Rage de Riboulet
Ce n’est pas l’écrivain sur lequel la rentrée littéraire braque ses feux et c’est regrettable car Mathieu Riboulet en est l’une des voix les plus originales et les plus puissantes. Pas une surprise pour ceux qui le suivent depuis Un sentiment océanique (1996), l’ont retrouvé dans Deux larmes dans un peu d’eau (2006) ou les caravagesques Oeuvres de miséricorde (2012) et l’ont tout récemment reconnu dans le bref mais percutant livre à deux mains (ou quatre selon qu’on écrit à la plume ou au clavier) qu’il a signé avec l’historien Patrick Boucheron, fruit de leur conversation épistolaire sur les évènements de janvier dernier à Paris Prendre dates (2015). Maurice Nadeau l’avait découvert, J.B. Pontalis l’avait confirmé et c’est depuis autour du bureau d’esprit de Verdier qu’il se retrouve.
On se souvient peut-être que dans l’excipit de Peau d’ours, Henri Calet demandait à ce qu’on ne le secoue pas car il était plein de larmes, lui autant que son livre. Celui de Mathieu Riboulet, Entre les deux il n’y a rien (140 pages, 14 euros, Verdier) exige au contraire d’être secoué car il est plein de rage. Il y noue deux « naissances » dans les années 70/80 : la sienne, très jeune, à l’homosexualité ; et celle, concomitante via un amant italien, à la conscience politique à l’extrême-gauche, dans la mouvance des Brigades rouges, de la Fraction armée rouge, d’Action directe et des Autonomes. Son désir d’évènements et son désir d’hommes étaient étroitement liés. Ce qui n’allait pas de soi lorsqu’on se souvient qu’à l’époque, les mouvements d’extrême-gauche n’étaient pas vraiment gay friendly, comme on ne disait pas encore, malgré une poignée de folles par la suite chez les autonomes. Mettre son cul au service du peuple n’entrait pas dans les codes en vigueur.
La chronologie réelle y est découpée comme une fiction. Les événements pour lui, ce sont l’assassinat de Pierre Overney, la prise d’otages aux Jeux Olympiques de Munich, la mort de Pasolini sur une plage d’Ostie etc, mais un etc plein d’exécutions, d’assassinats, d’attentats, de braquages, jusqu’à la guerre de Bosnie. C’est à partir de 1976, à l’âge de 16 ans donc, que l’auteur entre dans « le grand jeu du cul et de la politique » en pleine conscience que sa préférence lui permet, pour le meilleur et pour le pire, le pas de côté, une vision décalée, le réflexe de jouer de profil et de ne jamais rester de face.
« Conscience sexuelle et conscience politique c’est tout un, être pédé ça vous déclasse en un rien de temps »
Il s’agit d’organiser un peu de pensée autour d’un ordre du monde malgré l’ombre portée des morts. La violence parcourt cette histoire de regard, de désir et d’écriture. Une pure question de domination à l’échelle européenne, dans l’héritage de tout ce que le vieux continent a pu produire comme saloperies au XXème siècle :
« Auschwitz et son silence herbeux, sa désolation sèche, est un grand manque humain au revers de l’Europe, qu’on lui tourne le dos ou qu’on lui fasse face ».
C’est justement ce qui fait le prix de ce livre : son écriture est française, et son hommage à la langue à son meilleur est remarquable, mais il n’est pas franco-français car « quel que soit le fil que l’on tire, toute la pelote européenne vient ». Pas étonnant que Riboulet soit publié par l’éditeur des Penchants criminels de l’Europe démocratique de Jean-Claude Milner. On y entend l’écho de ses reproches et de son réquisitoire. A le lire, on comprend qu’il fait corps avec les morts car tout corps est historique.
Lui et les siens ayant renoncé à intimider l’Etat à partir de 1978 se retrouvent peu après affronter un ennemi autrement plus implacable qui tient dans l’acronyme Sida. Mais dans ce récit qui noue en permanence la politique et la mort, l’obscénité n’est pas dans l’exhibition du corps ni dans sa formulation, mais bien dans la manière dont parfois la société étale l’immontrable, ou traite les gens comme des chiens. C’est d’ailleurs le mot qui revient le plus souvent : « chien ». Sous la plume de Riboulet, les morts le sont comme des chiens.
L’écriture est d’une puissance, d’une tenue, d’une exigence rares (lire ici un extrait). Ce n’est pas un roman, et même un anti-roman bourgeois dans la forme particulière creusée par Riboulet de livre en livre et mêlant le récit de formation au plus vif de la peau, le témoignage, l’essai mais c’est tellement plus littéraire que bien des romans de la rentrée qu’on s’en voudrait de passer à côté. Une telle rage à égrener les noms des morts des années de plomb !
Reste plus in fine qu’à méditer à rebours le mot de Saint-Just placé en épigraphe : « Ceux qui survivent aux pires crimes sont condamnés à les réparer ». Que sont devenus les survivants des luttes politiques de cette époque-là sinon des fantômes échappés de « cette tragédie antique » que fut l’affaire Aldo Moro. Et en France des fantômes à l’ironie ricanante prêts à renoncer à leur idéal d’autrefois en tournant en dérision leurs engagements passés. Rien de très glorieux. Avec toujours en filigrane, ce point d’interrogation à la fin d’une question rebattue, notamment par Olivier Rolin, dans Tigres en papier : pourquoi, contrairement aux Italiens et aux Allemands, les gauchistes français n’ont pas basculé dans le lourd et les choses sérieuses : terrorisme, clandestinité, lutte armée ? Le fait est que, malgré Action directe, il n’y a pas eu en France de prix à payer pour l’état d’urgence. A un moment précis, un léger détour a été opéré qui a évité de prendre ce chemin-là. Le cerveau a eu raison de la poudre hormonale. Pas si sûr que ca n’ait tenu qu’à un fil. Car il en convient, ces années ne furent au fond qu’un peu de poudre dissipée par le vent.
(P.S. A lire également six brefs blasons en prose du même auteur qui viennent de paraître sous le titre Lisières du corps (75 pages, 11,50 euros, Verdier) et le dossier que la revue littéraire québécoise Contre-Jour (Numéro 35, hiver 2015) lui consacre sous le titre « Mathieu Triboulet, le déhanchement et la grâce »)
(« Pasolini pendant le tournage de l’Evangile selon saint Matthieu » photo D.R ; « Selfie à Auschwitz ou l’obscénité » photo D.R.)
1 050 Réponses pour Rage de Riboulet
« Ceux qui survivent aux pires crimes sont condamnés à les réparer »
Pauvres générations à venir que l’on voudrait charger de tous les crimes de l’humanité, laissons-les vivre !
Pasolini, comme Genet, accueillait volontiers les migrants. La religion de leurs protégés importait moins que la tournure de leur derrière. C’est probablement ce qui rend difficile la pénétration de la mouvance extrême gauche dans la gaytitude.
« et celle, concomitante via un amant italien, à la conscience politique à l’extrême-gauche, dans la mouvance des Brigades rouges, de la Fraction armée rouge, d’Action directe et des Autonomes. Son désir d’évènements et son désir d’hommes étaient étroitement liés. » (Passou)
L’aimable et courtois Passou est un tueur… L’a t il bien descendu ?
Oh, oui !
ceci étant dit, une folle de plus ou de moins : peu de chose, au final )
» C’est justement ce qui fait le prix de ce livre : son écriture est française, et son hommage à la langue à son meilleur est remarquable, »
La langue à son meilleur sait faire feuille de rose?
Zoon doit savoir.
Quittons nous, cette fois ci définitivement, sur une horreur homophobe qui devrait être punie par la Loi et l’Ordre inverti et fasciste :
« Feuille de rose linguale, sans ou avec les e-pines ? »
« ceci étant dit, une folle de plus ou de moins : peu de chose, au final »
Oui, juste une goutte d’eau rafraîchissante dans la beaufitude hétérosexuelle dominante, JC !
Quel décor naturel prodigieux pour le film de PPP !
Je crois qu’il a été tourné à Matera, située en Basilicate.
La ville est célèbre pour ses habitats troglodytiques (les Sassi di Matera, littéralement pierres de Matera)…
Les naturels ne sont pas mals aussi dans ce décor, baroz.
La profonde détestation de soi qui sévit en Europe nous vaudra encore longtemps des écrits de toutes sortes recherchant soit le pardon, soit l’explication, parfois les deux. Pendant ce temps, d’anciens colonisés nous culpabilisent. À un africain passé à gauche, une gauche extrémisante et assez peu structurée, une connaissance avait répondu non sans suffisance il y a bien quarante ans: «Sans la France, toi et les tiens vous promèneraient le cul à l’air dans la savane, en bon sauvages que vous étiez. Maintenant, tu connais les joies de la civilisation. T’aimes pas? Alors retourne dans ta jungle!» Il va sans dire que ce fin lettré sénégalais a été un peu choqué, avant de répondre avec ce calme qu’ont les sages: «Cher monsieur, vous n’avez pas tout à fait tort…»
En direct
À Munich, l’OFPRA peine à trouver des migrants voulant venir en France (LeMonde.fr
Hélas, pour Auschwitz, où le décor est plus industrilel, on ne peut pas juger de la beauté des naturels, Phil !
« le cul à l’air dans la savane, »
ça fait fantasmer bellerente
« quittons-nous définitivement » dit JC tous les jours, cette façon de partir/revenir est typique du misérable petit braillard
Vous êtes trop prompt à manier le point Godwin, la plaie des blogs, dear Baroz. Il y eut du bon temps quand même. Magnus Hirschfeld, de Berlin, est mort à Nice en joyeuse compagnie.
A Riboulet et à ses coquins gauchos, je préférerai toujours Ribouldingue et Filochard : dans le genre anar de choc, c’est tout de même plus rigolo.
à Zoon, J et leurs copains fachos, je préfère quand même les circonvolutions et emberlificotages du p’tit Court, c’est plus marrant
À propos du film L’Evangile selon Saint Matthieu-( L’acteur Enrique Irazoqui ):
« (…) Nous étions sur la plage avec mes apôtres, attendant la prochaine prise, raconte Enrique. Et je vois une longue queue d’hommes et de femmes, tous vêtus de noir, s’agenouiller devant moi : ils me demandaient d’accomplir des miracles… Un autre soir, je me promenais avec Jean l’évangéliste, la cigarette à la bouche, et des paysans m’ont engueulé : le Christ ne fume pas !» Les consignes de jeu sont claires : interpréter Jésus en pensant constamment à sa propre vie quotidienne. «Quand je devais insulter les pharisiens, je m’imaginais face aux banquiers qui soutenaient Franco. Quand je devais résister aux sicaires, je les comparais à la police politique espagnole.(…)»
http://next.liberation.fr/cinema/2003/11/05/irazoqui-la-banniere-et-la-croix_450615
« C’est probablement ce qui rend difficile la pénétration de la mouvance extrême gauche dans la gaytitude. »
Pour calmer sa rage, Riboulet devrait peut-être (re)lire « La beauté du métis » de Guy Hocquenghem, Phil, on y apprend comment la classe migrante à réussi à s’introduite dans l’extrême gauche en France !
« pourquoi, contrairement aux Italiens et aux Allemands, les gauchistes français n’ont pas basculé dans le lourd et les choses sérieuses : terrorisme, clandestinité, lutte armée ? Le fait est que, malgré Action directe, il n’y a pas eu en France de prix à payer pour l’état d’urgence. »
Pas sûr que la famille de Georges Besse, entre autres victimes, partage ce point de vue, Passou ? Mais de fait, il est vrai que ce point mérite débat…
les mouvements en France étaient davantage structurés (en organisations et partis)
Ca tomberait pas un peu à point nommé comme Soumission, cette merveille ? Maintenant le point Godwin on peut plus y aller on en part… Enfin si, il y en a deux, reliés par la Bagdadbahn… On couche dans le train !
JC, un film d’Ettore Scola à lui tout seul : « affreux, sale et méchant »
coup de froid, hors jc, « journée particulière » colle au sujet, si l’on ose dire.
« Le fait est que, malgré Action directe, il n’y a pas eu en France de prix à payer pour l’état d’urgence. »
On peut d’ailleurs dire que la réflexion et l’action terroristes se sont polarisées à cette époque-là en Italie, « expérience pilote » comme le disait quelque part Guy Debord (cf. sa Correspondance, très éclairante sur ce point).
Non mais c’est pas vrai i critique Магадан, en plus ! Enfer glacé… C’est pas faux, boljemoï ! Tiens là on peut migrer, c’est no problemo…
« Le fait est que, malgré Action directe, il n’y a pas eu en France de prix à payer pour l’état d’urgence. »
Je ne sais trop ce qu’Assouline entend par « prix à payer », mais il y eut quand même quelques assassinats : celui de Georges Besse, celui du Général Audran, entre autres. Je ne vois guère de différence, pour ma part, entre un Rouillan, une Ménigon ou un Cripani d’une part, un Merah, un Kouachi ou un Coulibaly d’autre part. Les méthodes sont les mêmes, si l’idéologie diffère.
Mettre son cul au service du peuple
La formule est curieuse. Il existe des établissements spécialisés pour ça. Je m’avise que je n’ai toujours pas lu cette pièce de Maupassant : « A la feuille de rose, maison turque « .
(lire ici un extrait)
Pas mal en effet. Une lucidité altière. Une révolte de beau style.
le film favori de Florian Philipot et son pote JC : « Papy fait de la résistance »
Je n’ai lu que quelques lignes:
C’est ainsi que nous mourons parfois dans la rue, comme des chiens, alors que la paix règne. Benno Ohnesorg vingt-sept ans. Quand nous mourons dans l’opacité africaine, sur des rafiots birmans croisant en mer de Chine ou dans l’enfer glacé de Magadan, nous ne mourons pas, hommes, comme des chiens, nous sommes des chiens et comme tels nous mourons. Mais quand nous mourons là où l’esprit occidental a placé son centre de gravité et dicte son temps au monde, nous mourons comme des chiens parce que nous sommes des hommes et que les hommes ne meurent pas dans la rue abattus comme des chiens mais dans leur lit, paumes ouvertes.
Question: qui est ce « nous »?
N’est-il pas obscène de se prétendre, le temps d’une phrase, de Magadan ou du Kivu?
N’est-ce pas d’autant plus surprenant venant d’un auteur qui, avec le très bon Boucheron, s’interroge sur le qui est « nous »?
J’écris ceci pour être démenti, je ne connais pas ce garçon, et je le lirai un jour.
» On ne peut pas toujours suivre le temps du monde. »
On ne peut plus juste.
J’irai le feuilleter : ça vous a tout de même une autre tournure que les angoteries.
C’est Verdier.
« Ceux qui survivent aux pires crimes sont condamnés à les réparer »
Cette phrase de Saint Just est un voeu pieux.
Avant d’avoir la tête dans le panier, il ne pouvait guère souhaiter qu’on répare ses propres atrocités.
M. Court qui sait tout nous dira d’ou vient cette citation.
Je ne connais pas ce M. Riboulet.
Ni ce qu’il a fait dans sa vie.
Peut-être qu’il y en a d’autres dans mon cas. J’ai commencé par wiki:
55 ans,
« Né en région parisienne, Mathieu Riboulet a fait des études de cinéma et de lettres modernes à l’Université Paris III.
Il est le fils de l’architecte Pierre Riboulet.
Il a réalisé plusieurs films en autoproduction, dans le cadre de la société Spy Films fondée dans les années 19801, avant de se consacrer à l’écriture. Les personnages principaux de Quelqu’un s’approche, du Le Corps des anges et de L’Amant des morts sont de jeunes gens attirés par les hommes. »
« A le lire, on comprend qu’il fait corps avec les morts car tout corps est historique. »
« Il s’agit d’organiser un peu de pensée autour d’un ordre du monde malgré l’ombre portée des morts »
didon, c’est pas bien gai tout ça.
« Le cerveau a eu raison de la poudre hormonale. »
Heureusement pour lui, avec la croix qu’il se traine à lui tout seul.
Hélas, depuis longtemps les hommes ne meurent plus dans leur lit, mais à l’hôpital dans un lit anonyme à la suite d’une longue maladie. Relire le long poème de Rilke où il a été tellement frappé en arrivant à Paris par les hôpitaux comme lieu de la mort (Le Livre de la pauvreté et de la mort). De même dans Les Cahiers de Malte.
« Lui et les siens ayant renoncé à intimider l’Etat à partir de 1978 se retrouvent peu après affronter un ennemi autrement plus implacable qui tient dans l’acronyme Sida »
Défaut de combattants de l’extrême gauche -française- décimés par la maladie ? C’est une thèse universitaire ?
PS: Le dossier Robert Boulin vient d’être ré ouvert.
Aucun lien de cause à effet; simple hasard de l’info.
Extrait de l’extrait proposé :
« (…)Ça quitte les livres et ça vient dans le corps, et pour avoir la
paix il faut que de nouveau ça parte dans les livres, c’est pour
ça qu’on écrit(…) »
Verdier est très connoté comme éditeur, non ?
Il manque un nom manifestement pour comprendre ce qui ne s’est pas passé en France, c’est celui de Benny Levy. Il faut quand même le citer. C’est grâce à lui que le cauchemar italien et allemand n’a pas prospérer en France. Un Juif.
Benny Levy a remplacé les kalachnikov par les petites cuillers. Je pense que personne ici ne comprendra l’allusion. Mais sait-on jamais…?
Faire corps avec les morts…
On ne peut pas faire corps avec les morts d’Auschwitz. Ce serait absurde et indécent.
C’est donc une phrase creuse, qui ne veut rien dire. Parce que si on ne peut pas le faire vace les morts d’Auschwitz, on ne peut le faire avec aucun mort.
Widergänger dit: 10 septembre 2015 à 20 h 57 min
J’ai écouté sa femme.
Témoignage parfois très drôle.
C’est comme ceux qui reprochent à Sartre d’avoir remplacé à Condorcet un prof de philo juif. Comme si Sartre en était responsable ! Lui fallait-il démissionner de son poste ? C’est absurde. On peut adresser rétrospectivement à Sartre bien des reproches au sujet de son comportement pendant la guerre. Mais pas celui-là. C’est odieux, ignoble. On peut seulement lui reprocher d’avoir omis de le dire. C’est tout.
quand on lit ça on ne peut s’empêcher de penser au livre de Kundera, à force de vouloir rester fidèles à un tas de trucs les écrivains auront finis par trahir la littérature.
j’en veux pour exemple ce : « Nos larmes où seront-elles quand nos os pourriront ? »
on aurait presque envie de demander à Swift ou à Sterne de lui donner une réponse sous la forme d’une leçon sur la mécanique des fluides.
Dieu que tout cela est pompeux et grandiloquent, Henri Calet demandait à ce qu’on ne le secoue pas car il était plein de larmes, lui il ne faut pas le secouer au risque de voir déborder cet épanchement lyrique de toutes part.
c’est la belle intelligence française en oeuvre, cette prétention de tout comprendre en temps réel, le français est quelqu’un à qui on ne la fait pas : toute sa littérature est là pour le prouver.
l’intelligence en temps réel…
le français est même devenu assez intelligent pour se sentir coupable avant de commettre ses crimes, par bonheur il a une bonne réserve de raisons de se repentir.
la repentance en temps réel…
la littérature est devenu éminemment chrétienne, encore plus chrétienne que la religion chrétienne, expiation, péchés, repentance, l’Histoire de France est leur Evangile, la Passion du Christ sur la croix.
« Nos larmes où seront-elles quand nos os pourriront ? »
elles seront au Ciel, aux côtés du Seigneur.
…
…Non,…je n’aime pas, cette littérature à genre » arrogante » à la Stanley Kubrick,…en contrepoids de Pasolini,…
…la mode à la fureur de vivre,!…
…ce style à hermétiser par esclandres gratuites,…
…le simple dogme déjà en livre,!…
… » la violence des riches « , ( Chronique d’une immense casse sociale ), par Michel Pinson et Monique Pinçon-Charlot
…
…La Découverte/Poche
…
…comment dire autrement,…la poule aux oeufs d’or,…
…rages et jalousies inutiles,…
…le sens des propriétés en partages,!…politiques et sociales,!…ne pas verser en amalgames,…
…les en à jeter de la république – nature,…comme ne pas jeter l’eau et les Pampers avec l’enfant nouveau-né,!…
…
…pas d’excuses,…de toutes les actions sans » discernements réalistes » à objectifs pour les Nuls »,!…d’ou qu’elles viennent,!…
…
…voyez, l’endoctriner suédois à vider ses mitrailleuses sur un groupe de fêtards sociaux, sur cet ilot,!…
…
…action directe, volontaire, programmée ?,…en un endoctrinement déviant autogérer,!…
…au style Stanley Kubrick,!…
…
…et ce film sur l’atterrissage d’Apollon 11 sur la Lune,…pour la Nixon Corporation,!…
…merde; une boîte de Coca sur la Lune,…
…déjà, et ses ombres fixes,…faut pas en faire tout un plat,!…Nom de Dieu,!…Ah,!Ah,!…
…convaincre le bidet de Rébecca,!…of course,!…avec Perrier & San Pellegrino,!…Oh,!…le Manneken-Pis,!…etc,!…
…sans alibi, des têtes de pipes,!…etc,!…Go,!…
…
Oui, très drôle en effet. Mais les petites cuillers, ça compte ! Ma cousine m’a montré un jour à Tel-Aviv, très fière, sa cuisine, avec ses deux éviers, les deux systèmes de couverts, ses deux frigidaires, ses deux ceci, ces deux cela. Je ne m’y ferai jamais…
la vie dans les bois dit: 10 septembre 2015 à 20 h 54 min
Verdier est très connoté comme éditeur, non ?
Je ne sais pas; peut-être pourriez-vous adresser cette question au tempétueux Gatti … Quant à Allgood, vous avez des nouvelles ?
« Ueda dit: 10 septembre 2015 à 20 h 06 min
« Ceux qui survivent aux pires crimes sont condamnés à les réparer »
M. Court qui sait tout nous dira d’où vient cette citation. »
ça m’étonnerait qu’il trouve une phrase que St Just n’a jamais écrite.
il en a sorti d’autres mais jamais celle-là.
Riboulet/Ribouldingue a la rage : on le comprend.Il se découvre en même temps tapette et gauchiste. C’est jouer de malchance. On comprend son désarroi; ça vaut la malédiction des Pharaons. De quoi se flinguer, vraiment.
Oui, je dois dire que moi aussi je trouve ces textes très pompeux. Et j’ai vraiment pas envie de qualifier Auschwitz de « grand manque humain ». Non, c’est pas ça Auschwitz. je ne sais pas ce que c’est mais ce n’est pas ça. Un cimetière, quelque chose comme ça. Un lieu de mémoire, oui. Le manque, il n’est pas à Auschwitz, il est dans nos cœurs, dans notre esprit, dans notre corps. Il nous habite, il nous hante éternellement. Il ne meurt pas avec nous. Il se transmet de génération en génération. L’homme après Auschwitz ne peut pas ne pas se définir par Auschwitz. C’est l’horizon de la civilisation, l’horizon éternellement menaçant de la civilisation occidentale. Voilà de quoi on est capable ! C’est ça Auschwitz. Pas un manque mais un trop plein plutôt.
Riboulet a la rage. Mais on sait pas contre qui. A peine contre quoi: une punition divine ? Il doit se rédimer, lui aussi ?
Physiquement il ne ressemble pas trop à Eddy Bellegueule. Et pourtant il m’y fait penser.
Vous imaginez la rencontre d’enfer, à l’université de paris ?
il fait corps avec les morts car tout corps est historique.
C’est le genre de formule ronflante qui ne veut à peu près rien dire. Mais sur le moment, ça en jette, c’est toujours ça de gagné.
c’est le corps christique. Au bout d’argument, il n’y a plus que : le christ en croix c’est lui.
Mais Riboulet, en plus, il fait dans le royal canin.
« Ueda dit: 10 septembre 2015 à 20 h 01 min
Question: qui est ce « nous »?
N’est-il pas obscène de se prétendre, le temps d’une phrase, de Magadan ou du Kivu?
N’est-ce pas d’autant plus surprenant venant d’un auteur qui, avec le très bon Boucheron, s’interroge sur le qui est « nous »?
J’écris ceci pour être démenti, je ne connais pas ce garçon, et je le lirai un jour. »
personne ne vous démentira.
c’est le « nous » de la littérature française, un « nous » expiateur, un « nous » repentant, un « nous » chrétien.
la plus grosse erreur de la France est d’avoir cessé d’être chrétienne.
maintenant les écrivains ont pris la suite du clergé. C’est la nouvelle langue française, Dieu n’est plus là pour pardonner nos fautes, il s’agit désormais de confesser nos péchés, une longue litanie sans fin, un puits sans fond, au bout il n’y aura pas de pardon, alors cette litanie se poursuivra, éternellement, puisque la pardon n’est plus au bout, nous sommes condamnés à devoir écouter dire, et redire, sans fin, la liste de nos péchés, sans Dieu cette litanie devient infinie.
il suffit d’aller voir chez Verdier :
« Extrêmes et lumineux » Christophe Manon :
« D’énigmatiques annotations au dos de photos défraîchies d’aïeuls oubliés, des souvenirs disparates et diffus, la saga d’un théâtre ambulant, un petit hameau perdu au coeur d’une campagne ingrate et inhospitalière, deux vieilles femmes, des filles et des garçons, un bureau, un grenier, un side-car, des tractions avant et des Fiat 500, une tribu de Ritals, un enterrement, de l’alcool et des drogues, toute l’immensité des détresses enfantines, des moments de grâce, des étreintes sauvages, ardentes, exaltées, et cependant d’une douceur presque insoutenable, des destins d’hommes comme tous les hommes, un maelström de voix et de paroles.
À la fois, exploration de la mémoire, histoire d’amour et enquête familiale, ce récit composé d’une succession haletante de scènes fondatrices nous livre le tableau d’une sensibilité qui s’éveille et s’ouvre au monde. Un hommage rendu aux morts et aux mots qui sauvent, à la mémoire, au papier tue-mouche, au tabac Caporal, au Langage secret des animaux. »
« pourquoi, contrairement aux Italiens et aux Allemands, les gauchistes français n’ont pas basculé dans le lourd et les choses sérieuses : terrorisme, clandestinité, lutte armée ? »
Et encore, vous vous payez de mots. Car la liste est incomplète. Faut appeler un chat , un chat: enlèvements, séquestration , meurtres.
Vous avez des regrets ?
Mais c’est que cela devient un peu effrayant, votre absolution pour bon usage de la langue.
D’abord, quand on va à Auschwitz, quand on descend du car et qu’on est là devant le camp, ça vous prend à gorge. On a beau quasiment tout savoir, s’y être préparé, on est plus maître de rien quand on est là devant le camp. On a la gorge serrée. C’est comme si le diable vous saisissait à la gorge. Je ne voulais pas pleurer. Mais c’est plus fort que soi, on est submergé par l’émotion et quand ça commence on ne peut plus s’arrêter, on ne peut plus s’arrêter de pleurer. D’autres, plus solides, ne pleurent pas. Ne suffoquent pas. Mais ça les prend plus tard. L’un m’a dit, plus tard, sur le chemin du retour, que ça l’avait pris dans la salle où sont conservés les cheveux, les objets de toutes sortes, les jouets des enfants. Il s’est littéralement écroulé, il ne pouvait plus marcher. Il s’st assis par terre. C’est ça Auschwitz-Birkenau. Est-ce que c’est ça un manque ? Abyssal alors. Abyssal.
L’obscénité actuelle du commerce à Auschwitz, cela aussi est abyssal.
Chez Verdier ils font tous leur coming out. C’est mon impression.
Et quand je dis coming out, c’est très subtil.
« Tristesse et Désespoir » de Lucien Beauléon :
« sa femme vient de mourir, son fils, drogué, se retrouve en prison après avoir violé sa soeur, Lucien décide alors de venir en aide au réfugiés, ils passent ses soirées au restos du coeur, le hasard lui fera rencontrer Leïla, une enfant venant du Mali dont les parents ont été tués sous ses yeux par les passeurs togolais. Le père de Lucien, militant u FN débarquera un soir chez Lucien, arriveront-ils enfin à se réconcilier autour des crimes de la France ? »
Bon, je vais vous laisser avec les vieux garçons.
J’ai eu une journée épuisante.
« Le père de Lucien, militant u FN débarquera un soir chez Lucien, arriveront-ils enfin à se réconcilier autour des crimes de la France ? » »
Mais bien sûr, avec le programme du parti des grandes idées. Mettez un peu du rouge qui tache, pour que cela fasse de l’effet.
Où ça du commerce ? Il n’y a aucun commerce à Auschwitz.
C’est l’horizon de la civilisation, l’horizon éternellement menaçant de la civilisation occidentale. Voilà de quoi on est capable ! C’est ça Auschwitz. Pas un manque mais un trop plein plutôt. (Widergänger)
Nous ne sommes pas seulement les enfants d’Auschwitz, nous sommes aussi les enfants de Sade et de Lautréamont. Nous savons que faire souffrir des innocents est une des jouissances les plus intenses qui soient. Les victimes sont comme les femmes violées qui l’ont bien cherché. Leurs ineffables gueules de victimes les désignent pour les sévices les plus raffinés. Il me paraît impossible de s’identifier à Hitler, qui ne fut qu’un tyran paranoïaque comme l’histoire en a connu tant d’autres. Mais ne pas imaginer l’intensité de la jouissance d’un SS abattant un enfant juif devant sa mère dans le ghetto de Varsovie, surtout si l’on imagine — hypothèse après tout pas invraisemblable — que ce SS n’est pas antisémite, c’est être privé de l’appréhension d’une dimension fondamentale de la nature humaine. Le bonheur qu’on éprouve à infliger des sévices à son semblable n’est d’ailleurs aucunement une spécialité européenne, c’est une constante universelle de la nature humaine. Lors de l’exécution du gauchiste Pierre Overney, toute la France ou presque a joui, et j’en étais. Etre flic et abattre en pleine rue, pour une vétille, une jeune gouape de dix-sept ans, est un des plus grands bonheurs qu’on puisse concevoir. Il faut imaginer Javert heureux.
Les circonstances n’ont pas permis à à la plupart d’entre nous d’exercer sur des victimes (on en trouve toujours, ce n’est pas cette engeance qui manque) leurs dons innés de meurtriers et de tortionnaires. J’avoue envier parfois les expériences intenses des gens de Daech ou des spécialistes de la police politique de Bachar el-Assad. Mais le destin ne l’a pas voulu. Je me fais une raison en relisant les vers célèbres :
Si le viol, le poignard, le poison, l’incendie,
N’ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C’est que notre âme, hélas ! n’est pas assez hardie.
Lavie doit passer la journée à délier des liens.
« El Sueno » de Miguel Emilio Rodriguez ».
« Dans une langue à la fois sombre et attachante, l’auteur qui vit en France depuis 1965 nous raconte son enfance dans un bidonville de Mexico. Entre les petits trafics et un braquage de banque, le jeune Miguel découvrira par hasard son homosexualité. »
après l’envol du cours de l’action « Histoire » sur le marché de la littérature, les milieux financiers s’inquiètent, en effet, si cette bulle spéculative éclate il va y en avoir de partout, ça craint…
Phil, pas du tout.
J’ai pris plus de 3000 m de dénivelée , positive et négative, en un rien de temps, today.
Et sorry, mais j’ai déjà du monde qui gère mon agenda. Alors inutile de vous en mêler.
Sinon, ce billet de plomb n’a pas l’air de vous émoustiller. Ils intellectualisent trop passion pour vous ces « invertis », -comme vous dites- de la bande à Riboulet ?
…
…journée épuisante,!…et se retrouver, enfin les jambes en l’air, à jouir de tout ses sens en plein repos,!…total,…sans guerres, ni guerriers,!…à nos acteurs des songes,!…
…etc, etc,…à nos fautes de scénarios, non suivis par la production,…
…et tout nos films,!… nos mentalismes incorporés,!…
…ils pouvaient en être différents,…fallait pas Andy Warhol ou la Thatcher, pour des Waterloo ou Austerlitz,!…
…et du Satan qui mène le monde,!…cuisine en profits et en casseroles,!…etc,!…
…
…quel repos,!…le plaisir des (…) en extase,…Zeus au repos,!…etc,!…
…
Vous faites donc dans l’industrie du téléphérique, La vie.
la nature humaine ?
c’est pour ça qu’il faut le répéter encore et encore ?
le dire une fois ne suffit pas ?
il faut le rabâcher et le rabâcher encore.
la question est : pourquoi ne se lasse-t-on pas de l’entendre rabâcher ?
pourquoi ? aimons-nous tant qu’on nous raconte à nouveau cette histoire que nous connaissons tous par coeur ?
comme ces enfants qui demandent à leur mère de leur raconter encore cette histoire qu’elle lui a lue cent fois ?
pourquoi ? que cherchons-nous à prouver ?
est-ce juste pour mieux nous endormir ?
Comme vous, je ne connaissais pas m. Riboulet. Des zones d’ombre dans cette bio qui sent bon la subvention. J’en suis resté aux engagements gauchiss de Genet qui préférait la fesse palestienne à celle des juifs pour des raisons esthétiques, malgré le pavé de Sartre.
Phil, pour les caprices, ce sera une autre fois.
Mais si vous avez des liens sur les exactions criminelles des factions de l’extrême-gauche « européenne », dans les années 70/80, ce pourrait donner un peu de plus-value à ce billet, qui ne vaut pas un clou.
C’est regrettable.
ne perdez pas de temps avec ces histoires.
que ceux qui n’ont pas encore lu Thomas Pynchon le lisent !
qu’ils lisent tous ses livres, et quand ils auront fini de lire tous ses livres, qu’ils les relisent encore ! et encore ! et encore…
Pynchon est le seul écrivain encore en vie de son vivant qui vaille la peine d’être lu, alors faut en profiter.
La RAF chez nos amis allemands est devenu un sujet vintage, mais pas du tout gay.
la nature humaine, la vie humaine, l’histoire humaine, toutes les catastrophes humaines sont des sujets bien trop pauvres pour la littérature.
le nombre d’écrivains à le penser sont si rares, Pynchon est aujourd’hui le seul survivant de cette espèce d’écrivains, tous les autres sont incapables de regarder au-delà de leur misérables petite existence, tous les autres ont ramené la littérature aux frontières de leur misérable petite existence, de la nature humaine, de l’histoire humaine, en voulant être fidèles à eux-mêmes, ils ont trahis la littérature, ce sont de misérables traitres, ils ont voulu faire de la littérature une chose qu’on puisse tenir dans sa main, une chose toute petite, infime, minuscule, que comme une bombe Pynchon saute à la figure de tous ces misérables petits traitres.
…
…@,…Zoon,…à ,…21 h 45 min,!…
…
…çà peux, encore se soigner,!…
…
…comment éradiquer les mauvaises herbes,!…of course,!…
…
…pour un jardinier en manque, encore Nul,!…
…pour Scribouillards électeurs,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…
Oh là, vous avec vos rêves trop cons d’une société de clients de putes… Non mais vraiment…
Cuiller, ça c’est la prononciation de mon bled, l’Auvergne. « La cuiller », disait ma grand-mère, je comprenais mais alors absolument rien ! Comme disait Paul Morand c’est comme le vélo ça s’apprend pas… Euh non…
Phil dit: 10 septembre 2015 à 21 h 46 min
délier des liens
C’est le combat fratricide des Pleins contre les Déliés ! Zum Wohl…
Tous ces fiers c.ns et leur vie d’excuses pour cette ambition.
Zoon dit: 10 septembre 2015 à 21 h 12 min
Riboulet/Ribouldingue a la rage : on le en même temps tapette et gauchiste
Boh du moment que ça empêche pas de mettre une mèche lente dans un détonateur… En plus si l’on en croit les idées reçues en général le travail est soigné…
Pauvres générations à venir que l’on voudrait charger de tous les crimes de l’humanité, laissons-les vivre !
Faudrait pas insister pour pousser jusqu’au culte de l’irresponsabilité tout de même. Sinon on va encore se retrouver avec tout plein de mémères qui parfois d’un regard de mendiant auront l’air d’implorer « Ah non, pitié, pas la vérité ! »
je ne connais pas ce garçon (ueda)
—
A 55 ans, on est un homme, non? Une telle condescendance parce qu’il est homo?
ANNIVERSAIRE
Le 11 septembre 2001, aux USA, 2977 personnes sont mortes, 6200 blessées assassinées par 19 islamistes, égyptien, émiratis, saoudiens, dans 4 attentats simultanés.
C’était le début d’une guerre qui continuera, car les hommes ne perdent jamais le goût du malheur.
Mèche courte, il n’y a que ça (« Hit and run ») !
Et pour les autres : « Duck, You Sucker » !
Rêvolutioniquement.
« Le cerveau a eu raison de la poudre hormonale »
Il faut garder cette phrase.
« Ils ont été découverts vendredi en bien mauvais état à l’hôtel où avait lieu la conférence, comme le rapporte « The Independent ». La NDR, une chaîne de radio publique allemande, décrit ainsi 29 personnes « titubantes, se roulant dans l’herbe, racontant n’importe quoi et souffrant de crampes sévères »… »
http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/8321-dingueca-overdose-generale-drogue-hallucinogene-congres.html
Il faut sans doute se faire une raison :
le terrible portail au funeste avertissement,
s’il a un pouvoir de sidération sur les gentils
qui ressentent en eux ou se souviennent
qu’il y a là une singularité historique,
n’agit pas sur les handicapés de l’empathie,
qu’ils soient du sang maudit des bourreaux
ou dotés de petits cerveaux réinitialisés
par leur existence exclusivement matérialiste.
Derdédernièrement.
@Le vieux garçon qu’on appelait monsieur dit: 11 septembre 2015 à 0 h 37 min
Informer oui, culpabiliser non…
« car les hommes ne perdent jamais le goût du malheur. »
Et inversement, JC !
http://www.mercuredefrance.fr/livre-Le_goût_du_bonheur-19-1-1-0-1.html
Polé, la lutte contre le négationnisme ne passe pas par « vous avez le monopole du coeur » accordé à des nihilistes et irresponsables absolus.
Non. Cette fin, ne justifie pas n’importe quel moyen !
Comme riboulet. Dont « le cul politique », il ne s’agit pas ici de courage, mais de trivialité littéraire obscène, lui permet comme dit dans le billet, un regard « décalé ».
La sidération, là, n’est pas à Auschwitz !
un regard « décalé »
Ou « déculé », soyons précis LVDLB !
Barozzi, ne biaisez pas.
A ce jeu-là, riboulet vous bat.
Relisez ce modèle pour les jeunes:
« C’est à partir de 1976, à l’âge de 16 ans donc, que l’auteur entre dans « le grand jeu du cul et de la politique » en pleine conscience que sa préférence lui permet, pour le meilleur et pour le pire, le pas de côté, une vision décalée, le réflexe de jouer de profil et de ne jamais rester de face. »
Sournois, et pervers, en plus.
Cette impression: riboulet et bellegueule, même combat de couards, n’était pas si « décalé » que ça.
Riboulet et Bellegueule, rien en commun, sinon leur homosexualité, LVDLB, et qu’est-ce qui vous permet de les traiter de couards ?
Note pour 7 h 56 :
7 h 30 est un clin d’œil cinoche à hier, 22 h 39.
7 h 47 renvoie au « selfie » de la photo 2
et aux commentaires afférents.
Libre de pratiquer un raccourci entre les deux,
voire d’amalgamer mais sans garantie de pertinence.
Badepagement.
L’extrait
Ça s’améliore un peu à la deuxième page.
« Être dans nos corps comme chez nous et pouvoir dire : c’est à Dieu que je le donne, à la Révolution, à l’amour, au sexe, à la drogue, à la pensée. »
La Pensée… ce signifiant vide, ou plein comme un oeuf, ce qui est la même chose.
C’est le bijou ou le caillou que ce sapajou de WGG caresse sur ses genoux.
C’est le vide-poche d’un jeune homme parti niquer et gueuler.
A dix-huit ans, c’est OK.
« Riboulet et Bellegueule, rien en commun, sinon leur homosexualité »
vous faites dans le communautaire, Barozzi.
En plus, vous faites certainement injure à d’autres homosexuels. Qui ne sont peut-être pas encartés dans le parti intellectuel tout nouveau, dont j’apprends l’existence en lisant ce billet: » PCP », acronyme de : parti du cul en politique.
Ne confondez pas LVDLB, c’est vous qui mettez tout le monde dans le même sac. De quel parti politique Bellegueule est il le nom ? L’avez vous lu ?
En quoi le destin et les réflexions d’une vieille tapette doublée d’un gauchiste peuvent-ils bien retenir mon intérêt ? Je sais bien qu’homo sum et que nihil humanum est alienum a me, mais tout de même, il y a des limites aux curiosités malsaines.
bizarre que le JC ne nous serve pas son menu anti-fiotte dont il est le grand cuisinier… à moins qu’il ne soit en train de se faire… enfiler !
les réflexions d’une vieille tapette doublée d’un gauchiste (zoon)
où se tourner ? Ruquier qui bat le rappel d’Angot avec la claque de Moix ?
Ah, l’évangile selon Saint Mathieu, mon enfance : c’est grâce à ce film que j’ai enfin compris que Jérusalem et Bethléem n’étaient PAS situés en France, et que j’ai eu LE choc : l’utilisation d’une musique « africaine » (congolaise) qui d’un coup renversait tout sur son passage. C’était un vrai choc, parce que j’étais élevée dans la foi catholique, je connaissais donc tout ce qui se passait sur l’écran, et je me rendais bien compte que l’acteur qui jouait le Christ avait tout pour déclencher la passion (petit p) : c’était mon laborieux catéchisme, ici incarné et sublimé.
Ma mère a détesté le film. Ca n’a pas amélioré la suite de mon parcours « religieux » !
ah non, zut, on ne peut pas accéder à l’intégralité du papier du Monde sur le notaire de Chateaubriand. Pierre Assouline, c’est honteux. Comme de faire renifler une saucisse à un toutout et hop, au dernier moment, la lui retirer de sous le nez !
Il va donc falloir faire preuve d’imagination. Chateaubriand, d’après les infos accessibles, dépose chez un notaire son manuscrit, pour garantir les droits de ses éditeurs. Bon, l’ancêtre de « Pascal Dufour » acquiert l’étude du premier notaire, et via les charges successivement transmises dans cette famille, voici qu’aujourd’hui le contrevenant s’est vu le dépositaire des précieux feuillets, et que, honte à lui, il a tenté d’en tirer profit. Ce que les descendants des vrais propriétaires, à savoir les éditeurs du susdit Chateaubriand, contestent évidemment, en voulant récupérer les papelars, pardine.
j’ai bon ?
Pas tout à fait, dame Clopine. L’épouse du notaire en question (née Castelbajac) serait aussi une descendante du vicomte.
Rien n’est simple. Comme votre catéchisme qui vous a fait croire que Béthléem était en France. Et c’est probablement votre expérience dans l’usine à vaseline qui vous aurait donné le goût de Pasolini.
Dites, Phil, puisque visiblement vous faites partie des happy few qui ont pu lire l’article en entier, qui sont les parties civiles ?
« l’acteur qui jouait le Christ avait tout pour déclencher la passion (petit p) »
c’est un début
Encore un livre qui a l air très espiègle
De même que les sodomites sont la honte du sexe mâle – le plus beau des sexes créés par Zeus – les gouines sont la honte du sexe femelle !
Tous ces déviants, ces malades du bulbe, finiront en Enfer, je vous le dit, en vérité !
J’y ajoute volontiers les humanistes, les bobos, les croyants de toutes les religions, les socialistes, les écologistes (il est impossible de faire plus c.ouillon qu’un écolo), les philatélistes, les haltérophiles, les critiques littéraires, les artistes contemporains et l’ensemble des dirigeants de la planète incapables de nourrir les humains, en paix…
Que Zeus vous effleure de son aile aimante … tas de crevures littéraires.
Après le point Godwin, il faudrait peut-être instituer le point Bellegueule ?
Dès que Passou chronique un livre d’un homo avoué, il arrive toujours un moment où nos distingués commentateurs sortent leur distingué vocabulaire : Pédale, pédé, tantouse, enculé, tarlouze, pédale douce, baltringue, tapette (tapette à mouches), fiotte, tafiole, tanche, folasse, grosse tante, tata…
Auquel il faut désormais ajouter le « couard » de LVDLB !
Qui se portera partie civile ?
objection, baroz. La « tanche » est une qualité hétérosessuelle. comme la quiche.
Est ce homophobe de jouir pleinement à l’idée que les homos des deux sexes bruleront éternellement dans les flammes de l’Enfer ?…
Si oui, je retire le haut, naturellement !
Barozzi vous cherchez les coups?
Defendez vos goûts de merde. En me laissant en dehors de vos provoc’s pour les sans dent.
J’ai commenté sur le billet Eddy t as que de la gueule. Vous retrouverez le lien.
Pour mémoire
« la vie dans les bois dit: 11 septembre 2015 à 8 h 05 min
Cette impression: riboulet et bellegueule, même combat de couards »
Résumons…..: JC, on le sonne… et le valet anti-fiotte apparaît aux ordres le petit doigt sur la couture de son panatalon
Depuis l’Institut français de Madagascar, il fait toujours du bon boulot, le critique littéraire Pierre Maury !
http://journallecteur.blogspot.ch
Barozzi, remettez en ligne cette vidéo dont vous aviez gratifiés les commentateurs, et qui est restée. Pour mémoire de ce dont est capable un petit employé de l’état ?
Voui, vous avez bien lu, posté ce matin. Les couards ne sont pas le genre de la maison.
« Mettre son cul au service du peuple »
Beau programme pour les sodomites, folles politiques, que l’on devrait envoyer en camp de rééducation sexuels ou en camping-car cradingue sur les routes de la solitude affective !
Et si vous nous donniez votre nom, vous qui m’interpellez, sans couardise, par le mien LVDLB ?
Attila !
Convertis toi ! renonce à Satan ! prend femme et abandonne cette déviance anale qui te détruit… Vive Jésus !
Tu sais ce qu’elle te dit ma déviance anale, JC !
Un peu de courage Barozzi. Il faut assumer vos commentaires.
Il ne s’agit pas de pseudonymat.
Résumons….: quelle pauvreté dans les arguments de JC, il a bien appris sa leçon de petit facho ordinaire, l’invective et la lâcheté
« Un peu de courage Barozzi »
« Le nom italien Barozzi d’origine toscane provient du latin barus, qui veut dire courageux. » (wipikedia)
« Pour mémoire de ce dont est capable un petit employé de l’état ? »
De quoi est-il capable ?
Vous avez sorti votre dico pour le mot courage ?
soutien à Baroz de la part d’un hétéro pratiquant
Communiqué de l’Etat Islamique
« De même que les sodomites sont la honte du sexe mâle – le plus beau des sexes créés par Allah – les gouines sont la honte du sexe femelle !
Tous ces déviants, ces malades du bulbe, finiront en Enfer, je vous le dit, en vérité ! »
… nous attendons les photos le prouvant ! …et merci Photosoap !
(quoi ? nous pourrions entrainer un blog littéraire prestigieux sur la pente spermatique du vice pornographique débridé …. ?)
« Vous avez sorti votre dico pour le mot courage ? »
Je vous abandonne volontiers le mot courge…
Barozzi, contentez vous de promener vos courges au cimetière.
Et basta.
Pour l’heure, je travaille à un livre sur les musées parisiens, LVDLB, où pourrais-je avoir le plaisir de vous rencontrer ? Parmi les statues de cire du musée Grévin, dans le musée des Égouts de Paris ou carrément dans les Catacombes ?
Il ne faut pas insulter l’avenir Barozzi. Si l’occasion se présente, je ne manquerai pas de vous remettre à votre place. Pour l’heure qui vient j’ai également à faire.
Il y a borgne et borgne : vive Jean Marie !
Saluons, avant de nous quitter pour d’autres amusements, Bloom : le fou de la Reine.
…
…rien à ajouter, tout tourne en spirale dans un cadre hermétique bien fermé,!…
…l’art de se la rouler la boule blanche en roulette,!…rouge ou noir,!…
…du temps pour se perdre en diversions,!…
…encore, des suggestions littéraires,!…
…
…pas encore milliardaires et toujours sans châteaux ni domaines à gérer,!…
…les en cas de malheurs, de la brioche cousue mains,!…toujours à leurres,…etc,!…
…
Le débat n’est pas très gay-friendly. Comme personne n’a lu le livre de M. Riboulet (ich auch nicht), la drôle d’immaturité qui transparait dans les livres écrits par des gays, les fidèles des campagnes de lobbyisme de M. Bergé, prend nécessairement le dessus.
mon amitié à Jacques Barozzi… et mort aux cons !
« Ah, l’évangile selon Saint Mathieu, mon enfance : c’est grâce à ce film que j’ai enfin compris que Jérusalem et Bethléem n’étaient PAS situés en France, » Clopine
Par contre, j’ ai traversé maintes fois Nazareth et c’ était bien en France!
« la drôle d’immaturité qui transparait dans les livres écrits par des gays, les fidèles des campagnes de lobbyisme de M. Bergé, prend nécessairement le dessus »
alors que la drôle d’immaturité qui transparait dans les livres écrits par des hétéros, prend nécessairement les dessous.
Bien entendu, les propos tenus ici sur l’homosexualité sont atterrants, et il faut bien du courage à Jacques Barozzi (que je salue chaleureusement au passage) pour faire face à cette sorte de haine. Mais que fait Pierre Assouline, qui laisse passer de tels propos, là sera toujours la question…
pour de nota : https://www.luxuryalleydessous.com
Bien entendu, les propos tenus ici sur l’homosexualité sont atterrants (Clopine…)
Ah bah ! Ne soyez pas si prude. Attila en a entendu d’autres.
il faut bien du courage à Jacques Barozzi (que je salue chaleureusement au passage) pour faire face à cette sorte de haine. (Clopine…)
Clopine, c’est que vous n’avez pas étudié d’assez près les formes de l’humour : il y a l’humour rose, l’humour noir, l’humour à froid, l’humour pincé. Il y a aussi l’humour gras (dans ce dernier cas on a le choix entre la vaseline et l’huile d’olive). Détendez-vous, que diable.
Merci coup de froid pour le lien…j’ai bien apprécié le « sexy dès 5 euros », c’est que les pauvres, eux aussi, ont bien le droit d’être sexys.
» Homo sum et nihil humanum a me alienum puto »
On demande une traduction de cette phrase célèbre de Térence qui ne choque pas la susceptibilité de Clopine ni celle d’Attila. Celle des éditions Budé est outrageusement homophobe (enfin, je crois). On veillera à porter la plus grande attention au rendu en français des mots « homo », « alienum » et « puto ».
Les propos « homophobes » tenus ici ne me touchent absolument pas, à titre personnel, Clopine, ils témoignent surtout de la débilité, de l’infantilisme de ceux qui les tiennent, plus par jeu, par provocation, que par conviction intime, me semble t-il ?
J’ai probablement tort d’y répondre…
Je me demande ce que ça donnerait traduit dans le langage antisémite, surtout en ce qui concerne les réactions, les conséquences ? Imaginez :
« Youpin » en place de « fiotte » et « crève dans la chambre à gaz » pour « brûle en Enfer » ?
On pourrait traiter une phrase d’un président dans le registre d’un autre : être sans dents c’est de l’inné ou de l’acquis ?
» Rage de Riboulet « , c’est rigolo, ce titre.
Ô rage ! ô Triboulet ! ô vieille vesse ! Hais Noémie !
Eh, mais voilà tout un programme qui me paraît cadrer avec l’essentiel du contenu de l’ouvrage ici examiné par Assouline.
Attila, j’ignore qui est ce « la vie dans les bois », mais dans la catégorie merdebrune, il est en tête de course.
Quant au JC, il est hors concours.
Bon. Ce garçon visiblement semble n’être pas fou amoureux des chiens : c’est pas un mauvais point ! Parce que le regard boeu-boeu du clebs, mis à part le croco qu’est encore plus pire que le pire du pire…
Et l’humour qu’on prête aux homophobes d’ici est une pauvre cache-quiqui de la haine.
Haine de soi, au fond, les homophobes sont souvent des homos refoulés. Un hétéro pur sucre ne s’abaisse pas à ce genre d’attaque.
Je ne suis pas prude : je suis en colère. Et j’ai raison de l’être.
Barozzi pose des questions antisemites qui le concernent. Il y a des syllogismes assez grossiers qu’il faut ne pas laisser dans l’ombre. Les mêmes qu’ont opérés les nazis. Et qui ont l’air intellectuellement à son niveau.
« Les éditeurs se sont trouvés un avocat »
Les éditeurs se sont trouvé un avocat
C’est pas la première fois que Barozzi met dans le même « sac » comme il dit, homos et Juifs.
J’ai écouté avec beaucoup d’intérêt Passou sur F5, hier soir, entraperçu alors que je zappais.
Il parlait des Camondo et de leur maison-musée de la plaine Monceau, dans une émission consacrée aux hôtels particuliers. Je vais tacher de me souvenir de tout ce qu’il racontait, car j’aurai bientôt à rédiger la notice de ce site pour mon prochain bouquin, qui s’appellera « Trésor des musées parisiens », dont la sortie est prévue en septembre 2016. Il disait, de mémoire, que le père Camondo avait voulu, en créant ce lieu magnifique, payer en sorte son ticket d’entrée dans la société française qu’il admirait. Et que le décor qu’il avait réussi là, sans hiatus, avec goût, réunissait, toujours en double, par souci de symétrie, les meilleurs meubles, tableaux, sculptures, tapisseries, objets décoratifs des artistes et artisans du XVIIIe siècle. Mais avec le confort en plus, sanitaires, eau chaude, ascenseur, électricité… Une douceur de vivre de l’Ancien Régime, offert, faute de descendants : son fils Nissim est mort durant la Première Guerre, et sa fille, ainsi que son mari et ses deux enfants ont été gazés à Auschwitz (mais ça il ne pouvait pas le savoir, car il est mort bien avant), offert donc par testament à l’Etat français à condition de tout garder tel quel et d’en faire profiter le public.
…que la revue littéraire québécoise Contre-Jour (Numéro 35, hiver 2015) lui consacre sous le titre « Mathieu TRIBOULET, le déhanchement et la grâce ») ou Mathieu RIBOULET?…
Pas dans le même sac, en parallèle seulement LVDLB : étoile jaune versus triangle rose…
Le sac à merde, c’est vous !
Ah oui, il faut bien que Barozzi fasse son livre…
Il me semble que cela a déjà été fait a propos des Camondo. D’ailleurs la version poche est disponible dans la boutique de plusieurs musées parisiens…
Vous ne salissez que vous barozzi. Pour l’instant le nazi merdeux c’est vous. C’est regrettable aussi.
Quel esprit confus que celui de LVDLB, il faut tout lui expliquer, même en vain !
Passou a écrit une excellente biographie, à ce que l’on dit, des Camondo, que je n’ai pas encore lue. Mais cela ne saurait tarder. Moi je prépare un livre sur une centaine de musées parisiens. Rien à voir, donc…
C’est une belle histoire que vous relatez, baroz. Les grandes fortunes devraient toutes prendre exemple sur les Camondo car aucune ne peut prétendre s’être édifiée sans laisser de cadavre derrière elle.
« Le ticket d’entrée » dans une société peut aussi avoir qualité de ticket de sortie.
N’ a rien lu mais il veut jacasser. Se trompe d’interlocuteur.
Le terme « ticket d’entrée » est de Passou, Phil, et c’était touchant de l’écouter dire son admiration à cette famille, car on se disait qu’il devait bien penser un peu à sa propre famille, avec ce mélange de timidité, de pudeur, et de fierté qui le caractérise ?
« Bien entendu, les propos tenus ici sur l’homosexualité sont atterrants » (Clopine…)
Atterrants ! Atterrants …
Je m’insurge… je m’insurge …uhuhu !
(nos fiottes doivent être protégées, pauvres choux ! on est trop cruel avec des êtres si sensibles…)
Oui, je confirme, le bouquin de Passou sur les Camondo est tout à fait remarquable. J’ai déjà eu d’ailleurs l’occasion une fois de le dire ici même il y a déjà quelques années. Très bien documenté et excellemment bien écrit.
la vie dans les bois et JC : DEHORS
Une douceurd e vivre de l’Ancien Régime… faut tout de même pas pousser grand-mère dans les orties, mes petits chéris… La fin du 19ème s. , l’Ancien Régime ? Faut reprendre quelques cours d’histoire…Non, le luxe et le confort de son époque. C’est déjà pas mal. J’avais pensé à une époque y emmener mes élèves mais c’est trop difficile pour eux comme musée.
L’essentiel des collections sont du XVIIIe, WGG, vous devriez y aller !
» Homo sum et nihil humanum a me alienum puto »
Traduction officielle Budée :
Je suis pédé et rien de ce qui est humain ne demeure étranger à mon statut de p…
Mais tu penses bien Baroz que j’y suis allé ! Mais je n’irai pas avec des élèves. C’est trop hors programme. Et ils s’y ennuieraient.
mais si mais si, Widergänger, l’ancien régime dans ses dernières années offrait une grande douceur de vivre, difficile à imaginer pour ceux qui n’ont pas vécu cette époque ou lu l’histoire selon Michelet.
M. de Périgord ne cessait de le répéter.
C’est d’ailleurs amusant de constater que les grandes fortunes du XIXe siècle, WGG, étaient plutôt fasciné par le grand siècle précédent.
C’est exactement la même chose pour les Cognacq Jaÿ, fondateur des Grands magasins de la Samaritaine, dont on peut admirer les remarquables collections d’oeuvres, de meubles et d’objets du XVIIIe siècle à l’hôtel de Donon, dans le Marais.
Aujourd’hui, les François Pinault et autres semblables, sont plutôt inspirés par l’art contemporain…
Oui, en effet, Phil, je me souviens très bien de la douceur de vivre à la fin de l’Ancien Régime dans mon beau château de Lespinassat dans le Périgord. Depuis, on m’a coupé la tête mais je la porte sous le bras en guise de pense-bête.
Il faut aussi compter avec la mode du XVIIIè siècle, Baroz, à partir de 1860. Camondo en est un héritier.
« C’est trop hors programme. Et ils s’y ennuieraient. »
Et pourtant, à travers l’histoire des Camondo, Passou, à sa manière, n’évoque-t-il pas, comme avec son roman sur l’hôtel Lutetia, les fantômes d’Auschwitz ?
Pinault c’est un plouc.
De Camondo à Pinault, on voit la décadence. Camondo était juif et il avait le goût sûr. Tandis que ce pauvre Pinault, fait plutôt pitié avec tout son fric…
sachez rebondir, Widergänger, tentez la sainteté avec votre caboche sortie du château des épinards. Les saints céphalophores ne sont pas nombreux en France.
Oui, bien sûr, Baroz. Mais je ne parle pas des fantômes d’Auschwitz avec mes élèves.
Phil, Attila, Widerganger, Je l’avoue, l’expression « ticket d’entrée » m’est venue à la lecture d’une lettre de Heine. Alors rendons à César…
coup de froid dit: 11 septembre 2015 à 16 h 40 min
DEHORS
C’est comme au bridge alors… Ou au rugby ! I coupent les citrons… Finally c’est la meilleure place…
Remarquez, Phil, j’ai le choix pour les châteaux de mes ancêtres. Je pourrais aussi choisir le Monbazillac pendant qu’on y est… Mais je préfère le Lespinassat. Il est plus mieux, plus mignon, moins mastoc, plus fin, un peu délabré aussi vers le derrière… ce qui n’est pas pour me déplaire… Le seul ennui, c’est l’aérodrome juste derrière justement.
Je ne savais pas qu’il avait utilisé cette expression notre bon Heinrich Heine.
D’ailleurs, l’Art Nouveau au tout début du XXe siècle s’inspirait du rococo Louis-XV. Il y avait là comme une nostalgie de la douceur de vivre… Les musées Camondo ou Cognacq-Jay ne sont pas le fruit du hasard.
faites interdire l’aérodrome derrière votre château, Widergänger. Et gardez le Monbazillac au frais.
Pas d’antigoyisme déplacé, WGG, les Cognacq Jaÿ, fondateur des Grands magasins de la Samaritaine, n’étaient pas Juifs ?
« C’est à Saint-Martin-de-Ré, en Charente-Maritime, que naît Ernest Cognacq, le 2 octobre 1839. Le décès de son père l’ayant contraint très tôt à gagner sa vie, il devient calicot à La Rochelle et dans d’autres villes de l’ouest de la France.
Au milieu du XIXe siècle, Ernest Cognacq travaille à Paris dans plusieurs grands magasins, notamment à La Nouvelle Héloïse où il rencontre sa future femme, Marie-Louise Jaÿ.
Il s’établit à son compte en 1867, rue de Turbigo, dans une boutique dénommée Au petit bénéfice. De déconvenues en nouveau départ, ses affaires finissent par s’améliorer après l’ouverture en 1870 d’un petit commerce baptisé La Samaritaine.
En 1872, il épouse Marie-Louise Jaÿ, alors acheteuse au rayon confection du Bon Marché, qui l’épaule dans le développement de son affaire. Grâce à leur sens du commerce et de l’économie, la réussite est au rendez-vous. »
Au delà de cette limite votre ticket n’est plus valable.
Romain Gary
Aussi,
> Jacques B. je vous embrasse affectueusement
rose
Vous voyez que je ne raconte pas de bêtises, quoiqu’en dise LVDLB. Merci Passou d’avoir confirmé mes dires.
rose, chaque fois que je passe sur les quais devant la bibliothèque de France, je pense à vous, un peu honteux de m’être laissé inviter à boire un pot…
Deuxchateaux avec tout en simple plutôt qu’un chateau avec tout en double (d’accord je sors)
Un château Jay et l’autre Cognac. Prospères, oh !
Et on se rend visite en calèche tirée par des chevaux avec des livres pour le trajet sous la malle arrière.
Comme la calèche ds la cour intérieure du château de Lacoste. Toute légère.
@wiedergänger
vous faites bien laborieusement de l’humour en proposant une traduction partiellement homophone de cette citation latine qui est un cri de protestation féministe :je suis une créature humaine(homo ) et je considère que rien d’humain ne m’est étranger
Sur les Camondo il y a eu il y a quelques annees au MAHJ une magnifique exposition dont Pierre Assouline,expert sur le destin de cette famille, avait préfacé le catalogue
Et moi horriblement honteuse de ne pas être passée par la case épilation. J’en suis rouge de rage, verte de contrariété et noire de regrets, bleu de confusion, j’en souffre encore !
Prochaine fois, je vous épate. Promis je suis moins triste qu’alors. Toujours le corps rempli de larmes mais j’ai trouvé comment fermer les écoutilles : j’ai quinze copains, c’est délicieux.
Solidaire avec vous Jacques…de tout mon cœur !
(Cette fille lvdlb, elle en tient une couche épaisse : c’est la mère raclée -et je tiens les comptes). Misère de nous, soyons patients
Jacques c’était pour vous les excuses précédentes.
Mais la citation donnée n’était pas
« Je suis un homme mais faible de par ma nature humaine » (et pas seulement la chair ? ). C’est à dire faillible, style rien qu’un homme çàd pas un dieu ex nihilo ?
Le jeune Nissim de Camondo avait des airs de Marcel Proust…
Cessons, rose, ça va jaser…
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