Rentrée littéraire : première salve !
459 nouveaux romans annoncés pour la rentrée littéraire et eux et eux et eux…
C’est peu dire qu’Archipels (288 pages, 21 euros, éditions de l’Olivier), d’Hélène Gaudy (Paris, 1979),qui ne s’annonce pas comme un roman (aucune importance), m’a enthousiasmé. Le canevas est pourtant convenu et, en cette rentrée, il fait florès. Une fille part à la recherche de son père à travers ses traces, objets et ombres portées pour l’y faire resurgir. Mon père, ni ce héros ni cet antihéros mais cet inconnu. Comme son père lui rappelle une certaine ile, elle a fait de lui un paysage. Qu’est-ce qu’on garde, qu’est-ce qu’on jette et à la fin qu’est-ce qu’on transmet ? La question irrigue tout le récit plus encore que sous d’autres plumes d’autant que ce père est atteint du syndrome de Diogène : un accumulateur compulsif, archiviste d’histoires illisibles. Il s’obsède de tout conserver mais après tout, sa fille est bien une obsédée de l’enquête. Peintre désormais impuissant face à la toile, il possède un atelier riche en découvertes pour qui saura les lire. La reconstitution de son univers par sa fille a quelque chose de ouaté qui confère toute sa légèreté miraculeuse au récit. Cette réminiscence est animée d’une telle bonté d’âme que l’auteure semble vouloir tout partager avec le lecteur. De fait celui-ci s’y projette et s’y inscrit sans mal. Ces archipels paternels sont faits de fragments de mémoires, d’éclats de souvenirs, de réflexions isolées mais reliées souterrainement par l’unité de la pensée et du style d’Hélène Gaudy. Derrière un « je » autobiographique qui n’essaie pas de se prendre pour un autre, on la suit en prenant son temps dans cette descente vers l’enfance d’un père, dans sa quête éperdue de signes, d’empreintes, de traces auxquelles s’agrègent parfois des documents, des archives, des photos, des carnets, des cartes postales, toutes choses qui semblent collationnées comme pour dissimuler un crime caché. On accumule rarement en vain. Mais on le sait, le poète se nourrit de traces, abandonnant les preuves aux historiens. Elles irriguent ce concentré de prose poétique tellement inspirant et nourrissant. Entre les fantômes passent un grand-père pourrissant dans sa solitude paranoïaque et sa haine des politiciens, Sans soleil de Chris Marker, la nostalgie de l’été à Menton (on peut découvrir son père sous la forme d’un lieu et Hélène Gaudy s’est affirmée comme la romancière des lieux incertains, ainsi son errance topographique autour d’un lac invisible dans Grands lieux, 2017 ), une passionnante réflexion sur la photo- ce qu’elle a gagné et ce qu’elle a perdu avec le numérique, et tant d’autres choses encore irréductibles à la sècheresse d’un inventaire. Archipels est porté par une écriture de bout en bout tenue, puissante, parfois sublime, souvent légère. A travers cet agrégat de presque-riens qui disent presque tout s’exprime une sensibilité bouleversante.
Il y a aussi de l’esprit de l’inventaire dans Paris au XXIème siècle (624 pages, 25 euros, Minuit) mais dans une tout autre forme et dans un but bien différent. Le projet littéraire de Thomas Clerc (Neuilly, 1965) n’est pas celui d’Hélène Gaudy. Difficile se lancer dans l’épuisement d’un lieu parisien sans que l’ombre tutélaire de Georges Perec ne pèse sur les épaules de l’écrivain, même si en l’espèce, il faut plutôt en chercher l’inspiration du côté de Paris capitale du XIXème siècle de Walter Benjamin. Ce n’est pas un roman mais une multitude de romans dont un arrondissement, le dix-huitième où il vit (quartier de La Chapelle), après qu’il eut déjà fait en 2007 un sort au vingtième où il avait longtemps vécu, est le fil rouge. Il s’empare au présent d’une ville-monde saturée de passé et met cette tension à profit. Il attend du spectacle de la rue qu’il lui fournisse des trouvailles et lui procure de la sérendipité. Éclectique, affamé de littérature, inattendu à la parution de chacun de ses livres, il est du genre à « admirer tout comme une brute » à l’instar de Victor Hugo. Et un amoureux de Paris, mais à la différence de Léon-Paul Fargue, il ne se contente pas de rues, de façades, de devantures : armé d’un regard scrutateur en bon osessionnel de la précision, il entre à l’intérieur. Il s’approprie tous les genres de la poésie aux nouvelles en passant par le roman documentaire du moment qu’ils servent son propos. Et là, qu’est-ce ? Disons : Déambulations (feuilleter ici). Il déambule à Montmartre, du côté de Clignancourt et des Abbesses. Clerc zone à mort ce qui nous vaut des portraits, des rencontres, des choses vues ou lues. Ca fourmille et c’est d’une telle richesse de couleurs, de parfums, d’odeurs ! L’auteur s’y fixe des règles d’exploration et d’écriture qu’il s’empresse ensuite de déborder. Puisque la binarité du bien et du Mal travaille en permanence la littérature, il a pris une option sur le Mal. Ainsi invente-t-on son propre genre en marchant. On peut lire ce « documentaire subjectif », ainsi qu’il se revendique, par sauts et gambades ou dans la continuité : il est fait tant pour y pénétrer que pour s’en pénétrer tant ce concentré de vies qui palpitent à tous les étages est accueillant.
Houris (416 pages, 23 euros, Gallimard) est certainement l’un des romans les plus attendus de la rentrée. C’est dû bien évidemment à la personnalité de son auteur Kamel Daoud, entré en littérature en 2015 avec un fracassant Meursault, contre-enquête sur l’envers de L’Étranger de Camus. Depuis, après quelques essais et de nombreuses chroniques, on ne doutait pas qu’il fût écrivain mais le doute subsistait sur son avenir de romancier. En fait, et Houris en témoigne tant par sa réussite formelle que morale et politique, Kamel Daoud a trouvé sa manière, son style c’est-à-dire sa voix et celle-ci déborde les genres traditionnels en les agglomérant tous. Avec les moyens de l’épopée, de la fresque, de l’élégie, de l’incantation, il nous embarque dans l’histoire d’Aube, rescapée d’un égorgement qui a éradiqué ses cordes vocales. Une horreur qui la laissa sans voix. Ce récit long, touffu, oppressant se déploie sur un fond historique des plus tragiques qui laisse peu de place à l’espoir et à la rédemption. Mais comment l’être quand on se souvient du quotidien de la guerre civile algérienne (1990-2001). Une décennie de plomb qui se traduisit par des massacres réguliers de villages et de populations entières au nom de la pureté par la coalition de fanatiques religieux et de militaires corrompus. Les filles et les femmes en furent les premières et les principales victimes. Elles portent encore les stigmates de cette haine des femmes qui soude entre eux ces tueurs en série au nom d’un Islam rigoriste. La réussite de l’auteur est d’avoir mis en œuvre une langue d’une beauté poétique des plus rares (feuilleter ici) dans l’exposition d’un réel monstrueux. On en ressort rincé, bouleversé, édifié, secoué et pas très optimiste sur la part d’humanité dans l’homme. Ce texte puissant est d’une grande richesse, enténébré comme la réalité qu’il décrit. Daoud use des armes de la fresque, de l’épopée, de l’élégie mais se garde de tout lyrisme. Décapitations, éviscérations, égorgements… Il ne nous épargne rien mais ce n’est jamais gratuit ni complaisant. Aube est une femme, une mère qui n’a pas d’homme à opposer aux hommes, une enfant abandonnée. Triple peine dans l’Algérie d’aujourd’hui. On referme ce livre en emportant le portrait de « la muette », de sa voix qui ne parle pas mais dont la voix intérieure porte loin et profond. Ce roman a évidemment une grande force politique dans un pays, une dictature, où il est interdit aujourd’hui encore d’évoquer la guerre civile sous peine d’être condamné à plusieurs années de prison. Formé dans sa jeunesse à l’idéologie des Frères musulmans, Kamel Daoud est passé depuis à une dénonciation implacable et courageuse des méfaits de l’islamo-fascisme tel qu’il sévit et se propage aussi en Europe. Trop menacé pour continuer à vivre en Algérie, il a été naturalisé français et vit désormais en France.
(« Nabokov, en lisant en écrivant en conduisant » photo D.R. ; « Walter Benjamin à la BnF en 1937 » photo Gisèle Freund ; « Deux places » photo Passou ;
1 084 Réponses pour Rentrée littéraire : première salve !
Oui, Puck, je prendrai un Martini dry pour faire plausir à renato. Voire deux.
Beethoven était un brave type.
On se finira à la vodka après.
En voilà encore une que je croyais morte !
« La chanteuse libertaire Catherine Ribeiro est morte dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’âge de 82 ans. »
Tonton l’adorait.
Autre témoignage où il est question de ruisseau et d’océan.
Karl Gottlieb Freudenberg, organiste principal à Breslau, a rencontré Beethoven en 1825 ; voici son souvenir.
« Nous avons bavardé librement pendant une heure environ. Le sujet de la conversation était naturellement la musique et ses jeunes adeptes. Je pensais que Rossini, alors le plus en vogue, serait l’objet des moqueries de Beethoven. En revanche, il reconnaît que Rossini a le talent de compositeur de mélodies, bien que sa musique soit à l’image de l’esprit de l’époque, frivole, sensuelle. Spontini était très bon, il réussissait toujours les effets théâtraux… Pour lui, Spohr avait trop de dissonances et sa mélodie chromatique nuisait au plaisir que procurait sa musique. Il rendait un grand hommage à Sebastian Bach : « Non pas Bach, mais océan, il devait être appelé, à cause de son nombre infini et inépuisable de combinaisons d’harmonies. C’était l’idéal de tout organiste ». lui aussi, avait joué de l’orgue dans sa jeunesse, mais ses nerfs n’auraient pas pu supporter la puissance de cet instrument gigantesque. Il considérait qu’un organiste, maître de son instrument, faisait partie des plus grands virtuoses. Il poursuit en observant que la véritable musique d’église ne peut être interprétée que par des voix, il préfèait donc Palestrina à tous les autres compositeurs de musique d’église. Il considérait également que c’était une folie que d’essayer de l’imiter, à moins de posséder son génie et sa foi religieuse ».
lui aussi : LVB
Après cette parenthèse bucolique enchantée, D., nous sommes rentrés à Paris, avons dîné puis sommes allés à la séance de 20 H 30 à l’UGC Bercy. Chedly voulait voir « Alien Romulus ».
Un vrai cauchemar en sons et images, qui se passe dans une colonie galactique perdue où le soleil ne se lève jamais.
En sortant dans la nuit, épuisé par le film, je lui ai dit que j’avais l’étrange sensation d’avoir été violé de tous les côtés…
@MC.
J’ai lu qu’il y serait passé vers 1840.
On se finira à la vodka en chantant des hymnes à la gloire de Vlady.
« En sortant dans la nuit, épuisé par le film, je lui ai dit que j’avais l’étrange sensation d’avoir été violé de tous les côtés… »
On oublie toujours que les hommes se font violer aussi.
Donc pas de verre, D !
Quoi ? Veut pas chanter Vlady puisque te v’la, te v’la, dis Mir !
Comment d’Innsbruck rentrer en Italie ?
Par la vallée du Brenner.
M. Yourcenar in L’Oeuvre au noir.
Ce que je reproche à Lulu : de vouloir me prendre des sous pour faire des conneries avec.
Ça va pas être possible.
Adieu Lulu. Tu auras été moins qu’une étoile filante. Un petit caillou dans l’espace interplanétaire qui est passé trop près de Jupiter.
Audrey Hepburn À l’âge de 23 ans.
https://x.com/soaudreyhepburn/status/1826963700898775176?s=46
D,laissez vos stock sur les rayons
Plus sexy en cheveux courts, dear Renato.
Vous aviez pris l’option fauteuils vibrants avec tricette de gaz, dear Baroz ? (rapport au film debilos galactique)
Et vous n’avez pas lu ce qu’il raconte de Green.
Sissi. Opuscule suintant de jalousie mauvaise, jugeant du haut de son zathéisme mal assimilé le très religieux Green illégitime dans ses nombreuses conquêtes. Mévente de son encyclopédie des sodomites au Vatican.
Toujours.
On se finira.
Chez moi c on en finira. J’attaque mes cours, courageusement, proche de l’héroïsme.
Jacques Barozzi
« On apprend plus par ce que les gens disent entre eux et par ce qu’il sous-entendent qu’en leur posant bien des questions. » Dino Buzatti
Merci pour la balade dans la roseraie de l’Haÿ les roses.
Julien Green 1900-1998
N’importe quoi…
Écrire n’importe quoi est peut-être le meilleur moyen d’aborder les sujets qui comptent, d’aller au plus profond par le chemin le plus court. On dira tout uniment ce qui passe par la tête, au gré du souvenir. La mémoire nous livre tout en désordre, à tout moment du jour. On imitera ce désordre. Il n’y aura pas d’itinéraire précis dans l’exploration de notre passé, et c’est ainsi que je vois les choses aujourd’hui, 20 novembre 1959.
J’écris ceci vers la fin de l’après-midi. C’est le bon moment pour regarder par-dessus l’épaule et voir la journée, avant que la nuit ne vienne, parce que la nuit est un autre monde. Quand la lumière se sera retirée, les étoiles brilleront. Alors le ciel noir dira ce qu’il a à dire. Maintenant le soleil luit encore sur ma page et il me vient à l’esprit que mon premier souvenir est un souvenir de douleur physique. On me soigne et j’ai mal.
Vient ensuite le moment où je suis étendu sur les genoux de ma mère, nu et à plat ventre, nageant immobile vers la blancheur des rideaux à travers lesquels passe le jour. Je me sens heureux de ce bonheur confus que j’ai éprouvé tant de fois par la suite alors que la douleur dont j’ai parlé (et est-ce avant ce jour-là, ou le même jour et quelques minutes auparavant ?) se sont mêlés de l’effroi et une sorte d’horreur.
Nous habitions alors une maison basse au fond d’un jardin que fermaient des grilles. Je crois bien qu’elle existe encore, au pied de la rue Raynouard.
Julien Green, Jeunes Années, autobiographie 1 1 (1984)
Cet extrait figure en ouverture de la première partie de l’ouvrage.
Un jour, en 2011, au brevet des collèges est sorti un texte de Romain Gary, extrait de Les racines du ciel.
Vous savez comment était Michèle Tua ?
En extase.
Ex-ta-se.
Les troisièmes presque fini. La boule au ventre et le cœur léger.
Grand souvenir de lecture, Partir avant le jour, vers 16-17 ans.
Dictée sur 6 points.
quand vous n’en pouvez plus, faites comme moi : penser à des troupeaux d’éléphant en liberté en train de courir à travers l’Afrique, des centaines et des centaines de bêtes magnifiques auxquelles rien ne résiste, pas un mur, pas un barbelé, qui fonce à travers les grands espaces ouverts et qui casse tout sur leur passage, qui renversent tout, tant qu’ils sont vivants, rien ne peut les arrêter -la liberté, quoi ! Donc, quand vous commencez à souffrir de claustrophobie, des barbelés, du béton armé, imaginez ça, des troupeaux d’éléphants, en pleine liberté, suivez-les du regard, accrochez-vous à eux, dans leur course, vous verrez, ça ira tout de suite mieux…
Romain Gary, les Racines du ciel, 1954
Vladivostok (en russe : Владивосток [vlədʲɪvɐˈstok] Écouter, littéralement « Qui domine l’Est/l’Orient », en chinois traditionnel : 海参崴,
Yul Brynner, né Juli Borissovitch Brynner (en cyrillique Юлий Борисович Бриннер) le 11 juillet 1920 à Vladivostok ou sur l’île Sakhaline (république d’Extrême-Orient) et mort le 10 octobre 1985 à New York (États-Unis), est un acteur russo-américain d’origines suisse et mongole (par son père), ainsi que russe (par sa mère).
Faites comme moi : pensez
Il est vrai, Phil, que l’évolution du personnage d’Audrey Hepburn est surprenante.
Homonymes
Il y a le vert du cerfeuil
Il y a le ver de terre
Il y a l’endroit et il y a l’envers
L’amoureux qui écrit en vers
Le verre d’eau plein de lumière
La fine pantoufle de vair
Il y a moi tête en l’air
Tu dis toujours tout de travers
Maurice Carême, Le mât de cocagne, 1987
rose dit: à
Homonymes
Il y a le vert du cerfeuil
Il y a le ver de terre
Il y a l’endroit et il y a l’envers
L’amoureux qui écrit en vers
Le verre d’eau plein de lumière
La fine pantoufle de vair
Il y a moi tête en l’air
Qui dit toujours tout de travers
Maurice Carême, Le mât de cocagne, 1987
« La question de savoir s’il est possible de conserver les fruits de l’alphabétisation sans le sol et l’arbre de l’alphabétisation semble être le test que nous subissons actuellement dans le monde occidental ».
Marshall McLuhan (1960)
«… il [LvB] préférait donc Palestrina à tous les autres compositeurs de musique d’église. »
Palestrina, Sicut cervus *
https://youtu.be/0yd5EE0hAB8?si=iQdJeTyLIhlr0JHK
* Sicut cervus est l’un des cantiques inter-lectionnaires de la veillée pascale : la version proposée par Palestrina dans son motet est un sommet de la polyphonie de la Renaissance.
Ils sont minoritaires, mais ce sont encore eux qui décident. Pas celui-ci. Pas celle-là.
Où on apprend que le plus jeune est un petit con. Nous n’avions que des pré-supposés. La soupe est bonne, on en redemande.
Pendant qu’on parle de musique religieuse, je cherche depuis des années un duo soprano-alto dont le leitmotiv est « Virtute ».
De Pierre de la Rue, on entend toujours le Requiem et la messe de l’homme armé mais jamais la Missa Dolores, une merveille.
Rose : Écrire n’importe quoi est peut-être le meilleur moyen d’aborder les sujets qui comptent, d’aller au plus profond par le chemin le plus court.
Green : Aller au plus profond, pour ça c’était un expert
https://www.liberation.fr/livres/2019/09/20/du-cote-de-sodome-le-journal-integral-de-julien-green_1752620/
Titre du texte de Martel sur Green?
« Ils sont minoritaires, mais ce sont encore eux qui décident. »
Non, rose, le président de la république a été élu, relisez le texte de la constitution de la 5e république !
Oh la la ! J’ai relu un extrait d’Enfance de Nathalie Sarraute dans lequel elle fabrique des cocottes en papier pour apprendre des choses. Demain, je vous le copie/colle.
Je vous laisse à vos zobs sessions.
Pas trop joyeux lurons.
Chaloux, pour Virtute, avez-vous des données telles que siècle, région d’origine ? Je n’ai rien en mémoire mais je peux demander à des amis.
J Green cité par Sgt E. Pepper – cet intéressant passage « Multiplicité. Nous ne sommes pas simples, ni doubles, ni triples : nous sommes une infinité de gens. Je ne parle pas ici des personnages que nous jouons vis-à-vis du monde et selon les exigences de notre vie quotidienne, car nous ne sommes pas ces personnages ou nous le sommes imparfaitement : nous avons des masques que nous mettons et ôtons pour adapter notre visage à l’esprit de celui qui nous entretient. Un homme bien élevé dispose d’un très grand nombre de masques et il s’en sert avec d’autant plus de facilité qu’il a de science du monde. Un homme médiocrement élevé dispose d’un assez petit nombre de masques et n’en use que maladroitement : celui-là ne sait pas dissimuler son vrai caractère et le mettre en accord de la personne avec qui il parle. […] L’homme mal élevé s’expose aux regards de tous dans un état de nudité morale ; il présente au monde un seul visage qui est le sien et qu’il ne sait pas masquer. […] Les personnages que nous sommes vraiment naissent de notre solitude. Plus notre vie est profonde, et plus leur nombre est grand. Une vie dans laquelle il n’y a pas de solitude est une vie sans force et sans intérêt. En somme, la solitude est le lieu le moins solitaire qui soit »
SUFFFIRAIT juste DE REMPLACER HOMME par FEMME ou HUMAIN, et le tour autobiographique du pseudo serait joué pour toute l’herdélie.
@ Kamel – Kamel DAOUD, un homme arabe de notre temps, un vrai féministe courageux, comme il en existe peu en Germanopraxis // « Mon métier est de rendre belles les femmes, vendre des parfums, lisser les chevelures pour qu’elles soient plus longues que les fleuves du paradis. Le sien c’est parler de jihad, de guerre, de butin, de la France, des lois, du péché sous toutes ses formes, le paradis et les prophètes. C’est avec ses mots à lui, pas les siens, ma Houri, qu’on a tué des centaines de milliers de gens durant les années 1990 et jusqu’à ma mort le 31 décembre 1999, et il le sait. Je le vois à son regard baissé. Certains savent que je reviens d’entre les morts. Que je survi à mon égorgement pour recenser les victimes. Et leurs bourreaux. (p. 78-79).
Est-ce assez clair ?… en ce jour du 23.8.24_22.33
*** Bonne nuit éternelle @ ma grande Catherine
Une fois de plus, la dernière, j’écoute une odeur de craquement brûlé, venue du 15 août 1970. Il va se passer quelque chose, j’en suis sûre. Comme un gros coup de blouze, une douleur persistante.
https://www.youtube.com/watch?v=i0OCrdXxjmE
Aujourd’hui, fin de la saga de Romain Gary évoqué par l’estivale et sympathique Mme Pourchet, Sa profession de foi émouvante, même si, pnp, l’on n’a jamais trop aimé le bonhomme, sans doute à tort, bien sûr, non ?
Les universités d’été d’Aymeric Caron et de ses animalistes antispécistes semblent rencontrer pas mal de difficultés. C’est un peu dommage, bien sûr.
Ce n’est pas surprenant car l’homme (AC) est inutilement agressif et souvent d’une éducation approximative, et cela ne sert pas sa cause.
La défaite ukrainienne n’est plus qu’une question de jours.
Il n’a pas été « bien élevé », apparemment, comme tant d’autres et julien Green, notamment… Quelle chance avez-vous eue de l’avoir si bien été, de votre côté, RM. Parfois je vous envie et vous remercie surtout pour la nouvelle symphonie de jour, la constance de ce que vous estimez être une dette dévolue à titre gracieux à l’herdélie, en dépit de certains quolibets inévitables. Bàv,
Chaloux Vers 1840, oui, il existe un manuscrit des Misères, qui ne sont pas encore les Misérables. Il semble que le titre définitif soit du à une séance spirite ou la Table dit; « Grand Homme, termine les Muserables! ». MC
Je soupçonne qu’il agit à l’encontre de la bonne éducation qu’il a reçue, j’en ai connu plusieurs qui étaient dans ce cas.
Un bordel pareil destiné à déstabiliser tout le monde.
À moi, elle m’a raconté qu’après avoir bossé pendant deux ans pour réussir ses concours, de 7h du mat à 2 heures du matin, elle a réussi, dont médecine, mais elle voulait kiné, qu’elle a raté, elle a donc intégré infirmière, et plus tard, elle cherchera une passerelle, pck elle veut être kiné. La solution, c’est d’aller faire ses études à Malte ou à Bruxelles, ou comme les fils d’AOC, sauter par dessus Parcours sup à pieds joints.
Oui, à tort.
Z’avez loupé quelqu’un.
Mais g bien loupé, totalement, Catherine Ribeiro.
Du côté de Sodome, journal intégral et avoir besoin de mille masques, comme de bien entendu.
La défaite ukrainienne n’est plus qu’une question de jours.
D. dit: à
Éric Dénécé, n’est qu’un pur poutiniste payé par Moscou, utilisant tous les arguments des poutinistes, plus quelques uns carrément comiques (« les russes avancent lentement pour épargner leurs soldats »).
Rien de nouveau sous le soleil de l’extrême droite française pro-Poutine.
« Voyage au pays des « idiots utiles » français de Poutine.
« Éric Dénécé. Chroniqueur de l’émission Ligne droite, sur la très réac Radio Courtoisie, il claironne le 21 juin [2022] que l’armée ukrainienne « se fait littéralement hacher sur place » et prédit qu’elle s’effondrera « dans les prochaine semaines ». Espérons que notre extralucide ne facture pas trop cher ses prophéties : trois jours avant l’invasion, il accusait « les spin-doctors américains de mettre en scène une menace russe qui n’existe pas ». Bien vu. »
https://desk-russie.eu/2022/09/16/voyage-au-pays-des-idiots-utiles-francais-de-poutine.html
En attendant, les ukrainiens détruisent des raffineries de pétrole tous les jours (hier deux) avec des drones kamikazes capables de parcourir 1.800 kms, ils ont coulé un ferry qui servait aux transport de camions et les 3 ponts dans l’oblast de Koursk qui empêchent la fuite des soldats russes présents dans les zones conquises et leur ravitaillement (d’ailleurs, ils se rendent en masse).
Un hélicoptère de combat russe abattu pour la première fois par un mini drone ukrainien
Payé par Moscou ? Mais sous quelle forme ?
KOURSK : bientôt un chaudron russe – jusqu’où iront les Ukrainiens ?
Écoute bien Tytelman dans le lien que je viens de donner.
Afghanistan : les talibans interdisent le son de la voix des femmes en public.
Petite devinette: l’un de ces deux morceaux est de la musique. L’autre ce sont des bruits et des hurlements totalement arbitraires. Devinez qui est le compositeur de musique et qui est l’auteur du n’importe quoi sonore:
1.-Vivaldi: « Cum Dederit ».
Eva Zaicik, Le Poème Harmonique & Vincent Dumestre
2.-Boulez: « Bel édifice et les pressentiments »
les talibans interdisent le son de la voix des femmes en public.
il ne leur reste plus qu’à les éliminer à la naissance pour être tranquilles, ainsi dans quelque temps ils auraient le choix entre l’homosexualité entre bons hommes ou la masturbation collective, cela les dispenserait de décrets, lois crétines et assassines, et de n’entrevoir les femmes qu’en sacs utérins soumis ou tristes réceptacles à sperme; les e.c.lés. Et il faudrait encore penser à tisser des relations diplomatiques avec ces criminels!? je les hais.
CHANGER
Plutôt que de passer du temps à choisir sur images animées TV des politiques compétents incompétents, à jamais irresponsables narcissiques comme ils sont, pourquoi ne pas écrire ensemble un ouvrage collectif, chers Erdéheliens, qui remettrait les idées en place dans notre paysage européen en voie de désertification intellectuelle.
Il est si triste de voir s’agiter un führer de pacotille comme la vieille Mélenche ! Il ne lui manque plus que la p’tit mustach pour régner, ses idées sont nulles, son uniforme passé de mode depuis si longtemps !
Nous tous pourrions écrire « PENSEES », un recueil de nos idées RdL, qui sauverait le monde occidental en décomposition ! Ce recueil, PENSEES, ayant obtenu le prix Goncourt, irait rejoindre ceux de Blaise Pascal, Groucho Marx, Georg Lichtenberg, déjà présents dans les plus nobles WC européens.
Cela ne vous tente pas ?…
Je ne sais pas si le roman » cabane » aura le Goncourt, mais je décerne à Rudy Merlin le prix Albert Londres du reportage le plus stimulant, et hilarant, et documenté en même temps. J’espère qu’il dédicacera à Dieulefit, ce serait une consécration ! Quel talent !
____
4ème, suite.
Si Hélène a la mélancolie intellectuelle et très étudiée, formatée pour Saint Germain, et pour un inconnu qu’elle appelle son père, on peut dire que Clémentine a le deuil chaleureux, sincère, et plein d’amour pour son père. Et , » alors c’est bien « .
Et c’est ça qui est bien.
Haydn symphonie 72
La date de composition de 72 est antérieure à celle que sa position dans la numération Hoboken suggèrerait — elle aurait été composée quinze à vingt ans avant les œuvres de numération voisine, probablement entre 1763 et 1765 (grandes ressemblances avec la 31 composée en 1765), alors qu’il était maître de chapelle adjoint d’Esterházy.
La formation orchestrale est particulière : deux hautbois, quatre cors, deux violons, alto, violoncelle, contrebasse ; les solistes (flûte, violon, violoncelle) sont séparés ; le basson amplifie la partie de basse mais sans notation spécifique. La présence de timbales est facultative, il n’est cependant pas certain que cela ait été l’intention de H.
Une version prévoit l’utilisation obligatoire de deux trompettes et deux cors, et contient de nouveaux passages où les parties de trompette et de hautbois sont plus exigeantes.
Si l’on tient compte de la date réelle de composition, l’Andante (finale) représente le premier mouvement avec variations d’une symphonie chez Haydn. Le mouvement est basé sur un thème avec six variations dans lesquelles les instruments présentent et développent le thème dans des timbres différents. Enfin, un Presto suit. Ce qui est frappant, c’est que la base de la basse est maintenue dans toutes les variations (comme dans le dernier mouvement de la 31, mais avec des changements mineurs). Haydn s’inspire ici au type de basse-ostinato, populaire dans la musique baroque, mais à peine pris en compte à l’époque.
Ce blog est devenu un juke- box ?
Alors ce sera plutôt matin planant…
Shine on you ..tu.be
Mais sous quelle forme ?
En nature.
(JE 24.8.24_7.54)
1 – eric denécé et son pote alain bauer sont nos deux grands experts de la géostratégie réaliste mondiale. Leurs prévisions astrologiques sont en général prévisibles, comme celles des poules de notre charmant Dédée, l’ermite fameux de Chaville (cf. Thierry & Marie-Angèle)
2 – les éléphants savent enterrer leurs petits et répondre individuellement au prénom que leur troupeau leur a donné. Ils sont seuls à connaître leurs pseudos, comme Marie Sasseur souffrant périodiquement du syndrome dit de l’éléphantiasis de la rentrée.
3 – à noter 2 erreurs d’orthographe dans le CC supra de Kamel qui rendent son texte un brin équivoque. Je m’en excuse (nb – rectif :> c’est avec ses mots à lui, pas les MIENS… ; je surviS…). Les gens du FIS étaient bien pires que les talibans avec lesquels le monde dit « libre » (?) aurait appris à composer. Hélas.
4 – Votre hypothèse sur l’éducation du végane Aymeric Caron est vraisemblablement juste. Il ne peut pas avoir été mal éduqué dans son enfance et sa prime jeunesse. Sa « rébellion » est trop tardive pour être honnête. IMais il souffre réellement pour la souffrance des animaux, on ne peut toutefois pas l’accabler de poursuivre une « cause ». C’est indéniable.
5 – Vous ne connaissiez pas Catherine Ribeiro ? Quel dommage !
Bàv, cher.es ami.es, le grand Atlas des littératures de l’Encyclopédia Universalis vous appartient. Sachez ce que vous en faites avant de vous en séparer dans les encombrants.
Cela ne vous tente pas ?
Non, merci.
Moi, je ne les hais pas, parce que, pour être comme ça, faut-il avoir très peur.
@les éléphants savent enterrer leurs petits et répondre individuellement au prénom que leur troupeau leur a donné.
Tu piges mal, toi.
Jaloux.
Enfance
Nathalie Sarraute
Dans les grandes feuilles de papier bleu qui servent à recouvrir mes cahiers et mes livres, je découpe de petits carrés que je plie et replie comme on me l’a appris pour en faire des cocottes en papier. Sur la tête de chacune, j’inscris d’un côté le nom et de l’autre le prénom d’une élève de ma classe : trente en tout et je suis l’une d’entre elles. Je les dispose sur ma table côte à côte en plusieurs rangs et moi, leur maîtresse… pas la vraie qui nous enseigne cette année… une maîtresse que j’invente… je m’installe sur ma chaise en face d’elles.
Ainsi je peux apprendre sans souffrance, et même en m’amusant, les leçons les plus assommantes. J’ai devant moi mon livre d’histoire ou de géographie et je pose à mes élèves et à moi-même des questions… Au cancre, quand je ne connais pas encore bien la leçon… Ils bafouillent, disent toutes sortes de choses stupides et drôles que j’invente en les imitant… J’aime beaucoup imiter les gens et souvent mes imitations font rire…
Chaloux des éléphantines ? ma Marie, Torne ?… éh bé, bébie doll 🙂 hein, z’avez la grande forme devant votre jouque boxe matinal. Bàv,
Je ferai un compte rendu plus conséquent de ce roman d’Abel Quentin, dont les attendus philosophiques sont éminemment conséquents, et Rudy a des références… si d’aventure ce petit bijou de la rentrée connaît un avenir et un lectorat enthousiaste.
Je pense ainsi fugitivement à celui de Cormac McCarthy , ses derniers opus mathématiques…
Ils ne nous ont juste laissé que 200 000 morts en dix ans. Meurs Sault, contre enquête. Je salue votre mémoire avant de vous rejoindre dans le néant.
Il n’y a pas de houris. C’est comme si vous n’étiez pas nés, ils ont voulu vous faire croire, mais même eux, ils n’en ont pas trouvé. Tout ça pour rien.
Non, MS, c’est inutile. Seul Passou a le droit et la légitimité pour ce faire. Vous n’êtes pas qualifiée comme critique littéraire officielle de la RDL. OU alors, juste une amatrice peu influente. Hein, je suis chelou, euh, jalioux, c clair… Ah Ah Ah, ma fille. Vous m’avez l’air moins indisposée ce matin. La RDL est rassurée. Comment avez-vous trouvé la 72e ? Elégante, joyeuse et primesautière, non ? Bàv,
Part 2, Enfance
Enrobé de cette façon, de facéties, de pitreries, de tordantes inepties, parvient à s’introduire en moi et a y demeurer ce qui à l’état nu serait repoussé… Traités de paix, noms de batailles, des villes, des départements, des pays, leur superficie, le nombre de leurs habitants, leurs produits… Je saupoudre tout cela avec ce qui est mon goût… Du genre… « dis-moi, oui, toi, Madeleine Tamboitte… Mais ne prends pas, je t’en prie, cet air ahuri,… Qui a gagné la bataille de Poitiers ? Qui ? Ne lui soufflez pas… Je tapote impatiemment ma table avec mon crayon… Qui as-tu dit ? Charles et Marcel… Bravo ! Non, ne riez pas. C’est Charles Martel, ignorante… Charles Martel, et toi, Suzanne Morin, dis-moi, qui a-t-il repoussé ? Quoi ! Les Allemands ! Mais qu’est-ce que tu racontes, mais tu as de la bouillie dans la tête… les Allemands c’est ceux qui nous ont pris… Dis-le, Germaine Pelletier …et elle répond de sa voix de crécelle… l’Alsace-Lorraine, en 1870… Très bien…
Et un jour nous allons la reprendre. Mais à Poitiers…
– Madame !
– bon à toi… Oui c’est ça, à Poitiers, nous avons repoussé les Arabes… En 732. Rappelez-vous bien ça : 732… ».
Joyeuse et primesautière.
Faut pas pousser.
Surtout mémé dans les orties.
Après m’avoir accordé un RDV chez lui pour le Gai Pied, Julien Green l’avait fait annuler par son petit ami, Eric Jourdan.
Avait-il compris que j’étais un garçon mal élevé, et qu’avec moi il n’y aurait pas de place pour les masques ?
De beaux passages sur le parc Montsouris et Paris rive gauche dans Enfance, rose.
Notez que le Père Hugo est encore orléaniste en 1840-48. Dans la dictée Garyienne, ne faut-il pas lire « pensez »? MC
« Mussolini reste d’actualité : c’est le même pardessus d’inepties qui est inlassablement retourné par les prédicateurs qui se passent le flambeau olympique de la crétinisation universelle ».
Guido Ceronetti
Ce matin, Alain Finkielkraut traite de Simone Weil, la Grande.
Le moyen mnémotechnique pour ne jamais,la confond avec l’autre :
Simone Weil : double, grand.
Somone Veil : petit v
Parce que puisque le Panthéon existe et qu’on y fait entrer de grands hommes et femmes, alors oui, bien sûr pour Simone Weil et non pas Veil. Comment a-t-on pu tant se tromper ?
Jorge Luis Borges
📷Ferdinando Scianna
Delon a pré-orchestré ses funérailles et sépulture.
Avoir une haute idée de sa mort est sans doute avoir une haute idée de la vie. Bravo Alain. Toi au moins,tu ne finiras pas en poudre grise répandu dans un néant quelconque.
Un pharaon est un pharaon.
J’ai revu hier « Monsieur Klein ».
Delon y est en effet excellent et pad froid du tout. Bien épaulé par Lonsdale et Jeanne Moreau.
Le scénario est pénible dans son écriture (Costa Gavras et ses névroses).
Décors des années de l’occupation remarquablement réussis, notamment le « garni » de Monsieur Klein. On était en 76 et il était alors beaucoup plus facile de reculer de 30 ans. Aujourd’hui on peine trop souvent dans un tel exercice, qu’il vaut mieux confier à des très anciens pour ne pas tomber dans le cliché-musée. Tant que c’est encore possible.
J’ai moi-même connu dans mon enfance des maisons restées intactes dans les style des années 40 et même le contenu des tiroirs datait de ces années ! J’y suis très familier et sais reconnaître du premier coup d’oeil un décor réussi des années 40.
Tu te donnes le beau rôle JB…
Ah Costa Gravats…
« Monsieur Klein » est un film de Joseph Losey.Losey! l’admirable metteur en scène de « The servant » et de « Le messager ».
Après le flamboyant « Emilia Perez » de Jacques Audiard, le léZard a pu voir un second film, tout aussi intéressant, sur les narcotrafiquants mexicains. Actualité de la rentrée cinématographique oblige !
Actualité de la rentrée cinématographique oblige, le léZard a vu un deuxième film sur les cartels mexicains !
D coulait vérifier que quelqu’un relèverait l’erreur…Sacré D!
Le scénario a été écrit par Costa Gavras.
« Tu te donnes le beau rôle JB… »
Non, closer.
Recevant un journaliste du Gai Pied, à la fin des années 1980, Julien Green, encore discret à l’époque, se doutait bien qu’il serait question de son homosexualité dans cet interview !
Cela ne s’est pas fait…
Et achevé par Franco Solinas.
J’ai acheté le livre de Pierre Assouline mais quelle idée ces caractères marronnasses !
L’histoire Jazzi/Green est bien représentative de ces journalistes qui exigent qu’on leur réponde comme ils l’entendent et dont les questions sont des ordres.
Green a bien fait de refuser, il aura flairé une certaine indélicatesse dont nous sommes ici souvent les témoins.
un lieu invisible:
autour d’un lac invisible dans Grands lieux,
Tours : deux hiboux moyen-duc élisent domicile au lac des Peupleraies
https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/tours-deux-hiboux-moyen-duc-elisent-domicile-au-lac-des-peupleraies
Je l’ai corrigé
Pensez Monsieur Court.
Notez-le.
Jazzi
Un magnifique livre Enfance de Nathalie Sarraute.
Me reste cette petite fille éminemment seule.
(Et ce monde d’adultes gravement taré, à l’exception de son père, aimant comme il a pu l’être.).
Pourquoi m’avoir donné un RDV, son adresse et même le numéro de code de la porte d’entrée, Chaloux ?
Et il devait lire le Gai Pied aussi.
« Un magnifique livre Enfance de Nathalie Sarraute. »
Oui, rose, dans l’esprit des Mots de Jean-Paul Sartre :
« – Alors, tu vas vraiment faire ça ? « Evoquer tes souvenirs d’enfance »…
– Oui, je n’y peux rien, ça me tente, je ne sais pas pourquoi…
– Est-ce vrai ? Tu n’as vraiment pas oublié comment c’était là-bas ?
– Rassure-toi… des petits bouts de quelque chose d’encore vivant…
je voudrais, avant qu’ils disparaissent … »
Nathalie Sarraute, Enfance
Certains jours arrivent des inspecteurs… Des inspecteurs de toutes sortes… Des gros poussifs qui ne prononcent que quelques mots en soufflant… des méchants livides et maigre qui sifflent des remarques aigres-douces ou acerbes… et moi aussi je me transforme, je change comme je veux mon aspect, mon âge, ma voix, mes façons… Cet inspecteur est un peu dur d’oreille… « Qu’a donc répondu cet élève ? »… Je transforme aussitôt la mauvaise réponse… elle a dit cela ? Il m’a semblé pourtant…
– non, Monsieur l’Inspecteur, toute la classe a entendu…n’est-ce pas ? (d’un air doucereux) Mes enfants ? … Et toute la classe en cœur, comme un bêlement… Oooui madame…» quel dommage de dire à mes élèves que pour aujourd’hui la classe est terminée, de ramasser toutes les cocottes en papier, de les ranger l’une contre l’autre dans leur boîte.
Nathalie Sarraute, Enfance
Dernière partie de cet extrait, pour D et ses cocottes.
Nathalie Sarraute, Enfance
maigres
Je ne sais pas si dans le texte, il y a eu autant de points de suspension, mais ds cet extrait, oui.
Elle est très âgée lorsqu’elle se met à écrire ses mémoires.
« Ce matin, Alain Finkielkraut traite de Simone Weil, la Grande. »
Le général de Gaulle pensait qu’elle avait un grain.
Sous une forme à la fois savante et ironique, le Traité de cocotologie établit une nouvelle discipline du savoir : la science des cocottes en papier..
Traité de cocotologie – Grand Format
Miguel de Unamuno
Emma Clouard (Traducteur), Frédéric Chaleil (Traducteur)
Sans être un spécialiste, je ne peux que constater qu’une autre interview (littéraire celle-là) de Green , bien partie, a tourné court des l’apparition de Jourdan.
Il faudrait d’ailleurs consacrer une étude à ce médiocre pornographe,dont Green fit la carrière et qu’il propulsa assez haut…
« Il est inhumé, à côté de son père adoptif, dans la chapelle de la Vierge de l’église Saint-Egid de Klagenfurt, en Autriche, le jeudi 19 février 2015. »
🙂
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Jourdan_(%C3%A9crivain)
J’ai honte mais Sarraute ça me tombe des mains comme la poésie de Claudel. « J’aggrave mon cas » comme disait un « ami ».
Mes poules et mon chat, après Dieu, y’a pas plus important.
Atterrée par le dernier Audiard. Presqu’en colère, en fait. Pour les mêmes raisons que pour la cérémonie JO. Je sais déjà que je suis inaudible sur la question, mais bon. Cette société est un boa constrictor : ses sucs gastriques ne suffisent plus pour ses proies. Il faut l’étranglement du bon sentiment, de la nullité de la pensée politique, et de la facilité du tout à gober. Bref !
médiocre pornographe
destin habituel de fils de, dear M. Court, avec la qualité adoptive qui permet de coucher avec, si affinités électives. Le premier roman, le seul qu’il aie écrit sans aide peut-être, fait encore recette dans les rayons en voie d’élargissement des elgébétés.
Green rêvait de finir ausro-hongrois comme un Prince Eugène déçu de la France, il a tenté de démissionner de l’Académie Française, il finit tout de même dans la ville de naissance de Musil, avec une chapelle, comme Delon dans son jardin.
Rien de moins que Nouveau Roman cette « Enfance » de Nathalie Sarraute, FL, ça se lit aisément, comme « Les mots » de Jean-Paul Sartre…
lorsqu’un homme se fait père des enfants de son épouse ,on ne dit pas « père adoptif »
austro-
Je me suis demandé si question publication Jourdan n’était pas le prête-nom de Green lui-même. Je crois qu’à l’origine c’était le fils de la femme de ménage.
Après les transfuges de classe, Clopine, visiblement, ne supporte pas les transfuges de sexe !
Quoi de plus révolutionnaire, pourtant ?
Rien de plus radical que de se faire couper la bite !
Les féministes de choc en rêvent…
Au début de son livre, très célèbre , « L’Etrange défaite », écrit en 1940, Marc Bloch écrit ceci :
« Je suis juif, sinon par la religion, que je ne pratique point, non plus que nulle autre, du moins par la naissance. Je n’en tire ni orgueil ni honte, étant assez bon historien pour n’ignorer point que les prédispositions raciales sont un mythe et la notion de race pure une absurdité particulièrement
flagrante. (…)Je ne revendique jamais mon origine que dans un cas : en face d’un antisémite. »
Je ne revendique jamais mon homosexualité que dans un cas : en face d’un.e homophobe.
« Mon père ce héros au regard si doux »
C’est un peu en ces termes que Clémentine Mélois a vécu son père et en dresse le portrait facétieux ; la reconnaissance d’une artiste à son premier Pair.
Clémentine Mélois qui nos avait, par le passé, transportés avec Liliane et L’Audi C
C’est aussi un portrait d’artiste entouré de sa famille que sa fille donne à voir du sculpteur Bernard Mélois, « mort » en juin 2023.
Une famille d’orpailleurs, de ré-émailleurs, véritables chercheurs de trésors dans le tas de déchets, où tout ce qui se jette se transforme pour en faire des œuvres d’art.
Et la pèche finit par se révéler miraculeuse, pour cet artiste dont le tout premier véritable acheteur fut Pierre Seghers et ses œuvres connurent ensuite une plus large renommée grâce à un marchand d’art suisse.
Une video accessible en ligne, nous promène dans l’atelier de B. Mélois, un capharnaüm d’Ali Baba, ou de « La Buse », que sa fille nous décrit par le menu, où l’humour et la fantaisie servent de toile de fond.
Ainsi le trésor d’émail, pots, cafetières, seaux est gardé depuis des années par le ministre en exercice et en photo, avec pour l’heure , plus pour longtemps, le garde de seaux Dupont-Moretti.
Partir d’un objet pour en faire une histoire captivante, c’est aussi ce que sait faire C. Mélois, avec un porte-savon, qui s’inscrit dans l’histoire d’un village breton, « Bretagne, France, Europe, Terre, infini de l’Univers », d’où est originaire son père.
Oui, c’est du feel-good, pour oublier la peine, et c’est une réussite.
_____
5eme à venir,
sur un petit pont à Giverny, chez Monet avec G. Bouillier.
Bonne suite et lisez !
L’Apostrophe Green est étonnement court.
Question discrétion, Green a avoué qu’il avait cessé de fréquenter Jouhandeau à cause des Journaliers.
1bis rue Vaneau, comme Gide.
ecore un historien qui précise, lus qu’il ne revendique,qu’il est juif:je suis allée l’écouter
« Pouvez-vous nous expliquer comment s’est manifestée chez vous la vocation d’historien ? Y a-t-il eu des lectures ou des rencontres qui ont compté ?
Carlo Ginzburg – Vocation, c’est un bien grand mot… Il y a eu certainement du hasard dans ce choix. Je suis né dans une famille d’intellectuels. Mon père était professeur de littérature russe à l’université de Turin. Très jeune, au début des années trente, il a refusé de signer le serment de fidélité au régime fasciste et a perdu son poste. Il est mort lorsque j’avais cinq ans, en 1944, dans la section allemande de la prison de Rome, où il était détenu pour son activité antifasciste. Ma mère était romancière. J’ai grandi dans une maison pleine de livres… c’est-à-dire que ce privilège est lié à une expérience de la marginalité : celle d’un juif en Italie fasciste pendant la guerre. Il s’agit donc d’une double expérience : privilège et marginalité, ce qui est quelque chose d’assez prévisible pour quelqu’un qui grandit dans une famille d’intellectuels juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Je n’ai donc jamais eu le sentiment de faire un choix en ce qui concerne mon activité intellectuelle. Non, ce n’est pas vrai. Disons plutôt que j’ai commencé, là aussi c’est un peu banal, par l’idée d’écrire des romans, justement parce que ma mère était romancière. J’étais encore enfant et j’ai compris assez tôt que je n’étais pas doué pour cela. Mais c’est quelque chose qui est resté en moi : cette fascination pour le roman et la narration. C’est quelque chose qui a joué et qui joue encore un rôle aujourd’hui, dans mon travail d’historien. Après cela j’ai eu le désir de peindre, et là aussi j’ai compris que je n’étais pas doué. Mais cette expérience très courte avec la peinture, à l’âge de l’adolescence, m’a beaucoup marqué. J’aime la peinture et j’aurais aimé devenir historien de l’art. Et là aussi, il y a quelque chose qui a joué et qui joue un rôle dans mes choix d’historien : cette passion pour les images, qui peuvent être regardées comme des documents historiques, problèmes que j’ai abordés il y a déjà longtemps.
un Titre de CG/
Mythes emblèmes traces
Morphologie et histoire
Édition augmentée. Traduction
de l’italien revue par Martin Rueff
à partir de la traduction
de M. Aymard, C. Paolini,
E. Bonan et M. Sancini-Vignet
Collection : Verdier/poche
Le marathon de lecture est une discipline des JO paralympiques, MS ?
Vous croyez que je pourrais participer à la compétition dans la catégorie de visionnages de films ?s
CG SUITE
Historien… j’étais surtout intéressé par la littérature, le roman, la critique littéraire. Là aussi, certains textes m’ont tout de suite marqué, comme Mimesis d’Auerbach [2]. C’est un livre qui a été écrit par un juif allemand, qui a quitté l’Allemagne après l’arrivée d’Hitler au pouvoir et a enseigné à Istanbul. Son livre sur la représentation de la réalité en Europe dans la littérature occidentale, entre Homère, Marcel Proust et Virginia Woolf, est un livre magnifique, qui m’a profondément mar- qué lorsque j’étais au lycée. J’y reviens aujourd’hui d’une façon plus nuancée, mais il faut bien reconnaître qu’il a beaucoup compté pour moi. J’avais lu beaucoup de livres à cette époque – des romans, surtout, mais aussi Lukács, Adorno, son Minima moralia, qui venait d’être traduit en italien, etc. Lorsque je suis entré à l’École normale supérieure de Pise, j’étais très indécis. J’hésitais entre l’histoire de l’art, la littérature, la critique littéraire, la philosophie, la linguistique. J’étais étudiant, je commençais à m’intéresser à toutes ces choses. Tout me fascinait. Et l’histoire n’était d’ailleurs pas ce qui me séduisait le plus. »
https://shs.cairn.info/revue-geneses-2003-4-page-113?lang=fr
J’y pensais ce matin.
Jazzi dit: à
Je ne revendique jamais mon homosexualité que dans un cas : en face d’un.e homophobe.
C extrêmement fatigant, lassant, chiant, inintéressant : vous revendiquez constamment votre homosexualité, telle une bannière que vous grandissez haut et fort, en prosélyte. Quitte à inventer des homophobes qui n’enlève sont pas.
Mais vous êtes hyper loin d’être le seul.
C d’ailleurs une caractéristique sur ce blog, chacun se cramponnant à son bout de gras et ne lâchant jamais, mais alors jamais, le morceau.
Je ne m’exclus pas de ce jugement péremptoire.
Mais le changement, ici, c’est niet.
Hyper dur à vivre pour moi.
vous brandissez
n’en sont pas. Pas plus qu’antisémites d’ailleurs ou encore racistes.
plus qu’il ne revendique
revendiquer crtl:
B. 3. a. « réclamer (une idée, une œuvre, une action) comme relevant de sa paternité ». Attesté depuis 1674
Totale liberté de ne pas aimer Sarraute. En ai lu un, magnifique, Enfance.
Ici, ce n’est pas le goulag.
Nathalie Sarraute 1900-1999
Enfance 1983
Ce que je fais à longueur de journée ici, dans mes livres ou sur mon blog, rose, c’est de parler de littérature, de Paris, de films et de choses vues ou vécues…
Après, chacun retient ce qu’il veut en retenir.
Clopine dit: à
Atterrée par le dernier Audiard. Presqu’en colère, en fait. Pour les mêmes raisons que pour la cérémonie JO. Je sais déjà que je suis inaudible sur la question, mais bon. Cette société est un boa constrictor : ses sucs gastriques ne suffisent plus pour ses proies. Il faut l’étranglement du bon sentiment, de la nullité de la pensée politique, et de la facilité du tout à gober. Bref !
Non pas bref.
Opposition totale : moi, je censure grave haut et en silence. Je ne participe pas. Au même titre que cela fait maintenant nombre d’années que je censure totalement toute scène de viol au cinéma, je censure aussi toute scène de décadence sexuelle.
Nous avons déjà établi, qu’après les années « tolérance » il y a des maisons pour cela, nous sommes passés aux années chacun pour soi, sans soutien aucun des homosexuels ; passons désormais à un soutien total envers soi-même, nous les femmes.
Chez moi, Perez a été mis en tête d’affiche ; j’avais eu la chance de visionner la bande annonce et niet.
Photo de la découverte d’Antinous, en Grèce, fin du XIXe siècle…
(non, ce n’est pas un commentaire en faveur de l’homosexualité !)
https://www.facebook.com/photo/?fbid=442950965424145&set=a.151353544583890
Non Jazzi : ce que dit l’autre de vous importe.
Vous parlez incessamment, votre sujet est l’homosexualité. Cela vous définit. Vos fenêtres sont Paris, marcher, le cinéma, les jardins, mais les murs, ce qui vous constituent c’est votre homosexualité.
Sans jugement porté parce que chacun a le droit d’être qui il est.
ceux qui vous constituent
Ou bien
Ce qui vous constitue
Je partirai d’un grand éclat de rire, si ce n’était pas si triste, au fond. Jazzi, où avez-vous vu, lu, que j’étais « anti-transfuge de classe » ? (j’admire Ernaux et… mon fiston en est un, d’ailleurs aussi un peu moi-même, non au niveau économique ou social, mais disons culturel, je n’étais pas programmée pour devenir la lectrice que j’ai été, bref.) Ou « anti-transgenres » ? (j’ai toujours lutté pour les droits si difficilement acquis des minorités sexuelles, vous avez le droit de le croire ou non).
…
C’est bien ce que je dis : je suis inaudible. Oui, je ressens profondément que le film d’Audiard est une merde infâme au niveau politique, pour deux ou trois raisons qui me paraissent solides. Qu’esthétiquement il n’apporte rien de neuf. Mais je ne peux pas en parler : directement assignée à la pensée réactionnaire la pire en la matière. Comme de dire que l’état d’Israël est ce qui se fait de pire dans le genre gouvernemental revient à être accusée illico d’antisémitisme.
Soupir.
Vous êtes trop bonne ma bonne rose.
Ce que je constate, c’est qu’avec vous et Clopine, l’ordre moral nouveau est en marche !
Rien de bien nouveau au demeurant…
Je ne peux pas ouvrir de lien Facebook. Désolée parce que j’aime beaucoup Antinoüs.
Dans Les mémoires d’Hadrien, le passage sur son suicide m’a bouleversée ; mais plus encore le fait qu’Hadrien incessamment y revienne.
Dans L’Oeuvre au noir, une conversation entre Xénon et Henri-Maximilien fait l’inventaire ; un aimé les garçons, l’autre les femmes. C hyper intéressant. In fine, c, là aussi, toujours la même chose. La même crainte, la même trouille : indéfiniment, rester soi-même, c’est se maintenir loin des femmes. On garde la mère, la première et les autres, déchetterie. Comme moi, ce matin, où j’ai balancé avec délectation, en premier, l’argumentation.
Et les cours de troisième.
Ai gardé, Romain Gary, Raymond Queneau, un peu de Buzatti, toute la poésie et qq. pépites, Garance, sur le grain, Mélanie et Robin, Hugo dans la tête, Camille aussi. Et qq questionnaires de Proust.
Pourquoi alors me reprocher d’être : « un transfuge de classe qui se planque derrière son homosexualité », Clopine ?
Et qu’est-ce que ça veut dire exactement ???
Vous ne savez rien de moi, Jazzi.
Mais, pensez ce que vous voulez, la liberté individuelle est fort bien établie.
Un aimé les garçons, Xénon.
Les classeurs et les pochettes en plastique transparentes.
Un aime les garçons, Xénon.
Et qu’on ne vienne pas me dire qu’Israël « n’est pas le pire », et qu’on ne vienne pas me dire que je n’ai qu’à aller voir (suivent ici la liste de tous les régimes dictatoriaux et fascistes de la planète, hélas trop nombreux) Car la différence est que les dits-régimes affichent clairement la couleur, ils n’en appellent aucunement à une complicité.. Alors qu’Israël joue sans arrêt sur l’ambiguïté, (enfin, on ne l’entend que de cette oreille), alors que… ‘Tain, le premier qui me réplique que non, Israël ne bafoue pas les traités internationaux, et se soumet aux résolutions de l’ONU, je voudrais vraiment l’envoyer à Gaza, vivre vingt-quatre heures d’une vie d’enfant palestinien.
Aujourd’hui, j’en suis à penser que les hommes qui aiment les femmes, dans la dignité, c’est à dire hors toute consommation, c’est le luxe.
Et ceux-là, ils sont conscients de la richesse d’une femme.
Tout baigne.
Luxe, calme et volupté.
« Vous ne savez rien de moi, Jazzi. »
Rien en dehors de ce que vous en avez dit ici : sur la mort de votre père, votre mère en ephad, vos soeur et frère, dans le rôle de pilleurs d’héritage, votre grangeon et son jardin, votre amour pour Mélenchon ou votre haine de Macron, entre autres…
Delphes 1894, ce n’est pas la grande fouille de Théophile Homolle? À vérifier. MC
Ahaha, Quand je dis « Jazzi est un transfuge de classe planqué derrière son homosexualité », vous en concluez que j’agonis les transfuges de classe… Ce qui est évidemment faux ? C’est peut-être un tout petit plus subtil que ça ?
..
Mais faudrait faire un effort ; ce n’est pas votre couleur prédominante.
« Et qu’on ne vienne pas me dire… »
Juste de bien prendre tes pilules, Clopine !
destin habituel de fils de, dear M. Court, avec la qualité adoptive qui permet de coucher avec, si affinités électives. Le premier roman, le seul qu’il aie écrit sans aide peut-être, fait encore recette dans les rayons en voie d’élargissement des elgébétés.
Tel le fils Audiard, la médiocrité en panache.
Y pensais récemment aussi aussi de dégringolade en dégringolade, on peut se questionner jusqu’où.
Le fils adoptif s’il a couché avec, trente ans de moins quand même.
Peu nous chaut. Pas plus que leurs mille masques. Se cacher revient sournoisement à la honte ; sinon, pkoi se cacher ?
Aucune influence, aucune importance, plus guère de traces.
Les él hébétés.
Juste de bien prendre tes pilules
Chassez la saloperie, elle revient au galop et toujours, dans l’intime.
Le peu que j’ai dit de moi, vous le réinvestissez.
votre amour pour Mélenchon ou votre haine de Macron, entre autres…
Sur ces deux points là, erreur totale : aucun amour pour Mélenchon.
Mais admiration, oui. Comme mec qui tient la route, il se pose là.
Aucune haine envers Macron, hé non. Mais une super belle dose de mépris, total et avéré.
Voyez Jazzi, en espère de même pour vous, entre ce qui est dit par l’individu et ce qu’il en est, il y a un pas, de géant.
Comme vous y allez, Rose. Il reste encore quelque chose du Père Green. Le Fils n’a jamais fait illusion, lui. À part ça, je ne suis pas légitime ( jargon trouillefesque) pour parler du dernier Audiard, et ceci pour une raison très simple; je ne l’ ai pas vu …
Ben non, Jazzi, ça fait quelques mois que je n’en prends plus. Et quand vous écrivez cela, n’en ressentez-vous pas la violence sous le sarcasme ? Vous vous focalisez derrière ce que j’ai écrit de vous « un transfuge de classe planqué derrière son homosexualité ». Certes, le mot « planqué » est violent. Mais si vous mettez cela en balance avec le contenu et la forme des insultes qui me sont quotidiennement infligées ici, (par vous d’ailleurs entre autres, sournoisement comme à votre habitude), admettez tout de même que j’essaie de ne pas me battre avec les mêmes armes qui ont cours ici.
Quand vous n’en pouvez plus, faites comme moi : pensez à des troupeaux d’éléphant en liberté en train de courir à travers l’Afrique, des centaines et des centaines de bêtes magnifiques auxquelles rien ne résiste, pas un mur, pas un barbelé, qui fonce à travers les grands espaces ouverts et qui casse tout sur leur passage, qui renversent tout, tant qu’ils sont vivants, rien ne peut les arrêter -la liberté, quoi ! Donc, quand vous commencez à souffrir de claustrophobie, des barbelés, du béton armé, imaginez ça, des troupeaux d’éléphants, en pleine liberté, suivez-les du regard, accrochez-vous à eux, dans leur course, vous verrez, ça ira tout de suite mieux…
Romain Gary, les Racines du ciel, 1954
« Le peu que j’ai dit de moi »
A mourir de rire, rose !
« C’est peut-être un tout petit plus subtil que ça ?
Mais faudrait faire un effort »
A se taper les cuisses, Clopine !!!
Quant à Israël, la vieillesse est un naufrage disait Chateaubriand. Il est vrai que quand on n’a même pas une vague religion , alors l’ Islam paraît paradisiaque, et par conséquent martyriel. On se donne les martyrs qu’on mérite et la vulgate antisémite qu’on peut….
je dis bien « j’essaie ». Pas toujours facile. J’écris facilement, je pourrais surpasser, si je le voulais, Marie Sasseur dans l’acrimonie, en vrai, si vous saviez ce que je me retiens ! (comme dirait le papa de Camus, car je crois qu’une femme aussi, ça se retient).
Ne faites pas de mal à vos cuisses, je vous en prie, Jazzi. Elles peuvent vous servir encore…
La religion musulmane est à considérer exactement comme les deux autres religions monothéistes. Enfin, à mon sens. Avant tout : des religions.
Je ne sais pas si je me remettrai de la violence de ton soudain vouvoiement, Clopine !
Soit l’inverse exact du paradis promis par icelles.
Mais qu’avons-nous encore en commun, Jazzi, qui permettrait un tutoiement ?
…
Je vous ai accueilli chez moi, je respectais votre travail littéraire, j’étais fière de votre attention, je vous remerciais de votre bienveillance, je comptais sur une amitié qui pouvait surmonter les différences d’opinions politiques, je suivais vos avis de lecture ici, bref, nous faisions vous et moi république commune. D’après vous, qu’est-ce qui a changé, et pourquoi ?
Eh oui, je vous suivais dans les cimetières parisiens, je regardais la statue de Dalida (vous étiez sans aucun doute le seul type sur terre à pouvoir me confronter avec la statue de Dalida, dont je n’ai objectivement absolument rien à foutre) en tentant de la voir avec vos yeux, et je l’ai fait sincèrement, savez-vous ? Bref, vous êtes juste une drôle de déception. Drôle, dans le sens où l’on doit en rire, hein !
Encore que le film d’Audiard ne me fait pas rire. Alors là, pas du tout. C’est juste l’inverse de ce qu’il faudrait dire, à mon sens. Les « trans » ne sont ni l’espoir de l’humanité pour vaincre la violence, façon christique, ni même un apaisement personnel face aux tourments existentiels. C’est juste l’inverse : le reniement de la seule force qui puisse faire changer les choses, à savoir la force collective d’un rapport de classes. Mais ce que j’en dis, autant en emporte une gay pride.
« une merde infâme au niveau politique »?
Ce serait sympa d’expliquer un peu pourquoi, Clopine.
Mon pauvre Passou, je vous souhaite, pour votre atelier d’écriture, de plus érudits lecteurs.
Baroz s’y connaît, dear Clopine, les touristes de passage à Paris viennent toucher les nichons de Dalida qui reluisent de plus belle. Un rituel, futur lieu de mémoire, dirait M. Nora.
Mr MC j’ai beaucoup pensé à vos remontrances et j’avoue que j’en ai été assez meurtri…
Je crois, enfin il me semble, mais je peux me tromper, que les grands écrivains créent avec leur art de l’écriture, comment dire, un écart, une distance, un espace, j’arrive pas à trouver le mot, en fait il crée un truc beau, qu’on appelle littérature, entre la réalité et le lecteur.
Du coup on peut dire ce livre nous parle de trucs horribles, dramatiques, tragiques, des gens egorges, des femmes eventrees etc… la totale et pour finir dire j’ai adoré ce livre, ce livre est magnifique, je le conseille à tous mes amis etc… ça c’est le miracle de la littérature.
Flaubert possédait ce génie littairaire.
Dostoïevski non.
Flaubert était un immense écrivain.
Dostoïevski n’était pas un écrivain.
Du coup on ne peut pas les comparer.
Closer, encore faudrait-il encore pouvoir accepter ce que je dis, sans me ranger dans les camps des réactionnaires pour qui « transgenre » veut dire « déchéance diabolique », avec la religion aidant. Le piège, c’est ça : on ne peut avoir une réflexion sur ce que signifie l’essentialisme individualiste (qui est une impasse: « je suis ce que je veux être », ben tiens), en le critiquant, sans être taxée d’obtuse réactionnaire goupillon à la main. Donc, ici, ben…
Dostoïevski n’était pas un écrivain tout comme Bach n’était pas un musicien compositeur.
Ces deux ne savent pas mettre ce truc entre la réalité et le lecteur ou l’auditeur.
Et les deux le savent, c’est pour ça que Dostoïevski dit que s’il avait eu de l’argent il aurait pu être un écrivain comme Tolstoi et Bach dit qu’il aurait aimé avoir le talent de Vivaldi.
Parce que Tolstoï et Vivaldi savent mettre un truc beau entre la réalité et les lecteurs ou les auditeurs et pas les deux autres.
Et ils avaient raison, Beethoven c’est beau, Chopin c’est beau, Mozart c’est beau, mais Bach c’est pas beau, on est obligé de trouver un autre mot que le mot beau.
Pour Dostoïevski c’est pareil : personne d’à peu près sensé dira que les freres K. Ou l’idio ou crime et châtiment c’est beau.
Alors que l’éducation sentimentale c’est plus que beau : c’est magnifique !
Ce qui m’a le plus chié à la gueule, dans le film d’Audiard, (encore que, va savoir celui des « tableaux » qui n’était pas le plus caricatural !), c’est la scène de la récolte de fonds. L’avocate dénonce les participants : celui-ci est un pourri, celui-là est un vendu (elle a parfaitement raison, of course), elle dénonce, elle dénonce… Mais comme remède ? Prendre une mèche de cheveux blonds et se caresser le sexe avec ! Et hop, on passe à autre chose ! Indigence de la pensée, indigence du politique, posture christique -rien de nouveau depuis Dostoiesvki, bref, je sais que je ne suis pas audible mais au moins je vois que le roi est nu.
@Il est vrai que quand on n’a même pas une vague religion , alors l’ Islam paraît paradisiaque, et par conséquent martyriel. On se donne les martyrs qu’on mérite et la vulgate antisémite qu’on peut
Heu ! Non, rien …
Et je me mets en danger en disant ça. Mais bon, ça ne sera pas la première fois. Pas vrai, ô vous Jazzi ?
D’ailleurs Dostoïevski s’est embrouillé avec Tolstoï à cause de ce genre d’incompréhension.
Dans Anna Karinne, Levine critique les russes qui partent aider leurs frères slaves dans la guerre des Balkans, il dit que ces types feraient de s’occuper de la Russie.
Quand Dostoïevski a lu ça il s’est emporté contre Tolstoï, il l’a traité de tous les noms.
Ensuite Dostoïevski s’est rendu compte que ce type, Levine avait construit sa vie uniquement dans l’optique ne pas sombrer dans le désespoir ou la désespérance.
Par exemple il se marie avec une femme enceinte d’un autre juste pour ressembler autres.
Girard appellerait ça du mimétisme social, on le fait tous, je veux dire on construit sa vie de telle sorte qu’on ressemble aux autres pour avoir des amis, un travail etc..
Et là Dostoïevski s’est rendu compte que ce Levine était le personnage d’un roman où tout était mis à la bonne place, parfaitement cadré du fait du talent de l’auteur.
Au final Dostoïevski n’envoulait plus à Levine de ne pas vouloir envoyer les russes aider leurs frères salves, non salve c’est le tritrapassou, slave, il en voulait à l’auteur d’avoir un talent qu’il n’avait pas.
Parce qu’un livre de Dostoïevski s’est le foutoir, une mère n’y rewtrouverait pas ses petits tellement c’est bordélique.
Alors que chez Tolstoï comme chez Flaubert tout est parfaitement bien rangé, ce qui participe à la beauté de leurs livres.
Heu ! Non, rien …
Heu si quand même, on attend une dénonciation des prêcheurs de LFI.
@le suspect arborait un keffieh et un drapeau palestinien
Heu ! Non, rien … (du moins n’arborait-il pas un uniforme régulier)
Je crois que c’est Chestov qui dit que Tolstoï (il ll’appelle le comte Tolstoï) s’est efforcé de ne pas mettre son génie en avant et de faire en sorte de rester n type médiocre, parce que son génie l’aurait entrainé comme Dostoïevski vers une forme de désespoir.
C’est pas tout à fait vrai, chez Dostoïevski il y a une dualité entre le désespoir de l’homme lucide (c’est Pascal qui dit que la lucidité mène vers la désespérance), c’ est l’homme du souterrain : si le bonheur advient sur cette terre alors je le maudis d’avance, et aussi un reste d’humanisme hérité du bagne et du souvenir de celui qu’il nomme le dernier homme, parce que condamné à perpétuité, il dit de ce dernier homme su’il est comme enterré vivant.
Cette dualité n’arrange pas le côté bordélique de ses livres.
C’est ça Langoncet, ramasse tout, surtout.
MC tout ça pour dire que je vous prie de m’excuser pour ce quiproquo vous aviez bien sûr raison.
En plus je vous aime bien.
Salut salut les brigades du tigre armées de vos flingues à poudre noire et de vos tirages type années 30 ; la peur a changé de camps, pas vrai ?
(la régurgitation à ce niveau de pathologie, ça vous place un Manzoni pil poil où il faut)
pile
Incidemment, et certainement pas pour relativiser les délits commis ici, une illustration de l’horreur fascisante sévissant au quotidien dans ce petit coin de terre qu’est la Palestine : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/descente-mortelle-de-colons-en-cisjordanie-isra%C3%ABl-annonce-quatre-arrestations-pour-actes-terroristes/ar-AA1pfp5g?ocid=BingNewsSerp
Pierre Bayard
L’énigme Tolstoïevski
l’énigme:
https://www.philomag.com/livres/lenigme-tolstoievski
zdopyion
Entretien
Jean-Philippe Pierron : “Toute parenté est une adoption”
Jean-Philippe Pierron, propos recueillis par Octave Larmagnac-Matheron publié le 09 décembre 2020 8 min
Le geste d’adoption nous montre que la famille, si elle peut être l’espace d’un repli sur soi par la nécessité des liens du sang, est aussi le lieu par excellence de l’accueil de l’autre. Et pour le professeur de philosophie Jean-Philippe Pierron, auteur d’On ne choisit pas ses parents (Seuil, 2003), toute parenté est, au fond, un lien d’adoption, une reconnaissance mutuelle, un acte d’accueil de la progéniture, qui ne peut se réduire à la biologie.
philomag
Clopine dit: à
La religion musulmane est à considérer exactement comme les deux autres religions monothéistes. Enfin, à mon sens. Avant tout : des religions.
–
C’est que votre ignorance est grande. Parce que l’Islam est une religion de soumission.
Le Christianisme, non. Il respecte entièrement notre liberté et se fonde sur l’amour réciproque.
Prenez la peine de lire « Un chrétien devant les grandes religions » de François Varilhon. Avant de formuler des sentences à l’emporte pièce, il vous faut chercher et travailler.
Qui cherche trouve.
Bach n’était pas un musicien compositeur
puck dit:
Non, il n’était que pianiste dans le bordel municipal de Leipzig.
Bach c’est pas beau, on est obligé de trouver un autre mot que le mot beau.
puck dit:
Oui, super beau – comme disent les jeunes analphabètes.
Jazzi ne revendique son homosexualité que devant un homophobe !!!
Ce vieil abruti ne comprendra jamais que « se faire enculer » n’est pas une identité ni une posture, c’est juste une position sexuelle déviante, contre-nature et sale. Sale comme le sida.
Puisque je suis pris à partie, Puck, ceci. A posteriori, j’y insiste, nous pourrions dire en effet que Bovary et l’ Éducation sont de beaux livres. Seulement ce compliment un peu creux n’expliquerait pas pourquoi le premier eut un procès , et le second fut un bide. Bref , l’appellation « beau livre « , et sa jumelle « magnifique écrivain » ne prennent pas en compte l’effet de souffle de ces œuvres et de son auteur, Flaubert de son vivant jusqu’aux Trois Contes, c’est Boulez pour ses contemporains.Alors le trio Le Vrai le Juste, le Bien , la dedans , où est il ? Pas dans les Trois Contes , où Bovary, ou Bouvard. Le fait que vous ne vouliez pas voir cet effet de souffle, ou que vous le jugiez négligeable parce que venant d’un écrivain sans horizon métaphysique vous amène fort logiquement à gonfler le Dostoievski, quelles que soient d’ailleurs les idées que vous lui prêtez , et la distance que vous conservez. Vos oppositions musicales façon Bach contre Vivaldi reposent sur la même appréhension, jointe à des choses peu aimables pour l’école Italienne sur l la virtuosité et la mélodie. La question, c’est pourquoi cet accent sur Dostoievski, quand le roman Russe surgit du roman hugolien – on a évoqué ici , et pas moi, le fabuleux « Tolstoievski « qui s’appelle les Misérables. Tolsdostoi dans le même roman, a la fois « Guerre et Paix » et « Crime et Chatiment » , sans parler du côté Muichkine..Et Bernanos qui est aussi de cette filiation la? Quand aurons nous le plaisir , cher Puck, de vous derussifier ( je parle littérature) étant bien entendu que je me suis exprimé sur le reste, je veux dire le manichéisme naïf et propagandes que des deux camps en présence., vous et.Pablo.
Une derniere chose , vous n’avez jamais cité , si vous y avez fait main tes fois allusion, la formule de Nietzsche sur Flaubert. Je vous la donne , elle prouve que l’on peut se tromper même si l’on est grand: « Ce petit décadent que l’on nomme Gustave Flaubert ». Bien à vous. MC
Chestov dit le « Comte Tolstoi ». Oui sans doute parce que confusion possible avec Alexis Tolstoi, dit le Vicomte Rouge. Ajoutez à cela que Chestov est né en 1866 et décédé en 1938…
j’ai pas trop le temps, mais pour ceux que çà intéresse, Passou sera demain à la Forêt des livres, avec le sien … Comment écrire chez Albin Michel. Je vous écris de l’île de Sylt où je viens de me poser enfin la paix !
Rock en Seine dérange mes poules pour la deuxième année consécutive.
J’ai envie de faire constater par huissier et d’attaquer en justice.
Qu’en pensez-voys, Chaloux ?
Non, il n’était que pianiste dans le bordel municipal de Leipzig.
–
Eh bien, je ne savais pas, Pablo.
Mercu pour l’info.
Où est passé Bloomie ?
En train de jouer de la guitare sur la plage de Karachi ?
Je tiens à préciser, n’ayant guère donné de détails sur cette visite stupéfiante de l’hôtel d’Agar – pas de réponse non plus concernant le portrait de Louis XIV- qu’il y a encore, en plus de la ville, deux lieux extraordinaires à découvrir à Cavaillon la cathédrale, en travaux pour l’instant et la synagogue : visite détaillée, j’y reviendrai, j’espère.
CROYANCES
« La religion musulmane est à considérer exactement comme les deux autres religions monothéistes. Enfin, à mon sens. Avant tout : des religions. » (Clopinambour)
Plus sera ouvert l’éventail des spiritualités religieuses au delà des monothéismes, plus sera mis en lumière qu’il en sera des religions comme des personnes : des connes à pleurer et des bonnes au cœur, divines légendes et foutaises insensées.
Haydn symphonie 73, La chasse *
Le premier mouvement, sous forme de sonate, illustre l’un des procédés musicaux préférés de Haydn : transformer l’accompagnement en mélodie. Une fois le thème établi avec des notes répétées, chaque fois que les notes répétées sont utilisées comme accompagnement, l’auditeur perçoit un contrepoint thématique.
(Cabinet des curiosités La tête du thème de l’Allegro est métriquement identique à celui du mouvement similaire de la Cinquième de Beethoven — il est intéressant de voir comment la même figure sonore peut apporter des contenus différents et à quelles conséquences différentes les deux compositeurs peuvent nous conduire.)
Le deuxième mouvement est basé sur la chanson Gegenliebe** de Haydn. La chanson forme le refrain d’un rondo, dont les épisodes contrastés dérivent de la mélodie de la chanson. Le mouvement a une configuration en quatuor, principalement, les instruments à vent ont pour la plupart la fonction de remplissage harmonique et dynamique.
Les instruments à vent reprennent leur place dans le Trio du Menuet.
A l’origine, le Finale étai l’ouverture de l’opéra La fidélité premiata, ce qui contribua à certifier la datation de la symphonie. La mélodie de chasse du final est une citation de La Chasse du cerf, de Jean-Baptiste Morin, lui-même inspiré par Sourcillade d’André Danican Philidor. Le thème de Haydn était donc largement reconnaissable comme un motif de chasse.
https://youtu.be/qO0VU4HNvAw?si=xtCg6lI3wmKGeZtD
* En-tête du Finale — en raison des appels de cor de chasse dans le dernier mouvement, un trope populaire de la musique du XVIIIe siècle.
** À écouter au post suivant
1084
commentaires