Rhabillez-vous, Cassandres !
Sentez-vous le ton qui monte et l’esprit qui vient ? On ne dira pas que c’était mieux avant. Cela ne se dit plus. Qui oserait sans s’en défendre aussitôt, ravalant ses regrets indécemment exprimés ? N’empêche qu’avant, c’était… autre chose. On savait à peu près où l’on allait. Les repères étaient encore là, bien plantés dans la perspective comme autant de balises. Il y avait la gauche et la droite, l’Est et l’Ouest, le communisme et le capitalisme. On pouvait identifier l’ennemi. Désormais, tout s’est brouillé et confondu, et il est intérieur. Pas seulement du côté de l’Autre, indistinct et innommé, mais en nous-mêmes. Des intellectuels témoignent de ce que ce désarroi a de spécifiquement français face à ce chaos. Ils sont souvent de sensibilité et d’engagement politiques différents sinon opposés, mais expriment, à défaut d’une même vision du monde, une certaine sensation du monde qui les isole de leurs contemporains. Ils ont nom Richard Millet, Régis Debray, Renaud Camus, Jean Clair, Alain Finkielkraut… L’identité nationale, la montée des périls communautaires, l’aversion pour la transparence, le rejet de l’informe comme forme revendiquée, la restauration des frontières sont le terreau de leur réflexion. Certains sont philosophes, d’autres romanciers ou historiens de l’art. Tous sont des écrivains par leur commun souci de la langue, sa décadence et son salut. Les nouveaux livres de deux d’entre eux permet d’y revenir.
Le titre même choisi par Jean Clair, Les Derniers jours (330 pages, 21 euros, Gallimard), donne à sa chronique de la vie comme elle va son caractère crépusculaire et, partant, ses accents testamentaires. Il est emprunté à une revue politique littéraire lancée par Pierre Drieu la Rochelle et Emmanuel Berl (sept numéros parus en 1927). L’épigraphe, elle, vient de l’Ile des pingouins (« Le grand peuple pingouin n’avait plus ni tradition, ni culture intellectuelle, ni arts… Il y régnait une laideur immense »), mais qui lit encore Anatole France ? A part Milan Kundera, on ne voit guère, hélas. Sous cette bannière, Clair l’atrabilaire a réuni en courts chapitres des fragments, des explosions de pensées, qui lui permettent de régler ses comptes avec l’époque. C’est peu dire qu’il aimerait changer de contemporains. Il donne le sentiment de croiser de moins en moins de gens à qui il peut parler. Surtout dans le métro où il se découvre être « le seul Blanc » entouré de Noires en boubous et de musulmanes en foulard.
C’est peu dire qu’il est nostalgique de son enfance. Il a des pages bouleversantes sur sa vie d’écolier, doué et mal dans sa peau, à Pantin où il naquit, entre les Grands Moulins et les Compagnons de la chanson. En quelques soixante-dix années, il aura vu sa ville passer sous différentes tutelles, telle une bourgade balkanique : d’abord département de la Seine, puis Seine-Saint-Denis, puis Quatre-vingt-treize, enfin 9-3. Cette valse administrative serait déjà un bon prisme pour en raconter les métamorphoses. Il est vrai que la banlieue à la Doisneau a vécu. Mais c’est surtout le regret et le souvenir de son monde d’avant qui l’habitent. Celui de la petite paysannerie dont les siens sont issus depuis des générations, qui se suffisaient à eux-mêmes en vivant en économie fermée du côté du Morvan. Ce peuple originaire, comme disent les anthropologues, représentait 60% de la population à sa naissance en 1940, et plus que 2% désormais. On ne s’étonnera donc pas que Jean Clair, né Gérard Régnier, soit l’un des rares à effectuer un rapprochement entre la fermeture à Paris du musée des Arts et Traditions populaires, conservatoire du terroir de culs-terreux, et l’ouverture presque en même temps dans la même ville d’un musée de l’Immigration, ainsi que d’un musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, à Marseille.
Encore plus cérébral qu’intellectuel, ce polyglotte d’une érudition remarquable ne comprend plus le français tel qu’on le parle ou qu’on l’écrit, et qui l’insupporte. C’est un fantôme errant en solitaire parmi une foule en décomposition qui a honte d’être française et qui l’exprime mal dans une langue en plein dépérissement. Le français tel qu’il se parle à la radio ou la télévision, et qu’il s’écrit dans les journaux, est à ses yeux « un abandon qui trahit ce qu’il est : le début de la barbarie ». La nouvelle du jour a dû l’accabler : l’avis de décès du Grand Robert de la langue française, du moins de son édition papier. Il aurait pu faire une belle carrière universitaire aux Etats-Unis. On la lui avait proposée. Il avait accepté. Après quelques temps d’enseignement à Harvard, il décida de rentrer en France lorsqu’il se rendit compte que dans ses rêves, ça parlait en anglais : « Mes rêves ne m’appartenaient plus. Ou plutôt, je n’appartenais plus à mes rêves ». Ils étaient peuplés de lampes à pétrole et de lampes Pigeon, de petits métiers et de bruits familiers. Sa langue à lui est claire, précise, chaleureuse ; même lorsqu’il évoque la peinture, elle ne jargonne pas ni ne recherche la préciosité ; c’est à peine si passent un « chevêche », un « chat-huant », des « aoûtats », « se décacher », ou le charmant « bableuter »
On ne lui fera pas déserter ses origines, il ne trahira pas sa race. Ce refus d’abandon n’est pas qu’un réflexe ethnique d’appartenance à un peuple en voie de disparition : il faut aussi y lire la fierté d’une solidarité sociale malgré le passage de la ligne, telle qu’Annie Ernaux l’a exprimée dans certains de ses récits. Les derniers jours est le livre bouleversant d’un homme prêt à tous les aveux pour mieux en dissimuler un : lorsqu’il reconnaît en deux lignes avoir toujours aimé sa mère avec désespoir et s’être toujours senti coupable de la disparition des siens. Le symptôme du survivant.
Alain Finkielkraut est tout aussi pessimiste, mais plus tragique encore, dans L’identité malheureuse (228 pages, 19,50 euros, Stock), et ce n’est pas parce le spectre du malheur s’invite et s’impose dès la couverture. Le texte figurant en quatrième de couverture (ici) commence par le mot « immigration ». Il se termine par un vœu – ou la possibilité d’un vœu : hériter et transmettre. Curieusement, il a oublié de placer entre les deux un verbe qu’on lit d’habitude dans cette formulaire trinitaire due à l’un de ses maîtres, Emmanuel Lévinas : « Recevoir, célébrer, transmettre ». Pourtant ce n’est pas rien de glorifier. D’ailleurs, l’auteur ne s’en prive pas, qu’il s’agisse du cher Péguy et de François Furet, de Diderot et de Lévi-Strauss (Race et histoire), et d’autres encore, car on sait que Finkielkraut dégaine facilement ses citations, non pour épater mais pour appuyer en étant le plus précis possible afin de ne pas trahir la lettre ni l’esprit. Ceux qui l’ignoraient (mon cas) savent désormais que c’est au philosophe anglais Roger Scruton que l’on doit la notion d’oikophobie, hellénisme désignant la haine de la maison natale et la volonté de se débarrasser de tout ce qu’elle a pu accumuler au cours des siècles. Et puis quoi, il y a peu de nouveaux essais qui s’appuient ainsi sur les livres de Barrès, Burke, Maistre, des classiques certes, de la pensée politique contre-révolutionnaire, mais on se demande s’ils correspondent à la belle définition du classique que fournit l’auteur :
« Un livre dont l’aura est antérieure à la lecture. Nous n’avons pas peur qu’il nous déçoive mais que nous le décevions en n’étant pas à la hauteur. Nous admirons avant de comprendre et, si nous comprenons, c’est parce que l’admiration a tenu bon et forcé tous les obstacles. L’a priori, en l’occurrence, n’est pas un préjugé, c’est une condition de l’intelligence. Ainsi s’opère la transmission de la culture, ainsi découvre-t-on l’Enéide, le Roi Lear ou A la recherche du temps perdu »
Son diagnostic sur le mal dont souffre la société est souvent juste, implacable même. Et pas seulement quant au remplacement de la galanterie par la muflerie, la disparition de l’humilité ou la douce litote qui met sous le vocable unique d’ « incivilités » des actes qui vont. de la bousculade au meurtre en passant par les insultes. Cela fait des années qu’il dénonce, dans ses articles, dans ses livres, dans ses interviews ou au micro de France-Culture le samedi matin, ce qui mine le meilleur de notre civilisation. Dans une parenthèse d’autodérision, il s’envoie même du « Rhabille-toi, Cassandre ! » en souvenir de tous ces combats. Il déplore brillamment, et à juste titre, le renoncement au savoir-vivre ; mais dans son élan, il ne peut s’empêcher à la suite de dénoncer la mort du savoir-lire et du savoir-écrire au motif que tout se passe désormais devant un écran d’ordinateur et un écran de téléphone portable. Et d’actionner la scie de la lecture profonde dans un livre seulement, opposée à la lecture nécessairement superficielle sur un écran. Comme si l’imprimé avait attendu le numérique pour pratiquer la lecture flottante, distraite, fragmentaire, par sauts et gambades, en diagonale ! Surtout, comment peut-il croire que l’on accordera crédit sur ce sujet à quelqu’un qui reconnaît, et revendique, n’avoir jamais pratiqué aucun de ces écrans et de ces flux ? Ce qu’il connaît de l’internet, il le sait par la lecture des livres de Nicholas Carr.
Son goût de la formule l’entraîne parfois à écrire au-delà de sa pensée, à forcer le trait, à extrapoler jusqu’à perdre l’attention de son lecteur acquise au début de sa démonstration. Les deux pages qu’il consacre par exemple au projet avorté de la Maison de l’histoire de France sont si caricaturales qu’elles font l’impasse sur son caractère sarkozyen. De même lorsqu’il refuse d’examiner dans la nuance le constat pourtant d’évidence que fit l’historien Lucien Febvre lorsqu’il rappela que dans la longue durée, la France éternelle, figée, immobile était un mythe car elle avait été un lieu de brassages et de recomposition permanents ; dans ces passages-là, on aurait plutôt attendu d’Alain Finkielkraut une réflexion sur le fait que la France, pays d’Europe qui a accueilli le plus d’étrangers au XXème siècle, bute sur la question de l’Islam. Ou une explication plus détaillée sur le primat qu’il accorde à la démocratie sur la République (au compteur sémantique, la première l’emporte largement sur la seconde).
Lui aussi brandit les vers de Racine et les quatrains de Baudelaire contre l’abaissement général, l’avachissement d’un peuple résigné et indifférent. Lui aussi regrette que l’identité nationale soit devenue « un mot moisi ». Lui aussi s’inquiète que l’enseignement dans les collèges et lycées soit devenu un sport de combat, que le Front national puisse s’affirmer comme le premier parti ouvrier de France. Mais à force de prendre le drame au tragique, il va porter le deuil du livre au motif que le texte est en train de l’abandonner pour migrer sur un autre support. Et alors ? Ce n’est pas la mort du texte, au contraire ! Le problème avec la nostalgie, c’est qu’elle entraîne chez ceux qui savent écrire une mélancolie si triste qu’elle en devient morbide.
Ces deux livres sont pathétiques par le désespoir qu’ils expriment. Ils n’en sont pas moins nécessaires car ils reflètent un authentique désarroi, plus répandu qu’on ne le croit, face à l’érosion de l’identité nationale. Ces Cassandres nous sont indispensables. « Lanceurs d’alerte » dirait-on aujourd’hui. On ne nous fera pas croire qu’ils sont les idiots utiles de la droite nationaliste ou de l’extrême-droite, appelez-la comme vous voulez, au motif que la haine de la France les terrifie, les indigne et les accable. Nul doute que Jean Clair et Alain Finkielkraut se feront traiter de réactionnaires. Et alors ? Ce fut infamant jusqu’à une récente période encore. Après avoir été examiné comme un syndrome, c’est devenu une qualité, bientôt une tendance. Reste à savoir s’il s’agit de la queue de comète d’un monde qui s’en va, ou du chevau-léger d’un état d’esprit appelé à durer.
(« Course de chevaux en Irlande, 1952 » photo Henri Cartier-Bresson ; « L’autre jour sur un mur de la rue de Passy, Paris XVIème » photo Passou ; « Many times », 1999, polyester et résine, oeuvre de Juan Munoz, photo de Jean-Luc Lacroix)
849 Réponses pour Rhabillez-vous, Cassandres !
endormir les imbéciles… » (JC)
Vous préféreriez les réveiller ? C’est risqué.
mais on sera consolé par ceux qui, alors, se doteront d’une lucidité rétrospective!
« à la saint caleçon jicé se met le pouce dans l’fion »..c’est un adage bien connu du futur zouzou
ferme ta sale gueule de raclure keupu
« un peu de géopolitique dit: 20 octobre 2013 à 11 h 29 min »
Oui, aujourd’hui, sans aucun doute (cf. Gaz de schiste aux USA…)
Non, au moment de l’expansion musulmane, la DUSTER n’était pas disponible, par contre cette expansion fut facilitée par l’adhésion, la « libération », de nombreuses régions colonisées… et si on ajoute le contrôle de la route des Indes, la bonne gestion juive des affaires coloniales islamiques….
Je demande au spécialiste du droit canon, Philippe Régniez
..c’est sa sainteté rénato qui prend l’micro
Sauras-tu me dire quelle est la bonne opinion minoritaire?
Mon u, JC est minoritaire et tu sembles le trouver bon juge. Faudrait savoir, hein.
bouguereau dit: 20 octobre 2013 à 11 h 42 min
c’est vrai, ça ! qu’il ferme sa gueule de raclure, à la fin, ce keupu !
A croire que ces gens n’ont jamais traversé Harlem, ou pris la Vicroria Line en passant par Seven Sisters…
des listes interminabes d’adresses ou ton taxi ne voudra pas mette ses tires around nyc..et dpuis obama il y vont..fais pas l’mariole kabloom
ta gueule, màc, tu nous pompes.
photo Passou ; « Many times », 1999, polyester et résine, oeuvre de Juan Munoz, photo de Jean-Luc Lacroix
sauras tu me dire si cette photo prise par lassouline est clean vu l’contesque zouzou ?
Salut, c’est Leonarda. Moi pas comprendre touce queue vou dite, mais jaime bien la proposission de mon papie cheri, Djohn Braoune. Eh ouais, jé changer davis, jé monti ô préssident que jvoulai pas vnir en France, metnan je voeu. Je fai ssa pour mon papie JB, jaime bien faire la vesselle é toux, mé par kontreu, l’ékole pas trô. Merqui, papie.
Bougboug,
Vaticanesque, le kabloom : parce qu’il commande, et finance, des fresques à ce pédé de Michelangelo, il croit qu’il croit en dieu et que dieu le sait ….
Les taxi drivers de NYC ont plus de jugement.
tu nous pompes
à ton papa collabo et à ta soeur..rénato leur refuzra toute terre consacrée..nach berline !
j’ai jamais été fan de puck mais encore moins de mac. Alors si ce petit prétentieux de bouguereau pouvait remonter sur son canasson et disparaître durablement ça nous ferait des vacances
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…Oui,…Crésus,…trop d’expérience, je disais aussi,…
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…tout n’est que servilité à l’état,…se faire monter la tête en abrutis,…
…du foot à n’en plus finir, des entrées joyeuses, du couscous de têtes de lard, de la dioxine pour poulet, vaches et moutons,…
…le nouvel » espace » des jeux » management privé et lobbying « ,…d’enfants gâtés,…
…Oui,…le cerceau de gym,…pour un Twist à ligné, Ô les poires juteuses de renommée,…
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…Madone – moi le Crésus à deux mains,…et laisse le sur sa faim,…en éprouvettes,…
…un coup de François à Vinci Léonard,un boson raté avant l’accélérateur des particules roses de génie,…la tête dans le sable des Cinémas,…etc,…
…du bonheur Oui,…jamais sans être milliardaire,…de crétins en éprouvettes A.D.N.,…à Stroumphs du milieu au blanc seing,…etc,…de l’Empire – Internet,…etc,…envoyez,…à rien foutre,…
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Portons-nous au secours d’u. dit: 20 octobre 2013 à 11 h 34 min (et pour J.C, aussi) !
Le « Cantique des cantiques » ou « Chant des chants » merveilleusement traduit de la bible (désembourbé) par Henri Meschonnic (Les cinq rouleaux/I>). Un univers métaphorique et sensuel
II,3
« Pareil à un pommier / parmi les arbres de la forêt/ ainsi est mon ami / entre les garçons/ Pour son ombre / j’ai eu du désir et je me suis assise / et son fruit / est délicieux à ma bouche
4
Il m’a emmenée / vers la maison du vin / et son enseigne au-dessus de moi / est l’amour /
5
Tes deux seins / pareils à deux faons / jumeaux / d’une biche / Qui vont aux champs / parmi / les roses /
(…)
10
Comme tes jouissances étaient belles / ma sœur/ épouse / Comme tes jouissances étaient bonnes / mieux que du vin / et l’odeur / de tes onguents / mieux que tous les parfums /
11
Du miel / laisseront tomber tes lèvres / épouse / Du miel et du lait / sous ta langue / et l’odeur de tes vêtements / pareille à l’odeur du Liban/… »
Belle bible dont j’aime ce livre…
…
…Oh,…Giovanni,…tu est un as,…tu est le meilleur,…pas d’erreur,…
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…ce dimanche je me demande,…incroyable je n’en revient pas,…
…j’ais du boire une possion magic,…j’ai l’impression de comprendre,…tout se que tu dit,…
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…çà me défrise,… je doit avoir étais toucher par la grasse,…c’est beau,…tout est bleu,…merci vive la belgique,…etc,…envoyez,…
…
…etc,…
les cathos embusqué(e)s au grand jour, que le seigneur soit avec vous et le vaches seront bien gardées
En revanche, sur le nouveau totalitarisme, celui du 21ème siècle, l’islamisme, ils sont dans un état de surprenante impréparation.
On s’en étonnera dans trente ans, mais on sera consolé par ceux qui, alors, se doteront d’une lucidité rétrospective! »
Peut-être pas si tardivement, U., parce que ce nouveau totalitarisme et c’est le mot juste, commence à faire sérieusement réagir, enfin!
Prenez pour exemple l’histoire de la crêche babylou où on en est à ce que ce soit « Le procureur général de la première chambre de la cour d’appel de Paris a demandé la confirmation du licenciement de l’employée voilée de la crèche Baby-Loup, qui avait été annulé par la Cour de cassation en mars dernier » titre le Figaro.
Je pense, mais il reste à demeurer très vigilant, que justement les manoeuvres insidieuses qui caractérisent ce nouveau totalitarisme commencent à être très clairement identifiées, même par des personnes qui n’y sont pas confrontées quotidiennement pour ne pas vivre dans ces zones ghettos de « non-droit », plus exactement où un nouveau « droit » à savoir l’ordre des islamistes s’est installé.
C’est ce que montre ce micro-événement. Gageons que nos magistrats ne sont pas dupes de la manipulation qui avait été opérée et qui avait dans un premier temps conduit à ce que la cour de cassation annule le licenciement.
C’est effectivement par le droit et l’action politique, qu’il faut combattre.
Et certainement qu’il y a à cadrer tout ce prosélytisme où la parole religieuse (j’en donnais un exemple plus haut du Coran ) devrait faire loi alors qu’elle est contraire, cette parole et déjà en ses principe -se faire justice soi-même- à la Loi.
sauras tu me dire si cette photo prise par lassouline est clean vu l’contesque zouzou (bouguereau)
Cette photo, j’en ai fait un cauchemar (sans déc).
La question que je me pose, c’est le lien de causalité entre le travail (c’est comme ça qu’on dit, un travail, dans une espèce d’espace, qui est « événement ») de Juan Munoz et le courant du « cynisme politique » qui envahit la Chine continentale à partir des années 1990.
Les porte-paroles de ce courant ont aujourd’hui transformé ce filon en production de masse (voir les petites mains d’un Zhang Huan), tout en préservant leur signature pour rendre possible un phénomène planétaire: la pulvérisation des prix du marché de l’art par ces produits, en raison d’achats massifs par la nouvelle classe super-riche chinoise.
Avec pour effet que le pauvre Matisse devient pour l’investissement un second choix.
Demain, ce sera l’éclatement du la bulle, et les explications viendront -hourrah!
(mais il y a ici des gens qui en savent plus, de renato à TKT.)
(Et merde, c’est pas la photo.
Cette salope m’ébranle.
Content?)
…
…après la Pub pour haricots,…
…proposer ses services ( gratuits ), pour se ménagé les meilleurs morceaux,…c’est connu, la gestion à l’oeil,…au coup de mains,…
…juste pour prendre des vessies pour le boson à Vousoul,…etc,…Brel le moi à point nommés,…etc,…envoyez,…pour l’imparfait,…
…
« j’ai jamais été fan de puck mais encore moins de mac. »
Personne n’est parfait… et une progression dans l’Amour des Autres, toujours possible !
La critique la plus radicale du pouvoir des mullahs, on la trouve dans la nouvelle société urbaine en Iran.
Attendons le prochain boulevard buvard qui fera encre et bateau couler
marronniers arbousiers éclaboussent la saison
avaler ou pas? en tout les cas nouvelle digestion, pas d’intégration.
Bon dimanche à vous
plutôt que la bible, ce poème d’Aragon:
http://www.poesie-française.fr/louis-aragon/poeme-l-etrangere.php
bouguereau,
je me fous de la plus belle de savoir si ta dernière résidence ce sera en terre consacrée ou pas : moi, je suis déjà inscrit pour un feu joyeux.
Pour vous Jacques, amateur de poésie, la poésie d’Aragon que je préfère, suivant ainsi le conseil de nombreux amis de l’Est…
Il s’agit de préparer le procès monstre
d’un monde monstrueux
Aiguisez demain sur la pierre
Préparez les conseils d’ouvriers et soldats
Constituez le tribunal révolutionnaire
J’appelle la Terreur du fond de mes poumons
Je chante le Guépéou qui se forme
en France à l’heure qu’il est
Je chante le Guépéou nécessaire de France
Je chante les Guépéous de nulle part et de partout
Je demande un Guépéou pour préparer la fin d’un monde
Demandez un Guépéou pour préparer la fin d’un monde
pour défendre ceux qui sont trahis
pour défendre ceux qui sont toujours trahis
Demandez un Guépéou vous qu’on plie et vous qu’on tue
Demandez un Guépéou
Il vous faut un Guépéou
Vive le Guépéou véritable image de la grandeur matérialiste
Vive le Guépéou contre Dieu Chiappe et la Marseillaise
Vive le Guépéou contre le pape et les poux
Vive le Guépéou contre la résignation des banques
Vive le Guépéou contre les manoeuvres de l’Est
Vive le Guépéou contre la famille
Vive le Guépéou contre les lois scélérates
Vive le Guépéou contre le socialisme des assassins du type
Caballero Boncour Mac Donald Zoergibel
Vive le Guépéou contre tous les ennemis du prolétariat
PAS BELLE, LA RELIGION ?
Je crois que Guépéou était le surnom d’une femme, JC.
L’amour vache?
Je remets le lien (car le vôtre ne fonctionne pas, J.Ch.)
http://www.youtube.com/watch?v=ObBKKv13F2E
Magnifique, bien sûr, mais cette « éphémère » appartient au peuple des gens du voyage , les tsiganes et non aux Roms…
« Magnifique, bien sûr, mais cette « éphémère » appartient au peuple des gens du voyage , les tsiganes et non aux Roms… »
Hourrah, christiane.
moi, c’est John Brown que je fourrerais bien dans mon plumard… pour rigoler (curiosa)
Avec moi, ça ne rigole pas. Je prends ces choses-là très au sérieux. Autant que le père de Leonarda prend la formation de sa fille au sérieux.Je compte d’ailleurs lui en toucher un mot (à sa fille, pas à lui) Non, mais…
cette photo prise par lassouline est clean
Tssss, notre Boug’ tel qu’en lui-même !
Manuel du garçonnet bricoleur,
chapître « robinetterie »,
sous-chapitre « jouons avec les objets » ..
« Caballero Boncour Mac Donald Zoergibel… »
Je ne sais pas qui c’est, mais il y a du rythme.
Elle est mignonne, la petite Leonarda. Je me porte volontaire pour lui donner des cours du soir, histoire de parfaire sa formation. J’ai d’ailleurs écrit au papa dans ce sens. j’attends la réponse.
J’ai écrit au Président pour lui proposer de prendre en charge Leonarda, avec la permission de Josette. Histoire de l’aider à sortir de l’impasse (le Président, pas Leonarda).
N’en rajoutez pas trop, jauni brownie, sur les épaules de cette pauvre gamine! Déjà qu’elle ( ou la mère ? )avait déposé plainte contre les violences du père et que, vu les circonstances, il ne l’aurait battue QUE deux fois ..
Evidemment, si on avait expulsé Daaphnée, personne n’aurait protesté, mais la conjoncture est ce qu’elle est.
N’en rajoutez pas trop, jauni brownie, sur les épaules de cette pauvre gamine!( Daaphnée)
Mais qu’allez-vous chercher là ? Je suis un adepte des pédagogies douces, façon Freinet et Montessori. Tabasser Leonarda ? Jamais !
@10.54 « Jean Clair, qui reste bourré de curiosité et se donne l’ennui de partager, en plus de ses trouvailles, les souvenirs barrés. Au moins, il laisse des gemmes de tendresse, à qui voudra y picorer »
Et la tendresse, bordel ?… Je l’ai pas vraiment trouvée chez Jean Clair, hélas… Peut-être à cause d’indécrottables préjugés ? Comme j’aurais pourtant aimé y trouver quelque chose de l’hymne à Léonarda de Christiane, sorte de cantique des quantiques, on ne résiste pas à le lire à haute voix :
« Pareil à un pommier / parmi les arbres de la forêt/ ainsi est mon ami / entre les garçons/ Pour son ombre / j’ai eu du désir et je me suis assise / et son fruit / est délicieux à ma bouche / Il m’a emmenée / vers la maison du vin / et son enseigne au-dessus de moi / est l’amour / Tes deux seins / pareils à deux faons / jumeaux / d’une biche / Qui vont aux champs / parmi / les roses / Comme tes jouissances étaient belles / ma sœur/ épouse / Comme tes jouissances étaient bonnes / mieux que du vin / et l’odeur / de tes onguents / mieux que tous les parfums / Du miel / laisseront tomber tes lèvres / épouse / Du miel et du lait / sous ta langue / et l’odeur de tes vêtements / pareille à l’odeur du Kosovo /… »
Comment MàC peut-il être fan d’Aragon alors que celui-ci le traite d’assassin ?
Mystère de l’évolution.
Jean Clair
comme je l’ai déja dit..écoute le « réplique » de lui avec hector obalc..tiens toi au pinceau
délicieux à ma bouche
Et le démoniaque suceur toqua à la porte de Rose et la laissa ébranlée.
« Je crois que Guépéou était le surnom d’une femme, JC. »
Je crois que le Guépéou était aussi le nom d’une entité fasciste soviétique
Mais tout le monde peut se tromper…
cricri tenait la chandelle
Je suis sur la même note qu’Audrey Whynot, et je vais remettre un peu de pédale forte pour en prolonger la vibration (après tout pourquoi pas, sucer la roue d’un post d’une Audrey W. c’est comme lécher la vitrine d’un bijoutier new-yorkais aux petites heures de la journée avec une ‘tite Fanny originaire de Marseille, ça vous fait frétiller du clavier, on a envie de tout lui acheter, peuchère qu’elle est belle…) ; c’est tout à fait ça, Jean Clair est l’un des Argonautes de la malinconia contemporaine, un marin sur l’océan de bile noire que nous autres, terriens des gated communities et autres quartiers clos, nous contentons de garder à l’ombre dans nos rates gonflées. Il n’a pas peur de tremper un doigt dedans, de goûter l’acidité des flots de cet atrabile, bien loin de la pituite, plus transparente qu’un claret bordelais du moyen-âge, que nous buvons au goulot tous les jours, depuis la flasque molle du côlon de nos cerveaux, en prétendant mener des vies passionnément téméraires. Il s’en est fait une encre dont il recouvre ses livres, est-ce une facilité de le dire ? Il a connu un peintre comme Zoran Music qui « parlait et écrivait dans cinq langues », pour lui les figures de ces hommes de culture ont déserté à jamais les terres de l’Europe, l’Art qui prenait ses racines dans un profond tchernoziom s’est envolé dans la poussière d’un dust bowl cher aux plasticiens d’aujourd’hui. Aux générations prochaines de relever le gant (on peut penser à celui, sculpté dans la veine d’un mince marbre noir, qui fut offert à André Breton, même si Jean Clair a souvent taclé ses postures prétendument radicalement anti-staliniennes, et ne porte pas toujours le poète dans son coeur), rien n’est vraiment perdu, même dans le noir le plus complet, Jonas a bien trouvé de l’ambre gris dans les concrétions intestinales du ventre obscur du cachalot, rendez-vous dans cent ans sur la Place des grands hommes.
Le « cas » Finkielkraut est presque d’une autre nature ; si l’on peut être sensible à quelques uns de ses arguments (son étude de la panthéonisation d’Alexandre Dumas, belle pantalonnade qui le réduisit, dit-il, à un vulgaire ‘spécimen’, et non à l’homme tel qu’en lui-même, est bien vue), il contre-plaque le noir de Soulages sur toute les toiles tissées par la société. L’école (la toile suprême), à l’âge d’internet, n’est pas observée depuis une juste hauteur ; il semble ne pas se rendre compte que l’éducation actuelle, pleine héritière du dix-neuvième siècle, va se transformer : sinon la bulle éducative risque de suivre le chemin de la bulle immobilière et tranquillement exploser (aux Etats-unis les étudiants s’endettent pour dix ans sans véritable possibilité de rembourser leur prêt à cause du manque de débouchés professionnels dans les filières dites classiques), l’éducation en ligne n’est plus une option, même si la lecture de la pensée récurrente de A. Finkielkraut l’est, elle, de plus en plus.
moi, je suis déjà inscrit pour un feu joyeux.
..si ça te console
sous-chapitre « jouons avec les objets » ..
quand même dafnoz, sont fait pour ça : la première c’est « y’a ou ya pas photo » mettons une conjecture..la seconde est obscur n’est il pas ? la preuve zouzou s’est pas essayé..l’avait peur de scasser la guiffe sur le trognon d’choux pourri par terre qui trainait partout dans les vieux quartier de béjingue avant.
un marin sur l’océan de bile noire
l’a copié sur asterisque chez les helvètes.. »je suis las las las »..c’est bien çuilà ou jme trompe ?
sinon la bulle éducative risque de suivre le chemin de la bulle immobilière et tranquillement exploser
aucun danger..tu peux investir la dedans ta culotte..du béton
..hypothéquer les premières années de sa vie pour l’ascenseur ? le rêve de tous les patrons..quand t’as payé crois moi que tu tiendras a mort a cque les autres en fassent autant..les riches héritier souriront au front de ces méritogrates..numérusse clauzus à la jicé..
l’éducation en ligne n’est plus une option
la dernière vraisemblablement..et dernièrement lassouline parlait de france cul sans en toucher un mot..archive payante? il voit les pépète et lassouline trouve que c’est dlargent mérité, le service est rendu pas vrai ?
« ..si ça te console »
Déjà, d’habitude, tu ne carbures pas bien, mais là tu cales bouguereau : la consolation n’est pas le but ; mais je comprends que, d’une manière ou d’une autre, tu aies besoin de compenser.
mais si que c’est l’but rénato..n’importe quel lucrécien cien à sa mémêre te prouverait facilement que tu ne pourrais démentir
Puisque l’on parle de Finkielkraut, je recommande deux articles sur le site du Nouvel Obs, l’un de Bruno Roger Petit, l’autre de François Jost, qui relatent le lynchage de Finkie sur le plateau de Frédéric Taddei.
Si l’on en croit BRP, Abdel Raouf Dafri était à la limite de l’agression physique.
même si la lecture de la pensée récurrente de A. Finkielkraut l’est, elle, de plus en plus
..les libéraux sont à la recherche d’esthétique et de survalorisation à tagger sur leur riddeau dfer..un concourt d’art con est a lancer.. »ouvert le dimanche »..huuurkurkurkurk !
diago dit: 20 octobre 2013 à 12 h 55 min
« adressé à Leornada » ! où allez-vous chercher cela ? (J’aurais bien des choses à dire à ce sujet, ayant tenté – avec des bénévoles de la Croix Rouge – d’aider des mineurs isolés, sans papiers, en rétention dans la zone d’attente de Roissy, gardée par la Police des frontières.)
Des livres « saints » étaient évoqués et j’ai ouvert, non la bible, mais le livre somptueux de Meschonnic Les cinq rouleaux (Gallimard).
Ma présentation est défectueuses mes / sont en réalité des espaces plus ou moins importants. Seul un webmaster doué aurait pu les reproduire…
Je le cite dans la préface :
» La Bible comme langage poétique peut ne pas sembler « poésie », au sens des formes extérieures reconnues poésie.
(…) traduire, avec les mots, leur couleur, pour nous, celle de leur langue, celle de leur temps, pour notre temps. La distance d’où nous vient le message fait partie du message. Il faut que ce soit une écriture, non une reproduction. Traduire des textes bibliques signifie inclure au langage poétique moderne ce langage de la Bible que des siècles de rationalisme, en français, avaient travesti.
Cinq textes sont réunis par la tradition sous le nom des Cinq Rouleaux. Ils servent à des fêtes.(…). L’ordre où ils se suivent est celui de la tradition. Et cet ordre est une lecture. (…)
J’ai voulu rendre, et je crois qu’on ne l’avait jamais tenté, les accents et les pauses dont la hiérarchie complexe fait la modulation du verset biblique, son rythme et parfois son sens. Le rythme est le sens profond du texte.(…)
Dans une première ébauche de ponctuation j’avais bardé les versets de virgules, de tirets, de points-virgules, pour adapter notre ponctuation logique à un rôle uniquement rythmique et affectif. J’ai renoncé à cet effort qui pesait aux yeux, et de toute façon était vain devant les dix-huit accents disjonctifs et les neuf conjonctifs de l’hébreu.
(…) Chaque verset se termine par un blanc, sans point, non pas nécessairement une fin de phrase, mais l’achèvement d’une unité de souffle. C’est l’équivalent du sof pasouk, fin de verset
Chaque hémistiche comporte au moins une pause importante, marquée par un blanc dans la ligne, procédé utilisé par Claudel.
Un blanc (moins important que le précédent, mais différent de l’intervalle usuel entre les mots) représente les autres accents disjonctifs secondaires… »
Voilà, lire toute la préface avant d’écrire : « on ne résiste pas à le lire à haute voix »
lynchage de Finkie
il adore ça..il s’en gratte tout l’temps..jicé m’a envoyé par mail privé un lien de lui dans la grade librairie chais pu avec cécilia à coté..j’ai pas tnue 30 secondes..la honte..et lassouline en faire un papier ? « oui mais je ne peux pas ne pas »..la honte!
C’est ton but… bouguereau… tu admettras, cependant, qu’il y a des différences même si pour te rassurer tu préfères ne pas les tenir en compte…
ça sent l’traffic lassouline ton affure là..jle pense..mais bon « c’est pas trés grave » comme dirait cépé et il a raison
@ diago dit: 20 octobre 2013 à 12 h 55 min
Et votre déformation du dernier verset : « pareille à l’odeur du Kosovo » est abjecte !
pour te rassurer
que jsois pas en terre consacrée ou en fumée a faire rigoler les copins ?.. c’est vrai qu’y a des assurances a la matmut pour ça rénato et qut’es courtier
c’t’heure c’est pus des pleureuses qu’il faut pour les libertariens de rien attation ..c’t’une bande de charlots qu’on paie pour rigoler et s’souler..ça risque d’interesser jicé
« J’appartiens à un peuple disparu. A ma naissance, il constituait près de 60 % de la population française. Aujourd’hui, il n’en fait pas même 2 %. Il faudra bien un jour reconnaître que l’événement majeur du XXe siècle n’aura pas été l’arrivée du prolétariat, mais la disparition de la paysannerie. Ce sont eux, les paysans, qui mériteraient le beau nom de « peuple originaire » que la sociologie applique à d’improbables tribus.
En même temps que les premiers moines, ce sont eux qui ont défriché, essarté, créé un paysage, et qu’ils lui ont donné le nom de « couture », c’est-à-dire de « culture », ce mot que les Grecs n’avaient pas même inventé : une façon d’habiter le monde autrement qu’en sauvage. J’ai tant aimé ce monde d’ici-bas, les choses matérielles, dans leur poids et dans leur rugosité, dans leur matière et leur facture, j’ai tant voulu ces biens qu’ont été les livres, les objets d’art, les outils du savoir, et j’ai fini, alors même que je n’en savais rien, par en acquérir assez pour me juger heureux.
J’éprouve aujourd’hui le sentiment d’une trahison ».
arf, encore un qui n’a pas pu avoir sa bergerie dans le Larzac.
A lire la citation qui suit, il y a fort à parier que Karl Kraus n’aurait pas renié la compagnie de J.Clair & Finkie:
« Quand le soleil de la culture est bas sur l’horizon, même les nains projettent de grandes ombres. »
C’est juste que Finkie et Clair ont une obsession: le populo.
De là à les considérer comme populistes, il y a un pas, que l’on peut franchir sans risque.
« Abdel Raouf Dafri était à la limite de l’agression physique »
Insupportable petit roquet.
Mais Finkie savait ce qu’il faisait en participant.
Moi, j’ai fais dodo.
J’éprouve aujourd’hui le sentiment d’une trahison ». (Jean Clair)
Ce brave jeannot se retrouve tout ébaubi de n’avoir rien vu venir. Il n’y a bien que lui. Déjà, au tournant des années 30, Giono constatait que pour les paysans rien ne serait plus jamais comme avant, et dès les années 60, tout le monde savait que, pour la petite paysannerie, les carottes étaient définitivement cuites. Les patates aussi, d’ailleurs. Hélas, pour l’ami Jeannot, la réalité sociale change plus vite que le coeur d’un mortel. Laissons-le ressasser ses souvenirs d’enfance. C’est de son âge.
De là à les considérer comme populistes, il y a un pas, que l’on peut franchir sans risque. (Des Journées…)
Sans aucun risque. Ces apologies nostalgiques du bon vieux temps entrent fort opportunément en résonance avec la thématique d’une responsable politique qui s’habille toujours en bleu marine.
Eh voilà, JB, en bleu marine, c’est exactement ça.
Mais ce qui est inacceptable, ici, c’est de ne considérer cela que comme » pathétique ».
A ce niveau là ce n’est ni du » désespoir », ni du « pathétique » !
Je voulais ajouter, JB, que prendre position, autrement que sous le registre du pathos, comme le suggère la conclusion du billet, c’est donner du relief et du sens.
On a les « nostalgies » qu’on peut.
Tout pour Finkielkraut et Clair et rien pour Camus, malgré l’effort louable de passoupline de remmettre en aimable compagnie l’auteur tatoué « antisémite » par les pointeurs de franceculture. Les progressistes sont donc homophobes, seule option acceptable ici, sinon à refaire « la campagne de France ». ça tombe bien, ils n’écrivent pas bien non plus. A d’autres époques quand la France se déboussolait, Morand écrivait ses Nuits tandis que Béraud donnait péniblement un avant-goût des futurs Millet et consorts.
@ 14.00 Christiane, Ne me parlez pas d’abjection, je m’essayais à faire du mauvais humour… Bon, OK, il ne vous a pas plu…, Mais pourquoi diable ne pas transformer le Liban en Kosovo ? Et si la jeune fille qui vous obsède était clandestinement arrivée de Beyrouth, en auriez-vous dit quelque chose ?
Cela dit, merci pour vos précisions de lecture de la traduction d’H. Meschonic. Je suis sérieux quand je parle de vers admirables à clamer à haute voix. Et vous savez parfaitement que tout le monde apprécie votre esprit constructif… J’ai cependant remarqué ces derniers temps avec regret que vous preniez plus facilement la mouche, je le regrette d’autant que je n’en comprends pas les raisons… La grosse tête ?… Un peu d’humour et de charité pour tous les pauvres diables qui sévissent ici en quête de votre amour, Christiane, notre institutrice à toutes et tous, voyons donc !..
qui relatent le lynchage de Finkie sur le plateau de Frédéric Taddei.
Abdel Raouf Dafri était à la limite de l’agression physique.
Disons plutôt que Abdel Raouf Dafri avait un peu de mal à suivre la thèse de Finkie sur ce tournant du romantisme …
On ne peut pas dire que ce soit un esprit fin cet Abdel Raouf Dafri. Plutôt physique, oui.
« pauvres diables qui sévissent ici en quête de votre amour, Christiane »
Enfin quelqu’un d’honnête qui lit dans nos cœurs déshonnêtes !!!
(« Aouuuuh ! » fit le loup d’Avery, entendant cela)…
Phil,
R. Camus ? Alors lui c’est plus que bleu foncé.
C’est pas la peine qu’il repasse par Saint Nicolas la Chapelle, ni dans quelque hôtel à étoiles dans le coin. Son journal de 2011, dit trop comment il jalouse les russes corrompus qui squattent les palaces.
« Ces apologies nostalgiques du bon vieux temps entrent fort opportunément en résonance avec la thématique d’une responsable politique qui s’habille toujours en bleu marine. »
La mère le Pen, disciple de Arendt et Levinas?
http://www.fembio.org/biographie.php/frau/biographie/theresia-sauter-bailliet/
pour info
journéesdanslesarbres, Camus apprécie les velus. Le type causasien n’est pas forcément adéquat.
uh uh, lui il a tout lu Finkie.
Surtout lorqu’il parle de son » Amour » pour le peuple.
La mère le Pen, disciple de Arendt et Levinas? (u.)
Qui sait ? D’aussi insolites mélanges sont dans l’air du temps. Quand on a abjuré l’antisémitisme des pères fondateurs, après ça, vous avez le bonjour d’Hitchcock.
>christiane
la difficulté de rendre le souffle, tentative
« Pareil à un pommier
parmi les arbres de la forêt
ainsi est mon ami
entre les garçons
Pour son ombre
j’ai eu du désir et je me suis assise
et son fruit
est délicieux à ma bouche
4
Il m’a emmenée
vers la maison du vin
et son enseigne au-dessus de moi
est l’amour
5
Tes deux seins
pareils à deux faons
jumeaux
d’une biche
Qui vont aux champs
parmi les roses
(…)
10
Comme tes jouissances étaient belles
ma sœur
épouse
Comme tes jouissances étaient bonnes
mieux que du vin
et l’odeur de tes onguents
mieux que tous les parfums
11
Du miel laisseront tomber tes lèvres
épouse
Du miel et du lait
sous ta langue
et l’odeur de tes vêtements
pareille à l’odeur du Liban… »
comme cela c’est une tentative christiane merci de cette douceur là, et de la rêverie qui s’ensuit
j’ai eu cru de prime abord au Cantique des Cantiques
Mais ce qui est inacceptable, ici, c’est de ne considérer cela que comme » pathétique ».
A ce niveau là ce n’est ni du » désespoir », ni du « pathétique » ! (Des Journées entières)
Bien d’accord. Peut-être qu’Assouline, inspiré par un exemple récent venu d’en-haut, consentira à se fendre d’une mise au point.
Chère@Christiane 13.55 – « J’aurais bien des choses à dire à ce sujet, ayant tenté – avec des bénévoles de la Croix Rouge – d’aider des mineurs isolés, sans papiers, en rétention dans la zone d’attente de Roissy, gardée par la Police des frontières »
Je serais très intéressé par votre témoignage sur le comportement de la PAF en cette occasion, je fais une enquête journalistique au long cours à ce sujet. Et comme cela concerne apparemment le post du jour, dites-moi (nous) tout, je suis (nous sommes) toute ouïe. Cela nous changerait des deux seuls points de vue qui nous envasent autour des Finkie pas si Clairs…
De plus en plus hermétique cette Colette.
Le niveau lew est atteint.
Bientôt le niveau HR ?
L’enquête (c’est l’intitulé de leur article sur l’essayiste) du NouvelObs papier en date du 17 octobre menée sur le dernier livre de Finkielkraut ne se signale pas un excès de subtilité. L’illustration montre la tête du philosophe (sans cou, coupée rase, ce qui permet de dévitaliser utilement les traits du visage de n’importe quel être humain, vieille technique de maquettiste d’un ex-empire oriental, plus qu’un rappel du génie du grand Daumier) entourée des trombines qui formeraient les petites planètes intellectuelles de sa galaxie prétorienne (qu’on exhibe comme autant de candidates à un enfantin jeu de massacre de fête foraine provinciale), en tournant comme des toupies folles autour de lui. Eric Aeschimann, l’auteur de l’article, semble pourtant nous la jouer honnête en prenant soin de retracer le parcours de celui qu’il décrit de façon unidimensionnelle comme un pamphlétaire réactionnaire, en décidant de citer, au moment opportun, la mémoire de Foucault et de Deleuze (pour lui, la portée philosophique d’un Finkielkraut est très relative car, selon le commandement premier d’une célèbre doxa que les deleuziens de souche, comme ceux de deuxième ou troisième générations, aiment rappeler : si tu ne crées pas de nouveaux concepts, tu ne peux prétendre au nom de disciple de Socrate.) À aucun instant toutefois la pensée de Finkielkraut n’est approchée-accrochée. Le journaliste en est même réduit, en conclusion, à expliquer le supposé naufrage intellectuel de l’écrivain par la description de sa propre identité d’homme ! (un comble, Aeschlimann dénonçant toute caution à l’esprit « identitaire » dans ses lignes) : Finkielkraut n’en finirait pas de rembourser spirituellement ses errances trostkystes, qui furent autant de tragiques erreurs sur le plan philosophique, et sa participation au grand manège du cirque de rue de la gauche radicale française. C’est sûr que sur la place de Paris, c’est l’un des rares anciens trostkos à tirer un bilan totalement négatif de l’expérience pseudo-révolutionnaire de `68 et un peu après. On comprend bien qu’un journal comme l’Obs, qui chérit depuis toujours les apports théoriques d’hommes comme Hobsbawm et Chomsky, se hérisse un peu et préfère camper sur les fortifs confortables d’une position assise encore légèrement moulée par la cire perdue d’une idéologie fossile. Le plus drôle étant que Chomsky, dans une confidence récente faite à un canard américain, notait qu’il avait toujours détesté les french philosophers, des « illisibles blahblahteurs » selon lui. Finkielkraut est d’ailleurs sûrement plus charitable au sujet de ces deux français (moi aussi.)
Il n’y a rien de pathétique dans une réaction de bon goût …
L’émission Ce soir ou jamais est si pénible à regarder et si prévisible que j’ai renoncé.
Les arguments de Blanchard et de Dafri ne valaient pas tripette (c’est qui le boys scout gentillet qui complète le quatuor?), mais ce n’est pas bien grave dans ce type d’émission.
Finkie a été asticoté, mais finalement pas au-delà de ce qui est admissible.
Sachant où il va et connaissant son propre caractère il devrait s’administrer la drogue approprié avant de monter sur le ring, sous peine de faire rire, ce qui est dommage.
Il a appris le grand effort de devoir lui-même s’auto-formater pour s’adapter au formatage infernal de ce type d’émission: arriver à faire passer un discours bref et cohérent dans le bordel ambiant.
Le risque est de se sanctuariser pendant la discussion, de s’immuniser devant des interlocuteurs qu’on écoute pour les signaux déjà connus qu’ils peuvent émettre, mais non pour ce qu’ils peuvent avoir à dire de personnel.
Bon, cette hystérie à plusieurs me fait toujours mourir d’ennui.
Diago c’est de la dynamite! Dynamisons!
Mes seuls posts raisonnables sont modérés.
Invitation à la déconnade?
Compris.
>renato
pour le feu de l’enfer
and when love came to us twice
and lied to us twice
we decided to never love again
that was fair
fair to us
and fair to love itself.
we ask for no mercy or no
miracles;
we are strong enough to live
and to die and to
kill flies,
attend the boxing matches,
go to the racetrack,
live on luck and skill,
get alone, get alone often,
and if you can’t sleep alone
be careful of the words you speak in your sleep;
and
ask for no mercy
no miracles;
and don’t forget:
time is meant to be wasted,
love fails
and death is useless.”
― Charles Bukowski, What Matters Most is How Well You Walk Through the Fire
>bouguero
“When a hot woman meets a hermit one of them is going to change.”
in Charles Bukowski, What matters most is how well you walk through the fire
Christiane dit: 20 octobre 2013 à 15 h 35 min
si c’était vous ce serait plus posé.
Je retourne à la sieste.
>christiane la vraie l’unique l’irremplaçable
merci
ai vu un peu le travail sur le rythme la prosodie
poème poème cantique chant parmi les chants
bises, merci encore
la juxtaposition/la proximité/la bivalence ma sœur/mon épouse
>JC
Je ressens, voyant agir ce Loup amoureux de Tex Avery, une intense émotion : celle de retrouver un frère, admiré pour ses immenses qualités :
Finesse du jugement, forme physique impeccable, séduction instinctive, comportement clair, expression franche et virile, motivation essentiellement irréfléchie, violence primale, théâtralité bien utile, sexualité animale omniprésente, goût de l’aventure … un être plein de vie, admirable fêtard ! Quel exemple ! quel guide ! quelle belle bête …!
Merci, Rose…
Ah, la nostalgie !
Ciel! Quelle insulte !
C’est, bien au contraire, le moment de revenir sur ce que nous pouvons comprendre du passé … ,ce que fait entre autre Finkie, quand bien des gens nous en serviraient une sauce infecte sans rien en connaître.
Puis, il y a autre chose qui est intéressant dans ce que certains voient comme une nostalgie malvenue c’est que le temps de l’immédiateté balaie tout et ne laisse rien à comprendre, rien avec quoi se repérer.
La « nostalgie » c’est prendre le temps. Et c’est nécessairement un passé qu’on va regarder.
Prendre le temps de comprendre celui de l’évolution presque silencieuse de la société, où des mutations-rural>urbain et urbain>néo-rural- s’opèrent en profondeur et durablement sans qu’on en saisissent véritablement les conséquences .. Suspendre ce temps tronçonné en couche où, pour tel phénomène, la vitesse n’est pas la même que pour tel autre; où tel événement fera plus de bruit que tel autre, et on aura tendance à ne retenir que ce dernier comme si le reste ne ferait plus sens.
Oublié.
Si c’est de la nostalgie de s’y intéresser, admettons. Mais elle est nécessaire.
ne faisait
Extrait du POINT.FR
« Le scénariste de séries télévisées a attaqué le philosophe Alain Finkielkraut dans Ce Soir ou jamais. …/… Abdel Raouf Dafri est un homme vulgaire et belliqueux. Il incarne assez bien cette nouvelle jet-set Canal+, fière d’être analphabète, de se dire « de gauche » et de produire des oeuvres nulles aux frais de l’État. C’est un de ces nouveaux membres de la « grande famille du cinéma », un de ces lofteurs endimanchés qui avancent la bouche dégoulinante de beaux principes qu’ils se gardent bien de s’appliquer à eux-mêmes…/…. »
Ben ça, alors ! je ne me doutais pas que Finkie méritait un traitement pareil de la part d’un analphabète à succès…
Je ne sais pas pourquoi ce blog est fréquenté à 73 % par le 3ème âge, le quasi et même parfois au-delà.
Retrouvez nos amis Belges, pour tout connaître et savoir quoi consiste L’identité nationale, la montée des périls communautaires, l’aversion pour la transparence, le rejet de l’informe comme forme revendiquée, la restauration des frontières sont le terreau de leur réflexion. Certains sont philosophes, d’autres plus autre chose.
La véritable identité d’un individu se reconnais naturellement à son choix de départ dans les deux sens, je veux dire ici-bas comme l’au-delà, donc revisitons les contrats d’assurance et le choix des enterrements. Ici ou ailleurs?
TWIZZ RADIO, Paul Jorion, Grand Témoin dans « les Flingueurs de l’Info », le mardi 15 octobre à 17h
15 octobre 2013 par Paul Jorion Commentaires fermés
J’étais le Grand Témoin dans « les Flingueurs de l’Info » sur Twizz Radio mardi à 17h.
D.,
Quelles nouvelles de la Galaxie ? Dites moi, vous qui êtes bien informé, il y a des élections en préparation dans la galaxie ? On parle de nostalgie, aussi …?
Elle n’est plus la même.
Flapie
La restauration des frontières, la restauration des frontières… Y aurait bien le blockhaus de y a pas très longtemps, avec sa trogne chafouine, mais il avait pas l’air bien stable…
Ou souhaites-tu être enterré?
Ou ne souhaites-tu pas être enterré? C’est plus précis!
PROJET D’ARTICLE POUR « L’ENCYCLOPÉDIE AU XXIème SIÈCLE » – ROMS, par Bertrand Rouziès-Léonardi
20 octobre 2013 par Paul Jorion | Print PROJET D’ARTICLE POUR « L’ENCYCLOPÉDIE AU XXIème SIÈCLE » – ROMS, par Bertrand Rouziès-Léonardi
Billet invité.
ROMS
ROMS – Groupe hétérogène de nomades pacifiques, partiellement en voie de sédentarisation, qui fait plus parler de lui dans l’Europe moderne que la horde hunnique menée par Attila du temps où l’Europe, c’était Rome. On imagine mal – et peut-être n’y a-t-il rien à imaginer d’ailleurs – à quelles contorsions généalogiques les aryanistes nazis se sont livrés pour justifier l’ostracisation puis l’extermination des Roms d’Europe (de 250 000 à 500 000 sur les 700 000 recensés) : les Roms sont les lointains descendants d’ »authentiques » Aryens, comme l’examen de leur langue, le romani, suffit à le prouver. Un premier groupe de Roms, des réfugiés climatiques, quitta le Sind (embouchure de l’Indus) au VIIIe siècle après J.-C., fit étape en Mésopotamie, puis gagna la Grèce pour échapper aux sbires du calife abbasside Al-Mu’tasim, qui tranchait du païen à ses heures perdues. Un second groupe de Roms, parti de la région de Delhi et composé des débris de l’armée des Rajputs vaincue à Teraïm en 1192 par un corps d’archers à cheval musulmans, parvint en Europe à la fin du Moyen Âge et se fondit dans le premier pour former la communauté des Romané Chavé, « Fils de Ram », le héros de l’épopée Ramayana. Voilà pour les grands mouvements, sur de longues distances et en plusieurs vagues. Il y eut par la suite, au XIXe et au XXe siècle, d’autres mouvements de Roms dans l’enclos européen, dus pour l’essentiel à l’abolition du servage dans les territoires moldaves et valaques, avec des prolongements dans le Nouveau Monde[1].
Là où les Roms passent, et sans qu’ils l’aient provoquée nécessairement, la bêtise repousse plus dru chez le péquin aigri et lâche qui préfère marcher sur la roulotte du pauvre en haillons plutôt que sur la Bastille du riche à millions. En France, si l’on en croit les journalistes et les représentants politiques – une minorité honnie mais encore très courtisée de sédentaires incapables de décamper de leur(s) mandat(s) -, ce serait le second sujet des conversations de zinc après les impôts. Les Roms « visibles » (non intégrés) seraient entre 15 000 et 20 000 dans le pays de Tony Gatlif. On exige d’eux qu’ils se sédentarisent ou s’en aillent, mais s’ils font mine de s’établir, dans des conditions le plus souvent précaires, on leur donne de bonnes raisons de reprendre la route, quand on ne les y force pas en les délogeant manu militari de leur aire. D’un côté, depuis le 5 juillet 2000, la loi Besson oblige les communes de plus de 5000 habitants à viabiliser et à lotir des terrains d’accueil pour les gens du voyage et semble reconnaître un droit à l’itinérance, de l’autre les maires arguent de toutes sortes d’obstacles insurmontables pour ne pas avoir à l’appliquer[2], préférant étendre les surfaces dévolues au pavillonnaire et au commercial.
Bien des choses s’expriment dans l’obsession des Roms, dont peut-être l’antique, l’inoxydable défiance que suscite le vagabondage. Pour ne remonter qu’au XVIe siècle, on faisait en Suisse une différence entre le mendiant résidant en permanence dans le village et ayant une famille à charge, mendiant contrôlable, et les mendiants vagabonds, mendiants incontrôlables, coutumiers des larcins et des impostures dignes de la cour des miracles[3]. Or, semi-nomadisme[4] ne rime pas automatiquement et, de fait, rime rarement avec mendicité, maraude et misère. Du reste, de ce que le processus de sédentarisation des Roms était déjà bien amorcé au milieu du XIXe siècle pour qu’on puisse poser un premier rapport d’un (semi-)nomade pour trois sédentaires[5], il ne découle pas nécessairement qu’il est irréversible et que tous les Roms s’y soumettront pour échapper à la déchéance. Il n’est d’ailleurs pas certain que le risque de dessocialisation ou de déclassement soit conjuré par une domiciliation fixe, qu’on soit Rom ou pas. Si les conditions d’une nomadisation heureuse ou à tout le moins apaisée se trouvent réunies, il se pourrait même que des Roms sédentaires renouent avec la mobilité, comme cela s’observe en Italie[6]. Tout compte fait, nous devrions être reconnaissants aux Roms de nous inviter, par-delà la diversité des situations, à interroger la norme sédentaire. Nous devrions même les élire citoyens d’honneur au vu de leur seul bilan carbone.
La sédentarisation, dans le cadre de petites structures urbaines, elles-mêmes inscrites dans un territoire vaste, peu peuplé et bien nanti en ressources essentielles, est tout à fait viable. Lorsque plusieurs milliards d’hommes y aspirent en même temps, sur une planète dégradée en surface comme en profondeur, et viennent grossir de leur flot incessant la souillure de l’urbanisation en tache, c’est un pandémonium en construction. Les semi-nomades, dans cette configuration, sont moins à craindre que ces foules d’aspirants à la propriété qui préparent un enfer à leurs enfants pour avoir leur coin de paradis. La question n’est pas de savoir si nous avons encore le choix. Nous devons, sous peine de connaître une extinction de masse, revoir totalement notre rapport au sol.
Pourquoi ne pas envisager un semi-nomadisme, fondé sur un gel de l’occupation humaine, comme il existe un gel de l’exploitation agricole, qui laisserait respirer les sols quelque temps sans attendre qu’ils soient pollués ou épuisés ? Pourquoi ne découperions-nous pas les villes en secteurs de rotation de l’habitat, certains secteurs étant laissés volontairement en friche, jusqu’à la reconstitution de la biodiversité ? Au terme du processus, on pourrait y reloger les habitants d’un autre secteur rendu à la nature. Nous montrerions par là que nous avons compris qu’un sol vivant ne se possède pas mais qu’il se loue. Pour l’instant, il n’y a que les accidents nucléaires de type Tchernobyl ou Fukushima pour offrir un répit à la terre qui nous porte et nous nourrit. L’autre avantage du semi-nomadisme, avantage qui le rend insupportable au système marchand, est qu’il oblige à limiter le lest du superflu et à être plus soigneux de l’essentiel. Un sédentaire considérera toujours comme une catastrophe absolue la perte de ses biens consécutive à une inondation, à un incendie ou à une tornade. Un semi-nomade, qui, pour éviter l’encombrement dans un épisode de mobilité, accumule beaucoup moins de biens, souffrira bien un peu d’une telle perte, mais il n’aura pas l’impression d’y laisser trop de lui-même. Le secret du bien-vivre est de voyager léger et bien couvert. Voyager en grand arroi et couvert de biens vous fait une mort sociale, voire une mort tout court, d’une attaque de bandits.
Qui tient d’après vous le gouvernail de nos destinées, Mandrin ou Al Capone ?
dédé il va être ionisé et solubilisé dans du vinaigre tiède et finir dans un derrière inconnu..enfin qu’importe, ça va plus rigoler qu’avec rénato
Mourir en paix…C’est mourir où?
Par bonheur, j’ai découvert une fissure espace-temps, très fine, imperceptible, au fond du jardin. Elle me servira de linceul, lorsque j’aurai le cheveu bien blanc.
En 2010, j’y ai conduit ma belle-mère que j’affectionnais, une petite promenade après un dernier banquet, hé hé ! ça a marché…
Vivre en paix, c’est où?
Elle n’est plus la même.
Rose, si. Hélas!
Le Point et Abdel Raouf Dafri fonctionnent sur le même modèle.
Un nouveau tabloïde nait devant nos yeux.
tabloïd
Ils ont nom Richard Millet, Régis Debray, Renaud Camus, Jean Clair, Alain Finkielkraut… L’identité nationale, la montée des périls communautaires, l’aversion pour la transparence, le rejet de l’informe comme forme revendiquée, la restauration des frontières sont le terreau de leur réflexion.
Messieurs où souhaiteriez-vous reposer en paix?
Ou alors où ne souhaiteriez-vous pas reposer?
J’éprouve aujourd’hui le sentiment d’une trahison
jean clair se fait l’porte parole des macchabés..ça mange pas de pain..hurkurkurkurk..
elle l’enverrait chier la peuplade de zombi mais jean clair pensent que les zombis ça exiss pas..c’t’un malin
Si vous n’êtes plus capable de vivre en paix, essayez de trouver un endroit cool pour reposer en paix.
début :
rose dit: 20 octobre 2013 à 8 h 58 min
C’est vrai qu’entre le Ventoux et le goulag …
Faut voir dans les goulags y en a des pentus la Колыма par exemple…
Vivre en paix ? plutôt mourir …
Vous avez le choix : 1ère Classe
ww.youtube.com/watch?v=aOvcTl_6VpQ
ferme ta sale gueule keupu..
@rose dit: 20 octobre 2013 à 15 h 44 min
« Christiane dit: 20 octobre 2013 à 15 h 35 min »
Bien vu, Rose ! A cette heure-là je n’aurais donné ma place pour rien au monde. J’étais immergée dans les toiles de Chu Teh-Chun à la Pinacothèque. Quelle beauté ! La force de ses toiles puise dans sa façon de vivre : silence, lecture, méditation. Un tourbillon de rouges, la profondeur des bleus, quelque touche brûlante de jaune ou de vert. Parfois des monochromes, camaïeux de bleus et dessous, comme un feu, un rouge incandescent. On sent les brosses larges. C’est une peinture lyrique et cosmique. Un grand repos de l’âme pour le promeneur.
Deux autres m’attendent dans le même lieu les gravures de Goya -ô impatience – de les découvrir et Bruegel l’ancien.
Après Rose, Georges :
Cricri va attaquer le Ventoux.
ferme ta sale gueule boudegras…
Mais les mecs, avec leurs jumelles, évidemment, qu’ils la surveillent, la frontière, comme Drogo, même. Seulement ils ont des jumelles différentes, mais regardent tous au même endroit. Donc l’ennemi, ce que voyant, s’il est habile comme dirait Montluc, qu’est-ce qu’il va faire ? Eh bien sournoisement, chattemittement, il va se pointer par-derrière en tonitruant, et je vous donne Emile la suite et fin de la question…
Quand l’ennemi te colle aux fesses, serre les dents.
Camarades !
Mes amis !
Nous défendrons le Ventoux contre l’invasion de l’Armée des Drôlesses de la RdL, jusqu’à la mort ! Nous nous battons contre ces furies extracommunautaires pour le Droit des Ventousards à disposer d’eux-mêmes (et d’une belle rente), pour la Civilisation Chrétienne (que le monde entier nous envie), et le financement par l’Arabie Saoudite du super U. hallal, (au lieu dit du Gros Rocher) !!!
Il faudra pour arrêter la marche du progrès tel que nous le concevons, progrès que nous défendrons pied à pied, que les Rose, Cri-cri et autres Amazones, nous passent sur le corps !
Courage, fiers camarades !
et… Bien à vous !
L’admirable intervention télévisée du président de la République me paraît égaler la sagesse mesurée du jugement de Salomon. Si j’avais à l’illustrer, dans l’esprit de Marcel Duchamp, je choisirais l’image d’un cul à égale distance de deux cuvettes de WC. Cette décision, qui jette le chou dans les bras de la chèvre, procède d’une énergie dont l’exquise mollesse s’apparente à celle d’un dessert à la vanille d’une marque connue que je ne nommerai pas.
Quand l’ennemi te colle aux fesses, serre les dents. (Adage romain)
Quand l’ennemi te colle aux dents, desserre les fesses.
@diago dit: 20 octobre 2013 à 15 h 31 min
Volontiers.
Terribles souvenirs… Nous avions à 10 bénévoles( j’étais stagiaire) à couvrir l’arrivée de nombreux mineurs sans papiers cueillis à la descente des avions par la Police des frontières qui était obligée de nous signaler la présence de mineurs. Avec l’aide d’interprètes, après avoir franchi de multiples portes qui se refermaient derrière nous, on se retrouvait au premier étage et on les cherchait au milieu des familles, des adultes bloqués eux aussi en zone de rétention. Certains avaient de la famille en France (très peu…. La plupart avaient quitté des pays en guerre pour survivre (Afrique subsaharienne, Chine, Afghanistan…) et espéraient être accueillis en France (droit d’asile). Nous avions très peu de temps pour monter leur dossier. Une enquête plus poussée par l’OFPRA (à laquelle nous assistions) essayait par des questions précises de vérifier la vérité de leur témoignage. Puis il y avait les longues heures pour les plus chanceux au tribunal de Bobigny où au final il serait décidé de leur sort par un juge(pour la plupart, centre de Taverny où ils pouvaient et faire des études dans les établissements proches et goûter aux joies de l’amitié – une bonne centaine de jeunes là-bas ou placement en famille d’accueil pour les petits).
j’ai entendu là-bas des confidences terribles dont nous ne saurons jamais la part de vérité, la part de parole apprise (de très belles jeunes filles d’Afrique sub-saharienne disparaissaient du centre de Taverny… des voitures tournaient autour du lieu et comme tous ces jeunes pouvaient sortir… certaines ne revenaient pas…). D’autres ont vu leur destin remis en cause quand ils ont atteint leur majorité (démarches à reprendre à zéro !).
Et puis si la Police des frontières avait un doute sur l’âge des enfants, un examen osseux à l’hôpital J.Verdier pouvait les faire basculer en peu de temps dans le groupe des majeurs et là nous ne pouvions plus rien faire.
A propos de familles, je me souviens d’une petite africaine de 8 ans, sous la responsabilité d’une « nounou » dans un bâtiment proche de la zone d’attente. Sa tante avait été arrêtée à la descente de l’avion avec les papiers de sa fille qu’elle destinait à l’enfant. Bref, la gamine était seule, avec quelques affaires dans un sac en plastique. Calme, courageuse. Elle ne pleurait pas (elle disait l’avoir promis à son père. elle voulait faire des études en France…) Tout en notant des bribes de son histoire, j’avais apporté des crayons de couleurs que je lui ai laissés et nous dessinions des animaux. Je lui promis de revenir le lendemain. Je ne l’ai jamais revue. La police des frontières l’a renvoyée le jour-même dans son pays. Peut-être était-ce mieux ainsi… Un autre venu d’Afghanistan a eu plus de chance. Il était en danger réel a pu rester à Taverny.
Alors quand je pense à tous ces gosses qui ont pris des risques incroyables, seuls, pour suivre un chemin d’immigration et que je compare ces histoires à celle de cette famille du Kosovo, je me dis qu’elle a eu de la chance pour ses études cette petite pendant 5 ans, comme ses frères et sœurs. Si le père a été débouté par quatre fois c’est que son histoire n’était pas très claire. Il y a eu aussi des plaintes contre lui de ses filles… Bref des gosses qui n’ont pas demandé à naître et qui ont une vie plutôt difficile. Parfois ce n’est pas au sein de sa famille qu’un enfant est protégé et ça pas seulement dans cette famille. En 30 ans d’enseignement, j’en ai vu des placements d’urgence (enfants battus, violés… couples dans la violence…).
Chaque histoire d’enfant est différente, mérite attention, écoute, accueil. Parfois, les enfants sont heureux et grandissent bien dans des cellules familiales équilibrées ,parfois c’est le parcours du combattant pour eux.
Se joignent à leur histoire celles des parents qui fuient misère, guerres, famines et qui songent à l’Europe comme à l’Eldorado. Certains gagnent, d’autres perdent et le pire, ceux qui terminent leur vie dans un bateau surchargé au fond de la mer, ou asphyxiés dans la soute d’un camion ou d’un avion.
Enfin, j’arrête là, ça pourrait durer des heures, comme un fil que l’on tire d’une pelote qui se déroule sans fin.
Belle soirée.
Les ventouses justement c’est l’intérêt à moto on n’en a pas trop à la fois…
Si tu étais un homme décidé, John Brown, tu laisserais tomber Josette et tu prendrais la tête d’une croisade nouvelle partant délivrer Jérusalem !
Mais je crains que tu ne sois qu’un beau parleur de plus …un court, en plus long.
Christiane me fait de la peine…
c’est pas tout ça mais Fink il dit quoi sur cette pauvre ado, son cher papa et le reste de la famille
Faudra voter JC ou JB pour que la France, le monde s’en sortent
christiane dit: 20 octobre 2013 à 16 h 57 min
@rose dit: 20 octobre 2013 à 15 h 44 min
« Christiane dit: 20 octobre 2013 à 15 h 35 min »
Bien vu, Rose ! A cette heure-là je n’aurais donné ma place pour rien au monde. J’étais immergée dans les toiles de Chu Teh-Chun à la Pinacothèque. Quelle beauté ! La force de ses toiles puise dans sa façon de vivre : silence, lecture, méditation. Un tourbillon de rouges, la profondeur des bleus, quelque touche brûlante de jaune ou de vert. Parfois des monochromes, camaïeux de bleus et dessous, comme un feu, un rouge incandescent. On sent les brosses larges. C’est une peinture lyrique et cosmique. Un grand repos de l’âme pour le promeneur.
Deux autres m’attendent dans le même lieu les gravures de Goya -ô impatience – de les découvrir et Bruegel l’ancien.
Puis christiane dit: 20 octobre 2013 à 17 h 37 min
@diago dit: 20 octobre 2013 à 15 h 31 min
Volontiers.
Terribles souvenirs…
Paradoxe, Paradoxe quand tu nous tiens!
D’une vie à l’autre, d’un lien à l’autre!
Jérusalem c’est de la rigolade tout le monde s’en est emparé dans les saecula saeculorum. Mais Saint-Jean d’Acre là c’est une autre paire de manches les seuls qui l’ont pris ce sont les chevaliers teutoniques, parce que Buonaparte, lui, un slip comme un slip !
Votre témoignage donne à réfléchir, Christiane.
Elle est là, entre autres, la réalité têtue, loin des constructions hâtives des folliculaires paresseux en mal de clichés et des provinciaux de la vraie vie.
Merci.
« c’est pas tout ça mais Fink il dit quoi sur cette pauvre ado, son cher papa et le reste de la famille »
Finkie pense qu’il a écrit son livre » calmement », et que les lycéens ne comprennent rien à rien, qu’il ont tendance – pour peu qu’ils aient lu Primo Levi, auquel Finkie fait appel comme on dit passe-moi le beurre- à voir la réalité en » noir et blanc » ( BFMTV)
Et les enfants lorsqu’ils sont agités et que l’on n’y prête pas attention, sauf à trouver qu’ils sont intenables, des fois ça peut être grave. Et quand on est professeur – ou instituteur-, c’est d’autant plus important.
D’ailleurs ce digne professeur a été entarté par ses élèves.
J’aime moins sa coupe de cheveux, à Finkie. Un peu négligé.
« Se joignent à leur histoire celles des parents qui fuient misère, guerres, famines et qui songent à l’Europe comme à l’Eldorado. Certains gagnent, d’autres perdent et le pire… »
Christiane, nos collégiens devraient pouvoir faire des stages de ce genre, en intégrant aussi le point de vue des « mauvais » (les horribles flics de la PAF, etc etc).
S’ils en reviennent en gardant l’utopie absolutiste du Touche pas à ma copine, ce ne sera pas si grave, ils ont auront acquis une expérience leur donnant le droit d’être écoutés.
c’est certain; le témoignage de Christiane lui donne à réfléchir…
Sergio,
pendant que Bloom « réfléchit » (!…), je vous donne mon sentiment pour la croisade sur Jérusalem : ok pour un changement de cap.
Va pour Saint Jean d’Acre.
ce digne professeur a été entarté par ses élèves, je dois préciser, c’est quand Finkie leur a dit adieu. Ils n’ont pas aimé la dédicace de son livre, ni ce qu’il « transmettait » peut-être.
u. dit: 20 octobre 2013 à 18 h 07 min
les horribles flics
Il est vrai qu’on se sent plus proche d’une bête qui n’est pas flic que d’un être humain qui l’est…
Christiane,
Vous avez touché les limites de votre engagement. Quelle conclusion tirez-vous de cet engagement personnel ?
(…cela me fait mal de voir quelqu’un remplir en vain le tonneau des Danaïdes…)
…even the Prez…no shit…
http://www.dailymotion.com/video/xpoc70_it-s-alright-ma-i-m-only-bleeding-bob-dylan_music
« Sa langue (…) est claire, précise, chaleureuse »
—–
La Jolie Rousse
Me voici devant tous un homme plein de sens
Connaissant la vie et de la mort ce qu’un vivant peut connaître
Ayant éprouvé les douleurs et les joies de l’amour
Ayant su quelquefois imposer ses idées
Connaissant plusieurs langages
Ayant pas mal voyagé
Ayant vu la guerre dans l’Artillerie et l’Infanterie
Blessé à la tête trépané sous le chloroforme
Ayant perdu ses meilleurs amis dans l’effroyable lutte
Je sais d’ancien et de nouveau autant qu’un homme seul
pourrait des deux savoir
Et sans m’inquiéter aujourd’hui de cette guerre
Entre nous et pour nous mes amis
Je juge cette longue querelle de la tradition et de l’invention
De l’Ordre de l’Aventure
Vous dont la bouche est faite à l’image de celle de Dieu
Bouche qui est l’ordre même
Soyez indulgents quand vous nous comparez
A ceux qui furent la perfection de l’ordre
Nous qui quêtons partout l’aventure
Nous ne sommes pas vos ennemis
Nous voulons nous donner de vastes et d’étranges domaines
Où le mystère en fleurs s’offre à qui veut le cueillir
Il y a là des feux nouveaux des couleurs jamais vues
Mille phantasmes impondérables
Auxquels il faut donner de la réalité
Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait
Il y a aussi le temps qu’on peut chasser ou faire revenir
Pitié pour nous qui combattons toujours aux frontières
De l’illimité et de l’avenir
Pitié pour nos erreurs pitié pour nos péchés
Voici que vient l’été la saison violente
Et ma jeunesse est morte ainsi que le printemps
O Soleil c’est le temps de la raison ardente
Et j’attends
Pour la suivre toujours la forme noble et douce
Qu’elle prend afin que je l’aime seulement
Elle vient et m’attire ainsi qu’un fer l’aimant
Elle a l’aspect charmant
D’une adorable rousse
Ses cheveux sont d’or on dirait
Un bel éclair qui durerait
Ou ces flammes qui se pavanent
Dans les roses-thé qui se fanent
Mais riez de moi
Hommes de partout surtout gens d’ici
Car il y a tant de choses que je n’ose vous dire
Tant de choses que vous ne me laisseriez pas dire
Ayez pitié de moi
– Guillaume Apollinaire, poèmes posthumes.
La fantaisie citée à 16h37, par un certain Bertrand Rouziès-Léonardi, est fascinante.
« Tout compte fait, nous devrions être reconnaissants aux Roms de nous inviter, par-delà la diversité des situations, à interroger la norme sédentaire. Nous devrions même les élire citoyens d’honneur au vu de leur seul bilan carbone. »…
C’est intéressant ce « nous », qui ne représente aucune collectivité réelle, mais seulement l’idée du genre humain, dont le modeste « je » de l’écologiste prophétique croit pouvoir se faire le porte-voix.
(Je serais hypocrite si je ne disais pas que j’éprouve du plaisir à lire ce type de folie… most stimulating…).
Ce rêve fait l’économie de toute communauté politique.
Marrant comment cette logique convoque nécessairement la menace de l’apocalypse:
« Lorsque plusieurs milliards d’hommes y aspirent en même temps, sur une planète dégradée en surface comme en profondeur, et viennent grossir de leur flot incessant la souillure de l’urbanisation en tache, c’est un pandémonium en construction. La question n’est pas de savoir si nous avons encore le choix. Nous devons, sous peine de connaître une extinction de masse, revoir totalement notre rapport au sol ».
Devant cette « souillure », nous n’avons plus le « choix » sous peine « d’extinction ».
C’est lui le prêtre qui désignera ainsi aux masses apeurées le chemin du salut?
Il est confronté à des sédentaires qui sacrifient à haut prix leur condition de départ dans le but de se sédentariser ailleurs.
Mais il en tire un hymne à la condition nomade pour son propre usage, une sorte de philosophie de poche:
« Le secret du bien-vivre est de voyager léger et bien couvert. »…
D’autres textes de ce genre, je suis demandeur, thank you!
Finkie pense qu’il a écrit son livre » calmement », et que les lycéens ne comprennent rien à rien, qu’il ont tendance – pour peu qu’ils aient lu Primo Levi, auquel Finkie fait appel comme on dit passe-moi le beurre- à voir la réalité en » noir et blanc » ( BFMTV)
Finkie pense surtout que les ados en « aimant » les autres, s’aiment d’abord eux-mêmes et c’est bien compréhensible. D’où ce mélo du week-end.
Il n’a pas tort et si à 16 ans, on a bien le droit d’être dans ces confusions de l’amour (amour/amour propre, amour/désir etc ).
Le plus gênant reste que certains adultes y sont encore, dans ces confusions… Des Harlem Desir, « SOS racisme » ou Sauvons le racisme !
Mais quelle bille!
« et le financement par l’Arabie Saoudite du super U. hallal » (JC)
Il a fait exprès.
Il a pensé que, comme un con, je réagirais.
Il a gagné.
Ayant apprécié au delà du raisonnable le merveilleux délire du prodigieux Bertrand Rouziès-Léonardi (fleur de fumure bloggeuse d’un certain Jorion), il me semble que ce garçon hilarant est la concaténation de Coluche, Desproges et Lévi-Strauss…
Joie ! joie ! Joie ! Rires de joie….
@D’un état d’âme à l’autre dit: 20 octobre 2013 à 17 h 50 min
Oui, paradoxal, seulement en apparence…
Être face aux œuvres de Chu Teh-Chu, c’est se recueillir, retrouver des forces, laisser surgir une plénitude, un goût d’infini. Mystère des toiles où se superposent pigments, traces de pinceau, obscurités, lumières. Il faut du temps, de l’immobilité, un regard patient.
Peut-être bien que les épreuves de la vie, le partage avec celle des autres rendent cette émotion possible. La conscience est faite de ces superpositions. Cette peinture c’est un don. La recevoir, guérit, apaise. Entre intensité, détachement et perte des illusions, la vie surabonde dans cette exposition et l’âme se déploie.
J’aime quand Sergio évoque Drogo. (Ce gars-là est d’une telle finesse… Ne pas se fier à ses histoires de moto, de yam, à ses BD aimées… Il y a du philosophe en lui.)
Le désert des Tartares de Dino Buzzati est un des plus beaux romans que j’ai lus.
Tenez, pour le plaisir, ce final (de circonstance) :
« …et du puits amer des choses passées, des désirs inachevés, des méchancetés souffertes, montait une force qu’il n’eût jamais osé espérer avoir. Avec une joie inexprimable, Giovanni Drogo s’aperçut, tout d’un coup, qu’il était tout à fait calme, presque anxieux de recommencer l’épreuve. Ah ! on ne pouvait pas tout attendre de la vie, ah ! on ne pouvait pas tout demander à la vie ? ah oui ! vraiment, simeoni ? Eh bien ! Drogo va te montrer ! (…)
Et subitement les antiques terreurs tombèrent, les cauchemars s’affaissèrent, la mort perdit son visage glaçant, se changeant en une chose simple et conforme à la nature. Le commandant Giovanni Drogo, pauvre homme dévoré par la maladie et par les années, se lança contre l’immense portail noir et s’aperçut que les battants s’ouvraient, laissant passer la lumière. »
« les lycéens ne comprennent rien à rien »
Rares sont ceux qui comprennent avant d’avoir appris, humblement … et ceux là, ne perdent pas leur temps en vaines passions !
@JC….. dit: 20 octobre 2013 à 18 h 13 min
Je ne regrette rien. J’ai appris… Il reste des petites choses infimes à faire, là, tout près, sans tambour ni trompette… même si les illusions sont un peu perdues…
« Le désert des Tartares de Dino Buzzati est un des plus beaux romans que j’ai lus. »
Il est en moi, ce roman, Christiane. Pour toujours. Une partie de mon regard est absolument dépendant de Buzzati.
Il est confronté à des sédentaires qui sacrifient à haut prix leur condition de départ dans le but de se sédentariser ailleurs.
Tiens, U., je me dis que c’est cette question du prix à payer ou plus exactement qui a été payé (!) qui doit générer une certaine nostalgie, comme un noeud gordien qu’il serait temps de dénouer .. avec calme et pondération.
Désolée pour ses détracteurs mais on ne peut pas reprocher à Filkenkraut ni la malhonnêteté intellectuelle, ni un manque d’ouverture aux autres, encore moins des réactions primaires dont ce pantin inculte de Raouf Dafri a fait preuve tout content de lui, l’insigne crétin vedette!
« Être face aux œuvres de Chu Teh-Chu, c’est se recueillir, retrouver des forces, laisser surgir une plénitude, un goût d’infini. Mystère des toiles où se superposent pigments, traces de pinceau, obscurités, lumières. Il faut du temps, de l’immobilité, un regard patient.
Peut-être bien que les épreuves de la vie, le partage avec celle des autres rendent cette émotion possible. La conscience est faite de ces superpositions. Cette peinture c’est un don. La recevoir, guérit, apaise. Entre intensité, détachement et perte des illusions, la vie surabonde dans cette exposition et l’âme se déploie. »
Quelle dégoulinade !
allons dafnoz..tu vas pas te mettre a terrasser des petites poupées de crotte de nez comme des parangons de « bourdieu » « franz fanon »..ou « écologiss » comme zouzou..c’est des machins qui marche même pus sur le cable..à un analphabête ipodé on la frait dirait phil
« on la frait pas »..phil s’esprimerait clairement lui au moins
Super, JC (Buzzati)
Daphnée, ouvrez donc un parapluie, vous aurez les oreilles au sec. A part cette remarque qui vous ressemble… pas mal vos interventions (pas dégoulinantes) sur F. et l’actualité !
JC….. dit: 20 octobre 2013 à 18 h 44 min
Joie ! joie ! Joie ! Rires de joie….
« Noël ! » on disait dans l’ancienne France…
Rares sont ceux qui comprennent avant d’avoir appris, humblement … et ceux là, ne perdent pas leur temps en vaines passions !
t’es ipodé jicé..
phil m’appelle dze profileur..
Non, le Boug’, mais la sottise satisfaite et démultipliée via des émissions grand public me donne à vomir !
Franchement, cet énergumène inculte de Dafri !
« Noël ! » on disait dans l’ancienne France…
jicé il dit « c’est l’amérique »..du bon coté du rio grandé attation..comme au teksasse quoi
Franchement, cet énergumène inculte de Dafri !
ha..!..quand on fait dans la mauvaise maconnerie..cherche finkielkraut avec cécilia conchiant la france..mignon
comme au teksasse quoi
gaffe sinon t’es le redneck qu’on peut flinguer a vu infrarouge, à balle au mercure..ça fait une différence bon dieu..pas vrai sergio ?
Daphnée, ouvrez donc un parapluie, vous aurez les oreilles au sec.
Je l’ouvre, je l’ouvre, Christiane ! Et sans animosité particulière à votre encontre – j’entends par là qqc qui serait personnel – sinon un haut-le-coeur à tant de complaisance et si peu de distance critique.
fleur de fumure bloggeuse d’un certain Jorion
tout ça pasque’il est belge..je te félicite pas jicé
cherche finkielkraut avec cécilia conchiant la france
Mais pourquoi pas essayer de réfléchir à partir de ce que présente l’actualité – même la plus people, cette Cecilia ! – après tout si la philo fait un retour sur le devant de la scène médiatique, c’est bien parce qu’elle descend de l’estrade du discours pour agir.
Elle n’a pas tort, sur la démarche.
Les intellectuels avaient déserté; il est temps qu’ils réinvestissent le champ de bataille, non ?
(Bon, une Cecilia, c’est un peu cheap comme bataille à livrer !
Et Rosset, ML a du suivre ..)
Surtout, comment peut-il croire que l’on accordera crédit sur ce sujet à quelqu’un qui reconnaît, et revendique, n’avoir jamais pratiqué aucun de ces écrans et de ces flux ? Ce qu’il connaît de l’internet, il le sait par la lecture des livres de Nicholas Carr.
On pense ce qu’on veut d’internet. Il y a, de toute façon, tant à dire, et de tant de points de vue différents. Mais ce refus crispé, obstiné, est imbécile. Finkielkraut, vieille autruche, ôte-toi la tête du sable et les doigts du cul. Regarde ton écran et tape sur ton clavier. Des milliasses de tes contemporains le font, et à toute heure. Et, on dira ce qu’on voudra, pour leur plus grand profit. Regarde, Finkie, c’est grâce à internet que je prends connaissances de tes jérémiades, lassantes, Finkie, lassantes, certes, mais Finkie, je peux te zapper ! Quand je veux. C’est pas le pied ? Découvre, mon pote, découvre. Rien que te dire que tes élucubrations voyagent à la vitesse de la lumière, c’est pas merveilleux ? qu »y a-t-il de plus merveilleux que la lumière ? Fiat lux, Finkie, fiat lux !
La question, bouguereau, ce n’est pas de rire ou pas, mais de ne pas vivre ni donner à voir une longue et dérisoire agonie dans l’imitation forcée d’un grand modèle afin de fuir le sens…
Les refus des Finkielkraut, des Clair , des Millet, des Camus, nous font chier. la vie sera exubérante ou ne sera pas>. la vie aura l’exubérance ouverte de l’a
Découvre, mon pote, découvre. Rien que te dire que tes élucubrations voyagent à la vitesse de la lumière, c’est pas merveilleux ? qu »y a-t-il de plus merveilleux que la lumière ? Fiat lux, Finkie, fiat lux !
Mon pôv’Jauni Brownie qui flippe à la vitesse de la lumière dès qu’on lui parle d’aller lui remonter les bretelles ! Pfff !
bouguereau dit: 20 octobre 2013 à 19 h 13 min
balle au mercure
Le mieux paraît-il ce sont les balles creuses il paraît que c’est très bien. Mais pour en être vraiment sûr il faudrait faire des essais, par exemple Nancy c’est assez dégagé, mais aux heures creuses, naturellement…
Les refus des Finkielkraut, des Clair , des Millet, des Camus, nous font chier. La vie sera exubérante ou ne sera pas. La vie et la pensée auront l’exubérance infiniment ouverte de l’amour, ou elles ne seront pas.
Daaphnée dit: 20 octobre 2013 à 19 h 16 min
Distance critique face à cette œuvre ? Plein de panneaux à l’expo, plein de livres aussi sur les influences diverses qui ont traversé, modifié sa façon de peindre. Mais quand on se trouve dans cet espace -pas très grand- entouré de ces grandes toiles magnifiquement éclairées, on la perd cette distance. On passe ou on se plante et on reçoit pleinement l’intensité d’une douzaine de toiles qui vous entourent. Quatre salles et à chaque fois, cet enserrement, cette puissance, cette allégresse… j’entre dans l’espace de la toile et puis… basta !
« ne pas vivre ni donner à voir une longue et dérisoire agonie dans l’imitation forcée d’un grand modèle afin de fuir le sens… »
Bravo.
Vous êtes dans le vrai, christiane, ne vous laissez pas intimider.
u. va venir vous souffler dans les bronches, mais n’ayez crainte, il n’est pas dangereux en fait.
Tiens, le Boug’, j’espère que vous aurez écouté chez FOG, Nacera Guenif. Très pertinente.
« Les refus des Finkielkraut, des Clair , des Millet, des Camus, nous font chier. la vie sera exubérante ou ne sera pas » (Brown)
Spontanément: hourrah!
A bas les rabat-joie!
Un peu plus tard:
Bilan de ses conneries.
Bonjour la haire et la discipline…
Pauvres petits, hein!
« Mais pourquoi pas essayer de réfléchir à partir de ce que présente l’actualité – même la plus people, cette Cecilia ! »
Elle a plus de classe que son guignol, Daaphnée.
(Pourquoi quand je l’écoute je me sens intelligemment de gauche?
Hélas, c’est tellement bon, et aujourd’hui si rare)
De même Valérie a plus d’allure que son bonhomme
(Si seulement elle se taisait, une fois pour toutes)
« u. va venir vous souffler dans les bronches »
Ça fait partie des expressions utilisées par les Français et que j’ignore
(et pourtant je travaille beaucoup)
(Pourquoi quand je l’écoute je me sens intelligemment de gauche?
Hélas, c’est tellement bon, et aujourd’hui si rare)
U. chéri, ne mégotons pas.
Le bonheur est fait de la somme de petites joies …
« Regarde, Finkie, c’est grâce à internet que je prends connaissances de tes jérémiades, lassantes »
D’abord, quand on tape sur Finkie, j’ai mal à ma mère.
Ensuite, s’en prendre à ce péché véniel (internet), c’est manquer de charité.
Enfin, Jérémie, c’est un grand.
« Le bonheur est fait de la somme de petites joies … »
Ouais…
C’est pas petit-bourgeois?
Et la révolution?
Et l’émancipation du genre humain?
Dès demain, le camarade Bloom nous tombe sur le rable.
@Christiane, merci pour avoir eu le courage de répondre à ma petite enquête sur la PAF. De ne jamais vous laisser impressionner par les supposées contradictions ou critiques vomitives dégoulinantes de haine que d’aucunes vous posent sans grande distance critique. Merci de rester calme et de garder votre absolue confiance en la littérature et en JC. Que le Désert des tartares ou la Cantique des Cantiques parviennent à faire se réconcilier un temps les inconciliables à la RDL, voici enfin prouvée quelque chose de son utilité ! Je n’aurais point cru cela possible !… Que s’est-il passé en ce dimanche au juste ? Une envie d’aimer plutôt que d’haïr ?
C’est pas petit-bourgeois?
Non, il ne s’agit pas d’accumuler des paquets de sucre ou de farine dans un coffre !
Non non, laissez cela à notre normande ..
Il n’est pas exclu de prendre quelques risques et n’êtes-vous pas vous-même un grand prudent très réfléchi ? Alors que moi, je passerais pour la cigale et volage de ces lieux ?
« Le tueur en série Emile Louis est mort » (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/10/20/emile-louis-rattrape-20-ans-apres_3499809_3224.html
Il semblait être l’enfant naturel de Kundera et de Maurice Thorez.
Des gens à oreillettes, comme dit Sergio.
« Il n’est pas exclu de prendre quelques risques et n’êtes-vous pas vous-même un grand prudent très réfléchi ? Alors que moi, je passerais pour la cigale et volage de ces lieux ? »
Est-ce bien utile, Daaphnée, un dimanche soir, d’enfoncer le clou?
C’est Edgar qu’on assassine…
Le lundi, retour à l’usine ?
Bon, il est vrai que Juan-Munoz Many y voit un sourire possible …. Ah, ces chinois et leur politesse entendue !
« Du miel / laisseront tomber tes lèvres / épouse / Du miel et du lait / sous ta langue / et l’odeur de tes vêtements / pareille à l’odeur du Kosovo /… »
Le Paysage Audiovisuel Français, Diago.
Merci, Diago…
je passe de Chu Teh-Chun à Henri Cartier-Bresson !
Pour cette photo bien qu’ayant lu la légende la situant, je ne peux m’empêcher de rejoindre ce petit homme, Gregor Samsa, que Kafka transforme en insecte et qui en est effrayé.Il ne provoquera que répulsion, dégoût et il en mourra. Desséché, il sera balayé un matin par la femme de ménage….
D’autres hommes transformés en insectes ?
Eh bien, absurdement , je vois ces amateurs de courses hippiques transformés en insectes avec des gros yeux à facettes. Tous regardant dans la même direction. Une « métamorphose » surréaliste digne d’une science-fiction pas très rassurante.
Qu’est-ce qui, dans ces échanges,ce billet, ces livres, cette actualité a pu me conduire à cette idée ?
Bon, les cauchemars, maintenant.
H. Meschonnic, quel grand poète, vraiment.
Il est d’ailleurs tellement rempli d’amour, lui aussi.
« La poésie c’est lui, le sycophante tout seul, debout sur des dépouilles. » J.M. Maulpoix.
Il semblait être l’enfant naturel de Kundera et de Maurice Thorez
bel hommage, tous les handicapés légers le kiffait bien
une longue et dérisoire agonie dans l’imitation forcée d’un grand modèle afin de fuir le sens…
taisez vous..monsignor rénato s’entraine pour son préche de dimanche prochain
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