Richard Millet sous le soleil de Depardieu
Voilà encore un livre dont ils ne sauront pas que faire. « Ils », entendez les critiques, les medias, l’opinion. Il est vrai que depuis « l’affaire », ils se repassent les pamphlets de Richard Millet comme une patate chaude, en se disant qu’il faudra bien en parler si d’autres en parlent sur le mode incorrect, voire scandaleux, car il sent toujours le souffre, mais qu’en attendant il serait plus prudent de s’en abstenir. D’autant qu’il enfonce le clou avec Le corps politique de Gérard Depardieu (120 pages, 17,90 euros, Pierre-Guillaume de Roux).
De quoi s’agit-il ? De la France et des Français, ce qui n’est pas rien. De la décadence dans laquelle ils s’avachissent. De la veulerie nationale. De leur médiocre renoncement au génie de la langue française. De leur lâche résignation face au tout-culturel, au multiculturalisme, au communautarisme, à la haine de soi nationale, au laïcisme ludique, au droit du sol, au reniement, à l’universalisme, au métissage général, à l’apologie démocratique du Bien, au culte de la jeunesse, au droitdel’hommisme, à la doxa de la sous-culture américaine envahissants, à la disneylandisation de l’héritage chrétien par les lieux de mémoire. Air connu. Sauf que Millet est un écrivain, un vrai, avec ce qu’il faut de mégalomanie et de paranoïa, mais un peu plus que les autres, un qui croit encore en la littérature. Cet air désormais familier, il le joue cette fois sur un mode moins excessif, moins violent, moins apocalyptique, donc plus crédible que dans ses précédents livres, ce qui ne le rendra pas plus audible de ce ceux qui ne veulent pas entendre, car il n’est pas moins radical. Il ne renonce pas à ses excès non dans l’expression, plus mesurée, mais dans l’hypertrophie des évocations. Tout sous sa plume conduit à constater la décadence de nos sociétés. Même le physique de François Hollande, son « insigne laideur, son insignifiance politique, son inculture littéraire » (il semble que le président ne soit pas son cousin). Les auteurs cités en épigraphe donnent le la : le prophète Isaïe qui dénonça le relâchement des mœurs de ses contemporains, le Céline du Voyage et Léon Bloy en son Journal. Il a le goût des formules :
« Le culturel comme la maladie sénile de la petite-bourgeoisie ». Ou bien : « La Vie d’Adèle, pieuse réalisation d’un tâcheron tunisien ».
Son constat est amer : la France littéraire est morte. L’art contemporain, plus spectaculaire et plus marchand, a pris sa place. Mais comment passe-t-il de ce constat de décès à la grandeur et illustration de Gérard Depardieu ? Par le surnaturel chrétien. Certes, l’acteur a bien lu Saint-Augustin à haute voix en différentes chaires, il en a même parlé avec le Saint-Père, et il fut un inoubliable abbé Donissan dans le grand film de Pialat d’après Bernanos Sous le soleil de Satan, certes, mais la transition ne serait-elle pas abrupte ?
Depardieu, c’est la France. Sa plus parfaite incarnation dans toutes ses imperfections. Pas plus français que le meilleur acteur de ce pays. Mais là on s’attend à ce qui le compare à Gabin, il trace une analogie avec Michel Simon dans la catégorie culcute « Monstres sacrés », bien que l’un ait réussi son Boudu que l’autre a raté. Ce qui est plutôt bien vu. Il en fait la métaphore de la France qui résiste :
« Le seul Français non réductible au devenir yankee du monde, à l’indifférenciation générale, à l’anonyme douleur de l’individu ».
Pas plus politique que Depardieu. Il n’est pas jusqu’au fameux pétomane qu’il ne glorifie en lui, flattant ses flatulences comme un permanent pied-de-nez à l’establishment, l’ogre rabelaisien lui pétant à la gueule « en barytonant ». Toute sa filmographie est passée au peigne fin, analysée, examinée, soupesée, l’auteur faisant grand cas de la dimension subversive, radicale même des films de Bertrand Blier, à commencer bien sûr par Les Valseuses mais sans négliger Buffet froid, Préparez vos mouchoirs, Tenue de soirée, Trop belle pour toi.
On doute qu’il ait jamais rencontré Depardieu. Son analyse du bonhomme phénoménal est juste, bien vue et on imagine que l’intéressé, malin comme il n’est pas permis, s’en délectera car il se sentira pour une fois compris. Mais outre sa haine viscérale de la bourgeoisie, sur laquelle il aurait dû insister, il y a le paradoxe sur le comédien. Inutile de se croire son Diderot pour s’y essayer. Il tient à ce détail que je n’ai pas trouvé dans ce livre : d’un côté vous avez un homme de cinéma qui depuis des années est incapable d’apprendre son texte, qui a l’esprit tellement confus, embrouillé, enivré, embrumé, qu’il faut lui montrer chacune de ses répliques inscrites sur des post-it collés sous l’objectif de la caméra, doublé d’un homme de théâtre (qui n’y « excelle » vraiment pas, non, désolé, il est loin le temps de Duras et de Régy), qui se fait souffler dialogues et mouvements dans une oreillette par une assistante qui le dirige depuis les cintres ; de l’autre, le même personnage qui, s’invitant sur des répétitions de Tous les matins du monde, regarde Daniel Auteuil enperruqué et habillé d’époque s’escrimer laborieusement à coups d’archet, et lui, en blouson de cuir et jeans, s’asseoir d’office à sa place, se saisir de la viole de gambe et improviser le rôle avec un génie et une grâce inégalés qui le désignaient dans l’instant pour être Marin Marais.
Quand tant d’autres acteurs ne se content que d’être une gueule ou un corps, Depardieu, c’est aussi et avant tout une présence et une voix, qu’il soit Cyrano ou Danton, le colonel Chabert ou Maheu le mineur, Vatel ou Vidocq. Et si l’on veut savoir ce que Millet entend par « romancier postlittéraire », expression qui revient souvent dans son essai mais de manière énigmatique, il faut en passer à nouveau par Depardieu, et pourquoi pas ! Précisément par le beau film de Xavier Giannoli Quand j’étais chanteur :
« C’est un mec qui écrit des livres en chantant les thèmes des autres et qui publie dans le vide, avec l’espoir de durer dans une langue à l’agonie ».
Vraiment, belle métaphore que celle du corps Depardieu (toutes sortes de rois peuvent avoir deux corps, et Depardieu a trouvé là son Kantorowicz). Elle n’a rien d’artificielle, jusque dans sa sauvagerie de pauvre dans sa relation à l’argent. Message reçu : misère d’une nation sans Dieu. Les jeunes Français ne sont pas plus mal traités que les jeunes européens, à l’unisson même : « regards vides, corps flottants, langue décomposée, mémoire erratique ». On ne peut que lui souhaiter de changer de contemporains, ou de retourner en exil intérieur en Limousin, mais très loin dans les terres sous peine de verser dans une déprime suicidaire. Je le dis sans ironie car ce pamphlet sombre et brillant est aussi dérangeant, c’est sa vertu, qu’il peut être parfois touchant.
La France est un fantôme ; le spectre de la transhumance hante l’Europe. Sont appelés à la rescousse le philosophe pascalien Pierre Magnard, Simone Weil, René Guénon, Bloy bien sûr, auquel on l’imagine bien s’identifier, et surtout Baudrillard. Cette déploration prend tout son relief, qui lui évite de sombrer dans l’ordinaire déclinisme, quand Richard Millet, véritablement habité par ses convictions, sincère et indépendant, jusqu’à ne pouvoir imaginer de Français autre que chrétien, trouve une voie spirituelle, une grâce même, dans son combat pour la pureté de la langue, ce qu’il appelle « la vérité de la syntaxe française », celle-ci abritant en son sein tout le génie d’un peuple et toute sa mélancolie face au désastre. Mais que cela ne nous dispense pas de voir derrière la recherche de cette pureté de la langue la quête illusoire d’une introuvable pureté de la race.
(« Sous le soleil de Satan », Mammouth », « Les Valseuses »)
924 Réponses pour Richard Millet sous le soleil de Depardieu
..quoiqu’il aime les trucs nouveaux..comme christophe colomb tiens..mais faut aligner les biftons hin zouzou
Millet qui, Jean-François ?
Je dirais qu’il y a un mystère Richard Millet, que peu de gens perçoivent parce qu’ils le voient comme il n’est pas du tout : hargneux, vindicatif et raciste. Les clichés habituels !
toutafé dracul..c’est comme goering..je comprends pas..en cuir blanc comme l’innocence..un grand couteau pour toujours être ready à couper une rondelle de jésus pour les amis impromptu..jovial..et l’oeil franc avec ça!..n’empêche les lunettes d’intello fines comme avec rabat pour viser à 350 mètre..avoue qu’a coté ton millet peut faire fourbe dracul..enfin c’est une impression..c’est un blog litteraire
A mon avis, pour ce que j’en ai lu, Richard Millet nous refait du Bernanos et du Baudrillard, il mélange, et ça donne ça. C’est tout. Quant à la langue « somptueuse », j’ai des doutes…
on est pus dans les 50’s rénateau..y’a eu vatican 2
Richard Millet nous refait du Bernanos et du Baudrillard
baudrillard mettons que ça se truque..mais nonosse!..fais gaffe à la main de dieu tête a toto
Je n’ai pas dit que Millet « truquait ». Pas du tout, et je le crois sincère. Mais il s’est inspiré de. Rien de nouveau sous le soleil.
Pas du tout, et je le crois sincère
c’est terribe toto..mais la sincérité..le mérite..n’ont rien a voir lan’dans..
Infâme Bouguereau, ce sujet vous dépasse !!!
mais non..lissène.. »deserve » qu’il disent les ricains
« y’a eu vatican 2 »
Faut dire ça à R. Millet… éventuellement
Bon, j’ai mieux à faire, bonne journée…
Il est vrai que si l’on prend un passage comme celui-ci:
« La France, naguère pays littéraire par excellence, n’est plus qu’une république bananière de la littérature, laquelle y est méprisée avec le plus grand sérieux par ces thuriféraires mêmes. Quand elle est revendiquée comme valeur au nom du spontanéisme littéraire, l’ignorance langagière est une forme de barbarie, la plus communément admise. Il existe en France et dans le monde, au nom du patrimoine littéraire mondial, une haine de la littérature qui montre qu’on préfère la pauvreté de l’illusion à la richesse du réel. »
cité par U.
Ce ne sont pas les qualités littéraires qui viendront soutenir la radicalité du propos, qui n’engage que son auteur ..
Ce serait plutôt de l’anti-littérature qui, en effet, ne cherche pas à faire « illusion » (!) mais dont on cherchera en vain quelle « richesse du réel » elle pourrait prétendre sauver ..
Pardon ?
Non, non, je n’ai rien lu de lui … le bruit que l’on fait régulièrement autour de son nom, ne m’en laisse pas en avoir envie ..
pas avoir envie ..
Je pensais aux méfaits de ce vacarme qu’une certaine presse entretient volontiers ..
Auriez-vous la bonté, Pierre Assouline, de nous choisir qqs auteurs un peu moins bruyants ?
Si notre luminosité albinoïde voulait bien nous citer un passage « somptueux » ..
Widergänger dit: 21 septembre 2014 à 13 h 09 min
« il grand et baraqué, il en impose physiquement. »
C’est pas rien, qu’il dirait jicé
Widergänger dit: 21 septembre 2014 à 13 h 40 min
OK.
Mais j’ai choisi de commencer par L’Orient désert, décision que vous avez précipitée.
(Ça y est, je ne vous en veux plus pour le paneton d’Attali que vous m’aviez fait kindlé.
Je l’ai oublié).
Daaphnée dit: 21 septembre 2014 à 14 h 30 min
Si notre luminosité albinoïde voulait bien nous citer un passage « somptueux » ..
Notre ami fait du bon WG depuis hier, Daaphnée.
Ça se remarque à la rareté des points d’exclamation!
je ne vous en veux plus pour le paneton d’Attali > je ne vous en veux plus pour le paveton d’Attali
Je ne suis pas près d’en faire mon pain noir.
Daaphnée dit: 21 septembre 2014 à 14 h 23 min
Non, non, je n’ai rien lu de lui … le bruit que l’on fait régulièrement autour de son nom, ne m’en laisse pas en avoir envie ..
Faut en lire un pour voir. Ca se lit, au fond c’est assez récréatif. J’en aurais repris un il y a deux jours à la bib, passant devant le rayon, si j’avais pu prévoir le billet de Passou. A contrario la preuve est faite que cela n’accroche pas plus que cela. Il y a quand même de la lourdeur, de l’expression convenue, on a l’impression de quelque chose d’un peu inabouti, pour reprendre une construction à la mode…
Notre ami fait du bon WG depuis hier, Daaphnée.
Ça se remarque à la rareté des points d’exclamation!
Ne nous laissons pas submerger par l’émotion, U. .. le naturel ..
De toutes les façons, L’Imitation largement publié, oui mais « l’Imitation du Christ qui a eu une influence durable et profonde sur toute notre littérature. » Heu …
Pardon ?
Mais je ne sais pas si j’aurais envie qu’il me lave les pieds, moi !
Comme vous y aller !
Bon, … je viens d’aller chercher:
« Dévoration d’autrui par la parole,par les regards et par la bouche. L’amour est une sauvagerie en quêtede rites, d’habitudes, de monotonie; lerègne du faux-semblant et de la demi-nuit; une tentative d’épuisement; une lutte pourcontenir l’absence de l’autre ou se défaire du surcroît de présence que, même absent, il nous impose. La parole dresse contre la nuit une vitre plus sûre que le verre et derrière laquelle il arrive à Marina de s’endormir en toute candeur, comme seules les très jeunes femmes – celles qui croient encore possible de se délivrer de soi par l’amour, ou qui n’aiment pas encore à la façon des hommes: en sachant que le plaisir nous renvoie à notre solitude et que tout élan vers autrui entraîne la destruction plus ou moins rapide d’un songe.
Et pourtant rien ne m’émeut plus que Marina croie encore à autrui, à la nudité, à la vérité amoureuse. »
Ce » celles qui …. ou qui …. en sachant que le … à notre … et que tout … la destruction plus ou moins rapide d’un songe. « , vous ne trouvez pas ?
Plutôt corseté que somptueux, non ?
Vous savez quoi, U. ? Je plains ce songe qui est venu s’abîmer dans cette phrase ..
je souscris à ce que dit ML.
Millet,que j’ai rencontré, est un être passionné, vrai, courtois,intelligent,qui, du comité de lecture gallimard a eu un panorama du malaise littéraire francais. ses travaux et son travail de lecteur sont assez formidables.et il a courageusement fait une analyse.. par ailleurs, je ne partage pas ses idées et ses colères mais c’est un vrai bel écrivain.
Je n’arrive pas à m’intéresser au « Retour du Fantôme de Nagy-Bocsa ». J’ai horreur des écrivains d’un seul livre, ou plutôt de ceux qui écriront toujours le même livre.
Raison pour laquelle, j’ai attaqué « Anna la douce » de Dezsö Kosztolanyi, chez Viviane Hamy… Quel régal !
12 h 09 : un exemple supplémentaire des « arguments » du sieur bougue-Rôô : « t’es qu’un jeune con dégage ta fraise épicétou »… quand on vous dit qu’il radote, qu’il rabâche et déraisonne, complètement vermoulu… ce type est foutu épicétrotard
celles qui croient encore possible de se délivrer de soi par l’amour, ou qui n’aiment pas encore à la façon des hommes
Il manque la 3° voie.
Sauras-tu la trouver ?
à Rigolo : JC, pas mieux !
que d’attende qu’il meure
j’veux bien cabotiner un chouia en rappelant à vot’bon bazaar c’queue hitchcock affichait au compteur du temps imparti au meurtre, mais l’avait pas l’art de faire des cabanes en bois avec camouflage militaire pour les pouce au suicide tout de même..
mais bon.. une pierre qui roule ça sert à enfariner.. les marchands du temple zont presque trop l’embarras du choix qu’en faire..
« mais que cela ne vous dispense pas de voir derrière la recherche de la purete la quête illusoire d’une introuvable purete de la race ». Voila qui resume tout d’une manière intelligente. Ou comment la littérature prend pied au vrai sens du terme. Il est triste de constater que la littérature est faite de jambe amputée pour le fils Depardieu. Il est triste de constater qu’un état mental fascite en accueille un autre dans le cas Depardieu. Le fils de Dédé n’est pas fier d’être son fils. Car, il pense qu’il est beaucoup plus, qu’il est ne par erreur dans ce milieu. Oui, il est d’une autre race, pense-t-il.
Widergänger dit: 21 septembre 2014 à 13 h 43 min
Mais il faut savoir aussi être le christ qui lave les pieds. Et ce n’est pas donné au premier chrétien venu apparemment.
Moi, D. le catholique exemplaire, je me lave les pieds avant d’aller à la messe, tous les nuits des dimanches vers 03:15, quand mon QI est à son maximum. Puis je lave les pieds de mon chat, en tout bien, tout honneur, nos rapports sont purs.
La librairie Delamain (gauche/haram ?) sera-t-elle la nième victime collatérale des cadeaux faits à notre verseur de rançon national, le qatar?
Le groupe fasciste Aube machin truc qui a profané le monument érigé à la mémoire du groupe Manouchian à Marseille sera-t-il interdit?
Malgré la suprême vérité syntaxique qui les caractérise, les autres questions semblent quelque peu futiles.
tu peux bien te cacher kicking, t’es du pareil au même, aussi tordu que l’autre vieux débris
I’d razère not too
« D. dit: 21 septembre 2014 à 16 h 23 min
tous les nuits des dimanches vers 03:15, quand mon QI est à son maximum. »
D. vous pourriez essayer d’écrire un truc une fois un dimanche à 3:15 ?
par curiosité.
…
…@,…Rigolo,…famille Cinéma,…TKT.,…
…
…n’arrache pas les bougies de ceux qui s’en contente,!…pour leurs manuscrits,…du vent,…
…
…culpabilisateur psychologique à deux balles,!…de contraste,!…etc,!…
…
Ben didon, on peut dire que chez slate règne également un sacré sens de la traduction par périphrase:
« Comme le rappelle très justement la BBC, tout le monde a en tête la façon dont les Américains «ont soutenu des groupes de guerrilla» par la passé… »
http://www.slate.fr/story/92417/cia-etat-islamique-rumeur-irak-iran-liban
Vive polémique sur l’antisémitisme de Heidegger, en ce moment, en Allemagne, et aussi en France où sort le livre de Peter Trawny (événement éditorial de cette rentrée). Ce dernier rend public un nouveau fragment des « Cahiers noirs », confondant pour le philosophe et typique de sa « pensée ». A vous de juger :
« La communauté juive est, dans l’espace-temps de l’Occident chrétien, c’est-à-dire de la métaphysique, le principe de perturbation, le destructif du renversement de l’achèvement de la métaphysique, c’est-à-dire de la métaphysique de Hegel par Marx. L’esprit et la culture deviennent la superstructure de la «vie », c’est-à-dire de l’économie, de l’organisation, du biologique, du « peuple ». »
Mais l’Anti-France avant on avait Super-Dupont ; seulement lui il avait des biscoteaux, hein ! Het un marcel du feu de Dieu…
Millet ne prend pas en compte le fait que la culture a réussi là où la religion a échoué : pacifier nos sociétés.
il faut dire à Millet que le grand talent de nos médiocres écrivains et nos stupides philosophes médiatiques est d’avoir réussi à nourrir l’esprit des consommateurs de produits culturels afin de consoler, réconforter et apaiser leur âme : ce n’est pas rien.
ils ont fait de nous sommes tous des humanistes !
les artistes sont tous des gens généreux qui ont fait de nous des gens généreux, ouverts au monde, à la culture de l’autre.
Nous sommes tous des enfants de le Clezio !
amen.
Sergio, vous vous liquéfiez sur votre réservoir ? Gardez le bouchon fermé au moins !
ce que nos acteurs du paysage culturel ont réussi, dans une société qui compte 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres, c’est pas de la gnognotte !
la Culture a su empêcher la guerre civile !
ça il faut le dire à Millet !
parce que lui aimerait bien la voir cette guerre civile.
il faut lui dire qu’on préfère encore bouffer du Houellebecq que sacrifier nos enfants !
vive la liberté, vive la fraternité, vive la littérature et l’art moderne !
Hamlet, ce que vous nommez « culture » est en fait de la « consommation ».
nos politiques sont impuissants contre le système mis en place par les puissants !
nos économistes sont impuissants.
nos sociologues sont impuissants.
nos assistantes sociales sont impuissantes.
nos infirmières n’ont plus moyen de faire leur boulot.
nos enseignants sont au bord de la rupture….
mais nos écrivains ne sont pas impuissants !
ils n’ont jamais été aussi puissants.
bien sûr si les politiques combattaient à armes égales avec les puissants de ce monde, tous ces écrivains nous n’en aurions rien à taper, nous pourrions nous permettre de leur dire qu’ils ne valent pas un clou.
mais en attendant apprenons à les glorifier à leur juste valeur, ils sont notre seule armée.
Sergio, vous vous liquéfiez sur votre réservoir ?
tu dis ça passqu’il te prend pas en croupe épicétou
…
…@,…hamlet,…à 17 h 17 mn,…
…tout ramener à un conservatisme » sans dents « ,…des fois , çà m’écoeure,…royalement,!…comme qui dirait,!…
…
…soumis, dominé, merci,! patron,!…quelle horreur d’existence,!…la pensée unique des chiens à leurs maître,!…
…quel projections de raisonnements,!…trop de pétrole,…etc,!…
…
Vais m’abstenir d’écrire dans le détail ce que je pense du lobbyisme social tiens…
le paneton d’Attali
l’ump su’l’retour consulte la Chicholina en carton t’es le pape de la com Zouzou
mais nos écrivains ne sont pas impuissants !
(Momo)
pas écrivain mais impuissant cherche mouchoir.
Contacter Momo qui transmettra
« Ils ont fait de nous que sommes tous des humanistes ! » (Hamlet)
Non ! Hamlet ! Non !
J’ai un papier des Autorités Rebelles : je ne suis pas un humaniste …
Je suis une crapule.
Certifiée.
Bonne nuit et faites de beaux rêves … !
la consommation culturelle ?
il est où le problème ?
c’est là l’association de deux domaines autrefois distincts mais désormais liés, à tel point que l’un ne peut se défaire de l’autre, ils se nourrissent l’un l’autre, dans une parfaite symbiose, à tel point qu’il semble évident que les sonates de Beethoven ne paraissent avoir été composées que pour les plages de pubs sur radio classique et Hugo n’a existé que pour permettre à la fnac de boucler son bilan de fin d’année.
et alors ? où le problème ?
vous êtes comme Millet : des anti libéraux !
quand j’écoute radio classique j’arrête la radio quand ils passent un nocturne de Chopin et je la rallume pour n’écouter que leurs pubs, parce que la publicité sur radio classique est magnifique ! c’est suave, leur tempo est parfait, l’harmonie idéale.
franchement je ne vois pas où est le problème.
j’ai pas raison D. ?
vous aimez Chopin D.?
à moins que vous ne préfériez Obeussé D.?
ou bien Galvau D.?
« Le culturel comme la maladie sénile de la petite-bourgeoisie ». (R. Millet)
On peut lire quelque chose de tout à fait semblable, la formule en moins mais le contenu est identique dans un chapitre du bouquin de Michel Deguy, Le Poétique, qui porte sur une analyse fine comme les aime le philosophe Michel Deguy (puisqu’il est à la base prof de philo).
Simplement pour dire que R. Millet n’est pas le seul a penser ce qu’il pense.
Remarquez il y a déjà un roman de Millet qui met en œuvre la décadence française, c’est son roman intitulé « La fiancée libanaise ». Il y a aussi parfois quelque chose de Thomas Bernhard dans le style de R. Millet, par la façon de se servir et de placer dans la phrase les verbes de parole charger de rapporter des paroles. Comme une sorte de clevecin bien tempéré qui scande la phrase et lui donne un rythme qui n’est pas sans évoquer la colère, une colère rentrée de quelqu’un d’excédé qui parle. Il y a quelque chose comme ça dans bien des phrases de La fiancée libanaise.
Mais il faudrait inventer une composition beaucoup plus audacieuse, une composition qui obéirait à une ordre caché et donnerait l’effet d’un chaos. Souvent ses phrases sont longues comme celle-ci (un paragraphe entier à elle toute seule) :
« Coupable il me fallait donc l’être, d’une manière ou d’une autre, même après avoir été mis hors de cause et avoir demandé à ma sœur de me servir de truchement avec les journalistes et dans les démarches qui restaient à faire, avait-elle raconté à la visiteuse qui se taisait, elle, et fumait, attendait, réfléchissait, en espérait davantage mais n’obtiendrait pas grand-chose, ma sœur en ayant déjà beaucoup dit, trouvais-je, et elle-même pensant probablement ainsi, puisqu’elle n’a rouvert la bouche que pour déclarer, sans autre forme d’explication mais en regardant à nouveau les grandes ombres du parc, que je ne viendrais pas ce soir, non, qu’il était trop tard maintenant, que la visiteuse aurait plus de chance le lendemain, ma sœur oubliant qu’elle avait déjà dit, dans l’après-midi, que je ne viendrais pas, et déclinant l’invitation à dîner que lui lançait la visiteuse, à qui elle répondait qu’elle ne mangeait pour ainsi dire pas, le soir, afin de mieux dormir, la plupart des gens mangeant trop, par ennui, par angoisse, ou parce qu’ils achètent trop de nourriture que leur avarice leur enjoint de ne pas laisser perdre. »
Voilà peut-être ce qu’il faudrait appeler une « phrase-chaos » ?
Hamlet, vous êtes le consommateur idéal, l’esclave aliéné, au sens marxiste, que tout le monde veut. Plus une once de liberté chez vous ! Bravo, vous êtes le néo-humain PARFAIT !
« Simplement pour dire que R. Millet n’est pas le seul a penser ce qu’il pense. »
C’est bien de le souligner.
Il y a aussi dans la construction des phrases, chez R. Millet, notamment dans l’emploi qu’il fait des participes présents, quelque chose qui rappelle la technique de Claude Simon chez qui le participe présent permet l’air de rien de passer d’une temporalité à une autre et de créer ainsi des effets suggestifs de transformation du réel en rêve.
Ce qui est intéressant aussi chez Richard Millet, c’est qu’il a fait de son Limousins natal un mythe (je lui avais dit que j’avais à cause de lui, ou grâce à lui, acheté un dictionnaire de patois limousin rue de Caumartin où se trouve la Maison du Limousins). Le Limousin est son point focal, son mythe personnel. ET ça c’est attachant.
Sous le soleil.
« Les Journées européennes du patrimoine sont organisées par le ministère de la Culture et de la Communication / direction générale des patrimoines et mises en œuvre par les directions régionales des Affaires culturelles. Placées sous le patronage du Conseil de l’Europe et de la Commission européenne, elles bénéficient de l’engagement des architectes en chef des monuments historiques, de l’Institut national de recherches archéologiques préventives et du réseau des Villes et Pays d’art et d’histoire. »
______________
R. Millet, c’est lui qui a édité cette horreur: les bienveillantes ?
(lu que ça: » il sent le souffre »… petite astuce de sabir satanique, certainement)
Schubertissime, phillipe Cassard interprétant la sonate No 20 en la majeur, c’est ici, la bien nommée « dolce volta :
http://ladolcevolta.com/fr/actualites/621-2014-09-20-07-28-31
Passou dit: 21 septembre 2014 à 18 h 23 min
Beau, lumineux, chaud. Mais acoustique trop réverbérante.
Il manque peut-être l’atmosphère d’inquiétude.
« Le grand drame de Millet…c’est..qu’il est devenu une espèce d’Arland : personne ne le lit. C’est un drame personnel »
Bien vu, Chaloux.
Mais l’auteur de « L’ordre » a un bon roman d’avance, au titre que Millet poursuit.
hamlet, le Christianisme est une religion de paix. Ce sont ceux qui s’opposent à l’esprit qui engendrent le conflit et qui en portent la responsabilité.
http://www.entretienschretiens.com/053%20Je%20suis%20venu%20apporter%20lepee%20-%20Mt%2010%2834-36%29.htm
hamlet, je vous assure qu’à 3h 15 tous mes sens et toute mon intelligence sont quasiment décuplés. Mais je ne sais pas encore si c’est d’ordre divin ou démoniaque.
C’est promis, j’écrirai quelque chose à 3h 15, un de ces jours. C’est une expérience intéressante. Mais ne venez pas vous plaindre si ça vous secoue.
de Millet, c’est l’angélus que je préfère
Moi aussi j’ai vu le film de Ferrara
l’économiste altermondialiste Barnard Maris a écrit un livre sur Houellebecq dans lequel il dit que grâce à cet écrivain il a pris conscience d’un tas de trucs sur la société de consommation.
la seule chose que ne dit pas Maris, c’est comment et avec combien de pépètes Teresa Cremisi l’a convaincu d’écrire ce livre ?
D. dit: 21 septembre 2014 à 18 h 38 min
« hamlet, le Christianisme est une religion de paix. »
Niqués, les Chrétiens : nous, c’est religion de paix, de tolérance et d’amour !
Bernard Maris est le Stan Laurel d’un Oliver Hardy en dépôt de bilan.
“le Christianisme est une religion de paix. « :
Les Croisades
La Reconquista
Les guerres coloniales: Amérique du sud, Afrique (Congo Belge), Asie (Indonésie)
D. soit pas aussi con, tu me portes ombrage !
toute critique du système actuel est voué à l’échec.
ceux qui essaient de le critiquer glisse lamentablement sur ce monde, ils n’ont aucune prise pour se raccrocher.
il a existé autrefois des auteurs du soupçon : la grande particularité de notre époque est d’être insoupçonnable.
cette insoupçonnabilité est désormais le seul élément capable de susciter le soupçon.
Beau, lumineux, chaud. Mais acoustique trop réverbérante.
Il manque peut-être l’atmosphère d’inquiétude.
Nous sommes experts en toutes choses, musique, sciences, ventre plat musclé, photographie, cuisine simple et ne coutant rien
Nous sommes aussi experts en asexualité
Une religion de paix de tolérance et d’amour est mensongère, ou vouée à l’échec. BOUDDHA, bon Dieu !
Heidegger disait de lui qu’il était le plus grand philosophe depuis Héraclite : il avait raison !
de fait :
après Heidegger la philosophie aurait dû définitivement disparaitre.
après Heidegger aucun individu sain d’esprit n’aurait eu envie de devenir philosophe.
après Heidegger tous les livres de philosophie auraient dû être détruits.
après Heidegger le mot philosophie aurait dû disparaitre de notre vocabulaire.
Mais acoustique trop réverbérante
j’ai cru le piano en fonte..au gaz..mais c’est beau..faut pas bouder
« Nous sommes aussi experts en asexualité »
Porcs d’asexuels !
Vous n’êtes que des hétérophobes et des homophobes arrogants, impuissants bons à jeter…
le cochon est un animal pudibond..il se cache..ha c’est pas facile..du silence et de la discrétion..y’avait un éleveur dans mon patelin.. »une maternité » qu’il appelaient ça
Que va t il se passer, après Hamlet ?
D. le christianisme est une religion de paix mais les hommes ne le sont pas.
le christianisme est une religion pour des êtres qui n’ont jamais existé sur cette terre et qui n’existeront jamais.
la parole du Christ était une parole subversive, révolutionnaire, jamais le monde na été aussi éloigné de cette parole.
les puissants de ce monde et leurs comptables ont définitivement gagné la partie.
le système actuel est tellement injuste que seul un mécanisme sophistiqué permet son fonctionnement.
les puissants ne sont pas nombreux mais ils ont beaucoup d’alliés, aujourd’hui leurs meilleurs alliés sont les philosophes qui nous font lire Camus pour gouter les joies hédonistes de la plage et du soleil, et les acteurs du paysage culturel : artistes, écrivains, critiques, éditeurs…. qui, en racontant leurs petites histoires d’amour et de famille détournent notre regard du seul problème qui devrait préoccuper nos esprits : l’injustice.
dans ces conditions votre beau christianisme fait pâle figure de cache misère.
le spectre de la transhumance hante l’Europe
au billet précédent c’était l »esstension des escarres »..qui était le spectre
ferme ta gueule keupu c’est mieux
..pour toi bien sûr..
il existe deux formes de vérités : la vérité d’Athènes (alétheia), et la vérité de Jérusalem (emet). La première consiste en un dévoilement la seconde signifie l’engagement de la parole.
les philosophes et les journalistes nous ont fait croire que seul le dévoilement compte : découvrir la vérité, sauf qu’on peut la chercher longtemps : une vérité ne se découvre pas.
résultat des courses, aujourd’hui nous l’avons tous dans le baigneur.
acoustique trop réverbérante.
t’as la peau grasse dédé épiloneille
les pétitions pour interdire le subversif Millet !
quelle spectacle pathétique….
Millet fait partie du paysage culturel, au même titre que ce qu’il dénonce, les deux sont les deux faces d’une même pièce!
19 h 08 : « vat’ faire enculer »… et après ça, bougue-rototo assure qu’il ne radote pas… voir aussi « ta gueule keupu »… eh faudrait voir à se renouveler le vieux débris quand même, remarquez, il est tellement paf !!!
je ne sais pas encore si c’est d’ordre divin ou démoniaque.
C’est promis, j’écrirai quelque chose à 3h 15,
du cul et des bêtes à cornes sinon rien épicétou
Millet mène un combat d’arrière garde.
si la critique ne peut venir d’un Millet alors d’où peut-elle venir ?
impossible de le savoir tant que notre société se sera pas débarrassée de ces véritables ennemis : les philosophes !
épicétou : si c’est tout, alors ferme-là, vieil hibouououou
la seule parole véritablement néfaste à ce monde est la parole philosophique.
parce que les philosophes savent manipuler le langage, ces experts de la rhétorique avec leurs dissertations et leurs discours contradictoires sont là pour désorienter les esprits et nous faire oublier les injustices et les misères de ce monde.
et si cette misère devient trop grande ils sortent leurs potions pour réconforter, consoler et endormir les esprits.
Pourquoi s’occuper comme le fait l’honorable Hamlet, brin d’herbe fol, d’herbes lointaines, inintéressantes ?
Au nom de quel concept fumeux ?…Pour quel gain ? Par quel désir obscur ?…
Ta gueule, Hamlet !
de tous les philosophes les pires sont les nietzschéens parce qu’ils font croire aux esclaves qu’ils sont des surhommes !
la volonté de puissance et l’éternel retour ne sont que des fables inventées pour ces esprits faibles, faire croire qu’ils sont capables d’affronter les réalités du monde alors qu’ils n’utilisent ces fables que pour le dissimuler !
Millet n’est qu’un vieil has been, se battant avec les armes du passé, il n’a pas compris que le danger d’aujourd’hui porte un seul nom : philosophie !
greubou, je te gonfle ?
parce que j’aime bien te gonfler !
j’aime bien vous gonfler tous !
Avec modération, Hamlet, avec modération…
C’est vous qui n’avez rien compris Hamlet ! Le danger porte un nom : le mensonge humaniste propaganda.
Les philosophes ne sont que des clowns amusants, une distraction pascalienne, sans plus .
Avoir le courage de la sortir
Les yeux noirs, 1987, Nikita Mikhalkov
https://www.youtube.com/watch?v=MpgIQuwwk5Q
Limougeauds, limougeaudes, amateurs de belle langue, et si on parlait de Bergounioux à la place ? Ou de Michon ?
j’en fais mon affaire avec une paire de L.
D. dit: 21 septembre 2014 à 18 h 30 min
Vous n’avez pas l’oreille qui carillonne.
Montre toi belle, aiant d’olive
Au front un gai chappeau tout frais,
Et riant à ta France, arrive
O paix, o bienheureuse paix.
Vienne avec toi d’or toute ornée
Venus, aiant son Ceste ceint
Menant le ioieux Hymenee,
D’une robbe de pourpre peint.
Les ieux, les ris, la chere,
Pas, à pas, te tiennent de pres,
Te soutenant leur Roine chere
O paix, o bienheureuse paix.
Cassard est certainement bourré de qualités, mais je ne le trouve pas particulièrement « schubertissime ».
J’ai l’impression qu’il prend ce scherzo un peu lentement et pas d’assez haut, trop près du clavier ce qui alourdit le rythme, qu’il néglige un peu les fins de phrase qui devraient être plus rythmées et plus nettes, et qu’on n’entend pas suffisamment la divine harmonie schubertienne, très sensible par exemple chez Brendel, ci-dessous. Il y a un côté très discrètement slave chez Schubert qu’il ne faut jamais oublier, et qu’on ne retrouve qu’en n’appuyant pas trop sur le côté « viennoiserie ».
Il faut dire, à la décharge de Cassard, que cette prise de son que je trouve françaisissime, cette acoustique de salle de conservatoire, froide comme vent de nord, a déjà assassiné plus d’un pianiste français. Ils doivent aimer ça.
Ci-dessous, schubertissime, Brendel, le scherzo à 20.04.
https://www.youtube.com/watch?v=xVizJNaEnZE
(Excusez-moi, P. Cassard, en fait j’apprécie souvent beaucoup ce que vous faites.)
hamlet dit: 21 septembre 2014 à 19 h 16 min
l’injustice.
+
philosophe
humaniste
Nietzsche
vade-mecum
Je n’ai pas regardé, mais Sarkozy commence les opérations avec une fermeté toute militaire. Ce qui a déclenché la réplique des deux autres. Le jeu de massacre a bien débuté…
« Sitôt déclaré Nicolas Sarkozy a envoyé ses premiers tacles à ses deux concurrents François Fillon et Alain Juppé. Lesquels ont immédiatement répliqué. » (Nouvel Obs)
A propos de Millet, pour être juste, j’avais apprécié « Place des Pensées », un essai sur Maurice Blanchot, écrit avec sensibilité et sans emphase.
Chaloux le commentaire rejoint sans peine l’interprétation éblouissante de l’œuvre, ceci dit votre oreille reste intimidante de précision pour quelqu’un qui hélas souffre d’une surdité partielle, suites d’une malencontreuse maladie qui ne l’a pas épargnée. Merci toutefois pour cette référence parmi toutes celles qui couvrent nos jours de mortels de ces constellations d’harmonie.
« pour être juste »
justice immanente , Tête à toto ?
Elle est très drôle cette expression,je préfère et de loin, celle-là:prendre ses responsabilités.
« Je n’ai pas regardé » mais …
une certaine liberté vis à vis de la déontologie, Tête à Toto ?
« une certaine liberté vis à vis de la déontologie, Tête à Toto ? »
Pas du tout : je n’ai pas la télévision.
Bonsoir je m’éclipse laissant le champ libre aux brillantissimes esprits qui à l’évidence ont encore de pertinents arguments en faveur du billet. Rester serait mentir.
Sachez, des journées, que la véritable « déontologie », comme vous dites si bien, se situe d’abord dans l’abstention (abstention de regarder la TV, notamment). La raison en est claire :
« Nul doute que Nicolas Sarkozy scrutera attentivement les chiffres d’audience de sa prestation télévisée de ce dimanche soir. L’ex-Président se juge à l’applaudimètre. Combien de téléspectateurs auront regardé son face à face avec Laurent Delahousse ? Plus que la conférence de presse de François Hollande jeudi, dont il s’est réjoui des mauvais chiffres d’audimat ? » (Nouvel Obs)
Moi, je. Vous, tout petits trous du cul. Femme en moi, magnifique. Ueda, antisémite. Gazaouis, gazouillent. Moi je, drame intérieur. Moi je, grand roman.
Going, Going, Gone
Tête à toto, sachez que c’est avec soulagement que je vens d’éteindre la télévision.
Et que R.Millet n’y est absolument pour rien.Bien au contraire.
BFM, bleu
Richard Millet, il a suédé.
Ceux qui craignent de ne pas rester propres jusqu’à la tombe, on ne les compte plus…
Offenbach ? Pour les ricanneurs
Dans cette réorganisation à droite, avec sans doute un nouveau parti pour Sarkozy, en tout cas un nouveau nom, c’est le MODEM de Bayrou (à qui rien n’aura été épargné !) qui risque de disparaître. Ce qui ne serait évidemment pas une grosse perte :
« François Bayrou, « prêt à aider » Alain Juppé pour 2017, a rejeté dimanche toute idée de « parti unique » absorbant le centre, sous peine de « confrontation », deux jours après l’annonce d’un retour de Nicolas Sarkozy qui amènera les uns et les autres à « une clarification ». »
Et si l’ouverture du livre déclenchait un mécanisme d’auto-destruction?
Alors ? Nous serions bien avancés
https://www.youtube.com/watch?v=qRAha8VLs4E
Côté musique, ça c’est le top :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Hj33HliB5v0
D’autres Barricades, sur le roi des instruments (un Fazioli…).
Une interprétation magnifique, particulièrement délicate et intéressante.
https://www.youtube.com/watch?v=JeJClooBYqY
Depuis que les guignols ne peuvent plus se vanter d’être des caricatures les miss météos ont été remplacées par des docteur es orages, mais avec du linge sale, autant dire qu’on va brunir tout le monde.
Georges, dans 10 jours une commande très spéciale arrive d’asie. C’est une sorte de baton que l’on tient avec des boutons. Elle est très peut chère et fait bien les niveaux. J’y aurais trouvé prétexte à vous protéger, mais je choisis plutôt de vous la mettre.
Je crois que la tradition est d’affronter quiconque, ce n’est pas très spécial.
Fixons un horizon 2016 Ensemble, car là nous pourrons parler
Sinon, la littérature française, la musique allemande et le droit romain, bien sûr ; mais c’est pas tout : le coco de pimpol a son importance
…
…je m’y ferait jamais, à ces spectacles de candidatures des présidents,!…
…
…çà me fait penser à ces matchs sur le » ring « ,…la France seule,…livrée au spectacle des sado-maso président,!…une touche de la main,!…
…au suivant sur le ring,!…
…
…elle est encore bonne à taxée, abrutie à la corde à l’€uro,!…Oui,!…donne toi en public, fait ton cinéma,!…sur les plateaux,!…aux spectateurs crève-la-faim, outragés les droits en débris, les lois pour les riches,…
…la France comme l’Europe de Jésus Christ sur la croix,…clouée par et trompée par ses votes à respectés,…
…aucune nationalisation,…tout est privé,!…blanc comme neige,!…qu’elle république des promesses de couillons sur le ring,!…
…
…l’élite des juifs du christ à se refaire une » rebelote « ,…en c’est toi Hardy c’est moi Laurel,!…au grand coeur,!…
…des sado-maso, un point c’est tout,!…Ah,!Ah,!Bip,!Bip,!…etc,!…Ah,!…lisse sur le plateau,!…les incroyables connivences collabos,!…etc,!…effrayant le vent en poupe,!…sur l’escabeau,!…envoyez,!…etc,!…
…
don’t come easy
ML, comparer Richard Millet à Thomas Bernhard, dont il ne possède ni la singularité du langage ni l’humour, est une première imbécilité.
Dire que le moteur de l’oeuvre de Thomas Bernhard est la colère en est une deuxième.
Par ailleurs, peut-on dire que Millet et Bernhard sont des romanciers ?
demain, on peut changer la chemise
« Voilà peut-être ce qu’il faudrait appeler une « phrase-chaos » ? »
Plutôt un chaos verbeux, visiblement le roman n’est pas son genre !
Thomas Bernhard, il ne faut pas le mettre à toutes les sauces, en effet. Mais c’était réellement un romancier : voir ses premiers romans, et surtout le dernier, « Extinction », « Auslöschung ».
Il a du bol qu’il vienne avec ce film qui est super
foudre de guerre portant sabots ?
ou alors une violente explosion pour sauver la plate-forme
enfin ce qu’il en reste
ah.. mon oreillette me souffle que netflix a comme un bug..
Les critiques musicales de Chaloux sont aussi suffisantes et bêtes que ses critiques littéraires sont pleines d’inanités sonores et prétentieuses.
La littérature et la musiques sont bien mal servis ici par des lecteurs qui ne savent pas lire et des auditeurs qui n’entendent rien à la musique.
Triste constat confirmant la décadence mise en évidence par R. Millet.
Qui est capable de comprendre les subtilités de la littérature, capable de goûter les efforts démentiels des écrivains pour créer de la beauté avec trois fois rien, quelques mots bien placés, bien pensés ? Finalement très peu de monde.
Les écrivains, la plupart du temps, sont aimés ou détestés pour des raisons qui n’ont rien à voir avec leur art qui échappe à presque tout le monde. Ici, je ne vois guère que Paul Edel, Passou et moi qui sommes capables de goûter une œuvre d’art dans ses subtilités. Et encore pas toujours ! Moi le premier, comme je le disais l’autre jour à proposd e Stendhal, que je ne comprendrai jamais au fond, même si je crois tout comprendre de la lettre, mais l’essentiel m’échappe complètement ; et l’essentiel, c’est l’esprit, pas la lettre. Ce qui m’a toujours étonné, comme s’il y avait deux humanité en vérité, l’une hermétique à l’autre.
Les hommes en vérité ne peuvent pas se comprendre parce qu’ils ne peuvent pas se sentir.
Poussons donc l’inspiration jusqu’à cette injonction
Oui, Auslöschung est en effet un très grand roman. On le lit d’un bout à l’autre dans un état second, d’envoûtement. Rien n’est plus puissant que le rythme et la musique en littérature. C’est bien supérieur comme effet d’envoûtement que les images surréalistes. Bernhard c’est l’épique dans la musique. Une musique inquiétante, dangereuse, qui se tient sur le rebord du Mal par la fascination que le Mal exerce sur elle. Une musique qui fait dresser les poils sur la peau.
Dans ces conditions, mille excuses (check track #8 if u will http://www.youtube.com/watch?v=sJhIG8wc3Ok )
Ici, je ne vois guère que Paul Edel, Passou et moi qui sommes capables de goûter une œuvre d’art dans ses subtilités.WGG
Il manque toujours un témoin, c’est la loi
Déjà dans l’Antiquité, les jeux subtils des orateurs romains avec les brèves et les longues dans leur discours fascinaient la foule. C’est le grand secret, la musique. Yourcenar l’avait bien compris dans Mémoires d’Hadrien, qui met en œuvre une composition musicale et qui fait dire à Hadrien que la musique est le seul art qu’il a pratiqué toute sa vie.
Évidemment, la musique de Yourcenar n’est pas du tout celle de Thomas Bernhard. Yourcenar allie la sensualité la plus douce à l’austérité la plus spartiate pour dire les deux penchants principaux de l’empereur. Thomas Bernhard adopte le rythme lancinant et envoûtant du clavecin bien tempéré de Bach avec des phrases qui s’enroulent comme le pampre autour des fûts de colonne dans un délire maîtrisé à la perfection.
Ce qui est beau, ce n’est pas la maîtrise à elle seule. Ce qui est beau ce n’est pas la folie à elle seule. Ce qui est beau, c’est le dosage artiste de la folie et de la maîtrise. L’ambiguïté profonde d’un monde devenu fou.
« Mais que cela ne nous dispense pas de voir derrière la recherche de cette pureté de la langue la quête illusoire d’une introuvable pureté de la race. »
Hormis que la pureté de la race est un pléonasme :
La dispense n’est pas la dépense.
Le derrière est ce qu’il y a de mieux pour s’asseoir.
La recherche n’est pertinente que s’il y quelque chose à trouver.
La pureté n’est qu’une abstraction réellement vide de sens.
La langue n’est pas que réservée aux putes (par ex W).
La quête se pratique dans les évéchés.
Elle est illusoire si l’obole est un bouton de culotte.
La pureté est encore et toujours une astraction.
Conclusion :
la race est une dépense assise sur une pertinence relevant d’une abstraction non totalement réservée aux putes pratiquant la retape épiscopale d’une illusion de même degré d’abstraction.
Merci Passou.
Je ne me hausse pas du col. Rien ne me rends plus heureux que lorsqu’un de mes élèves découvre dans un texte ce que je n’ ai pas su y voir. C’est la plus belle des récompenses qu’il puisse me donner. Avec celui-là, je n’ai pas perdu mon temps.
W. Avec celui-là, je n’ai pas perdu mon temps.
Mais lui, il a perdu son temps.
Oui, bien sûr, vous pouvez m’insulter gratuitement. Pourquoi se gêner, hein ! Mais vous vous trompez. Mes élèves m’adorent et me reconnaissent comme un excellent prof, l’une m’a même dit l’année dernière : Monsieur, vous êtes le meilleur prof du collège ! Eh oui, c’est la vérité !
Pas facile, hein, d’honorer un maître ! Mais eux, tu vois, mon couillon, ils sont plus fins que toi. Eux, ils savent le faire. Ce sont de grands cœurs tandis que toi, avec tes petites insultes minables de troll viellissant, tu n’est qu’une toute petite merde, un petit crottin de chèvre, c’est tout, un excrément de levrette en rut.
« Ici, je ne vois guère que Paul Edel, Passou et moi qui sommes capables de goûter une œuvre d’art dans ses subtilités. » (Widergänger)
Selon toute probabilité, ne connaissant pas tous les républicains lecteurs accédant à la RdL, ne sachant pas leur nombre exact forcément plus élevé que celui des commentateurs habituels, ignorant leur capacité exacte à goûter les subtilités d’une œuvre, il est impossible de garantir que le nombre de trois élus-de-goût soit exact, bornant une limite.
Une estimation raisonnable sera forcément supérieure et il nous faut rendre hommage à ces illustres inconnus …
Les eunuques de l’esprit ils n’ont jamais honte, puis ils empoisonnent tout sur leur passage. Voila pourquoi Thomas Bernhard a pris un beau jour la direction opposée. Un peu d’air frais !
GUIGNOL’S BAND
François MITTERRAND 1981-1995
Jacques CHIRAC 1995-2007
Nicolas SARKOZY 2007-2012
François HOLLANDE 2012-2017
Qu’est ce qu’on a fait au Bon Dieu, nous autres Français, pour mériter ça ? Trente-six années de gâchées, et cela de façon tout à fait démocratique. A la paresseuse…
Ah ! on est bons, nous autres Gaulois ! Bravo, mes chers compatriotes…
Hoy me gustaria decir una canción, immortal
Vous en avez pas embarqué le souvenir de quelques?
Vous serez surpris de la diversité de la population, ne changez pas, restez vous-mêmes.
Widergänger dit: 21 septembre 2014 à 23 h 39 min
L’écho de la RDL n’est pas bon pour l’esprit.
Un torrent à Mergouz
Je crains, malheureusement, mon pauvre ML, que le chaos soit principalement dans ta pauvre tête et que ta musique ne soit q’une succession de pets mal maitrisés.
L’insulte et l’interdiction de parole aux autres ne sont pas des arguments nécessaires ni suffisants.
Certes, on ne fait pas de bonne littéraire avec de bons sentiments mais pas plus avec de mauvais.
Seulement avec de la raison, de l’esprit, de l’intelligence, de l’intuition et du travail.
Courage, tu n’en manques pas, tu as parfois de belles plages de lucidité, il te reste cependant encore à vaincre les moulins à vent de ta bêtise insurpassable et de ton inénarrable vanité !
Es-tu un Tartarin, un don Quichotte, un personnage du roman génial à venir toujours en quête d’un auteur qui lui, hélas, ne viendra jamais ?
Es-tu un drame, une tragédie, un bouffon de comédie, un bateleur d’estrade ou de préau d’école, un trublion de blog ou une fausse couche prématurée ?
Il est encore trop tôt pour le dire et l’on attend toujours, en vain, le moindre début de tes oeuvres pour en juger !
Il était plutôt bon Sarkozy hier soir à la télé et on avait l’impression étrange qu’il n’avait jamais quitté la scène politique, se tenant en embuscade pour revenir au moment le plus approprié.
Quand il dit qu’il n’est animé d’aucun sentiment de vengeance, il faut justement l’entendre à l’inverse : tout témoigne au contraire qu’il est principalement motivé par un désir de revanche.
Cela peut-il marcher ?
Évité de justesse !
Que peut apporter à un pays, un leader manifestement animé – comme seule idée force – par une vengeance personnelle !?
Petit ! Trop petit, le bonhomme !… Pas d’idées. Pas de plan d’action. Naviguant à vue. On demande un programme qui se tienne !!!
Basta, la peopolisation !
deux piliers stoppés dans leur endurance, une marie drucker qui y avait mis la forme, les camps des partis opposés réunis ensemble
Récession en RdL, le cours du commentaire est soumis à un fort ralentissement qui irait jusqu’à nuire à l’essor des âges et la conquête de nouveaux marchés. Que font les communistes devant ces drapeaux mous en berne offrant le spectacle correspondant des esprits avachis affaiblis déprimés scrutant l’horizon d’une reprise qu’elle soit d’hostilité plurielle ou purement alimentée de littérature, jetant loin devant derrière ou sur les bas-côtés de cette route grandiose qui perce les massifs du sens, de l’intellectualité à n’importe quel prix, se soumettant aux rudes efforts qui s’accordent aux travaux dignes des titans, où sont allés poser les pensées constructives ponctuées d’humour bienveillant, les échanges à deux ou trois raquettes qui d’un rien se jouaient pour le plaisir de tous si l’on excepte les quelques acariâtres irréductibles dans leur bastion blindé à cette épreuve, triste lundi… Attente du jour qui suit.
« Ici, je ne vois guère que Paul Edel, Passou et moi qui sommes capables de goûter une œuvre d’art dans ses subtilités. »
Hier, Paul Edel, l’homme et l’écrivain, n’était qu’une merde immonde et avec « trois collègues juives », ML crachait son mépris sur Passou tout entier.
Quel chaos dans ta pauvre tête ma Grosse Subtilité !
« Que peut apporter à un pays, un leader manifestement animé – comme seule idée force – par une vengeance personnelle !? »
JC, demande plutôt à ton ami ML : que peut apporter à la littérature, un écrivain manifestement animé – comme seule idée force – par la colère !?
Widergänger dit: 21 septembre 2014 à 23 h 39 min
Les critiques musicales de Chaloux sont aussi suffisantes et bêtes que ses critiques littéraires sont pleines d’inanités sonores et prétentieuses.
J’avoue tout : le dernier Quignard m’a tuer.
NE LE LISEZ PAS !
Je répète :
NE LE LISEZ PAS !
duck
La colère, de nos jours, est bonne conseillère : bien meilleure que la vengeance personnelle
ce qui m’étonne avec Sarkozy, c’est qu’il ose prétendre « je ne peux pas faire autrement ».
Mais si…
A propos du Quignard (Mourir de Penser), je plaisantais, bien évidemment.
Lisez-le, bande de nazes.
Chaloux,
Va expliquer à Alexandre le Grand que le monde ne lui appartient pas ! Et à Sarkozy le Petit, la France !
De toute façon, mes petits chéris, moi je vais vous dire une bonne chose.
Le Barozzi, pour trouver bon le Sarko, faut vraiment qu »y soit le plus gros des cons ! Rien dans la tronche le Barozzi ! Ren de ren dans le citron, comme disait ma vieille grand-tante charentaise.
Et ça vient pleurnicher que ça lit plus, que la littérature ça le dégoûte, que ça vous insultes les savants et raffinés comme moi avec une allégresse à vous défriser un Sénégalais.
On va le faire de fabrication spéciale, car j’ai envie. On l’écume aussi.
En plus, je vois que je ne suis plus le seul à trouver que vous êtes une bande de nazes, vous voyez. Chaloux confirme. Et Chaloux, il s’y connaît en naze. Un grand spécialiste. Il les a étudié toute sa vie. Pouvez lui faire confiance.
Passou, y sait bien que je l’aime bien. Avec tous ses gros défauts. De temps en temps, faut bien que je lui envoie quelques petites méchancetés pour entretenir l’affection. Je suis sûr qu’il comprend.
Paul Edel c’est pareil. C’est pas mon monde. Je ne suis pas de leur « race ». Mais on s’enfonce là dans les abîmes de la littérature. Chut !
« Mourir de penser » est évidemment d’une folle banalité. Quignard aurait-il sombré, lui aussi ?
Il suffit de lire n’importe quel grand penseur, de Lucrèce à Clément Rosset pour savoir que la penser peut tuer : si la vie ne reposait que sur la penser, l’humanité n’existerait plus depuis longtemps et D.ieu aurait complètement raté son affaire.
Ce qui n’est pas banal, c’est de dire comme Montaigne que « philosopher c’est apprendre à mourir ». Montaigne est un penseur tragique, pas Quignard. Cherchez l’erreur.
« avec une allégresse à vous défriser un Sénégalais. » (Widergänger)
J’aime. On remplace la négresse par l’allégresse, et le nègre par l’Allègre… vous vous souvenez : le mammouth killer.
« je ne peux pas faire autrement ».
Chaloux, vraisemblablement le matériel de base à cette phrase se situe dans une strate qui échappe à la vue et donc à l’entendement de la majorité des adhérents et de ceux qui auront à choisir leur candidat lors des primaires, je n’ai pas suivi l’interview et ne rattache cette citation à aucun contexte. Personnellement je trouve qu’il ne manque pas d’audace, la scène politique exigera peut-être des « acteurs » qui n’auront pas eu à exercer le « rôle » et bénéficieraient de l’expérience de leur compagnon de parti.
« De temps en temps, faut bien que je lui envoie quelques petites méchancetés pour entretenir l’affection. »
Et oui, mon bon ML, n’est pas Thomas Bernhard qui veut !
(il a été un petit peu filmé en train de se garer sur une place handicapé)
Arrête de te rendre RI-DI-CUL-E Barozzi !
Tu mets en relation des choses qui n’ont aucun rapport. Et tu crois être subtil alors que tu ne montres à tout le monde que tu n’es bon qu’à faire le malin. Tu es d’ailleurs le malin.
Quand il ne sait plus quoi vous répondre, ML vous dit, au choix : « tais-toi ! » ou « chut ! »
C’est un peu court n’est-il pas ?
« Tu es d’ailleurs le malin. »
C’est toujours mieux que d’être l’andouille !
Le malin peut-il être ridicule ?
cette proposition ne peut que sortir du chaos cahotant et clopinant…
de goûter une œuvre d’art dans ses subtilités. Et encore pas toujours !
..ça m’fait penser a ces poses de kamasutra où tous ne peuvent pas se servir en même temps..tu m’lèches le cul je te le lèche etc..clopine dirait a 5 ou 6 c’est possibe..mais à 3..
ML, tu devrais lire « L’Ordre », prix Goncourt 1929, de Marcel Arland, ainsi que le conseille Phil !
sans intrigue : un engin de la mort parcours l’espace. Il détruit des planètes.
Je vous fais un film avec ça. Qui en eu l’idée sans la formuler exactement pour ne vexer personne? ici : https://www.youtube.com/watch?v=UrOZllbNarw
Seulement voilà, les gens n’ont pas le tempérament de faire ça.
Et vous l’appelez un rentier?
la préciosité de la pose c’est de faire l’élitiste..c’est a dire s’autoriser a en être comme par défaut et aprés à faire le modeste.. »et encore pas toujours ».. »on est jamais le meilleur » etc..c’est pas jésuite..c’est du clopine..que dis je du clopine..du..
« tu m’lèches le cul je te le lèche »
Oui, mais comment renvoyer l’ascenseur quand il n’y a rien dedans, le boug ?
Celui de Passou ou Paul Edel est bien chargé, mais celui du pauvre ML est complètement vide !
du..
personne ne trouvera..c’est trop subtil
ouais, bon, c’est nul.
Alors parlons de Sarkozy : sorte de type chargé de vous mettre le cardiofréquencemètre à zéro
déjà gatouilleux si tôt le vieux machin, débris de mots
« Charlotte Lipinska a vu « Hôtel Europe » de BHL au théâtre par conscience pro. Son conseil : courage, fuyez ! »
Avec « Du cristal à la fumée » de Jacques Attali, ça fait deux pièces maîtresses de ses maîtres que ML a aimé détester !
Le porte parole de l’Etat Islamique, après les frappes aériennes des « alliés », nous promet de beaux jours :
« Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif ou de munition, alors isolez l’Américain infidèle, le Français infidèle, ou n’importe lequel de ses alliés.
Ecrasez-lui la tête à coup de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le. »
Restons sereins… et groupés !
La lecture de Bernhard déprime, littérature du ressentiment, anticléricalisme organique, visions bien talen-tueuse d’une Autriche d’après-guerre, Fassbinder de la plume. Sa fondation a pris domicile dans la Blutgasse à Vienne, rue du sang, digne successeur de la rue sans joie. mais Pabst (Bettauer) était plus distrayant qui plonge ses racines délétères dans les soufres de l’Empire tandis que Bernhard crève dans un moignon d’Autriche alpine.
Millet n’en est pas là. Soldat libanais démobilisé en France, sa plume armée n’en finit pas de percer son cahier d’écolier primé. Manque peut-être un roman à la manière d’Arland (rappel de Chaloux). « L’ordre » met à mort en trois beaux volumes un démobilisé de la France perdue. La scène de Paris coule avec lui. presque goncourt.
« Restons sereins… et groupés ! »
Pour servir de cible idéale et démocratique à un tueur comme Breivik, adulé par le colérique Richard Millet, JC ?
Breivick a été bougrement* maladroit ! Il s’est trompé sur les moyens. Il s’est trompé sur la cible.
*aucune allusion à ce noble Bouguereau
« L’Odre », c’est surtout le roman de la révolte et de l’anarchisme, le chaos cher à ML, qui ne peut jamais être maîtrisé, même dans un roman de génie : le désordre appelle seulement l’ordre et inversement…
la Blutgasse à Vienne,
C’est aussi dans un petit apparte de cette même Gasse que Mozart a composé l’enlèvement des Sabines
Widergänger 22 septembre 2014 à 9 h 26 min
(…Barozzi !(…)Tu es d’ailleurs le malin.
Il faut l’exorciser (demandez à votre cher ami le pape )
@JC « Il s’est trompé sur les moyens. Il s’est trompé sur la cible. »
il aurait dû vous écouter
Mais lisez moi, bordel !
documentación
Hé oui, la documentation.
ción. Acción
Acción Revista
Bon, alors ? Parano ou franche tripatouillade?
Ne jetez pas la pierre à notre ami juif W. Il a fort justement dit que Barozzi est le malin, il aurait du dire le Malin Majuscule, tant notre Cannois est satanique dans ses propos, le plus souvent.
Jacques Barozzi dit: 22 septembre 2014 à 8 h 13 min
Il était plutôt bon Sarkozy hier soir
Cela peut-il marcher ?
Non.
Non.
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