Richard Millet sous le soleil de Depardieu
Voilà encore un livre dont ils ne sauront pas que faire. « Ils », entendez les critiques, les medias, l’opinion. Il est vrai que depuis « l’affaire », ils se repassent les pamphlets de Richard Millet comme une patate chaude, en se disant qu’il faudra bien en parler si d’autres en parlent sur le mode incorrect, voire scandaleux, car il sent toujours le souffre, mais qu’en attendant il serait plus prudent de s’en abstenir. D’autant qu’il enfonce le clou avec Le corps politique de Gérard Depardieu (120 pages, 17,90 euros, Pierre-Guillaume de Roux).
De quoi s’agit-il ? De la France et des Français, ce qui n’est pas rien. De la décadence dans laquelle ils s’avachissent. De la veulerie nationale. De leur médiocre renoncement au génie de la langue française. De leur lâche résignation face au tout-culturel, au multiculturalisme, au communautarisme, à la haine de soi nationale, au laïcisme ludique, au droit du sol, au reniement, à l’universalisme, au métissage général, à l’apologie démocratique du Bien, au culte de la jeunesse, au droitdel’hommisme, à la doxa de la sous-culture américaine envahissants, à la disneylandisation de l’héritage chrétien par les lieux de mémoire. Air connu. Sauf que Millet est un écrivain, un vrai, avec ce qu’il faut de mégalomanie et de paranoïa, mais un peu plus que les autres, un qui croit encore en la littérature. Cet air désormais familier, il le joue cette fois sur un mode moins excessif, moins violent, moins apocalyptique, donc plus crédible que dans ses précédents livres, ce qui ne le rendra pas plus audible de ce ceux qui ne veulent pas entendre, car il n’est pas moins radical. Il ne renonce pas à ses excès non dans l’expression, plus mesurée, mais dans l’hypertrophie des évocations. Tout sous sa plume conduit à constater la décadence de nos sociétés. Même le physique de François Hollande, son « insigne laideur, son insignifiance politique, son inculture littéraire » (il semble que le président ne soit pas son cousin). Les auteurs cités en épigraphe donnent le la : le prophète Isaïe qui dénonça le relâchement des mœurs de ses contemporains, le Céline du Voyage et Léon Bloy en son Journal. Il a le goût des formules :
« Le culturel comme la maladie sénile de la petite-bourgeoisie ». Ou bien : « La Vie d’Adèle, pieuse réalisation d’un tâcheron tunisien ».
Son constat est amer : la France littéraire est morte. L’art contemporain, plus spectaculaire et plus marchand, a pris sa place. Mais comment passe-t-il de ce constat de décès à la grandeur et illustration de Gérard Depardieu ? Par le surnaturel chrétien. Certes, l’acteur a bien lu Saint-Augustin à haute voix en différentes chaires, il en a même parlé avec le Saint-Père, et il fut un inoubliable abbé Donissan dans le grand film de Pialat d’après Bernanos Sous le soleil de Satan, certes, mais la transition ne serait-elle pas abrupte ?
Depardieu, c’est la France. Sa plus parfaite incarnation dans toutes ses imperfections. Pas plus français que le meilleur acteur de ce pays. Mais là on s’attend à ce qui le compare à Gabin, il trace une analogie avec Michel Simon dans la catégorie culcute « Monstres sacrés », bien que l’un ait réussi son Boudu que l’autre a raté. Ce qui est plutôt bien vu. Il en fait la métaphore de la France qui résiste :
« Le seul Français non réductible au devenir yankee du monde, à l’indifférenciation générale, à l’anonyme douleur de l’individu ».
Pas plus politique que Depardieu. Il n’est pas jusqu’au fameux pétomane qu’il ne glorifie en lui, flattant ses flatulences comme un permanent pied-de-nez à l’establishment, l’ogre rabelaisien lui pétant à la gueule « en barytonant ». Toute sa filmographie est passée au peigne fin, analysée, examinée, soupesée, l’auteur faisant grand cas de la dimension subversive, radicale même des films de Bertrand Blier, à commencer bien sûr par Les Valseuses mais sans négliger Buffet froid, Préparez vos mouchoirs, Tenue de soirée, Trop belle pour toi.
On doute qu’il ait jamais rencontré Depardieu. Son analyse du bonhomme phénoménal est juste, bien vue et on imagine que l’intéressé, malin comme il n’est pas permis, s’en délectera car il se sentira pour une fois compris. Mais outre sa haine viscérale de la bourgeoisie, sur laquelle il aurait dû insister, il y a le paradoxe sur le comédien. Inutile de se croire son Diderot pour s’y essayer. Il tient à ce détail que je n’ai pas trouvé dans ce livre : d’un côté vous avez un homme de cinéma qui depuis des années est incapable d’apprendre son texte, qui a l’esprit tellement confus, embrouillé, enivré, embrumé, qu’il faut lui montrer chacune de ses répliques inscrites sur des post-it collés sous l’objectif de la caméra, doublé d’un homme de théâtre (qui n’y « excelle » vraiment pas, non, désolé, il est loin le temps de Duras et de Régy), qui se fait souffler dialogues et mouvements dans une oreillette par une assistante qui le dirige depuis les cintres ; de l’autre, le même personnage qui, s’invitant sur des répétitions de Tous les matins du monde, regarde Daniel Auteuil enperruqué et habillé d’époque s’escrimer laborieusement à coups d’archet, et lui, en blouson de cuir et jeans, s’asseoir d’office à sa place, se saisir de la viole de gambe et improviser le rôle avec un génie et une grâce inégalés qui le désignaient dans l’instant pour être Marin Marais.
Quand tant d’autres acteurs ne se content que d’être une gueule ou un corps, Depardieu, c’est aussi et avant tout une présence et une voix, qu’il soit Cyrano ou Danton, le colonel Chabert ou Maheu le mineur, Vatel ou Vidocq. Et si l’on veut savoir ce que Millet entend par « romancier postlittéraire », expression qui revient souvent dans son essai mais de manière énigmatique, il faut en passer à nouveau par Depardieu, et pourquoi pas ! Précisément par le beau film de Xavier Giannoli Quand j’étais chanteur :
« C’est un mec qui écrit des livres en chantant les thèmes des autres et qui publie dans le vide, avec l’espoir de durer dans une langue à l’agonie ».
Vraiment, belle métaphore que celle du corps Depardieu (toutes sortes de rois peuvent avoir deux corps, et Depardieu a trouvé là son Kantorowicz). Elle n’a rien d’artificielle, jusque dans sa sauvagerie de pauvre dans sa relation à l’argent. Message reçu : misère d’une nation sans Dieu. Les jeunes Français ne sont pas plus mal traités que les jeunes européens, à l’unisson même : « regards vides, corps flottants, langue décomposée, mémoire erratique ». On ne peut que lui souhaiter de changer de contemporains, ou de retourner en exil intérieur en Limousin, mais très loin dans les terres sous peine de verser dans une déprime suicidaire. Je le dis sans ironie car ce pamphlet sombre et brillant est aussi dérangeant, c’est sa vertu, qu’il peut être parfois touchant.
La France est un fantôme ; le spectre de la transhumance hante l’Europe. Sont appelés à la rescousse le philosophe pascalien Pierre Magnard, Simone Weil, René Guénon, Bloy bien sûr, auquel on l’imagine bien s’identifier, et surtout Baudrillard. Cette déploration prend tout son relief, qui lui évite de sombrer dans l’ordinaire déclinisme, quand Richard Millet, véritablement habité par ses convictions, sincère et indépendant, jusqu’à ne pouvoir imaginer de Français autre que chrétien, trouve une voie spirituelle, une grâce même, dans son combat pour la pureté de la langue, ce qu’il appelle « la vérité de la syntaxe française », celle-ci abritant en son sein tout le génie d’un peuple et toute sa mélancolie face au désastre. Mais que cela ne nous dispense pas de voir derrière la recherche de cette pureté de la langue la quête illusoire d’une introuvable pureté de la race.
(« Sous le soleil de Satan », Mammouth », « Les Valseuses »)
924 Réponses pour Richard Millet sous le soleil de Depardieu
« une œuvre d’art dans ses subtilités. »
Exemple de Sa Grosse Subtilité qui comme un excrément de levrette en rut, défrise le sénégalais!
Ci-dessous une critique du film Hippocrate parue dans Causeur. Qu’en pense Barozzi qui a certainement vu le film (comme tous les films)?
A première vue, c’est une petite saloperie raciste anti-française comme on en voit partout à longueur de journée…
« Sur nos écrans depuis une semaine, Hippocrate, de Thomas Lilti, a reçu un bon accueil critique. Le film retrace les premiers pas de Benjamin, fils de médecin et futur médecin lui-même, en tant qu’interne dans un hôpital de la région parisienne. Il est censé faire une peinture douce-amère d’une initiation à l’âge d’homme, dans ce milieu si particulier qu’est l’hôpital. Malheureusement, ce canevas honorable cache une ambition plus profonde, plus politique.
Benjamin Barois, donc, débute son internat dans le service de médecine de son père, à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches. Il est un peu perdu, et il y a de quoi. L’ambiance est pesante, car ses collègues, médecins et infirmiers, sont tous plus abjects les uns que les autres : le Pr Barois, chef de service, glacial, corporatiste, hypocrite, menteur et en fin de compte très lâche ; le Dr Denormandy, chef de clinique, tortionnaire de vieilles dames, aussi incompétente qu’indifférente aux souffrances humaines, dont le but principal est de « libérer des lits » ; les réanimateurs, techniciens sans âme et sans cervelle, adeptes de l’acharnement thérapeutique ; les chirurgiens qui opèrent des cancéreux pour faire du chiffre, sans aucun projet à long terme, et les abandonnent sitôt sortis du bloc ; les internes, paresseux, bagarreurs, débauchés et ivrognes ; les infirmiers qui regardent la télévision au lieu de s’occuper des patients ; la lingère qui délivre des blouses tachées ; tous sont manipulés par une administration mesquine, dirigée par un technocrate parachuté depuis la grande distribution pour faire des économies en pressurant les dépenses de personnel et de matériel ; quant aux patients, ils sont pour la plupart dégénérés, alcooliques au dernier stade. Tout ce beau monde se débat dans un univers sordide, arrière-cours sinistres et murs tagués de dessins obscènes. L’équipement est à l’avenant : les appareils d’électrocardiographie comme les pompes à morphine sont en panne, évidemment. Voilà la peinture de ce que le réalisateur, lui-même médecin et fils de médecin, a paraît-il vécu lors de ses études… Peinture outrancière et complaisante, où certains détails sont justes, mais où l’accumulation de charges à sens unique donne la nausée.
Dans ce royaume d’incurie et de méchanceté, les médecins étrangers sont le seul recours. Le vrai héros d’Hippocrate, ce n’est pas Benjamin Barois, pâle figure d’adolescent égaré au milieu d’une bande de truands, mais Abdel Rezzak, un médecin algérien contraint, pour survivre, d’accepter en France un poste au-dessous de sa qualification. Abdel est tout ce que les médecins français ne sont pas : il est compétent, humain, réfléchi, consciencieux, honnête, sobre, chaleureux, confraternel… Il est l’archétype du bon médecin, et sans doute aussi du bon mari et du bon père (il souffre de l’absence de sa femme et de sa petite fille). Abdel excelle dans la ponction lombaire et le soulagement de la douleur, tient la main des mourants et se plonge assidûment dans ses dossiers, prend soin de ses collègues comme de ses malades, refuse les boissons fortes pour garder les idées claires. Il se bat contre vents et marées pour humaniser ce septième cercle de l’enfer qu’est l’hôpital Raymond Poincaré (l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris appréciera). Comme il loge à l’hôpital, dans une chambre misérable (car l’AP-HP est aussi un marchand de sommeil qui loue des logements indignes), il est sur tous les fronts, de jour comme de nuit. Son courage et sa détermination à faire triompher le Bon Sens, le Bien et la Justice auront finalement raison de l’ignominie générale. Abdel épanouira les cœurs les plus endurcis, gagnant l’estime et l’affection de ses collègues égoïstes. Il libèrera l’énergie des personnels paramédicaux, ces damnés de la terre, grâce à lui devenus capables de formuler leurs justes revendications. Et surtout, il aidera Benjamin, triste héritier d’un système pourri, à « tuer le père » et à grandir dans la direction radieuse de son modèle : l’excellence bien connue de la médecine algérienne est là pour nous faire rêver. Un autre personnage, délicatement esquissé, renforce le tableau, s’il en était besoin : il s’agit d’un médecin africain manifestement très sympathique (il anime de ses chants la salle de garde) et travailleur (au mépris des lois organisant le repos de sécurité, il prend des gardes successives pour décharger les Français qui refusent de travailler les jours fériés).
Le message est martelé, lourdement répété scènes après scènes, où s’enchaînent caricatures et lieux communs, jamais loin de la médisance voire de la diffamation : la seule chance pour notre pays est de remplacer au plus vite ses nationaux ignobles, stupides et incompétents par des immigrés en provenance des pays du Sud. Eux seuls pourront régénérer notre système de santé à bout de souffle. Eux seuls apporteront compétence, humanisme, dévouement et solidarité. Eux seuls peuvent sauver la médecine, quand nous ne faisons que la massacrer.
La qualité artistique n’est pas en cause dans Hippocrate. Sans être un grand film, c’est un divertissement qui se regarde sans ennui. Le scénario est prenant, les acteurs sensibles, la mise en scène efficace, la caméra nerveuse. Mais ces éloges, appliqués à un projet aussi pernicieux, se transforment en critiques. De bout en bout, Hippocrate est un film détestable, vecteur d’une idéologie odieuse, et surtout fondé sur une complète méconnaissance de ce qu’est vraiment la médecine hospitalière française. Aucun soignant, aussi médiocre, dur et cynique soit-il, ne peut se reconnaître dans le tableau sans nuance et sans tendresse que trace Thomas Lilti. Aucun hôpital ne cumule à ce point les défauts organisationnels et humains. Car c’est surtout dans l’accumulation de portraits accablants que réside la mauvaise foi. La répartition des rôles est si tranchée qu’elle tourne à la caricature : à ma droite, les horribles Français, à ma gauche, les Africains et Nord-Africains admirables. Le camp du vice face au camp de la vertu. Cette préférence ethnique est aussi choquante que l’eût été l’inverse. Comment justifier, alors, un tel sectarisme ? Venant d’un Français, et d’un médecin, on ne voit pas d’autre explication que la haine de soi. Haine de soi, haine des siens : la xénophilie sert de couverture à l’autophobie.
On sort de ce film mal à l’aise, troublé par une question à double sens : « Au fait, pourquoi ce n’est pas nous, Français, qui allons faire nos études de médecine en Algérie ? Et en définitive, pourquoi n’envoyons-nous pas nos malades là-bas, pour leur plus grand bien ? ».
La France moisie…
Jacques Barozzi dit: 22 septembre 2014 à 8 h 13 min
Il était plutôt bon
il est beau
C’est un peu découpé comme une revue de presse dans un bazar
Le passage de Sarkozy au JT de Delahouss a donné lieu à divers avis, dont le suivant qui ne m’étonne guère :
« Sur la forme, c’est toujours aussi pénible, avec cette exaspérante manie de nous prendre pour des crétins, sur le modèle du “plus c’est gros, mieux ça passe”, qui lui a longtemps réussi mais n’a pas suffi à lui éviter une courte défaite face à un adversaire dont le principal – le seul ? – mérite était de ne pas lui ressembler. » (Les Inrocks)
un truand sur un service public ça fait moderne comme il dirait jic
Humour limite de Renaud Camus, à la frontière du mauvais goût, mais qui ravira les démagogues :
« Il faut ouvrir des négociations avec l’État islamique sur la frontière, mettons au métro Barbès. »
Y’a un peu de cette polyglotte dans la cherry.
Malraux conjugaist mal.
Les Français sont moins cons que JC le pense dit: 22 septembre 2014 à 10 h 24 min
A peine ! A peine ! Je ne me suis pas trompé de beaucoup…
Siruis, visiblement je n’ai pas vu le même film que le critique de Causeur, qui n’a probablement pas lu Roger Martin du Gard (Benjamin Barois n’est pas l’anagramme de Barosi) ?
« Hippocrate » est un conte réaliste, très réaliste, dont le titre donne la mesure de ce que devrait toujours être la médecine, à travers son célèbre serment : pas une vocation mais une malédiction, dixit le bon médecin étranger. Le film n’est pas aussi manichéen que cela, il y a aussi des bons caucasiens et même un autre méchant médecin arabe !
Pour le reste, je vous renvoie à l’article et aux commentaires de la République du cinéma de Sophie Avon.
je fais de la peine à di vin
oh la la, tout ce petit monde immonde qui rapplique avec des jugements du dernier kitsh poujadiste islamophobe.
Phil, merci de tabasser moins fort.
Lisez, et prenez en tous ( de la graine de Millet, vous en aurez pour votre « dictionnaire amoureux »- voir commentaire EDIFIANT en lien)
http://www.babelio.com/livres/Millet-La-confession-negative/159112
« notre ami juif W. Il a fort justement dit que Barozzi est le malin »
Et lui une andouillette aaaaa, JC, jamais pu en manger, ça pu trop la merde !
Sirius, c’est un retour sur investissement mais sans connaitre les chiffres exacts il semblerait que nombre de postes hospitaliers soient tenus par des médecins d’origine étrangère et j’ai du l’avoir lu, quelque peu exploité. Pour le reste je n’ai pas vu ce film et ne puis donc critiquer la critique caricaturale que le film, à ce que vous en rapportez, établit de l’institution hospitalière.
…
…ne nous voilons pas la face,!…l’air de rien,!…
…
…l’état à besoins de » fric « ,…qu’il imprime lui-même en plus,!…Bon,!…
…
…mais, pour entrez dans ce jeux » économique « ,…et pour payez ses fonctionnaires,!…en plus, pour réguler les marchés,!…
…Pourquoi, l’état ne fait pas, une chaîne de distributions alimentaire et produits ménagers, pour récupérer les bénéfices à son compte & réguler le marché,…sans se faire casser par la concurrence » libre-privé » qui spolie les agriculteurs,!…
…
…des connivences pour se livrer au Medef,…c’est incroyable, le laisser aller,…dans toute l’€urope,…tout le monde veut vivre, ne rien payer, laisser faire le » privé-spoliateur « ,…
…
…et crier du matin au soir, c’est la crise,!…Oui, dans ce sens, c’est Rigolo,…de baiser les abrutis ahuris en diversions, mener par le bout du nez,!…Grosse-Idiots de 1° Classe,…
…
…faire des montagnes de Grosse-Cacca administratifs,!…Oui, çà ont savais déjà,!…le caca administratif à rien foutre,!…à baiser entre deux discours a se croire supérieur, et laisser s’enrichir le privé encore plus,!…
…
…des diplômes, pour des cons de » fils à papa, & fils à partis-pris « ,…distributions gratuites of course,!…
…nationnalisé ou c’est nécéssaires, par ou le bas blesse,!…Ah,!Ah,!…
…quelle €UROPE,…my Good ,!…Ridicules, les Pharaons du Business,!…le Medef et ses parasites sur Roubignoles,!…etc,!…
…tirer vos plans avec çà,!…envoyez,!…
…
Islamophobe, c’est un peu dommage pour les mosaïques de Sainte Sophie. Pauvre Byzance. L’art et ses œuvres ne devraient ils pas toujours peser autant que le dernier courant d’air religieux en quête de pouvoir politique?
Mes très chers frères, mes très chères soeurs
Je le prendrais bien en sus disait un footballer célébre, mais il est très cachotier et très renfrogné. Il est bien sûr au delà du soupçon, mais pas du notre.
Il préfère s’adonner à moins de littérature et à plus de collage, ce qui explique son mouvement.
Citons en exemple Dumas, avec qui cela a fort marché.
Bon. Un Millet dans son catalogue, on a compris, on peut tourner la page.
http://www.dumas-paris.com/profil-oreiller
Pardonnez mon inculture mais les Dumas sont nombreux à s’illustrer dans des entreprises qui ne partagent que le nom.
Oui on peut aussi penser à Roland .
Jacques Barozzi dit: 22 septembre 2014 à 9 h 50 min
« Charlotte Lipinska a vu « Hôtel Europe » de BHL au théâtre par conscience pro. Son conseil : courage, fuyez ! »
Il faut savoir gré à Charlotte, Jacques, désormais nous pourrons parler doctement d’un spectacle qu’on ne verra jamais.
Pour la première fois, je suis allé la remercier!
Je souhaite que la vue de cette création géniale à éviter n’ait pas altéré la vision de Charlotte, si rigolote sur ses photos….
Barozzi, vous avez peut-être raison de dire que le film « n’est pas si manichéen que cela »…Mais même s’il ne l’est pas autant que le décrit le critique de Causeur, il (ou elle) n’invente pas tout…Il sera donc toujours trop manichéen pour moi et je n’irai pas le voir. J’en ai vraiment plus que marre de ce racisme anti « de souche » qui ne trouve jamais aucun contradicteur et encore moins aucune sanction. Pour avoir vécu sur trois continents, je peux vous dire qu’il y a probablement autant de gens bien et de salauds partout…mais que, globalement, il vaut tout de même mieux vivre là où les européens (ou les « jaunes », comme l’eût dit EP Jacobs, qui arrivent manifestement au même résultat) sont encore suffisamment nombreux pour faire tourner la boutique à peu près correctement.
bérénice dit: 22 septembre 2014 à 11 h 45 min
Oui on peut aussi penser à Roland .
Oui, mais c’est vaguement atténué dans mon propos la susdite. Alors, ce Millet, excellent?
Sirius,
vous êtes un humaniste comme je les aime : ni explosif, ni complice…
JC… C’est nul, défense de crapaud
acm7 dit: 22 septembre 2014 à 12 h 06 min
JC… C’est nul, défense de crapaud
…jugement de grenouille ?
la tête à toto dit: 22 septembre 2014 à 10 h 52 min
« Il faut ouvrir des négociations avec l’État islamique sur la frontière, mettons au métro Barbès. »
Le bon sens même.
Il y faut naturellement beaucoup d’intelligence et de sensibilité.
Embrasser Bon Grain et virer Ivraie.
Un sens éprouvé du discernement!
Ok, un détour (apparent) par la campagne électorale
puisqu’elle semble ouverte et active par ici !
Que veut dire « plutôt bon » s’agissant
d’une « invitation » de circonstance
à user d’un temps d’antenne
sur ce qui reste un carrefour
très emprunté du paysage audiovisuel ?
Une bête de micros et de caméras occupe la scène
comme le spectateur moyen cale son fondement
dans son siège mais, au-delà, n’est-on pas en droit
d’attendre un peu de contenu d’un personnage
ayant montré son savoir-faire (ironie)
et prétendant au rôle de revenant ?
Où est la vision politique autre que politicienne ?
Toutes nos gargouilles politiques connues
sont tellement habituées à fabriquer du crédit
et de la dette, qu’elles nous demandent le nôtre,
de crédit, sans cesse, sans limite et sans contrepartie.
Un peu facile, non ?
Quoique, quand on réfléchit à tout ceux
qui sont prêts à couronner une marchande
des quatre saisons (pas sympa pour la mémoire
de ces braves – pas toutes – femmes !)…
Tout parallèle avec le sujet du billet
excèderait, bien sûr, la capacité associative
corticale du visiteur régulier du commentarium.
Peaulithiquement.
« faire tourner la boutique correctement »
A mon avis sirius qui a vécu « sur trois continents » a besoin d’un bon dentiste …
Les médecins étrangers comblent les carences des hôpitaux
où ça donc ?
En France, où la boutique est en faillite.
Il faut économiser son mépris, et là, je dois avouer que Sirius a fini par épuiser mon capital, pour aujourd’hui.
« Un peu facile, non ? »
Polemikeur, je me réjouis que vous entonniez notre chant « Tous pourris : élus, électeurs » …
Aucun médecin étranger ne devrait toucher un Français, blanc ou jaune à la rigueur, sans s’être converti à la religion chrétienne, et s’être lavé les mains sous le regard de deux policiers des mœurs sous serment ….
Il faudra revenir pour Emmanuel carrère et Yves Bonnefoy, mais sur un autre soleil…
Carrère, majuscule, sorry.
Mes amis !
Le Califat islamique nous menace ? Menaçons le !
Fondons l’Europe Chrétienne ! qu’Angela Merkel soit notre imamesse, notre chef de guerre …
Sirius, ce film n’est pas une dénonciation des blancs de souche. Loin de là ! Le cinéaste, qui est médecin, s’inspire de ses années de formation à l’hôpital. Il y parle de la dérive libérale qui veut placer la rentabilité avant l’efficacité, là aussi, et montre, bien au contraire, le courage et l’abnégation des personnels hospitalier dans leur ensemble, qui font tout ce qu’ils peuvent dans l’accomplissement de leurs tâches. Une tâche pas facile où l’on ne compte pas le temps à l’ère des 35 heures hebdomadaires. Un très beau film sur un pan sensible d’humanité. Il y est question, notamment, de la fin de vie et de l’application in situ de la loi Leonetti. De bonne constitution, j’ai peu fréquenté l’hôpital, pour ma part, mais j’y ai récemment accompagné un ami, qui y est mort. Et j’ai trouvé que le film était assez fidèle à la réalité que j’ai pu en connaitre. Par ailleurs, les histoires de mandarinat à l’hôpital ne datent pas d’hier. Si le sujet vous intéresse, vous auriez tort de vous en priver. Rares sont les films ou les livres en France qui prennent en compte une certaine réalité sociale…
acm7 dit: 22 septembre 2014 à 12 h 23 min
« Mon parti JC, c’est que tout est réparé et que rien ne marche. Que j’ai 6 heures de décalage et que je suis en fin de règne. »
François,
ton règne est fini, exact ! tu as un siècle de décalage … repose toi sur tes enfants.
Barozzi, je vois qu’une certaine Véronique Poulain a écrit un livre « Les mots qu’on ne dit pas » sur son expérience d’enfant de parents tous les deux sourds-muets!
Ce serait bien de rompre votre vœux de non lecture et de nous dire ce que vous en pensez, si son expérience rejoint la vôtre…
Qui a déclaré en 2007, dans une interview au magazine Têtu, à propos du mariage homosexuel :
« cette union civile, à la mairie, entraînera une égalité fiscale, sociale, patrimoniale totale avec les couples mariés, qui ira, par exemple, jusqu’au droit à la pension de réversion pour le conjoint homosexuel » ?
C’est signé Nicolas Sarkozy. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, dans le mauvais sens ! Opportunisme flagrant !
« des journées entières dans les arbres »
Je n’ai évidemment jamais écrit que tout était parfait dans le système français, ni que les médecins étrangers ne pouvaient pas être utiles…
Merci pour l’info, Sirius, mais je ne suis pas sûr de rompre bientôt mon voeu de chasteté lecturiale !
http://www.editions-stock.fr/les-mots-quon-ne-me-dit-pas-9782234078000
JC….. dit: 22 septembre 2014 à 12 h 23 min
Le Califat islamique nous menace ? Menaçons le !
Fondons l’Europe Chrétienne !
Restons français, JC, combattons les imams par le cul, la gnole et la bouffe.
Tant que la France montrera ses seins, tout ira bien.
Gloire à nos pères!
http://a51.idata.over-blog.com/0/53/69/44/corbeauxmarianne.jpg
tweet de l’ado qui n’en plus rien à faire de ces bourrages de crâne(urs)
« »Opportunisme flagrant ! » Dans le bon sens du terme, ça renvoie sans doute au terme grec: kairos. »
re-tweet
Des pianos dans les gares, il y en a un peu partout. A Grenoble aussi, du coup. Et souvent, on n’y prête pas trop attention. Sauf que ce jour-là, un jeune homme s’est installé, il a joué, pour récupérer quelques pièces. Une de nos journalistes passait par là. Le résultat se passe de commentaire.
Sirius, à propos de racisme anti blanc, une histoire vraie.
Deux étages au-dessus du mien, dans le bloc A, habite une femme noire et deux jeunes enfants particulièrement turbulents. Son appartement est mitoyen d’un autre situé dans le bloc B, où vit une mère de famille arabe, caissière au supermarché de mon quartier.
L’autre jour, j’entends des éclats de voix. J’ouvre la porte et je vois redescendre ladite caissière dont j’ignorais qu’elle demeurait dans mon immeuble.
L’air suffoqué, elle me dit qu’elle était venue demander à ma voisine de tenir un peu mieux ses enfants, qui empêchent son bébé de dormir. Vous savez ce qu’elle m’a répondu me dit-elle : « Que je ne suis qu’une salle raciste ! »
Hi hi hi, on dirait du ML !
On se gardera bien d’en tirer une conclusion intelligente de votre anecdote, Barozzi.
Vous habitez le bloc C ?
De la hauteur, de la hauteur !
Avec le personnel politique
comme avec les obscurantistes
de tout bois qui ne peuvent
nous tenir que par la peur
qu’ils s’escriment à inspirer.
Même les mains sanglantes,
de pauvres types tremblant
sous leurs propres superstitions,
ne sont que ça, des revenants
moyenâgeux condamnés par l’arme
de l’instruction élémentaire.
Pas d’abandon pour autant,
la police mondiale y va
de son bâton puissant
et il s’abat sur les têtes
qui se font trop remuantes,
n’en doutons pas !
Il y a, bien sûr, des brigands
et des tyrans qui profitent
des troubles ; à chacun son heure !
Exiger beaucoup n’est pas pareil
que se satisfaire, sinon se réjouir,
de l’étalement des petites faiblesses.
Irréductiblement.
Les petits signes de décrépitude, c’est les cacahuètes dans des sachets plastique trop solidement fermés.
@Jacques Barozzi
Evidemment, les qq mots extraits du bouquin de Poulain ne sont pas très engageants! Le dernier Express contient une critique plus encourageante, mais il paraît clair que cette jeune femme n’a pas été l’enfant exemplaire que vous avez été avec vos parents handicapés…
Ce sont nos rentes viagères. L’expression est de moi. Nos « rentes viagères » n’aiment pas la paperasse. Elles n’aiment pas non plus faire la queue aux Assedics. Elles sont comme vous et moi
Tant que la France montrera ses seins, tout ira bien.
Fort bien ueda,
Vous arrivez à la trouver sur internet l’affiche « choc » de La Passion Béatrice vous ?
JB, à propos de votre anecdote, on pourrait conclure que l’on est toujours le blanc de quelqu’un…
Attention ! Préparez-vous. Je vais exorciser Barozzi.
Mais c’est tout un cérémonial. Et par Internet c’est encore plus compliqué pour l’exorciser à travers les microprocesseur. Il risque de tout faire cramer, la vache !
Oui, Sirius, et que lorsque l’on a tort ou que l’on est à court d’argument, il est plus facile de dire que l’autre est raciste ou antisémite, suivez mon regard !
Deux bons points pour Passou: avoir parlé de Marie-Hélène Lafon et avoir parlé de Richard Millet malgré l’opprobre qui s’attache à ce dernier nom! Courageux le Passou quand il veut…
Bon, « Allo Le Blé en Herbe? non mais Allo quoi ».
toutafé aprés le limousin la lorraine
http://www.compilfight.com/wp-content/uploads/2013/05/lorraine.jpg
et comme sirus il a dit 2 faut assurer..un plus tranrégional..qu’a fait florès
mais tant qu’il fait pas tout un billet sur soral le souspréfet ne se déplacera pas pour lui remettre un prix..ça reste un tartarin parigot lassouline
Lorsque je vois sur les sites Internet de média français des mots comme live, news, replay, desk, story,people, buzz, must, podcast, je me rend compte que les États-Unis ont vraiment gagné la Deuxième guerre mondiale. La France paraît plus meurtrie et sa chute plus violente car on s’était habitué à la voir plus haute, sinon plus élevée. De 1958 à 1969 un certain général a tenté de mettre fin à cette dégringolade, mais les joueurs de pétanque et les soiffards de pastis n’y ont rien compris. Entre Sarkozy qui nous dit pour la centième fois qu’il a changé et Hollande le fantôme, il y a de quoi se terrer dans sa tanière et relire Chateaubriand.
Marrant le Bidochon, madame hallucine un interrogatoire de police ?
Et à ce qu’on m’a dit, à une époque on avait cherché des poux à Michel Rocard pour une histoire de divorce.
Faut bien admettre que les temps changent, bob…
il y a de quoi se terrer dans sa tanière et relire Chateaubriand.
on ira t’y enfumer comme un vieux renard maximateu bioro..un fois sorti on te pourrira le derche au tazère va pas croire qu’on va tlaisser pénard
Je rappelle que le livre sur Lanzarotte était paru en supplément de Elle en aout 2000. C’est donc Eine Lilloise. A cause de l’accent écrasé (une lilloise)
« cra » on dit amx..c’est comme mèmere bouguereau qui parle chti à dunkerque..et si mal..on parle pas chti a dunké!
Je vois que ma suggestion de renoncer au combat suscite des réactions, certes gauches et malhabiles, mais c’est un début. Il faut souvent plaider le faux pour que le vrai se montre. Se faire l’avocat du Diable. Sinon, les joueurs de belote ne feraient que ça. Jouer à la belote.
Et j’ai trouvé que le film était assez fidèle à la réalité que j’ai pu en connaitre.
la réalité la réalité..certes ça compte..sinon ça se laisse voir baroz ?..enfin je veux dire : ça morticole ?
des journées entières dans les arbres dit: 22 septembre 2014 à 13 h 29 min
On se gardera bien d’en tirer une conclusion intelligente de votre anecdote, Barozzi.
Mais si.
La voilà: par saturation, le mot « racisme » ne signifie aujourd’hui plus rien.
Foutons-le en l’air, nous penserons plus clairement et nous agirons plus sûrement.
Oui bon, les chiens aboient bien avec les louves, alors watch your l’hainegouije yourself la pelote qui se laisse quenouiller tu me répéteras
Il faut souvent plaider le faux pour que le vrai se montre
tu veux dire que tu vas lire chatobrian pas re..ou en rejaffer quelquesuns bioro..en juif?..enfin je veux dire sans partager avec les copins?..c’est moins bon
C’était « je te demande ça comme un service » provenant de « trouver que c’était un élément moteur ». C’était donc « pour rentrer dans ses rangs ». Nous répondons projet économiquement peu fiable car nous ne savons pas de quoi il s’agit.
Sinon c’est toujours sympa d’être embauché sur sa gueule, surtout qu’elle a mis des taches de rousseur et je sais de quoi elle cause (elle a dû burner je pense)
bouguereau comme sarko, plein de tics : le petit toujours agité des épaules, le vieux débris toujours débitant les mêmes conneries sous divers oripeaux (de banane… c’est peu, c’est rien
La voilà: par saturation, le mot « racisme » ne signifie aujourd’hui plus rien.
pour ça qu’on double avec antisémitisme zouz..tout le monde y le sait
hier j’étais gros et nasillard..aujourdhui petit et tiqueux..j’ai fait l’actor studio épicétou
(elle a dû burner je pense)
..havec les taches de rousseur..t’es un mec trés suggestif amx
jcomprends pas cque tu dis michu..pourtant j’essaie..ha!
..en juif?..enfin je veux dire sans partager avec les copins?.
On dirait que cette expression a disparu (gloire aux Suisses), ou alors je ne fréquente que des gens trop bien?
Je ne l’aurais entendu qu’une fois (c’était à Strasbourg).
bouguereau dit: 22 septembre 2014 à 14 h 28 min
(elle a dû burner je pense)
..havec les taches de rousseur..t’es un mec trés suggestif amx
J’ai fait ça un jour (donc pas 40). Regard tout doux.
On peut ne pas priser GD et RM, question surclassement pouvons – nous trouver mieux que cette pochade sur Daftpunk ?
https://www.facebook.com/video.php?v=10204406008615857&set=vb.1400078808&type=2&theater
Abou Mohammed Al-Adnani :
« Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen – en particulier les méchants et sales Français, alors comptez sur Allah et tuez-le de n’importe quelle manière. »
Ouaouh! Merci, Mohammed!
En « nous » désignant chacun comme ennemi mortel, tu fabriques le « nous » et le « eux » qui vont réveiller nos toupilleurs.
Et le « nous » comprendra des musulmans français qui te pissent à la raie.
Al-hamdu lillah!
nos toupilleurs > nos roupilleurs.
La France profonde, non pas la bouseuse-qui-s’y-complait, mais celle des manoirs et des maisons bien tenues, n’aime pas faire parler d’elle. Elle appuiera monsieur Fillon, en espérant que l’engeance sarko-copé mourra de sa belle mort.
ueda ( 14 h 55 min)
Exact
Bihoreau de Bellerente dit: 22 septembre 2014 à 15 h 13 min
en espérant que l’engeance sarko-copé mourra de sa belle mort.
Y va peut-être tomber de cheval !
Pour qui s’intéresse aux femmes et à leur histoire, cette épopée incroyable et scandaleusement méconnue:
Sirius, la beauté fantômatique d’Amelia Earheart ! Merci pour ce lien précieux.
(perso, j’en suis à écrire l’histoire d’une gouvernante rouennaise, dans les années 1780 ; en suis-je capable, je ne sais. Mais votre lien me donnerait évidemment envie de m’emparer de ces destins aussi obscurs que ma propre existence,quoique beaucoup plus glorieux, évidemment !)
dera Bihoreau, la France profonde a disparu dans le puisard. Penchez votre auguste cou sur la margelle pour entendre hurler M. Millet. Les manants sont passés au cinéma multicomplexe. Be proud, la planète des singes est une création française.
Baroz, votre serment d’Hippocrate nouvelle vigne pique la langue. Saint-Laurent, qui ressort cette semaine en grande pompe, avait su répandre un peu d’inversion sur les terres arables d’Algérie.
Si tu lui parles avec franchise, tu lui mets un beau sourire. Bien sûr, c’est l’idéal de se déplacer.
(boulette fumette)
non Phil « Saint Laurent » ne ressort pas; il s’agit d’un autre film, celui de Bertrand Bonello sur le couturier, qui n’a rien à voir avec celui déjà sorti
Il faut dire, Phil, que tu n’étais pas branché
indeed Rigolo, Saint Laurent est de nouveau de sortie, au bras d’un autre qui n’est pas Bergé. ça va donc ramoner dans les chaumières.
Les franchisés de l’idée zhont pas que l’air con.
On peut aussi lire ce livre, qui explore une autre piste que celle du pessimisme :
Pas terrible le discours de Bonnefoy.
Pas terrible le discours de Bonnefoy.wgg.
On connait hélas le tien, bouffi gras!
Et ton rapport aux mots, bouffi gras, on le connaît par cœur!
« Mais que cela ne nous dispense pas de voir derrière la recherche de cette pureté de la langue la quête illusoire d’une introuvable pureté de la race. »
Quelle chute, mes aïeux, quelle chute ( d’outre-Rhin ?)
_______________________
Michel Bréal est l’inventeur du marathon moderne. C’est lui en effet qui, en 1894, suggéra au baron Pierre de Coubertin d’introduire cette épreuve dans les premiers Jeux olympiques modernes en 1896.( wiki)
extrait d’un essai:
« Pour trouver la vraie mesure, il faut se souvenir que le langage est une œuvre en collaboration, où l’auditeur entre à part égale. Tel mot étranger qui sera à sa place si je m’adresse à des spécialistes, paraîtra une affectation ou sera une cause d’obscurité si j’ai devant moi un public non initié. Je ne suis point choqué de trouver des mots anglais dans un article sur les courses de chevaux ou sur les mines de charbon : mais celui qui lit un roman ou qui assiste à une pièce de théâtre demande qu’on parle une langue intelligible pour tout le monde. Il n’y a donc pas de solution uniforme à cette question des mots étrangers : les Sociétés qui s’occupent d’épurer la langue ne peuvent penser légitimement qu’à la langue de la conversation et de la littérature. Aussitôt qu’elles portent leurs prétentions plus loin, elles ne font plus qu’une œuvre inutile et gênante. »
http://fr.wikisource.org/wiki/Essai_de_S%C3%A9mantique/Puret%C3%A9_de_la_langue
Phil, autre que les valseuses, vous aviez vu ce film : la tête en friche ?
pour parler cinéma, rien de mieux que d’aller sur la république du cinéma de Sophie Avon, quand même !
J’ai cru comprendre que Depardieu fille essuie les plâtres.
Le film « YSL » en compétition :
« Le biopic de Bertrand Bonello a été choisi pour représenter la France aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger. »(Inrocks)
Le cinéma est devenu transgenre, depuis la disparition des bobines tout le monde s’en mêle. non Desjournées, pas vu la tête en friche; depuis « tenue de soirée », un peu perdu dans la filmographie du depardiou qui passe assez vite de Monte Cristo aux nouilles barilla.
C’est une bonne nouvelle, car on ne pouvait trouver rien d’autre que Saint Laurent et la haute couture pour glorifier la France à l’étranger, maintenant que nos romanciers ne sont plus bons à rien !
Même si le scénario est ridicule, il y aura les robes de Saint Laurent…
Tenez, djedla, votre texte mis en lien nous semblerait une approche Millet/bonnefoy, tant se dégage une certaine notion de la pureté de la langue chez l’un comme chez l’autre de nos manieurs de mots.
Ce qui mettrait définitivement de côté ce procès en sorcellerie d’une langue « fasciste »!
Les mots ne sont pas encore morts, ils mordent!
Ils mordent comme l’acide sur la plaque de cuivre du graveur.
Alors? Vous acceptez ce cookie?
J’attends le jour où je vous passerai Sultan of Swing.
non JC, les robes ne sont pas de Yves Saint-Laurent, BonellO n’a pas eu accès aux archives, les robes et costumes sont de ANAÏS ROMAND
les mots mordent dit: 22 septembre 2014 à 17 h 39 min
Ah bon ?
Il faut tout d’abord laver la plaie à l’eau savonneuse, la rincer abondamment et la désinfecter avec une solution antiseptique, puis consulter rapidement un médecin. Celui-ci prescrira une sérovaccination antitétanique en cas de besoin et des antibiotiques, et décidera s’il est nécessaire d’adresser le patient à un centre de traitement antirabique. En France, les chiens et les chats mordeurs doivent être placés sous surveillance avec une durée d’observation de 15 jours.
Non, pas terrible le Discours de Guadalajara, mais une bonne occasion pour Passou d’aller au Mexique !
..et le scénario n’est pas du tout ridicule (il n’a pas l’agrément de Pierre Bergé)
Je suis un Nostalgéricain, un nostalgique de l’amérique de mon enfance. Alors Cheemaméba.
Djedla,
Si on est mordu par un islamiste enragé du Califat, on adresse le patient à un centre de traitement antiarabique ?
Bises et bonne soirée….
Si pas d’agrément au scénario, pas de prêts de robes.
kifkif bourricot.
J’ai décidé de me présenter à la présidence de ma famille.
c’est ça casse-toi, JC… vite !
beurk, quel cauchemar, le playmobil de Porquerolles me bave dessus.
«Mais que cela ne nous dispense pas de voir derrière la recherche de cette pureté de la langue la quête illusoire d’une introuvable pureté de la race.»
Les races pures, ça n’existe pas! Nous sommes le résultat de millions d’échanges sexuels. Si ça devait exister, ce serait en Afrique où est née l’humanité, et chez des gens dont les ancêtres n’auraient pas quitté leur coin du monde. Et même là, un viol par un étranger de passage pourrait apporter un petit élément d’exotisme.
Oui tu pourras jouer mais d’abord tu ranges tes affaires.
Dernier râle avant le départ :
Sarkozy, Juppé ? Charybde & Scylla !
Fillon ? Piège à cons…
Bayrou ? Pendule sans aiguilles, un éternel coucou.
« et le scénario n’est pas du tout ridicule (il n’a pas l’agrément de Pierre Bergé) »
Je demande à voir, quand même. En général, dans les biopics (cf. « La Môme »), le scénario est affligeant.
Le président c’est moi : inutile de te présenter, on se connaît déjà.
« ce serait en Afrique où est née l’humanité »
L’humanité est née en Chine !
Demandez aux Chinois…
Forcément.
Quand même, un biopic réussi avait été le film de Julian Schnabel sur Basquiat. Mais c’est rare.
on attend fébrilement un biopic sur bouguereau, intitulé « les mémoires d’un vieux débris » (de mots)
acm7 dit: 22 septembre 2014 à 16 h 48 min
On a tout, la purulence, la démence, le sortilège
Gardez le vous bien pour vous, ce doit être irrespirable quand bien même vous y trouvez un sortilège, comment pouvez vous supporter?
JC La gomme efface toutes traces ou cicatrices si vous ne succombez pas au paravent de la rage.
Ceci étant dit, ciao les cocos, les communistes les maoïstes, le rouge n’est plus à la mode et pourtant couleur prometteuse qui avive le teint et renforce les bulletins, nostalgie!
Krasnïa !.
Made in Hong Kong
Même filmé de plus près
Avec du Moog
J’ai dit une vérité avérée?
Sarkozy à la place de Juppé comme candidat, c’est effectivement un beau cadeau pour le FN.
Sur la base d’une telle donnée on peut avec une probabilité de 90% affirmer que Marine Le Pen sera bel et bien le prochain Président de la République.
Ce qui est une excellente nouvelle pour moi.
Dans un souci de clarté, j’aimerais bien que les soutiens à Marine Le Pen se désignent ici d’une façon claire et nette.
Je sais déjà qu’il y a moi, qu’il y a JC.
Ensuite ?
Clopine dit: 22 septembre 2014 à 16 h 24 min
» en suis-je capable » ?
Bien sûr, vous avez bien écrit « la recherche racontée à mes potes »…
Tête à toto, saw the same, later.
bouguereau dit: 22 septembre 2014 à 9 h 43 min
du..
personne ne trouvera..c’est trop subtil
boumou, trop subtil pour qui? il n’y a plus que toi pour trouver pour la trouver subtile, ta ridicule rhétorique genre procès de Moscou.
Pour le reste, tu devrais t’offrir un petit guide du lâcher-prise.
Je soutiens à 100 % les pilotes d’Air France en grève, en outre.
Bien qu’ayant peur en avion.
La bande-annonce de « Saint Laurent » ne donne pas très envie. A la limite, il faudrait couper le son. Ce sera plus facile quand le film passera à la TV :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=K9IT8sQQlIA
Accessoirement, Phil, que les bobines aient disparu est un progrès; ça s’embrasait vachement vite. Inutile que je vous cause du bleu Majorelle.
Bonello aurait dû profiter de cette occasion toute trouvée d’un film sur Saint Laurent pour revenir au cinéma muet. Une sorte d’hommage, en quelque sorte.
On a vraiment eu tort d’arrêter le cinéma muet, sous prétexte qu’on avait inventé le son. C’est évident.
Là et devant mon télécran à baffer des chouettes
T’en veux?
Chaloux dit: 22 septembre 2014 à 19 h 34 min
Ce mec ne sait pas résister à la tentation de monter sur les planches.
Quand il s’appelle Rigolo, Tartempion ou Burne il sent bien que son « humour » n’a aucune portée, que chacun le reconnait sous le masque mais laisse filer, trop content.
Alors il n’en peut plus, il faut qu’il soit dans la lumière, sur la scène et il nous réapparait, encore plus con, toujours plus con.
Comme j’adore te faire plaisir mon Chachal, je te l’écris : oui tu es une burne, une vraie, et chaque jour qui passe te grandit.
T’es vraiment con et c’est pour ça qu’on t’aime.
Je rèlève les filets
à Trois.
1, 2..
Un autre point nom de dieu, laissez tomber ce charlot et regardez le génie qu’il y’a côté
Avant c’était Judas, pas moi (si un peu)
32 ans de cotisation monsieur !
Il est d’une banalité le discours de Bonnefoy ! Comparons au discours du Méridien de Paul Celan ! Consternant. Michel Deguy quant à lui a écrit des propos passionnant sur la poésie. C’est d’ailleurs, à mon sens, plus un poéticien qu’un poète, où un poète trop penseur, trop philosophe. Bonnefoy est devenu un peu sénile sans doute.
Aidons les pauvres d’esprit dit: 22 septembre 2014 à 20 h 54 min
Il existe un sentiment de fausse reconnaissance auquel tu devrais prendre garde. Rigolo, par exemple, ce n’est pas moi. J’ai d’assez lourdes obligations professionnelles qui ne me permettent que très rarement de poster dans la journée : je ne mélange pas.
Pour le reste, t’avouerais-je que je suis plutôt touché par tes sentiments affectueux, même s’ils ne m’étonnent pas outre mesure, et émanent d’une conscience primaire, d’un être dépourvu du moindre vocabulaire, peut-être de la plus négligeable pépite de conscience, et qui compte beaucoup trop sur un sens de l’intuition qui, dans son cas, n’existe pas.
Être aimé par un animal de ton espèce sans risque d’en être compris, c’est un grand luxe. C’est avoir la paix.
Tu vois que je ne me refuse pas, non seulement (non tantum) à dialoguer, mais aussi (sed etiam)à venir en aide, car j’espère que ma réponse t’aidera, à un pauvre d’esprit comme toi.
Arthur Rubinstein à la maison.
acm7, occupez-vous de votre voisin du plateau de mille vaches. Un pauvre haineux.
_______________
Mon problème véritable, c’est de laisser un message sous le billet de Yves Bonnefoy.
Vasy vasy pas.
Lui, « jeter des pierres », vous n’imaginez même pas.
Les films de Bonello que j’ai vus, à part celui avec Léaud, auraient tous gagné à être muets, pratiquement. Mais c’est une qualité, une qualité cachée. Sauf son film qui se passait dans une maison close : là, vraiment, c’était raté, et le muet aurait un peu sauvé les meubles. Bonello devrait y songer pour le prochain, c’est cette voie qu’il devrait tracer : celle du muet.
Chaloux dit: 22 septembre 2014 à 21 h 33 min
J’ai d’assez lourdes obligations professionnelles
OOOuuuuuuuuuuaaaaarrrrrrfffffffffff !
Mais quel malade,
à ce niveau il doit être proche de l’enfermement.
« Lourdes obligations professionnelles », plus personnes n’ose s’exprimer ainsi depuis le dernier chef de rayon Fruits et Légumes du Félix Potin de la rue du Commerce.
Je suis sûr que Chaloux vit avec son crayon sur l’oreille droite et son petit calepin dans la poche extérieure de sa chemise.
Pour noter les horaires et absences de ses quatre manutentionnaires.
Courage Chaloux, dans dix ans tu seras contremaître.
Je t’ai répondu une fois, mais je ne vais pas te faire la charité toute la nuit.
Va dodo.
JC….. dit: 22 septembre 2014 à 18 h 00 min
Si on est mordu par un islamiste enragé du Califat, on adresse le patient à un centre de traitement antiarabique ?
Non, faut le remordre !
R. Millet est à situer dans la lignée de la pensée politique du cœur que Jean Nagde a bien su mettre en évidence. La référence à Pascal va donc de soi, qui donne au cœur toute sa place, une place qui n’est pas seulement d’ordre religieux, comme l’explique bien Pierre Magnard mais est lié à une forme naissance de pensée existentialiste où le Sens de la vie prime sur la Vérité, contrairement à la métaphysique platonicienne où, dit-il, le mot cœur au sens existentiel, n’existait pas en grec.
Il faudrait s’appesantir également sur son idée féconde de « vérité de la syntaxe française ». Il prolonge là toute la réflexion sur la langue française qui remonte au XVIè siècle et à Du Bellay en particulier : « la même foi naturelle qui commande à chacun défendre le lieu de sa naissance, nous oblige aussi à garder la dignité de notre langue ». (du Belley)
Pour du Belley, la langue française est douce et harmonieuse : « ta langue tarde trop à recevoir cette perfection. Et je dis que ce retardement ne prouve point qu’elle se pourra tenir certaine de la garder longuement, l’ayant acquise avec si longue peine. »
Ainsi existe-t-il bien au yeux de du Bellay une vérité de la syntaxe française qui est de l’ordre de « la douce lyre d’Apollon » mais qui n’exclut pas les apports étrangers, qui au contraire contribue à sa perfection, comme le grec, la latin et même l’hébreu : « ne faisons autre chose qu’apprendre à parler, qui gerc, qui latin, qui hébreu. »
Faire une humanoïde en forme d’Albator
Pour continuer ma méditation sur le cinéma muet :
Jean-Luc Godard : « La technique du parlant est venue au moment de la montée du fascisme en Europe, qui est aussi l’époque de l’avènement du speaker. Hitler était un magnifique speaker, et aussi Mussolini, Churchill, de Gaulle, Staline. Le parlant a été le triomphe du scénario théâtral contre le langage tel que vous en avez parlé, celui d’avant la malédiction de Babel. »
Il faut bien que Chaloux s’oblige dit: 22 septembre 2014 à 21 h 56 min
Chaloux dit: 22 septembre 2014 à 21 h 33 min
du Félix Potin de la rue du Commerce.
Het pourquoi pas le Coop ? Il livrait avec une quatre cent trois commerciale… Havec des timbres de réduction ! Fallait les coller…
Légitimité du cinéma muet. Le parlant est contre nature :
Artavazd Pelechian : « Lorsque le son est finalement arrivé, à la fin des années 20, les grands cinéastes comme Griffith, Chaplin ou Eisenstein en ont eu peur. Ils ont estimé que le son était un pas en arrière. Ils n’avaient pas tort, mais pour d’autres raisons que ce qu’ils ont cru : le son n’est pas venu gêner le montage, il est venu pour remplacer l’image. »
Fallait les coller…
Des têtes d’à fiche ? Arf Hurk Beuhark Yum..-
ssssssssss…
Dans un passé récent Greg Lemon disait « montre-moi ton corps, je te dirais si tu pédales vite ».
presse la banane bleue
A la Coop, il me semble qu’il y avait même un catalogue. On achetait par timbres. Tant de timbres une batterie de casseroles, un fer à repasser. Je me suis toujours demandé qui achetait comme ça.
Pas connu la 403 de la coop, mais l’épicier ambulant dans son tub Citroën.
Un des rites du soir, une sorte de spectacle qu’on n’aurait pas manqué…
Un peu comme de regarder entrer les clients qui venaient chercher le lait à la ferme.
Même en coupant le son ça ne la ferait pas, autant tout casser.
On a qu’a regarder avec les chmod si internet c’est pas bon que pour le cul
Ah non !
Ah si !
Ah non !
Cécile ma fille
Pour ceux qui regardent trop la télévision, Godard ajoute :
« Aujourd’hui, l’image et le son sont de plus en plus séparés, on s’en rend encore mieux compte à la télévision. L’image d’un côté, le son de l’autre, et ils n’ont pas de rapport entre eux, pas de rapports sains et réels. Ils n’ont que les rapports de la politique. C’est pour ça que dans tous les pays du monde la télévision est entre les mains des politiques. »
Mme Michu et Amc7 font une compétition de délires. Le commentarium se transforme en asile de fous.
Rigolez pas Sergio. Il y a un peu moins de vingt ans, j’ai failli reprendre une épicerie de village. Je me disais que j’aurais la paix, une certaine paix. Je le regrette presque maintenant. Et faut pas se moquer des épiciers. J’en ai connu un fabuleux, qui possédait une très riche et passionnante bibliothèque dans laquelle je puisais quand j’étais à la campagne. Un vrai aristo de l’épicerie et le plus humain des hommes. Une table et une cave à tomber raide. Une fête perpétuelle.
Il est dommage que désormais le cinéma occidental ne s’intéresse plus aux potentialités immenses du muet. Il laisse cela aujourd’hui à de grands cinéastes asiatiques, dont les films sont trop incompris chez nous. C’est une infirmité qui est venue toute seule nous toucher, dans nos esprits rabougris de consommateurs frénétiques épris de technique. Au détriment du véritable art.
Chaloux dit: 22 septembre 2014 à 23 h 00 min
Pas connu la 403 de la coop
Ha oui mais c’était dans une ville urbaine ! Verrières-le-buisson, Estienne d’Orves, Vilmorin, Malraux… Et en plus, le Coop, on lui téléphonait la commande… A la manivelle ! Il fallait tout le temps dire : « Plaît-il ? »…
Malraux est aussi l’auteur d’un grand texte sur le cinéma muet.
acm7 dit: 22 septembre 2014 à 23 h 16 min
Si on accélère pas un peu, on s’en sort pas.
Sur les Harley faut aussi toucher l’avance à l’allumage, hein ! A la mano… Sinon les soupapes s’éjectent vite et fort…
Sergio dit: 22 septembre 2014 à 23 h 33 min
acm7 dit: 22 septembre 2014 à 23 h 16 min
Si on accélère pas un peu, on s’en sort pas.
Sur les Harley faut aussi toucher l’avance à l’allumage, hein ! A la mano… Sinon les soupapes s’éjectent vite et fort…
Troque deux être semi légendaires contre deux êtres semi légendaires (en parfait état comme le Cobol)
Juste sur la ligne, attachés, comme au temps des chemins de fer.
La commande est sans pourquoi, la télécommande agit parce qu’elle agit.
« Esquisse d’une psychologie du cinéma », par Malraux, paru dans la revue Verve, en 1941.
Le poète Benjamin Fondane, assassiné à Auschwitz, a aussi écrit sur le cinéma, un texte tout à fait symptomatique de son époque : « Du muet au parlant, grandeur et décadence du cinéma », texte écrit en décembre 1929 et publié dans la revue Bifur n°5 en 1930.
Et faut mélanger combien de bruns pour se labelliser lavablement le ventre plein plat ?
L’article de B. Fondane commence ainsi : « À l’âge de trente ans seulement et alors qu’on mettait en lui le plus d’espoir et du meilleur, l’art muet vient de recevoir un terrible de coup de poing en plein visage. »
Les opinions sont parfois plus nuancées comme celle de Georges Charensol qui publie en 1935 dans Quarante ans de cinéma, 1935, éditions du Sagittaire, une réflexion sur le cinéma parlant : « Mais peut-on dire que l’introduction dans un monde jusque là muet, du son et de la parole, ait mis en question les principes sur lequels repose le cinéma ? Je ne le pense pas : aujourd’hui comme hier, le cinéma est d’abord un art visuel. »
Godard a certainement lu l’article de Malraux, pour qui il a toujours manifesté une admiration évidente.
Toujours avec sa lobotomie faciale (je goutte)
En 1917, Marcel L’herbier, dans un article paru dans la revue Le Film de Louis Delluc, assimile le cinéma au bergsonisme, le cinéma ayant « une volonté de saisir l’âme « dans sa région purement émotionnelle et profonfe » (Bergson), purement véritable (région antiverbale, antifictive et finalement en un penchant à descendre vers la zone de l’instinct foncier, le bersonisme, dis-je, quoique d’une autre essence, n’est-il pas, dans toute sa tendance, strictement parallèle à la cinématographie actuelle ? »
Bien toto, Godard a tout lu. TOUT. De Novalis à Marcel L’Herbier. Godard a une immense culture.
« Godard a une immense culture. » (WGG).
Merdre !!!
Plus que vous ??? ?? ?.
Malraux termine cet article de 1940 en disant que le cinéma est une industrie, c’est même la dernière phrase qui n’augure rien de bon pour l’avenir. Je me souviens que dans « L’homme précaire et la littérature », bien plus tard, il écrira des choses nettement plus pessimistes sur le cinéma, parlant du règne de la pacotille. La partie était perdue.
Malraux commence son article par une comparaison entre la peinture et le cinéma, ce qui est peu banal, parce que d’ordinaire, la tradition veut qu’on compare (comme dans une scène fameuse de Chantons sous la pluie) l’art théâtral à l’art cinématographique qui cherche encore dans les années 20, comme le raconte Chantons sous la pluie, une légitimité que lui conteste le théâtre.
Malraux, comme d’habitude, joue au grand penseur. Il parle avec grandiloquence comme si le monde attendait qu’il parlât, ce qui fait toujours un peu sourire quand on le lit. Mais enfin, ce qu’il dit est intéressant.
« Le moyen de reproduction du cinéma c’est la photo mobile, mais son moyen d’expression, c’est la succession des plans. », écrit-il notamment. On voit par là combien le cinéma a eu d’influence sur sa façon d’écrire, notamment dans La condition humaine, où il pratique dans l’écriture romanesque la succession des plans lui aussi à sa manière. Malraux est bien sûr un homme très intelligent.
Si vous aviez fait l’effort de regarder ses « Histoires du cinéma », vous sauriez que c’est en effet les cas, et vous ne poseriez pas de question stupide !
Non, Godard est bien sûr bien moins cultivé que moi. Lui n’a qu’une immense culture, moi j’ai une immense immense culture. C’est l’étage au-dessus.
Eh, mon couillon de toto, j’tai pas attendu pour regarder son Histoire du cinoche… Petit merdeux, va ! Non, mais regardez moi cette petite merde qui ramène sa fraise devant le savant que je suis !
Depuis le début, mon pov’ ignare de toto, le cinoche est lié à l’argent. Faut redescendre sur terre, ma louloute. C’est déjà à cause du fric que Méliès a cramé une bonne partie de sa production, de désespoir et de ruines !
Ignare petit merdeux !
…
…de toute façons, avec toutes ses alliances » droite-gauche – centre « ,…etc,!…
…
…ou tout le monde s’en fout de l’économie-sociale & politique,…vaut mieux tirer son jeux, et à cols-blancs,…faire comme eux,…escroquer son monde,!…profiter de tout, plus et encore,!…
…rester ou devenir plus » juifs-nazis « ,…et en faire plus que le pape, et plus royaliste que l’empereur de toutes les merdes, à ne pas partager,!…
…encore, un effort, à mes châteaux et domaines,!…Oui,!…Monseigneur,!…un baiser à Bernard Blier,…avec Jacques Brel,!… » mon oncle Benjamin « ,!…
…la vérité,…du pouvoir,!…encore à pousser les têtes dans le merdier du moyen-âge corporatiste,!…là,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…envoyez,!…
…l’esclavage volontaire, un film à faire, à plusieurs dix-versions,!…genre Dallas,!…tremplin à Go,!Go,!…etc,!…
…& dire, que tout ce monde est réel,!…incroyable,!…extraordinaire,!…les bienfaits des révolutions,!…Montgolfières du vent,!…larguer les amarres,!…moteurs à pédalo,!…des frittes & mayonnaise,!…etc,!…
…
La culture que vous vous ingurgitez ne vous profite guère, Widergänger ! Vous resterez toujours un tout petit !
Ben, c’est toi qui le dit, c’est normal, vu que t’es minuscule, ma louloute ! Le liliputien du cinéma qui croit avoir découvert l’eau chaude. Quelle merde, ce type !
Le fric est indispensable au cinéma. Ce n’est pas le fric qui pourrit le cinéma, c’est simplement ceux qui le font, qui sont du même genre que notre toto à trois pattes, des merdes, c’est aussi simple que ça !
Tu donnes le même fric qu’on donne aux réalisateurs d’Hollywood à mon frère aîné qui est moi en un peu moins bien, et qui est réalisateur de cinéma, et il te pond un chef-d’œuvre. Il a déjà eu un prix pour une de ses réalisations. Un vrai génie de la caméra comme moi de la plume et de la traduction.
Vos prétendus commentaires sont de la basse paraphrase sans âme, et surtout d’un ennui profond. C’est un tragique drame humain que le vôtre !
Pas du tout. Si tu t’ennuies en les lisant, il ne faut t’en prendre qu’à toi-même, ma louloute. Mes commentaires sont les plus riches, les plus intelligents de ce blog. À part moi ici, il n’y a quasiment personne de vraiment cultivé. Deux ou trois illustres braillards comme moi. C’est tout. Mes commentaires ont toujours été lus avec passion et intérêt. Ils sont très souvent fort bien informés et le signe d’une rare et immense culture. Prends-en de la graine ! Tu peux. Je suis un génie du commentaire bloguesque.
« Widergänger dit: 23 septembre 2014 à 0 h 23 min »,
Merci, WGG,
je me disait que …
Et Malraux ?.
Malraux, c’est tout autre chose.
Immense culture de Malraux bien évidemment. Mais là où il me surpasse de beaucoup c’est dans le vol de statuette et dans le mensonge. Non, là j’suis pas cap’.
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