, de l’espace et les lois de casualité deviennent une vision. La photographie capture le monde en flagrant délit. Nous donnons beaucoup d’images à côté de textes bien faits : voici un nouveau genre de journalisme. »
Leo Longanesi: la fabbrica del dissenso

pado dit: à

21h26
Ce que je trouve toujours étonnant et intéressant chez hamlet, c’est ce moment de bascule, ce « passage de la ligne ».
Il participe à une controverse, il n’initialise même parfois et subitement le « moraliste » réapparaît et rejette l’ensemble au motif d’un « édifice sordide ».
Sentiment réel ou façon de réanimer le débat, je me demande parfois.

pado dit: à

P’tain j’ai une deuxième partie de mon commentaire que le robot refuse, impossible de comprendre pourquoi, aucune grossièreté, aucune horreur, mais que me veut-il ?

et alii dit: à

@renato merci de cet effectivement beau Maria Helena Vieira da Silva :
@DHH vous avez peut-être raison sur les voyages :j’en ai lu des CR qui ne devraient pas les encourager; mais qui sait avec le temps, »quand vient le souvenir »,viennent aussi les questions et des sentiments peut-être sincères

pado dit: à

Bon, impossible.
Donc résumons, c’était pour dire à hamlet que si son indignation était causée par l’étalage de relations supposées et non vérifiables, j’étais entièrement d’accord avec lui.

rose dit: à

Pousser des cris d’orfraie

rose dit: à

Des chevaux. Puisque nous sommes ferrés.
Monter sur ses grands chevaux.

Être à cheval sur les principes.

La mort du petit cheval.

Chaloux dit: à

C’est bizarre tous ces témoignages. Je suis arrivé ici vers septembre ou octobre 2008, toujours sous le même pseudo -sauf cas de grosse bagarre-. Étonnant pour moi, vous parlez de tout ça comme si c’était la vie et on a le sentiment que c’était votre vie. Pour ma part, je n’ai jamais confondu,- la RDL était un jeu souvent cruel, pas davantage. Peut-être une question de génération. Les membres historiques ont 10, 15, ou près de 25 ans de plus que moi.

D. dit: à

pado dit: 29 juillet 2019 à 22 h 05 min

P’tain j’ai une deuxième partie de mon commentaire que le robot refuse, impossible de comprendre pourquoi, aucune grossièreté, aucune horreur, mais que me veut-il ?

Même pas « gros enculé de ta mère », « sale vieille pute de mes couilles » ou « ta soeur suce ma bite » ?
Pas normal.

rose dit: à

Prendre du poil de la bête ( le rêve).
Mettre son grain de sel.
Trouver chaussure à son pied ( in memoriam, Cendrillon).
Chercher midi à quatorze heures.

Jean Langoncet dit: à

Se payer de mots ne passe pas les modos ? Juste retour des choses

Chaloux dit: à

Un de mes premiers fous-rires d’enfant. Chez mes grands-parents. Un gâteau à l’ananas dont on dit qu’il est un peu étouffe chrétien.

rose dit: à

Non.
Reprendre du poil de la bête.

Jean Langoncet dit: à

Sinon Kodak 1924 a eu la peau d’un titre de Cendrars ; pub posthume et copyright d’antan.

rose dit: à

Chaloux à 22h17.
Non c’est parce que vous êtes un cas.

rose dit: à

Cochon qui s’en dédit.
Tirer le diable par la queue.
Ne pas y aller par quatre chemins.

rose dit: à

De Pâques jusqu’à la Trinité.
Faire Pâques avant les Rameaux.

et alii dit: à

je crois que je voulais dire qu’il y a ,dans certains contextes, des mots qu’il faut aussi soutenir, comme survivants, survivance -nachleben- et que le respect des gens,et de l’histoire passe par là avec une résonance particulière:
Georges Didi-Huberman, L’Image survivante : histoire de l’art et temps des fantômes selon Aby Warburg
https://journals.openedition.org/critiquedart/2162

pado dit: à

Robert Desnos
Par Robert Combas

Tenez J3 un exemple de la montée de la cote d’un artiste après des années de stagnation (élevée quand même)
Combas ce n’était pas noble pour les galeristes et les maisons de ventes aux enchères, depuis deux ans frémissements puis engouements, à chaque vente les prix augmentent, ils se sont enfin aperçus que « la figuration libre » était un mouvement artistique qui pouvait compter.
Après bien sûr la spéculation entre en jeu.
Normalement Di Rosa devrait suivre dans peu de temps.

Janssen J-J dit: à

– le placard des « fleuve noir » d’Elsa pour l’aider à surmonter ses insomnies… (orfraie d’Onfray)

– Etonnante plus qu’intéressante, cette bipolarisation d’H., oui, qui détruit ses chaleureuses et généreuses pulsions créatives au profit d’un retour à une raison moraliste de pacification glacée. Intrigant, plutôt.
Mystère des Keupu-Puck. Ne pas ébruiter.

Clopine dit: à

Rose, ceci : « Chercher midi à quatorze heures. »

J’ai toujours rêvé d’avoir un jour un rendez-vous, à Paris, rue du Cherche-Midi, à quatorze heures…

Je suis sûre que je ne suis pas la seule.

Un photographe se planquerait là-bas, tous les jours, à 14 heures : je suis sûre qu’il pourrait enregistrer des rencontres placées ainsi sous le double signe de l’heure et de la plume.

Tout un programme, non ?

rose dit: à

Oui, Clopine.
Beau programme.

Attraper des mouches avec du vinaigre.

rose dit: à

DHH

Merci pour votre immense liste.

Je crois aux lieux comme révélateurs de nos manques, comme l’indifférence.
Par exemple, le musée juif de Berlin est essentiel pour comprendre.
C’est aux adultes de faire comprendrexauxcenfants la gravité de cette visite. Je l’aurais accompagnée de plus jamais ça.

Janssen J-J dit: à

@22.19 en aucun cas, « un cas à part » comme CT. Est exactement comme tout le monde, voyhons donc, un homoncule moyen confondant le réel et la fiction, certainement pas une affaire de génération. On en a connu des plus jeunes et des addicts aussi allumés depuis onze ans. C’est la norme. D’une effroyable banalité, à la différence d’un gwg, enfin libéré (des iules et autres scolopendres).

rose dit: à

Les polars d’Elsa. Sa honte de cette sous-litterature.
Quand elle est morte, douze ans avant lui, Aragon n’est plus revenu dans le moulin.
Comme Dali avec Pubol, le château offert à Gala.

rose dit: à

Faire la grève sur le tas.
Avoir une faim de loup.

Et rue de la Contre-escarpe, Clopine ?
Un rendez-vous aussi ?

Janssen J-J dit: à

@ je suis sûre qu’il pourrait enregistrer des rencontres placées ainsi sous le double signe de l’heure et de la plume

On a vu ça jadis dans Short Cuts, de Robert Altman… Grand souvenir.

La rue du cherche midi ? un lieu horrifique où trôna longtemps une célèbre prison pour dettiers… Une étymo pas du tout marrante, hein, jazm ?

rose dit: à

Rue de la Grange aux loups.

rose dit: à

 : je suis sûre qu’il pourrait enregistrer des rencontres placées ainsi sous le double signe de l’heure et de la plume.
Double signe de l’heure. Arriver en retard.
Avec des plumes d’autruche.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*