de Pierre Assouline

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La République des livres
Qu’est-ce qu’un héros ?

Qu’est-ce qu’un héros ?

Et si au fond tout écrivain écrivait pour ne pas être écrit ? La formule à la première personne revient souvent dans Le Monarque des ombres (El monarca de las sombras, traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujicic avec Karine Louesdon, 324 pages, 22,50 euros, Actes sud), le nouveau livre de Javier Cercas, très attendu par les lecteurs des Soldats de Salamine, d’Anatomie d’un instant, de L’imposteur. Autant d’enquêtes sur un passé qui ne passe pas car il est de ces auteurs qui grattent obstinément les cicatrices quitte à rouvrir les plaies.

« J’écris pour ne pas être écrit ».

Autrement dit : j’écris pour me libérer du destin que ma famille et mes proches m’ont promis quand ils ne me l’ont pas imposé. Depuis son enfance, Cercas vit avec le fantôme qui hante les siens, une sorte de héros aussi légendaire que négatif, un grand oncle du nom de Manuel Mena fauché par la guerre civile à 19 ans à peine mais dont la seule pensée le faisait rougir. Pendant des années, il en a refoulé l’ombre portée sur son œuvre, redoutant le jour où il n’aurait d’autre choix que de s’y attaquer frontalement, seul moyen de crever l’abcès à la mémoire. Ce à quoi il s’est finalement résolu, fort du succès de ses précédents livres et de la notoriété acquise. Car dans l’Espagne d’aujourd’hui, où la polémique sur le transfert de la tombe du général Franco hors de son mausolée du Valle de los caidos est à la « une » de la presse depuis des mois, il ne va pas de soi d’honorer la mémoire d’un ancien phalangiste, jeune officier des Regulares comme on appelait les troupes d’Afrique formées principalement de soldats indigènes à l’exception de l’encadrement ; les tirailleurs d’Ifni y étaient rattachés.

Il y a deux manières de voir la guerre : soit par le prisme de la Reddition de Breda de Velasquez, toute de dignité dans la défaite et de magnanimité dans la victoire. Soit par celui du Tres de Mayo de Goya où l’on bascule vite du désastre dans l’horreur. Lorsqu’il s’est engagé, Manuel Mena avait l’esprit plein de Velasquez ; il en est revenu avec des cauchemars goyesques. Une phrase revient souvent au cours du récit, assénée sans l’ombre d’un doute tel un axiome alors qu’elle est hautement contestable, mais il est vrai qu’elle traine partout comme telle :

« L’Histoire est écrite par les vainqueurs ».

On sait qu’au lendemain d’une guerre, et on l’a bien vu en France à la Libération, la reconstruction exige un récit national unificateur, ce que le pouvoir en place se fait fort d’encourager. Que l’on trouve ce sophisme dans les Frères ennemis (1944) de Robert Brasillach ne doit pas égarer, car on la découvre aussi bien dans des écrits de marxistes et de staliniens, sous la plume de Winston Churchill et surtout (pour la première fois ?) sous celle du philosophe Walter Benjamin dans « Sur le concept d’histoire » (1940) ; il répondait à Ernst Jünger qui, dans Le Travailleur (1932), affirmait que le vainqueur a toujours le souci de créer son propre mythe en écrivant l’histoire. Refermons le débat car il nous emmènerait trop loin. Mais en relisant la dernière page du Monarque des ombres où cette phrase surgit à nouveau,  on serait tenté de répondre à l’auteur que plus de quarante ans après la fin du franquisme, il n’y a plus ni vainqueur ni vaincu ; depuis bien longtemps déjà, tant en Espagne qu’ailleurs dans le monde, l’histoire de cette guerre civile est écrite par les historiens. Parfois même par les écrivains… Celui-ci dit bien comment la haine s’est rapidement propagée dès les élections de février 1936 jusque dans les villages, que l’on croyait mieux protégés contre ce poison eu égard à la proximité des habitants entre eux.

Pas sûr que des lecteurs peu au fait de l’histoire politique ou intellectuelle espagnole saisissent toutes les nuances et allusions. Ainsi lorsque, à propos d’un personnage, il est précisé qu’ « il professait une loyauté contradictoire à Miguel de Unamuno et à José Ortega y Gasset et à la Revista de Occidente « . Mais qu’importe ! Parmi les personnages et les romans fréquemment évoqués, le lieutenant Drogo du Désert des tartares de Dino Buzatti est le plus frappant ; car comme lui, le grand oncle de Cercas, qui fait ses classes d’officier un peu rapidement en raison de l’urgence de l’heure, n’en finit pas d’attendre un combat qui n’arrive pas alors qu’il est intoxiqué de discours sur la beauté purificatrice de la guerre. Il aurait pu tout aussi bien être le Jünger d’Orages d’acier pas moins exalté et pressé d’en découdre. Mais s’il est un livre vers lequel le Monarque des ombres donne envie de se précipiter (et y a-t-il plus grande vertu pour un écrivain que de renvoyer à l’écrivain à qui il doit ?), c’est bien la nouvelle Il est glorieux de mourir pour la patrie du serbe Danilo Kis, preuve de l’universalité de la guerre.

manuel-mena-e1493146183176Cercas n’invente rien même s’il doit bien parfois combler des trous et des blancs. Il se dédouble à travers la double voix de deux narrateurs qui s’appellent comme lui, l’un en historien distant et l’autre racontant le work in progress du roman, mais se refuse à imaginer. Enfin, à trop imaginer, à imaginer au-delà du raisonnable car « ceci n’est pas une fiction et je ne suis pas un littérateur « . Puisque c’est une manière d’épopée mais dans le réel, il ne s’est pas embarqué sans son Sancho Pança. En l’espèce son ami le cinéaste David Trueba (dans les Soldats de Salamine, l’écrivain chilien Roberto Bolano jouait ce rôle indispensable).

Si de livre en livre Javier Cercas n’a pas à proprement parler inventé un genre qui doit beaucoup au Truman Capote de De sang-froid, il l’a singulièrement revitalisé et brillamment renouvelé. Ses enquêtes convoquent tous les genres littéraires au service d’une recherche de la vérité ; cette fois encore, il n’hésite pas à se mettre en scène afin de mieux embarquer le lecteur dans la complexité de l’Histoire. Le débat est toujours d’actualité sur les accommodements de la littérature  avec le passé surtout quand celui-ci ne passe pas (Mario Vargas Llosa  y est revenu récemment dans « Historia y ficcion », une récente tribune à lire ici)

Cercas se demande pourquoi son village d’Ibahernando s’étant scindé en deux, une partie de ses habitants qui n’avaient jamais quitté leur terre ont pris fait et cause pour leur ennemi de classe, les grands propriétaires qui les exploitaient, contre la République qui proposait de les défendre. Pourquoi ils sont morts pour défendre d’autres intérêts que les leurs, question qui n’épargne pas ses plus proches, famille de petits propriétaires terriens. Vaste sujet qui déborde et explose les cadres historiques et géographiques de ce livre mais ramène au village d’Estrémadure puisque l’universel, c’est le local moins les murs (Miguel Torga). Il dénonce les mensonges qui ont guidé son jeune grand-oncle dans son engagement, et c’est aussi en cela que son propos à une portée universelle, d’Achille à Kipling (« Si on demande pourquoi nous sommes morts, dites que c’est parce que nos pères ont menti ») et aux war poets anglais de la première guerre mondiale, sous la plume desquels le mot même de « mensonges » revient comme un leitmotiv.

Un vers d’Horace est placé en épigraphe :

« Dulce et decorum est pro patria mori »

Mais la seule patrie que l’on puisse défendre sans se tromper, n’est-ce pas la patria selon Cervantès : son coin de terre,  son village, son quartier, sa région ? Rien n’est moins idéologique. Le seul vainqueur, c’est le survivant, le rescapé, fut-il asservi. Telle est la leçon du Monarque des ombres. Le retour du corps de Manuel Mena fut un funèbre événement pour tout le village. Tous s’inclinèrent devant le jeune mort. Mais quels peuvent être la place et le statut du héros mort du côté fasciste lors de la terrible bataille de l’Ebre, l’une des plus décisives, « une tuerie insensée » qui dura 115 jours et autant de nuits entre l’été et l’automne 1938 ? Cercas a trouvé non seulement la note juste mais la bonne lumière pour l’éclairer : le clair-obscur. On découvre Manuel Mena à travers les témoignages recueillis par l’auteur auprès de ses compagnons d’armes ou des villageois. Dans ses derniers jours, il apparaît aussi amer qu’Achille dans l’Odyssée, livre qui n’a pas quitté Cercas tout au long de son enquête, de même que l’Iliade. La perspective idéaliste du kalos thanatos, une belle mort à la grecque, pure et noble, hante ces pages souvent édifiantes.

A la fin de son odyssée dans la mémoire de sa famille, de son village, de sa région, de son pays, l’auteur découvrira les raisons tout à fait morales, et non pas politiques, qui avaient poussé son grand oncle à s’engager… Faut-il préciser que le cas de ce jeune homme du village d’Iberhando (Estrémadure) n’a d’intérêt que par ce qu’il contient d’universel, et que c’est justement la grande vertu de la littérature à son meilleur de nous y faire accéder ?

Ne cherche pas à m’adoucir la mort,, ô noble Ulysse !/ J’aimerais mieux être sur terre domestique d’un paysans,/ fût-il sans patrimoine et presque sans ressources,/ que de régner ici parmi ces ombres consumées… » (fin du chant XI de l’Odyssée, traduction de Philippe Jaccottet)phpjzdebb

Il n’y a qu’un vie : celle des vivants. Qu’un seul vainqueur : celui qui a survécu. Tout dans ce récit puissant le hurle à travers l’histoire d’un homme qui eut politiquement tort et moralement raison. Dans l’erreur historiquement, dans le vrai personnellement. A la fin, c’est la guerre qui gagne, elle seule. Dans une page de sa novela sin ficcion (roman sans fiction), Javier Cercas reconnaît qu’au fond, il a écrit ce livre pour révéler à sa mère sa vérité sur Manuel Mena, ce qu’il était incapable de faire de vive voix. En cela, il illustre parfaitement cette réflexion de Cioran :

« On ne devrait écrire des livres que pour y dire des choses qu’on n’oserait confier à personne » (in « De l’inconvénient d’être né »)

La morale ? Mieux vaut être vivant et le serf d’un autre serf plutôt qu’un monarque mort au royaume des ombres. Cela vaut-il la peine de risquer sa vie pour une cause à laquelle on croit, fut-elle sanctionnée comme injuste par la postérité ? Désamorçant la question que l’on brûlerait de lui poser, Javier Cercas reconnaît dans son livre que s’il avait eu le même âge que son grand oncle à l’époque de la guerre civile, il n’aurait probablement pas eu le courage de mettre ses actes en accord avec ses idées. Il faut un certain courage pour l’admettre mais de toute façon, ainsi posé et l’on n’y coupe jamais chaque fois qu’un écrivain né après guerre s’empare de la guerre, le cas de conscience est vain. Car s’il avait eu 19 ans en 1936, tout en s’appelant Javier Cercas, il aurait été autre que ce qu’il est, façonné par d’autres idées que les siennes aujourd’hui et ignorant de la suite des événements.

(« Défilé de Regulares marocains pendant la guerre civile ; « La Reddition de Breda ou Les Lances », 1634, huile sur toile de Diego Vélasquez, musée du Prado, Madrid ; « Manuel Mena » ; « Tres de mayo », 1814, huile sur toile de Francisco Goya, musée du Prado, Madrid; photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

1 014 Réponses pour Qu’est-ce qu’un héros ?

renato dit: à

« … et ça marche pas… »

Nettoyer — ou faire nettoyer — l’intérieur du laptop : accumulation probable de poussière donc mauvaise ventilation puis réinstaller (control +R). Pour la tablet : réglage > général > réinitialiser.

CLopine dit: à

Rose, Jim est devenu un mort-vivant, cloué sur son lit, il ne voit plus, n’entend plus, ne réagit plus.
Je n’arrive plus à aller le voir, et de mauvaises pensées m’envahissent. Par exemple, je soupçonne le personnel de l’EPHAD de « maintenir artificiellement » Jim dans cet état de légume à coups de traitement palliatif, au lieu de le laisser tranquillement partir, parce qu’il est plus commode pour le personnel de passer 20 minutes par jour dans la chambre de cet être qui ne réagit plus, plutôt que d’accueillir un nouvel arrivant dont il faudra s’occuper, assurer la sécurité, accompagner au réfectoire, etc.

Je m’en veux de penser cela, mais je n’arrête pas d’y penser. La seule manifestation de vie qu’a décelée X., (le copain qui continue à aller le voir à l’EPHAD) a été un sourcil qui a (un peu) remué…

Notre impuissance à tous est terrible, certes, mais au moins l’avons-nous mis « à l’abri » quand il n’a plus pu rester chez lui. Ca n’a pas été simple.

Je lui en veux parce qu’il a refusé de se soigner, ce qui aurait atténué le déroulement sinistre de la maladie. Mais Jim a toujours été un être libre, et n’a jamais rien fait comme tout le monde…

La musique qui me vient quand je pense à lui désormais (lui qui m’a donné accès à la musique, tout simplement, qui m’en a nourrie et qui m’a fait découvrir tant d’oeuvres que je n’aurais jamais écoutées sans lui), désormais, c’est celle-ci :

https://youtu.be/izQsgE0L450

Et c’est encore lui qui me l’avait donnée.

renato dit: à

Le catholique de pacotille se révélé amusant c’est lorsqu’il parle de chose qu’il ne comprend pas… bon, c’est vrai qu’on a connu les missionnaires qui partaient baptiser les « sauvage » en nom d’idées qu’ils ne comprenaient point… mais ils « avaient la foi », et pour la gloire de dieu ils ont favorisé l’esclavage et puis l’exploitation de la terre des autres… Il faudrait qu’ils deviennent chrétiens avant de se dire catholique !

Delaporte dit: à

« Il faudrait qu’ils deviennent chrétiens avant de se dire catholique ! »

renato se fait plus royaliste que le roi, il ne comprend pas, pour sa part, que le premier pas est ce qui compte vraiment, car il entraîne ensuite toute la marche. En ce sens, on peut certes s’amuser à parler de « catholique de pacotille », mais attention : c’est comme dans l’amour. A force de faire semblant, on le devient vraiment. C’est d’ailleurs pourquoi il n’est pas exclu qu’un sombre crétin comme renato se convertisse un jour. Cela arrive à plus brillant que lui (Houellebecq, par exemple, qui un jour se fera moine, ou même Onfray, qui est allé 24 heures à la Trappe). Voilà bien une question que notre pauvre Rital ne maîtrise pas du tout, malgré ses origines.

CLopine dit: à

BRAVISSIMO ARIANE MOUCHKINE !!!

Et dans Télérama, elle a encore enfoncé le clou, et je suis tellement d’accord avec elle ! Et c’est tellement l’antithèse de ce que prônait ici WGG ! Et c’est tellement bien ce qu’elle dit, que je m’en vais vous recopier le passage ici :

 » (…) il peut y avoir de l’indécence à faire sienne, à trop s’approprier, la souffrance d’un aïeul. Les petits-enfants de déportés, dont je suis, n ‘ont pas souffert ce qu’ont souffert leurs grands-parents ou arrière-grands-parents. Je ne peux pas bâtir sur le destin de mes aïeux une amertume et une haine éternelle, haine et amertume que mes grands-parents morts à Auschwitz n’auraient pas voulu me léguer – ils m’aimaient trop, j’en suis sûre, pour vouloir m’infliger la douleur de haïr. »

Et elle conclut ainsi :

« Je ne peux me targuer de leur héritage pour rendre coupable la terre entière et interdire à une jeune actrice, allemande, innocente de ce qu’a pu commettre son arrière-grand’père à l’égard du mien, de jouer Anne Franck, du moment qu’elle a le talent et la force morale pour le faire ».

Dans mes bras, Ariane Mouchkine ! Dans mes bras !!!

D. dit: à

On a pas besoin d’être Ariane Mouchekine pour arriver à cette conclusion.

renato dit: à

Il serait opportun que ces catholiques de pacotille arrêtent d’ennuyer les autres et qu’ils se donnent la peine de nettoyer leur église…

Et Alii dit: à

Et ce qu’ils en concluent, c’est que si «l’exposition transgénérationnelle au génocide» n’est pas corrélée au risque schizophrénique général de la descendance, elle l’est néanmoins à la gravité de la maladie, surtout si l’exposition s’est faite in utero. En d’autres termes, les enfants de parents (et en particulier de mères) ayant été fœtus durant l’Holocauste ont jusqu’à 1,7 fois plus de risque de souffrir de formes graves de schizophrénie. Pour les enfants de mères ayant été fœtus et/ou nouveaux-nés durant la Shoah, le risque est multiplié par 1,5. Cette augmentation du risque est identique chez les enfants de pères ayant été fœtus durant l’Holocauste et revient à la normale –ne marque plus de différence avec les enfants à «exposition transgénérationnelle indirecte»– dès que les pères avaient plus de 2 ans à l’époque.

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CLopine dit: à

Et Allii, je ne vois pas en quoi la thérapie proposée par le livre que vous indiquez est une contradiction à ce que dit Ariane Mouchkine. Au contraire, cela va dans le même sens : à savoir qu’il faut que les enfants des survivants regagnent le monde des vivants.

Par contre, si ce qu’on m’a raconté est vrai, à savoir que certains survivants ou enfants de survivants font tatouer sur la peau de leurs enfants les numéros de déporté des grands-parents ou arrière-grands-parents, eh bien c’est parfaitement abominable à mes yeux.

Delaporte dit: à

Clopine, je lis dans votre enthousiasme quelque peu obscène que vous n’avez pas eu de membres de votre famille assassinés par les nazis. Tant mieux pour vous. Ce n’est pas pour autant qu’il faut, au nom des autres, pardonner. Qui pardonnera aux nazis ce qu’ils ont fait ? Qui se mettra à la place des survivants pour dire qu’il faut oublier ? Qui témoignera pour le témoin, comme disait Paul Celan ?

CLopine dit: à

WGG endossait sans arrêt ce rôle d' »imprécateur » interdisant au monde de vivre sans culpabilité…

Delaporte dit: à

Dans un camp de femmes, Clopine ferait une rééducatrice de choc…

D. dit: à

Je ne pense pas que renato soit un sombre crétin, Delapuerta, il ne sait tout simplement pas utiliser son intelligence à bon escient. C’est une forme de pauvreté et vous comme moi avons le devoir d’être du côté des pauvres.

hamlet dit: à

renato 14h02 : merci pour le conseil, je sais pas pour les labtop, mais je l’ai fait pour moi, ça fonctionne plutôt bien.

CLopine dit: à

Juste un grand’père envoyé à Neuegamme pour résistance, et rentré pesant 32 kilos, Delaporte.

hamlet dit: à

D. je ne crois que renato ait besion de conseil venant d’imbéciles dans votre genre.

vous me faites penser à Pablo qui dit à Court que sa vie est inutile, ou qui traite x d’enfileur de mouche.

la violence provient le plus souvent de ce sentiment d’infériorité.

Delaporte dit: à

« Juste un grand’père envoyé à Neuegamme pour résistance, et rentré pesant 32 kilos, Delaporte. »

Et vous reprenez comme ça les inepties d’Ariane Mouchkine ? N’avez-vous pas été marquée dans votre chair par ce grand-père déporté ? Vous préférez oublier son combat ? Vous n’avez vraiment pas grand-chose dans la cervelle, Clopine. C’est presque aussi désastreux que Ed.

Delaporte dit: à

Moi, je rends hommage au grand-père de Clopine, déporté pour faits de résistance, combattant vaillant de la liberté, qui a lutté, alors que la majorité des Français étaient pétainistes, pour le monde libre dans lequel nous vivons aujourd’hui !

D. dit: à

En ce qui me concerne je ne compte pas de membres de ma famille emprisonné par les nazis. Un seul résistant connu mais qui ne s’est pas fait prendre. C’est une chance.

Delaporte dit: à

Neuengamme, c’était pas exactement le club med, c’étaient les travaux forcés, un rouage de l’immense organisation criminelle nazie de répression et de mise à mort :

« Neuengamme a été un camp de concentration (en allemand : Konzentrationslager), établi le 13 décembre 1938, au sud-est de Hambourg sur le fleuve Elbe, d’abord comme camp extérieur du camp de Sachsenhausen puis transformé en 1940 en camp de travail indépendant (213 000 m2) avec plus de 90 camps extérieurs annexes. » Wikipédia

hamlet dit: à

Mouchkine parle t elle de ces bataillons d ecrivains qui nous pondent des enquetes sur un passé qui a du mal à passer et leurs histoires de cicatrices…

le grand oncle de Cercas…

il devrait plutôt nous faire un bouquin sur ses ancêtres qui ont génocidé les indiens d Amérique ou qui torturaient les gens pendant la grande inquisition…

Delaporte dit: à

Votre valeureux grand-père était-il communiste, Clopine, ou bien a-t-il été l’un des rares Français à entendre l’Appel du Général de Gaulle ?

D. dit: à

Non Delaporte la majorité des Français n’étaient pas pessimiste ! Vous êtes siphonné ou quoi pour écrire de pareilles énormités. Si vous saviez ce qu’à vécu « la majorité des Français » en privations, exode, humiliations et rancoeur, vous comprendrez pourquoi on traitait encore couramment lrs Allemznds de sales boches jusque dans les années 80. Y compris parfois par des gens nés après 45.

D. dit: à

Petainistes

D. dit: à

Delaporte, grand spécialiste de la seconde guerre mondiale. Écoutons maintenant ce brillant historien.

Delaporte dit: à

Henri Amouroux parlait de « quarante millions de pétainistes », ce qui n’est pas rien. rares furent les vrais résistants, comme le grand-père de Clopine.

hamlet dit: à

notre problème tient à notre désir de passer de simples observateurs du passé, des observateurs innocents, des observateurs qui ont besoin de recourir à ces procédés éditoriaux pour nous aider à proclamer notre innocence.

comment appeler cette économie institutionnelle ?

l’économie familiale de l’innocence ?

D. dit: à

hamlet dit: 21 septembre 2018 à 15 h 03 min

renato 14h02 : merci pour le conseil, je sais pas pour les labtop, mais je l’ai fait pour moi, ça fonctionne plutôt bien.

Le problème, Hamlet, c’est que t’as jamais su te remonter comme il faut en suivant bien la notice. Il restait plein de pièces que t’es lourdé à la poubelle. Cest pour ça que tu nous fais z6po dans la fosse à purin depuis tant d’années.

Delaporte dit: à

« Delaporte, grand spécialiste de la seconde guerre mondiale. »

Il me semble que je suis davantage au courant que vous. Voyez-vous, je me passionne pour l’Histoire, et pour cette période en particulier. Et puis, comment cela se fait-il qu’après la guerre il y ait eu autant d’anciens nazis ou d’anciens pétainistes qui ont fait comme si de rien n’était ? C’est parce qu’ils étaient la majorité écrasante (c’est ce que dénopnçait du reste Ulrike Meinhof dans l’Allemagne des année 60). Alors, quand Clopine nous annonce que son grand-père a été déporté pour faits de résistance, je lui tire mon chapeau !

hamlet dit: à

Delaporte vous pratiquez encore la confession ?

hamlet dit: à

et toi D ? tu vas te confesser ?

hamlet dit: à

Delaporte s il y avait une chose dont vous vous sentez le plus coupable ce serait laquelle ?

pensez-vous que le Christ a bien fait de se sacrifier pour vos péchés ?

hamlet dit: à

et toi D ? tu penses que le Christ a eu raison de se sacrifier pour tes péchés ?

Janssen J-J dit: à

Autres pb sociaux…
– Cl : ils ne « veulent » pas le faire entrer en sédation profonde, car ils n’en ont pas le droit sans un consentement quelconque, et parce que personne ne les a tacitement autorisés à la faire dans les EHPAD, désormais tenues à l’oeil. Ma pratique me conduit à dire qu’une intention de cet ordre est moins de mise parmi le petit personnel donnant les soins au quotidien, qu’elle n’est possible voire probable, dans le « calcul gestionnaire » des dirigeants de ces structures… leur mentalité est la suivante : tant que le pensionnaire « client’, banque, hein… Quand on l’aura totalement déplumé, alors on verra. Mais rien ne peut êtr jamais formulé aussi crument que dans le Volatile enchaîné.
-> D. l’inspection des huissiers comme des caméras d’elise lucet ne changerait pas grand chose à l’affaire ou ce scandale. Les dénonciateurs professionnels recherchent plutôt les EHPAD corrects pour eux-mêmes et leurs proches, les structures où les soins palliatifs ont un sens (hôpital Bretonneau par ex.). Aucune solution n’est simple, je crois qu’on ne doit jamais accabler une seule corporation de tous les maux, sauf à alerter ceux qi ne savent pas.

Autre ph soulevé par le billet « qu’est-ce qu’un héros ? » Une enquête récente vient de révéler l’ampleur de l’illectronisme en France surtout présent parmi les tranches supérieures à 70 ans, on s’en serait bien douté. Mais ce qui est préoccupant, à une époque où on nous dit que 100% des services publics rendus aux guichets seront soumis à un acte de demande dématérialisé préalable pour y accéder (2022), cette enquête a déjà montré que parmi les 10% des français dits « abandonnistes », 39% ont déjà renoncé à toute démarche administrative en ligne, les variables âge et sexe n’étant pas discriminants. Or, voilà qui est objectivement plus grave que les soucis de « jazzman » avec apple ou la RDC, dont se gausse à tort D., prototype de cette France macronique très heureuse d’être incluse, et sans pitié à l’égard des exclus (de la rdl ou d’ailleurs).
-> PS / Si on ne veut pas faire l’effort de comprendre le message d’A. M., alors c’est bien dommage. Mais ne soyons pas odieux en plus de ça.

Moralinement vôtre, Yes.

hamlet dit: à

quel européen peut croire aujourd’hui que son pays est la hauteur du sacrifice de nos parents ?

les éditeurs ont fait de nous des petits lecteurs innocents, des observateurs innocents de l histoire.

comme si nous étions arrivés à la fin de l’Histoire.

D. dit: à

Oui je vais me confesser, hamlet.
Je considère que tout ce que j’écris ici est du domaine de la bourrade entre vieux camarades. Je n’aborde donc pas le sujet.
De toutes façons quand on a péché ici, on le sent. On a le ♥ serré d’avoir fait du mal et on est contrit. Voyez Rose par exemple qui est une très brave femme, comment elle est contrite et elle a raison.

D. dit: à

Mais bien sur que le Christ à eu raison de faire la volonté du Père, hamlet.
Imaginez qu’il ne l’ait pas fait. « ah ben finalement j’ai ben réfléchi cette nuit aux jardin des oliviers et finalement oui, je veux bien tous les royaumes de ce monde. Ça f’ra moins d’histoires etc… « . C’est ça que vous auriez voulu, hamlet ? Mais alors la terre n’aurait plus été tôt ou tard qu’un vaste enfer sans espoir et pour toujours.

hamlet dit: à

D. tu as donc conscience de ne pas te comporter ici en bon chretien ?

lors de ta prochaine confession tu diras à ton confesseur que sur blog tu as insulté des personnes qui ne le méritaient pas ? des personnes comme renato ou moi, d une extrême bonté ?

et tu demanderas à ton Dieu de te pardonner ?

dis moi que tu le feras.

hamlet dit: à

tu vois D la chose que je me suis toujours efforcer de faire ici est d apprendre aux personnes à mieux se comporter avec leurs prochains, leur apprendre les bonnes manières.

j’y suis parfois parvenu, comme avec Pablo, je pense lui avoir appris les bonnes manières.

ledernier point qu’il me reste à résoudre avec Pablo c’est le fait de déballer sa vie sexuelle en public sans le consentement de son épouse.

il m’a dit qu’il ne s’agissait pas de son épouse mais de sa maitresse.

D. tu pourras me faire penser à lui demander si sa femme sait que non seulement il la trompe, mais qu en plus il en donne les détails sur internet.

tu sais D. je pense que le Christ aurait approuvé le fait d apprendre aux gens les bonnnes manières.

si tu veux D. tu peux m’accompagner dans cette mission, je pense que si tu le fais, Dieu te pardonnera plus faciliment tes fautes.

D. dit: à

Oui je le ferai hamlet si je les ai fait souffrir, si je leur ai fait de la peine.
J’attends que les personnes que j’aurais fait souffrir et à qui j’aurais fait de la peine se manifestent par un simple  » moi ».
Je ne sais pas si je conjugue bienn « j’aurais » par ailleurs.

D. dit: à

En tout cas en ce qui me concerne ici personne ne m’a jamais fait de la peine en dépit de toutes les insultes que j’ai pu recevoir et de toutes les fausses accusations portées contre moi.

D. dit: à

Qu’est-ce qu’un bon chrétien, Delaporte.
C’est quelqu’un qui a foi dans le catholicisme, pratique les sacrements (la preuve : je me confesse), qui aime Dieu, puis son prochain, qui défend la Sainte Église épouse du Christ mais n’accepte pas que son clergé faute gravement voire criminellement.
Pratique la charité.
Je suis ce bon chrétien. Et il m’est avis que Delaporte aussi.

D. dit: à

Qu’est-ce qu’un bon chrétien, Hamlet, non pas Delaporte, qui sait parfaitement tout cela.

hamlet dit: à

D. c’est quoi toute cette vanité !!!

tu dis qu’on t’a insulté ? et alors ?

tu penses qu’un véritablechrétien doit répondre à la violence par la violence ?

de quelle espèce de chrétien es tu donc ?

si on t insulte tu dois tendre l’autre joue !

et prier pour le salut de leur âme.

hamlet dit: à

et pourquoi veux tu donc que les personnes que tu as fait souffrir se manifeste et se désignent d elles mêmes ?

tu te crois dans un western ?

si tu es un bon chrétien ces réponses tu les trouveras en toi, au fond de ton coeur, là où tu éprouves la peine d avoir fait du mal, la honte d avoir fait souffrir tes semblables.

tu n as besoin d aucune preuves extérieures, le seul chemin est celui qui mène vers la foi et l amour.

D. dit: à

PSAUME 18, 2 à 5

Les cieux proclament la gloire de Dieu,
le firmament raconte l’ouvrage de ses mains.

Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.

Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s’entende;

mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde. Là, se trouve la demeure du soleil.

CLopine dit: à

Delaporte, il n’était encarté nulle part, mais c’était « une tête brûlée » comme on le dit dans la famille, un « têtu » ; garde forestier dans les Pyrénées, la Résistance l’a contacté pour les passages d’aviateurs anglais, puis de juifs, puis de tous ceux qui transitaient par l’Espagne. IL a été dénoncé par un mec de son village, jaloux de son poste. Il avait planqué des armes dans la montagne (parce qu’un jour il a abattu deux allemands avec son fusil de chasse, et leur a piqué leurs mausers) , et n’a jamais voulu les rendre une fois revenu de son camp de concentration… Elles y sont encore…

D. dit: à

Oui hamlet, pardon, mille fois pardon.

D. dit: à

Pardon parce que j’ai menti en disant que tu avais jeté des pièces. Alors que tu n’as fait que te tromper de sens en les remontant d’où la petite fumée que nous avons vue.
Non hamlet tu n’as rien jeté de toi.

D. dit: à

On voit que Clopine à, regardé lundi La Grande Évasion avec Steve Mc Queen.

Delaporte dit: à

CLopine dit: 21 septembre 2018 à 17 h 50 min

Merci pour ce beau portrait de votre grand-père, Clopine, qui nous change agréablement des sombres réminiscences franquistes de Cercas…

CLopine dit: à

Je trouve ça très important, moi, le texte de Mouchkine, parce que j’espère bien qu’il va « faire école ». Cependant, si DHH m’entend, que pense-t-elle de ce « multitudineux » qui à mon sens est un anglicisme ?

gisèle dit: à

CP 12h51 Merci pour votre réponse.Christine Pascal avait une sorte de grâce, de légèreté, inoubliables.Je poste très peu, je ne tiens aucune archive,j’ai la mémoire qui retient ce qui m’importe.Et j’aime le ciné, le théâtre autant que la littérature !

CLopine dit: à

Parfois, je me demande bien quelle image les gens se font de moi. Spécialement les jeunes… Par exemple, W., notre assistant monteur de 28 ans… Eh bien, il m’a sorti aujourd’hui ceci, qui m’a quand même troublée un peu :

« Je passerai peut-être dimanche avec mon pote X. Je suis sûr qu’il va te plaire : il est complètement fou ! »

Voilà voilà voilà, quoi.

rose dit: à

Bien.
Chair, tous.
Il s’agissait de Vent de sable de Joseph Kessel.

écrit à
Cap Gris-Nez, 22 août 1929

rose dit: à

Clopine

lu. nulle leçon à donner.
et lui faire écouter la musique qu’il vous a apprise ?

gisèle dit: à

DHH 13h41. A dire vrai,j’étais persuadée que mon post serait lettre morte.Le film date de 74, on ne le passe jamais à la TV,il n’a pas le prestige de certains chefs d’oeuvre qui attirent les foules.
CP passait par là,je venais de voir le film, et j’aime Christine Pascal. Mon point de vue n’est guère différent du vôtre. D’abord, ce qui est incontestable , la présence du quartier. Souricière,labyrinthe,qui grouille de gens, vivants, actifs,toutes sortes de gens. (Je dois dire que cela m’a rappelé le quartier Mouffetard du début des années 60 où je mettais un manteau sur mon pyjama pour aller acheter les petits pains du petit déj ,mélancolie).
Incommunicabilité ? ce n’est pas ce que j’ai retenu,essentiellement. La photo finale ,sur la Seine,fige le couple,à la manière du « baiser de l’hôtel de ville ». Couple éphémère, improbable,qui s’est trouvé pris dans les horreurs de l’histoire,sans le prévoir, sans vouloir le croire.
A le différence de M.Klein, par ex.
Et ,contrairement à vous, je pense que Michel Mitrani,lie parfaitement les scènes de traque,l’intrusion des masses de policiers,et l’inquiétude, l’affolement ou la soumission des gens qui habitent là. Il n’y a pas de « héros », mais des foules grises, sous un ciel gris, des rues sales; scènes qui parfois cèdent au pathétique,la scène à faire (je pense à Judith Magre). Ce que fait sentir et montre Mitrani,c’est la confusion qui règne,qui croire, quoi faire. J’ai vu à LGL, l’ITW de Marceline Loridan,chevelure flamboyante,impeccable dans sa détermination,dire ce qu’elle avait vécu, très grand moment.Dans le film,les innombrables bus et policiers français,avec leurs pèlerines,semblent « normaux ».C’est cet effet de surprise,dans une journée ordinaire, qui m’a frappée.Et la musique, discrète,sans jamais faire jamais pléonasme,elle est de Mort Shuman,je l’avais oublié. Finalement, un jour gris et sombre de juillet, un jour comme les autres,une fille avec des socquettes blanches,qui va travailler, un gars dans un costume propre, qui devine et sait qu’il va se passer quelque chose dont il ne prévoit pas toute l’horreur; c’est cela qui m’a intéressée. Le film repasse ds 1 semaine, je tâcherai de le revoir.
Mes remarques n’ont pas la précision de votre analyse,c’est vrai.

rose dit: à

Un homme qui a eu sa vie déformée par la lecture et le besoin d’écrire ne peut jamais rêver, hélas ! sans mêler à ses rêveries des éléments tirés de livres. Je pensai à celui que Paul Morand avait appelé : Rien que la terre .

DHH dit: à

Aujourd’hui JJJS a informé la RDL ,c’est-à-dire nous tous ,d’une incertitude qui pese sur sa santé
Et je ne crois pas me tromper en affirmant que les familiers de ce blog n’ont pas trouvé surprenant qu’il nous en parle, que tous été émus et ont éprouvé à son égard une compassion sincère qui s’est exprimée de la part de certains ici par des paroles d’espérance et de réconfort. Bref la réaction de sympathie qu’inspire une amitié vraie devant les difficultés d’un ami
Et c’est là le miracle des blogs – (ou peut-être seulement de celui-ci fréquenté depuis plus de dix ans par les mêmes habitués) .Car Il est en vérité assez singulier que cette émotion nous l’éprouvions pour une personne dont nous ignorons le nom, le sexe, que nous n’avons jamais rencontrée ,qui n’a pas de visage, à qui nous n’avons jamais parlé que par posts interposés . Comme c’est vrai aussi évidemment pour tous les autres commentateurs, tous cachés derrière leur pseudo, nous ne connaissons de sa personnalité que ce que nous imaginons à partir des bribes vraies ou fausses qu’il a livrées ici au hasard de ses posts et qui s’ecarte probablement de ce qu’il est dans la vraie vie .
Si nous sommes émus par ce qui arrive à JJJS , c’est que les êtres réels qui sont derrière leur doubles virtuels présents sur le blog ,se retrouvent, au fil des échanges bloguesques, pris presque à leur insu dans un réseau sympathie et d’affects les reliant entre eux , même s’ils ne se connaissent pas ou peu et si chacun trompent probablement sur le vrai moi des autres
Tous nous avons été très peinés par la mort de Mac , sensibles à la fierté de mère éprouvée par Clopine quand son fils est entré Ulm, aux cotés de WWWG quand il a accompagné les derniers instants de son amie
Tout ceci pour dire à JJJS, que je ne connais pas en dehors du blog, que c’est vraiment de tout cœur que je souhaite que les craintes qui l’habitent aujourd’hui s’avèrent infondées ou du moins débouchent sur des conséquences moins graves que ce qu’il imagine.

DHH dit: à

@gisele
merci de votre post qui m’invite a m’interroger sur le regard que j’ai porté sur le film il y a plus de quarante ans.
je crois en fait que la rafle du vel d’hiv était largement ignorée dans le contexte de l’epoque où la shoah n’avait pas le statut de parangon de l’horreur qu’elle a acquis à juste titre dans l’inconcient collectif.
A remarquer que le film ne dit rien du devenir de gens raflés
En definitive j’ai vu surtout dans ce film, avec pour toile de fond cette rafle effectivement montrée,mais secondaire par rapport au sujet une histoire d’amour qui ne peut avoir lieu par incommunicabilité culturelle
Notre rapport s’aujourd’hui à la Shoah peut lui donner un autre sens

rose dit: à

pour gisèle, pour C-P et pour Annelise

https://books.google.fr/books?id=V9lxDgAAQBAJ&pg=PT123&lpg=PT123&dq=joseph+kessel+le+vent+de+sable+à+quoi+bon.voyager+?+on+retrouve+partiut+les+mêmes+gens,+les+mêmes+habitudes&source=bl&ots=lBX5CwpGiP&sig=EsbuMrg5EsvsmVA2OYH0AEsIAto&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj1hMy64szdAhVN5IUKHWC2CuUQ6AEwAHoECAMQAQ#v=onepage&q=joseph%20kessel%20le%20vent%20de%20sable%20%C3%A0%20quoi%20bon.voyager%20%3F%20on%20retrouve%20partiut%20les%20m%C3%AAmes%20gens%2C%20les%20m%C3%AAmes%20habitudes&f=false

jusqu’à
_ La terre est trop vaste.

rose dit: à

cela peut être et cela a toutes les chances d’être.

.ors du blog, que c’est vraiment de tout cœur que je souhaite que les craintes qui l’habitent aujourd’hui s’avèrent infondées ou du moins débouchent sur des conséquences moins graves que ce qu’il imagine.

Demain, nous sortirons de la violence institutionnelle.

rose dit: à

DHH

pourquoi l’appelez-vous JJJS ?

x dit: à

Qu’est-ce qu’un héros ? Comment en ont-ils parlé ?
D’autres « morceaux choisis » à deviner, à propos de diverses conceptions de l’héroïsme ou de l’anti-héroïsme.
Sources essentiellement littéraires (ou en rapport étroit avec la littérature).
Si ça vous amuse encore, si comme moi vous avez en ce moment besoin de vous distraire.

1. Cette peur me paralyse. […] La peur physique d’être arrêté, maltraité, torturé. Et je suis admiratif devant ceux, héros ou Justes, que cette peur n’a pas arrêtés.
2. Lui-même n’était pas un dur, non. Un héros dans le genre faible, comme on les aime, et ses yeux le disaient bien, ses gros yeux bleus tantôt gonflés de bienveillance et tantôt fulgurants mais jamais secs. J’ai déjà parlé de ces yeux, mais j’y reviens malgré moi, […] Il m’envoie son clin d’œil énorme et sa patte d’oie scintille sous la casquette. Tout le haut de son visage était animé par un système de rides très agiles qui montraient loyalement tous les remous de son âme. On y lisait d’emblée les variations d’une humeur qui passait brusquement et pour les plus secrets motifs du terrible au pitoyable et de l’hilare au tragique. Il avait brûlé de toutes les passions, y compris celles d’autrui qu’il prenait à son compte en les anoblissant, l’amour, la politique, le jeu, les idées, le vin, les chimères, la famille, Dieu, les syndicats et les courses de vélo. Toujours déçu et toujours rebondissant.
3. Et c’est là ce qu’il y a d’infernal dans notre situation, déjà matériellement si pénible. Tout est faux, chacun le sent, tout est simulacre, — chacun fait « comme si. » Imite les gestes […] qu’il est décent de faire d’après la tradition dans une « défense héroïque »
4. Les hommes vertueux pâtissent ordinairement plus que les méchants. La fortune favorise les lâches et persécute les héros.
5. Savez-vous pourquoi les hommes sont si impitoyables au suicide manqué, au suicide truqué ? Ils se vengent. C’est le coup de pied de l’âne au héros vaincu, la huée du supporter au champion malheureux.
6. Il offrait le modèle de ces gens qui ne déplaisent jamais à personne en épousant sans cesse les idées et les sottises de out le monde, et qui, toujours à cheval sur la circonstance, ne vieillissent point. C’est les héros de la médiocrité.
7. « Que savez-vous donc du courage ? […] Moi, rien qu’à vous parler, voyez, je suis en nage, et je dépense en un seul jour plus d’énergie, à ne pas fuir chaque fois que j’en ai envie, qu’il ne vous en faudra dans toute votre vie […] Les vrais héros, ce sont les lâches. »
8. L’héroïsme que comporte le sacrifice de la passion au devoir lui apparaît recéler une beauté morale, dont elle veut parer son âme.
9. Je dirai même qu’en amour, presque chaque femme est capable de l’héroïsme le plus élevé. Songe donc : elle embrasse, étreint, se donne, et la voilà déjà mère ! Pour une femme amoureuse, l’amour renferme tout le sens de la vie, tout l’univers ! Ce n’est pas sa faute si l’amour humain a pris des formes mesquines et s’est rapetissé jusqu’à devenir une commodité, une distraction. Les coupables sont les hommes, qui à vingt ans sont déjà des blasés — corps et âmes de lièvres […]
10. Ce qui se passa ensuite ? Rien. […] En ville, nous sentions plus fortement le mur qui nous séparait : j’étais de haut rang, riche, lui était pauvre, […] un simple juge d’instruction ; tous deux, moi par jeunesse, lui, Dieu sait pourquoi, nous estimions que cette muraille était très haute et très épaisse […] Il n’y a pas de muraille infranchissable, mais les héros des romans actuels sont […] trop timides, nonchalants et ombrageux, ils s’accommodent trop vite de l’idée qu’ils n’ont pas de chance, que la vie les a dupés ; au lieu de lutter, ils se bornent à critiquer, à dénoncer la médiocrité du monde, oubliant que leur critique même tourne peu à peu à la médiocrité.
11. Je découvris par hasard […] les ressources et les trésors de l’interprétation allégorique. Ce fut comme un éblouissement. Ainsi, les aventures des héros […] avaient un sens : mieux, elles me parlaient de moi […] Je passais en revue ces fabuleux ancêtres et ne m’étonnais plus désormais de les trouver si proches. Sisyphe, Pénélope, Tantale, ou même les pâles Danaïdes… ils étaient comme moi victimes de l’impossibilité de mener à son terme une tâche donnée, et possédés pourtant du désir de toujours recommencer.
12. Dans l’obscurité de la salle à projections, [le public] peut voir sans être vu, entendre sans répondre et contempler (sans risque, croit-il) des êtres fantastiques (qui finissent tout de même par le posséder). Ensuite parce qu’en les voyant il se donne l’illusion d’avoir vécu à bon marché toutes sortes de joies, de crimes, de sottises, de vices, de vertus, de bonnes actions, de gestes héroïques, de nobles sentiments et de petites lâchetés qu’il n’aurait jamais le courage de vivre pour du bon.
13. Ils ont osé ce que nous n’oserons jamais, leur héroïsme comme leur abjection nous humilient. Et nous sommes maintenant rassurés, parce que ***, elle était comme nous […]
14. L’œuvre comme ombre projetée d’une vie néglige le fait qu’un positif photo part d’un négatif. Chacun se projette à l’envers dans ce qu’il imagine ou théorise — l’œuvre nous guérit de ce que nous regrettons d’être.
Montherlant l’embusqué se réinvente en poilu héroïque et Rousseau le grognon en théoricien de la fête et de l’effusion des cœurs
15. Mauvaise foi de la part du romancier qui croit en ses personnages et cependant se voit derrière eux […] et trouve dans les mots dont il est maître le moyen de disposer d’eux sans cesser de croire qu’ils lui échappent. Mauvaise foi du lecteur qui joue à être ce héros qu’il n’est pas, qui joue à prendre pour réel ce qui est fiction et finalement s’y laisse prendre et, dans cet enchantement qui tient l’existence écartée, retrouve une possibilité de vivre le sens de cette existence.

(Rose, excusez-moi, je n’avais pas vu votre énigme).

D. dit: à

x., vous venez de faire le 666ème commentaire.
J’en conclus que vous êtes au moins temporairement possédé.

rose dit: à

cpas grave titixe c’était pour participer au jeu.

Jazzi dit: à

x est temporairement possédé par René Daumal et par Régis Debray, D. !

Jean Langoncet dit: à

@Langoncet, touchez vous un pourcentage sur ses droits d’auteur? Des gros pois , qu’elle fraîcheur, pourquoi Dieu nous a t il voulu périssable et bio dégradable, pour qu’on s’ameliore au fil des sélections eugénistes?

L’un de ceux-ci ?
Elston Gunnn Blind Boy Grunt Bob Landy Robert Milkwood Thomas Tedham Porterhouse Lucky Wilbury Boo Wilbury Jack Frost Sergei Petrov

Un qui n’a pas d’oeuvre, en tout cas, pas même dans les 70s
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=yl6GOxZsZsg

Jean Langoncet dit: à

(allergique aux spirales)

Delaporte dit: à

L’archevêque lituanien, qui va guider le pape à Vilnius, a été déporté au goulag en raison de ses opinions religieuses ; il en est heureusement revenu, de même que le grand-père de Clopine est revenu d’un camp de concentration, après avoir été condamné pour faits de résistance. On ne célébrera jamais assez ces héros de la liberté, qui ont payé dans leur chair la foi en leur idéal :

« Mgr Sigitas Tamkevicius, archevêque émérite de Kaunas qui a été emprisonné six ans dans les prisons du KGB puis dans le goulag sibérien, accompagnera le pape pendant sa visite du Musée du génocide à Vilnius, dimanche 23 septembre. »

Delaporte dit: à

Clopine, il faudrait nous donner davantage de détails sur votre fabuleux grand-père. Par exemple, était-il croyant en la religion ?

CLopine dit: à

Bien sûr que non. Toute cette partie de la famille était résolument athée, avec des instituteurs « hussards noirs » de la République et même une intolérance à la religion un peu fatigante parfois. Mais républicains, ça oui, et les pieds sur terre.

CLopine dit: à

… Et il n’était pas « fabuleux », ni rien de ce genre, ni héroïque non plus. Juste quelqu’un d’obstiné et qui affirmait sa liberté.

IL n’avait pas beaucoup de culture, était fils de peu, n’avait pas beaucoup lu de livres théoriques, ignorait les partis politiques mais savait que le combat du peuple passait par le droit à l’instruction. Son fils fut directeur de collège… Et son arrière petit-fils est désormais à l’ENS…

D. dit: à

C’est ce type social, certes sympathique et valeureux dans la description, qui conduit de façon sûre la France à sa perte génération après génération.
J’en suis intimement convaincu. Et la perte du pays sera à considérer comme un châtiment divin.

D. dit: à

Sauf si le peuple a un sursaut salutaire et porte à sa tête un véritable sauveur. La tâche sera hélas pour lui quasiment insurmontable compte-tenu des dégâts déjà occasionnés.

D. dit: à

Toutes les grandes guerres ont succédé à des affirmations de l’athéisme et une augmentation de la laïcité. D’abord 70, puis 14 et ensuite 39. La troisième sera terrible compte-tenu du passif accumulé.
J’en frémis d’avance. Nous allons être anéantis.

Il faut bien comprendre que ce n’est pas une volonté divine à proprement parler, cela relève de l’immanence, de l’inéluctabilité, une façon de retrouver brutalement un équilibre naturel, violent tremblement de terre résultant de la tension accumulée.

D. dit: à

Ceci montre qu’on peut être directeur de collège,fonction honorable puis normalien, il s’agit de gens brillants et originaux et pourtant demeurer aveugle.

D. dit: à

Accéder au pouvoir du savoir de façon subreptice sans l’assentiment des pairs légitimes du pouvoir royal donc divin se paye tôt pou tard. Multiplié par des des centaines de milliers depuis des décennies cela donne quelque chose de très brutal quand il s’agit que l’ordre naturel donc divin se rétablisse.

D. dit: à

Régis Debray est une personnalité remarquable, un grand visionnaire. La possession par Régis Debray c’est de la bonne possession.

CLopine dit: à

D., pffff… Personnellement, je n’ai pas connu ce grand’père, qui n’était pas de « ma » famille mais de celle de Clopin. Par contre, j’ai connu sa femme, que j’ai toujours trouvée extraordinaire. Et qui racontait l’arrestation de son mari comme si « elle y était encore ». C’était vraiment touchant, parce qu’elle en parlait, à quasi 100 ans, sur le même ton qu’elle prenait pour nous raconter les péripéties de son feuilleton télé de m…, qu’elle regardait tous les jours. Elle passait ainsi de « Et alors la femme de X eh bien elle veut partir avec son cousin mais elle n’arrive pas à le dire à son mari »… au récit terrifiant de la « descente » de la gestapo dans le logement de fonction qu’elle occupait. Elle racontait tout simplement, sans aucune recherche d’effet, comment elle avait un enfant dans les bras, l’autre (le grand’père du Clopinou) debout près d’elle, que dans la pièce du haut les tracts fumaient encore dans le poële, et que le SS avait posé le canon de son flingue sur son cou… Elle racontait, après, ses démarches pour savoir si son mari était encore vivant… C’était une toute petite bonne femme, haute comme trois pommes, qui était une bonne cuisinière et surtout une fine repasseuse : elle avait gagné sa vie ainsi. Elle, j’avais tendance à la considérer comme « héroïque », en fait. De cet héroïsme féminin, ordinaire, quotidien, qui tient bon jusqu’au bout…

D. dit: à

Voir notamment son très intéressant ouvrage « Dieu, un itinéraire. »

rose dit: à

(allergique aux spirales)
la troisième fois, je meurs. Lui, un connard, (ne comprends rien),taré (ne maîtrise rien), c’est atavique, est innocent : l’est adorable, comme Lenny dans Des souris et des hommes).

nota : sur ma tombe en garamond 11
j’aurai fait comme j’ai pu.
j’vous ai aimé pourtant…

nota bis : comme les spirales du vent de sable : première et énorme déception de/sur Joseph Kessel qui a appelé de ses voeux la difficulté et a frôlé la mort ainsi. Ne sait pas, donc, combien doux sont calme et sérénité, ni l’importance de la tendresse. L’est trop bête tiens. Aventurier d’opérette car la vie l’emporte sur tout. M’a déçue sur ce coup là. L’est pas un héros, ben non, dont l’ordinaire est la définition.

rose dit: à

… encore dans le poële, et que le SS avait posé le canon de son flingue sur son cou…

partie extrêmement fragile de l’individu. Lenny Small.

rose dit: à

le vent de sable qui tourbillonne en spirale : une purée de pois ?
😂

aurais bien voulu néanmoins sur ma tombe
épitaphe 2

l’avait le coeur sensible
des idées plein la tête
les godillots crevés

néanmoins, la joie au coeur
c’tte enfant là,
sous la pierre.

Lavande dit: à

épitaphe Rose ?
Sur la tombe de sa mère, Sophie Calle a fait graver:
« Je m’ennuie déjà »

Lavande dit: à

Superbe article interview d’Alain Delon dans le Monde.
Chapeau l’artiste !

Bételgeuse dit: à

41mn, si j’étais lui je prendrais votre réflexion pour avertissement, quand on commence à plaire , osons. Vu Delon en début de carrière dans un dossier tv, surprenant d’aisance face à son interlocuteur, en phase critique avec le métier, intelligent et beau comme il est assez rarement donne au sexe fort de l’être comme chacun sait.

Bételgeuse dit: à

D, vous auriez dû corriger qu’elle. C’est gentil de me citer mais le méritè-je?

Jazzi dit: à

« Les guichets du Louvre » (1974), vu a sa sortie et jamais revu depuis. J’avais bien aimé. A revoir peut-être pour le charme juvénile de Christine Pascal et pour la crasse des monuments et des façades parisiennes d’avant l’application de la loi Malraux et la revalorisation du quartier du Marais ?
Un autre film à la même époque et du même genre, en revanche, ne m’avait pas du tout séduit : « Les violons du bal » de Michel Drach.

Bételgeuse dit: à

X, la fin, de qui? _ Mon destin ne serait-il pas, en fait, l’inverse: depuis des millions de métaphores vers un seul être humain? _ C’est facile, si vous ne trouvez pas vous irez rejoindre Cahuzac à Cayenne.

Bételgeuse dit: à

Expo Le Caravage à Paris, Jazzi et autres parisiens, irez-vous vous? Sinon , je suis tombée par hasard France trois hier sur Alain Chabbat et Vincent Dedienne dans une reprise de la remise du prix littéraire, parodie du sketche initié par Poiret Serrault. Très drôle et réussi.

Bételgeuse dit: à

Une parodie, un sketch. Excusez.

Jazzi dit: à

Christiane nous en parlera sûrement, Bételgeuse.

Bételgeuse dit: à

Oui elle n’y manquera certainement pas, elle devrait si ce n’est pas le cas offrir ses connaissances, ses regards sensibles et ses lectures des toiles à un revue de critique d’art. Elle répondait l’autre jour à ce que je comprenais les longs commentaires ici ou multiples comme solitudes qui se joignent en marquant un certain désaccord avec mon idée. Mais à la lire, prolixe, je me demande tout de même si en dehors d’une envie généreuse au partage il n’y a pas une solitude sinon pourquoi consacrer tant de temps à ce virtuel échange, je me pose toujours la question. Excusez moi, Jazzi, placez la ponctuation, je ne sais pas l’utiliser.

Phil dit: à

les façades sont maintenant inauthentiquement trop blanches, dear Baroz. le public qui aime le patrimoine est « berné » en cotisant.

Phil dit: à

l’illustration de cette notule rappelle le resplendissant costume de Saphi porté par Gabin dans ce film qui raconte la perdition du bel (h)éros à femmes.
Dear passou, vais passer par Vevey et Lausanne sans fleurir la tombe qu’ils ont faillie trouver en s’appelant Chardonne et Morand, antihéros de notre époque. faites signe s’il faut consulter quelques coffres.

x dit: à

Bételgeuse à 9 h 00 min
Szentkhuty, Miklós de son prénom (que l’on donne en second selon l’usage hongrois), mais je ne l’ai pas lu (alors que j’ai beaucoup pratiqué Kosztolányi D. et quelques autres).
Vous m’ouvrez des horizons, c’est aussi le but de ce genre de jeu.

Alexia Neuhoff dit: à

Phil dit: 22 septembre 2018 à 9 h 44 min
…le resplendissant costume de Saphi porté par Gabin…

Film tourné au Gabon, en « costume » de Sapho ?

Pablo75 dit: à

@ hamlet Puck-Puck l’Homelette, dit Monsieur Wkipédio, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison», l’antisémite hystérique qui confond le fait de se faire insulter ici pour avoir dit des âneries avec le fait de se faire gazer à Auschwitz pour avoir été Juif, le négationniste fauris.sonien pour qui la Shoah équivaut à des polémiques sur un blog, l’ordure à l’âme de collabo qui
essaie de se faire passer pour un professeur d’éthique croyant que les gens ici ne savent pas lire et ne voient pas que derrière son ton
onctueux de curé pédophile se cache une saloperie de mec capable de tout, le fou à qui les infirmiers de Sainte Anne laissent venir ici pour qu’il vomisse les insanités qu’il hurlerait sinon dans les couloirs de l’hôpital, le sinistre trou du c.ul argentin complexé d’être un raté définitif et sourd d’avoir tant abusé de toutes sortes de masturbations dans sa solitude totale, le sous-homme à la vie non seulement inutile mais néfaste pour l’avenir spirituel du monde, tant il a produit, multiplié et répandu des co.nneries cro-magnonesques, la sous-me.rde qui vient embaumer ce blog de sa puanteur diabolique…

Ta gue.ule, bouffon !!

x dit: à

Bételgeuse, j’ai oublié de donner le titre : Vers l’unique métaphore.
Si c’est bien la phrase finale, elle a manifestement été soigneusement choisie pour clore cette série de séquences d’un auteur présenté comme l’inventeur du genre de « l’autoportrait en masques ».
Merci encore de me l’avoir fait découvrir.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Tu as écouté hier « Passion classique » avec Paul Badura-Skoda (bientôt 91 ans et toujours en activité)?

Si ce n’est pas le cas, tu peux l’écouter ici:

https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/passion-classique/

C’était très intéressant, surtout quand il a lancé une pique contre ton ami Horowitz…;-)

x dit: à

Jazzi a évoqué à juste titre Daumal et R. Debray, saurez-vous les retrouver parmi la liste du 21 septembre 2018 à 21 h 12 min ?
Je ne sais pas si vous avez remarqué l’ambiguïté de la notion (et les glissements qui se produisent) entre héroïsme actif, vécu, et héroïsme par procuration mais aussi modèle (plus ou moins contraignant, plus ou moins formateur, plus ou moins adapté à la situation aussi) fourni par les mythes, les livres, les films.
Et le fait qu’il s’agit ici d’une notion très « genrée » (mais rien ne dit que ce catalogue soit particulièrement représentatif).
C’était aussi l’objectif du jeu : pas un test de culture générale, mais une occasion de lire des phrases anonymes, que l’on pourrait donc considérer pour elles-mêmes, pour ce qu’elles disent et comment elles le disent, sans projeter sur elles ce que l’on croit savoir de leurs auteurs (ce que le « trichercher® » fait malheureusement passer à la trappe, sauf si la formule a eu le temps de vous « accrocher » avant).

Passou dit: à

Phil, A Vevey, allez boire un whisky au mythique Hotel des trois couronnes, parfum d’autrefois… avant qu’il ne disparaisse, peut-être (il vient d’être vendu)

Jazzi dit: à

« 30 livres qu’il paraît qu’il faut lire avant de mourir »

Ni Flaubert, ni Proust, ni Céline !

x, on peut rajouter Balzac dans ta liste…

Phil, le temps se chargera de patiner la pierre naturellement blonde des monuments et façades de Paris.

Jazzi dit: à

Surprenant, le « Climax » de Gaspar Noe ! Un trip collectif de deux heures, avec montée en puissance, et retombée finale, durant lequel une troupe de danseurs s’agitent à huis-clos comme des possédés dantesques, le tout filmé par une caméra folle, sous une musique assourdissante. On en ressort lessivé, épuisé, nauséeux avec le sentiment d’avoir participé à une partouse insatisfaisante !

Jazzi dit: à

Partouze, of course !

Pablo75 dit: à

Un article impitoyable, féroce, magistral du meilleur disciple espagnol de Léon Bloy, le romancier Juan Manuel de Prada, sur l’escroquerie de la thèse doctoral (plagiée, faite par un ami et nulle, mais ayant eu la meilleure note du tribunal – cum laude – parce qu’il était formé par des copains) du premier ministre espagnol Pedro Sánchez (le 4ème politicien espagnol à qui on a attrapé trichant sur son parcours académique ces derniers mois – l’une de ses ministres a dû démissionner la semaine dernière pour une histoire semblable):

« Todos impostores »

https://www.abc.es/opinion/abci-todos-impostores-201809220457_noticia.html#

Alexia Neuhoff dit: à

Pablo75 dit: 22 septembre 2018 à 11 h 19 min
…l’escroquerie de la thèse doctoral (plagiée, faite par un ami et nulle, mais ayant eu la meilleure note du tribunal…

Spain is different. On y soutient au… tribunal.

vedo dit: à

Merci pour l’article sur la thèse de Sanchez que j’ai pu lire ici (Beijing) puisque abc.es n’est pas censuré sur internet. En revanche pas de liste des 30 livre puisque pas d’accès à elpais.es. Gauche/droite? Vérité en deçà des Pyrénées…

christiane dit: à

Bérénice,
m’avez-vous lu ces deux derniers jours sur ce fil de commentaire ? « tant de temps passé sur internet », vraiment ? Je viens, ici, par périodes séparées par des silences plus ou moins longs, rarement sur d’autres blogs. Je ne lis pas la totalité des commentaires. Je m’attache à tel ou tel intervenant, dont vous, et quelques autres, j’en élimine d’autres. Par ailleurs pas de facebook, ni de jeux en ligne, ni de « poucette » sur le smartphone qui me sert uniquement de téléphone.
Alors quoi ? Qu’est-ce qui me ramène par vagues, ici ?
C’est priser cet état de flottement entre réel et création, c’est avoir un autre rapport au temps et aux êtres, c’est miser sur une habitude (les mêmes pseudos, les mêmes réactions…) C’est préciser de billet en billet la ligne éditoriale de Passou sur sa RDL, tanguant entre littérature et Histoire et dans le même temps préciser les marottes des intervenants.
Les arts ? Oui encore que l’expo au musée Jacquemart-André passera après celle d’Orsay où découvrir les toiles nombreuses de la période bleue et rose de Picasso.
Pour Caravage ce qui m’impressionne (repris par cet article passionnant de Sarah Belmont dans les colonnes du Parisien) c’est la passion d’une femme, Francesca Cappelletti, dont j’avais tant apprécié, au Petit Palais, en mai 2015. « Les Bas-Fonds du Baroque, la Rome du vice et de la misère » , c’est aussi ce voyage périlleux des toiles exposées :
.leparisien.fr/culture-loisirs/sortir-region-parisienne/le-caravage-la-face-cachee-d-une-expo-21-09-2018-7894722.php
Et pour en revenir au billet de Passou sur le livre-mémoire de Javier Cercas, c’est retrouver l’Espagne entre amnésie et amnistie, face à son passé par le biais de ce livre. Une Espagne face à son passé franquiste divisée entre familles des victimes du franquisme et nostalgique du régime dont tant de rues et écoles portent encore les noms des « héros du franquisme ».
Donc, J.Cercas dans cette inertie politique face aux questions mémorielles tente ce livre (un des premiers qu’il a écrit mais qui a été long à être traduit en français) pour faire face en solitaire aux souvenirs magnifiés de sa mère face à sa honte. Il marche sur un fil comme un funambule et ne retient que le courage de jeune homme qui s’était trompé de guerre et s’interroge : et si lui avait vécu à cette période-là ?

Lavande dit: à

Vedo, quand j’entends parler de Beijing il me revient toujours une anecdote amusante. Ma patronne de recherche, à la cafétéria, racontait qu’elle avait reçu une demande de stage pour un étudiant chinois mais qu’elle n’était pas très enthousiaste, d’autant qu’il venait d’une université inconnue « Beijing ». Et là, la secrétaire qui était à proximité lui dit « Mais Mme XXX, Beijing c’est Pékin ! » Fou rire généralisé et confusion de l’intéressée.

vedo dit: à

A propos des hommes de lettres en Espagne, conversant ensemble tout en étant des deux bords, me revient à l’esprit une émission de Pivot au Chili. Il s’y était déplacé, après le régime Pinochet, pour inviter des écrivains des deux bords, essayant vainement et lourdement de les opposer sur le plateau. Cela ne les intéressait pas du tout. Ils voulaient tous ne parler que de littérature.

vedo dit: à

Il n’y a plus que deux Pékin: Peking University (une des deux meilleures–et des universités ou instituts etc… il semble y en avoir des dizaines, sinon centaines), et le restaurant qui a fondé le Peking Duck.

christiane dit: à

Et Alii dit: 22 septembre 2018 à 11 h 39 min
L’idée est intéressante mais je ne peux accéder à l’article (déjà 4 visites gratuites !!!) je l’achèterai si c’est celui du jour !

« Visiblement, une part de nous-mêmes aspire à cela : n’avoir aucune intimité à partager avec quiconque. »

vedo dit: à

Christiane 11h57
Assez central, il me semble, bien que je ne sois pas sûr de comprendre.

christiane dit: à

@vedo dit: 22 septembre 2018 à 12 h 01 min
Bonjour Vedo,
je pense que cela doit avoir un rapport avec ces périodes de repliement sur soi (lecture, création, méditation…) où l’autre n’est pas souhaité… Mais ne pouvant lire l’article, c’est pure supposition !
Pas encore remonté les commentaires et pas très envie… Je suis dans autre chose. Le temps a passé. Je laisse au passé (du blog) ce qui appartient à un passé houleux…

Pablo75 dit: à

@ Alexia Neuhoff

« Spain is different. On y soutient au… tribunal. »

Oui, grosse bêtasse, en Espagne c’est des tribunaux qui jugent les thèses.

« El tribunal de la tesis de Pedro Sánchez fue “legal”, pero muy “mediocre”. »
https://elpais.com/politica/2018/09/14/actualidad/1536920714_591598.html

(Tu devrais t’abstenir de parler de l’Espagne: à chaque fois que tu le fais tu te ridiculises).

Pablo75 dit: à

@ vedo

« ici (Beijing) puisque abc.es n’est pas censuré sur internet. En revanche pas de liste des 30 livre puisque pas d’accès à elpais.es. »

Mon fils, qui est toujours en Chine, a dû s’abonner à un VPN pour avoir accès à tout internet (Gmail et Facebook, par exemple, sont interdits là-bas).

rose dit: à

et s’interroge : et si lui avait vécu à cette période-là ?

ce qui me paraît passionnant, christiane, dans cette question que vous retranscrivez est l’atténuation de la sévérité du jugement que cela induit.

rose dit: à

Lavande à 11h 47

dans le même topo, il y a la nouvelle appellation de Bombay.

Alexia Neuhoff dit: à

Pablo : « sur l’escroquerie de la thèse doctoralE (plagiée, faite par un ami et nulle, mais ayant eu la meilleure note du tribunal »

A supposer que l’on « note » une thèse en Espagne (?), c’est le « tribunal » qui l’aurait évaluée. C’est le sens de cette phrase.
Si l’affaire de plagiat a été jugée par un tribunal, je ne crois pas qu’il se soit amusé à lui attribuer quelque note que ce soit. En Espagne comme ailleurs, c’est un jury qui délibère après soutenance d’une thèse de doctorat.En Espagne, on parle de « jurado de tesis ».

Jazzi dit: à

Christiane, ci-dessous, la phrase dans son contexte :

Libé : Il y a dans Swing Time une célébrité qui a grandi dans l’œil du public. Un écrivain n’est pas une rock star, mais n’y a-t-il pas des résonances avec votre parcours ?

Réponse : J’ai 42 ans, mes 24 ans me semblent loin ! (Rires) Mais ma renommée n’a rien à voir avec le genre de célébrité que je décris dans le livre : un écrivain passe l’essentiel de sa vie dans l’obscurité, la plupart des gens ne lisent pas, personne ne nous agresse. A New York, il m’arrive de voir des gens constamment harcelés, jour et nuit, et cela me fascine. Pas la célébrité en soi, mais qu’elle puisse continuer à exercer ce pouvoir d’attraction, particulièrement sur les jeunes, alors que l’on constate tous les jours que c’est un enfer. Cette aspiration, à quoi tient-elle ? Qu’en attendent ces gens ? J’en suis venue à la conclusion que ce qu’ils souhaitent, c’est être libérés de l’énorme anxiété qui naît des rencontres. Débarrassés de toutes ces choses qu’induisent les rapports sociaux. La célébrité les annihile, puisque tout le monde vous connaît déjà. Visiblement, une part de nous-mêmes aspire à cela : n’avoir aucune intimité à partager avec quiconque.

rose dit: à

Lavande 7h et qq.
depuis quand les filles choisissent-elles les épitaphes de leurs mères ?
J’ en étais restée au matelas. Bien des années ont donc passé, et que d’ eau a coulé.

Jazzi dit: à

Et une autre réponse de l’écrivaine anglo-jamaïcaine Zadie Smith, qui devrait plaire à Phil :

Vous lisez quoi ?

Je sors d’une année sabbatique où j’ai eu le temps de lire toutes sortes de choses. Quel bonheur ! Plein de jeunes, j’ai l’air vieille en disant ça, mais je pense à des écrivains de l’ère Internet, qui n’ont pas 27 ans et écrivent une prose habitée par leur vie en ligne. Ce n’est pas mon monde, c’est une génération à qui les noms de Roth, DeLillo ou Pynchon ne disent rien du tout. Mais j’aime bien le fait qu’ils écrivent tout court, à leur place je serais sur mon téléphone jour et nuit… Le fait qu’ils arrivent à prendre du recul et à écrire m’impressionne, il y a tellement plus de tentations pour eux.

christiane dit: à

@rose dit: 22 septembre 2018 à 12 h 41 min
Bonjour Rose.
J’ai déjà vécu cela… On remonte le temps. Une mémoire nous relie aux générations d’avant. On fait un avec cette lignée malgré nous. C’est une histoire de racines. On découvre que souvent un choix était la seule solution possible pour celui ou celle que l’on questionne en vain puisqu’il (elle) est mort. Il y a tout un réseau d’influences qui modèle ce que l’on devient. L’Histoire est d’abord racontée par les nôtres… Plus tard on lit, on questionne, on adopte un autre point de vue. On rejette. On condamne. Et puis ça revient … Cora Vaucaire…
https://www.youtube.com/watch?v=9VH6iGPrlec
Et on fait la paix (fragile) avec certains de nos morts…

rose dit: à

christiane

ce que je comprends moi, de l’ interrogation de Bételgeuse est qu’ ici, le lieu est suffisamment important pour y noter des choses d’ importance et cela est une chance et essentiel.

bien cordialement à vous,

Pablo75 dit: à

@ Christiane

« l’Espagne entre amnésie et amnistie, face à son passé par le biais de ce livre. Une Espagne face à son passé franquiste divisée entre familles des victimes du franquisme et nostalgique du régime dont tant de rues et écoles portent encore les noms des « héros du franquisme ». »

Il ne faut pas confondre ce dont parlent les politiciens (pour ne pas s’occuper de la faillite économique qui menace de plus en plus l’Espagne) et la presse (pour essayer de vendre du papier et ne pas disparaître – ses ventes s’effondrent un peu plus chaque année), avec ce qui intéresse les espagnols.

En Espagne tout le monde s’en fout aujourd’hui du cadavre de Franco, du Valle de los Caídos et des changements de noms des rues. Par contre, le chômage, le pouvoir d’achat, la violence, la corruption, l’immigration, les prix des tapas ou le foot, ça, ça les intéresse.

Une moitié de l’Espagne qui a vécu le franquisme, en a ras-le-bol d’entendre parler encore de lui, et une autre qui est née après la mort de Franco, n’a strictement rien à cirer de ce qui est arrivé il y a presque 80 ans. Il y a quelques années on a fait une enquête auprès des espagnols qui avaient 20 ans et la moitié ne savait pas qui était Franco.

Encore une fois il faut arrêter de confondre l’Espagne officielle des politiques, de la presse, des historiens, avec l’Espagne réelle.

Jazzi dit: à

Et la dernière, question, qui devrait plaire à Paul Edel !

Libé : Vous relisez des vieux livres ?

Zadie Smith : Ouhlala non, je ne tiens vraiment pas à être le genre d’écrivain British qui passe ses étés à relire Middlemarch. Je veux savoir ce qu’il y a de neuf.

rose dit: à

christiane
au jour J, ici et maintenant, hic et nunc, ce qui me semble important est de juger moins sévèrement.
Chacun fait ce qu’ il peut. Et comme ce peu est petit.

pour le reste, n’ en suis pas encore là, mais dans la désolation.

Paul Edel dit: à

jazzi toi qui es un vrai cinéphile aimes tu Gremillon ?

christiane dit: à

@Jazzi dit: 22 septembre 2018 à 12 h 54 min
Ah merci, Jazzi. Cela concerne surtout les gens célèbres pour une raison ou pour une autre, le monde des people, des acteurs, des politiques… et un écrivain qui, par contraste, est heureux de passer l’essentiel de sa vie dans l’obscurité, la plupart des gens ne lisant pas, personne ne l’agresse. L’anonymat des invisibles apporte sur ce point une grande tranquillité…
Bien vu !

DHH dit: à

@clopine
vous m’aviez pose une question de linguistique à laquelle j’ai essayé de répondre par un post qui, curieusement s’agissant d’un tel sujet et des termes uniquement d’ordre grammatical que j’ai employés est resté bloqué par la modération .
je vous informerai de sa réapparition sur le fil

Pablo75 dit: à

@ Alexia Neuhoff

Mais tu essais de m’apprendre l’espagnol à moi? C’est ça que tu essaies de faire?

« En Espagne comme ailleurs, c’est un jury qui délibère après soutenance d’une thèse de doctorat. En Espagne, on parle de « jurado de tesis ». »

Mais grosse cloche, tu ne sais pas lire l’espagnol, même quand il ressemble au français?

« E L T R I B U N A L de la tesis de Pedro Sánchez fue “legal”, pero muy “mediocre”. »

https://elpais.com/politica/2018/09/14/actualidad/1536920714_591598.html

Ce n’est pas clair encore? Alors je vais te donner la définition du DRAE (Dictionnaire de la Real Academia Española): pour que tu me fou.tes la paix définitivement:

« tribunal

Del lat. tribunal.

3. m. Conjunto de jueces ante el cual se efectúan exámenes, oposiciones y otros certámenes o actos análogos. »

Lavande dit: à

Rose 12h56. Je pense que la mère l’avait choisie et que la fille l’a fait graver.
« J’ en étais restée au matelas. Bien des années ont donc passé, et que d’ eau a coulé. » ???

christiane dit: à

@Pablo75 dit: 22 septembre 2018 à 13 h 01 min
Peut-être avez-vous raison. Je suis mal placée pour vous contredire ne connaissant ce pays que par la littérature et les politiques. Sans oublier les peintres…
Bonne idée que ce Goya choisi par Passou pour changer des « Ménines » peintes par Vélasquez… et de « L’échange des princesses » de Chantal Thomas :
« Alors la mort fauchait à tour de bras.(…) Il n’y avait pas de temps pour les incertitudes et pour les lents apprentissages. Pas de temps pour l’adolescence, cette sorte de terrain vague de l’expérience. La chance aidant, on passait directement de des traquenards de la faiblesse infantile à l’âge adulte avec ses deux tâches majeures : travailler, se reproduire. Travailler : pour les pauvres il suffisait que l’enfant soit capable de se tenir debout. Se reproduire : pour les pauvres comme pour les riches, c’était à la nature de décider. Vers douze, treize ans, une fillette est apte à engendrer, c’est-à-dire mariable. »

christiane dit: à

@rose dit: 22 septembre 2018 à 13 h 00 min
« Le lieu (blog ?) serait suffisamment important pour y noter des choses d’ importance et cela serait une chance et l’essentiel. »
Oh là là ! vous avez le sens de l’humour, ce matin, toutes les deux.

christiane dit: à

@Jazzi dit: 22 septembre 2018 à 12 h 58 min
Cette deuxième citation évoquerait bien certaines commentatrices de ce blog…

x dit: à

Oui, Jazzi pour Balzac

Pas totalement convaincue en revanche quant à ce qu’affirme Zadie Smith : qu’elle ne relise pas tous les ans les mêmes « classiques », je veux bien le croire, mais elle est tout de même l’auteur d’un très bel essai sur Middlemarch, précisément, et son roman On Beauty reprend le canevas de Howards End de E.M. Forster.
Mais elle revendique sa capacité à changer et d’être porteuse d’une pluralité de voix (concrètement, et l’on sait qu’en Grande-Bretagne la classe sociale est d’abord perçue dans la voix, et de manière figurative). Il n’est pas interdit de penser (sans pour autant mettre fondamentalement en doute sa sincérité) qu’elle sait parfaitement mettre à profit la voix qu’il faut face à l’interlocuteur du moment (et là c’était Libé…), un peu comme B. Obama.
Elle joue parfaitement sur les deux tableaux, mettant en avant le « sujet » (thème/ support), le rap par exemple, tout en utilisant avec brio les connaissances acquises à Cambridge.

x dit: à

(je ne parlais que de la phrase de Zadie Smith citée à 13h 04)

Ireneo Montilla dit: à

J’espère qu’il est meilleur que le précédent. L’Imposteur était pénible, sans le moindre élan et pratiquement inintéressante. Comble de l’immodestie, il avait l’air de se prendre pour Cervantes lui-même. C’était vraiment une imposture, c’est le cas de le dire.

christiane dit: à

Jazzi,
as-tu vu « Fortuna », le dernier film de Germinal Roaux ? Bruno Ganz et Patrick d’Assumçao, impressionnants, face à la jeune Kidist Siyum Beza, bouleversante, dans le rôle d’une jeune Ethiopienne de 14 ans, Fortune, qui se retrouve enceinte pendant son exil. Réfugiée avec d’autres migrants dans l’hospice du Simplon, fuyant la Police des frontières. Le problème de l’hospitalité dans un lieu où certains cherchent solitude et silence. Une neige qui blanchit l’écran jusqu’à ne laisser distinguer qu’un pas de mur gris, un caillou, un âne, la gamine emmitouflée et craintive. On sent que G.R. est photographe.
J’ai beaucoup aimé.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19578743&cfilm=262888.html

Jazzi dit: à

Oui, Paul, et pas seulement Grémillon, la plupart des cinéastes d’avant la Nouvelle Vague, Marcel L’Herbier, René Clair, Marcel Carné, Sacha Guitry, Jean Delannoy, Autant-Lara, Clouzot, Feyder, Jacques Becker…

Jazzi dit: à

Non, je n’ai pas vu Fortuna, Christiane, pourtant j’avais aimé la bande-annonce ! J’irai, à l’occasion…

rose dit: à

Pablo 75
à 13h16

n’ y a-t’il pas dans ce tribunal qui juge de la thèse, de la tribune et des jurés ?

Jazzi dit: à

« Cette deuxième citation évoquerait bien certaines commentatrices de ce blog… »

Je ne vois pas à qui tu fais allusion, Christiane ?

rose dit: à

Lavande à 13h16
J’ espère bien que l’ épitaphe est choisie par celui qui est dessous et personne d’ autre.
C’ est bien pour cela que je travaille à la mienne. Y réfléchissant et outre le néanmoins et sans excéder une certaine longueur, je voudrai bien que cela rime.
je songe à l’ alexandrin avec césure à l’ hémistiche.

Ado.Sophie Calle a jeté son matelas par la fenêtre de sa chambre lorsqu’ elle a quitté la maison.
Elle est descendue, a photographié. Peut- être est- ce la première manifestation de son art. L’ évènement créé.
Puis, bien d’ autres interventions ont jalonné son parcours, dont son questionnaire à la manière de Proust avec Alfieri je crois bien, que je soumettais à mes élèves en début d’ année, encore englués dans les rets de l’ enfance, avant de le leur remettre alors qu’ ils étaient parés de leur vêture de jeune gens.
Ils se relisaient, émus, surpris, amusés.
Ah c’ était moi celui- là ? Ils avaient tant changé l’ espace d’ une année.

nota : ai bcp suivi Sophie Calle. Elle m’ a bcp parlé. Ne savais pas qu’ elle avait perdu sa mère.

rose dit: à

christiane à 13h27.

ne peux répondre à la place de Bételgeuse.
de mon côté, étais hyper sérieuse, voire grave.

rose dit: à

c pas grave.

Jazzi dit: à

Je t’offre celle à laquelle j’avais pensé, rose, je ne suis pas sûr d’avoir une tombe, un jour ?

« J’ai aimé et j’ai été aimé »

rose dit: à

Tiens, ne me souvenais pas de la question 22 🙃

rose dit: à

c pas mal jazzi. sobre et percutant.

Jazzi dit: à

« c pas grave »

Pas mal, sur une tombe, rose !

Jazzi dit: à

Sophie Calle s’était fait embaucher comme femme de chambre dans un grand hôtel afin de photographier les draps chiffonnés, en vue d’une expo, rose.

Delaporte dit: à

Duras à l’honneur : c’est le film adapté de son récit qui représentera la France aux Oscars. Une manière de remuer le sombre passé, les sombres heures de la collaboration et de du pétainisme, quand tous les Français ou presque (quarante millions selon Amouroux) étaient pétainistes :

« La Douleur » d’Emmanuel Finkiel représentera la France aux Oscars 2019. Le film est l’adaptation du récit dans lequel Marguerite Duras décrit les affres de l’attente de son mari, Robert Antelme, déporté en 1944 pour des faits de résistance. (Le Monde)

Delaporte dit: à

Comme le grand-père de Clopine, Robert Antelme a été déporté pour faits de résistance. Duras et Antelme lui-même en ont fait un livre. Comme quoi, c’était quelque chose d’extraordinaire et de glorieux, et qu’il ne faudrait jamais oublier. Si nous sommes libres aujourd’hui, c’est parce que ces héros se sont sacrifiés ou lieu de plier sous la botte.

Paul Edel dit: à

Jazzi, tu n’as pas tout à fait compris ma question. J’étais trop elliptique. Bien sûr, j’aime comme toi les cinéastes français que tu cites, tous. .mais il y a un cas particulier, Jean Gremillon ! connu bien sûr pour « Remorques »,avec Gabin et Michèle Morgan.
Grémillon a tourné « le ciel est à vous en 1942,» qui est selon moi le chef- d’oeuvre absolu, au même titre que « la règle du jeu ». Grémillon , lui, décrit la petite bourgeoisie francaise avec une tendresse et nostalgie , et une complicité très intime… Ce film est une perfection hors catégorie d’un cinéaste de 41 ans-il fit partie de la Résistance) qui tourne avec le grand Charles Spaak(le scénariste de « La grande illusion » et de « la kermesse héroïque ») pour l’adaptation et les dialogues. Charles Vanel en garagiste, et Madeleine Renaud, qui quitte sa cuisine et son rôle sage de mère de famille, et ses casseroles, pour devenir aviatrice , ces deux là forment un ,duo étonnant car soudain on comprend qu’une passion peut saisir un couple de garagistes mais aussi leur fille,qui apprend le piano. Elle, aussi, saisie en secret par la passion musicale grâce à son prof de piano… avec autour, tout une petite ville française d’une richesse de nuances.. ce film nous introduit dans la salle à manger, dans l’atelier du garage, sur le champ d’aviation, dans les rues de la petite ville du Centre le la France… C’est un tableau d’un couple de français moyen, avec l’éclosion d’une passion folle, héroïque, pour l’aviation. et c’est l’émancipation de la femme mise en évidence contre les clichés de l’époque…. on ne cache pas qu’elle met en danger l’équilibre de cette famille..(ces familles des classes moyennes dont tout le monde se moque facilement -sauf dans l’œuvre de Simenon-) Une famille, ne se contentant pas d’une vie douillette , passe à une vitesse supérieure. C’est un film qui refuse les coups de théâtre, le manichéisme ouvriers/patrons, et garde dans chaque scène une fraicheur, une vérité, une délicatesse tendre et offre sa complexité de chacun des personnages.. (regarde le rôle de la grand-mère ou des enfants, ou le rôle des voisins..). Ce mélange de pudeur, d’exactitude est unique. c’est une exploration si vraie des sentiments de chacun que je mets ce film à hauteur de « la règle du jeu »,mais dans la fluidité du quotidien. L’exploration sociologique est parfaite pour sonder la grisaille du quotidien. Très difficile hélas de trouver une bonne copie. C’est donc aussi un film maudit. Les chaines de tv sont toutes coupables. Je me souviens que jadis le cinéclub de Claude- Jean Philippe me l’avait révélé et que le présentateur en avait bien parlé.

Jazzi dit: à

Delaporte, j’ai parlé ici de « La douleur », quand le film est sorti. Personne n’avait eu l’air intéressé. Mélanie Thierry était très crédible dans le rôle de Marguerite Duras et la reconstitution du Paris de l’époque était plutôt réussie. ça devrait plaire aux Américains…
https://www.youtube.com/watch?v=NpZGJWNka7U

Jazzi dit: à

Oui, Paul. « Le ciel est à vous » est moins sombre que « Remorque ». Mes préférés de cette époque : « La comédie du bonheur » de L’Herbier et « Le million » de René Clair. Où celui-ci, pour ce superbe travelling !
https://www.youtube.com/watch?v=PG7HnpD0fUc

rose dit: à

drôle jazzi surtout que grave signifie tombe en anglais. ( et Robert Graves si érudit). merci pour les draps chiffonnés des grands hôtels.

pour x et alii etc.
J’avais près de soixante-dix ans, mais tout mon être bondissait d’une joie sauvage, comme à vingt ans.

rose dit: à

Delaporte à 14h46

deux livres vouliez-vous dire. Du premier a été tiré le film. Le second témoignage pudique et poignant d’Antelme lui-même.

Et Alii dit: à

@rose
Mais ce n’est ni une condition suffisante, ni même une condition nécessaire. Il faut avoir vécu pour écrire, certes. Mais qu’est-ce que « avoir vécu » ? Une forte expérience vécue peut n’être pas créatrice. Une expérience intérieure qui ne correspond à aucun fait biographique marquant peut être d’une intensité déterminante, désolé de refaire ce B-A BA proustien jourde sur son blog
http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.com/

louis-ferdinand lévy dit: à

Clopine a d’abord écrit qu’elle avait eu un grand’père envoyé à Neuegamme pour résistance, et rentré pesant 32 kilos.

Et plus loin : Personnellement, je n’ai pas connu ce grand’père, qui n’était pas de « ma » famille.

Ben tiens ! Clopine a donc menti de façon éhontée. Clopine est une impostrice, comme dans le roman de Cercas ! Elle instrumentalise l’histoire d’un déporté, qu’elle fait passer pour son « grand-père » et qu’elle n’a même pas connu. Elle se sert de lui comme d’un faire-valoir, par vanité, pour flatter son ego. Honteux ! risible ! minable !

Elle n’a aucun droit de se présenter comme une « petite-fille de résistante » (ce qui est, au surplus, un titre dérisoire), même « par alliance » ! Clopine est bien une impostrice ! La preuve avec son prétendu « papy-résistant » imaginaire !

D. dit: à

Ce soir je mange du chili con carne.

Pablo75 dit: à

@ Rose

« Ado.Sophie Calle a jeté son matelas par la fenêtre de sa chambre lorsqu’ elle a quitté la maison. Elle est descendue, a photographié. Peut- être est- ce la première manifestation de son art. L’ évènement créé. »

Tu es sérieuse quand tu écris cela?

Jeter un matelas par la fenêtre et le photographier est un évènement? Et si c’est le cas, les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki c’est quoi?

Et depuis quand les « évènements » se transforment en art – surtout les ridicules? Par quelle espèce de magie un « évènement » se transforme en art? Sophie Calle est une mystique qui fait des miracles?

D. dit: à

Une chose est certaine : les photos de Sophie Calle ont le mérite d’exister. Autrement dit les photos de Sophie Calle sont.

Pat V dit: à

merci pour les draps chiffonnés des grands hôtels.rose/Jazzi.

Elle ne faisait pas que photographier les drap. Elle fouillait dans les vêtements et valises, puis posait les objets et vêtements sur le lit et les photographiait et les décrivait par écrit.
Dentiers, boîte de préservatifs, slip ou collant, tout y passait à cet œil supplémentaire…

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« Elle ne faisait pas que photographier les drap. Elle fouillait dans les vêtements et valises, puis posait les objets et vêtements sur le lit et les photographiait et les décrivait par écrit. »

Et c’est de l’art, ça, pour toi? Sophie Calle est une artiste?

Pat V dit: à

les draps.
Elle décrit très bien les moments où elle faillit se faire surprendre par une autre femme de chambre en train de photographier.
La frayeur de la voyeuse au moment d’ être vue.

Delaporte dit: à

Le Vatican vient de signer un accord avec les redoutables Chinois. Une bonne nouvelle pour le pape, et l’Eglise en ces temps de crise. Jésus fait recette là-bas :

« L’institut américain Pew Research Center estime à 67 millions les chrétiens chinois déclarés, dont 9 millions seraient des catholiques. D’autres avancent le chiffre de 100 millions de chrétiens. » Figaro

Pat V dit: à

Fille d’ un grand collectionneur, Bob Calle, elle connaissait depuis toujours les rouages et les pratiques de l’ art contemporain. Elle fit toujours sensation par ses pratiques à la limite du voyeurisme transgressif, comme par exemple d’ un carnet d’ adresses trouvées avec lequel elle contacta tous les inscrits du propriétaire dudit carnet. Le propriétaire s’ en aperçut et cela faillit mal finir… Ces pratiques bordeline reconnues par les institutions plaisaient au public bobo de l’ art contemporain, le journal Libération publiait le compte rendu exact et détaillé de ses actions  » artistiques « . Actio d’ art par effraction. Cela dit à force de faire des effractions, tout le monde l’ attend devant la caméra de ville désormais.

Pat V dit: à

Action d’ art par effraction.
Comme elle est une multirécidiviste, elle est connue des services de l’ art contemporain qui commencent à en avoir peut être un peu marre de ses exactions répétées de manière identique.

rose dit: à

Pablo 75 à 18h09

je l’ai écrit comme je l’ai vécu, en étant soufflée.

Le mot que je cherchais tout à l’heure, sans le trouver, est installation.
Sophie Calle n’installe pas. Elle transforme son quotidien en art.

rose dit: à

Pat V, Pablo

je ne savais pas qu’elle fouillait dans les valises. Ni que son père était un grand collectionneur.

rose dit: à

et Alii à 15h50

tout lu. c’est confondant. bien souri à la délectation perverse de celui/celle qui se réjouit de la nullité d’autrui (cela consolerait de la mienne ? sienne
…).
Ce n’est pas du Duras ni du sous Duras. Roman de gare style Harlequin. Cela nourrit son homme.

rose dit: à

mais, et alii, avez-vous trouvé de qui est cette fin ?

Pat V dit: à

Elle ne faisait pas que photographier les draps.

En fait, elle faisait le travail d’ une femme de chambre professionnelle, donc elle refaisait le lit et photographiait les valises ou les vêtements sur le lit fait.
Elle décrivait le contenu des poubelles et des placards comme une ethnologue sensitive.

christiane dit: à

16h44
Vous touchez là, la mémoire individuelle, mémoire de soi, fiction entre réel et imaginaire. C’était, je crois, en 2014 « L’imposteur », encore un livre inclassable de Javier Cercas (Actes sud) Biographie ? Roman ? Enquête ? Passou avait, me semble-t-il, écrit un billet à propos de ce livre.
Le mensonge devient réel dans la fiction… Besoin de héros ? Des années après les guerres, chacun cherche la part consolatrice d’héroïsme ou de souffrance des siens… un signe de vulnérabilité… et un grain de vérité qui rend la fiction crédible.
« Le résultat du mélange d’une vérité et d’un mensonge est toujours un mensonge, sauf dans les romans où c’est une vérité. Marco a confondu de façon volontaire les romans et la vie : il aurait dû mélanger des mensonges et des vérités dans un cas mais pas dans l’autre ; il aurait dû écrire un roman. S’il avait écrit un roman, il n’aurait peut-être pas fait ce qu’il a fait. Peut-être est-il un romancier frustré. Ou peut-être ne l’est-il pas et ne s’est-il pas résigné à écrire un roman parce qu’il a voulu le vivre. Marco a fait un roman de sa vie. »

christiane dit: à

Pat.V.
je ne sais si vous avez mis un lien pour l’art naïf. J’étais absente ces deux derniers jours et je n’ai pas trop envie de remonter les commentaires. Si oui, pouvez-vous le remettre ? Merci.

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