de Pierre Assouline

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La République des livres
Qui a autorité dans sa langue ?

Qui a autorité dans sa langue ?

Même s’il est convenu de longue date qu’il faudrait en principe retraduire les grandes œuvres à chaque génération eu égard à l’évolution de la langue et aux avancées de la recherche génétique sur les manuscrits, cela reste souvent à l’état de principe en raison notamment de problèmes de droits et de bisbilles avec les ayant-droit du traducteur princeps (voir les cas de Berlin Alexanderplatz, du Guépard, de Ulysses, de la Montagne magique etc). S’agissant de l’œuvre de Franz Kafka (1883-1924), difficile de ne pas en revenir au double mouvement contradictoire inspiré par Alexandre Vialatte : d’un côté une dette pour celui qui l’imposa au comité de lecture de Gallimard et partant le révéla au public français après l’avoir lui-même découvert lors de la parution de Das Schloss (Le Château) en 1926 chez Kurt Wolff Verlag ; d’un autre côté un reproche pour avoir traduit son œuvre en prenant de trop grandes libertés. Depuis, Marthe Robert (Grasset, 1954) puis Claude David (Gallimard, 1984) ont magistralement rectifié le tir (et plus tard, à partir de l’ouverture de l’œuvre au domaine public en 1994, Bernard Lortholary, Georges-Arthur Goldschmidt, Jean- Pierre Lefèbvre, Laurent Margantin).

Aussi, quand au début de l’année nous est parvenu l’énorme Journaux (840 pages, 35 euros, Nous) proclamant fièrement en bandeau « Première traduction intégrale », il y avait de quoi être surpris. Il est vrai que la version de Marthe Robert était fautive et incomplète : non seulement elle se basait sur le manuscrit fourni par Max Brod, lequel avait allègrement censuré des passages jugés obscènes (visite chez les prostituées de Prague etc) ou susceptibles de choquer (« Je passai près du bordel comme si c’était la maison d’une bien-aimée») et des noms de personnes vivantes, mais de plus, pour certains fragments, elle avait travailler à partir de la version anglaise plus fiable, se livrant à une traduction d’une traduction. Quant à Claude David, il n’avait pas retenu dans La Pléiade des fragments fictionnels qui figuraient pourtant entre les « notes à leurs dates ».

Ces Journaux, douze cahiers in-octavo conservés depuis 1961 à la Bodleian Library d’Oxford (sur lesquels s’est fondée l’édition complète de l’œuvre de Kafka en allemand chez Fischer en 1982), qui constituent bien le «Journal » de Kafka, le traducteur Robert Kahn s’en est donc saisi après avoir donné chez le même éditeur (Nous, à Caen) de nouvelles versions des Lettres à Milena et des Derniers cahiers. A nouveau, il s’est assigné la tâche de laisser résonner dans la langue d’arrivée l’écho de l’original, pour citer Walter Benjamin. Pour tout lecteur de Kafka, ce ne peut être qu’une relecture même si elle n’impose pas l’exercice érudit de la comparaison avec les versions précédentes. Plongé dans la lecture de cette nouvelle traduction depuis des semaines, m’offrant le luxe de m’y promener par sauts et gambades, de la laisser et d’y revenir, ce que le confinement autorise quand il ne l’encourage pas, j’en ai précipité l’achèvement en apprenant la disparition il y a quelques semaines du traducteur des suites d’une longe maladie dont l’issue fut foudroyante. Aussi faut-il lire aussi cet article comme un « Pour saluer Robert Kahn ». Une manière d’hommage à son travail qui coïncide avec la parution de « son » dernier Kafka.

Ancien élève de l’ENS de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes et maître de conférences en littérature comparée à l’université de Rouen, Robert Kahn avait consacré sa thèse à «Temps du langage, temps de l‘Histoire : Marcel Proust et Walter Benjamin » (Paris III) et ce n’est pas un hasard si longtemps après, il fut le traducteur du Sur Proust de Benjamin. C’est peu de dire que Kahn a rendu le diariste à sa sécheresse, son âpreté et sa précision originelles. La chronologie chaotique de l’écriture est cette fois respectée et son triple registre (ébauche, fragment, quasi-achèvement), restitué. Le caractère de work in progress de son Journal tenu de 1910 à 1923 (une mention de la date en titre courant en haut de chaque page n’eut pas été superflu, soit dit en passant) est rappelé en permanence par les doutes qu’exprime l’auteur dès lors qu’il analyse son roman en cours. Son humour très noir s’accentue avec les difficultés et la maladie. Et comme par magie, cette relecture encourage à nouveau le commentaire – car il est peu d’œuvre qui, autant que celle-ci, favorise la dispute, ce qu’un Céline aurait qualifié de pilpoul infini, rendant ainsi involontairement hommage à l’universalité et l’intemporalité de l’œuvre.

Le critique Alain Dreyfus, qui le fréquenta, raconte que Robert Kahn avait travaillé jusqu’à ses dernières limites, ce qui lui permit d’offrir à ses amis, en cadeau de départ un dernier inédit de Kafka (qui paraitra ultérieurement dans la revue Po&sie ) :

Il s’agit d’un long extrait d’un rapport rédigé par Kafka pour les Assurances du Royaume de Bohème, dont il était, non le gratte-papier obscur colporté par la légende, mais un haut fonctionnaire estimé par ses pairs pour ses dons exceptionnels de rédacteur et pour la fluidité et la rigueur de ses synthèses. Ce rapport, en date de 1915, porte sur le domaine de compétence du docteur en droit Franz Kafka, les accidents du travail, très nombreux dans les usines converties à l’économie de guerre, privées de leurs ouvriers spécialisés mobilisés pour combattre les alliés. Ces pages limpides propulsent le rapport administratif au rang des beaux-arts.

Kafkaïen, Robert Kahn l’était si l’on entend le néologisme au même titre que proustien. Mais loin d’être idolâtre, tout en constatant que La Métamorphose était traduite en une quarantaine de langues, il se demandait si Kafka était vraiment lu au-delà de la dimension tordue du néologisme qu’il avait engendré. « L’écriture se refuse à moi. D’où le projet d’investigation autobiographique. Pas une biographie, mais investigation et mise à jour des plus petits éléments possibles » notait-il en 1921. Cette seule observation devrait faire se précipiter vers ces Journaux tous ceux qui un jour ont été hantés par la lecture du Procès, de la Métamorphose ou du Château ou encore de la Lettre au père et qui n’en sont pas revenus. Ils verront que même ces notes pour soi, ces ébauches d’ébauches, une fois rendues à leur état brut dans leur ponctuation et leur présentation fautives comme c’est le cas sous la plume de Robert Kahn, piquent les yeux et mordent la peau, car elles ont elles aussi vocation à être « la hache qui brise la mer gelée en nous ».

 Parmi les livres parus à la veille du confinement, et de ce fait sacrifiés après seulement deux ou trois jours de vie en librairie, il en est notamment un auquel il faut rendre justice : Traduction et violence (202 pages, 18 euros, Seuil), l’essai de Tiphaine Samoyault, professeure de littérature comparée (Paris-III), romancière, traductrice notamment de parties de la nouvelle édition d’Ulysse de James Joyce. Violence, vraiment ? Mais comment appeler autrement ce processus d’appropriation, d’assimilation et parfois de domination de la langue de l’autre ? Le traducteur doit nécessairement faire violence au texte dont il s’empare. Cette réflexion très argumentée sur le métier interroge à nouveaux frais, à partir d’exemples puisés hors des chantiers trop fréquentés, la violence qu’a pu exercer la langue traduite au XXème siècle dans des systèmes totalitaires, des camps d’extermination (le chapitre 3 « Initiation » de Si c’est un homme s’organise autour de la question de la traduction dans l’univers babélien d’Auschwitz), des colonies, des sociétés d’apartheid.

Dès les premières pages, en prenant acte des progrès inouïs de l’intelligence artificielle et des algorithmes dans les logiciels de traduction (DeepL), (et donc des menaces que la mondialisation et la généralisation de la Traduction Assistée par Ordinateur font peser sur la survie des langues), elle dit bien sa volonté de se rien s’interdire, aucune perspective, aucun analogie, aucune critique partout où circule la littérature loin des faux-problèmes (la fidélité) et des poncifs (« Traduttore, traditore »). Enfin quelqu’un qui ose dénoncer les formules souvent à l’emporte-pièce d’un Umberto Eco à commencer par celle qui connaît encore une belle fortune tant on la répète à l’envi à Bruxelles et ailleurs : « La langue de l’Europe, c’est la traduction ». Ce qui, remarque-t-elle, est peut-être efficace mais faux (même au second degré), la traduction n’étant pas une langue mais une opération entre les langues. Une telle formule lisse les résistances et les antagonismes alors qu’ils sont indispensables au débat d’idées, lequel se nourrit des conflits et non de leur négation. Toute traduction (et plus encore toute retraduction) s’affirme contre l’original qu’elle adapte et contre la traduction qui l’a précédée. Il faut être un Samuel Beckett, auteur et autotraducteur, pour s’autoriser à transporter par exemple « bien les posséder, dans ma tête » (in Malone meurt) en « I knew them off, by heart » (in Malone dies)

A propos des poèmes de Paul Celan, l’auteure ouvre une piste passionnante en faisant état du travail de John Felstiner, biographe et traducteur du poète en anglais. A partir de l’exemple de son célèbre « Todesfuge/ Deathfugue/Fugue de mort », elle révèle le dispositif de réunion et d’hybridation mis en place : «… This Death is ein Meister aus Deutschland his eye it is blue… »

« Ce retour de l’allemand dans l’anglais n’est ni une non-traduction ni un retour de l’original : c’est la réalisation d’une différence contenue dans le poème, qui est celle de l’allemand lui-même, à la fois langue de mort et langue du poète, oppression et résistance. Le sentiment d’évidence que produit cette traduction unique en son genre tient à la façon dont l’allemand cogne dans l’anglais comme il cogne dans l’allemand dans le texte original.

Dans d’autres pages, elle puise matière à réflexion du côté du Schibboleth cher à Jacques Derrida (ce mot de passe qui pouvait décider de la vie ou de la mort selon que les Ephraïmites vaincus le prononçaient ou pas avec un accent qui les trahissaient aux yeux des vainqueurs) ; ou avec Julia Smith, la première femme qui osa traduire la Bible dans les années 1850, dans une recherche de la vérité par le littéralisme ; ou encore du côté de chez Proust en créole avec les problèmes rencontrés par Guy Régis Jr dès l’incipit de la Recherche qu’il se résolut à traduire après bien des essais par « Lontan mwen konn kouche bonè » avec tout ce que cela comporte en sous-texte pour le lecteur antillais d’histoires de Maître Minuit, de médecins et de femmes vaillantes- ce qui a aussi le mérite, selon l’auteure, de réinscrire « la part d’oralité trop souvent oubliée » de l’œuvre de Proust.

Et Kafka ? Car on n’imagine pas qu’un essai de cette ampleur n’en fasse mention. Il s’y trouve bien, dans le même esprit que le reste, en allant voir ailleurs ce qui se traduit, loin de tout francocentrisme étriqué. Pour illustrer la violence qu’inflige parfois une traduction à l’original, Tiphaine Samoyault s’est donc penchée sur le cas de l’oeuvre assez puissante pour y résister contrairement à celles qui sont vulnérables, fragiles. Parfois, des traducteurs surmontent l’obstacle de l’intraduisibilité (ou prétendue telle) en choisissant d’enrichir le texte. Ainsi de Il processo, version italienne du Procès parue en 1980 chez Einaudi à Turin. Foin des répétitions, notamment des substantifs et des verbes « être » et « avoir », courantes sous la plume de Kafka ! Le traducteur a donc fait le ménage, supprimé ici ou là, modifié la place des mots dans les phrases, changé des segments entiers, au motif qu’en italien « cela ne se fait pas ». Un déplacement d’autorité qui pousse Tiphaine Samoyault à poser la question cruciale :

 » Qui a autorité dans sa langue ? »

J’allais oublier le nom du traducteur, lequel a d’ailleurs expliqué dans une préface avoir essayé d’offrir quelque chose qui ne sente pas trop la traduction. Il confesse même « avoir eu pitié » du lecteur italien du Procès, histoire d’un châtiment à la recherche de sa faute. Son nom : Primo Levi.

(« Le Français » photo Raymond Depardon ; « Franz Kafka », « Paul Celan », « Primo Levi » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, vie littéraire.

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commentaires

2 506 Réponses pour Qui a autorité dans sa langue ?

Jazzi dit: à

Parmi les classiques, qui a lu le Capital de Karl Marx et le Petit livre rouge de Mao ?

Chaloux dit: à

Divine comédie, plusieurs fois, surtout dans la traduction de Jacqueline Risset, les autres livres de Risset, la bio et son Dante écrivain, Les écrits sur Dante d’Erich Auerbach. Prochaine lecture dans l’édition du livre de poche.

et alii dit: à

ah, je dois écrire là que l’auteur de « De l’Esprit » était appelé
(Helvétius,) la Contradiction,

et alii dit: à

JAZZY vous me forcez à éveiller les « spectres »
« “Un spectre hante l’Europe – le spectre du communisme.”
Spectre fut donc le premier nom, à l’ouverture du Manifeste du parti communiste. Dès qu’on y prête attention, on ne peut plus compter les fantômes, esprits, revenants qui peuplent le texte de Marx. Mais à compter avec eux, pourquoi ne pas interroger aujourd’hui une spectropoétique que Marx aurait laissé envahir son discours ?
Spectres de Marx commence par la critique d’un nouveau dogmatisme, c’est-à-dire d’une intolérance : “Tout le monde le sait, sachez-le, le marxisme est mort. Marx aussi, n’en doutons plus.” Un “ordre du monde” tente de stabiliser une hégémonie fragile dans l’évidence d’un “acte de décès”. Le discours maniaque qui domine alors a la forme jubilatoire et obscène que Freud attribue à une phase triomphante dans le travail du deuil. (Refrain de l’incantation : “Le cadavre se décompose en lieu sûr, qu’il ne revienne plus, vive le capital, vive le marché, survive le libéralisme économique !”)
Exorcisme et conjuration. Une dénégation tente de neutraliser la nécessité spectrale, mais aussi l’avenir d’“un” “esprit” du marxisme. “Un” “esprit” : »
Derrida!
http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=2777

Jazzi dit: à

Jacqueline Risset comme Marthe Robert, de grandes traductrices passeuses littéraires, Chaloux !

Jazzi dit: à

« JAZZY »

Ou Jacky (mon vrai prénom, comme Jacky Derrida) ou Jazzi (contraction de mes prénom et nom), et alii.

OZYMANDIAS dit: à

@ Jazzi

Oui c’est vrai.
Sur ce blog je me suis inventé une nouvelle « vie virtuelle », pas par imposture ou pour mentir lâchement mais plutôt pour m’imaginer, moi-même, sous une autre identité, rêvée numériquement et plus optimiste et plus belle que ma morne, terne et triste identité réelle.
Ce n’est pas à vous, cher Jazzi, que je vais apprendre le pouvoir psychlogiquement bénéfique de l’imagination et du rêve sur les âmes tristes telle que la mienne (Pas du tout fortes comme celles de Giono mais pas encore mortes quand même comme celles de Gogol).
Ma réponse, hier soir, à Pablo75, contient toute ma vérité ainsi que mes vraies coordonnées.
Vous aussi, vous êtes libre de me croire ou pas.
Pierre Assouline est là, vous pouvez le contacter et lui aussi pourra vous confirmer mes dires.

Imaginairement, virtuellement mais vraiment vôtre,

Khaled Taleb

Soleil vert dit: à

Aidez-moi pour la France !!,
Pas simple Ed, il faut une montagne littéraire illisible type Joyce. Hugo aurait été un bon candidat, mais sa prose est lue par les jeunes.

Chaloux dit: à

Lire les classiques pour lire les classiques? Il faut lire ce qu’on éprouve la nécessité de lire. Ou sinon se barbecuire, comme la côtedeporoclopine et la Chipolatogigi.
Exactement comme la volonté d’être de son temps : Laissons cela aux imbéciles. Quoiqu’on fasse, on aura été de son temps.

(Je n’avais jamais vu la peinture italienne sous le misérable angle Abracadabratoclopinesque, pauvre fille qui écrit sans doute « boursouflé » en regardant ses doigts « courir sur le clavier », désolés d’avoir à écrire tant de sottises. Quant à la « sociologie » de la peinture hollandaise, c’est un thème archi-rebattu. Voir Todorov. La solitude fermière n’est pas bonne pour l’être humain qui se targue de penser. L’absence de curiosité intellectuelle non plus. Je ne sais plus qui a dit que l’esprit se forme par le dialogue. Certaine en a manqué comme d’autres d’oxygène).

hamlet dit: à

Kafka : « Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d’un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? Pour qu’il nous rende heureux, comme tu l’écris ? Mon Dieu, nous serions tout aussi heureux si nous n’avions pas de livres, et des livres qui nous rendent heureux, nous pourrions à la rigueur en écrire nous-mêmes. En revanche, nous avons besoin de livres qui agissent sur nous comme un malheur dont nous souffririons beaucoup, comme la mort de quelqu’un que nous aimerions plus que nous-mêmes, comme si nous étions proscrits, condamnés à vivre dans des forêts loin de tous les hommes, comme un suicide — un livre doit être la hache pour la mer gelée en nous. Voilà ce que je crois. »

magnifique. dans la nouvelle sur le trapéziste Kafka montre l’articulation entre l’homme « vivant et attentif » et l’homme « lisant inattentif », entre le « lire » et le « vivre », Kafka n’aime pas l’idée de transformer l’homme en « lecteur » et la « vie » en « lecture ».

On retrouve cette même déception chez Musil et aussi chez Walter Benjamin quand il oppose la lecture de l’enfant à la lecture de l’adulte. Chez l’enfant il compare la lecture à des flocons de neige qui viennent recouvrir l’esprit, alors que chez l’adulte, son inévitable esprit critique l’empêche de lire.

l’esprit critique empêche l’adulte de lire : Kafka aurait dit l’esprit critique éloigne le lecteur de la vie en détournant son esprit.

Chaloux dit: à

Divine comédie : il y aussi une édition qui semble intéressante chez DBB.

Risset a beaucoup fait pour Dante en France, en dépit du fait que des italiens que je connais ne reconnaissent pas volontiers la valeur de son travail; je crois qu’ils se trompent. Lecteur, je lui dois beaucoup.
Quant à Marthe Robert, ses livres géniaux doivent être lus par tout ce qui se prétend « littéraire ». On fait toujours tout un plat de Steiner, mais c’est Marthe Robert qu’il faut lire avant tout.

(Et on me traite de sexiste alors que je passe mon temps à faire l’éloge de femmes…).

Jazzi dit: à

« Lire les classiques »

Lire et relire : La Bible de anonymes, L’Iliade et l’Odyssée d’Homère, Le Banquet de Platon, La Divine comédie de Dante, Don Quichotte de Cervantes, Shakespeare, Molière, Racine et La Fontaine, Jacques le fataliste de Diderot, les Rêveries et les Confession de Rousseau, Baudelaire et Flaubert, Rimbaud, La Recherche du temps perdu de Proust et le Voyage au bout de la nuit de Céline.
What else ?

Jazzi dit: à

« Un livre doit être la hache qui brise en nous la mer gelée. »
Franz Kafka : dans une lettre adressée à son ami Oskar Pollak, 1904.

closer dit: à

Bon choix, JB…Mais pour le public immensément cultivé de le RdL, il n’était peut-être pas indispensable de mentionner quelques noms d’auteurs…

Jazzi dit: à

Et pour Ozy, rajoutons Les mille et une nuit de anonyme et tout Pessoa, avec ou sans hétéronymes !

hamlet dit: à

dans son article sur le retour de l’ordre moral passou avait écrit un très beau truc en disant que qu’un livre « prémédité » ne pour pas faire « littérature ». C’est par exemple la grosse différence entre Bellow et Roth : Bellow suit sa plume, il ne sait pas où elle va le mener, alors que Roth dès la première ligne il sait où sa plume « doit » le mener, comme Flaubert avec Bovary. Alors que Dostoïevski ne sait jamais d’avance ce qu’il va arriver à ses personnages à la page suivante. chez Camus chaque page est estampillé avec un gros tampon explicatif qui le rend ridicule. dans l’hsq Musil ne sait pas où il va, pas plus Jahnn dans les cahiers de GA Horn, pas plus que Joyce dans Ulysse, pas plus que Svevo dans Zeno, pas plus que Kafka dans le Château etc…

Jazzi dit: à

Oui, mais il faut toujours rendre à César ce qui lui appartient, closer !

Jazzi dit: à

« Divine comédie : il y aussi une édition qui semble intéressante chez DBB. »

Celle d’Henri Longnon, Garnier frères, 1966, assez neutre et claire, ne me pose pas de problèmes, Chaloux.

hamlet dit: à

d’où la déception de Céline face à la critique, pour lui « mort à crédit » était meilleur que le voyage, et il avait bien raison de le penser, sauf que « mort à crédit », plus « kafkaïen » (joycien ?), n’entrait pas dans le créneau littéraire franchouillard.

Chaloux dit: à

Oui, je l’ai aussi, mais c’est la traduction de Jacqueline Risset qui m’a débloqué Dante.

hamlet dit: à

le livre « prémédité » : c’est aussi la grosse différence entre Tristram de Sterne et Jacques le fataliste, alors que ces 2 livres sont à tort souvent comparés : Diderot écrit un roman « philosophique à thèse, comme Camus : avec des thèses tellement énormes qu’on ne peut pas les louper, alors que Sterne suit sa plume, l’écriture le guide, lui ne sait jamais où elle le mènera.

cette différence fait « littérature » : Jacques le Fataliste est un « bon livre », Tristram est un monument littéraire, au même niveau que Gulliver de Swift, que Rabelais, que Cervantes, que Bellow, que Musil, Joyce etc… la préméditation tue la littérature. au final cette littérature « non intentionnelle » échappe au temps, Tristram et Gulliver, Quichotte, Karamazov, Zeno, l’hsq, le Château, Ulysse etc… ne sont pas des classiques, ni des modernes, ni des post modernes comme on l’entend dire parfois.

Jazzi dit: à

L’édition Garnier de la Divine comédie, à couverture jaune, que je trimbale depuis toujours dans ma bibliothèque, j’ai dû le recevoir en prix au collège ?
A l’intérieur, j’ai retrouvé un « extrait du palmarès » de l’élève Jacky Barozzi, en classe de 4e M1, au lycée Carnot de Cannes, pour l’année scolaire 1966-1967.
Celui-ci est écrit à la main (belle graphie) et signé : « Le Proviseur J. Grelier » :

– Félicité 1 fois par le Conseil de Discipline
– Encouragé 1 fois par le Conseil de Discipline
– au Tableau d’Honneur

PRIX :

1e de Mathématiques
1e de Sciences Naturelles
1e de Composition Française
2e de Travaux Manuels

ACCESSITS :

1e d’Histoire
2e d’Italien
2e de Dessin
2e de Musique
3e d’Education Physique
6e de Récitation

Tout pour devenir l’homme parfait que je ne suis jamais devenu !

OZYMANDIAS dit: à

Mes Classiques français préférés ?

« Les Méditations poétiques » d’Alphonse de Lamartine. Lu.
« Aloys » d’Astolphe de Custine. Lu.
« Oberman » d’Étienne Pivert de Senancour. Lu.
« Jean-Christophe » de Romain Rolland. Lu.
« La Chronique des Pasquier » de Georges Duhamel. Lu.
« Les Hommes de bonne volonté » de Jules Romains. Lus, les onze premiers volumes.
« Les Voyages extraordinaires » de Jules Verne. Lu.
« Les Rougon-Macquart » d’Émile Zola. Lu.
« La Comédie humaine » d’Honoré de Balzac. Lus, trente-six titres.
« Koenigsmark »de Pierre Benoit. Lu. Et tous ses romans.
« Cyrano de Bergerac » d’Edmond Rostand. Lu.
« Les Trois Mousquetaires » d’Alexandre Dumas père. Lu. Et presque tous ses romans.
« Les Liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos. Lu.
« Les Caractères » de La Bruyère. Lu.
« Les Pensées » de Blaise Pascal. Lu.
etc,…

Que lire ou que ne pas lire ?! se demandera toujours le liseur que je suis.
Combien de vie me faudra-t-il vivre pour tout lire ?!
Et, après ma mort, continuerai-je à lire ?!
Grandes questions. Vastes méditations.

OZYMANDIAS dit: à

Erratum :

(Combien de vieS…).

OZYMANDIAS dit: à

Mes Classiques universels ?
Mes Classiques arabes ?

Ça sera pour une autre fois.
Prochainement.

Jazzi dit: à

Ne faudrait-il pas jeter tous les livres et sortir dans la rue, OZY ?

Jazzi dit: à

Comme disait closer, tu pouvais te passer de tous tes petits Lu, OZY.

« le liseur que je suis »

Quelle différence fais-tu entre « liseur » et « lecteur » ?

Jazzi dit: à

DIRAIT closer…

et alii dit: à

je n’ai pas cité tout àl’heure « de l’esprit » de Derrida ;qui revient bien sur sur Helvetius pensant que quelqu’un brulerait d’en parler
« « “Je parlerai du revenant, de la flamme et des cendres.”
Ce sont les premiers mots d’une conférence sur Heidegger. Elle tente une nouvelle traversée : ni un commentaire “interne”, ni un réquisitoire sur documents “externes”, si nécessaires qu’ils restent dans leurs limites.
Il s’agit encore du nazisme – de ce qui reste à penser du nazisme en général et du nazisme de Heidegger. Mais aussi des “politiques de l’esprit”, des déclarations sur la “crise de l’esprit” et sur la “liberté de l’esprit” qu’on prétendait alors, qu’on veut aujourd’hui encore opposer à l’inhumain (nazisme, fascisme, totalitarisme, matérialisme, nihilisme, etc.). Or c’est à partir du Discours de rectorat (1933) que Heidegger élève un hymne à l’esprit. Six ans auparavant, il avait décidé d’“éviter” ce mot, puis il l’avait entouré de guillemets. Que s’est-il passé ? Pourquoi ne s’en est-on jamais aperçu ? Comme aujourd’hui, l’invocation de l’esprit voulait être une méditation sur le destin de l’Europe. Ainsi résonnait l’éloquence des grands “esprits” européens, celle de Valéry, de Husserl ou d’autres – dont la “politique” est moins innocente qu’on ne le croit souvent.
Au cœur de leur tradition, philosophies, morales et religions européennes partagent leur discours, elles l’échangent avec celui de Heidegger quand il nomme l’esprit. Que faire de ce partage et de cet échange ? Peut-on les interrompre ? le doit-on ? Il y va du Bien et du Mal, des Lumières et de la Flamme, de l’esprit dans sa langue de feu : le Geist est Flamme, dit Heidegger. »
http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=2764

Janssen J-J dit: à

@ CT… Les mêmes genres de plaisirs simpmles que les vôtres à la sortie de cette épreuve? Bon courage pour Amsterdam. Non, moi, les musées ne sont décidément pas mes fantasmes urgentistes. Mais chacun se projette dans la culture qu’il mérite.

@ CT, les mêmes déplaisirs à l’égard de gens qui vous conseillent des tonnes de bouquins à lire alors que nous les avons lus et qu’eux ne les ont lus que par oui-dire. (sur leurs cahiers de listes de références et corrélats par quoi ils croivent briller)

@ ce même sourire invisible et narquois adressé à l’égard de ces internautes qui nous la pètent, ceussent qui n’ont jamais lu le père Hugo (quel horreur !), et qui viennent de dévouvrir Feuchelevent dans wiki (ah ? le Conventionnel!), et vont nous dire qu’ils le liront à la retraite. Tous comme ces gens qui vont nous plomber le crâne avec la théorie du « plaisir du texte » de Barthes à s’en pâmer, sans jamais donner à voir le plaisir qu’ils éprouveraient à la découverte de la moindre lecture inconnue, des fois que d’autres pourraient leur en remontrer.

@ Et même vous CT, parfois vous donnez dans le m^peme syndroame à votre insu, par ex. enver Ed. Genre : « si vous parvenez à lire L’Homme qui rit, alors tout VH vous deviendra facile »… J’ai eu récemment l’expérience inverse : d’abord, les Misérables, puis L’Homme qui rit, puis 93… E tje n’en sui pas plus mal porté. Peu importe l’ordre… pourvu que le plaisir de la découverte et de la richesse du bonhomme vous fassent frissonner toujours un peu plus. Si ce n’est pas le cas, inutile de continuer. Mais j’observe que cette expérience du frisson de plaisir et à quel endroit de n’importe quel roman, nul n’essaie de rendre compte aux autres (à de rares exceptions, comme rôz à l’époque de sa découverte des Misérables). On l’éprouve ou non, ce frisson… Après, on peut toujours faire accroire que. Je n’ai jamais lu icite un de nos célèbres fruit sec, suri et aigri par le pisse vinaigre nous parler avec sincérité du plaisir que lui aurait procuré une « découverte » classique dont l’aveu préjudiciel eut été de reconnaitre qu’il ne l’avait jamais lu. Quant à la prétendue communion procurée par le plaisir indicible de Bach ou de Massenet dans la 43e version d’Adrienne Lefébure, laissons-moi rire un brin…

Tous les bouquins cités ce matin comme des raretés, je les ai lus à diverses époques de ma vie… Sauf Dante, je n’ai jamais essayé de pénétrer autre chose que l’Enfer traduit par Risset. C’était trop difficile, et au total d’un ennui mortel. Je veux bien croire que des non snobs aient pu y prendre leur pied à relire la Dive comédie (avec une bouteille ou non), mais ceux-là sont dignes de respect de n’avaoir jamais éprouvé la nécessité d’en faire de l’étagère publique. S’ils avaient encore une traduction personnelle à leur actif, on pourrait à la rigueur…. Mais avez-vous déjà vu icite les matamores communs faire découvrir aux autres leur production personnelle ? Ils vous rétyroqueraient que ce serait donner en pâture de la confiote à des gorets… Ben voyons dhonc. Résultat : on n’a eu qu’une ridicule histoire de domestique sur un blogounet, et c’était point du lichtenberg, ni du chamfort, ni du cioran, ni de leurs vomissures asséchées.

@ Ozymandias, je persiste et signe. Vous êtes un menteur invétéré doublé d’un mythomane, avec votre adresse et votre téléphone pour faire croire à votre vérité. Or, on s’en br… de savoir qui vous êtes. Et je n’ai pas besoin de votre sociologie de la jeunesse algérienne en perdidition que je connaism ieux que vous pour avoir besoin de la caution de mon ami Kamel Daoud. Au fond, Ozy, vous n’êtes pas intéressant, contrairement à ce que j’ai pensé un temps quand vous envoyiez vos fiches de lecture et vous faisiez passer pour un vigile de nuit. Après cela, quand le doute s’est insinué, votre dégringolade a commencé tandis que MS reprenait de la hauteur dans ses branches à mes yeux, et que nous étions temporairement délivrés de Jissé, enfin noyé dans la grande bleue.

Finalement, bof. Rien n’est vraiment constructif, en dehors de quelques remarques pépitées qu’il faut vraiment extraire de la masse.

Bonne journée à tous.tes, à Marc, Paul, Renato et Jacques, notamment.

et alii dit: à

Première remarque. Quand il parle de la déconstruction – terme qui chez lui est une sorte de variable –, Derrida entre très volontiers dans le registre de la théologie.

10On trouve dans Psyché cette phrase : « L’intérêt de la déconstruction, de sa force et de son désir si elle en a, c’est une certaine expérience de l’impossible : c’est-à-dire […] de l’autre, l’expérience de l’autre comme invention de l’impossible, en d’autres termes comme la seule invention possible [1]
[1]
Jacques Derrida, « Psyché. Invention de l’autre », in Psyché,…. »

11L’expérience de l’autre, l’expérience de l’impossible – nous y reviendrons avec Heidegger –, n’est-ce pas en un sens le noyau même de la théologie ? Non pas, bien entendu, le cœur de quelque système explicatif. Il y va d’une expérience fondatrice. La rencontre de l’autre est toujours la rencontre de l’être. Elle demeure impossible comme le serait celle du tout autre. Cette quête de l’impossible, ce n’est peut-être pas de la théologie. C’est peut-être pourtant, et dans un même temps, l’expérience qui fait qu’une théologie devient possible, tout en restant marquée par une forme persistante d’impossibilité. C’est peut-être, une fois ritualisée, l’expérience d’une absence, celle du centre. Ou encore – mais cela ne revient-il pas au même – l’expérience de ce que le centre est une absence. On peut toujours, vous le savez, faire mémoire d’un centre absent.
https://www.cairn.info/revue-etudes-theologiques-et-religieuses-2007-3-page-379.htm

et alii dit: à

à propos de être dans le billet et …..
Dans une conférence prononcée à Jérusalem, consacrée – étonnamment – à la théologie négative, Derrida cite une affirmation célèbre de Heidegger : « Si je devais encore écrire une théologie, comme je suis parfois tenté de le faire, le mot “être” devrait ne pas y apparaître [y trouver place, y avoir lieu, y figurer ou survenir] [4]
[4]
Jacques Derrida, « Comment ne pas parler. Dénégations », in…. »
16Commentaire de Derrida :

17

Certes, Heidegger ne se contente pas de dire que Dieu n’est pas un étant ; il précise qu’il « n’y a rien à faire ici avec l’être » (Mit dem Sein, ist hier nichts anzusichten). Mais comme il reconnaît que Dieu s’annonce à l’expérience dans la « dimension de l’être », quelle différence y a-t-il entre écrire une théologie et écrire sur l’être, de l’être, comme Heidegger n’a jamais cessé de le faire ? Surtout quand il écrit le mot « être » sous et dans le lieu (Ort) de la biffure en forme de croix ? Heidegger n’a-t-il pas écrit ce qu’il dit qu’il aurait aimé écrire, une théologie sans le mot être ? Mais, aussi bien, n’a-t-il pas écrit ce dont il dit qu’il ne faudrait pas l’écrire, qu’il aurait fallu ne pas l’écrire, à savoir une théologie ouverte, dominée, envahie par le mot « être » [5]
[5]
Ibid., p. 592. ?
lien cité

Paul Edel dit: à

Difficile de vous adresser la parole, Clopine.La mienne vous fut funeste. Vous avez absolument raison de rappeler vos souffrances que je vous infligeais jadis en vrai sadique avec des conseils de lecture idiots. Evidemment vous n’avez pas souffert sous Ponce Pilate, mais, sous Paul Edel- (métaphore je précise) et ça devait être infernal, diabolique, une horreur mes recommandations,mes listes de lectures sur des livres qui déjà tapissaient votre bibliothèque et votre mémoire, d’Audiberti à Reynolds Price, et de Stendhal à Hardellet.. . Quel temps déraisonnable entre nous !.. que de remords j’éprouve à distance !.. quel extravagant délire de ma part , avec, en plus le poids de mon arrogance parisienne qui a dû vous dévaster. C’était aussi un temps où je vous encourageais à poursuivre votre pétillante chronique familiale. Que de remords.
Très bonne remarque de Hamlet à propos de la différence entre Bellow et Roth.

D. dit: à

Maji-cube, lui, est très intéressant.
Tout le monde en convient.

bouguereau dit: à

Heidegger n’a-t-il pas écrit ce qu’il dit qu’il aurait aimé écrire, une théologie sans le mot être ?

ha zouzou et ses gloses comme des soleil oblique through la clairière tombant sur les chaussettes à pompon manque cruellement..derida peut bien allez srabiller au sentier..y fra jamais qula tarlouze

bouguereau dit: à

Evidemment vous n’avez pas souffert sous Ponce Pilate, mais, sous Paul Edel

hassez dantisémitisme polo

Chaloux dit: à

Gigi la visqueuse, la moindre trace de sympathie de ta part, pour la moindre de mes facéties, serait pour moi la cause d’un de ces désespoirs dont on ne revient pas. Ramasse-toi dans un papier, puis jette-toi dans ta tinette. Au bout d’une semaine, même la pauvre vieille correctrice, qui te corrige si souvent, sera soulagée de ne plus t’avoir dans les pattes.

Jazzi dit: à

« Très bonne remarque de Hamlet à propos de la différence entre Bellow et Roth. »

Oui, Paul, contrairement à ce qu’il prétend toujours, à savoir qu’il n’a lu aucuns livres, hamlet est un fin lecteur. Chaloux aussi, dans un autre genre. Comme la plupart des commentateurs de la RDL.
Quant à Clopine, c’est une bonne lectrice, qui ne peut s’empêcher de se cabrer comme un cheval rebelle…

bouguereau dit: à

contrairement à ce que j’ai pensé un temps quand vous envoyiez vos fiches de lecture et vous faisiez passer pour un vigile de nuit.

excellente remarque qu’il dirait ce lèche cul dpolo qui voudrait sdonner des airs d’inflescsibe..lors qu’il fait la bise pour un paquet dchamalow..vade retro..polo

bouguereau dit: à

baroz se dit qu’on n’peut pas à la fin indéfiniment ne pas rconnaite ses mérite en poussant l’populo dvant lui..polo en tête de gondole..hanculés!

Jazzi dit: à

« hanculés »! »

T’es qu’un gros jaloux, le boug !

bouguereau dit: à

Oui, je l’ai aussi, mais c’est la traduction de Jacqueline Risset qui m’a débloqué Dante

commenter ici et sfaire reluire par beret basque à moustache..c’est çla toute l’idée dla vérité qu’il se fait..la preuve: hors..dracul est mortadèle à lassouline..dispensateur de sa seule vie

bouguereau dit: à

jaloux? hallons donc..et je le prouve hassez

Jazzi dit: à

Moi, j’en ai rêvé du camion ambulant de Ozy en folle du désert !
Je suis déçu. Je hais les mensonges !

bouguereau dit: à

Ramasse-toi dans un papier, puis jette-toi dans ta tinette

sa bibliothèque à l’os doré sur tranche de cake : un sempiternel hinventaire de rayonnage à placard à balai

Jazzi dit: à

« et je le prouve hassez »

Oui, tu ne parles que de godes, de bakrooms et d’encuvages !
On pourrait connaître ta liste de lectures ?

Jazzi dit: à

« d’encuvages »

Correction automatique, là où j’appelle un chat un chat…

Chaloux dit: à

Jazzi dit: à
« hanculés »! »
T’es qu’un gros jaloux, le boug !

Oh que non. Il a encore souvent son compte malgré de gros problèmes d’élasticité.

Alexia Neuhoff dit: à

« La rencontre de l’autre est toujours la rencontre de l’être. Elle demeure impossible comme le serait celle du tout autre. »

En effet. Nous en avons ci-dessous l’illustration avec P. Edel et Clopine d’une part, Janssen et Chaloux d’une autre. Entre autres « rencontres impossibles ». Quelque chose de « l’expérience de l’impossible » comme « noyau même de la théologie ».

bouguereau dit: à

Parmi les classiques, qui a lu le Capital de Karl Marx et le Petit livre rouge de Mao ?

le petit livre rouge..c’était à lire dans le métro baroz..ainsi quune bonne bio qu’il aurait dit le zouzou -hencore-..marx écrivait bien..un journaliste extraordinaire qui fait baver fog

Chaloux dit: à

marx écrivait bien

Tata bousemolle critique littéraire…

bouguereau dit: à

Oui, tu ne parles que de godes, de bakrooms et d’encuvages !

Je suis déçu. Je hais les mensonges !

Chaloux dit: à

Dès qu’il sort de son unique obsession, le trou du cul des autres, Bousemol démontre son inconcevable nullité.

Marx écrivait bien

Eh, oui, gros con, mais encore?

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

La meilleure manière de relire le petit livre rouge !
https://www.bing.com/videos/search?q=leaud+lit+mao+youtube+la+chinoise+godard&go=Rechercher&qs=n&sp=-1&pq=leaud+lit+mao+youtube+la+chinoise+godard&sc=1-40&sk=&cvid=3C6AC470FF304D618E13EF5B84FD28B9&ru=%2fsearch%3fq%3dleaud%2blit%2bmao%2byoutube%2bla%2bchinoise%2bgodard%26go%3dRechercher%26qs%3dn%26form%3dQBRE%26sp%3d-1%26pq%3dleaud%2blit%2bmao%2byoutube%2bla%2bchinoise%2bgodard%26sc%3d1-40%26sk%3d%26cvid%3d3C6AC470FF304D618E13EF5B84FD28B9&view=detail&mmscn=vwrc&mid=2F3C96025E5C17D3F0C52F3C96025E5C17D3F0C5&FORM=WRVORC

OZYMANDIAS dit: à

@ Janssen

Pourquoi cette méchanceté ? Pourquoi cette haine ? Qu’ai-je fait de si mal contre vous ?
Je vous ai demandé pardon et me suis excusé auprès de vous, pourtant. Sincèrement.
C’est bien de haïr parfois mais pour des raisons personnelles qui soient plausibles et légitimes.
Janssen, vous me parlez avec haine comme si nous nous connaissions personnellement et que, dans la vie réelle, nous soyons ennemis !!!
Je vous renouvelle mes excuses :
Pardonnez-moi pour les propos stupides que j’ai tenu à votre égard.
Libre à vous de les accepter ou pas.
Quant à mes « mensonges », j’ai déjà expliqué à Jazzi mes raisons de les avoir inventés sur ce blog pour me donner juste une nouvelle identité virtuelle meilleure ou pire puisqu’on est sur un blog, justement.
Mais ma réponse à Pablo75, hier soir, était vraie.
Personne n’est parfait et je suis moi-même le plus imparfait des êtres imparfaits mais je me soigne en lisant, en méditant, en roulant ma bosse de ville en ville pour gagner mon pain et en « s’amusant » un peu sur le Net de temps en temps.
Mais je vois, encore une fois, que je suis toujours incompris, au réel comme au virtuel.
C’est triste pour moi mais c’est ainsi, je n’y peux rien.
Que Dieu me garde vivant jusqu’à ma mort naturelle. Je l’espère.

Merci à vous.

Khaled Taleb

et alii dit: à

je vais vous donner une sorte d ‘histoire de schibboleth « personnel » :c’est le prénom Alexandre qui pour un français bien hellénisé qui pense en grec sait que « andre » c’est anèr , l’homme comme dans androgyne ;mais justement pour moi, -et un jour une psychologue me le dit « naïvement » « il y a là cendre » comme l’explique Derrida ;
Alexandre est un prénom que portent volontiers les juifs-pour des raisons « historiques » -et donc transmis comme une passation de cendres dans la famille
bonne aprèm

bouguereau dit: à

Tata bousemolle critique littéraire…

mon couillon..jle dis haprés tant et tant de patron de rédaction..qui méprisent malheureuzment hassez les critiques littéraire..officiels..halors les wanabi..pour toucher..faut cibler..tépaonivo comme y dit mon larbin en cuisine

bouguereau dit: à

Pourquoi cette haine ?

la gestion..encore..keupu est un crétin utile pour polo..je suis déçu..je hais les mensonges etc..

Chaloux dit: à

Tata Bousemolle, toi tu es au niveau, c’est une évidence, ma pauvre.
Oui, tu le dis toi-même, tu répètes après tout le monde. Et ensuite, vieille épave?

bouguereau dit: à

Eh, oui, gros con, mais encore?

il faudrait que j’ajoute.. »he oui je l’ai en peau dlapin que j’aimais tant a caresser..dailleurs il faudrait que je cherche dans ma bib..si mal rangé..mais quand j’aurais les temps..je suis si pris etc’..havidemment baroz jurrrait que c’est plus vrai que nature..qu’il adore tant de vérité..et polo? polo y trouvrait dla justesse dans l’aproche..hanculés..

bouguereau dit: à

Et ensuite, vieille épave?

je lis chez toi comme dans un livre..et pourquoi?..parcequ’il n’est pas bon

closer dit: à

J’aime assez la liste d’OzyAbdel…Duhamel, Jules Romain, un charme provincial un peu suranné.

En voilà un au moins qui a le courage de ne pas y coller Proust, Céline, Flaubert, comme aurait fait n’importe qui, mais plutôt Pierre Benoit et Alexandre Dumas.

Cela fait des mois que je me dis qu’il me faut relire Les Trois Mousquetaires…Milady m’obsède…

Chaloux dit: à

Ma pauvre Tata Bousemolle, ton jugement vaut celui d’une pince à sucre. Tu ne survis que par esprit de charité.

DHH, dit: à

Ozymandias n’est peut-etre etre pas le personnage original et attachant sous lequel il s’est presenté ,cet amoureux de la langue et de l’ecriture , nourri de classiques francçais et qui en vecteur culturel écume le desert sous le soleil au volant d’ une camionnette chargée de livres destinés à l’elevation culturelle de populations miserables
Trop beau pour être vrai ?peut-être.
En tout cas il est a peu pres sur qu’il est de nationalité algérienne et qu’il vit en Algérie.
Aussi , a travers ce qu’il ecrit ici ,à travers la mention de ses lectures il nous montre que, si la France a fait beaucoup de mal a son pays au cours des deux derniers siecles ,elle lui a fait aussi un magnifique cadeau sa langue , et, avec sa langue ,sa littérature, cadeau qui apparemment serait un peu dedaigné aujourd’hui dans le pays .

Ed dit: à

@Soleil vert

Exactement ! Ce n’est pas pour rien que je pensais à Hugo, mais j’ai eu tort. L’autre bon candida aurait été Proust, mais on en est très loin. J’imagine qu’il n’est pas lu – contrairement à Hugo – dans le secondaire, mais il l’est largement parmi les adultes. Bref, toujours aucune idée la RDL ?

bouguereau dit: à

la charité de qui mon courageux dlarbin..saisis donc ta chance..mais tu ne sais vivre que de mot qui te la préte..à pas cher

OZYMANDIAS dit: à

@ DHH @ Closer

Merci, merci pour vos mots qui me touchent.
Mais je ne suis pas Abdel.
Je suis Khaled Taleb.

Chaloux dit: à

@Ed). Ce qui serait intéressant, par exemple ce serait de savoir si un écrivain aussi insignifiant et mauvais qu’Albert Camus, monté en épingle par son éditeur, ou ce pauvre Aragon dont les montagnes de papier invendu doivent empêcher Brotin-le-petit de jouir comme il faut de ses siestes post-prandiales, sont encore lus après les « obligations scolaires », car en matière de lecture il y a des obligations scolaires comme il y a eu des obligations militaires.
Même chose pour Sartre qui semble s’être abîmé dans un puits d’oubli alors que Beauvoir, curieusement, et bien que son style soit celui d’un débile léger, semble surnager encore.

Bref, l’idée serait de savoir comment survivent ces gens qui ont eu un pouvoir supposé en littérature.

Ce serait pas du tata bousemolle, on se demanderait pas s’ils écrivaient bien…

Janssen J-J dit: à

@ Quelque chose de « l’expérience de l’impossible » comme « noyau même de la théologie ».

C’set trop compliqué pour moi, et les guillemets ont-ils à avoir avec un emprunt quelconque de vos ouvrages personnels ? Vous me faites souvent penser à Cynthia Fleury, AN… Désolé…
Si jamais vous pouviez, d’aventure, vous montrer plus explicite cela m’intéresserait beaucoup. Je suis un pue vexé que vous me mettiez dans le même sac que l’autre garçon, mon cadet de 15 ans. Il se trouve que je « comprends » fort bien ses problèmes depuis longtemps, mais n’en fais aucunement une affaire de religion. C’est à lui de les solutionner avec son père réel, et je crois sincèrement qu’il y parviendra un jour, quand il aura maturé un peu.

Sans doute, Derrida aurait compris autre chose à votre remarque sur le surgissement de la mêmeté, AN.

Bien des choses à vous et à votre famille qui doit être fière de votre talent et réserve naturelle, Alexia.
NB/ Pensez-vous que les propos de Paul à l’égard de Marie étaient ironiques, ou juste sincères mais astucieusement agencés dans al contrition pour qu’on n’y croive pas une seule seconde ?

Chaloux dit: à

Non, ma pauvre tata Bousemolle, tu te surestimes. Tu t’es surestimée toute ta vie. Résultat une pauvre épave incapable de s’occuper d’autre chose que du trou du cul des autres, une vielle pédale d’1 mètre 52 qui veut jouer les vrais hommes. Franchement, je te réponds parce que j’ai pitié de toi, mais depuis des années c’est toujours la même chose, le même étron glaireux posé tous les matins. Ta mère fit un pet foireux et tu naquis de sa colique. Tu ferais mieux de disparaître.

Chaloux dit: à

Gigi la visqueuse est en train de devenir aussi alzheimerisée que sa pauvre mère. C’est à un naufrage cérébral qu’on assiste depuis longtemps. Pas besoin de conjecturer. Toutes les preuves sont là. Pour le reste,; la pauvre vieille correctrice s’est bien faite avoir. Est-ce qu’elle le sait?

bouguereau dit: à

.mouais.quand tu ne fais pas long tu vas a laccident..quand tu fais bref à la rivière..le bien écrire mis en abime par mon larbin

bouguereau dit: à

Ta mère fit un pet foireux et tu naquis de sa colique. Tu ferais mieux de disparaître.

il faudrait mon larbin que tu donnes un peu de nerf à tes voeux pieux

Chaloux dit: à

Ma pauvre vieille Tata bousemolle, tu serais bien heureux d’aller quelque part. Tout ce qu’on sait de tes lectures sur les chiottes c’est que Soral est ton idole et qu’on l’écoute religieusement partout. On voit le niveau de ta pensée. Tu n’es qu’un pauvre étron à la dérive. Lâche-moi donc, tu me fais perdre mon temps.

de nota dit: à

@closer, ma fille m’a chourave les trois mousquetaires pendant le sexsubtilement, elle ne parvenait plus à le lâcher, c’est un’ livre bien fait pour la conversion à la lecture, le problème étant d’en trouver d’autres du même tonneau…

Jazzi dit: à

« En tout cas il est a peu pres sur qu’il est de nationalité algérienne et qu’il vit en Algérie. »

J’en suis moins sûr, DHH. Je le vois plutôt aller manger des glaces chez Bertillon, dans l’Île Saint-Louis…

Ed dit: à

@Chaloux

En effet ! Je déteste Camus moi aussi, et expliquerait sa récente réhabilitation par la publication par sa fille des lettres qu’il a échangées avec sa maîtresse. Un truc bien tordu au passage, mais bon, c’est une autre question.
Quant à Sartre, c’est l’existentialisme qui a pris un coup de vieux, mais peut-être Les mots sont-ils encore au programme du bac de français comme c’était le cas il y a 15 ans ?
L’absurde de Camus a tout aussi mal vieilli à mon humble avis, alors ça me gonfle sérieusement les ovaires que L’étranger soit aujourd’hui l’un des livres de langue française les plus lus dans le monde…avec Le petit prince !! Encore pire. Bon bref je filoche.

bouguereau dit: à

essaie d’en être un peu maitre de ton temps mon copronyme de larbin..au lieu de te distraire en superstition et égorgement..regarde..haprés ozy qui t’aimais beaucoup tu laisses s’échapper dédède..rattrape là et critique littéraire un peu..baroz s’en pourlèche

renato dit: à

It’s chaos out there.

Jazzi dit: à

La trilogie des Chemins de la liberté de Sartre, bien supérieure aux Mots, Ed.
Camus, qui n’a pratiqué pas connu de traversée du désert, n’a pas eu besoin de sa fille ni d’Onfray pour être lu…
Faut arrêter avec les jugements hâtifs et rétroactifs !

Jazzi dit: à

« It’s chaos out there. »

La routine, renato, avant retour au chaos originel !

Ed dit: à

Jazzi ce n’est pas ce que j’ai dit. Je parlais de sa réhabilitation en tant qu’intellectuel, lais il n’a jamais cessé d’être lu.

Chaloux dit: à

Sartre a pu paraître très bon à chaque fois qu’il a su qui imiter. C’est bien connu. Chaque invité de Ravel, à Montfort l’Amaury, félicitait Ravel pour ses potiches chinoises. Aucune potiche n’était chinoise.

(Dans Aragon, il y a toute la poésie française, sauf Aragon, ciment Hugo. Éluard vaut mille fois mieux).

Maintenant, une petite place toute fraîche, à l’ombre, sur la terrasse, face au jardin dominant la vallée, m’attend. Le ciel d’île de France est pure merveille, comme souvent. Pas un bruit. Bon après midi…

renato dit: à

Mess-Age vs Mass-Age ?

Marc Court dit: à

tiens, Bouguereau qui cite en douce un bout de la Chanson des Cosaques Zaporogues, contenue dans celle , plus ample, du Mal Aimé! On lit de tout sur ce blog!
Ozymandias, je préfère Monte Cristo aux Mousquetaires, moins d’oripeaux historiques et de Courtil de Sandras besogneusement adapté, un dialogue beaucoup plus nerveux, et le grand roman du passage de l’Empire à la Restauration, la mal-nommée!
Bien à vous.
MC

hamlet dit: à

Walter Benjamin, dans une lettre envoyée à Scholem, dit son intention de ne pas lire Musil car il trouve son intelligence « inutile ».
Pourtant on retrouve des points communs entre ces deux auteurs au sujet de la lecture : l’idée d’illumination présente chez Benjamin quand il parle de la lecture chez l’enfant, on la retrouve chez Musil sous la forme de l’ « expérience vécue ».
Le thème de la lecture est omniprésente dans l’hsq, présentée sous divers aspects comme par ex un « autre état » ou la « lecture avec un crayon à la main » comme moyen d’absorber la chose lue et diminuer la résistance naturelle à cet objet extérieur et inconnu. Musil voit la population des lecteurs comme un « géant qui boit, mange et travaille énormément, mais n’en veut savoir et se plaint de faiblesses comme un jeune chlorotique », la chlorose prenant dans ce cas la forme d’une humanité qui soit perd son âme dans les livres, soit recherche l’avènement d’une nouvelle ère ex : couple Arhneim / Diotime et couple Ulrich / Clarisse, chez deux couples la lecture prend une dimension « messianique ».

« lire un crayon à la main » est aussi une critique que l’on retrouve chez Kafka de la nécessité d’afficher un sérieux, ce sérieux se retrouvant aussi chez l’écrivain (ex reproche de Gombrowicz de le Clezio), ce « sérieux » apparaissant comme une façon de légitimer l’acte de lecture est présent dans différents pays (Allemagne, France etc) sous des aspects différents suivant la culture du pays.

l’archétype du lecteur dont Musil fait le portrait fait songer à Arnheim, une caricature de l’homme universel (face négative d’Ulrich), mais aussi Walter, artiste raté, qui ne cessent de pousser à eux deux, l’un sur le mode activiste (Arnheim) et l’autre à la mode wagnérienne (Walter), une espèce de plainte maniaco dépressive d’une totalité perdue (Beau – Vrai etc…)… toute ressemblance avec personnes connues…

hamlet dit: à

je préfère aussi Monte Cristo aux 4 mousquetaires, et je préfère à ces deux-là l’île au trésor de Stevenson, ma foi il me semble que c’était là juste une chose Assouline niais.

hamlet dit: à

les « 4 » mousquetaires en période d’inflation…

hamlet dit: à

1/ l’île au trésor – 2/Ivanhoé – 3/ Robinson Crusoé – 4/Monte Cristo – 5/ les 5 mousquetaires (ils sont indicés sur le dow jones).

OZYMANDIAS dit: à

Mes classiques préférés de la littérature universelle :

– « La Mort d’Ivan Ilitch » et « Anna Karénine » de Léon Tolstoï.
– « Kaputt » de Curzio Malaparte.
– « Orages d’acier » d’Ernst Jünger.
– « Le Gai Savoir » de Friedrich Nietzsche.
– « Oblomov » d’Ivan Gontcharov.
– « Vie et destin » de Vassili Grossman.
– « L’Ogre » de Jacques Chessex.
– « Jude l’obscur » et « Tess d’Urberville » de Thomas Hardy.
– « Sur la route » de Jack Kerouac.
– « L’Attrape-coeurs » de J. D. Salinger.
– « Le Peuple de l’abîme », « Le Talon de Fer » et « Martin Eden » de Jack London. ( oui, oui, pour moi, London est un classique ).
– « Le Jardin du repos » de Pa Kin.
– « Les Exilés » et « Les Camarades » d’Erich Maria Remarque.
– « Shosha » d’Isaac B. Singer.
– « Une histoire d’amour et de ténèbres » d’Amos Oz.
– « S’il est minuit dans le siècle » et « L’Affaire Toulaév » de Victor Serge.
– « Ma vie » de Léon Trotsky.
– « Tristesse et beauté » et « Les Belles endormies » de Yasunari Kawabata.
– « Contes de pluie et de lune » d’Ueda Akinari.
– « Le Voyage des innocents » de Mark Twain.
Et tous les livres, tous , sans exception de Marguerite Yourcenar.
… etc,… etc,… etc,…

Mes classiques des littératures berbère, arabe et persane prochainement. Inch’Allah !

Khaled Taleb

Chaloux dit: à

Marc Court dit: à
tiens, Bouguereau qui cite en douce un bout de la Chanson des Cosaques Zaporogues

Non ce n’est pas Tata bousemolle qui en serait bien incapable. C’est moi qui l’ai cité…

Janssen J-J dit: à

@ la moindre trace de sympathie de ta part, pour la moindre de mes facéties, serait pour moi la cause d’un de ces désespoirs dont on ne revient pas.

Elle est extrême cette facétie-là, dans le fauxculisme sentimental dispendieux, un brin vertigineuse. Merci de l’avoir proférée, je la capture pour ma pauvre mère, ma pauvre femme et ma pauvre fille qui vont sans doute savoir me la décoder. Vont encore me dire (au final) : « mais arrête donc de TO.Q.P de ce pauvre R, alors qu’il inexiste…, vraiment tu peux pas t’empêcher d’aller chercher les brebis égarées, à force te mangeront l’haleine sur le dos !

Chaloux dit: à

Rien de sentimental, juste l’expression de mon dégoût.

et alii dit: à

une célèbre erreur de traduction de la Bible m’est rappelée par l’expo au MAHJ présentée par Chemla sur son blog:c’est celle des « cornes  » de Moïse; le professeur Romer en fit une leçon et un livre (que j’ai lu of course)
Thomas Römer, Les cornes de Moïse. Faire entrer la Bible dans l’histoire, Paris, Collège de France/Fayard, coll. Leçons inaugurales du Collège de France, 2009, 68 p.
https://journals.openedition.org/questionsdecommunication/302

Chaloux dit: à

C’est bizarre cette histoire de fille : Gigi la visqueuse a toujours dit n’avoir pas eu d’enfant, ce qui semblait logique : la nature ne pouvait pas le permettre. Or Voici, il a une fille. Dis, Gigi, il y a longtemps qu’elle est tombée du Q de ta vieille?

et alii dit: à

je voudrais vous saisir de mon « angoisse » du mot « visage »,qu’on retrouve dans tous les articles sur le
« masque » lié au corona ;
derrida, lors qu’il fit des cours sur LEVINAS, insistait pour nous faire comprendre que « le visage » dans la philosophie de Levinas , ce n’était pas réduit à la figure; ni même ce qu’on nomme en hébreu-et étudie(colloques) -comme « panim » ;etmaintenant dans ces articles covidiens, il semble que « le visage soit devenu « la figure »;
Visage(s)

Une autre éthique du regard
après Levinas

«Le mot hébreu pour «visage» est une forme plurielle: Panim. C’est dire comme le visage est à la fois ce qui regarde et ce qui est regardé ; c’est dire à quel point on (re)connaît l’Autre dans le visage que l’on voit, dans celui qui nous regarde, dans cet entre-regards qui fait la relation humaine. »
http://www.lyber-eclat.net/lyber/kenaan1/preface.html

et alii dit: à

d’un colloque tenu à Tel Aviv du 7 au 9 mai 2006 (Panim-Pnim : l’exil prend-il au visage ? Route de soi, route de l’Un), par une analyse linguistique du vocabulaire hébreu, répond à la question : « Une langue prend-elle un visage ? ». En hébreu, panim signifie visage (on se souvient que sous le titre Panim, mot, qui, en effet, signifie visage, mais, littéralement, « faces », André Benhaïm a étudié, sous le titre Visages de Proust, la vision des visages de cet auteur) et pnim, l’intérieur.

3Bien que les linguistes attribuent à ces deux mots une étymologie différente, la linguistique imaginaire et l’exégèse juives les associent et l’un des buts du colloque était d’étudier les modifications engendrées par l’exil et le déplacement, sur le visage, à la fois intérieur et extérieur. Comment le changement prend-il plastiquement dans le visage ? Comment est-on modifié psychiquement dans l’exil ?
in
https://www.cairn.info/revue-bulletin-de-psychologie-2007-2-page-187.htm

et alii dit: à

Panim/Pnim : l’exil prend-il au visage?
Une double racine hébraïque: panim, le visage et pnim, l’intérieur. Le colloque interroge le visage comme frontière entre intérieur et extérieur, comme seuil et accueil. A la fois, lieu de la rencontre et de l’échange, du contact avec le dehors, mais lieu aussi de la métamorphose plastique.
http://www.akadem.org/sommaire/colloques/panim-pnim-l-exil-prend-il-au-visage-/

Marie Sasseur dit: à

#c’est dire à quel point on (re)connaît l’Autre dans le visage que l’on voit, dans celui qui nous regarde, dans cet entre-regards qui fait la relation humaine. »

Eh oui, Dr Lecter, tout ça pour arriver à des considérations bien racistes chez le disciple de Levinas, celui du quai Conti…

Soleil vert dit: à

Camus (ses essais) et Orwell (1984) mes deux garde-fous.

Raphael dit: à

Pour Tiphaine Samoyault, la traduction est une annexion culturelle. Après le patriarcat, le sexisme, l’héterosexisme, la grossophobie, la transphobie et j’en passe, le wokisme, qui perçoit une violence partout, a trouvé un nouveau champ d’application dans la langue.

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