de Pierre Assouline

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La République des livres
Ressusciter Gaston Lagaffe ? M’enfin !..

Ressusciter Gaston Lagaffe ? M’enfin !..

Ci-git Gaston Lagaffe 1957-1997. Enfin, en principe car il n’en va pas tout à fait de même pour les créatures de papier que pour celles de chair et de sang. Il arrive qu’on prolonge leur vie, parfois contre la volonté de leur créateur. Ce qui risque fort d’arriver à l’inoubliable personnage inventé par André Franquin dans le Journal de Spirou vingt-cinq ans après leur disparition à tous deux. De quoi relancer une controverse qui divise les lecteurs depuis des années. Son enjeu est historique en ce qu’il dépasse la seule affaire Gaston pour concerner le statut et la postérité des héros mythiques de la BD du XXème siècle.

Les éditions Dupuis ont provoqué la sidération en mars dernier en annonçant en marge du 49ème festival international de la bande dessinée d’Angoulême la parution le 19 octobre du Retour de Lagaffe signé sur la couverture « Delaf d’après Franquin ». Tirage : 1,2 million d’exemplaires. Dans le milieu, on appelle cela du plagiat (en droit : contrefaçon totale ou partielle) mais du plagiat légal d’autant qu’en l’espèce, Delaf a confié avoir constitué une base de données numérique constituée de milliers de petits fichiers tagués référençant objets, personnages, décors ou attitudes créés par Franquin. Pour autant, il se défend de tout décalque.

 Alix, Blake et Mortimer, Astérix, Lucky Luke, Corto Maltese etc : le procédé n’est pas nouveau, l’alibi de l’éditeur non plus qui jure n’avoir aucune intention commerciale et affiche n’avoir d’autre souci que de faire vivre un personnage mythique et redynamiser une série éteinte avec son auteur. Où est le problème alors ? De son vivant, André Franquin avait cédé les droits d’exploitation de son œuvre à son homme de confiance Jean-François Moyersoen lequel les a par la suite vendus aux éditions Dupuis (absorbées par Media-Participations, quatrième groupe français). Sa fille Isabelle Franquin en conserve néanmoins le droit moral ; or celle-ci s’oppose fermement au projet de résurrection car elle se veut fidèle à la volonté de son père. A ceci près qu’il ne s’était pas exprimé nettement à ce sujet comme il aurait pu le faire dans un testament notarié.

A maintes reprises, dans des interviews ou des conversations, Franquin avait dit le fond de sa pensée. En substance : je ne voudrais pas que Gaston soit poursuivi par un autre mais comme de toute façon je serais mort, je n’en aurais rien à fiche ! Autrement dit : un « j’aimerais mieux pas » à la Bartleby et après moi le déluge…. Cette ambivalence sera au creux des débats à la rentrée, Isabelle Franquin ayant saisi la justice. Le monde de la BD franco-belge guette donc fébrilement la fumée blanche ou noire qui sortira de la cheminée du Palais de justice de Bruxelles, le tribunal ayant ordonné une procédure d’arbitrage.

Bon à rien si ce n’est à distribuer le courrier des lecteurs puis à s’occuper de la documentation, c’est même son emploi si l’on peut dire. Gaston était selon son inventeur « trop bête pour être un héros »,plutôt un anti-héros en espadrilles, gaffeur sachant gaffer jusqu’à élever la gaffe au rang d’un des beaux-arts (car ça en est un que de mettre le feu aux extincteurs !). Mais quel autre personnage iconique de BD nous a emmenés si loin en faisant en toutes choses la part du rêve ? Inspiré par l’esprit beatnik et celui de la Beat Generation (Jack Kerouac and co), Gaston Lagaffe était un marginal, non-conformiste, excentrique, antimilitariste, athée, écolo, anar, ajoutez-y l’amour des animaux et vous avez l’autoportrait de Franquin.

« C’est dire à quel point Gaston, contrairement à Spirou ou Fantasio, lui est personnel et ne peut être confié à un successeur si brillant et virtuose soit-il dans l’imitation, ce qui est le cas de Delaf qui y a travaillé pendant cinq ans » fait observer Numa Sadoul, historien de la BD et co-auteur avec le dessinateur d’Et Franquin créa Lagaffe (1997) réédité en octobre prochain.

Franquin avait tout de même pris soin de préciser dans une clause du contrat de cession de ses droits :

« Aucune adaptation (…) ne peut avoir lieu sans l’accord de l’auteur qui ne pourra le refuser que pour des motifs éthiques ou artistiques. Il en est de même pour toute création d’une œuvre nouvelle ». Le mot le plus important est « éthique ». Car lorsqu’on se demande si un éditeur peut se permettre d’aller contre la volonté d’un auteur disparu, c’est bien de cela qu’il s’agit. 

L’œuvre est là : 21 albums. Lagaffe et Franquin ne faisaient qu’un. Laissez-le reposer en paix.

Cette entrée a été publiée dans Bandes dessinées.

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commentaires

1 040 Réponses pour Ressusciter Gaston Lagaffe ? M’enfin !..

et alii dit: à

LE PSY, c’est fini, sauf en BD ,où vous trouverez
Ludovic Debeurme, Le Grand Autre
Cornélius, 304 pages, 30,50 €!

et alii dit: à

ET VOS CHANSONS Préférées :
Chansons de Boby la Pointe en bandes dessinées

Samuel Olivier (Adaptateur)
Christophe Renault (Adaptateur)
EAN : 9782914401104
96 pages

et alii dit: à

LE VISITEUR DU DIMANCHE
:https://media.senscritique.com/media/media/000012606563/960×250/cover.jpg
vos rappelle que
Le communément appelé « Gaston 0 » est le premier album de Gaston sorti, et ce sans numéro de tome. Publié par Dupuis en 1960, il a été imprimé sur des chutes de papier, sans contrat, pour le plaisir. Personne n’en connaitra jamais le tirage précis et un libraire de Charleroi, croyant à une opération publicitaire, l’offrira à ses meilleurs clients.
https://www.senscritique.com/liste/Gaston_Lagaffe_Les_listes_ultimes_1_6_Serie_originale/187781

rose dit: à

Medley, 63

J’l’adore le petit très doué.
(Même si pas d’orthodentiste dans le Massachusetts).

rose dit: à

Robin Gibb.
Je cautionné les Bee Gees plein pot.

Nota : et alii, j’crois qu’on peut dire non à la soupe à la tortue. D’accord avec moi ?

rose dit: à

closer dit: à
Commencé la lecture du deuxième inédit de Céline, « Londres ».

Une première partie se déroule au milieu des maquereaux et des putes de Londres. Presque tous les macs fuient la conscription et vivent dans la peur d’être embarqués, de repasser la Manche et d’aller au casse-pipe. Ferdinand, lui, en revient. Une description d’une crudité absolue avec des figures plus repoussantes ou pitoyables les unes que les autres. Le style de Céline est bien là, mais on se dit que le feu d’artifice de « Guerre » avait plus de force.

Et puis arrive le Docteur Yugenbitz. Et avec lui, le génie de Céline explose littéralement. Ferdine et deux compères sont en cavale après une orgie et une bagarre mémorable dans un bouge près des quais. L’un des trois est tenu pour mort par les deux autres. Pour obtenir le certificat indispensable pour se débarrasser du supposé cadavre, ils sonnent à la porte du Docteur Yugenbitz. Celui-ci leur annonce que « Bijou », c’est son nom, n’est pas mort du tout et les fait entrer chez lui pour le soigner. Yugenbitz a une épouse et trois fillettes. Il a beau être médecin, ils sont très pauvres. Il soigne Bijou pour rien et nourrit les trois compères pendant des semaines. Les portions de nourriture sont divisées par huit au lieu de cinq. Yugenbitz et Ferdine se lient d’amitié et Ferdine prend auprès de lui le goût de la médecine.
Cette partie du roman est d’une humanité et d’une tendresse déchirante. La scène où Sarah, l’une des fillettes du Docteur met à la porte du haut de ses cinq ans, le gros Boro, une brute imbibé d’alcool, puis d’éther une fois qu’il a bu tout l’alcool à 90 degré du docteur, est prodigieuse.
Inutile de préciser que Yugenbitz est juif.
Un chef d’oeuvre. Attendons la suite.

Merci.
Fabuleux.
Vais l’acheter demain matin.
On l’avait compris que ce patronyme était juif. Cela n’éclaircit pas le mystère.

et alii dit: à

ROSE,je n’aime pas beaucoup les soupes;, et ce n’est pas encore l’heure;je vais me recoucher!quand je pense à toutes les personnes qui ont contracté le covid que j’ai connues, et à celles qui en ont perdu des amies et des proches, j’ai honte d’y avoir échappé, et c’est maintenant inévitable quand on fait un projet de rencontre que la question covid ne soit pas déterminante déjà dans la conversation;c’est redoutable;
bon dimanche

Marie Sasseur dit: à

Corriger mon erreur à propos des éditions en Pléiade de l’Ethique de Spinoza, la première date de 1954 et non 1978

« Œuvres complètes, traduction, présentation et notes par Roland Caillois, Madeleine Francès et Robert Misrahi, Paris, Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1954. »

La compétition de spécialistes qui se joue sur les textes de Spinoza, leur traductions et leurs analyses me semblent une des rares aussi riche et féconde en réflexions.

La machine à bonheur est peut-être à ce prix.

On peut aussi signaler, vu en librairie, ce travail de M. Rovère de 2020, actualisé lui aussi avec les manuscrits dits du Vatican, redecouverts en 2010. Cette histoire m’intrigue.

https://www.lacauselitteraire.fr/ethique-baruch-spinoza-sous-la-direction-de-maxime-rovere-par-gilles-banderier

Marie Sasseur dit: à

Décidément, Spinoza par M. Rovère, 2021 et non 2020

Janssen J-J dit: à

Un homme âgé et veuf de province ne peut pas être un mauvais homme, s’il dépense 29 euros pour marcher 200 m avec de nouvelles chaussures tous les trois ans, les plus chères qu’il ait jamais osé s’acheter durant son mariage…, s’il détient un compte-courant qui déborde les garnitures des chèques…, s’il reprend ses vieilles pantoufles de ville tout en revendant les neuves pour 25 ans euros à la jeune employée ayant pitié de lui. Certes, cette personne aura perdu quatre euros dans l’affaire, mais qu’est-ce que c’est, à cet âge-là ? Y’a pas mort d’homme ! Les personnes âgées frugales et parfois désorientées sont tellement rares de nos jours qu’on ne peut qu’admirer leur émouvante tempérance.
Bien à vous,

Janssen J-J dit: à

on en arriverait quasi à préférer le Dr Rosenberg aux exégètes actuels de Baruch, comme aurait dit Ferdine-à-Londres, n’est-ce pas Marcelle ?
En tout cas, moij qui fus-je troublé un jour par ce roman malicieux mettant à mal notre judaïté athée de nazi mal équarri.
https://www.babelio.com/livres/Yalom-Le-probleme-Spinoza/368172

Marie Sasseur dit: à

En tout cas .
Moi j’espère que Passou ouvrira, sous une forme ou une autre, un billet Spinoza, ignoré sur la rdl, -c’est marrant mais pas étonnant, quand il s’agit d’une pensée rationnelle-.

Janssen J-J dit: à

VESTES REVERSIBLES EN LYCRA
Il suffit de se flanquer devant un miroir, on enfile une veste, on la tombe et on la met à l’envers, on la réenfile de l’autre côté, et ainsi on a toujours raison, ouij. Suis-je la plus belle ET le plus intelligent, passoul ? etc.

Marie Sasseur dit: à

A la librairie, hier, j’ai aussi pris un petit roman poche d’un peu plus de 100 pages, lu en moins d’une heure, un vrai calvaire, quelle médiocrité, mon dieu.
Mais il faut bien tout ça pour se muscler d’ici le 20 octobre prochain, rdv sous le billet Ernaux.

rose dit: à

Un balagan est un abri utilisé par les populations nomades de Sibérie, en Russie. Le balagan remplace ainsi en été la yourte utilisée en hiver.

rose dit: à

Pas ici, gris gris gris sans nuances.

rose dit: à

sont tellement rares de nos jours

Euh.
Sortir.
Tourner la tête à droite à gauche. Y a que ça.

rose dit: à

covid ne soit pas déterminante déjà dans la conversation

Y a ceux qui se le chopent pas. Des cas. Qui refusent de muter.

Jazzi dit: à

Le léZard est toujours en pensée à Paris et vous présente le plus beau cul sculptural de la capitale !

Janssen J-J dit: à

@ j’ai honte d’y avoir échappé,
mimi-souris, miss Tigri,
le vain octobre, le beaujoldupif, marie cassou laid, de st-mathurin
ceux qui chopent… la bière, la pinte … la covide en un-neuf (19, Cor-Aise)
(***Symantec Endpoint Protection)
-> l’été des Indiens, mutagène / Ranulf
* un diner vietnamien hier soir, à la salle des fêtes, de 22 euros, et déguisés en folklore local (nem, samoussa, ravioli crevette frit, porc caramel, poulet au curry, riz cantonnais, nouilles légumes, beignet banane, beignet pomme, café, thé au lotus envoyé par la belle mère – bière asiatique + 1,50 euro). Chacun amène sa boisson – après…, guinche dansante pour selles et ceux qui voulaient bien (du disco karao-kay, surtout). A une heure, la petite Tizi Ming’h (2 ans) ne dormait pas encore, quoiqu’elle tombât littéralement de sommeil en regardant ses dessins animés sur son smartphone. Ses parents remballaient encore la vaisselle, il y avait 73 convives.
Bàv (18.10.22_10.35, un dimanche matin dans le Vermont, on nous annonce de la baie des chaleurs – Dans les bois pas encore assez détrempés, je suis revenu total bredouille des champipi… Peut-être dans quelques jours, j’espère, les cèpes tête nègre et d’autres bolets d’usage comestible).

Bloom dit: à

Yugenbitz = Juden + Bite = bite de juif. Toujours la même obsession, sous la ceinture, le coup de l’âne, en traitre, en bon traitre à la patrie qu’il fut, le lécheur de bottes allemandes, raciste jusqu’à la moelle.
« La femme est une traîtresse-chienne née… (…) La femme, surtout la Française, raffole des crépus, des Abyssins, ils vous ont des bites surprenantes ! Ils sont si vicieux, si câlins. Ils comprennent si bien les femmes !… »

Pamphlet bien connu mais pas encore pléiadisé. Dommage.

rose dit: à

Sauf les danseuses.
Ah.

Marie Sasseur dit: à

Bien vu bloomie, tout est bon pour préférer les petites niakouaises.

Marie Sasseur dit: à

Une chose est sûre maintenant, on sait pourquoi Céline était un déserteur pendant la grande guerre et un collabo pendant la seconde, pour aller au bordel.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…dimanche 16 octobre 2022 à 12 h 27 min.

…aujourd’hui,!…comme hier,!…

…pratiquement ;  » rien « , ne me séduit, des autres,!…
…alors, pourquoi, leurs faire partager la vision de mes œuvres ;…

…surtout, qu’il n’y a que des copieurs parasites, pour faire des tendances à la mode.

…je ne montre rien, c’est le meilleur langage pour ne pas se faire exploitez, d’une façon ou d’une autre,!…

…le crime organisé, déjà, l’état, par personnes intercalés, pour s’approprier les fonds des artistes, en valoir payant musée, école d’arts,!…vols gratuits de François I , sur Léonard de Vinci , tactiques sur tactiques, pour se débarrasser de Bayard,!…

…écrire l’histoire, mais nous ne connaissont pas les détails,!…
…une source, l’hameçonnage des leurres aux passions,…banques qui nous commandes d’escroquées nos voisins, pouvoir et m’a tu vu, des lignées, comme des renards couronnés,!…

…cuisines et aphrodisiaques du meurtre, qui éjacule, le plus loin,!…
…la stérilisation des populations, sans arts des des vitamines à jours,!…
…se les fabriquées soi-même, documents et ingrédients, aux bonheurs des sources,!…

…Cinéma, strates et putes forcées, domestiques médecins, pour régulariser les stupides croyants en tauromachies,!…

…ils aiment, les portefeuilles,!….les filles,…tout le système,!…d’inceste,…
…en plus, des trop laids, trop gros, vivre avec des cauchemars, qui ont vos droits,!…

…nationalistes, plus idiots tu meurt,!…
…etc,!….bientôt l’éternité, le comble,!…
…l’art de la gloire,!…Go,!…

Soleil vert dit: à

Triple J :
– rachat de « Dalvia » dans une nouvelle traduction.
– Affluence monstre ce matin au Divan pour la dédicace de « Blanc » de Sylvain Tesson. Une rando dans les Alpes, m’a t-on dit. Sacré Tesson, il y aura surement dans qq temps une réédition avec photos.

rose dit: à

préférer les petites niakouaises.

Oui.
Un très bon viet à Nice.
La femme aux fourneaux, l’homme à la caisse.
A quel prix l’émigration ?
Au prix du larbin.
Vu sur les Hauts de Cannes aussi. Les bonnes indochinoise chez les grands riches. Ont-elles a minima un matelas ? Pas sûre. Peut être un futong dans un placard.

Marie Sasseur dit: à

Blanc, blanc, blanc , le ciel…

« Le ciel était vierge, le monde sans contours, seul l’effort décomptait les jours. Je croyais m’aventurer dans la beauté, je me diluais dans une substance. Dans le Blanc tout s’annule — espoirs et regrets. Pourquoi ai-je tant aimé errer dans la pureté ? » Tesson

« On m’avait caché l’existence de ce monde qui est entre le ciel et la terre »
Une… belge, lol, mais quelle !

https://www.le-pays.fr/charlieu-42190/sports/l-alpiniste-originaire-de-charlieu-jordane-petit-lienard-plane-a-4-000_14185041/

et alii dit: à

dès que je vois liège, je ne pense pas café liégeois,ni bouchons, mais chambre de PROUST;

J J-J dit: à

@ Dalvia (SV)
DALVA, de Jim Harrison, putôt non, SV ? (par Brice Matthieusent ?) – Vous souhaite un nouveau bon moment en perspective, c’est le meilleur de tous les Jimmie (je trouve, sur la dizaine que j’ai lus).
En ce moment, le nouveau Russel Banks récemmment traduit par Furlan, Oh Canada. Plutôt déçu-j. En parlerai bintôt à l’rdl, hein !
Bàv, 1 2 3 soleil !

B dit: à

Revu ce matin ce sketch

https://youtu.be/NiFZvsiQMEk

3J, pas lu Dalva car j’ai lu un des livres qui a suivi où malheureusement Dalva meurt d’un cancer des ovaires et ça me paraît difficile de remonter le temps. Ces romans sont-ils autobiographiques? Et si oui de qui serait inspiré le personnage de Dalva?

Soleil vert dit: à

– DALVA, de Jim Harrison, putôt non, SV ? (par Brice Matthieusent ?)

Yes.
Du coup pour le Russel, je freine.

– Krzyzanowski : abandonné. Revisiter Hamlet avec des demi-personnages … même pour moi c’est frappadingue.

et alii dit: à

Stéphane Heuet a réussi à combiner sa passion pour la bande dessinée avec celle qu’il a développée pour A La recherche du temps perdu en publiant une dizaine de tomes qui adaptent l’œuvre de Marcel Proust : « Quand j’ai lu Proust, c’était drôle comme une BD. Et puis c’était des images, pour moi Proust c’est un peintre raté qui a parfaitement décrit les tableaux qu’il aurait faits. (…) J’assume complètement ce que je fais mais il y a un vrai crime : je raccourcis ce que j’appelle le travail de jivaro et cela change le style parce que chez Proust la longueur fait partie du style. Quand je fais un grand dessin avec plein de dessins, le lecteur ne peut pas s’empêcher de rentrer dedans et toutes les dix pages, je fais ces grands dessins qui ralentissent la lecture. »
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affinites-culturelles/marcel-proust-en-bd-le-pari-reussi-de-stephane-huet-3440119

Patrice Charoulet dit: à

PROPOS DE PHILONENKO

Ancien professeur de français, j’ai eu la chance, étudiant à Caen, de suivre quatre ans les cours du professeur de philosophie Alexis Philonenko. On lira de lui bien des livres sur Fichte, Kant, Rousseau, Spinoza, Aristote, Platon, Chestov, Schopenhauer,
Bergson…
Il lui arrivait , pendant ses cours, à tous égards remarquables , de dire des choses assez inhabituelles. Par exemple :
« Tous mes cours sont des cours d’agrégation. »
« Si vous n’êtes pas agrégés, vous serez ethnologues chez les Bantous. »
« Il y a deux sortes de professeurs d’université, ceux qui préparent une heure de cours en sept heures et les autres ».
J’ai longtemps correspondu avec lui. Une rumeur à Caen avait cir-culé . On disait qu’il avait d’abord été reçu septième à l’agrégation et que, mécontent, il avait repassé l’agreg pour être premier. Je lui ai demandé, à la fin de sa vie, si c’était vrai. Voici sa réponse :

« Cher ami,

(…) J’ai été reçu premier à l’agrégation de philosophie en 1956 et ne me suis présenté qu’une fois à ce concours assez facile. »

Dans sa très longue lettre , je retiens aussi ceci :
« Personne n’imagine la montagne de mes écrits encore inconnus
(…) Cela tient de la démence. »
Il m’informe que son chat s’appelle « Hegel ».
Je garderai pour moi bien d’autres choses pleines d’intérêt qu’il m’a dites.

PROPOS DE PHILONENKO

Ancien professeur de français, j’ai eu la chance, étudiant à Caen, de suivre quatre ans les cours du professeur de philosophie Alexis Philonenko. On lira de lui bien des livres sur Fichte, Kant, Rousseau, Spinoza, Aristote, Platon, Chestov, Schopenhauer,
Bergson…
Il lui arrivait , pendant ses cours, à tous égards remarquables , de dire des choses assez inhabituelles. Par exemple :
« Tous mes cours sont des cours d’agrégation. »
« Si vous n’êtes pas agrégés, vous serez ethnologues chez les Bantous. »
« Il y a deux sortes de professeurs d’université, ceux qui préparent une heure de cours en sept heures et les autres ».
J’ai longtemps correspondu avec lui. Une rumeur à Caen avait cir-culé . On disait qu’il avait d’abord été reçu septième à l’agrégation et que, mécontent, il avait repassé l’agreg pour être premier. Je lui ai demandé, à la fin de sa vie, si c’était vrai. Voici sa réponse :

« Cher ami,

(…) J’ai été reçu premier à l’agrégation de philosophie en 1956 et ne me suis présenté qu’une fois à ce concours assez facile. »

Dans sa très longue lettre , je retiens aussi ceci :
« Personne n’imagine la montagne de mes écrits encore inconnus
(…) Cela tient de la démence. »
Il m’informe que son chat s’appelle « Hegel ».
Je garderai pour moi bien d’autres choses pleines d’intérêt qu’il m’a dites.

rose dit: à

rose, la libido mutandi.

L’hôpital qui se fout allègrement de la charité. Hé hé.

rose dit: à

Les petites niakouaises.

C’est vrai que Antoine Macquart, lui, demi-frère de Pierre Rougon a choisi Joséphine Gavaudan une grosse travailleuse pour l’entretenir..Relayée par deux de leurs gosses Gervaise et Jean, Lisa étant partie faire la bonne à Paris avec la directrice des Postes à Paris.

et alii dit: à

mais bien sur chère madame rose,:
mutatis mutandis:vous pouvez vous nous marler de YOSSEL/
« Yossel, 19 avril 1943 raconte l’itinéraire d’une famille ordinaire de Yseran, une petite ville de Pologne orientale. Le père y est boucher et tient une échoppe, la mère est au foyer, la grande sœur, Chaiya, taquine le benjamin, Yossel, lequel a un don certain pour le dessin et fait l’admiration de tous. Depuis son enfance, l’adolescent trouve dans la bande dessinée un monde merveilleux et une échappatoire bienvenue dans ces temps qui s’alourdissent : « Quand papa et maman parlaient d’Hitler et des nazis, ça me donnait toujours la chair de poule. Mais ils disaient qu’on ne craignait rien. Une fois dans ma chambre, à l’étage, j’avais besoin de dessiner. Ça me faisait toujours du bien [65]
[65]
Ibid., p. 13.. », in
Le génocide juif au risque de la bande dessinée
Enseigner et transmettre autrement la Shoah
https://www.cairn.info/revue-revue-d-histoire-de-la-shoah-2010-2-page-235.htm
j’ai croisé au moins deux hommes qui s’étaient révélés dessinateurs de BD?LE SECOND EST MORT dans une terrible solitude, alors qu’il avait des enfants qui ,à la première BD? S42LOIGN7TRENT DE LUI SANS RETOUR

et alii dit: à

NOUS PARLER

et alii dit: à

S’éloignèrent de lui sans retour

rose dit: à

Je viens d rencontrer La Fortune des Rougon à ma maman qui pleurait, enchaînée, hop et hop avec le Festin de Babette.
Elle est d’accord avec moi.
La soupe à la tortue, non.
Et les petites cailles en sarcophage, nous ne croquerons pas la tête avec le crâne qui craque, comme le capitaine durant le Festin de la grande chef du Café anglais.
Je pense même ne pas mettre les têtes. Ah mais.

Je le comprends ce fait de dessiner pour échapper.
M’enfin et les mangas ?

rose dit: à

de raconter jusqu’au chapitre 4.
Ma Gervaise qui est bancalou dès la naissance.

Bloom dit: à

Règlement de comptes à OK Corral: après 40 jours au 10 Downing St, Liz Truss est sommée par les cadors du Parti conservateur de rendre son tablier. Les mêmes qui avaient balancé la seule politicienne adulte de ces 12 dernières années, Theresa May, pour la remplacer par BoJo le Clown. Les mêmes qui ont fait pression pour que l’Ébouriffé démissionne.
Le Parti conservateur, la droite britannique, ou plutôt anglaise, est en train de couler le pays.
En bons anglophobes, on pourrait s’en réjouir si la régulation des marchés mondiaux n’était pas pour une bonne part à Londres. Sans parler du soutien à l’Ukraine. Et de la production de HP sauce.
Peuple tristement désorienté qui a cru possible de remonter le temps & de revivre l’époque d’avant.
Sa jeunesse ne trouve rien de mieux que de verser de la soupe en conserve sur une toile de Vincent, persuadée qu’elle accomplit un acte révolutionnaire. Banksy, reviens!
Je pense aux propos peu amènes de Henrich Heine au retour d’une visite en Angleterre en 1840: ‘Il n’est rien de plus effroyable que la musique anglaise, hormis la peinture anglaise’. (On lui saura gré de ne pas avoir abordé le sujet de la cuisine locale).
Un Nième biopic sur les soeurs Brontë (Emily cette fois) devrait sortir en mars prochain…
Pas bon de trop puiser dans le passé pour aborder les défis du présent.
Kick them fucking Tories out, for starters!

Alexia Neuhoff dit: à

Annie Ernaux, en tête de cortège (parisien), aux côtés de J-L. Mélanchon. Voilà qui ne va lui concilier les bonnes grâces de certain.e.s.

Bloom dit: à

« Il y avait du beau monde, l’écrivaine Arnie Arnaux… »
France Culture, vers 18h02

Elle est une autre…

rose dit: à

(On lui saura gré de ne pas avoir abordé le sujet de la cuisine locale).

Oui.
12 pater et cinq ave.

et alii dit: à

aévidemment;ça commence par BD ,et suit SM !(BDSM)

D. dit: à

Le gouvernement doit démissionner.
La situation est intolérable ne serait-ce que par sa communication calamiteuse et mensongère.
Car absolument rien ne s’améliore. Au contraire la situation ne cesse de s’agraver.

D. dit: à

Patrice, vous avez d’abord écrit : PROPOS DE PHILONENKO

Ancien professeur de français, j’ai eu la chance, étudiant à Caen, de suivre quatre ans les cours du professeur de philosophie Alexis Philonenko. On lira de lui bien des livres sur Fichte, Kant, Rousseau, Spinoza, Aristote, Platon, Chestov, Schopenhauer,
Bergson…
Il lui arrivait , pendant ses cours, à tous égards remarquables , de dire des choses assez inhabituelles. Par exemple :
« Tous mes cours sont des cours d’agrégation. »
« Si vous n’êtes pas agrégés, vous serez ethnologues chez les Bantous. »
« Il y a deux sortes de professeurs d’université, ceux qui préparent une heure de cours en sept heures et les autres ».
J’ai longtemps correspondu avec lui. Une rumeur à Caen avait cir-culé . On disait qu’il avait d’abord été reçu septième à l’agrégation et que, mécontent, il avait repassé l’agreg pour être premier. Je lui ai demandé, à la fin de sa vie, si c’était vrai. Voici sa réponse :

« Cher ami,

(…) J’ai été reçu premier à l’agrégation de philosophie en 1956 et ne me suis présenté qu’une fois à ce concours assez facile. »

Dans sa très longue lettre , je retiens aussi ceci :
« Personne n’imagine la montagne de mes écrits encore inconnus
(…) Cela tient de la démence. »
Il m’informe que son chat s’appelle « Hegel ».
Je garderai pour moi bien d’autres choses pleines d’intérêt qu’il m’a dites. »

puis :

« PROPOS DE PHILONENKO

Ancien professeur de français, j’ai eu la chance, étudiant à Caen, de suivre quatre ans les cours du professeur de philosophie Alexis Philonenko. On lira de lui bien des livres sur Fichte, Kant, Rousseau, Spinoza, Aristote, Platon, Chestov, Schopenhauer,
Bergson…
Il lui arrivait , pendant ses cours, à tous égards remarquables , de dire des choses assez inhabituelles. Par exemple :
« Tous mes cours sont des cours d’agrégation. »
« Si vous n’êtes pas agrégés, vous serez ethnologues chez les Bantous. »
« Il y a deux sortes de professeurs d’université, ceux qui préparent une heure de cours en sept heures et les autres ».
J’ai longtemps correspondu avec lui. Une rumeur à Caen avait cir-culé . On disait qu’il avait d’abord été reçu septième à l’agrégation et que, mécontent, il avait repassé l’agreg pour être premier. Je lui ai demandé, à la fin de sa vie, si c’était vrai. Voici sa réponse :

« Cher ami,

(…) J’ai été reçu premier à l’agrégation de philosophie en 1956 et ne me suis présenté qu’une fois à ce concours assez facile. »

Dans sa très longue lettre , je retiens aussi ceci :
« Personne n’imagine la montagne de mes écrits encore inconnus
(…) Cela tient de la démence. »
Il m’informe que son chat s’appelle « Hegel ».
Je garderai pour moi bien d’autres choses pleines d’intérêt qu’il m’a dites. »

Je pense que c’est la même chose, non ?

J J-J dit: à

une femme célèbre dans le monde entier âgée de 82 ans qui marche humblement, aux côtés de caissières de carrefour dans un cortège de protestation contre la vie chère dans son pays, voilà qui suscite mon admiration… Personnellement, je ne suis plus capable d’en faire autant. Et pourtant, il me faudrait. Mais je suis si fatigué. Et mes chaussures sont si usées, et mon arthrose… Je suis de tout coeur avec elle et eux. Et j’ajoute ma modeste obole pour soutenir les grévistes qui se battent pour un droit de grève sans réquisition… Bàv,

Jean Langoncet dit: à

@Pamphlet bien connu mais pas encore pléiadisé. Dommage.

Oui. Lesdits pamphlets, à la différence de ce que qu’on nous vend comme des romans à part entière quand il ne s’agit manifestement que de brouillons, ont été publiés du vivant de l’auteur, donc nécessairement avec son accord ; ils font pleinement partie de l’oeuvre du « plus grand écrivain du monde »

D. dit: à

Vos chaussures sont usées, JJJ ? Demandez donc conseil à Charoulet.

D. dit: à

Borne démission.
Macron démission.

D. dit: à

Demain je lange du merlan.

D. dit: à

Du jeune merlan.

D. dit: à

Bouguereau démission.

Petit Rappel dit: à

Annie Ernaux : des librairies à très bas prix comme Boulinier auraient pu voir’leurs stocks s’envoler, mais voilà, ils n’en avaient pas!

Marie Sasseur dit: à

Une vieille femme debraillée, âgée de 82 ans, bientôt un million en poche pour avoir couché par écrit son addiction à la copulation, était en tête d’une manifestation d’ultra- gauche contre la vie chère, à l’épicerie d’Yvetot.

Pauvre France.

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à
Une vieille femme debraillée, âgée de 82 ans, bientôt un million en poche pour avoir couché par écrit son addiction à la copulation

Misère de vous.

Marie Sasseur dit: à

La rosse, vieille hystérique sous cachetons,
était dans le défilé, sans doute.

rose dit: à

Philinenko.
Je sors d’une séance de cinéma magnifique
Quoique fort déçue de lire en rentrant chez moi que la jeune cinéaste (admirée vivement depuis son film sur l’île de Farø) vit avec un vieillard de 26 ans plus âgé qu’elle (et lui aurait fait une fille (de Vicky Christina Barcelona cette grande nullité de film tourné à Barcelone ???)), malgré tous ces handicaps de taille, je dépasse.

Léa Seydoux est formidable et magnifique. À poil, l’Effira peut aller se rhabiller vite fait.
Sa coupe à la garçonne lui sied parfaitement. Lors d’un des nombreux ébats amoureux, on la prend pour un garçon de douze ans. Superbe actrice.

Et son aspect physique est adoubé par son attitude morale.

Elle accompagne son père.

Celui-ci, prof de philo.talentueux et aimé par ses étudiants vit une dégringolade abrupte et terrifiante.
Sa dernière compagne Leïla (telle celles de Patrick Dupont, de Romain Gary de etc.) qu’il connaît depuis cinq ans et avec qui il ne partage pas sa vie, l’accompagne aussi.
Ainsi son autre fille et sa première femme.

Voilà : quelques nouvelles : Mia Hansen-Løve a un talent certain pour filmer et raconter l’amour. Que ce soit celui pour l’amoureux de Lise ou pour l’amour filial l’unissànt à son père, elle est douée.
Pudique, respectueuse, sincère et précise dans les sentiments. Sensible sans tomber dans la mièvrerie.

Notons et signalons de surcroît :
le placement en EHPAD est un vrai traumatisme. Le père n’y coupe pas. Mais sa dégénérescence est si rapide qu’elle accélère à vitesse grand V.dès le placement.
Les aides soignantes adorables. Françaises comme vous et moi d’origine maghrébines et africaines.
La bande de scouts m’a fait hurler de rire mais intérieurement.

Je note cette réalisatrice dans À suivre, et après Zola qui est du bonheur pour, je vais lire Annie Ernaux. Contente que dans son sillage un éditeur newyorkais Daniel Simon d’une petite boîte fasse fortune.

rose dit: à

Sous cachetons et bibine.
Attention !

Non, au cinéma. Mais j’aurais pu.

rose dit: à

Zola du bonheur pur.

rose dit: à

Si Sasseur oublie bibine c qu’elle est touchée par le déclin cognitif.
Aïe aïe aïe, ouille ouille ouille.
Cachetons et bibine, Sasseur.

et alii dit: à

BIEN QUE JE N4AIE JAMAIS CRU TOUT SAVOIR SUR MICKEY,j’ai appris ce soir que »Attraper la queue du Mickey marque le déterminisme profond des soi-disant heureux hasards du quotidien. Rien d’autre. », et par la même occasion, lu quelques mots sur le  » le Dictionnaire raisonné des mots surannés et expressions désuètes  » que n’a pas recommandé Monsieur Charoulet ;
quant à la queue de mickey,
 » depuis 1923, l’expression attraper la queue du Mickey fut interdite pour de futiles raisons hygiénistes (l’appendice caudale de la peluche pendue étant accusé de propager les maladies enfantines) le 12 avril 1992, à l’occasion de l’ouverture du seul lieu désormais autorisé à faire attraper la queue du Mickey².
https://www.mots-surannes.fr/?p=18521

Marie Sasseur dit: à

Ernaux la vilaine, devrait faire un petit tour chez le coiffeur, et puis chez l’esthéticienne. Elle n’a pas tous les codes pour avoir la classe.
Decidement, cette pauvre Annie, c’est la loose des branleurs, jusqu’au bout.

17/10/2022, 8h01

rose dit: à

Bah, une fois le portefeuille plein, les codes on s’en balance.
Bon lundi.
Start UP.

Marie Sasseur dit: à

En revanche, on ne verra pas Annie dans le défilé interprofessionnel, demain 18 octobre..Les travailleurs comme Gaston, c’est pas son combat…C’était déjà un peu la même lutte des classes, en 68.
Les libérés sexuels d’un côté, les « sublimes » de l’autre.

Bonne journée ?

rose dit: à

Oui, bonne journée et même excellente journée si vous vous sentez.

À observer :
Maryse Joissains
Sophie Joissains
Thibault Joissains ?
Émeline Joissains ?

À Aix en Provence retour à la dynastie ?

Vous direz et n’aurez pas tort … cf.l’élection de Bruno Payan à Marseille.

rose dit: à

Les travailleurs comme Gaston, c’est une figure de style. Plus branleur génialissime que Gaston, tu meurs.

Gaston inventeur.

rose dit: à

Et Gaston n’est pas plus un looser que Charlie Brown. Non. C un mode de vie.

Janssen J-J dit: à

COMMENTARIUM DU LUNDI SUR LE LIMON

@ // -> l’appendice caudal de la peluche pendue étant accusé de propager les maladies enfantines,

*tu m’étonnes que MS a jamais voulu et pu y toucher !

@ // -> pratiquement ; » rien « , ne me séduit, des autres,!……alors, pourquoi, leurs faire partager la vision de mes œuvres ;………surtout, qu’il n’y a que des copieurs parasites, pour faire des tendances à la mode.……je ne montre rien, c’est le meilleur langage pour ne pas se faire exploitez, d’une façon ou d’une autre,!…

Tout comme moij, Gianni… Jpréfère ne rien montrer de « mes zoeuvres » aux réseaux sociaux, des fois qu’on me les salirait, préfèrej les laisser ranonymes, souffrir en silence dans mes nouvelles chaussures, en gardant mon argent bien au frais, en attendant la postérité post’hummm.
(dirPhil Honenko, que dirait Alexis)

@ /// Léa Seydoux est formidable et magnifique. À poil, l’Effira peut aller se rhabiller vite fait.

Ab bon ?… Oùssa ? Ma (ké)… C’est dans quel film, déjà ? c’est pas marké !… On veul’voire !

@ /// la loose des branleurs –
Connaissions point ce nouveau roman. C’est de qui déjàj, ma pas-ssoule ?
(cf., « lâchiez-lui la grappe »…, à-gorgeon-Zola, bordel, voy’hons, au yeu d’harceler les gens)

@ ///a pas tous les codes pour avoir la classe?

T’as vu ta gueule quand t’as les codes de la classe, par contre, ma soeur, bourse plate !?…, comme dirait la très gracieuse et fort polie bonne charrue !…
Sait y faire, Jean-Luc, avec les éoliennes dans le wind !

@ Boulinier « s’envole » avec ses coke en stocks, mais retombe tjs à plate couture, Claude. Comprenne ki-keupourra, jmb !

Bàv (17.10.22_9.39)

Marie Sasseur dit: à

lmd, bonne répartie !
Lectrice de Houellebecq, j’apprécie.

Et comme disait l’autre, en littérature, et nulle part ailleurs, « comparaison est raison » alors , n’hésitons pas:
Houellebecq est écrivain. Politiquement irrécupérable.

Et Ernaux est une menteuse, ses lecteurs aussi.
Rdv le 20 octobre sous le billet Ernaux.

Bonne suite, j’ai du taf en retard.

Phil dit: à

Good morning everytaxi, les spinozistes pullulent sous lagaffe, dear Passou, qui l’eût cru. Mauriac-fils conviait les nouveaux philosophes à sa table pour compenser les anciens qu’il n’avait pas lus, tout ça finissait dans son journal gloubiboulga, le prestigieux blog est tout de même un réceptacle plus sexy.
Londres du Céline, tête de cuvée ou picrate du gars Limard ? Miss Ernaux défile, la littérature reste

Marie Sasseur dit: à

les spinozistes pullulent sous lagaffe…?

Les malvoyants aussi.

et alii dit: à

traduction!
L’information inutile du vendredi : Les onomatopées et leur traduction anglaise dans la bande dessinée
D’après une étude fondée sur la traduction de Garfield par Anthéa Shackleton.
je n’enméts qu’une:
Whehw : ouf ( soulagement/épuisement/fatigue )

Marie Sasseur dit: à

La machine à bonheur ;

« Nous vous signalons également l’Application Androïd « Ethica » »

closer dit: à

Céline, « Londres », (suite)

L’épisode Yugenblitz est, jusqu’à présent en tout cas, le sommet du livre, une clairière lumineuse, un chef d’oeuvre de sensibilité, d’émotion. Mais lorsque les trois compères partent de chez le bon docteur, la redescente aux enfers est rude…Retour chez les souteneurs et les putes. La situation a empiré. La peur d’être embarqué par les « bourres » et surtout d’être envoyé à la boucherie sur le continent augmente tous les jours. Les filles, certaines en tout cas, s’émancipent et se trouvent un brave rosbif qui les sort du trottoir et les emmène à la campagne, leur rêve la campagne…ça n’empêche pas les torgnoles et le sexe à tout va. Curieux d’ailleurs, dans la mesure où malgré les coups et le sadisme, les types se régalent de les faire jouir…Ferdine donne de belles descriptions de la jouissance féminine.

Yugenbitz réapparaît en médecin des filles, avec mission d’être avorteur à l’occasion. Il a été repéré par la Police comme agitateur subversif. On a trouvé dans sa trousse des documents compromettants. Il avait d’ailleurs copiné avec Boro chez lui, Boro étant un anarchiste qui rêvait de participer à un attentat du Sinn Fein contre le Gouverneur britannique. Le docteur a réussi à envoyer sa femme et ses fillettes à l’étranger, mais lui est obligé de se planquer…

Autre personnage curieux, le capitaine Lawrence Gift. Un aristocrate déchu qui se régale à s’encanailler. Il est couvert de dettes mais arrive toujours à s’en sortir (au moins là où j’en suis). Un jour qu’il a reçu une belle somme, il organise une énorme fête dans le château de ses ancêtres. Les grandes orgues tonnent sans arrêt. Tout le monde se gèle. Il brûle les meubles de ses ancêtres avec une certaine jouissance masochiste pour réchauffer l’atmosphère.

Ferdine a une roue de secours: Angèle avec qui il est venu à Londres et son protecteur, Purcell, qui l’aime bien et est plein aux as…Avec Angèle, il y a une sorte d’amour…

Trop de sexe, trop de digressions. Pourtant la prose hypnotique de Céline agit toujours. Les inventions langagières sont efficaces. Il est dommage que LFC n’ait pas essayé de publier « Londres ». Le roman aurait bénéficié de la censure des passages les plus pornos et se serait allégé. Il paraît que c’est ce qui est arrivé à « Mort à Crédit » pour le plus grand bénéfice du roman.

A plus tard.

Janssen J-J dit: à

@ dirfl, vous auriez lu les 32 tomes du journal de claude mauriac, le temps immobile ? (du goubligoulba à la sauce chardonne/morand, dites-vous ?). Et le journal d’Amiel ?… l’as-tu-lu-monp’tit lou ?… Comme du mars-youpi-l’ami, attrape lui la queue du miké, de quoij ? Bàv,

J J-J dit: à

@ le gars Limard, c’est du blanc limé ! Comme cunégonde, dirfil se dévergonde à ste radegonde, ou à gondange en burgondie ! (tagueule, keupuk !)
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ A plus tard, Yugenbitz…
Bon courage !

Phil dit: à

Trente-deux volumes pour le journal diarique de Mauriac fils ? Diable non, quelques entrées lues par çi par là, puisqu’il désosse le temps, faisons de même pour sa lecture. Un peu agaçante, la lecture, moins gratifiante que celle des morand-chardonne, pas dans la même catégorie, as you know dear jjj. B. Frank détestait incordialement Mauriac fils et le faisait savoir.

rose dit: à

Hé ho Closer

Vous nous laissez le lire ou pas ?
En tout cas Gallimard 24 €. La jaquette Céline inédit en maj.

Au boulot.

rose dit: à

Rdv le 20 octobre sous le billet Ernaux.

Bis repetitat.
Elle nous croit gâteux.

Jazzi dit: à

rose, moi je trouve super le compte-rendu de closer sur « Londres » !
Ne contrariez pas les bonnes volontés d’information, de communication et de partage…

Pablo75 dit: à

« Il avait neigé. Nous le devinions avant même de regarder par la fenêtre. Le ciel avait disparu, le monde était blanc. J’avais passé la nuit près du poêle à bois d’une cabane de montagne. Mon ami le guide Daniel du Lac de Fugères [son nom de famille, pas son prénom et son domicile] était couché contre un tas de cordes.J’eus envie de me lever et de pénétrer dans le silence. Le Blanc recèle ses mystères. La neige dicte la pensée du ciel à la Terre. Mais le brouillard, avec ses teintes de cadavre, décourage les explorations. »

Sylvain Tesson. Déut de « Blanc ». Gallimard, 2022).

Question, comment savait Tesson qu’il y avait le brouillard avant de regarder par les fenêtres? Encore un livre, comme ceux d’Annie Ernaux, que son éditeur n’a pas lu?

Et un peu plus loin:

« « Du Lac, dis-je. Pourquoi ne pas nous enfoncer dans le Blanc ? On a quelque chose à y trouver. » « Que faire ? » avait demandé Lénine sur son lit de mort. Les Russes aimaient cette question. Plus tard, ils se poseraient une autre question : « Qu’avons-nous fait ? » L’Histoire nous l’avait prouvé : les lendemains ne chantent jamais. La géographie, elle, tient ses promesses. Elle nous apprend que la vie est dans le mouvement. Du Lac me dit : « Traversons les Alpes à ski ! ». »

Cela sent le futur Prix Nobel…

Janssen J-J dit: à

@ B. Frank détestait incordialement Mauriac fils et le faisait savoir.
et on sait bien pourquoi, qui’il jalousait le fils de son père et le secrétaire particulier de de gaulle/ Frank fut un tout petit bonhomme très surestimé de son temps. Il se la pétait grave… Pmp, dirfill, je n’aimais pas ses chroniques prétentieuses au nouvelobs… Et crois n’avoir jamais lu aucun de ses romans. Il fut un raté intégral, comme tarzoune, en faut bin, voilà tout.
Bàv,

Petit Rappel dit: à

Ce qui est intéressant, dans le cas Ernaux, c’est aussi depuis quelques jours la recherche d’une photo qui ne soit pas médiatiquement répulsive. Ce qui signifie ici au moins un portrait de vingt ans maximum antérieur à la nobelisation.

MC

Bloom dit: à

Décharge et brocante:
– Boulinier, c’est une décharge, on y rachète les livres au kilo, 10 kilos = 1 euro, et encore. Bouquins éculés, élimés, truffés de puces, de virus, morveux & eczémateux. Yuk!

– Gibert a un service de rachat de livres d’occasion correct. C’est là que les journalistes revendent leurs service de presse, lus ou non. Un broc honnête.

Patrice Charoulet dit: à

Pour la réquisition immédiate de tous les dépôts de carburant.
Les revendications d’une infime minorité de salariés ne peuvent pas paralyser toute la vie d’un pays.

rose dit: à

Eh ho Jazzi : il a commencé, il a mis le lien sur la chapitre de Thibaudat, je ne l’ai pas lu aujourd’hui. Je tiens à me faire ma propre opinion qui dès les premières lignes est « Céline n’y va pas avec le dos de la cuillère ».

Ce sera peut-être le seul commentaire de ma part.
Mon Zola, Miette et Silvère que je viens de larguer au chapitre cinq, hein ?

rose dit: à

Pour la grève dure et longue après jeudi. Je vais chercher ma mère et je ne la ramène plus.

Marie Sasseur dit: à

Un Nobel, dernier foutage de gueule.
Et c’est tout ?
Tesson peut seulement mettre ses peaux et partir dans le grand blanc, pour le plus grand plaisir des initiés.

Marie Sasseur dit: à

j’ai oublié un truc, lmd.
Houellebecq mériterait deux prix Nobel. Celui de la littérature et celui d’économie.

Phil dit: à

un raté intégral, comme tarzoune, en faut

comme vous y allez dear jjj, ne va pas comme Sagan à terzoune qui risque d’en lâcher ses liens. Frank est bien lisible quand il coupe la sauce talmud avec du Bordeaux.
Dear Bloom, pas un kopeck investi, escaliers pourris, réductions minus, les Gibert ont bien usé du  » broc honnête », Saint Michel vendu à du saoudien illettré.

Janssen J-J dit: à

Durant toute ma carrière professionnelle, j’ai inlassablement plaidé et milité pour le rattachement de la police judiciaire au ministère de la justice, et été très écouté (en off, on m’approuvait, en « in », on la fermait !)/.. Et voilà où nous en sommes sous l’ère du darmianisme macronisé… toujours plus de concentration de pouvoir sous la férule des préfets départementaux, érigés en tutelle de « toutes les polices », via un homme de main, un commissaire moyen des MO ou du renseignement, vendu aux intérets du front national bien compris…
Ce pays est devenu lamentable, au nom d’un prétendu besoin de plus grande efficacité répressive contre les désordres !… C’est une dérive autoritaire catastrophique, âpre, obstinée, subtilement calculatrice. Au pays des « droits humains »… !!! Résultat : on nous jette des magistrats du siège et du parquet dans la rue avec des péjistes !… Et EDM (solidaire pour garder son poste) la ferme, s’esseyant le cul merdeux sur les principes et les genoux du MI, et le bon peuple d’applaudir . Pdt ce temps, la rdl « débat » de la coiffure d’annie ernaux !
Il est beau ce pays pré-fasciste bleu marine, D. et closer, pas vrai, hein !?…
Bàv,

Bloom dit: à

Les récits de montagne, ça sent le sapin.
Doc télé des années 70 (?) hier sur l’ascension du K2: hubris stazde anal des grimpeurs sur le mode ‘en atteignant le sommet, on sublime la montage’…Athlètes hors pair peut-être, mais rois Dec & du solipsisme qui s’imaginent que la montage les a attendus pour être une merveille de la nature… Surtout, sans lui, elle est plus belle & plus propre.
Ce sont des abrutis comac qui ont fait de l’Everest la poubelle la plus haute du monde.
Sale engeance.

Marie Sasseur dit: à

Les lecteurs d’ Ernaux ne l’ont pas lu depuis plus de 20 ans, ils ont la mémoire aussi menteuse que la sienne, qui a 82 ans raconte ses souvenirs de cul d’il y a 30 ans.
C’est mince comme un string, son » oeuvre « 

Marie Sasseur dit: à

Les récits de montagne, ça sent le sapin.

Mieux: ça sent la neige qui fond.

Soleil vert dit: à

La neige dicte la pensée du ciel à la Terre. Mais le brouillard, avec ses teintes de cadavre, décourage les explorations. »

Pablo : Sylvain Tesson. Déut de « Blanc ». Gallimard, 2022).

Question, comment savait Tesson qu’il y avait le brouillard avant de regarder par les fenêtres? Encore un livre, comme ceux d’Annie Ernaux, que son éditeur n’a pas lu?

Peut-être eut-il fallu écrire : « La neige dicte la pensée du ciel à la Terre alors que le brouillard, avec ses teintes de cadavre, décourage les explorations. »

Patrice Charoulet dit: à

« Eric Zemmour, ce n’est pas l’adhésion au nazisme, c’est pire. C’est l’apologie de la collaboration, de Pétain et du régime de Vichy, soumis au nazisme et c’est la haine de la France résistante.
Il n’y a ni glaive, ni bouclier, ni la moindre différence entre un Juif français et un Juif étranger : étranger à quoi ?
Rappelons les faits : c’est Pierre Laval, chef du gouvernement, qui a proposé aux nazis, début juillet 1942, de déporter aussi les enfants juifs.
Le 16 juillet, quatre mille enfants, raflés avec leurs parents par la police française, furent enfermés au Vélodrome d’hiver puis transférés dans plusieurs camps (Drancy, Pithiviers, Beaune La Rolande) pour ensuite être exterminés.
Comme l’a souligné Serge Klarsfeld, c’est là que fut écrite la page la plus noire de l’histoire de France.
Merci à Jacques Chirac, aujourd’hui insulté par Zemmour, de l’avoir dit, le 16 juillet 1995 : « La France, patrie des Lumières et des Droits de l’Homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable.»
(Elisabeth Roudinesco)

Bloom dit: à

Ce pays est devenu lamentable

Comment pouvez-vous dire une chose pareille, alors qu’il ne faut attendre que jusqu’au mois de mars 2023 pour espérer obtenir un RDV afin de renouveler son passeport ou sa CNI, soit un mois de moins que si l’on demandait le renouvellement de son passeport zimbawéen au Zimbabwe, (sans verser de « speed money », oeuf corse)?

Vous avez vraiment très, très mauvais, esprit, 3J., euh…3 PJ…!

Marie Sasseur dit: à

La dream team, qu’il me plairait absolument de lire: le physicien et le géographe.
Une cordée Tesson-Klein.

Marie Sasseur dit: à

3 pj, sinon rien.
Ben ce sera rien , alors.
Longtarin du blogapassou reste à la circulation.

x dit: à

le « désossage » du temps (selon Phil) par Claude Mauriac, sa méthode de carottage plus ou moins thématique de ses journaux (parfois selon la coïncidence des lieux, des dates du cycle annuel), se voulait tout de même au service d’une perception renouvelée du temps. Personne n’est obligé de fournir l’effort d’immersion et d' »accommodation », bien entendu, mais il paraît tout de même difficile d’apprécier la réussite d’un protocole de lecture que l’on ne respecte pas.
Tout dépend ce que l’on attend de ses lectures, bien sûr. La collecte des potins, comme d’autres dérives biographiques, constitue un « travail purement négatif du point de vue de l’art », dans la mesure où elles « défont ce que le romancier a fait, refont ce qu’il a défait » (Kundera, « Soixante-neuf mots »).

En dehors des mérites littéraires respectifs des uns et des autres, on peut aussi préférer le comportement d’un B. Fr. détestant cordialement et ouvertement un « confrère », et le faisant savoir, à une relation commencée comme pure et simple alliance d’intérêt entre proscrits, dans laquelle la franchise se limite aux vacheries concernant des tiers, l’admiration mutuelle professée se révélant à l’occasion de pure forme (jugements contrastés entre cette correspondance et journal intime ou des lettres à un autre destinataire).

Janssen J-J dit: à

l’un pratique l’art de l’ironie avec beaucoup d’humour et de sel, l’autre le premier degré comme une grosse vache en sabots bien gras avec pas mal de bouse.
Le monde est bien mal divisé entre les policés et les polissonnes à poil dru, certes, mais à qui la fôte ?
Bàv, bl, !

Pablo75 dit: à

Je feuillette complètement au hasard le livre de Tesson:

« On trouva une auberge dans le village. Et nous restâmes, postés devant la fenêtre, sans rien attendre d’autre que le retour de la chaleur dans l’organisme, sans nul désir que de se tenir devant la clarté, le thé dans les mains, débarrassés de tout regret de ne pas se trouver ailleurs. Les heures traversaient la fumée de nos tasses. Immobiles, calmes et droits, nous étions enfin capables de comprendre pourquoi il émanait des chats au carreau cette gravité des êtres parvenus au contentement intégral, synonyme de la vie réussie, antipode de l’inquiétude humaine. »

Pas de doute, Sylvain Tesson joue au Grand Poète Qui a Tout Compris de la Vie (entre parenthèses, elles fument longtemps les tasses de thé en montagne).

Sauf que parfois toute sa vulgarité apparaît d’un coup au détour d’une phrase et nous montre que c’est un poète pour lecteurs de best-sellers (comme Houellebecq – qui le dépasse quand même dans la nullité lyrique) ou pour membres d’un jury de prix littéraire suédois:

« Les téléphériques nous menèrent aux portes du domaine. Une large arête filait vers l’est. Nous reprîmes la route du territoire de la liberté. Adieu chalets fleuris et fiacres à grelots. Nous retrouvons la vie en pente ! Sans cesse, l’un de nous se retournait vers le Cervin. Nous étions trois grosses vaches jetant des regards humides vers l’étable quittée. »

Parfois aussi il joue au « lucide de Paris-Match »:

« En 2019, les hommes avaient continué à s’entretuer passionnément, on avait découvert l’iPhone 11, le Progrès avait fait des progrès. […] Pour moi, l’année avait passé, errante et escarpée, stérile et voluptueuse. « Agréable et bâclée », disait Françoise Sagan de sa vie. C’est elle qui m’avait enseigné les définitions en diptyque. J’étais parti à bord d’un voilier pour un reportage en Méditerranée puis j’avais séjourné en Patagonie avec les soldats du Groupe militaire de haute montagne. J’avais eu le bonheur de voir consécutivement le soleil se lever sur les contreforts du Cerro Torre et se coucher sur les pentes de l’Etna. »

On se demande comment sont pour S.Tesson les années non « stériles »…

Bref, tout son livre sent le fumiste parisien, trop parisien…

Phil dit: à

un « travail purement négatif du point de vue de l’art

Mercix. La grande œuvre conserve sa puissance en depit des lectures erratiques. Le temps nous est trop compté, doublement pour la lecture des journaux et autres tagebücher de graphomanes, pour ne pas l’économiser lorsque l’exercice ne semble pas assez profitable au débotté. Chez Mauriac fils, l’hérédité semble lester beaucoup de ses occurrences. Il faut persévérer, comme vous dites.
Pas encore entré chez Amiel de peur d’y rester, jjj, et vous ? Selon l’usage du monde, il faudrait passer par Bouvier (père, comme pour Mauriac)

Marie Sasseur dit: à

Conseil a celui qui ne lit pas.

Il est plus casse-gueule de faire marcher la machine à extraits et dans le but de les ridiculiser, pour des auteurs comme Houellebecq par exemple, ou pour Tesson qui a son lectorat et ne prétend surtout pas être  » accessible « ,
que pour des écrivains  » confidentiels », comme Ernaux.
Le fumier du 75, se rendra compte bientôt par lui-même que les extraits très pornographiques, qu’il a donnés de bouquins d’Ernaux, ne suffisent pas à la disqualifier, aux yeux d’une catégorie de lecteurs qui ne lisent ( lisaient, serait plus exact) pas Ernaux.

J’invite donc le fumier du 75, à revenir sur le billet Ernaux, le 20 octobre.

Alexia Neuhoff dit: à

Patrice Charoulet dit:

« Comme l’a souligné Serge Klarsfeld, c’est là que fut écrite la page la plus noire de l’histoire de France. »

Le même et son épouse viennent de recevoir la médaille de la ville de Perpignan des mains de son maire, Louis Aliot, en course pour la direction du RN. Choquant et incompréhensible.

Marie Sasseur dit: à

J’ajouterai que Houellebecq et Tesson, ont un point commun, celui d’être excellents lecteurs, c’est impressionnant ! et de ne jamais citer mal à propos dans leurs propres bouquins, pour je ne sais quel concours de cuistrerie mondain, leurs lectures; ce qu’ils en ont retenu est toujours un appoint intéressant de leurs propos. C’est assez rare de nos jours pour être souligné, quand sur un blog dit littéraire, un fumier du 75 vous refile du chorizo en tranches a défaut de l’infini du ciel.

Damien dit: à

Bernard Frank avait été repéré par Sartre. Il avait écrit des articles pour « Les Temps modernes », jusqu’au jour où l’on s’est aperçu qu’idéologiquement, ce n’était pas ça. Ensuite, Frank a fait une honorable carrière, sans trop se fatiguer. Il a mangé à divers rateliers (Sagan), sans complexes. C’était une petite boule d’amoralité vicieuse et vipérine. Ses chroniques ont été très surévaluées, tout au plus amusantes à lire. Il ne concluait jamais rien, il ne savait pas y faire. Il fallait attendre, croyait-on, le papier suivant. En vain. Il a entre autres exercé ses dons (limités) au « Matin », au « Monde » et au « Nouvel Obs », à la fin. Son essai sur Drieu ne vaut rien. « Solde » est du niveau d’un élève de terminale. Frank n’avait pas fait d’études, et dans son cas c’était dramatique. Toute sa vie a été passée dans la nonchalance, la paresse satisfaite et le dilettantisme, et les jugements injustes. Son style doit beaucoup à Sainte-Beuve (qu’il avait lu dans la maison de campagne d’une riche amie) et à Malraux (Frank était de gauche !). Il est mort dans un restaurant, assommée par une crise cardiaque au moment où il parlait de DSK. Il n’a donc pas laissé un grand souvenir, même si ses chroniques ont été rééditées après sa mort. Bizarre bonhomme, « Sainte-Beuve loustic », il a eu droit a un portrait assassin de Mathieu Galey dans son journal posthume. Frank était un petit maître, comme les années 60 et 70 ont en tant avorté à la chaîne.

Damien dit: à

Chère et belle Sasseur, votre phrase me rappelle ce que disait Mark Twain : « Celui qui ne lit pas n’est pas plus avancé que celui qui ne sait pas lire. » Bonne soirée !

rose dit: à

Bonne soirée à 16h33. Nous sommes en Scandinavie.

Marie Sasseur dit: à

Cher Damien, le tout est de ne pas faire du sur place.

« Lire, c’est boire et manger. L’esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas. »

Bon dîner à vous.

Phil dit: à

Agréable votre recension à propos de Mia Hansen-love, ne trouve pas le o danois, dear Rosi mais beaucoup de drogués morts rapidement dans son Eden où seuls les commerçants daftpunks survivent. Damien se couche trop tôt pour encaisser Frank.

Jean Langoncet dit: à

@@ A plus tard, Yugenbitz…
Bon courage !

Aliot et Klarsfeld main dans la main pour préfacer une réédition des pamphlets de Céline chez Gallimard, et Zemour de La Télé pour s’indigner du dézingage de Pétain par ce biais déloyal – les juifs de France lui doivent tant à Pétain, voyez … Bref, l’ennemi commun, c’est l’islamo-gauchiste (les droitards, les gauchistes et les microniens forment une drôle de troïka ; j’ai mal à ma france qu’elle soupire Marianne)

B dit: à

Bref, tout son livre sent le fumiste parisien, trop parisien

Pablo, il a tout de même bougé son cul au delà du périphérique pour des aventures qui n’étaient pas sans risques. Après si c’est grosses vaches qui vous paraît vulgaire ou les chalets fleuris etc j’y lis une certaine ironie avec un peu de lucidité quant à sa condition de baroudeur sponsorisé.

Paul Edel dit: à

Cher Damien,
Votre portrait de Bernard Frank, tracé à l’acide plutôt qu’au pastel, fait remonter loin les aiguilles de ma montre. Vous donnez une perspective intéressante : sa mort le 3 novembre 2006 ,à table, salle de restaurant bondée, face au critique gastronomique Gilles Pudlovski, vous a laissé 16 ans de réflexion pour porter jugement. C’est une bonne distance n On n’est plus dans l’urgent ni le saignant de l’encre qui sèche, du papier qu’on découpe, et pas encore tout à fait dans l’établissement d’un jugement définitif estampillé universitaire.
Je me souviens de ce Frank critique nonchalant, flâneur- avec son regard noir et scrutateur de faux assoupi. Ce chroniqueur à la fois paresseux et sarcastique, qui semblait feuilleter les auteurs à la mode du bout des doigts ; je le lisais dans l’Express ou dans l’Obs. Je n’étais pas d’accord sur ces ricanements devant le Nouveau Roman, ,mais excité en découvrant ses manières cocasses de passer par pertes et profits les modes littéraires, les emballements unanimes d’une semaine, tout ça était vu de Sirius,avec brio, ou dans un bar tamisé des beaux quartiers avec des compagnons blasés, baudelairiens , d’un dandysme à la Maurice Ronet, enfin je m’inventais ça.. Oui, ne pas être dupe était visiblement sa devise. Mais à force de n’être pas dupe, on rate la fête. Sa manière de sautiller d’un bon mot à adjectif qui mord, de glisser de ses gouts gastronomiques, à un reflet argenté de mer normande en automne, de manifester sa fidélité à « Madame Bovary et parfois il excellait à trouvber les failles du Milieu Littéraire. Il ressemblait à ces chroniqueurs du Figaro, qui pouvaient signer Guermantes ou Isidore Melchior de Crécy, entre les deux guerres, pour donner au lecteur de Province l’idée qu’il était au courant des potins parisiens du Boulevard Saint-Germain. Voilà, il nous offrait des perles , chuchotait des aveux, réussissait une critique à voix basse, feutrée, presque modianesque, de ce qui se disait dans les salons, les maisons d’éditions feutrées, tout ça délivré griffu , perfide, farfelu, rigolard, pointilleux, et comme suavement accablé par son propre talent naturel. Il me faisait penser au perfide Sainte-Beuve, dans le persiflage élégant. Il était sinueux et tatillon. Curieuse pharmacopée délivrée chaque semaine avec un brio empreint de lassitude. Oui, un chat, ce Frank qui se chauffait à un curieux soleil froid de la Littérature.. Le deuil d’une grande œuvre ? Assurément.
Donc il offrait ce que la critique littéraire peut faire de félin. J’ai essayé récemment de relire « Les rats », gros roman clafoutis fait de bribes autobiographiques mal fichues. Un vrai bazar. Pas facile de se mettre dans les pas de Nimier, années 50… J’ai relu il y a deux ans « Un siècle débordé ». Il est là à son meilleur. Indolent, mandarinal, en vadrouille, nonchalant et ramassé, mauvaise langue et expéditif, mal blotti, et mal loti dans son époque ; c’est en général avec le malaise et les grisailles autobiographiques qu’on fait une belle prose . Nourissier, de sa génération, a réussi là où Frank a un peu calé. Je le vois aujourd’hui comme un invité qui cherche où il a bien pu mettre son carton d’invitation dans le Paris littéraire et qui cherche dans les jardins et bosquets alentours où peut bien se dérouler la fête.

Pablo75 dit: à

Tiens, je vois que la Pétasse Sans Soeur se fâche, apparemment parce que j’ai dit de son idole Houellebeq (qui serait, d’ailleurs, ahuri de voir quel genre de Connasses Fanatiques de Best-sellers l’admirent) qu’il est un poète d’octave catégorie – et un chanteur de 80ème, soi-disant en passant (ce que lui sait parfaitement).

Le hasard veut que j’ai dû relire il y a quelques semaines sa « Poésie » pour voir si sa traduction espagnole est correcte, une traduction faite par un couple de traducteurs (qui remercient au début du livre un autre couple d’avoir revue leur traduction) capables de traduire « discours » par « charla » (conversation), « la morte » par « la muerte » o « le puits » par « los pozos », pour ne citer que 3 exemples.

Moi je conseille toujours la poésie de notre ami Michel pour rire un peu entre amis (comme Chabrol faisait avec des amis des « Soirées BHL » où ils regardaient son chef d’oeuvre absolu « Le jour et la nuit »). Exemple choisi au hasard de l’Immense Poésie de M.H., son poème intitulé « Kiki ! Kiki ! »:

« Retournerai-je en discothèque?
Cela me paraît peu probable;
A quoi bon de nouveaux échecs?
Je préfère pisser sur le sable

Et tendre ma petite quéquette
Dans le vent frais de Tunisie
Il y a des Hongroises à lunettes
Et je me branle par courtoisie.

Je plaisante au bord du suicide
Comme un fil près d’un trou d’aiguille
Et si j’étais un peu lucide
Je sauterais toutes les filles

Et je ferais n’importe quoi
Pour passer au moins une nuit
Pour arracher un peu de joie
Auprès de ces corps qui s’enfuient

Mon sexe est toujours là, il gonfle
Je le retrouve entre les draps
Comme un vieil animal, il ronfle
Quand je réutilise mon bras

Que ma main connaît bien mon sexe!
Ce sont de très anciens rapports
Rien ne la fâche, rien ne la vexe,
Ma main me conduit à la mort.

Je me masturbe au Martini
En attendant demain matin
Je sais très bien que c’est fini,
Mais je ne comprends pas la fin

Et tout seul, dans la nuit, je bande
Autour d’un halo de douceur
J’ai envie de poser ma viande;
Je me réveille, je suis en pleurs. »

(Je n’ose pas imaginer que « cela » puisse se transformer un jour en oeuvre de Prix Nobel de littérature).

Tout cela comme introduction pour dire que je suis en train de finir l’un de ces livres écrits par des écrivains pour des écrivains (ou pour des fanatiques de littérature) dont je raffole: « Lignes de vie » (Grasset, 2022), de Jean-Paul Enthoven, dont je n’avais rien lu auparavant (seulement feuilleté son « Dictionnaire amoureux de Proust » fait avec son fils). Malgré ses petits défauts (son snobisme si parisien -bien dissimulé mais pas toujours-, son style parfois un peu trop alambiqué) Enthoven père est un type lucide, qui aime vraiment la Grande Littérature et qui méprise la petite (tout le contraire de notre Nouille Folle). En quelques lignes, il exécute, par exemple le pauvre Houellebecq:

« La recette-Houellebecq, son assurance-succès, sa martingale : un style froid couleur béton et serti d’obscénités… Des imparfaits du subjonctif négligemment disposés en guirlandes autour d’un décor hivernal-humide… Une métaphysique urbaine, très asphalt jungle, avec des trouées poétiques crachées en contretemps… Du sexe – banal, imaginatif, éventuellement zoophile – exploré avec naturel afin de suggérer au lecteur électrifié par ces audaces de pensionnat que l’auteur a fait le tour de la question, qu’il en a vu d’autres, que son expérience en remontrerait à plus d’un… Pour s’offrir enfin un filet de sécurité en cas de chute ou d’accident narratif, l’auteur n’hésite pas à payer de sa personne : d’où cette mine défaite, ce dos voûté, cette mâchoire dépeuplée, ce torse creux, ces cerne surlignés… Qui oserait refuser son admiration-pitié à ce prosateur heureux du monde qui a eu le génie de se déguiser en damné de la vie ? Les écrivains habiles ont toujours besoin de compléter leur esthétique par une physiologie qui en serait le prolongement. À moins que ce ne soit l’esthétique qui, dans le tréfonds, ait obéi à ce que la physiologie de l’écrivain a originellement prescrit. La littérature, désormais ? L’ombre portée d’un corps – and no more… »

Jean Langoncet dit: à

@Choquant et incompréhensible

Bof ; tant que les juifs de France, quand ils sont victimes, peuvent soumettre leurs affaires aux tribunaux israéliens, il y aura une Justice

Jean Langoncet dit: à

@Ce pays est devenu lamentable, au nom d’un prétendu besoin de plus grande efficacité répressive contre les désordres !… C’est une dérive autoritaire catastrophique, âpre, obstinée, subtilement calculatrice. Au pays des « droits humains »… !!!

Pablo75 dit: à

Pablo, il a tout de même bougé son cul au delà du périphérique pour des aventures qui n’étaient pas sans risques.
B dit:

Oui, il s’est même cassé la gueule en tombant du toit de l’immeuble parisien qu’il habitait (rue St.Jacques, je crois) et traine depuis des séquelles graves.

Mais les aventures sont une chose et la littérature une autre. Très peu d’écrivains ont réussi à faire de la grande littérature à partir de leurs voyages plus ou moins aventureux. Tesson est très loin du compte.

Je me rappelle maintenant d’avoir trouvé de lui aux Puces un petit livre d’aphorismes (je crois que publié chez Folio ou peut-être chez Rivages) et d’être ahuri un jour en le lisant en une demi-heure de sa « qualité » pathétique – moi qui souligne beaucoup les livres, je n’en avais souligné aucun. Je me rappelle aussi d’avoir trouvé très étonnant que personne autour de lui – son père, sa femme, son éditeur, des amis – lui ait dit de ne pas publier une telle collection de banalités.

Jean Langoncet dit: à

@C’est une dérive autoritaire catastrophique, âpre, obstinée, subtilement calculatrice. Au pays des « droits humains »… !!!

En France, on fait pas assez attention au pédigrée

Alexia Neuhoff dit: à

Tesson, c’est le grimpeur de clocher de l’abbaye de Lagrasse (catho intégriste) en compagnie de moinillons en soutane. Disqualifié !

x dit: à

Phil, c’est vrai aussi. Pour mentionner un mal, on n’ignore pas la tentation ou le risque opposés.
Ce qui conduit les lecteurs curieux et ouverts à louvoyer, au sens de tirer des bords.

En pensant à d’autres cibles que celles de B. Frank à l’époque (d’où mon choix de les anonymiser), paradoxalement la justesse des observations reste, la précision et la solidité (toute « classique » ?) n’en apparaissent que mieux :

« Ce n’est pas que je tienne [Zoïle] pour un imbécile, mas son intelligence avait quelque chose de court, de raide, de définitif qui me gênait. Il semblait tirer argument du petit nombre de ses idées pour en authentifier la justesse. ’Je pense peu, donc je pense vrai.‘ »

« Une note demandait du travail, des preuves, une argumentation, un semblant de lecture, des idées aussi, toutes chose que vous pratiquez peu ou dont vous êtes fort dépourvu. Dans une note, vous n’auriez pas pu vous permettre ce ton […] [les mots] ceux-là mêmes que vous employez […] où s’expose avec éclat un des traits caractéristiques de votre nature, la vulgarité. »
« [Zoïle] est une commère ? Bien sûr, mais […] [Zoïle] peut se permettre de dire n’importe quoi, puisque, dans son système, tout détail est une preuve, tout détail est une émanation de la gangrène centrale. »

« La plupart du temps, on ne parlait pas de mon roman, mais de mes mœurs, de ma façon de me conduire dans le monde. […] La Vertu se concertait avec le Goût pour me fustiger. J’attrapai une véritable indigestion de moralité. »

« C’est que [Capys] joue sur deux plans. IL offre à sa clientèle deux clefs pour ouvrir ses héros : la clef pour initiés, pour happy few : « [son protagoniste] serait [Arsène] si, si, on le dit […] » et la clef conventionnelle, à l’usage du grand public […] des clichés de personnages […] C’est cette suite de clefs conventionnelles qui assure le succès du livre […]. Un certain public, une certaine critique lui savent gré de peindre ses héros tels qu’ils se les imaginaient. »
« Le succès a toujours un sens. […] Quand [Capys] écrit le mot fin, tout est en ordre, rien n’a été dérangé, cassé, bousculé, la société peut se mirer en toute tranquillité dans [son roman] »

« Il me déplaît qu’un tempérament se métamorphose en dictature littéraire »

« C’est une habitude à laquelle je ne me ferai jamais, qui m’étonnera toujours […], cette façon de postillonner au visage des grands écrivains, de leur taper sur l’épaule, de les appeler par leur prénom, de vous donner des airs d’avoir écrit leur livre et pourtant de vous en être tiré sans rides, de les avoir compris, puis d’être redevenu vous-même, c’est-à-dire bien davantage que ces pauvres bougres de grands écrivains si limités et tout bêtement morts. »

Marie Sasseur dit: à

Plutôt que Houellebecq qui ne se cherche pas de lecteurs, et surtout pas sur CE blog,
le fumier du 75, la madame soleil du blogapassou, ordurier quand il est bourré qui n’a pas peur du ridicule, devrait plutôt vous entretenir de sa spécialité , l’ésotérisme new age le néo chamanisme , ses portes de l’invisible la vie apres la mort, enfin tout ça, qu’on s’amuse.

Marie Sasseur dit: à

Tesson a aussi grimpé Notre Dame, lol.

Marie Sasseur dit: à

Et sa reine de douleur lui est venue en aide.

« Il raconte le plaisir qu’il a pris à escalader ce « vaisseau de pierre » dans sa jeunesse, puis comment elle l’a sauvé après son accident. Dans le texte rédigé dans la nuit de l’incendie, l’écrivain fait une déclaration d’amour à la cathédrale emblématique. » 

Jean Langoncet dit: à

@Tesson, c’est le grimpeur de clocher de l’abbaye de Lagrasse (catho intégriste) en compagnie de moinillons en soutane. Disqualifié !

Toute justice autre que tribale n’est qu’imposture

Jean Langoncet dit: à

… (pour faire 69)

Marie Sasseur dit: à

Je lis que Tesson serait sponsorisé, comme si c’était répréhensible.

Au vu de ses expéditions , il vaut mieux pour lui, qu’il soit bien équipé.

Ne vous attendez pas cependant à trouver sous sa plume le goretex qui va bien; ce n’est pas dans ses bouquins que vous trouverez du  » placement de produits « , pour monter vos escaliers, préférez le vieux campeur.
De mémoire, un seul de ses bouquins fait expressément référence à des sponsors, on peut y lire un merci. S’isoler au bord du lac Baïkal, ça s’improvise pas.

Alexia Neuhoff dit: à

Jean Langoncet dit: à

« Toute justice autre que tribale n’est qu’imposture »

Bref, devrait saisir les tribunaux de Jérusalem.

Jean Langoncet dit: à

AN, vous êtes rusée mais pas trop ; juste à point

Pablo75 dit: à

« Jean d’O[rmesson] était par son babillage et son ramage le phénix des dîners en ville, la joie des maîtresses de maison aux noms de fées. De loin, caché dans mon coin, j’ai donc suivi la prodigieuse carrière de Jean, ces carrières qui sont le deuil éclatant de ceux qui n’ont pas de génie. »

« Ce qui m’intéresse chez Mauriac, c’est que ce romancier médiocre, ce polémiste qui connaît bien, trop bien, trop scolairement la polémique d’antan, ce poète débile, ce dramaturge insignifiant, réussit à merveille dans la grande presse et dans le grand public à se faire passer pour un écrivain “capital”. Un phare, une conscience. »

(Bernard Frank)

Jean Langoncet dit: à

Demain, si le coeur m’en dit, une story dans l’air du temps : le retour du Schtroumpf zozoteur des barreaux capitaux en son cabinet ; d’ici là, vérifiez vos papiers

Pablo75 dit: à

« Il faut avoir entendu Jean Daniel interroger Soljenitsyne pour comprendre dans leurs beautés les tourments de l’anticommunisme noble. Quand Jean Daniel admire, il importe que l’objet de son admiration se le tienne pour dit et ne s’avise pas de les compromettre, lui et son journal, par des fantaisies de langage intempestives. Autrement dit, lorsque quelqu’un de l’importance de Jean Daniel et sur les épaules de qui reposent tant d’espoirs, tant de responsabilités – car cela ne va pas toujours seul à l’intérieur d’une rédaction –, il en veut pour son argent. »

(Bernard Frank sur son patron)

« Le vrai, c’est que Camus n’a pas les moyens de cette gloire qui fondit sur lui à la suite de deux petits livres paradoxaux, « Le Mythe de Sisyphe » et « L’Étranger ». Il devint le petit propriétaire de sa gloire, bien disposé à l’exposer le moins possible. Ce paysan endimanché n’était plus notre prochain. »

(Bernard Frank sur le Grand Ami de son patron)

« Quand Camus pense, il met son beau style. Les résultats ne sont pas très bons. Au lieu de regarder le monde ou lui-même, il poursuit son discours… C’est que Camus, plutôt que de s’ouvrir aux querelles de son temps, s’est renfrogné chaque fois que l’Histoire lui coupait la parole. »
(Id.)

« Comme toute personne qui écrit, Modiano a un grain. Un grain rusé. Un grain fragile. Pourvu que ça dure ! Modiano a l’air tellement triste qu’on lui a accordé le talent sans confession. Drieu s’est suicidé. Nimier s’est tué en voiture, nous avions besoin d’un jeune homme qui passe. »

(Bernard Frank)

On aimerait lire ce qu’on aurait écrit aujourd’hui sur Annie Ernaux.

Pablo75 dit: à

ce qu’il aurait

D. dit: à

Bérénice, j’ai une grande noubelle à vous annoncer.

Jean Langoncet dit: à

@le retour du Schtroumpf zozoteur

Une légende de la RDL … pour les moteurs de recherche :
Pour saluer Jacques Drillon – La République des livreshttps://larepubliquedeslivres.com › comment-page-2
25 déc. 2021 — Bien ciblé en tout cas, Willie le Schtroumpf zozoteur. Soleil vert dit: à. D. dit: à. Grichka Bogdanoff vient de nous quitter.

bouguereau dit: à

c’est dla prose à mecanisme à double action pédro..en gros on sent trop l’indesque sur le stylo..au saloune un pistoléro l’aurait déjà plombé..il est mort mais il le sait pas

bouguereau dit: à

la joie des maîtresses de maison aux noms de fées

un pistolet qui prend les femmes en otages

bouguereau dit: à

AN, vous êtes rusée mais pas trop ; juste à point

langoncet kiffe les sottes saignantes..c’est son droit

bouguereau dit: à

Toute justice autre que tribale n’est qu’imposture

avec une caisse d’eau de feu..quelques putes..un bon frigo..tous citoyens du monde qu’il dit kabloom a bodjo

MC dit: à

Me semble que d’Ormesson traitait Frank de son côté, sur ses vieux jours, de « « diva de café- bar ». Guermantes, je connais pour l’anecdote , mais Isidore Melchior de Crecy, s’il existe, échappé à mes radars! Et qui lit Gerard Bauer aujourd’hui…

bouguereau dit: à

« La plupart du temps, on ne parlait pas de mon roman, mais de mes mœurs, de ma façon de me conduire dans le monde. […] La Vertu se concertait avec le Goût pour me fustiger. J’attrapai une véritable indigestion de moralité. »

je parie qu’au salon du george 5 devant les caméra d’ormesson aurait su lui charger sa barque..pour nous mettre tous les deux à la même ligne de flottaison qu’il aurait dit.. »à égalité »..celle tant prisée de nos amis français

bouguereau dit: à

Me semble que d’Ormesson traitait Frank de son côté, sur ses vieux jours, de « « diva de café- bar »

gi meussieu courte..trinquons du poing qu’il dirait lassouline

bouguereau dit: à

Je me masturbe au Martini

havec une olive dans l’trou dbal..ça me rappelrait furieuszment quelquun

bouguereau dit: à

Bref, devrait saisir les tribunaux de Jérusalem.

me souvient dun jugement belge façon crime de guerre qui avait mis en cause kissinjère..pour bombardement intempestif je sais pus bien..n’empêche qu’il était bon a mettre sous pince dans nimporte quel aéroport deurope..comme un vulgaire dsk..ha ça a chié dans les hambassades..kabloom y est allé dla serpière dans les couloirs

bouguereau dit: à

apparemment parce que j’ai dit de son idole Houellebeq (qui serait, d’ailleurs, ahuri de voir quel genre de Connasses Fanatiques de Best-sellers l’admirent) qu’il est un poète d’octave catégorie

je crois que le lascar trouvrait la bimbo hirsute à son gout..avec beaucoup de martini et une olive ou deux..il nous en chirait tout un chapite qui ravirait lassouline
sinon « octave » catégorie c’est pas mal pédro

B dit: à

D, je suis toute nouïe .

bouguereau dit: à

Mais les aventures sont une chose et la littérature une autre. Très peu d’écrivains ont réussi à faire de la grande littérature à partir de leurs voyages plus ou moins aventureux

je crois sincérement quelle vient toute nue de là pédro..seulement « voyage » sonne csp+ pour toi..il y en a au bout du couloir pour aller au chiotte..pendant la nuit quil aurait dit ferdine

B dit: à

Je lis que Tesson serait sponsorisé, comme si c’était répréhensible.

C’est seulement supposé.

Phil dit: à

Et qui lit Gerard Bauer aujourd’hui…

I do, dear mr Court. Guermantes agrémente les soirées de notre avant-guerre. ( mais n’ai pu trouver ses écrits de sa période de réfugié chez les helvètes)

x dit: à

Diva de café-bar ?
Mutatis mutandis, il y a bien eu Samuel « Who’s for poonsh  » Johnson…

rose dit: à

Sur Jean Luc Lagarce chez Thibaudat
 » En 1990 il obtient une bourse d’écriture Villa Médicis hors les murs (Prix Léonard de Vinci) et réside six mois à Berlin. C’est là qu’il écrira Juste la fin du monde.
Peu de temps auparavant, il a appris sa séropositivité.

Il décède en 1995 à Paris.

Une première fois, une de ses amies fait lire la pièce à Xavier Dolan qui n’y trouve aucun intérêt. Ou mieux dit, pas le sien.
Plus tard, il y reviendra (il sera prêt ?) et enthousiaste, dès lors décidera de filmer/d’adapter au cinéma la pièce. Le frère aîné sera joué par Gaspard Ulliel qui décédera quelque temps après dans un accident de ski.

C’est une pièce sur la famille, et l’incommunicabilité au sein de.

rose dit: à

Sur Mia Hansen-Løve, un passage éblouissant de son film Un beau matin :
la scène de Noël : les parents -deux particulièrement se décarcassent un max. pour inviter la magie de Noël à leur table à destination des trois filles. Celle de la maman célib. est juive, comme son père qui n’apparaît pas une fois dans l’histoire.

Cette scène de Noël, pour qui comme moi a souffert atrocement des Noël cauchemardesques est fortement émouvante.

Mia Hansen-Løve est talentueuse.

Le o scandinave est dans la palette des o en haut à gauche.

Jean Langoncet dit: à

@me souvient dun jugement belge façon crime de guerre qui avait mis en cause kissinjère..pour bombardement intempestif je sais pus bien..n’empêche qu’il était bon a mettre sous pince dans nimporte quel aéroport deurope..comme un vulgaire dsk..ha ça a chié dans les hambassades..kabloom y est allé dla serpière dans les couloirs

Putin c’est qu’un wanabee impuissant (sauf quand il s’agit d’assassiner des populations civiles au coeur de l’Europe – il y a un précédent qu’on a eu du mal à reconnaître … aujourd’hui encore, certains …)

Jean Langoncet dit: à

@Putin c’est qu’un wanabee impuissant

C’est ce qui se dit de plus en plus dans les milieux prompts à le soutenir – kissinjère ? savent pas qui c’est … la culture politique, c’est spécifique, et pas qu’aux arriérés

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