Le pacte faustien de Richard Powers
« Richard Powers arrête le temps ! » Vous imaginez le titre sur cinq colonnes à la une ? Sensationnel. Les foules se précipiteraient sur le journal qui oserait une telle manchette. Celui qui arrête le temps quand il s’emballe et que la vitesse domine sur toute autre considération. Drôle de type que ce Powers né en 1957 . Il n’a pas fait tous les métiers, comme les autres. Un seul lui a suffi, une voie : la physique, bientôt prolongée par l’informatique. Jusqu’à ce qu’il se rende compte que seul le roman était susceptible de contenir et de raconter la connaissance. Il a alors inventé un type de fiction powersissime où sa formation scientifique, enrichie d’une puissante curiosité vis à vis de la génétique, la neurologie et l’intelligence artificielle dans leurs liens avec l’art de la fugue, a pu se déployer avec un grand naturel
Son nouveau roman Le Dilemme du prisonnier (traduit de l’américain par Jean-Yves Pellegrin, 500 pages, 21,50 euros, cherche-midi) est en fait la traduction française assez tardive de son deuxième livre paru à l’origine en 1988 Prisoner’s Dilemma. Powers avait 28 ans, il vivait à Amsterdam et avait le sentiment d'(avoir écrit un roman très « européen ». C’est un portrait drôle et pathétique de l’Amérique durant la seconde guerre mondiale à travers la chronique douce-amère d’une famille légèrement dysfonctionnelle de DeKalb County, Illinois, et l’impact de l’Histoire en marche sur les aléas de sa vie quotidienne. Walt Disney, curieusement doté d’ancêtres japonais (mais allez savoir…) et Adolf Hitler s’y côtoient à travers le tournage en 1942-1943 de dessins animés de propagande et l’internement d’Américains d’origine japonaise dans des camps ; mais c’est le personnage du père, Eddie Hobson, inventeur d’une réalité parallèle, ou si vous préférez un réel alternatif, dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils déroutent, qui est le plus troublant. Sa relation avec ses quatre enfants est touchante, et ce n’est parce qu’il communique avec eux par codes et jeux d’esprit. L’empathie se renforce autour de cet homme qui entoure son Mal (est-il une victime collatérale de la radioactivité ?) d’une chape de silence. D’autant que l’auteur ne le dissimule pas: ce livre est un monument élevé à la mémoire d’un père malade ; celui-ci s’y révèle fort préoccupé par le « dilemme du prisonnier » tel que les chercheurs de la Rand Corporation l’ont mis à jour. C’est bien de la théorie des jeux qu’il s’agit ; rassurez-vous, il n’est pas indispensable d’avoir l’esprit matheux pour suivre la logique de ce pacte faustien. Il suffit de savoir que nous nous trouvons dans une situation où deux joueurs auraient en principe tout intérêt à coopérer, n’eussent été de fortes incitations amenant un joueur doué de raison à trahir l’autre lorsque le jeu n’est joué qu’une fois ; mais si les deux joueurs trahissent, les deux sont perdants… Une telle intrigue, parfaitement maîtrisée, ne serait que prenante si le personnage du père ne la rendait poignante, dès l’entame que l’on croirait échappée de The Tree of life, le film de Terence Malick : allongés sur la pelouse du jardin de leur maison malgré le froid sec de novembre, les enfants reposant la tête comme des chiots sur le corps immense du père, tandis que celui-ci leur raconte les constellations, le doigt tendu vers l’infini, avant de s’immerger lui-même dans son néant intérieur…
Ses précédents romans en témoignent avec brio, qu’il s’agisse de Trois fermiers s’en vont au bal (2004), Le Temps où nous chantions (2006), ou La Chambre aux échos (2008), le plus remarquable avec Richard Powers, ce n’est pas seulement son intelligence de romancier mais l’habileté de son échafaudage. On ne voit rien des rouages de la machine romanesque, on se doute bien que la documentation est impeccable, on se souvient qu’il a l’habitude de construire son récit autour d’un thème musical, mais on oublie tout cela tant c’est minutieusement agencé. D’autant que le roman de formation ne lui est qu’un cheval de Troie pour entraîner dans des univers plus complexes et moins attendus, tous noués d’une manière ou d’une autre autour du rapport entre l’individu et l’Histoire, notamment celle des sciences.
Son écriture a ceci de particulier qu’elle est toujours très précise sans jamais céder un pouce de son ambition poétique ou de sa fascination pour l’irrationnel. Powers est un artiste qui ne renonce à rien de ce qui a fait de lui un cérébral. On dira que sa froide virtuosité est de celles qui nous tiennent à distance au lieu de susciter l’empathie, mais non. Au fur et à mesure que l’on pénètre dans la complexité de ses histoires, on a l’impression de s’enfoncer dans des sables mouvants au sein d’un monde qui nous était familier mais qui nous paraît bizarrement étranger, ce qui est le but recherché. A la fin, le lecteur se demande s’il est ce que les autres croient qu’il est. Comme l’auteur et ses personnages. Un auteur d’une curiosité inépuisable et monomaniaque, actuellement concentrée sur les arbres… Troublant ô combien. Je est un autre ? On n’en sort pas. A vrai dire, on ne cherche pas à en sortir tant Richard Powers s’affirme de roman en roman comme l’un des écrivains américains les plus inventifs de sa génération.
(Illustration Majeb Zoghbi, photo Henri Cartier-Bresson)
572 Réponses pour Le pacte faustien de Richard Powers
..un camelard c’est comme un salon privé..j’en ai connu un qu’avait colé des poutres en pvc mis des appliques anciennes et du vénilia vitrail sur les fenestrons..mainant z’ont pus trop l’droit il parait..c’est fini l’monde des routiers, ils se bouffent le nez comme les autres que c’est affreux
il n’est pas vide pour tout le monde le frigo ; c’est ce qu’on dit / bourre le mou aux gens.
Vois le même billet : 50 euros quand t’es pauvre 2543 euros si t’es riche. Même trajet.
Dans le cas un t’as pas droit aux bagages.
celui de se contredire..d’êtes ridicule..le 45..les droits du libertarien de rien comme à la télé rénato
tiens rose..la prochaine fois que tu t’arrêtes sur une autoroute l’aprème, cause avec un désoeuvré a la machine a café..horrib ce qu’il va te dire
Tu manques vraiment de références grèbubu, il n’y a personne dans ton entourage pour te “mettre au jour” ?
il est drôle jc , une vraie mécanique de robot il comprend que dalle il suit ses obsessions
je croyais à bouguereau
les gens faut leur laisser l’temps et entre 2 croire pour eux
Ha le quarante-cinq ça va ; mais des fois il faut aller jusqu’à la Panzerfaust comme dans le titre du billet…
C’est vrai que grèbubu semble beaucoup à un robot grippé.
Panzerfaust
goering il a tout inventé! une tête!
..sur le tard il a forcé sur la chnouf..le monde allait pas assez vite pour lui épicétou
lolo,
quel effet ça te fait d’être un humain raté ?
être un humain raté ?
les réussis c’est que des bestes jicé
Grébubu,
ce n’est pas parce que tu singe un quelconque brut révolutionnaire que tu en est un. Tu ne fais que des variations autour d’une gestald, ce qui est à la portée de n’importe qui, et cela porte un nom, « baroquisme », ce qui, n.b., ne signifie pas baroque. Enfin, avec toi on assiste à une rotation des variations, rien de plus, et c’est vraiment peu.
Renato,
quel effet ça te fait d’être un humain parfaitement réussi ?
Moi ?! parfaitement réussi ?! vous déconnez JC, mais cela est habituel chez vous.
tu te perds en conjecture rénato..en vertu des pouvoir que..etc..je te donne la médaille renfield..et qu’il vienne celui qu’est pas daccord..j’argumentrais collé sérré
JC….. dit: 20 septembre 2013 à 17 h 00 min
un humain raté ?
Ce sont précisément ceux-là qui inventent des conjectures, peignent des toiles, écrivent des textes extraordinaires, font des symphonies avec un simple Maultrommel etc…
Sergio,
tu es réussi, toi, ou parfaitement raté ?
Merci pour la médaille Grébubu, mais qu’elle soit en chocolat… enfin, qu’elle soit un brin utile…
boudegras de plus en plus gââââteux (et encore ?)
Allons Renato, allons !
ne faites pas le modeste : non seulement vous savez tout mais vous êtes artistement beau … isn’t it ?
Un brin de stupidité est nécessaire à la pensée. Dommage que « Autodiàgnosi quotidiana » de Carlo Dossi ne soit pas traduit en fr.
« … vous êtes artistement beau… »
Là c’est une question de goût… indiscutables bien que discutables…
JC….. dit: 20 septembre 2013 à 17 h 12 min
parfaitement raté ?
Parfaitement ce serait déjà ça, mais bon, pas plus l’identité que l’appartenance, alors tu vois… Non, ce qui est de l’or c’est ce qui traverse le citron, seulement voilà ça s’enfuit énormément !
La rondelle des Verts a été convenablement astiquée par le Nul de Tulle à l’huile essentielle et onctueuse du mensonge énergétique 2050 …
Y sont cons, ces pastèques écologistes : ils y croient !!!
Parfaitement ce serait déjà ça
ho la belle répartie..goering t’aurait embauché dans les contremesures..et t’aurais eux la einseness kreutz !..dailleurs quantiquement considère que tu l’as
Quoi, Grébubu, la critique ne te plaît pas ? D’accord, baroquisme n’est pas ce qu’il y a de mieux, mais c’est déjà quelque chose.
ça s’enfuit énormément !
il faut ! .. il faut juste dire que là les mots sont pas à la hauteur et qu’on préfère se taire..plus la yam..la einseneusse..les filles te trouvent beau
la critique ne te plaît pas ?
..tu te fends tellement pour moi rénato
Mais c’est toujours amusant de taquiner les simulateurs, Grèbubu.
Relu « Vineland », c’est vrai qu’à côté la rentrée littéraire made en France c’est du pipi de chat. Est-ce que t’es dans la course Grébubu ?
je crois que nous avons loupé une chose importante, voire essentielle.
tout le monde est passé à côté.
mais laquelle ?
un simulateur ça a une stratégie..une cible etc..pfiou..tu vois l’engin..alors que toi t’es un faisan avec des plumes comac que tout l’monde le voit..sauf toi par devant
Vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur.
Gaffe JC.
Hamlet,
… être ?
Tu voles raz les pâquerettes Grébubu.
Et oui, ce sont des pastèques ….
…l’important c’est voler en groupe….
si « dans la volonté de construire des oeuvres d’art se manifeste une rébellion globale des hommes modernes contre la restriction que leur impose la restriction théologie »,
qu’advient-il de l’art dans une période moderne post-théologique?
si Dieu est mort toutes les formes littéraires de marketing humanistes sont-elles permises?
Est-ce que t’es dans la course Grébubu ?
..tu vois rénato..tu m’prends pour napoléoni en italie..alors que depuis que zouzou a parlé du gland sur le galure..je suis sous influence..toutes mes divisions sur les remblasse a barcelone..à moi les putes a marin
ta gueule greubou ! tu vois bien que je réfléchis.
humanistes sont-elles permises?
qu’en est-il de la littérature, dans une ère post-bobo post-humaniste, de la double citoyenneté d’un sujet moderne appartenant à la fois au royaume de la Nature et à celui de la Grâce?
hamlet,
vous vous faite du mauvais sang pour rien. Je vous ai déjà dit que ce ne sont que des mots de passe qui ne servent qu’à décrocher une subvention. Le goût du jour est dominant un moment, d’autres goûts viendront, d’autres mots de passe les accompagneront.
ta gueule boubou nom d’une pipe !!! de ta faute une idée importante vient de m’échapper.
sérieux greubou tu nous aides pas à faire du raffut.
La passe il y a des maisons pour cela…
le pauvre brêle 2 pq qui tente de trouver une idée et s’intercaler dans la bande de potes…
greubou, merci pour la vidéo, nous saons bien que nos sommes des braves, même si dans nos vies nous avons plus donné aux autres que nous avons reçu nous éprouverons toujours le sentiment de ne pas avoir assez donné.
tu sais greubou cela à si peu, dans la phrase de Brassens « toi l’auvergnat qui sans façon m’a donné quatre bouts de bois… » la seule qui nous émeut c’est le « sans façon », la forme marketing de l’humaniste littéraire moderne consiste à « donner avec façons », avec des façons extrêmement niaiseuses, niaiseuses et flatulentes, nos écrivains possèdent un humanisme tartuffiquement flatulent, très rond de jambes, ils donnent peu mais ils font de très belle manière.
renato qu’importe, l’important est qu’à tous ses écrivains et tous ses philosophes il faut maintenant leur rentrer dans le lard et leur mettre la tête au carré.
c’est la seule chose à faire.
si je savais écrire j’aurais pris ma plume et
je l’aurais bien fait moi-même.
« s’intercaler dans la bande de potes… »
Ami lecteur vous divaguez.
JC c’est mon pote virtuel (j’ai plein de potes qui ne partagent pas mes idées)
c’est aussi le pote D. (idem) et de u. (ridem)
Alors que renato n’est le pote de personne, à part alias de TKT et frère de baroz il est seul.
J’oublie volontairement H.R. et rose qui ne sont que purs esprits et le boug’ qui n’aime personne.
c’qui m’impressionne dans ce film c’est l’éxotisme..prends des franchouilles ça frait tarte..en plusse avec la sécu on dvrait mettre un pti roumain..rénato dirait que c’est dla propagande stalinienne..on pourrait rajouter que le pape n’a jamais été de droite..jicé dirait que l’pape a en revanche toujours été une merde..sans compter que t’es con comme un balaie la dessus..irochima coa !
renato il ne faut plus accepter les putasseries émotionnelles, l’humanisme marketing, la bonté niaiseuse et les bouches en cul de poule de tous ces écrivains à la noix, je suis désolé mais il faut leur rentrer dans le lard, sans hésiter une seconde, ils nous ont assez pris pour des c.ns, trop c’est trop.
il faut faire marcher l’édition, les librairies ?
à ce prix ? non ! qu’ils coulent tous, il vaut mieux ne plus avoir de librairies du tout que ces lieux culturel de citoyenneté à la c.n!!!
j’ai pas raison greubou?
..non nous on pourrait écrire des nouvelles de cul..on frait un fime de lancement avec phil a la caméra..on changerait les painkiller avec des suppositoires..clopine irait à la télé..elle dirait qu’un certain soidisant philosophe est un bien moins bon coup que dsk qu’est pas l’pire..et hop on aurait des ardoises propre a tous les bistrots..enfin un ou deux
..mine de rien je développe une stratége et une cible..mais voilà y’a clopine qui fait barrage..faudrait l’enlever et la serrer dans une cave et dire que c’est lassouline..
Je vous le dis mes frères formons une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Montrons à nos semblables un lecteur dans toute la vérité de la nature ; et ce lecteur, ce sera nous.
Nous seuls. Nous sentons notre cœur, et nous connaissons les hommes. Nous ne sommes faits comme aucun de ceux que nous avons connus ; nous osons croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. Si nous ne valons pas mieux, au moins nous sommes autres. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle nous a jetés, c’est ce dont on ne peut juger qu’après nous avoir entendus.
Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, nous viendrons ! un livre à la main, nous présenter devant le souverain juge. Nous dirons hautement : Voilà ce que nous avons fait, ce que nous avons pensé, ce que nous sommes. Nous avons dit le bien et le mal avec la même franchise. Nous n’avons rien tu de mauvais, rien ajouté de bon ; et s’il nous est arrivé d’employer quelque ornement indifférent, ce n’a jamais été que pour remplir un vide occasionné par nos défauts de mémoire. Nous avons pu supposer vrai ce que nous savions avoir pu l’être, jamais ce que nous savions être faux. Nous nous sommes montrés tel que je sommes : méprisables et vils quand nous l’avons été ; bon, généreux, sublime, quand nous l’avons été. Que chacun découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité, et puis qu’un seul lecteur te dise, s’il l’ose : je fus meilleur que ces lecteurs-là.
amen.
Mais hamlet, enfin ! la contestation fait partie de leur stratégie de conquête ! en les contestant vous devenez donc un « complice objectif ».
« l’enlever et la serrer dans une cave »
Avec l’âne et les oies ?
J’en connais des qui vont braire.
renato dit: 20 septembre 2013 à 18 h 51 min
Ta gueule toto,
oublie tes schémas,
essaie de vivre.
Je veux bien gros toto, mais prouve moi que ce n’est pas vrai (on appelle ça le « débat », et ce n’est pas une blague).
« en les contestant vous devenez donc un « complice objectif »
ah bon ?
la situation est plus complexe que prévu.
..non nous on pourrait écrire des nouvelles de cul..on frait un fime de lancement avec phil a la caméra..
Titre de collection:
« Les collants verts »
C’est hardi.
Tu ne débats toto, tu dictatores et donc tu fais flop, comme dab.
Peut-être bien gros toto, mais vous n’avez pas prouvé le contraire, Monsieur.
faudrait l’enlever et la serrer dans une cave
La cave, c’est toujours bien.
Sur la couverture du premier bouquin: Clopine pendue par les mains et en lingerie fine?
Il faut marquer un coup.
Yorick, je ne sais pas si vous reviendrez sur terre, en bon état.
Mais voilà, Richerd Powers, en fait, il écrit de son lit.
Vous me direz, c’est un endroit comme un autre pour faire de la musique.
Richard Powers wrote his new novel, »The Time of Our Singing, » in bed, using a wireless keyboard to beam his prose to a giant computer screen across the room.
The contraption broke down a month ago, but Mr. Powers’s reserves of electronic hardware run deep. There is a desktop monitor on the swivel stand next to his bed; on the coffee table in his living room lies a gleaming, featherweight laptop that deciphers his longhand and even takes dictation.
»I’m like a guitarist who wants to play in a different style, one with very fast action, one with nylon strings, » he said during an interview at his cozy clapboard home in this quiet university town. »Each arrangement produces a different physical relationship to the medium. »
http://www.nytimes.com/2003/02/18/books/author-science-guy-richard-powers-chronicling-technological-age-sees-novels-like.html?pagewanted=all&src=pm
Je crois pas que c’est Claro qui traduit Powers.
Et en tout cas, gros toto, mon argument n’était pas là où vous l’avez maladroitement situé. Apprenez donc à lire, plutôt que m’emmerder puisque vous manquez de toutes petites joies qui embellissent la vie.
Rose, je vais vous dire le fond de ma pensée : je ne vous cerne pas. Pour moi votre démarche manque de clarté et a besoin d’être largement explicitée, en des termes concis et aussi clairs que possibles. Je déteste les énigmes.
Ta gueule toto, tu gonfles.
Et puisque nous en sommes à la musique :
« … tu gonfles… »
C’est bien car la possibilité que vous explosiez n’est pas pour me déplaire.
Il faut marquer un coup.
les américains ont des idées pour tous..et je les ai ratés au hellfesse bordel
http://www.youtube.com/watch?v=WQPfQvLIseA
non merci : l’avion a percé le mur du son. Nous avons eu les tympans percés et cru que c’était la guerre. Par pitié, n’explosez pas. Je sais pas moi abstemez-vous.
J.Ch. dit: 19 septembre 2013 à 16 h 27 min
merci Passou, je viens de relire votre analyse encore une fois : parfaite
Enfin bon, ce post est à peu de choses près du même tonneau que la daube de la RDL de 2008, à quelques variantes près. Faudrait donc peut-être pas non plus exagérer dans la perfection de l’encensage du recyclage (pas mal, la rime).
http://passouline.blog.lemonde.fr/2008/07/16/dans-le-cerveau-de-richard-powers/
Le cerveau de Passoul, il est pas si compliqué que celui de Powers, en revanche, ça c’est ben sûr !
Ah D. et les charades ?
Quoi, les charades ?
Non, non. C’est de + en + précis, et le billet de + en + complet.
Au musée des Beaux arts de Boston, ai-je lu ailleurs. Les trois fermiers allant au bal.
Pas de Détroit.
De rien , je vous en prie,
Et puis arrêtez avec ces sobriquets. Tout y passe, passou, passoul, passouline. Je vous demande de n’employer désormais que Pierre Assouline.
Passoul…depuis 2008. faut le faire, diagonoul
>D, vous dites je n’aime pas les énigmes, alors je vous demande et les charades ?
J’en ai assez de ces mystères à deux sous.
j’ai tenu boug les 5′ 56.
Rien ne me gêne si ce n’est la porcelaine. Quand même ! Et avec l’armoire de mémé.
Ni les énigmes, ni les charades. Des choses claires, entières, carrées, avec des angles qui piquent.
>Clopine non
jamais je n’ai astiqué frénétiquement aucune rondelle leparfait. Lave-vaisselle et hop.
Et jamais tricoté depuis 28 ans non plus.
renato, je trouve que vous n’êtes plus le même.
Pourriez-vous me le confirmer ?
« Trois fermiers s’en vont au bal »
La photo de Sander est magnifique, le livre aussi.
Ah tiens vous faites des confitures, Rose. Il se trouve que j’adore ça. Je ne dis pas ça pour réclamer, ça ne se fait pas, mais le fait est que j’adore les confitures.
jamais je n’ai astiqué frénétiquement aucune rondelle leparfait
Et un manche?
Quand même ! Et avec l’armoire de mémé.
..et on sent l’exotisme : nous on joue pas avec la nourriture..mine de rien c’est un « trait récurrent » comme dirait jicé, de la culture américaine..
>boug 18h09 du coup j’ose pas la suite
pas malin
tant pis
un manche à balai, si si
jamais je n’ai astiqué frénétiquement aucune rondelle leparfait
ça on a le droit..c’est pas pareil..cependant même pour vontraube ça fait gros
ben si les pastèques ça a toujours été drôle.
Plus que les petits pois au plafond.
Astiquer un manche avec de la confiture et c’est Dédé qui va se retrouver tout collé.
je les connais mieux que clopine les rondelles leparfait..la plus petite c’est au moins du 80 (mm!)..une louche de caviar ça rentrerait même pas
@Mais voilà, Richerd Powers, en fait, il écrit de son lit.Vous me direz, c’est un endroit comme un autre pour faire de la musique.
Surtout à Urbana Champain, 200 km au sud ouest de Chicago, on lui fiche une paix royale !… Pas comme à Paris, à la Cité internationale de litteraturskaïa…
l’argenterie aussi
frénétiquement jamais
un jour j’ai mouru de faim ; j’étais en pause baignade au nord de Rome sur une plage éternelle, je revenais de Palerme. Un mec parade à côté de moi, comme seuls les italiens font, il me fait une petite gym sur le sable.
Je me suis jetée frénétiquement sur un poulet froid => il a disparu soudainement.
Depuis, je sais comment chasser les simili-athlètes avec un poulet ; tu te jettes dessus, frénétiquement, le type prend peur.
pas du tout : pas de fruit dans mon jardin, ils coûtent trop chers à l’achat. Déjà j’ai pas mangé » d epêches cet été.
Non des coulis de tomates. Pour les pizzas. (de ringard).
de pêches
je retourne -comme Clopine- astiquer frénétiquement mes rondelles.
Rose
Comme quoi, y’a pas que Dédé qui se tirlipote la coquillette.
Revenons courageusement : quand on gagne de l’argent on peut partager : je n’achète pas de masques africains, parce que je n’en veux pas chez moi. Le jour où elle vendra un couple, je lui ai déjà proposé, j’achèterai un couple.
Ne me demandez pas pourquoi.
Je vous le dirai plus tard.
D. dit: 20 septembre 2013 à 19 h 36 min
Eh bé j’ai aucune chance !
Pei peut-être :
http://www.instantanesdumonde.com/wordpress/wp-content/uploads/2009/03/pyramide1.jpg
Ne me demandez pas pourquoi.
Y’a longtemps qu’on a compris.
u. je vous en conjure soyez raisonnable, vous ne parlez bouquins que pour emballer la Daphnouille, vous ne parlez cinoches que pour emballer la Sophie : il n’y a pas que les gonzesses bord.l dans la vie !
j’ai pas raison ? non ?
on est bien aussi entre mecs.
non ?
ah bon.
c’est ça continuez de taper sur les filles.
il n’y en a plus la moitié d’une qui ose venir sur le blog de Passoul et le peu qui viennent vous leur tapez dessus.
c’est quoi votre problème avec les femmes?
hamlet dit: 20 septembre 2013 à 18 h 50 min
Je vous le dis mes frères formons une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Montrons à nos semblables un lecteur dans toute la vérité de la nature ; et ce lecteur, ce sera nous.
Nous seuls. Nous sentons notre cœur, et nous connaissons les hommes. Nous ne sommes faits comme aucun de ceux que nous avons connus ; nous osons croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. Si nous ne valons pas mieux, au moins nous sommes autres. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle nous a jetés, c’est ce dont on ne peut juger qu’après nous avoir entendus.
Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, nous viendrons ! un livre à la main, nous présenter devant le souverain juge. Nous dirons hautement : Voilà ce que nous avons fait, ce que nous avons pensé, ce que nous sommes. Nous avons dit le bien et le mal avec la même franchise. Nous n’avons rien tu de mauvais, rien ajouté de bon ; et s’il nous est arrivé d’employer quelque ornement indifférent, ce n’a jamais été que pour remplir un vide occasionné par nos défauts de mémoire. Nous avons pu supposer vrai ce que nous savions avoir pu l’être, jamais ce que nous savions être faux. Nous nous sommes montrés tel que je sommes : méprisables et vils quand nous l’avons été ; bon, généreux, sublime, quand nous l’avons été. Que chacun découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité, et puis qu’un seul lecteur te dise, s’il l’ose : je fus meilleur que ces lecteurs-là.
amen.
J’adore.
L’autre jour, quand elle m’a prise en stop, voilée et qu’en nous quittant elle m’a dit inch allah, j’ai pensé amen , mais je l’ai pas dit.
Je sommes, j’imagine que c’est exprès.
U., il me semble que Hamlet nous fait une scène. Ne le regardons pas, il se croirait intéressant .. chuuut ..
c’est vrai, moi j’me trouve bien entre mecs.
D’ailleurs dès que j’ose (chai pas peut-être trois ans encore), j’lui demande de m’faire faire un tour sur sa bécane.
Bonne soirée.
Pire qu’un avion qui perce le mur du son.
Misère de moi.
pour emballer la Sophie
Mais qui est cette Sophie? Il y a bien une Rose-ou-les-malheurs-de, mais une Sophie?
Observatoire de la sexualité à 1 main dit: 20 septembre 2013 à 19 h 56 min
Ben oui, ça le repose.
« Au lit. Une deux.
Allonge-toi que je te ficelle.
Une-deux.
Achtung.
Au pas.
Gardes, à vous.
Accessoires aussi. «
c’est quoi votre problème avec les femmes?
rose, HR ?
Vous êtes sur de vous sur ce coup D.
Parce que toi j’ai un doute, un peu comme thatcher ou marine.
Faudrait voir.
On ne peut pas vous tenir.
Euh, c’est bien moi qui ai un doute.
Je vais manger mon poisson pané avec du riz.
C’est vendredi.
Vendredi ? Jour de zizi…
Jeudi, aussi
Mercredi, aussi
Mardi, aussi
Lundi, aussi,
Samedi, aussi
Dimanche, repos zebdromadaire.
On n’est pas de bêtes, larirette!
Diagonal bis,
Je m’ai trompé.
Il fallait lire : Richard Powers.
Peut-être viendrai-je à bout, un jour, de » le Temps où nous chantions », mais cela n’est pas certain.
(Je viens de lire le dernier chapitre, le 33ème: Ô toi)
C’est juste une « sensation » de science, dans laquelle la relativité n’a que peu à voir.
Et pour ce qui est du racisme aux US, il me semble qu’on a lu mieux ailleurs, je crois.
Yorick, pour qui l’encodage informatique n’a pas de secret, devrait lire Powers.
Bon : l’auteur a vu la photographie de Sander à Boston au Musée des Beaux arts et le narrateur a vu la même photo à Boston.
C’est l’histoire à Détroit.
La vraie vie c’est Boston.
T’es payé ou t’es pas payé ?
Correction :
Bon : l’auteur a vu la photographie de Sander à Boston au Musée des Beaux arts et le narrateur a vu la même photo à Détroit.
Non parce que Yorick, il faut quand même que je vous dise, ce n’était pas un singe dactylographe.
C’est un conquérant de l’espace.
« Le 20 septembre,une fusée américaine Aerobee propulse le singe Yorick et onze souris à une altitude de 70 km. »
« Vendredi ? Jour de zizi… »
Avec rose et des journées… ?
Vendredi soirée pourrie…
Bon, c’était en 1951 cette histoire de Yorick.
« These people, whose way of life I had known from my youth, appealed to me because of their closeness to nature, » wrote August Sander of the farmers who were among his first subjects. These images belong to his photographic documentation of the German people, which he eventually called « People of the Twentieth Century. » Perhaps most striking about this portrait of three farmers walking along a country road on their way to a dance is their formal dress: each wears a hat and suit and carries a walking stick. This formal appearance removes them from the reality of their occupations. Each man is seen from the side, glancing over his shoulder at the photographer; they stop only for a moment before continuing on their journey.
Apparemment désormais au Paul Getty museum la photo des trois fermiers allant au bal. Avec 86 autres.
Los Angeles.
Albert V ou Albert VI.
Je peux pas m’occuper des 87 photos et du singe et des 109 pages de l’autre scientifique du CNRS qui donne des coups de pied à qui la fesse. Je n’ai que deux mains.
Ne me dis pas que tu trouves cela humain ?
« C’est bien de la théorie des jeux qu’il s’agit »
A Ciao dit: 20 septembre 2013 à 20 h 59 min
Si vous vous ennuyez de nouveau, vous pouvez jouer en ligne:
http://prisonersdilemma.sergehelfrich.eu/
C’est dégueulasse. Mort deux heures après l’atterrissage.
Tu sais pas te défendre.
Mords.
Je m’en vais.
Laisse tout en plan. Les photos le scientifique, tout.
Déroutant, décapant. C’est après tout ce que l’on recherche dans un livre.
Je fais défection. C’est aussi dans la règle du jeu.
A bientôt, Ciao.
C’est à vous de jouer :
For the next round a player determines its new strategy by selecting the most favourable strategy from itself and its direct neighbours.
à toi boug, je vais lire
http://www.getty.edu/art/gettyguide/artObjectDetails?artobj=40835&handle=li
Monsieur Assouline !!!!!!!!!
je vous en supplie !!!!!!!!
il faut absolument nous pondre un article sur le dictionnaire amoureux de Proust par les Enthoven père & fils, je viens de les voir à la télé faire leur numéro de singe savant, ça m’a rappelé mon enfance quand je regardais le cirque Zavatta.
un petit article pour qu’on rigole un peu, le monde est triste, c’est la guerre, la misère de partout, on a la chance, en France, d’avoir des clowns au moins qu’on en profite un peu histoire d’oublier toutes nos misères.
par contre si vous l’écrivez il faut absolument mettre une photo du père avec la chemise déboutonnée et les rayban à la Jean Claude Vandame, et entre les photos du père et du fils l’idéal serait de glisser une photo de vous savez qui, et en dessous en tout petit celle de Proust qui en l’occurrence occupe une place très accessoire dans le sens de l’accessoire dont les acrobates de servent dans un cirque.
Dans votre article, sur la question de savoir pourquoi Proust, en 2013, en France, occupe cette place qu’il occupe…. et à la question de savoir pourquoi il occupe aujourd’hui une place qu’il n’a jamais occupée avant, c’est pas la peine d’insister parce que tout le monde connait la réponse, en plus ça n’intéresse personne.
Par contre sur la relation entre les deux Enthoven là vous pouvez insister parce que ça intéresse tout le monde : u., JC, renato, C.P., rose, Clopine, Monsieur Court, Paul Edel, greubou… là tout le monde est intéressé, il faudra faire jouer tout votre talent de journaliste, biographe, historien, psychologue, membre du jury du Goncourt… faudra mettre toutes vos casquettes une sur l’autre, comme vous n’êtes pas très grand en les enfonçant bien vous pourrez rentrer dans l’ascenseur.
pour l’occasion faudra qu’on mette la casquette de Jep Gambardella, comme dans le beau film proustien de Sorrentino…
c’est d’accord?
hein?
c’est votre prochain article?
c’est super ! merci.
En ce moment c’est pleine lune et je ne réponds de rien.
Tenez, JC. Je l’ai choisi pour vous parce que vous m’êtes sympathique, parfois.
https://www.youtube.com/watch?v=FfmOzREYBfw
Proust toujours. A l’instant même dans l’eloge du savoir sur FC, le cours souligne l’importance pour l’ecrivain, je cite, ‘des oreillers et des zobs et pines’.
Erreur de transcription, désolé. Il fallait entendre bien sûr ‘ des O rayés’.
@jep Pimko dit: 20 septembre 2013 à 23 h 33 min
Irrésistible ! oui, j’ai vu ce duo impayable face à Elkabach. Votre croquis est vraiment drôle !
Jonah has his answer; I have mine. But he’s the one in the spotlight. My brother inhales, as if we’re still on stage, the smallest grace note of breath that would lead me into the downbeat. For a semiquaver he’s about to launch into « Fremd bin ich eingezogen. » Instead he pitches his reply, buffo-style, up into comic head tones:
« I am my mammy’s ae bairn
With unco folk I weary, Sir… »
(…) It’s 1961. We’re in a major university town. You can’t string up a guy for high spirits. They haven’t strung up a guy for high spirits in these parts for at least half a dozen year.
Richard Powers, The Time Of Our Singning.
Singing
Je suis inquiet.
La porte du blog de Popaul est fermée de l’intérieur. Pas un bruit …
Il est à Rome.
Don’t worry.
Bon week-end,
Comprendre le nomadisme, cet art de l’indéterminé : plus besoin de fermer la porte, on la porte en voyage.
Cela dit, trouvé ces mots de Kurt Schwitters :
“Comme le pays était ruiné, par économie je pris ce qui tombait sous la main. On peut aussi crier avec des ordures et c’est ce que je fis, en les collant et en les clouant ensemble.”
D’autre part, les chemins sont rarement indiqués, on peut cependant en tracer :
Ralph Waldo Emmerson : « Don’t be pushed by your problem. Be led by your dreams. »
Sans oublier que :
Edwin Land : « An essential aspect of creativity is not being afraid to fail. »
Bonne journée.
rose : à Rome ?, c’est Pâques ?
Ce sont de bonnes citations, renato.
Il est souvent indiqué de les rafraîchir par un changement imperceptible.
« Don’t be led by your problem. Be pushed by your dreams. »
« An essential aspect of creativity is not being afraid to succeed. »
Ça va aussi.
Autant le conseil de Land est bon, autant le « Be led by your dreams » d’Emerson est couillon-bêta.
Je préconise même le contraire. Etre conduit par ses problèmes, pas conduit par ses rêves … Infiniment plus sain !
@Jep Gambardella, 22.23.
Euh…, nous, chez Elkaback, on avait cru apercevoir les frères Bogdanov mieux liftés qu’à l’habitude, causer de Proust avant le big bang. La trop pleine lune, sans doute…
Jep Pimko, vous avez raison, comme le dit ensuite Christiane, sur le « numéro » père et fils. L’entretien avec Raphaël Enthoven dans le Monde des livres est un peu plus intéressant. Cela dit, rien de nouveau.
Quant à Richard Powers et à son « nouveau » roman, Pierre Assouline s’appuie sur la chronologie des traductions, tout en signalant l’écart entre la publication américaine et la traduction. Il aurait pu faire la même remarque touchant « Three farmers… » que j’ai lu à la fin des années 80. L’écart se resserre pour « The Time of our Singing », livre tout à fait épatant.
Le billet est juste assez énigmatique pour donner envie de lire « Prisoner’s Dilemma ». Pour ma part, j’avais été un peu rebuté par ce
roman. Ou bien je ne l’avais pas bien compris. Out of low mind, sure !
@10 h 36 min,
Si on se tient à jeu fellinien « de quel type de clown s’agit-il ? », il y avait donc en scène trois clowns blancs sans un Auguste pour les modérer…
« Je préconise même le contraire. Etre conduit par ses problèmes, pas conduit par ses rêves … » (JC)
Et ça y est.
Une petite exception pour le rêve français, quand même.
Un rêve qu’on s’emploie à « restaurer ».
Puisque je viens d’entendre un très agréable entretien chez Finkie au sujet de James Salter que je n’avais pas lu (viens de commander Light Years, aussi sec), je me permet de placer un micro sous le nez de CP pour lui demander ce qu’il pense de cet auteur.
Les restaurateurs me laissent sur ma faim …
« … restaurer… » ?
Quel chemin choisir ?
Là, je conseillerais une relecture de Brandi (Théorie de la restauration, Allia, 2011), compte tenu qu’on restaure pour conserver, etc.
Mais, et cela dit sans ironie aucune, je laisserais la charge de restaurer aux gens pratiquant un métier de bouche, c’est moins risqué
Salut, Rose, j’ai itou procédé à la mise en conserve, grâce aux bocaux Le Parfait, hier, de pêches fessues et veloutées. Mais hélas point trop sucrées : faut pas rêver, les pêches brayonnes ne sont pas les meilleures du monde. Mieux vaut les prunes (les mirabelles surtout, les nôtres attirent jusqu’aux ragondins qui viennent en chiper sur les branches basses), les poires et dans quinze à trois semaines les pommes… Pour en revenir aux pêches, c’est surtout la détestation de Clopin envers le gâchis qui nous entraîne, à partir de septembre, à une intense activité de conservation. Encore un point commun entre les produits potagers et la littérature, : Le Parfait a un prix lui aussi – le Goncourt du Bocal ?
Les rondelles de caoutchouc « Le Parfait » réclament une stérilisation de deux ou trois minutes : n’oubliez pas ce détail, Rose, avant de continuer à astiquer… Wouarf. (juste pour vous : je crois que mon amie Isa va venir, finalement. J’en suis contente, même si j’appréhende un peu. Elle a si peu changé !)
Mauvaise nouvelle !
Isa n’a pas changé….
Probablement, une pauvre vieille qui rêve dans un appartement étroit et humide !
Revenons à Emerson,
Aucun problème de pognon pour le bostonien aisé : il peut voyager et papoter autour de ses rêves … sympa et actuel.
@10.51 -> Excellent : trois Augustes pour un fermier, au bal des clowns …
JC….. dit: 21 septembre 2013 à 11 h 22 min
Probablement, une pauvre vieille qui rêve dans un appartement étroit et humide !
« une pauvre vieille qui rêve dans un appartement étroit et humide ! »
le portrait réaliste de JC, ce pauvre vieux rance aigri moche quoi
Etre conduit par ses problèmes, pas conduit par ses rêves …
..tu as raison jicé, en créer, c’est une stratégie, et puis alors tu montes a la tribune pour gagner la gratitude des mécontents « et si vous avez plusieurs problème c’est que vous zavez pas faim »
une relecture de Brandi
sans déconner..pour ce qui est de la restauration de l’idée d’oeuvre d’art, de ce qu’elle est pour brandi il sfrait huer et conchié dans nimporte quelle whitebox
C.P. oui c’est beau cette complicité père fils, le fils qui a grandi dans ce milieu hautement cultivé, ils ont baigné dans la lecture de Proust, ils connaissent tout de Proust : ils auraient participé à questions pour un champion à tous les deux ils étaient sûrs de remporter le jackpot.
La question de l’érudition est intrigante : pourquoi tout connaitre sur Proust ? ou un autre ? quelle finalité ? quel but ?
Enrichir son âme ? non car cela supposerait plus de discrétion.
A l’évidence, en même que la connaissance de Proust le père Enthoven a transmis a son fils l’impudeur et l’immodestie, et rien dans Proust n’a pu enrayer cet apprentissage de l’impudeur et de l’immodestie, au contraire.
Du coup, si le savoir n’enrichit pas l’âme dans le sens de lui apprendre à s’effacer, comme dit un pote à moi sur un autre blog il doit s’étaler, s’étaler en public, à la radio, à la télé, s’étaler comme on étale de la confiture sur une tartine, dans un numéro de cirque où l’important n’est plus de montrer Proust mais de se montrer soi-même.
Alors quoi? A quel niveau le système s’est-il planté ? Comment, en transmettant, l’amour des livres, peut-on ne pas transmettre les qualités qui vont avec ?
A quoi ça sert de connaitre tous les détails de l’oeuvre de Proust si on n’a même pas retenu l’essentiel?
C’est peut-être le jeu du dictionnaire amoureux dans la mesure où la lecture de Proust ne nous apprend rien d’essentiel.
Je veux dire un dictionnaire amoureux s’écrit sur un auteur chez qui la forme et le style l’emportent sur le fond : les Flaubert, Stendhal…
Je veux dire il ne viendrait à l’idée de personne d’écrire un dictionnaire amoureux de Mann, de Musil ou même de Dostoïevski, cela n’aurais aucun sens et ce genre de livre ne verra jamais le jour car nul n’aime ces auteurs dans le sens d’un amour narcissique qui renvoie une belle image du lecteur.
Alors, vu sous cet angle, tout est dans l’ordre : la connaissance dans le détail de l’oeuvre de Proust n’a pas pu transmettre l’essentiel parce que l’oeuvre de Proust (comme Flaubert ou Stendhal) ne contient pas cet essentiel qu’on trouve chez Mann ou Dostoïevski, cette chose curieuse qui transcende et dépasse l’oeuvre elle même, celui qui veut jouer au petit malin avec ces auteurs est sûr d’être ridicule au premier mot parce qu’il n’aura pas moyen d’échapper à son état d’infériorité sur l’oeuvre, ce qui n’est pas le cas de Flaubert ou Proust.
En plus Enthoven est philosophe, la philosophie est la plus belle école pour apprendre à ne pas être modeste, c’est bien pour cette unique raison qui tient à la modestie que les philosophes ont si peur de Freud.
Cher u., là je suis sec ! J’ai lu il y a bien longtemps « The Hunters », ai vu le film, n’ai pas grand souvenir de l’un et l’autre. Je n’ai même pas lu la version « Cassada ». Vous nous reparlerez de « Light Years » ?
11h47
c’que les gens sont méchants! jaloux !
Mais hélas point trop sucrées
..et ben tu les manges avec une cote de cochonne pour venger adam
« les voisins à JC dit: 21 septembre 2013 à 11 h 39 min »
….probablement des socialistes homophiles islamiques philatélistes nietzschéens ….
« aucun problème de pognon »
les gueux ne pensent qu’au pognon c’est vulgaire tous des cocos plus on leur en donne, plus ils en veulent
« Je veux dire il ne viendrait à l’idée de personne d’écrire un dictionnaire amoureux de Mann, de Musil ou même de Dostoïevski, cela n’aurais aucun sens »
Je mets la dernière touche à un dictionnaire amoureux de Christine Angot …
.probablement des socialistes homophiles islamiques philatélistes nietzschéens
c’est sûr tous des proussetiens
nicolas pèse dit: 21 septembre 2013 à 11 h 53 min
Nicolas ne pèse rien…
qu’une soluçion ! la révoluçion !
Je mets la dernière touche à un dictionnaire amoureux de Christine Angot …
t’as fait bouillir la rondelle au moins ?
@11.47 « …dans un numéro de cirque où l’important n’est plus de montrer Proust mais de se montrer soi-même »
Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse, hamlet, même si vous ne me comptez pas parmi vos potes.
miroir, mon beau miroir dit: 21 septembre 2013 à 11 h 37 min
JC….. dit: 21 septembre 2013 à 11 h 22 min
Probablement, une pauvre vieille qui rêve dans un appartement étroit et humide
Enthoven and sons
C’est le narcissisme de deux hommes aimés des femmes.
Je demande qu’on s’interroge sur les coupables.
Que serait Onfray sans les Normandes?
(Je ne pense pas à vous, Clopine)
@Christiane dit: 21 septembre 2013 à 12 h 08 min
Tiens on parle pour moi, maintenant.
Le mot « pote » ? Rendez à Césarine ce qui appartient à Césarine !
Je veux dire il ne viendrait à l’idée de personne d’écrire un dictionnaire amoureux de Mann, de Musil ou même de Dostoïevski, (hamlet)
C’est sûr.
L’auteur d’un Dictionnaire amoureux de Descartes, René lui envoie un coup de pied au cul posthume.
Enfin ! un dictionnaire amoureux de Musil demande une finesse d’analyse qui n’est pas à la portée d’un clown blanc intérimaire.
Un dictionnaire amoureux de Céline, qui s’y colle ?
Les éditeurs semblent apprécier les titres de romans non romanesques et pseudo-scientifiques, des Particules élémentaires à l’Art français de le guerre.
La Stérilisation de la Rondelle, ce serait très bien.
La Ronde des Stériles ne serait pas mal non plus …
Et voilà qu’il se fait de la pub.
Jep Pimko de 23.33, Mais cet article est déjà écrit : vous venez de le faire sur le mode « les ai-je bien descendus ? »…
aigri et mesquin.
Est-il possible de mieux définir renato ?
J’en doute.
Félicitations TKT, une vraie réussite à votre image.
miroir, mon beau miroir dit: 21 septembre 2013 à 11 h 37 min
Tu ne réfléchis guère, mon petit miroir … et tu ne tiens pas tes fiches à jour ! Sans rancune…tu nous amuses, parfois.
Pour que la mort d’un critique littéraire allemand dépasse les frontières, il faut bien qu’il ait dérangé plus que le premier venu. Quel genre de dérangeurs remplaceront ceux formés à « l’éducation européenne » ?
Une journée mondiale pour la maladie d’Alzheimer ! Paraît que les mémoires gravées sur disques sont vite périssables. La matière grise aussi, à ce qu’il semble. L’ardoise magique : secouée, hop, on efface et on recommence ! On ne p(r)endra juste pas les mêmes.
Automnément.
« C’est un portrait drôle et pathétique de l’Amérique à travers » .. la Prohibition.
Ça pourrait avoir débuté comme ça.
Voilà pour le lien.
Voici le texte:
« La complaisance a assez duré. C’est le sentiment de l’urgence qui nous pousse aujourd’hui, quelle que soit la diversité de nos horizons, à nous mobiliser ensemble autour d’un vrai mouvement citoyen. »
C’est le genre de phrase qui déclenche chez le camarade JC un mouvement pavlovien, celui de décapuchonner son Mont Blanc.
Aux plumes citoyens!
« Contre tous les poncifs qui nous sont trop souvent servis dans les médias, nous affirmons la nécessité et la cohérence de notre engagement pour l’abolition du système prostitueur. »
Prostitueur, quel est l’auteur de cette merveille?
« Non, l’abolition du système prostitueur n’est pas une utopie, si ce n’est au sens que Victor Hugo donnait à ce mot, une « réalité de demain ». »
Hourrah, enfin une nouvelle utopie mobilisatrice, ici maintenant, pour oublier « la France qui tombe »!
Non, abolir l’alcool n’est pas une utopie!, s’est-on un jour écrié en Amérique, avant de promouvoir joyeusement un mouvement catastrophique qu’Edward Beer appelait plaisamment le 1917 des Américains.
« Loin de constituer une volonté d’éradication, elle engage enfin une politique résolue qui donne un cap à notre société, qui responsabilise pénalement les acteurs de ce système et offre enfin des alternatives aux personnes en situation de prostitution. »
Toute phrase commençant par « loin de « , nos lycéens le savent, signifie: dans le but de.
Toute politique est résolue comme tout courage est indomptable.
« Donne un cap »… ça y est, on parle tous comme François!
C’est signé par des personnes très estimables, dont le camaradeu Pierreu Laureng, membre du Buro politiqueu, qui jamais jamais trempé son biscuit dans des lieux douteux.
Pace faustien, pacte prométhéen, qui ne signe pas est un scélérat.
Je ne signe pas !
(S’il vous fallait un Prince des Scélérats, j’ai des références. Et de l’ambition, j’adore le cumul des fonctions inutiles … !)
Pardon aux signeurs:
Il vous faut une preuve de ma scélératesse : « Le vrai mouvement citoyen qui m’intéresse, c’est le mien ! »
Convaincu ?
Abolition de la prostitution :
Premier(e)s signataires : Pouria Amirshahi, député (PS) ; François André, député (PS) ; Sophie Auconie, députée européenne (UDI) ; Roselyne Bachelot, ancienne ministre (UMP) ; Marie-Noëlle Batistelle, députée (PS) ; Philippe Bies, député (PS) ; Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche ; Erwan Binet, député (PS) ; Maryvonne Blondin, sénatrice (PS) ; Danielle Bousquet, ancienne députée (PS) ; Marie-Georges Buffet, députée (PC) ; Sabine Buis, députée (PS) ; Sylviane Bulteau, députée (PS) ; Claire-Lise Campion, sénatrice (PS) ; Fanélie Carrey-Conte, députée (PS) ; Marie-Françoise Clergeau, députée (PS) ; Philip Cordery, député (PS) ; Catherine Coutelle, présidente de la délégation aux droits des femmes à l’AN (PS) ; Pascale Crozon, députée (PS) ; Laurence Dumont, députée (PS) ; Geneviève Gaillard, députée (PS) ; Jean-Marc Germain, député (PS) ; Jérôme Guedj, député (PS) ; Adeline Hazan, Secrétaire nationale aux droits des femmes du PS ; Sandrine Hurel, députée (PS) ; Chantal Jouanno, sénatrice (UDI) ; Armand Jung, député (PS) ; Philippe Kaltenbach, sénateur (PS) ; Fabienne Keller, sénatrice (UMP) ; Nicole Kiil-Nielsen, députée européenne (EELV) ; Chaynesse Khirouni, députée (PS) ; Bernadette Laclais, députée (PS) ; Pierre Laurent, sénateur (PC) ; Claudine Lepage, sénatrice (PS) ; Jean-Pierre Le Roch, député (PS) ; Valérie Létard, sénatrice (UDI) ; Michelle Meunier, sénatrice (PS) ; Jacques Moignard, député (RRDP) ; Ségolène Neuville, députée (PS) ; Philippe Nogues, député (PS) ; Maud Olivier, députée (PS) ; Luce Pane, députée (PS) ; Martine Pinville, députée (PS) ; Anny Poursinoff, ancienne députée (EELV) ; Michel Pouzol, député (PS) ; Barbara Romagnan, députée (PS) ; Laurence Rossignol, sénatrice (PS) ; Gwendal Rouillard, député (PS) ; Julie Sommaruga, députée (PS) ; Marie-Jo Zimmermann, députée (UMP)
Ceux qui signent n’ont pas à payer : il suffit de s’entendre entre soi.
Ouais ouais, déjà faite.
Concours du slogan le plus démagogique.
« Comme la prostitution du discours démocratique est généralisée, il convient que la loi s’en prenne au fondement et punisse les électeurs ».
Jusqu’à preuve du contraire,
le pacte faustien est un mythe.
Le « petit cadeau » en deviendra-t-il un aussi ?
Misère du nivellement, de l’amalgame, de la confusion
des genres, du tout ou rien, de l’absence de nuance,
de la négation de l’élégance, de la pesanteur
et des mouvements d’opinions !
Et plus les faits sont divers, plus les réactions
qu’ils provoquent sont primaires !
A l’opposé du sens de l’indignation prônée
par le feu Stéphane, balayé par l’époque
du clic sur « j’aime », qui n’était plus la sienne.
Anticliquement.
« Comme la prostitution du discours démocratique est généralisée, il convient que la loi s’en prenne au fondement et punisse les électeurs »
..mais non, dailleurs « la prostitution du discours démocratique » c’est oximorique : ce n’est pas l’abolition que l’on cherche mais des électeurs..trices, retour a l’envoyeur
rien de pire que de politiser un sujet technique
Ceux qui signent n’ont pas à payer : il suffit de s’entendre entre soi
…c’est immoral : l’état doit palper sa com
Il n’y a plus que paul edel pour causer littérature française, Montherlant, Gracq..mais les commentaires sont rejetés par l’irascible tenancier.
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