de Pierre Assouline

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Regarder le sport avec les yeux olympiques

Regarder le sport avec les yeux olympiques

Je me souviens d’Antoine Blondin aux Jeux Olympiques. Du moins à ce qu’il m’en a raconté et à ce que j’ai pu (re)vivre à peu près fidèlement à travers ses chroniques. Sept J.O. au compteur ! Pas mal pour un casanier qui avait tant de mal à se rendre sur la rive droite. Il est vrai que le sentiment de l’exil lui donnait le cafard et ravivait sa mélancolie.

Les Jeux l’ont fait voyager, loin et souvent, ce qui était déjà trop pour celui qui aimait tant les petits endroits intimes où l’on peut se faire rejoindre par ses souvenirs. Trop indécrottablement français pour les lointains horizons, moins curieux des lieux que des personnes. Il glanait des éclats d’interviews dans les vestiaires, des bulles d’informations dans les bars, des choses vécues dans les ascenseurs et des choses vues en pagaille dans les stades. En principe, les résultats des épreuves qu’il rapportait dans sa chronique du jour y étaient, mais pas toujours ; il arrive que l’on se demande de quoi il parle et comment cela s’est terminé mais qu’importe dès lors que c’est lui qui raconte. C’est ce qu’on attend de lui, la touche Blondin, cette valeur ajoutée que nul ne peut lui ravir.

On ne se refait pas. Il aimait trop le Tour de France et le Tournoi des cinq nations pour goûter vraiment les olympiades du bout du monde. De celles de Moscou (1980), il a retenu la capacité inouïe des Russes à boire des litres de vodka. C’est tout ? « Les gens sont tous habillés en flic, c’est frappant ». Quand c’est trop loin de la rue Mazarine, il est paumé, désorienté tant il ne se sent pas chez lui. Le cas aux Jeux de Tokyo (1964). Le soir de la défaite de Michel Jazy, il est aussi bouleversé que révolté : « Il aurait dû gagner ! ». Alors pour oublier, il se noie dans… la Pléiade des Œuvres de Balzac qu’il avait pris soin d’emporter dans ses bagages. Sinon, lorsque je lui ai demandé de me raconter son édition tokyoïte des Jeux, le nom qui lui ai venu spontanément fut celui d’une athlète de… la chanson. Dalida !

Ils s’étaient connus entre deux étapes du Tour de France, Andorre-Toulouse en 1964, et il prétendait que depuis, elle ne le lâchait plus. Il est vrai qu’il avait eu la faiblesse de lui consacrer une grande partie de sa chronique quotidienne aux dépens de la résurrection d’Anquetil dans la descente du Port d’Envalira. A l’en croire, ses assiduités dépassaient « les éruptions de l’Etna » ! (Dalida, pas Anquetil). Il est vrai qu’on les avait vus inséparables durant le Tour où elle se produisait le soir à l’invitation de Jacques Goddet. A tel point que les confrères, las de lui demander s’ils étaient ensemble, avaient fini par le surnommer « Théo Blondino » par allusion à Théo Sarapo, très jeune mari d’Edith Piaf, sinon « Blondino » tout court, clin d’œil au très populaire Bambino (1956) de sa chère « chanteuse des quatre saisons, au sens le plus noble ». Mais les retrouvailles japonaises furent au fond assez sportives, du moins pour lui :

« Un jour, dans sa chambre d’hôtel, elle m’a dit : « Je n’aime pas les hommes beaux, je les aime intelligents, c’est pour ça que je t’aime… ». Je me suis sauvé. On était au 164ème étage. Je me suis réfugié à la cave. Voilà, c’est ça, pour moi, les Jeux olympiques de Tokyo ».

N’empêche qu’à Tokyo, il n’y avait pas que Dalida : il y avait aussi Michel Jazy. A lui seul il valait le déplacement si loin du Bar Bac. Blondin « sait » qu’il va l’emporter dans la finale du 5000 mètres, malgré la pluie et sa baisse de moral. Las ! il arrive quatrième mais Blondin refuse de s’avouer vaincu et reporte ses espoirs sur la prochaine fois. Mais il n’y aura pas de prochaine fois car, malgré la division pentétérique du temps olympique, l’ancien typographe-linotypiste de l’Equipe raccroche peu après.

A « Tokyo-les-bains », tout indique que l’écrivain s’ennuyait. Ce qu’il mangeait lui restait sur l’estomac, un peu comme la fameuse pintade qu’il menaçait de revêtir d’un dossard si elle persistait à leur être servie à chaque étape du Tour. Lorsqu’il allait faire un tour en ville, il se perdait immanquablement ; la transmission de ses articles lui posait des problèmes insurmontables ; les conditions de travail lui paraissent épouvantables ; il éprouvait les plus grandes difficultés à se synchroniser avec les différents envoyés spéciaux de l’Equipe nécessairement dispersés un peu partout en fonction des disciplines couvertes. Quant aux compétitions, de son point de vue, elles n’atteignaient pas en intensité celles de Rome (il est vrai qu’il s’y était bombardé « leader de la French Olympic Drinking Team »). Dans une carte postale à Chantal Déon, il en convient : « Je ne suis décidément pas un produit d’exportation ». Allons, allons !

Sa plume légendaire, cette signature inimitable faite d’humour, et de pas de côté, d’ironie et de décalage, de liberté absolue et, en l’espèce, d’intime connaissance du sport, lui fit rarement défaut. Sa passion de l’athlétisme, légèrement estompée par le culte qu’il voue au vélo, était puissamment ancrée dans son imaginaire comme en témoignait en 1947 déjà les articles qu’il lui consacrait dans Ici France. Combien de comas athlétiques doit-il aux Jeux ! Si l’indispensable Jules Renard pouvait dire d’Henri Desgrange, inventeur du Tour de France : « Sa culture est physique », on ne pourrait l’appliquer à Antoine Blondin qu’en la complétant : « Sa culture est physique, aussi » tant il cite ses maitres en matière de littérature sportive, Montherlant surtout mais aussi Genevoix, Giraudoux, MacOrlan… Il est fasciné par les performances, davantage encore que par le spectacle. Ce recul de la puissance humaine, ces chronos repoussés d’année en année, comment n’en être pas sidérés.

  Pas sûr que les amateurs de judo trouvent leur compte dans les compte rendus de Blondin qui n’y voit qu’un affrontement de bœufs dépenaillés, s’alpaguant au revers sous la férule d’un arbitre lançant « des cris à émouvoir les ultrasons ». Alors l’esprit du budo, certes, mais pas pour lui comme en témoigne son papier intitulé « La semaine des quatre judos » qui parle de tout sauf de ce noble art martial sur la voie de la souplesse qui passe à l’occasion des Jeux de 1964 du statut de sport de combat à celui de sport olympique. Au fond, les J.O. sont les seules occasions où Blondin sort de sa zone de confort, de son Twickenham et de ses étapes de montagne ; journaliste sportif au long cours dans un cadre mondialisé, il lui faut parfois affronter des disciplines auxquelles il n’entend rien ; il en sort quelque chose de tout à fait…. blondinien ! . Qu’importe au fond puisque, dans un cas comme dans l’autre, il fait du Blondin.

Bien sûr il a ses têtes mais ce sont rarement des têtes de Turc. Soit il aime, soit il admire soit il ignore mais ne hait point. On retrouve avec plaisir le fleurettiste Jean-Claude Magnan, le nageur Alain Gottvallès, le rameur Nosbaum, la sprinteuse Chantal Réga qui lui inspire même une parodie de If, le légendaire poème de Rudyard Kipling que Blondin achève par : « … Tu seras un homme, ma fille ! ». On n’oubliera pas sa vision des haltérophiles (« cortège d’obèses en maillots de bain »). Parmi les athlètes olympiques, il en est quelques uns qui retinrent vraiment son admiration. Micheline Ostermeyer fut de ces élus. Aux Jeux de Londres (1948), elle remporta les médailles d’or des lancers du poids et du disque ainsi que le bronze pour le saut en hauteur, peu après que, pianiste de talent, elle fit de même avec le premier prix du Conservatoire. Et tout cela sans se départir de sa discrétion, de sa modestie et de son rôle de mère de famille.

A ceux qui prétendent que l’humanité se divisent entre ceux qui jouent du piano et ceux qui les déménagent, Blondin rappelait l’existence d’une troisième catégorie illustrée par Micheline Ostermeyer. Aux Jeux de Melbourne (1956), il consacra Parry O’Brien, médaille d’or du lancer du poids, comme l’athlète le plus complet et « la figure la plus haute » de cette édition. Des innombrables chroniqueurs sportifs accourus d’un peu partout dans le monde afin d’être présents dans le stade ce jour-là, Antoine Blondin est sans aucun doute le seul qui non seulement brosse le portrait d’un champion qui dort avec son boulet de fonte de 7kgs sous l’oreiller, lui parle, le caresse, mais qui de plus en conclut :

« C’est un cas typiquement américain de gigantisme du nourrisson comme en trouve dans les romans de Steinbeck ».

Sous sa plume, les spécialistes du 400 mètres sont des hommes du Quattrocento. Et il suffit qu’une nageuse japonaise s’ébroue en nage papillon pour qu’il la rebaptise Madame Butterfly. On notera toutefois un certain parti pris inconscient en faveur de Johnny Walker, vainqueur néo-zélandais du 1500 mètres à Montréal, allez savoir pourquoi (il est probable que son nom et son étiquette, pardon : son maillot, noir n’y étaient pas étrangers). Au fond, ses détestations sont plutôt collectives. Ainsi des supporters américains, l’horreur sur pied, la vulgarité incarnée, et envahissante avec ça. L’enthousiasme puéril et sonore qu’il a pu observer dans leur colonie au moindre exploit d’un sportif américain se traduit par des hurlements du type de ceux que soignent les ORL. Un tintamarre odieux aux oreilles bien nées, de quoi offusquer les tympans :

« Là, veuillez croire qu’on ne tient aucun compte de la discrimination raciale : tout est bon dans le poulet, le noir comme le blanc, du moment qu’il est conditionné dans un emballage aux couleurs des stars and stripes ».

   Sa plume vibre quelque que soit le champion lorsqu’Antoine a l’occasion de célébrer « la correspondance entre la grâce et la volonté, le parfait accomplissement du rendez-vous qu’un athlète peut donner à son génie ». On en oublie leurs noms, leurs pays, leurs performances pour n’en retenir au fond que l’étincelante description qu’il en fait. « Le sport fournit l’un des rares spectacles dont la proximité n’altère pas le mystère. Cela provient de ce qu’il ne peut être joué, donc simulé » note-t-il. Comme quoi, malgré les distances à parcourir, les ascenseurs d’hôtels, les pluies diluviennes et la libido de Dalida, parfois les Jeux ont du talent, juste assez en tout cas pour l’inspirer : 

«Au regard des mastodontes du marteau, l’on se demande de quelle aberration est né cet ustensile que les lanceurs promènent comme un yo-yo chargé en fonte avant de le balancer avec le vilain geste de l’ouvrier qui en a par-dessus la tête de trimbaler son outil, véritables forçats ayant découpé un panneau de leur cage pour y projeter le boulet enchainé qu’ils se sont arrachés à la cheville ».

Les athlètes féminines n’en sortent pas grandies (et cela non plus ne passerait plus). A quelques exceptions près, louées pour leurs grâce et leur légèreté, ce ne sont sous sa plume qu’étal de boucher, émeute de jambonneaux, foulées bovines, barbes de trois jours et croupes du style « partie du train restant en gare ». Autrement dit : les mégères ne sont supportables que lorsqu’elles sont apprivoisées. Quant aux escrimeuses, leurs « glapissements hystériques » les rendent irréformables.

Certaines de ses chroniques olympiques sont des pages d’anthologie. Son dialogue québecissime avec un paysan à Montréal, la bénédiction des athlètes par Jean XXIII du haut de son balcon papal avant la confession des pêcheurs, les médailles pieuses gagnées par certains, l’introuvable chapelle quand on tient absolument à y méditer avant toute tentative de record (je cherche après Sixtine, Sixtine ô ma Sixtine et ne la trouve pas…). Mais ce n’est pas parce qu’il vit au loin, envoyé aux prestigieuses olympiades, qu’il va déroger à ses habitudes. Aux Jeux comme sur le Tour, si un grand écrivain vient à mourir (Paul Morand en 1968 pendant Montréal), il a la priorité. Mais quel terrible et triste aveu au passage :

« Disons-le : la France n’est pas un pays sportif ».

Entendez que, si elle sait voler au secours de la victoire en venant encourager des exploits déjà accomplis, elle s’avère incapable d’entretenir la flamme, de stimuler l’émulation, de perpétuer l’esprit du sport tout au long de l’année en remplissant les stades.

Aux Jeux de Montréal, où l’on retrouve de surprenants accents gaulliens dans son commentaire des épreuves de natation (« Vive Montréal ! Vive la nage libre ! »), il comprend et fait comprendre qu’il n’y a pas de petites médailles, celles des disciplines les plus populaires valorisant les autres. Ainsi suit-il à la trace Daniel Morelon au Vélodrome, assez vexé personnellement que le cyclisme sur piste soit traité à l’égal d’une activité secondaire. Hélas, lors de la finale, la grande vitesse fut enclenchée trop tôt et l’enfant de Bourg-en-Bresse partit trop tôt « comme s’il obéissait à un besoin bressan ». On ne se refait pas et certainement pas Antoine qui se permet ce que nul n’oserait de nos jours, en écrivant qu’en athlétisme, à la finale du 100 mètres, il y avait « huit hommes :  5 Noirs et 3 Blancs (on dirait une commande de bistrot) » et qu’à la cérémonie de clôture étaient invités « quelques centaines d’indiens (sous toutes réserves) » et autres « joyeux Hurons ». Aujourd’hui, il se ferait lyncher par les réseaux sociaux à supposer qu’il ne serait pas censuré avant.

Il ne résiste pas à un bon mot, une formule, un calembour- et comment lui en vouloir, c’est sa signature. On sait qu’un tel tropisme rend injuste quiconque s’y adonne. Ainsi lorsqu’en 1964 à Tokyo Antoine récuse l’idée que la médaille d’or de Pierre Jonquères d’Oriola en saut d’obstacles individuel soit « tirée par les chevaux », ce qui eut été, vous en conviendrez, assez cavalier vis-à-vis du champion. Parfois, on a des doutes : il fait de l’humour à sa façon ou ce qu’il dit est vrai ? On ne sait pas toujours à quel degré le prendre. Et si c’était vrai que Mykola Avilov porte une chaussure noire et l’autre jaune pour ne pas se tromper de jambe d’appel avant de sauter et de s’enrouler en ventral autour de la barre ?

A Munich (1972), il se plia à la situation, exécutant un pas de côté lorsqu’il n’est pas à la piscine, aux abords de la piste cendrée ou au vélodrome ; et ce pas le conduit inévitablement au village olympique, chambre d’écho des bruits divers et variés et boulevard à ragots dont il se régale. Jusqu’à la tragédie du 5 septembre : la prise d’otages d’athlètes israéliens par un commando de fedayin. Y consacrant toute sa chronique du jour, Blondin décerne de son propre chef une médaille aux « tueurs pour meurtres sur cibles innocentes et endormies ». Un temps, le journaliste sportif troque son statut pour celui de correspondant de guerre. Avant même que soit connue l’issue tragique de cet acte de terrorisme, il écrit :

« Il faut vraiment violer sa sensibilité pour trouver un semblant de justification à cet acte criminel, mais il faut reconnaitre qu’il s’inscrit dans la logique aberrante du désespoir ».

Puis avant de reprocher au commando palestinien d’avoir commis « un crime beaucoup plus grave, un sacrilège contre l’espèce : ils ont naufragé l’Arche de Noé », il consacre un paragraphe à honorer un athlète quadragénaire, dont la calvitie et le petit bedon ont attendri les spectateurs massés sur le parcours du 50 kms marche, un ingénieur portant lunettes qui avait tout du marcheur de tradition, et dont l’avant-bras (mais qui d’autre que Blondin l’a alors remarqué ?) porte « un numéro matricule qui lui fut tatoué à quelques kms d’ici ».  Le marathonien israélien Shaul Ladany, déporté à 8 ans à Bergen-Belsen, rescapé du génocide et du massacre de Munich. Des lignes qui nous dédommagent d’un éloge sans nuances et sans réserve de cette vieille crapule nazie et antisémite d’Avery Brundage au moment de faire ses adieux au CIO dont il avait été jusqu’alors le président. Puis la fête le spectacle continuent et Guy Drut rapporte une médaille d’or en 110 mètres haies (« une médaille en sautoir »)

Pour être envoyé spécial d’un grand journal sportif, on n’en est pas moins humain. Blondin a des lignes trempées de larmes lorsqu’il évoque celles du champion Roger Moens se jetant sur l’herbe après avoir perdu la finale du 800 mètres à Rome (1960), avec la même empathie manifestée pour dire celles de Colette Besson après sa victoire aux 400 mètres à Mexico (1968). Des Jeux qu’il a couverts depuis… Paris, devant la télévision, dans le salon de Pierre de Ségur « gentilhomme de sport » en compagnie d’un certain nombre de flacons de toutes provenances.

Mais ce qu’il y a de bien et de beau avec Antoine Blondin, c’est qu’il ne lâche pas ses idoles au motif que la France les a oubliées. Ainsi de Colette Besson justement. En 1976, il publie une chronique qui est une vraie déclaration d’admiration éternelle : impressionné par la modestie avec laquelle l’ancienne médaille d’or honore de sa présence de petites épreuves interrégionales au nom de son club bordelais, il dit sa colère contre l’Administration, l’Etat, le ministère, la Fédération qui se sont contentés de lui épingler une légion d’honneur et basta, plus rien après : « Pour solde de tout compte, vous portez votre croix ». A Montréal, en regardant le 400 mètres, il a une pensée pour elle.

Cela dit, c’est à Cortina d’Ampezzo (1956), au froid donc, qu’il écrivit l’un de ses plus beaux papiers : l’autrichien Toni Sailer dévalant les pentes et raflant les médailles vu dans le regard pathétique du grand champion italien Zeno Colò banni des épreuves pour professionnalisme et les suivant caché derrière un arbre, sa manière de « tendre une embuscade au souvenir ». Blondin s’est plu à glorifier les Jeux en leur rendant à leur dimension universelle et intemporelle. Un champion du monde n’est jamais que champion de sa rue alors qu’« un parfum d’éternité » fait escorte à un titre olympique. En posséder un à son palmarès, c’est aussitôt être nimbé d’un laurier au prestige immémorial, même si l’on connait bien les dates des premiers Jeux antiques il y a vraiment très très longtemps en l’honneur de Zeus Olympien.

Ainsi un va nu pied éthiopien peut-il accéder avec le sourire, la grâce et sans souffrance apparente au panthéon des sportifs parmi les dieux du stade. Tout athlète olympique voit son nom gravé dans le marbre de l’histoire du sport. Ce qui ne fait pas oublier que s’il gagne, c’est « sur rendez-vous ». Tout le spectaculaire des Jeux, avec ce qu’il faut de martial et de jovial dans le défilé d’ouverture, d’émotion dans le parcours de la flamme, de fiesta dans le village, de mythologie dans les clameurs, de ferveur dans la célébration des records. Dans l’Antiquité, le temps des Jeux suspendait guerres, querelles et règlements de compte ; Blondin en a la nostalgie, même s’il était petit à l’époque ; si ce Zeitgeist a disparu, c’est selon lui par « manque de foi » ainsi qu’il l’a écrit dans sa préface à La fabuleuse histoire des jeux Olympiques de Guy Lagorce et Robert Parienté (1973). Pas sûr que le serment made in Coubertin suffise à pallier cette lacune. Son épopée avec les J.O. s’acheva à titre personnel en 1980 à Moscou. Mais la relecture de ses chroniques témoigne de ce que le sport et les sportifs lui doivent d’avoir été regardés avec ses yeux olympiques.

(P.S. Ce texte est ma contribution au recueil collectif Je me souviens… de la foulée de Pérec (et autres madeleines sportives) » Vingt-huit écrivains livrent leurs souvenirs, 224 pages, Seuil)

(« Antoine Blondin aux Jeux Olympiques de Tokyo, 1964, photo D.R ; « L’éthiopien Abebe Bikila, médaille d’or du marathon aux J.O. de Tokyo, 1964, photo D.R. ; « Les athlètes américains Tommie Smith et John Carlos, médaille d’or et médaille de bronze du 200 mètres, lèvent le poing du Black Power aux J.O. de Mexico en 1968 pendant l’hymne américain », photo John Dominic ; « L’un des huit terroristes palestiniens sur le balcon de la délégation israélienne aux J.O. de Munich », photo Russell Mcphedran/The Sydney Morning Herald ; « Epreuve du fleuret avec Daniel Revenu, Jeux olympiques de Munich, 1972,  Photo de Michel Pansu et Serge Trevisani, France-Soir)

Cette entrée a été publiée dans Sport.

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commentaires

638 Réponses pour Regarder le sport avec les yeux olympiques

et alii dit: à

Le parc a acquis très tôt une réputation de terrain de sport pour femmes lorsqu’il abrite :

Club de croquet d’Epsom
Association de cricket féminin d’Auckland
Association de hockey féminin d’Auckland.
Il est désormais principalement utilisé par l’Epsom Croquet Club et pour le cricket féminin. Le Melville Cricket Pavilion se trouve à l’entrée de Saint Andrews Road.
https://www.aucklandcouncil.govt.nz/parks-recreation/Pages/park-details.aspx?Location=185

puck dit: à

après Blondin le prochain article à passou va exprimer toute sa joie d’assister à la libération de J. Assange.

parce que passou est un grand défenseur des valeurs journalistiques : vérités, objectivité et transparence qui sont les 3 mamelles de la démocratie.

du coup passou va nous écrire un magnifique article où il montrera à quel point il se réjouit de la libration du plus grand journaliste de notre époque pour marquer sa solidarité et surtout le fait que bien que passou n’a jamais trop parlé d’Assange durant ses années de détention il ne l’a jamais oublié et il a toujours été à ses côtés rêvant du jour où enfin Assange serait libéré.

vive la Démocratie ! vive la France !

et alii dit: à

Parmi les sports les plus pratiqués en Inde ne figurent pas le foot ni le basket, des jeux pourtant plébiscités en Europe et outre-Atlantique. Les Indiens, loin de briller par leurs performances sportives, sont férus d’autres pratiques moins connues et parfois déconcertantes. En effet, les sports qui déchaînent les foules dans le sous-continent sont le cricket et le kabaddi.

Le cricket, un sport qui déchaîne les foules

puck dit: à

dans son prochain article sur J. Assanges passou va aussi expliquer pourquoi et à quel point ce dernier est le caillou dans la chaussure du journalisme.

et alii dit: à

Si la pratique du kabaddi est codifiée et impose des règles strictes, à l’instar de toute activité sportive, il se pratique dans la rue ou sur la plage avec beaucoup moins de rigueur. En effet, nul matériel n’est nécessaire pour y jouer, ce qui en fait le sport du pauvre par excellence.

Le nombre de joueurs n’est généralement pas respecté, il en va de même pour la tenue imposée en salle. Si le kabaddi est considéré comme une activité « du peuple », c’est également en raison du manque d’intérêt pour le sport en général des castes supérieures. Les sportifs sont généralement méprisés en Inde, car considérés comme impurs.

puck dit: à

d’autant que la plupart des médias se trompent en disant qu’Assange a fait fuiter des informations confidentielles.

Assange n’a jamais rien fait fuiter : il a juste diffuser des informations dites « confidentielles ».

il faut relire les articles du Monde à l’époque, cette effervescence, cette joie des journalistes de ce journal heureux de relayer le travail de ce lanceur d’alerte.

aujourd’hui le journal leur estime pour les lanceurs d’alerte en a pris du coup dans l’aile.

comment des journalistes qui il y a qq années admiraient tant les lanceurs d’alerte aujourd’hui sans méfient comme de la peste.

durant ses années de détention le Monde n’a jamais écrit un seul article de soutien pour Julian Assange !

pourquoi ? c’est ce qu’on appelle la dérive atlantiste des médias européens institutionnels.

il y a 20 ans les journalistes se battaient pour défendre la vérité, aujourd’hui ils ont tous une peur bleue de cette vértié.

comment les journalistes en sont arrivés à avoir autant peur de la vérité ?

cette question sera analysées et trouvera une réponse dans le prochain article à passou suer la libération de J. Assange !

puck dit: à

sans rire ce serait une sacrée preiuve de courage de passou d’écrire un article ou il salue et se réouit de la libération de J. Assange.

du coup on très peu de chance de lire cet article.

vedo dit: à

Bonne nouvelle cette nuit (du moins il faut l’espérer). Erreur stratégique, sans doute fatale, de Trump.

puck dit: à

d’où l’importance de la littérature : quand dans un pauys la plupart des écrivains hurlent avec les loups et rament dans le sens du courant dominant de pensée alors il est plus qque probable que les journaliste fassent de même.

d’où l’importance de toujours contextualiser la littérature et ne jamais l’extraire du contexte dans le lequel elle se trouve.

parler des livres comme un truc « hors sol » c’est l’assurence de toujours tombé à côté et ne parler pour ne rien dire.

puck dit: à

une erreur stratégique de Trump qui lui serait fatale serait une erreur surtout fatale pour le peuple ukrainien, ou ce qu’il en reste.

du coup jue ne vois pas trop pourquoi s’en réjouir ?

à moins de détester le peuple ukrainien.

puck dit: à

sans compter que laisser les néoconservateurs américains au pouvoir serait aussi fatal pour l’Europe.

une Europe qui vient de nommer comme responsable des affaires étrangères une femme dont la mère a été déportée en Sibérie par les soviétiques : ça donne le ton.

puck dit: à

le truc le plus drôle est que l’Europe qui s’est construite sur la réconciliation avec l’Allemagne nomme des responsables qui nourrissent la non réconsliation avec la Russie.

alors qu’on a autant fini avec le nazisme allemadn qu’avec le soviétisme russe.

puck dit: à

du coup même si Trump est élu les européens prendront le relais des néoconservateurs américains (ceux que Trump va virer de la MB) et continuer leurs provocations visant à déclencher des conflits.

si ça se trouve à ce rythme c’est même les européens qui vont prendre la place des américains et provoquer les chinois et les iraniens.

puck dit: à

étonnant de voir la façon dont ce courant de pensée néoconservateur a envahi l’esprit européen.

Musk a dit un truc assez marrant, il a dit que durant ces dernières années c’est Soros qui avait le plus porté tort à l’Humanité.

le problème c’est que c’est vrai, le problème d’Elon Musk est qu’il dit souvent des trucs simplkes et vrais.

Soros a représenté un fléau pour l’Europe et le Monde !

rose dit: à

« Un jour, dans sa chambre d’hôtel, elle m’a dit : « Je n’aime pas les hommes beaux, je les aime intelligents, c’est pour ça que je t’aime… ». Je me suis sauvé. On était au 164ème étage. Je me suis réfugié à la cave. Voilà, c’est ça, pour moi, les Jeux olympiques de Tokyo ».

Comme c’est beau !
Tant pis pour ses regrets éternels, à Antoine Blondin. Et on aurait encore Dalida. Ainsi la vie va.

D. dit: à

Trump vaut mieux que Biden.
Mais il est trop âgé.

MC dit: à

Yann Lucas, pastichant en sonnets de SF quelques pages bien connues de la littérature française est plus stylé et bien moins pesant que l’ IA selon D massacrant les Conquérants….MC

JC..... dit: à

PARAITRE EN DEMOCRASSIE

La politique, en démocrassie, n’est que cela : paraitre !

Car, en effet, le pouvoir, l’agir, est ailleurs, aux mains de ceux qui travaillent et agissent sans parler aux media pour de vrai !

Media ? Outils essayant de faire croire qu’ils savent parce qu’ils parlent !

JC..... dit: à

JEUX OLYMPIQUES

Innovez, amis sportifs ! Ouvrez une épreuve nouvelle : « Vieillards en Fauteuil Roulant »

Finale BIDEN-TRUMP ! Arbitrage GRIMALDI….

et alii dit: à

Oleksandr Pielieshenko avait été deux fois champion d’Europe en 2016 et 2017. Et aux Jeux olympiques de Rio en 2016, il avait pris la quatrième place dans la catégorie des 85 kg. Cet haltérophile ukrainien est mort sur le front ukrainien à l’âge de 30 ans, a annoncé lundi 6 mai la Fédération ukrainienne d’haltérophilie.
libération

et alii dit: à

champion!!
Je n’ai qu’un tout petit rôle vous savez. Je suis champion du monde de boxe et le jeune premier qui n’est autre que Valmègue me met nokaoute au troisième round et devient à son tour champion du monde. Queneau, Loin de Rueil,1944, p. 173.

B dit: à

le problème c’est que c’est vrai, le problème d’Elon Musk est qu’il dit souvent des trucs simplkes et vrais.

Un peu comme vous, en somme. Cet homme « pèse » 30 milliards de dollars et ne soutient pas les républicains, on pourrait comprendre que Musk en soit l’ennemi idéologique et un peu jaloux.

B dit: à

A propos de loups, Marine montre les dents et conteste au président de la république son statut de chef des armées. Les hostilités commencent, affichage décomplexée des ambitions, du grand Je , moi je, pour changer. Incroyable cette habitude dans les discours des prétendants à parler en leur nom en utilisant le sujet « JE » sans jamais qu’ils prennent la peine de faire un détour par le pays où les citoyens en assaisonnant le tout par une dose d’humilité. Dire par exemple, le pays a besoin… je suggère, je propose. C’est toujours « je » suivi par un verbe d’action sans prendre la peine de le conjuguer au conditionnel en entrevoyant des conditions à réunir, en tenant compte que même majoritaires plus des 50% des citoyens ne les auront pas choisis . Quel changement soudainement!

B dit: à

Puck, je vais vous paraitre grossière mais je dois vous avouer que vous me faites riech avec vos affirmations à la con.

vedo dit: à

MLP, premier sérieux faux-pas, semble-t-il. Rien compris non plus à l’histoire de France, ou au moins celle de la constitution présente, qui en est une émanation. Aux US, ce débat si tôt (une innovation) doit être une conspiration de démocrates. Ouf, cela semble marcher.

vedo dit: à

C’est ce qui s’appelle faire d’une pierre deux coups…

D. dit: à

Chers compatriotes,

Aujourd’hui, je m’adresse à vous avec une vision claire pour notre avenir commun. Mon enfant, ma sœur, imaginez un instant la douceur de bâtir ensemble notre destin, dans un pays qui nous ressemble. Imaginez un lieu où nous pouvons aimer librement, où nous pouvons aimer jusqu’à la fin, dans ce pays qui reflète notre identité profonde.

Les soleils mouillés de nos ciels brouillés, malgré leur obscurité apparente, possèdent une beauté mystérieuse. Ils sont comme nos esprits, charmés par les défis et les mystères que nous devons surmonter. Nos yeux, parfois trahis par les larmes, brillent toujours d’une lumière indomptable.

Dans ce pays de nos rêves, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Nous aspirons à une nation où la tranquillité règne, où le luxe et la beauté ne sont pas des privilèges mais des droits fondamentaux pour chaque citoyen.

Nous voulons des meubles luisants, polis par les ans, qui décoreraient nos chambres, des symboles de notre héritage et de notre continuité. Les fleurs les plus rares, mêlant leurs odeurs aux vagues senteurs de l’ambre, évoquent la richesse de notre culture et de notre diversité. Nos plafonds richement ornés, nos miroirs profonds, la splendeur orientale, tout parlerait à nos âmes, rappelant notre langue natale et nos racines profondes.

Chers compatriotes, là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Voilà l’avenir que nous méritons et que nous devons bâtir ensemble.

Regardez ces canaux, où dorment des vaisseaux dont l’humeur est vagabonde. Ils symbolisent notre ouverture au monde, prêts à assouvir le moindre de nos désirs, à répondre à chaque besoin de notre nation. Les soleils couchants revêtent nos champs, nos canaux, notre ville entière d’hyacinthe et d’or, baignant notre monde dans une lumière chaude et bienveillante.

Nous rêvons d’un pays où tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Ensemble, nous pouvons transformer ce rêve en réalité. C’est notre identité, notre héritage, notre destin. Ensemble, bâtissons cette nation qui nous ressemble.

Merci.

et alii dit: à

BAVEZ VOUS LU LE PORTRAIT QU UN PSY IALIEN ( adriano S A DONNE DE MACRON )personnellement je trouve l’exercice sans « divan » assez contestable,mais je crois qu’il prendrait de l’intérêt confronté aux portraits des autres concurrents qu’en pensez vous

et alii dit: à

italien ce n’est pas un « inconnu » à en juger par les precisions de libé

puck dit: à

@B (comme Badeplafon) effectivement vous êtes grossière et la grossièreté c’est pas bien.

mais comme je vous aime bien je veux bien pondre des affirmations qui vous fassent plaisir.

exemple : les américains ont raison de provoquer les russes !

j’espère que bientôt les ukrainiens entreront dans l’OTAN.

et ensuite la Georgie entrera dans l’OTAN

et après l’Ukraine et la Géorgie j’espère que l’Arménie, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Tadjiskistan et la Mongolie entreront dans l’OTAN !

pour que l’OTAN puisse encercler la Russie dans le but de la démanteler pour que les américains puissent venir prendre leur pétrole, leur or et leur uranium !

ça vous fait plus plaisir ?

puck dit: à

quant à Assange il aurait dû être jugé et finir ses jours dans une prison américaine parce qu’il est un ennemi de l’occident et de la démocratie !

vous voyez que je peux aussi faire des efforts pour faire plaisir !

D. dit: à

Mes chers compatriotes,

Vous, mon ange et ma passion ! Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces, après les derniers sacrements, quand vous irez, sous l’herbe et les floraisons grasses, moisir parmi les ossements.

Cette vision sombre est le reflet de l’état de notre nation aujourd’hui. Nous avons vu notre pays autrefois florissant se détériorer sous le poids des incompétences et des négligences. La beauté de notre nation, si précieuse et admirable, est en proie à une lente décomposition. Nos institutions, jadis solides et respectées, sont rongées par la corruption et l’inefficacité. Nos infrastructures, jadis modernes et robustes, tombent en ruine. Nos systèmes de santé et d’éducation, jadis exemplaires, peinent à répondre aux besoins de notre peuple.

Mais ne désespérons pas ! Il est encore temps de sauver notre patrie. Nous pouvons restaurer sa grandeur, revitaliser son essence et lui redonner la gloire qu’elle mérite. Il est temps d’affronter les fléaux qui rongent notre société : la corruption, l’injustice, et l’inefficacité. Nous devons avoir le courage de réformer nos institutions, de moderniser nos infrastructures, et de revitaliser notre économie.

Regardons autour de nous et voyons les richesses naturelles et humaines que nous possédons. Ces ressources, si bien utilisées, peuvent nous aider à rebâtir notre pays. Il nous faut un système de santé robuste, des infrastructures modernes, une éducation de qualité et une économie dynamique. Nous devons investir dans la recherche et l’innovation, soutenir nos entreprises locales, et encourager la création d’emplois. Nous devons garantir à chaque citoyen un accès équitable à l’éducation et aux soins de santé.

Nous devons aussi nous engager dans une transition écologique, en préservant notre environnement pour les générations futures. La lutte contre le changement climatique n’est pas seulement une nécessité, mais une opportunité pour créer une économie plus durable et plus juste. Nous devons promouvoir les énergies renouvelables, réduire notre dépendance aux énergies fossiles, et protéger notre biodiversité.

Ensemble, nous pouvons arracher notre nation aux griffes de la dégradation. Nous devons nous lever, unis et déterminés, pour transformer notre pays. Nos ancêtres ont construit cette nation avec courage et sacrifice ; il est de notre devoir de continuer leur œuvre et de créer un avenir meilleur pour nos enfants. Nous devons renouer avec les valeurs qui ont fait la grandeur de notre nation : le respect, la solidarité, l’égalité, et la justice. Nous devons travailler ensemble, dans un esprit de coopération et de fraternité, pour surmonter les défis qui se dressent devant nous.

Ne laissons pas notre pays moisir parmi les ossements de son passé. Relevons le défi de la renaissance, mettons fin aux souffrances inutiles et faisons de notre nation un exemple de prospérité et de justice. Ensemble, nous pouvons et nous devons réussir. Notre avenir est entre nos mains. Ensemble, nous pouvons construire un pays où chacun a une chance de réussir, où chacun peut vivre dignement, et où chacun peut se sentir fier de son appartenance. Ensemble, nous pouvons rendre à notre pays sa splendeur d’antan et le propulser vers un avenir radieux.

Merci.

puck dit: à

je parie que d’ici 6 mois Assange partira avec sa famille rejoindre Snowden en Russie.

s’il est resté fidèle à ses convictions je ne vois comment il peut rester vivre dans un pays qui l’a trahi.

puck dit: à

D au lieu de sortir des sornettes tu ferais mieux d’entendre les prédictions de ton président et te préparer à la guerre civile.

10 mille euros : c’est le prix à payer à un haut gradé pour les ukrainiens pour éviter d’aller sur le front en première ligne.

et c’est aussi le prix pour lui acheter un M24 (Sniper Weapon System) vendu par les américains.

une guerre civile ça se prépare.

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