de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Rentrée littéraire : première salve !

Rentrée littéraire : première salve !

459 nouveaux romans annoncés pour la rentrée littéraire et eux et eux et eux…

C’est peu dire qu’Archipels (288 pages, 21 euros, éditions de l’Olivier), d’Hélène Gaudy (Paris, 1979),qui ne s’annonce pas comme un roman (aucune importance), m’a enthousiasmé. Le canevas est pourtant convenu et, en cette rentrée, il fait florès. Une fille part à la recherche de son père à travers ses traces, objets et ombres portées pour l’y faire resurgir. Mon père, ni ce héros ni cet antihéros mais cet inconnu. Comme son père lui rappelle une certaine ile, elle a fait de lui un paysage. Qu’est-ce qu’on garde, qu’est-ce qu’on jette et à la fin qu’est-ce qu’on transmet ? La question irrigue tout le récit plus encore que sous d’autres plumes d’autant que ce père est atteint du syndrome de Diogène : un accumulateur compulsif, archiviste d’histoires illisibles. Il s’obsède de tout conserver mais après tout, sa fille est bien une obsédée de l’enquête.  Peintre désormais impuissant face à la toile, il possède un atelier riche en découvertes pour qui saura les lire. La reconstitution de son univers par sa fille a quelque chose de ouaté qui confère toute sa légèreté miraculeuse au récit. Cette réminiscence est animée d’une telle bonté d’âme que l’auteure semble vouloir tout partager avec le lecteur. De fait celui-ci s’y projette et s’y inscrit sans mal. Ces archipels paternels sont faits de fragments de mémoires, d’éclats de souvenirs, de réflexions isolées mais reliées souterrainement par l’unité de la pensée et du style d’Hélène Gaudy. Derrière un « je » autobiographique qui n’essaie pas de se prendre pour un autre, on la suit en prenant son temps dans cette descente vers l’enfance d’un père, dans sa quête éperdue de signes, d’empreintes, de traces auxquelles s’agrègent parfois des documents, des archives, des photos, des carnets, des cartes postales, toutes choses qui semblent collationnées comme pour dissimuler un crime caché. On accumule rarement en vain. Mais on le sait, le poète se nourrit de traces, abandonnant les preuves aux historiens. Elles irriguent ce concentré de prose poétique tellement inspirant et nourrissant. Entre les fantômes passent un grand-père pourrissant dans sa solitude paranoïaque et sa haine des politiciens, Sans soleil de Chris Marker, la nostalgie de l’été à Menton (on peut découvrir son père sous la forme d’un lieu et Hélène Gaudy s’est affirmée comme la romancière des lieux incertains, ainsi son errance topographique autour d’un lac invisible dans Grands lieux, 2017 ), une passionnante réflexion sur la photo- ce qu’elle a gagné et ce qu’elle a perdu avec le numérique, et tant d’autres choses encore irréductibles à la sècheresse d’un inventaire. Archipels est porté par une écriture de bout en bout tenue, puissante, parfois sublime, souvent légère. A travers cet agrégat de presque-riens qui disent presque tout s’exprime une sensibilité bouleversante.

Il y a aussi de l’esprit de l’inventaire dans Paris au XXIème siècle (624 pages, 25 euros, Minuit) mais dans une tout autre forme et dans un but bien différent. Le projet littéraire de Thomas Clerc (Neuilly, 1965) n’est pas celui d’Hélène Gaudy. Difficile se lancer dans l’épuisement d’un lieu parisien sans que l’ombre tutélaire de Georges Perec ne pèse sur les épaules de l’écrivain, même si en l’espèce, il faut plutôt en chercher l’inspiration du côté de Paris capitale du XIXème siècle de Walter Benjamin. Ce n’est pas un roman mais une multitude de romans dont un arrondissement, le dix-huitième où il vit (quartier de La Chapelle), après qu’il eut déjà fait en 2007 un sort au vingtième où il avait longtemps vécu, est le fil rouge. Il s’empare au présent d’une ville-monde saturée de passé et met cette tension à profit. Il attend du spectacle de la rue qu’il lui fournisse des trouvailles et lui procure de la sérendipité. Éclectique, affamé de littérature, inattendu à la parution de chacun de ses livres, il est du genre à « admirer tout comme une brute » à l’instar de Victor Hugo. Et un amoureux de Paris, mais à la différence de Léon-Paul Fargue, il ne se contente pas de rues, de façades, de devantures : armé d’un regard scrutateur en bon osessionnel de la précision, il entre à l’intérieur. Il s’approprie tous les genres de la poésie aux nouvelles en passant par le roman documentaire du moment qu’ils servent son propos. Et là, qu’est-ce ? Disons : Déambulations (feuilleter ici). Il déambule à Montmartre, du côté de Clignancourt et des Abbesses. Clerc zone à mort ce qui nous vaut des portraits, des rencontres, des choses vues ou lues. Ca fourmille et c’est d’une telle richesse de couleurs, de parfums, d’odeurs ! L’auteur s’y fixe des règles d’exploration et d’écriture qu’il s’empresse ensuite de déborder. Puisque la binarité du bien et du Mal travaille en permanence la littérature, il a pris une option sur le Mal. Ainsi invente-t-on son propre genre en marchant. On peut lire ce « documentaire subjectif », ainsi qu’il se revendique, par sauts et gambades ou dans la continuité : il est fait tant pour y pénétrer que pour s’en pénétrer tant ce concentré de vies qui palpitent à tous les étages est accueillant.

Houris (416 pages, 23 euros, Gallimard) est certainement l’un des romans les plus attendus de la rentrée. C’est dû bien évidemment à la personnalité de son auteur Kamel Daoud, entré en littérature en 2015 avec un fracassant Meursault, contre-enquête sur l’envers de L’Étranger de Camus. Depuis, après quelques essais et de nombreuses chroniques, on ne doutait pas qu’il fût écrivain mais le doute subsistait sur son avenir de romancier. En fait, et Houris en témoigne tant par sa réussite formelle que morale et politique, Kamel Daoud a trouvé sa manière, son style c’est-à-dire sa voix et celle-ci déborde les genres traditionnels en les agglomérant tous. Avec les moyens de l’épopée, de la fresque, de l’élégie, de l’incantation, il nous embarque dans l’histoire d’Aube, rescapée d’un égorgement qui a éradiqué ses cordes vocales. Une horreur qui la laissa sans voix. Ce récit long, touffu, oppressant se déploie sur un fond historique des plus tragiques qui laisse peu de place à l’espoir et à la rédemption. Mais comment l’être quand on se souvient du quotidien de la guerre civile algérienne (1990-2001). Une décennie de plomb qui se traduisit par des massacres réguliers de villages et de populations entières au nom de la pureté par la coalition de fanatiques religieux et de militaires corrompus. Les filles et les femmes en furent les premières et les principales victimes. Elles portent encore les stigmates de cette haine des femmes qui soude entre eux ces tueurs en série au nom d’un Islam rigoriste. La réussite de l’auteur est d’avoir mis en œuvre une langue d’une beauté poétique des plus rares (feuilleter ici) dans l’exposition d’un réel monstrueux. On en ressort rincé, bouleversé, édifié, secoué et pas très optimiste sur la part d’humanité dans l’homme. Ce texte puissant est d’une grande richesse, enténébré comme la réalité qu’il décrit. Daoud use des armes de la fresque, de l’épopée, de l’élégie mais se garde de tout lyrisme. Décapitations, éviscérations, égorgements… Il ne nous épargne rien mais ce n’est jamais gratuit ni complaisant. Aube est une femme, une mère qui n’a pas d’homme à opposer aux hommes, une enfant abandonnée. Triple peine dans l’Algérie d’aujourd’hui. On referme ce livre en emportant le portrait de « la muette »,  de sa voix qui ne parle pas mais dont la voix intérieure porte loin et profond. Ce roman a évidemment une grande force politique dans un pays, une dictature, où il est interdit aujourd’hui encore d’évoquer la guerre civile sous peine d’être condamné à plusieurs années de prison. Formé dans sa jeunesse à l’idéologie des Frères musulmans, Kamel Daoud est passé depuis à une dénonciation implacable et courageuse des méfaits de l’islamo-fascisme tel qu’il sévit et se propage aussi en Europe. Trop menacé pour continuer à vivre en Algérie, il a été naturalisé français et vit désormais en France.

(« Nabokov, en lisant en écrivant en conduisant » photo D.R. ; « Walter Benjamin à la BnF en 1937 » photo Gisèle Freund ; « Deux places » photo Passou ;

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, vie littéraire.

1083

commentaires

1 083 Réponses pour Rentrée littéraire : première salve !

renato dit: à

fidélité > fedeltà

closer dit: à

Merci Chantal. C’est bien que la Forêt des livres ait survécu à la disparition prématurée de son fondateur.

puck dit: à

C’est marrant de voir comment’ en qq mois, le ton a changé sur l’Algerie.
Il y a peu passoun parlait de cet historien, Soria ? Parti pour réconcilier la France et l’Algerie.
Aujourd’hui l’heure n’est plus à la réconciliation : l’Algerie est une dictature, et on ne négocie pas avec les dictateurs

J J-J dit: à

@ JH n° 73, ‘La Chasse’ est belle, pour une foi(s)… Même cynégétique à souhait.
@ « L’île haute » de Valentine Goby. Un bien joli roman populaire passé récemment inaperçu (2022). Il vaut le coup, a dit Cécile qui me l’avait prêté. Une fois refermé, il reste, le jeune Vadim, en effet. Comme un nouveau petit Momo. Elle a bon goût, Cécile, même si elle ne lit pas souvent.
@ Hier soir, sublime concert de jazz avec le Trio Henri Texier (père à la la contrebasse), le fils Sébastien, (saxo et alto-clarinette), et Gautier Garrigue, (batterie). Il reste encore des places aujourd’hui – Bon dimanche dans les parages, l’été n’est pas fini.
https://blog.lagazettebleuedactionjazz.fr/jazz-bass-festival-du-23-au-25-aout-2024-st-porchaire-17/
@ Hélas, la situation se dégrade parfois tellement parmi des gens qui s’estimaient depuis longtemps qu’ils ne puissent plus se tutoyer. Ne jamais tutoyer aucun pseudo erdélien, telle serait pourtant la solution la plus simple. De la sorte, on reste toujours immunisé par les inévitables trahisons de l’amitié. Dommage que la voussoiement entre inconnus puisse se transformer en une marque de mépris, alors que le tutoiement préalable aurait prétendument signé celui de l’amicalité.
Bàv (JE de survie / du 25.8.24_9.09)

Marie Sasseur dit: à

« L’île du là-haut » , peut-être à visiter aussi…

J J-J dit: à

@ Soria ?

Benjamin STORA… bananiak! Vous restez souvent approximatif avec les dossiers. Comme si le « sujet » du rapprochement mémoriel franco-algérien n’était pas toujours à l’horizon…, par delà les valses hésitations de la géopolitique conjecturale du jour le jour. Admettons que le « devoir de mémoire » collectif a toujours fait l’objet d’une « politique », comme l’avait lumineusement montré Raoul Hillberg dans sa célèbre controverse avec Hannah Arendt. Bien à vous, les augustes philippes…

Jazzi dit: à

poème écrit en 1926 par une fillette de 13 ans, morte à 15 ans, après un an de souffrances et de fièvres suite à une ostéomyélite non soignée qui tournera en gangrène.

Le cinéma

Sabine Sicaud
(Pour un vieux Monsieur
qui ne comprend pas le cinéma)

Trou d’ombre. Grotte obscure, où l’on sent, vaguement,
Bouger des êtres. La pâleur de l’écran nu
Comme une baie ouverte, au fond, sur l’inconnu…
Musique en sourdine, tiédeur, chuchotements,
Odeur de mandarine,
De sucre d’orge et d’amandes grillées.
Attente, carillon d’un timbre qui s’obstine,
Petite danse de lueurs éparpillées.
……………………………………
Puis, coup de soleil brusque. Le mystère
De ce carré de neige s’animant.
Floraisons de jardins, pics, fleuves, coins charmants,
Coins tragiques, villes, forêts, la vaste terre…
La vaste terre, et le ciel vaste, et la magie
De visages parlant des yeux, des lèvres,
Sans la voix.
Gestes précis, calme, énergie
Ou nerfs qui cèdent, Fièvres,
Bonheurs et désespoirs. Des paroles, pourquoi ?
Un sourire, une larme,
Un battement de cils…
L’émotion n’est pas dans le vacarme.
Une ligne, des points… voici le fil
Du roman triste ou gai qui se déroule.
Aimes-tu voir les hommes s’agiter ?
Assis, tu regardes la foule.
Aimes-tu le désert ? Tu le parcours, l’été,
Sous un torrent de feu, sans autre peine
Que de laisser pour toi marcher les sables… Plaines,
Montagnes, mers, te livrent leurs secrets,
Et le pôle est si près
Que Nanouk l’Esquimau l’accueille en frère ;
Et la jungle est si près
Que tu t’en vas avec le chasseur de panthères…
Ô beaux voyages que jamais tu ne ferais !
Tous les héros, tu les connais,
Ceux de l’Histoire et ceux de la légende ;
Tous les contes des Mille et une nuits,
– Les contes d’autrefois, ceux d’aujourd’hui –
Et les temples, et les palais,
Et les vieux bourgs où les clairs de lune descendent…
Tu les connais… Tu les connais, toi, prisonnier,
Peut-être, de murs gris, de choses grises, toi
Dont la vie est grise ou pire…
Vois, des fleurs s’ouvrent, des oiseaux t’invitent, vois :
Aux vergers d’Aladin s’emplissent des paniers…
Cueille des rêves, toi qui fus un prisonnier !
Ainsi qu’une arche de porphyre,
La muraille s’écarte… Évade-toi !
Il pleut, ou le vent souffle sur le toit,
Ou c’est juillet qui brûle, ou dans la rue,
C’est trop dimanche avec trop de gens qui bavardent,
Viens dans ce petit coin merveilleux et regarde…
Ici, l’heure vécue,
Même terrible – tous les drames sont possibles ! –
N’est qu’à demi terrible,
Et te voilà, comme les tout-petits,
Riant, toi qui pleurais… Tu ris,
Toi, vieux, comme les écoliers que rien n’étonne.
Charlie est là… Charlie ! Et Keaton, et Fatty,
Et pour ce bon rire, conquis
Sur toi-même, c’est le meilleur d’eux-mêmes
Qu’ils te donnent.
Art muet, soit… N’ajoute rien. Tu l’aimes,
Tu l’aimeras, quoi que tu dises, l’art vivant
Qui t’offre son visage neuf et son langage,
Ses ralentis, ses raccourcis, tous ses mirages,
Tous ses décors mouvants…
Près de ces gens qui, dans l’ombre, s’effacent,
Viens seulement t’asseoir, veux-tu, sans parti pris ?
De la nuit d’une salle étroite, aux longs murs gris,
Regarde ce miracle : un film qui passe…

Clopine dit: à

Non, Jjj, pas de mépris de ma part, je ne connais guère ce sentiment de toute façon. Mais une volonté d’éloignement, c’est certain. Voyez-vous, quand Jazzi a pris tant de distance avec moi, qu’il a commencé à distiller de la malveillance, pour finir par carrément employer des informations dont il n’avait eu connaissance qu’en privé pour discréditer ma parole, j’ai été d’abord surprise, « je n’y croyais pas », et franchement, je lui ai tendu la main longtemps, très longtemps (trop), cherchant à comprendre, s’interrogeant… Si vous remontez le fil, vous pourrez le constater : j’ai vraiment cherché à conserver un lien amical avec lui. Mais c’est fini, et le vouvoiement est ma manière de refermer le livre sur mon erreur : je ne veux même plus savoir ce qui, chez moi, a irrité Jazzi au point de provoquer son revirement de la bienveillance à la malveillance, « tout le monde a ses raisons », pas vrai ? Je pourrais en avancer une ou deux, mais à quoi cela servirait il, sinon à participer à ce que je n’aime pas sur ce blog, les règlements de compte. Alors, le vouvoiement suffit. Il n’est pas méprisant, il me met dorénavant à l’abri, me situant ainsi hors de l’intime. Car ma dernière »confidence »à Jazzi, par message privé, ne remonte qu’à deux mois, et ne vous méprenez pas : sa réponse, ou plutôt son absence d’une réponse tout simplement polie, était elle empreinte de mépris. Ce dernier n’est donc pas à m’attribuer, mais bien plutôt à lui !

Marie Sasseur dit: à

On pourrait me payer le voyage, que je ne foutrais pas les pieds dans cet enfer.

renato dit: à

Maintenant que le Grand Criminel a fait voter une loi pour accueillir les déçus de l’Occident, j’ai bien envie de voir combien de hyènes spengleriennes auront envie d’abandonner la qualité de vie offerte par notre monde décadent…

Marie Sasseur dit: à

Arrête un peu René, tu veux, avec ton crush sur Vlad’ l’empereur, ça devient usant ton obsession.

J J-J dit: à

Dont acte, CT, sur le vouvoiement comme éloignement. Jzmn s’expliquera-t-il icite sur les vraies raisons de sa nouvelle attitude de mépris de votre égard, devant les témoins que nous sommes de ces regrettables atermoiements. Il nous devrait bien cela, lui qui dit « toujours la vérité et le ment jamais », à défaut d’autre chose ? Car enfin, qui sommes-nous d’autres que des témoins passifs de votre différend, qui ne pouvons jamais rien exiger de quiconque ?…
Bàv2, je trinquerai à votre santé, tout à l’heure, après avoir encartonné mes auteurs S, T, U et V pour le futur déménagement. Une vingtaine de boîtes… Et j’ai de plus en plus mal au dos. Une véritable épreuve physique pour moij mais aussi une douleur pour mes auteur.es qui n’apprécient pas du tout d’être à ce point emmerdés, surtout un dimanche matin. Bonne route à tous.tes, célavi.

D. dit: à

Moi,ce que je connais surtout de Cavaillon, c’est le melon.

J J-J dit: à

que même Gégé D. n’est plus tellement assuré de vouloir s’établir chez son pote pour s’impunir.

Phil dit: à

Beaucoup de Punks à Sylt depuis l’an passé, des Punks qui font riches.

D. dit: à

avec des lévriers afghans alors…

JC..... dit: à

TROP PARLER NUIT…

Trop de bonnes âmes, faibles, considèrent un blog comme il ne faut pas. Un amphi, sonorisé à fond, dont l’entrée est gratuite : La République du Divan.

Un blog, même prestigieux, surtout littéraire, est un lieu de mensonges permanents, fait pour s’amuser à vivre hors des clous.

Ni plus. Ni moins.
Merci Seigneur !

Marie Sasseur dit: à

l’entrée est gratuite, la sortie aussi…

Bon dimanche !

JC..... dit: à

Vous êtes, Marie, une Fée admirable au service de la Vérité

Bon dimanche…

Chaloux dit: à

J J-J dit: à
Dont acte, CT…

CBDF occupe-toi de tes f.esses.

Marie Sasseur dit: à

Je suis donc je pense. Ceux qui ne participent pas, et se contentent de commenter le défilé, devraient s’acquitter d’un droit de voyeurisme.

Chaloux dit: à

La Gi.gi déménage: elle a trouvé une loge de concierge.

CBDF tirons le cordon !

Patrice Charoulet dit: à

PATRIE

« Ma patrie, c’est la langue française. » (Albert Camus)

Marie Sasseur dit: à

Le diable est bien utile, pour transborder la bibli.
Moi aussi j’en ai mal ai dos; savoir que c’est un mal communément partagé me donne du courage pour today.
Passer à la liseuse électronique, ce qui est devenu un impératif sustainable du coup, me fait penser à une innovation. Comment se faire dédicacer un bouquin. Je vais faire breveter cette idée de génie. Ajouter une fonctionnalité sur la liseuse. Ou allouer un espace dans le dossier  » notes  »
Ça pourrait peut-être servir.

https://correspondances-manosque.org/

et alii dit: à

Duchamp est le premier artiste à se réinventer en une femme ayant une production littéraire et plastique en soi : Rrose Sélavy est tout à la fois une œuvre et à l’origine d’œuvres.

La signature « Rrose Sélavy » apparaît pour la première fois1 sur la tablette d’une sculpture intitulée Fresh Widow2, modèle réduit de fenêtre « à la française » (french window) ; le titre est donc un jeu de mots à partir de fresh/french et widow/window, fresh widow devenant en français « veuve fraîche ». L’orthographe du prénom « Rose » est alors écrit avec un seul r. Cette graphie évolue ensuite et le prénom prend deux r s’écrivant « Rrose », entre autres pour une série de photographies exécutées par Man Ray, où Duchamp pose travesti en femme, maquillé et coiffé d’un chapeau. Duchamp signe Rrose Sélavy au moins trois ready-made et un court-métrage. wiki

Jazzi dit: à

Ma personnalité mise à nue – 1

Jacques
Mercredi 30/01/1952 00:30:00
Cannes, France

Jacques est Verseau Ascendant Balance, avec la Lune en Poissons (zodiaque tropique)

La personnalité de Jacques est sensibilisée aux premières perceptions de l’enfance, ainsi qu’à l’atmosphère natale. Si son caractère le pousse à se complaire dans l’évocation du passé, il peut être persévérant et conservateur. Il est toujours attentif à son passé. Il s’efforce de perpétuer une forme de tradition, celle-ci le protégeant contre les attaques du monde extérieur. Jacques compte beaucoup sur le patrimoine, celui-ci pouvant le sécuriser. Si son caractère se déplait dans le passé, il cherche en lui-même ses propres racines, ses propres sentiments. Il existe un besoin de plonger en lui-même afin de saisir les implications inconscientes qui le dirigent dans la vie. Dans tous les cas, il peut trouver un exemple auquel il s’identifie, pour son évolution personnelle. Il se sent obligé de partager les principes ou les inconséquences familiales. Si sa famille ne lui a pas donné l’exemple qu’il attendait, il ne doit pas se sentir déraciné ni être toujours en quête d’un refuge.

Jacques voudrait être libre de tout. Il a une pensée très indépendante, qui peut lui poser des problèmes. Il ne lui est pas facile de se faire comprendre totalement des autres. Il y a toujours une implication affective ou une touche mystique qui colore sa façon de penser, de près ou de loin.

Jacques a un esprit complexe, qui peut paraître torturé ou trop passionné. Il est plus marginal qu’il ne le paraît.

(extrait du thème astral complet réalisé par Pablo75)

et alii dit: à

Vers 1920, Marcel s’invente une altière ego, bêcheuse et désappointante: Rrose Sélavy.

« J’ai voulu changer d’identité et la première idée qui m’est venue c’est de prendre un nom juif. Je n’ai pas trouvé de nom juif qui me plaise ou qui me tente, et tout d’un coup j’ai eu une idée: pourquoi ne pas changer de sexe ! Alors de là est venu le nom de Rose Sélavy. […] Je trouvais très curieux de commencer un mot par une consonne double, comme les L dans LLoyd. »
Marcel Duchamp, DDS p.151
https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.zumbazone.com%2Fduchamp%2Frrose.html#federation=archive.wikiwix.com&tab=url

Jazzi dit: à

Soleil

« Le tempérament de Jacques est actif, sociable, ouvert à toutes sortes d’expériences, le plus souvent inconvenantes et héroïques. Le caractère est poussé par la liberté, poussé à dépasser les limites apparentes de l’existence. Sa sensibilité étant axée vers l’intelligence, il peut sembler froid et distant, car il se défend contre le monde des sentiments. Celui-ci peut lui sembler trop compliqué et manquer de logique. Il existe un autre type de Verseau plus aventurier et dictatorial, n’étant pas touché par la morale. Il fait mille choses merveilleuses, mais qui ont tendance à ne pas dépasser sa pensée. La mise en pratique est son gros problème.

Avec le Soleil en Maison IV, Jacques peut se sentir déraciné. Il est à la recherche de ses racines profondes, en lui-même ou à travers ses parents ou sa famille. Tous ses actes expriment cette recherche d’un sentiment très profond. Sa culture peut servir de support à celle-ci. Il cherche une participation, quelque chose de plus vaste ou de plus grand. »

Jazzi dit: à

«En fait, je pense parfois que seule l’autobiographie relève de la littérature ; les romans sont les pelures que nous ôtons pour arriver enfin au coeur qui est vous ou moi, rien d’autre»
(Lettre de Virginia Woolf à Hugh Walpole)

Jazzi dit: à

Albert Millaud

« LE DECADENT

Il est fils du moderniste,
Petit-fils de l’idéaliste,
Neveu de l’impassible,
Arrière-neveu du parnassien,
Un peu bâtard du réaliste,
Et cousin au douzième degré de l’ancien romantique.
Le décadent s’est ainsi appelé lui-même pour indiquer à quel niveau il a mené la poésie.
Ne pouvant s’élever, il s’est résigné à demeurer par terre ; il y est bien, il s’en vante, et voilà pourquoi il est « le décadent ».
Le décadent est un jeune homme, très pâle, maigre, estimé dans certaines brasseries littéraires.
Il n’a aucune personnalité, aucune originalité ; mais il appartient à une école spéciale, où l’on est convenu d’adopter certains mots et d’user de certaines tournures.
Il prétend procéder de Schopenhauer et de Joseph Delorme avec une pointe de darwinisme. Il a adopté ces noms, parce qu’ils sont baroques et peu compris des bourgeois. Au fond, le décadent ignore lui-même Schopenhauer et n’a jamais étudié Darwin.
Le décadent procède également du bock et de l’absinthe verte.
Le décadent imite de loin la manière de Baudelaire. Il a des désespérances, des dégoûts et des rancoeurs.
Son nez est plein de relents,
Ses oreilles remplies de sonnailles d’or,
Son cœur a des héroïsmes amers.
Le décadent n’a pas d’idées. Il n’en veut pas. Il aime mieux les mots ; et quand le mot ne lui vient pas, il l’invente.
C’est au lecteur à comprendre et à mettre des idées sous les mots. Le lecteur s’y refuse généralement. De là, mépris du décadent pour le lecteur.
Le décadent croit faire neuf. »

(in « Physiologies parisiennes », 1866)

Pablo75 dit: à

quand Jazzi a pris tant de distance avec moi, qu’il a commencé à distiller de la malveillance, pour finir par carrément employer des informations dont il n’avait eu connaissance qu’en privé pour discréditer ma parole, j’ai été d’abord surprise, « je n’y croyais pas », et franchement, je lui ai tendu la main longtemps, très longtemps (trop), cherchant à comprendre, s’interrogeant…
Clopine dit

Si tu connaissais l’astrologie, tu aurais compris. Jazzi est un Verseau ascendant Balance avec la Lune en Poissons et Mars en Scorpion. C’est donc clair…. (c’est sûr que cela tes grilles bourdieusienne ou mélenchonienne ne peuvent pas l’expliquer).

Jazzi dit: à

Portrait astral
Verseau Ascendant Balance
Avec la Lune en Poissons

Votre personnalité est originale. Vous aimez tout ce qui est nouveau ou en rupture avec la tradition. Aptitudes scientifiques et intuitives. Altruisme, activité sociale. Marginalité.

Lune en Poissons

Sensibilité intense, affectivité et médiumnité. Tendances mystiques, spirituelles et artistiques. Philanthropie.

Imagination et intuition, intelligence et créativité. Vous vous adaptez avec rapidité aux changements et faites preuve d’agilité et d’adresse. Capacités relationnelles, sens du commerce et goût pour la littérature.

Vous êtes une personne impressionnable, sensible et réceptive. Votre intuition est exceptionnelle et votre créativité remarquable. Vous ressentez le besoin de vous protéger car vous êtes très malléable.

Vous êtes une personne passionnée et votre vécu est intense dans la joie comme dans le tourment. Vous prêtez un pouvoir aux êtres et aux choses et pensez pouvoir influencer les autres.
(à suivre…)

Jazzi dit: à

La suite ne passe pas, ainsi en on décidé les astres !

(C’était le début d’un très long thème astral réalisé par Pablo75)

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Ton thème astral a été fait essentiellement sur les qualités. Mais on peut aussi le faire sur les défauts. Et là les thèmes astraux sont beaucoup plus désagréables.

Si tu cherches sur le Net, par exemple, « Mars en Scorpion, défauts », là cela donne à réfléchir… (Clopine, ne le fait surtout pas, tu risques de te mettre à « croire » à l’astrologie !!).

Jazzi dit: à

en ont…

Pablo75 dit: à

réalisé par Pablo75
Jazzi dit:

Pas par moi, mais par deux excellents logiciels d’astrologie, que je ne peux plus utiliser, ayant changé de système informatique (Windows 10, au lieu du vieux XP, pour lequel ils étaient faits).

Jazzi dit: à

Mars – Soleil carré

Une partie de la personnalité de Jacques est conquérante, fébrile, passionnée, avec un certain goût du pouvoir. L’énergie dont il fait preuve garantit une réussite. La sexualité peut être forte et saine.

Mars – Nœud Nord Déclinaison

Jacques a des soucis plus ou moins importants concernant ses émotions ou sa sexualité. Si son désir d’exister est grand, il est important qu’il gère ses impulsions et fasse mieux valoir ses instincts.

Mars – Ascendant Déclinaison

La personnalité de Jacques est très physique, il a besoin de bouger et de se dépenser sans compter. Il a besoin de réponses franches qui ne permettent pas aux désirs et aux pulsions d’être frustrés.

Mars – Milieu du Ciel carré

Jacques doit lutter pour s’imposer dans ses objectifs. Il peut avoir un esprit très travailleur ou encore tailler à mains nues sa propre réputation. Il peut ressentir certaines violences ou être tempétueux afin de s’imposer dans ses objectifs.

Jazzi dit: à

Mars en scorpion

C’est une position très forte pour mars, les natifs sont très durs, acerbes, acides, vaillants, leur caractère est comme on dit “bien trempé”, ils peuvent relever des défis improbables et vous ne leur ferez pas faire ce qu’ils n’ont pas envie de faire !

Ils ont une ténacité réellement remarquable, on a même l’impression que plus on leur tape dessus, plus ils sont au creux de la vague et dans la tourmente, plus ils arrivent à se servir de cette énergie en leur faveur pour ressurgir encore plus forts au moment où on ne les attend pas. Ils ont à la fois la capacité d’encaisser comme des boxeurs, et de régénérer au final, ils ont un sens de la survie très aiguisé.

C’est une position très forte pour mars, les natifs sont très durs, acerbes, acides, vaillants, leur caractère est comme on dit “bien trempé”, ils peuvent relever des défis improbables et vous ne leur ferez pas faire ce qu’ils n’ont pas envie de faire !

Ils ont une ténacité réellement remarquable, on a même l’impression que plus on leur tape dessus, plus ils sont au creux de la vague et dans la tourmente, plus ils arrivent à se servir de cette énergie en leur faveur pour ressurgir encore plus forts au moment où on ne les attend pas. Ils ont à la fois la capacité d’encaisser comme des boxeurs, et de régénérer au final, ils ont un sens de la survie très aiguisé.

Ces natifs ont une psychologie très complexe, il est très difficile de les percer au jour, leur carapace est épaisse. Ils ont une capacité d’analyse du comportement des autres qui leur fait déceler tous les non dits et les petits mensonges facilement. Ce mars peut aussi s’avérer très manipulateur tellement il a facilement un ascendant sur les autres, il domine allégrement dans ses relations.

Le natif a souvent une méthode particulière dans ses fréquentations : il aime tester les gens ! Ses tests peuvent prendre différentes formes, mais le plus couramment il aime jeter des piques acides, tranchantes, juste pour déstabiliser la personne et voir ainsi son vrai comportement derrière le vernis social… il aime aussi prêcher le faux pour savoir le vrai, c’est une manière pour lui de s’assurer par la ruse de la fiabilité de ses partenaires… c’est assez vicieux, mais force est de reconnaitre que c’est très efficace.

Jazzi dit: à

Désolé pour la répétition du début.

Je me fais peur à moi-même, Pablo !

Fl dit: à

« Ce petit décadent que l’on nomme Gustave Flaubert »

Nietzsche lisait Flaubert. Je ne le savais pas.

Il lit Baudelaire beaucoup. Sand (jamais compris s’il appréciait ou pas), les Goncourt.

rose dit: à

Moi, en guise de thème astral, je pourrais vous mettre le menu du mois d’août de chez Escoffier.

FL dit: à

Ah ! ces stars.

« Des allusions à une supposée liaison avec Luchino Visconti qui n’avaient pas du tout plu à l’acteur. La rumeur, avait-il expliqué dans un hors-série de Paris Match, venait du ‘ petit ami allemand ‘ du grand réalisateur italien, qui aurait été ‘ jaloux de la relation que Visconti avait avec moi ‘. Il s’agissait d’Helmut Berger, qui avait reconnu dans une interview en 2015 : ‘ Je l’avoue, je me suis bien occupé de son cas ‘, à propos d’Alain Delon. »

https://www.lepoint.fr/people/homophobe-facho-marc-olivier-fogiel-rejette-les-polemiques-concernant-alain-delon-19-08-2024-2568213_2116.php#11

J J-J dit: à

@ Tamaloù : « savoir que c’est un mal communément partagé me donne du courage ». Merci pour cet embryon de solidarité ou compassion… Sincèrement, bon courage, al’hors !

Jazzi dit: à

« Moi, en guise de thème astral… »

Date, heure et lieu de naissance, SVP, rose ?

Pablo75 dit: à

Je me fais peur à moi-même, Pablo !
Jazzi dit:

Là je crois que Clopine va donner tous ses Bourdieu à son fils et se mettre à étudier l’astrologie…

rose dit: à

Ah non hein. On m’a déjà réglé mon compte. Je suis taureau, point barre.
Mais je connais un scorpion, dont tout le monde médit gravement.
Moi, avec tendresse c’est vrai, j’ai pris cette personne par le bon bout et loin des dards.

C’est un amour. Scorpion mon cul, c’est une boule d’affection, je l’aime énormément et cette personne aussi me le rend bien.
Alors que dans son entourage chacun la craint, se méfie etc. Moi j’ai su l’aborder. Le bonheur tel qu’il peut être.

Pablo75 dit: à

Moi, en guise de thème astral, je pourrais vous mettre le menu du mois d’août de chez Escoffier.
rose dit:

Propos typique d’un Taureau…

Pablo75 dit: à

Scorpion mon cul
rose dit

Il est du début ou de la fin du signe? Il n’a que le Soleil en Scorpion?

je l’aime énormément et cette personne aussi me le rend bien.
rose dit

Après, c’est vrai que Taureau et Scorpion « côté cul » cela va très bien ensemble…

Pablo75 dit: à

Nietzsche lisait Flaubert. Je ne le savais pas. Il lit Baudelaire beaucoup. Sand (jamais compris s’il appréciait ou pas), les Goncourt.
Fl dit:

Et Paul Bourget aussi…

rose dit: à

Premier décan.
Mon cul c’était une expression. Plus gentil que ce scorpion là, tu meurs.
Nota : nous n’avons aucune relation de cul.

rose dit: à

Je viens de le relire. Ça craint un peu quand même.
Il propose des grouses d’Écosse.
Pour une LPO, c limite borderline.

Je ne sais pas si j’ose.
Y a pas de petit déjeuner.

Bolibongo dit: à

Nota : nous n’avons aucune relation de cul.

C’est dommage pour un scorpion qui a  » des dards », cela ne se rencontre pas à tous les coins de rue!

Pablo75 dit: à

Nota : nous n’avons aucune relation de cul.
rose dit:

Mais vous en pensez souvent tous les deux.
Ou alors il est vraiment très laid ou il est en mauvais état.

rose dit: à

Oui. Très vieux aussi. ♥️

Pablo75 dit: à

Nietzsche aussi avait du Scorpion: il avait l’Ascendant dans ce signe (et son côté plutonien – Pluton régit le signe du Scorpion – est bien visible dans son oeuvre).

Un qui était carrément Scorpion est Dostoïevski. Et cela se voit vraiment dans sa vie et son oeuvre (c’est dire si Puck-Puck devrait étudier son thème astral à fond pour arrêter de dire de conneries sur lui ici).

et alii dit: à

); 2. a) fin xiies. « sorte de fouet de guerre » (Clemence de Barking, Vie de Ste Catherine, éd. W. Macbain, 1431); b) 1546 « sorte d’arbalète » (Rabelais, Tiers Livre, Prologue, 75, éd. M. A. Screech, p. 10);

rose dit: à

J’m bcp ce que dit Puck sur Dosto.

rose dit: à

Ou alors il est vraiment très laid et il est en mauvais état et très vieux.
Pourtant, c l’amour.
La vie, hein, dans ses incongruités !

et alii dit: à

This is the central, Sisyphean task of translation—conveying not only the “what” of a text, but the “how.” The jokes, the references, the dialects, the wordplay. At some point, every translator has to cut her losses—but the excellent translator will find creative, even ingenious solutions. (This was where I failed.) Still, I take comfort in the fact that no translator has the final word. If something didn’t work in Constance Garnett’s or David Magarshack’s translations, it might work in Larissa Volokhonsky and Richard Pevear’s—or in someone else’s, in the future.

Pevear notes that “translating prose is closer to poetic writing than it is to real prose writing.” As a lapsed translator and current poet, I have felt the same way. When I write poetry or translate prose, I pay greater attention to the music of the sentences than I would otherwise. After a while, you’ve looked at the words for so long that they become sort of dizzying, one of those hidden-picture puzzles. I do love this feeling. “Translators are the only ones who live in this place between languages, both as reader and writer,” Pevear says, paraphrasing the translator Gregory Rabassa. “No one else is quite in that same … whatever it is … hiatus.”
Paris Review Redux

poussière dit: à

Ma soeur est scorpion, ascendant gémeaux je crois, plutôt active socialement, sportive et toute douce et gentille. Trouvé plus de venin et de flèches chez d’autres personnes avec de différents signes solaires.

rose dit: à

Beaucoup de chance, poussière !

Damien dit: à

Ich würde „Ecce homo“ gerne noch einmal in Originalsprache lesen. Dies wäre eine Gelegenheit, mein fehlendes Deutsch zu perfektionieren. Ich hatte die Möglichkeit, in der Schule Deutsch zu lernen und zweimal nach Deutschland zu reisen. Dieses mühsame Lernen hat mir geholfen, ursprüngliche Begriffe von Heidegger oder Hegel zu verstehen. Oder Nietzsche. Früher habe ich Französisch bevorzugt, jetzt bevorzuge ich Deutsch. Spricht es hier jemand? Kommt, habt einen schönen Abend, Mädels!

Damien dit: à

Der neue Audiard ist keinen Cent wert. Es gefiel mir nicht, trotz eines Extrathemas (siehe „Sarrasine“ von Balzac). Die Operation erfolgt nach einer halben Stunde und plötzlich passiert nichts mehr. Es kommt Langeweile auf. Technisch ist es erstklassig. Dasselbe gilt auch für die Schauspieler. Aber das Wesentliche fehlt: etwas zu sagen. Und dir, Baroz, hat dir das gefallen?

Damien dit: à

Nietzsche las natürlich Flaubert. Flaubert übt eine Faszination auf Genies aus – und damit auch auf mich! Ich lache! Nietzsche war ein großartiger Leser mit sehr gutem Geschmack. Seine Lesungen erzählt er in „Ecce homo“. George Sand als Milchkuh ist da, glaube ich.

vadeboncoeur dit: à

Nietzsche a lu Flaubert, bien sûr. Flaubert fait preuve d’une fascination pour les génies – et donc sur moi. Je ris. Nietzsche était un grand lecteur avec un très bon goût. Il raconte ses lectures dans « Ecce homo ». George Sand en tant que vache laitière est là, je pense.

Ouah, Damien, je découvre que sur le clic gauche je peux choisir la traduction immédiate! 🙂

vadeboncoeur dit: à

* traduction du post de damien :

Le nouveau Audiard ne vaut pas un centime. Je ne l’ai pas aimé, malgré un sujet supplémentaire (voir « Sarasine » de Balzac). L’opération a lieu après une demi-heure et tout à coup, rien ne se passe. Il y a de l’ennui. Techniquement, c’est le top. Il en va de même pour les acteurs. Mais l’essentiel fait défaut : dire quelque chose. Et toi, Baroz, tu as aimé ça ?

poussière dit: à

Beaucoup de chance en effet, rose. 🙂

MC dit: à

On peut d’ailleurs , Puck, se demander avec Ramuz si tous les livres importants ne sont pas à leur époque, «  mal écrits »,Balzac, Flaubert, Dostoievski , Hugo,, et Zola compris dans la mesure où ils s’imposent en sortant de la norme classique française . Lire sur ce point Paris Notes d’un Vaudois, derniers chapitres. MC

MC dit: à

Ou d’une norme russe existante qui serait pour Dostoievski, Gogol!

puck dit: à

à noter que Gogol est un écrivain russe né en Ukraine…
en plus il est le premier de la bande et de cette grande histoire de la littérature russe qui ne va durer qu’une soixantaine d’années environ, puisqu’elle démarre avec lui vers 1840 et ses âmes mortes et se finit avec Tchekhov et ses dernières pièces début 20è.

MC dit: à

FL et Pablo, la Bibliothèque de Nietzsche donne comme lecture de Flaubert la première édition de la Correspondance Flaubert Sand. Mais pas un seul roman, ce qui , vu la masse des ouvrages conservés, paraît exact. Il juge donc l’une et l’autre à travers leurs lettres, déjà caviardées.

MC dit: à

Oui, c’est l’édition de la Correspondance préfacée par Maupassant. Caviardée? Je n’en jurerais pas. Pour Bourget, trois œuvres de critique équilibrent deux médiocres romans, André Cornelis, et Crime d’ Amour. On notera qu’il ne connaît d’Hugo que Notre Dame de Pariis

puck dit: à

il y a un passage dans l’Idiot qui montre à quel point Dostoïevski est un mauvais écrivain.
à un moment cet ado qui est malade d’une maladie pulmonaire et qui sait qu’il va bientôt mourir demande au prince un truc du genre « comment mourir avec dignité ? dites le moi »
il utilise le mot « vertu », mais maintenant on parle plutôt de « dignité » avec le fin de vie etc… c’est limite une question d’actualité pour nos éthiciens.
et l’autre a cette réponse hallucinante « Passez. Pardonnez-nous notre bonheur ».
sérieux ? what’s the f.ck ? il ne répond même pas à la question ! il répond à côté !
quel écrivain à peu près normal aurait osé sortir ce genre de réponse débile ? « Pardonnez-nous notre bonheur ».
En plus comme il y a ce mot pardon ça donne du grain à Nabokov qui traitait Dosto de grenouille de bénitier.
Limite ça peu être compris par les gens du peuple comme la chanson de William Sheller « pourquoi les gens heureux… et moi aussi je veux être un homme heureux blablabla »
On aimerait par exemple que les riches et les puissants demandent pardon au plus faibles et aux déshérités, qu’ils s’agenouillent et leur baisent les pieds « pardonnez-nous notre bonheur… » genre Saint Paul « notre faiblesse est notre force.. »
Sauf que là la gamin il va mourir il en rien à taper des riches et des pauvres, d’ailleurs la phrase qui suit dit un truc du genre « pour toute réponse Hippolyte lui rit au nez », c’est bien le moins qui puisse faire : lui rire au nez !
Et si Dostoïevski écrit cette phrase c’est qu’il en est lui-même conscient que la seule réponse possible à cette phrase est de lui rire au nez !
En plus il y a ce « dites-le moi ! » à la fin de la question du gamin, du genre « vous qui êtes un saint homme vous devez bien savoir comme je peux pourir avec dignité » : c’est un défi qui lui lance en sachant que l’autre va lui sortir un truc nul.
Et pourtant si Dostoïevski écrit ce « pardonnez-(nous notre bonheur » c’est qu’il l’assume ! quitte à ce que ce gamin et Nabokov se foutent de sa figure !
Peut-être à cause de ce type don,t il parle dans la maison des morts, celui qu’il appelle le dernier homme, il dit aussi qu’il est son frère, lui peut part et l’autre restera mourir là, un peu comme les rescapés des camps qui n’arrivent pas à supporter d’avoir survécu, eux aussi à chaque heure de chaque jour ils doivent se répéter en pensant à eux « pardonnez-nous notre bonheur », on peut essayer de trouver des explications, mais ce qui est certain c’est que d’un point de vue « littéraire » cette réponse qui tombe comme un cheveu dans la soupe elle est archi nulle !

puck dit: à

« je peux pourir avec dignité » lapsus lingae ?

J J-J dit: à

@ CBDF (x2)… l’est tout emmêlé avec ses propres sigles afflictifs et infamants, mais passoul veille toujours aux grains, malgré sa tâche. Du coup, l’a trouille, le met des points entre les lettres.

J J-J dit: à

@ 459 nouveaux romans annoncés pour la rentrée littéraire et eux et eux et eux…
Comment les trie-t-on au juste, quand on ne peut en lire a.donf que cinquante pour le lundi de la Toussaint ?… et n’en commenter jusque là qu’une vingtaine environ ? Existerait-il par hasard une IA qui lirait à votre place et dans votre manière, PA ? No comment, please.

D. dit: à

Ecoutez, Poussière, on ne vous demande pas si votre grande tante fait du vélo.

puck dit: à

je veux dire c’est pas logique si on considère la dimension tragique de l’existence : ce n’est pas à Hippolyte de pardonner. Il va mourir il n’a rien à pardonner et il ne veut pas pardonner.
Pardon et tragique sont deux mots en parfaite contradiction.
Sauf que cette contradiction démontre la dualité chez Dostoïevski : autrefois il a été ce que le prince incarne, mais quand il écrit ce livre il rejette l’humaniste qu’il été, et Hippolyte rit à la face du Dostoïevski d’avant, de l’idéaliste nourri de raison et de sentiments nobles, mais pas celui qui dit haïr le bonheur !
Du coup même littérairement cette phrase est nulle et que ni Tolstoï ni Flaubert ne l’auraient écrite, on pourrait pondre des centaines de livres pour la commenter.
Et même si Dostoïevski écrit l’Idiot pour se moquer du prince qui représente l’idiot qu’il a été, quelque part il reste en lui quelque chose de cet idiot.
Le fait d’écrire 2 livres en même temps aussi diamétralement opposés que « humiliés et offensés » et « l’homme du souterrain » montre que cette dualité ne disparaitra pas et je ne suis pas sûr que dans ces conditions c’est normal de se mélanger les pinceaux ce que Flaubert n’a jamais fait : à aucun moment Flaubert ne s’est mélangé les pinceaux !

rose dit: à

Il juge donc l’une et l’autre à travers leurs lettres, déjà caviardées

Qu’est ce que cela veut dire ?

rose dit: à

Hyper intéressant, la question, la réponse et la dualité.
Merci.

rose dit: à

Eh non.

Chaloux dit: à

Gigi, je n’ai pas ton génie pour répéter mille fois les mêmes choses ni me prévaloir du pouvoir d’autrui. J’ignore à la fois la langue des perroquets et celle des collabos. Car tes propos sentent à plein nez la petite frappe d’Occupation, le lamentable gros vers blanc, dénonciateur de bas-étage, ce qui d’ailleurs semble chez toi une très longue habitude et renseigne sur ta personne.

Cela dit, je ne suis pas peu fier que ma simple présence suffise à révéler ta visqueuse et répugnante nature.

Bref, tu peux t’enfoncer tes menaces dans le croupion (dont tu me parais connaître parfaitement le chemin).

CBDQF Coco le dindon véreux de la milice.

Chaloux dit: à

@Gigi .C’est vrai, je ne suis pas doué pour t’imiter, ce qui me rassure .
Mais si tu as agi de la sorte toute ta vie, ce qui est évident quand on te lit, ça pose le personnage, et de nombreuses questions.

Je m’en tiendrai à Cbf.

Chaloux dit: à

Là il n’y a aucun point.

et alii dit: à

La douleur est un espace de silence dans lequel on ne peut s’aventurer qu’avec la prudence d’un artificier : chaque mot doit être désamorcé avant que ne soit prise ou donnée la parole, véritable bombe à retardement dans les oeuvres de Dostoïevski, Sarraute et Nabokov. Si l’on croit pouvoir parler d’écritures de la douleur, c’est au sens où celle-ci est à l’origine de ce qui s’écrit à partir de la douleur, point de contact possible entre des « écorchés de la parole », point de départ d’un long cheminement qui assimile le travail de l’écriture au geste du chirurgien opérant de grands blessés. La période au cours de laquelle s’inventent ces écritures est une période de grands bouleversements qui a favorisé l’invention d’une médecine de la douleur.
https://lemanuscrit.fr/livres/ecritures-de-la-douleur-dostoievski-sarraute-nabokov/

J J-J dit: à

qui se sent toujours un CDBF, se mouche la morve au lubrizol, tel le cul bas de fosse moyen. Sa simple présence parolympique. Bàv, chair amie.

Chaloux dit: à

Gigi, j’ai un projet pour toi.

Il est évident que le fait d’usurper le pouvoir d’autrui, de menacer et de dénoncer sans trêve, est un trait majeur de ta personnalité, sans doute le principal. Tu es une donneuse née.

Cbf mouchons le dindon.

et alii dit: à

« Je n’aime pas cette tendance que ses personnages ont de +pécher sur leur chemin vers Jésus+ ou, comme l’écrit l’auteur russe Ivan Bounine, de « déverser Jésus partout » », a écrit Nabokov. L’auteur de Lolita a même qualifié Dostoïevski d’« écrivain de troisième ordre dont la renommée est incompréhensible ».
Nabokov ne mâchait pas ses mots en critiquant Dostoïevski et lui a également reproché d’avoir créé « la formule ultime égoïsme-Antéchrist-Europe d’un côté et fraternité-Christ-Russie de l’autre », divisant ainsi la Russie de l’Occident en présentant la première comme une nation sainte éprise de Dieu dont le but est de sauver le monde avec le christianisme orthodoxe.

Dans les œuvres de Dostoïevski, la Russie est un îlot de conservatisme qui protège le monde contre la dégradation morale. Dostoïevski ne mâchait pas ses mots à l’égard des pro-occidentaux ou des libéraux de son époque. « Notre libéral russe est avant tout un larbin qui cherche seulement quelqu’un dont il peut nettoyer les bottes », écrit-il dans Les Possédés. Sans surprise, à ce jour, Dostoïevski ne trouve pas grâce aux yeux de nombreux Russes libéraux et pro-occidentaux (comme Tchoubaïs).https://fr.rbth.com/art/81340-pourquoi-haine-dostoievski-russie

et alii dit: à

Léon Tolstoï lui-même. Les deux hommes ne se sont jamais rencontrés et avaient des points de vue très différents, mais lorsque Dostoïevski mourut, Tolstoï écrivit dans son journal : « J’ai perdu une sorte de pilier moral… Je me suis trompé, et quand j’ai compris combien Dostoïevski m’était cher, j’ai pleuré. Je pleure à l’instant où j’écris ces lignes

Chaloux dit: à

Dostoïevski. Mon avis est qu’il faut le lire à 17 ans et ne plus jamais y revenir. Sa relecture à 40 ou 50 ans relève d’une hystérie non traitée, mêlée de sévère immaturité politique. Lorsque j’avais vingt ans, tous les petits crevés de P.utte Ouvrière ne juraient que par lui. Ils sont aujourd’hui sans la moindre vergogne du côté des antisémites.

puck dit: à

n’empêche que Tolstoï a bien choisi les références pour les citer lors de son discours à son enterrement : en fait il n’a cité aucun des « grands » romans de Dostoïevski, que les oeuvres secondaires.
Ces deux ne pouvaient pas s’aimer : Tolstoï (le père de la révolution bolchévique) pensait qu’en rednant le monde mailleur on rendrait l’homme meilleur et Dosto disait que même si le monde devenait un paradis l’homme resterait toujours le même.
Tolstoï ne pouvait pas aimer Dostoïevski parce qu’il savait que ce dernier avait raison : en rendant la société meilleure l’homme ne peut pas devenir meilleur, c’est une évidence, sauf que Tolstoï préférait ignorer cette évidence et que l’autre la lui rappelait.
En philo on retrouve ces mêmes oppositions entre Hobbes, Rousseau, Voltaire, Diderot etc.. sauf que les philosophes peuvent faire comme si les autres n’existaient pas : quand Rousseau écrit son discours sur l’inégalité à aucunb moment il ne cite un auteur qui prouve que ce qu’il écrit est faux, et ça tous les philosophes procèdent de cette façon, c’est leur côté « autiste ».

Chaloux dit: à

Tolstoï est un grand écrivain mais il était un peu fou. Voir comment il a cédé la propriété tous ses biens à sa femme, ce dont il a ensuite souffert toute sa vie.

Chaloux dit: à

La propriété DE tous ses biens.

Mon clavier m’a lâché.

puck dit: à

même les profs de philo en lycée sont incapables d’élever leurs propres enfants correctement : la philosophie est une discipline autistique et on ne peut pas demander à un autiste d’élever des gamins, le fait même de laisser des ados fréquenter ces gens au lycée c’est limite de la folie.

puck dit: à

exact : il faut lire Dostoïevski avant 20 ans et ensuite ne jamais plus le relire.
pour finir sa vie il vaut mieux lire des auteurs comme Montaigne ou Camus.
pour les vieux Montaigne c’est l’idéal.
la bibliothèque idéale d’un vieux c’est : Montaigne, Camus, Flaubert, Stendhal, Tolstoï et Claude Pennac.
et avec ça il peut mourir tranquille.
limite il devrait même y avoir une loi interdisant la vente des livres de Dostoïevski au plus de 60 ans.

puck dit: à

en plus quand on lit Dostoïevski c’est compliqué ensuite de passer à un livre d’Annie Ernaux, de Modiano ou de le Clezio.
du coup ça peut vite créer une espèce de concurrence qui peut vite mettre le bordel dans le marché de l’édition.

MC dit: à

L’antithèse postulée, Puck , entre tragique et pardon ne tient pas la route. Les deux sont parfaitement compatibles depuis au moins Œdipe à Colone jusqu’ à Polyeucte, où le Journal d’un Curé de campagne. La réponse de Muichkine peut se lire au choix comme une « idiotie « ou un constat: « et pardonnez-nous notre bonheur » dans lequel on peut lire une image christique inversée en ce sens que n’est pas Muichkine qui est ici du Christ. Il renvoie le suppliant à sa propre figure et c’est à lui de pardonner. La sainteté n’est pas dans l’homme de l’oracle , elle est dans celui qui pose la question. Ce que dit Muichkine est un déni de sainteté, façon je suis encore trop haut, trop engoncé,pas assez pur. Il y a renversement des valeurs. Cela existe aussi dans la spiritualité. Point n’est besoin de tirer encore une fois sur Flaubert qui a tout de même écrit la Légende de St Julien…. MC

MC dit: à

PS Pennac c’est Daniel! Confusion avec Claude Cenac?!!!

Pablo75 dit: à

Evgeny Kissin plays Liszt Liebestraum No. 3 on Liszt’s original C.Bechstein piano

https://www.youtube.com/watch?v=DxNXyoQ38tE

(Le son de tous les pianos de cette époque était aussi moche, ou c’est ce piano qui a des problèmes?)

Pablo75 dit: à

la bibliothèque idéale d’un vieux c’est : Montaigne, Camus, Flaubert, Stendhal, Tolstoï et Claude Pennac.
puck dit:

Et Maurice Desborels…

puck dit: à

« L’auteur de Lolita a même qualifié Dostoïevski d’« écrivain de troisième ordre dont la renommée est incompréhensible ». »

c’est mille fois évident !
et quand il dit 3ème ordre encore il est gentil.
Nabokok a écrit un livre grandiose : « l’Ardeur », lui savait mettre entre la réalité et le lecteur cette esthétique que l’on appelle « littérature ».
même dans un livre aussi complexe qu’Ada tout est tiré au cordeau avec une précision chirurgicale.

l’autre point où Nabokov a raison c’est sur cette postérité incompréhensible de Dostoïevski.

Pablo75 dit: à

Tu ressens une émotion musicale en écoutant ce bourdon?
Chaloux dit

Non, bien sûr, c’est du cirque…

puck dit: à

comme dit Chestov le point commun entre Nietzsche et Dostoïevski c’est que ni l’un ni l’autre ne veulent communiquer, ou apprendre, ou éclairer le lecteur sur un point précis.
C’est flagrant chez Nietzsche : quand il écrit un truc dans un paragraphe il dit l’exact contraire dans le suivant !
après le truc marrant avec Nietzsche c’est les nietzschéens : ils prennent le truc qui les intéresse et ils disent voilà ! Nietzsche a dit ça ! sauf qu’à chaque fois on peut trouver un endroit où il dit l’inverse.
en fait c’est Dostoïevski et Nietzsche qui recherchent quelque chose dans ce qu’ils écrivent, quelque chose qu’ils ignorent, comme s’ils étaient à la recherche de la clé qui ouvre une porte qui leur donnerait enfin une vérité, sauf que cett(e clé ils ne la trouvent jamais !
alors que Nabokov était sûr de son coup, quand il parle de ses livres il n’a jamais une millième d’hésitation, des clés et des vérités il en avait à revendre !

puck dit: à

exemple le type dont parle passou : ex djihadiste, repenti, et naturalisé français.
un type qui part du Mal, à savoir eux, pour aller vers le Bien, à savoir nous.
c’est génial ! limite c’est le gendre idéal.
si le monde entier pouvait ressembler à ce type de gendre idéal pour le coup on vivrait dans un paradis.
maintenant le risque c’est que nos critiques fassent tous pareil et tracent tous une ligne à suivre allant du Mal vers le Bien parce que ça rique de vite devenir gonflant.
à moins de vouloir faire une génération de lecteurs qui ressemblent à des robots.

puck dit: à

c’est sûr que personne ne dira que le djihadisme c’est top ! c’est évident !
mais faudrait juste pas que la littérature devienne de la propagande politique à 2 balles perdues.

Chaloux dit: à

Je crois que la technique de fabrication du piano n’a été parfaitement maîtrisée que vers 1900 quand la mécanique est passée au-dessus des cordes, alors que sur le piano de Liszt elle est certainement au-dessous, c’est ce qu’appelle une mécanique viennoise. Mais les vrais beaux pianos, avec à peu près le son qu’on leur connaît aujourd’hui, datent de 1910. Beaucoup sont encore le marché de l’occasion, Bluthner, Erard, Gaveau, Pleyel, Steinway des deux rives etc.

Sans doute le meilleur atelier de restauration en France .
http://www.pianos.fr/fr/

J J-J dit: à

Retour au texte de Passoul sur le roman de Kamel Daoud, lu toute la journée et achevé ce soir. Beau compte-rendu, qui nous dit : « Aube est une femme, une mère qui n’a pas d’homme à opposer aux hommes, une enfant abandonnée. Triple peine dans l’Algérie d’aujourd’hui ». Et de fait, un parallèle constant s’est mentalement imposé à ma lecture. Passoul n’y a peut-être pas pensé, lui qui a beaucoup lu. Et j’en prends à témoin les erdéliens. L’Aube de Kamel D., la fille de Khadija, évoque à l’embryon qu’elle porte ce que les barbus du FIS et autres ont fait subir aux femmes libérées. Il lui est impossible de mettre au monde une petite fille dans pareil enfer qui perdure à l’aube du 21e siècle… Exactement comme Sethe parlait de manière éperdue à sa petite Beloved,le bébé qu’elle avait tuée plutôt que de la voir vivre en esclavage de fait au moment où s’apprêtait à l’abolir aux Etats-Unis. Le roman de Morrison en était évidemment bien plus profond et complexe, mais le fil narratif était le même que celui de Daoud. Ce dernier est peut-être d’autant plus méritoire que Daoud témoigne d’une tragédie bien plus récente, établissant un véritable réquisitoire contre la politique officielle de l’oubli, et cela, à travers la subjectivité d’un personnage de jeune femme enceinte, mutilée et courageuse d’aujourd’hui. Je me permets d’également saluer la prouesse de ce grand écrivain algérien qui risque effectivement sa peau dans son pays natal, et peut-être aussi en France. Bàv

Chaloux dit: à

Glass me semble un répétitif mais pas désagréable.
Dans un genre très différent, ça me fait bizarrement un peu penser à Arvo Part.

puck dit: à

pedro de ces études de Glass c’est laquelle te préférée ? je parie que c’est la 6 !

Pablo75 dit: à

Je crois que la technique de fabrication du piano n’a été parfaitement maîtrisée que vers 1900
Chaloux dit:

Voilà qui est bien plus intéressant que les délires sur Dostoievsky de Puck-Puck ou ses élucubrations géo-stratégiques poutinistes..

On dit qu’on n’a jamais fait mieux, comme pianos, que les Steinway des années 1920. C’est vrai?

rose dit: à

Aube : madrugada en espagnol.

D. dit: à

Est-ce que par hasard, Chaloux, vous auriez un bon piano à vendre. Genre 1/4 de queue.

rose dit: à

parce que ça risque de vite devenir gonflant

C bien ce qui justifie Marie Sasseur.

J J-J dit: à

@ la philosophie est une discipline autistique et on ne peut pas demander à un autiste d’élever des gamins…

Une opinion osée qui me fait penser à la « thèse » discutable mais « intéressante » (et novatrice en son temps) de Nancy Huston sur les « professeurs de désespoir » (en 1994 ?)… ces gens à la pensée stérile, faute de s’être jamais souciés d’imaginer ce que ressentait un être humain (la moitié de l’humanité vouée à la parturition ayant eu pour seule tâche de fabriquer ou d’élever des mômes, au lieu de penser et de réfléchir un brin, gratuitement, voire sans amour maternel.
Bàv,

rose dit: à

Pennac.
Pas très gentil. Tuas oublié Philippe Delerm.

Les femmes on les lira la tête cachée sous l’oreiller.

Pablo75 dit: à

de ces études de Glass c’est laquelle te préférée?
puck dit:

Je préfère les sonates pour piano de Boulez, qu’on peut jouer avec un piano désaccordé sans que personne se rende compte (et tu ne sais pas combien je regrette qu’il n’ait écrit que 3 au lieu de 555 comme Scarlatti)

P. Boulez: Sonata n. 3 / Alfonso Gómez

https://www.youtube.com/watch?v=DUx_SGy6bFs

Chaloux dit: à

Les Steinway de Berlin, pas les autres. Le plus beau sur lequel j’aie joué devait dater des années cinquante ou soixante. C’était chez Daniel Magne, il y a quarante ans. La façon dont le clavier répondait, c’était une volupté unique.
Mais il y a d’autres grandes marques, comme Bluthner. Dans un des documentaires de Reichenbach, Arthur Rubinstein raconte qu’il a enregistré sur un Bluthner sublime, un piano exceptionnel. Les pianos sont comme les hommes, très inégaux même à qualité supposée égale.
Je me souviens avoir joué chez Schillio sur un tout petit piano sans marque mais avec des qualités harmoniques extraordinaires.
Et on a ses têtes.(Dans mon cas, complètement anecdotique, je m’entends souvent avec les Petrof, les Sauter et les August Forster).

Yves Nat voulait enregistrer son intégrale des sonates de Beethoven sur un Erard, mais on lui a imposé un Steinway. Rachmaninov appréciait surtout Bluthner.

Pablo75 dit: à

Curieusement, là pas de cirque. Horowitz.
Chaloux dit

Ce n’est pas demain que la Chine va produire un Horowitz…

Chaloux dit: à

Non D, je le garde. Je l’aime tellement que parfois quand j’ai terminé je l’embrasse. C’est mon petit bonhomme.

rose dit: à

C Byzance.
je m’entends souvent avec les Petrof, les Sauter et les August Forster).

Chaloux dit: à

Pablo, Puck c’est Blabla. Je passe systématiquement ses tartines.

(Je vois que la Gigi fait sa sérieuse).

rose dit: à

Cédé la propriété de tous ses biens.
Il était temps !

rose dit: à

St Julien l’Hospitalier.

Pablo75 dit: à

Pablo, Puck c’est Blabla. Je passe systématiquement ses tartines.
(Je vois que la Gigi fait sa sérieuse).
Chaloux dit:

Je ne crois pas que Puck-Puck (donc l’ancien Hamlet) soit Blabla (ou alors celui-ci c’est un génie). Il ressemble beaucoup plus à D., mais j’ai des doutes.

Quant à la Gigi la Visqueuse, cela fait des années que je ne la lis plus. Non seulement elle n’avait rien à dire mais en plus il fallait faire un effort pour comprendre ses niaiseries…

Chaloux dit: à

Deux minutes de Boulez, c’est long comme une nuit d’insomnie.

En revanche, je découvre à peine la musique de piano de Bruckner, que je trouve très schubertienne. J’aime bien cette version de la sonate, pas toujours très précise mais jouée sans presser le tempo.

https://www.youtube.com/watch?v=0Oxy5uu3854

D. dit: à

Bon, Rock en Seine est fini. Ouf.
Mes poules n’en pouvaient plus. Les fréquences graves se propagent à des kilomètres dans toutes les directions. C’est absolument inacceptable d’imposer ça à des centaines de milliers de personnes pendant plusieurs jours. La liberté des uns finit là où celke des autres commence.

Chaloux dit: à

@Pablo
Je trouve l’absence de style de Puck très proche de l’absence de style de Blabla. Cette façon de ne pas marquer les négations, cette fausse empathie, et cette faculté de raconter absolument n’importe quoi pendant des heures sur des sujets de littérature etc.
Bien sur, il ne nous entretient plus des 148 volumes de ses oeuvres complètes dont pas une ligne n’est écrite, ni de ses amours si j’ose dire sans fondement, ni de ses voyages imaginaires, mais je reste persuadé que c’est lui.

et alii dit: à

d’Artem Chapeye, écrivain ukrainien engagé à gauche, de prendre les armes pour défendre son pays. Depuis l’offensive russe, il est sur le front. De cette expérience, il vient de tirer un petit livre lumineux en forme de journal : Les gens ordinaires ne portent pas de mitraillettes.Le Point : Vous étiez le traducteur de Gandhi et de Noam Chomsky en Ukraine, et vous partagiez leurs convictions pacifistes. Vous étiez aussi un observateur du chaos qui frappe votre pays depuis deux décennies. Et pourtant… Quelques jours après le début de l’offensive russe, en février 2022, vous prenez les armes. Pourquoi ?

Artem Chapeye : C’était comme une évidence dans un océan d’émotions. Le 24 février 2022, quand les Russes ont attaqué, i…
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/artem-chapeye-faire-la-guerre-c-est-se-sauver-soi-meme-c-est-presque-un-pari-mystique-25-08-2024-2568585_32.php?boc=950458&nl_key=c9d208096a0cf9890af148e732b7f0569a768fe1b915dacd51f2d2d7cda0cdd7&m_i=_ybRYQKiDPkUtEuYvdbSa_xOQCrxytEjEPyOUFqKcBBHREq%2BDNMj3ixBMmkemIr2JDm7pRYa1nrKkrdi2AFb%2B4_%2B7Mb__2&M_BT=8578862840#xtor=EPR-57-%5BPush-email%5D-20240825-%5BArticle_1%5D

Samuel dit: à

Arthur Koestler considérait Paris comme « une ville adultère, frigide envers ses maîtres légitimes mais passionnée avec le passant étranger ».
Qui lit Koestler aujourd’hui ?

Samuel dit: à

Sans les insupportables Puck et la Gigi, la Rdl serait supportable.

Jazzi dit: à

Sans l’infect Samuel, les toilettes de la RDL seraient moins immondes !

Jazzi dit: à

Petite escapade du léZard sur les cendres encore chaudes d’un célèbre animateur récemment inhumé au Père-Lachaise…

Damien dit: à

Boulez sprach fließend Deutsch. Als aufgeklärter Liebhaber der Komponisten der Wiener Schule lebte er in einem germanischsprachigen Land. Er kam nur sehr selten nach Paris, nur um Regie zu führen und das gute Wort zu verbreiten. Ich mag diesen Boulez…

Damien dit: à

Schriftsteller wie Montherlant mochten Nietzsche und Cioran sehr. Nietzsche ist in Turin verrückt geworden, was für eine Verschwendung. Das Licht von Turin an einem Wintertag ist zart und zerbrechlich. Ich kann es kaum erwarten, dass der Winter zurückkehrt, mit Schnee für einen Teil des Schnees in makellosem Weiß.

JC..... dit: à

STYLE

Le style de l’ami Puck est d’une beauté rare, rurale, voire am.poulet parfois lorsqu’il caquette dur !

renato dit: à

Haydn symphonie 74

Intéressants : le menuet au ton réfléchi, avec utilisation du rythme lombard ; et le début du final sur un motif de gigue qui rappelle le final du quatuor à cordes KV 589 de Mozart.

https://youtu.be/GmsSs-5T5vc?si=rFSKndECaeCfvlHz

Damien dit: à

Haydn, wir Germanisten lieben es. Was kann ein verdammt italienischer Blog verstehen? Ich stelle die Frage. Natürlich Sinfonien, aber auch Klaviersonaten. Und Quartette, um Himmels willen! Quartette sind kein Mist! Das Jerusalem Quartett hat sie einst mit großer Überzeugung aufgeführt. Heute Abend Kino. „Hijo di Sicario“, ein mexikanischer Film. Audiard wusste nicht, wie man Mexiko filmt. Die beiden Regisseure, die Mexikaner sind, zweifellos ja. Nicht deine Meinung, Baroz?

Damien dit: à

In welcher Fassung hören Sie die Haydn-Sonaten? Ich spiele die Sonaten selbst und nicht so schlecht. Ich könnte hier vor allen Internetnutzern ein Konzert geben.

rose dit: à

Eh, je ne suis pas encore à l’allemand !

rose dit: à

Une analyse parcellaire, intéressante quand même pour l’évocation du Foula en septembre 2002. Ne parle pas des milliers de migrants en Méditerranée.
https://youtu.be/coyCZJwLdlg

rose dit: à

Pourquoi Dostoïevski a-t-il été envoyé au bagne ?

« Condamné à mort pour un complot politique, Dostoïevski a une expérience intime de la justice : sa peine fut commuée en détention au bagne, où il eut le temps de réfléchir sur le châtiment et le crime, qui sont omniprésents dans ses romans. »

rose dit: à

Son prénom Féodor, me semble -t-il.

rose dit: à

Ces femmes, magnifiques, incroyablement déterminées : Lucie Castets, Marine Tondelier, Manon Aubry.
Et joyeuses !
67 ans et quatre mois, je commence à peine à être déterminée. Joyeuse beaucoup et encore.

rose dit: à

Bonne dernière semaine du mois d’août !

rose dit: à

10 000 livres en carton, c un travail de forçat. En garder deux mille cinq cents ?

renato dit: à

Beaucoup de gens aiment à croire que l’interprétation de Haydn est à leur portée… bien sûr, si vous parlez allemand, vous avez une vision plus claire de la portée… enfin, l’allemand vous permet-il de lira une partition sans vos lunettes ? Notez que la pensée magique permet de croire n’importe quoi !

rose dit: à

Cinq cents ?

rose dit: à

Cinq ?

rose dit: à

Sans les lunettes, non.

Décrocher de mes obsessions, but de ma journée. Voir loin & clair et de haut.
Joli programme, rose, mon bébé.

JC..... dit: à

« Ces femmes, magnifiques, incroyablement déterminées : Lucie Castets, Marine Tondelier, Manon Aubry.
Et joyeuses ! » (Rose)

Euh…non ! Rien.

Quand on a la Foi à ce point là, tout est perdu. Paré à virer !

Marie Sasseur dit: à

@Ich könnte hier vor allen Internetnutzern ein Konzert geben.

Es würde uns cambiare von eine unerträgliche Dinge, was könnte auch « Rythme Lombard au pas de l’oie » bezeichnet sein.
Bis bald, cher Damien. Ich hatte selbst noch grosse deutsch perfektion zu machen.

http://www.nietzschesource.org/#eKGWB/EH

closer dit: à

Tu n’as pas réussi à caser une photo de toi dans ton dernier billet du Lézard?

J J-J dit: à

(JE / 26.8.24_9.01)
Euh non… rien. Bàv,

Jazzi dit: à

Un livre de la rentrée, chroniqué par l’une de mes amies, qui n’est pas Marie Sasseur.

Delphine Depras

« Monet, ses cathédrales, ses meules de foin, Giverny et, évidemment, ses nymphéas… Le parcours est soigneusement balisé et, avant même d’être en présence de ces oeuvres, nous sommes déjà prêts à nous extasier. Contre toute attente, le narrateur du nouveau roman de Grégoire Bouillier ressent quant à lui un profond malaise face aux Grands Panneaux de l’Orangerie. D’où celui-ci naît-il ? Cette question va l’entraîner dans une extraordinaire traversée de la vie et de l’oeuvre de Monet. Et nous inviter à repenser la manière dont nous abordons l’art. Erudit, surprenant, bourré d’humour et d’acuité, en un mot absolument éblouissant ! »
https://delphine-olympe.blogspot.com/…/le-syndrome-de…

Chaloux dit: à

Pour une fois, Gigi, je te donne raison. Tais- toi un peu.

Cbf parole qui pue.

Chaloux dit: à

Mémère aime les tricoteuses.

Marie Sasseur dit: à

Un livre de la rentrée, chroniqué par l’une de mes amies, qui n’est pas Marie Sasseur.

Pas encore pas encore. Ça ça venir.

Je suis un peu rébutée par le ton de Bmore, quel insupportable pipelette …
Rarement lu autant de mots qui se pressent et se déversent dans un flux de conscience insensé, un flux d’inconscience plutôt, et servi par une connaissance de l’histoire de l’art qui a priori ne fera pas concurrence à la collection  » pour les nils » tellement c’est indigent…
Mais, il faudra sans doute aller plus loin que l’Orangerie, et ça tombe bien, je suis allée Giverny …
Un truc marrant, dans cette série Bmore &Penny saison 2, c’est que l’agence a du recevoir une palanquée de courrier de lecteurs, suite à leur première enquête sur le cadavre en décomposition d’une anorexique misanthrope, leur demandant d’investiguer sur des faits divers semblables ; c’est peut-être la rançon de la gloire…

Be happy, à plus tard.

Marie Sasseur dit: à

Pour les nuls

rose dit: à

C hyper jouissif de manière plutôt corrosive de le voir ainsi se prendre les pieds dans le tapis qu’il s’auto-déroule :  » mon tapis, c’est mon tapis », et plaf, à plat ventre sur son tapis.
« En mettant la présence de ministres « insoumis » au cœur du débat sur la formation d’un gouvernement Castets, plutôt que le programme, le chef de l’Etat a créé une brèche dans laquelle Jean-Luc Mélenchon s’est engouffré.
Par Nathalie Segaunes
Par Nathalie Segaunes
Par Nathalie Segaunes
Aujourd’hui à 05h00, modifié à 08h36 »
In Le Monde.fr

rose dit: à

Paré à virer !

Encore faudrait-il être capitaine.
Aldo Stérone dit, lui, bâbord, comment disent les marins et il le répète pour les malentendants.

Chaloux dit: à

On ne pourra plus le nier désormais, l’immgrationnisme est un antisémitisme.

Damien dit: à

Lieber und bewundernswerter und großartiger Sasseur, wie sehr ich es liebe, mit dir Deutsch zu sprechen! „Ecce Homo“ ist sehr gut. Auf Deutsch ist es noch besser. Im August ruhte ich mich aus und so kehrte ich ab September zu Nietzsche und seiner Muttersprache zurück. Das ist meine obsessive und obsessive Obsession… Guten Appetit, Kinder!

lmd dit: à

Concernant ces salves de roman de la rentrée pourquoi les regretter ; pourquoi ne pas se réjouir que quelques centaines d’écrivains puissent, peut-être, vivre du travail auquel ils ont consacré l’essentiel de leurs efforts et espoirs.
En 2022 les éditeurs français ont publié 111 503 livres, dont 38743 nouveautés et 72 760 réimpression. Il y a de la place.
https://www.sne.fr/publications-du-sne/les-chiffres-de-ledition-en-france-et-a-linternational-2022-2023/
On doit en tout cas se réjouir qu’il n’y ait plus dans le paysage de vieux machins comme Henri Bordeaux et son laïus imbécile.

lmd dit: à

Lucian Freud aussi restera, mais on ne sait pas si c’est a cause du respect des règles ou si c’est pour
vexer les partisans de cet art contemporain qui n’est qu’un jouet des spéculateurs.
Cette peinture a été, un moment, la peinture la plus chère d’un peintre vivant.
(The painting held the world record for the highest price paid for a painting by a living artist when it was sold by Guy Naggar for US$33.6 million at Christie’s, in New York, in May 2008 to Roman Abramovich. )
https://medium.com/counterarts/benefits-supervisor-sleeping-1995-by-lucien-freud-1fa179aa970

JC..... dit: à

« Paré à virer ! »

Encore faudrait-il être capitaine.
Aldo Stérone dit, lui, bâbord, comment disent les marins et il le répète pour les malentendants. (Rose)

Commentaire stupide….Un de plus, hélas !

Marie Sasseur dit: à

travail auquel ils ont consacré l’essentiel de leurs efforts et espoirs.
___^

En ce qui concerne G. Bouillier, l’a pas dû trop de fatiguer. Je vois bien ce Bmore, pas lavé ni rasé, en slibard, un pétard mal éteint au coin de la bouche, dans un bouge mal éclairé,clavioter sur un coin de table encombré de canettes vides et boîtes à pizzas avec des restes moisis, pour concocter par une nuit de canicule, -il en rit d’avance, sardonique-, eine grossse, grosse, foutache de gueule.
Et je n’en suis qu’à part II.

rose dit: à

JC
Comme on est soi-même, etc.

Marie Sasseur dit: à

großartiger Sasseur, la rime est riche 😁

puck dit: à

MC merci pour votre réponse. Je crois vraiment que le tragique et le pardon ne sont pas compatibles, cela pourrait même correspondre à la définition du « tragique » comme lieu d’un impossible pardon, c’est probablement le but des écrits de Nietzsche : accepter le tragique en rejetant le pardon.
Pour le reste il faudrait méditer sur le dernier verset dans la discussion entre les pharisiens et Jésus (on le trouve dans Marc et Matthieu) quand il leur dit « le sabbat a été fait pour l’homme, non l’homme pour le sabbat ».

et alii dit: à

SABBAT?
ce verst a été répondu par Umberto Sabba:
Umberto Saba est né d’une mère juive, Felicita Rachele Cohen, dont la famille faisait traditionnellement du commerce dans le ghetto de Trieste et d’Ugo Edoardo Poli, agent de commerce d’une famille vénitienne noble. Edoardo s’était converti au judaïsme pour épouser Rachele, mais abandonna la confession juive avant la naissance de leur premier enfant.

Les premières années
Saba vit une enfance mélancolique, marquée par l’absence paternelle. Il est élevé pendant quelques années par une nourrice slovène : Beppa Sabaz, qui, ayant perdu un enfant, reporte sur Umberto toute son affection. Il l’appellera plus tard la madre gioia (la mère joie). Quand sa mère le reprend avec elle, le poète connaît son premier traumatisme qu’il décrit partiellement en 1926 dans le recueil de poésies Il Piccolo Berto. wiki

et alii dit: à

excuse:Umberto Saba

Jazzi dit: à

Le léZard rend hommage à son cousin résistant, qui fut blessé aux combats pour la Libération de Cannes, en août 1944.

FL dit: à

Une série dans « Le Monde » sur Duras. Où on apprend que « L’Amant » a été vendu à 2,4 millions d’exemplaires à ce jour. Traduit dans toutes les langues. Jamais d’édition de poche.

En prime une photo de Pivot interviewant l’Unique en 1984.

Elle était avec Yann Andréa depuis 1980 si je ne m’abuse. « L’Amant » c’est l’enfant de l’amour.

Ce jeune homme a beaucoup fait pour les lettres. Surtout qu’elle était insupportable.

Phil dit: à

großartiger Sasseur..souci de genre ?
Jusqu’à nouvel ordre, grosse artilleuse

Phil dit: à

Saba, un bon austro-hongrois né trop tard.

FL dit: à

la meilleure vente d’un prix Goncourt. De tous les temps.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*