de Pierre Assouline

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La République des livres
Rentrée littéraire : première salve !

Rentrée littéraire : première salve !

459 nouveaux romans annoncés pour la rentrée littéraire et eux et eux et eux…

C’est peu dire qu’Archipels (288 pages, 21 euros, éditions de l’Olivier), d’Hélène Gaudy (Paris, 1979),qui ne s’annonce pas comme un roman (aucune importance), m’a enthousiasmé. Le canevas est pourtant convenu et, en cette rentrée, il fait florès. Une fille part à la recherche de son père à travers ses traces, objets et ombres portées pour l’y faire resurgir. Mon père, ni ce héros ni cet antihéros mais cet inconnu. Comme son père lui rappelle une certaine ile, elle a fait de lui un paysage. Qu’est-ce qu’on garde, qu’est-ce qu’on jette et à la fin qu’est-ce qu’on transmet ? La question irrigue tout le récit plus encore que sous d’autres plumes d’autant que ce père est atteint du syndrome de Diogène : un accumulateur compulsif, archiviste d’histoires illisibles. Il s’obsède de tout conserver mais après tout, sa fille est bien une obsédée de l’enquête.  Peintre désormais impuissant face à la toile, il possède un atelier riche en découvertes pour qui saura les lire. La reconstitution de son univers par sa fille a quelque chose de ouaté qui confère toute sa légèreté miraculeuse au récit. Cette réminiscence est animée d’une telle bonté d’âme que l’auteure semble vouloir tout partager avec le lecteur. De fait celui-ci s’y projette et s’y inscrit sans mal. Ces archipels paternels sont faits de fragments de mémoires, d’éclats de souvenirs, de réflexions isolées mais reliées souterrainement par l’unité de la pensée et du style d’Hélène Gaudy. Derrière un « je » autobiographique qui n’essaie pas de se prendre pour un autre, on la suit en prenant son temps dans cette descente vers l’enfance d’un père, dans sa quête éperdue de signes, d’empreintes, de traces auxquelles s’agrègent parfois des documents, des archives, des photos, des carnets, des cartes postales, toutes choses qui semblent collationnées comme pour dissimuler un crime caché. On accumule rarement en vain. Mais on le sait, le poète se nourrit de traces, abandonnant les preuves aux historiens. Elles irriguent ce concentré de prose poétique tellement inspirant et nourrissant. Entre les fantômes passent un grand-père pourrissant dans sa solitude paranoïaque et sa haine des politiciens, Sans soleil de Chris Marker, la nostalgie de l’été à Menton (on peut découvrir son père sous la forme d’un lieu et Hélène Gaudy s’est affirmée comme la romancière des lieux incertains, ainsi son errance topographique autour d’un lac invisible dans Grands lieux, 2017 ), une passionnante réflexion sur la photo- ce qu’elle a gagné et ce qu’elle a perdu avec le numérique, et tant d’autres choses encore irréductibles à la sècheresse d’un inventaire. Archipels est porté par une écriture de bout en bout tenue, puissante, parfois sublime, souvent légère. A travers cet agrégat de presque-riens qui disent presque tout s’exprime une sensibilité bouleversante.

Il y a aussi de l’esprit de l’inventaire dans Paris au XXIème siècle (624 pages, 25 euros, Minuit) mais dans une tout autre forme et dans un but bien différent. Le projet littéraire de Thomas Clerc (Neuilly, 1965) n’est pas celui d’Hélène Gaudy. Difficile se lancer dans l’épuisement d’un lieu parisien sans que l’ombre tutélaire de Georges Perec ne pèse sur les épaules de l’écrivain, même si en l’espèce, il faut plutôt en chercher l’inspiration du côté de Paris capitale du XIXème siècle de Walter Benjamin. Ce n’est pas un roman mais une multitude de romans dont un arrondissement, le dix-huitième où il vit (quartier de La Chapelle), après qu’il eut déjà fait en 2007 un sort au vingtième où il avait longtemps vécu, est le fil rouge. Il s’empare au présent d’une ville-monde saturée de passé et met cette tension à profit. Il attend du spectacle de la rue qu’il lui fournisse des trouvailles et lui procure de la sérendipité. Éclectique, affamé de littérature, inattendu à la parution de chacun de ses livres, il est du genre à « admirer tout comme une brute » à l’instar de Victor Hugo. Et un amoureux de Paris, mais à la différence de Léon-Paul Fargue, il ne se contente pas de rues, de façades, de devantures : armé d’un regard scrutateur en bon osessionnel de la précision, il entre à l’intérieur. Il s’approprie tous les genres de la poésie aux nouvelles en passant par le roman documentaire du moment qu’ils servent son propos. Et là, qu’est-ce ? Disons : Déambulations (feuilleter ici). Il déambule à Montmartre, du côté de Clignancourt et des Abbesses. Clerc zone à mort ce qui nous vaut des portraits, des rencontres, des choses vues ou lues. Ca fourmille et c’est d’une telle richesse de couleurs, de parfums, d’odeurs ! L’auteur s’y fixe des règles d’exploration et d’écriture qu’il s’empresse ensuite de déborder. Puisque la binarité du bien et du Mal travaille en permanence la littérature, il a pris une option sur le Mal. Ainsi invente-t-on son propre genre en marchant. On peut lire ce « documentaire subjectif », ainsi qu’il se revendique, par sauts et gambades ou dans la continuité : il est fait tant pour y pénétrer que pour s’en pénétrer tant ce concentré de vies qui palpitent à tous les étages est accueillant.

Houris (416 pages, 23 euros, Gallimard) est certainement l’un des romans les plus attendus de la rentrée. C’est dû bien évidemment à la personnalité de son auteur Kamel Daoud, entré en littérature en 2015 avec un fracassant Meursault, contre-enquête sur l’envers de L’Étranger de Camus. Depuis, après quelques essais et de nombreuses chroniques, on ne doutait pas qu’il fût écrivain mais le doute subsistait sur son avenir de romancier. En fait, et Houris en témoigne tant par sa réussite formelle que morale et politique, Kamel Daoud a trouvé sa manière, son style c’est-à-dire sa voix et celle-ci déborde les genres traditionnels en les agglomérant tous. Avec les moyens de l’épopée, de la fresque, de l’élégie, de l’incantation, il nous embarque dans l’histoire d’Aube, rescapée d’un égorgement qui a éradiqué ses cordes vocales. Une horreur qui la laissa sans voix. Ce récit long, touffu, oppressant se déploie sur un fond historique des plus tragiques qui laisse peu de place à l’espoir et à la rédemption. Mais comment l’être quand on se souvient du quotidien de la guerre civile algérienne (1990-2001). Une décennie de plomb qui se traduisit par des massacres réguliers de villages et de populations entières au nom de la pureté par la coalition de fanatiques religieux et de militaires corrompus. Les filles et les femmes en furent les premières et les principales victimes. Elles portent encore les stigmates de cette haine des femmes qui soude entre eux ces tueurs en série au nom d’un Islam rigoriste. La réussite de l’auteur est d’avoir mis en œuvre une langue d’une beauté poétique des plus rares (feuilleter ici) dans l’exposition d’un réel monstrueux. On en ressort rincé, bouleversé, édifié, secoué et pas très optimiste sur la part d’humanité dans l’homme. Ce texte puissant est d’une grande richesse, enténébré comme la réalité qu’il décrit. Daoud use des armes de la fresque, de l’épopée, de l’élégie mais se garde de tout lyrisme. Décapitations, éviscérations, égorgements… Il ne nous épargne rien mais ce n’est jamais gratuit ni complaisant. Aube est une femme, une mère qui n’a pas d’homme à opposer aux hommes, une enfant abandonnée. Triple peine dans l’Algérie d’aujourd’hui. On referme ce livre en emportant le portrait de « la muette »,  de sa voix qui ne parle pas mais dont la voix intérieure porte loin et profond. Ce roman a évidemment une grande force politique dans un pays, une dictature, où il est interdit aujourd’hui encore d’évoquer la guerre civile sous peine d’être condamné à plusieurs années de prison. Formé dans sa jeunesse à l’idéologie des Frères musulmans, Kamel Daoud est passé depuis à une dénonciation implacable et courageuse des méfaits de l’islamo-fascisme tel qu’il sévit et se propage aussi en Europe. Trop menacé pour continuer à vivre en Algérie, il a été naturalisé français et vit désormais en France.

(« Nabokov, en lisant en écrivant en conduisant » photo D.R. ; « Walter Benjamin à la BnF en 1937 » photo Gisèle Freund ; « Deux places » photo Passou ;

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, vie littéraire.

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commentaires

1 084 Réponses pour Rentrée littéraire : première salve !

renato dit: à

Donc, selon Obama, le problème de Trump, c’est qu’il l’a petit ! Ce qui doit être vrai, car c’est le problème de ceux qui « vont aux putes ».

JC..... dit: à

Un plaisantin sympathique m’a lancé hier, hilare :

« Mon médecin me l’a confirmé, la pandémie MPOX n’est rien à côté de cette maladie saisonnière effroyable en France … la RENTREE LITTERAIRE ! »

Marie Sasseur dit: à

L’essentiel est qu’il y ait des porteurs sains !!!

3ème suite.
Abel Quentin abuse de mon temps, et c’est dommage, mais c’est trop trop long et tire a la ligne. Le sujet de sa  » cabane  » était pourtant intéressant , même si un travestissement des noms de personnes réelles reste pénible à déjouer.

Marie Sasseur dit: à

même si un travestissement des noms de personnes réelles reste pénible à déjouer.

Et c’est sans doute le plus gênant dans ce roman « cabane  » d’Abel Quentin.
Car si l’intention est de préserver les droits de personnes réelles et ayant-droit, on se retrouve quand même dans sorte de faux et usage de faux.

Je m’en explique.
Car enfin quoi, vous prenez une étude scientifique bien réelle, dont les enjeux restent pleinement d’actualite 50 ansplus tard, ayant donné lieu à une publication dans le cadre d’une vulgarisation scientifique vendue à 15 millions d’exemplaires! et non seulement vous travestissez le nom de leurs auteurs et des éléments de biographie les concernant, jusqu’à celui de l’université qui a abrité ces travaux, Berkeley au lieu du M.I.T, je ne sais pas comment vous comptez défendre ce faux, Monsieur Quentin, auprès de lecteurs à priori très ouverts d’esprit scientifique.

Marie Sasseur dit: à

a priori

J J-J dit: à

Je n’arrête pas d’être poursuivi par Thérèse et Isabelle. On n’en demeure pas intact.
Merci pour le commentaire sur la 70e, RM, et le rebond immédiat sur les capacités de Donald Trompe Jr… Désolé mais il y a un lien : s’empogner la ch…. & Kamala a ri. Bàv,

JE / le 22.8.24_9.08 – nb/ Petit plaisantin vient d’apprendre le décès d’Alain Delon – il souhaite bonnes chances à Lucie Castets et à sa nouvelle vie politique. Pendant ce temps, il fait frisquet le matin à Aurillac et par chez nous.

J J-J dit: à

Un deuxième roman (Abel Quentin) est toujours un peu casse-googueule. Je m’en explique : trop de succès pour le premier aveuglent. Bàv,

Passou dit: à

Merci Rosanette, c’est fait.

Paul Edel, vous remarquerez que je ne mets pratiquement jamais de portraits d’écrivains contemporains. Uniquement des classiques morts et enterrés (ce qui devrait plaire à Pablo75). Vieille habitude. Les portraits des auteurs contemporains relèvent de la promotion, les morts n’en ont plus besoin. J’ignore d’où me vient ce réflexe devenu naturel. Mais généralement, je compense par des liens sur le livre et l’auteur qui renvoient à un portrait de l’auteur.

Marie Sasseur dit: à

Évidemment on trouve dans ce roman, qui fera date, d’Abel Quentin, des personnes sous leur identité véritable; il eût été déplacé de trafiquer celle de Grothendieck, ou celle de UNABOM dont au passage on apprend dans ce roman que son manifeste a été préfacé en french par une sorcière qui vient de clamser, mais qui a sur ce blog, une clone, brrrr.

C’est jeudi, courez a la librairie, ils y sont venus en force , today !

Marie Sasseur dit: à

C’est bien Passou, mais pour Hélène que dalle, ni photo, ni lien, sur Jean-Charles.

JC..... dit: à

BIOGRAPHIE

Des amis cultivés -ils ont le BacJospin mention passable- considèrent que le travail d’un biographe sur le cadavre d’un auteur est la plupart du temps venin ignoble de vermine de confessionnal !

Ils n’ont pas tort.

Les biographes de créatifs ne sont que fouille-merde à la Manzoni.

puck dit: à

C’est marrant de voir la façon dont Trump est responsable de tout.
Comme si sans Trump les US était un pays parfait.
ça c’est encore une prouesse des médias et de leur matraquage.
Biden en 4 ans vient d’amener le monde au bord d’une 3e guerre mondiale (le conflit en Ukraine pouvait être réglé en un mois) mais Biden n est un type parfait.
C’est pour ça que j’espère très fort que Kamala Harris devienne la prochaine présidente des US.
Vraiment je prie pour que les démocrates et leurs néoconservaeurs restent à la Maison Blanche.

JC..... dit: à

AMOUR FOU

J’adore Kamala !
Conséquence : je pars illico aux USA tenter de la séduire afin de la libérer de son époux tellement plat.
Son sourire est une œuvre d’art !

puck dit: à

@MC c’était au sujet du cœur simple quand Flauvert dit qu’il l’a écrit pour prouver qu’il pouvait se montrer empathique, je ne me souviens du mot qu’il emploie.
ça fait penser au sketch de F Blanche et P Dac sur le fakir : pouvez vous… Oui je peux le faire.. Il peut le faire ! Je vous demande de l’applaudir..
Faire de la misère du monde un exercice de style je trouve ça sidérant.
C’est là où j’ai dû dire que si Flauvert s’était tapé quatre de bagne en Sibérie ça lui aurait remis les idées en place.

puck dit: à

Flauvbert

JC..... dit: à

Camarade Puck,

Ne jamais oublier que ce sont nos amis de longue date, les cow-boys de la démocratie, qui ont posé les premiers le pied sur la lune dans les années 60.

RESPECT !

puck dit: à

Pour Dostoïevski il ne change rien à son retour du bagne.
il écrit humiliés et offenses en 1861 !
Dosto reste toujours un anti slaviste et un pro occidental, il continue de louer l’humanisme et l’idéalisme européen, et même l’ esprit scientifique permettant de trouver la vérité.
Il écrit des articles hyper violents contre le slaviste, il les traite d’obscurantistes superstitieux qui préfèrent garder les yeux et les oreilles fermés plutôt que chercher la vérité comme en Europe.
Tout ça à son retour du bagne, c’est après que ça va changer

renato dit: à

Un coup d’œil à la situation afghane, compte tenu que les crétins en attribuent la faute au président US actuel.

L’accord de Doha est un accord de paix signé entre les États-Unis (présidence Trump) et les talibans le 29 février 2020 au Qatar. L’accord est publié sur le site Web du département d’État américain. Les dispositions de l’accord incluent le retrait de toutes les troupes américaines et de l’OTAN d’Afghanistan, en échange d’un engagement des talibans à empêcher al-Qaïda d’opérer dans les zones sous contrôle taliban, ainsi que des pourparlers entre les talibans et le gouvernement afghan d’alors.
la Chine, la Russie et le Pakistan ont soutenu l’accord qui a été approuvé à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU.

J J-J dit: à

@ une sorcière qui vient de clamser, mais qui a sur ce blog, une clone,

allons bon… ils prennent Annie Le Brun pour la poudre d’escopette… Sont drôles, les trolls à Marie Sa Soupe.

NB/ *** une Réponse intéressante de PA à PE, d’un juré à un goncourt. Classieux. Apparemment, ils se lisent leurs commentaires. C’est comme une sympathique idylle champêtre s’instaurant en bergerie, loin des sordides CDBF habituels. On respire.

J J-J dit: à

Flauvert ou Flauvbert…, le smart et le robot ne savent plus où tonner de la dête, urc.
ça progresse grave.

Marie Sasseur dit: à

Il est un peu bipolaire, c’thomme là.. qui réclame une photo pour clore sa dithyrambe mielleuse et absconse, après un premier commentaire où il indique se méfier des critiques elogieuses et se foutre de la rentrée littéraire …

puck dit: à

Pour comprendre pourquoi Dostoïevski va changer il faut comprendre ce qu’est l’humanisme moderne.
en fait l’humanisme est une nouvelle croyance prônant l’amour du prochain pour ceux qui laissent tomber le christianisme.
oartant du principe que cet humanisme des athées donnera de meilleurs résultats que l’amour du prochain des chrétiens.
Pour ça que beaucoup parmi les humanistes exigent l’athéisme.
Dosto est une exception : c’est un idéaliste ayant adopté cette nouvelle religion humaniste tout en gardant son ancienne, c’est pour ça que certains ne l’aimaient pas trop.

Jazzi dit: à

Le léZard a vu le film d’Audiard-fils, un succès assuré et mérité !

puck dit: à

Le truc le plus étonnant c’est qu’entre 1860 et 1864 la Russie va procéder à des réformes pour lesquelles des types comme Dosto se sont battus et ont même été envoyés au bagne comme lui !
Ex : abolition du servage en 61 ! Réforme de la justice, de la presse, de l’éducation etc…
C’est la fête chez tous les écrivains et intellectuels russes !
Dostoïevski pourrai se réjouir avec les autres d’être parvenu à cette victoire.
À la place de se réjouir avec les autres Dostoïevski va écrire l’homme du sous sol, dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est pas le livre le plus réjouissant de la littérature

puck dit: à

L’exemple afghan est excellent.
La première décision de Biden à été de vouloir rompre / modifier cet accord, d’où leur départ en catastrophe en laissant des tonnes d’armes sur place.
Si les republicains sont élus leur première action sera de poursuivrez Biden pour la déconfiture afghane.
Je crois vraiment que dans ces domaines il faut éviter de parler de choses qu’on ne connaît pas.

puck dit: à

Ensuite ils poursuivront Biden en justice pour tout le pognon qu’il s’est illégalement dans des affaires douteuses avec la Chine, l’Ukraine, la Roumanie etc…
ensuite ils le poursuivront pour avoir laissé entrer des millions de clandestins illégalement.
Si les républicains sont élus Biden passera le reste de sa vie soit au tribunal soit en prison.

renato dit: à

Biden a respecté l’accord. Cela dit, pas d’intérêt pour une conversation avec un poutiniste.

puck dit: à

Mais j’espère que les républicains ne l’emporteront pas : les néoconservaeurs doivent rester au pouvoir pour que les américains payent au prix fort le mal qu’ils ont fait.
sacrifier la vie des autres pour défendre ses intérêts c’est une chose dont il faut payer le prix pour rétablir un minimum de justice.

puck dit: à

Bien sûr que Biden n’a pas respecté cet accord.
cet accord prévoyait un départ des troupes en mars 2021.
traiter les gens de poutiniste pour les faire taire c’est niveau maternelle.

D. dit: à

Oui donc niveau renato.

Phil dit: à

Bien lascive la pause du Nabokov dans sa conduite intérieure, aspirateur à Lolitas.

Chaloux dit: à

« Moi, je viend juste de commencer »

CBDF de langue française.

Hurkhurkhurk!

renato dit: à

Un poutiniste est quelqu’un qui diffuse de fausses nouvelles. Mais si vous préférez « rouge-brun », cela peut se faire.

De toute façon, ma question portait sur la situation afghane d’aujourd’hui, pas sur le timing du retrait des troupes, mais quand on veut comprendre ce qui arrange son employeur !

renato dit: à

E la lavette [D] toujours prêts à faire de la lèche aux rouges-brun.

renato dit: à

Pas en mars, mais à partir de mars, Bouffon ! Rappelons éventuellement que, parallèlement au retrait, les Talibans ont lancé une vaste offensive en occupant plusieurs régions du pays. Ce qui a entraîné un changement dans les stratégies de rapatriement. Bien sûr, les rouges-brun n’en ont rien à foutre des faits.

MC dit: à

Flaubert se fiche des réformes, mais l’opposer à Dostoievski parce qu’il n’a pas connu le Bagne pour Un Cœur Simple et en faire un neo-Victor Cousin relève de l’imposture intellectuelle. On voudrait bien savoir comment le beau sécrète le Juste dans Madame Bovary ou l’ Éducation! En fait , s’appuyer sur la biographie pour décréter ou non le génie revient à faire ce qu’on reproche aux autres. Du Sainte Beuve au petit pied. MC

et alii dit: à

tout le pognon
C’EST TRUMP qu’on appelle le milliardaire dans les media

et alii dit: à

beau génçre:
Kalos kagathos (en grec ancien : καλὸς κἀγαθός) est une expression idiomatique utilisée dans la littérature grecque antique. Cette locution est la forme abrégée de kalos kai agathos (καλὸς καὶ ἀγαθός), qui signifie littéralement « bel et bon »Note 1. Selon Bernard Sichère, le kalos kagathos était celui qui se hissait pleinement à la hauteur de sa dignité d’homme : l’homme grec « n’était pas un être moral ni un être psychologique, […] mais celui qui se trouvait depuis sa naissance jeté à l’être et dans l’être, là même où il avait à s’éprouver comme tenant ou non “le coup”. [Tenir le coup] se disait en désignant un tel homme comme kalos kai agathos, termes qui manifestent moins une particularité psychologique que le fait pour un humain d’être à la hauteur, c’est-à-dire de belle prestance et de bon aloi, sachant se tenir comme il faut au sein de l’être »1.wiki

rose dit: à

Belle définition, merci !

puck dit: à

MC je ne reproche pas de n’avoir pas fait le bagne, j’ai simplement dit que le bagne peut éventuellement avoir pour effet sur un auteur de ne pas considérer le malheur humain comme un exercice de style.
En fait je parlais plus d’hidtoire de « conviction ».
Mais ce n’est pas très grave, faut pas s’énerver.

MC dit: à

On recule, c’est bien Puck. Reste la marmelade Flauberto cousinienne, façon « le Vrai qui produit le Beau ( ?) qui produit le Juste »(??!!!)

MC dit: à

Ce qui, dans Bovary, l’ Éducation , et même Salammbo est des plus aléatoires….

MC dit: à

Les Trois Contes sont à part, mais on ne compare que ce qui est comparable, c’est à dire des romans. MC

D. dit: à

La lavette [D] est toujours propre.
Alors que la mouche [renato] a les pattes qui sentent la merde [en conserve]. Sa matière culturelle préférée. Gnarf.

racontpatavi dit: à

J’ ai acheté le Archipels d’ Hélène Gaudy, rien que les cinq dernières lignes du bouquin ne me font pas regretter mon achat.
Et puis le Poèmes choisis de R.E. Cummings chez Corti, traduit de l’ anglais par Robert Davreu.
Rien à voir avec le précédent mais ça me regarde. 🙂
Et puis, et puis ce matin, après l’ avoir feuilleté sur sa pile bien mise en évidence dans cette maison de la presse sur le boulevard, un bouquin tout doré avec une liste impressionnante de noms d’ écrivains, tous célèbres en blanc…et puis le nom de l’ auteur en gros et en relief pour les non écrivains que nous sommes, en blanc et or, et puis le titre en bas de page de la même grosseur de caractère que le nom de l ‘auteur : COMMENT ÉCRIRE, sans point d’ interrogation ni point tout court.
Et je dois dire que j’ ai aimé ce livre qui comporte autant de textes que d’ illustrations dans un ton marron bistre. c’est dans mon registre, comme les livres d’ artistes avec leurs œuvres. Mais là,il s’agit de brouillons raturés, de phrases définitives et terminales autant que séminales de romanciers en tous genres. Des phrases en grosses lettres ponctuent ou soulignent des propos plus précis de conseils sous l’ avis de témoignages de hautes tenues. Nous sommes en présence de  » grands « écrivains » quand même!
Et puis une dédicace :  » A Laurent Greilsamer, journaliste et écrivain, l’ami de toujours ».
Cela me fait drôle de voir évoquer ce nom qui me fait me souvenir d’ un dîner à la campagne occitane avec sa charmante épouse.;
L’ écrivain écrit page 154 – en gros caractères – il s’agit bien d’un livre pour une fin d’été studieuse :  » LES CHAPITRES SONT DES MESURES. CE N’EST PAS UN HASARD SI LE SOMMAIRE A QUELQUE CHOSE D’UNE PARTITION. N’Y MANQUENT QUE LES INDICATIONS DE TEMPO. »
Mais quel chef d’ orchestre que Pierre Assouline! 🙂

puck dit: à

MC l’estime que j’ai pour vous m’invite à reculer au max.
en plus je n’ai pas le millième de votre savoir et j’en suis conscient.
en plus j’ai juste dit que quatre ans de bagne peut vous enlever l’envie de faire du malheur humain un exercice de style ce qui n’est pas là fin du monde.
en plus Dostoïevski aimait Flaubert, ou Strndhzl, je me souviens plus lequel.
en plus l’idée de comparer ces deux ne m’a jamais effleuré un quart de seconde.
voilà non seulement je recule, mais je fais en plus acte de contrition…

racontpatavi dit: à

Mais quel chef d’ orchestre ce…

puck dit: à

Cela dit si on revient sur ce moment charnière où les convictions de Dostoïevski vont basculer sur il est marrant de noter qu’il écrit deux livres en même temps : humiliés et offensés qui est l’équivalent du cœur simple mais en version roman (les intentions n’ont rien à voir avec le nombre de pages), un livre où le narrateur pleure en écrivant un livre et ensuite sa copine pleure en le lisant, je précise pour montrer que question humanisme c’est du lourd.
en même temps il écrit un autre livre qui va marquer un tournant dans sa vie, c’est l’hoe du souterrain. Dans ce livre il dit des trucs du genre que s’il doit choisir entre le bonheur universel et la possibilité de prendre son thé tranquillement il choisit son thé.
C’est le pire cynisme et encore pire c’est quand Dostoïevski écrit des trucs de ce genre c’est qu’il y croît, vu que contrairement à d’autres que je nommerai pas les figures de style c’est pas trop son truc.
On se demande à quoi il veut en venir, et c’est là où s’il y a un auteur pouvant nous donner un début de réponse c’est Nietzsche, ou peut être Pascal.
a partir de ce moment là, dans cet état d’esprit que Dosto va écrire en une quinzaine d’années ses quatre romans majeurs.

puck dit: à

Si ça vous gonfle les histoires à Dosto faut me le dire

Rosanette dit: à

ce sue dit en grec KALOSKAGATOS on le retrouve dans la « VIRTU  » des italiens , et plus ou moins dans le MENSCH des yddishophones
mais quel equiovalent en français ?

racontpatavi dit: à

 » A trop se documenter, on met l’imaginaire en danger. »
P. Assouline Comment écrire, page 65.

racontpatavi dit: à

ce sue dit en grec KALOSKAGATOS on le retrouve dans la « VIRTU » des italiens

Et le sublime alors?

Marie Sasseur dit: à

» A trop se documenter, on met l’imaginaire en danger. »

« Les preuves fatiguent la vérité  »

Patin coufin, aso.

racontpatavi dit: à

A propos de l’ art d’ écrire et de la rhétorique ainsi que du kalos k’agatos :

Miguel Egaña Pages oubliées :

LES PRÉCURSEURS OUBLIES : (LE PSEUDO) LONGIN CRÉATEUR DE LA NOTION DE « SUBLIME ».
Dans son traité «Peri Hupsos », du « très-Haut », traduit en latin par « sublimis » (« suspendu dans les airs », « qui va très haut »), un auteur grec du 1er siècle après J. C., d’abord identifié à tort comme étant le célèbre philosophe, rhéteur et conseiller politique Longin, mais dont l’identité réelle reste inconnue, proposait, à partir d’une analyse critique des grands écrivains de l’Antiquité (mais il cite aussi la Bible), une nouvelle notion qui désignerait non pas tant un « style élevé », une « élévation » dans le style, qu’une expérience singulière pour le lecteur, qui irait au-delà des sensations habituellement provoquées par la délectation du beau. Quelque chose qui se situerait « au-delà des sens », et qui n’aurait plus rien à voir avec l’art d’écrire ou les artifices de la rhétorique…
Je cite : « […] le sublime : il donne au discours une certaine vigueur noble, une force invincible, qui a enlevé l’âme de quiconque nous écoute. Il ne suffit pas d’un endroit ou deux dans un ouvrage, pour vous faire remarquer la finesse de l’invention, la beauté de l’économie & de la disposition C’est avec peine que cette justesse se fait remarquer par toute la suite même du discours. Mais quand le sublime vient à paraître où il faut ; il renverse tout comme un foudre, & présente d’abord toutes les forces de l’Orateur ramassées ensemble. »
Peu lu dans l’Antiquité mais découvert à la Renaissance, ce traité fut paradoxalement remis au goût du jour et la notion définitivement intégrée au lexique de l’esthétique par le chantre même du classicisme, Nicolas Boileau, qui en donna une traduction qui fut longtemps la seule à faire référence et qui le définit comme le « merveilleux dans le discours » ; l’esthétique classique, aussi attachée aux règles (cf. l’Art Poétique du même Boileau) qu’elle fût, tentait aussi de penser ce qui leur échappait, l’ « imagination »,le « merveilleux » et surtout ce « Je ne sais quoi » indéfinissable, si présent dans l’œuvre et les discours de Corneille, par exemple. Corneille, étant par ailleurs, l’auteur le plus cité quand il s’agit de proposer un énoncé « sublime » : c’est le fameux « Qu’il mourût ! » du vieil Horace à propos de son fils (réponse à « Que vouliez-vous qu’il fît contre trois ? »).
Dans une perspective très différente, mais qui marque de façon encore plus radicale, sa différence avec le « beau », c’est au XVIIIe siècle, le philosophe écossais Edmund Burke qui, dans ses Recherches philosophiques sur l’origine de nos idées du sublime et du beau, (1759), relança le concept, en donnant une définition qui se voulait, comme ce qu’elle visait à nommer, oxymorique : il parlait d’ « horreur délicieuse », considérant la « terreur » comme le fondement absolu de l’expérience sublime : il ouvrait ainsi la voie à toute l’esthétique romantique à venir dont le « sublime » (et non le « beau ») constituera la notion fondamentale: romans « gothiques » anglais, paysagismes grandioses et tourmentés (Turner, Friedrich…), peintures noires et effrayantes (Goya, Fussli, Hugo…) ; Kant, après lui, dans son Analytique du sublime (Critique de la faculté de juger, 1790), ouvrira une brèche dans son analyse des différentes facultés pour nommer quelque chose qui échappe à toute représentation, à toute possibilité même pour l’imagination d’opérer une quelconque figuration (Kant évoque l’impossibilité de penser l’immensément grand : l’univers cosmique ou le « sublime mathématique »).
Cette identification du « sublime » à l’ « irreprésentable » sera reprise au XXe siècle, alors que la notion s’est peu à peu banalisée, et qu’elle aura été concurrencée par le concept, à la fois proche et très différent, de « sublimation » (Freud), par le peintre abstrait et théoricien Barnett Newman (Ecole de New York) dans divers écrits (Le Sublime, maintenant, 1948) et peintures, comme le célèbre Vir heroïcus sublimis (1951). Son orientation était, comme ses peintures, d’ordre mystique : la confrontation avec quelque chose qui le dépasse, qui dépasse les limites de l’humain, étant la vocation qu’il assignait à l’art et à son expérience.
Dans les années 80-90, en France, c’est le philosophe « postmoderne » Jean-François Lyotard qui consacra de longues études au sublime (L’inhumain : causeries sur le temps, 1988, Leçons sur l’analytique du sublime, 1991), y voyant un concept « critique » capable de définir une attitude de résistance face aux déferlements des représentations et à l’enfermement idéologique qu’elles entraînent. »

Marie Sasseur dit: à

Moi, je vais pas acheter ce bouquin de Passou , pas concernée, c’est tout.

Marie Sasseur dit: à

A trop se documenter, on met l’imaginaire en danger

Sérieux, c’est n’importe quoi.
Entre le vraissemblable, le faux et le loufoque, y’a de la marge pour la création.

D. dit: à

Vous avez bien raison.
Nous serons deux.

racontpatavi dit: à

 » A-t-on toujours envie d’aller faire un tour à l’arrière, du côté des casseroles, là où la sauce mijote encore, avant de savourer un plat au restaurant? »
Pierre Assouline, opus cité page 51.

D. dit: à

LES CHAPITRES SONT DES MESURES. CE N’EST PAS UN HASARD SI LE SOMMAIRE A QUELQUE CHOSE D’UNE PARTITION. N’Y MANQUENT QUE LES INDICATIONS DE TEMPO. »

Pour moi ce seraient plutôt les paragraphes qui correspondraient à des mesures, les chapitres correspondant à des mouvements.

En réalité, ça n’a ni importance ni intérêt.

Marie Sasseur dit: à

Donnez moi dix phrases de Passou et je le ferai pendre (merci à je ne sais plus qui)

D. dit: à

Oui je sais, j’étais déjà mal vu et je viens de monter en grade : très mal vu. Eh bien je m’en frous. Complètement.

Marie Sasseur dit: à

C’est la rentrée romans, là, je signale, c’est pas la rentrée des classes atelier d’écriture, hein.

racontpatavi dit: à

Le côté plus que sympathique du bouquin de Pierre Assouline, plus qu’ un vade mecum littéraire, c’ est de nous faire rêver à la littérature, aux littératures en général et en particulier.
C’est de nous mettre dans la situation potentielle d’ être écrivain maintenant ou demain sans rien écrire.
Ça c’est assez jubilatoire! 🙂

Marie Sasseur dit: à

Ouais, eh bien moi j’avais déjà pas trop jubilé avec le dico de la littérature de Passou, alors pas besoin de tailler mon crayon en pointe pour le lui faire dire.

Marie Sasseur dit: à

Bonjour l’ambiance, je plains ceux parmi les 459 qui vont pas être dans le tempo 😁

Paul Edel dit: à

Chère Marie Sasseur, la fidélité avec laquelle tu commentes mes post, cette attention si soutenue que tu portes à mes moindres phrases, m’incline a penser que nous avons peut-être passé des moments de folie ensemble, à nous chamailler,dans les taxis, et que, depuis, ton amour pour moi s’est retourné en colère. Je t’imagine légèrement anorexique, avec des ongles peints en bleu marchant vite dans les aéroports, portant des jugements littéraires ou autres, comme tu claques la portière des taxis. Je te suis si indispensable que je te soupçonnes même de t’enfermer dans les toilettes pour lire au calme mes interventions et vite m’envoyer un texto via la RDL pour dire combien désormais je te déçois. Je suis heureux que tu ne m’oublies jamais , je ne t’en veux pas, au contraire. Tu es mon orchidée dans le désert de ma vieillesse. Si tu passe du côté de Saint-Malo, je connais un chouette petit resto thaï intra muros, avec toujours une serveuse qui regarde dans le vide en croisant les jambes . J’ai aussi mes entrées dans le spa de Dinard .Au bar, d’où on voit le Cap Frehel, j’ ai des bons pour une boisson gratuite.. Et la mer offre toutes les nuances inimaginables de verts et de bleus , de quoi nous réconcilier en parlant de cette rentrée littéraire.

Marie Sasseur dit: à

@Chère Marie Sasseur, la fidélité avec laquelle tu commentes mes post.

Stop là, mon gars, nous n’avons pas l’heur de nous connaître.

Quant à suivre vos commentaires, c’est un peu comme suivre les variations de couleur sur un baromètre à grappa.
Vous êtes-vous relu ?
En deux commentaires sur ce fil, quelle sobriété !, on a eu droit à deux attitudes complètement contradictoires.
A part ça, que vouliez-vous donc nous dire ?

Marie Sasseur dit: à

Alors Edel ?
Elle était bonne Hélène ?

Marie Sasseur dit: à

Si vous voulez ma photo, comme vous êtes insistant pour celle Hélène, je préfère vous arrêter tout de suite. C’est niet, mais je vous proposerai a ma mère, vous êtes plus dans son âge. Encore qu’elle est très très difficile.
Sans rancune ?

Marie Sasseur dit: à

Et un critique littéraire qui dit se foutre de la rentrée littéraire, pour en avoir plus que croqué, c’est shoking.
Mais la belle Hélène, c’est bien une poire, non, dans votre esprit brumeux ?

Allez vieux débris brisons-là, moi ces
histoires de syndrome de diogene je trouve ça pas propre.

Et l’enchaînement est vite trouvé: je préfère « le syndrome de l’orangerie »… prochain sur la liste après,  » alors c’est bien  » une histoire de fille à papa qui me plaît beaucoup plus.

D. dit: à

Tu es mon orchidée 

C’est pas très gentil pour les orchidées, tout ça…

D. dit: à

Z’avez essayé avec « Tu es mon Hydnora africana » ?

MC dit: à

Qui, depuis Homere et Ronsard, n’a pas un peu insisté sur Hélène ?! MC

MC dit: à

Préférez-vous, de Giraudoux, «  Qui lit trop lotit son âme ? » Vous trouverez cette phrase dans Littérature, livre qu’on ne nous a pas encore interdit de lire…. MC

MC dit: à

Je me souviens de cours sur le Sublime avec Fumaroli et le Pseudo-Longin. Une merveille, racontpatavi…

Marie Sasseur dit: à

Pour le moment je n’en ai que pour Abel, et je n’en sortirai pas, avant la fin.

La photo, pas celle d’Abel ,- là j’avoue je ne refuserais pas une leçon de maths particulière,-, mais de son roman, est bien choisie.

https://americanart.si.edu/artwork/people-sun-10762

Bonne suite, et lisez !

MC dit: à

Tout de même, la virtu est aussi l’art de se tirer d’un mauvais pas politique. Chez Corneille notamment. Je ne suis pas sûr qu’il y ait compliment pur dans ce «  Qui n’adore que vous n’aime que la vertu. » Il y a admiration, mais elle porte sur le sens politique du personnage visé . Là où on s’amuse, c’est quand les deux sens se superposent au point qu’on ne sait plus lequel domine. Cette ambiguïté la disparaît me semble-t-il chez Racine.

Chaloux dit: à

Le 30 juillet, les Macron ont inauguré « la maison Elysée », un musée cafétatoire où foisonnent les portraits de Macron, sans aucune allusion à ses prédécesseurs. Le narcissisme et la vanité de ce destructeur de la France sont décidément sans limites. Souhaitons voir rapidement la fin de cette ère à la fois ridicule et coûteuse.

Pablo75 dit: à

C’est la rentrée romans, là, je signale, c’est pas la rentrée des classes atelier d’écriture, hein.
Marie Sasseur dit:

C’est la rentrée des romans nuls dont les auteurs auraient mieux fait de passer par des ateliers d’écriture avant de se mettre à écrire – ou au moins de lire le livre « Comment écrire: Tous les conseils, techniques et secrets des meilleurs écrivains français et étrangers » de Pierre Assouline (qui m’a l’air bien plus intéressant que les 459 romans de la rentrée ensemble – je collectionne aussi depuis longtemps les citations sur ce thème).

closer dit: à

« Le 30 juillet, les Macron ont inauguré « la maison Elysée », un musée cafétatoire où foisonnent les portraits de Macron, sans aucune allusion à ses prédécesseurs. »

Tu es sûr de ton info Chaloux?
Cela paraît tellement incroyable…

et alii dit: à

Le cinéma L’Archipel est un établissement classé Art et Essai, il fait partie du réseau des Cinémas indépendants parisiens (CIP3). Il possède les labels « Jeune public », « Recherche et découverte » et « Patrimoine et répertoire ». Il est également une salle partenaire de l’Association pour le cinéma indépendant et sa diffusion (ACID)4 et membre du Groupement national des cinémas de recherche (GNCR)5.

Équipé pour la projection numérique, il conserve un projecteur 35 mm pour les films de patrimoine.
wiki

Chaloux dit: à

Excellente méthode d’écriture de Julien Green. Quand un passage est à peu près abouti , l’entourer de rouge et passer au suivant. Cela donne une première version propre qu’on peut retravailler ad libitum.
Lu peut-être dans l’album de la Pléiade.

Chaloux dit: à

@Close

Oui , il y a même un site.

Élysée.fr

MC dit: à

Excellente méthode, oui, à condition d’être Green !

racontpatavi dit: à

C’est de nous mettre dans la situation potentielle d’ être écrivain maintenant ou demain sans rien écrire.
( A propos de livre  » Comment écrire » de Passou )

Cela marche aussi pour les essayistes, poètes ou romanciers qui ont très peu publié.
Le peu est désormais déjà trop ( c’est un peu mon cas… 🙂 )
Par ailleurs, ses conseils vont comme un gant pour les peintres ou les créateurs en général.
Le lisible qui rend le visible dénote bien son Paul Klee.

FL dit: à

« Excellente méthode, oui, à condition d’être Green ! »

« Green du sous-Mauriac, lui-même du sous-Gide. » Frédéric Martel.

Ça m’avait fait rire. Une filiation.

racontpatavi dit: à

Et puis, Passou, de souligner une coquille ( dans le texte et dans la citation en gros caractères) :

 » Le jour où la jeune Angélique Bérès osa demanda à René Char comment les mots lui venaient, le poète répondit :  » Comme les larmes montent aux yeux puis naissent et se pressent, les mots font de même. » Page 55.

Chaloux dit: à

Je ne dis pas que Green soit un nouveau Dickens, mais c’est un compagnon de lecture agréable, notamment son Journal que j’ai lu très jeune. Les conversations de curé m’ont toujours intéressé. Son Frère François m’a révélé ce saint sur lequel je n’ai pas cessé de lire depuis.
Je ne vois pas le rapport entre Gide et Mauriac. Quant à Martel, vraiment pas pour moi. Trop peu de contenu, son humour y compris.

Conversations de curés concerne ce qu’on pouvait lire dans le livre de poche, pas la version Bouquins.

rose dit: à

Tu es sûr de ton info Chaloux ?

Ouvert pendant les jeux olympiques. Au début, café gratuit.
Cela prend les allures de Mao Tsé Toung.

rose dit: à

Marie Sasseur, qui ne connait pas sa chance !

et alii dit: à

«Belek», «chokbar», «guez»… Quel langage bizarre! Vos ados emploient souvent ces termes dont le sens vous échappe. Mais qu’est-ce que tout cela signifie? Pourquoi les jeunes aiment-ils utiliser ces mots et expressions entre eux? Voici un petit guide afin de vous aider à décrypter le langage de vos enfants.

«Chokbar de bz»
C’est une expression qui ne ressemble à aucune autre. Chez les jeunes, être «chokbar de bz» signifie que l’on est extrêmement choqué. Le préfixe «chok-» provient du mot anglais «shock», et le suffixe «-bar» est le même que celui de mots argotiques que vous connaissez sûrement (slibard, bobard, clébard, etc.).

Quant à «bz», c’est une abréviation de «baisé». Il vient intensifier l’expression «chokbar» pour marquer encore plus l’étonnement. On peut le remplacer par «de ouf» ou «de fou», plus classiques et qui jouent le même rôle dans l’expression.

«Chokbar de bz» s’emploie lorsqu’il y a une forte surprise, un grand étonnement. Il se prononce «choque-bar de baisé». Par exemple : «Elle a vraiment volé? Je suis chokbar de bz!»

D. dit: à

Oui, Chaoux, tu es sûr de ton info ?
Parce que, bon… mais ne le prends pas mal.

rose dit: à

Dans l’hôtel des Puyricard d’Agar, à Cavaillon, découverte faite par Olivier Mauron, historien d’art, qui acquiert cette toile peinte par Nicolas Mignard aux enchères.
Un portrait de Louis XIV perdu depuis plus d’un siècle retrouvé dans le Vaucluse https://www.youtube.com/watch?v=TLtmr8RxpNQ

Chaloux dit: à

Quoiqu’il en soit, je continue mes petites incursions à propos de Jeanne Duval, cette fois du côté de François Porché. Je laisse de côté ses considérations sur Baudelaire et les gens de couleur, qui seraient à relire la plume à la main, pour ne garder pour l’instant que le portrait moral de Jeanne. Il est clair qu’il ne voit en elle qu’une quelconque p… qui a flairé le pigeon, il dit « le fils de famille », qui va lui payer des meubles. Le livre est écrit sous l’égide des Crépet père et fils, c’est dire si Porché a voulu se montrer fidèle.
Ce qui est intéressant dans ce jugement, c’est qu’il reflète certainement celui des contemporains (c’est celui de la mère) que Porché (1877-1944, et le livre est paru en cette meme année 44) a pu rencontrer, ou leurs enfants. Je suis curieux de voir comment les biographes plus proches de nous, Pichois et autres (et notamment l’excellente biographe Perrin) traitent le personnage).

rose dit: à

Olivier Morand, historien d’art.
Pas de confusion avec Marie Mauron.

Chaloux dit: à

Je suis grand admirateur de Marie Mauron, merveilleuse conteuse de la Provence. Son mas de Saint-Rémy a malheureusement été absorbé par la propriété de Pierre Bergé, qui y logeait les poules qu’il emportait le week-end, en attendant de les passer à la casserole ensemble ou séparément. Le mas est devenu un clac.

rose dit: à

Dans un clac on se claquemure. Prendre ses cliques et ses claques.

rose dit: à

Ou alors un claque, bien pire.
Rien d’étonnant.

MC dit: à

Oui, ce n’est pas le seul Mignard représentant Louis XIV , en armure ou à cheval. L’absence de signature ne signifie-t-elle pas un atelier?

Chaloux dit: à

Licence poétique, mas clac, trois lettres chacun.

renato dit: à

Compte tenu des significations attribuées à la position des jambes du cheval, le portrait de Mignard ainsi que le monument équestre du Bernin me laissent perplexe.

MC dit: à

Quelles significations? MC

Marie Sasseur dit: à

Oh que si je connais bien ma chance. Déjà celle d’avoir échappé à un vieux satyre en goguette sur le web .

________

« A trop se documenter, on met l’imaginaire en danger »

Sérieux, c’est n’importe quoi.

C’est vraiment n’importe quoi, je confirme.

Surtout en lisant le chapitre hilarant de ce roman  » cabane  » où un personnage bien fictif celui-là, et drôlement punchy, journaliste pigiste pour une revue aux tirages confidentiels est chargé par le redac chef de faire un papier à l’occasion des 50 ans du fameux rapport 21. Et alors là, quel festival de drôlerie quand il faut chercher les infos.
Et dire qu’il y a des cancres, des cancrelats, pour bouder l’innovation…de cette rentrée littéraire des romans, lol.
Laissons ces sinistres divaguer dans un flot ininterrompu de bêtise et de vulgarité, ressassant des bribes de textes sans queue ni tête.

renato dit: à

Cheval avec une jambe levée, le cavalier mort d’une blessure ; deux jambes levées, mort au cours d’une bataille ; jambes au sol, mort naturelle.

Pablo75 dit: à

L’une des méthodes les plus originales pour écrire, et pourtant simple à pratiquer, est celle de Federico Zeri. À propos d’un roman qu’il n’a pas le temps d’écrire, il dit: « – Il me faudrait jeûner; le jeûne m’est indispensable pour pouvoir écrire. »

MC dit: à

Je n’ai pas l’impression que les premières pages de « Chaque Homme dans sa Nuit «  soient du sous-Mauriac. Enfin ce n’est que l’avis de Frédéric Martel….

rose dit: à

Échappé à etc.
Lorsque l’on se coupe volontairement, tel l’exil du même nom, de la rencontre avec l’autre, quelconque soit-il ou pas, on se coupe de tout.
Ne pas saisir sa chance, c’est terrible.

rose dit: à

Louis XIX a demandé à Mignard de venir à la cour. Celui-ci aurait répondu qu’il restait en Provence. Louis XIV l’aurait alors menacé de la Bastille.
Oui, Mignard a été le portraitiste du roi.
Derrière la toile,,en haut à droite lorsqu’on la regarde, il y a une marque rouge, ronde qui authentifie le peintre et l’a décidé à surenchérir pour emporter la vente.

renato dit: à

Haydn symphonie 71

Il se peut que Haydn ait composé au moins quelques-unes de symphonies de cette période sur l’insistance de son éditeur ou pour son intérêt commercial. Comme pour d’autres œuvres, en plus de la charge de travail importante de Haydn dans l’opéra de l’époque, le caractère plutôt léger de la 71 est en partie associé au fait que Haydn a cherché à satisfaire le goût du public dont il ne pouvait pas mesurer les réactions.

Après un bref Adagio, l’orchestre opte pour une humeur vive caractérisée par une série de charmantes modulations. La mélodie des cordes du second mouvement (Adagio avec Variations) est d’une extraordinaire finesse expressive, suivie d’un élégant Menuet, interrompu avant la reprise par un doux Trio. Par sa saveur instrumentale le Finale s’inscrit dans la lignée du symphonisme haydnien.

https://youtu.be/lCPY93K8lRU?si=C7oYbeHpjT2V_4YJ

rose dit: à

Ai transmis les questions concernant le portrait de Louis XIV à Olivier Morand.

Phil dit: à

Remarquable, dear Paul Edel, grand seigneur du secours populaire en villégiature, se dévoue pour sortir Miss Sasseur de son gourbi, la belle n’en fait rien, préfère demeurer la boxeuse algérienne du blog à passou.
F. Martel, cathophobe parmi d’autres à radiofrance, est un sous-Lang qui n’a pas supporté de découvrir la vie prostatique débridée de Green.
Plutôt de la littérature de presbytère, dear Chaloux.

D. dit: à

MACRON n’a plus aucune légitimité morale à présider la république française.

Chaloux dit: à

@Pablo
Je me souviens que mon père m’avait parlé de cette méthode du jeûne entre autres à propos de Chopin, lequel, le pauvre homme ne devait déjà pas manger grand chose.
Cela rappelle le mot de Louis XV au futur Louis XVI le soir de ses noces:
– Ne vous chargez pas trop.
Ce à quoi le Dauphin avait naïvement répondu:
– Je dors mieux quand j’ai bien soupé.

Marie Sasseur dit: à

Quel mange-merde ce philopède.

Chaloux dit: à

Dear Phil, bien vu pour le presbytère, d’ailleurs Green en possédait un qu’il a revendu. On lit ça dans le Journal.

Chaloux dit: à

L’assasseure a dû se faire virer de son club de vacances. Ils l’auront manu militari remise dans l’avion.

Chaloux dit: à

Une espèce d’OQTF, malheureusement aboutie.

Vraiment pas de chance.

MC dit: à

« Vous voulez ma photo? » Marie Sasseur. Déjà qu’on ne sait pas de quoi est faite cette originale , mi chair mi poisson, il y a des limites dans l’horreur qu’il ne faut pas transgresser. MC

Chaloux dit: à

Presbytère de Faverolles (28), racheté par J. Green à François Nourissier.
Hugo y aurait séjourné quelques jours, chez le curé de l’époque. C’est là qu’on lui aurait raconté l’histoire du modèle de Jean Valjean.

Marie Sasseur dit: à

les pitbulls édentés du vieux satyre qui s’est pris un vent en public, ont les crocs, lol.

Clopine dit: à

Formidable série « le temps des paysans », accessible sur Arte replay…

Le premier épisode surtout, qui bouscule le regard sur les paysans au moyen-âge (enfin, le mien, en tout cas).
Enfin une série qui ne fait surtout pas l’impasse entre structures économiques, sociales et politiques ; nulle fatalité. Si la meule seigneuriale broie, c’est que les meules paysannes ont été elles-mêmes broyées, manu militari.

Jazzi dit: à

Tous transfuges de classe.

Nous sommes tous des paysans aristocrates embourgeoisés.
Nul déterminisme dans tout ça.

MC dit: à

Faverolles en Eure et Loir: Cf sur le Net Hugo-Faverolles l’écho Républicain: un épisode inédit des Misérables s’est joué à Faverolles, et l’explication par la Correspondance avec Hugo d’un Curé Républicain de l’époque. Cf aussi groupugo, qui accorde son blanc seing aux trois anecdotes: vol de l’argenterie, vol du pain, etc. PS le Jean Valjean hugolien n’y existe pas.

MC dit: à

Le séjour d’Hugo n’ est pas attesté non plus. Tout se passe par Lettres. MC

Marie Sasseur dit: à

Standing ovation pour Abel Quentin, qui avec un  » tableau en croix » pout tout bagage mathématique a réussi une prouesse, sans doute involontaire, celle de mettre en évidence la grande pauvreté des maths eco, un schématisme kantien au secours d’ideologues. Et de faire swinguer cette rentrée littéraire. A chaque jour suffit sa joie.

Bonne suite, et lisez !

et alii dit: à

non peste soit l’opinion de savoir!
« Le principal obstacle à la connaissance n’est pas l’ignorance mais l’illusion du savoir », aimait dire le juriste et historien américain Daniel Boorstin (1914-2004).

Nicephore dit: à

Jazzi dit: à
Tous transfuges de classe.

Nous sommes tous des paysans aristocrates embourgeoisés.
Nul déterminisme dans tout ça.
Transfuge de classe :
Je viens de terminer Ecrire la Vie ( Quarto.Gallimard) qui contient la quasi totalité de l’oeuvre d’Annie Ernaux.
« J’écris pour venger ma race » dit-elle.
Pas de fatalité, pas de déterminisme social.
Fille de parents qui tenaient une modeste épicerie-café en Basse-Normandie.
Capes, Agrégation, Prix Nobel.
Pas portée par son milieu. Et portant…

Marie Sasseur dit: à

Merci Et Al

D. dit: à

Je n’avais aucun à priori au départ concernant K. Harris mais là, après son épouvantable « convention », je suis convaincu qu’elle est une menace pour l’ordre, la morale et la prospérité des États-Unis, mais aussi pour la paix.

D. dit: à

Donc pour moi, un seul mot d’ordre : Trump président.

Jazzi dit: à

« Vous voulez ma photo? »

Oui.

puck dit: à

L’obstacle de la connaissance n’est pas l’ignorance, mais l’illusion du savoir est une phrase d’Einstein, ou de Freud, je dirais plutôt Einstein, ça lui ressemble plus

puck dit: à

L’écart entre le savoir et l’illusion du savoir c’est pas évident à tracer un peu comme la vérité d’ailleurs on pourrait dire que l’obstacle de la vérité n’est pas l’erreur mais l’illusion de la vérité sauf que l’illusion de la vérité peut parfois éviter l’illusion du savoir

Edmond Poivre dit: à

» A-t-on toujours envie d’aller faire un tour à l’arrière, du côté des casseroles, là où la sauce mijote encore, avant de savourer un plat au restaurant? »
Pierre Assouline, opus cité page 51.

Ce serait pourtant salutaire bien des fois

puck dit: à

Exemple au hasard : c’est un moment de lucidité qui fait dire à l’homme du souterrain de Dostoievski (donc à Dosto lui même) que si le bonheur sera atteint un jour sur terre alors il l’audit d’avance ce bonheur.
a ma connaissance c’est le seul auteur ayant osé dire un truc pareil.
Et ce n’est pas qu’un truc de misanthrope parce que Dosto lui même s’est battu pour faire advenir ce bonheur, i’ a même failli fusillé.
Dosto sait comment les choses marchent, que la raison et la conscience morale sont là voie qui mène à la vérité qui elle même mène à l’humanisme qui mène au bonheur.
Sauf que pour que ce raisonnement tienne cette route menant au bonheur il faut que, si on se référé à la genèse l’arbre de la vie et l’arbre de la connaissance doit le même arbre, ce qui est tout sauf évident.

puck dit: à

Tous les livres dont passou va parler pour cette rentrée ont en commun une chose : ils vont tous portés en eux l’idée d’humanisme.
Une somme de petits parcours individuels qui peuvent sembler au demeurant égoïstes vu qu’ils se souvient chacun que du bonheur de quelques uns mais qui boit à bout peut ressembler à une espèce de work in progress visant à la rédaction d’une espèce de nouvel évangile écrit au saint nom de cette nouvelle religion laïque que l’on appelle humanisme.
C’est évident qu’on l’a dans la première salve et qu’on l’aire dans les salves suivantes.
ils seront l’expression d’une raison et d’une conscience visant à l’élaboration d’une vérité.
C’est une chose tout à fait normale.

puck dit: à

Tous les livres dont passou va parler pour cette rentrée ont en commun une chose : ils vont tous portés en eux l’idée d’humanisme.
Une somme de petits parcours individuels qui peuvent sembler au demeurant égoïstes vu qu’ils se souvient chacun que du bonheur de quelques uns mais qui boit à bout peut ressembler à une espèce de work in progress visant à la rédaction d’une espèce de nouvel évangile écrit au saint nom de cette nouvelle religion laïque que l’on appelle humanisme.
C’est évident qu’on l’a dans la première salve et qu’on l’aire dans les salves suivantes.
ils seront l’expression d’une raison et d’une conscience visant à l’élaboration d’une vérité.
C’est une chose tout à fait normale.

Samuel dit: à

Mon pauvre Puck,
Si tu arrives à comprendre qu’il y a des choses que tu ne comprendras jamais c’est déjà beaucoup pour toi.

et alii dit: à

Daniel Joseph Boorstin (né le 1er octobre 1914 à Atlanta et mort le 28 février 2004 à Washington, D.C.), est un universitaire, historien et juriste américain, qui a été bibliothécaire de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis de 1975 à 1987. Il est surtout connu en France par son essai historique intitulé « Les Découvreurs (en) ».
wiki

Samuel dit: à

Trouvé, dans le Journal de Cyril Vernon Connolly, cette pépite. Triste et lucide pépite :
« Je me suis toujours, à tout moment, déplu. La somme de ces moments est ma vie ».

Pablo75 dit: à

Standing ovation pour Abel Quentin, qui avec un » tableau en croix » pout tout bagage mathématique a réussi une prouesse, sans doute involontaire, celle de mettre en évidence la grande pauvreté des maths eco, un schématisme kantien au secours d’ideologues. Et de faire swinguer cette rentrée littéraire.
Marie Sasseur dit:

Purée, elle a l’air vraiment passionnante cette rentrée littéraire… La « faire swinguer » avec « un schématisme kantien au secours d’idéologues » (à moins que ça ne soit en mettant « en évidence la grande pauvreté des maths eco », parce que la juxtaposition de ces deux phrases n’est pas claire) c’est un exploit qui mérite minimum le Goncourt.

Je vais arrêter tout de suite les livres que je suis en train de lire (Antonio Escohotado, José Jiménez Lozano, Séneque, Audiberti, Le Recueil de la falaise verte. Koans et poésies du Zen », Josep Pla et « Maîtriser Scrivener 3 pour Windows ») et vais aller tout de suite chercher l’Abel Quentin dont la quatrième de couverture explique qu’il se passe à « Berkeley, dans le Département de dynamique des systèmes » et qu’il est « le récit d’une traque, et la satire féroce d’une humanité qui danse au bord de l’abime. »

Bref, tout ce qu’il me faut pour m’amuser comme un fou…

puck dit: à

J’adore les américains : officiellement ils disent que lincursion en Russie était une décision ukrainienne, et là l’isw (think tank neocon dirigé par Nuland) vient d’écrire un article où ils disent que Leur but était de montrer la vulnérabilité de la Russie avec l’objectif de renverser Poutine.
Le problème pour les européens est que pour renverser Poutine les neocon seraient bien capables de nous exploser une centrale nucléaire : ils s’en foutent vu qu’eux et leurs enfants vivent à 8000kms quant aux dirigeants ukrainiens leur côté punk no futur peut les mener à tout.
Quand on sait de quoi les neocon ont été capables en Irak ils en sont capables.
Tout ça pour un p.tain de conflit régional qui pouvait réglé en un mois..
Heureusement que nos écrivains sont là pour nouer réconforter avec leur humanisme à la c.n

Pablo75 dit: à

Je me souviens que mon père m’avait parlé de cette méthode du jeûne entre autres à propos de Chopin…Chaloux dit

Mais comment composer ou écrire quand on a faim? Qu’on mange peu, d’accord, mais qu’on jeûne !!

puck dit: à

Je me suis à ts moments deplu
Ma vie n’est que la somme de ces moments.
On croirait du welbec dans ce qu’il a pondu de plus nul.
et certains y voient une pépite..
le blogzpassou est tombé bien bas…

et alii dit: à

à propos de
Daniel Joseph Boorstin
j’entends (à cause du film, vous savez) bronstein
comme1. La famille Bronstein
Lev Davidovitch Trotski naquit le 26 octobre 1879 à Ianovka, dans la province de Kherson en Nouvelle-Russie, au sud de l’Ukraine actuelle, et il mourut un peu plus de soixante ans plus tard à Coyoacán, au sud de Mexico. Fils d’exploitants agricoles, il eut une vie extraordinaire, mais n’apparut sur le devant de la scène qu’en 1917, à l’approche de ses quarante ans. Avec la révolution d’Octobre, il acquit une célébrité universelle et pendant dix ans navigua dans les hautes sphères du pouvoir. Ensuite, la chance l’abandonna irrémédiablement, et ce fut l’exil en Sibérie, puis l’émigration à l’étranger. Il n’en resta pas moins sous le feu des projecteurs du monde entier jusqu’à son assassinat en 1940 par un agent de la police secrète de Staline.
https://www.cairn.info/Trotski–9782262064662-page-27.htm

Pablo75 dit: à

J’adore les américains
puck dit:

Dosto lui même s’est battu pour faire advenir ce bonheur
puck dit:

Etc, etc.

C’est quand que tu vas à arrêter tes radotages pathologiques sur les Russes, les Américains, Poutine, Trump, Biden, K.Harris, Dosto, etc, etc.

Tu ne vois pas qu’ici tout le monde en a marre de tes théories géo-stratégiques pourries, de l’étalage impudique que tu fais de ton inculture encyclopédique en tout ce qui concerne l’art, des théories poutinistes que le FSB te charge de répandre ici chaque semaine sans le moindre succès?

Tu ne vois pas que tu es devenu le Bouffon du Blog, que tout le moindre croise mais que personne écoute?

puck dit: à

Comment composer quand on a faim ?
Le mieux pour composer c’est d’utiliser les compléments alimentaires proteinés pauvres en acides gras spécial compositeur de la marque « solfège »!
Ils le disent dans leur pub : devenez le nouveau Chopin avec nos compliments alimentaires Solfège !
pour info ils font d’autres marques pour les interprètes

puck dit: à

Comment Bach a-t-il pu composer ses dernières cantates alors qu’il était surveillant dans un internat et que les gamins faisaient des un boucan pas possible avec leurs batailles de pelechon ?

Pablo75 dit: à

que tout le monde croise

et alii dit: à

Jusqu’au moment de choisir le pseudonyme sous lequel il est connu, à l’âge de vingt-trois ans, Trotski s’appelait Leiba Bronstein. Le personnage demeure insaisissable, plus qu’on ne veut bien l’admettre. Vitupérant contre ce qu’il appelait l’« école stalinienne de falsification », il dénonça la campagne de calomnie que Staline avait orchestrée contre lui ; si ses récits autobiographiques comportent peu de mensonges à proprement parler, ses écrits pullulent d’inexactitudes importantes. Militant révolutionnaire, il utilisait ses déclarations publiques pour faire entendre ses véritables intentions. La seule idée qu’il pût en être autrement, le faisait bien rire. Dans son autobiographie, il a coupé certains épisodes et en a gardé d’autres selon ses intérêts politiques du moment…

et alii dit: à

le blo
tant qu’on est pas à « l’art ramasse -hamas)

et alii dit: à

(Date à préciser) Composé de être et de à la ramasse.
Dans l’argot des bagnards, la « ramasse » était le moment, en fin de journée, où l’on ramassait les outils pour rentrer au bagne. D’où les connotations de fatigue, de désarroi, d’accablement.

et alii dit: à

SURLES TRACES DU SCRIVAIN: LES MANUSCRITS
DE TAWEMODED’EMPLOI
Danielle Constantin
Dans une entrevue qu’il a publiée en octobre 1.978, soit le mois qui a
suivi la parution de Ia Vie mode d’emplail, Georges Perec affirme :
((
Démonter un livre n’apporte rien.
]’ai
expliqué une fois, dans une
conférence, la façon dont
j’avais
tait un de mes livres
;
je I’ai regretté, je
ne
le ferai plus.
I’ai même tailli détruire les brouillons de I »a Vie moded’emploi,
mais mon éditeur, Faul Otchakovsky-Laurens m’en a dissuadé ; il veut que
je
les donne plus tard à la Bibliothèque nationale ,r2. Ceci dit, Perec a
néanmoins accepté par la suite, et même à maintes reprises, de discuter
publiquement
certains aspectsdu système de contraintes ayant régi l’écriture
de La Vie made d’emploi. Il n a pas, non plus, détruit les manuscrits du
roman, cB qui a permis leur dépôt avec I’ensemble de ses papiers à la
Bibliothèque nationale de France3.

rose dit: à

Beethoven
Pck il était sourd.
Pelochon.

renato dit: à

Puck fan des conneries de la Zakharova.

et alii dit: à

je préfère, pour une bonne bataille, les polochons (ou traversins)

et alii dit: à

inquiétant:
Dans l’Eure, une grande surface impose aux clients leur carte d’identité pour emprunter un chariot. Une mesure drastique pour diminuer le nombre de vols.

puck dit: à

Pour apporter un compositeur il vaut mieux être sourd qu’aveugle parce qu’un aveugle il voit pas ce qu’il y a dans son assiette.

Rosanette dit: à

nicephore

Rien que de tres banal dans le destin d’année Ernaux pour une fille de cette génération,la mienne
j’ai côtoyé des mes études plusieurs filles issues comme elle de milieux ruraux modestes et qui son devenues profs, agrégées ou capésiennes , et je connais aussi plusieurs enfants d’artisans ou d’ouvriers parisiens très modestes devenus polytechniciens ou énarques ;
Tout cela on le doit a l’école de la république qui a conduit ces enfants au sommet de ce dont il étaient capables, quel que soit leur milieu de naissance
Alors qu’Annie Ernux se voie en championne victorieuse de l’arrachement à sa classe d’origine et se considère comme emblématique d’un destin hors normes conquis contre vents et marées c’est absurde .
Et le discours qu’elle tient sur son parcours , expression selon elle de la vengeance de sa classe ,est ridicule :elle est loin d’être un cas
Ceci je l’ai déjà écrit ici dans les commentaires publiés à l’occasion de son prix Nobel ,où se sont écrites beaucoup de bêtises sur ces « transfuges de classes » qui n’étaient en fait que le produit habituel d’un ascenseur social qui marchait bien

puck dit: à

Même Nietzsche quand il dit que la musique de Wagner est plus lourde que celle de Bizet il dit que c’est lié à l’alimentation : kzrtofen pour l’un et huile d’olive pour l’autre

renato dit: à

La fonction de Cantor et Director Musices exigeait non seulement qu’il apprenne aux élèves à chanter, mais aussi qu’il leur donne des conseils sur la façon de s’exprimer et sur la manière de s’exprimer. La tâche du Cantor consistait aussi à diriger la chorale de l’église, à organiser les activités musicales, mais surtout à composer de la musique pour le service liturgique luthérien.

puck dit: à

Et si Philippe Glass laissera son nom dans la grande histoire de la musique contrairement à Boulez c’est parce que l’un se bourrait au jus d’orange et l’autre à l’armagnac

D. dit: à

Donc, Lucie Castets, j’en ai fait un peu le tour, et ça va pas être possible du tout du tout. Ah non.

D. dit: à

Tu sais ce qu’on devrait faire, renato, c’est aller boire un coup ensemble. C’est sûr qu’on finirait par ce comprendre.

puck dit: à

N’empêche qu’il se les coltinait le soir à l’internat et les batailles de pelochon c’est bien pire pour un compoditeur qu’avoir son assiette vide.
C’est dans ces conditions que Bach nous a pondu la 198 et les autres.

Nicephore dit: à

Rosanette dit: à
On le doit à l’ecole publique…
Sauf qu’Annie Ernaux est allée à l’école privée…

puck dit: à

D je vois pas ce que tu reproches à Lucy Castet, même elle était pas au top dans le Batman de Nolan, le moment quand elle meurt c’est nul je te l’accorde, n’empêche qu’elle fait de bons films comme celui des frères dardenne,

puck dit: à

Si Ànnie Ernaux est allée à l’école elle n’a pas dû dépasser le certificat d’étude.

puck dit: à

D si tu vas boire un coup avec renato surtout ne commande pas une vodka.
limite un negrito

puck dit: à

J’en étais où pour Dosto ?
C’est la faute à pedro, avec ses histoires de règle mes alimentaires des cpoditeurs il m’a fait perdre le fil.

et alii dit: à

po comme poseidon polochon
battez vous
Étymol. et Hist. 1848 (A. Pierre, Arg. et jargon, col. 5). Orig. obsc. Un empr. au m. néerl. poluwe, néerl. peluw, proposé par FEW t. 16, p. 644 supposerait soit que le mot soit bien plus anc. en fr., soit qu’il ait été pris au xixes. comme Wartburg, loc. cit., le suppose, à une forme dial. ayant gardé le -o- du m. néerl. poluwe.

puck dit: à

Le vol de chariot dans les supermarchés témoigne du malaise de nos sociétés.
Comme les gens n’ont plus d’argent pour acheter de la bouffe ils piquent les chariots pour les bouffer.
même Bourdieu ne l’a pas prévu.

renato dit: à

Comme ses prédécesseurs, et avec tout autant de manque d’enthousiasme, en plus de ses fonctions de Cantor, Bach devait exercer celles de professeur de solfège, de chant et de latin. Son prédécesseur, Johann Kuhnau, était un humaniste érudit qui s’intéressait à la philosophie, aux mathématiques et à la littérature, mais il n’avait pas les qualités nécessaires pour imposer l’ordre à ses élèves, de sorte que Bach trouve l’école dans un état insatisfaisant. Les finances du Consistoire étant aussi insatisfaisantes, et les garçons vivaient dans des conditions d’hygiène et de salubrité déplorables ¬— il n’y avait même pas un lit pour tous les élèves —. Ainsi les élèves, affaiblis par la faim, usaient leur voix dans une activité chorale excessive. En général, ils étaient des garçons indisciplinés et agités, toujours prêts à mettre la ville sens dessus dessous pour obtenir quelque chose à manger, soit en chantant, soit en mendiant : une sorte de schola pauperum dans laquelle les dons obtenus en frappant de maison en maison sont partagés, après que les professeurs aient perçu leur part. Bref, une véritable fosse aux lions… Alors

Pablo75 dit: à

Et si Philippe Glass laissera son nom dans la grande histoire de la musique contrairement à Boulez c’est parce que l’un se bourrait au jus d’orange et l’autre à l’armagnac
puck dit:

C’est plutôt parce que le premier fait de la musique et le deuxième organise des bruits laids selon des règles arbitraires dont 99,999999999999999 % des êtres humains s’en foutent.

Philip Glass – Étude pour piano No. 6 – Víkingur Ólafsson

https://www.youtube.com/watch?v=sZffgf4GoMQ

puck dit: à

Melechon : a l’evidenxe type ne connaissait mon correcteur orthographique..
Si quelqu’un sait comment on passe du chinois au français je suis preneur.

puck dit: à

Pardon : du russe au français
Pour le correcteur d’orthographe

renato dit: à

Oups ! oublié un bout…

Alors les batailles de pelochon… !

puck dit: à

pedro ben oui Boulez fait des bruits laids c’est bien à cause de l’armagnac
d’où l’importance du régime alimentaire pour les compositeurs.
Pour une fois qu’on est d’accord

puck dit: à

Pas pelechon : batailles de melenchon !

puck dit: à

pedro je vais essayer de t’expliquer un truc assez simple que tu devrais être capable de comprendre : l’histoire de la musique ne s’écrit pas en fonction de nos goûts personnels.
On ne peut pas tel compoditeur sera oublié dans cents ans parce que je n’aime pas sa musique.
et c’est pareil pour les autres arts j’imagine.
à moins que tu aies un super pouvoir genre xmen que j’ignore ?

puck dit: à

Pedro pour commencer tu pourrais commencer par faire le tour de toutes salles de concert ou d’audition de la planète qui portent le nom de pierre boulez et demander de les rebaptiser salle Philip glass ?
Juste pour voir leur réaction ?

MC dit: à

En effet , Chaloux, il y serait passé, mais sûrement après 1821, ou le futur auteur du premier Bug-Jargal n’a que faire des Misérables, étant encore royaliste. À ce moment là, et quelles que soient les esquisses existantes sur Jean Trejean, il me paraît plus fondé d’aller voir la correspondance de ce curé républicain, et son incidence dans ou sur une œuvre majeure de l’exil.

Jazzi dit: à

Le léZard dans la roseraie..

D. dit: à

C’est marrant, ça Jazzi. Cette nuit j’ai eu un songe : tu gambadais avec légèreté dans une roseraie. De temps à autre une petite fille qui se cachait, et ressemblant à Clopine, te faisait une grimace. J’allais vers toi en te disant que ce n’était pas ici le paradis, que ton billet n’y serait pas valable ni ta carte de journaliste.

FL dit: à

« A-t-on toujours envie d’aller faire un tour à l’arrière, du côté des casseroles, là où la sauce mijote encore, avant de savourer un plat au restaurant? »

Moi l’histoire littéraire ça me donne envie de lire les textes.

Je ne sais pas si on peut dire toujours bien sûr. Des fois on lasse. Mais souvent. Un livre il y a quand même quelque chose autour.

D. dit: à

Et alii va nous expliquer ce rêve.

renato dit: à

Certes, Beethoven connaissait la musique de Bach et appréciait le compositeur en tant que « véritable père de l’harmonie » (Lettre de Beethoven à F.A.Hoffmeister, janvier 1801) * ; mais Bach vivant n’était pas largement compris et, à sa mort, les jeunes Allemands aspiraient à une culture plus fraîche, plus aérée et plus moderne. Il a fallu attendre cinquante ans après sa mort pour que les premiers signes d’attention se manifestent autour de son œuvre. La première réévaluation est due à un essai de Johann Nikolaus Forkel ** en 1802. 27 ans plus tard, un siècle après la première exécution, la Passion selon saint Matthieu , dirigée par Felix Mendelssohn Bartholdy au Gewandhaus de Leipzig, aboutit à la révélation définitive. Le regain d’intérêt pour Bach conduit Schumann à créer en 1850 la Société Bach, qui a pour mission non seulement d’encourager l’exécution de sa musique, mais aussi de publier l’ensemble de son œuvre.

* Je n’ai pas la référence sous la main, mais je me souviens que LvB avait organisé une collecte de fonds pour une fille ou une petite-fille de Bach qui vivait dans le besoin. J’y reviendrai.

** https://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Nikolaus_Forkel

FL dit: à

« F. Martel, cathophobe parmi d’autres à radiofrance, est un sous-Lang qui n’a pas supporté de découvrir la vie prostatique débridée de Green. »

Il est pas catophobe. Je pense même qu’il est catholique. Et vous n’avez pas lu ce qu’il raconte de Green. Il le trouve « hypocrite » mais bien intéressant.

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