de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection

Rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection

C’est tout un art d’écrire une chronique mais, rassurez-vous, cela ne fait pas pour autant de tout chroniqueur un artiste. Rares sont les virtuoses y compris parmi les écrivains. Beaucoup s’y sont essayé, parfois avec succès au XXème siècle avec des fortunes diverse –et même avant : Proust qui assura brièvement une « chronique de salon » sous le pseudonyme shakespearien d’Horatio dans les pages mondaines du Figaro ; Colette, assidue aux procès, qui tint une « chronique d’allure judiciaire » dans les journaux ; Cingria dans la Nrf des années 30 ; Vialatte, qui retombait sur ses pieds à l’issue de chacune de ses chroniques dans La Montagne, qu’elles traitassent de l’âge du premier homme ou des mœurs de la chèvre, par « Et c’est ainsi qu’Allah est grand » ; Duras qui se fit chroniqueuse de l’actualité parallèle à l’actualité politique, celle des traces laissées par le passage du temps, chaque mercredi de l’été 1980 dans Libération ; Bernard Frank dans le Nouvel Observateur, un cas car quel qu’ait été le sujet de sa chronique, on était à peu près sûr d’y croiser les Juifs, le maréchal Pétain, le signalement d’une bonne bouteille et l’adresse d’un restaurant ; et tant d’autres, Morand, Aymé, Calet, Perret, Nimier, Audiberti, Blondin… Bref, on mesure à cet inventaire à quel point l’art de la chronique est patiné. Ce qui a manqué à nombre d’entre eux ? La régularité. Une idée, un thème, un sujet, une inspiration, un déclic, cela ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval. Comme disait Jacques Perret, orfèvre en la matière :

« Être ou ne pas être est une question intéressante aussi, et même pressante quand il s’agit d’en avoir ou pas ».

Car l’air de rien, ça engage et donc ça oblige d’avoir rencart avec ses lecteurs chaque semaine au même endroit sous le réverbère. La fidélité doit être réciproque. C’est comme une conversation dans laquelle ils s’inviteraient avec le rare sentiment d’être personnellement accueillis. La chronique est le plus intime des genres journalistiques, et le plus libre quoique strictement encadré par des colonnes qui froncent les sourcils au moindre signe surnuméraire. Forme brève, elle tient de la critique d’humeur et manie volontiers l’ironie. Le chroniqueur nous raconte des histoires en s’autorisant toutes les digressions au motif que le hors sujet n’existe pas pour lui. Heureux homme que cet écrivain s’il passe à la postérité littéraire aussi par ces vignettes sur la vie comme elle va. Tout dépend de sa manière de faire l’actualité à sa main, ce que Lautréamont a ramassé en une formule lorsqu’il a défini la chronique comme « la rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection ».

Eric Holder, écrivain parmi les plus attachants disparu en 2019 à l’âge de 58 ans, connait ce bonheur à titre hélas posthume avec la publication ces jours-ci de L’Anachroniqueur (282 pages, 22 euros, Le Dilettante). A la relecture, le recueil de ses haïkus briards puis médocains parus dans Le Matricule des anges de 1996 à 2012, demeure un modèle du genre. Il tenait la chronique pour une carte blanche à la dimension d’une carte de visite. Les siennes avaient ceci de japonaises qu’elles ne manquaient pas d’évoquer la saison avant de célébrer l’évanescence des choses et les sensations par elles suscitées. Magie du titre, foin de la formule qui frappe, air de ne pas y toucher, tendresse pour ses personnages, sens de l’épure, goût de la fantaisie, discrétion en toutes choses. Quelle douceur et quelle fluidité dans cette prose qui s’écoule comme l’eau dans un ruisseau de montagne ! On dirait qu’il écrit à hauteur d’homme dans un français à l’usage des musiciens. Ni futile ni éphémère, la chronique rêvée, selon lui, avait quelque chose d’un caillou posé dans la page :

« Un petit galet, plutôt, et longuement poli, comme celui qu’on pose au milieu du quotidien régional étalé sur la table, dehors ».

Pour observer les petits riens de la vie, une certaine qualité de temps est nécessaire conjuguée au goût des autres avec ce qu’il faut de légèreté poétique. La fragilité d’Eric Holder demeurait inentamée, de même que le souci de son prochain. Quand l’époque se gobergeait dans les facilités assassines de la dérision, il n’avait d’autre arme qu’un sens aigu, permanent, naturel de la délicatesse. Tout dans son attitude, son savoir-vivre, sa diction, sa voix était de cette tessiture-là. C’est dire à quel point, outre l’écrivain, un chroniqueur de cette pâte humaine nous manque.

(Photos Passou et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, vie littéraire.

1417

commentaires

1 417 Réponses pour Rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection

Phil dit: 29 juin 2022 à 6h41

Les chroniques du Patachon dans le Paris de l’entre deux guerres sont bien enlevées, dear Mr Court, à cette époque le dandy savait écrire et mourir sans déplaisir. La mère, une Heredia pas molle du genou, conservera en trophée la radiographie des poumons détruits du fils.

et alii dit: 29 juin 2022 à 6h47

Hommes en chasse, Chroniques territoriales d’une sexualité secrète
Laurent Gaissad
Langue Français
ces emplacements réels, ces lieux secrets et notoires à la fois, accessibles à tous les hommes, hétéros et homos, mais séparés du monde. Voyage ethnographique au long cours entre Marseille, Toulouse et Barcelone, Hommes en chasse en retrace l’impermanence durable, révélant au passage les transformations transitoires de soi à l’œuvre dans ces expériences sexuelles sans lendemain.
https://presses-universitaires.parisnanterre.fr/index.php/produit/hommes-en-chasse-chroniques-territoriales-dune-sexualite-secrete/

Janssen J-J dit: 29 juin 2022 à 7h00

@ d’une râpeuse de diamant

c-koi ?… une bijoutière et apprentissage ?

@ yaëlle braun-pivert ?… va falloir vous y habituer !

@ un brin marre de toutes ces chroniques mises en ligne… Là, quand… la Sépulture matinale ?

Janssen J-J dit: 29 juin 2022 à 7h15

@ Parce que Diam’s est (était) la plus grande rappeuse française,

Donc, rappeuse ?… -> qui « fait du rap » avec une râpe qui finit par déraper dans le gruyère…
Ah !… tout s’éclaire ! vous devenez de + en + subtil avec l’orthog !
(y’a pas à dire, les stages de recyclage à dieppe ont du bon…, apparently !) 😉
Bàv,

Jazzi dit: 29 juin 2022 à 7h22

« Donc, rappeuse ?… -> qui « fait du rap » avec une râpe qui finit par déraper dans le gruyère… »

Avec une allusion à la « croqueuse de diamant » de la rockeuse Catherine Lara !

Janssen J-J dit: 29 juin 2022 à 7h25

Julien Roussel, le nouveau stagiaire de SO, pendant que Sophie a pris deux semaines de congés au vert.

@ Jzmn, je vous signale un nouveau film d’Osons, en sortie à Paris : « les larmes amère de Peter von Kant », une histoire genre Fassbinder, semble-t-il.
Bàv,

et alii dit: 29 juin 2022 à 7h30

« fait du rap » avec une râpe
c’est pour les new de renatoavec son jambon d’York?

Janssen J-J dit: 29 juin 2022 à 7h46

@ merci pour le reportage de didier rikner un peu partial à mes yeux, m’enfin… hein, c’est votre pseudo, jzmn ? Vous n’aimez pas Emmanuel Grégoire ?…

Damien dit: 29 juin 2022 à 7h49

Je suis allé revoir « Frère et Soeur » de Desplechin, et j’ai été conforté dans mon admiration pour ce film. C’est une oeuvre très innovante, qui poursuit un langage libre et de toute beauté. Jazzi n’a pas aimé : j’ai lu sa critique, qui me semble un jugement rapide, bâclé, plein d’amateurisme, digne de Mme Michu. Sachez, mon cher ami, que « Frère et Soeur » est un film qu’il faut aller voir au moins quatre fois. Donc, prendre son temps, et ne pas se laisser matraquer par ailleurs par des films niais et sans profondeur, qui sont votre lot couramment. Quand, au milieu de ce cloaque, surgit un chef-d’oeuvre, vous ne le distinguez même pas ! — Cette semaine, sortent les « Cahiers noirs » I et II de Shlomi Elkabetz. Cela a l’air a priori pas mal. Je commencerai par un premier épisode (le II, je pense), tranquillement. Peut-être aurais-je envie de voir le premier ensuite. Vous savez, c’est un documentaire familial sur la grande actrice judéo-arabe, qu’on a pu voir souvent dans les films d’Amos Gitaï, et qui malheureusement a disparu prématurément. Sinon, cette semaine, rien d’autre à noter, à part quelques reprises, et, toujours, « La Maman » d’Eustache, bien sûr, qui poursuit son petit chemin de grand classique, n’en déplaise aux agités du bocal et aux mal baisés (comme dirait Roselyne Bachelot) — ils se reconnaîtront ! Bonne journée à tous !!!

Janssen J-J dit: 29 juin 2022 à 7h58

moij ça me plairait pas de me faire insulter par ce petit morveux, jzmn !… a la comprenette lente, ce galà : 4 revoyures au moins pour commencer à piger c’te daube, hé bé, mon ieux !…

Damien dit: 29 juin 2022 à 8h03

Je ne suis pas un petit morveux, et je ne voulais pas « insulter » notre ami jazzi, qui est tout à fait capable, d’ailleurs, de se défendre tout seul. Parfois, il est vrai, j’aime argumenter de manière un peu vive — et je le regrette tout de suite après. Saint Vincent de Paul, dans un de ses écrits, admettait néanmoins ces petits éclats dans la controverse. Je suis en bonne compagnie, ignare JJJ !!!

B dit: 29 juin 2022 à 8h08

Bloom, concernant l’amour, j’y pensais l’autre jour et concluais à sa survenue tout au long de nos vies fécondes, ensuite alors que nous sommes dans l’incapacité de nous reproduire , le sentiment s’estompe jusqu’à s’absenter définitivement. La nature nous offre cette chance puis nous en prive. Nous devenons inutile à assurer la survie de l’espèce, cycle naturel des organes et du sentiment en involution liés.A quoi bon agiter les vieillards avec ces choses . Par ailleurs, alors que la planète marche vers son hiver, on ne s’étonnera pas d’y rencontrer l’indifférence, la haine, tout un dépotoir de sentiments qui s’éloignent de l’amour sous toutes ses formes autant que l’Homme se prive des moyens à assurer sa survie globale.

Janssen J-J dit: 29 juin 2022 à 8h09

@ Saint Vincent de Paul,
vouliez dire St Vincent van Gogue, pluto, non ?… En voilà un qui veut nous faire son MC et prend’sa plazza… Aura encore du taf ! Bàv,

Jazzi dit: 29 juin 2022 à 8h10

« Parfois, il est vrai, j’aime argumenter de manière un peu vive »

Un pervers, qui à la maternelle pinçait sournoisement les fesses des petites filles !

J J-J dit: 29 juin 2022 à 8h11

c’est beau comme du BB (bon beurre), Béa… Vous êtes une vraie artiste du monde flottant => Bàv,

JC..... dit: 29 juin 2022 à 8h12

Il faudrait être fou pour répondre aux sottises bêtasses d’un con de luxe comme on en voit, ici et là.

Laissons le pourceau dans son jus.
Next ?

B dit: 29 juin 2022 à 8h13

D, si les ressources humaines dans l’audiovisuel sont si mal gérées que vous l’estime, est ce une raison pour supprimer un budget lui garantissant son indépendance, à terme faudrait il privatiser le secteur afin de le soumettre aux humeurs d’un financier ou d’un autre ou encore faut il attendre d’un pouvoir réactionnaire qu’il influe jusqu’à la censure puisque le budget dépendra du bon vouloir d’un ministère?

Damien dit: 29 juin 2022 à 9h02

Cela vous met manifestement en rage de rencontrer pour une fois quelqu’un de plus intelligent que vous et de plus cultivé. Cela vous met en rogne, et vous avez la haine comme un marginal du 93. Je me marre, mais en même temps je déplore cette dégénérescence culturelle, qui n’atteint, on le constate, pas seulement les immigrés, mais presque tous les Français d’aujourd’hui — qui ont voté en majorité pour Le Pen ou Mélanchon, les deux brutes populistes et démagogues, ou pire, qui n’ont pas voté du tout, parce qu’ils n’avaient aucun avis sur la question, tant leur cervelle est creuse. Triste pays, que les interventions sur le blog à Passou synthétisent de manière tragique ! — Seule la grande Sasseur est hors du lot, bien sûr ! Très cordialement.

B dit: 29 juin 2022 à 9h47

Cela vous met manifestement en rage de rencontrer pour une fois quelqu’un de plus intelligent que vous et de plus cultivé. Cela vous met en rogne, et vous avez la haine

A qui vous adressez – vous?

lmd dit: 29 juin 2022 à 9h54

Je ne vais pas me laisser détourner de mon intérêt blâmable pour Jacques Perret par des imbécilités. Je copie deux petits bouts de chroniques dans Aspects de la France (c’était une revue royaliste):
« N’étant pas lecteur du J.O., ma radiation des contrôles de la Médaille militaire m’a été signifiée par la rumeur publique. Le motif ne figure pas dans l’arrêt mais on devine bien qu’il s’agit d’une affaire de moeurs. J’ai dû me faire remarquer un jour que je me livrais en public à des exhibitions de vérités premières. C’est un exercice offensant à la pudeur de l’État ».

« Cet hiver j’avais entrepris une étude assez poussée sur le nouveau paquet de gris, mais arrivé au quatrième ou cinquième article je me suis laissé distraire par d’autres actualités plus tapageuses. Non par goût, certes, mais par un sentiment vaniteux et naïf de mon rôle de folliculaire anachronique de choc. Telle est en effet ma conception du chroniqueur intempestif que si je ne donne pas mon coup d’épée hebdomadaire dans les eaux torrentueuses de l’histoire, je me sens fautif ».

et alii dit: 29 juin 2022 à 9h57

eh bien, j’ai rêvé de Churchill faisant tournoyer son chapeau! j’étais bien contente de le reconnaître;
c’est lui qui a dit
to jaw jaw is always better to war war!
bonne suite!

et alii dit: 29 juin 2022 à 10h00

Moose Jaw est une municipalité de la Saskatchewan au Canada. Elle est située sur la route transcanadienne, 71 kilomètres à l’ouest de Regina.

Elle est surtout connue comme lieu touristique de détente avec ses nombreux parcs et attractions touristiques tels les tunnels de Moose Jaw ou le Casino Moose Jaw.

MC dit: 29 juin 2022 à 10h48

Je ne m’explique pas qu’on contre un argument, si bref soit-il, par l’affirmation de sa propre supériorité. Il ne me semble pas que Damien soit le meilleur juge de lui-même…A ce moment là oui, Marie Sasseur apparaît « grande », elle qui n’a que cet argument à la bouche….Folie des grandeurs autoproclamée, quand tu nous tiens…

Janssen J-J dit: 29 juin 2022 à 11h51

c pas mal comme stratéji, jmb, de lustrer sa plume pour se faire haïr de tout le monde, & d’attirer 1 temps les lampions sur soie… Hélas, ça dure pas trop lgtpms comme mufleurie. La petite S… n’est jamais loin à se ramassssser à la cuillère (vite, préparez-lui du mercurocrome93, va nous saigner du naze !)
😉

bouguereau dit: 29 juin 2022 à 11h52

….Folie des grandeurs autoproclamée, quand tu nous tiens…

..la bien

bouguereau dit: 29 juin 2022 à 11h54

de lustrer sa plume pour se faire haïr de tout le monde

la vérité est si telment facile à dire qu’on trouve qu’elle est vulgaire à hentende

et alii dit: 29 juin 2022 à 11h59

« Le feu vert turc à leur entrée dans l’Otan donne un « élan puissant » à l’unité occidentale, a déclaré un haut responsable de la Maison blanche. »
c’est notre image!

bouguereau dit: 29 juin 2022 à 12h01

le lézard dit que le couyon avec des cornes au capitoul c’était rénateau et le pti gros avec l’ar c’est keupu..que c’est kabloom qu’a pris la photo et lui a envoyé en esclu..et que lui baroz s’est empressé a balancer sur son blog pasque c’est un foi jaune des fois jaunes et il dit même qu’ils peuvent le remercier pasqu’il les rajeunit de 50 ans..c’est un peu capilotracté comme chronique qu’elle dit alesquia

bouguereau dit: 29 juin 2022 à 12h06

Cela vous met manifestement en rage de rencontrer pour une fois quelqu’un de plus intelligent que vous et de plus cultivé. Cela vous met en rogne, et vous avez la haine

A qui vous adressez – vous?

t’as raison béré..faut éclaircir cette ténébreuse affaire

J J-J dit: 29 juin 2022 à 12h09

ouais, ça résume bin le tout… Entre « la vie et la mort » (un thriller belge) et une partie de tarot cette aprèm de pluie, je sais pas trop quoi choisir… « Tu » l’as vu ce film, jzmn ?… les gens ont l’air mitigé. « Tu » penses que la vérité est tjs vulgaire à écrire, « toué » ?… Chai pas trop. Bon, j’y vas. Nekst !

bouguereau dit: 29 juin 2022 à 12h10

baroz..ma commune..ma capital..ma mer..et son cul..haaa si que ça se voit pas que c’est un rédacteur en chef..à preuve il se convoque..se trouve bon..s’augmente à myon..c’est con qu’on puisse pas s’enculer vite fait sur le bureau..celui là serait mon maitre ponzi qu’il dirait madof

bouguereau dit: 29 juin 2022 à 12h11

« Tu » penses que la vérité est tjs vulgaire à écrire, « toué » ?

à entende..biroute révisioniss

Janssen J-J dit: 29 juin 2022 à 12h12

madof a crevé en taule, mais « tation, en odeur de sainteté, aurait initié tous les taulards au ponzi…
Bàt, faut voir…

et alii dit: 29 juin 2022 à 12h45

Ilya Iossifovitch Kabakov (en russe : Илья Иосифович Кабаков), né le 30 septembre 1933 à Dniepropetrovsk (RSS d’Ukraine) est un artiste conceptuel russe et américain.

Il a travaillé pendant trente ans à Moscou, des années 1950 jusqu’à la fin des années 1980. Il vit et travaille maintenant à Long Island. Il a été classé par ARTnews comme un des « dix plus grands artistes vivants » en 2000.

et alii dit: 29 juin 2022 à 12h46

Emilia Kabakov, née en 1945 à Dniepropetrovsk en Ukraine est une peintre et sculptrice russe. Diplômée de l’université d’Etat de Moscou, elle travaille depuis 1989 avec son époux Ilya Kabakov.

et alii dit: 29 juin 2022 à 12h47

Ilya Kabakov est né le 30 septembre, 1933 à Dniepropetrovsk (république socialiste soviétique d’Ukraine). Sa mère, née Bertha Solodoukhina, et son père sont juifs. Son père parlait seulement le yiddish et sa mère lisait seulement l’hébreu. Le père d’Ilya, Joseph Kabakov, décrit comme autoritaire, est mort pendant la seconde guerre mondiale.

et alii dit: 29 juin 2022 à 13h04

Ilya a fait ces dessins en 1984, et dans les années 1990, nous avons fait des tirages, sans penser à la guerre. Maintenant, il a été déterré et a pris un tout autre sens. Il s’avère qu’Ilya a mis le doigt sur la tête. [Collectionneur et galeriste russe] Marat Guelman a aidé à lancer ce mème. J’ai immédiatement reçu un appel du Musée national d’art de Lituanie [qui possède une collection d’œuvres d’Ilya] demandant la permission de le publier. Nous avons accepté, leur avons envoyé l’image et ils ont fait des cartes postales.

Vous nous avez montré un certain nombre de vos œuvres aujourd’hui et partagé les histoires de leur création. Il semble que beaucoup d’entre eux reprennent une nouvelle vie en lien avec l’actualité ?

Ils se sont avérés multicouches et beaucoup d’entre eux perdurent de nos jours. Le pavillon rouge a été réalisé pour la Biennale de Venise de 1993 [Il a été conçu pour montrer que l’Union soviétique n’a jamais vraiment disparu].
https://www.theartnewspaper.com/2022/06/29/art-will-go-back-underground-artist-emilia-kabakov-on-the-war-in-ukraine-and-the-fate-of-the-russian-art-world?utm_source=The+Art+Newspaper+Newsletters&utm_campaign=d00669b888-EMAIL_CAMPAIGN_2022_06_28_01_39&utm_medium=email&utm_term=0_c459f924d0-d00669b888-43644573

renato dit: 29 juin 2022 à 13h13

Ah ! la Méditerranée, c’était une mer sale déjà pour les Égyptiens. Cela dit, tenir en compte qu’elle n’échange que par le détroit de Gibraltar, profondeur entre 600 et 350 mètres, donc très lentement, car la Méditerranée fait 5 267 mètres, et selon la voix populaire à cette profondeur on trouverait encore le pipi de Jules César (inutile d’appeler Suez à l’aide, il ne fait que 22 mètres de profondeur.

et alii dit: 29 juin 2022 à 13h16

i la pilote de leur extraordinaire projet itinérant, The Ship of Tolerance, né en 2004 et emmené à travers le monde pour montrer aux jeunes enfants un monde de l’empathie, le plaisir artistique et la joie.

Elle souhaite qu’ils ne soient pas aussi identifiés avec les critiques d’Ilya du système soviétique et souligne que son travail s’applique à des situations partout, mais est profondément enraciné dans le filon russe de l’utopisme. Ses dessins minutieux pour l’installation Manas sur une ville paradisiaque imaginaire s’inscrivent dans la tradition de l’architecture de papier de la période post-révolutionnaire, jamais destinée à être construite mais à inspirer. A ce monde imaginaire de constructions, il ajoute ses histoires qui ressemblent beaucoup à des contes de fées (et les contes de fées ne sont pas toujours beaux). Les années passées à illustrer des livres pour enfants ne
https://www.theartnewspaper.com/2018/03/29/ilya-and-emilia-kabakov-the-desire-for-paradise

Patrice Charoulet dit: 29 juin 2022 à 13h23

@Alexia Neuhoff

Etes-vous uen dame ? Est-ce votre vrai nom ? Etes-vous sur Facekook ? Qui est Mme DHH ? Que de questions !

MC dit: 29 juin 2022 à 13h40

Question put un chroniqueur.Est-il exact que Marcel Proust ait assisté aux obsèques de Jules Guerin?! MC

Alexia Neuhoff dit: 29 juin 2022 à 13h44

Patrice Charoulet dit: à

@Alexia Neuhoff

Etes-vous uen dame ? REPONSE : oui

Est-ce votre vrai nom ?
REPONSE : OUI (prénom) NON (nom : c’est celui de ma mère. Pour des raisons de discrétion et devoir de réserve, je ne veux (peux) pas figurer sous le patronyme de mon père.
Etes-vous sur Facekook ? Non, non, non ! Je déteste les réseaux sociaux.

Qui est Mme DHH ? Une dame fort honorable connue pour être particulièrement érudite et plus savante en grammaire que Vaugelas et Grevisse réunis.

Patrice Charoulet dit: 29 juin 2022 à 13h48

Ce mercredi à 21h

Ce mercredi 21h , sur Paris première, deux heures durant, Sandrine Sarroche.

Bonne soirée !

bouguereau dit: 29 juin 2022 à 13h49

…meussieu courte sent un peu la couille..et il sait que je n’y résiste pas qu’elle dirait térezoune

Jazzi dit: 29 juin 2022 à 13h53

« baroz..ma commune..ma capital..ma mer..et son cul.. »

Oui, mais je commencerais par le cul, mon bon boug !

(Quand Chedly s’insurge et me dit, mais ça c’est à moi, je lui réponds aussi sec, certes, mais tous ce qui est à toi est à moi !)

bouguereau dit: 29 juin 2022 à 13h54

ce fatberg de keupu blackfessant le brouteur sénégalais veut par dessus le marché déshonnorer les professeur en faisant accroire qu’ils osraient leur demander à leur élèves leur compte fb pour preuve de leur être..raclure

bouguereau dit: 29 juin 2022 à 13h56

Quand Chedly s’insurge et me dit, mais ça c’est à moi

hallons bon je croyais que c’était toi le droitier dominateur et lui le gauchiste soumis..

bouguereau dit: 29 juin 2022 à 14h00

Qui est Mme DHH ? Une dame fort honorable

du sempiternel déclaratif..mais qui ne trompe personne que celui qui veut l’être

bouguereau dit: 29 juin 2022 à 14h04

et selon la voix populaire à cette profondeur on trouverait encore le pipi de Jules César

sans compter que baroz s’est fait tant de fois mettre dedans..

DHH dit: 29 juin 2022 à 14h04

@alexia
merci
je suis assez flattée de ce que vous dites de moi et je sui ravie d’y croire même si c’est un peu exageré
Encore que certains peuvent trouver ringard étriqué et désuet ce personnage vieillot et  » honorable » dont le savoir se concentre sur une matière aussi insipide et démodée que la grammaire
mais moi j’aime bien être ça et d’être vue comme ça

Bloom dit: 29 juin 2022 à 14h45

Pourquoi insulter ma mer, Bloom !

Elle est niquée, ta mer, Baroz. La plus polluée de toutes (je ne parle pas des océans, salis irrémidablement), avec Aral, Azov & Caspienne.
Surtout, c’est devenu un cimetière marin pour les damnées de la terre.

Au millénaire dernier, quand j’étais à Haïfa, on ne pouvait pas se baigner à cause des tonnes ordures qui dérivaient de Beyrouth en guerre. De l’autre côté, la Mer rouge offrait un enchantement, fraîche mais constellée de poissons de toutes les couleurs.

et alii dit: 29 juin 2022 à 14h55

à P.Charoulet, Alesquia, DHH,
à propos de l’entente du mot « grammaire », je ne doute pas que vous pourrez reprendre amplement
« Fabrique de porcelaine : pour une nouvelle grammaire du politique
Auteur : Antonio Negri
Paru le : 25/10/2006
Éditeur(s) : Stock
Série(s) : Non précisé.
Collection(s) : L’autre pensée
Contributeur(s) : Traducteur : Revel

 » Quatrième de couverture
À l’origine de ce livre, deux convictions. D’une part, ce que l’on a appelé le « siècle bref », cette époque qui, de 1917 à 1968, a cherché à réaliser le socialisme et dans laquelle nous avons appris à penser, est désormais fini. De l’autre, la crise du socialisme a entraîné avec elle toutes les catégories politiques d’une modernité dont le socialisme lui-même faisait partie.

Pourtant l’espérance, l’indignation et la volonté de transformer le monde se présentent aujourd’hui sous de nouvelles figures. Les modifications de l’organisation du travail et les nouvelles configurations des modes de gouverner sont profondément impliquées dans cette transformation radicale de la réalité politique et dans celle du langage qui l’exprime.

Biopolitique, biopouvoirs, disciplines, contrôle, multitude, peuple, production de subjectivité, guerre, frontières, dépendance, interdépendance, État, nation, commun, différence, résistance, droits, pouvoir constituant, gouvernement, décision, sont discutés – parfois âprement – dans cette fabrique.

Tout au long d’une réflexion menée lors de séminaires donnés au Collège International de Philosophie en 2005, Antonio Negri cherche à suivre – avec une passion jamais démentie – la formation d’un nouvel horizon politique : une manière de définir d’autres pratiques et d’autres expressions de la démocratie. »
et proposer votre grammaire ,lacanienne ou non, pour vos adeptes déclarés ou pas

Bloom dit: 29 juin 2022 à 14h56

Evolution & Elvis, polarités cinématographiques, aussi réussies l’une que l’autre (légère réserve sur la deuxième séquence du film hongrois, logorrhée maternelle, too much of a muchness…).
Ce soir, le nouveau polar en provenance du pays des matins calmes. Régal en perspective.
Polarités, puis polar.

et alii dit: 29 juin 2022 à 15h06

avec en bonus pour tous, erdéliens ou pas, une interprétation de:
« Une nouvelle grammaire cybernétique au service de la politique
Francis Beau – Cercle K2
Francis Beau
 » La maîtrise, à l’échelle de la Cité, de ce nouvel espace cybernétique dominé par l’information qui envahit nos sociétés modernes et se réfère à l’art de gouverner, ne peut pas, à l’évidence, se passer de ce grand système d’information à vocation universelle évoqué dans deux tribunes précédentes sur l’ordre républicain et la nouvelle société de l’information. Celui-ci repose nécessairement sur l’adoption par tous d’un langage commun, mais aussi et surtout d’une nouvelle grammaire associée, qui redonnerait au verbe politique toute sa force.

Le sujet (individu ou unité, par nature indivisible, personne physique ou morale) y porte l’action exprimée par le verbe, sur un objet (le collectif) dont le traitement lui est confié par une autorité souveraine qui lui accorde sa confiance et devant laquelle il est responsable. Il est donc subordonné à une autorité qui donne tout son sens à la phrase politique en lui indiquant une cause dont Thomas d’Aquin, à la suite d’Aristote, nous a rappelé qu’elle était au cœur du travail de la raison dans la construction du savoir[1]. Savoir, en effet, c’est savoir la cause, nous dit Aristote.

La raison ne se situe pas à l’origine de l’action, comme le désir qui l’enclenche et la volonté qui l’anime, mais en constitue une sorte de légitimation qui la motive ou la cause, en en désignant l’objectif et en lui donnant ainsi tout son sens. C’est en quelque sorte une objectivité qui légitime la subjectivité inhérente à toute action et fonde le savoir. »
« La raison, l’esprit ou la pensée, c’est le noos grec qui plonge ses racines dans l’Antiquité, notamment chez Platon, puis Aristote. Théorisé beaucoup plus tard par Teilhard de Chardin, avec l’idée de noosphère s’élevant au-dessus de la biosphère, puis encore plus récemment et dans un tout autre domaine, au tournant du millénaire, par le Pentagone américain, avec le concept de noopolitique[2] se plaçant au-dessus de la géopolitique, le noos est en effet une émanation de l’unité ou de l’individu, embrassant dans un même regard information, savoir et connaissance, unis par la pensée, l’esprit ou la raison. C’est l’épicentre de cette révolution de l’information dont le terrain de jeu est cet espace cybernétique soumis à d’incessantes innovations technologiques, auxquelles il semble désormais nécessaire d’apporter une dimension méthodologique indispensable à la pratique raisonnable ou prudente, pour rétablir ce lien si essentiel entre le nombre et l’unité ou entre le collectif et l’individu.

Dans l’ordre républicain appliqué à la société de l’information, on a vu que le collectif, ou le nombre, était un objet de l’action publique menée par chaque individu, agent, unité, ou personne morale qui est, quant à lui, un sujet, mais reste néanmoins, en tant que tel, soumis à l’autorité souveraine du groupe. C’était, à l’origine, l’esprit de notre 5ème République, qui considérait le sujet dans les deux acceptions du terme, celle de la grammaire indiquant celui qui fait l’action publique, mais aussi celle de la politique indiquant celui qui se soumet à l’autorité souveraine du peuple, dont l’État devrait être la marque intangible, et son chef, sorte de monarque républicain élu au suffrage universel, le serviteur loyal.
https://cercle-k2.fr/etudes/une-nouvelle-grammaire-cybernetique-au-service-de-la-politique

DHH dit: 29 juin 2022 à 15h39

@et alli
je ne vois pas en quoi l’ouvrage dont vous parlez a un rapport autre que metaphorique avec la grammaire
la seule chose que je comprends d’apres les elements que vous citez ,c’est que mes connissances en grammaire ne me seraient d’aucun secours pour entrer dans un texte qui pour moi serait inintelligible

et alii dit: 29 juin 2022 à 15h46

madame DHH?je ne préjuge pas de vos connaissances,en quoi que ce soit!
mais vous me semblez contester à des auteurs leur conscience de leur ouvrage dont le premier terme est « grammaire »;

et alii dit: 29 juin 2022 à 15h50

je ne crois pas que le terme de grammaire soit, pour sa part, « démodé ».

et alii dit: 29 juin 2022 à 16h03

Je saisis l’occasion pour signaler un livre tentant:
« Hemingway Didn’t Say That’ trésor de citations exactes d’après le site qui le suggère

et alii dit: 29 juin 2022 à 16h08

le nom, mais pas d’bol,c’est un pseudo:
O’Toole a rassemblé certaines de ces enquêtes dans un nouveau livre intitulé Hemingway n’a pas dit ça : la vérité derrière les citations familières . Il dit: « C’est très amusant de découvrir ces histoires cachées, et je suis également très heureux quand je peux donner du crédit à la personne qui l’a réellement dit. »
« C’est le pseudonyme d’un homme qui a retrouvé la véritable origine de centaines de citations sur son site Web, Quote Investigator .
https://www.npr.org/2017/04/04/522581148/hemingway-didnt-say-that-and-neither-did-twain-or-kafka?t=1656518700558

Marie Sasseur dit: 29 juin 2022 à 16h11

Merci Damianus.
Ces provocations, me citant, sont comme vous le constatez la sempiternelle chronique d’un harcèlement annoncé.
Vous allez au ciné en été, vous ?
Tout sauf ça, alors que la lumière est magnifique dehors.
Ou alors il faudrait que ce soit un drive in, en décapotable, sous les étoiles.
Moi j’attends sans grande conviction, mais sait-on jamais, une adaptation d’un bouquin qui rafraîchit comme le souffle du foehn passant sur un névé, en altitude.
C’est un film belge.
https://m.festival-cannes.com/fr/festival/films/le-otto-montagne

Je vous souhaite un bel été, Damianus.

Janssen J-J dit: 29 juin 2022 à 17h38

@ etalii & Jissée,

(conclusion) « … D’un côté, Macron représente une nouvelle tentative de justifier une forme de néolibéralisme, avec son ambition de faire de la France une « startup nation » et son soutien à l’esprit d’entreprise – d’autant plus qu’il les lie à une défense de l’intégration européenne et un optimisme dans l’avenir. Mais d’un autre côté, Macron est dans la droite ligne des dynamiques analysées par Brookes, dans la mesure où il a été obligé de ralentir ses réformes face à l’opposition incarnée par les gilets jaunes, de par l’ambiguïté qu’il a entretenue sur l’âge de la retraite lors de la dernière campagne présidentielle, et enfin parce qu’il semble préférer un néolibéralisme réalisé par ajustements techniques plutôt que par un aggiornamento idéologique. Dans tous les cas, l’analyse de Brookes permet de comprendre que le célèbre « en même temps » dépasse la seule séquence macroniste, mais s’insère en profondeur dans l’histoire de l’appropriation française du néolibéralisme.
( source : https://laviedesidees.fr/Pourquoi-la-France-n-est-pas-tout-a-fait-neoliberale.html )

Patrice Charoulet dit: 29 juin 2022 à 17h50

Langue française (2)

Qui peut me dire pourquoi des milliers de crétins remplacent « au minimum » par « a minima » ?
Un prêté rendu : Oui. Un prêté pour un rendu : Non.
Un hindou n’est pas un habitant de l’Inde, mais un adepte de l’hindouisme.
Remplacer « être en capacité de » par « pouvoir ».
On ne travaille pas sur Paris, mais à Paris.
Le yogi pratique le yoga.
« Quasi »+trait d’union+ nom, mais « Quasi » sans trait d’union + nom.
« Détritus » : Le s final se fait entendre.
Un auteur de satire est un satirique, non pas un satiriste.
Les deux « l » dans « osciller » se prononcent « l ».
Pourquoi dire « possiblement » quand on peut dire « peut-être » ?
dû, dus, due, dues.
Anachorète : ermite. Cénobite : moine vivant en communauté .
Le f se fait entendre dans le mot « serf », mais pas dans le mot « cerf ».
« Pécunier » n’existe pas, « pécuniaire » existe.
Une suite de marche est un escalier, non pas des escaliers.
« Après que » n’est pas suivi du subjonctif.
Électorat volatil, et non pas volatile.
Je ne suppporte pas les gens qui disent des « scenarii ». Le pluriel de scénario est scénarios.
Pallier un manque, et non pas à un manque.
Dans « oedème, Oedipe, oesophage » « oe » se prononce « é ».
Le « s » de « désuet » se prononce s.
balade : promenade. Ballade : genre de poème.
Un autographe, et non une.
Dans « arguer » le u se prononce comme dans aiguille.
Préférer « mettre son veto » à « opposer son veto »
« Voilà » n’est pas un bouche-trou . Exemple fautif : « parce que voilà… ».*
Mener, amener, emmener quelqu’un. Porter, apporter, emporter quelque chose.
Le « l » de persil ne se fait pas entendre.
Ce soir, il bâille. Accent circonflexe sur le a.

* Epidémie de grande ampleur.

.

et alii dit: 29 juin 2022 à 17h56

au fait à propos de NEGRI (toni) est-ce un « mot-n… » ,on ne l’a pas dit! je me demande quand même

et alii dit: 29 juin 2022 à 18h01

et je me souviens aussi, à propos de la servitude, de mon premier cours sur SPINOZA de la philosophie jusque-là pensée comme servante , si bien qu’il ouvre le TTP EN DISANT/
« Le Traité théologico-politique (Tractatus theologico-politicus) ou Traité des autorités théologique et politique (avec le sous-titre : contenant Plusieurs dissertations qui montrent que la liberté de philosopher non seulement peut être accordée sans dommage pour la piété et la paix de la république, mais aussi qu’on ne peut l’ôter sans ôter en même temps la paix de la république et la piété)1, souvent abrégé en TTP, est l’un des deux seuls ouvrages que Spinoza publie de son vivant (en 1670)3

et alii dit: 29 juin 2022 à 18h04

et encore préciser:
Spinoza à publier le TTP sans nom d’auteur, sous une fausse maison d’édition allemande. Il refuse en outre en 1671 que la traduction de Glazemaker du latin au néerlandais soit publiée3.

Patrice Charoulet dit: 29 juin 2022 à 18h07

Errata

une suite de marches
quasi + Sans trait d’union + adjectif.
——
Moralité : se relire plusieurs fois.

Patrice Charoulet dit: 29 juin 2022 à 18h23

@ Alexia Neuhoff

Merci de votre aimable réponse.
Ne soyez pas suprise que je vous interroge sur « Mme DDH ». Je lis (parfois pas toujours ) un commmentaire sur cent. Je n’avais pas remarqué sa présence.Si c’est une grammairienne, qu’elle sache que je l’assure de toute ma déférence.
J’ai fait un doctorat sur le père Bouhours, qui était le successeur de Vaugelas en plein classicisme. Deux oracles de la langue.
Grévisse ne manque pas de réputation. J’ai deux cents dictionnaires unilingues chez moi et j’ai d’autres oracles : le dictionnaire de l’Académie
(dernière édition), Jean-Paul colin, Bénac, Littré, Hatzfeld et Darmesteter, Dupré, Adolphe V.Thomas…)
Vous avez grand tort de ne pas aller sur Facebook.
Il y a mille avantages à y être. On voit qui nous lit. On vire qui le mérite en une seconde. Presque personne n’est sous pseudo. J’en oublie. On voit même la tête des gens. Moi, j’ai mis ma photo de premier communiant. L’actuelle est moins bien.

Jazzi dit: 29 juin 2022 à 18h47

« hallons bon je croyais que c’était toi le droitier dominateur et lui le gauchiste soumis.. »

Il n’y a jamais de rôles définis ni définitifs, le boug !
ça tourne, selon l’humeur…

DHH dit: 29 juin 2022 à 19h12

@M.Charoulet
question grammaire je crois que nous ne nous situons pas dans la même catégorie ;vous êtes un pro ;je ne suis qu’un amateur qui faisait illusion ici
Mais comme vous les problèmes de langage me passionnent

closer dit: 29 juin 2022 à 19h33

Je partage beaucoup d’agacements de Monsieur Charoulet, notamment l’envahissement de « sur » pour désigner toute localisation (« à » semble avoir disparu).
Mais il n’est peut-être pas utile de les lister dans un blog qui réunit des participants d’immense culture, dont nombre d’agrégés.

closer dit: 29 juin 2022 à 19h44

Cher JB, je suis très surpris que tu n’aies pas encore été voir « I am your man ». Il n’y a pas tant que cela de films allemands et celui-là est très réussi. Il commence dans une ambiance un peu kaurismakienne avec un humour à froid très efficace. Tu connais le thème: un femme doit faire l’expérience d’une vie commune avec un androïde plutôt séduisant et bien programmé et rendre son rapport pour la science…

Amanda Lire dit: 29 juin 2022 à 19h44

L’odeur du purin ne fera jamais déciller la vision du puriste.
( les l sont-ils mouillés?)

et alii dit: 29 juin 2022 à 19h46

notamment l’envahissement de « sur » pour désigner toute localisation (« à » semble avoir disparu).
Mais il n’est peut-être pas utile de les lister dans un blog »
le blog LSP a fait plus d’un billet sur ces questions;je ne saurais pas les retrouver maintenant

Vous pouvez aussi nous écrire à l’adresse suivante pour aborder les questions de langue française qui vous poseraient un problème : langue@lemonde.fr mais c’est avec ce blog que vous pourrez lire des remarques à propos bonsoir

et alii dit: 29 juin 2022 à 19h50

closer, voici pour patienter:
Leonard Cohen – I’m Your Man
https://www.google.com/search?q=leonard+cohen+i%27m+your+man&rlz=1C1CHBD_frFR1009DE1009&sxsrf=ALiCzsaGbUsDtFg9IXwzv6CeazYKTON0NA%3A1656532078581&ei=bqy8YoqNI–KlwSWpp3YCA&oq=l%C3%A9onard+cohen+i+&gs_lcp=Cgdnd3Mtd2l6EAEYADIGCAAQHhAWMgYIABAeEBYyBggAEB4QFjIGCAAQHhAWMgYIABAeEBYyBggAEB4QFjIGCAAQHhAWMgYIABAeEBYyBggAEB4QFjIGCAAQHhAWOgcIABBHELADOgcIABCwAxBDOgoIABDkAhCwAxgBOg8ILhDUAhDIAxCwAxBDGAI6DAguEMgDELADEEMYAjoKCC4QgAQQhwIQFDoFCAAQgAQ6CAguEIAEENQCOgUILhCABEoECEEYAEoECEYYAVDdClj1F2DLRGgBcAF4AIABdogB1QKSAQMwLjOYAQCgAQHIARDAAQHaAQYIARABGAnaAQYIAhABGAg&sclient=gws-wiz

rose dit: 29 juin 2022 à 19h51

J’ai fait un doctorat sur le père Bouhours, qui était le successeur de Vaugelas en plein classicisme. Deux oracles de la langue.
Grévisse ne manque pas de réputation. J’ai deux cents dictionnaires unilingues chez moi et j’ai d’autres oracles : le dictionnaire de l’Académie
(dernière édition), Jean-Paul colin, Bénac, Littré, Hatzfeld et Darmesteter, Dupré, Adolphe V.Thomas…)

N’en jetez plus.

rose dit: 29 juin 2022 à 20h02

Chez nous, on dit le persil en prononçant le l. Le paing en rajoutant un g, et une rôse avec un o ouvert.
Même que, à Nice, j’ai rencontré une charmante, avec qui que j’ai causé, qui m’a dit très gentiment d’un ton fermé « ah, mais ça, va falloir le changer ».
Courtoise, polie et bien élevée, je me suis tué.
Pourtant, je n’en ai strictement aucune intention.
Chez nous, tous les « o » sont ouverts.
Sauf cas particuliers :
Par exemple un tableau (on ferme le o) et un robot (on ferme aussi le o).
Mais très spécifiquement, le prénom, la fleur, la couleur se prononce rose (avec un o ouvert) : cela participe de nos traditions.

rose dit: 29 juin 2022 à 20h04

Une charmante jeune fille. Je me demande encore pourquoi cela l’a pareillement catastrophée puisqu’elle m’a dit  » ça quand même, va falloir le changer ».
Mais pourquoi ?
Non.

Janssen J-J dit: 29 juin 2022 à 20h08

Les « révérations » des internautes dans les escaliers de ce blog en marches sont de + en + passionnantes. Des hiérarchies d’auto-satisfécits réputationnels s’essaient à s’entre « situer », si bien qu’on observe des rapprochements « contre-nature » que naguère, on eut jugés totalement infundibuliformes. Une émulation saine, possiblement ? Les plus en en-bas vont bientôt devoir dégager !…

J J-J dit: 29 juin 2022 à 20h11

et la petite candidate au bac filo, qu’avait tant besoin de courses de rattrapage, ket’elle devenue au juste ? On a un peu perdu sa trace avec toussa, voilà…

rose dit: 29 juin 2022 à 20h14

du foehn passant sur un névé, en altitude.
C’est un film belge.

Moi, je voudrais être celui qui ne quitte jamais sa montagne. Pas l’autre.

et alii dit: 29 juin 2022 à 20h18

évidemment, c’est « vous pouvez leur écrire » et suivre le blog LSP et participer, échanger ; ne soyez pas courroucé puisque vous tenez le bon bout!

Janssen J-J dit: 29 juin 2022 à 20h20

@ lisez-moi au moins une foi sur sang : je vous assure de toute ma déférance en tant que non grammairien pro (Bill Veuzé, monsieur DHH). Non, ce n’était pas une bonne idée, cette eskapade en Normandie
(escapisme : un terme sociologisant,… pas inventé par veau gela)

Patrice Charoulet dit: 29 juin 2022 à 20h26

@Alexia Neuhoff

Les agréments de Facebook (suite et fin pour ce soir)
Mes pauvretés sur la langue français ont eu ce commentaire de l’un de mes 2900 amis, l’illustre
Robert Redeker : « Je me permets de faire un copier-coller, tellement ces rappels me semblent
utiles. » Et il a mis mon truc sur son mur Facebook pour ses milliers d’amis…dont moi, puisque c’est revenu en boomerang chez moi.

Inscrivez-vous : c’est facile. Vous ne regretterez pas.

Janssen J-J dit: 29 juin 2022 à 20h28

dans le roman de Cognetti, le petit Bruno n’était pas moins attachant que Pietro, pour le film je sais pas. Il faut la quitter parfois la 8e montagne magique, pour mieux y revenir. C pas de la kultur, ça… Hans ?
… De Golle, qu’disait aussi une cagole sur Marseille, voilà 😉

rose dit: 29 juin 2022 à 20h32

au bac français. Vendredi à 10h, elle passe l’oral. Hier, on a révisé pour ses seize textes chacune des problématiques et tous les axes de lecture.
Elle a failli s’évanouir, mais g tenu bon.
La semaine dernière, le père m’a encore dit ce que je devais faire, mais j’avais préparé ce que je devais faire. Et c’était la même chose.
J’ai moins crisé (presque pas) que deux jours avant l’écrit où il voulait remettre en question toute la méthodologie sur laquelle on travaillait depuis six mois.
C’est drôle, parce qu’après l’écrit, un des jours de révision, elle a amorcé une conversation avec moi que vous avons poursuivi durant plus de vingt minutes. Et au lieu de parler à ses parents, je lui ai dit à elle :
Le bonheur d’aller au lycée.
L’élan qui fait que l’on poursuit ses études et que l’année sabbatique vient plus tard, sinon, elle coupe l’élan.
Et tout.
Gentiment, calmement, sans jugement. Elle fera ce qu’elle voudra.
À l’écrit, elle s’est super bien comportée : a tenu les quatre heures. A construit son plan de commentaire. On avait fait impasse sur la dissert. N’a pas eu le temps de conclure, mais a sauté deux lignes, marqué l’alinéa et gratouillé 3 lignes et demi slt. L’avait un exemple archi génial (parfois, je la sous estime /je ne l’a supporte pas quand elle collapse et c’est souvent) et n’a pas osé l’écrire car elle ne se souvenait pas des noms Romulus et Rémus. Jui ai dit « fallait écrire les jumeaux allaités par la louve ». M’a répondu « mais je savais pas que c’étaient des jumeaux ».

Enfin, chui quand même hyper fière d’elle. Et puis de moi.
Je préfère, cent pour cent, les bons élèves.
Je ne recommencerai pas. Je lui ai dit. Je n’aime pas les cours particuliers. Préfère les amphis, avec 250 étudiants.

Bloom dit: 29 juin 2022 à 20h35

« Un socio,lô,gisant » (entendu à Revin dans les Ardennes), c’est comme çô qu’on désigne un r’sponsable d’assoss trop bourré pour lever son quintôl, nan mais det fois!

Janssen J-J dit: 29 juin 2022 à 20h36

J’aime beaucoup le mot « courroucé », depuis le jour même quand je savais point ce qu’il signifiait, mais mémorisation à jamais. Des assonances de bagarres en cuisine peut-être : cou roussi, coup rossée…, des ires aux rots des temps jadis.

J J-J dit: 29 juin 2022 à 20h40

@ Jui ai dit « fallait écrire les jumeaux allaités par la louve ». M’a répondu « mais je savais pas que c’étaient des jumeaux ».

SUPERBE répartie, rôz !… merci pour les niouses de là-bas, vraiment !

rose dit: 29 juin 2022 à 20h46

JJ-J
Pck qq heures avant, je cherchais un patronyme qui m’est revenu, parce que je n’ai pas renoncé. La mémoire est si étrange.

Après je suis allée vérifier s’ils étaient bien des jumeaux, puisqu’elle m’avait mis le doute. Eh oui, Romulus et Rémus sont jumeaux.

rose dit: 29 juin 2022 à 21h02

Son corpus :
Poésie
Trois poèmes des Contemplations de Victor Hugo :
Elle était déchaussée
Où vont tous ces enfants
Et et et ?

Spleen de Baudelaire.
Roman
Trois extraits de la Princesse de Clèves de Madame de la Fayette (un pur bonheur ce roman, une lumière dans l’obscurité) :
La rencontre au bal
L’aveu
Dans le pavillon

Extrait de Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline
Théâtre
Trois textes de Jean Luc Lagarce dans Juste la fin du monde :
Prologue monologue de Louis
Soliloque de Suzanne 1ère partie scène 3
Soliloque d’Antoine deuxième partie scène 3

Extrait de Lucrèce Borgia de Victor Hugo (lorsqu’elle rencontre Gennaro qui la prend pour sa tante).

Littérature engagée
Trois textes d’Olympe de Gouges
Le préambule
La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne
Le postambule

Candide de Voltaire
Passage de la rencontre avec le nègre Cacambo, lorsqu’il dit à Candide « c’est à ce prix là que vous mangez du sucre ! ».

Elle a choisi personnellement Jean Luc Lagarce pour sa seconde partie d’oral. Elle a hésité avec l’Étranger d’Albert Camus.

Ça va bien se passer. On a beaucoup bossé.
Je pense qu’elle va réussir l’oral haut la main.
Son père l’a beaucoup épaulée.
Moi, je lui ai enseignée.
En mai, elle s’est mise à beaucoup travailler.

rose dit: 29 juin 2022 à 21h06

Et et et ?
Victor HUGO
1802 – 1885
A qui donc sommes-nous ?
A qui donc sommes-nous ? Qui nous a ? qui nous mène ?
Vautour fatalité, tiens-tu la race humaine ?
Oh ! parlez, cieux vermeils,
L’âme sans fond tient-elle aux étoiles sans nombre ?
Chaque rayon d’en haut est-il un fil de l’ombre
Liant l’homme aux soleils ?

Est-ce qu’en nos esprits, que l’ombre a pour repaires,
Nous allons voir rentrer les songes de nos pères ?
Destin, lugubre assaut !
O vivants, serions-nous l’objet d’une dispute ?
L’un veut-il notre gloire, et l’autre notre chute ?
Combien sont-ils là-haut ?

Jadis, au fond du ciel, aux yeux du mage sombre,
Deux joueurs effrayants apparaissaient dans l’ombre.
Qui craindre? qui prier ?
Les Manès frissonnants, les pâles Zoroastres
Voyaient deux grandes mains qui déplaçaient les astres
Sur le noir échiquier.

Songe horrible! le bien, le mal, de cette voûte
Pendent-ils sur nos fronts ? Dieu, tire-moi du doute!
O sphinx, dis-moi le mot !
Cet affreux rêve pèse à nos yeux qui sommeillent,
Noirs vivants! heureux ceux qui tout à coup s’éveillent
Et meurent en sursaut !

rose dit: 29 juin 2022 à 21h10

Je suis prête.
Tant, vendredi 1er juillet, c’est moi qui y vais.

Pourvu que plus personne ne me demande plus jamais ça.

Ce serait bien ma veine. À 95 ans encore en train d’enseigner à des élèves éjectés du système scolaire.
Nanmeho.

rose dit: 29 juin 2022 à 21h13

Bossé comme une esclave, payée avec des queues de cerises.
Quoique, après l’écrit, le père m’a payé deux cours en retard.

Enfin bon, hein, si les profs on travaillait pour l’argent ça se saurait.

rose dit: 29 juin 2022 à 21h15

On bosse les profs, comme des dingues, de manière minimaliste pour l’amour porté à nos élèves, sans coucher avec eux c’est l’évidence, mais de manière maximaliste parce que la littérature on kiffe ça trop grave.

rose dit: 29 juin 2022 à 21h17

Exemple :
XXI

Elle était déchaussée, elle était décoiffée,
Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;
Moi qui passais par là, je crus voir une fée,
Et je lui dis : Veux-tu t’en venir dans les champs ?

Elle me regarda de ce regard suprême
Qui reste à la beauté quand nous en triomphons,
Et je lui dis : Veux-tu, c’est le mois où l’on aime,
Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ?

Elle essuya ses pieds à l’herbe de la rive ;
Elle me regarda pour la seconde fois,
Et la belle folâtre alors devint pensive.
Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois !

Comme l’eau caressait doucement le rivage !
Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,
La belle fille heureuse, effarée et sauvage,
Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers.

Mont.-l’Am., juin 183..

rose dit: 29 juin 2022 à 21h41

Sur la structure.

Site d’actualité le Point

Culture
Shlomi Elkabetz : au nom de la sœur
Le cinéaste israélien consacre deux films intitulés « Cahiers noirs » à Ronit Elkabetz, sa sœur, grande actrice et réalisatrice prématurément disparue en 2016. Rencontre.
Ronit et Shlomi Elkabetz en 2014.
Ronit et Shlomi Elkabetz en 2014.
© JASON KEMPIN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Propos recueillis par Florence Colombani
Publié le 29/06/2022 à 15h00
Quel bonheur de retrouver Ronit Elkabetz ! Son portrait s’affiche depuis des semaines dans le métro parisien – à l’occasion de la sortie des Cahiers noirs (en salle), les deux films à mi-chemin entre documentaire et fiction que lui consacre son frère Shlomi. Et, comme lorsqu’on la découvrait à l’écran, au début des années 2000, dans une série de films inoubliables signés par ses compatriotes (Eran Kolirin, Keren Yedaya ou Amos Gitaï) et par le tandem qu’elle formait avec son frère, on se dit que rarement visage aura autant été fait pour le cinéma. Des traits puissants qui, un peu comme ceux de Maria Callas ou d’Anna Magnani, semblent convoquer la tragédie antique, un port altier, une présence électrique, imprévisible. Disparue en 2016 à seulement 51 ans après un cancer fulgurant, la star israélienne manque depuis cruellement au cinéma et aux cinéphiles.

Il ne fallait pas moins de deux films pour la faire revivre à l’écran. Le premier est sous-titré Viviane, le nom du personnage joué par Ronit Elkabetz dans les trois films qu’elle a cosignés avec son frère (Prendre femme, Les Sept Jours et Gett, le procès de Viviane Amsalem) et qui rencontrèrent à leur sortie un remarquable succès (notamment en France). Le second s’intitule, bien sûr, Ronit. Shlomi Elkabetz y mêle archives familiales, scènes de film, et séquences tournées pour l’occasion avec ses parents. « Cahiers noirs 1 et 2 : Viviane et Ronit, c’est avant la mort, nous explique-t-il. S’il y a un troisième épisode, ça sera un post-mortem. » Rencontre.

Le Point : Comment résumer l’impact de votre milieu familial sur la vie de Ronit Elkabetz ?

Shlomi Elkabetz : Israël n’offre pas l’anonymat à la plupart des femmes. Il n’y a pas de grandes villes, à part Tel-Aviv, et, même là, on parle d’une ville assez petite en comparaison avec les grandes capitales mondiales. À cause de la taille du pays et du poids de la religion, la situation des femmes est particulièrement difficile. Quant à notre milieu, il faut d’abord le décrire. C’est une famille arabe, marocaine, installée en Israël dans une toute petite ville, avec une structure religieuse traditionnelle très forte. Pour autant, nous vivions dans une maison où la notion de liberté était forte, car, chez mes deux parents, il y avait le désir très fort d’être un individu singulier. Mais, à cause de l’importance de la religion, il était impossible d’échapper à la structure. Quand on a grandi là-dedans, ça reste en vous. Tout ce qu’on fait après est toujours en réaction à la structure. J’ai essayé de le montrer dans Cahiers noirs : oui, nous venons d’une petite ville du Moyen-Orient, d’un monde religieux où les femmes ne peuvent pas divorcer, mais quand même on s’est enfuis ! Nos parents nous ont donné cette liberté, ils ne nous ont jamais considérés comme leur propriété. On a pu partir. D’abord à Tel-Aviv, puis à Paris. C’est là qu’on s’est rendu compte que la structure nous suivait. Quand Ronit est venue à Paris, « Viviane », la partie d’elle qui venait de ce monde, est venue avec elle.

« Viviane » est l’héroïne de la trilogie que vous avez cosignée avec votre sœur, c’est un personnage fortement inspiré de votre mère…

Dans nos trois films, on suit Viviane Amsalem, une femme juive et arabe qui vient du même univers que nous. Elle veut divorcer alors qu’il n’y a rien à reprocher à son mari. Elle veut sa liberté. Et la liberté, ce n’est pas quelque chose que l’on trouve en fuyant. Elle n’a de valeur que dans les limites de son propre espace. Viviane pourrait aller à Tel-Aviv, bien sûr, on m’a souvent demandé pourquoi elle ne le fait pas… Ce serait un exil. Elle se bat pour être libre dans sa propre vie, pas en dehors.

À LIRE AUSSI« Le Procès de Viviane Amsalem », une séparation juive

Comment ces films ont-ils affecté vos relations familiales ?

Mon père n’a jamais vu la trilogie ou peut-être que si, mais sans jamais le dire. Ma mère, ça n’a pas été facile. Ces films ne racontent pas leur histoire de façon littérale, mes parents sont toujours mariés, ils n’ont pas divorcé. Mais, dans leur petite ville, tout le monde a cru qu’il fallait prendre ça de façon littérale. Mon père a vu la série Our Boys, où je joue un homme hétéro, un flic, religieux, patriote, qui s’occupe de ses parents. Il adore ! Quand on le complimente sur ma participation, il est ravi. Mais, quand on lui parle de la trilogie qu’on a faite avec Ronit, par exemple quand on avait été nominés aux Golden Globes, il détourne le regard et ne répond pas. Il pense que ce sont des films offensants pour lui. Mes parents ont accepté de participer à Cahiers noirs car c’était une opportunité pour eux de faire entendre leur récit. Ils savaient, bien sûr, que j’avais le pouvoir du montage. Mais j’ai eu la dignité de les laisser s’exprimer librement. C’est douloureux, très intime, ce film sur leur fille disparue.

Dans quels rôles aimez-vous revoir votre sœur Ronit ?

Le Prédestiné (1990) de Daniel Wachsmann. J’adore Ronit dedans, sa jeunesse. Je ne parle pas des traits : elle a toujours eu le même visage, à 12 ans comme à 50 ! Mais on voit dans ses yeux une innocence. Elle ne sait pas encore utiliser son pouvoir. J’aime aussi beaucoup Mariage tardif (2001), où elle a un rôle très vivant, très sensuel. Elle sait désormais mettre sa force d’expression, ses yeux, son corps, au service de ce qu’elle veut raconter sur les femmes, sur la vie. Et bien sûr il y a La Visite de la fanfare (2007), qui a tellement d’humour, c’est une interprétation lumineuse et un film qui a connu un grand succès. Et puis il y a aussi les films que nous avons faits ensemble, qui restent comme de grands moments de créativité, de partage artistique et total. Des souvenirs très précieux.

In Le Point

D. dit: 29 juin 2022 à 22h19

Une suite de marche est un escalier, non pas des escaliers.

Oui mais non. Dans la plupart des cas les escaliers se rencontrent par volées.
On prend donc les escaliers, on tombe dans les esacaliers. Mais étrangement la concierge est bel et bien dans l’escalier.

Pablo75 dit: 29 juin 2022 à 23h11

Un auteur de satire est un satirique, non pas un satiriste.
Patrice Charoulet dit: à

Dans le TLFi (Le Trésor de la langue française informatisé, couramment abrégé sous le sigle TLFi, est la version informatisée du Trésor de la langue française (TLF), qui est un dictionnaire de la langue française des XIXe et XXe siècles, imprimé en seize volumes, paru entre 1971 et 1994. Il est disponible en accès gratuit depuis 2002 sur le web) :

« Satiriste, subst. Auteur de satires ou d’écrits satiriques. Synon. satirique. Je passe d’abord à la bibliothèque où je consulte les satiristes, pour me mettre en train (VALLÈS, J. Vingtras, Bachel., 1881, p. 328). []. 1re attest. 1683 satyristes (Fr. SPANHEIM, Les Césars de l’empereur Julien, trad. du gr., Paris, D. Thierry, p. 31, rem. en note); de satire, suff. -iste*.
BBG. ELLIOTT (R. C.). The definition of satire: a note on method. In: Actes du IIIe Congrès de l’Assoc. Internat. de Litt. comp. Utrecht, 1962, p. 348. »

http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=4194695940;

Pablo75 dit: 29 juin 2022 à 23h14

Je ne supporte pas les gens qui disent des « scenarii ». Le pluriel de scénario est scénarios.
Patrice Charoulet dit: à

Il va falloir les supporter (et arrêter de prendre des manies personnelles de langage pour des règles générales): il y a quelques années j’ai entendu à la radio une grammairienne expliquer que le pluriel de scénario est autant scénarios que scenarii.

D’ailleurs dans le TLFi, encore une fois, au mot SCÉNARIO on peut lire:

« Plur. des scénarios. Voir ROB. 1985, au sens de « action, argument d’une pièce de théâtre »: ,,Le mot s’est écrit à l’italienne: scenario avec pour plur. la forme ital.: des scenarii et au sens de: « description de l’action d’un film ». Rare. Des scénarii. Étymol. et Hist. 1. a) 1764 « canevas d’une pièce de théâtre » (COLLÉ, Le Bouquet de Thalie ds Théâtre de société, t. 1, p. 103 ds PROSCHWITZ Beaumarchais, p. 160); b) 1907 « rédaction des divers épisodes d’un film » (G. MÉLIÈS ds Annuaire Général et Internat. de la Photographie, p. 375 ds GIRAUD, p. 254); 2. 1885 au fig. « déroulement programmé d’une action » (HUGO, Toute la lyre, t. 2, p. 128). Empr. à l’ital. scenario, att. au sens 1 a dep. le XVIIe s. (LIPPI d’apr. DEI; cf. TOMM.-BELL.), dér. de scena (scène*). Fréq. abs. littér.: 135. »

http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=4194695940;

MC dit: 30 juin 2022 à 1h16

Après la mort de Léopoldine, mais placés plus de dix ans plus tard dans les « « « Contemplations ». Se méfier des fausses dates dans le recueil lui-meme…

JC..... dit: 30 juin 2022 à 4h05

JEUDI 30 JUIN 2022, 5h54, 22°, ciel dégagé, brise enfantine

REPUBLIQUE DES LIVRES

Ouvrage collectif dont l’avenir m’inquiète, après tant d’années de travail d’illustres inconnus célèbres, hélas disparus, morts ou vifs !

Perpétuité incompressible. Et si ce pénitencier pestilentiel ouvrait ses portes ?… Qui en sortirait ?

Passou, peut être, qui tient la barre en main alors que l’esquif léger se détériore de jour en jour, heurtant rocher après rocher un rivage amusé par le langoureux naufrage prévisible.

JC..... dit: 30 juin 2022 à 4h10

Par bonheur, en ce moment même le réel se lève sur la Mer Nostre comme le soleil, un ami de longue date, fidèle et sûr lui …

Bonne journée, les amis !

rose dit: 30 juin 2022 à 4h20

MC dit: à
Après la mort de Léopoldine, mais placés plus de dix ans plus tard dans les « « « Contemplations ». Se méfier des fausses dates dans le recueil lui-meme…

Le chagrin de Victor après la mort de Léopoldine n’a pas duré trois jours.
À comparer avec la date de Demain dès l’aube.

rose dit: 30 juin 2022 à 4h24

D. dit: à
Électorat volatil, et non pas volatile

Sauf celui de Nathalie Loiseau.

Mr Pigeon, Mademoiselle Bergeronnette, la famille Hirondelle, Mr Mme Guêpier.
Etc.
.

Jazzi dit: 30 juin 2022 à 7h14

« Se méfier des fausses dates »

Les grandes douleurs sont intemporelles !

Patrice Charoulet dit: 30 juin 2022 à 7h29

Au commentateur qui n’a pas choisi de s’appeler Tarzan 95 ni Zorro 93 mais Pablo 75 et qui me cheche noise :

@Pablo 75

Je suis friand du TLF et j’ai vingt fois fait son éloge dans divers endroits du Net.

A preuve :

« II.  Substantif
A.  LITT. Auteur de satires. Synon. satiriste (dér. s.v. satire). Le satirique latin Horace. Juvénal (…) doué d’un naturel ardent, d’une sensibilité profonde, a peint le vice avec indignation: véhément dans son éloquence, plein de chaleur et d’énergie, ce serait le modèle des Satiriques, s’il n’était pas déclamateur (DEM. 1802). Hogarth [dans le Départ des gardes] trahit à sa façon le ferrum est quod amant du satirique latin, et sa version ne manque ni de sel ni de gaieté (GAUTIER, Guide Louvre, 1872, p. 320). »
(TLF).

Mot « satiriste » inconnu du Littré .

Mais dans Littré, il y a ceci :

Substantivement.Nous autres satiriques, Propres à relever les sottises du temps, Nous sommes un peu nés pour être mécontents, Boileau, Épît. VIII.Pascal, le premier des satiriques français, car Despréaux ne fut que le second, était intimement lié avec ces illustres et dangereux solitaires [de Port-Royal], Voltaire, Louis XIV, 37.

J’ajoute que pendant trois siècles, tous les bons auteurs ont toujours écrit
« un satirique ».

Pour votre « scenarii », je vous réponds ceci :

« Il y a des gens pour vous prononcer, le petit doigt en l’air, « des scenarii », en détachant bien les deux i, ce qui exige un certain double sursaut de la glotte assez peu compatible avec la phonie française. Je regrette : « un scénario », « des scénarios ». Ce rital est désormais bien de chez nous (Cavanna). »

« Au pluriel « scénarios » ; « scenarii » est abominable et ridicule. Pourquoi pas des
« oratorii » pour des « oratorios ? » (André Thérive)

«Vers 1920, les bons écrivains (Colette, Aragon…) écrivaient des « scénarios ». 

« Scenarii » a été condamné dès sa naissance par les meilleurs linguistes, dont notre regretté collaborateur Dauzat. Hélas ! Ce barbarisme est très souvent employé et il
existe, paraît-il, au Centre national du Cinéma une très officielle « Commission des
scenarii » ! » (G. Sadoul, Les Lettres françaises, 4 avril 1963)

Janssen J-J dit: 30 juin 2022 à 7h38

*Les 200 dicos de mystère charoulet ? Apparemment hors d’usage, les fins de vie sont toujours dures et longues… les vers sont pourtant dans le papier depuis longtemps (satyriste mystagogue)
*quelle heure est-il, madame placard ? Naftaline L’oiseau ? Quelle est cette marcheuse en marches d’escalier dont les ailes l’empêchent d’avancer ?
*Demain des l’aube, ils noirciront leurs compagnes
*Perpétuité incompressible : pire qu’une peine de mort lente. Heureusement, il existe d’autres solutions juridiques.
*Fin de notre présidence européenne : seule, la Hongrie a bloqué le projet de taxation des transactions financières dans les paradis fiscaux. Toujours comme dans nos écoles publiques de Papen d’Iaille où l’on ne bosse que par vocation, l’un d’entre eux nous pourrira la classe, contre qui ne pourra rien faire pour assainir l’atmosphère générale. Car il faut bien prendre en compte l’état social dramatique des parents de cet élève. Et s’il est une brebis galeuse, il faut faire pour le récupérer, quitte à laisser le reste du troupeau à son propre vagabondage (métaphore biblique).
*Loin d’Hagondange, mais près des Vendanges.

(Vu le 30.6.22 @ 9.30 déjà…, et ma soupe de midi qu’est pas prête !)

J J-J dit: 30 juin 2022 à 7h48

@ Au commentateur qui n’a pas choisi de s’appeler Tarzan 95 ni Zorro 93 mais Pablo 75

Mais personne ne choisit le pseudo que ses parents lui ont donné ! Patrice… ? ils auraient quand même pu trouver mieux, non ?

J J-J dit: 30 juin 2022 à 7h54

… en revanche, Tarzoune 76 A-D B., ell’exissss bel et bien, que l’dirait bon jambon, hein !… Laissez les dormir, c’est pas encore l’heure. Bàe !

closer dit: 30 juin 2022 à 8h26

« CINÉMA – Clap de fin pour Woody Allen? Alors même que son dernier film – Rifkin’s Festival, avec Louis Garrel – doit sortir sur nos écrans français le 13 juillet, le réalisateur américain a révélé le cadre, ce mardi 28 juin, de son prochain long-métrage: Paris. Dans une rare interview orchestrée sur Instagram en direct par Alec Baldwin, Woody Allen a ainsi assuré que le tournage devrait démarrer à l’automne.

Le cinéaste, que son ex-femme Mia Farrow accuse depuis plusieurs années d’avoir abusé sexuellement de leur fille Dylan Farrow lorsqu’elle avait 7 ans, s’est livré pendant une demi-heure environ à l’acteur hollywoodien. Ce dernier, contre qui une plainte a déposée après le drame survenu sur le tournage de Rust, est lui aussi dans la tourmente depuis qu’il a tué accidentellement la directrice de la photographie du film en manipulant une arme à feu.

Alors que les accusations contre Woody Allen n’ont pas été évoquées lors de cet entretien, le réalisateur de Match Point n’a, en revanche, pas écarté que son prochain film parisien soit le dernier, disant avoir perdu “beaucoup de [son] enthousiasme” pour le cinéma. »

Fin d’une époque…

Et toi mon vieux Barozzi ? Je sais que tu as quinze/vingt de moins que Woody Allen, mais il n’est jamais trop tôt pour penser à faire une belle sortie. Deux tâches t’attendent: publier tes mémoires, qui seront un témoignage capital sur la jeunesse « libérée » des années soixante et réfléchir à un dernier « Goût de » qui sera le couronnement de ta carrière. Pourquoi pas « Dieu » comme thème ? On ne sait jamais…

et alii dit: 30 juin 2022 à 8h51

Nul besoin d’être un expert en art de la bataille, un Sun Tzu ou un Clausewitz en chambre, pour apprécier l’arrogante folie nécessaire pour sortir sabre au clair. L’issue a toutes chances d’être fatale. Alors l’attitude s’est perdue avec l’expression.
https://www.mots-surannes.fr/?p=315

lmd dit: 30 juin 2022 à 9h03

S’opposant à Charoulet, Pablo 75 donne comme argument «il y a quelques années j’ai entendu à la radio une grammairienne expliquer que , etc…».
Là ça va plus du tout, si ce qu’on a entendu à la radio il y a quelques années devient un argument c’est plus la peine de discuter avec personne.

D. dit: 30 juin 2022 à 9h10

Cette nuit j’ai rêvé de Patrice Charoulet.
Il débarquait chez moi à l’improviste pour effectuer un contrôle de bon usage du Français, me montrabt sa carte de docteur barrée bleu-blanc-rouge, dans un bel étui en cuir sur lequel étaient apposés en relief doré les insignes de la République.
L’interrogatoire commençait :
– Combien d’escaliers chez vous ?
Je bafouillais : – un… euh non deux, pardon. Des escaliers. Mais je comptais en faire démolir un. Je suis en capacité de vous le prouver…non…je n’ai rien dit…rhaaaah.

Il notait, un sourire de contement aux lèvres. Son regard se porta sur une jardinière posée sur le rebord de la fenêtre. – Qu’y cultivez-vous ?

– Du persi. I, repondis-je, avec défi.

Janssen J-J dit: 30 juin 2022 à 9h11

Nul besoin de vous éclaircir le français angevin, mon bon !… Tout ce que vous affirmez de manière péremptoire est sujet à caution ou du moins, fort discutable… Mais hélas, « quand elle est indécrottab’, la bibitte finit toujours dans sa mârde », comme disaient nos illustres collègues de Gaspésie (cf. L. Côté, R. Bérubé et P. Légaré-Bolduc, Dictionnaire des expressions du joual bien tempéré, [1898], Rimouski, Label Province, 1991, 7e éd., p. 747).
Bàv,

Janssen J-J dit: 30 juin 2022 à 9h21

@ etc., faut bien reconnaître que les cruciverbistes franquistes sont souvent surannés comme les suricates. Je commence à apprécier vos rebonds, au fond, vous avez de l’humour oulipien et pas forcément juif, autrefois je pensais que vous en étiez dépourvue. A la longue, les erdéliennes muent et laissent apparaître leur vraie nature sous leur peau se vipères venimeuses… Pareil pour ma soeur… Cela me réjouit… Certains erdéliens aussi, ont l’air moins conkons que prévu. Faut laisser sa chance à tout le monde… Regardez !… Paul Edel et moij, par exemple. Hein !?

et alii dit: 30 juin 2022 à 9h23

quans j’étais jeune, j’aimais
Michel Auclair, de son vrai nom Vladimir Vujović, est un comédien français né le 14 septembre 1922 à Coblence, en Allemagne, et mort le 7 janvier 1988 à Saint-Paul-en-Forêt1,2, dans le Var.

Il est acteur de théâtre et de cinéma. Son pseudonyme proviendrait du titre d’une pièce de Charles Vildrac créée en 1922, année de sa naissance.[réf. nécessaire]

Biographie
Michel Auclair est le fils de Wislaw (Voïa) Vujovic (1897-1936), avocat d’origine serbe, et de Charlotte Caspar (1895-1990)3, une biologiste française4,5. Avant de devenir acteur, il étudie la médecine, puis il entre au Conservatoire5.

Son père est exécuté lors des purges staliniennes, le 3 octobre 1936. Sa mère se remarie à Raymond Guilloré (1903-1989)6,7.

et alii dit: 30 juin 2022 à 9h32

je vois qu’il y a un homonyme canadien qui a sorti un livre!
Michel auclair, qui je suis et d’où je viens
Michel Auclair (Auteur)

« En remontant sur le fleuve du temps jusqu’à 1666, Michel Auclair raconte l’histoire de ses ancêtres pour nous amener ensuite jusqu’à la sienne : il a mené une vie d’aventurier, extraordinaire et hors normes, où il a su obtenir, à force de foi et de persévérance, tout ce qu’il a souhaité.
Né au Québec, il a sillonné les routes enneigées du Canada, s’est marié, a continué à bourlinguer… Car l’aventure, au fond, elle est surtout quelque part en soi, avant d’être au-dehors

rose dit: 30 juin 2022 à 9h42

Il lui a mis laissez-les.
Non.
L’a saisi un sécateur -sabre au clair – coupé le persi qui ne lui avait rien fait et flanqué deux bouquets dans les oneilles. Comme à la tête de veau qu’il va manger à midi.

Pablo75 dit: 30 juin 2022 à 10h04

Charoulet est une espèce de Précieuse Ridicule capable d’expliquer à son père comment on fait les gosses, un maniaque imprudent qui prétend élever ses lubies langagières à Lois Définitives de la Grammaire Française, un pédant habitué à plastronner devant des analphabètes qui vient ici se la péter avec une naïveté de puceau, un psychorigide de la langue qui s’emmerdant dans la vie rêve de devenir le gendarme linguistique du Net.

Bref, un con typiquement français.

Un autre exemple de bêtise charoulettesque (je n’ai lu qu’en diagonale ses prescriptions d’inguérissable cuistre):

« Ne pas dire « secousse sismique ». »

Or, « secousse » désigne, selon le TLFi, tout « mouvement brusque qui ébranle », et pas seulement les mouvements sismiques.

http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=3442665750;

Pablo75 dit: 30 juin 2022 à 10h07

Et encore une autre baffe dans sa tête à claques:

« « Errements » ne veut pas dire « erreurs ». »

Or, selon le TLFi c’est faux.

Et selon le Dictionnaire Electronique des Synonymes (DES) du CRISCO (Centre de recherches inter-langues sur la signification en contexte de l’université de Caen Normandie), « errement » et « erreur » sont synonymes.

https://crisco2.unicaen.fr/des/synonymes/Errement

Et il est clair que si on vérifiait toutes les affirmations charoulettesques, on en trouverait bien d’autres aussi fausses.

Pablo75 dit: 30 juin 2022 à 10h21

Ce qui n’est pas clair n’est pas français.
Patrice Charoulet dit: à

Donc, Mallarmé ou le Rimbaud des « Illuminations », par exemple, ne sont pas français. Ils sont belges? Suisses? Luxembourgeois? Andorrans?

Janssen J-J dit: 30 juin 2022 à 10h25

@ un psychorigide de la langue qui s’emmerdant dans la vie rêve de devenir le gendarme linguistique du Net.

et voui, les dégâts ravageurs de la « méthode à Bilger » !!!
(cf. Robert Marche-Noire -… pour vous défaire d’un poil sur la langue, et Pan sur le Bec
https://www.institut-de-la-parole.com/

et alii dit: 30 juin 2022 à 11h21

Clair de terre est un recueil poétique d’André Breton (1896-1966) publié le 15 novembre 1923, quatre ans après Les Champs magnétiques.

et alii dit: 30 juin 2022 à 11h29

barnett newman ma^tre du zip
Lors de sa première année au lycée, Newman se cherche un deuxième prénom qui devient Benedict qui est un dérivé de son prénom hébreu Baruch. comme SPINOZA Plus tard, on l’appellera « Barney » puis « B.B ». Newman utilisera un « B » supplémentaire dans sa signature qu’il utilisera jusqu’à la fin de sa vie sur tous ses documents officiels.

Alexia Neuhoff dit: 30 juin 2022 à 11h31

Messieurs, de grâce, rengainez vos sabres dans leurs fourreaux. Ce bon M. Charoulet qui ne fait pas mystère de ses opinions politiques conservatrices est, en toute logique, attaché à une langue académique, classique, imperméable aux évolutions. Cela n’est pas bien grave et ne mérite pas ces bordées d’injures. Jusqu’à preuve du contraire, il ne vous colle ni un revolver sur la tempe, ni une heure de retenue.

et alii dit: 30 juin 2022 à 11h46

ESTCE ICI qu’on va proclamer urbi et orbi
« l’inerrance charoulesque »?

Bolibongo dit: 30 juin 2022 à 11h51

si les profs on travaillait pour l’argent ça se saurait.

Bah, ça travaille pour les congés, les profs!
Et pour le blocage d’horaires pour s’accaparer des longs week-end.

Janssen J-J dit: 30 juin 2022 à 11h58

@ « rengainez vos sabres dans leurs fourreaux » (AN)
OK, OK…
mais on ne comprend rien à ce texte obscur pas bien français (de Charleville-M, le 13 mai 1871)
____
Ithyphalliques et pioupioutesques
Leurs insultes l’ont dépravé
A la vesprée, ils font des fresques
Ityphalliques et pioupioutesques ;
Ô flots abracadabrantesques,
Prenez mon coeur, qu’il soit sauvé !
Ityphalliques et pioupiotesques
Leurs insultes l’ont dépravé !
—–
Bonne éclaircie, AN ! Non… y’a pas mord’hom, mon major !- Bàv,

et alii dit: 30 juin 2022 à 11h59

mais s’il nous colle  »

Le Revolver à cheveux blancs
Livre

Auteur
Auteur André Breton »
que dire brétéchèrement?

Bloom dit: 30 juin 2022 à 12h21

pour s’accaparer des longs week-end.

C’est clair. Pourtant c’est pas du français. S’accaparer suppose spoliation, confiscation, mais aux dépens de qui, Bolipombo?
Pas beau la jalousie, non plus.
Et pi, t’avais qu’à devenir prof, pour takaparer leurs longs weekends à eux, mon colon.

et alii dit: 30 juin 2022 à 12h32

N ‘oublions pas les immenses CHRONIQUEURS que furent
Tacite et Suétone!

Patrice Charoulet dit: 30 juin 2022 à 12h37

@Pablo 75

Mes dieux sont les suivants : Racine, Pascal,Molière, La Fontaine, La Bruyère, Mme de La Fayette ,
La Rochefoucauld, Retz, Saint-Simon, Saint-Evremont, Mme de Sévigné, Bossuet, Fénelon Fontenelle, Bayle,Voltaire, Montesquieu, Vauvenargues, Marivaux, Diderot, Rousseau, Laclos,
Constant, Joubert, Chateaubriand,Gautier, Stendhal, Hugo, Vigny, Musset, Flaubert, Baudelaire,
Bloy, Barrès, Jules Renard, Valéry, Alain, Gide, Martin du Gard, Montherlant, Bernanos, Mauriac,
Giraudoux, Proust, Yourcenar, Cioran. Ils sont tous très clairs sans contredit.
Rimbaud est un écrivain minuscule, incroyablement surfait. Quant à l’hermétisme volontaire de Mallarmé, plus estimable certes que le précédent, il ne provoque pas mon enthousiasme, même s’il a séduit le jeune Valéry. De ce dernier, je recommande l’édition en fac-similé de ses « Cahiers », au CNRS. Cela se trouve dans certaines bibliothèques et cette lecture (éventuelle) vous prendra du temps. Si l’on compare cela aux gribouillages ni faits ni à faire du jeune Rimbaud, qui a eu la bonne idée de changer de métier, il n’y a pas photo. Ne me parlez pas de Rimbaud !

et alii dit: 30 juin 2022 à 12h41

 » Suétone en décrivant les rois de notre monde. Il n’était pas vraiment historien ; interpréter les grands développements de l’humanité n’était pas dans ses cordes. C’était en revanche un chroniqueur accompli (disons-le : une vraie commère), attiré par les anecdotes, les secrets, les folies, les vices honteux, les ragots. Sous sa plume d’écrivain (en particulier dans les Vies des douze Césars), Tibère, Caligula, Néron et les autres apparaissent comme de fantasques despotes, mégalomanes et comiques.

C’est grâce à lui que nous savons que Caligula projetait de nommer consul son cheval préféré, que César « était le mari de toutes les femmes et la femme de tous les maris » et que Néron s’est donné la mort en s’exclamant : « Quel artiste périt avec moi! » Qu’aurait-il écrit à propos de Trump, Bep… »
in
« Les premiers de la classe », la chronique de Teresa Cremisi
https://fr.style.yahoo.com/premiers-classe-chronique-teresa-cremisi-090000777.html

Jazzi dit: 30 juin 2022 à 13h13

Dans « Le Parisien » d’aujourd’hui :

« L’enfer des travaux à Paris : comment vivre au milieu de 9496 chantiers »

Autrefois, les grands travaux parisiens étaient réalisés en été.
Désormais, c’est toute l’année.
Le problème c’est que l’on voit les chantiers se démultiplier à l’infini mais jamais s’achever.
Des chantiers fantômes où personne ne travaille.
C’est pire que du temps du baron Haussmann sous le Second Empire, à part qu’à cette époque-là on pouvait en apprécier le résultat.
Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
Que des tracas et de mal en pis !

Patrice Charoulet dit: 30 juin 2022 à 13h27

« Ce qui n’est pas clair n’est pas français. » était ma réponse à une phrase en charabia que m’adressait un confrère d’ici qui écrit avec un nom supposé. En matière de charabia, les experts ici
ne manquent pas, pour le dire en passant.

Charouletp@gmail.com dit: 30 juin 2022 à 13h30

Au fait, « Ce qui n’est pas clair n’est pas français. »
était ma réponse à une phrase en charabia d’un confrère d’ici. Je vous accorde que les champions du baragouin sont ici légion.

Patrice Charoulet dit: 30 juin 2022 à 13h31

Au fait, « Ce qui n’est pas clair n’est pas français. »
était ma réponse à une phrase en charabia d’un confrère d’ici. Je vous accorde que les champions du baragouin sont ici légion.

Jazzi dit: 30 juin 2022 à 13h36

Les provinciaux n’auront-ils donc aucune compassion pour les Parisiens ?

« Frères humains, qui loin de nous vivez,
N’ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis. »

Pablo75 dit: 30 juin 2022 à 13h37

Rimbaud est un écrivain minuscule, incroyablement surfait.
Patrice Charoulet dit:

Par contre, Charoulet est un critique littéraire de réputation mondiale dont les opinions font autorité dans les Congrès Internationaux de Poésie Française. Sa bibliographie est aussi impressionnante que celle de Poutine sur son domaine de recherche: le rôle capital des Traités de Paix dans l’Histoire universelle. Il paraît même qu’il y a ici des gens qui veulent organiser un pèlerinage à Dieppe pour recevoir en direct, avant qu’il soit trop tard, les dernières conclusions révolutionnaires de ses méditations littéraires fulgurantes.

Quant à l’hermétisme volontaire de Mallarmé, plus estimable certes que le précédent, il ne provoque pas mon enthousiasme, même s’il a séduit le jeune Valéry. De ce dernier, je recommande…
Patrice Charoulet dit:

De ce dernier je te recommande… ses écrits sur Mallarmé.

et alii dit: 30 juin 2022 à 14h03

Les spécialistes de la langue le reconnaissent humblement : la naissance et la mort d’un tic leur restent mystérieuses. En revanche, il éclaire la société dans laquelle il prolifère. Prenons l’envahissant « c’est clair », alors que jamais le monde ne nous a paru aussi opaque. Ou la formule « entre guillemets » qui permet « de dire sans dire tout en le disant », comme le note Pierre Merle. Ne traduit- elle pas une certaine frilosité, une langue de bois, dont usent et abusent les experts de tout ordre et que nous reprenons en choeur ?3
IN Ce que nos tics de langage disent de nous
https://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Ce-que-nos-tics-de-langage-disent-de-nous

D. dit: 30 juin 2022 à 14h06

Tu as raison, Jazzi.
Près de chez moi se trouve un square qui est en chantier depuis 3 ans. Déjà il y a moins d’une dizaine d’années, Hidalgo avait essayé d’en annexer une moitié pour y mettre des préfabriqués à destination des migrants. Devant le tollé et les nombreuses pétition c’était heureusement tombé à l’eau.
Mais donc depuis 3 ans c’est un chantier perpétuel, illisible. Il y avait un gardien, il n’y en a plus. Des pelouses sont refaites, ouvertes, puis saccagées, puis fermées, redessinées, réouvertes, resaccagées, puis utilisées comme dépôt de matériel et matériaux, des tuyaux sortent du sol depuis des temps immémoriaux, jamais racccordés à rien. Les enfants s’amusent au milieu de gros sacs de gravats, ou pire avec des gros fers à béton dangereusement pointus. Des buissons de végétaux ont été arrachés par dizaines et remplacés par : rien. De la terre nue craquelée. C’est cela, le Paris d’Hidalgo.

Bloom dit: 30 juin 2022 à 14h37

Paris s’est malheureusement enlaidie depuis une trentaine d’années. c’est devenu un lieu dangereux où il semblerait que tous les tarés de la terre se regroupent pour vous écraser avec leur voiture, leur moto, leur scooter, leurs trotinnettes, leur vélo, leur vibrionnisme exalté.
Capitale du 19e siècle, elle entre dans le 21e avec peine et fracas.
Plus largement, on peut se poser la question de savoir si l’avenir est aux grande concentrations urbaines/conurbations? Certains géographes pensent que que le seuil optimal pour un regroupement urbain en Europe est de 30 000 habitants.
Depuis le Covid, il semblerait qu’un rééquilibrage s’opère entre métropoles et petites agglomérations et « territoires » semi-urbain ou ruraux. A voir dans la durée.
Une chose est sûre, Paris a perdu ses charmes d’antan. ‘Gay* paree’ is no more.
*=joyeux

MC dit: 30 juin 2022 à 14h41

« Quand donc coprendra-t-on qu’on ne se débarrasse pas de cet immense poète en ne le comprenant pas? » Gide à propos de Mallarmé.

Jazzi dit: 30 juin 2022 à 14h41

Je me demande, D., si tous ces chantiers, sans cesse ouverts et jamais achevés, n’alimentent pas les caisses des copains et des coquins ?
Comment expliquer sinon que la dette embellit mais pas la ville ?

et alii dit: 30 juin 2022 à 14h47

JE me souviens que cette semaine la RDL me reprocha d’avoir repris la question « d’où tu parles »; je constate que S.Zagdanski EN A FAI Un titre pour une récente leçon de son séminaire, qiestion ainsi complétée:
« D’où parles-tu ? » ou l’impossible neutralité »

Damien dit: 30 juin 2022 à 15h05

Dans ses dialogues avec Umberto Eco (« N’espérez pas vous débarrasser des livres », Grasset, 2009, un livre que m’a recommandé un ami), Jean-Claude Carrière dresse une liste de poètes anciens tombés dans l’oubli, en disant qu’ils valaient mieux, selon lui, que ceux qui sont restés. Peut-être comme Rimbaud, « écrivain minuscule » ? Le problème est que je ne crois pas du tout à ce genre de thèse saugrenue et crétine. Pour moi, si Rimbaud a éclipsé tous les autres, ce n’est pas sans raison — de même pour Mallarmé. Il faut vraiment être un pauvre plouc pour tenir de tels propos — ou être un bibliophile comme l’était Carrière, histoire sans doute de rehausser la valeur de sa bibliothèque. Carrière, on le sait, était très sensible à l’argent… Notons cependant que c’était un esprit amusant, curieux de tout, un peu comme Eco. Et un amateur de paradoxes. Les paradoxes, ça divertit un moment, et puis ça lasse. A partir d’un certain âge, on devrait ne plus en faire, systématiquement. Un peu de dignité !

renato dit: 30 juin 2022 à 16h30

« Eux torse nu ? Spectacle dégueulasse, ils doivent faire du sport », dit le gars qui nonobstant le sport se paye un début de nichons !

Jean Langoncet dit: 30 juin 2022 à 16h43

La querelle des anciens et des modernes avec Pédro en porte étendard de ceux-ci (ou de ceux-là ?), c’est aussi piquant qu’un couscous sans sauce piquante

Jean Langoncet dit: 30 juin 2022 à 16h47

@le gars qui nonobstant le sport se paye un début de nichons !

Sans doute un hipster post post moderne

Jean Langoncet dit: 30 juin 2022 à 16h53

Bonne soirée à ceux qui portent à bout de bras nos traditions, contre vents et marées ; moi, j’ai fitness avec Volodymyr

renato dit: 30 juin 2022 à 17h11

Pas « post post moderne » mais post post-moderne ou éventuellement post-moderne 2.00… Cela dit, moi je n’ai même pas l’ombre d’un début de nichons… et je suis plus vieux de ce médiocre personnage…

MC dit: 30 juin 2022 à 18h50

« L’âme pleine d’amour et de mélancolie, Et couché sur les fleurs et sur les orangers, J’ai montré ma blessure aux deux mers d’Italie, Et fait dire ton nom aux échos étrangers… ». Le President Maynard. J’ajoute que des poètes comme ceux-là, j’en reprends volontiers. Et pas pour faire plaisir à Carrere!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*