de Pierre Assouline

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La République des livres
Qui a autorité dans sa langue ?

Qui a autorité dans sa langue ?

Même s’il est convenu de longue date qu’il faudrait en principe retraduire les grandes œuvres à chaque génération eu égard à l’évolution de la langue et aux avancées de la recherche génétique sur les manuscrits, cela reste souvent à l’état de principe en raison notamment de problèmes de droits et de bisbilles avec les ayant-droit du traducteur princeps (voir les cas de Berlin Alexanderplatz, du Guépard, de Ulysses, de la Montagne magique etc). S’agissant de l’œuvre de Franz Kafka (1883-1924), difficile de ne pas en revenir au double mouvement contradictoire inspiré par Alexandre Vialatte : d’un côté une dette pour celui qui l’imposa au comité de lecture de Gallimard et partant le révéla au public français après l’avoir lui-même découvert lors de la parution de Das Schloss (Le Château) en 1926 chez Kurt Wolff Verlag ; d’un autre côté un reproche pour avoir traduit son œuvre en prenant de trop grandes libertés. Depuis, Marthe Robert (Grasset, 1954) puis Claude David (Gallimard, 1984) ont magistralement rectifié le tir (et plus tard, à partir de l’ouverture de l’œuvre au domaine public en 1994, Bernard Lortholary, Georges-Arthur Goldschmidt, Jean- Pierre Lefèbvre, Laurent Margantin).

Aussi, quand au début de l’année nous est parvenu l’énorme Journaux (840 pages, 35 euros, Nous) proclamant fièrement en bandeau « Première traduction intégrale », il y avait de quoi être surpris. Il est vrai que la version de Marthe Robert était fautive et incomplète : non seulement elle se basait sur le manuscrit fourni par Max Brod, lequel avait allègrement censuré des passages jugés obscènes (visite chez les prostituées de Prague etc) ou susceptibles de choquer (« Je passai près du bordel comme si c’était la maison d’une bien-aimée») et des noms de personnes vivantes, mais de plus, pour certains fragments, elle avait travailler à partir de la version anglaise plus fiable, se livrant à une traduction d’une traduction. Quant à Claude David, il n’avait pas retenu dans La Pléiade des fragments fictionnels qui figuraient pourtant entre les « notes à leurs dates ».

Ces Journaux, douze cahiers in-octavo conservés depuis 1961 à la Bodleian Library d’Oxford (sur lesquels s’est fondée l’édition complète de l’œuvre de Kafka en allemand chez Fischer en 1982), qui constituent bien le «Journal » de Kafka, le traducteur Robert Kahn s’en est donc saisi après avoir donné chez le même éditeur (Nous, à Caen) de nouvelles versions des Lettres à Milena et des Derniers cahiers. A nouveau, il s’est assigné la tâche de laisser résonner dans la langue d’arrivée l’écho de l’original, pour citer Walter Benjamin. Pour tout lecteur de Kafka, ce ne peut être qu’une relecture même si elle n’impose pas l’exercice érudit de la comparaison avec les versions précédentes. Plongé dans la lecture de cette nouvelle traduction depuis des semaines, m’offrant le luxe de m’y promener par sauts et gambades, de la laisser et d’y revenir, ce que le confinement autorise quand il ne l’encourage pas, j’en ai précipité l’achèvement en apprenant la disparition il y a quelques semaines du traducteur des suites d’une longe maladie dont l’issue fut foudroyante. Aussi faut-il lire aussi cet article comme un « Pour saluer Robert Kahn ». Une manière d’hommage à son travail qui coïncide avec la parution de « son » dernier Kafka.

Ancien élève de l’ENS de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes et maître de conférences en littérature comparée à l’université de Rouen, Robert Kahn avait consacré sa thèse à «Temps du langage, temps de l‘Histoire : Marcel Proust et Walter Benjamin » (Paris III) et ce n’est pas un hasard si longtemps après, il fut le traducteur du Sur Proust de Benjamin. C’est peu de dire que Kahn a rendu le diariste à sa sécheresse, son âpreté et sa précision originelles. La chronologie chaotique de l’écriture est cette fois respectée et son triple registre (ébauche, fragment, quasi-achèvement), restitué. Le caractère de work in progress de son Journal tenu de 1910 à 1923 (une mention de la date en titre courant en haut de chaque page n’eut pas été superflu, soit dit en passant) est rappelé en permanence par les doutes qu’exprime l’auteur dès lors qu’il analyse son roman en cours. Son humour très noir s’accentue avec les difficultés et la maladie. Et comme par magie, cette relecture encourage à nouveau le commentaire – car il est peu d’œuvre qui, autant que celle-ci, favorise la dispute, ce qu’un Céline aurait qualifié de pilpoul infini, rendant ainsi involontairement hommage à l’universalité et l’intemporalité de l’œuvre.

Le critique Alain Dreyfus, qui le fréquenta, raconte que Robert Kahn avait travaillé jusqu’à ses dernières limites, ce qui lui permit d’offrir à ses amis, en cadeau de départ un dernier inédit de Kafka (qui paraitra ultérieurement dans la revue Po&sie ) :

Il s’agit d’un long extrait d’un rapport rédigé par Kafka pour les Assurances du Royaume de Bohème, dont il était, non le gratte-papier obscur colporté par la légende, mais un haut fonctionnaire estimé par ses pairs pour ses dons exceptionnels de rédacteur et pour la fluidité et la rigueur de ses synthèses. Ce rapport, en date de 1915, porte sur le domaine de compétence du docteur en droit Franz Kafka, les accidents du travail, très nombreux dans les usines converties à l’économie de guerre, privées de leurs ouvriers spécialisés mobilisés pour combattre les alliés. Ces pages limpides propulsent le rapport administratif au rang des beaux-arts.

Kafkaïen, Robert Kahn l’était si l’on entend le néologisme au même titre que proustien. Mais loin d’être idolâtre, tout en constatant que La Métamorphose était traduite en une quarantaine de langues, il se demandait si Kafka était vraiment lu au-delà de la dimension tordue du néologisme qu’il avait engendré. « L’écriture se refuse à moi. D’où le projet d’investigation autobiographique. Pas une biographie, mais investigation et mise à jour des plus petits éléments possibles » notait-il en 1921. Cette seule observation devrait faire se précipiter vers ces Journaux tous ceux qui un jour ont été hantés par la lecture du Procès, de la Métamorphose ou du Château ou encore de la Lettre au père et qui n’en sont pas revenus. Ils verront que même ces notes pour soi, ces ébauches d’ébauches, une fois rendues à leur état brut dans leur ponctuation et leur présentation fautives comme c’est le cas sous la plume de Robert Kahn, piquent les yeux et mordent la peau, car elles ont elles aussi vocation à être « la hache qui brise la mer gelée en nous ».

 Parmi les livres parus à la veille du confinement, et de ce fait sacrifiés après seulement deux ou trois jours de vie en librairie, il en est notamment un auquel il faut rendre justice : Traduction et violence (202 pages, 18 euros, Seuil), l’essai de Tiphaine Samoyault, professeure de littérature comparée (Paris-III), romancière, traductrice notamment de parties de la nouvelle édition d’Ulysse de James Joyce. Violence, vraiment ? Mais comment appeler autrement ce processus d’appropriation, d’assimilation et parfois de domination de la langue de l’autre ? Le traducteur doit nécessairement faire violence au texte dont il s’empare. Cette réflexion très argumentée sur le métier interroge à nouveaux frais, à partir d’exemples puisés hors des chantiers trop fréquentés, la violence qu’a pu exercer la langue traduite au XXème siècle dans des systèmes totalitaires, des camps d’extermination (le chapitre 3 « Initiation » de Si c’est un homme s’organise autour de la question de la traduction dans l’univers babélien d’Auschwitz), des colonies, des sociétés d’apartheid.

Dès les premières pages, en prenant acte des progrès inouïs de l’intelligence artificielle et des algorithmes dans les logiciels de traduction (DeepL), (et donc des menaces que la mondialisation et la généralisation de la Traduction Assistée par Ordinateur font peser sur la survie des langues), elle dit bien sa volonté de se rien s’interdire, aucune perspective, aucun analogie, aucune critique partout où circule la littérature loin des faux-problèmes (la fidélité) et des poncifs (« Traduttore, traditore »). Enfin quelqu’un qui ose dénoncer les formules souvent à l’emporte-pièce d’un Umberto Eco à commencer par celle qui connaît encore une belle fortune tant on la répète à l’envi à Bruxelles et ailleurs : « La langue de l’Europe, c’est la traduction ». Ce qui, remarque-t-elle, est peut-être efficace mais faux (même au second degré), la traduction n’étant pas une langue mais une opération entre les langues. Une telle formule lisse les résistances et les antagonismes alors qu’ils sont indispensables au débat d’idées, lequel se nourrit des conflits et non de leur négation. Toute traduction (et plus encore toute retraduction) s’affirme contre l’original qu’elle adapte et contre la traduction qui l’a précédée. Il faut être un Samuel Beckett, auteur et autotraducteur, pour s’autoriser à transporter par exemple « bien les posséder, dans ma tête » (in Malone meurt) en « I knew them off, by heart » (in Malone dies)

A propos des poèmes de Paul Celan, l’auteure ouvre une piste passionnante en faisant état du travail de John Felstiner, biographe et traducteur du poète en anglais. A partir de l’exemple de son célèbre « Todesfuge/ Deathfugue/Fugue de mort », elle révèle le dispositif de réunion et d’hybridation mis en place : «… This Death is ein Meister aus Deutschland his eye it is blue… »

« Ce retour de l’allemand dans l’anglais n’est ni une non-traduction ni un retour de l’original : c’est la réalisation d’une différence contenue dans le poème, qui est celle de l’allemand lui-même, à la fois langue de mort et langue du poète, oppression et résistance. Le sentiment d’évidence que produit cette traduction unique en son genre tient à la façon dont l’allemand cogne dans l’anglais comme il cogne dans l’allemand dans le texte original.

Dans d’autres pages, elle puise matière à réflexion du côté du Schibboleth cher à Jacques Derrida (ce mot de passe qui pouvait décider de la vie ou de la mort selon que les Ephraïmites vaincus le prononçaient ou pas avec un accent qui les trahissaient aux yeux des vainqueurs) ; ou avec Julia Smith, la première femme qui osa traduire la Bible dans les années 1850, dans une recherche de la vérité par le littéralisme ; ou encore du côté de chez Proust en créole avec les problèmes rencontrés par Guy Régis Jr dès l’incipit de la Recherche qu’il se résolut à traduire après bien des essais par « Lontan mwen konn kouche bonè » avec tout ce que cela comporte en sous-texte pour le lecteur antillais d’histoires de Maître Minuit, de médecins et de femmes vaillantes- ce qui a aussi le mérite, selon l’auteure, de réinscrire « la part d’oralité trop souvent oubliée » de l’œuvre de Proust.

Et Kafka ? Car on n’imagine pas qu’un essai de cette ampleur n’en fasse mention. Il s’y trouve bien, dans le même esprit que le reste, en allant voir ailleurs ce qui se traduit, loin de tout francocentrisme étriqué. Pour illustrer la violence qu’inflige parfois une traduction à l’original, Tiphaine Samoyault s’est donc penchée sur le cas de l’oeuvre assez puissante pour y résister contrairement à celles qui sont vulnérables, fragiles. Parfois, des traducteurs surmontent l’obstacle de l’intraduisibilité (ou prétendue telle) en choisissant d’enrichir le texte. Ainsi de Il processo, version italienne du Procès parue en 1980 chez Einaudi à Turin. Foin des répétitions, notamment des substantifs et des verbes « être » et « avoir », courantes sous la plume de Kafka ! Le traducteur a donc fait le ménage, supprimé ici ou là, modifié la place des mots dans les phrases, changé des segments entiers, au motif qu’en italien « cela ne se fait pas ». Un déplacement d’autorité qui pousse Tiphaine Samoyault à poser la question cruciale :

 » Qui a autorité dans sa langue ? »

J’allais oublier le nom du traducteur, lequel a d’ailleurs expliqué dans une préface avoir essayé d’offrir quelque chose qui ne sente pas trop la traduction. Il confesse même « avoir eu pitié » du lecteur italien du Procès, histoire d’un châtiment à la recherche de sa faute. Son nom : Primo Levi.

(« Le Français » photo Raymond Depardon ; « Franz Kafka », « Paul Celan », « Primo Levi » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, vie littéraire.

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commentaires

2 506 Réponses pour Qui a autorité dans sa langue ?

hamlet dit: à

Chaloux : pourquoi tant de haine ?

hamlet dit: à

popol : pourquoi tant de haine ?

hamlet dit: à

Bolsonaro : pourquoi tant de haine ?

Chaloux dit: à

Et un petit mot à papa Bilger sur son site…

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Et dire qu’Assouline, dans sa conférence à trois balles, est plein d’admiration pour Diagonal… ça les classe tous les deux, décidément…
Tu me diras, pour retweeter Griveaux, faut déjà être un peu spécial…

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Pablo, est-ce que tu pensais que Gigi la visqueuse pouvait être aussi con?

DHH, dit: à

@Jazzi
merci
je vais le conserver à la place du mien enregistré il y a tres longtemps et qui commence à souffrir

Chaloux dit: à

Ce soir, la Gigi va se prendre un verre de Sauternes ou de Monbazillac dans la tronche, m’est avis…

Chaloux dit: à

bouguereau dit: à
..et mon larbin

La bousemolle ose pas vous dire que sur cette vidéo il s’agit en fait de ses enfants, avec lesquels il doit partager son mobile home depuis qu’ils sont sortis de prison.

Pablo75 dit: à

Pablo, est-ce que tu pensais que Gigi la visqueuse pouvait être aussi con?
Chaloux dit:

Justement, ne le lisant pas, je ne comprends pas de quelle connerie nouvelle tu parles…

Janssen J-J dit: à

Je vais aller mettre une note sur Amazon,, ça va leur faire plaisir…
Et un petit mot à papa Bilger sur son site…

Ben voui…, j’en attendions pas moinss du corbeau sous T’Okup-ation, déchoyu en son CDBF… pas vrai, Pabliton, qu’on a nos captures Décran bien à jour ?
Pourquoi tant D’amours Compréhensives entre nous ?

et alii dit: à

tant (de haine)?
c’est une question de dose, la famille! trop de mères, de pères,de chefs et de cheftaines, et pour la transmission, restent les liens (à part le billet , bien sur)
bonsoir

Chaloux dit: à

Rien de nouveau, Pablo, mais en extension. Cette pauvre Gigi vient de nous dire que le bouquin du fils Bilger a été relu par son épouse pour le compte de l’éditeur (Cerf) et qu’il s’agit d’un navet qu’il ne faut pas lire. Voila… Nous, en principe, on ne sait pas qui est la Gigi, mais eux doivent le savoir… Vu le contexte pour les éditeurs, ils risquent d’être charmés par ce jugement…
Comme avec son ami Philippe, la Gigi nos dira demain qu’il les a eus au téléphone et qu’il sont bien contents de cette publicité…

Janssen J-J dit: à

ne le lisant pas, je ne comprends pas de quelle connerie nouvelle tu parles

voilà au moins un gars un peu plus conséquent avecques lui-même, pas vrai CDBF ?

Au fait, Ed, le maire de Dijon, François Rebsamen, ex futur ministre de l’intérieur ravi par lex maire de Forcalquier, rencontre ses concitoyens autour du lac de Kir jusqu’à 20 h. C’est le moment où jamais d’aller à sa rencontre, il aime beaucoup la compagnie des jeunes femmes littéraires.
Bàv,

Chaloux dit: à

Le foie gras, ma grosse Gigi, il va te rester sur l’estomac. A ta place, je serais prudent…

et alii dit: à

LLe foie gras, ma grosse Gigi, e foie gras, ma grosse Gigi,
il va le manger en juif ,comme on dit en français !

bouguereau dit: à

il va le manger en juif ,comme on dit en français !

excellent renfield..continue et le ciel ne te tombra pus jamais sur la tête comme y dirait finki

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Cela fait des années que je crois que la Gigi n’a pas toute sa tête, comme bouguereau. Si on me disait qu’ils sont tous les deux enfermés dans un hôpital psychiatrique, je le croirai. J’ai arrêté de les lire il y a très longtemps parce qu’il faut faire de gros efforts pour comprendre qu’ils ne disent rien. Toi qui les lis encore, tu as déjà lu une réflexion intelligente de l’un des deux?

Chaloux dit: à

Gigi, je vais aller sur le site de Bilger. La femme de ce monsieur Houssin n’a certainement pas gavé son mari de foie gras avec le fric de l’éditeur.

bouguereau dit: à

..mon con dkeupu y’a beau faire y’est toujours mais toujours ha la fin du coté des méchants fumier ordure qui le ratrapent par la chville havant de choir dans l’ravin..dlenfère

DHH, dit: à

@et alii
Non je ne rivalise pas avec Meleze ni avec Patricia Hidiroglou qui ont eté tous les deux mes profs et a l’egard desquels j’éprouve la reverence qui sied a l’eleve.
chez l’un comme chez l’autre j’ai apprécié qu’ils s’adaptent avec une bienveillante indulgence à ce public de niveau Deug ,ce qui sans doute ne devait pas donner le même contenu a leurs cours que lorsqu’ils s’adressaient aux publics de niveau universitaire élevé, comme probablement ceux que vous avez pu suivre.
en tout cas j’ai beaucoup appris avec eux. Par exemple c’est grâce a paricia hidiroglou que j’ai lu Mary douglas sans doute tres connue mais dont pour ma part je n’avais jamais entendu parler .
Encore une fois pourquoi des que je parle de quelque chose tournez vous ma parole en ridicule et de manière agressive? j’aimerais une réponse

Chaloux dit: à

Euh non, Pablo, mais Assouline adore Diagonal… Demande-le lui plutôt, c’est un expert : il distribue des prix littéraires à des personnes méritantes.

bouguereau dit: à

j’aimerais une réponse

si tu lui dis pas dhaller sfaire hanculer chte cause pus renfield!

rantanplan dit: à

Comme une actrice s’inquiétait que la caméra néglige son meilleur profil, Hitchcock la rassura: « Pas de panique, le meilleur, vous êtes assise dessus ».

Chaloux dit: à

Voila c’est fait. Fini le foie gras… Le compte à bourre et à rebourre est commencé…

Hurkhurkhurk!

et alii dit: à

j’aimerais une réponse
ce qui apparait, c’est que vous n’avez pas hate à les recommander et les citer ;
comme je ne suis pas psychologue de blog, j’ignore les razisons de vos réserves à nommer les autorités réserves comparées-c’est votre enseignement ici- à l’empressement que vous mettez à vous hisser comme
bien sachante, pensante , et à partager vos considérations sur les autres;
bonne soirée madame qui avez la réponse due selon le boug

et alii dit: à

raisons

hamlet dit: à

chose drôle dans ces transmissions et mixages de traditions : j’ai vu une fois un de mes gamins faire tomber un morceau de pain parterre et l’embrasser après l’avoir ramassé…

et alii dit: à

@ DHH
à nommer les autorités
plus exactement:citer , tandis que vous vous moquez de moi si je cite Derrida!
qu’est ce que la pornographie demandez vous, comme experte!

Chaloux dit: à

Ce soir, on ramasse plein de petits morceaux de la Gigi à la fourchette à bigorneaux… Pour être corrigé, il va l’être, corrigé…

Chaloux dit: à

J’espère au moins que l’auteur n’a pas remercié sa correctrice en fin de volume… Sinon la Gigi est foutue.

et alii dit: à

UN TEXTE DE Derrida sur « contrefaire »
: J.D. Il y a donc au moins trois signatures, et peut-être plus, si l’on interprète comme telle la phrase « Ce que j’ai fait et contrefais ici. Où? Là » (affirmer cela n’est-il pas une façon de signer?). Avec cette quadruple signature [dans un sous-chapitre intitulé Signatures, au pluriel], que fait Derrida? Signe-t-il vraiment? Imite-t-il ou cite-t-il sa propre signature? Ou bien invite-t-il à prendre acte du caractère improbable, incertain, dépourvu de toute garantie sérieuse, de toute

. Est-ce que ce sont de vraies signatures, ou des contrefaçons? Est-il véritablement possible de distinguer entre l’une et l’autre, ou bien une telle distinction ne dépend-elle que des lectures qui en seront faites? Seul un destinataire peut décider de l’authenticité d’une signature.
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-1009230935.html

DHH, dit: à

« si tu lui dis pas dhaller sfaire hanculer chte cause pus renfield! »
vous déclarez suivre ce conseil et apporter cette reponse a une question polie.
Quelle délicatesse!

et alii dit: à

je vous ai, madame DHH apporté une réponse et déclare que vous nêtes pas une autorité pour mo, mais du genre de ce que l’on nomme en psychologie « mère abusive » ; j’ai proposé plusieurs figures de « mère » , et « femme juive » dont la rabbin D.H

et alii dit: à

POUR MOI

OZYMANDIAS dit: à

@ DHH @ Jazzi

Merci pour le documentaire de Serge Lalou.
A Laghouat, actuellement, se trouve toujours la synagogue (Jâmaa li-Yhoud) de Zgueg el Hedjaj ( la ruelle des Pèlerins) dans la vieille médina.
Il y a deux familles laghouaties d’origine juive résidant toujours dans ma ville : Les Cotte et les Ben Gallouma.
Quelques descendants de ces deux familles se sont convertis à l’Islam et les autres sont toujours fidèles à la foi mosaïque.
Shalom et Salam dans la même ville. Une petite Jérusalem, en somme…

DHH, dit: à

@OZY @jazzi
Ce que le documentaire montre bien c’est que ces juifs du sud algérien etaient arabes dans leur mode de vie et dans leur langage ;l’arabe était la seule langue parlée dans les familles. Et si chez les plus nantis les hommes pratiquaient concurremment le français necessaire à leurs affaires, les femmes le comprenaient a peine
Mon amie que je rencontrais tous les matins au bistrot, du temps où c’était possible, était issue de ce monde ;son père était né au debut du siecle dernnier dans village proche de la frontiere marocaine comparable à Laghouat ; lui appartenait à la premiere generation a l’aise dans les deux civilisations et dans les deux langues, Mais pas sa mere, la grand’mère de mon amie,qui n’a jamais eu la moindre conversation avec sa petite fille,l’une ne comprenant pas l’arabe, l’autre ne connaissant du français que le mot « gâteaux » qu’elle utilisait pour lui en proposer lorsqu’elle allait la voir

Jazzi dit: à

Et plus un seul chrétien à Laghouat, Ozy ?

Jazzi dit: à

« ces juifs du sud algérien étaient arabes dans leur mode de vie et dans leur langage »

Oui, pour moi c’est une découverte, DHH et OZY ! Une vraie fraternité.
Dans la longue lignée des Lalou, les hommes lisaient aussi bien le Coran que la Bible…

Jazzi dit: à

Tu es Berbère, OZY ?
Bouquiniste ambulant, c’est tout un programme !

OZYMANDIAS dit: à

@ Jazzi

Pas beaucoup de chrétiens à Laghouat aujourd’hui, malheureusement.
Les années noires de la guerre civile algérienne ont poussé les derniers catholiques a quitter Laghouat précipitemment pour sauver leurs vies, menacés qu’ils étaient par les hordes de fanatiques islamistes.
Seule l’église de Saint-Hilarion est toujours debout dans le centre-ville de Laghouat près du souk, transformée en musée communal.
Vous pouvez la voir et l’admirer sur youtube.

hamlet dit: à

DHH, ma mère qui est née à Tlemcen en 1919 portait un nom plus arabe que juif, parce que son père était sans doute un arabe converti pour se marier avec sa mère, et si elle ne savait pas dire 3 mots en hébreu elle parlait arabe couramment, les gens comme elle n’ont absolument rien compris à ce qui est arrivé, cette histoire avec sa grande « H »…

B dit: à

Raté, Béret naïce, je suis avant tout l’homme des déserts. Toi aussi, ma pauvre vieille tu te racontes n’importe quoi…

J’ai mal compris une de vos récentes interventions à propos de la campagne, une citation. Je ne suis pas votre pauvre vieille, je n’appartiens à personne, pas de concession exploitable, trop tard. J’en suis presque naaavrée.

B dit: à

PS.Je veux bien être votre lama si cela pouvait vous convenir, cela me demanderait moins d’effort pour vous cracher dessus.

bouguereau dit: à

les hommes lisaient aussi bien le Coran que la Bible…

la double peine ça sauve même pas d’ête un triple con qu’il aurait dit jicé..qu’était bon en calcul mental

OZYMANDIAS dit: à

@Jazzi

Ma mère est kabyle de la tribu des Aït Ahmed et mon père est arabe des Lâârbaa.
Je suis donc un arabo-berbère ou un berbéro-arabe, c’est selon.
Oui, je suis bouquiniste ambulant, je veux dire par là que je trimballe des centaines de bouquins dans mon petit camion pour les vendre, les échanger ou même les donner aux assoiffés de la culture et des cultures dans tout le sud algérien, de Laghouat jusqu’à Tamanrasset en passant par Ghardaïa, Ain Salah et Adrar.
Faut bien qu’je gagne mon pain à la sueur d’encre de mes bouquins pour nourrir ma femme et mes deux filles.
( Ma femme s’appelle Karima et non pas Carmen, hihihihihi!!! mais mes deux filles s’appellent bel et bien Lina et Nina ).
Sur ce, j’vous dis : Nonne Buit ! ☺☺☺☺😴😴😴

bouguereau dit: à

J’en suis presque naaavrée

bientôt comme dans l’incal ça va se matlasser pour pas cher dla miche et du nibe de bimbo chqu’à des minuit plus un quart..mon larbin aura pas les moyens drabibocher ses vieux rogatons

DHH, dit: à

@Hamlet
les noms juifs du Maghreb sont pour la plupart des noms arabes qu’on trouve couramment chez les musulmans .Tant mon nom actuel que mon nom de naissance sont des noms aussi fréquemment portés par les juifs que par les arabes
la famille de mon père est originaire de Tlemcen et aussi celle de mon mari dont le grand père était un notable dont nous avons lu avec amusement dans la Tafna un reportage sur ses obsèques

Marie Sasseur dit: à

#Janssen J-J dit:
« Je vais lire le dernier Guillaume Musso. J’espère qu’il sera chroniqué par la RDL. Sauf erreur, sa popularité largement méritée n’a jamais fait l’objet d’une rigoureuse chronique sur cette chaine.  »

C’est bien dommage.
Déjà parce que la graaaande littérature sur ce blog ne prouve en rien, mais vraiment en rien, qu’elle rend ses soi-disant lecteurs plus humains et intelligents.

Non, figure-toi, que je viens d’avoir l’occasion d’écouter longuement G. Musso dans l’autoradio. Pour la promo de son best-seller qui sort demain en librairie.
Ce premier vendeur de livres français a laissé son orgueil au vestiaire, c’en est vraiment exceptionnel; et pour quelqu’un qui entre dans le dico Larousse en nom propre, crois moi, c’est un exploit.
Cette gentillesse qui ressort de ses paroles, c’est un bienfaiteur, un faiseur de bien. Et il passera à la postérité.
Alors les cyniques, vous pouvez vous gausser, mais, du bien, en ce moment, il n’y a pas beaucoup d’ecrivants capables d’en donner.

Tu as raison. Lançons un défi à Passou. Il a snobé Nothomb. Mais Musso est plus engagé socialement.

Le defi:
Un billet sur le dernier Musso, pour voir.

https://www.guillaumemusso.com/livres/la-vie-est-un-roman-9782702165546

OZYMANDIAS dit: à

Erratum :

( … à quitter Laghouat…).

bouguereau dit: à

les hommes lisaient aussi bien le Coran que la Bible…

baroz veut dire que ça haugmente ses chances d’ête pédé..et ozy y fait l’mec qu’est nul en théologie..vdqs comme on dit dans l’désert..le soir

Jazzi dit: à

« ma mère qui est née à Tlemcen en 1919 portait un nom plus arabe que juif »

Tu es Juif ou Chrétien, hamlet ?

bouguereau dit: à

« si tu lui dis pas dhaller sfaire hanculer chte cause pus renfield! »
vous déclarez suivre ce conseil et apporter cette reponse a une question polie.
Quelle délicatesse!

c’était sous prescrition médical d’un espère hybride charoulet/raoul..halors camembert comme hon dit a telaviv

bouguereau dit: à

Tu es Juif ou Chrétien, hamlet ?

baroz et sa théologie de baqueroume..’ou c’est le fistfeuque au gras djambon hou au saintcrème’ il la déja faite à dirhiloo qui a dit qu’il était belge..sans savoir pourquoi exactement

bouguereau dit: à

Tu es Juif ou Chrétien, hamlet ?

il est con baroz..franchement si djizeus ou yavé y avait pus quekchose ça se srait su..tu notras que c’est pas la preuve de leur inexistance..c’est -hencore- plus pire

hamlet dit: à

DHH, je n’ai vu qu’une photo de ses parents, je pense qu’on ne ferait pas la différence avec une photo prise dans une famille arabe, quand je dis qu’elle parlait arabe couramment : elle parlait mieux l’arabe que le français qu’elle ne savait pas écrire, je vous le dis parce que ça m’a touché de lire un de vos derniers commentaires où vous en parlez.
Voilà, après qu’est-ce qu’il en reste pour nous ? Pour moi il n’y a rien qui puisse permettre de construire une identité (contrairement à vous je crois ?). D’autant que de l’autre côté mon père est né aux Antilles , c’était un quarteron, quand gamin on voit débarquer un type noir et que votre père vous dit je te présente ton cousin… Sûr qu’on a besoin de choses stables pour se construire une identité, mes gamins m’ont demandé des trucs, ils voulaient se construire une généalogie ? qu’est-ce que j’en savais ? C’était la mode où les gens cherchaient leurs racines, j’ai des amis arméniens ils ne comprenaient pas que leurs gamins allaient tous les ans en Arménie pour restaurer des vieilles églises. Je ne crois pas trop à ces histoires d’identité « héritées », ou même pas « héritées », nous sommes des parenthèses, nos vies s’écrivent entre parenthèses, il n’y a aucun sens à rechercher, comme dit l’autre l’identité n’est qu’une fiction.

bouguereau dit: à

chose drôle dans ces transmissions et mixages de traditions : j’ai vu une fois un de mes gamins faire tomber un morceau de pain parterre et l’embrasser après l’avoir ramassé…

la bouffe c’est sacré vraiment partout keupu..même chef les cleps

bouguereau dit: à

il n’y a aucun sens à rechercher, comme dit l’autre l’identité n’est qu’une fiction

et t’es hincapable de mettre ça en pratique..

Janssen J-J dit: à

@ Khaled : « Décès d’Albert Memmi : on apprend qu’Albert Memmi est décédé le 22 mai 2020. Si quelqu’un ignore ce que c’est que le racisme, qu’il lise l’article « Racisme » de l ‘Encyclopaedia Universalis. Article lumineux et décisif. Il est signé d’Albert Memmi. On peut aussi lire les livres de Patrice Chalou-ret. Bien cordialement à notre ami Philippe Bilgère.
Surtout, bonne nuit à Gisèle.

Marie Sasseur dit: à

# »D’autant que de l’autre côté mon père est né aux Antilles , c’était un quarteron, quand gamin on voit débarquer un type noir et que votre père vous dit je te présente ton cousin…  » ducon.

Ta mère s’est empressée de te rappeler, avec le peu de mémoire qui lui reste, que ton père n’est pas ton père, lol.

https://youtu.be/9x23gafgxJM

bouguereau dit: à

duconne..savoir ce qu’est le racisme ne sert qu’a hune seule chose..à savoir s’éviter des procés..le reste légal..qui peut croire que le racisme puisse être accessible a une définition qui ne peut pas en avoir..sinon dans les salons

Chaloux dit: à

A partir de septembre, la mémère à Gigi va corriger le catalogue des boucheries Raymond et celui de tape-toi-sur-les-doigts-bricolage.

2 crôtes de veau 6 francs, un tourne vices 2 francs… etc.

Le bonheur…

Marie Sasseur dit: à

# « qui peut croire que le racisme puisse être accessible a une définition qui ne peut pas en avoir..sinon dans les salons » ducon.

Je te demande bien pardon, mais si un akadémicien s’est fendu de la chose, c’est que l’offre répondait à une demande. De salonnards, peut-être.

Marie Sasseur dit: à

Et puisqu’il est question d’autorité dans la langue : du new dans le dico.

« brouteur ivoirien » voilà qui te convient bien, dhamlet, toi et ta parentèle.

« Musso et Ferrante deviennent personnages de livre

Des mots de plusieurs régions françaises font leur entrée dans le dictionnaire. Qui n’a pas envie de tenter sa chance au « tirlibibi » (loterie dans le Nord) sauf évidemment, comme on dit en Savoie, à « jouer comme une cavagne » (jouer très mal). La francophonie enrichit comme toujours la langue française. On se méfiera du « brouteur » ivoirien (arnaqueur opérant sur internet) et on préférera sucer un « nanane » (bonbon) du Québec. »

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/art-culture-edition/hipsterisation-feminicide-et-coolitude-le-dictionnaire-larousse-devoile-150-nouveaux-mots-dans-sa-derniere-edition_3974863.html

Bonsoir.

christiane dit: à

@Khaled, le bouquiniste ambulant ce poème de jalel El Gharbi:
(Extraits de l’Abécédaire du vieux maître soufi)

Kaf

le kê l’initiale de kitab qui veut dire livre
Kê veut dire comme
Kê qui comme
pour réemployer ce verbe de Montaigne : commer
Reprenons Kê kitab veut donc dire
Comme un livre
Tout est kê kitab
De l’amour au livre
Kê kitab que personne n’a lu

Et pour le haïku de Kobayashi Issa

Dal

J’aurais pu m’en tenir au dal
Dal, le delta, le dé et le dalet
Le dal est digne de la terre
Comme le bê est associé à l’air
Comme l’alef est promis au feu
Comme le jim est d’essence fluide
Le dal du dalil le guide, la preuve et le signe
Comment te dire dans une langue autre
Qui voue ton nom aux dès
Dans l’alphabet, l’alif bê, j’ai perdu mon dalil
Ne suis plus que mon pas sur la route
Qui va où vont tous les humains
Et comme Qais j’aimerais tracer sur le sable
des signes qu’aucun dalil ne saurait lire

christiane dit: à

Ozy,
et de Issa à… Issa

« Un monde de douleur et de peine
alors même que les cerisiers
sont en fleur « 

Petit Rappel dit: à

Bonjour Hamlet.
J’ai fondé en réaction aux accusations Clopiniennes le Club des Faux Lucien Bergeret, c’est exact.
Cela ne signifie pas que je le suis.
Veuillez-vous reporter au docte De Nota pour tous Renseignements complémentaires.
Maintenant, si clopine pense le contraire, c’est un autre problème. Mais je n’entends pas porter les fautes des autres.
Bien à vous.
MC

lmd dit: à

Oui, Renato, belle vidéo, joli regard échangé entre Getz et Coltrane avant d’attaquer leur solo à deux.

B dit: à

Avec tout ce savoir à ne savoir qu’en faire, sûrement ai-je faux mais je me dis que pour le rendre moins inutilisé il faut la philosophie , caresse des textes et theories, rappels, relectures analyses, dissections, désassemblages, dissertations, colloques et publications occupent un monde fou qui sans cela ne formerait communauté, cet amas comme une voie lactée inaccessible ne serait rendue observable que par ceux qui invités sur le plateau d’Atacama y aurait un accès, tant de beauté, tant d’infinitude pensée. Hamlet, ne ratez pas. Ça m’a l’air un peu étouffe chrétien mais sans verser dans l’antisémitisme basique cela n’a rien d’étonnant puisque le maître deconstructionniste provenait lui aussi du milieu élitaire juif, étoile parmi les étoiles .

Jazzi dit: à

« il est con baroz.. »

J’ose croire que c’est affectueux, le boug !

D’où te viens cette maîtrise et ce goût de la langue du colonisateur, OZY ?

Janssen J-J dit: à

(J. Ext, 27.5.20, 9.08) A partir de septembre…? Août plutôt, pour les bonheurs conjoints de la dégustation des foies gras juifs de la maison Raymond Poink., sis à Romarantin-Lantheney et Barbezieux. Avec, accompagnant le tout au Monbazillac, le bon roman du marocain Zafzaf https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/05/27/zafzaf-ecrivain-marges/, la belle enquête sur le mystère de la disparition du piano de George Sand retrouvé à Tain l’Hermitage, et le nouveau guillaume de Musseau…, le tout pour le prix d’un vieux chalumeau et d’un crotale trouvés aux Pusses de Saintouin pour pas cher (41 fr).
Amitiés @ Marie B., surtout. Bien à vous toutes, et à jean-marcel.

Chaloux dit: à

Pauvre Gigi, pauvre passoire, les secrets d’état que te supposait Assouline, probablement abusé par ta mythomanie, n’ont pas l’air en sécurité. Surveille tes lobes!

Chaloux dit: à

Évidemment, je n’ai contacté personne. Gigi, tu es trop con pour que j’en profite…
Bonjour à Madame…

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Gigi, tu ne nous as pas dit comment tu avais digéré ton foie gras. Et j’espère que Mémère Gigi, la correctrice à son pépère, ne t’a pas corrigé trop fort!!!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Jazzi dit:
D’où te viens cette maîtrise et ce goût de la langue du colonisateur, OZY ?

Le racisme en son Eden.

Et Barroze espère que quand on lui dit qu’il est con c’est pour rire…

bouguereau dit: à

il tarde a mon larbin d’égorger

DHH, dit: à

Tant de gens ici affichent une familiarité avec la pensée de Derrida que je suis peut-etre la seule a ne rien comprendre a ses ecrits malgre mes effiorts pour les lire ,de même que pour ceux de sa complice en » intellectualie » Helene Cixous ;
je me demande quel background il faut avoir pour entrer dans cette pensée et en apprécier la force et le caractere novateur, indeniable si on considere la place que l’un et l’autre ont acquise dans le pantheon philisophique .
J’aimerais qu’on me conseille un ouvrage du genre « initiation à Derrida « ou « Derrida pour les nuls »

bouguereau dit: à

D’où te viens cette maîtrise et ce goût de la langue du colonisateur, OZY ?

même de la foultitude des actions plus ou moins raciste de lhestoire faut bien en faire quelque moisson baroz..et ce jusque dans son être etc..leçon dhumilité? même pas..la vie dvant soi plutôt

de nota dit: à

Jacques, l’enseignement de la langue française est toujours prééminent en Algérie, les élèves l’apprennent dès le primaire:
« En 2003, pour un effectif total de 7 895 000 élèves des trois paliers, on comptait 36 280 enseignants de français pour le fondamental (primaire et moyen), soit 13,3 % du corps enseignant, tandis qu’au secondaire général et technique, on comptait 5 630 professeurs de français, soit 9,7 % du corps enseignant de ce niveau ( source Fatiha Fatma Ferhani, Algérie, l’enseignement du français à la lumière de la réforme)

bouguereau dit: à

A ne pas rater, et alii

franchement comme boniment pour le dernier aspirateur dyson à 1000 boules dans les beaux quartier à l’usage des prolo..ça rfait pas henvie dans la mobilité sociale quelle dirait tèrezoune havec sa balayette..macron note celle là

de nota dit: à

DHH, vous pouvez toujours regarder le « Derrida, pas à pas » de Olivier Deckens chez Ellipses.

bouguereau dit: à

« Derrida pour les nuls »

ça peut pas se faire drh..chais pas..on le vaut bien..ou pas..

bouguereau dit: à

l’enseignement de la langue française est toujours prééminent en Algérie

jai oui qu’il étoit en baisse constante..pour langliche cte quouestion

DHH, dit: à

@de nota
merci
je vais essayer

et alii dit: à

je ne demande pas conseil en pornocratie à bobonnes;la première fois où je me suis fachée avec mon amie qui commençait officier à comme traductrice, c’ést lorsqu’elle me parlait de Flaubert et qu’elle dit, en parlant de ses collègues, « bonne femme » et qu’elle s’inquiéta de savoir si j’avais lu « le perroquet de FLAUBERT »; nous « bataillames » sur l’expression « bonne femme »;c’était dans un café à Saint Germain;après, je ne lui donnai plus de rendez-vous qu’à Pompidou;surtout que je lui avais suggéré de mettre des notes en bas de page(footnotes)pour certaines traductions;elle croyait avoir tous les droits puisque « traductrice, soeur d ‘une psychologue; et mère d’un fils doué pour le foot;je ne donne aucun conseil et suis regardante sur les avis ;même en épluchures ,surtout quand je ne les sollicite pas;
bonne journée

et alii dit: à

commençait à officier

bouguereau dit: à

J’ose croire que c’est affectueux, le boug !

je partage havec le racisme le sens trés thermodinamique de l’affection baroz..c’est dailleurs lorigine de son estrème et incessante force..de forme toujours renouvlé étonnante et protéiforme..les ordres de préséance de tous ses ‘théoriciens’ c’est ce qu’il faut prende trés au sérieux..le monde peut trés facilement et rapidment se réorganiser selon..c’est une énergie folle de débordement..ce qui est ‘bon’ ici pour l’un..est trés ‘mauvais’ pour ‘l’autre’ là..je nsais pas si jme fais bien comprende pasque j’ai pas d’objectif particulier baroz..mais donne m’en un..et je vais trouver..tu piges?

Janssen J-J dit: à

Le petit maître chanteur notarial vient de lâcher à 4 reprises ses petits pets matutinaux, en se rétractant lamentablement comme à son hab, après ses jappements de roquet à bonne distance.
Tel est le plouf de notre plus célèbre Raoult d’honneur de l’erdélie, toujours englué dans le vomi de son CDBF du CdF.

et alii dit: à

mon amie était originaire d’ Alger et voulait m’enseigner les « parlures juives »;
à propos de DERRIDA , il dit qu’il se ferait toujours coincer de ce côté là; (il avait pourtant été reçu comme un grand sage en Israel, me dirent ses étudiants israeliens FRANCOPHONES qui organisèrent le colloque à AKADEM .

Janssen J-J dit: à

@ je nsais pas si jme fais bien comprende pasque j’ai pas d’objectif particulier

La gratuité des interventions de JMB pour le fun…, allons dhonc !!… qui dirait, dirfilo (?)

et alii dit: à

encore un « chat(du rabbin) l’homme » comme le dit le nom
Shalom Auslander – l’adaptation cinéma de « L’Espoir cette tragédie »
Shalom Auslander présente son roman « L’Espoir cette tragédie », paru aux éditions Belfond. Un roman iconoclaste, provocateur et hilarant, un régal de drôlerie et de profondeur sur la légitimité de l’art après l’Holocauste, le devoir de mémoire (ou plutôt celui « de ne jamais la fermer ») et les ravages causés dans le monde par l’espoir, cette tragédie. Traduction : Marie-Alice Dias

et alii dit: à

ceux qui organisèrent le colloque Derrida (ils habitaient ensemble)
Joseph Cohen
Raphael Zagury-Orly (dir.)

Judéités
Questions pour Jacques Derrida
shalom!

Chaloux dit: à

Tant pis pour toi, Gigi.

Pablo75 dit: à

[La censure automatique de ce site étant devenue folle, je vais passer mon message en morceaux]

1)

Tant de gens ici affichent une familiarité avec la pensée de Derrida que je suis peut-être la seule a ne rien comprendre a ses ecrits malgre mes efforts pour les lire […] je me demande quel background il faut avoir pour entrer dans cette pensée et en apprécier la force et le caractere novateur, indeniable si on considere la place que l’un et l’autre ont acquise dans le panthéon philosophique. J’aimerais qu’on me conseille un ouvrage du genre « initiation à Derrida « ou « Derrida pour les nuls »
DHH, dit:

Quelle naïveté !!

Derrida n’a aucune pensée, personne (même pas lui) comprend 80 % de ce qu’il écrit, c’est un escroc intellectuel qui n’a strictement rien à dire. C’est le Boulez de la pensée. Comme ceux de Heidegger, ses livres ne sont que de la diarrhée verbale. Quant à sa place dans le panthéon philosophique, personne saura qui il est dans 20 ans.

Pablo75 dit: à

2)

Le livre fondamental sur la « pensée » française de ces 50 dernières années, à lire absolument pour comprendre à quel point ils nous prennent pour des cons tous ces Lacan, Bau_dril_lard, Barthes, Derrida, Deleuze, Kristeva, et autres Virilio est
« Impostures intellectuelles » de Alan Sokal et Jean Bricmont (Odile Jacob, 1997).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Impostures_intellectuelles

Après l’avoir lu, on n’a plus envie de perdre son temps avec tous ces charlatans qui cachent leur absence d’idées sous des tonnes de mots aussi obscurs que creux.

et alii dit: à

judéités:
Du 3 au 5 décembre 2000 au Centre communautaire de Paris, s’est tenu le colloque international Judéités : questions pour Jacques Derrida. Ce livre recueille les conférences qui y furent prononcées.
Loin de vouloir lui attribuer une plus grande richesse, nous avons recours à la judéité afin d’exprimer une équivocité, une diversité indéfinissable et indéterminable qui serait peut-être l’intériorité même du judaïsme. Autrement dit la judéité telle que nous la convoquons ici ne saurait être comprise comme la reformulation plus « authentique » de l’identité juive. Elle est ici appréhendée dans la diversité de ses interprétations et de ses commentaires, de ses langues, de ses nationalités, de ses politiques, de ses philosophies, de ses littératures, de ses courants religieux. Ce vocable de judéité, dont nous avons tenu à préserver la pluralité, aurait ouvert la possibilité même de ce colloque. Double possibilité que celle de questionner à la fois ce que l’on entend sous le terme de judaïsme et le rapport, s’il y en est, entre l’écriture de Jacques Derrida – toujours inscrite dans la tension même de l’indéfinissable – et les judéités.
C’est ainsi que s’est offert à nous un espace de questionnement des plus vastes et des plus libres, accueillant des interrogations portant tant sur le politique que sur le philosophique, le religieux mais aussi l’esthétique, la psychanalyse et la littérature. S’appliquant à ne pas circonscrire cette rencontre en une identité simple et assurée, ni à dessiner des contours définitifs à la discussion, mais à la préserver dans son aporie et dans son indécision, de nombreux universitaires, philosophes et écrivains se sont mis à l’écoute d’un questionnement infini et d’un rapport pour le moins oblique entre la déconstruction et ce que nous avons désigné par l’« être-juif ». Car, faut-il le rappeler, l’une des conditions de cette rencontre consistait précisément, et en toute fidélité avec la démarche du philosophe, à ne pas tenter de remonter à un rapport originaire, nommé, établi, plein et identifiable entre l’écriture de Jacques Derrida et la judéité. Une fois cette précaution respectée, ce rapport s’est révélé particulièrement fécond comme en témoignent la richesse et l’hétérogénéité des textes que nous rassemblons ici, dont les auteurs sont : Jacques Derrida, Gérard Bensussan, Hélène Cixous, Michal Ben Naftali, Betty Rojtman, Moshé Idel, Gianni Vattimo, Garbis Kortian, Jünger Habermas, Blandine Kriegel, Catherine Malabou, Gil Anidjar, Stéphane Habib, Joseph Cohen et Raphael Zagury-Orly, Hent de Vries, Jean-Luc Nancy.
http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=3177

Pablo75 dit: à

Après une dizaine d’essais, j’apprends que le nom de Baudril_lard est interdit sur ce site.

Quelqu’un sait pourquoi?

et alii dit: à

et pour la réflexion:
(Texte complet du Rapport Derrida-Bouveresse ici !)

Étonnamment, ce rapport n’a jamais fait l’objet d’un débat sérieux et argumenté.

D’abord, le Ministre auquel il était destiné, Lionel Jospin, ne l’a jamais fait circuler. Aujourd’hui encore, le texte intégral n’est accessible que comme annexe d’un fort volume publié par Jacques Derrida en 1990 : Du droit à la philosophie (Éditions Galilée). Autant dire que l’immense majorité des professeurs de philosophie ne l’ont pas lu. Il est même probable que parmi ceux qui ont moins de 40 ans, une bonne partie ignorent jusqu’à son existence.

Ensuite, parce qu’un certain nombre de responsables de la profession, qui lui étaient hostiles ont tout fait pour qu’il soit discrédité, perçu comme une menace gravissime pour l’identité même de l’enseignement de la philosophie, et par conséquent rejeté avant même d’avoir été lu.

Une politique et un état des lieux
Rappelons quelques faits.

A la différence des groupes techniques ou d’experts qui lui ont succédé (Beyssade 1991-1993, Lucien-Dagognet 1994-1997, Renaut 1999-2001 et Fichant depuis 2001), la commission Bouveresse-Derrida n’a jamais été chargée de rédiger des programmes. Le rapport qu’elle a remis en juin 1989 dresse, d’une part, un état des lieux sans complaisance de la philosophie au lycée – en mettant particulièrement l’accent sur les problèmes révélés par la correction des épreuves du baccalauréat et sur la situation critique dans les séries techniques -, et formule, d’autre part, le projet d’une nouvelle politique de la philosophie qui, pour le dire en mot, la désacralise : une politique qui en fasse non plus une discipline d’exception, auréolée de sa présence initiatique dans la seule terminale et de son refus de définir au bout du compte ce qu’elle enseigne, mais une discipline fondamentale qui assume, comme toutes les autres, non seulement la progressivité de son enseignement et de ses apprentissages, mais aussi son caractère scolaire et donc les règles d’un véritable programme.

Pablo75 dit: à

Pour comprendre à quel point Derrida dit n’importe quoi, il suffit de voir que la grande spécialiste ici de ses délires c’est… »et alii ».

Difficile de trouver une preuve plus claire de la nullité de l’auteur de « Genèses, généalogies, genres et le génie ».

Pablo75 dit: à

J’aimerais qu’on me conseille un ouvrage du genre « initiation à Derrida « ou « Derrida pour les nuls »
DHH, dit:

Il vaudrait mieux chercher un « Derrida le Nul pour les ceux qui n’aiment pas se faire entuber ».

Pablo75 dit: à

Sur les conneries de Derrida on peut lire aussi Roger Scruton, qui est mort en janvier dernier:

« -Dans votre essai « L’Erreur et l’Orgueil », vous analysez les théories de penseurs qui furent très en vogue en France à partir des années soixante-dix, tels Michel Foucault, Jacques Derrida ou Gilles Deleuze. Dans quelle mesure peut-on dire qu’ils ont eu une influence concrète?

-Ces trois penseurs ont eu énormément d’influence et celle-ci s’est développée à travers un nouveau regard porté sur les humanités. Traditionnellement, ce que nous appelons les humanités – littérature, arts, philosophie et Histoire – étaient fondées sur une certaine idée de la mémoire collective: nous procédions d’une nation et d’une civilisation. Et nous enseignions ces disciplines de telle sorte que nos étudiants se sentent partie prenante de ces réalités. L’éducation, ainsi que Platon l’a mis en évidence, est une forme d’anamnèse, il s’agit de redécouvrir ce qui a été oublié. Dans cette optique, les universités étaient censées transmettre des héritages culturels et civilisationnels. A contrario de cette vision, quelqu’un comme Foucault a prétendu réécrire toutes les relations humaines à l’aune des relations de pouvoir: le pouvoir d’une classe sur une autre, d’un sexe sur un autre ou d’une forme de normalité sur des comportements jugés déviants ou anormaux. De sorte que toutes les notions traditionnellement admises furent contestées et subverties. Ce fut une étape décisive dans le processus dont nous voyons l’aboutissement aujourd’hui, où les universités sont conçues comme des centres d’opposition à toute forme de normalité qualifiée de bourgeoise.

De son côté, Jacques Derrida prétendait que toute recherche d’un fondement à l’ordre des choses était vaine, et qu’il fallait déconstruire les formes culturelles admises. Quant à Deleuze, il a montré comment écrire des livres illisibles, même aux yeux de ses disciples. Toutes les universités du monde ont succombé à leur rhétorique absconse. Personnellement, j’admire le style, le brio et la para-érudition de Michel Foucault. Les deux autres étaient des charlatans qui ont contribué à détruire les normes communément admises de la vie intellectuelle. »

https://www.famillechretienne.fr/culture-loisirs/litterature/roger-scruton-les-idees-ont-besoin-de-temps-255108

Jazzi dit: à

« faut bien en faire quelque moisson baroz.. »

« La langue française,
c’est le trésor de guerre des Algériens. »
KATEB YACINE

Pablo75 dit: à

« L’Erreur et l’orgueil. Penseurs de la gauche moderne ».

« Dans cette synthèse majeure, Roger Scruton passe au crible les travaux des penseurs qui ont le plus influencé la gauche depuis 1945. De Sartre à Foucault en passant par Thompson, Habermas, Hobsbawm, Derrida ou Badiou : aucun des grands intellectuels de la gauche de l’après-guerre n’est oublié. L’ouvrage offre non seulement une évaluation complète de leurs contributions philosophiques mais il retrace aussi leur parcours et leurs engagements politiques les plus significatifs.Il fallait le talent d’un Scruton, figure reconnue du conservatisme britannique, pour plonger ainsi dans ce bouillon de concepts tortueux et en démontrer les errances. Et une fois parvenu au bout de cette initiation, s’interroger : que reste-t-il de cette gauche aujourd’hui ? Depuis 1989 et la chute de l’Union soviétique, un transfert des revendications s’est opéré de la classe ouvrière aux femmes, aux homosexuels et aux immigrés. Cette mutation a brouillé les contours de l’égalitarisme radical au point d’en rendre les luttes parfois indéchiffrables. Avec un brio sans pareil, Scruton dénonce d’un côté l’orgueil de ces intellectuels qui refusèrent toujours la remise en cause, et de l’autre les erreurs de cohérence doctrinale, celles-là mêmes qui ont conduit la gauche moderne vers l’impasse. »

https://www.amazon.fr/lErreur-lorgueil-penseurs-gauche-moderne-ebook/dp/B07P5L2X5Y/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=L%E2%80%99Erreur+et+l%E2%80%99Orgueil&qid=1590572579&sr=8-1

B dit: à

je ne demande pas conseil en pornocratie à bobonnes;la première fois où je me suis fachée avec mon amie qui commençait officier à comme traductrice, c’ést lorsqu’elle

Personnellement, ce n’est pas mon problème , je tiens par franchise à faire part de mon sentiment à l’égard des colonnes provenant de la signature ci dessus rapportée illustrée, je m’en tape et je m’en contrefiche. Cet internaute vraisemblablement universitaire est selon mon ressenti quelque peu atteint autrement dit à côté de sa culture dérangé. Je ne suis pas souvent d’accord avec sasseur, d’ailleurs il faut souvent compter avec la versatilité des êtres plus que sur leur constante, mais je la rejoins sur le vocable : cinglé.

B dit: à

Dé rangé.

Chaloux dit: à

Gigi, je pense que Mémère Gigi, ta correctrice, n’a pas fini de te corriger.

Marie Sasseur dit: à

Dr Lecter a ceci de particulier, cinglé oui, mais c’est sophistiqué… 😉

renato dit: à

« … nous allons donc parler de heidegger. »

De Husserl, aussi.

Pablo75 dit: à

Roger Scruton
L’Erreur et l’Orgueil. Penseurs de la gauche moderne
Éditeur L’Artilleur

« S’est-on assez étonné que les intellectuels « de gauche » aient survécu au désastre du communisme soviétique? À ceux qui rappellent qu’un aggiornamento a eu lieu dès l’après-guerre, le philosophe Roger Scruton rétorque qu’en profondeur, « l’erreur et l’orgueil » restent toujours l’apanage de la gauche intellectuelle, dans une continuité évidente avec les décennies staliniennes. L’universitaire britannique n’en est pas à son premier pamphlet contre la « passion de détruire » qui serait le ressort commun des Sartre, Derrida, Rawls, Habermas ou Badiou. Passion de détruire que Scruton leur applique à son tour! Inspiré par Nietzsche et par Hegel, il pointe en eux tantôt le ressentiment nihiliste d’hommes faibles, avides de flétrir la grandeur des dominants, tantôt le délire de la belle âme, incapable de s’affirmer sans nier les institutions et normes existantes. En bon conservateur, il déplore pourtant lui aussi le règne du consumérisme, à ceci près qu’il n’attend rien de la politique et beaucoup de la religion pour contrer cette « déperdition du sens ». Par là pèchent, selon, lui les pensées de gauche: travaillées par l’idée d’un Autre oppresseur à éliminer ou à réduire au silence, elles ne peuvent que maquiller par une « Novlangue incantatoire » leur impuissance à formuler une alternative. Longtemps isolé dans le champ universitaire, Scruton n’est pas avare d’ironie à l’endroit de ses ex-collègues, et sa cruauté est un plaisir de lecture! Car malgré (ou à cause?) de ce point de vue partisan, l’ouvrage est aussi une véritable introduction à ce pan de la pensée du XXe siècle. »

https://www.philomag.com/les-livres/notre-selection/lerreur-et-lorgueil-penseurs-de-la-gauche-moderne-38202

Jazzi dit: à

« Dans cette synthèse majeure, Roger Scruton passe au crible les travaux des penseurs qui ont le plus influencé la gauche depuis 1945. »

N’est-ce pas ce qu’avait fait avant lui Jean-Paul Aron dans Les Modernes, Pablo75 ?
https://www.youtube.com/watch?v=oelqXnPE6rE

et alii dit: à

après un lien déjà envoyé:
Neuf thèmes de réflexion constituent autant de chapitres et représentent des repères pour notre temps. Tout commence par une interrogation : « Qu’est devenu l’héritage intellectuel des années soixante-dix ? » C’est une savoureuse démonstration de ce que nous devons – parfois sans le concevoir y compris leurs détracteurs – à Foucault, Barthes, Althusser, Levi-Strauss et bien entendu Lacan. Ce chapitre est aussi l’occasion d’une illustration limpide du concept derridien de « déconstruction ». Son utilisation s’impose comme méthode de pensée pour éprouver les textes dans leurs contradictions ou leurs insuffisances sans les renier ou les briser. Déconstruire c’est avancer, aller plus loin en ne prenant pas les œuvres en bloc mais en les faisant craquer aux jointures lorsqu’elles sont des zones de faiblesse. Déconstruire c’est être infidèle dans la fidélité en choisissant dans un héritage intellectuel et culturel ce à quoi l’on tient le plus même si des réticences ou des objections s’expriment à l’égard de ce que l’on juge contestable. « Déconstruire ce n’est pas détruire mais faire vivre autrement. » Finalement c’est enrichir, repousser les limites d’une pensée sans jamais la condamner en bloc. JD et ER nous introduisent à la nuance dans une société manichéenne où il faut être pour ou contre. Ils nous montrent qu’on peut penser sans adhérer ou récuser globalement un système, une idéologie ou une œuvre. Toute pensée manichéenne est par définition réductrice et laisse échapper l’or parce qu’il est au milieu des scories.
https://www.cairn.info/revue-cliniques-mediterraneennes-2002-1-page-307.htm

Pablo75 dit: à

« L’erreur et l’orgueil » de Roger Scruton : si vous cherchez les meilleures munitions contre l’intellectuellement correct.

Le livre du grand philosophe anglais Roger Scruton est, sans doute, l’arme la plus redoutable contre le conformisme intello-philosophico-politique qui sévit depuis des décennies. Accrochez vos ceintures…

LE THEME
Le roi est nu! Lorsque le plus célèbre des philosophes conservateurs britanniques s’attèle à démontrer la vacuité de la pensée gauchiste contemporaine, de Sartre à Derrida ou de Galbraith à Zizek, le résultat est aussi époustouflant qu’inquiétant. Sir Roger Scruton a publié l’erreur et l’orgueil en Angleterre en 2015; qualifié de chef d’oeuvre par le Wall Street Journal, l’ouvrage vient d’être traduit en français et publié aux éditions de l’Artilleur, nom prédestiné pour la publication de cette entreprise de démolition en règle.

POINTS FORTS
Saluons d’abord la formidable érudition de l’auteur et sa capacité à expliquer de manière intelligible des choses qui, souvent, ne le sont pas! Scruton passe une revue complète de nombreux penseurs de la gauche moderne, à l’origine du “politiquement correct” qui corsète le monde universitaire américain et façonne la société à l’aune du “victimisme”, des droits des minorités, de l’intolérance…

Il n’est pas question dans cette brève recension de rendre compte de chacune des analyses monographiques et des références croisées que produit notre auteur sur les publications de chacun de ces penseurs. Il en explique clairement les linéaments avant d’en souligner l’indigence: tous se réclament évidemment de Marx, même si la réalité a cruellement démenti les previsions du philosophe allemand; mais unis par une haine commune contre le capitalisme et la bourgeoisie qui profiterait de ce système oppressif, ils s’efforcent d’expliquer pourquoi Marx aurait quand même raison, en utilisant une “novlangue“, un langage cryptique qui défie, le plus souvent, toute tentative d’intelligibilité. C’est cette “novlangue“ que Scruton analyse, pour montrer qu’elle cache, au mieux, un projet utopique et liberticide, au pire, rien, le vide sidéral de la pensée. Comme dans le conte d’Andersen, le roi est nu!

POINTS NEGATIFS
Même s’il est clair et accessible, cet ouvrage de philosophie politique de près de 500 pages s’apparente d’assez loin à un roman de plage… Sa lecture requiert application et concentration.

EN DEUX MOTS
Pour ceux qui n’ont jamais rien compris aux Lacan, Deleuze, Derrida, Badiou et consorts, Scruton apporte à la fois une consolation et une confirmation: inutile de chercher la clé de l’énigme, il n’y a, très souvent, rien derrière cette prose généralement boursoufflée et inintelligible.

UNE PHRASE
P.489 “De toute evidence, nous avons affaire à un besoin religieux, besoin profondément enraciné dans notre “être générique”. Ce désir d’adhésion, aucune pensée rationnelle… ne peut l’éradiquer. Et il se trouve bien plus facilement enrôlé par le dieu abstrait de l’égalité que par une quelconque forme concrete de compromis social. Défendre ce qui est simplement réel devient impossible dès lors que la foi apparaît à l’horizon avec sa séduisante promesse d’absolu. Toute réalité doit alors être flétrie, réduite à un fragment de l’ancienne “hégémonie”, condamnée comme un fétiche ou un simulacre, étranglée par des rhizomes, coupée de ses racines par la racine carrée de moins un. Comme nous le rappelle Zizek, le Réel est une illusion et vous, qui cherchez à le défendre, n’ex-sistez pas.”

L’AUTEUR
Sir Roger Scruton est un très célèbre philosophe britannique auteur d’une trentaine d’ouvrages. Résolument conservateur, il est la bête noire de l’intelligentia de gauche du Royaume Uni.

https://www.atlantico.fr/decryptage/3572539/-l-erreur-et-l-orgueil-de-roger-scruton–si-vous-cherchez-les-meilleures-munitions-contre-l-intellectuellement-correct

et alii dit: à

titre de l’article cité:
Jacques Derrida – Élisabeth Roudinesco, De quoi demain… Dialogue, Fayard/Galilée, 2001, 316 p.

Pablo75 dit: à

@ DHH

« Pour ceux qui n’ont jamais rien compris aux Lacan, Deleuze, Derrida, Badiou et consorts, Scruton apporte à la fois une consolation et une confirmation: inutile de chercher la clé de l’énigme, il n’y a, très souvent, rien derrière cette prose généralement boursoufflée et inintelligible. »

C’est clair, non?

et alii dit: à

Le thème de « l’antisémitisme à venir » est un point fort de ce dialogue où la liberté d’expression prend toute sa valeur à une époque où le consensus mou et la pensée à l’eau tiède servent de raison d’être à quelques pseudo penseurs. Pour y voir clair dans de trop nombreux débats il importe, comme le recommandent les auteurs, de savoir « qui dit quoi, dans quelle situation et avec quel statut ». Ce thème contient une extraordinaire apologie de la liberté d’expression qui ne saurait exister sans une liberté identique de critiquer. »
article cité

et alii dit: à

suite:
En fait JD connaît la psychanalyse comme un intellectuel, un philosophe, par une approche théorique. Or la psychanalyse c’est aussi une voie initiatique, un éprouvé, une expérience personnelle et pas seulement une connaissance par la pensée.

13Le dialogue se termine de manière savoureuse et malicieuse par une dernière question d’ER qui se demande ce qui va arriver aux hommes face aux femmes toutes puissantes de demain. Dans sa grande sagesse JD se garde bien d’apporter une réponse.

14Le lecteur se délecte d’une telle rencontre où JD apporte des références multiculturelles et son expérience vécue de l’Amérique, de ses universités, de ses références. Il aide ainsi à comprendre certains quiproquo entre l’Europe et les États-Unis. C’est un livre lumineux qui aide à la lecture de notre époque, donne envie de vivre et de se battre car demain sera fait de ce que nous en ferons. Il reste aussi un espoir : que ce dialogue se poursuive avec d’autres grands thèmes non abordés mais qui hantent nos destinées et conditionnent notre avenir. »

15Édouard Zarifian

Jazzi dit: à

« Jacques Derrida – Élisabeth Roudinesco, De quoi demain… »

Se pourrait-il que demain ce soit ici, DHH ?

DHH, dit: à

@ Pablo
je me sens moins seule en face des textes que vous citees -il y a aussi le séminaire de Lacan- et même certains textes de Barthes, je suis dechirée entre le « c’est de l’esbrouffe pour les gogos » et le « je suis trop bête et je n’ai pas assez de bases pour comprendre ».
J’avais vecu comme une bouffée d’oxygene en son temps le livre de sokal er bricqmont que vous citez

Pablo75 dit: à

« Dans cette synthèse majeure, Roger Scruton passe au crible les travaux des penseurs qui ont le plus influencé la gauche depuis 1945. »
N’est-ce pas ce qu’avait fait avant lui Jean-Paul Aron dans Les Modernes, Pablo75 ?
Jazzi dit: à

Oui, mais en plus philosophique.

Très bon livrev « Les Modernes », dans lequel j’ai beaucoup appris en 1984 quand il est sorti. Il est toujours disponible, coll. Folio.

et alii dit: à

en face des textes que vous citees -le participe pacsé sur LSP ?
C’est Charoulet qui se réjouit

renato dit: à

Cette incapacité européenne d’accepter que chacun puisse apprecier ce sue bon lui semble serait tout simplement un héritage des fascismes, cette perversion des classes moyennes ?

OZYMANDIAS dit: à

@ Jazzi

Le goût et la maîtrise du français comme langue et comme culture viennent de moi. Autodidactiquement !

« La langue française est notre butin de guerre… » Kateb Yacine.

Arrêtez, Jazzi, de me poser des questions stupides sinon moi aussi je vous répondrais tout aussi stupidement. Ok ?

renato dit: à

sue > Que

de nota dit: à

contre la « passion de détruire » qui serait le ressort commun des Sartre, Derrida, Rawls, Habermas ou Badiou

Habermas et Rawls en destructeurs? Si quelqu’un ici peut nous éclairer, car pour le peu que je sais, ça me semble très contestable.

et alii dit: à

de nota,rappelez moi, c’est bien votre chat qui s’appelle saga?
c’est à cause de sfar que j’ai beaucoup pensé à Saga;parce que les chats sont parfois jaloux

Pablo75 dit: à

je me sens moins seule en face des textes que vous citees -il y a aussi le séminaire de Lacan- et même certains textes de Barthes, je suis dechirée entre le « c’est de l’esbroufe pour les gogos » et le « je suis trop bête et je n’ai pas assez de bases pour comprendre ».
DHH, dit:

Aucun doute là-dessus: quand on a quelque chose d’important à dire, on le dit clairement. Quand on brouille les pistes c’est parce qu’on a quelque chose à cacher, le plus souvent qu’on a rien à dire.

Et c’est non seulement de l’esbroufe, mais en plus autoritaire. Tous ces escrocs ont des méthodes fascistes pour s’imposer, ils nous disent que si on les critique on est des nazis, ou presque (voir les réactions contre Benoît Duteurtre, traité de « révisionniste » parce qu’il avait osé critiquer Boulez et ses amis). Ce que Bouverese exprimait très bien dans le livre cité plus bas: « le droit de dire n’importe quoi est mieux défendu que le droit de dire qu’on dit n’importe quoi ».

Après il suffit de voir les gogos qui suivent ces faux gourous de la pensée, pour comprendre de quoi il retourne. Ça, ça trompe rarement. Ici on a un bon exemplaire de gobe-tout dans ces matières et on voit bien son état mental: la pauvre « et alii » (avant on avait Blabla, un autre robinet à délires). Moi j’ai connu une bonne flopée de fanatiques de la pensée ultramoderne à la mode: tous des crétins finis.

Mais ce qui me fait le plus rire, c’est de lire ou entendre parler les ennemis de ces escrocs fâchés avec eux et sortis de leurs rangs. Par exemple, Daniel Sibony contre Lacan, qu’il démolit allégrement avec des mots très clairs:

Daniel Sibony: «Que reste-t-il encore de Lacan?»

https://www.youtube.com/watch?v=l7FpZfxXmh8

C’est hilarant…

Voir aussi sur Youtube:

Daniel Sibony: « Lacan et lacannerie »
Daniel Sibony: « Fascination pour Lacan »

Jazzi dit: à

« Arrêtez, Jazzi, de me poser des questions stupides sinon moi aussi je vous répondrais tout aussi stupidement. Ok ? »

Mes questions étaient simples et vos réponses limpides, OZY.
L’opinion de Kateb Yacine ne vaut que pour lui.

Janssen J-J dit: à

@Je suis un algérien âgé de 45 ans et habitant le sud algérien, à Laghouat, en plein sahara.

Et là-bas, moshé mordeshaï, y’a du réseau pour capturer la rdl ?… Ce drôle d’aveu après quelques années de sévices d’Osiris, serait-il un effet kisscool du déconfinement sablonard ?

(@ etalii en sorbonnarde méharée : « il va le manger en juif ,comme on dit en français ! »)

@ j’apprends que le nom de Baudril_lard est interdit sur ce site.
C’est parce qu’en 1977, il avait déjà voulu oublier Foucault, comme aurait dit WGW à propos des mots et de ces choses-là.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mercredi 27 mai 2020 à 12 h 41 min.

…le sens  » caché « , des choses dans l’existence,!…

…c’est la compétitivité à outrance, par ailleurs en tout domaines,…

…donc, tout s’explique,!…pour raisonner les opinions,…du jardinage et des boutures,…la philosophie politique de base,!…

…le ridicule ne tue pas,!…entre casseroles et dindons de la farce,!…
…toujours plus, le sadisme du profit,!…
…comme dirait le pape,!…
…la virginité du diable, pourquoi faire,!…
…m’enlever le pain de la bouche,!…
…etc,!…etc,!…à deux sous,!…

OZYMANDIAS dit: à

Jazzi dit : ( L’opinion de Kateb Yacine ne vaut que pour lui ).

Évidemment.

Janssen J-J dit: à

Tiphaine Samoyault se demande qui a autorité sur la langue. Qui est Tiphaine Samoyault : la fille de Josyane Savigneau ou les pouzes d’un célèbre erdélien ombrageux ?

OZYMANDIAS dit: à

Janssen dit : ( y a du réseau pour capturer la Rdl…)

Évidemment.

renato dit: à

« L’opinion de Kateb Yacine ne vaut que pour lui. »

L’eau tiede a été inventé depuis un bon bout de temps, Jacques !

Pablo75 dit: à

Cette incapacité européenne d’accepter que chacun puisse apprecier ce sue bon lui semble serait tout simplement un héritage des fascismes, cette perversion des classes moyennes ?
renato dit:

Il y a des gens qui aiment avaler tout ce qu’on leur demande d’avaler (dans l’art, la pensée ou la politique) et des gens qui détestent le faire. Il y a des gens qui ne peuvent pas vivre sans s’accrocher à des idéologies (politiques, religieuses ou esthétiques) et d’autres qui sont suffisamment libres pour discuter tout ce que les divers Pouvoirs ou les divers Systèmes essaient de leur imposer.

Autrement dit, il y a des abrutis avachis dans le conformisme et des gens lucides qui se posent des questions.

OZYMANDIAS dit: à

« Évideeeeeeeemment… » comme le chantait merveilleusement la regrettée France Gall.

Janssen J-J dit: à

@ quand on a quelque chose d’important à dire, on le dit clairement. Quand on brouille les pistes c’est parce qu’on a quelque chose à cacher, le plus souvent qu’on a rien à dire.

ça, c’est couillu comme pensée profonde, qu’il aurait dit l’marsol. J’y comprends rin en général, mais avec 75 j’y comprends tout. L’a toujours quelque chose à déclarer d’important aux bouquinissses de saintouintouin… qui dirait dédé. Des conseils à seulement 2 euros pour les intouvab’ de Testas et Zonana sur l’ouvre poétique de Gongora (en catalan).

Non, etalii n’est pas élisabeth roudinesco. Une mouche expire sur le papier collant.

renato dit: à

Il y a les crètins qui croient dans la Madonne et les crètins qui ne croient pas à la Madonne. Puis il y a les crètins qui ont vu la Madonne et la vendent aux crètins qui ne l’ont pa vue. C’est cristallin et c’est la beauté du monde, sauf pour les fascistes, le petits bourgeois et les boutiquiers qui ont quelques camelote à vendre : peu importe le produit.

Jazzi dit: à

« L’eau tiede a été inventé depuis un bon bout de temps, Jacques ! »

Oui, mais l’on ne connaît pas le nom de l’inventeur, renato. Toujours utile, l’eau tiède. Et perso, je la trouve très pertinente la formule de Kateb Yacine…

DHH, dit: à

@OZYMANDIAS
On peut citer beaucoup d’écrivains maghrébins de langue française)
(Tahar ben jelloum, Kateb Yassine, Kamel Daoud….)
mais je n’en connais pas d’algériens écrivant en arabe .
je suppose que ce sont eux qui sont majoritaires dans votre « littérature de colportage » comme on disait en France aux 18eme et 19 eme siecles avec cette collection specifique qu’on appelait la bibliothèque bleue
Avez vous un auteur ou un titre à me recommander(traduit en français evidemment)?merci

renato dit: à

Peu importe la pertinence, Jacques, une opinion ne vaut que pour celui qui l’énonce et, éventuellement, pour ceux qu’y adhèrent, et c’est dans ces limites qu’on accepte les differences : c’est le fondement du vivre ensemble, sauf pour les fascistes, car chez eux l’opinion des autres n’a aucune valeur ; mais puisqu’ils sont fascistes, on compatit.

lmd dit: à

Pablo75 (plus Atlantico, plus Wall Street Journal, plus famillechretienne) dénonce les faux gourous de la pensée en s’appuyant sans doute sur l’astrologie et les mystiques andalous.

Pablo75 dit: à

lmd dit: à

Oui, crétin (ou crétine).

Marie Sasseur dit: à

Que des poids lourds today en librairie, avec Musso et son roman sur l’écriture, voilà Joe Dicker, un peu dans le même registre, ou sensiblement, le monde de l’édition.

« « L’Enigme de la chambre 622 » est sans doute le roman le plus étourdissant que nous a donné à lire Joël Dicker. LP/Olivier Lejeune

Par Pierre Vavasseur

Le 26 mai 2020 à 17h34

Vous en rêviez, il l’a fait. Joël Dicker, 34 ans, né à Genève où il habite avec sa femme et leur petit garçon, est de retour en librairie aujourd’hui. Ce cinquième roman, « L’Enigme de la chambre 622 », est sans doute le plus étourdissant que nous a donné à lire jusqu’ici le nouveau phénomène de la littérature francophone révélé en 2012 par « La Vérité sur l’affaire Harry Québert », écoulé à 5 millions d’exemplaires dans le monde et qui n’a pas cessé. Depuis il n’a cessé de tutoyer de vertigineux sommets de vente.

Une fois de plus, ne serait-ce que par le nombre de pages – près de 600 ! – Dicker n’a pas hésité à en donner pour son argent au lecteur. Il nous aura ainsi fallu, à un rythme aussi raisonnable que soutenu, une semaine pour prendre un bain moussant de suspense sur une construction romanesque virtuose qui tient parfois de la comédie à la Lubitsch.

Car il y a chez Dicker un vif et profond plaisir d’écrire qui affleure partout. Une malice subliminale qui fait scintiller l’ensemble et qui habille notamment certains de ses personnages : le baroque et richissime Sinior Tarnogol, par exemple…

LIRE AUSSI > Musso, Dicker, Grangé… les best-sellers de l’été, c’est maintenant !

« Mais voici l’histoire en deux mots. Éprouvé par le décès de son éditeur – le vrai, Bernard de Fallois, disparu le 2 janvier 2018 à 91 ans, – le narrateur, par ailleurs prénommé Joël, décide de prendre quelques jours de vacances dans un palace suisse. Il en a les moyens. Ses romans sont des best-sellers internationaux. Sur place, une surprise l’attend : l’hôtel lui a réservé la chambre 621 bis. Car entre la 621 et la 623, la 622 n’existe plus depuis qu’on y a retrouvé un cadavre… » »
Le Parisien

Vous fait pas penser à la chambre 122 de l’hôtel Cornavin, ce titre ?

Pablo75 dit: à

Toujours utile, l’eau tiède.
Jazzi dit

Les Chinois boivent en mangeant de l’eau tiède (certains même chaude).

Jazzi dit: à

Merci Marie Sasseur de défendre les têtes de gondoles !

Pablo75 dit: à

Au crétin ou crétine « lmd »:

« Dieu a caché la mer et montré l’écume
il a caché le vent et montré la poussière…
Comment la poussière pourrait-elle s’élever d’elle-même ?.
Tu vois pourtant la poussière, et pas le vent.
Comment l’écume pourrait-elle sans la mer se mouvoir?
Mais tu vois l’écume et pas la mer. »

Rumi

x dit: à

Scruton, bête noire aussi des animalistes, grand amateur de chasse à courre.
Fait quelquefois penser à un personnage de la famille Winshaw dans What a carve up (Testament à l’anglaise) de Jonathan Coe, non par héritage mais par zèle de converti conservateur.
Ne pas négliger la vieille animosité anglo-saxonne contre la French theory and all that. (Pas tous, évidemment, il y a aussi des Geoffrey Bennington.)

Note du regretté André Blanchard qui n’a jamais fait la couverture du Times (ni du TLS) et ne s’est jamais vu en « autorité », chef de file, maître à penser bien qu’assez « contrarian » tout de même) pour faire contrepoids à l’extension sans précautions de la morale des Habits neufs de l’empereur* :

« Naguère, quelqu’un qui ne comprenait rien à un livre se le tenait pour dit, et se taisait. Désormais, celui à qui cela arrive ne craint pas de s’en vanter. Ce serait hors de question, voire injurieux, de supposer que le livre n’y est pour rien. Ainsi s’avance, fiérot, le futé dernier modèle. »
(A. Blanchard, À la demande générale)

*DHH comprendra que ce n’est pas elle qui est visée. Mieux vaut se montrer prudent dans le choix de ses mentors (surtout si l’on a la loyauté chaleureuse chevillée au corps et au cœur, ce qui, en soit, reste une fort aimable qualité).

OZYMANDIAS dit: à

@ DHH

Voici quelques noms d’auteurs algériens écrivant en arabe classique :

Ahlem Mostaghenmi ( Mémoire de la chair ).
Tahar Ouettar ( Noces d’un mulet ).
Rachid Boudjedra ( L’escargot entêté ).
Amine Zaoui ( Le dernier Juif de Tamentit ).
Abdelhamid benhadouga ( Vent du sud ).
Moufdi Zakaria ( La Flamme sacrée – recueil de poésie ).
Rabia Djalti ( Club des Pins ).
…etc,.

– Ahlem Mostaghenmi et Rabia Djalti sont des romancières et poétesses arabophones mais maîtrisant parfaitement le français.

– Rachid Boudjedra et Amine Zaoui traduisent eux-mêmes leurs oeuvres de l’arabe au français.

Voilà, chère DHH. Bonnes lectures.

DHH, dit: à

@pablo
encore une fois merci
Grâce a vous je me sens moins seule car vous me permettez d’oser comprendre pourquoi je ne comprends pas
Dans le genre ‘deconstruisant’ je ne connaissais que le Bricmont Votre philosophe anglais esrt tres tentant .et je me dis enfin que et si tant de gens de haute intelligence disent que le roi est nu alors c’est qu’il l’est vraiment
Dans ce club de nudistes que je vais allegrement constituer je mettrais Derrida –jusqu’à la preuve qu’il n’y a pas sa place- et comme vous Badiou, Lacan, Cixous Deleuze et son anti psychiatrie, Badiou Bollack,tous ceux que Pcard clouait au pilori dans son pamphlet et aussi Barthes et Foucault, mais ces deux la pas vraiment nus plutôt en slip, slip et irradiant de leur presence encore plus nus que les autres ces deux qui brillent au firmament des penseurs juifs Sibony et Ouaknine.
De tous ces penseurs je me suis efforcée de lire ma prose, et chaque livre refermé je vivais l’inconfort douloureux d’hesiter soit entre me sentir idiote, soit d’enrager à l’idée d’avoir eté dupe et d’avoir perdu mon temps a lire ce qui ne veut rien dire.
Bref ces lectures restent dans mes souvenirs des experiences masochistes relevant dans mes souvenirs de’expériences masochistes ..

Pablo75 dit: à

Au crétin ou crétine « lmd »:

« Il a vu l’éclair au levant et s’est épris de l’orient.
S’il avait resplendi au couchant son cœur aurait élu l’occident.
Car son amour s’attache à ce flamboiement-là,
pas aux lieux et aux terres. »

Ibn Arabi

Marie Sasseur dit: à

#Merci Marie Sasseur de défendre les têtes de gondoles !

Faut-il encore les avoir lues, ces têtes de gondoles.

J’ai adoré les aventures de Harry Quebert,
J’ai adoré l’avebrure de Nathan del Amico
J’ai lu au moins 4 bouquins de JC Grangé
J’en ai lu au loins un de Gavalda
Et au moins 2 de Marc Levy.

So what?

Si les lecteurs soutenaient comme moi, par effet collatéral, le monde du livre, il n’y aurait pas besoin de demander des sous au président!

Marie Sasseur dit: à

J’ai adoré l’aventure de Nathan de Amico

Et après ?

DHH, dit: à

lire LA prose(et non ma prose)

et alii dit: à

merci, jazzy d’avoir envoyé cet intéressant entretien de roudinesco parce qu’elle argumente à partir de connaissances historiques, d’expériences de la question du sujet beaucoup débattues et d’une observation de la scène politique qu’elle analyse ; tout en nommant des lectures contemporaines;
sauf erreur de ma part, Derrida était devenu CONTREles partis politiques (entretien dans libé -que je vous laisse rechercher;je m’éloigne de l’ordi;bonne suite)

Marie Sasseur dit: à

Après, c’est sûr qu’à Paris ils preferent « soutenir » des  » écrivains » comme Matzneff.

La pedocriminalite n’est pas une opinion !

bouguereau dit: à

et je me dis enfin que et si tant de gens de haute intelligence disent que le roi est nu alors c’est qu’il l’est vraiment

havant c’étoye les gamins..tout il est cul par dessus tête..c’est la pornocratie de bobonne quelle diroit renfield

Pablo75 dit: à

@ DHH

Il ne faut pas perdre le temps avec des pseudo penseurs à la mode. L’Essentiel ne se cache jamais dans les branlettes philosophiques, qui ne comblent que les crétins de naissance comme « lmd » ou les snobs déséquilibrés comme « et alii ». L’Essentiel on le trouve dans les écrits des mystiques des toutes les religions, dans la grande poésie, dans les grands romans, dans les textes intimes (confessions, journaux, mémoires) qui ont traversé les siècles et continuent d’être actuels.

Celui qui ne lit jamais de nouveaux livres, ne perd absolument rien. Il vaut mieux relire « L’Odysée » ou « Don Quichotte » pour la dixième fois que tous les écrits ensemble de Lacan, Derrida, Deleuze et autres Badiou.

renato dit: à

Dans ma jeunesse je descendais au Cornavin. Maintenant c’est Les Armures, plus proche des Musées et le soir on peut s’attarder à la Brasserie de l’Hôtel-de-Ville en compagnie d’un bon fendant — un Les Murettes, p. ex., sans se faire du souci pour la route.

B dit: à

Pablo, vous etes de l’espece des fanatiques ou radicaux, lmd n’est pas un ou une cretine, elle ou il émet un avis, le sien. Si on suit votre logique, ceux en desaccord avec vos avis ou croyances sont tous des crétins. Meritent-ils la mort? Permettez moi de ne pas etre d’accord et de revetir à mon tour ce beau vetement cretin. Excusez, la flemme, je n’ai pas accentué.

bouguereau dit: à

La pedocriminalite n’est pas une opinion !

un cri d’hamour vers dirfiloo soupire du commissariat

renato dit: à

— un Les Murettes, p. ex > — un Les Murettes, p. ex. —,

Jazzi dit: à

Entre la liste de Marie Sasseur (vous avez oublié Amalie Nothomb, la seule que j’ai lue) et celle d’OZY, je choisirais plutôt la seconde.
Mais l’une et l’autre pourraient s’intégrer dans un intéressant goût de…
Lequel des deux vous tenterait le plus : « Le goût des têtes de gondoles » ou « Le goût de la littérature arabe » ?

Marie Sasseur dit: à

Ma tête de gondole préférée jusque là, reste Houellebecq; con se le dise.

D. dit: à

OZYMANDIAS dit: à

« Évideeeeeeeemment… » comme le chantait merveilleusement la regrettée France Gall.

Cher Ozymandias,
France Gall n’a certainement pas chanté cela puisque :

E : croche
VI : croche
DEM : double croche !
MENT : double croche + noire liées.

bouguereau dit: à

Il ne faut pas perdre le temps avec des pseudo penseurs à la mode

ça c’est dlautopromotion en zinc..prends en dla graine avec tes calçonades en flanelle à plein de bouton a enlver et a remettre baroz

B dit: à

Le gout des tetes de noeud ou de lard ou de cochon ou de con, Jazzi, vous y pensez des fois?

renato dit: à

L’avis des listes ? La vie de listes ? L’avis des l’iStres ?

Jazzi dit: à

« le soir on peut s’attarder à la Brasserie de l’Hôtel-de-Ville »

Va falloir attendre encore un peu, renato !

bouguereau dit: à

lire LA prose(et non ma prose)

et que je te prête ma plume pour qutu m’écrives un mot?..signé..clopine et bonne

B dit: à

Je ne suis pas allee au delà de la page 45 de la fabrique du sujet, Nietzche annonce la voie dyonisiaque, il paraît que.

Jazzi dit: à

« tes calçonades en flanelle à plein de bouton a enlver »

Tout le plaisir est dans le déboutonnage, le boug !

Marie Sasseur dit: à

#Va falloir attendre encore un peu, renato !

Pour siroter un fendant en terrasse , à G’neve?

C’est possible, sans attendre. Suis moins sûre que l’on puisse reprendre le volant sans souci, après.

Jazzi dit: à

« Le gout des tetes de noeud ou de lard ou de cochon ou de con »

ça ne tiendrait pas dans un volume, B !

Jazzi dit: à

En fait, renato, moi j’ai plutôt le goût des listes…

bouguereau dit: à

Toujours utile, l’eau tiède.
Jazzi dit

un peu que bonne clopine elle dit à son nveu quand elle slave le cul

Jazzi dit: à

Houellebecq ET Christine Angot, Marie Sasseur, ceux-là je les lis !

Pablo75 dit: à

Étrange que le Pétomane ne soit pas ici en train d’essayer de nous donner une leçon de philosophie sans trop se ridiculiser. Il doit être en train de regarder sur Wikipédia qui est Roger Scruton ou de chercher désespérément une phrase intelligente de Derrida.

renato dit: à

«… reprendre le volant sans souci »

Une bonne raison pour descentre aux Armoures.

Jazzi dit: à

« un peu que bonne clopine elle dit à son nveu quand elle slave le cul »

Oui, mais dans ce cas d’espèce, le plus utile, c’est le savon, le boug !

bouguereau dit: à

Les Chinois boivent en mangeant de l’eau tiède (certains même chaude)

‘ce qui sauve le chinois nous sauve haussi baroz’..c’est du heulderline traduit par lafrenchézado..un tabac qu’il fait..fumer tue attation

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