de Pierre Assouline

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La République des livres
Quelques éclats de l’âme de Kleist

Quelques éclats de l’âme de Kleist

Deux coups de feu ont été entendus un jeudi 21 novembre en milieu d’après-midi sur les berges du petit lac de Wannsee, près de Berlin. Il fut constaté que, au moyen de deux pistolets emportés dans le panier à pique-nique, l’homme avait abattu d’une balle dans la poitrine celle qu’il aimait, une femme du nom de Henriette Vogel, avant de se tirer une balle dans la bouche. Ils avaient une trentaine d’années. Un fait divers à ceci près que le tireur s’appelait Heinrich von Kleist, qu’il était poète, dramaturge, nouvelliste, romancier et que son double geste éclairerait à jamais d’un halo mélancolique (« à tendance morbide »lui diagnostiqua un médecin en 1802) son œuvre dont il ferait désormais partie. Cela s’est passé en 1811. Pourtant, l’écho des détonations se fait encore entendre un peu plus de deux siècles après. Preuve s’il en est que cette histoire nous dit aussi autre chose que ce qu’elle raconte.

Dans Le Voyage à Wannsee (190 pages, 18 euros, Gallimard), Patrick Fort, un nouvelliste qui signe là son deuxième roman, n’a pas seulement choisi d’en faire un roman en hommage au romantisme allemand : il a surtout pris le partie d’en confier la narration à l’ami du couple, fidèle au serment de secret de leur clandestinité puisqu’elle est mariée, le conseiller militaire Ernst Friedrich Peguilhen. Il est le mieux placé pour raconter car, outre ce lien privilégié, il s’est vite retrouvé sur les lieux du drame ; de plus, en sa qualité d’exécuteur testamentaire du poète, il a pu vivre l’enquête policière de l’intérieur ainsi que les pressions et la censure exercées par le pouvoir royal sur la police et la justice afin de dissimuler l’affaire au plus grand nombre.kliet

On voulut faire passer Kleist pour un raté que sa volonté absurde de rivaliser avec Goethe (alors qu’il avait eu l’humilité de« mettre mon cœur à genoux devant vous » en lui donnant à lire sa pièce Penthésilée) avait amené aux rives de la folie. On dira aussi qu’il avait manipulé cette pauvre Henriette alors que son soutien amical, affectueux puis amoureux fut total lorsqu’elle apprit qu’elle était atteinte d’un carcinome de la matrice qui la rongeait à mort. Même le rapport d’autopsie charge Kleist présenté comme un individu étant doté d’un « tempérament du type Sanguino Cholericus au Summo Gradu », et un hypocondriaque sujet aux extases religieuses. Ainsi le médecin-légiste présente-t-il les manifestations de la crise métaphysique d’un poète que la lecture de la Critique de la raison pure de Kant en 1801 avait ébranlé jusqu’à lui faire apparaître le Mal dans toute son horreur. De quoi le plonger dans une durable dépression et un désespoir dont il ne sortit jamais vraiment. Un article du Journal du monde élégant,paru six jours après son suicide, présente l’affaire ainsi :

« Kleist ? Un poète d’escarbouche, un des disciples les plus diffamés de l’école mystico-romantique, s’est déshonoré, a été victime de cette littérature marécage pestilentiel où ne naissent guère que des basilics »

image002Rejeté par ses contemporains, incompris même des romantiques (mais l’était-il lui-même vraiment ?, fût-il aussi inclassable que Richter ou Hölderlin ?), il dut sa postérité post-mortem à  Nietzsche qui le révéla en le portant au plus haut dans sa IIIème Considération inactuelle. Son acte a été longuement muri, ruminé, prémédité. Le matin même, il rédigea quelques lettres afin de ne pas quitter sa vie terrestre sans s’être réconcilié avec le monde. Espérons que leur découverte renverra le lecteur à l’œuvre même, ce qui demeure, au-delà de sa vie et de sa fin tragiques, l’essentiel : La Marquise d’O, le prince de Hombourg, La Petite Catherine de Heilbronn, Michael Kohlhaas, Sur le théâtre de marionnettes… Un œuvre qui connut un succès insoupçonnable au cinéma et à la télévision. N’empêche que nul ne pourra jamais la lire ou la relire sans avoir à l’esprit la fin de son auteur.

Le récit au passé ce ses derniers instants est fait heureusement sans pathos alors que tout y prédispose, avec une juste économie de moyens, d’une écriture au cordeau et d’une sobriété dénuée de sécheresse (oublions un malheureux « en journée » page 24) – on peut en lire ici un extrait. Patrick Fort s’est bien imprégné de la lecture de quelques biographies du poète, du visionnage d’un documentaire allemand en lui consacré en 2010, de textes de Michel Tournier (voir Le Vol du vampire), d’articles de l’époque qu’il reproduit en traduction en les intercalant opportunément, et surtout de la Correspondance complète de Kleist dans la traduction de Jean-Claude Schneider. De ces éclats de vérité il a fait une marqueterie. L’ensemble dessine un tableau dont les tonalités diffèrent du magnifique récit Christa Wolf, Kein Ort. Nirgends (paru en français en 2000 chez Fayard) que, curieusement, il ne cite pas, non plus que le Journal de Henriette Vogel imaginé par Karine Reschke dans La Vocation du bonheur (Actes sud, 1984), ni même Le Combat avec le démon (1925), son portrait par Stefan Zweig –mais peut-être l’a-t-il évité pour n’en être pas influencé ; il est vrai qu’il n’est pas facile pour un écrivain de mettre ses pas dans les traces laissées par une devancière si remarquable.1200px-Berlin_Kleistgrab

Un mot encore puisque cela ne manquera pas d’être soulevé. Kleist avait choisi le petit lac de Wannsee pour théâtre de cette tragédie. Or la villa Marlier où eut lieu le 20 janvier 1942 la fameuse conférence de Wannsee qui mit en œuvre la solution finale, point d’orgue de la guerre de destruction menée par Hitler contre les Juifs, se trouve tout près. Il n’y a évidemment aucun rapport entre les deux événements. Ce qui n’en a pas empêché certains, au mépris de tous les anachronismes, de voir dans le double coup de feu de 1811 l’annonce prémonitoire de la criminelle décadence de l’Allemagne entrainant l’Europe dans son suicide ( ! ) .

Sur la tombe des amants, on put lire ceci :

« Il vécut, chanta et souffrit par des temps sombres et difficiles

Il chercha la mort ici et trouva l’immortalité

(Matthieu, 6, 12)

2006-02_Frankfurt_(Oder)_34On ne peut plus le lire car les nazis firent gratter la citation pour lui substituer celle-ci extraite du Prince de Hombourg, le drame que Kleist avait écrit en l’honneur de la famille Hohenzollern,:

« Nun, o Unsterblichkeit, bist du ganz mein » (Maintenant, ô immortalité, tu es toute à moi !

Quoi qu’on en pense, c’est tout de même mieux que la plaque apposée sur son lieu de naissance à Francfort :

Ici se tenait la maison natale du poète. Détruite pendant la guerre fasciste 1945 »

Comme si l’Italie de Mussolini y était pour quelque chose ! Où va se nicher la révision de l’Histoire… Mais l’essentiel est ailleurs. On ne saura jamais ce que sont dits Heinrich et Henriette. D’autant que le Journal du poète a disparu. On en connaît juste le titre : Histoire de mon âme.kleist

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 092 Réponses pour Quelques éclats de l’âme de Kleist

Jazzi dit: à

Sur la photo, yeux globuleux et gros pif, elle à l’air particulièrement nunuche Henriette Vogel !

mohali dit: à

@ Pablo75

***dont il ne reste pas grand chose aujourd’hui, à part des livres qui encombrent les librairies d’occassion et dont personne ne veut, même comme souvenir d’une époque crétine.***

C’est ce qui me fait horreur moi petit auteur en herbe. J’ai peur de ne faire que du déjà vu qu risque de s’oublier avant même ma mort..

Jazzi dit: à

Le romantisme allemand m’emm.erde suprêmement. J’ai déjà du mal avec Goethe. Je n’ai pas le goût du suicide !

Jazzi dit: à

« l’Allemagne entrainant l’Europe dans son suicide »

Voilà qui mérite débat ! Historique ou toujours d’actualité ?

hamlet dit: à

Paul Edel dit: 8 août 2018 à 10 h 45 min

intéressant, sûr que le merveilleux peut être problématique quand il fait « irruption ».
l’irrationnel chez les allemands est aussi un truc problématique, surtout après 1945, la ferveur des foules assistant à un discours du fuhrer, les images des documentaires avec la peur de se reconnaitre ou de reconnaitre un proche dans la foule en train de faire le zouave, çà a dû être hyper flippant.

l’irrationnel chez les américains du sud est plus sympa, avec les trucs du genre « réalisme magique ».

dans la Vienne du début 20è aussi, avec les écrivains mathématiciens.

les mathématiques sont autant un univers fictionnel que réel, par exemple la racine carré d’un nombre négatif n’a aucune réalité, ce qui ne l’empêche pas d’exister et d’être utilisée, autrement dit de faire comme si elle existait vraiment : Musil s’en sert avec l’élève Törless chez qui cette découverte va représenter (avec Kant) un tournant.

Pareil pour Gödel, nous avons du mal à imaginer le choc de la sortie de ses deux théorème à l’époque, de dire qu’il peut exister de vérités (mathématiques) non démontrables, des types criaient au scandale parce que là encore on flirte avec l’irrationnel.

Ces théorèmes d’incomplétude ont eu des effets considérables chez des auteurs comme Musil et Broch, parce que cette révolution se passait là, à côté d’eux, dans leur même monde, cette révolution était quelque part la leur.

Chez Musil l’irrationnel et le merveilleux ne font jamais « irruption ». Cela arrive toujours très lentement. Comme le plus souvent, les personnes qui en font l’expérience sont des esprits cartésiens, scientifiques, rationnels.

Musil regarde la façon dont l’esprit peut basculer d’un monde à l’autre. il estime comme son « modèle » Chesterton que la frontière entre réel et merveilleux est si étroite qu’elle n’en existe presque pas. L’amour (cf Tonga), mais pas que, et hop ! on passe d’un monde à l’autre, en général ce voyage se fait sans billet aller retour.

les scientifiques ont probablement plus d’aptitudes que les poètes, les moins aptes restent les philosophes, ce manque d’ouverture d’esprit c’est le gros handicap des philosophe, en tout cas une bonne raison de ne pas leur faire confiance.

Pablo75 dit: à

@ Rose

« je ne connais pas et n’ai jamais connu de cohabitation idyllique. Et pourtant, deux fois, j’y ai mis du mien. Dix ans. Et dix ans.
Suis sortie de là exténuée. Rompue. Bouffée. »
rose dit: 7 août 2018 à 22 h 26 min

Donc le mâle est mauvais de nature, et la femme une sainte.

Puisque c’est comme ça, pourquoi alors ne pas essayer la « cohabitation idyllique » avec les femmes?

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Oui, ça a bien l’air d’être Blabla ce « FredDeGroot ». En tout cas c’est quelqu’un qui sait que « x » est une femme et une femme qui utilise plusieurs pseudos, puisqu’elle a besoin de proxys.

@ Jazzi

C’est « x » «notre commentateur multipseudo habituel»?

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

À propos de bonnes pâtisseries dans mon quartier (ou à 15-20 min à pied), tu connais « Sucrecacao », de James Berthier, 89 Avenue Gambetta? Il fait un extraordinaire éclair au café, qui vaut le détour. Et à côté du Mº Goncourt, 137 Avenue Parmentier, celle du déjà célèbre et pourtant jeune Yann Couvreur? Encore une pâtisserie qui vaut le voyage.

Mais ma préf´wrée à Paris est celle qui a gagné il y a 2-3 ans le concours de la Meilleure boulangerie de France, sur M6: « Utopie », 20 rue Jean Pierre Timbaud.

En attendant d’aller voir celle de Mori Yoshida, 65 avenue Breteuil, un japonais qui a lui aussi gagné un concours à la TV:

http://moriyoshida.fr/

Et toi, tu en as de bonnes adresses?

Jazzi dit: à

« Mº Goncourt, 137 Avenue Parmentier, celle du déjà célèbre et pourtant jeune Yann Couvreur ? »

J’y suis entré, j’ai demandé un croissant. Aucunes viennoiseries. C’est pourtant la base pour juger un bon pâtissier !

Delaporte dit: à

« Il n’était pas architecte et n’y connaissait pas grand chose. »

Wittgenstein, en architecture comme d’ailleurs en musique, par exemple, s’y connaissait spécifiquement. Il n’en faisait pas profession, mais il avait étudié ces domaines avec son génie coutumier.

Chaloux dit: à

La viennoiserie ce n’est pas plutôt de la boulangerie?

D. dit: à

Franchement je ne vois pas ce qui pourrait sortir de bon de l’avenue Parmentier à part un hachis.
Je vous dis ça comme je le pense.

Jazzi dit: à

C’est le trait d’union entre le pain et le gâteau, Chaloux. Moi je préfère les bons artisans, qui ne se la pètent pas trop, et ne se prennent pas pour des artistes-stylistes de la pâtisserie…

Jazzi dit: à

L’autre jour, je suis tombé par hasard, dans le XVIe arr., devant l’une des boutiques de Cyril Lignac. Je suis entré et ai demandé un pain au chocolat : trop gras, limite écoeurant, laissant les doigts beurrés !

D. dit: à

Pauv Jazzi qu’avait les doigts gras.

Chaloux dit: à

Ce que je voulais te dire, Jazzi, c’est que c’est un bon boulanger qu’on juge à ses croissants.

D. dit: à

On peut pas signer d’autographe avec des doigts pareils.

D. dit: à

Moi rien que le nom vandermeersch ça me ferait hésiter de rentrer. Dans ces régions des Flandres on ne sait rien faire de bon à part 2 ou 3 fromages.

D. dit: à

Quant à ces photos je les trouve absolument quelconques.

Phil dit: à

Wannsee est proche de Wahnsinn, remarque « comme un vieux chêne », mais peut-être pas encore faite sur ce fil
innombrable prose sur Wannsee de la part des Français dits lettrés. un membre du CSA, la « haute » autorité, a écrit son « retour à Wannsee », il y a plus de vingt ans. un peu vain aussi.

Jazzi dit: à

« Mais oui, dans ce petit cinéma du quartier des Ternes, on donnait en programme de complément, Captain Van Mers du Sud.
Un samedi soir d’août à Paris. Après le grand film, la plupart des spectateurs avaient quitté la salle où ne restait plus qu’une dizaine de personnes. Quand les lumières se sont éteintes, j’ai eu une contraction au creux de la poitrine.
Le générique se déroulait selon un vieil artifice : les pages d’un agenda qui tournent lentement au son d’une musique douce. Les lettres avaient une teinte brunâtre et une forme allongée. Le nom de Bella venait avant celui de Bruce Tellegen bien qu’ils fussent les deux vedettes, à part égale, de ce film. Mon nom à moi succédait à celui de l’opérateur, avec l’indication suivante : « adaptation » et « dialogue de ». Enfin, sur une dernière feuille éclatait en caractères gothiques et rouges : CAPTAIN VAN MERS DU SUD. »
(« Livret de famille » de Patrick Modiano)

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Je connais son kouglof, une amie nous en avait offert un il y a quelques années. Quelque temps après, passant dans le quartier, je suis allé en acheter un grand, mais ils n’avaient que des petits et… hors de prix (je crois qu’il demandait 12 ou 14 euros pour le plus petit).

Celui-là, son kouglof, ça ne lui aurait pas monté un peu à la tête après un reportage à la tv où on le voyait le faire – avec une montée de la pâte à froid qui durait 3 jours, ce que personne ne fait plus aujourd’hui, c’est vrai?

À propos de kouglof, le meilleur que j’ai jamais mangé de ma vie venait d’une boulangerie perdue dans un bled de l’Orne où ma fille a fait l’un de ses multiples stages de véto. C’est un collègue qui faisait 20 km en voiture pour les acheter qui lui a donné l’adresse. Et les plus grands étaient à 9 euros !

Jazzi dit: à

Oui, Pablo, son kouglof est un peu cher, mais le reste est très raisonnable. Son mille-feuilles, son flan nature, sa tarte aux figues… valent le détour !

Jazzi dit: à

Ma préférence va aux boulangers-pâtissiers de quartiers à boutique unique. La meilleure façon de tester est d’aller aux produits les plus simples : une baguette, un croissant ordinaire, un chausson aux pommes, une part de flan…

Jazzi dit: à

Dans le genre pâtisseries belles comme des bijouteries, à l’occasion d’une fête, d’un anniversaire, cette adresse n’est pas mal, Pablo.
https://hugovictor.com

closer dit: à

« Heimito von Doderer ou le chant viennois oublié »
(près, loin)

Je n’étais pas allé depuis longtemps chez Popaul…
Remarquable billet qui donne envie de découvrir ce Doderer qui m’est inconnu. Dommage que les commentaires laissés par mes chers confrères soient dans leur grande majorité totalement indigents. Des chamailleries de cour de récréation.

Du grand Popaul cependant, ce billet.

Jazzi dit: à

C’est vrai, closer. Mais quand on ne connait ni Vienne ni Doderer, que dire ?

Jazzi dit: à

J’ai juste parlé… viennoiseries !

Anna Fort dit: à

Chaloux 10:40, il est vrai que les pets de Chaloux ne pèsent pas lourd, sa connerie si, tous les jours

Chaloux dit: à

Le grand Paimpopol reste littérairement microscopique.

Jazzi dit: à

Tu te souviens du père Poilane de la rue du Cherche-Midi d’antan, Chaloux ?

Anna Fort dit: à

Ah closer ! parce qu’ici on ne se chamaille pas ? lisez Chaloux, un spécialiste du dénigrement

Chaloux dit: à

Anna.très.forte, Revel avait dû classer Paimpopol parmi les aptères, ce en quoi il serait difficile de le contredire. Paimpopol s’en venge méchamment, douze après sa mort, de la plus basse manière. Je prends la défense de Revel. Je me fais prendre à partie par notre Sainte Beuve au chouchen, fabricant d’autant d’immangeables crêpes suzettes. Et grosse mouche sur le gâteau qu’on n’avait pas sonnée, alors qu’on peut lire sur son blog vos commentaires pour le moins dépourvus d’intérêt, vous me tombez dessus.
Une prochaine fois, attendez donc que l’on vous sonne.
(Comme ça : Dring dring dring).

Coucouche panier la gro.sse.

Chaloux dit: à

Ah oui, Jazzi, mais j’étais un peu plus loin, au 58, la porte cochère entre la droguerie et la boulangerie dont les croissants en ce temps-là étaient divins. Des croissants pour Marcel Proust.

MC dit: à

Chesterton est de parti-pris métaphysique, Hamlet. Et, circonstance aggravante pour certains, elle est chrétienne. Je ne suis pas sur que ce soit le cas de Musil.

Pablo75 dit: à

Ils sont forts les experts en art (surtout quand il y a de l’argent à gagner – et là on parle d’experts en vraie peinture, on imagine la fiabilité de l’expertise en « art-abstrait » et en « art-n’importe quoi ») !!

« Le Salvator Mundi, vendu 450 millions de dollars, ne serait pas de Leonard de Vinci selon un expert

Le spécialiste anglais Matthew Landrus estime que l’élève du maître italien, Bernardino Luini, aurait réalisé 80% des œuvres attribuées à Vinci. Le tableau représentant le Christ, acheté par un prince saoudien pour le compte du Louvre Abu Dhabi, avait battu tous les records de vente en novembre chez Christie’s. »

http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2018/08/08/03015-20180808ARTFIG00103-le-salvator-mundi-vendu-450-millions-de-dollars-ne-serait-pas-de-leonard-de-vinci-selon-un-expert.php

Anna Fort dit: à

Il en faut plus pour me faire taire, Chaloupet, que tes aboiements débiles de petit chienchien à sa mémère
la grosse de 50 kgs te salue bien bas, à hauteur du caniveau pour te soulager, ouaf !

Chaloux dit: à

Tourne, tourne, vieille toupie…

Chaloux dit: à

@Pablo.
J’avais trouvé ça bizarre, ce portrait de face, sans fond. Comme pour le mobilier de Versailles, la culture coûte cher sauf quand elle rapporte. Nous y avons perdu un grand expert, disparu dans la nature, qui est quelqu’un que j’aime bien.

Chaloux dit: à

Anna forte, c’est la vie déboîtée?

Chaloux dit: à

50 kgs, c’est pas Blabla, ou alors il se compte en multiples.

Chaloux dit: à

@Pablo. Je ne sais pas si tu connais le passage où les Goncourt s’offrent une commode et un secrétaire dits Marie-Antoinette, c’est à dire du Transition incrusté de médaillons de porcelaine, tout en notant déjà que dans les meubles du XVIIIe il n’y a déjà plus de leur temps un morceau de bois d’époque.

Bételgeuse dit: à

Pablo, Chaloux que les affinités et la localisation rapprochent, pourquoi ne communiquez vous pas par téléphone ou n’allez vous pas à vous rencontrer dans un lieu ou un autre, c’est une question indiscrète que je me pose depuis quelques jours.

Bételgeuse dit: à

Chaloux, je ne comprends pas cebesoin chez vous d’exprimer vos opinions, sentiments, désaccords d’une façon la plus déplaisante qui soit.Je pensais à vous cet après midi et je me disais que nous étions coupables à votre esprit de ne pas vous égaler, vous ressembler et qu’en l’absence de coïncidence vous n’éprouver aucune envie de dialoguer pour donner , partager, diffuser , exprimer ce qui vous sépare ou différencie de façon amicale ou pacifique.

christiane dit: à

Dans le récit bref et brûlant Aucun lieu, nulle part, Christa Wolf imagine le dialogue paradoxal de Caroline von Günderrode et d’Heinrich von Kleist,(paradoxal, puisqu’elle est une femme et qu’il est un homme : « Vous voulez dire qu’en vous-même l’homme et la femme sont en conflit. Tout comme en moi ? (…) Femme. Homme. Mots inutilisables. Chacun de nous prisonniers de son sexe. Ce contact, dont nous avons un désir infini, n’existe pas. »).
Deux écrivains pensifs coupables d’idéalisme et d’absolu, deux écorchés vifs. Tous deux cherchant peut-être dans leur fin tragique, un repos.
 » Une vie invivable. Aucun lieu, nulle part » sauf, un temps, dans la littérature…

Delaporte dit: à

« Je prends la défense de Revel. »

En effet, c’est courageux, mais suicidaire. Cela fait donc douze ans qu’il est mort, ce satrape putride ? On a donc eu le temps de l’oublier un peu, c’est un avantage. Non, vraiment, des godillots pareils, il faut arrêter. C’est tout ce qu’ils proposent, chez Bouquins ?

Bételgeuse dit: à

En dehors de quelques exceptions, ce blog est un palliatif aux solitudes. Que de passions négatives autour d’objets culturels comme si les présences physiques avaient été épuisées , ne pouvaient plus rien alors cette aigreur , cette compétition , cette surenchère?

Delaporte dit: à

« Chaloux, je ne comprends pas cebesoin chez vous d’exprimer vos opinions, sentiments, désaccords d’une façon la plus déplaisante qui soit. »

Oui, Chaloux n’aime pas son prochain, ni la vie, parce qu’il ne s’aime pas lui-même. Il oublie le premier des commandement, qui n’est manifestement pas sa tasse de thé !

Chaloux dit: à

Dans l’ensemble, je trouve qu’on s’occupe trop de moi.

Delaporte dit: à

« En dehors de quelques exceptions, ce blog est un palliatif aux solitudes. »

On sent en effet les internautes absolument seuls au monde, perdus dans la grande ville (Paris, Hambourg) ou la brousse. Ils réclament tous une présence humaine, et même quelque chose de plus. Ils sont à la recherche de Dieu…

Delaporte dit: à

Normalement, après une expérience d’un certain temps sur le blog, les internautes devraient être mûrs pour une conversion religieuse. Même lorsque des amitiés naissent (si l’on peut appeler ainsi des amitiés immatérielles), elles restent électroniques, évanescentes. Rencontrer Dieu sur le blog est possible, à condition peut-être de tout de suite se faire moine, et de ne pas attendre que l’effet s’évapore. Mais c’est possible, et plus efficace selon moi que le pilier de Notre-Dame sur lequel s’était heurté Claudel et tant d’autres. C’est pourquoi je prédis pour l’avenir des tas de conversions ou de retour au giron de la religion. L’être humain a besoin de repos, de respirer.

Chaloux dit: à

De la porte derrière laquelle se cache Hamlet.

Bételgeuse dit: à

Delaporte, rencontrer quelqu’un dans ce désert surpeuplé serait déjà bien, Dieu ? C’est une transfusion , une infusion, une visitation , comment définiriez vous sa présence puis son absence en nous? Chaloux par exemple a été gâté à la distribution si Dieu y est pour quelque chose , je pense qu’il rejette cette idée et n’a pas conscience de la chance que d’autres même avec efforts et travail ne connaîtront pas. Cette chance , ici, ne se traduit pas.

Chaloux dit: à

« Chaloux par exemple a été gâté à la distribution »

Comprends pas.

Bételgeuse dit: à

Vous êtes héritier d’une intelligence qui vous permet de capter tant , que faites vous de tout ça? Si c’est juste pour vous situer au dessus certain de détenir des vérités que d’autres ne sont pas capables de comprendre, à quoi sert de communiquer si ce n’est que pour l’affirmer , dresser un catalogue encyclopédique qui se pose en obstacle , rempli de flèches que vous prenez plaisir à envoyer quand vous estimez que c’est ce qu’il faut , et quel but a cette démarche vis à vis de ceux à qui vous les adressez ?

christiane dit: à

@Bérénice dit: 8 août 2018 à 19 h 04 min
« sa présence puis son absence en nous »
Très belle définition de Dieu.

Pour ce que vous avez écrit avant : « ce blog est un palliatif aux solitudes (…) comme si les présences physiques avaient été épuisées… »
C’est très beau mais pas très juste car on est seul aussi avec l’autre.
Ici, le regard se repose : les êtres sont légers, sans visage, sans timbre de voix, sans âge. On ne les atteint ou ne les perd que par le langage.
Je suis heureuse que vous ayez rendu la paix à Lavande. Il suffisait de la lire sans a priori.

Bételgeuse dit: à

19h06 moi non plus.

Chaloux dit: à

Christiane, la douleur de la perte est si grande, si profonde, on en demeure si perpétuellement inconsolable, que je me demande comment on peut affirmer qu’on est seul avec les autres. C’est pour moi une pensée révoltante.

jack frost dit: à

une camarilla de poseurs droitiers tente le coup de force à coups de commentaires qui la chaise d’église vermoulue ? le belle affaire

jack frost dit: à

qui font 😉

hamlet dit: à

MC dit: 8 août 2018 à 17 h 20 min

niet ! la présence de Chesterton est bien là chez Musil, et je ne pense pas que ce dernier se souciait de la métaphysique chrétienne de Chesterton, je pense même qu’il en avait rien à battre, par contre il a dû aimer ses mouvements et ses changements de paradigme dont la conséquence est de nous montrer que les choses ne sont jamais telles qu’on les suppose.

comme on peut encore le lire ici, où par exemple un poète devrait ressembler à l’idée qu’on se fait d’un poète, un militant politique, un philosophe, un écrivain, un artiste, comme un boulanger, un garçon coiffeur, un colonel, un banquier etc… tous doivent ressembler à l’idée qu’on se fait d’eux.

si ces personnes se doivent de ressembler à l’idée qu’on se fait d’eux, alors leurs intentions, leurs actions, leur volonté etc… se doivent aussi de ressembler à l’idée qu’on se fait de…

et de proche en proche on arrive à un monde dans sa totalité qui se devrait de ressembler à l’idée…

en fait non dit Chesterton, et le merveilleux vient du décalage entre ce qui est et l’idée qu’on se fait de ce qui devrait être.

car le merveilleux chez Chesterton ne vient pas de trucs métaphysiques ou religieux, il vient de choses hyper simples que nous ne voyons pas telles qu’elles sont parce que nous ne voyons que les représentations que nous nous faisons d’elles.

du coup chez Chesterton le merveilleux est intimement lié à la surprise de découvrir non pas des choses nouvelles ou situées sur des planètes lointaines ou dans des magnifiques poèmes, ou des superbes tableaux, ou de livres géniaux mais de choses triviales que nous avons sous les yeux tous les jours mais que nous ne voyons pas.

et ça on le retrouve à toutes les pages dans l’hsq, le coup d’Arhneim qui parle comme un poète lors de ses conseils d’administration et comme un homme affaire lors des réunions avec des poètes ça c’est du Chesterton avec derrire lui toute sa lignée : Swift, Sterne etc… comme une marque de famille, un grain de beauté qui se transmet génétiquement.

hamlet dit: à

Gombrowicz serait aussi à mettre dans la famille de Chesterton, sur sa critique de la forme et des apparences.

chez G. son obsession est de dire ce n’est pas le fond qui crée la norme (ou le jugement normatif) mais leur forme (apparence).

pourquoi est-ce une obsession chez lui ? parce qu’il estime que c’est là la source de tous nos problèmes. (même si Ferdydurke est une critique de la Pologne d’avant guerre, elle marche encore pour nous aujourd’hui plus que jamais. )

et cette critique de la forme on la retrouve chez Musil, Chesterton, Sterne, Swift…

nous le voyons face à un texte littéraire : la beauté du style, de la langue, quand les critiques disent « c’est une voix », souvent on a envie de leur dire d’accord mais pourquoi ? cette personne a peut-être un style magnifique mais elle ne dit rien, son discours est totalement vide.

comme dans Tristram quand Sterne montre qu’on peut émouvoir un public, faire en sorte qu’il s’apitoie et verse toutes les larmes en mettant parfaitement en scène, en dosant tous les effets, en jouant sur le style etc… la façon dont une personne s’est coincée un doigt dans une porte !

hamlet dit: à

Sterne dit il suffit que l’acteur lance son chapeau, et que ce dernier touche le sol, lentement au moment même où il dit ce qu’il a à dire.

alors le public est là, les yeux rivés sur ce chapeau, sa chute devient le naufrage de nos existences, etc… et du coup, avec de telle apparences le fait de se coincer un doigt dans une porte peut devenir la chose la plus tragique, la plus dramatique, la plus insupportable qu’il puisse y avoir…

hamlet dit: à

et ils ont raison : pourquoi notre monde a-t-il tant de difficultés à hiérarchiser les problèmes pour les corriger, pourquoi peut-on perdre beaucoup de temps et d’énergie à régler des choses sans importance alors que ce qui est grave passe à la trappe ? à cause de la forme !

parce que les médias ont bien compris cette pathologie humaine, ils savent jouer avec, bien épaulés qu’ils sont par le beau monde de la culture.

christiane dit: à

Hamlet (les 4)
oui absolument !
« …car le merveilleux chez Chesterton ne vient pas de trucs métaphysiques ou religieux, il vient de choses hyper simples que nous ne voyons pas telles qu’elles sont parce que nous ne voyons que les représentations que nous nous faisons d’elles. du coup chez Chesterton le merveilleux est intimement lié à la surprise de découvrir non pas des choses nouvelles ou situées sur des planètes lointaines ou dans des magnifiques poèmes, ou des superbes tableaux, ou de livres géniaux mais de choses triviales que nous avons sous les yeux tous les jours mais que nous ne voyons pas… »

Jazzi dit: à

Je ne vois pas bien de quoi Chaloux aurait été gâté au départ, bateleuse ?
En tout cas, ici, on n’en voit pas le résultat !

Jazzi dit: à

Bételgeuse, pour « bateleuse », c’est un poète ce correcteur automatique !

christiane dit: à

Bérénice,
« Chet Baker – Alone Together »
Quelle beauté, mais quelle beauté… Comme il a bien senti la solitude de l’être humain un peu comme les êtres peints Par Edward Hopper.

Jazzi dit: à

« Ils sont à la recherche de Dieu… »

Delaporte veut tous nous expédier à la Trappe, en compagnie d’Onfray et d’Houellebecq !

Chaloux dit: à

Jazzi, c’est juste que Bérénice est mille fois plus fine que toi qui ne consiste qu’en une grossière mécanique de pompe à m…, comme tant d’autres ici.

Jazzi dit: à

« C’est tout ce qu’ils proposent, chez Bouquins ? »

Bien d’accord avec Delaporte, laissons Revel aux bouquinistes des quais de la Seine. Ils feraient mieux de s’intéresser aux oeuvres croisées d’Aragon et d’Elsa Triolet. ça c’est de la littérature !

Jazzi dit: à

Mais oui, mon bichon Chaloux !

Chaloux dit: à

Se taper tout Aragon et Triolette pour le seul plaisir de se donner raison, il faut être sacrément c… Quand il y a tant d’authentiques chefs-d’œuvre. Jazzy, ta vieillesse est un naufrage.

(Accessoirement, je ne suis pas ton bichon).

Bételgeuse dit: à

Vous n’allez pas nous refaire la cage aux folles!

Jazzi dit: à

Christiane, j’ai beaucoup aimé « Arythmie ». Belle restitution de la réalité dans la Russie de Ras…Poutine. Comme chez nous, les classes moyennes sont en pleines voies de paupérisation. Ils sont pas dans la merde. Nous guère plus. Ici, un jeune couple d’urgentistes est au bord de l’implosion : le désamour s’est invité dans la maison. Elle ne le supporte plus, mais ils s’aiment toujours… Dans « Fleuve noir », Cassel, passablement cabossé, tout autant alcoolique que le médecin russe, est commandant de Police. Idem pour les profs, si l’on en croie les témoignages apocalyptiques de WGG. Autant d’éclats du grand émiettement du service public à l’heure du libéralisme triomphant…

Jazzi dit: à

« (Accessoirement, je ne suis pas ton bichon) »

Ma chatte, peut-être ?

Chaloux dit: à

Jazzy, il faut réserver ce registre à tes petits amis.

christiane dit: à

@Jazzi dit: 8 août 2018 à 20 h 39 min
Ah, je suis contente que ce film , tu l’aimes. Ce qui m’a surprise c’est la grâce de ces moments très drôles dans ce qui est souvent un drame. Portrait au vitriol de la bureaucratie russe.
Nouveau billet de Passou sur les jardins. Loin des jardins à la française, des parcs paysagers, des squares urbains, le petit potager de Clopine prend la valeur d’un trésor caché.
Je me souviens dans le conte d’Andersen La Reine des neiges des deux enfants qui créent un jardin entre leurs toits proches dans une petite caisse posée sur une planche.

Jazzi dit: à

Oui, Christiane. Il y a encore de l’humour et de l’amour dans ce film ! Lorsque le nouveau règlement hospitalier interdit que le personnel ait des relations amoureuses dans les services. Cette jeune et belle infirmière qui s’écrie : « Je suis tout le temps fourrée au boulot, où est-ce que je vais trouver un mari ? »

Jazzi dit: à

rendez-vous dans les jardins, plus haut !

MC dit: à

« je ne pense pas que Musil se souciait de la métaphysique chrétienne de Chesterton »
Ai-je dit autre chose???
MC

D. dit: à

« Chaloux par exemple a été gâté à la distribution »

en cm ?

Jazzi dit: à

« en cm ? »

Avec D., on demande à voir !

christiane dit: à

@MC dit: 8 août 2018 à 22 h 23 min
Cette hypothèse me dépasse. Je n’ai jamais comparé ces deux écrivains-philosophes mais ce que dit Hamlet de Chesterton et à 13h54 sur Musil, je le partage vraiment.

Chaloux dit: à

Jazzi et D., je vous propose une visite-conférence en septembre. Durée 2H30. N’oubliez pas en-cas et cirés. (Prix : sept euros cinquante).

CF dit: à

« A propos du livre évoqué par le billet de Passou, un ami, excellent critique littéraire me confiait ce matin : » A ce propos (…) le roman dont nous entretient P. Assouline ne vaut pas grand chose. Il y bien quelques finesses certes mais enfin le fameux : pourquoi? Pourquoi donc Kleist a-t-il commis cet acte monstrueux est la vraie question de l’affaire, ce « pourquoi » n’est jamais vraiment abordé. Le roman se perd dans les détails concrets de l’acte lui-même, psychologie à la troisième personne de type américain, mais rien n’est dit en vérité. C’est un roman pour faire le malin avec la mort brutale d’un génie. Voilà le genre de chose que je ne pourrais dire sur le blog de P.A, ça me gêne. Je sais trop la peine qu’il y a à élaborer un roman, je ne veux pas le froisser comme si ce n’était rien. Je serais avec les auteurs médiocres un très méchant critique littéraire. Je m’intéresse aux grandes œuvres ça vaut le coup d’y passer du temps mais les petites choses insignifiantes comme ce roman je le lis distraitement à toute vitesse, juste pour savoir, parce que Kleist m’intéresse, mais bon… ».
L’avis de cet ami m’intéresse. « effaré je découvre ce commentaire… émanant de l’ami prétendument critique littéraire d’une certaine Christiane qui se forge sa propre opinion en relayant les propos assassins d’un intello de bas étage qui n’apprécie pas les romans qui n’ont pas été écrits tel qu’il aurait voulu qu’ils le soient… affligeant et consternant. Pour ma part, le voyage à wannsee est un excellent roman. Je le précise car les habitués de ce site semblent surtout intéressés par l’étalage de leur culture à travers des commentaires toujours hors sujet !!!

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