Regarder le sport avec les yeux olympiques
Je me souviens d’Antoine Blondin aux Jeux Olympiques. Du moins à ce qu’il m’en a raconté et à ce que j’ai pu (re)vivre à peu près fidèlement à travers ses chroniques. Sept J.O. au compteur ! Pas mal pour un casanier qui avait tant de mal à se rendre sur la rive droite. Il est vrai que le sentiment de l’exil lui donnait le cafard et ravivait sa mélancolie.
Les Jeux l’ont fait voyager, loin et souvent, ce qui était déjà trop pour celui qui aimait tant les petits endroits intimes où l’on peut se faire rejoindre par ses souvenirs. Trop indécrottablement français pour les lointains horizons, moins curieux des lieux que des personnes. Il glanait des éclats d’interviews dans les vestiaires, des bulles d’informations dans les bars, des choses vécues dans les ascenseurs et des choses vues en pagaille dans les stades. En principe, les résultats des épreuves qu’il rapportait dans sa chronique du jour y étaient, mais pas toujours ; il arrive que l’on se demande de quoi il parle et comment cela s’est terminé mais qu’importe dès lors que c’est lui qui raconte. C’est ce qu’on attend de lui, la touche Blondin, cette valeur ajoutée que nul ne peut lui ravir.
On ne se refait pas. Il aimait trop le Tour de France et le Tournoi des cinq nations pour goûter vraiment les olympiades du bout du monde. De celles de Moscou (1980), il a retenu la capacité inouïe des Russes à boire des litres de vodka. C’est tout ? « Les gens sont tous habillés en flic, c’est frappant ». Quand c’est trop loin de la rue Mazarine, il est paumé, désorienté tant il ne se sent pas chez lui. Le cas aux Jeux de Tokyo (1964). Le soir de la défaite de Michel Jazy, il est aussi bouleversé que révolté : « Il aurait dû gagner ! ». Alors pour oublier, il se noie dans… la Pléiade des Œuvres de Balzac qu’il avait pris soin d’emporter dans ses bagages. Sinon, lorsque je lui ai demandé de me raconter son édition tokyoïte des Jeux, le nom qui lui ai venu spontanément fut celui d’une athlète de… la chanson. Dalida !
Ils s’étaient connus entre deux étapes du Tour de France, Andorre-Toulouse en 1964, et il prétendait que depuis, elle ne le lâchait plus. Il est vrai qu’il avait eu la faiblesse de lui consacrer une grande partie de sa chronique quotidienne aux dépens de la résurrection d’Anquetil dans la descente du Port d’Envalira. A l’en croire, ses assiduités dépassaient « les éruptions de l’Etna » ! (Dalida, pas Anquetil). Il est vrai qu’on les avait vus inséparables durant le Tour où elle se produisait le soir à l’invitation de Jacques Goddet. A tel point que les confrères, las de lui demander s’ils étaient ensemble, avaient fini par le surnommer « Théo Blondino » par allusion à Théo Sarapo, très jeune mari d’Edith Piaf, sinon « Blondino » tout court, clin d’œil au très populaire Bambino (1956) de sa chère « chanteuse des quatre saisons, au sens le plus noble ». Mais les retrouvailles japonaises furent au fond assez sportives, du moins pour lui :
« Un jour, dans sa chambre d’hôtel, elle m’a dit : « Je n’aime pas les hommes beaux, je les aime intelligents, c’est pour ça que je t’aime… ». Je me suis sauvé. On était au 164ème étage. Je me suis réfugié à la cave. Voilà, c’est ça, pour moi, les Jeux olympiques de Tokyo ».
N’empêche qu’à Tokyo, il n’y avait pas que Dalida : il y avait aussi Michel Jazy. A lui seul il valait le déplacement si loin du Bar Bac. Blondin « sait » qu’il va l’emporter dans la finale du 5000 mètres, malgré la pluie et sa baisse de moral. Las ! il arrive quatrième mais Blondin refuse de s’avouer vaincu et reporte ses espoirs sur la prochaine fois. Mais il n’y aura pas de prochaine fois car, malgré la division pentétérique du temps olympique, l’ancien typographe-linotypiste de l’Equipe raccroche peu après.
A « Tokyo-les-bains », tout indique que l’écrivain s’ennuyait. Ce qu’il mangeait lui restait sur l’estomac, un peu comme la fameuse pintade qu’il menaçait de revêtir d’un dossard si elle persistait à leur être servie à chaque étape du Tour. Lorsqu’il allait faire un tour en ville, il se perdait immanquablement ; la transmission de ses articles lui posait des problèmes insurmontables ; les conditions de travail lui paraissent épouvantables ; il éprouvait les plus grandes difficultés à se synchroniser avec les différents envoyés spéciaux de l’Equipe nécessairement dispersés un peu partout en fonction des disciplines couvertes. Quant aux compétitions, de son point de vue, elles n’atteignaient pas en intensité celles de Rome (il est vrai qu’il s’y était bombardé « leader de la French Olympic Drinking Team »). Dans une carte postale à Chantal Déon, il en convient : « Je ne suis décidément pas un produit d’exportation ». Allons, allons !
Sa plume légendaire, cette signature inimitable faite d’humour, et de pas de côté, d’ironie et de décalage, de liberté absolue et, en l’espèce, d’intime connaissance du sport, lui fit rarement défaut. Sa passion de l’athlétisme, légèrement estompée par le culte qu’il voue au vélo, était puissamment ancrée dans son imaginaire comme en témoignait en 1947 déjà les articles qu’il lui consacrait dans Ici France. Combien de comas athlétiques doit-il aux Jeux ! Si l’indispensable Jules Renard pouvait dire d’Henri Desgrange, inventeur du Tour de France : « Sa culture est physique », on ne pourrait l’appliquer à Antoine Blondin qu’en la complétant : « Sa culture est physique, aussi » tant il cite ses maitres en matière de littérature sportive, Montherlant surtout mais aussi Genevoix, Giraudoux, MacOrlan… Il est fasciné par les performances, davantage encore que par le spectacle. Ce recul de la puissance humaine, ces chronos repoussés d’année en année, comment n’en être pas sidérés.
Pas sûr que les amateurs de judo trouvent leur compte dans les compte rendus de Blondin qui n’y voit qu’un affrontement de bœufs dépenaillés, s’alpaguant au revers sous la férule d’un arbitre lançant « des cris à émouvoir les ultrasons ». Alors l’esprit du budo, certes, mais pas pour lui comme en témoigne son papier intitulé « La semaine des quatre judos » qui parle de tout sauf de ce noble art martial sur la voie de la souplesse qui passe à l’occasion des Jeux de 1964 du statut de sport de combat à celui de sport olympique. Au fond, les J.O. sont les seules occasions où Blondin sort de sa zone de confort, de son Twickenham et de ses étapes de montagne ; journaliste sportif au long cours dans un cadre mondialisé, il lui faut parfois affronter des disciplines auxquelles il n’entend rien ; il en sort quelque chose de tout à fait…. blondinien ! . Qu’importe au fond puisque, dans un cas comme dans l’autre, il fait du Blondin.
Bien sûr il a ses têtes mais ce sont rarement des têtes de Turc. Soit il aime, soit il admire soit il ignore mais ne hait point. On retrouve avec plaisir le fleurettiste Jean-Claude Magnan, le nageur Alain Gottvallès, le rameur Nosbaum, la sprinteuse Chantal Réga qui lui inspire même une parodie de If, le légendaire poème de Rudyard Kipling que Blondin achève par : « … Tu seras un homme, ma fille ! ». On n’oubliera pas sa vision des haltérophiles (« cortège d’obèses en maillots de bain »). Parmi les athlètes olympiques, il en est quelques uns qui retinrent vraiment son admiration. Micheline Ostermeyer fut de ces élus. Aux Jeux de Londres (1948), elle remporta les médailles d’or des lancers du poids et du disque ainsi que le bronze pour le saut en hauteur, peu après que, pianiste de talent, elle fit de même avec le premier prix du Conservatoire. Et tout cela sans se départir de sa discrétion, de sa modestie et de son rôle de mère de famille.
A ceux qui prétendent que l’humanité se divisent entre ceux qui jouent du piano et ceux qui les déménagent, Blondin rappelait l’existence d’une troisième catégorie illustrée par Micheline Ostermeyer. Aux Jeux de Melbourne (1956), il consacra Parry O’Brien, médaille d’or du lancer du poids, comme l’athlète le plus complet et « la figure la plus haute » de cette édition. Des innombrables chroniqueurs sportifs accourus d’un peu partout dans le monde afin d’être présents dans le stade ce jour-là, Antoine Blondin est sans aucun doute le seul qui non seulement brosse le portrait d’un champion qui dort avec son boulet de fonte de 7kgs sous l’oreiller, lui parle, le caresse, mais qui de plus en conclut :
« C’est un cas typiquement américain de gigantisme du nourrisson comme en trouve dans les romans de Steinbeck ».
Sous sa plume, les spécialistes du 400 mètres sont des hommes du Quattrocento. Et il suffit qu’une nageuse japonaise s’ébroue en nage papillon pour qu’il la rebaptise Madame Butterfly. On notera toutefois un certain parti pris inconscient en faveur de Johnny Walker, vainqueur néo-zélandais du 1500 mètres à Montréal, allez savoir pourquoi (il est probable que son nom et son étiquette, pardon : son maillot, noir n’y étaient pas étrangers). Au fond, ses détestations sont plutôt collectives. Ainsi des supporters américains, l’horreur sur pied, la vulgarité incarnée, et envahissante avec ça. L’enthousiasme puéril et sonore qu’il a pu observer dans leur colonie au moindre exploit d’un sportif américain se traduit par des hurlements du type de ceux que soignent les ORL. Un tintamarre odieux aux oreilles bien nées, de quoi offusquer les tympans :
« Là, veuillez croire qu’on ne tient aucun compte de la discrimination raciale : tout est bon dans le poulet, le noir comme le blanc, du moment qu’il est conditionné dans un emballage aux couleurs des stars and stripes ».
Sa plume vibre quelque que soit le champion lorsqu’Antoine a l’occasion de célébrer « la correspondance entre la grâce et la volonté, le parfait accomplissement du rendez-vous qu’un athlète peut donner à son génie ». On en oublie leurs noms, leurs pays, leurs performances pour n’en retenir au fond que l’étincelante description qu’il en fait. « Le sport fournit l’un des rares spectacles dont la proximité n’altère pas le mystère. Cela provient de ce qu’il ne peut être joué, donc simulé » note-t-il. Comme quoi, malgré les distances à parcourir, les ascenseurs d’hôtels, les pluies diluviennes et la libido de Dalida, parfois les Jeux ont du talent, juste assez en tout cas pour l’inspirer :
«Au regard des mastodontes du marteau, l’on se demande de quelle aberration est né cet ustensile que les lanceurs promènent comme un yo-yo chargé en fonte avant de le balancer avec le vilain geste de l’ouvrier qui en a par-dessus la tête de trimbaler son outil, véritables forçats ayant découpé un panneau de leur cage pour y projeter le boulet enchainé qu’ils se sont arrachés à la cheville ».
Les athlètes féminines n’en sortent pas grandies (et cela non plus ne passerait plus). A quelques exceptions près, louées pour leurs grâce et leur légèreté, ce ne sont sous sa plume qu’étal de boucher, émeute de jambonneaux, foulées bovines, barbes de trois jours et croupes du style « partie du train restant en gare ». Autrement dit : les mégères ne sont supportables que lorsqu’elles sont apprivoisées. Quant aux escrimeuses, leurs « glapissements hystériques » les rendent irréformables.
Certaines de ses chroniques olympiques sont des pages d’anthologie. Son dialogue québecissime avec un paysan à Montréal, la bénédiction des athlètes par Jean XXIII du haut de son balcon papal avant la confession des pêcheurs, les médailles pieuses gagnées par certains, l’introuvable chapelle quand on tient absolument à y méditer avant toute tentative de record (je cherche après Sixtine, Sixtine ô ma Sixtine et ne la trouve pas…). Mais ce n’est pas parce qu’il vit au loin, envoyé aux prestigieuses olympiades, qu’il va déroger à ses habitudes. Aux Jeux comme sur le Tour, si un grand écrivain vient à mourir (Paul Morand en 1968 pendant Montréal), il a la priorité. Mais quel terrible et triste aveu au passage :
« Disons-le : la France n’est pas un pays sportif ».
Entendez que, si elle sait voler au secours de la victoire en venant encourager des exploits déjà accomplis, elle s’avère incapable d’entretenir la flamme, de stimuler l’émulation, de perpétuer l’esprit du sport tout au long de l’année en remplissant les stades.
Aux Jeux de Montréal, où l’on retrouve de surprenants accents gaulliens dans son commentaire des épreuves de natation (« Vive Montréal ! Vive la nage libre ! »), il comprend et fait comprendre qu’il n’y a pas de petites médailles, celles des disciplines les plus populaires valorisant les autres. Ainsi suit-il à la trace Daniel Morelon au Vélodrome, assez vexé personnellement que le cyclisme sur piste soit traité à l’égal d’une activité secondaire. Hélas, lors de la finale, la grande vitesse fut enclenchée trop tôt et l’enfant de Bourg-en-Bresse partit trop tôt « comme s’il obéissait à un besoin bressan ». On ne se refait pas et certainement pas Antoine qui se permet ce que nul n’oserait de nos jours, en écrivant qu’en athlétisme, à la finale du 100 mètres, il y avait « huit hommes : 5 Noirs et 3 Blancs (on dirait une commande de bistrot) » et qu’à la cérémonie de clôture étaient invités « quelques centaines d’indiens (sous toutes réserves) » et autres « joyeux Hurons ». Aujourd’hui, il se ferait lyncher par les réseaux sociaux à supposer qu’il ne serait pas censuré avant.
Il ne résiste pas à un bon mot, une formule, un calembour- et comment lui en vouloir, c’est sa signature. On sait qu’un tel tropisme rend injuste quiconque s’y adonne. Ainsi lorsqu’en 1964 à Tokyo Antoine récuse l’idée que la médaille d’or de Pierre Jonquères d’Oriola en saut d’obstacles individuel soit « tirée par les chevaux », ce qui eut été, vous en conviendrez, assez cavalier vis-à-vis du champion. Parfois, on a des doutes : il fait de l’humour à sa façon ou ce qu’il dit est vrai ? On ne sait pas toujours à quel degré le prendre. Et si c’était vrai que Mykola Avilov porte une chaussure noire et l’autre jaune pour ne pas se tromper de jambe d’appel avant de sauter et de s’enrouler en ventral autour de la barre ?
A Munich (1972), il se plia à la situation, exécutant un pas de côté lorsqu’il n’est pas à la piscine, aux abords de la piste cendrée ou au vélodrome ; et ce pas le conduit inévitablement au village olympique, chambre d’écho des bruits divers et variés et boulevard à ragots dont il se régale. Jusqu’à la tragédie du 5 septembre : la prise d’otages d’athlètes israéliens par un commando de fedayin. Y consacrant toute sa chronique du jour, Blondin décerne de son propre chef une médaille aux « tueurs pour meurtres sur cibles innocentes et endormies ». Un temps, le journaliste sportif troque son statut pour celui de correspondant de guerre. Avant même que soit connue l’issue tragique de cet acte de terrorisme, il écrit :
« Il faut vraiment violer sa sensibilité pour trouver un semblant de justification à cet acte criminel, mais il faut reconnaitre qu’il s’inscrit dans la logique aberrante du désespoir ».
Puis avant de reprocher au commando palestinien d’avoir commis « un crime beaucoup plus grave, un sacrilège contre l’espèce : ils ont naufragé l’Arche de Noé », il consacre un paragraphe à honorer un athlète quadragénaire, dont la calvitie et le petit bedon ont attendri les spectateurs massés sur le parcours du 50 kms marche, un ingénieur portant lunettes qui avait tout du marcheur de tradition, et dont l’avant-bras (mais qui d’autre que Blondin l’a alors remarqué ?) porte « un numéro matricule qui lui fut tatoué à quelques kms d’ici ». Le marathonien israélien Shaul Ladany, déporté à 8 ans à Bergen-Belsen, rescapé du génocide et du massacre de Munich. Des lignes qui nous dédommagent d’un éloge sans nuances et sans réserve de cette vieille crapule nazie et antisémite d’Avery Brundage au moment de faire ses adieux au CIO dont il avait été jusqu’alors le président. Puis la fête le spectacle continuent et Guy Drut rapporte une médaille d’or en 110 mètres haies (« une médaille en sautoir »)
Pour être envoyé spécial d’un grand journal sportif, on n’en est pas moins humain. Blondin a des lignes trempées de larmes lorsqu’il évoque celles du champion Roger Moens se jetant sur l’herbe après avoir perdu la finale du 800 mètres à Rome (1960), avec la même empathie manifestée pour dire celles de Colette Besson après sa victoire aux 400 mètres à Mexico (1968). Des Jeux qu’il a couverts depuis… Paris, devant la télévision, dans le salon de Pierre de Ségur « gentilhomme de sport » en compagnie d’un certain nombre de flacons de toutes provenances.
Mais ce qu’il y a de bien et de beau avec Antoine Blondin, c’est qu’il ne lâche pas ses idoles au motif que la France les a oubliées. Ainsi de Colette Besson justement. En 1976, il publie une chronique qui est une vraie déclaration d’admiration éternelle : impressionné par la modestie avec laquelle l’ancienne médaille d’or honore de sa présence de petites épreuves interrégionales au nom de son club bordelais, il dit sa colère contre l’Administration, l’Etat, le ministère, la Fédération qui se sont contentés de lui épingler une légion d’honneur et basta, plus rien après : « Pour solde de tout compte, vous portez votre croix ». A Montréal, en regardant le 400 mètres, il a une pensée pour elle.
Cela dit, c’est à Cortina d’Ampezzo (1956), au froid donc, qu’il écrivit l’un de ses plus beaux papiers : l’autrichien Toni Sailer dévalant les pentes et raflant les médailles vu dans le regard pathétique du grand champion italien Zeno Colò banni des épreuves pour professionnalisme et les suivant caché derrière un arbre, sa manière de « tendre une embuscade au souvenir ». Blondin s’est plu à glorifier les Jeux en leur rendant à leur dimension universelle et intemporelle. Un champion du monde n’est jamais que champion de sa rue alors qu’« un parfum d’éternité » fait escorte à un titre olympique. En posséder un à son palmarès, c’est aussitôt être nimbé d’un laurier au prestige immémorial, même si l’on connait bien les dates des premiers Jeux antiques il y a vraiment très très longtemps en l’honneur de Zeus Olympien.
Ainsi un va nu pied éthiopien peut-il accéder avec le sourire, la grâce et sans souffrance apparente au panthéon des sportifs parmi les dieux du stade. Tout athlète olympique voit son nom gravé dans le marbre de l’histoire du sport. Ce qui ne fait pas oublier que s’il gagne, c’est « sur rendez-vous ». Tout le spectaculaire des Jeux, avec ce qu’il faut de martial et de jovial dans le défilé d’ouverture, d’émotion dans le parcours de la flamme, de fiesta dans le village, de mythologie dans les clameurs, de ferveur dans la célébration des records. Dans l’Antiquité, le temps des Jeux suspendait guerres, querelles et règlements de compte ; Blondin en a la nostalgie, même s’il était petit à l’époque ; si ce Zeitgeist a disparu, c’est selon lui par « manque de foi » ainsi qu’il l’a écrit dans sa préface à La fabuleuse histoire des jeux Olympiques de Guy Lagorce et Robert Parienté (1973). Pas sûr que le serment made in Coubertin suffise à pallier cette lacune. Son épopée avec les J.O. s’acheva à titre personnel en 1980 à Moscou. Mais la relecture de ses chroniques témoigne de ce que le sport et les sportifs lui doivent d’avoir été regardés avec ses yeux olympiques.
(P.S. Ce texte est ma contribution au recueil collectif Je me souviens… de la foulée de Pérec (et autres madeleines sportives) » Vingt-huit écrivains livrent leurs souvenirs, 224 pages, Seuil)
(« Antoine Blondin aux Jeux Olympiques de Tokyo, 1964, photo D.R ; « L’éthiopien Abebe Bikila, médaille d’or du marathon aux J.O. de Tokyo, 1964, photo D.R. ; « Les athlètes américains Tommie Smith et John Carlos, médaille d’or et médaille de bronze du 200 mètres, lèvent le poing du Black Power aux J.O. de Mexico en 1968 pendant l’hymne américain », photo John Dominic ; « L’un des huit terroristes palestiniens sur le balcon de la délégation israélienne aux J.O. de Munich », photo Russell Mcphedran/The Sydney Morning Herald ; « Epreuve du fleuret avec Daniel Revenu, Jeux olympiques de Munich, 1972, Photo de Michel Pansu et Serge Trevisani, France-Soir)
834 Réponses pour Regarder le sport avec les yeux olympiques
La vague
https://uploads7.wikiart.org/images/william-adolphe-bouguereau/wave-1896.jpg!Large.jpg
William Adolphe Bouguereau, 1896
Dois-je dire ce que chacun voit? Que la réponse laïque Sasseurienne est un chef d’œuvre de citations mises hors contexte… Quant au dialogue non entre moi et Dieu, mais entre Hugo et Dieu, se souvenir de Hugo disant à Lecomte de Lisle « Que dirais-je, quand je verrai Dieu? « avec la réponse du parnassien; « Vous lui direz: Bonjour, cher confrère! Se souvenir aussi de Stapfer, l’érudit protestant , qui note le dit d’ Hugo à Guernesey: « j’ai ete Homere, Eschyle, Isaie, plus deux ou trois rois de Grèce dont j’ai oublié les noms »…Oui, il y a un vertige des identités par moments chez Hugo.
Je t’en foutrais, moi, des pressings pour baskets.
Dites-moi, renato, quel premier ministre voudriez-vous ?
Combien de « je », combien de fois disons-nous « je » ? — Lu Ich? de Peter Flamm (Erich Mosse) en traduction. it. non trouvé en fr.
baskets:
eh bien, il faut bien un dentifrice pour Dubois,
et son héros français, oui français parfaitement,
Paul Blick (Une vie française)jouraliste sportif
Collection Littérature francaise
Parution 27 août 2004
Livre 146 × 220 mm 368 pages
EAN : 9782879294674
21,30 €
Une vie française)
journaliste
Que la réponse laïque Sasseurienne est un chef d’œuvre de citations mises hors contexte…
______
C’était quoi le contexte déjà ?
des citations hors sujet, sitôt postées, sitot oubliées ?
qu’on relise donc cette somme de conneries postées sur ce billet par ce dément , afin que nul n’ignore :
« Hugo a écrit « la Fin de Satan »,poème inachevé mais splendide ui s’ouvre sur la chute de Satan-Hugo : « Depuis quatre mille ans il tombait dans l’Abime » »
« Oui Satan est partiellement Hugo »
« Hugo s’arrête devant les mots , lorsque Dieu doit pardonner à ce Satan qui lui ressemble tant par ses terreurs nocturnes. »
« Alors oui, Hugo s’arrête devant les mots, peut-être parce que la situation le dépasse »
Sinon, le sujet, ce sont les JO.
Pour Monsieur Rannou, que je salue, un » lancer de disque » de M. Ostermeyer.
Rachmaninov
Ma préoccupation actuelle, D., est : le mauvais temps a gâché mes vacances.
De basque à baskets, très fort Et Al.
Non, moi je pensais à ça :
http://www.editionsdelolivier.fr/catalogue/9782823610253-la-succession
On y avait tout appris sur la pelote en Floride.
Le compte de l’île ?
Tandis que le lancer du marteau fait partie des Jeux olympiques pour les hommes depuis 1900, l’IAAF n’a officialisé ce sport pour les femmes que depuis 1995
Les records du monde sont actuellement détenus pour les hommes par l’Ukrainien Youri Sedykh avec la marque de 86,74 m, établie lors des championnats d’Europe 1986, et pour les femmes par la Polonaise Anita Włodarczyk, créditée de 82,29 m, le 15 août 2016, à Rio de Janeiro en finale des Jeux olympiques.
J J-J, pour quelqu’un qui dit ne pas aimer la compétition … jouez donc collectif au lieu de pointer les manques à une exhaustivité dont il n’a jamais été question (exhaustivité définie par vos soins ou plutôt vos propres lectures).
Vous faites une encyclopédie, vous, un « dictionnaire amoureux de la grande guerre » ? Il s’agirait d’enseigner toute la littérature en se tenant sur une seule jambe — ou « su due piedi » ?
Est-ce qu’on vous reproche de ne pas mentionner Parade’s End de Ford Madox Ford ? De ne pas évoquer Gadda, Ungaretti (« Fratelli » ou « Veglia »), Ugo Betti (« Canzonetta »), Borgese (Rubè) ou Les enfants Jeromine de E. Wiechert ? (par exemple et entre autres).
Pas mal de pistes pour Fl, mais comme elles n’entrent pas dans ses deux prismes de prédilection, et qu’on avait affaire à une affirmation et non une question, nous en serons probablement pour nos frais.
De toute façon, comme dirait l’autre, « tous les jours grossit la liste des choses dont je ne parle pas ».
DANS TOUS LES CAS? PLUTÖT MACRON QUE LE RN.
Non ,non et non au RN.
AU FAIT! J’AI REFAIT LE VACCIN ET BIEN SUPPORTE
bonsoir
PLUTÖT MACRON QUE LE RN.
Comme si on avait le choix.
Le sportswear est un courant de mode majeur désignant l’utilisation de vêtements de sport dans un usage détourné. Si ses prémices apparaissent dans les années 1800 avec l’essor des activités sportives et de plein air dans des vêtements du quotidien, les tenues de sport en tant que telles sont établies au milieu de la première moitié du xxe siècle. Le sportswear, ce mélange des genres, joue un rôle considérable dans la mode dès l’après-guerre au milieu du xxe siècle. Des premières bicyclettes, ensuite du tennis, jusqu’aux clubs de fitness des années 1970 puis l’engouement du jogging, la mode de « ville » n’a cessé de s’inspirer de tenues adaptées aux loisirs et aux activités physiques. Au départ, les habits sont revus et corrigés pour permettre une pratique sportive qui n’est qu’un loisir. Mais avec l’émergence de compétitions, année après année, la création de tenues spécifiques par des entreprises spécialisées va se développer, jusqu’à se diffuser dans tous les vestiaires du quotidien. Deux époques sont plus particulièrement retenues dans la transition entre « ville » et « sport » : les années 1920 avec l’influence de Jean Patou ainsi que les Jeux olympiques, évènement où chaque athlète dispose d’une tenue spécifique et reconnaissable, résultat des adaptations et améliorations réalisées jusque là ; puis en 2001, la collaboration entre Yohji Yamamoto et Adidas marque le mélange sans frontière entre sport et mode ainsi que le départ de multiples collaborations par les deux univers.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sportswear_(mode)
Or donc le contraire de fair play est foul play, fair and foule are near of kin (Yeats) / so fair and foul a day have I not seen (Macbeth).
En québécois il doit bien y a voir un équivalent.
Il est 7h dr Fighter…
Yohji Yamamoto, précurseur dès 200151,78,n 10, coopère avec la division Adidas Sport Style, pour sa collection automne/hiver. Les mannequins de son défilé présentent ses créations, chaussées de prototypes de basket prêtées par la marque allemande très implantée au Japon88. Le défilé est un tel succès que les modèles de chaussures sont commercialisés et se vendront très bien88
. Tory Burch développe sa propre collection de vêtements de yoga et la marque « Tory Sport »95. Alexander McQueen sous sa ligne « Black Label », ainsi que Hussein Chalayan, signent des modèles pour Puma96 ; ce dernier devient « directeur de la création » pour la marque en 2008 et présente des créations en latex moulé84. Comme des Garçons dessine pour Speedo97 et la marque Fred Perry. Nike coopère avec Riccardo Tisci96, Virgil Abloh et sa marque Off-White, Balmain, Givenchy 51 ou encore Kim Jones98. Raf Simons crée des gammes pour Asics, Fred Perry ou Adidas99. Les baskets sont souvent le premier lien qui rapproche puis mélange la mode et le sport100. Nombre de marques sans réelle légitimité avec l’activité physique vendent d’ailleurs des sneakers à leur nom101.
Assange est (enfin) libre.
Macron est de plus en plus givré.
Sic transit gloria mundi.
« sinon le sujet ce sont les JO » . Et combien de fois s’en est-on fichu, du sujet du jour, vous la première, Marue Sasseur ????
Enfin, on a le Monsieur Rannou pour se consoler, c’est à dire pas Grand chose..
L’homme que son idéologie menait à voir des bretons francisés partout, meme quand ce n’était pas le cas. Juge, cher public, de ce que peut représenter Matie Sasseur pour un à qui on ne l’a fait pas…. MC
x, en surmontant les écueils de la personnalité de l’auteur : Viva Caporetto ! (réédité sous le titre La Révolte des saints maudits).
@ tous les jours grossit la liste des choses dont je ne parle pas…
et j’ajoute à la liste, pour les ignares de l’rdl : Parade’s End de Ford Madox Ford, Gadda, Ungaretti (« Fratelli » ou « Veglia »), Ugo Betti (« Canzonetta »), Borgese (Rubè) et Les enfants Jeromine de E. Wiechert, etc. – Je peux évidemment en proposer d’autres, car tous les jours, ma liste s’allonge. Mais aqua bonite ?
Pourquoi diable prendrais-j’ ainsi la mouche de la compète, mon vieux ? 🙂
Bàv, X ou x, voire XXL ou xx-l, comme chacun voudra.
(25.6.24_8.10)
Bienvenue parmi nous, mister Julian ASSANGE !…
En à propos de WWI, j’ai lu récemment Io? (Ich?) di Peter Flamm : « tout droit sorti de l’enfer, des champs de bataille de la Première Guerre mondiale ».
Le football traverse les œuvres de l’auteur de Lolita, qui voyait dans le sport roi une alternative à la guerre, un exutoire à la violence et une activité charnelle, qui sublime ou remplace le désir. Un jeu parmi les jeux que Nabokov avait délibérément choisi de pratiquer à un seul et unique poste : celui de gardien de but, objet ultime de sa fascination pour le ballon rond.
https://www.sofoot.com/articles/vladimir-nabokov-les-gants-et-la-plume-culture-foot
« Quelles sont les différences entre moi et Mark Zuckerberg ? Je vous donne gratuitement des informations privées sur les entreprises et je suis un méchant. Zuckerberg fournit vos informations privées à des entreprises en échange d’argent et il est l’homme de l’année. »
Julian Assange
Le MaCaque delinquant manie l’insulte avec une rare imbecillité; depuis le temps, nul ne l’ignore.
En septembre 1921, Nabokov écrira aussi Olympicum, un poème dédié « à la musique du mouvement » des sports chers à son cœur qui, contrairement à Football, ne sera jamais publié. Lorsqu’il y évoque le ballon rond, il romance les origines de jeu, en imaginant une vieille ville sculptée, où un hérétique a été exécuté. La tête du criminel, coupée, placée dans un sac, est alors joyeusement trimbalée par la foule à coups de pied dans toute la cité. « De ce combat sauvage avait alors surgi un jeu harmonieux », écrit Nabokov. C’est la violence du sport qui semble alors fasciner l’écrivain, et plus précisément comment la pratique sportive permet d’extérioriser l’agressivité, la négativité, à travers un jeu régi par des règles. « Dans l’acte de jouer, Nabokov est toujours intéressé par la façon dont le jeu contient la violence, et la transforme, sous d’autres formes, reprend Thomas Karshan. Il loue la façon dont la violence est transmutée en quelque chose de beau, d’esthétisé par la culture, la littérature et le sport. Il voyait d’ailleurs le sport comme une alternative à la guerre. Comme une sublimation de la guerre, pour être plus précis. On peut penser qu’il y voyait également une sublimation du sexe. »
On peut interpréter le rapport de Nabokov avec la pratique sportive de bien des façons, théorise Thomas Karshan. Par exemple, dans Lolita, vous avez cette scène où Humbert joue au tennis avec Lily(le surnom de Lolita, N.D.L.R). Humbert, qui narre le roman,
et bien sur, U.ECO qui se fit un tennis elbow pour confirmer!
bonne journée
Sans Mélanchon, la « gauche » serait sûre de l’emporter. Avec lui, elle est sûre de les perdre… A quoi tient l’égoïste stupidité de cet « has been » qui, « syndrome Taubira » 2002 non digéré, n’entend point endosser le moins du monde la responsabilité du naufrage annoncé par son esquif branlant.
Souhaitons à la future Histoire de France victorieuse ou à la destinée du monde en sursis dans son sillage, l’urgente survenue d’une crise cardiaque fatale susceptible de terrasser l’indigne matamore avant la vraie catastrophe annoncée par les cassandres.
Pas de Bardellistes ni de Macronistes en majorité !.. Nous n’avons pas d’autre choix qu’un autre prim’ minister, de la gauche socialiste non extrémiste, désigné par la majorité relative des nouveaux députés à l’assemblée.
C’est très simple… genre, le vieux Hollande premier ministre avec le jeune Macron comme patron affaibli, durant un ou trois ans à venir.
Enfin…, en cette cohabitation inversée, il aurait les coudées plus franches pour agir avec les Verts de l’Europe, quelques gentils cocos et pas mal d’insoumis « dissidents » du récent décédé balayé.
Voilà le bon scenario, mon Charoulet !… car enfin, pourquoi toujours opter pour le pire cauchemar, hein ? Bav,
… et Ma soeur la délinquante manie l’insulte avec une rare intelligence ; depuis le temps, nul ne l’ignore.
***Chacun.e préfère de loin le premier, à la RDL. Bàv,
et moi, j’ai lu tous les carnets écrits dans les tranchée, qui ont servi à l’édification ultérieure des Orages d’acier. Pas de quoi s’en vanter, FL ! Heinj ? – @ Julien Hervier : comment va-t-elle, ce matin ?
la tranchée de tranchées, quoi…
Oui, j’ai vu vos fautes, Clopine, c pas 1 dram !
IMAGERIE LOCALE EN RDL
On peut m’imaginer, moi, comme un audacieux compromis physique entre Louis de Funès et Arnold Schwarzenegger ! Certes… mais pourquoi pas autrement, d’ailleurs ? Va pour le multiple.
Ce qui est certain, c’est l’image première qui vient à l’esprit lorsqu’on imagine le physique de Gigi la Visqueuse.
A coup sûr, un farfadet de Berbiguier de Terre Neuve du Thym, dansant en tutu rose sur un air plat de Ligeti, joué par un débutant doué d’humour.
Hélas pour vous, Sasseur, je l’ai connu, le Rannou , dans sa période la plus délirante. Je suis donc bien informé de ce que je dis, et trouve votre admiration des plus mal placées. Mais passons. MC
je ne sais plus d’où je tiens le tennis elbow d’Eco,ni qu’en exil soljenitsyne joua au tennis:désolée
bonne journée
I suspect foul play
Hamlet
Quant au vieux keuf,gigi, que sa préférence aille à qui bon lui semble. Dans l’ignominie nul ne lui contestera sa médaille d’or, lol.
Merci Rannou pour la correction
Passou barreur en chef, bonjour
https://olympics.com/fr/paris-2024/sites/stade-nautique-de-vaires-sur-marne
quoi qu’il e soit, côté Nabokov,
La chasse aux papillons était un sport particulièrement pratiqué par des collectionneurs. L’ouvrage dont est issu cette image répertorie de nombreux conseils pour tous les amateurs ayant envie de se lancer dans la chasse aux papillons. L’un des outils recommandés par Henri Coupin est la boîte liègée :
il en soit
pour snober la RDL UN NOUVEAU e- SPORT
Le lancer de hache est parfait pour les sorties en famille et entre amis, les événements de team building, les soirées rendez-vous, les anniversaires, les enterrements de vie de jeune fille ou tout simplement parce que vous voulez vous essayer à ce sport fantastique pour le plaisir et la compétition.
A propos des romans et de la guerre 14-18. Du côté de l’Allemagne , on note que les trois grands romans pacifistes « A l’ouest rien de nouveau »(1928) d’Erich Maria Remarque « Quatre de l’infanterie « (1929) d’Ernst Johannsen ou encore « Guerre « (1929) de Ludwig Renn, ces trois romans ont été immédiatement interdits à l’arrivée des nazis en 1933 et brûlés solennellement. Leurs auteurs ont tous les trois été obligés de s’exiler. Renn et Remarque aux Etats unis , et Johannsen à Londres. Toute littérature pacifiste, dans son ensemble, fut interdite. À noter que le cinéma a adapté «plusieurs fois « A l’ouest rien de nouveau », et que « Quatre de l’infanterie » a été adapté par Pabst, film étonnant qui ne comporte que très peu de dialogues, aucune musique, mais une bande-son travaillée pour créer une immersion sonore pour restituer ce qu’était le raffut d’une attaque sur le front ou les bombardements préparatoires avant une attaque.
Ernst Jünger, bien connu en France (« Orages d’acier ») fut l’un des représentants les plus en vue d’une littérature de guerre carrément nationaliste soutenue par les nazis dans une association créée en 1936 et intitulée « L’équipe » .
Johnny Weissmuller, né János Péter Weissmüller le 2 juin 1904 à Freidorf (en) en Hongrie1 (actuelle Roumanie)N 1 et mort le 20 janvier 1984 à Acapulco au Mexique, est un nageur olympique américain, cinq fois médaillé d’or aux Jeux olympiques et longtemps recordman du 100 m nage libre, ainsi qu’un acteur de cinéma, célèbre pour avoir incarné le personnage de Tarzan à douze reprises durant les années 1930 et 1940.
L’affiche du nouveau Sergio Leone, « Les beaux gosses et le truand ».
Et la gauche qui n’a rien de plus urgent que de proposer l’abrogation de la loi anti squatteurs !
https://www.leparisien.fr/politique/debat-attal-bompard-bardella-sur-tf1-lr-saisit-le-conseil-detat-en-refere-pour-etre-invite-24-06-2024-XSHWL55KHVCOXNCUKKX3LV524Y.php
Guerre de 14, les carnets de Jacques Rivière.
Tous les enfants sont des peintres, sauf Laurent Schwartz !
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/laurent-2-ans-et-demi-vend-deja-ses-peintures-a-7-000-euros-on-ne-realise-pas-ce-qui-lui-arrive-23-06-2024-NBKYNYVKHVF2PIQMHUT3TROGPY.php
Laurent Schwarz !
En 1929, Johnny Weissmuller signe un contrat avec une société de marque de sous-vêtements masculins, la BVD (Bradley, Voorhees & Day) qui l’emploie comme mannequin et représentant. Johnny voyage dans le pays entier et se produit dans des spectacles de natation, distribuant des publicités pour une marque de maillot de bains, signant des autographes et participant à des programmes de radio. La même année, il fait sa première apparition dans le film Glorifying the American Girl : il y apparaît en Adonis, ne portant qu’une feuille de vigne en guise de vêtement.
championnat de dédicace de feuilles de vigne olympique pour l’inscription, voyez***
Jazzi dit: à
Tous les enfants sont des peintres
Le Minou Drouet en peinture! 🙂
dédicace de feuilles de vigne olympique
Avec les excès de pluie de ces derniers temps, gare au mildiou! 🙂
LE RN ET SURTOUT PAS MACRÖN OU LE FRONT GAUCHISTE.
DSK soutient Mélenchon !
Qu’en pense le pauvre Boom ?
Bloom, qui fait boum !
« Pas mal de pistes pour Fl »
J’étais surtout en train de parler de la décolonisation.
J’avais fait un parallèle sur la (relative) absence de la première guerre mondiale dans la littérature française.
Vous me montrez qu’en fait c’est plutôt faux. Mais je note tout de même que vous êtes obligé de mentionner des oeuvres en langue étrangères. Et qui sont de qualités très variables. Et vous mélangez oeuvres écrites par des participants et reconstitutions historiques.
Je note quand même que c’est pas si rare.
« ses deux prismes de prédilection »
Je m’attends au pire.
Dans la famille Tarzan, je demande et alii (à gauche sur la photo).
https://theincredibletide.wordpress.com/wp-content/uploads/2011/12/cheetah_tarzan_jane.jpg
Et pour la colonisation, guerre d’Algérie, décolonisation ?
Bien sûr il y a Camus. D’une certaine manière il y a Sartre. Il y a Gide. Il y a Roubaud et Guyotat, acteurs de terrain. Il y a « Une Vie brève » de Michèle Audin.
Pour un sujet plus particulier il y a ce qui concerne Biribi déjà cité.
A vous !
….ce n’est pas si rare….
https://www.babelio.com/livres-/premiere-guerre-mondiale/760
Nabokov dessinateur
https://www.theguardian.com/books/gallery/2016/may/26/vladimir-nabokov-butterfly-art-illustrations
Ceux qui ont peur d’eux-mêmes recherchent une compagnie bruyante et des bruits assourdissants pour chasser les démons (les primitifs utilisent à cet effet des cris, de la musique, des tambours, des feux d’artifice, des cloches, etc.). Le bruit procure un sentiment de sécurité, comme la foule ; c’est pourquoi nous l’aimons et avons peur de nous y opposer, car nous percevons instinctivement la magie apotropaïque qui s’en dégage. Le bruit nous protège des réflexions douloureuses, détruit les rêves inquiétants, nous assure que nous sommes tous ensemble et faisons un tel vacarme que personne n’osera nous attaquer. Le bruit est si immédiat, si profondément réel que tout le reste devient un pâle fantôme. Cela nous évite l’effort de dire ou de faire quoi que ce soit car même l’air vibre de la puissance de notre vitalité indomptable.
Le revers de la médaille est le suivant : nous n’aurions pas ce bruit si, au fond, nous ne le voulions pas. Ce n’est pas seulement inapproprié, voire nuisible, mais c’est un moyen méconnu et mal compris, visant une fin, c’est-à-dire une compensation pour une anxiété qui n’est que trop bien motivée. En fait, dans le silence, l’angoisse amènerait les hommes à réfléchir et il est impossible de prédire ce qui pourrait alors surgir dans la conscience.
La plupart des hommes ont peur du silence, alors lorsque le bourdonnement constant s’arrête, par exemple lors d’une réception, il faut toujours faire, dire, siffler, chanter, tousser ou murmurer quelque chose. Le besoin de bruit est presque insatiable, même si parfois le bruit devient insupportable. Cependant, c’est toujours mieux que rien. Ce qui est défini de manière significative comme un « silence de mort » nous met terriblement mal à l’aise. Pourquoi ? Des fantômes errent-ils là-bas ? Je ne crois pas ; en réalité, nous craignons ce qui pourrait sortir de nous, c’est-à-dire ce que nous avons éloigné du bruit.
Carl Gustav Jung
SURTÖUT PAS LES TRŐTSKYSTES CÓMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES!
SURTOUT PAS RENNAISSANCE ET SES INFÉODÉS AUX PUISSANCES ATLANTISTES ET EUROPEISTES MILITARO INDUSTRIELLES !
DSK soutient Mélenchon !
Jazzi, le fait est que chaque camp qu’il représente Macron ( et Macron en personne ne s’en prive pas), JB ou LFI menace les français de catastrophe s’il vote pour un parti adverse, c’est pitoyable et c’est l’argument du faible. le dernier communiqué d’EM me paraît ressortir de cela, il semble vouloir rejeter la responsabilité sur les Français s’ils précipitaient le pays vers la « guerre civile », les émeutes, le désordre, la faillite en choisissant une majorité d’extrême-droite ou de gauche. Quelle nécessité urgente se présentait-il à dissoudre en ce moment, c’est n’importe quoi et on en arrive à un chantage. De tout ce qui se dit je retiens que l’union de gauche est attaquée à boulets rouges en oubliant que LFI ne représente pas la totalité des sièges en jeu au parlement. Macron puisqu’il ne parvient pas à convaincre énonce que tout ceux qui ne voteront pas pour le parti présidentiel seront responsables de ce qui va suivre, à savoir la solution du pire (que lui) .
s’ils votent.
pitoyable et grotesque.
Sur la guerre d’Algérie et la torture, « La Question » (1958), le maitre livre autobiographique d’Henri Alleg, publié par les Editions de Minuit.
On rapplera aux amnésiques qu’en 1961, Jérôme Lindon, créateur des Editions de Minuit, fut plastiqué par l’OAS.
Du pire (que lui).
Tout est possible.
Une de mes amies s’est fait agonir d’injures racistes, à Aix sur un banc public. Elle est bi-nationale depuis 33 ans. Personne n’a pris sa défense.
Ô Doumé !!!
Dominique de Villepin ? Euh… non !
Dominique Strauss-Kahn ? Euh… non !
Laissez tomber, les vieux … Cons se le dise !
Ce soir, j’irai en tant que citoyen français écouter le maire du Havre soutenir la députée locale en perdition. La réunion a lieu dans la salle même où, au siècle dernier, s’était tenu notre bal annuel du rugby, avec l’orchestre de Roberto Milesi.
C’était un soir de France-Angleterre (score: 4-3) et mon équipe junior avait battu le matin une équipe anglaise senior, rugueuse à souhaits, magré la bamboche monumentale que les types avait faite la nuit d’avant à Paris. Je me souviens encore des relents de whisky mal digéré dans les mêlées et les mauls.
Comme le veut la tradition, nous avons fraternisé jusqu’au bout de la nuit, les Anglais beaux doubles perdants, mais incarnant à merveille ce fair play qu’ils ont nommé.
A mon grand étonnement, le président de leur club m’a proposé de venir jouer chez eux: en un temps où le rugby était encore censément amateur, ils m’offraient un logement et un job…En prépa à l’époque, j’ai bien refusé à contrecoeur cette offre généreuse dans mon meilleur anglais; en mon for intérieur je me suis souvent posé la question « What if… »
La vie est une succession d’occasions ratées. Fail better.
Donc ce soir, ce sera Doudou sans la barbe, veilli de 10 ans, mais toujours aussi réac…
lle est bi-nationale depuis 33 ans. Personne n’a pris sa défense.
—
Faites remonter au groupe NFP le plus proche, rose.
Et à la presse.
Et ne vous inquiétez pas, nous les protégerons le moment venu.
36% pour le RN à Oradour-sur-Glane aux européennes, me disait un monsieur originaire de Corrèze ce matin.
No comment.
mais incarnant > ET incarnant…
Si le RN prend le pouvoir, ce sera bien que les Français l’ont voulu, B.
La faute à qui ?
Je ressens absolument le désir de traduire ces auteurs exilés (Thamizhini étant déplacé de force au Sri Lanka et Dekakanthan partant comme réfugié d’abord en Inde puis au Canada), car leurs œuvres constituent également une documentation importante sur la guerre qui m’a déplacé. J’ai tendance à être attiré par les auteurs qui, comme moi, ont une relation difficile avec l’État. Passer par le processus pour devenir réfugié vous amène à vous interroger sur la nature des contrats sociaux : qui ils incluent et qui sont laissés de côté dans leur garantie de droits. Ainsi, même lorsque je traduis des poètes qui n’ont pas été déplacés ou exilés du Sri Lanka, je suis davantage attiré par les poètes queer ou dissidents dont les droits sont précaires.
AMMD : Les trois derniers volumes de Prison of Dreams – Liquid Fire , A World in Ruins et A New Testament – sortiront chez Mawenzi House dans les prochains mois. Y a-t-il des pratiques et des philosophies de traduction que vous auriez aimé appliquer aux deux premiers volumes, et que vous avez utilisées pour traduire les trois derniers ?
NR : Je pense que dès que votre traduction est publiée, vous la récupérez comme une personne différente. On ne peut s’empêcher d’en voir tous les défauts. Je grince des dents face au langage guindé dans certaines sections des deux premiers livres (ce que nous appelons le traducteur ), parce que j’étais tellement concentré sur l’exactitude que j’ai perdu la trace de l’esthétique. J’aurais toujours souhaité avoir plus de temps pour m’éloigner de mes premières ébauches et revenir à un livre plus tard, afin de pouvoir le retravailler de manière holistique. J’ai eu la chance d’avoir MG Vassanji comme éditeur de ces livres, car il m’a poussé à expliquer mes choix et m’a mis au défi lorsque la prose était trop rigide ou mécanique. J’ai fait une partie du travail pendant la pandémie, alors que je souffrais d’une épaule gelée, et malheureusement je suis sûr que ma douleur physique s’est manifestée dans les courants d’air.
Les derniers livres sont très différents car j’avais développé une telle affection pour les personnages et je me suis ensuite confirmé dans mes choix, donc ils coulaient beaucoup plus facilement. Je n’avais également plus de douleur physique. Je pense que ma philosophie de la traduction a beaucoup changé après les conversations que j’ai pu avoir avec plusieurs merveilleux traducteurs, qui m’ont aidé à considérer la traduction comme une lecture. Reconnaître que l’œuvre ne consiste pas à rendre une conversion absolue d’un texte, mais plutôt un cadrage
le lien:
Le langage à travers les pores de ma peau : Nedra Rodrigo sur Tinai comme genre tamoul, Tinai comme géographie tamoule
https://www.asymptotejournal.com/blog/2024/06/12/language-through-the-pores-of-my-skin-nedra-rodrigo-on-tinai-as-tamil-genre-tinai-as-tamil-geography/#more-34370
Je n’avais également plus de douleur physique. Je pense que ma philosophie de la traduction a beaucoup changé après les conversations que j’ai pu avoir avec plusieurs merveilleux traducteurs, qui m’ont aidé à considérer la traduction comme une lecture. Reconnaître que l’œuvre ne consiste pas à rendre une conversion absolue d’un texte, mais plutôt un cadrage. Cela ne veut pas dire que vous abandonnez l’exactitude, mais que vous passez du littéral au littéraire, et cela a été un tel soulagement.
Non seulement elle y est mais elle milite et tracte. Elle est une femme intellectuellement brillante et en souffre d’autant plus.
En tant que réfugié-installateur vivant dans des territoires autochtones, traduisant « un paysage tout en en habitant un autre », comment votre expérience guide-t-elle votre pratique en tant qu’universitaire, organisateur communautaire, artiste et, plus important encore, traducteur ?
NR : Je pense que cela m’interdit d’oublier le « ici » des territoires autochtones pendant que je traduis le « là-bas » des patries. Je prends à cœur l’appel autochtone du « retour à la terre » ici dans le processus de traduction, afin de rester sensible aux pratiques d’effacement des colons qui ont été normalisées en Amérique du Nord. Le travail que je réalise ne vise pas à romantiser les paysages de la patrie, mais à découvrir les relations de responsabilité et d’interdépendance avec la terre qui sous-tendent les géographies tamoules. Cela est particulièrement vital lorsque ces géographies sont détenues dans l’imaginaire d’une population déplacée, alors même que ces relations sont effacées par des États souverains violents. Un moyen que j’utilise en traduction consiste à conserver du mieux que je peux les noms indigènes de la flore. J’imagine un jeune parlant à ses parents d’un arbre qui a peut-être poussé dans son jardin, mais parce que l’enfant utilise le nom anglicisé, le parent ne reconnaît jamais l’arbre comme celui avec lequel il a grandi. Conserver un nom tamoul crée un pont dans ce paysage. Je pense que de tels moments nous sensibilisent également à l’effacement des noms, des moyens de subsistance et des pratiques autochtones en Amérique du Nord.
La vie est une succession d’occasions ratées.
What the fuck ?
Les mémoires de Thamizhini, par exemple, en parlent lorsqu’elle raconte sa décision à l’âge de dix-neuf ans :
Les Tigres ont pu entreprendre un travail d’arrière-garde par l’intermédiaire des groupes d’étudiants. Diverses tâches ont été confiées aux étudiants : collecter des rations sèches auprès de la population, soigner les blessés et confectionner des guirlandes de fleurs pour les combattants morts qui n’ont pas pu être restitués à leurs familles. À l’époque, je dirigeais l’orchestre de l’école. Notre groupe instrumental a été amené à jouer de la musique funéraire pour les services commémoratifs des Tigres morts. D’habitude, les femmes tamoules ne sont pas autorisées à entrer dans le cimetière, mais nous sommes allés sur les tombes des morts. Tous les combattants présents allumaient le bûcher pour les guerriers morts des districts extérieurs. Cette vue m’a fait fondre le cœur. Cela a fait naître un énorme sentiment de culpabilité, le fait d’être un simple spectateur à une époque où des centaines de jeunes hommes et femmes donnaient leur vie chaque jour. Je ne pensais pas pouvoir reprendre mes études de si tôt. Les spectacles que je voyais jour et nuit me tourmentaient. J’en suis venu à croire que si au moins une personne dans chaque famille allait se battre, les autres frères et sœurs pourraient vivre en paix. J’ai décidé que je devrais y aller, plutôt que de voir mes jeunes frères et sœurs partir se battre et affronter une mort comme celle-ci. Je n’ai pas envisagé de demander conseil à qui que ce soit à ce sujet. (trad. Rodrigue)
Et en tant que personne intéressée par l’histoire des langues, je suis sensible à l’histoire des dictionnaires centrés sur l’anglais, qu’ils soient en ourdou, en tagalog, en arabe ou en kiswahili, qui ont leurs racines dans les efforts coloniaux, souvent chrétiens, de compréhension, d’extraction, de transformation, et la traduction de « l’autre » pour soutenir les intérêts impériaux – mais je reste ouvert à leur potentiel documentaire et littéraire.
https://www.asymptotejournal.com/blog/2023/10/23/i-carved-a-girl-of-stone-nuzhat-abbas-on-feminist-decolonial-and-anti-imperialist-translation/
« La vie est une succession d’occasions ratées. »
Parole de frustré permanet !
Je pense, tout au contraire, que la vie, notre vie, est la somme de tous nos choix.
(cf, l’existentialisme est un humanisme…)
Il semble que Trace Press réécrit ardemment cette pratique dominante en s’ouvrant et en encourageant les genres et les formes dites « non occidentales ».
NA : Je ris en lisant votre question ! Je pense que cette position vient de ma propre incapacité, en tant que jeune étudiant immigré, à comprendre pleinement les « genres » tels qu’ils sont construits et présentés dans les cours canoniques de littérature anglaise que j’ai été obligé de suivre. Je suis issu d’une expérience des traditions orales, sonores et écrites en gujarati, kiswahili, ourdou, arabe et anglais ; d’une famille où mes parents – et la plupart des aînés avec qui j’ai grandi – n’ont pas eu la possibilité de terminer leurs études ; et à partir de structures de sentiments construites à partir d’histoires, de chants, de protestations, de récitations et de textes religieux et spirituels qui se sont infiltrés dans la vie quotidienne. Je suis donc curieux de savoir comment nous travaillons avec l’anglais en tant que matériau, que ce soit pour la traduction ou pour l’écriture : comment nous le combattons, le marquons, le façonnons, le modifions, pour l’adapter à d’autres significations. Je trouve le travail effectué par les traducteurs, en particulier ceux qui ont vécu couramment entre deux ou trois langues du Sud et du Nord, profondément génératif et intéressant. Et quand c’est bien fait, cela peut être déstabilisant et assez étrange.
Elle ne tracte pas seule. Qui de l’autre tracteur/ensemble?
Si elle tracte seule elle ne suit pas les consignes de sécurité.
Nous avon eu un bras tendu ce matin, on n’a pu s’empêcher de rigoler.
Depuis lundi on m’a traité d’islamofasciste, d’antisémite…les joies du direct
(à ce propos, le Nain du dharma parlait hier de » catalisateur »…quel poète !)
Tracteur/tracteuse, pas de ensemble…
J’ai fait mes études de premier cycle en travaillant dans diverses librairies à Toronto. La littérature canadienne était donc pour moi une zone aliénante de blancheur. Je me souviens encore du jour où j’ai ouvert une boîte de livres contenant No Language is Neutral de Dionne Brand , un livre que j’aime toujours. Une décennie plus tard, à mon retour au Canada, j’ai interviewé Dionne pour Herizons . Ceux qui ont entendu Dionne lire connaissent l’impact incantatoire de sa voix. Un jour, alors qu’elle l’écoutait réciter Inventory , mon partenaire, qui avait passé quelques années en tant que défenseur des droits humains au Sri Lanka pendant la guerre, s’est mis à pleurer en silence. Plus tard, elle a déclaré que la lecture de Dionne avait ouvert quelque chose en elle, auquel elle n’avait jusque-là pas pu accéder, réfléchir ou faire son deuil. Je suis toujours stupéfait par la précision du langage de Dionne, par la façon dont elle relie la pensée politique aiguë et rigoureuse à un profond amour lyrique de la beauté.
égaleent sur asymptote:
La précision simultanée du récit de chacun et l’inconnaissabilité de la vérité : à propos de A Dictator Calls d’Ismail Kadare
Dans A Dictator Calls , Ismail Kadare crée un récit entrelacé de suspense historique, remettant doucement en question la frontière entre la narration personnelle et un index encyclopédique d’informations. La traduction éloquente de l’albanais de John Hodgson regorge de perspectives, d’anecdotes et de curiosité autour d’un moment important de l’histoire littéraire soviétique. Comment une conversation légendaire s’est déroulée et quel impact elle a eu sur toutes les personnes impliquées est la question à laquelle Kadare cherche à répondre dans A Dictator Calls ; il aborde la question sous tous les angles et, ce faisant, étudie ses propres relations complexes avec les héritages historiques et littéraires, les vies après la mort et l’acte même de raconter une histoire.
Le roman de Kadare est fondé sur une histoire de 1934 : Osip Mandelstam, un poète russophone légendaire, avait été arrêté après avoir écrit un poème critiquant Joseph Staline, un texte connu en anglais sous le nom de « The Stalin Epigram » ou « The Kremlin Mountaineer ». Selon le récit général, Staline lui-même aurait décidé d’appeler Boris Pasternak, un contemporain de Mandelstam, pour lui demander si Mandelstam était ou non un grand poète. Les histoires divergent et les contemporains des deux poètes, de
Le con-pilateur ne connaît évidemment pas The Road Not Taken, de Robert Frost.
(Robert quoi?)
Sinistre bouffon.
et juste une « bible » qu’on e nome jaais ici:
Pendant ce temps, juste après la Journée mondiale de la traduction, la Bible en langue Pokomo a été lancée le 4 octobre. La communauté Pokomo de Tana River a reçu des exemplaires de la Bible traduits dans leur propre dialecte, traduits par l’organisation Bible Translation and Literacy, un projet qui a pris 38 ans et a été commémoré par les dirigeants politiques. Œuvre littéraire sans aucun doute largement lue, les Écritures sont utiles dans une région où, non loin de la communauté, un « désastre divin » s’est produit lors du massacre de Shakahola.
nomiation:
« Mais tu me comprends, n’est-ce pas ? »
Il acquiesca. J’ai pensé à ce que mon père m’avait dit plus tôt dans la journée.
« Je vais t’appeler Darwin. »
Mon père m’a parlé d’un scientifique qui disait que les coléoptères étaient une espèce qui avait survécu à beaucoup d’autres.
« Est-ce que ça veut dire qu’ils sont les plus forts, Baba ? »
« Non, Adel. Cela veut dire qu’ils se sont adaptés. »
asymptote:
Traduction mardi : Extrait de « Une baignoire dans le désert » de Jadd Hilal
Le tracteur mondain s’enlise dans ses contradictions et sa frustration.
Pauvre Bloom !
The Road Not Taken, de Robert Frost
« Le chemin qu’on ne prend pas
Deux chemins se séparaient dans un bois doré ;
Regrettant de ne pouvoir tous deux les emprunter,
Et d’être seul à voyager, je restais là
Et j’en suivis un aussi loin que possible du regard
Jusqu’à sa courbe du sous-bois.
Puis je pris l’autre, juste comme ça,
Offrant peut-être l’avantage
D’une herbe qui demandait qu’on la foulât,
Et bien qu’en cet endroit, mon passage
Les eût vraiment laissés à leur semblable état,
Et les deux s’étiraient pareillement ce matin
Sous des feuilles qu’aucun pas n’avait noircies.
Ah, je gardais l’autre pour un jour prochain !
Mais sachant comment nous emmène un chemin,
Je doutais de jamais pouvoir revenir.
Je conterai ceci dans la paix,
Quelque part, d’ici quelque temps :
Deux chemins s’offraient à moi, et là,
J’ai suivi celui qu’on ne prenait pas,
Et j’ai compris toute la différence. »
Merci de ce lien avec Robert Frost que je ne connaissais pas. Une des plus grandes émotions de ma vie à Berlin. Bcp d’allemands et proportionnellement moins de touristes que dans les autres musées de l’île aux musées.
À chaque fois, techniquement, factuellement, cela se passe ainsi, la route qui fut empruntée, généralement suivie de grands, énormes, irréversibles dégâts ; puis ces routes, deux proposées, me semble t-il me souvenir, que l’on aurait pu prendre et qui n’ont pas été prises.
Et puis 1945.
L’équipe muséale, les curateurs faisant le choix drastique d’écrire :
» Pas de possibilités puisque le génocide envers les juifs était déjà accompli ».
Savoir.
Dire.
Pourtant les vers de Robert Frost sont mentionnés dans plusieurs films dont Le Cercle des poètes disparus où est cité justement The Road Not Taken.
Je me souviens de la définition qu’il aimait donner de lui-même : « Un chrétien de l’Ancien Testament ».
Peut-être que cela ne vaut pas la peine de s’injurier Bloom ♥️ et Jazzi ♥️ avec le travail énorme que chacun d’entre vous accomplit ici.
Deux chemins, celui du compilateur, qui offre, et celui du tracteur mondain, qui méprise…
Elle ne tractait plus. Elle était assise sur un banc seule.
Frost était d’ailleurs le poète préféré de JF Kennedy, qui lui demanda d’inaugurer sa cérémonie d’investiture à la Maison Blanche. Frost choisit de lire The Gift Outright . Le lendemain, le Washington Post lui consacra sa première page, car il avait « volé le cœur de la foule ».
Du coq à l’âne. Le Hillside Theatre de Frank Lloyd Wright rouvre ses portes aux États-Unis
L’édifice, soumit à de diverses transformations au fil des décennies, rouvre au public après une restauration de cinq ans qui a coûté plus d’un million de dollars.
Le Hillside Theatre de Frank Lloyd Wright, une vue de l’intérieur
Consignes de sécurité …
Je tracte seule
Dans les rues qui se donnent
Et la nuit me pardonne, je tracte seule
Essai.
La voie du con-pilateur passerait-elle par les gares, les cités & les marchés de la banlieue parisienne? Non. Le fat aime à se montrer aux funérailles des piples, attiré par l’odeur de la mort comme d’autres par la guerre.
Le copieur-colleur est une mouche à mort.
renato, vous souvenez-vous de la dernière scène de Down By Law, de Jim Jarmush, lorsque Zack et Jack décident enfin de de se séparer alors que Roberto Benigni a trouvé l’amore de sa vie de façon tout à fait improbable? the road Not Taken.
Après « Walteu Whiteuman, my frrriend Zack..errr,Jack, sorrry », Frost est l’autre poète auquel Jarmush rend hommage dans cet ode à l’Amérique telle qu’on l’aime.
Bloom va écouter Édouard Philippe, le type des masques que on en a pas besoin que i servent à rien.
Super fiable et rassurant, le gars.
Le même qui milite pour la retraite à 67 ans, tenez-vous bien. Pourquoi pas non plus à 77, tant qu’on y est ?
Vos choix me dégoûtent, Bloom.
Le chasseur-cueilleur se meut, svelte, au sein de son biotope, sa course un véritable péan à l’ingéniosité humaine.
Le copieur-colleur, lui, rampe le long son environnement, en en prélevant paresseusement de modestes échantillons. C’est un simple représentant de moquette.
Vos choix me dégoûtent, Bloom.
—
Un honneur. En espérant que vous finirez par étrangler avec votre dégueulis, naze-illon.
Prisca vous le rendra en allant cracher sur votre tombe.
Un honneur. En espérant que vous finirez par vous étrangler avec votre dégueulis, naze-illon.
Prisca vous le rendra en allant cracher sur votre tombe.
Je me souviens que dans Down By Law (Daunbailo), Benigni récite : « Deux routes se sont séparées dans la forêt, et j’ai pris le chemin le moins fréquenté. / Et c’est de là qu’est venue toute la différence. »
Texte original, répétiion de I, qui n’apparait pax dans les trads ci-dessus. Et « a wood » est un bois.
Two roads diverged in a wood, and I—
I took the one less traveled by,
And that has made all the difference.
Deux routes se séparaient dans un bois, et moi,
Moi, j’ai pris la moins fréquentée,
Et cela a tout changé.
(alternativement Eh bien, j’ai pris…)
Vive le sport de haute compétition! 🙂
Les jeux olympiques!
J’aurais bien boulu voir Bloom jouer au Rugby. Ça devait être un sacré spectacle.
Surout quand il sortait la boite à mailoche.
mailloche…
Ça devait être un sacré spectacle.
Un petit sec et nerveux qui s’en est pris souvent plein la tronche.
Il aime aller casser de l’ ovalie, sans souplesse aucune! 🙂
Un tractopelle qui en fait est une mince trottinette sans sonnette d’ alarme.
Oh, merci, blbg pour cet hymne sportif que j’ apprécie à sa juste valeur!
Il n’empêche qu’ici, nous sommes plusieurs à être dégoûtés de l’attirance de Bloom pour Edouard Philippe. Normalement ça devrait susciter en lui des interrogations.
Pensez-vous… sûr de lui, avec ses petits tracts de merde et ses petites affiches de merde, il est content que ça sente le caca.
Frost’s Reading of « The Road Not Taken »
Larry Finger
Point Loma Nazarene College
Who is the poet in « The Road Not Taken »? In his Robert Frost Handbook, James L. Potter contends that to read the poem as it should be read one must know that the poet in the poem is Edward Thomas, not Robert Frost. Potter says that if read as a statement about Frost the poem lacks irony and fades away into a « sentimental justification of following one’s personal bent, of being an individual » (52). We fail to see, Potter continues, that Frost is « mocking
Thomas’s habit of fretting over choices, present and past » (52). Is the poem about Edward Thomas or Robert Frost? If read as a statement about Frost, is the poem merely a « sentimental justification »? What was Frost’s response to
the poem, in the beginning and through the years until his death in 1963?
Frost did write the poem in England in 1914 while spending a great deal of time with Thomas, his British friend. The poem does describe Thomas’s rather lonely, isolated life, a way less traveled; and on numerous occasions, right after writing the poem especially, Frost said it was more about Thomas than himself
(Sergeant 89). Thomas concurred. Not long after Frost returned to the States, he sent a copy of the poem without comment to Thomas, who saw in it a better description of himself than of Frost. In September of the following year, 1915,
in a letter to Lewis Untermeyer, Frost is apparently still holding out for the
Edward Thomas reading of the poem. Frost says to Untermeyer: « I am only fooling my way along as I was in the poems in The Atlantic (particularly in The Road Not Taken) as I was in what I said about Spoon River. I trust my meaning is not too hidden in any of these places. I can’t help my way of coming at things » (Thompson 189).
But in 1925, eleven years after writing the poem, Frost acknowledged in a letter to Crystine Yates, a young girl in Dickson, Tennessee, that the poem was about himself. Ms. Yates had written Frost to ask if the sigh in the last stanza were one of regret or one of satisfaction. (…)
Pour les universitaires ou chercheurs associés, la suite sur
The Robert Frost Review, No. 7 (Fall 1997), pp. 73-76 (4 pages)
Ms. Yates had written Frost to ask if the sigh in the last stanza were one of regret or one of satisfaction.
—
« the sigh in the last stanza » = le soupir dans la dernière strophe, c’est la répétition de ‘I’.
Préférence donc pour « Eh bien, moi, j’ai pris… »
(…)
Deux routes se séparaient dans un bois, et moi,
Eh bien, moi, j’ai pris la moins fréquentée,
Et cela a tout changé.
j’ai faitu saut sur le blog de Jorion d’où je vous ramène une interprétation du 3ème homme
vous pourez y pour suivrevotre course après Asange:
https://www.pauljorion.com/blog/2024/06/25/julian-assange-est-libre/
@bloom
la question f’hernri alleg est un brûlot;nourri de veau je me souviens qu’il nous est arrivé comme une gifle dans la figure en 1957 tétanisant les khâgneuses politisées que nous étions .mais cela avoir la force et les défauts d’un pamphlet .
depuis l’histoire est passée par là et ces crimes ont été magistralement explorés explorés avec les travaux irremplaçables de Raphaëlle Banche
Travaux qu’elle complétés récemment avec une recherche sur les souvenirs d’appelés e sorte de « malgré nous qui s’y sont trouves associes e qui en restent marqués
qu’est ce que raconte le correcteur?
je réécris mon post@bloom
la question d’hernri alleg est un brûlot nourri de rage. Je me souviens qu’il nous est arrivé comme une gifle dans la figure en 1957 tétanisant les khâgneuses politisées que nous étions .
mais cela avait la force mais aussi les défauts d’un pamphlet .
Depuis l’histoire est passée par là et ces crimes ont été magistralement explorés avec les travaux irremplaçables de Raphaëlle Banche
Travaux qu’elle complétés récemment avec une recherche sur les souvenirs d’appelés sorte de « malgré nous qui s’y sont trouves associes, et qui en restent marqués
Temple Gardens
Paul Klee German
1920
Lisez Pierre-Stéphane Fort, « Le Grand remplaçant, La face cachée de Jordan Bardella »
salaud d’ordi
pourrez
Assange
Belmondo une vie de sportif
À l’Avia Club, Belmondo, qui jouera le rôle d’un boxeur dans L’Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville en 1963, partage l’entraînement avec Maurice Auzel, futur champion de France des welters la même année. Celui-ci deviendra sa doublure lumière et sera au générique de nombreux films de la star tels que Peur sur la Ville, L’Alpagueur ou Le Marginal… Belmondo, lui, se livrera à 9 combats professionnels.
https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/Jean-paul-belmondo-une-vie-de-sportif/1283422
Bompard en cravate c’est aussi comique que Bloom en gants de boxe ou en maillot de rugbyman !
Rosanette, vous exprimez toute la différence entre les livres qui font l’histoire et d’autres qui « ne font que » l’écrire. Positions differentes sur la flèche du temps et dépendance des seconds à l’égard des premiers.
Pas de balais qui volent, mais on garde l’esprit de J.K. Rowling : C’est un sport de balle, où vous marquer des points si vous mettez la balle dans les anneaux. Et si vous attrapez le vif d’or, c’est le jackpot : Vous remportez la partie !
Un sport qui est bien plus qu’une simple adaptation à notre réalité. Le quidditch a ses propres règles, arbitres, équipement, et même sa fédération à l’international. Les Etats-Unis sont champions du monde, mais la France est une nation majeure en Europe !
« le sport amuse les masses, leur bouffe ‘esprit et les abêtit » TH BERNHARD
Bruckner — Celibidache — Berlin
Murakami a aussi une passion pour la course à pied, en particulier le marathon. Il explique : « En fait, je ne suis pas quelqu’un de très physique. Et je ne fais pas non plus du sport parce que c’est sain.
3Il s’agit, ni plus ni moins, d’un ouvrage sur la course à pied. Ce n’est pas un coureur qui réfléchit à l’écriture, mais un écrivain qui court et analyse – avec talent – cette activité quotidienne (dix kilomètres par jour, six jours par semaine), devenue une part essentielle de sa vie.
A l’automne 1982, âgé de 33 ans, Murakami a conjugué ces deux activités. N’en pouvant plus « d’écrire contre la montre » après des nuits exténuantes, il a fermé le club de jazz qu’il tenait à Tokyo avec son épouse, et s’est attelé à sa table de travail. Les kilos n’ont pas tardé à arriver.3LE MONDE
@ Bloom
je vous remercie
Votre réponse, mise au point bienvenue et pertinente ,montre que vous avez fait l’effort de lire un post bourré de coquilles quasi incompréhensible.
A propos d’Henri Alleg et d’autres « pieds rouges »,comme le latiniste André Mandouze, nous avons été à l’époque envahis d’amertume devant ce qu’ils sont devenus dans cette Algérie devenue indépendante, pour laquelle ils ont pris les plus grands risques,
Moi personnellement, je ne suis pas du tout sportif, mais j’aime bien marcher derrière le corbillard d’un ami mort en faisant du sport.
Jazzi dit: à
Bompard en cravate c’est aussi comique que Bloom en gants de boxe ou en maillot de rugbyman !
–
Absolument. Ou que Clopine en.. non rien.
Samuel dit: à
Moi personnellement, je ne suis pas du tout sportif, mais j’aime bien marcher derrière le corbillard d’un ami mort en faisant du sport.
–
Beaucoup aiment ça. C’est pour ça qu’à chaque fois qu’on peut, on met les cimetières en hauteur.
Jazzi, je pense que si Bloom a été accepté au rugby, c’est parce que dans les mêlées il était le seul à réussir à se faufiler entre les jambes des gars pour piquer le ballon.
Le débat.
Les français ont le choix entre un bon élève et deux bonimenteurs.
Qui vont-ils envoyer à Matignon ?
Bloom dit: à
Un honneur. En espérant que vous finirez par vous étrangler avec votre dégueulis, naze-illon.
Prisca vous le rendra en allant cracher sur votre tombe.
bon, Bloom, sauf votre respect, je pense que vous conviendrez que je n’était pas tombé loin au sujet de votre pratique « parcimonieuse » de l’understatment (french speaking)
A propos, la France a réussi finalement à mettre UN goal (en trois matchs, et sur pénalty); je viens de lire ça dans le Correio da Bahia. Alors un Grand Bravoà cette somptueuse équipe
CB, au lieu de dauber comme un Vrounzais, parlez-nous plutôt de la belle vie brésilienne.
Au fait, c’était quand que la Seleçao a pris 7 buts contre l’Allemagne, déjà?
Cet avant-centre, Bolsonaro, n’aurait-il pas fallu le sortir avant, pour faire rentrer à sa place celui qui était sorti de taule? Les Auriverde ne sont plus que l’ombre d’eux mêmes…J’espère qu’il est moins antisémite qu’on le dit, ce Lula-là.
Dissonance cognitive: je viens d’assister à un meeting de lancement d’un nouveau parti, et à un début de campagne électorale. Je croyais qu’on votait pour des candidats à la députation….
Je n’sais pas pourquoi mais j’oublie toujours de dire aux vieux Rdéliens que je suis jeune, d’une jeunesse insolente; que je suis beau, d’une beauté légendaire; que je suis charmant; d’un charme proverbial, que je suis intelligent; d’une intelligence rare et que j’m’en fous et ne m’en vante jamais. Voilà qui est dit. Tenez-le donc pour dit bande de vieilles gargouilles !
J’aime beaucoup monsieur Emmanuel Macron.
Si j’étais une meuf, je l’épouserais dare-dare, mais…, euh…, comment dire…, vu que ses faveurs vont plutôt vers les MILF tendance trans-genres… Bof !
Je crois que Poutin va finir par balancer des bombes atomiques dans la gueule des ukrainiens pour leur apprendre que, en temps de guerre, les bonnes manières se perdent.
Attaquer la Crimée pour les russes c’est comme attaquer les parties génitales pour un homme.
Fais-gaffe Zelensky, n’écoute pas tes conseilleurs mais jamais payeurs occidentaux. Fais-gaffe à la gaffe mon p’tit clown de Zelensky.
FL : « je note tout de même que vous êtes obligé de mentionner des œuvres en langue étrangères. »
Si cela s’adressait à moi : aucune obligation, au sens où je ne raclais pas les fonds de tiroir — les italiens et l’allemand, ceux qui me sont venus à l’esprit, n’ont été évoqués qu’en second lieu, en réponse au reproche de JJJ d’ignorer un livre américain.
Je n’avais dans un premier temps mentionné que des écrivains français : L. Werth, G. Chevallier (malencontreusement amputé de son second L) et R. Martin du Gard (oubliant d’ailleurs au passage Les Poilus de Delteil et Le Guerrier appliqué de Paulhan — livres que j’ai pourtant lus et appréciés dans leurs registres assez différents).
Merci donc à Paul Edel pour sa liste (qui me fournit un autre rappel bienvenu : je m’étais promis de lire La Comédie de Charleroi) — liste qui démentit votre « c’est pas non plus l’avalanche » (sic).
(Me souvenant de l’intérêt des Journaux de Galtier-Boissière, je me dis que ses écrits sur la grande guerre (En rase campagne et Un hiver à Souchez ou La Fleur au fusil) pourraient aussi en faire partie.)
Par ailleurs, FL, vous parlez de mélanges : pourriez-vous avoir l’obligeance de m’indiquer lesquelles parmi les œuvres mentionnées n’auraient PAS été écrites par des participants et seraient de simples « reconstitutions historiques » ?
Quant aux prismes (d’ailleurs assez contradictoires à mes yeux) : qui les aurait relevés s’ils n’étaient aussi ostensibles ?
À rechercher la complicité par des clins d’œil appuyés et répétés, on risque de susciter l’agacement.
Mais au cas assez improbable où votre inquiétude (« je m’attends au pire ») ne serait pas affectée (feinte), je peux vous rassurer : au lieu de subodorer automatiquement une malveillance partisane (alors que vous ignorez tout de mes opinions et positions sur ces questions), il faudrait plutôt penser à une cible d’une tout autre nature — une version du « philistinisme cultivé », où il s’agit toujours d’utiliser les œuvres à des fins secondes, d’un déplacement vers une « valeur d’échange » aux dépens de la « valeur d’usage » du rapport actif et personnel aux textes (deux formes opposées d' »engagement », d' »investissement »).
Rectification : les Italiens et l’Allemand (avec une majuscule initiale puisqu’il s’agit de gentilés).
Tenez-le donc pour dit bande de vieilles gargouilles
Possible de demander à être greffée sur notre Dame de Paris, qui sait si en ces temps de restauration de l’édifice nos sales tronches pourraient plaire aux millions d’yeux qui bientôt se réjouiront de l’admirer à nouveau belle et majestueuse. Moi je suis assez d’accord pour être pétrifiée , solidifiée, empierrée pour demeurer aussi insensible que la pierre peut l’être pour échapper à l’épouvante d’un gouvernement aux mains du RN. Cette perspective me déprime à tel point que je veux bien prêter ma sale gueule à la religion sous ma figure de monstre chargé de repousser l’esprit du Mal hors du sanctuaire, loin du Temple toujours aux mains des marchands.
Quelle est la différence entre une épouse et une maîtresse ?
30 kilos !
MS, pour quelles oeuvres lyriques avez-vous vos entrées? Sympa ce festival, un ami m’avait offert d’assister à la dernière de Chéreau, Elektra. Il y a fort longtemps, comme le temps passe vite.
Samuel, je découvrai cet après midi une nouvelle où était traitée cette question de la maîtresse, version Tournier, qui met en rapport amante et maîtresse, seconde femme de l’homme mariée en faisant une analogie avec la mère et la maîtresse ( d’école). La mère , première femme aimée de l’enfant puis la maîtresse qui dans le meilleure des cas devient la seconde.
je suis beau, d’une beauté légendaire;
des preuves, des photos, je ne crois que ce que je vois!
Bloom en gants, je pense que dans ce cas vous abdiqueriez face à l’expertise.
p’tain, ça vole haut, à minuit… chez el Samu.
Bérénice,
Pas besoin de vous voir pour constater votre laideur qui transpire même par vos commentaires.
n’est-ce pas? Je ne fais aucun effort pour la cacher et Dieu merci personne ne me voit au réveil, une cata!
Vous n’allez peut-être pas me croire mais j’ai déjà figuré, en tant que figurant, dans deux films du regretté Claude Chabrol : Merci pour le chocolat et La Fleur du mal.
Je vous jure que c’est la vérité mais… bah!… je n’m’en vante pas non plus !
Bérénice,
Allons, allons, je plaisantais avec vous car je suis un taquin toqué qui aime bien lutiner les coquines😆Faut bien qu’on s’amuse un brin ma jolie😇
@pour quelles oeuvres lyriques
J’y pense.
Peut-être jouer l’Arlésienne…
En partenariat avec le festival d’Aix:
https://www.vogue.fr/culture/article/tour-luma-frank-gehry-arles
SOUMISSION REPUBLICAINE
« C’est effarant d’observer que des centaines d’heures de débats se dévident sans que rien ne soit réellement dit.” (Michel Houellebecq, Figaro Magazine, 9 janvier 2015)
No comment
Hier soir en réponse à son programme raciste nationaliste identitaire , bordella s’est vu servir par le premier ministre et accessoirement meilleur competiteur de l’épreuve, un flan francorusse de toute beauté, que ce fasciste a eu du mal à digérer et l’a fait s’étouffer.
(Peut-être que si elle avait marché, les loups ne lui auraient pas sauté dessus ? Un loup reste un loup, un tigre aussi).
(Ce doit être le fair-play qui pousse un homme à dire à une femme qu’elle est laide).
(Qu’est-ce qui différencie un amant d’un mari ? le bide, la bandaison, le soin attentif qu’il prend d’elle). L’amant sait que sa maîtresse est précieuse, et il ne trouve pas cela ridicule.
MS, j’ignorais vos talents de chanteuse lyrique, jouer l’Arlésienne suppose que vous en possédez. Je pensais qu’après la Suisse pour Nicolas de Staël et la molle du lac vous vous offriez le festival d’Aix en spectatrice avisée.
« le premier ministre et accessoirement meilleur competiteur de l’épreuve »
Des trois candidats à l’oral, hier soir, il fut incontestablement le plus sérieux et le plus crédible.
Bardella n’est manifestement pas à la hauteur et Bompard, on ne sait pas de quoi et au nom de qui il parle.
X est une des rares à prendre ici la littérature au sérieux. Et FL a eu le mérite de choisir un corpus intéressant. Indépendamment de vos attaques basses, c’est ce qu’on peut vous répondre, Samuel. Mais échappez-vous jamais à la bassesse? MC
« Peut-être que si elle avait marché, les loups ne lui auraient pas sauté dessus ? »
Raisonnement spécieux, rose, qui peut se transposer ainsi :
« Peut-être que si la gamine de Courbevoie avait été voilée, les gamins antisémites ne l’auraient pas violée ? »
@je pensais
Le programme est là et il reste des places :
https://festival-aix.com/en/calendar
Le reste, ce ne sont pas vos affaires.
MS, concernant les intentionsle RN j’y vois une réactualisation du programme de Vichy visant cette fois les bi nationaux ayant des racines africaines, moyen-orientales, des musulmans majoritairement. Quid des juifs israelo-francais ou d’ailleurs? Une fuite des cerveaux ayant été enregistrées, que va-t-il rester dans ce pays de l’élite bi-nationale qui s’y est enracinée et me paraît utile et bénéfique. Dispose-t- on d’un recensement des personnes concernées et contestées par le RN?
Simple curiosité artistique, je vais faire un petit tour aux rencontres d’Arles , plus accessibles à mon budget mais si j’en avais les moyens mon choix se poserait sur La Roque d’Antheron. Peut-être L’été prochain si je n’achète pas trop de chaussures, j’adore le piano.
( » erratum ») laisse supposer que…
Bompard, on ne sait pas de quoi et au nom de qui il parle.
_____
Il avait en back office des figurants qui dodelinaient de la tête avec force mimiques, comme autant de petits toutous pendulaires sur la plage arrière. Du coup j’ai juste compris qu’il était de Marseille…😁
petitix, enculeuse de mouche, qui avait un crush on Sam s’est vue signifier une fin de non recevoir par « le bibliothécaire du désert » (sic) ptdr.
Cependant, si quelqu’un ici cherchait pour La Roque une compagnie simple, bien élevée, colorée, bronzée, épilée, peut-être encore présentable mais n’ayant pas le sou, je suis partante, je fermerais les yeux sur les conditions du contrat si toutefois il s’en présentait. Avis à la population 🎹
je trouve ça plutôt sympa, à la veille d’une guerre civile, de rendre hommage à un écrivain journaliste d’extrême droite que en son temps avait rendu hommage à des types comme Brasillach & co…
Quelle est la différence entre une maîtresse et sa femme ?
Vingt ans de moins.
On le savait depuis longtemps que Bardella n’est pas manifestement a la hauteur. Et on sait la même chose de Marine Le Pen.
40 ans de piano et quarante pianos ? à la Roque d’Anthéron.
Rose, C’est quelquefois seulement 10, 12 ans et parfois plus, 40, 45 ans, l’amour s’achète et les hommes matures ont des attributs que les jeunes n’ont pas, une Audemars Piguet, une belle voiture, une résidence de rêve, ils sont rassurants, généreux.
Une chanson « tu partiras » se trouve sur le net. Il n’y a rien de répréhensible à exprimer par l’art le souhait que partent des non-Français en large excès sur le territoire, à fortiori ayant pour beaucoup des problèmes à s’intégrer.
Par contre il ne faut pas que cet art stigmatise de façon évidente certaines ethnies ou religions.
le journalisme est un truc bizarre aujourd’hui, un des mots pour caractériser ce truc bizarre c’est « omerta ».
exemple au hasard : les américains balancent un missile à sous munitions sur une plage bondée de gamins un dimanche férié et aucun de nos médias n’en parle.
pourquoi ? parce que ces enfants sont russes et n’ont donc pas (comme des enfants palestiniens, irakiens ou amérindiens) la même « valeur » que les autres, et parce qu’en parler reviendrait un contredire un narratif qui définit les gentils et les méchants dans un monde où les gentils sanctionnent et interdisent aux méchants de participer aux JO.
dans cette vidéo on voit un universitaire américain l’expliquer à un journaliste anglais un peu neuneu (comme la quasil totalité des journalistes anglais), comme un instit donne une leçon à un gamin de 8 ans.
entre 8 mn et 15 mn :
et la molle du lac
Ah la contrepèterie! 🙂
« La lol du mac », c’est pas mal! 🙂
On le savait.
Pourtant, nous n’avons pas fait polytechnique.
Par contre pour les loups et les tigres, on ne sait pas si marcher au mieu de courir évite l’attaque. C’est parce que l’on n’a pas fait polytechnique.
le narratif, j’aime bien ce terme nouvellement employé, l’important consiste à pondre un bon narratif, il concerne la transcription des faits à destination des peuples ( s’il vous plaît, racontez nous une histoire, encore de la littérature?) de façon à les orienter vers tel ou tel type d’aperception du présent. Ceux de Poutine, Xijin ping, Orban, Milei, Trump sont des exemples d’honnêteté intellectuelle infusés d’idéologie pacifiste.
ils sont rassurants, généreux
Pas du tout. Mais alors pas du tout.
Non? Vous en version homme, par exemple, inquiétant et pingre?
« Il n’y a rien de répréhensible à exprimer par l’art le souhait que partent des non-Français en large excès sur le territoire »
C’est ça, à ton âge, continue de faire le branleur sur le net
_____
» je partirai quand ce sera plus la fête »
https://youtu.be/aW9Wz-zUfwA?feature=shared
54% des jeunes français , sondage décembre 2023, envisagent de quitter la France.
Tout est dans le détail.
La cravate rouge mal nouée de Bompard, lui donnant un air de Bourvil dans le Corniaud, est de nature à décrédibiliser tout narratif possible !
Ce sont des lâches, Marie Sasseur.
Jamais je ne quitterai la France.
Exercice de style.
Quelqu’un pour traduire en français cette phrase :
« On n’a jamais le temps, chez Lánthimos, de se réjouir de l’escamotage des explications, car il les subsume dans la lourdeur d’une évidence métafilmique : l’homme qui tire les ficelles s’offre en hypostase complaisante de l’auteur-réalisateur. »
Les précieuses ridicules ?
Non la critique du dernier film de Lánthimos, qui sort aujourd’hui, par la critique des Cahiers du Cinéma !
Puck, les enfants ukrainiens volés, raptés, auraient-ils des parents qui ne méritent pas leurs enfants? Ils sont vivants, certes, la cloche a deux sons: ding et Dong.
En regard, voilà ce que je disais de son précédent film :
« Pauvres humains de demain
« Pauvres Créatures » de Yórgos Lánthimos, avec Emma Stone, Mark Ruffalo, Willem Dafoe et Hanna Schygulla.
Lion d’or à la dernière Mostra de Venise, le très attendu film de Yorgos Lanthimos (« The Lobster », « La Favorite ») ne laisse guère indifférent.
On aime ou on déteste.
J’avoue avoir été parfois un peu agacé par cet esthétisme pour l’esthétisme de l’extravagant cinéaste grec, mais finalement conquis par sa haute et indéniable virtuosité.
Le monsieur plus du cinéma contemporain nous offre ainsi un film en forme de fable uchronique et futuriste au baroquisme tapageur.
Revisitant le mythe du monstrueux docteur Frankenstein, réinventant une Eve nouvelle, il nous balade à travers une Europe de fantaisie, comme échappée d’une exposition universelle de l’époque Art déco au service d’un film d’horreur et de science-fiction !
Un voyage fantastique et fantasmatique, entre Londres, Lisbonne et Paris, où l’on pense au David Lynch de « Eraserhead », au Wes Anderson de « The Grand Budapest Hotel » et au Fellini de « E la nave va » ou encore de « Casanova…
Beaucoup pour un seul homme !
Ici, les décors et costumes sont totalement artificiels, à l’opposé des préceptes de la Nouvelle Vague.
Et pourtant on ne peut dénier la qualité de film d’auteur, à cette oeuvre singulière, qui permet à Emma Stone de déployer son jeu d’actrice géniale, dans le rôle de Bella Baxter.
Digne de Norma Jeane Baker inventant Marilyn Monroe !
De quoi lui valoir prochainement un Oscar ?* »
*Elle l’a eu.
834
commentaires