Lucien Rebatet exhumé des décombres
« Fallait-il republier ça ? » Le livre que l’historien Pascal Ory désigne de manière inhabituellement méprisante pour un préfacier comme « ça », est un ensemble de textes du sulfureux journaliste, polémiste, écrivain Lucien Rebatet dont le navire-amiral s’intitule Les Décombres. Il est vrai que ce best-seller de l’Occupation, aussi passionnant qu’immonde, mérite d’être ainsi traité. Le recueil porte bien son titre de Dossier Rebatet (Bouquins/Robert Laffont) car il est vraiment conçu comme tel : un ensemble comprenant l’essentiel des pièces permettant de se faire une idée complète du cas Rebatet et de juger, ce qui ne revient pas nécessairement à le juger. Juger pour se faire une opinion sur une question qui dépasse sa seule personne. D’où le grand intérêt de ce livre pour tous ceux à qui l’Histoire et la littérature servent aussi de boussoles du temps présent.
C’était en 1942. Gaston Gallimard et Bernard Grasset ayant habilement refusé le paquet empoisonné, Robert Denoël sauta dessus, d’autant que le contenu correspondait à l’esprit de la maison alors éditrice des pamphlets de Céline ; il lui trouva son titre définitif et supprima un passage sur l’Alsace et la Lorraine terres françaises. « Chronique du long glissement, des écroulements successifs qui ont accumulé ces énormes tas de décombres », Mémoires conçus comme une confession, ce livre fit événement. On se l’arracha. N’eut été la pénurie de papier et le contingentement, la vente aurait excédé ses 65 000 exemplaires. Ce qui déjà, pour l’époque, était remarquable s’agissant d’une brique de 669 pages vendue dans la seule zone occupée. De quoi faire le bonheur des trafiquants du marché noir jusqu’à la fin de la guerre puis, jusqu’à nos jours, celui des bouquinistes des quais de la Seine à Paris.
Fils d’un notaire de Moras-en-Valloire, Lucien Rebatet était à son meilleur dans les portraits. Le trait féroce, ajusté, et d’autant plus implacable que le polémiste était doté d’une mémoire phénoménale. Des exécutions en série. La charge toujours violente, perfide aussi en ce qu’un détail, souvent drôle et juste, suffit à crédibiliser le reste. Maurras, le maître honni pour s’être couché le soir des émeutes antiparlementaires du 6 février 1934, ne s’en relèva pas. Mais que ce soit dans la taille des figures au burin ou dans la description des situations aussi apocalyptiques que l’exode, on retrouve un même talent dans la puissance d’évocation, une même violence, une même menace, un même mode ordurier et, encore et toujours, le leitmotiv de sa haine des Juifs comme responsable de tous les maux de la France. Jusqu’au bout ! En janvier 1944 encore :
« Plus que jamais nous sommes du côté de l’Allemagne…L’Allemagne est la seule nation d’Europe qui dans cette guerre ait compris son devoir… »
Ecrire des articles, en 1944 encore, dans l’organe des Waffen SS français entre autres, en les achevant systématiquement d’un « Mort aux juifs ! » qui vaut signature, et dégager toute responsabilité sur la portée de ses écrits, comment appeler cela ? Dans l’excipit des Décombres, eu égard à sa solitude, Lucien Rebatet admettait faire figure d’ « énergumène ». Ce qui était bien trop faible. Il y manque la dimension criminelle.
En 1976, quatre ans après la mort de l’écrivain, l’éditeur Jean-Jacques Pauvert republia les Décombres en deux volumes sous le titre Mémoires d’un fasciste. Mais il tronqua le texte, suivant en cela la volonté de la veuve de l’écrivain : il expurgea les passages trop insultants pour François Mauriac et supprima carrément les 127 pages de la dernière partie où l’auteur se révélait plus idéologue que mémorialiste. Mais c’est bien l’édition originale des Décombres qui reparaît dans son intégralité au sein du Dossier Rebatet.
Il est mort dans son lit recru de jours, contrairement à son ami Robert Brasillach, à Georges Suarez et Paul Chack. S’il était resté en France à la Libération, l’épuration sauvage en aurait fait un gibier de potence au coin d’un bois ; et s’il avait échappé à ses justiciers improvisés, l’épuration légale l’aurait envoyé au poteau. Aucun doute à ce sujet. Sa lâcheté a payé : s’étant enfui en Allemagne, il a mis le temps entre lui et la sentence. A son retour, la fureur libératrice s’était calmée, l’heure était à la reconstruction. On fit valoir que les industriels du BTP qui s’étaient enrichis en faisant construire le mur de l’Atlantique s’en étaient sortis avec des amendes tandis que les journalistes et écrivains qui avaient appelé de leurs vœux l’édification du même mur pour déjouer un débarquement allié avaient été condamnés. Les avocats, de même que des témoins, insistèrent également sur l’absence de vénalité de l’accusé. Il n’en avait pas profité pour s’enrichir. N’empêche : condamné à mort pour intelligence avec l’ennemi.
Une pétition circula pour demander sa grâce. Que du beau monde : Camus, Claudel, Mauriac, Anouilh, Aymé, Bernanos, Gide, Jeanson… Ceux que Rebatet avait le plus atrocement insultés en un temps où ils ne pouvaient même pas lui répondre, mirent un point d’honneur à signer. Et c’est un chef de l’Etat socialiste, le premier président de la IVème République Vincent Auriol, qui signa sa grâce. L’ingrat n’en conçut pas moins de l’aigreur et de l’amertume, estimant avoir été lâché par ceux qui ne s’étaient pas mobilisés en sa faveur. La peine de mort fut commuée en travaux forcés à perpétuité, cette dernière étant finalement assez réduite avec le vote de la loi d’amnistie générale qui le remit en liberté en 1952.
Lucien Rebatet put alors mettre à profit l’indulgence républicaine pour publier à la Nrf son grand roman Les Deux étendards, qui se voulait « une longue histoire sur l’amour et sur Dieu », reprendre sa collaboration à Rivarol, se lancer dans Une histoire de la musique, se passionner encore pour le cinéma et ne rien regretter de ses écrits. Son seul tort, à le lire, fut d’avoir trahi la littérature pour la politique. S’il n’avait pas eu si haut et si fort « la fibre française », il aurait écrit son grand roman au lieu de ce pamphlet. Ce n’est pas de lui qu’il faut attendre une quelconque réflexion sur la responsabilité de l’intellectuel, de l’écrivain, du journaliste. Il n’y va que contraint et forcé soit par un interviewer, soit par un juge. Pas la moindre ombre sur sa conscience. C’est lui qui le dit et on peut le croire.
Pour ses articles de Je suis partout comme pour ses Décombres, Lucien Rebatet méritait déjà douze balles. Rouillées et tirées dans le dos. Car la trahison louée, proclamée, revendiquée fut chez lui augmentée de dénonciations de résistants et d’appels au meurtre de juifs, à la chasse à l’homme et au pogrom permanent, signés d’un homme qui se trouvait alors du côté du manche, encore plus nazi que ceux qui occupaient son pays. Si on n’a pas la dignité de se sentir responsable après « ça » ! Il est vrai que, en s’associant aux pétitionnaires de sa demande en grâce, un Thierry Maulnier jugea que ce n’étaient là que des « erreurs » et qu’après tout, il n’avait commis « que des crimes de plume ». Ce qui est mettre bien bas la plume, ce qui en sort et l’honneur de la tenir.
En 2015, la capacité de nuisance d’un Rebatet est faible, pour ne pas dire nulle. On n’imagine pas un jeune extrémiste d’aujourd’hui alimenter son antiparlementarisme, son anticatholicisme, son négationnisme ni même son antisémitisme à cette auge. Même si la logique à l’œuvre est la même, les enjeux ne le sont plus. Ses références sont trop datées. Elles sont d’un homme né au tout début du XXème siècle, âgé de 37 ans en 1940 lorsqu’il se lança dans la rédaction de son monstre. Aujourd’hui, le jeune candidat à la haine ira voir plutôt du côté d’Alain Soral., un ersatz sans le talent, l’intelligence, la culture de l’original, qui n’a au fond de commun avec Rebatet que le complot comme explication du monde et la haine comme moyen d’expression.
Tout est à lire dans ce pavé car l’ensemble constitue un précipité unique d’un certain esprit français et de l’époque : les Décombres bien sûr, « cet abominable chef d’œuvre » comme disait Galtier-Boissière, mais aussi sa suite sous la forme de « L’inédit de Clairvaux », les interrogatoires par le juge d’instruction, les comptes rendus d’audience du procès, le verbatim de la Radioscopie avec Jacques Chancel. Sans oublier l’impeccable travail d’édition, de contextualisation et d’annotation de l’historienne Bénédicte Vergez-Chaignon, récente biographe remarquée du maréchal Pétain, et ses textes de présentation, remarquables. Alors, fallait-il republier « ça » ? Comme ça, sans aucun doute.
P.S. du 13 octobre : Selon une information publiée par L’Express, les 5000 exemplaires du premier tirage de ce Dossier Rebatet se sont vendus dès le premier jour. L’éditeur a aussitôt effectué un nouveau tirage.
(« Mur des noms au Mémorial de la Shoah à Paris » photo Passou ; « Séance de dédicaces à la Librairie « Rive gauche », place de la Sorbonne, le 3 octobre 1942, photo Le Petit Parisien. ; Albert Préjean Noël Roquevert, Lucien Rebatet, Michel Simon au restaurant » 6 novembre 1942, photo Ciné-Mondial)
1 139 Réponses pour Lucien Rebatet exhumé des décombres
Flaubert, ce réactionnaire à bedaine qui trouvait que la répression contre « les chiens enragés » communards était trop douce ? Sapré Chaloux.
par exemple..
les frères goncourts sont autrement plus finauds..comme quoi le gibier de potence..pense..il pense lassouline, c’est ça qu’est énervant
Dans les romans de Henry James, les juifs sont remplacés par les millionnaires américaines, auxquelles nos aristocrates désargentés vendent leur particule. Dur, dur d’être romancier sans être traité de tous les maux de la terre !
J’adore Maupassant, mort fou, qui se foutait de tous, de la cupidité des paysans normands à la morgue des bourgeois et aristocrates parisiens.
La musique, la capacité d’en Rebattre les oreilles avec savoir ne sont nullement une preuve de civilisation. Les preuves abondent: la mort est mon métier, et, sur le mode de la mauvaise farce, le petit roquet baveux.
Dans Bel Ami, le plus salaud de tous c’est… Bel Ami !
PS: j’avais écrit « au coin d’une rue » & non « au con d’une rue », hapax sympathique qui suggère une impasse sombre et douillette où le grand tremblement ferait place à la grande mort…
tu tiens là quelquechose kabloom..c’est pas meyrink qui parle d’une rue qui apparait la nuit est disparait le jour..tu brodes un peu..mieux qu’harry poteur ! dailleurs jvais tla chourave lidée..gaffe
J’adore Maupassant
on a ça en commun baroz..je te préterais peut être mon larbin..rends le moi en bonne état!
Bon, j’ai à faire. Discutez de Christiane autant que vous voulez pendant mon absence mais par pitié ne m’infligez pas cela à mon retour, vers 16h 15.
Et pour Brasillach, Passou, dans le dos et rouillées aussi, les balles !
Ce ton, haineux, à la « Je suis partout » ne fait pas parti de votre vocabulaire, pourquoi l’utiliser ?
Pour vous faire pardonner votre fascination pour les personnages troubles de cette époque, fussent-ils ou non écrivains ?
la capacité d’en Rebattre les oreilles avec savoir ne sont nullement une preuve de civilisation
tu cherches a te faire pardonner d’avoir voté chirac kabloom?
mauss dit: 13 octobre 2015 à 13 h 05 min
Par principe, ne donner strictement aucun intérêt à ceux qui viennent sur les blogs en anonyme.
Je pense exactement l’inverse. On a vu les dégâts causés par ceux qui viennent en leur nom propre : les règlements de compte Alba / MàC / Lazarillo / christiane / PMB, entre autres.
Ce blog a eu dernièrement une tendance à la « cépéisation » (de C.P., vous savez, ce commentateur qui nous tenait au courant de tous les faits et gestes de sa famille). Cette tendance s’est déportée sur le blog Près loin de Paul Edel où une Céline et une Julie passent leur temps à envoyer des bisous à un tel ou un tel (généralement JC), à inviter xlew ou d’autres à passer les voir, à donner de petits signes amicaux cryptés (genre « mes amitiés à qui vous savez ») etc. Maintenant c’est Lola qui entre dans leur jeu.
Je crois que c’est TKT qui a commencé à la RdL, en parlant de sa fameuse marâtre. Puis Annibal s’est dit : tiens, si je faisais de la réclame pour mes petits bouquins ? Du coup, il est devenu Barozzi et insupportable avec ses allusions à ses copains commentateurs (Clopine, TKT…)
Sur certains blogs, et surtout dans les commentaires de journaux en ligne, l’anonymat est obligatoire. C’est pour une raison juridique, parce qu’il est impossible de savoir si celui qui signe Albert XX est vraiment Albert XX, mais le résultat est beaucoup mieux : on lit les posts pour ce qu’ils sont et, si on s’engueule, ça reste virtuel.
Je me fous de savoir qui sont bouguereau, Chaloux, bérénice, et les dimensions du sexe de Ueda me sont parfaitement indifférentes.
finir dans le chaos
avec toutes ces vitrines de Noël si on n’arrive pas à en provoquer un peu ce serait vraiment pas bon pour les affaires
Attila dit: 13 octobre 2015 à 14 h 31 min
Dans Bel Ami, le plus salaud de tous c’est… Bel Ami !
Barozzi, parfait contresens. Bel Ami est le perpétuel enjeu.
Quant à mon vieux balai de garde-robe tout dépoilé, inutile de me le rendre si vous l’empruntez.
Ce ton, haineux, à la « Je suis partout »
..rouler en 15cv à tombeau ouvert la clope au bec et quinze gonzesse sous les noeils des autes qui mangent du rave..c’est ot chose que dse faire chi-er avec des vi-ocs à un concert à sidney..lassouline est quelquefois objectif baroz
meusieu l’est toujours a réver de chi-er dans les chminée..la 15 cv..sidney..c’est pas pour lui
on bosse pour les robots..ça y est
Il peut reconnaître dans une salle de concert qui est juif, d’où il vient précisément, à quelle date il a quitté l’Europe, sa situation de famille et sa profession!
—
Pas « reconnaitre », duNaze, connaitre: ce sont mes amis. Depuis plus d’un décennie. Tu franchis le périf, dès fois, tu comprends ce que je veux dire.
Attention, poème !
https://www.youtube.com/watch?v=By5sNAkuG9k
Un anonyme dit: 13 octobre 2015 à 14 h 36 min
Je suis vraiment Albert XX.
Tu franchis le périf,
Avec une arme de poing? Souviens-toi, ami, comme Bloomy le caniche : dans le dos et dans le cou!
oui geo, rien n’est simple, pas même l’antisémitisme qui ne s’appelait pas ainsi à l’époque de Rebatet. Je ne suis pas musicien, ne peut juger son histoire de la musique, effectivement appréciée par des connaisseurs. mais ici et là (comme dans les Décombres) se retrouve l’idée des bons interprétes incapables de créations originales. Dans la mécanique, même chose à la même époque, citroën versus renault (qui finit mal).
Bloom n’adhère pas au politiquement débile. A Sydney il sait encore distinguer un Juif en concert d’un Congolais.
Attila dit: 13 octobre 2015 à 14 h 45 min
comme un con, j’ai cliqué sur le lien. T’es fier de toi, baroz ? T’as lu les commentaires ? T’essaies de te réconcilier avec JC et Ueda ou bien ?
Extrait de la fiche wiki pour Chaloux, il n’a manqué à Bel Ami que d’être Juif !
« Bel-Ami est un roman réaliste de Guy de Maupassant (1850-1893), dont l’action se déroule à Paris au xixe siècle, publié en 1885 sous forme de feuilleton dans Gil Blas.
Le roman retrace l’ascension sociale de Georges Du Roy de Cantel (ou Georges Duroy), homme ambitieux et séducteur sans scrupule (arriviste – opportuniste), employé au bureau des chemins de fer du Nord, parvenu au sommet de la pyramide sociale parisienne grâce à ses maîtresses et à la collusion entre la finance, la presse et la politique. Sur fond de politique coloniale, Maupassant décrit les liens étroits entre le capitalisme, la politique, la presse mais aussi l’influence des femmes, privées de vie politique depuis le code Napoléon et qui œuvrent dans l’ombre pour éduquer et conseiller. Satire d’une société d’argent minée par les scandales politiques de la fin du xixe siècle, l’œuvre se présente comme une petite monographie de la presse parisienne dans la mesure où Maupassant fait implicitement part de son expérience de reporter. Ainsi l’ascension de Georges Duroy peut être comparée à la propre ascension de Maupassant1. En effet, Bel-Ami est la description parfaite de l’inverse de Guy de Maupassant, Georges Duroy devenant une sorte de contraire de l’auteur, dont Maupassant se moquera tout au long du roman. »
erdalbanic, c’est pas moi, mais Passou, qui a ouvert la fosse septique fascisante !
J’ai lu Les Décombres il y a bien longtemps et j’ai cru y trouver l’exaltation d’un jeune homme assoiffé d’absolu, comme le sont ces jours-ci beaucoup d’Islamofacistes. Le style est unique, comme la puanteur. La haine du communisme, du capitalisme, du message évangélique, du parlementarisme-à-la-française, tout ça donne ça.
Et la liste des haines est incomplète. Celle des Juifs occupe un chapitre à elle seule.
Que dire de la séduction effectuée par ces surhommes que parurent Hitler, Mussolini, voire Franco? Tant tout faciste il y a un homosexuel qui s’ignore a t-on déjà prétendu. Ah qu’il était beau le viril soldat allemand dans dans superbe uniforme, blond, bronzé, athlétique. Ça je peux comprendre à la limite. Mais bander pour Hitler?
Désolé pour les fautes de frappe, on sonnait et l’employée de maison regardait ONPC en reprise. Elle le fait pour m’en résumer les interventions. Elle trouve ça vulgaire, mais avoue un petit faible pour ce monsieur Yann Moix dont le sourire angélique la charme totalement. En revanche, elle ne peut supporter la demoiselle à sa droite dont la carrière serait due à je vous laisse deviner quoi. Comme les femmes sont impitoyables entre elles…
Tant tout faciste il y a un homosexuel
Il faut choisir, bihoreau. tantouze ou alsacien.
Phil à 15:10 , c’est pour JC que vous écrivez cela ?
Roquevert (et non Roquefort), Simon, Préjean ! quelle déception si ils savaient. Qui savait quoi, sur qui à cette période ? Sachons mieux choisir nos fromages.
« Ah qu’il était beau le viril soldat allemand dans dans superbe uniforme, blond, bronzé, athlétique. »
JC en scooter n’arrête pas de chanter « qu’il était beau qu’il était grand il sentait bon le sable chaud mon légionnaire »
D. dit: 13 octobre 2015 à 14 h 04 min
Je dirais même plus : Christiane n’est pas la question.
D. dit: 13 octobre 2015 à 14 h 02 min
Le sujet nest pas Christiane,
elle va finir par se vexer
« l’employée de maison regardait ONPC en reprise. Elle le fait pour m’en résumer les interventions. »
ça mérite une augmentation
« Barozzi, mon vieux chou, la « fiche Wiki » constitue-t-elle l’interdit d’une lecture pertinente?
Bisou. »
Mon choux, bisou, manque plus que le « mon petit jacounet » !
Il semblerait que Chaloux se soit reconverti en Daaphnée, l’aurait-il assassinée ?
Attila dit: 13 octobre 2015 à 14 h 56 min
employé au bureau des chemins de fer du Nord
Les Chemins de fer du Nord étaient plutôt un apanage Rothschild (par rapport aux Pereire, par exemple), mais est-ce volontaire de la part de Maupassant… Probablement pas.
Sergio dit: 13 octobre 2015 à 15 h 51 min
Euh Sergio, c’est quoi la différence entre Rothschild et Pereire ?
Un anonyme dit: 13 octobre 2015 à 14 h 36 min
« on lit les posts pour ce qu’ils sont et, si on s’engueule, ça reste virtuel.
Je me fous de savoir qui sont bouguereau, Chaloux, bérénice, et les dimensions du sexe » de Ueda me sont parfaitement indifférentes.
Mais ces grands enfants préfèrent que ça saigne (et trouvent que ueda est si bel homme)
Attila dit: 13 octobre 2015 à 15 h 50 min
Phénomène exceptionnel.
Ha ça les balles rouillées c’est très bien ! C’est bon pour les globules rouges… C’est qu’il en faut ! Quarante-cinq myons comme dirait Boug. Dans les anciens temps de la nuit, on ramassait tout ce que l’on trouvait de clous rouillés dans les ateliers, étables, écuries pour la cavalerie ou alors les ânes, on grattait férocement la rouille et on la buvait dans des verres d’eau ; et ça creusait aucunement la Sécu ! Si ça se trouve maintenant on va chercher du fer extraordinaire genre Mauritanie… Ha les glands de toubibs !
Tetram dit: 13 octobre 2015 à 15 h 56 min
Sergio dit: 13 octobre 2015 à 15 h 51 min
c’est quoi la différence entre Rothschild et Pereire ?
Deux familles banquières différentes. Les Rothschild français sont issus de la branche allemande, en l’occurrence Francfort ; les Pereire doivent être de Paname (?). Les démarrages se situent début XIX°, dès la Restauration, donc. Seulement les Pereire n’ont brillé, je crois, que trente quarante ans. Mais il y a eu bien d’autres grandes familles banquières à cette époque dynamique.
Bien sûr le Courtial des Pereire ? Est-ce que Ferdine a choisi le nom exprès ? Faut se méfier avec lui, il y a des trucs pompés sur Proust qui disent pas leur nom (Bretonté pour Bréhauté, etc.)
Sergio, le fer sous cette forme n’est que très peu assimilable. Les meilleures sources de fer naturelles et assimilables sont la viande rouge et le boudin.
on grattait férocement la rouille et on la buvait dans des verres d’eau (Sergio)
Je confirme, j’ai longuement parlé moi-même des vertus de l’eau ferrugineuse.
Après nous trouvons des sources végétales qui en contiennent nettement moins que le steack, par exemple les épinards, les lentilles.
Il paraît que c’est Svetlana Alexievitch qui a eu le Nobel de littérature. Cela ne me surprend pas. Je peux même dire que je l’avais annoncé.
Mon choux, bisou, manque plus que le « mon petit jacounet » !
mon larbin c’est comme keupu..il adore qu’on lui fasse mal au cul
Je m’inscris en faux, cher bouguereau (mon vieux complice, dire Jean Marron), je déteste qu’on me fasse mal.
A ceux qui se demandent pourquoi mon âme sœur bouguereau appelle Zoon jean marron, c’est parce qu’on l’a également connu sous le pseudonyme amusant de John Brown et que bouguereau, qui a été prof d’anglais, sait que brown veut dire brun. Brun > marron. Voilà l’explication. CQFD, VDQS.
Mais bander pour Hitler?
les gouts ça sdiscute pas jean marron épicétou
Cependant le Nobel reste toujours un non-événement; il n’en est pas de même du Goncourt.
Et John est la version anglophone de Jean. D’où : jean marron.
C’est simple.
Je récapitule :
Jambrun > Jean Brun > John Brown > jean marron.
bouguereau est encore plus spirituel que moi, dirait Jacques Barozzi.
D., vous avez tort de poster en même temps que moi, Attila* va encore croire que nous sommes la même personne.
—–
* devinez qui se cache derrière ce pseudo
ta gueule keupu
jallais ldire..ma gueule épicétou
Tant tout faciste il y a un homosexuel
hon voit où tu veux en vnir avec ta balle rouillée.. y’a pas dfer l’ndans dirait bonne cloipine
bouguereau dit: 13 octobre 2015 à 16 h 19 min
Signé bouguereau, surnommé par ses potes du club de boules « le tunnel sous la Manche ».
« Douze balles rouillées dans le dos », écrit Passou.
Faulkner disait, plus ou moins, que deux était le nombre minimum pour discuter une erreur, mais qu’un suffisait à le commettre. Pour la deuxième fois je dois avouer mon accord total avec le mail de Zoon, 12 octobre 2015. 21 h 19 min. Deux fois n’est pas coutume, mais je sais bien que le risque, et je l’assume, d’être solidaire avec les propos de Zoon peut affecter la sensible fibre patriotique de quelques reacs habitués de ce blog. Nonobstant on va rester calmos. Leurs arguments ne seront pas très éloignés des censeurs qui ont fermé les portes, pendant plus de 30 ans, à la diffusion publique du film « Le chagrin et la pitié ». Dans l’œuvre de George Steiner il y a, quelque part, le récit d’une visite à Rebatet, personnage qu’il déteste et ne cesse pas de le lui faire savoir, où ce juif antisioniste déclare à son amphitryon le plaisir qu’il a eu à la lecture de son livre « Les Deux Eténdards ». Il est vrai que Steiner, comme par ailleurs Noam Chomsky, pour hélàs ne citer qu’eux, sont des persona non grata pour les puissants lobbys américains – et français. Rien à voir avec le rayonnement d’un personnage plutôt lamentable comme l’auto-fondateur du label holocauste, Elie Wiesel, l’idole de Wider.
Je ne peux pas vous annoncer dès maintenant qui aura le Goncourt, sur ce blog ce serait mal venu. Je le sais déjà, bien sûr, mais les jurés ne le savent pas encore, je leur laisse la surprise.
Sergio dit: 13 octobre 2015 à 16 h 15 min
les Pereire doivent être de Paname (?).
« Les frères Émile et Isaac étaient les petits-fils de Jacob Rodrigues Pereira, juif portugais séfarade, né à Peniche au Portugal, »
Wiki
Un gouffre ! dit: 13 octobre 2015 à 16 h 35 min
ta gueule chelou..
« les dimensions du sexe de Ueda me sont parfaitement indifférentes. » (un anonyme)
Il est pourtant responsable d’un fait divers original …
Nos dépanneurs ont été amené à désincarcérer une jeune fille ravissante qui ne pouvait quitter un de nos ascenseurs d’immeuble assez étroit où elle se trouvait en compagnie d’un élégant nippon, Ueda-san, admiratif.
En effet, enthousiasmé par la juvénile beauté, son braquemart plein d’affection avait bloqué la sortie de la nacelle, d’où notre intervention !
bouguereau, qui a été prof d’anglais
histoire géo qu’y dit mon larbin..y’en est sûr mordicus la toile cirée.. »bite dze bullet » qu’on dit en angliche..pas vraie kabloom
gardel dit: 13 octobre 2015 à 16 h 36 min
ta gueule raclure
Un gouffre ! dit: 13 octobre 2015 à 16 h 35 min
Signé bouguereau, surnommé par ses potes du club de boules « le tunnel sous la Manche ».
Ah, tiens! On m’a pourtant assuré que bouguereau n’avait que deux surnoms : « le gouffre de Padirac » et « le délégué aux lignes jaunes ».
A qui se fier? Je vous le demande…
son braquemart plein d’affection avait bloqué la sortie de la nacelle, d’où notre intervention !
Il eût mieux valu appeler les pompiers. Dans ces cas-là, rien ne vaut un bon jet d’eau froide.
bouguereau dans la vraie vie s’appelle jean-Pierre Percrote : on comprend qu’il ait pris un pseudo!
l’auto-fondateur du label holocauste, Elie Wiesel, l’idole de Wider
une 11cv légère pleine de femmes nues lui fait la pige facilement
Je peux vous annoncer d’ores et déjà que Pierre Assouline mettra une chemise bleu clair le 3 novembre. La décision à été prise hier et elle est irrévocable.
et c’est rparti..on rparle de la quequète à zouz..laisse le calçonner jicé qu’y dirait meussieu courte..
A qui se fier? Je vous le demande…
son humour est exsangue a mon larbin..pour ça quil l’aime bien rouillée sergio
une 11cv légère
une traction avant quoi..
Pierre Assouline mettra une chemise bleu clair le 3 novembre
lardée au cuter..la mode sra définitvement lancée..un beuz mahousse
bouguereau dit: 13 octobre 2015 à 16 h 48 min
son humour est exsangue
moins que ton rond.
Corbeau dit: 13 octobre 2015 à 16 h 43 min
Vous devez faire erreur, mon oiseau, ou alors j’ai un homonyme.
une traction avant quoi..
une conduite intérieure..t’as aucune poésie
Jean-Pierre Percrote dit: 13 octobre 2015 à 16 h 50 min
toujours pensé que bouguereau était un homonyme honteux. Très très honteux.
keupu dit: 13 octobre 2015 à 16 h 50 min
ki c’est le ptit con qui spermets de signer à ma place..mon larbin c’est micouille..sgdg vdqs
Il est 16h 50:et j’ai une importante réunion de direction de 17 à 23h avec collation dînatoire à 20h. Je ferai donc le point ici vers 24h. A bientôt.
Loi du Talion dit: 13 octobre 2015 à 12 h 41 min
On manquait de dingues ici, voilà du renfort. A moins qu’on ne l’ait déjà, qui infeste le Var pire qu’une inondation.
(Allez lire ses commentaires sanguinaires sous l’article précédent)
les filles..baroz..anguéla..les alzaciens..tout l’monde en sra fou
j’ai ptet pas de poésie mais jai un conduit intérieur..avec plein de calculs dedans comme bonne clopine
keupu dit: 13 octobre 2015 à 16 h 52 min
bouguereau cherche un nouvel ami pour causer un peu pendant les longues soirées d’hiver. Attention si on s’enlise il faut appeler les pompiers!
ta gueule keupu 2 ou j’appelle jean marron qui tla mettra à sec comme i sait faire à josette
avec plein de calculs dedans comme bonne clopine
comment que tu sais que j’ai des coliques néphrétologiques, espèce de parigot de mes deux ? c’est baroz qu’a cafté ?
Bon, ma réunion de direction n’aura duré que 4 minutes. Je leur ai cloué le bec.
Signé bouguereau, surnommé par ses potes du club de boules
Au club cuir de Boulogne sur Mer, à partir de trois heures du mat’ on l’appelle « marée noire » ou « yenapartout ».
Tetram dit: 13 octobre 2015 à 16 h 37 min
Les frères Émile et Isaac étaient les petits-fils de Jacob Rodrigues Pereira
Bon : j étais en train d’hésiter avec la Hollande ! Ca doit être à cause de Paribas… Sinon ce que je raconte je le prends dans le Portrait de Passou, où n’apparaît pas (si je ne m’abuse) d’alliance (mariage) Rothschild-Pereire, en sorte que les deux familles sont toujours restées distinctes.
Et ça me dit toujours rien pour Courtial et ses montgolfières…
Moi aussi, j’ai des calculs rénaux. Quand je sens qu’ils vont sortir, je fais pipi dans une passoire pour les récupérer et je les ai collectionne. J’en tout un alignement sur une étagère. Je crois que je partage cette marotte avec Daaphnée, d’après ce que m’a confié Ueda (ou C.P. ? j’ai un doute).
Tout est possible !bouguereau collectionne bien ses pets. Il les met en conserve et les stérilise « pace que c’est plus prop' ».
Un autre ami dit: 13 octobre 2015 à 17 h 12 min
Vous me décevez, Chaloux, on vous a connu plus inspiré.
Je me suis tapé toute la rue Foch !
En sonnant aux portes des immeubles où yavhé un Lucien R’batet sonnette.
« Crève, charonne » …j’ai dit.
La France a peur.
D. dit: 13 octobre 2015 à 17 h 20 min
Vous me décevez, Chaloux, on vous a connu plus inspiré.
Vous me décevez, D., on vous a connu plus perspicace.
Je suis frappé de constater que la littérature antisémite d’expression française, de Drumont à Brasillach, est formulée, pratiquement en totalité, en prose.La forme poétique en est quasiment absente. Pas de vaste envolée lyrique et vengeresse dans le goût d’Agrippa d’Aubigné ou de Victor Hugo. Même pas un sonnet. A peine une épigramme. Il existe pourtant un poème très peu connu de Lucien Rebatet, écrit dans les années 50, ce qui prouve bien que, même après la guerre, le scélérat n’avait rien renié de ses « convictions ». Il a intitulé son oeuvrette le « Blues du fourreur juif » dans l’intention, sans doute, de toucher un public juvénile. Je le retranscris en le donnant pour ce qu’il est :
Blues du fourreur juif
C’est un sale métier que de devoir sans fin
N’étant coupeur de bourses
Bonneteur charlatan monte-en-l’air aigrefin
Vendre la peau de l’ourse
On demeure parfois pendant des jours entiers
Tout seul dans sa boutique
Et cette odeur de peaux qu’il faut que vous sentiez
N’est pas très romantique
La martre-zibeline allez c’est plus joli
Sur Madame en Packard
Que quand le paradichlorobenzène emplit
Le nez et les placards
L’opossum à la fin c’est tout aussi lassant
Que la loutre marine
Oh qui dira l’ennui qui prend le commerçant
Derrière ses vitrines
Quand je pense pourtant aux perceurs de plafond
Dont la vie est si dure
Au cinéma j’ai vu comment ces gens-là font
Et Dieu sait si ça dure
A ceux qui pour avoir le respect du milieu
Et de belles bottines
Livrent leur soeur cadette à de vilains messieurs
Pour des prix de famine
Je me dis caressant mes descentes de lit
Mes manchons mes écharpes
Qu’il ne faut pas céder à la mélancolie
Et se joindre aux escarpes
Qu’un magasin vaut mieux que de faire en prison
Des chaussons de lisière
Et mieux cent fois brosser les manteaux de vison
Que butter les rentières
Mieux lustrer le renard que d’aller proposer
L’héroïne à tant l’once
Mieux chez soi demeurer où sont entreposés
Le castor et le skunks
Et puis qu’on ait ou non vendu son chinchilla
Son hermine ou son phoque
Il vous reste du moins cet amer plaisir-là :
Vitupérer l’époque
l’époque
Lucien Rebatet , Oeuvres diverses
Tout compte fait, vue la chute, je me demande si ce poème n’a pas été écrit par Finkielkraut.
il écrase le JC, a 92 ans, il a connu le Rebatet, forcément
je me demande si ce poème n’a pas été écrit par Finkielkraut.
Mme Zonzon pourriez pas voir à surveiller vot’sénile d’un peu plus près?
Lulu ?
la belle vie !…
A mon salaud !
Bloom, soit tu as des centaines d’amis, soit l’assistance au concert était très clairsemée, soit la salle était minuscule…
A vrai dire, Pierre Assouline, j’ai été un peu choqué par cette phrase : « Pour ses articles de Je suis partout comme pour ses Décombres, Lucien Rebatet méritait déjà douze balles. Rouillées et tirées dans le dos. » C’est un jugement cruel, et sans appel.
Pourquoi dans le dos ? Comme Mata Hari en 1917 ? En levrette, en somme ? Je suppose que les balles « rouillées » évoquent une justice à retardement : on fusillait depuis août 1944, et Rebatet ne fut condamné qu’en novembre 1946.
Puisque la loi française associe l’auteur et l’éditeur quant à la responsabilité d’une publication, j’ai supposé que vous étiez ravi de la mort par procuration de Rebatet, rétrospectivement bien sûr.
Je vous ai connu moins sanguinaire. Ce n’est pas parce que l’on est né après la guerre qu’on peut souhaiter fusiller impunément, même à retardement. Je vous fais le pari que cette phrase vous sera comptée, plus tard. Elle l’est déjà, aujourd’hui, dans ce défouloir. C’est dire.
Il se planque derrière ses ….., c’est à ça qu’on le reconnait
Viens, on va s’enticher d’un ricard.
5000 premiers exemplaires du « Dossier Rebatet » se seraient vendus « express ». retirage. Etonnant.
Ô mortels, n’avez vous point d’autres rêves ?
Puisque la loi française associe l’auteur et l’éditeur quant à la responsabilité d’une publication, j’ai supposé que vous étiez ravi de la mort par procuration de Rebatet, rétrospectivement bien sûr.
Je vous ai connu moins sanguinaire. Thyssen)
Mais non, mais c’est un pur fantasme. Comme j’ai eu l’occasion de l’expliquer hier, Assouline est l’inventeur d’une machine à remonter le temps à moteur fantasmatique, ce qui lui permet de régler sans effroi (pascalien) les vieux comptes dans le goût de l’époque, en tenant une mitraillette (Sten) qui fait poum poum dans le grand silence des espaces temporels révolus. Moi qui ai beaucoup pratiqué (et pratique encore) le plaisir solitaire, je le comprends parfaitement.
D. dit: 13 octobre 2015 à 17 h 20 min
Vous me décevez, Chaloux, on vous a connu plus inspiré.
Vite, un commentaire, une date, un billet, j’aimerais tant pouvoir le lire.
..vdqs et wd40 jean marron
VIVE REBATET…..
En levrette, en somme ? Je suppose que les balles « rouillées » évoquent une justice à retardement
c’est tout une technique dirait bonne clopine..t’es trop précoce épicétou
En levrette, en somme
C’est comme ça que bouguereau rêve de mourir.
Yahvé….. dit: 13 octobre 2015 à 18 h 11 min
VIVE REBATET….
Et surtout qu’il aille en prison
Vous me décevez, Chaloux, on vous a connu plus inspiré.
il cloue des becs en réunion de direction et dérouille les troudballes..un vrai bernard tapie ce dédé
Marre de bourrer l’patron. Trois fois c’t’aprêm.
Cours Reffy
c’est cette sempiternelle photo de rebatet du bas qui mplait pas..cette fourchette de bouilles hilares au bistrot..y’a forcément une arrière pensée rouilléé
bouguereau dit: 13 octobre 2015 à 18 h 20 min
L’heure de son bain de siège. Le seul moment où il pense.
Allez… C’est les Seychelles !
Larbin de bouguereau dit: 13 octobre 2015 à 18 h 22 min
Il est chouette le larbin, plus il écrit plus, en comparaison, on trouve bouguereau et JC sympas.
Finalement, c’est peut-être l’effet recherché.
C’est entendu, Rebatet n’est pas l’auteur du « blues du fourreur juif ». Mais alors, l’auteur du plagiat, ce serait Finkielkraut.
Le billet d’Assouline présente l’intérêt, non de réhabiliter, mais de réévaluer, au moins sur le pan littéraire, certaines productions de Rebatet. Pendant ces années cinquante, Rebatet ne fut pas le seul à tenter de faire oublier un passé malencontreux. En témoigne le poème que je vais citer maintenant, histoire de rendre à César ce qui est à César, où son auteur montre que, dans l’art de tenir un double langage au service d’un double jeu, Rebatet ne lui arrivait pas à la cheville. Ni sur le plan du talent d’ailleurs. Mais je dois confesser, en toute sincérité, que la fin de ce poème m’a souvent tiré des larmes, et que même aujourd’hui, après tantd’années, il m’en tire encore.
Ah dans ses propres pas que marcher est étrange
Comme tout a changé et comme rien ne change
Cette ville n’est plus la même après vingt ans
Et c’est toujours la même et c’est la même neige
Les étoiles des tours, les longs murs le Manège,
Mais la nuit n’est plus noire et j’ai les cheveux blancs
Je ne reconnais plus les endroits où je passe
Pouchkine a traversé depuis longtemps la place
Et maladroitement comme des mots écrits
Les grilles des jardins sur la candeur d’hiver
Semblent recopier pour les couples ses vers
Le long des boulevards faits pour la flânerie
Devant Tchaïkovski la rue est jaune et blanche
Décembre a souligné sa carrure et sa manche
A peine les frimas ont-ils poudré son front
Et le geste d’airain vient à jamais suspendre
Un air que la sculpture est seule pour entendre
Qu’un glissement de Zim pas même n’interrompt.
Des sautoirs de clarté tracent les perspectives
L’ombre fuit sur les toits à cette heure tardive
Et multiple Babel à l’assaut du néant
Au-dessus du lacis familier des venelles
Des édifices blonds postés en sentinelle
Etoilent la ténèbre à leur front de géant.
O maisons de rondins Auvents verts Palissades
Le voyageur ici reconnaît les façades
La cour où le dvornik alors fendait du bois
Le décor a gardé la même architecture
Mais tout y a changé d’échelle et de mesures
Jusqu’à l’homme de chair et le son de sa voix.
Ici tout a grandi tout a changé de rôle
Les ponts mêmes ont pris de la largeur d’épaule
Pour passer par-dessus la nouvelle Moskva
Les quais majestueux dans la pierre l’escortent
La rivière est profonde aux vapeurs qu’elle porte
Et naturellement à la Volga s’en va
Moscou ne cesse pas de croître et de bâtir
Et comme sur son lit se retourne et s’étire
Une femme en rêvant qui trahit ses pensées
Et cherche en son sommeil de nouvelles amours
Moscou de tous côtés étend ses membres lourds
Par les chantiers échelonnés de ses chaussées.
Elle tient dans ses bras qu’en tous sens elle allonge
L’avenir son amant l’avenir dans ses songes
Et d’où Napoléon Bonaparte l’a vue
Sur la Butte-aux-Moineaux aujourd’hui Monts Lénine
L’avenir son enfant lui rit et s’illumine
Dans l’Université porteuse de statues
Ici j’ai tant rêvé marchant de l’avenir
Qu’il me semblait parfois de lui me souvenir
Et ma fièvre prenait dans mes mains sa main nue
Il chantait avec moi les mêmes chansons folles
Je sentais son haleine et déjà nos paroles
Traduisaient sans effort les choses inconnues
Ici j’ai tant aimé la nuit et le silence
Tant de fois égaré mes pas comme une enfance
Tant de fois à plaisir j’ai perdu mon chemin
Tant de fois retrouvé mes fantômes en loques
Ombres de mon passé dans un pereoulok
Dont le nom m’échappait comme l’eau de la main
Que j’ai finalement au fond de ma rétine
Confondu ce qui vient et ce que j’imagine
Sans savoir que tout songe est le deuil d’aujourd’hui
Que l’homme voit la flamme et ne peut pas la dire
Et s’il ne se perd plus où nos yeux se perdirent
Plus tard par d’autres feux ses yeux seront séduits.
L’histoire entre nos doigts file à telle vitesse
que devant ce qui fut demain dira qu’était-ce
Oublieux des refrins où notre coeur s’est plu
Comment s’haituer à ce qui nous dépasse
Nous avons appelé notre cage l’espace
Mais déjà ses ba
ya pas mieux que le premier
Deuxième degré dit: 13 octobre 2015 à 18 h 34 min
Monsieur a ses extra.
C’est une tranche de salami dans l’assiette à Lucien, ou je ne m’y connais pas. A quoi tient le ridicule ? A ce genre de détail.
Il l’avait cabrée?
Poursuivons : le plus beau est à venir.
Nous avons appelé notre cage l’espace
Mais déjà ses barreaux ne nous contiennent plus.
Pour borner l’existence à notre témoignage
En vain de nos tombeaux nous marquons les gagnages
La luzerne franchit la pierre et se déploie
Et nos miroirs polis auront à reconnaître
Non les flambeaux défunts mais ceux-là qui vont naître
Et non pas notre songe et non pas notre loi
Dans ce siècle où la guerre atteignait au solstice
Les hommes plus profonde et noire l’injustice
Vers l’étoile tournaient leurs yeux d’étonnement
Et j’étais parmi eux partageant leur colère
Croyant l’aube prochaine à toute ombre plus claire
A tout pas dans la nuit croyant au dénouement
Etoile on oubliait les douleurs et la crainte
Le minotaure à ce détour du labyrinthe
Etoile comme une eau dans notre aridité
Toi qu’on pouvait toucher en montant la colline
Etoile si lointaine étoile si voisine
Etoile sur la terre étoile à ma portée
Je mettais son contraire au lieu de toute chose
J’imaginais la vie et ses métamorphoses
Comme une féerie énorme et machinée
C’était un jardin bleu tintant dans le cristal
Où les pieds fabuleux marchaient sur des pétales
Et cependant jamais les fleurs n’étaient fanées
J’attendais un bonheur aussi grand que la mer
Et de l’aube au couchant couleur de la chimère
Un amour arraché de ses chaînes impies
Mais la réalité l’entend d’une autre oreille
Et c’est à a façon qu’elle fait ses merveilles
Tant pis pour les rêveurs tant pis pour l’utopie
Le printemps s’il fleurit et l’homme enfin s’il change
Est-ce opération des elfes ou des anges
Ou ligne de la main pour les chiromancies
On sourira de nous comme de faux prophètes
Qui prirent l’horizon pour une immense fête
Sans voir les clous perçant les paumes du Messie
On sourira de nous pour le meilleur de l’âme
On sourira de nous d’avoir aimé la flamme
Au point d’en devenir nous-mêmes l’aliment
Et comme il est facile après coup de conclure
Contre la main brûlée en voyant sa brûlure
On sourira de nous pour notre dévouement
Quoi je me suis trompé cent mille fois de route
Vous chantez les vertus négatives du doute
Vous vantez les chemins que la prudence suit
Eh bien j’ai donc perdu ma vie et mes chaussures
Je suis dans le fossé je compte mes blessures
Je n’arriverai pas jusqu’au bout de la nuit
Qu’importe si la nuit à la fin se déchire
Et si l’aube en surgit qui la verra blanchir
Au plus noir du malheur j’entends le coq chanter
Je porte la victoire au fond de mon désastre
Auriez-vous crevé les yeux de tous les astres
Je porte le soleil dans mon obscurité.
Ecrit vers 1956
Recopié (en tirant la langue) en hommage à la nouvelle biographie de Louis Aragon par Philippe Forest
Boucherie Sanzot dit: 13 octobre 2015 à 18 h 54 min
C’est une tranche de salami dans l’assiette à Lucien
Comme d’habitude chez les Sanzot, encore une erreur d’aiguillage du patron.
Ferait mieux de soigner ses boeufs que de vendre sa salade.
je signale que tous les de nota, fors celui de ce matin, sont le fait d’un coquin, d’un faquin, d’un malandrin, d’un moins que rin! Car être de nota c’est pas rien, donc usurper son identité c’est bien être moins que rien.
Etre troll c’est multiplier les personnalités, être usurpateur c’est abandonner la sienne.
Sur la photo, il s’agit de Noël Roquevert (pas Roquefort).
Car être de nota c’est pas rien
c’est un autre qui boit ton ricard ?
Recopié (en tirant la langue)
comme tu l’as longue et bien rouge dirait bonne clopine..le soleil se couche
https://www.youtube.com/watch?v=Q6rRMyQpdTg
rien, rien, il n’y a rien eu. Ne mégotez pas sur un Dimanche.
On enquête sur un show pour un théâtre grand comme l’appollo qui est une salle de spectacle, à New York, État de New York.
Que le vieux barbouilleur normand crache sur JC et le boug, depuis le temps on s’habitue, mais que lui a fait de nota ?
Et à la fin, le gnôme moustagachu les a tous fait fuir.
ça cogite fort
On a des doutes sur les fonds nécessaires pour une dette solvable.
Interview (quasi exclusive) du porte-parole militaire du Kremlin.
– Question :
Comment différenciez-vous, lors des bombardements en Syrie, les terroristes normaux des terroristes modérés (ceux qui sont armés et financés par Washington) ?
Réponse :
« Depuis le début des opérations militaires en Syrie, nous avons pris cela en considération. Contre les terroristes normaux, nous utilisons des bombes normales, et contre les terroristes modérés, nous avons recours seulement à des bombes modérées. Nous nous sommes orientés dans ce sens, autrement dit, dans le sens de la Justice. »
– Question :
Excusez-moi, mais pouvez-vous me dire en quoi les bombes modérées sont différentes des bombes normales ?
Réponse :
« Nos bombes normales se différencient des bombes modérées, exactement comme les terroristes normaux se différencient des terroristes modérés. Les secondes sont en fait peintes avec d’autres couleurs, aux tons décidément plus doux et plaisants. »
Cette histoire de bombes, c’est un peu comme les œufs de Monsieur. Il existe des œufs durs mais ceux de Monsieur sont des œufs mous.
ZOON dit 17H 40
Je suis frappé de constater que la littérature antisémite d’expression française, de Drumont à Brasillach, est formulée, pratiquement en totalité, en prose.La forme poétique en est quasiment absente. Pas de vaste envolée lyrique et vengeresse dans le goût d’Agrippa d’Aubigné ou de Victor Hugo. »
Certes mais on trouve neanmoins chez Victor Hugo des vers qui revelent un antisemitisme inconscient ,candide pourrait_on dire ,celui qui etait dans l’air du temps et dont il s’était imprégné ,sans doute sans même s’en rendre compte, depuis le catechisme
Dans les Châtiments ,lorsqu’il cherche à vilipender l’entourage affairiste de « Napoleon le petit » ,il écrit
« Boursier qui tonds le peuple, usurier qui le triches
Gais soupeurs de Chevet, ventrus coquins et riches
Amis de Fould le juif et de Maupas le grec…….
Et encore
« O Ducos le Gascon, o Rouher l’auvergnat
Et vous ,juifs ,Fould Shylock, Sibour Iscariote »
Ou, pour montrer le degré de dépravation du régime :
« les juifs triomphent, groupe avare et sans foi …
ou bien il lance à Napoleon III cette invite méprisante , où Hugo l’ anticlérical exprime ses deux détestations :
« Viens, toi qu’aiment les juifs et que l’Eglise éclaire
Espoir des fils d’Ignace et des fils d’Abraham
Doit –on pour autant s’en prendre à l’immense Hugo ,qui , c’est évident, n’aurait jamais écrit ni pensé rien de tel, s’il vivait aujourd’hui ;car on ne peut sans anachronisme condamner de tels ecrits à partir de nos concepts d’aujourd’hui ,dont les auteurs avaient grandi dans un monde indifférent au problème ,et qui ne les avait ni intellectuellement ni culturellement armés pour repérer et mesurer le caractère ignominieux de la stigmatisation du juif, qui leur était naturelle
Rien de comparable evidemment avec l’antisémitisme messianique assumé et triomphant de Rebatet
« Tant tout fasciste il y a un homosexuel qui s’ignore a t-on déjà prétendu » (Bille en Tête)
________
Dans tout fasciste il y une tantouze…
Certes, DHH, rien à voir avec le messianisme antisémite de Rebatet. Mais quand même ! Hugo participe, inconscient ou pas, à cette saloperie de haine du Juif qui défigure l’humanité depuis le Moyen-Âge. Le fait d’être Victor Hugo ne l’excuse pas. La preuve en est, c’est que Flaubert ne s’est quant à lui jamais laissé allé à ce genre de vulgarité.
Zon Zon a la pensée dégueulasse des hypocrites. Son hypocrisie s’appelle « relativisme ». Au nom d’un « relativisme » de pure fiction, il en vient à laisser croire que la vérité de l’ignominie de Rebatet n’existerait que dans l’esprit des vainqueurs de l’Histoire. Ça c’est une pensée de salaud.
Moi, je suis de l’avis de Passou : douze balles dans le dos. Terminé. La littérature n’aurait rien perdu. Les crevures, faut les crever.
DHH, c’est aussi parce qu’il y a eu Victor Hugo et ses saloperies contre les Juifs qu’un Rebatet, un Céline se sentent tout permis ! Il ne faut jamais l’oublier. V. Hugo a fait sauter la censure du Surmoi chez ces têtes folles.
Vous nous faites « suer » les Juifs avec vos obsessions souffrantissimes !…. Contentez vous d’être normaux, ok ?
Rockevert, il était fort dans La ligne de démarcation.
C’est quoi, « normal » pour un bisounours ?
Rockefort, il était vert dans La Ligne de démarcation.
Le baron Hirsch, industriel bavarois d’origine israélite, obtint la concession pour construire le chemin de fer ottoman. Comme il était payé au mètre, les turcs ont cru jouer aux derviches tourneurs en prenant le train. Le souvenir du procédé fit les beaux jours des propos antisémites jusqu’à l’époque de Gide. Comme dit déashashplus bas, que peuvent comprendre les boutonneux d’aujourd’hui ? Rien.
De toute façon, les boutonneux, on fait tout pour qu’ils n’y comprennent plus rien. Le Conseil Supérieur de l’Education Nationale s’est prononcé contre la réforme Belkassetout. Tout le monde s’en fout. Belkassetout surtout.
Une nuit que j’étais près d’une affreuse Juive
Une nuit que j’étais près d’une affreuse Juive,
Comme au long d’un cadavre un cadavre étendu,
Je me pris à songer près de ce corps vendu
À la triste beauté dont mon désir se prive.
Je me représentai sa majesté native,
Son regard de vigueur et de grâces armé,
Ses cheveux qui lui font un casque parfumé,
Et dont le souvenir pour l’amour me ravive.
Car j’eusse avec ferveur baisé ton noble corps,
Et depuis tes pieds frais jusqu’à tes noires tresses
Déroulé le trésor des profondes caresses,
Si, quelque soir, d’un pleur obtenu sans effort
Tu pouvais seulement, ô reine des cruelles!
Obscurcir la splendeur de tes froides prunelles.
— Charles Baudelaire
Patience, WGG va très vite nous rappeler que : « Il ne faut jamais l’oublier. Voltaire a fait sauter la censure du Surmoi chez V. Hugo. »
Le baron Maurice de Hirsch Mécène des juifs opprimés
Homme d’affaires et financier de génie, le baron Maurice de Hirsch reste dans la mémoire collective comme le sauveteur des Juifs d’Europe orientale du début du siècle.
Pour faire face à la vague d’antisémitisme virulent qui déferle sur la Russie du début du siècle, il offre une alternative au sionisme de Théodore Herzl, en concevant un plan de colonisation des Amériques par les Juifs d’Europe, et de développement d’une société fondée sur l’exploitation agricole.
Son œuvre originale lui vaudra le surnom de « Moïse des Amériques. »
Petit-fils d’un banquier juif de l’Allemagne méridionale, anobli par la maison de Bavière, Le baron Maurice de Hirsch (1831-1896) a reçu une instruction tant laïque que religieuse et s’est entretenu avec toute la noblesse européenne.
Hirsch est co-fondateur de la Banque Bischoffsheim de Hirsch, qui, absorbée en 1870 par la Banque des Pays-Bas, donnera naissance en 1872, après fusion avec la Banque de Paris, à la Banque de Paris et des Pays-Bas. En 1873, après le krach de la Bourse de Vienne, le baron investit avec succès en Autriche et fonde les Chemins de fer d’Orient. Ses affaires lui vaudront l’inimitié de Bismarck, mais également celle des banquiers catholiques qui lui prêtent un rôle de première main dans le krach de l’Union générale en 1882.
Tout au long de sa vie, il se mobilise pour les juifs de Turquie, finançant des écoles et des dispensaires, puis pour les juifs de Russie qui, depuis l’assassinat du tsar Alexandre II de Russie en 1881, subissent une vague de pogroms et d’antisémitisme. Visionnaire, il consacre ainsi une partie de sa fortune à organiser leur émigration vers l’Amérique, essentiellement en Argentine.
Dès 1891, il conçoit un ambitieux projet : la Jewish Colonization Association, organisation ayant pour but de faciliter l’émigration des juifs russes vers l’Amérique du Sud et du Nord. Dotée d’un budget de 108 millions de francs, l’association a vocation à financer l’achat de terres destinées à l’établissement des colonies dans diverses parties de l’Amérique du Sud et à favoriser le développement de l’agriculture. Son épouse, Clara de Hirsch, fille du sénateur Jonathan Bischoffsheim, laissa son nom à l’une des premières colonies créées par Maurice de Hirsch.
Le baron fut également à l’initiative d’un projet tout à fait spécial : la création d’un refuge et d’une école d’horticulture pour la jeunesse délinquante juive à la fin du XIXème siècle. Il employa quelques élèves de cette école dans ses colonies d’Argentine. Les autres contributions philanthropiques de Hirsch concernent le développement d’écoles galiciennes, des hôpitaux de Londres, à l’Alliance Israélite Universelle.
Le succès de son entreprise n’est cependant pas à la hauteur des ses espérances et il fut violemment combattu par Théodore Herzl, fondateur du sionisme.
L’entreprise de Hirsch reste cependant considérable : à sa mort, la Jewish Colonization Association possède en Argentine plus de 100 000 hectares, sur lesquels vivront un millier de familles.
Dans ce très célèbre poème de Baudelaire, WGG, faut-il comprendre que « la triste beauté » est juive ?
@WGG
je crois avoir lu que c’est dans une de ces colonies argentines du baron de Hirsch qu’est né Joseph Kessel
celle que vous appelez BELKHASSETOUT merite aussi de s’appeler ,BE(L)CASSINE
Je me torcherais bien avec les Décombres si je n’avais pas peur de salir mon caca.
Dédé fait volontiers dans l’école anale.
« développement d’une société fondée sur l’exploitation agricole. »
Kibboutz ou kolkhoz ? Une comparaison des fermes collectives en Israël et en U.R.S.S.
Attila dit: 13 octobre 2015 à 21 h 00 min
Patience, WGG va très vite nous rappeler que : « Il ne faut jamais l’oublier. Attila a fait sauter la censure du Surmoi chez moi»
Ou, pour montrer le degré de dépravation du régime :
« les juifs triomphent, groupe avare et sans foi (DHH)
C’est de Totor, ça ? Et c’est à ce zigoto qu’on a fait des funérailles nationales ? L’antisémitisme de Hugo me paraît plus flagrant que le début du poème de Baudelaire cité par WGG. Baudelaire ne fait que prendre acte de la présence fréquente de Juives pauvres dans les maisons de tolérance. Rappelons-nous l’Esther Gobseck, de Balzac. Mais il est trop clair que l’antisémitisme hystérique et radical des nazis procède d’un certain regard sur les Juifs, banalisé en Europe depuis le Moyen-Âge. Aujourd’hui, les maghrébins et les migrants ont remplacé les juifs dans ce jeu de chaises musicales où l’essentiel, c’est d’avoir un groupe sur qui taper. Les groupes sociaux dominants se prennent pour les Dieux qui, dans l' »Electre » de Giraudoux, sont ravis, selon Egisthe, de retrouver toujours les mêmes têtes à claques pour passer leurs humeurs.
Ça c’est une pensée de salaud. (WGG)
Je t’empapaoute cordialement, mon brave WGG
« Aujourd’hui, les maghrébins et les migrants ont remplacé les juifs dans ce jeu de chaises musicales où l’essentiel, c’est d’avoir un groupe sur qui taper. »
J’ai entendu une émission à la radio, qui relate la situation politique de ce même groupe ethnique; celui des arabes israëliens.
Je suis sorti de réunion, effectivement, mais seulement maintenant.
Je constate qu’un faux D. s’est bien amusé en mon absence, une fois encore.
J’aimerais, une fois encore, et une fois de plus, que l’on revienne au sujet, à savoir Rebatet. Certains et certaines ne se rendent même plus compte qu’ils n’explorent que des aires périphériques, laissant le centre vierge de toute investigation.
Et bien entendu c’est bibi qui s’en rend compte et le fait remarquer.
Zoon dit: 13 octobre 2015 à 21 h 32 mimi
Je t’empapaoute cordialement, mon brave WGG
Encore un.
En 1914, Gide alors âgé de quarante-quatre ans, entreprend un voyage en Turquie. À peine assis dans le train du Sultan, il se plaint. Il s’étonne du tracé de la voie de chemin de fer « qui accepte tous les détours ». Son voisin de compartiment, M. Loucheur, lui explique que le baron Hirsch, était « payé à tant du kilomètre ». « Une fortune ! », ironise Gide.
________
C’est louche !
Le sonnet de Baudelaire n’a rien d’antisémite. Il reprend le cliché de la femme juive sensuelle pour le renverser.
« J’aimerais, une fois encore, et une fois de plus, que l’on revienne au sujet, à savoir Rebatet »
Moi j’aimerais bien que l’on en arrive à l’essentiel:
« Ce n’est pas de lui qu’il faut attendre une quelconque réflexion sur la responsabilité de l’intellectuel, de l’écrivain, du journaliste »
A part cela, grâce au lien sur l’Express, on apprend que la DG de Robert Laffont est une femme.
http://www.lexpress.fr/culture/livre/a-la-tete-de-grandes-maisons-d-edition-des-femmes-pleines-d-audace_1723800.html
Doit –on pour autant s’en prendre à l’immense Hugo ,qui , c’est évident, n’aurait jamais écrit ni pensé rien de tel, s’il vivait aujourd’hui ;car on ne peut sans anachronisme condamner de tels ecrits à partir de nos concepts d’aujourd’hui ,dont les auteurs avaient grandi dans un monde indifférent au problème ,et qui ne les avait ni intellectuellement ni culturellement armés pour repérer et mesurer le caractère ignominieux de la stigmatisation du juif, qui leur était naturelle
Rien de comparable evidemment avec l’antisémitisme messianique assumé et triomphant de Rebatet (DHH)
Je partage votre avis à la réserve près, formulée dans mon post de 21h30. Quant aux fureurs anachroniques d’Assouline ou de Widergänger, elles sont en retard de trois-quarts de siècle. Gesticulations dérisoires. Rebatet est mort en 1972, dans son lit, bien longtemps après la fin de la seconde guerre mondiale, et, de là où il est, j’imagine qu’il leur fait un doigt d’honneur du plus bel effet. Se défouler, bientôt un siècle après les événements, en imaginant des châtiments aussi grotesques, c’est d’un comique achevé.
Oui, Bécassine, c’est pas mal en effet. Je n’y avais pas pensé. Ça va être la bataille de Belcassino…
Dans son Journal du 9 octobre 1942, Maurice Garçon note ceci : « Je termine le livre de Rebatet, les Décombres. L’ouvrage a un grand succès. La première édition a été enlevée en quelques jours. C’est un livre de talent écrit en un style rapide et imagé. Moins grossier que Céline, Rebatet est aussi violent. Antisémite, admirateur des doctrines allemandes, l’auteur se réjouit de notre défaite et de notre abaissement. La déroute qui a été l’occasion de détruire le régime lui paraît en fin de compte un bienfait. Et l’on frémit en pensant que cet état d’esprit était antérieur aux événements. De là à avoir désiré la débâcle et à n’avoir rien fait pour l’empêcher, il n’y a qu’un pas, et quel pas ! ».
Je me souviens que Maximilien Auer dans les Bienveillantes évoquait la subtilité du « musicologue » qui avait écrit un remarquable dictionnaire des musiciens. Je ne sais pas si ce bouquin fait toujours autorité ni les raisons pour lesquelles l’histoire a plutôt retenu le médiocre brûlot des Décombres sans aucun intérêt littéraire, contrairement à ce qu’en pensait Garçon, pas effarouché pour un sou du contenu plutôt banal à l’époque.
Sans doute. Mais ça reste ambigu quand même.
Ne sortez pas toujours les mêmes sottises, Zon Zon ! Les maghrébins n’ont rien à voir avec la persécution des Juifs. Je ne vois pas que des Juifs aient jamais tué des petites filles à l’entrée d’une école ! Votre empapaoutage, mon cul…
Expédier Hugo en quelques vers anti-Juifs ?
Comme des élèves qui redoutent l’épreuve du bac de français ?
« Je me souviens que Maximilien Auer dans les Bienveillantes évoquait la subtilité du « musicologue » qui avait écrit un remarquable dictionnaire des musiciens »
c’est que le petit qui a oublié de payer ses dettes aura lu rebatet.
Rebatet est mort en 1972, dans son lit, bien longtemps après la fin de la seconde guerre mondiale, et, de là où il est, j’imagine qu’il leur fait un doigt d’honneur du plus bel effet.
Il y aurait là une variante intéressante de la croyance en la survie de l’âme. Dans un hypothétique au-delà, les âmes des défunts pourraient continuer de s’invectiver. Un Rebatet pourrait chanter à la cantonade « Je suis antisémite, voilà ma gloire, mon espérance et mon soutien « , tandis que, de leur côté, Assouline et Widergänger pousseraient des exclamations de fureur du genre « Fumier, salaud, tartuffe, le peuple juif aura ta peau « . Mais les âmes étant désincarnées, on en resterait à ces innombrables joutes oratoires qui peupleraient les espaces intersidéraux et qui, au fond, ne seraient pas sans évoquer celles de la RdL; Il me semble que, dans un merveilleux film dont j’ai oublié le nom, Woody Allen avait traité cette situation, mais avec des personnages vivants.
« Les maladies sont le plus court chemin de l’homme pour arriver à soi ».
C’est ce dont parle Perturbation : « la maladie qui ronge les corps et les âmes, et qui gangrène le corps social. » (Thomas Bernhard)
Votre empapaoutage, mon cul… (Widergänger)
Dites donc, là, ça devient limite. Pesez qu’Attila nous surveille d’un oeil gourmand.
L’âme survit, mais on ne vous dit pas sous quelle forme.
Le soleil, notre soleil, a déjà été une fois un précédent soleil, qui a explosé et donné un nuage gazeux qui est redevenu soleil.
Il y a peut-être déjà eu une terre qui tournait autour de ce premier soleil avec des hommes dessus. Qui sont retournés poussières pour revivre en nous maintenant. C’est peut-être ça l’âme.
Ben oui, c’est pour le faire rappliquer que je disais ça…
à 21 h 55 min
Great.
Il me semble que, dans un merveilleux film dont j’ai oublié le nom, Woody Allen avait traité cette situation, mais avec des personnages vivants.
Je crois que c’est dans « Comédie érotique d’une nuit d’été », mais sans en être sûr.
wiwi n’est pas juif.
Les oeufs durs, les oeufs durs… Et les rasoirs ? Pas moyen de trouver un rasoir pour barbe molle ! Je croyais que le capitalisme avait réponse à tout… Bernique !
Les œufs de Monsieur sont tellement mous que chaque matin Monsieur passe deux heures à leur redonner forme.
Monsieur est le Sisyphe de l’œuf mou.
« Son seul tort, à le lire, fut d’avoir trahi la littérature pour la politique. »
Cela peut être vrai, et c’est justement ce que l’on reproche à ce genre de praxis, vouloir courir les deux lièvres, tant il est vrai que la littérature végète dans la mesure et la modération autant que la politique devient folle en leur absence…
Alors évidemment on peut reprocher à un quidam de penser des horreurs ; seulement il faut bien voir que c’est moins lui qui pense ces horreurs que ces horreurs elles-mêmes qui, comme dirait Marguerite Duras, « sont pensées »…
Larbin de bouguereau dit: 13 octobre 2015 à 23 h 04 min
« l’œuf mou »
Adorateur de l’oeuf, le larbin ne peut vivre sans lui.
Du lever du soleil (avec JC) au coucher de la lune, le larbin prie.
Il prie ses dieux, JC et bouguereau, qui lui permettent d’exister et d’affronter les rigueurs de l’hiver virtuel.
De se sentir VIVRE, masqué oui, mais enfin heureux.
Que ferait-il sans eux, pauvre petite chose avariée par les rigueurs d’une vie sans joie où jamais le moindre rayon lumineux ne vint égayer un triste destin de vermine vouée à la malfaisance et au dénigrement.
Que serait-il sans son maître ?
« Rien sans mon Onfray » répondait Clopine avec la ferveur de la convertie.
Le larbin lui, timide et rougeoyant, osait un définitif « bouguereau forever » en courant chercher son gode-ceinture de gala.
…
…c’est pas pour faire de l’humour noir, gratos,…
…comme disent nos meilleurs amis de la gentleman supérieur en » perfides Albion sinon rien de Tartuffes aux ponds des jonctions « ,…
…
…alors, tout ces français à l’€uro qui en restent,…et comme nos écossais,…toujours des soumis,!…anglais d’un autre type,!…
…
…les royalistes du cul,…à tirer les premiers Messieurs les anglais,!…
…
…stratégies, pour ne rien changer, du bon peuple,!…vu que l’élite c’est droit dans les yeux,!…le heaume de face,!…
…
…la clé anglaise, et son sens de l’humour pas trop frais,!…enfin,…le soin de rebondir,!…fiable du ballon rond,!…carré, ovale,!…plongés dans les murs, pour des points à se mettre, en cours de jeux,!…
…sans commentaires, aux ladys du fond en cours d’haleines sur mesures,!…etc,…
…l’humour noir, un genre rose du trépané jurrassic world mondialisme,…
…Non, sans fromages d’andouilles french classic,!…Ah,!Ah,!…
…Commonwealth,…le bestiaire en harmonie,!…la psycho-tauromachie des bonnes mines,!…Go,!…etc,…
…
…
…d’en ajouter à l’humour noir, le véritable, le seul en fin de vie,!…les planètes en cours,!…
…d’abord en passant sans retour, à notre Lune,…
…Oui,!…la Lune,…pour finir à fond de casserole,!…
…vous avez plus long,…pour d’autres planètes en marmites carnivores,…Jupiter,…Saturne,…Neptune,…
…
…qu’est ce qu’on est très petit,!…pour nos esprits-chaudrons,!…du dimanche,!…
…les hommes poissons, en piranhas,…pour des Lunes de profits,!…Casinos-Banco,!…
…etc,…toutes ces havanes au pétrole,!…
…c’est vert, tu peux rouler,!…Ah,!Ah,!…
…perfides voitures,!…à Lunes,!…et casseroles,!…Archimède, ta gueule,!…Ah,!…Ah,!…
…
Merveilleux billet de Pierre Assouline, l’un des plus beaux qu’il m’a été donné de lire. Beau par sa haine froide, maîtrisée et éruptive à la fois. Car en dépit de ce qu’écrivent certains il n’est pas inutile de rappeler ce que fut cette période, l’une des plus noires de l’histoire de France, et de l’humanité, et ce qu’écrivirent et dirent alors les propagandistes lettrés et zélés du nazisme. Il ne s’agit pas de déterrer une ordure comme il en a peu existé et de l’exécuter post mortem (encore que ses restes dans une décharge ça aurait de la gueule), uniquement d’un salutaire rappel. Je ne crois pas trop aux vertus thérapeutiques de la mémoire, si elle en avait, ça se saurait depuis le temps, mais je reste persuadé que l’amnésie est un poison qui permet de relativiser n’importe quelle barbarie. Rebatet état un salaud, un vrai, et il est bon de faire savoir que la République (avec à sa tête un socialiste!) l’a gracié et que des acteurs fort sympathiques (Noël Roquevert et Michel Simon) l’on trouvé fréquentable. Un mot sur Pascal Ory. Il y a 30 ou 35 ans, évoquant la condamnation à mort de Brasillach et les pétitionnaires qui demandèrent sa grâce, il eu le courage intellectuel, alors que la peine de mort venait d’être abolie, de déclarer qu’il aurait volontiers fait partie du peloton d’exécution. Pour cela il failli être fusillé. Intellectuellement, s’entend.
Zoon dit: 13 octobre 2015 à 21 h 42 min “(…) Je partage votre avis à la réserve près, formulée dans mon post de 21h30. Quant aux fureurs anachroniques d’Assouline (…) elles sont en retard de trois-quarts de siècle. Gesticulations dérisoires.” Avec votre logique, Zoon, c’est toute l’histoire qui est anachronique et dérisoire. Voyez-vous, en regardant une excellente série télé espagnole, Isabel, j’ai trouvé le moyen de m’emporter quand a été évoqué le sort des Juifs et la répression implacable, conduite par le roi Ferdinand en personne, contre les musulmans de l’ancien royaume de Grenade (en gros, l’actuelle Andalousie), tombé en 1492, et à qui on avait promis qu’ils pourraient continuer à observer leur foi. Ce fut un bain de sang, au nom de la foi chrétienne. Et pourtant ça fait maintenant plus de 5 siècles. On ne refait pas l’histoire, mais il n’est pas interdit d’en parler et de dénoncer les salauds passés. C’est même une entreprise salubrité publique.
Pour ses articles de Je suis partout comme pour ses Décombres, Lucien Rebatet méritait déjà douze balles. Rouillées et tirées dans le dos.
Cette nuit, j’ai rêvé qu’Assouline procédait à l’exécution de Rebatet de douze balles dans le dos. Mais, comme celles-ci étaient rouillées, le fusil lui explosait à la figure. Sur ce, Rebatet se retournait, poussait dédaigneusement le cadavre du pied, et prononçait celle brève oraison funèbre : » Quand on veut jouer au petit soldat, même rétrospectif, on vérifie la fiabilité de son matériel ».
Vous avez raison. Je pense que l’histoire n’a rien à nous apprendre d’utile pour le présent. Ma culture historique est assez solide et j’éprouve un vif plaisir à me donner le divertissement de tel ou tel ouvrage historique de qualité, mais je cultive le plus grand détachement à l’égard des événements du passé, même relativement récent. Dénoncer les salauds du passé me paraît une entreprise vaine. Du reste, en ce triste monde, on est toujours le salaud de quelqu’un. L’histoire, on le sait, ne repasse jamais les mêmes plats, et vivre s’apparente à une cuisine où il faut improviser sans cesse des ingrédients non encore connus. On a assez à faire comme ça avec le présent pour ne pas perdre son temps, en plus, à prendre parti dans les querelles et les haines d’autrefois. Du reste, tous ces gens n’existent plus nulle part, et je ne me sens aucunement solidaire ni concerné directement par tel ou tel acteur, telle ou telle victime, de cette assemblée de fantômes, que je rejoindrai d’ailleurs bientôt. Vanitas vanitatum, à commencer par moi.
Mon post de 8h16 était une réponse à celui de Lazarillo (6h43)
Lazarillo dit: 14 octobre 2015 à 6 h 43 min
« Ce fut un bain de sang, au nom de la foi chrétienne. »
Chut! Critiquer les voies du seigneur est péché, mon fils
Jambrun, fais pas le malin avec Pierre Assouline: quand il parle de guerre, il sait de quoi il cause. Il a fait celle du Kippour. Et toi, t’as quoi à montrer comme état de services, à part ta petite tête de ténia?
A Henri Thyssens de 17.55, J’espère bien que cette phrase me sera comptée. Et tant mieux si elle l’est déjà. Rebatet avait du sang sur les mains. Ses appels au meurtre ad hominem sont innombrables. Manifestement, pour vous, cela ne doit pas lui être compté. Si ? Mais alors comment ? C’est quoi, la responsabilité d’un écrivain pour vous ? Son honneur c’est de payer pour ses mots.En guerre comme en paix. Cela dit, je ne me suis jamais réjoui de l’assassinat de Robert Denoël. Aucune ambiguïté là-dessus.
« Ce fut un bain de sang, au nom de la foi chrétienne. »
closeurueda va dire que c’est faux, exagéré, justifié, du passé, un dommage collatéral, qu’ils l’avaient bien cherché et, uedacloseur, que les religions ne sont pas une idéologie (seule la gauche en est )
Du reste, tous ces gens n’existent plus nulle part, et je ne me sens aucunement solidaire ni concerné directement par tel ou tel acteur, telle ou telle victime, de cette assemblée de fantômes, que je rejoindrai d’ailleurs bientôt. Vanitas vanitatum, à commencer par moi.
Je trouve ce matin, juste après le petit dej, mon nihilisme un tantinet poseur. Va falloir que je me surveille. A propos de pose, le poème d’Aragon que j’ai cité hier soir me paraît, à la réflexion, le comble de la pose, et, surtout, de l’ambiguïté. Je (re) cite :
On sourira de nous comme de faux prophètes
Qui prirent l’horizon pour une immense fête
Sans voir les clous perçant les paumes du Messie »
Cette image du Messie doit-elle être comprise comme un singulier collectif englobant un ensemble de victimes ? du stalinisme ? Ou bien désigne-t-elle une de ces victimes précisément ? Trotzky ? Ce serait le comble. Mais on sait que ce dernier fut proprement encloué au pic à glace par son assassin, Ramon Mercader.
Plus loin, qui au juste est désigné par ce « vous » récurrent :
» Vous chantez les vertus négatives du doute
Vous vantez les chemins que la prudence suit
……………………………………..
Auriez-vous crevé les yeux de tous les astres
S’agit-il des staliniens ? des bourgeois capitalistes? ou des deux à la fois?
Sans compter, dans toute la fin de ce poème, une tendance à se donner tout de même un beau rôle, en portant son désespoir-espoir en bandoulière. Confession sincère ou entreprise d’enfumage ? Voir par exemple ce vers :
Quoi je me suis trompé cent mille fois de route
Comme c’est beau, comme c’est émouvant, cet aveu, au moment où on ne l’attendait plus. N’empêche qu’on aimerait en savoir plus sur quelques unes de ces cent mille erreurs de parcours, si nombreuses qu’elles paraissent faites pour décourager l’investigation.
Ou comment prononcer son mea culpa sans que ça tire trop, concrètement, à conséquence.
Jai beau cultiver le détachement à l’égard d’un passé devenu historique, je n’en suis pas moins partagé, à l’égard dez cet Aragon-là, entre l’admiration (pour le poète) et la détestation (pour l’homme) … à moins que ce ne soit l’inverse.
Dans Le Temps un article sur Simenon
Simenon était-il collabo? La polémique gagne la Suisse
http://www.letemps.ch/culture/2015/10/13/simenon-etait-collabo-polemique-gagne-suisse
Et sur le fils
Un fils de Georges Simenon interpelle son père et se livre
http://www.tdg.ch/culture/livresfils-georges-simenon-interpelle-pere-livre/story/11793799
Il a fait celle du Kippour. (Bloom)
Pas possible. Dans l’intendance ? J’espère qu’il n’était pas affecté à l’armurerie. Son goût pour les munitions rouillées aurait pu être mal interprété.
« … immense écrivain… »
Cette expression semble beaucoup à une « obsession pathologique ».
Un mot sur Pascal Ory. Il y a 30 ou 35 ans, évoquant la condamnation à mort de Brasillach et les pétitionnaires qui demandèrent sa grâce, il eu le courage intellectuel, alors que la peine de mort venait d’être abolie, de déclarer qu’il aurait volontiers fait partie du peloton d’exécution. Pour cela il failli être fusillé. Intellectuellement, s’entend. (Lazarillo)
Les gens qui rêvent rétrospectivement de prendre place dans un peloton d’exécution, fût-il fantasmatique, me dégoûtent.
Cela dit, je ne me suis jamais réjoui de l’assassinat de Robert Denoël. Aucune ambiguïté là-dessus. (Passou)
Eh bien, question ambiguïté, qu’est-ce qu’il lui faut. Rebatet méritait deux balles dans la peau, mais Denoël non. Pourtant ils furent tous deux collabos pur jus. Comme c’est facile, des années après, de distribuer bons et mauvais points, bien calé dans son fauteuil, au chaud près de la cheminée, son chat sur les genoux, et de se branler le ciboulot sur une scène d’exécution fantasmée. Va-t-en guerre de pacotille. Vengeur rétrospectif à la mie de pain. Question ambiguïté, Passou me rappelle Aragon, le talent en moins.
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