de Pierre Assouline

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La République des livres
Qui a autorité dans sa langue ?

Qui a autorité dans sa langue ?

Même s’il est convenu de longue date qu’il faudrait en principe retraduire les grandes œuvres à chaque génération eu égard à l’évolution de la langue et aux avancées de la recherche génétique sur les manuscrits, cela reste souvent à l’état de principe en raison notamment de problèmes de droits et de bisbilles avec les ayant-droit du traducteur princeps (voir les cas de Berlin Alexanderplatz, du Guépard, de Ulysses, de la Montagne magique etc). S’agissant de l’œuvre de Franz Kafka (1883-1924), difficile de ne pas en revenir au double mouvement contradictoire inspiré par Alexandre Vialatte : d’un côté une dette pour celui qui l’imposa au comité de lecture de Gallimard et partant le révéla au public français après l’avoir lui-même découvert lors de la parution de Das Schloss (Le Château) en 1926 chez Kurt Wolff Verlag ; d’un autre côté un reproche pour avoir traduit son œuvre en prenant de trop grandes libertés. Depuis, Marthe Robert (Grasset, 1954) puis Claude David (Gallimard, 1984) ont magistralement rectifié le tir (et plus tard, à partir de l’ouverture de l’œuvre au domaine public en 1994, Bernard Lortholary, Georges-Arthur Goldschmidt, Jean- Pierre Lefèbvre, Laurent Margantin).

Aussi, quand au début de l’année nous est parvenu l’énorme Journaux (840 pages, 35 euros, Nous) proclamant fièrement en bandeau « Première traduction intégrale », il y avait de quoi être surpris. Il est vrai que la version de Marthe Robert était fautive et incomplète : non seulement elle se basait sur le manuscrit fourni par Max Brod, lequel avait allègrement censuré des passages jugés obscènes (visite chez les prostituées de Prague etc) ou susceptibles de choquer (« Je passai près du bordel comme si c’était la maison d’une bien-aimée») et des noms de personnes vivantes, mais de plus, pour certains fragments, elle avait travailler à partir de la version anglaise plus fiable, se livrant à une traduction d’une traduction. Quant à Claude David, il n’avait pas retenu dans La Pléiade des fragments fictionnels qui figuraient pourtant entre les « notes à leurs dates ».

Ces Journaux, douze cahiers in-octavo conservés depuis 1961 à la Bodleian Library d’Oxford (sur lesquels s’est fondée l’édition complète de l’œuvre de Kafka en allemand chez Fischer en 1982), qui constituent bien le «Journal » de Kafka, le traducteur Robert Kahn s’en est donc saisi après avoir donné chez le même éditeur (Nous, à Caen) de nouvelles versions des Lettres à Milena et des Derniers cahiers. A nouveau, il s’est assigné la tâche de laisser résonner dans la langue d’arrivée l’écho de l’original, pour citer Walter Benjamin. Pour tout lecteur de Kafka, ce ne peut être qu’une relecture même si elle n’impose pas l’exercice érudit de la comparaison avec les versions précédentes. Plongé dans la lecture de cette nouvelle traduction depuis des semaines, m’offrant le luxe de m’y promener par sauts et gambades, de la laisser et d’y revenir, ce que le confinement autorise quand il ne l’encourage pas, j’en ai précipité l’achèvement en apprenant la disparition il y a quelques semaines du traducteur des suites d’une longe maladie dont l’issue fut foudroyante. Aussi faut-il lire aussi cet article comme un « Pour saluer Robert Kahn ». Une manière d’hommage à son travail qui coïncide avec la parution de « son » dernier Kafka.

Ancien élève de l’ENS de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes et maître de conférences en littérature comparée à l’université de Rouen, Robert Kahn avait consacré sa thèse à «Temps du langage, temps de l‘Histoire : Marcel Proust et Walter Benjamin » (Paris III) et ce n’est pas un hasard si longtemps après, il fut le traducteur du Sur Proust de Benjamin. C’est peu de dire que Kahn a rendu le diariste à sa sécheresse, son âpreté et sa précision originelles. La chronologie chaotique de l’écriture est cette fois respectée et son triple registre (ébauche, fragment, quasi-achèvement), restitué. Le caractère de work in progress de son Journal tenu de 1910 à 1923 (une mention de la date en titre courant en haut de chaque page n’eut pas été superflu, soit dit en passant) est rappelé en permanence par les doutes qu’exprime l’auteur dès lors qu’il analyse son roman en cours. Son humour très noir s’accentue avec les difficultés et la maladie. Et comme par magie, cette relecture encourage à nouveau le commentaire – car il est peu d’œuvre qui, autant que celle-ci, favorise la dispute, ce qu’un Céline aurait qualifié de pilpoul infini, rendant ainsi involontairement hommage à l’universalité et l’intemporalité de l’œuvre.

Le critique Alain Dreyfus, qui le fréquenta, raconte que Robert Kahn avait travaillé jusqu’à ses dernières limites, ce qui lui permit d’offrir à ses amis, en cadeau de départ un dernier inédit de Kafka (qui paraitra ultérieurement dans la revue Po&sie ) :

Il s’agit d’un long extrait d’un rapport rédigé par Kafka pour les Assurances du Royaume de Bohème, dont il était, non le gratte-papier obscur colporté par la légende, mais un haut fonctionnaire estimé par ses pairs pour ses dons exceptionnels de rédacteur et pour la fluidité et la rigueur de ses synthèses. Ce rapport, en date de 1915, porte sur le domaine de compétence du docteur en droit Franz Kafka, les accidents du travail, très nombreux dans les usines converties à l’économie de guerre, privées de leurs ouvriers spécialisés mobilisés pour combattre les alliés. Ces pages limpides propulsent le rapport administratif au rang des beaux-arts.

Kafkaïen, Robert Kahn l’était si l’on entend le néologisme au même titre que proustien. Mais loin d’être idolâtre, tout en constatant que La Métamorphose était traduite en une quarantaine de langues, il se demandait si Kafka était vraiment lu au-delà de la dimension tordue du néologisme qu’il avait engendré. « L’écriture se refuse à moi. D’où le projet d’investigation autobiographique. Pas une biographie, mais investigation et mise à jour des plus petits éléments possibles » notait-il en 1921. Cette seule observation devrait faire se précipiter vers ces Journaux tous ceux qui un jour ont été hantés par la lecture du Procès, de la Métamorphose ou du Château ou encore de la Lettre au père et qui n’en sont pas revenus. Ils verront que même ces notes pour soi, ces ébauches d’ébauches, une fois rendues à leur état brut dans leur ponctuation et leur présentation fautives comme c’est le cas sous la plume de Robert Kahn, piquent les yeux et mordent la peau, car elles ont elles aussi vocation à être « la hache qui brise la mer gelée en nous ».

 Parmi les livres parus à la veille du confinement, et de ce fait sacrifiés après seulement deux ou trois jours de vie en librairie, il en est notamment un auquel il faut rendre justice : Traduction et violence (202 pages, 18 euros, Seuil), l’essai de Tiphaine Samoyault, professeure de littérature comparée (Paris-III), romancière, traductrice notamment de parties de la nouvelle édition d’Ulysse de James Joyce. Violence, vraiment ? Mais comment appeler autrement ce processus d’appropriation, d’assimilation et parfois de domination de la langue de l’autre ? Le traducteur doit nécessairement faire violence au texte dont il s’empare. Cette réflexion très argumentée sur le métier interroge à nouveaux frais, à partir d’exemples puisés hors des chantiers trop fréquentés, la violence qu’a pu exercer la langue traduite au XXème siècle dans des systèmes totalitaires, des camps d’extermination (le chapitre 3 « Initiation » de Si c’est un homme s’organise autour de la question de la traduction dans l’univers babélien d’Auschwitz), des colonies, des sociétés d’apartheid.

Dès les premières pages, en prenant acte des progrès inouïs de l’intelligence artificielle et des algorithmes dans les logiciels de traduction (DeepL), (et donc des menaces que la mondialisation et la généralisation de la Traduction Assistée par Ordinateur font peser sur la survie des langues), elle dit bien sa volonté de se rien s’interdire, aucune perspective, aucun analogie, aucune critique partout où circule la littérature loin des faux-problèmes (la fidélité) et des poncifs (« Traduttore, traditore »). Enfin quelqu’un qui ose dénoncer les formules souvent à l’emporte-pièce d’un Umberto Eco à commencer par celle qui connaît encore une belle fortune tant on la répète à l’envi à Bruxelles et ailleurs : « La langue de l’Europe, c’est la traduction ». Ce qui, remarque-t-elle, est peut-être efficace mais faux (même au second degré), la traduction n’étant pas une langue mais une opération entre les langues. Une telle formule lisse les résistances et les antagonismes alors qu’ils sont indispensables au débat d’idées, lequel se nourrit des conflits et non de leur négation. Toute traduction (et plus encore toute retraduction) s’affirme contre l’original qu’elle adapte et contre la traduction qui l’a précédée. Il faut être un Samuel Beckett, auteur et autotraducteur, pour s’autoriser à transporter par exemple « bien les posséder, dans ma tête » (in Malone meurt) en « I knew them off, by heart » (in Malone dies)

A propos des poèmes de Paul Celan, l’auteure ouvre une piste passionnante en faisant état du travail de John Felstiner, biographe et traducteur du poète en anglais. A partir de l’exemple de son célèbre « Todesfuge/ Deathfugue/Fugue de mort », elle révèle le dispositif de réunion et d’hybridation mis en place : «… This Death is ein Meister aus Deutschland his eye it is blue… »

« Ce retour de l’allemand dans l’anglais n’est ni une non-traduction ni un retour de l’original : c’est la réalisation d’une différence contenue dans le poème, qui est celle de l’allemand lui-même, à la fois langue de mort et langue du poète, oppression et résistance. Le sentiment d’évidence que produit cette traduction unique en son genre tient à la façon dont l’allemand cogne dans l’anglais comme il cogne dans l’allemand dans le texte original.

Dans d’autres pages, elle puise matière à réflexion du côté du Schibboleth cher à Jacques Derrida (ce mot de passe qui pouvait décider de la vie ou de la mort selon que les Ephraïmites vaincus le prononçaient ou pas avec un accent qui les trahissaient aux yeux des vainqueurs) ; ou avec Julia Smith, la première femme qui osa traduire la Bible dans les années 1850, dans une recherche de la vérité par le littéralisme ; ou encore du côté de chez Proust en créole avec les problèmes rencontrés par Guy Régis Jr dès l’incipit de la Recherche qu’il se résolut à traduire après bien des essais par « Lontan mwen konn kouche bonè » avec tout ce que cela comporte en sous-texte pour le lecteur antillais d’histoires de Maître Minuit, de médecins et de femmes vaillantes- ce qui a aussi le mérite, selon l’auteure, de réinscrire « la part d’oralité trop souvent oubliée » de l’œuvre de Proust.

Et Kafka ? Car on n’imagine pas qu’un essai de cette ampleur n’en fasse mention. Il s’y trouve bien, dans le même esprit que le reste, en allant voir ailleurs ce qui se traduit, loin de tout francocentrisme étriqué. Pour illustrer la violence qu’inflige parfois une traduction à l’original, Tiphaine Samoyault s’est donc penchée sur le cas de l’oeuvre assez puissante pour y résister contrairement à celles qui sont vulnérables, fragiles. Parfois, des traducteurs surmontent l’obstacle de l’intraduisibilité (ou prétendue telle) en choisissant d’enrichir le texte. Ainsi de Il processo, version italienne du Procès parue en 1980 chez Einaudi à Turin. Foin des répétitions, notamment des substantifs et des verbes « être » et « avoir », courantes sous la plume de Kafka ! Le traducteur a donc fait le ménage, supprimé ici ou là, modifié la place des mots dans les phrases, changé des segments entiers, au motif qu’en italien « cela ne se fait pas ». Un déplacement d’autorité qui pousse Tiphaine Samoyault à poser la question cruciale :

 » Qui a autorité dans sa langue ? »

J’allais oublier le nom du traducteur, lequel a d’ailleurs expliqué dans une préface avoir essayé d’offrir quelque chose qui ne sente pas trop la traduction. Il confesse même « avoir eu pitié » du lecteur italien du Procès, histoire d’un châtiment à la recherche de sa faute. Son nom : Primo Levi.

(« Le Français » photo Raymond Depardon ; « Franz Kafka », « Paul Celan », « Primo Levi » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, vie littéraire.

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commentaires

2 506 Réponses pour Qui a autorité dans sa langue ?

Marie Sasseur dit: à

Sinon Passou, bravant les interdits , celui des 100 km a vol d’oiseau, une limite qui se volatilise à tire d’aile, j’ai eu a traverser la Loire hier. Un pont a hauteur de Saint-Georges de Baroille. J’ai regardé vite fait si je voyais une barque. Rien. Que le silence dans  » la panoplie auditive » remarquée par M. Jullien.
Ailleurs, tout a l’heure, sur un ponton de pêcheurs désert, ( je deconfine, mais vraiment, à fond) j’ai repensé à cette lecture en cours , en cours d’eau. Arrimé souplement, le ponton faiblement battu par l’onde, un changement de repère donnait l’impression de remonter un courant. Je n’ai pas compris pourquoi M. Jullien a comparé les pêcheurs à des tapineurs.
Lorsque j’aurai terminé cette lecture assez coulante, tres cool en fait, je laisserai un petit mot sur votre billet « intervalles de Loire ».

(Rien sur Celan , dans ce fil de commentaires insignifiants. La Seine n’inspire plus…)

Jazzi dit: à

« La Seine n’inspire plus… »

Non, ma bonne Marie, la Seine n’aspire plus que les déchets, hélas !
Vous avez l’air en pleine forme ?
Vous désobéissez ou vous bénéficiez de passe-droits pour vous trouver là où vous ne devriez pas être…

x dit: à

Si Ch. Honoré a choisi le titre « La belle personne », ça n’aurait tout de même pas un petit peu à voir avec le TEXTE de la Princesse de Clèves ?

« Jamais cour n’a eu tant de belles personnes et d’hommes admirablement bien faits ; et il semblait que la nature eût pris plaisir à placer ce qu’elle donne de plus beau dans les plus grandes princesses et dans les plus grands princes. »

Mentalité de colonisés, justement, servitude volontairement consentie par la bêtise et le snobisme : une expression ne nous paraît plus acceptable, plaisante, que si l’empire américain nous la renvoie, devenue formule passe-partout, mais tellement plus smart, n’est-ce pas …
Ceux qui me souhaitent une « belle soirée » ou un « bel été » (ils doivent être aux commandes de la météo) commencent par me les gâcher.

D. dit: à

Je correspond en tous points à cette définition de la belle personne.

D. dit: à

Ce qui pourrait sensiblement m’en différencier est que je suis très joli et extraordinaire.

D. dit: à

et intellectuellement brillant, un tout petit peu plus que Chaloux.

OZYMANDIAS dit: à

Hadjer -Agar- la servante égyptienne de Sarah et d’Abraham (Ibrahim).
Surnommée « Oum al-Arab » (la Mère des arabes) car elle donna naissance à Ismaël, leur ancêtre.
Ismaël est le grand oublié de la Bible, le prophète occulté par les docteurs de la Loi rabbinique, les biblistes et autres historiens de pacotille.
Comme s’il n’avait jamais existé !
Et pourtant, ses descendants, sont bel et bien là, avec, parmi et autour de nous.
Ou contre nous, disent les arabo-islamophobes.
« Mon nom est Ishmaël… » dixit le narrateur de Moby Dick de Melville… Roman biblique.

C.P. dit: à

Jacques, la vie est comme ça, voilà tout.
J’ai bien dit que je n’avais pas été vraiment un familier d’Albert Memmi, qui m’a fait du bien quand j’avais dix-sept, dix-huit ans, et dont j’ai lu avec beaucoup d’intérêt deux ouvrages.
Le reste, ce sont les hasards et les affections de cette vie, qui m’a donné aussi une petite-fille Cohen, un petit-fils Braunschweig, issus de pères d’origine juive, irréligieux, appartenant à des familles depuis très longtemps françaises. Que dire de plus ? Ah, si : Que des romanciers américains que j’aime particulièrement, Malamud, Bellow, Roth, Auster même, sont eux aussi Juifs, et là il se trouve que ce n’est pas indifférent du tout.

OZYMANDIAS dit: à

Les Ismaël, Ismaïl, smaïl et autres Smaïn vous souhaitent à tous et à toutes, une Layla saïda, une bonne nuit.

Jazzi dit: à

« A un garçon d’ici et d’ailleurs »

C.P., je la trouve très belle et très mystérieuse, cette dédicace. Et certainement plus profonde qu’elle n’y parait. Il ne s’agit pas seulement d’un ailleurs géographique. La dédicace sonne comme une invitation au voyage imaginaire ?

Marc Court dit: à

Si j’en crois François Jullien, in La Loi des Séries, ex Maison Barrault, il a bien existé le temps d’un pilote une « Madame Colombo » qui fut un bide mémorable. Ce n’est donc pas tout à fait une Arlésienne!
Bien à vous.
MC

OZYMANDIAS dit: à

02 H 28 m

Mais vous avez un beau visage
d’enterrement
et les chrysanthèmes que je vous destine
votre résurrection
annonceront.

Vos lèvres blanchies
par le glas funèbre
que j’entends sonner
dans ton âme d’hiver
mélancolisent mon âme d’orant.

Tendez-moi votre main
douce mortelle
pour que je sente
la ligne de votre destin
depuis longtemps
éternel.

Aucun linceul
si blanc soit-il
ne pourra cacher
votre, déjà, défunte nudité.

… Femme de morte beauté…
… Eve ressuscitée…

Mais vous avez une belle image
en noir et blanc
triste fard et calme troublant
et le cadre doré
que je vous apporte
votre photo
chère future disparue
embellira.

renato dit: à

Pour Mme Columbo. Il me semble que dans un épisode, pour les nécessités de l’enquête, ils mettrnt en scène son faux meurtre — par moments on la voit dans une photo, qui se révélera être la photo de la sœur de Mme Columbo.

Marie Sasseur dit: à

#Que dire de plus ? Ah, si : Que des romanciers américains que j’aime particulièrement, Malamud, Bellow, Roth, Auster même, sont eux aussi Juifs, et là il se trouve que ce n’est pas indifférent du tout.

C’est sensé signifier quoi au juste ?

La plus belle personne de la litterature américaine que j’ai rencontrée ces dernières années, c’est James Salter. Il se trouve qu’au moment de cette rencontre, il allait décéder quelques mois plus tard. Je ne l’ai jamais vu, en vrai. Il était juif, écrivait sous pseudo, mais ce n’est pas ce qui ne m’a laissé indifférente..;-)

C.P. dit: à

Marie Sasseur, j’ai simplement voulu dire que Bellow et Roth, en particulier, dans leurs personnages ou leur milieu (un quartier de Newark pour Roth) parlent clairement, eux, de la et de leur judéité.

Chaloux dit: à

D. dit: à
et intellectuellement brillant, un tout petit peu plus que Chaloux.

Comment faites-vous?

Jazzi dit: à
« A un garçon d’ici et d’ailleurs »
C.P., je la trouve très belle et très mystérieuse, cette dédicace.

Tout ce qui peut paraître à Barozze, de près ou de loin (et même de très loin), sodomite, semble à Barozze « beau et mystérieux ». Lucien Chardon & Co…

Hurkhurkhurk!

Marie Sasseur dit: à

C.P., il se trouve qu’ils ne sont pas lus que pour ça. Ph. Roth, tout particulièrement.

Marie Sasseur dit: à

Les grilles de lecture rdl, je commence à en avoir marre. Tout est récupération, comme le signalait Passou , dans un billet récent.

Marie Sasseur dit: à

Non, par ce que si chacun ne devait lire que communautaire, c’est bien simple: de Kafka, je n’aurais lu que les rapports.
Celui pour une akademie, évidemment, et celui en lien.

Voilà, je vais continuer mon grand deconfinement today, direction les grandes bouches du Rhône.
A plus.

C.P. dit: à

Marie Sasseur, c’est vrai. Cependant la chose est très claire dans « I married a Communist » et dans « The Plot against America ».

Marie Sasseur dit: à

C.P. j’ai lu complot contre l’Amérique. Je ne tiens pas cette uchronie comme son meilleur roman, mais il est vrai que la communauté juive de Newark est brillamment décrite.
Par ailleurs, et dans un registre tout a fait different, je ne me souviens plus dans quel roman, Rothh utilise la judéité comme argument de séduction/curiosité.
Le secret de l’identité, en quelque sorte ; c’est aussi à l’oeuvre dans  » la tache ».

C.P. dit: à

Marie Sasseur, c’est vrai aussi. C’es plus net dans « I married a Communist », avec des souvenirs de famille franchement autobiographiques. La contre-Histoire de « The Plot… » est parfois un peu facile, mais la famille juive et démocrate est encore présente.

Janssen J-J dit: à

Je vais lire le dernier Guillaume Musso. J’espère qu’il sera chroniqué par la RDL. Sauf erreur, sa popularité largement méritée n’a jamais fait l’objet d’une rigoureuse chronique sur cette chaine. Or, il a procuré beaucoup de bonheur et de joies à nombre de mes ami.es, durant cette période difficile. En revanche, Atala et René, sur mes conseils, ne les ont pas tellement séduits.
Bàv,
(Une pensée à rôz, Veux imaginer qu’elle a enfin récupéré sa maman chez elle, au prix de maintes dificultés, et qu’ensemble réunies, elles sont enfin heureuses. Belle journée à vous deux).

C.P. dit: à

« C’est… »

Janssen J-J dit: à

@ Bellow et Roth, en particulier, dans leurs personnages ou leur milieu (un quartier de Newark pour Roth) parlent clairement, eux, de la et de leur judéité.

Oui. Merci pour ce petit dialogue matinal apaisé, CP et MS. A certains des romans sociologiques explicitement dédiés à « son monde », j’ai toujours préféré son honnête autobiographie, dans le portrait donné dans « Patrimoine ». C’est à mes yeux le témoignage le plus clair de Roth sur ses origines, un livre dans lequel un simple goy sans préjugé peut s’identifier avec beaucoup d’émotion, tant son motif parle à l’universel.

hamlet dit: à

Marie Sasseur dit: il est vrai que la communauté juive de Newark est brillamment décrite.
 »

la Pastorale est un livre sur la relation entre le juif et la notion de « terre promise » (avec bégaiement à l’appui pour ceux qui n’auraient pas bien compris) vu sous l’angle de « terre de fin des emmerdes » ou « terre où peut commencer à mener une vie pépère ». Ce concept est remis en cause par Roth par le fait que les emmerdes n’ont rarement de liens avec la terre, mais plus avec les individus qui l’habitent, ce qui est une conclusion très dostoïevskienne.

Sinon l’ancien testament aussi c’est un livre où l’on croise beaucoup de juifs.

hamlet dit: à

sur la « revendication appartenance identitaire lourdingue » des bouquins c’est bien pour ça que j’avais titillé Jazzi qui voudrait faire de la Recherche un roman « homosexuel » ou sur l »homosexualité ».

hamlet dit: à

Jacob Taubes (je crois) a écrit un truc marrant du genre que lors d’un repas il était assis en face d’un pasteur norvégien, géant blond descendant de viking, et un moment le type lui dit qu’il était heureux d’appartenir à la lignée d’Abraham… Taubes dit que là il a vraiment compris l’exploit accompli par Saint Paul.

Jazzi dit: à

26 mai à 9 h 32

Déconfinement J+14 (dimanche 24 mai)

Vers 15 h 30, je débarque du tram à la station porte de Clignancourt-puces de Saint-Ouen.
Sur le quai, de jeunes beurs me proposent des M.arlboro de contrebande.
A l’entrée et dans les allées du marché aux fripes, à moitié remplis d’étals, qui précède les Puces proprement dites, d’autres revendeurs à la sauvette font pareillement commerce de vulgaires montres argentées ou dorées, données pour de véritables R.olex, ou de pâles imitation de pochettes V.uitton et de chemises L.acoste.
Parmi les étals officiels de jean’s, de polos ou de survêtements et chaussures de sport, je dénombre deux stands aux couleurs jamaïcaines, présentant des accessoires destinés aux fumeurs de cannabis. En l’absence toutefois de la matière principale.
Plus loin, sous le pont du périphérique, d’autres revendeurs erratiques me tendent des iPhones ou des lunettes C.hanel de contrefaçon.
Le tout, à la barbes et au nez de couples de policiers en patrouille et de soldats de la brigade antiterroristes.
Rue des Rosiers, de nombreuses boutiques ouvertes exposent d’élégantes cheminées en marbre, de grands miroirs à moulures dorées, de superbes malles de voyage ou encore des lustres en cristal.
J’entre à gauche, dans le marché Malassis où la moitié des stands sont fermés. Parmi les stands ouverts du premier niveau, dominent le mobilier et le luminaire de style Art Déco, d’époque ou neuf. On trouve aussi quelques galeries de tableaux, de la vaisselle et des meubles de tous style et, au fond, des sculptures de jardin d’inspiration plus ou moins mythologique.
A l’étage, je remarque surtout des tapis et des chaises ou des fauteuils sur lesquels il est écrit : « Ne pas s’assoir dessus, SVP ! »
Au marché Vernaison, en face dans la rue des Rosiers, les 3/4 des stands sont fermés. J’y admire quelques chasubles d’évêque et des objets de verroterie. Devant le bistro Chez Louisette, où au cour des ans j’ai pu écouter des Piaf de contrefaçon, les grilles sont tirées et le silence a remplacé le flonflon des accordéons.
Revenu dans la rue des Rosiers, épine dorsale des Puces, je ne suis pas entré, à gauche, dans le marché Dauphine, quasi désert et noir, mais en face, dans le marché Biron, plus engageant. Des commerçants réunis autour d’une table, à l’extérieur, verres de vin et tasses de café devant eux échangent leurs impressions. L’un dit que ça redémarre tout doucement mais qu’il faut pourtant bien revenir, une autre déclare qu’elle n’ouvrira pas demain, lundi.
Plus loin, toujours dans la rue des Rosiers, dans la ruelle qui jouxte le café La Chope des puces-espace Django Reinhardt, trois guitaristes nous offrent un « spectacle manouche ».
Je m’assieds sur le muret, face au buffet improvisé, où la coupe de champagne est à 7 euros et le coca à 4, et j’écoute les notes nerveuses, tantôt joyeuses ou tristes, des musiciens tout en fumant une cigarette.
Cinq minutes après, je tourne, à gauche, dans la rue Paul Bert, puis pénètre, à droite, dans le marché Paul Bert/Serpette. Je demande une canette de coca à la devanture du bar à l’entrée. 2 euros !
Au fond du marché, côté Paul Bert, un beau petit espace vert à été durablement aménagé et joliment baptisé Jardin Ephémère.
Déjà, les commerçants commencent à ranger leurs marchandises.
Je ressors, me dirige vers la droite, puis passe devant le marché Malick, à gauche. Dans ce secteur, les vieux papiers côtoient les masques africains.
Je rejoins enfin la longue allée extérieure, qui fait face au périphérique. Là se trouvent les stands les plus branchés, où les jeunes disposent d’un choix riche et variés de baskets de toutes marques et de toutes couleurs. Tandis que je retraverse le marché aux fripes pour regagner la sortie, une vieille Noire, toute habillée de noir, apparait, tenant un micro dans la main et transportant la sono à l’épaule. Elle nous adjure fortement de ne plus perdre de temps et de consacrer notre vie à Jésus-Christ, car : « En vérité, le royaume des cieux approche ! ». 

Janssen J-J dit: à

A la demande générale de la RDL, voici la fiche résumé d’Atala, un roman populaire de Chateaubriand, et une gravure représentant la mort de la jeune vierge pleurée par Chactas, son amoureux.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atala#/media/Fichier:Atala_au_tombeau,1808,Girodet_de_Roussy_-Trioson,_Louvre..JPG »

« Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert est un roman publié en 1801 par l’écrivain français François-René de Chateaubriand. Atala lui vaut son premier vrai succès littéraire. Sur les rives du Meschacebé, en Louisiane, est fixée la tribu des Natchez, qui accueille un Français nommé René. Chactas, un vieil Indien de cette tribu qui, sous Louis XV, a visité la France, prend René en amitié au cours d’une chasse au castor et entreprend de lui conter les aventures de sa jeunesse. Chactas, fils adoptif d’un chrétien nommé Lopez, a été fait prisonnier à l’âge de 20 ans par une tribu ennemie, mais Atala, une jeune Indienne d’éducation chrétienne, l’a sauvé. Ils s’enfuient tous deux à travers la forêt et un terrible orage les oblige à s’abriter sous un arbre. Après avoir longtemps erré, ils rencontrent un missionnaire, le père Aubry, qui entreprend d’unir Chactas et Atala par les liens du mariage en convertissant Chactas au christianisme. Mais la mère d’Atala, pour lui sauver la vie alors qu’elle n’était pas encore née, avait promis devant Dieu pour sa fille que celle-ci resterait vierge. Malgré l’interdit doctrinal énoncé par sa propre religion, pour ne pas succomber à la tentation de Chactas et rester fidèle à la promesse de sa mère, Atala s’empoisonne, malgré son amour fort pour Chactas. Avant de mourir, elle apprend qu’elle aurait tout de même pu se marier avec Chactas en « annulant » la promesse de sa mère. Atala demande également à Chactas de se convertir au christianisme pour elle. La suite du récit d’Atala est en partie racontée dans le roman René… /// Signification – Le roman de Chateaubriand est en fait un éloge du christianisme à travers les péripéties de Chactas sauvé par la vierge Atala. La rencontre du père Aubry et de sa petite communauté sert cette magnificence tout en défendant les sauvages dont les mœurs peuvent être adoucies grâce à la vraie foi chrétienne. C’est un roman dont le schéma, le scénario, ressemble le plus à un schéma de tragédie ».
________
Bon, voilà une bonne chose de faite. C’est fait ! J’ignore si Albert Memmmi connaissait ce roman, et s’il avait perçvu en Chactas le portrait d’un colonisé prêt à l’émancipation par l’influence bienfaisante du néo-christianisme post colonial.

Janssen J-J dit: à

Vous fumez trop
Les baskets étaient-elles de contrefaçon ?
La Noire toute vêtue de noir, avait-elle un masque blanc pour annoncer le génie du généreux christianisme ?

Janssen J-J dit: à

Je n’aime pas cette représentation de Hitler.
(Atala par Girodet)
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/4f/Atala_au_tombeau%2C1808%2CGirodet_de_Roussy_-Trioson%2C_Louvre..JPG
Il faut reprendre la main, toute honte bue, Saint’Angélino. Faire son travail. S’insoucier d’être incompris dans l’instant. Rester poli avec soi-même en toutes circonstances. Faire le bien tel qu’on le conçoit. Ne pas rendre le mal pour le mal. Penser aux méchants, vivants ou morts et à naître, essayer de percevoir où se loge le meilleur en eux.

et alii dit: à

. Cette hypothèse est soutenue à partir de sa signature dans Philomena, où il se désigne comme étant « Crestien li Gois »13 : le fait de se désigner comme « goy » impliquerait que l’auteur était un juif converti
wgg en avait déjà parlé!

et alii dit: à

wiki :
Mais « Gois » n’est peut-être qu’une déformation de « Gouaix », village situé à proximité de Troyes14. Une autre possibilité est que cette signature aurait été ajoutée par l’un de ses compilateurs, d’autant plus que dans le Conte du Graal, Chrétien traite les Juifs avec violence : « félons qu’on devrait abattre comme des chiens »15, ce qui parait peu compatible avec une éventuelle judéité12.

Jazzi dit: à

« Les baskets étaient-elles de contrefaçon ? »

La vie n’est-elle pas une contrefaçon, JJJ ?
Non, la Noire n’avait ni voile ni masque.

B dit: à

Voilà, je vais continuer mon grand deconfinement today, direction les grandes bouches du Rhône.
A plus.

Attention aux moustiques, il en est de méchants qui transmettent de graves maladies. Je ne comprends pas ce que vous écrivez sur les commentaires et Kafka . C’est pour moi une lecture éprouvante et j’ai autant de peine à le voir excepté sur de rares clichés où il exprime autre-chose qu’une tristesse et un désespoir sans fond. Pas lu Salter , je dirai pour la part que ma plus belle découverte ces dernières années reste celle de Bellow .

Janssen J-J dit: à

Comment faites-vous, D. ?…
(pour assister si intelligemment à tous les offices religieux de Paris ? – Pourriez-vous nous dresser, le cas échéant, votre palmarès des 3 meilleurs offices (or, argent, bronze).
Merci par avance.
NB/ Ne répondez pas, si vous ne l’avez pas établii et ne pouvez le justifier. J’ai d’autres ressources chez des messalisants fervents de mes connaissances.

B dit: à

Vie pépère, Hamlet, il est beaucoup question de travail, d’édification par le courage, le labeur, quand le phénomène social et idéologique extra familial vient percuter et anéantir résultat par l’intermédiaire du lien affectif que rien ne prédestinait dans son milieu d’origine à être ainsi réduit à néant. Ceci dit, j’aime beaucoup vos analyses littéraires .

Janssen J-J dit: à

La vie n’est-elle pas une contrefaçon, JJJ ?

Non hélas, mon cher Jazmn. Et les « baskets de marque » (Louboutin ?) ne permettent pas toujours de botter en touche. Avec des non contrefaites, les rapteurs connaissent des limites à leurs acrobaties.

et alii dit: à

C.P VOUS A PARLE DE VILLON
DONC P.C
CELAN PAUL
u demeurant, on ne peut qu’être troublé par un
poème de Levi dont le titre est identique à celui qui
ouvre Grille de parole («Voix») et dont les variations
thématiques autour du langage et du silence
rejoignent étroitement Celan, jusqu’à la citation de
Villon, démentant la thèse de «De l’écriture
obscure »:
Voix muettes depuis toujours, voix d’hier ou à peine éteintes;/
Tends l’oreille et tu en saisiras l’écho./ Voix rauques de ceux qui
ne savent plus parler,/ Voix qui parlent mais ne savent plus
dire,/ Voix qui croient dire,/ Voix qui disent et ne se font pas
entendre:/ Chœurs et cymbales pour faire passer en
contrebande/ Le sens dans un message qui n’a pas de sens,/ Pur
chuchotement pour laisser croire/ Que le silence n’est pas le
silence./ À vous parle, copains de galle:/ C’est à vous,
compagnons de noce que je parle,/ Vous, comme moi ivres de
mots,/ Mots-poignards, mots-poison,/ Mots-clé, mots-rossignol,/
Mots-sel, mots-masque, mots-népenthès./ L’endroit où nous
allons est un lieu de silence,/ Un lieu de surdité, limbes des
solitaires et des sourds./ La dernière étape, il te faut la parcourir
sourd,/ La dernière étape, il te faut la parcourir seul.
https://www.erudit.org/fr/revues/pr/2000-v28-n2-pr2783/030592ar.pdf

x dit: à

Contribution à l’amélioration proposée par P. Charoulet :

Ce qu’écrit C.P. est très Sensé, mais quant à la question fort aimablement posée par M.S. sur la façon dont on est supposé comprendre un éventuel implicite, il faudrait écrire :

C’est Censé signifier

On me signale aussi que ce fameux intraduisible (curieusement négligé par Barbara Cassin), si évocateur, gorgé comme il l’est de tous les parfums de l’Eden américain, et si apte à restituer un mode de vie comme mille paysages urbains ou sublimes, une fresque à lui tout seul dans sa vertigineuse concision, « today » aurait un équivalent français.

B dit: à

Vu Paterson hier soir, j’ai enfin réussi à obtenir Arte autrement que si c’était canal+ sans décodeur, pas un parasite après avoir insisté sur le branchement du fil antenne. Je vis dans un moyen-âge technologique à faire fuir tous les amoureux de High Tech. Tant pis, je m’en fiche.

Jazzi dit: à

« (or, argent, bronze) »

Bonne question, JJJ.
Dans le désordre : Saint-Germain-des-Prés, Saint Sulpice, Saint-Eustache ?

Alexia Neuhoff dit: à

Dommage que Jazzi, en tant que journaliste cultuel, n’ait pas investigué pour déterminer si cette prédicatrice Noire annonçant le royaume de Jésus ne serait pas une goy, autrement dit une juive convertie… selon la nouvelle définition !

Janssen J-J dit: à

On me signale aussi que ce fameux intraduisible
(merci de m’avoir rendu indirectement homamge, x)

Vous n’êtes pas sûr de votre réponse, jzman, pour mettre un ? (je ne vous savais pas branché sur les messes. M’étonnerez toujours en tant que journaliste culturel connaisseur de tout Paris).
Je m’enhardis alors à vous demander votre palmarès or argent bronze pour les meilleurs bacroumes catholiques de Paris, masc ulines et féminines (je ne connais pas la terminoloçgie exacte)… Je crois pas que D. et H. les connaissent )pas suffisamment bien. Merci.
(NB/ Ne me répondez pas si vous ne les avez pas dûment expérimentées avec jean-marcel).

Bonne nouvelle lgtb, pour vous, MS : une splendide transgenre vient de prendre une petite municipalité dans le Nord du pays.
https://www.ladepeche.fr/2020/05/25/la-premiere-maire-transgenre-de-france-a-ete-elue-dans-le-nord,8902321.php

D. dit: à

J’ai fait du bouillon de poule pour cuire mes gnudi-maison. Avec une carcasse et des pattes de poulet. Sinon j’avais la possibilité du petit cube toujours très pratique.

Jazzi dit: à

JJJ, c’est du point de vue des plus belles salles de spectacle que je conjecture ces trois lieux. A ma connaissance, les bacroumes sont exclusivement masculines…

et alii dit: à

j’examine le traitement par Derrida d’une façon traditionnelle de faire une distinction entre la parole et l’écriture. Mais d’abord j’esquisse un concept, fondamental dans sa philosophie, qu’il utilise dans ses critiques d’Austin et de Searle: la notion d’« itérabilité » (et d’« itération »). Fondamentalement c’est la notion d’identité malgré des différences; et elle est censée expliquer comment des choses très différentes, telles que le mot de chat écrit et le même mot parlé, peuvent néanmoins être la même chose. Employant cette notion, il soutint que ce qu’il appelait la théorie ‘classique’ de l’écriture (censée être commune à toute la pensée occidentale et donc a fortiori à Austin) fût erronée. Il considéra que son attaque sur cette théorie (et les notions de polysémie irréductible et de la possibilité permanente ou structurelle d’échec qui vont main en gant avec son attaque sur cette théorie) minait la fondation de la théorie austinienne et, plus précisément, de la distinction normal/parasitaire. La fondation en question est le ‘propre’ contexte. Derrida considéra la caractérisation austinienne du propre contexte comme ordinaire,
(le chat du rabbin:Au début du xxe siècle, le chat d’un rabbin d’Alger raconte sa vie et ses dialogues avec son maître, je commente le twxeet aussi)
https://www.e-anglais.com/thesis_fr.html

Chaloux dit: à

Reçu le DVD du film Paris 1900 de Nicole Védrès que j’avais beaucoup aimé.

Chaloux dit: à

La Gigi, affligée de son adipeuse compagne, fantasme à mort et en cachette sur les toilettes publiques de Paris. L’air de La Chapelle-perd-Léso ne lui vaut rien.

Hurkhurkhurk!

C.P. dit: à

Et alii, oui ! Villon :

« A vous parle compains de galle
Mal des ames et bien du corps
Gardez vous tous de ce mau hâle
Qui noircit les gens quand sont morts
Eschevez le c’est un mal mors
Passez vous au mieux que pourrez
Et pour Dieu soyez tous records
Qu’une fois viendra que mourrez. »

et alii dit: à

sur l’article envoyé en lien -et pourquoi -c’est plus compliqué et très personnel-

Dans le deuxième chapitre,
« Cendres de Celan », je me penche sur la figure du poète Paul Celan et la place qu’il occupe dans

25 Feu la cendre est lui-même un texte tissé de métonymies : le quasi-concept de « cendre » se donne pour la phrase
secrète « Il y a là cendre », se donnant elle-même pour l’ensemble de Feu la cendre. Cette dynamique sera élucidée au
fil de ce mémoire.
10
Feu la cendre. Bien qu’il n’y soit jamais nommé, Celan hante le texte au point d’en être le cœur.
En effet, la phrase « Il y a là cendre » autour de laquelle s’articule l’ensemble pourrait être lue
comme une salutation posthume soufflée en sa direction. De plus, la figure de Celan s’impose pour
ma lecture de Feu la cendre puisque le déplacement de l’herméneutique suggéré et performé par
Derrida s’inspire grandement de l’œuvre du poète germanophone et tout particulièrement de son
discours « Le Méridien »

hamlet dit: à

le grand spécialiste d’Austin sur ce blog c’est Pablo avec ses affirmations performatives, sauf que si pour Austin « dire c’est faire », pour Pablo « dire c’est être » (toi tu es un nazi communiste…) avec bien sûr confirmations astrologiques à l’appui…

christiane dit: à

B,
heureuse que vous ayez vu « Paterson ». Même nom pour la petite ville et le héros débonnaire, chauffeur de bus et poète (amateur ?) : Paterson écrit les choses du quotidien, des choses banales (les écritures apparaissent sur l’écran avec la voix d’Adam Driver) et écoute ses voyageurs parler de leurs emmerdes mais jamais n’intervient. Juste, il sourit, les écoutant… Jarmush filme bien la ville. Elle est toute écaillée, un peu pauvre, habitée de gens simples, banale, celle du poète William Carlos Williams ou d’Allan Ginsberg.
Adam Driver est parfait dans ce rôle, quel comédien étonnant… et, Laura, la belle Golshifteh Farahani, rêveuse et fantasque, amoureuse et de son mari et du noir et blanc dont elle repeint objets, gâteaux et appartement.
Je n’oublie pas Marvin le bouledogue anglais qui les observe et va dévorer tous ses poèmes ou du moins les déchiquette au grand désespoir de ses amis et maîtres.
Un film lent, nonchalant où il ne se passe rien ou presque mais une douceur enveloppante nous saisit. On flotte.
La semaine s’écoule, presque répétitive. Ce n’est pas du cinéma habituel. Pas d’action. Un quotidien routinier mais que leur vie est belle. Ils résistent au superflu par la poésie et c’est communicatif… C’est filmé par Jarmush avec peu de moyens, une caméra numérique. Un film dépouillé qui devient lui-même un poème.
Lui, n’écrit que pour celle qu’il aime, pour lui faire plaisir. Mais on pense très fort au poète William Carlos Williams.
Et cette rencontre finale entre l’enfant qui s’étonne que lui, chauffeur de bus aime et cite Emily Dickinson” et lui lit ses poèmes et le visiteur japonais qui laisse planer une interrogation : un écrit banal peut-il devenir un poème à part entière ? Don du carnet et du regard…

christiane dit: à

Jazzi,
on finit par te suivre, par adopter ton rythme, regarder les passants comme tu les regarde.
J’ai reconnu certaines scènes (« Des commerçants réunis autour d’une table, à l’extérieur, verres de vin et tasses de café devant eux échangent leurs impressions »,  » trois guitaristes nous offrent un «spectacle manouche»… j’écoute les notes nerveuses, tantôt joyeuses ou tristes, des musiciens », « A l’étage, je remarque surtout des tapis et des chaises ou des fauteuils sur lesquels il est écrit : «Ne pas s’assoir dessus, SVP !».)

Je t’imagine, marchant paisiblement, peut-être un carnet à la main. Merci.

et alii dit: à

merci,C.P
je crois que dans la thèse que j’ai présentée en lien,on peut souligner:
t. Feu la cendre est intimement
lié à cette dynamique et c’est elle qui permet à Derrida de retirer « Il y a là cendre » hors de la
portée d’une réduction herméneutique. Pour aborder cette notion de « secret », je ferai appel à
plusieurs textes, parmi lesquels se trouveront Schibboleth (1986), Passions (1993) et Donner la
mort (1999). Ce n’est qu’à partir de là que je pourrai traiter de la « cendre » proprement dite.

Janssen J-J dit: à

@ affligée de son adipeuse campagne,

flanquée de son nouvel et gracieux amant rural, plutôt.

Oui, les offices catholiques sont parfois de véritables spectacles, surtout quand ils flamboient comme celui du 15 avril 2019.
Ô, messeigneurs Marty et Lustiger, unis par les liens indéfectibles du Génie judéo-chrétien !… Qu’avez-vous fait de vos ouailles devenues ?

Pablo75 dit: à

le grand spécialiste d’Austin sur ce blog c’est Pablo
hamlet dit:

Et de Maurice Desborels…

si pour Austin « dire c’est faire », pour Pablo « dire c’est être »
hamlet dit:

El pour le Pétomane, « dire c’est péter plus haut que son cul… »

Marie Sasseur dit: à

#Bonne nouvelle lgtb, pour vous, MS : une splendide transgenre vient de prendre une petite municipalité dans le Nord du pays.

Pas concernée.
Monsieur le maire, le mien, est hétéro à 1000%. C’est pas pour cela qu’il a été réélu sans problème au 1er tour.lol.

Je m’en vais, j’ai de la road en perspective.

et alii dit: à

a propos du secret:l’auteur de la thèse prévient:
De plus, la pensée de la trace ne cherche pas à borner ses limites, elle ne se rapporte
« aucunement au concept de forme (morphé mais aussi idea, eidos)
19 ». Cela signifie qu’un mot,
une lettre, un texte, un corpus, une typologie, une calligraphie sont traces simultanément et sans

16 Sigmund Freud, L’Homme aux loups [1918], trad. fr. Janine Altounian et Pierre Cotet, Paris, PUF, coll. « Grands
textes », 1990, p. 87.
17 Jacques Derrida, « Mallarmé », dans Tableau de la littérature française t. III. De Madame de Staël à Rimbaud,
Dominique Aury (dir.), Paris, Éditions Gallimard, coll. « Blanche », 1974, p. 371.
18 Jacques Derrida, « La structure, le signe et le jeu dans le discours des sciences humaines », dans L’Écriture et la
différence, op. cit., p. 411.
19 Joana Masó, « Cendres et dessin : la représentation en ruine chez Jacques Derrida », Protée, art. cité, p. 92.
18
qu’il soit possible de les isoler complètement ou de les ignorer comme particules de l’ensemble.
On peut même aller jusqu’à dire que « dans » un texte (même si cette proposition modifie
radicalement l’idée que l’on peut se faire du dedans et du dehors) un blanc ou une absence ne sont
pas moins significatifs qu’un mot. On comprend alors que la pensée de la trace n’est pas une
phénoménologie

Janssen J-J dit: à

Bienvenue à Marie Cau !…
(enfin l’identité révélée de Marie Masseur).
Je me demande parfois, icite, si l’on ne confond pas James Baldwin, James Salter, Henry James et James Bond, vu que chaque internaute vivant sa vie sur des planètes recomposées n’écoute que son coeur. D’autres tâchent d’être plus œcuméniques.

Janssen J-J dit: à

@ j’ai de la road en perspective.

Très bien, MS. D’autant que les Bouches sont grandes à remplir avec le Rhône. Bonne journée de déconfignement…
Si vous vous arrêtez sur l’A7 pour smartphoner un brin icite, expliquez-nous ce qu’est un hétéro à 1000 %. Ça doit être une sacrée phénomène, la vachte !

renato dit: à

Le retour de C.P., une bonne nouvelle.

Clopine dit: à

J’ai découvert un poète que je crois bien oublié… Il disait que ses poèmes étaient très sombres : « ce sont des fragments de confession. Confession d’un homme qui lutte contre le désespoir et qui gagne péniblement ».

Attirante sincérité, pas vrai ? Bon, après, ça se gâte un peu – notamment les poèmes élégiaques à « la femme », tartine habituelle des solitaires. Mais cependant, ceci, tenez :

LIBERTE CHERIE

Quand on t’adresse la parole
On dit que tu es timide
Et l’on te défend de répondre

Quand on t’invite
On dit que tu as horreur du monde
Et l’on te défend de sortir

Quand on danse
On dit que tu es boiteuse
Et l’on te défend de marcher

Quand on demande ta main
On dit que tu penses au couvent
Où l’on voudrait t’enfermer

Quand on chante on t’envoie prier
Quand on écrit la vérité
On éteint pour t’empêcher de lire

Mais tu viendras à la fête
Et les chants que tu inventes
Tes enfants les connaîtront »

Pour un type qui est mort avant les années 70, je trouve que c’est plutôt pertinent, et la forme me plaît tant que je voudrais savoir mettre ces paroles-là en musique. Un accompagnement à la guitare, façon Brassens, sans doute ?

Bref. Quelqu’un en sait-il un peu plus sur lui ?

Pablo75 dit: à

« la pensée de la trace ne cherche pas à borner ses limites »

Grandiose !!

(Il y a une langue dans laquelle on puisse écrire plus « creux » qu’en français? Je crois qu’en espagnol est carrément impossible de penser des choses comme: « el pensamiento de la traza no busca acotar sus límites »).

et alii dit: à

Souvent employé pour designer les enfants issus d’une union entre une femme non juive et un homme juif.
ce n’est pas la définition du dictionnaire;
c’est là une question de la « transmission », de « milieux » ;il n’est pas certain que le terme ne soit pas plus employé par les « gentils » que par les juifs eux-mêmes;je me garderai bien d’affirmer quoi que ce soit sans une étude avec enquêtes et même statistiques sérieuses

renato dit: à

Pourquoi double que je ne pratique pas le double clic ?

Pablo75 dit: à

J’ai découvert un poète que je crois bien oublié…
Clopine dit: à

Tu appelles ça un poète?

Ce type est le Maurice Desborels de la chansonnette pour boy-scouts.

Et il n’est pas oublié parce qu’une nullité pareille n’a jamais pu être connue…

et alii dit: à

noms:
Joseph Mélèze-Modrzejewski, qui avait lui-même ajouté la traduction française à son nom et que ses amis appelaient Jo, est mort à Paris à la fin du mois de janvier 2017. Il allait avoir 87 ans.

Clopine dit: à

Vous me tutoyez, Pablo75 ?

C’est une opinion que vous professez là. Comme toute opinion, sans arguments sérieux, cela reste de l’ordre du jugement péremptoire et parfaitement vain.

Si au moins vous donniez un exemple de ce que vous appelez « chansonnette de boyscout », dans le recueil de Seghers ?

Mais non.

Sauf qu’évidemment, à ce train-là, tout le monde peut le faire…

Tenez :

Pablo75 est le type même du dadais qui croit naïvement qu’il est rusé.

Ou n’importe quoi d’autre, s’il s’agit d’être blessant…

Jazzi dit: à

Durant les premiers parcours je ne prenais pas de notes, Christiane, et je me basais sur ma mémoire. Par la suite, les itinéraires ne devenant plus qu’une succession d’images en continu, oui.

Pablo75 dit: à

@ Clopine

Cela fait 7-8 ans que je te tutoie. Tu viens de t’apercevoir? Tu es lente à la détente, toi…

Oui, c’est une opinion, bien sûr. Cela pourrait quoi être d’autre?

« Comme toute opinion, sans arguments sérieux, cela reste de l’ordre du jugement péremptoire et parfaitement vain. »

Tu veux quoi, que je te fasse une tartine de plusieurs pages sur ce qu’est la poésie, que je lis, écris et traduis depuis presque 40 ans et sur laquelle j’écris depuis au moins 30? Tu crois que cela vaut le coup de le faire pour quelqu’un qui n’est pas littérairement écoeuré par de la prose nulle coupée en morceaux disant des choses aussi bêtes que « LIBERTE CHERIE. Quand on t’adresse la parole on dit que tu es timide et l’on te défend de répondre »?

Si ta chansonnette imbécile est de la poésie, Maurice Desborels est Dostoïevski, ma poule…

Clopine dit: à

Vous me dites « ma poule », Pablo75 ?

Et VOUS décidez, au nom d’une légitimité que vous déniez aux autres , ce qui poétique de ce qui ne l’est pas ?

Intéressant…

Que dites-vous de :

« La cane
de Jeanne
Est morte ce matin
Elle avait fait la veille
Merveille
Un oeuf. »

Je suis curieuse de vous entendre là-dessus, vu que cela fait quarante ans que vous vous escrimez à traduire des poésies et à décider ce qui en fait partie, de ce qui n’en fait pas partie…

Moi, que voulez-vous, je ne prétends pas dire qui est qui, ou qui est quoi. Mais j’aime bien ceci, tenez :

« Certaines poires devinrent comtesses et beaucoup de chiens devinrent marquis » (au pays de Cocagne).

Mais ce doit être mon mauvais goût (puisqu’il n’est pas le vôtre), qui m’égare…

Chaloux dit: à

A propos d’Ernest Delève, dont je ne sais rien:

https://www.arllfb.be/ebibliotheque/communications/namur090509.pdf

Je trouve qu’on apprend toujours beaucoup en lisant ces grands solitaires dont l’œuvre n’est guère qu’un balbutiement.
De la même manière, je viens d’hériter, entre autres objets, d’un cartel Louis XV-1900, soit une grosse pendule en bronze vissée sur un énorme socle également en bronze, le tout mesurant environ 50cm de hauteur et pesant 10 kilos. Un objet tellement laid (le mécanisme est d’un horloger réputé) qu’on se demande qui a pu avoir l’idée de le fabriquer, qui a pu se résoudre à le vendre et qui a pu accepter de l’acheter. Je le trouve fascinant, presque plus fascinant qu’un chef-d’œuvre, et je pense que je vais le garder.

C.P. dit: à

renato, j’essaye maintenant, seul dans l’appartement à Paris (mais les enfants sont tout proches) de me distraire un peu. Votre attention m’avait touché, comme votre usage de mon prénom. Ma femme (abritée dans le Berry avec les chattes !) a vu votre envoi touchant Marcel Broodthaers. Nous avons pensé tous les deux qu’au MAM de Nice il était exposé aux côtés de Fluxus, George Brecht, Filliou, Ben V. et autres…Mais comme Duchamp leur est associé également, ce n’est pas si grave…

Pablo75 dit: à

@ Clopine dit:

J’aime Brassens, et les chansons aux belles paroles, et la poésie chantée, et la poésie populaire (en Espagne il y en a beaucoup et très bonne).

« Moi, que voulez-vous, je ne prétends pas dire qui est qui, ou qui est quoi. Mais j’aime bien ceci, tenez :
« Certaines poires devinrent comtesses et beaucoup de chiens devinrent marquis » (au pays de Cocagne). »

Comment ça que tu ne le prétends pas? Déjà tu le fais en citant le pseudo-poème en question. Et après tu as écrit: « J’ai découvert un POÈTE que je crois bien oublié… Il disait que ses POÈMES étaient très sombres : « ce sont des fragments de confession. Confession d’un homme qui lutte contre le désespoir et qui gagne péniblement ». ATTIRANTE sincérité, pas vrai ? Bon, après, ça se gâte un peu – notamment les POÈMES élégiaques à « la femme », tartine habituelle des solitaires. MAIS CEPENDANT, CECI, TENEZ [= CECI C’EST DE LA POÉSIE]…

Tout ton texte nous dit: lisez un beau poème de ce vrai poète injustement oublié…

Quant à la phrase que tu cites et qui a l’air de t’épater, je la trouve digne d’un conte pour enfants de 5-6 ans: « Certaines poires devinrent comtesses et beaucoup de chiens devinrent marquis ».

C’est ce qu’on pourrait appeler du lyrisme Oui-Oui.

Tu as de la chance d’aimer des conneries pareilles: le nombre des poètes mauvais étant à peu-près infini, tu as de quoi t’extasier plusieurs heures par jour pendant les décennies qui te restent à vivre…

OZYMANDIAS dit: à

Personne n’a commenté mon petit poème, puéril et funeste, que j’ai posté hier du fin fond de la nuit.
Pourquoi ?
C’était d’la merde… eh bien, dites-le que c’était de la merde, mon poème pourri.
Merci quand même…

Pablo75 dit: à

après, ça se gâte un peu – notamment les poèmes élégiaques à « la femme »
Clopine dit:

Tu nous en cites quelques uns? Si ça se trouve, vus tes goûts en matière de poésie, ils sont excellents…

C.P. dit: à

OZYMANDIAS, bien sûr que si ! Il me semble qu’il s’agit d’un poème que j’ai entendu récité à l’IMA, peut-être de Khaled Taleb. Tant pis si je me trompe !
Si j’avais réagi, j’aurais dit que par un ou deux côtés il évoquait les poèmes de Rollinat dans les « Névroses », en moins macabre tout de même.

Clopine dit: à

Et il n’est pas si mal que ça, le poème-hommage de Delève à Lorca…

Mauvais procès que vous me faites, Pablo75. J’ouvre un livre de la collection « poètes d’aujourd’hui » chez Seghers, je lis une introduction aux poèmes qui sont rassemblés là, et quand je les lis, comme une petite musique solitaire et désenchantée, mais aussi tenace et avec de jolies lueurs d’espoir, m’apparaît.

Evidemment, on pourrait douter de tout, à la Descartes. Ne pas dire « je viens de lire la définition du dictionnaire », avant d’avoir vérifié auprès d’une sommité qu’il s’agit bien d’un dictionnaire, et que ce qu’on y lit s’appelle bien une définition…

En attendant, moi qui ne prétends pas vous apprendre ce qu’est la « bonne » poésie de la « mauvaise », Pablo75, je trouve juste que ceci, encore,

« la sève élève l’avenir
A la hauteur des plus beaux rêves »

N’est ni niaiseux, ni stupide, ni péremptoire. A contrario de vos commentaires, Pablo75 ?

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Tu savais que Clopine était une Grande Experte en poésie?

Pablo75 dit: à

@ Clopine

« la sève élève l’avenir
à la hauteur des plus beaux rêves »

Ça c’est mieux déjà que ce que tu nous avais cité avant. Le premier vers est même excellent, malheureusement gâché par le deuxième, qui est banal si on veut être gentil, bébête, si on veut être méchant.

Tu as pas un lien pour lire ses poèmes « élégiaques » à la Femme?

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mardi 26 mai 2020 à 14 h 10 min.

…rappel à nos amis colombophiles ,  » on n’est pas des pigeons « ,…
…pourtant les sauces sont variables,!…
…le changement dans la continuité,…
…of course,!…etc,!…

Pablo75 dit: à

Je viens de voir sur Wikipédia qu’Ernest Delève a publié un livre de « poèmes » en 1961 intitulé « Je vous salue chéries », que j’imagine dédié aux femmes de sa vie.

Si c’est le cas, j’espère, Clopine, que tu trouves, comme moi, ce titre particulièrement crétin.

Ou je me trompe et tu le trouves très beau?

OZYMANDIAS dit: à

@ C.P.

Khaled Taleb sont mes vrais prénom et nom.
Demandez à Passou et il vous le confirmera.
Je suis un algérien âgé de 45 ans et habitant le sud algérien, à Laghouat, en plein sahara.
J’ai posté ce poème il y a longtemps sur le site de la Poésie française.webnet.fr avec d’autres, bien entendu.
Vous pouvez les lire sur ce site si vous voulez.
Le poème en question s’intitule : Pourquoi, morte, es-tu ?
Ravi de savoir que mon poème a été lu à l’IMA.
Je suis un bouquiniste ambulant et je n’ai jamais quitté ma ville de Laghouat et mon Sahara chéri.
Voilà. Maintenant vous savez tout ou presque sur moi.

Merci infiniment C.P. pour votre beau commentaire.

M. Khaled Taleb ( OZYMANDIAS )

Chaloux dit: à

@ Chaloux
Tu savais que Clopine était une Grande Experte en poésie?

Ben voui!

lmd dit: à

Il n’est pas donné à tous de reconnaître les vrais écrivains, poètes, musiciens, etc.
(mais il faut absolument voir la vidéo)
Pablo75 dit: à
La mort d’un vrai écrivain aux talents multiples: Jean-Loup Dabadie
Julien Clerc – Ma préférence
https://www.youtube.com/watch?v=Jg31btOi7cU

hamlet dit: à

chacun son vécu, avec la religion c’est plus marrant, ça fait des souvenirs, gamin, après une journée passée sans bouffer, à scruter le ciel, « quand tu verras une étoile tu pourras manger… », « pourquoi ? », « c’est comme ça ! c’est la tradition ! », « ah bon là je crois que j’ai vu une étoile… », c’est mieux de ne pas comprendre le pourquoi du comment, se dire que cette femme est peut-être la seule au monde à avoir une tradition aussi bizarre , et surtout bien sûr faut pas le raconter, à personne, même pas à ses copains.

hamlet dit: à

Pablo, ne rigolez pas avec vos affirmations performatives, elles peuvent être autoréalisatrices et là ça devient flippant !
exemple : un matin, je me suis levé et qu’est-ce que j’ai pas vu dans la glace ? le visage d’un pétomane nazi communiste ! la femme de ménage était là, elle est venue voir : regardez ! qu’est-ce que vous voyez ? mon Dieu quelle horreur ! qu’elle a fait, heureusement elle a un cousin qui est marabout, elle l’a appelé pour qu’il vienne enlever le mauvais sort, il a fait brûler dans la maison un mélange d’origan et de farigoulette, il m’a tapé trois sur la tête avec une branche de sorbier et hop ! j’ai retrouvé ma tête d’avant, il m’a dit ça fait 500 euros ! et 600 si je paye par chèque… hého que j’y ai dit c’est la même farigoulette que je mets dans la pizza et je la paye pas 500 boules ma farigoulette ! il m’a dit celle-là c’est une farigoueltte speciale pour enlever les affirmation performatives autoréalisatrices…

et voilà Pablo ! comme quoi faut pas rigoler avec vos affirmations performatives !

Patrice Charoulet dit: à

VIROLOGUE OU NEPHROLOGUE ?

Depuis des mois, à la télé, nous avons vu défiler des médecins favorables au Pr Raoult et d’autres médecins hostiles au Pr Raoult. Parmi ces deniers, outre le Dr Daniel Cohn-Bendit («  Que Raoult ferme sa gueule ! »), nous avons pu entendre le généraliste Marcel Ichou (« Raoult est un charlot »), le Pr Karine Lacombe et le Pr Gilbert Deray, tous deux étant revenus vingt fois exprimer leur hostilité.
Après l’article du « Lancet », (« foireux » selon le Pr Raoult) , une télé, ce mardi matin, invite le Pr Deray venir « enterrer » le Pr Raoult une fois pour toutes. Pour faire bonne mesure, la chaîne a présenté le Pr Deray, qui est néphrologue (spécialiste du rein , comme on sait), par ces mots : « le professeur Deray, virologue ». Faut pas se gêner !

et alii dit: à

sur l’obs

Je découvre avec une certaine tristesse le texte de Pierre Jourde qui croyant réagir à mes propos ne fait que répondre à un communiqué publié hier par la SGDL et qui en tronque volontairement le sens.

Non, je n’ai jamais accusé la SGDL de détournement de fonds public ! Je reproche à cette société d’avoir accepté de se substituer aux affaires sociales dans le cadre des fonds d’urgence distribués aux auteurs. Je reproche aussi à la SGDL de parler au nom des auteurs alors qu’elle n’en a pas la légitimité selon moi. Je lui reproche sa passivité lors de toutes nos luttes pour un meilleur statut social. J’ai le droit de critiquer cet organisme. J’ai le droit de questionner son train de vie. J’ai même le droit de remettre en cause l’existence de ces associations qui selon moi défendent bien mal les auteurs.

Par-dessus tout, je reproche à la SGDL l’exercice d’intimidation que cache cette plainte en justice, qui amène à douter que cette société agisse vraiment au service des auteurs.

Je vous remercie de bien vouloir publier ce courriel suivi de la lettre que j’ai fait paraître ce matin. En lieu de droit de réponse.

et alii dit: à

l’interprétation de Jourde sur l’obs , qui est précédée du texte supposé de SFAR

Je découvre avec une certaine tristesse le texte de Pierre Jourde qui croyant réagir à mes propos ne fait que répondre à un communiqué publié hier par la SGDL et qui en tronque volontairement le sens.

Non, je n’ai jamais accusé la SGDL de détournement de fonds public ! Je reproche à cette société d’avoir accepté de se substituer aux affaires sociales dans le cadre des fonds d’urgence distribués aux auteurs. Je reproche aussi à la SGDL de parler au nom des auteurs alors qu’elle n’en a pas la légitimité selon moi. Je lui reproche sa passivité lors de toutes nos luttes pour un meilleur statut social. J’ai le droit de critiquer cet organisme. J’ai le droit de questionner son train de vie. J’ai même le droit de remettre en cause l’existence de ces associations qui selon moi défendent bien mal les auteurs.

Par-dessus tout, je reproche à la SGDL l’exercice d’intimidation que cache cette plainte en justice, qui amène à douter que cette société agisse vraiment au service des auteurs.

Je vous remercie de bien vouloir publier ce courriel suivi de la lettre que j’ai fait paraître ce matin. En lieu de droit de réponse.

SGDL, par Pierre Jourde
Paris, le 26 Mai 2020
Tout le monde me conseille de me taire parce qu’il va y avoir un procès. Peut-être est-ce l’objectif de cette plainte, d’ailleurs, qu’on se taise.

Et on devrait remercier la Société des Gens de Lettres. J’ai eu tort de dire que cette institution représentait bien mal les auteurs. C’est vrai, on n’a pas entendu parler d’eux lorsque nous nous battions pour que le rapport Racine ne soit pas enterré. Ils ont été également très discrets lors du scandale de l’Agessa, lorsqu’on a découvert que notre organisme de sécurité sociale avait « oublié » une partie des cotisations de 190 000 artistes-auteurs, les amputant de leurs droits à la retraite. Mais aujourd’hui que notre profession sort exsangue d’années de crise et de plusieurs mois d’épidémie, ils se réveillent. Pour crier avec moi que la façon dont l’État a décidé de gérer la crise pour les artistes-auteurs est problématique ? Non. Pour demander la mise en place de mesures de soutien aux auteurs simples, adaptées et sans rupture d’égalité, comme pour les autres professionnels de ce pays ? Non. La Société des Gens de Lettres se réveille pour me faire un procès en diffamation. Je devrais donc la remercier et je comprends enfin la fonction de cet organisme : il sert à remettre les auteurs dans le droit chemin si par hasard il leur arrive d’être catastrophés, et par la situation sociale de leur profession, et par la façon paternaliste dont des associations font semblant de les défendre.

Passons sur le fait que le communiqué de la SGDL joue à BOGGLE avec mes déclarations pour me faire dire autre chose que ce que j’ai dit.

Et ne fermons pas notre grande bouche. Je ne crois pas que mes déclarations relèvent de la diffamation. Je veux bien entendre que je sois vague, imprécis, et que mes propos appellent au débat. Mais ce procès est une honte.

Pour dire le fond de ma pensée, je ne peux pas croire un instant que les 24 membres du conseil d’administration de la SGDL soutiennent cette démarche. Parmi eux des auteurs, des éditeurs et divers acteurs de la filière livre. Je ne peux pas croire qu’ils valident cette attitude honteuse à mes yeux. Pas plus que je ne peux imaginer les adhérents de la SGDL favorables au fait que leurs cotisations servent à attaquer un auteur en justice parce qu’il ose critiquer la situation actuelle.

Si j’émets ces critiques, et si d’autres auteurs le font avec moi, c’est parce que nous voyons au quotidien des collègues qui n’y arrivent plus, de tous âges. Nous voyons un système se refermer comme un nœud coulant autour de nos confrères. Et depuis des années chacune de nos initiatives auprès des pouvoirs publics finit réduite à néant. La dernière en date, le rapport Racine, a été torpillée. Ce rapport, commandité par le Ministère de la Culture comportait à la fois un constat juste sur notre situation, et des préconisations parfaitement sensées pour que les auteurs bénéficient enfin d’un statut plus conforme à leur activité. Dès sa publication, ce rapport a été l’objet de toutes les attaques émanant du Syndicat National de L’Edition, ce qui n’est pas une surprise, mais également d’autres organismes dont on a pu comprendre que leur investissement auprès des auteurs consistait avant tout à œuvrer pour que rien ne change.

Oui, j’affirme que la SGDL et tout le maillage mélangeant association culturelle, syndicats et sociétés de gestion collectives nous représente bien mal. C’est une confusion des intérêts défendus qui n’existe nulle part ailleurs dans la représentation professionnelle des métiers. La France s’est engagée, en ratifiant la convention n°87 de l’Organisation Internationale du Travail sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, à « prendre toutes mesures nécessaires et appropriées en vue d’assurer aux travailleurs et aux employeurs le libre exercice du droit syndical. »

Durant les temps d’abondance, tout le monde s’en foutait. Aujourd’hui que les auteurs ont besoin d’aide, je crois nécessaire de réfléchir aux raisons pour lesquelles aucun des relais qui devraient les aider ne fonctionnent.

Je crois qu’on ne peut plus accepter l’absence d’une représentation professionnelle légitime des auteurs. Il y a des lois en France. Nous demandons une chose simple : l’application de la démocratie sociale, et l’organisation d’élections professionnelles conformes au droit du travail. Aujourd’hui, certaines associations et organismes nous représentent d’office sous prétexte d’ancienneté, emploient beaucoup de monde, sont très richement dotées. Nous avons le droit de critiquer leur action, et même leur existence si ça nous chante.

Il m’arrive d’être excessif, inexact, de me tromper dans les chiffres ? C’est possible. C’est sans doute une idée naïve, mais dans la mesure ou l’État parvient à imposer l’impôt sur le revenu aux artistes-auteurs et à leur prélever des cotisations, je ne vois pas pourquoi il a besoin de la SGDL pour distribuer des aides d’urgence aux critères déconnectés avec nos métiers, au moment de l’une des plus grandes crises économiques du siècle. 1 million d’euros ont été débloqués pour les auteurs du livre par l’État, pour 100 000 individus en France. Plutôt que de les gérer lui-même, l’État a délégué cette enveloppe à la Société des Gens de Lettres. 1 autre million supplémentaire a été apporté par des organismes de gestions collectives. En date du 4 mai 2020, d’après les chiffres du Centre National du Livre, seulement 80 auteurs avaient eu accès à cette aide. Les auteurs ont fait savoir leur détresse : ce dispositif censé être spécifique n’est pas adapté à leur situation.

Que la SGDL soit mécontente de mes mots, je l’imagine bien. Qu’ils aient le sentiment que je suis excessif, j’en conviens volontiers. Même si une part de moi songe qu’il faudrait hurler encore plus fort puisqu’après des années à s’époumonner, les collègues et moi-même ne sommes pas entendus. Qu’ils en arrivent à me faire un procès, cela relève selon moi de l’indignité. Et c’est une honte pour une association qui prétend être au service des auteurs.

Je demande solennellement et publiquement aux 24 membres du comité de la SGDL ainsi qu’aux adhérents de cette association s’ils acceptent que leur nom serve à cette procédure honteuse.

Chère SGDL, je vais relire Balzac. J’aimerais bien déchirer ma carte de membre, mais je n’en fais pas partie. Tu ne me représentes pas. Et si tu persistes à vouloir attaquer ceux qui osent parler, prépare-toi à demander à l’État davantage de fonds car on risque d’être nombreux.

Joann Sfar, président d’honneur de la Ligue des Auteurs Professionnels.

200 ans et toutes ses dents : la SGDL répond à ses détracteurs
Réaction de Pierre Jourde :
« J’ai écouté attentivement M. Sfar à la radio et noté ses propos. Qu’il se réécoute lui-même. Personne ne lui reproche de faire usage de son droit de critique. Mais dire, deux fois, que la SGDL reçoit de l’état d’énormes sommes qu’elle est censée redistribuer aux auteurs et “qu’elle ne redistribue rien du tout”, ce n’est plus de la critique, c’est mot à mot une accusation de détournement de fonds et une diffamation. P.J. »

https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20200526.OBS29339/reponse-a-pierre-jourde-par-joann-sfar.html

et alii dit: à

J’ai dû copier trop vite, mais l’ai mis le lien:ouf
je regrette que nul de la RDL n’ait réagi avant moi
le chat du rabbin

et alii dit: à

j’ai mis le lien(obs surJourde & Sfar

Patrice Chaorulet dit: à

Décès d’Albert Memmi

Albert Memmi est décédé le 22 mai 2020 .

Si quelqu’un ignore ce que c’est que le racisme, qu’il lise l’article « Racisme » de l ‘Encyclopaedia Universalis. Article lumineux et décisif. Il est signé…Albert Memmi.
On peut aussi lire ses livres.

Patrice Charoulet dit: à

Décès d’Albert Memmi

Albert Memmi est décédé le 22 mai 2020 .

Si quelqu’un ignore ce que c’est que le racisme, qu’il lise l’article « Racisme » de l ‘Encyclopaedia Universalis. Article lumineux et décisif. Il est signé…Albert Memmi.

On peut aussi lire ses livres

B dit: à

et alii, il est admis que c’est la mère qui transmet la judéité, il ne s’agit pas que du bain culturel mixte ou non mais d’une loi. Le reste de mon affirmation provient de lectures et films qui dédramatisent le fait de naitre goy au sens où le père a choisi d’avoir des enfants hors la tradition toujours assez prégnante et concernant cette transmission.

Jazzi dit: à

Sfar n’a pas tort. Membre de la SGDL, je n’en ai jamais reçu aucune aide !
Pas plus que de la SACD.

Jazzi dit: à

« On peut aussi lire ses livres »

Patrice Charoulet, comme toujours, en retard de plusieurs wagons !
Il vous arrive de lire les commentaires sur la RDL, en dehors des vôtres ?

et alii dit: à

B, je vous remercie;j’ai mis , en video, un commentaire d’un auteur qui « fait autorité » sur l’histoire de la question père, mère
cet auteur est J Mélèze ici à AKADEM
quoi qu’il en soit, ce n’est pas mon problème

et alii dit: à

non mais d’une loi.
et la « loi » , ce n’est pas la « famille « erdélienne

christiane dit: à

@M. Khaled Taleb ( OZYMANDIAS )

On ne peut que se taire… ou penser à bas-bruit…

« Et maintenant j’erre en moi-même et hors de moi-même, et encore au-delà, et je ne sais plus que faire de moi ni du monde. »
Hölderlin Hypérion

« Qui à cet instant meurt ici ou là dans le monde,
sans raison meurt dans le monde
me regarde. »
Rainer Maria Rilke, Octobre 1900, Berlin-Schmargendorf

« Étant entendu que la fonction de la poésie est selon Yves Bonnefoy «d’inquiéter le langage»… »
Passou dans un billet du 18/08/2018 (« Lire Rilke, c’est d’abord prêter l’oreille »)

et alii dit: à

un autre lien pour ceux qui douteraient :
Père ou mère ? Aux origines de la matrilinéarité juive
Joseph Mélèze
Professeur émérite de l’Université de Paris-I Panthéon-Sorbonne
Directeur d’études à l’EPHE (IVe section)
Directeur de la Revue historique du droit français et étranger (RHD)

hamlet dit: à

Jazzi dit: Patrice Charoulet, comme toujours, en retard de plusieurs wagons !
Il vous arrive de lire les commentaires sur la RDL, en dehors des vôtres ?
 »

Jazzi a bien raison Monsieur Charoulet !

et si vous n’avez pas le temps de les lire tous lisez au moins les miens ! je veux dire les plus intéressants à lire… en plus comme il y en a très peu, vu que je viens très rarement sur ce blog, c’est vite faite de les lire…

Clopine dit: à

S’il y a une expression que je trouve d’une absurdité confondante, c’est bien celle qui allie le mot « expert » à celui de « poésie ».

Wouarf.

OZYMANDIAS dit: à

MERCI CHRISTIANE.
Je vous confie ce haïku de Kobayashi Issa :
« Là où je vis, il y a plus d’épouvantails que d’humains ».
Moi, plus humblement, je pense que les épouvantails sont très émouvants.
Des Émouvantails !

hamlet dit: à

« la matrilinéarité juive »

Mr Mélèze ne parle pas du cas de la mère porteuse, ni du don d’ovule, je ne pense que ces cas soient envisagés dans le Talmud ?

Clopine dit: à

Hamlet, vous savez, on peut très bien vivre sans costume à grelot, sans bonnet d’âne, sans marotte et sans extravagantes poulaines…

Si seulement vous laissiez de temps en temps cette défroque dans l’armoire, et que vous arriviez à parler sans provocation, ni ironie, ni hauteur dissimulée sous une fausse modestie, bon sang…

hamlet dit: à

ni bien sûr des fréquentes erreurs d’étiquetage dans les maternités.

Brinqueballe dit: à

Dessiner un cintre, mais pour qui?

Un être à larges épaules.

hamlet dit: à

Clopine, pourquoi tant de haine ? Pablo je comprends bien, mais vous ?

Brinqueballe dit: à

Il se dit dans Paris que El Alii est dentiste.

Encore des dents tirées à quatre épingles!

hamlet dit: à

Clopine, en plus je vois pas le rapport avec le cas d’une mère porteuse juive, c’est une vraie situation problématique.

Brinqueballe dit: à

Dessiner etc.,
Il se dit etc. © bien entendu!

bouguereau dit: à

« Étant entendu que la fonction de la poésie est selon Yves Bonnefoy «d’inquiéter le langage»… »

‘for with stammering lips and another tongue will he speak to this people’..c’est copié d’un dialogue dla hamère..quand que renfield..halors que dracul..copieur lassouline

hamlet dit: à

Brinqueballe dit: Il se dit dans Paris que El Alii est dentiste.
 »
ah bon ? alors je vais lui parler de Clopine qui semble avoir une dent contre moi.

bouguereau dit: à

Wouarf.

..tu fais ça bien bonne clopine

hamlet dit: à

salut greubou ! tu crois que c’est en faisant croire que t’es multi langues que tu vas revenir ta femme ?

bouguereau dit: à

« la matrilinéarité juive »

wtf..

et alii dit: à

Il se dit dans Paris que El Alii est dentiste.
vous avez peut-être une dent contre moi mais la dent la plus longue est dans le livre des records (et je ne suis pas dentiste? ni « el » ;mais il y a un écrivain égyptien qui est dentiste ou « arracheur de dents »-et je ne suis pas à PARIS
Le dentiste allemand Max Lukas s’est vu remettre un certificat du Livre Guinness des records pour avoir extrait la dent humaine la plus longue, ce 29 octobre. Ce spécialiste, de la ville d’Offenbach (Hesse, Allemagne), a ainsi enlevé une dent de 3,7 centimètres de long, précise Focus Online.

hamlet dit: à

bouguereau dit: « la matrilinéarité juive »

wtf..
 »

si wtf c’est pour wa te faire… alors c’est limite antisémite.

Chaloux dit: à

« Wouarf »

Elle fait le chienchien et la mémère.

hamlet dit: à

« Le dentiste allemand Max Lukas s’est vu remettre un certificat du Livre Guinness des records pour avoir extrait la dent humaine la plus longue, ce 29 octobre. »

parait que ça tombait bien parce que son patient devait justement se faire enlever les amygdales.

bouguereau dit: à

la bave de crapeau à la commissure de tes lèves keupu..ça tdonne un peu de vérité dans l’propos

hamlet dit: à

« Le dentiste allemand Max Lukas… »

sûr que vous confondez pas avec le film « Marathon man » ?

et alii dit: à

quand une femme veut répondre sur la patrilinéarité,et la matrilinéarité, il faut d’abord qu’elle sache lire:
« Contrairement à ce qui est considéré souvent comme un acquis, la matrilinéarité ne régit pas l’ensemble des principes de filiation dans la famille juive.

2Dans son recueil de Mélanges offerts à Mélèze Modrezewski, Patricia Hidiroglou (2004 : 12-25) parle d’une illusion du matrilignage dans le judaïsme, tout comme Joëlle Bahloul dans ses travaux sur la famille et l’ethnicité (1984) définit celle-ci comme patrilinéaire, matriarcale et patrilocale. En fait, la matrilinéarité n’est en vigueur que pour réglementer la filiation dans le cadre d’un type particulier de mariage que la Mishna considère comme illégal : « Lorsqu’une femme, qui ne peut virtuellement contracter de mariage légal, s’est unie à un partenaire avec lequel elle ne peut établir une validité de mariage, l’identité de l’enfant sera conforme à la sienne. » (Mishna Qiddushin 3, 12). Dans cette catégorie entrent une femme esclave ou une femme non-juive s’unissant à un Israélite.

3Mais lorsque le mariage est valide, c’est le principe de patrilinéarité qui est appliqué. Mon exposé s’arrêtera sur une situation qui révèle l’importance de cette filiation patrilinéaire. Plus précisément, je veux examiner ici la situation où le système peut être mis en déroute à cause d’un doute ou d’une incertitude. Ainsi, les textes que je vais analyser montrent comment le statut juridique et social est construit à partir de la qualité de père, de mère et de fils. Les rapports de filiation sont indissociables des rapports de descendance. Je veux dire par là que dans le judaïsme un enfant change le statut de ses parents, mais également que la filiation établie influe sur le statut social de l’enfant.
https://books.openedition.org/editionsmsh/8262?lang=fr

hamlet dit: à

greubou : pourquoi tant de haine ?

bouguereau dit: à

haaa mes deux molosses en attelages..ça tire comme en nuit américaine..hahuuuu!

Clopine dit: à

Encore une fois, comme d’habitude, vous m’assignez une haine à votre égard qui n’existe que dans votre imagination.

Je vous crois quelqu’un avec des idées plutôt libertaires, en tout cas de gauche, vous souffrez, tout comme moi, de l’indifférence des éditeurs et de l’entre-soi du milieu littéraire français, vous êtes attiré par la littérature et vous seriez en tout point un honnête homme, si vous n’aviez cette prétention à la bouffonnerie comme révélateur d’autrui. Cela fait des années que je vous encourage à la simplicité, qui vous siérait bien mieux, je trouve, que cette fausse posture : où voyez-vous de la haine dans ce conseil ? Au contraire, il est plutôt dicté par une sorte de bienveillance lasse, blasée sans doute, mais pourtant qui a toujours existé à votre égard au moins – si tant est que vous ne soyez pas le troll putride qui m’a harcelée durant tant d’années, ce que vous vous êtes toujours refusé à démentir, hélas.

La simplicité dans les rapports est la meilleure garantie de la compréhension mutuelle, vous savez. Et je suis réellement quelqu’un de simple. Sans forcément être « simplette », bien sûr.

Et le troll a dû aller loin, très loin, trop loin pour que j’en arrive à le détester, lui et ses semblables. Car justement : il n’y a pas de haine en moi. Je m’estime trop privilégiée, par tant de côtés, dans ma vie réelle pour ressentir ce genre de passion triste. Même si évidemment j’aurais aimé connaître la reconnaissance, ou bien éveillé l’intérêt et l’amitié, ce que je n’ai jamais su faire. Mais j’ai fait mienne, profondément, la devise de Talleyrand, et si, quand je me vois, je me désole, quand je me compare, je me console !!!

Jazzi dit: à

Quand as-tu parlé d’Albert Memmi, hamlet ?

Brinqueballe dit: à

Max Lukas s’est vu remettre un certificat du Livre Guinness des records pour avoir extrait la dent humaine la plus longue, ce 29 octobre. »

Il s’agit sauf erreur de Max Pécas, et de quelque chose de bien plus long, quoique.

Jazzi dit: à

« ce 29 octobre »

Et moi qui croyais que l’on était en mai !

Brinqueballe dit: à

en mai!

Mais c’est tous les jours dimanche ici, Jazzi!
( C’est vrai que depuis qu’on ne lit plus la rose, on se fait un peu iechici, comme elle le dit si souvent!)

hamlet dit: à

Clopine wow là vous m’impressionnez ! en plus d’être une fine lectrice je ne vous savais aussi fine psychologue, vous me faites pensez à Pablo, qui aussi aime bien faire entrer les gens dans des petites cases pour se rassurer l’esprit, sauf que lui il utilise plutôt l’astrologie.

qu’importe Clopine ! laissez donc les gens être tels qu’ils sont, et le monde être tel qu’il est…

vous voulez vous aussi faire le gendarme et régenter le blog à passou : voilà ce qu’il faut dire, voilà comment il faut se comporter etc…

laisser pisser Clopine ! le monde tourne aussi bien sans vos avis d’experte !

Brinqueballe dit: à

Mais si Clopine nous parle encore de poésie, ce sera le pied!

et alii dit: à

Son patient, un habitant de Mainz, a décidé de consulter un médecin en raison d’une douleur dentaire aiguë. L’examen a montré qu’il souffrait d’une gingivite de la mâchoire supérieure. Le dentiste a examiné sa cavité buccale et y a retrouvé une dent étonnamment longue, qui ne dépassait que d’un quart au-dessus des gencives.

«Le traitement était impossible», a constaté le dentiste. La dent devait être extraite immédiatement.
PROVE IT
https://fr.sputniknews.com/insolite/201910311042353534-record-mondial-la-dent-la-plus-longue-jamais-extraite-par-un-dentiste–photo/

hamlet dit: à

Jazzi dit: Quand as-tu parlé d’Albert Memmi, hamlet ?
 »

jamais, pourquoi cette question ?

DHH, dit: à

@OZYMANDIAS
cvous qui vivez a Laghouat connaissez vous le documentaire de Serge Lalou structuré autour d’une interwiew de son grand-père, fils du maire de Lagouhat dans les annéees 30 à 50, et égrenant en merveilleux conteur des souvenirs de là-bas?
si par hasard vous ne le connaissez pas achetez dare dare le DVD

Brinqueballe dit: à

Le pied!
Clopine, © plutôt libertaires, en tout cas de gauche!

et alii dit: à

toutes les femmes ne passent pas sur la RDL pour la même raison, hamlet, -et donc(,)tous les hommes non plus;mais je crois que beaucoup viennent « y rivaliser »,
bonne soirée

Janssen J-J dit: à

On peut aussi lire ses livres

on peut aussi ne pas lire les commentaires bilgériens de la femme de patrice charoulet.

Le fils Bilger a écrit une nouvelle biographie de Chamfort, on peut ne pas lire ce livre assez commun en son genre. En revanche, le grand poème lusitanien de l’Odyssée de l’espâce 75 annoncé depuis Carentan, on l’attend sans grande impatience, voire avec tristesse et désolation anticipées.
(Algésiras, ce jour, 26.5.20, 17.14, chaleur venteuse).

bouguereau dit: à

Mais si Clopine nous parle encore de poésie, ce sera le pied!

..et qu’elle lui fait pas de mal haucun..la perf d’espert ici c’est le prorata de nuire à son sujet..à ‘ma femme’..par exemple qu’il dirait colombo..tout ça pasque j’aime le bèzebol et que de langue étrangère je ne connaitrais que le rednéque

Chaloux dit: à

Quand on la voit on se gondole, et quand on la compare on se décolle.

bouguereau dit: à

« y rivaliser »,
bonne soirée

et combien de temps hon lui donne pour ‘ce faire’ qu’il dirait 3j..

et alii dit: à

Carentan pour un peu, c’était Charenton mais là c’est clairement le syndrome de la quarantaine

bouguereau dit: à

comme toi mon larbin si point hon te claque..c’est qu’hon frait pas son dvoir..

hamlet dit: à

Clopine, par contre il y a une chose dans ce que vous écrivez que je trouve vraiment insupportable c’est ça :

« si tant est que vous ne soyez pas le troll putride qui m’a harcelée durant tant d’années, ce que vous vous êtes toujours refusé à démentir, hélas »

si vous parlez de ce fameux Lucien Bergeret la preuve a été apportée qu’il s’agissait de Mr Court ! ce dernier l’ayant lui-même publiquement reconnu ici même !

à partir de là je n’ai plus rien à démentir ! et si vous avez un contentieux à régler voyez directement avec l’intéressé !

non mais des fois ! accuser comme ça les gens à tort et à travers, sérieux il arrive un moment où il faut arrêter.

bouguereau dit: à

putin..3j fait aux pattes..ça lui happrendra a ête lent

Janssen J-J dit: à

Voici 15 sentences que je viens d’inventer. J’espère qu’etalii et les israélites de la rdl les apprécieront à leur juste valeur.
——
01 Les hommes d’Éphraïm se regroupèrent et passèrent vers le nord. Ils dirent à Jephté : « Pourquoi es-tu passé pour combattre les fils d’Ammone sans nous avoir appelés à marcher avec toi ? Nous brûlerons ta maison sur toi. »

02 Jephté leur répliqua : « J’étais en grand conflit, moi et mon peuple, avec les fils d’Ammone. Lorsque j’ai fait appel à vous, vous ne m’avez pas sauvé de leurs mains.

03 Quand j’ai vu que vous ne me sauveriez pas, j’ai risqué ma vie, je suis passé chez les fils d’Ammone. Le Seigneur les a livrés entre mes mains. Pourquoi êtes-vous montés contre moi aujourd’hui pour me combattre ? »

04 Jephté regroupa alors tous les hommes de Galaad et attaqua Éphraïm. Les hommes de Galaad battirent ceux d’Éphraïm, qui disaient : « Vous êtes des rescapés d’Éphraïm, gens de Galaad, au milieu d’Éphraïm, au milieu de Manassé. »

05 Galaad s’empara des gués du Jourdain, près d’Éphraïm. Et lorsqu’un des rescapés d’Éphraïm disait : « Je voudrais traverser », les hommes de Galaad lui demandaient : « Es-tu d’Éphraïm ? » S’il répondait : « Non »,

06 ils lui disaient : « Eh bien, dis : Shibboleth ! » Lui prononçait : « Sibboleth », car il n’arrivait pas à dire le mot correctement. Alors, on le saisissait et on l’égorgeait près des gués du Jourdain. À cette époque, tombèrent quarante-deux mille hommes d’Éphraïm.

07 Jephté jugea Israël pendant six ans. Puis Jephté le Galaadite mourut et fut enseveli dans sa ville, en Galaad.

08 Après lui, ce fut Ibsane de Bethléem qui jugea Israël.

09 Il avait trente fils et trente filles. Il maria ses filles au-dehors et fit venir du dehors des femmes pour ses fils. Il jugea Israël pendant sept ans.

10 Puis Ibsane mourut et fut enseveli à Bethléem.

11 Après lui, ce fut Élone de Zabulon qui jugea Israël, pendant dix ans.

12 Puis Élone mourut et fut enseveli à Ayyalone, en terre de Zabulon.

13 Après lui, ce fut Abdone, fils de Hillel de Piréatone, qui jugea Israël.

14 Il avait quarante fils et trente petits-fils qui montaient soixante-dix ânons. Il jugea Israël pendant huit ans.

15 Puis Abdone, fils de Hillel, mourut et fut enseveli à Piréatone, au pays d’Éphraïm, dans la montagne des Amalécites.

bouguereau dit: à

et lkeupu qui mumble tant au sinaï qu’il en havale son dentier..ha c’est l’multiplesque

hamlet dit: à

Clopine et s’il s’agit de savoir le nom de celui qui a cafté au sujet de la bourse du Clopinou là c’est pareil : Jazzi a tout avoué ici même ! si vous avez des comptes à régler à ce sujet voyez directement avec Jazzi !

sérieux, on m’accuse de tous les maux de dent alors que j’y suis pour rien.

pas vrai greubou ? nous on mène notre petite vie peinard et on se fait agresser à tort et à travers.

bouguereau dit: à

fils de Hillel

..et hillel en suméryhac ça veut dire péripatéticienne..des fois qu’on croirait pas que je polyglotte

Pablo75 dit: à

S’il y a une expression que je trouve d’une absurdité confondante, c’est bien celle qui allie le mot « expert » à celui de « poésie ».
Wouarf.
Clopine dit:

Propos d’analphabète.

Il y a des gens qui on passé 60-70 ans de leur vie à lire, écrire, traduire, étudier, enseigner, donner des conférences, préfacer, éditer et faire des centaines d’articles et des dizaines de livres de ou sur la poésie. Mais ils n’en sont pas des experts. Et cela parce que Clopine Trouillfou, du fond de son trou normand, l’a décrété.

N’empêche, il y a des gens comme en France Yves Bonnefoi, par exemple, ou en Espagne Dámaso Alonso (1898-1990) ou Carlos Bousoño (1923-2015), qui ont dédié leurs très longues vies à la poésie. C’est Dámaso Alonso (dont les Obras Completas font 10 gros volumes) qui a le premier compris, interprété et « traduit », après des années d’effort, las « Soledades » de Góngora. Et c’est Bousoño (amant de Vicente Aleixandre et grand expert en sa poésie) qui a écrit sa monumentale « Teoría de la expresión poética » (plus de 1100 pages en 2 vols), où il a essayé de théoriser tous les « mécanismes » qui transforment la prose en poésie.

Mais que sont ces trois pauvres types à côté de notre éleveuse d’ânes brayonne?

bouguereau dit: à

te fatigue pas keupu..je mange pas dans ta mains dsinge..j’ai vu même mon polo y prende tes fèces lyophilisées..chapeau..t’es un sacré coco

et alii dit: à

en fait de famille, la RDL pourrait faire une tribu perdue surnuméraire;elle ne serait pas en mal de pion ne-s qui veulent faire les chefs de « pommé-e-s »pour clopine
pas moi , non mercirci

Chaloux dit: à

Comment savoir que le bouquin de Bilger fils ne vaut pas le coup alors qu’il n’est pas sorti?
Celui que je n’aurais pas acheté c’est la nouvelle bio des frères Goncourt (Tallandier) par un petit merdeux de 24 ans. A 24 ans, on la ferme, on apprend à vivre et on écoute les grandes personnes, mais on n’écrit certainement pas une biographie des Goncourt.

et alii dit: à

Les dix tribus perdues, selon la Bible hébraïque, peuplaient le royaume d’Israël avant la destruction de celui-ci en -722, et ont depuis disparu.

bouguereau dit: à

Il y a des gens qui on passé 60-70 ans de leur vie à lire, écrire, traduire, étudier, enseigner, donner des conférences, préfacer, éditer et faire des centaines d’articles et des dizaines de livres de ou sur la poésie

lui ctun mec qui palpe a la sgdg..baroz..et qui lit mes posts..pasqu’il va couiner comme un goret hélvé aux glands..bon pour le ramon

Pablo75 dit: à

sérieux, on m’accuse de tous les maux de dent alors que j’y suis pour rien.
hamlet dit:

Dans ton cas ça serait plutôt des maux de tête que tu aurais pu causer avec tes deux romans. Par chance tu n’as eu qu’une demi-douzaine de lecteurs…

DHH, dit: à

Pour la loi juive il faut et il suffit d’avoir une mère juive pour etre consideré comme juif, ce qui permet d’ accéder aux sacrements juifs (mariage, inhumation religieuse ) et en Israel d’e beneficier de la loi du retour qui donne ma nationalité israelienne ,ce qui permet notamment de pouvoir travailler sans attendre d’avoir 6 mois de résidence
Encore faut-il prouver que sa mere est juive ce qui suppose qu’on puisse produire l’acte de mariage religieux des grands parents , et cela peut relever du parcours du combattant .
La matrilinéarité est tres stricte ;je connais une jeune femme qui a 7 de ses arriere grands parents juifs, et qui a du se convertir pour epouser religieusement un juif.
La justification de la transmission exclusive par la mere c’est que l’identité de la mere d’un enfant,celle qui l’a mis au monde ne fait pas de doute ,en revanche le père biologique peut ne pas etre le conjoint officiel

et alii dit: à

vous voyez bien que madame DHH rivalise avec mélèze , elle veut vous faire des certificats de bonne goyitude !

bouguereau dit: à

Sfar n’a pas tort. Membre de la SGDL, je n’en ai jamais reçu aucune aide !
Pas plus que de la SACD.

j’ai été hassez estomaqué par cette démonstration baroz..j’avoue que tu sais -hencore- métonner..
pour le corps du sujet..je crois quil est gigantex en polytique..jajoutrai seulment que j’ai écouté lassouline à la télé maugréer sur le quorum des ‘techniciens’ qui seraient partout pléthorique..jai pas bien compris sil se considérait comme tel..ceci dit sans mauvaiseté..et ça a à voir hévidemment avec ce gigantex sujet polytique susse cité..

et alii dit: à

ce qui est sur, c’est que c’est madame DHH QUI A LES DENTS LES PLUS LONGUES

bouguereau dit: à

vous voyez bien que madame DHH rivalise avec mélèze

les haraignes dans le même pot..ça se bouffent

B dit: à

quand une femme veut répondre sur la patrilinéarité,et la matrilinéarité, il faut d’abord qu’elle sache lire:

Je vous remercie pour vos info, j’ai de mon côté découvert un document assez complet qui interroge les deux notions d’un point de vue historique, religieux, juridique et forment des hypothèses dont certaines incertaines et invérifiables. C’est une question en effet assez complexe qui a connu des ajustements au fil du temps. _ Un article fourni signé par Shaye J.D Cohen sur les fondements historiques de la matrilinearité juive. _

B dit: à

Forme. Excuses.

bouguereau dit: à

Et moi qui croyais que l’on était en mai !

..toujours au moi dparidji a faire cquit plait baroz..bah chte jetrai pas la pierre..’liberté chérie’ comme y disent les espère en poésie

et alii dit: à

Mélèze N’EST PAS UN INSECTE.C’EST un ARBRE

Pablo75 dit: à

Celui que je n’aurais pas acheté c’est la nouvelle bio des frères Goncourt (Tallandier) par un petit merdeux de 24 ans.
Chaloux dit:

Attention, c’est l’auteur de chevet d’un membre éminent de ce blog. Son livre « Comment paraître intelligent » est la Bible du Pétomane.

bouguereau dit: à

quand une femme veut répondre sur la patrilinéarité,et la matrilinéarité, il faut d’abord qu’elle sache lire

..ma femmmme..ma femmmme elle me dit souvent ‘havec toi tu mrends telment loco que chsai même pus lire’ en latinos dans l’tesque of course

Janssen J-J dit: à

Comment savoir que le bouquin de Bilger fils ne vaut pas le coup alors qu’il n’est pas sorti?

Parce que ma femme m’a montré le tapuscrit qu’elle a relu pour le compte de l’éditeur, qu’il dirait, l’intéressé. Le petit merdeux quant à lui doit sûrement être le fils de P.B.,… Faut dire qu’à 24 balais, si t’as pas fait tes masterclass comme MS et raté l’agreg, t’es pu rien si t’as rin écrit au moins sur les frères goncourt, genre un pastiche à la sauce proust, qu’elle dirait Wanda Bannour, c’est pas que tu croives que tu vas pondre un nouveau scoop anti lass.oulinien à 50, sur les dessous du prix de même nom, mon brave.

@ Camilo José CELA, fut un grand écrivain franquiste en Espagne, injustement oublié. C’est lent.

@ jzman, quelle est la direction de votre prochaine escapade ? Merci de nous dire ce qu’on va manger ce soir. Moi, du foie gras de canard avec une aîolie.

bouguereau dit: à

ma femme m’a montré le tapuscrit qu’elle a relu pour le compte de l’éditeur

…et les facteurs ça sait toujours lire..qu’il dit colombo la main sur le front tutant son cigar éteint

B dit: à

Pablo, je plains votre compagne, quel rabat-joie. Êtes vous certain que les mules espagnoles et don Quichotte n’aient pu vous léguer par contage une trace d’entêtement pathologique bien que je devine que les pâtures ne sont pas vos endroits de méditation préférés, en ami de Chaloux vous devez comme lui maudire les déserts verts ou arides.

bouguereau dit: à

Mélèze N’EST PAS UN INSECTE.C’EST un ARBRE

..et dans l’cul ça fait plus mal..sapré renfield mangeuse de blattes..t’en aurais fait qu’une bouchée

hamlet dit: à

Pablo : pourquoi tant de haine ?

hamlet dit: à

greuboux : pourquoi tant de haine ?

hamlet dit: à

Clopinette : pourquoi tant de haine ?

hamlet dit: à

3j : pourquoi tant de haine ?

hamlet dit: à

Jazzi : pourquoi tant de haine ?

Chaloux dit: à

Raté, Béret naïce, je suis avant tout l’homme des déserts. Toi aussi, ma pauvre vieille tu te racontes n’importe quoi…

L’éditeur va être content d’apprendre que ce bouquin ne mérite pas d’être lu, dixit le mari de la correctrice… Je vais aller mettre une note sur Amazon,, ça va leur faire plaisir…
Ma pauvre Gigi, quelle lagaffeuse tu fais. Être con comme toi, c’est inhumain.

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